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Le saisonnier du mois Dimitri Bouthenet

UN ÉTÉ AU SOMMET… ça se refuge pas!

Saisonnier en refuge depuis ses 15 ans, Dimitri est un habitué des étés en haute montagne. Avant de remonter au refuge du Col de la Vanoise pour la deuxième année consécutive, il nous raconte la vie un peu particulière d'un gardien de refuge.

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Ça ressemble à quoi, une journée typique en tant que gardien ? La journée se déroule au rythme des allées et venues des clients. Le petit déjeuner est servi à partir de 4h, puis la restauration est possible en continu. Le midi on sert des plats à la carte, et le soir on cuisine pour les clients en demi-pension. On s'occupe de la préparation des repas, de l'entretien du refuge... Nos missions sont finalement similaires à celles de l'hôtellerie-restauration classique, sauf qu'on est à 2500m d'altitude ! Autre particularité, au début de la saison, comme il reste de la neige là-haut, l'approvisionnement se fait par hélicoptère... Le refuge que tu gardes est situé au cœur du Parc National de la Vanoise ... Cela a-t-il un impact sur ta façon de travailler ? Le fait de travailler dans un environnement préservé pousse à réfléchir sur sa façon de consommer et de gérer le refuge. Mais d'autres facteurs, comme l'isolement, viennent impacter notre façon de réduire et trier nos déchets, par exemple. Nous travaillons principalement avec des producteurs locaux (salaisons, fromages...) mais aussi avec des producteurs bio pour l'épicerie sèche et le pain. C'est une volonté des gardiens de respecter la charte Esprit Parc National, en soutenant le travail des locaux et les circuits courts.

À ton avis, quels sont les avantages et les inconvénients de la vie en refuge ? Il faut dire que le cadre de travail est idyllique, mais en même temps on ne peut pas trop en profiter pour pratiquer en haute montagne car le rythme de travail est intense et l'amplitude horaire importante. Cela permet aussi de rencontrer des personnes de tous horizons et de tous âges, c'est enrichissant ! Est-ce que tu as une anecdote à nous raconter ? On est souvent en contact avec les animaux emblématiques de la région comme les bouquetins, les chamois ou encore les gypaètes. Mais s'il y en a dont il faut se méfier, ce sont les marmottes ! Si on laisse les portes ouvertes, elles ont tendance à rentrer pour venir grignoter les tables ou les linos... C'est même déjà arrivé qu'elles rongent les câbles de frein d'une voiture ! (S.R.)

Dimitri, 34 years old, spends the summer season at the mountain refuge Col de la Vanoise at an altitude of 2 500 metres, and he loves it ! According to the arrival and departure of his clients, Dimitri prepares breakfast, lunch and dinner, and he is responsible of the maintenance of the mountain refuge. In the beginning of the season, when there is still snow, the food supply is done by a helicopter. Situated in the heart of the Vanoise National Park, Dimitri is proud to work in this preserved environment and to meet people from all around the world. Profil NOM : Bouthenet PRÉNOM : Dimitri SURNOM : Dim ORIGINE : Bourgogne ÂGE : 34 ans JOB : Gardien au refuge du Col de la Vanoise

La nature n’aura plus le bourdon !

S'il y a une chose que le confinement nous a démontrée, c'est bien que la nature et l'humain sont étroitement liés. Au cœur des préoccupations environnementales actuelles, on trouve bien évidemment l'abeille, et la nécessité absolue de la protéger. Mais alors... que pouvons-nous faire ?

