2 minute read

Le métier : vidéaste avec Ambroise Abondance à Montalbert

Ambroise Abondance

L’OUTDOOR EN ABONDANCE!

Advertisement

Réalisateur indépendant basé à Notre-Dame-du-Pré, Ambroise Abondance s'est spécialisé dans les sports de montagne. À 21 ans, il travaille déjà avec quelques-unes des plus grandes stations de la région, dont Montalbert. Rencontre avec une graine de vidéaste bourrée de talent !

Independent video maker, based in NotreDame-du-Pré, Ambroise Abondance is specialised in mountain sports. At only 21, he already works with some of the biggest resorts in the region. An upcoming project is a documentary film about one of his friends, who, after a serious accident, had his forearm amputated and went back to skiing and wall climbing. Today, part of the French handiski team, Ambroise wants to share his amazing story. Comment es-tu arrivé jusque-là? J'ai commencé à faire de la photo avec mon père et au fur et à mesure, je me suis essayé à la vidéo. J'ai adoré, parce que ça permettait d'ajouter du mouvement et avec le son, de raconter une histoire. Alors, après le lycée, j'ai fait un BTS audiovisuel à Villefontaine (38) et j'ai commencé à me faire ma petite expérience en dehors des cours avec l'office de tourisme de Plagne Montalbert, notamment. En sortant du BTS, je commençais à avoir pas mal de clients alors je me suis lancé ; j'ai créé mon autoentreprise.

Quelles sont les disciplines qui t'attirent le plus visuellement? Je fais du vélo et du ski depuis que je suis très jeune. J'adore ces sports, mais j'aime bien filmer, montrer aux gens des disciplines qu'ils n'ont pas l'habitude de voir ou de faire. L'alpinisme, le parapente, la wingsuit... Pour la wingsuit, on peut les suivre dans les airs depuis le sol avec des objectifs qui permettent de voir très loin. On peut aussi utiliser un drone, et des GoPro. Là, mon métier consiste à les préparer, à bien les orienter, car on a souvent un seul essai, donc faut pas se louper ! Quelles sont les difficultés de ton métier? La première contrainte, c'est de s'adapter à la personne qu'on filme. On ne peut pas demander à un traileur de refaire 100 bornes parce qu'on a raté notre plan. Il faut s'adapter à l'athlète, arriver à le suivre (surtout dans les sports qui vont vite) donc avoir une certaine endurance physique et une bonne connaissance du sport. Ensuite, il faut être créatif car on va toujours plus loin dans la manière de raconter une histoire. Il faut aussi être patient pour le montage ; c'est généralement très long. Une journée de reportage, c'est le double de montage. (M.M.)

AMBROISE ABONDANCE À Notre-Dame-du-Pré +33 (0)6 46 86 20 95 ambroise.abondance@gmail.com www.ambroiseabondance.com F Ambroise Abondance I ambroise.abondance

This article is from: