Annales Concours PASS 2013-2014

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Couv PASS 2013-2014:Couv PASS 2014 09/01/14 15:41 Page1

ECE BORDEAUX Quai de Bacalan H16 - CS9104 33300 BORDEAUX Tél. : 05 56 01 77 50 www.ece-france.com

ECE LYON 19, place Tolozan 69001 LYON Tél. : 04 78 29 55 30 www.ece-france.com

ESPEME LILLE 24, avenue Gustave Delory 59057 ROUBAIX Cedex 1 Tél. : 03 20 15 40 14 www.espeme.com

ESPEME NICE 393, promenade des Anglais BP 3116 – 06202 NICE Cedex 3 Tél. : 04 93 18 32 66 www.espeme.com

Distribution DILISCO ISBN 978-2-7590-2343-1

-:HSMHPJ=UWXYXV:

9,90 €

Concours commun PASS 2013 - 2014

Sér

Annales

2013 › 2014

ANNALES 2013

Sujets et corrigés OFFICIELS



Série «

annales

»

CONCOURS

PASS

ANNALES DU CONCOURS 2013

SUJETS ET CORRIGÉS OFFICIELS

GRANDES

ECOLES



Sommaire 2014

calendrier

5

Introduction

7

Vos

9

contacts

Présentation 5

du

Concours PASS

atouts majeurs

10

ECE Bordeaux - Lyon

12

ESPEME Lille - Nice

13

PASS 2014 :

15

Le

mode d’emploi

menu des épreuves

18

Les

épreuves écrites

20

Les

épreuves orales

23

Organiser Sujets

votre réussite

et corrigés des épreuves

Culture

générale

24 2013 32

Logique

46

Anglais

62

Allemand

77

Espagnol

86

Italien

95

Revue

de

Presse

internationale

104

ANNALES PASS 2013-2014 l 3

SOMMAIRE

Le



Calendrier 2014 • Inscription en ligne : www.concours-pass.com à partir du 2 novembre 2013 • Les dates des sessions : Plusieurs dates entre février et juin (dans chaque centre d’examen) • Inscription en ligne : au maximum 15 jours avant la date choisie • Résultats : 15 jours après l’examen • Inscription définitive : Juillet

Les quatre écoles du Concours PASS vous adressent leurs encouragements pour la préparation des épreuves et leurs meilleurs vœux de réussite.

ANNALES PASS 2013-2014 l 5

CALENDRIER 2014

Pour plus de précisions, se reporter à la page 15.



Introduction D

ES ÉPREUVES COMMUNES POUR L’ENTRÉE DANS QUATRE GRANDES ÉCOLES C’est au cours de l’été 2000 que l’EDHEC et l’INSEEC, deux grands groupes français d’enseignement supérieur, décident d’associer leurs moyens et savoir-faire pour créer le Concours PASS, pour l’entrée dans leurs programmes post-bac :

Groupe EDHEC • ESPEME Lille • ESPEME Nice

Groupe INSEEC • ECE Bordeaux • ECE Lyon Ce concours s’adresse tout particulièrement aux élèves en classe de terminale (toutes sections générales) souhaitant intégrer une école de commerce directement après le baccalauréat et, le cas échéant, aux étudiants en première année d’études supérieures désireux de changer d’orientation. S’écartant volontairement des modèles d’épreuves destinées aux classes préparatoires HEC, PASS a pour ambition d’offrir aux candidats l’opportunité de valoriser leur motivation à poursuivre des études de commerce et de gestion, notamment en milieu international.

Pour accompagner le développement du concours et répondre à la demande des candidats, cette neuvième édition des Annales PASS permet de découvrir une sélection d’épreuves proposées en 2013. Le futur candidat trouvera ici matière à s’exercer, à s’auto-évaluer et à préparer dans les meilleures conditions possibles les différentes épreuves grâce aux fiches méthodologiques et aux conseils des professeurs.

1 - École des Hautes Études Commerciales. 2 - Institut des Hautes Études Économiques et Commerciales. ANNALES PASS 2013-2014 l 7

INTRODUCTION

En 2013, 4 750 candidats se sont inscrits aux épreuves communes du concours et 1 250 d’entre eux ont intégré les quatre écoles.



Vos contacts ECE LYON ECE BORDEAUX Service des Inscriptions 19 bis, place Tolozan 69001 LYON Tél. : 04 37 92 92 43 Fax : 04 37 92 92 42 www.ece-france.com Alexandra VERGER averger@inseec.com

Service des Inscriptions 26, rue Raze 33300 BORDEAUX Tél. : 05 56 01 77 60 Fax : 05 57 87 58 95 www.ece-france.com Daniela MIDY dmidy@inseec.com

ESPEME LILLE ESPEME NICE

ANNALES PASS 2013-2014 l 9

VOS CONTACTS

Service des Inscriptions Service des Inscriptions 24, avenue Gustave Delory 393, promenade des Anglais – BP 3116 59057 Roubaix Cedex 1 06202 NICE Cedex 3 Tél. : 03 20 15 40 14 Tél. : 04 93 18 99 66 Fax : 03 20 15 45 86 Fax : 04 93 18 78 65 www.espeme.com www.espeme.com Sylvia RENZI Valérie GEORGIOU sylvia.renzi@edhec.edu valerie.georgiou@edhec.edu


Le concours PASS 5 ATOUTS MAJEURS, 5 BONNES RAISONS DE CHOISIR LE CONCOURS PASS

1 Le concours PASS est ouvert aux élèves de terminale des séries générales (S, ES, L) ou technologiques (STG) et aux titulaires du baccalauréat. Un concours international est réservé aux étudiants ayant suivi un cursus étranger. Il permet de présenter l’entrée en 1re année dans les cinq grandes écoles de commerce et de gestion après-Bac des groupes EDHEC et INSEEC : l’École de Commerce Européenne Bordeaux-Lyon, l’ESPEME Lille-Nice. Les épreuves écrites et orales, identiques pour les 4 établissements, sont affectées des mêmes coefficients. La réussite aux tests ouvre l’admission aux 4 écoles, le choix définitif appartient au candidat.

LE CONCOURS PASS

2 L’organisation de PASS est tout particulièrement adaptée au calendrier scolaire des bacheliers. Chaque candidat peut choisir une date parmi celles qui sont proposées entre le mois de mars et le début du mois de juin par les différents centres d’examen (Paris, Lyon, Lille, Nice, Bordeaux, Marseille, Rennes, Strasbourg, Toulouse…). L’inscription se fait exclusivement par la voie du site internet, à l’adresse : www. concours-pass.com dès le 2 novembre 2013. La clôture des inscriptions a lieu 15 jours avant la date retenue : un candidat qui opte par exemple pour le samedi 12 avril doit valider son dossier sur le site au plus tard le vendredi 28 mars à minuit.

3 Les épreuves écrites et orales, identiques pour les 4 écoles, se déroulent sur une seule et même journée. Les candidats peuvent ainsi valoriser leurs compétences tant dans les matières écrites qu’à l’oral. Le score général obtenu aux tests définit le classement (inscription en liste principale, en liste complémentaire ou avis défavorable). Résultats : Le candidat pourra accéder sur le site du concours, dans les 15 jours qui suivent la date de ses épreuves, à ses résultats et connaîtra le score général obtenu et sa position dans la liste (LP : Liste Principale ; LC : Liste Complémentaire ; E : Élimination). 10 l ANNALES PASS 2013-2014


4 Le contenu des épreuves et leur variété sont en parfaite cohérence avec les programmes de terminale des sections classiques ou technologiques. Les épreuves écrites, sous forme de questionnaires à choix multiple, testent les connaissances du candidat en culture générale, logique et langues étrangères. Elles permettent aussi d’évaluer sa capacité de réaction, la rapidité et l’efficacité de ses prises de décision, sa perspicacité. L’entretien de motivation, grande épreuve classique pour l’entrée dans les écoles supérieures de commerce, constitue un moment privilégié pour le candidat, lui offrant l’occasion de compléter oralement les éléments figurant sur son dossier, de livrer les arguments qui participent à son choix d’études supérieures et d’évoquer les aspects liés à son parcours extra-scolaires. Le test oral de compréhension de la langue anglaise et la synthèse d’articles de presse sont quant à elles deux épreuves « originales » mises en place par les partenaires de PASS en lien étroit avec la recherche commune des 5 établissements : sélectionner de futurs étudiants ouverts sur le monde, curieux et désireux d’entreprendre des études où relations humaines et cultures internationales sont des maîtres mots.

Le Concours PASS permet d’intégrer l’une des 4 grandes écoles après-Bac des groupes EDHEC (ESPEME) et INSEEC (ECE) qui comptent parmi les plus grands groupes d’enseignement supérieur français. Les 4 écoles partagent une pédagogie d’excellence favorisant l’esprit d’entreprise et les expériences internationales : une 5e année d’études peut être effectuée dans l’un des meilleurs programmes Masters, MSc ou Mba des Groupes EDHEC et INSEEC.

ANNALES PASS 2013-2014 l 11

LE CONCOURS PASS

5


E COLE

ECE BORDEAUX – LYON

ÉCOLE DE COMMERCE EUROPÉENNE

L

’ECE, L’ÉCOLE DU CV INTERNATIONAL L’ECE est l’école de commerce et de management internationale post-bac du Groupe INSEEC. Classée parmi les meilleures écoles post-bac de France, elle délivre un diplôme dont le VISA vient d’être renouvelé pour 5 ans. La structure de son programme concilie les deux modèles académiques dominants : l’anglo-saxon (BsBA en 4 ans) et l’européen (LMD en 4+1) et permet une exposition maximale de l’étudiant à l’international et à l’entreprise. Forte d’un réseau de plus de 140 partenaires universitaires internationaux et d’une politique stage très volontariste, elle permet en effet à tous les étudiants de passer au moins une année à l’étranger et jusqu’à 2 ans en entreprise. Dotée d’une âme et d’une identité forte, dont les maîtres mots sont culture générale, adaptabilité et pragmatisme, l’ECE permet à ses élèves de développer tout à la fois créativité et compétences professionnelles.

LES ÉCOLES PASS

Dans un mode complexe et changeant, sur la base d’un socle de connaissances fondamentales, d’une maîtrise de 3 langues étrangères, et d’une pédagogie très interactive, orientée vers l’action et la mise en pratique, elle permet à ses diplômés d’intégrer très facilement le monde du travail, en France et à l’International.

12 l ANNALES PASS 2013-2014


E COLE ESPEME LILLE – NICE

ÉCOLE SUPÉRIEURE DE MANAGEMENT DE L’ENTREPRISE

L

’ESPEME, UNE VÉRITABLE ÉCOLE DE CHOIX L’ESPEME, programme post-bac du groupe EDHEC, délivre un diplôme Visé par l’Etat et bénéficie des accréditations internationales EQUIS et AACSB. Grâce à la qualité de son corps professoral, à son expertise en développement de projets professionnels individualisés, ainsi qu’à son ouverture à l’international, l’ESPEME forme ses étudiants à occuper des postes clés dans les entreprises du monde entier.

U

N ENSEIGNEMENT THÉORIQUE ET PRATIQUE Composé de deux cycles, le programme de l’ESPEME est soigneusement élaboré pour dispenser aux étudiants un enseignement théorique et pratique en parfaite adéquation avec les besoins des entreprises. Lors du Premier Cycle (1ère et 2e année), les étudiants sont formés aux matières fondamentales du management comme le droit, l’économie, le commerce international, la finance, les langues, la géopolitique ou la connaissance de soi. Lors du Second Cycle (3e et 4e année), les étudiants doivent se spécialiser dans l’un des approfondissements suivants : le Marketing, le Management des RessourcesHumaines, l’Entrepreneuriat, le Management Public, l’Audit et Conseil ou la Finance. Enfin au cours de la scolarité, les étudiants passent de13 à 20 mois de stage en entreprise en France ou à l’étranger.

L

Une expérience de six mois minimum à l’étranger est obligatoire pour tous les étudiants soit lors d’un échange académique au sein de l’une des 77 universités partenaires de l’ESPEME dans le monde entier ou lors d’un stage en entreprise. Une filière English Track est également possible en 4e année.

L

A FORMATION IDÉALE POUR UNE CARRIÈRE RÉUSSIE Avec 94% de diplômés ESPEME ayant trouvé leur premier emploi en moins de quatre mois, l’école prouve que son programme est en totale cohérence avec les besoins des entreprises. Après l’obtention de leur diplôme, les étudiants ont le choix : • Soit de poursuivre un 3e cycle dans l’un des nombreux Masters of Science (M.Sc.) proposés par le Groupe EDHEC. •S oit de poursuivre leur formation, en un an, dans de prestigieuses écoles en France ou à l’étranger. ANNALES PASS 2013-2014 l 13

LES ÉCOLES PASS

’INTERNATIONAL AU CŒUR DU PROGRAMME



PASS 2014 mode d’emploi L

A CANDIDATURE ET L’ENTRAÎNEMENT AUX ÉPREUVES L’inscription à l’une des dates proposées en 2012 s’effectue en ligne sur le site du Concours PASS : www.concours-pass.com. Les frais d’inscription s’élèvent à 150 euros pour les 4 écoles confondues. À tout moment, le site offre aux candidats un accès libre aux annales des sessions précédentes. Un entraînement en ligne est également disponible. L’ouverture des inscriptions est fixée cette année au 2 novembre 2013.

L

La Commission d’examen des sujets se tient chaque année au mois de février sous la présidence de Monsieur Bruno MAGLIULO, Inspecteur Général de l’Éducation nationale. Elle examine et avalise l’ensemble des sujets proposés et détermine trois scores seuils qui seront ensuite appliqués par les 4 Écoles de PASS pour la session annuelle du concours : • P : score à partir duquel un candidat est inscrit en Liste Principale. • E : score éliminatoire en deçà duquel un candidat est refusé. • AD : score minimum requis aux épreuves écrites. Les candidats obtenant un score compris entre P et E sont inscrits en Liste Complémentaire. Important : Un candidat dont le score aux épreuves écrites est inférieur au seuil AD, fixé par la commission d’examen sera automatiquement éliminé et ce, indépendamment de ses résultats aux épreuves orales. Les candidats obtenant une note comprise entre P et E sont inscrits en Liste Complémentaire dont l’éventuel déblocage s’effectue après délibération des jurys d’admission qui se réuniront début juillet 2014.

ANNALES PASS 2013-2014 l 15

MODE D’EMPLOI

ES RÉSULTATS


Le candidat reçoit, par voie postale, dans les 15 jours qui suivent la date de session choisie, son score général obtenu lui permettant de connaître sa position dans la liste (LP : Liste Principale ; LC : Liste Complémentaire ; E : Élimination). Les candidats ayant obtenu un avis d’inscription en liste principale ou complémentaire reçoivent un feuillet de pré-inscription qui devra être complété et retourné à l’école de leur choix dans les délais impartis et avant la date-limite indiquée sur le feuillet (versement d’un 1er acompte sur frais de scolarité).

L

ES TRANSFERTS Un candidat admis en Liste Principale pourra décider d’opter pour une école différente de celle de son premier choix. Pour ce faire, il effectue une demande écrite qu’il télécharge sur le site de la Banque d’Épreuves Communes PASS et adresse par courrier (lettre recommandée avec accusé de réception) à l’école de son choix définitif avant le 30 mai 2014. Toute demande effectuée après la date du 30 mai 2014 sera automatiquement rejetée. N.B. : Les candidats en Liste Complémentaire n’ont pas accès aux transferts. Information : les dates d’examen proposées à partir du 30 mai inclus ne permettent pas l’accès aux transferts entre écoles.

L

A JOURNÉE DE PRÉ-INTÉGRATION Cette manifestation est un temps fort réservé aux candidats admis et à leur famille, elle se déroule fin juin ou début juillet selon le calendrier respectif de chaque école. Ses objectifs : • Faire connaissance avec l’école choisie en tant qu’institution et cadre de vie (conférences et rencontres avec les professeurs, membres de l’administration et de la direction, étudiants et anciens élèves) ; • Permettre aux futurs étudiants et à leurs proches de se familiariser avec le projet pédagogique et les principales étapes du programme ; • Se renseigner en temps utile, sur les aspects pratiques de la vie étudiante.

L MODE D’EMPLOI

’INSCRIPTION Le dossier d’inscription dans l’école choisie parvient, par voie postale, aux candidats reçus après délibération des jurys nationaux. Il appartient aux candidats de renvoyer leur dossier dûment complété avant la date stipulée par l’école afin de valider leur admission définitive (versement d’un 2e acompte sur frais de scolarité). La procédure d’inscription est soumise à l’obtention du Baccalauréat et l’envoi du relevé de notes à l’école choisie.

D

ÉSISTEMENTS ET REMBOURSEMENTS Les désistements doivent être enregistrés au plus tard aux dates d’échéance stipulées sur le feuillet de réservation. La procédure de remboursement est déclenchée dès lors que les échéances sont respectées.

16 l ANNALES PASS 2013-2014


V

OS CONTACTS DANS LES 4 ÉCOLES

Pour Nice : Camille AOUN camille.aoun@edhec.edu Tél. : 04 93 18 99 66 et Fax : 04 93 18 78 65 ESPEME 393, promenade des Anglais BP 3116 06202 – Nice Cedex 3

Pour Lille : Sylvia RENZI sylvia.renzi@edhec.edu Tél. : 03 20 15 40 14 et Fax : 03 20 15 45 86 ESPEME 24, avenue Gustave Delory – CS 50411 – F 59057 Roubaix Cedex 1

Pour Bordeaux : Daniela MIDY dmidy@groupeinseec.com Tél. : 05 56 01 77 60 et Fax : 05 57 87 58 95 ECE Bordeaux 26, rue Raze - 33300 Bordeaux

Pour Lyon :

ANNALES PASS 2013-2014 l 17

MODE D’EMPLOI

Emilie RUSSIER erussier@groupeinseec.com Tél. : 04 37 92 92 43 et Fax : 04 37 92 92 42 ECE Lyon 19 bis, place Tolozan - 69001 Lyon


Le menu

DES ÉPREUVES N

LE MENU DES ÉPREUVES

OTATION CONCOURS PASS 2014

Epreuves

Nombre de points

Logique

100

Environnement et culture internationale

100

Anglais

125

LV2

75

Revue de presse (exposé)

75

Entretien de motivation

125

TOTAL :

600

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Epreuves écrites

score minimum épreuves écrites : 190 sur 400 score minimum au concours : 270 sur 600 score liste complémentaire : entre 270 et 329/600

Epreuves orales

score minimum liste principale : 330/600


C

ONSEILS GÉNÉRAUX POUR LA RÉALISATION DES ÉPREUVES ÉCRITES Les épreuves écrites de PASS se présentent sous forme de QCM (questionnaires à choix multiples). Le candidat doit donc effectuer un choix parmi trois ou quatre propositions de réponse. La notation est exclusivement positive, il est donc recommandé de répondre à l’intégralité des questions sans craindre de décompte de points. La technique du QCM a pour avantage de tester les connaissances des candidats sur un très grand nombre d’aspects, ceci dans un délai assez bref. À la différence des exercices classiques constitués de questions dites « ouvertes » (c’est-à-dire sans proposition de réponse), le QCM fait souvent référence à la mémoire passive (ou culture passive) du candidat : une réponse pourra ainsi être donnée spontanément à la lecture des propositions. En ce sens, la confiance en soi est un préalable fondamental à la réussite d’un QCM. Trouver la bonne réponse peut résulter d’une certitude : « je suis convaincu que la réponse est… », mais aussi d’une déduction astucieuse : « cette réponse doit être la bonne car les autres propositions me paraissent erronées… » ou encore d’une analyse (le cas échéant d’un calcul) permettant d’approcher au plus près la réponse adéquate.

Q

• Lire très attentivement le libellé des questions. • Bien gérer le temps imparti pour chaque QCM : le risque étant de consacrer trop de temps à une question et, en conséquence, d’en manquer pour finir le test dans de bonnes conditions. En cas de difficulté, il est recommandé de passer à la question suivante et de revenir sur la problématique en fin d’épreuve. • Avoir confiance en soi : écouter sa première intuition (la réponse qui vient spontanément à l’esprit), éviter les corrections de dernière minute effectuées dans le doute et l’empressement. • Répondre à toutes les questions.

ANNALES PASS 2013-2014 l 19

LE MENU DES ÉPREUVES

UELQUES RÈGLES D’OR


Les épreuves ÉCRITES E

NVIRONNEMENT ET CULTURE INTERNATIONALE

Caractéristiques

de l’épreuve

Durée de l’épreuve : 1 heure.

Présentation

du contenu de l’épreuve

Le QCM de culture générale propose une série de 100 questions pour lesquelles le candidat opère un choix parmi 3 à 4 réponses suggérées. Les questions sont triées en quatre grands thèmes : • Langue française, vocabulaire et expression • Arts, littérature, philosophie, histoire, géographie, sciences et technologies

LES ÉPREUVES ÉCRITES

• Culture européenne • Actualité internationale Il ne s’agit pas ici uniquement de tester la connaissance de l’actualité récente, mais aussi celle des grands événements intervenus dans le monde ces dernières années, relatifs à des phénomènes de société et à des faits politiques, économiques, culturels ou scientifiques.

20 l ANNALES PASS 2013-2014


L

OGIQUE

Caractéristiques

de l’épreuve

Durée de l’épreuve : 1 h 30. Questionnaire à choix multiples : 60 questions – calculatrice non autorisée.

Présentation

du contenu de l’épreuve

Dans cette épreuve, la gestion du temps est primordiale (1 minute 30 par question en moyenne). Le test se décompose en 4 sections d’exercices : • Résolution de suites logiques • Capacités calculatoires • Raisonnement mathématique et compréhension verbale • Analyse de tableaux et graphiques

ANNALES PASS 2013-2014 l 21

LES ÉPREUVES ÉCRITES

Le QCM de logique a pour but d’évaluer la capacité du candidat à reformuler rapidement les données d’un problème et à sélectionner de façon exacte ou approchée la réponse appropriée.


L

ANGUES ÉTRANGÈRES

Caractéristiques

des épreuves

Durée des épreuves : 30 minutes chacune.

Présentation

du contenu des épreuves

Les épreuves de langues étrangères reposent sur les connaissances du candidat en grammaire, expression écrite, vocabulaire spécifique du monde de l’entreprise et des affaires, culture générale et compréhension.

LES ÉPREUVES ÉCRITES

Elles se composent de 2 épreuves d’anglais et d’une épreuve de 2e langue (50 questions) : • « L’épreuve d’anglais se compose d’un « use of english » (50 minutes) qui comporte une partie rédactionnelle sur un sujet donné (essai de 135 à 150 mots en anglais) et un listenning test (40 minutes). • Test écrit de 2e langue (30 minutes) (espagnol, allemand, italien, portugais, hébreu, japonais, arabe, néerlandais, russe ou chinois).

22 l ANNALES PASS 2013-2014


Les épreuves ORALES

Elles se déroulent en deux temps : • La Revue de presse : durée 5 minutes ; • L’Entretien de motivation : durée 20 à 25 minutes.

R

ÉFLEXIONS ET ACTUALITÉS À L’INTERNATIONAL Cette épreuve évalue l’aptitude du candidat à sélectionner, synthétiser puis communiquer l’information contenue dans un livret d’articles de presse. Cette épreuve se déroule en deux parties distinctes : • Réalisation (1h30) d’une synthèse d’articles de presse à partir d’un livret contenant 25 à 35 articles provenant de la presse anglophone et francophone relative à l’actualité internationale récente.

L

’ENTRETIEN DE MOTIVATION Cet entretien suit directement la revue de presse, il se déroule donc en présence du même jury pendant environ 25 minutes. Il donne au candidat l’occasion de faire part de sa motivation à suivre une formation supérieure en commerce et en gestion. Ses réponses vont permettre au jury de mesurer son potentiel en termes d’ouverture d’esprit, de spontanéité, de capacité d’analyse, de raisonnement, de qualité d’expression. L’objectif du jury est de l’aider à exprimer, dans les meilleures conditions possibles, ses idées, ses goûts ainsi que les composantes essentielles de son parcours scolaire et extra-scolaire.