Il est indéniable que les abeilles disparaissent, et tout le monde en a conscience. Mais ce qu'on a tendance à oublier, c'est qu'il n'y a pas qu'elles ! « Actuellement, ce sont l'ensemble des pollinisateurs sauvages qui sont en danger », nous souligne Kelly Duqueine, apicultrice passionnée et membre du CETA*. Pour résumer, on pourrait dire que c'est un problème sociétal : la surconsommation nous a amenés à faire des choix dans l'agriculture qui relèvent plus de l'industrialisation et de la rentabilité que du travail en symbiose avec la nature. La création de monocultures, l'utilisation de pesticides et la surimportation sont autant de facteurs qui fragilisent l'habitat des abeilles, leur amenant des prédateurs et des maladies auxquels elles ne sont pas adaptées. Un autre facteur de danger pour nos demoiselles rayées, c'est la conduite des ruches. Si vous souhaitez installer une ruche, aussi bonne l'idée soit-elle, ne vous y méprenez pas : s'occuper d'une colonie, c'est avant tout un investissement de temps et une énorme responsabilité. Avoir une ruche nécessite de s'être renseigné auparavant, notamment à propos du cycle biologique de la colonie, et des bonnes pratiques, sans essayer de reproduire l'apiculture intensive professionnelle. « Finalement, on pourrait comparer ça à un potager. Cela n'aurait aucun sens de vouloir travailler son potager à la manière de l'agriculture intensive : c'est la même chose pour une ruche, nous explique Kelly. Et puisque nous sommes en Savoie, autant se tourner vers l'abeille noire, espèce endémique de la région, qui est parfaitement adaptée à la rudesse du climat montagnard. Et ça serait d'ailleurs faire un pas pour protéger cette espèce, qui est en danger depuis qu'on la délaisse pour d'autres espèces, par souci de rentabilité.» Avant de vous lancer dans ce projet, il sera donc absolument nécessaire de vous renseigner et de vous former auprès d'un apiculteur naturel ! Si on a l'envie d'aider les butineuses en faisant un geste plus simple, plusieurs solutions existent : on peut par exemple planter des plantes mellifères, qui seront d'une grande aide pour tous les pollinisateurs naturels. Et là, pas besoin de grand-chose puisque si l'on compte notamment parmi ces végétaux la lavande, la bourrache et tous les arbres fruitiers, sachez qu'un simple plant d'aromates (menthe, thym, romarin...) sur un coin de votre balcon ensoleillera autant vos salades que la vie de tous les pollinisateurs. Pour aller encore plus loin, le meilleur conseil et le plus simple que l'on puisse vous donner sera de... ne rien faire ! Plus exactement... de laisser la nature vivre, car s'il est bénéfique de planter, il l'est tout autant de ne pas couper ! Il vous suffira alors de moins tondre votre pelouse, ou encore de faire entendre votre voix auprès de votre commune pour qu'elle adopte le fauchage raisonné des espaces verts. « C'est grâce aux abeilles qu'il y a des fleurs, et grâce aux fleurs qu'il y a des abeilles », nous rappelle Kelly. Et si nous prenions exemple sur les butineuses et que nous nous efforcions en nous efforçant de vivre en symbiose avec la nature pour la préserver ? (E.G.) At the heart of current environmental concerns, we include the bee, and the absolute need to protect it. The creation of monocultures, the use of pesticides and over-importation are all factors that weaken the bees’ habitat, leading them to predators and diseases to which they are not adapted. Thanks to bees there are flowers, and thanks to flowers there are bees. Don’t hesitate to plant flowers in your garden and don’t cut your grass too often.

KELLY DUQUEINE Apicultrice & Formatrice aucœurduneruche.com duqueinekelly@gmail.com +33 (0)6 64 86 25 32

Et comme on n’aime pas l’idée de vous dire quoi faire en restant les bras croisés, nous avons décidé de faire une petite action à notre niveau : un petit bout de terrain, quelques plants, une belle après-midi ensoleillée... et voilà que les abeilles pourront venir butiner à leur guise la lavande que nous avons plantée sous nos fenêtres (conseil : nous avons choisi pour notre part la lavande Dutch, pour sa grande résistance à l’altitude et au gel) ! Sans révolutionner le monde, on en ressort avec le plaisir d’avoir apporté notre pierre à l’édifice.

© Vincent Lottenberg

LES MENUIRES

Apis et tout !

Située au Plan de l'Eau des Bruyères, la Maison de l'abeille noire propose à ses visiteurs une expérience ludique et sensorielle pour mieux comprendre la vie de cette butineuse hors norme.

C'est au sein d'un ancien chalet d'alpage qu'Apis Mellifera Mellifera, de son nom latin, a bâti sa ruche. L'abeille noire, maillon essentiel de la biodiversité locale, se révèle à nous dans ce lieu qui lui est désormais consacré, grâce à des films et dispositifs interactifs. À travers les 3 thématiques de l'espèce, de la vie dans la ruche et de la biodiversité, on découvre tout ce qu'il faut savoir sur l'histoire et le quotidien de la pollinisatrice et des apiculteurs locaux. (E.G.)

Situated at the lake of Les Bruyères in Les Menuires, the house of the black bee and nature situated in a former pasture chalet proposes a fun and sensorial experience in order to better understand the history and life of this exceptional local insect.

MAISON DE L'ABEILLE NOIRE ET DE LA NATURE Les Menuires, Plan de l'eau des Bruyères Office de Tourisme des Menuires : +33 (0)4 79 00 73 00

À TOI DE JOUER ! JEU 1 : MATIÈRES MYSTÈRES À l’aide des énigmes, retrouve les diff érentes matières qui se recyclent. Tu découvriras ensuite dans la colonne verte l’un des métaux qui se recyclent : l’aluminium et l’...? 1. On ne recycle que les bouteilles, qui suis-je ? 2. On peut me recycler jusqu’à 10 fois, qui suis-je ? 3. Dans le conteneur jaune, il faut éviter de me chiff onner, qui suis-je ? 4. Pour me transformer, il faut d’abord me faire fondre, qui suis-je ? 5. Je suis recyclable à l’infi ni et certains me consignent, qui suis-je ? 1 2 3 4 5 P P V M E C E T A

N E

1. PLASTIQUE - 2. CARTON - 3. PAPIER - 4. METAL - 5. VERRE - Mot mystère : ACIER adoptez le sac réutilisable ! SOUVIENS-TOI

« Rien ne se perd, tout se transforme » Le recyclage permet de fabriquer de nouveaux objets à partir des déchets. Autrefois, les déchets étaient tous jetés dans un seul conteneur, puis brûlés.

Avec le recyclage, fi ni le gaspillage ! Avec le recyclage, fi ni le gaspillage ! Les emballages sont transformés en Les emballages sont transformés en nouvel objet, limitant ainsi l’utilisation nouvel objet, limitant ainsi l’utilisation de matières premières appelées de matières premières appelées également « ressources naturelles ». également « ressources naturelles ».

JEU 2 : QCM Entoure la ou les bonnes réponses : 1. Pour mon goûter, j’utilise : a. une gourde b. une brique de jus de fruits c. une canette de soda 4. Les jouets que je n’utilise plus : a. je les jette à la poubelle b. je les donne à des associations c. je les vends à la brocante 4. Les jouets que je n’utilise plus : 2. Pour nettoyer la table, je prends : a. une lingette b. une éponge c. un essuie-tout 5. Que faire des épluchures de fruits et légumes ? a. je les cuisine b. je les composte c. je les jette dans les ordures ménagères 3. J’économise le papier en : a. n’imprimant pas b. mettant un stop-pub sur ma boîte aux lettres c. utilisant le recto/verso des feuilles 6. Pour réduire les emballages : a. je choisis des portions individuelles b. je préfère les maxi-formats c. je vais au marché

1. a - 2. b - 3. a b c - 4. b c - 5. a b - 6. b c

pour un pique-nique zéro déchet Tu as répondu à toutes les questions ? Alors deviens un parfait écoresponsable et découvre ce que tu peux emporter dans ton sac à dos lors de tes balades en montagne.

© Photos : Brasserie l’Antidote

Une Brasserie « fût »ée

On a déniché le remède miracle et c'est à Bozel qu'il se trouve ! Maxime Schied nous ouvre, une fois de plus, les portes de sa Brasserie « l'Antidote » avec de nouvelles surprises toujours bio. Professionnels ou particuliers, découvrez ce breuvage à consommer avec adoration.

Souvenez-vous, c'était il y a un an, il débarquait avec son audace et sa passion pour la nature à l'entrée de Bozel où il nous faisait découvrir son labo bio « la Brasserie l'Antidote ». Ce Savoyard d'adoption a vite compris que pour obtenir une potion unique il fallait mélanger originalité, ingrédients 100% bio et saupoudrer le tout de touches locales. En effet, l'alchimiste a usé de patience en commençant par fabriquer sa bière chez lui, pour finalement obtenir des recettes bio aux malts, épices, houblons uniques, bercées par l'eau de Bozel. Grâce à ses bières au goût inoubliable, on ne peut que voir le verre à moitié plein. On retrouve sur le podium 3 dames qui peuvent bien se faire mousser : la blonde « l'Antisèche », la blanche « l'Antigel » et la triple « l'Antitrust ». Et puisque le succès ne vient jamais seul, deux autres nouveautés ont rejoint cette lignée, à savoir « l'Antirouille » une IPA au houblon et caractère plus prononcés et la « Morning glory », aux saveurs plus épicées de gingembre. Du nouveau à brasser Si l'aventure a bien commencé, Maxime ne fait pas dans « le demi » mesure. Depuis, deux autres bières ont récemment vu le jour. L'Anti-matière, une bière brune dont l'arrière-goût de cacao nous fait voyager, et l'Anti-smoke, blonde fumée au bois de hêtre. Et puisque l'été nous fait de l'œil avec ses barbecue partys et réunions en tout genre, notre brasseur a su aussi adapter ses services en proposant la location de fûts de bières de 10 ou 20 litres à destination des professionnels et particuliers. Alors pour ceux qui ne connaissent pas encore ce repaire aux mille saveurs, venez déjà déguster ou acheter sur place les bières du druide de Bozel. Il n'hésitera pas non plus à se déplacer aux 4 coins des 3 Vallées pour venir vous livrer (professionnels ou particuliers).