ANNALES PASS 2013-2014 l 23

LES ÉPREUVES ORALES

• Présentation de la revue de presse devant un jury constitué de 2 personnes pendant 5 minutes.


Organiser

VOTRE RÉUSSITE C

OMMENT SE PRÉPARER AUX QCM ?

ORGANISER VOTRE RÉUSSITE

Le QCM

de communication, environnement et culture internationale

Comme pour toute épreuve de culture générale, il serait hasardeux d’imaginer « réviser » ce domaine de connaissances dans les jours ou semaines qui précèdent le concours… Ce test vient justement évaluer le niveau des connaissances globales acquises depuis plusieurs années dans le cadre scolaire et au-delà. Toutefois, plusieurs mesures peuvent être prises afin d’augmenter le plus possible les chances de réussite de cette épreuve : • Lire et apprendre très régulièrement les supports de cours, notamment en histoire-géographie, philosophie, sciences économiques (pour les terminales ES) ; • Accorder quelques heures par semaine (au moins deux) à la lecture de grands dossiers d’actualité, en privilégiant la presse hebdomadaire ou mensuelle, en particulier les journaux traitant de sujets internationaux : Courrier international, Le Monde 2, Le Point, L’Express, Le Figaro Magazine, Le Nouvel Observateur… • S’entraîner à la technique du QCM à l’aide de l’exemple de test donné dans ces annales et, éventuellement, de tests disponibles dans les nombreux ouvrages relatifs à la culture générale. Il est important de veiller à réaliser ces tests en conditions réelles de durée d’épreuve.

Le QCM

de logique et analyse quantitative

L’épreuve de logique nécessite un bon entraînement du candidat en terme de raisonnement, résolution de problèmes calculatoires et mathématiques, de compréhension de tableaux et graphiques statistiques. Cet entraînement est double : il repose à la fois sur la pratique de ce type d’exercices et sur la rapidité d’exécution. Pour la plupart, les questions mettent à contribution des connaissances mathématiques relativement simples mais nécessitent une réaction immédiate du candidat. Le candidat pourra s’exercer en travaillant régulièrement ses cours de mathématiques, en utilisant des ouvrages spécialisés de type « tests psychotechniques », en respectant le temps préconisé et sans utiliser de calculatrice. La lecture de documents de synthèse complétera efficacement cet entraînement, par exemple les bilans économiques et sociaux édités par Alternatives économiques, Le Monde, Le Nouvel Observateur… 24 l ANNALES PASS 2013-2014


Les QCM

de langues étrangères

Toutes les épreuves de langues étrangères sont construites en lien avec le niveau des élèves en classe de terminale. En conséquence, le candidat augmentera notablement ses chances de réussite en travaillant très attentivement les cours qu’il reçoit au lycée, en révisant les éléments de grammaire, de vocabulaire et d’expression grâce à des exercices. La lecture d’ouvrages et de presse en langues étrangères est nécessaire pour compléter les connaissances du candidat, idéalement, en utilisant un dictionnaire pour intégrer un vocabulaire varié et précis. Le Listening Test résulte quant à lui d’une excellente compréhension orale. Celleci, plus que toute autre, s’acquiert par la pratique, par exemple en choisissant tout au long de l’année et le plus souvent possible des films, programmes de télévision ou de radio en langue anglaise.

C

OMMENT SE PRÉPARER AUX ÉPREUVES ORALES ?

Réflexions

et actualités à l’international

Prendre connaissance le plus souvent possible d’exemples de revues de presse réalisées par des journalistes professionnels. À leur écoute, le candidat pourra, petit à petit, commencer à repérer l’ordre des thèmes choisis, leur mode de succession avec les transitions utilisées, le ton du journaliste (humoristique, pédagogique, étonné, perplexe, insistant sur les contradictions, soulevant les écarts de jugement entre différentes sources…). La plus connue est celle de France Inter, tous les matins à 8 h 30 (l’idéal peut être de l’enregistrer pour pouvoir écouter plusieurs fois la bande et décortiquer le plan suivi par le journaliste) ; d’autres exemples sont accessibles sur les sites internet : radiofrance.fr, europe1.fr, courrierinternational.com ; sur certaines chaînes du câble comme EuroNews et LCI ; sur France 2 le matin, dans l’émission Télé Matin. Lire très régulièrement quelques articles de la presse quotidienne, les dossiers et articles de fond des magazines hebdomadaires et mensuels (Le Monde, Le Monde 2, Courrier international, Le Nouvel Observateur, Le Figaro et Le Figaro Magazine, L’Express, Histoire…), les articles de journaux en langue anglaise comme Vocable. De la même façon, ces documents sont accessibles sur les sites internet des journaux concernés. Le candidat privilégiera les sujets relatifs aux grands thèmes de société, à l’international, aux événements politiques et conflits majeurs. Ces moments de lecture seront idéalement complétés par les journaux et magazines d’actualité télévisés ainsi que les émissions de radio (par exemple la tranche 7 heures/9 heures de France Inter). Ce qui importe ici est la régularité : il est inutile de s’informer dans les quelques jours qui précèdent le concours, seule une lecture suivie et variée peut permettre d’acquérir une connaissance globale de l’actualité. Acquérir une méthodologie de lecture : la connaissance du processus de lecture et des critères de lisibilité est indispensable pour quiconque participe à l’élaboration d’une Revue de presse. ANNALES PASS 2013-2014 l 25

ORGANISER VOTRE RÉUSSITE

Cette épreuve est, entre toutes, celle qui demande la préparation la plus attentive. La qualité de l’entraînement préalable formera un axe de différenciation important le jour du concours.


On distingue trois niveaux de lecture d’un journal : 1. La une, la dernière, la titraille et les illustrations (dessins, photos, cartes…) sont lues (ou vues) au premier coup d’œil ; 2. Les petits articles : chapôs, brèves, encadrés, billets, chroniques, légendes des photos sont lus au second coup d’œil ; 3. Le texte des articles n’est abordé que dans un troisième temps.