Nous pouvons déjà deviner que ces bières ne resteront pas un secret très bien gardé.

N'attendez plus, une seule gorgée à avaler pour que la lumière « fût ». (C.B.)

Maxime Schied brews local organic craft beer in his brewery called l’Antidote situated in Bozel.

It all started after his trip to New-Zealand in 2015 where Maxime met a local beer brewer. Maxime proposes numerous organic beers, sold separately, in packs of 3, 12 or 24 bottles, and in beer barrels of 10 or 20 litres. All the proposed beers are organic and prepared with water from Bozel. The three best known and on sale all-year round are the blond beer Antisèche, the white beer Antigel and the triple beer Antitrust. Discover also Antirouille, Morning Glory, Anti-Matière and Anti-Smoke.

BRASSERIE «L'ANTIDOTE» À Bozel, rue Émile Machet +33 (0)6 84 63 89 57 F Brasserie Antidote I Antidotebrasserie

La Chapelle 1550 a revêtu ses plus beaux habits d’été pour nous accueillir sur son adorable terrasse ensoleillée de Courchevel Village ! C’est le Chef Jean-Michel Chassagnol, bien connu dans la station, qui a élaboré la nouvelle carte estivale et qui vous accompagnera avec ses suggestions du jour. Au menu, de belles salades fraîches et copieuses, un burger signature, le filet de bœuf aux cèpes, le pavé de thon mi-cuit, sans oublier les desserts frais du jour… un régal ! Amateurs de bonne cuisine faite maison et de lieux authentiques où la convivialité est de mise, vous serez conquis. Ouvert tous les midis du lundi au vendredi, ainsi que les jeudi, vendredi et samedi soir, La Chapelle 1550 exaucera tous vos vœux.

Situated in Courchevel Village, the restaurant La Chapelle 1550 welcomes you on its sunny terrace. Chef Jean-Michel Chassagnol elaborated a whole new à la carte menu and dishes of the day : fresh salads, burgers, tasty meat,… and homemade desserts.

Le thon mi cuit, arc en ciel de légumes en vinaigrette Formule entrée-plat ou plat-dessert à 17€ Delphine et Matthieu, toujours propriétaires du « Cromagnon », entament leur deuxième saison au Blanchot. Au creux des sapins, leur chalet-restaurant est situé dans un cadre exceptionnel de beauté et de tranquillité. En cuisine, où tout est fait maison, le chef nous concocte des farandoles de saveurs et de couleurs à base de produits frais, n'hésitant pas à faire venir de la viande d'Anjou ou de la charcuterie d'Italie. Bon à savoir : à toute heure, on peut venir au Blanchot juste pour prendre un verre. Le nouvel espace lounge sur la terrasse, très chic avec son rotin noir, invite à un délicieux moment de partage autour d'une planche ou de tapas. Bref, voici LE spot incontournable de votre été ! Delphine and Matthieu, owners of Le Cromagnon, started their second season at Le Blanchot. The chalet-restaurant is situated in an exceptional setting, a real haven of peace. All dishes are homemade and prepared with fresh quality products. The lounge area on the terrace is the place to be for a convivial moment.

L’incroyable terrasse avec sa vue imprenable sur le golf, l’altiport et les sommets. La possibilité de privatiser le lieu pour vos réceptions, jusqu’à 150 personnes.

Restaurant Le Blanchot À Méribel, Route de l'altiport. Ouvert tous les midis, 7/7, et tous les soirs sauf lundi et mardi +33 (0)4 79 00 55 78 F RestaurantLeBlanchot I leblanchot

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