ORGANISER VOTRE RÉUSSITE

Les techniques de lecture sélective •L ’analyse globale préalable : avant d’entamer la lecture intégrale d’un texte, nous en prenons toujours une connaissance préalable. • Lecture des résumés : titre, sous-titres, table des matières ou sommaire, texte de présentation… C’est cette préconnaissance qu’il faut développer pour adapter sa lecture. •L ’écrémage : « réduction du nombre des mots sans que la compréhension générale du texte en souffre ». Tous les lecteurs rapides pratiquent l’écrémage linguistique qui est l’élimination inconsciente des parties les plus redondantes en lecture dite intégrale. L’écrémage est la pratique systématique et consciente de cette élimination. Étant donné que la redondance peut atteindre jusqu’à 50 %, on peut espérer ainsi doubler la vitesse de lecture. Règles de l’écrémage : – trouver rapidement l’idée principale du texte ; – lire à fond les phrases importantes ; – passer très vite sur les phrases de détail ; – le repérage (skip reading) est la recherche, au sein d’une page, d’un mot ou d’un groupe de mots-clés pour trouver l’information cherchée (ex. : recherche d’une petite annonce/d’un article dans le journal/d’un nom sur une carte routière…). L’œil fonctionne alors comme un radar balayant un espace de signes à la recherche du mot-clé ; – les points d’ancrage sont les points de repères de la lecture sélective : ce sont des mots-clés mais aussi des signes typographiques (lettrine, capitale, italique, gras, alinéa, titre, intertitre…) qui déclenchent deux types d’appréciation : passage sans intérêt/passage intéressant (relatif). À chaque repérage s’opère un déclic : sans intérêt/je saute ; intéressant/je lis. En cas d’erreur ou de confusion, l’œil peut retourner en arrière. Acquérir une méthodologie de résumé La démarche consiste à cerner les informations principales contenues dans le texte et leurs relations logiques. Si l’on veut comprendre la logique du texte, il faut l’appréhender dans son ensemble plutôt que paragraphe par paragraphe. 1. Dégager les idées principales : il s’agit de circuler dans le texte pour séparer l’essentiel du secondaire (et/ou de l’accessoire) en repérant tous les mots, groupes de mots ou phrases-clés (on peut les souligner). 2. « Visualiser la structure » du texte, c’est-à-dire rendre visible, sous forme d’un schéma logique, le principe de construction du texte (le plan) avec ses grandes unités de sens (parties). 3. L’étape suivante consiste à repérer les articulations entre les grandes unités, puis à l’intérieur des unités. On peut repérer aussi les exemples qui illustrent les idées.

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Comment faire ? • Repérer les valeurs logiques Il faut chercher les mots outils ou mots de liaison exprimant une relation logique (on peut les entourer). Ces mots de liaison jouent un rôle fondamental dans le développement. Ils expriment les valeurs logiques : but, cause, conséquence, condition, etc. • Visualiser et éliminer la redondance informative La presse écrite comporte un fort coefficient de redondance, de l’ordre de 50 % : utilisation des présentatifs (c’est, il y a, voici, voilà…), répétitions pronominales et autres formes d’insistance, reformulation de la même idée, utilisation de termes synonymes. Dans une revue de presse, il faut essayer de supprimer toute forme de redondance, surtout si elles alourdissent le propos. Par exemple : « Il convient également de souligner que… », « Notons encore que… », « Vous n’êtes pas sans savoir que… », « Force est de constater que… », « Il est bien certain que… », « On peut certes penser que… ». • Sélectionner les pléonasmes Le pléonasme est souvent la répétition inutile d’une idée : « monter en haut », « voler en l’air », « congère de neige », « crier à voix haute ». Toutefois, certains sont des pléonasmes admis qui peuvent rythmer le discours : « en lieu et place », « contraint et forcé », « responsabilité pleine et entière… ». • Supprimer dilutions et délayages Concision, précision, efficacité s’obtiennent au prix d’une élimination de tout ce qui alourdit inutilement le contenu et le style. Éviter les phrases en cascade : suite de compléments de nom (de… de…), de propositions relatives (que… que…/qui… qui…). L’écriture journalistique est soucieuse d’efficacité. Elle est fonctionnelle. L’essentiel, c’est avant tout la rigueur et la justesse de l’expression. Tout mot inconnu est un obstacle pour le lecteur. Ne jamais employer un mot que l’on ne connaît pas ou mal. Le vocabulaire doit être limpide, donc relativement simple (sans être pauvre). Choisir des mots concrets, des expressions justes plutôt que l’originalité à tout prix telles que des expressions difficiles ou inadéquates (par exemple, choc plutôt que traumatisme, sévère plutôt que drastique), éviter les verbes plats ou faibles (être, avoir, dire, faire), les termes vagues (personne, gens, choses…). Ne pas hésiter à utiliser un dictionnaire de synonymes. Exemples : « composer (ou réaliser) une œuvre de longue haleine est une tâche des plus ardues pour un tempérament impulsif » plutôt que « faire une œuvre de longue haleine est une chose des plus ardues pour une personne impulsive ». Signer (plutôt que faire) une alliance. Exécuter (plutôt que faire) un travail. Au cas où le mot n’aurait pas de synonyme, utiliser une périphrase. Par exemple, « le maire de… », c’est aussi « le premier magistrat de la ville », « le patron de l’Hôtel de Ville », « le responsable politique de la commune », « le chef des élus locaux ». • Positionner efficacement les adjectifs La presse utilise souvent l’antéposition pertinente : « Gigantesque bataille à Wembley », « Foudroyante attaque de Miguel Indurain », « Superbe service de Sampras »… qui permet de renforcer l’image, l’impression. • Utiliser des termes techniques Il faut les expliquer, surtout s’ils sont nouveaux ou difficiles ; à cette condition, ils permettent d’éviter les périphrases et les approximations. Attention aux jargons : langue de bois, mots « chébrans » (flipper, ça craint, etc.), langue administrative. Évitez, en principe, les archaïsmes, les mots étrangers ou régionaux, sauf à dessein.


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S’entraîner à rédiger une analyse Pour qu’une information soit lue, il faut d’abord qu’elle soit vue et qu’elle accroche. Ensuite, il faut qu’elle soit facilement accessible. C’est pourquoi le style journalistique va directement à l’essentiel. Tout comme le journaliste, le candidat rédacteur d’une revue de presse, doit aller droit au but et répondre aux six questions : qui ? quoi ? quand ? où ? comment ? pourquoi ? • Qui ? C’est le sujet de l’information : – un homme a fait ceci… a déclaré cela…, – un événement a eu lieu (manifestation politique ou culturelle, célébration, etc.), – un fait s’est produit (le coût de la vie a augmenté, un vol a été commis, un incendie s’est déclaré, etc.). • Quoi ? C’est l’action (le verbe de la phrase) : – la situation est bloquée entre les partenaires, – une réunion s’est tenue…, – des policiers ont arrêté…, – le syndicat met en garde le gouvernement, – les tarifs ont baissé… • Où ? Dans tel lieu : Dans tel pays, région, département, ville, établissement… Ces précisions sont importantes car elles indiquent la proximité géographique de l’événement. • Quand ? À telle date : Hier, le quinze mars dernier, d’ici une quinzaine de jours… L’année en cours n’est pas indiquée, sauf au début de la nouvelle année. Il faut toujours penser au décalage entre le moment où l’article est écrit et celui de la parution (hier ? demain ?). Dans certains cas, l’évènement ne peut être présenté ni au passé, ni au futur. Par exemple : « Le président Tifris devait rencontrer son homologue britannique à la fin de la semaine. » • Comment ? Par quels moyens ? De quelle façon ? – les terroristes ont revendiqué l’attentat dans un communiqué adressé à…, – selon des modalités encore à définir, la société Lapin va prendre des parts dans la société Salinge, – le fonds de garantie sera constitué par des prélèvements obligatoires, – le vol a été commis par effraction, – de source bien informée, l’on apprend que… • Pourquoi ? Les causes, les objectifs, les raisons : « Pour protester contre l’augmentation des charges, les locataires ont décidé que… », « Parce qu’il veut en finir avec le travail clandestin, le gouvernement a décidé de… ». Savoir bâtir un plan Un plan d’article est toujours déterminé par le message essentiel. Un bon plan, c’est celui où les informations sont hiérarchisées et organisées. Quand l’information n’est pas hiérarchisée, les éléments se succèdent sans fil conducteur clair (dans l’ordre de la prise de notes du journaliste ou de sa découverte des faits). Rien n’est mis en valeur, les informations essentielles ne ressortent pas. Résultat : uniformité, platitude… et ennui pour le lecteur ou l’auditeur. Il faut donc « avoir un plan ». Il ne correspond pas forcément à l’idée classique (ou scolaire) du plan.

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Le plan dialectique (thèse-antithèse-synthèse) est à bannir dans une revue de presse. La synthèse étant la partie la plus intéressante, il vaut mieux qu’elle se trouve au début qu’à la fin. D’où le plan antidialectique suivant : • Le titre dévoile la conclusion ; • L’introduction et le premier paragraphe apportent la synthèse de l’information ; • Le développement donne les éléments justificatifs de la synthèse.

L’entretien

de motivation

Tout comme la revue de presse, cet entretien ne correspond pas à un exercice « habituel » pour les candidats. Cet aspect est pris en compte par le jury qui cherchera à mettre à l’aise le candidat pour l’inciter à répondre librement et sereinement aux questions. Pour se préparer au mieux à cet oral, quelques conseils peuvent être suivis :

S’entraîner dans les semaines précédant le concours à répondre aux questions citées en exemple dans la présentation de l’épreuve. L’entourage proche du candidat peut être d’une aide précieuse pour mieux définir et exprimer les points principaux liés à sa motivation, à sa personnalité, pour valoriser ses activités extrascolaires, jobs d’été, voyages… Ces exercices de mise en situation peuvent également permettre au candidat de réfléchir sur son projet, de questionner famille et amis sur leur propre perception de son caractère, de ses points forts ou faibles… ceci en vue d’acquérir assurance et estime de soi. Ils présentent aussi l’avantage d’entraîner l’expression orale du candidat : chercher le vocabulaire le plus adapté, repérer – pour mieux les éviter – les tics de langage et autres expressions toutes faites, favoriser les phrases courtes et efficaces, les tournures positives et ouvertes, prendre le temps d’écouter, puis de préparer une réponse calmement. Quelques exemples de questions posées lors de l’entretien de motivation : • Pouvez-vous vous présenter ? • Comment vous imaginez-vous dans dix ans ? • Quelle attitude adoptez-vous en cas de conflit dans un groupe (une équipe) ? • Quelle est pour vous la plus grande qualité humaine (le plus grand défaut) ? Pourquoi ? • Racontez-nous un souvenir mettant en valeur votre esprit d’initiative. • Pourriez-vous trouver un slogan, en quelques mots, permettant de vanter les qualités de votre ville ? • Vous avez visité « tel » pays… Quelles sont, à votre avis, les principales différences culturelles avec le style de vie français ? • Quelles sont d’après vous les qualités d’un bon chef d’entreprise ? • Quels sont les éléments ou spécificités qui vous ont amené à choisir de poursuivre vos études en école de commerce ? Avez-vous envisagé une autre possibilité ? Si oui, laquelle ?

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ORGANISER VOTRE RÉUSSITE

Soigner la rédaction des réponses aux questions posées dans le dossier de candidature : ces réponses seront lues par le jury et serviront de point de départ à la discussion. En conséquence, ce que vous écrivez doit avoir été mûrement réfléchi et refléter des aspects de votre personnalité ou de vos activités que vous pourrez développer à l’oral.


ORGANISER VOTRE RÉUSSITE

• Avez-vous un projet personnel (activités associatives, sportives, culturelles…) qui vous tient à cœur ? • Pouvez-vous citer un livre (ou un film) qui vous a plus particulièrement marqué ? Pourquoi ? • Indépendamment de votre choix d’études, quel métier auriez-vous aimé faire ? • Qu’est-ce qui vous motive le plus dans la vie ? Votre moteur principal… • Quel est le pays ou la région du monde que vous aimeriez connaître ? • Un recruteur vous donne rendez-vous à 9 heures ; à l’heure dite, vous entrez en salle d’attente, une demi-heure plus tard, vous n’avez aucune nouvelle, que faites-vous ? • Vous arrivez dans un pays totalement inconnu, quelle est votre première initiative ? • Avez-vous une question à poser avant de finir cet entretien ? • Cet entretien arrive à son terme, quelle image forte souhaiteriez-vous que nous gardions de vous ?

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Sujets

et corrigés des épreuves 2013 générale

32

Logique

46

Anglais

62

Allemand

77

Espagnol

86

Italien

95

Revue

de

Presse

internationale

104

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SOMMAIRE SUJETS ET CORRIGÉS

Culture


S UJET

CULTURE GÉNÉRALE Durée : 1

heure

30.

S

UJET EXPRESSION FRANCAISE 1. L’étymologie du mot « panique » vient : A) de Pantagruel, personnage de l’œuvre de Francois Rabelais B) de Patmos, ile de la mer Egée C) de Pan, dieu grec dont l’apparition subite pouvait être terrifiante D) de Pantalon, personnage de la comédie italienne 2. Lequel de ces verbes est au futur ? A) J’acquerrai B) Tu acquerrais C) Il acquit D) Vous acquérez 3. Que voit « ma sœur Anne » ? A) « Je ne vois rien que le Soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie » B) « Je ne vois rien que le Soleil qui disparoit quand Barbe bleue apparoit » C) « Je ne vois rien que l’ogre qui lardoit ces sept petits enfants » D) « Je vois que minuit apparoit et que mon carrosse disparoit »

CULTURE GÉNÉRALE

4. En argot, le mot « dabe » signifie : A) évasion B) père C) coffre-fort D) maison 5. Lequel de ces mots commence par un h aspiré ? A) Haleine B) Hasard C) Héritage D) Huissier 6. Que signifie l’expression « Haut les cœurs ! » ? A) Laissez-nous en paix ! B) Nos cœurs se soulèvent de dégout ! C) Quelle surprise ! D) Ayons du courage ! 7. Quelle est la bonne orthographe ? A) Impottance B) Inpôtence C) Impotence D) Inpôtensse

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S UJET

8. Lequel de ces mots composés est invariable ? A) Nouveau-né B) Gagne-pain C) Arc-en-ciel D) Café-théâtre 9. « N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? » provient de : A) Le Cid de Pierre Corneille B) Le Théâtre d’agriculture et mesnage des champs d’Olivier de Serres C) Chagrin d’école de Daniel Pennac D) La Fin du monde de Patrick Poivre d’Arvor 10. Lequel de ces verbes n’est pas lié à l’expression d’un sentiment ? A) Jubiler B) Honnir C) Extraire D) Pâtir de 11. Un tercet est : A) un vers de plus de trois syllabes B) un poème qui met en scène des personnages mythologiques C) un poème sans ponctuation D) une strophe de trois vers 12. Dans un ouvrage, une glose est : A) la page de titre B) une illustration C) un personnage féminin récurrent D) une note servant a la compréhension du texte

14. Lequel de ces pays est membre de l’Organisation internationale de la Francophonie ? A) L’Afrique du Sud B) Le Sénégal C) Singapour D) L’Irlande 15. Choisissez la bonne expression. A) À corps et à cris B) Aller de paire C) De plain-pied D) Rabattre les oreilles

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CULTURE GÉNÉRALE

13. Quel est le synonyme de l’adjectif dolent ? A) Mort B) Joyeux C) Sémillant D) Souffreteux


S UJET

16. Les mots « sémantique », « locuteur » et « étymologie » appartiennent au vocabulaire de : A) l’histoire B) la théologie C) la linguistique D) la physique 17. Quel est l’antonyme de versatile ? A) Opiniâtre B) Inconstant C) Dépensier D) Émotif 18. Quel est le sens du mot algos que l’on retrouve dans nostalgie et névralgie ? A) Lumière B) Douleur C) Amitié D) Sagesse 19. Lequel de ces mots peut être du genre masculin ou du genre féminin ? A) Garde-fou B) Génie C) Gens D) Grève 20. Parmi ces mots, lequel n’est pas issu d’un nom de lieu ? A) Un ampère B) Une mousseline C) Un calicot D) Un landau

CULTURE GÉNÉRALE

21. Laquelle de ces phrases est correcte ? A) La trêve paraît acquise, grâce à la débâcle de l’artillerie B) La boite en plattre paint contenaît une mâtière grisatre C) La voute du chateau parait fragîle D) Il se plait à roder seul dans la fôret en pleine tempette 22. La couleur ocre doit son nom à : A) un fruit sud-américain B) une fleur indienne C) un métal D) une terre argileuse 23. Choisissez le bon pluriel parmi ces expressions toutes faites. A) En miette B) À pieds joints C) Pas grand-choses D) Sur mesures

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S UJET

24. Choisissez la phrase correcte. A) Dis-moi qu’est-ce qu’il compte faire B) Dis-moi ce qu’il compte faire C) Dis-moi qu’est-ce qui compte faire ? D) Dis-moi ce qui compte faire ? 25. L’onomatopée qui imite le bruit du froissement des étoffes est : A) ploc B) crincrin C) pschitt D) frou-frou

CULTURE GÉNÉRALE 26. Dans la classification périodique des éléments chimiques, C représente : A) le cobalt B) le calcium C) le chrome D) le carbone 27. Le pancréas est : A) une glande du système digestif B) un os de l’oreille C) un ligament du genou D) un muscle du dos 28. Quelle pandémie touche le monde entier en 1918-1919 ? A) La peste japonaise B) La grippe espagnole C) Le choléra mexicain D) Le paludisme guyanais

30. Lequel de ces arbres ne donne pas de fruit comestible ? A) Le cédratier B) Le cerisier du Japon C) Le pistachier D) Le clémentinier 31. La partie du Cachemire sous contrôle indien est revendiquée par : A) le Sri Lanka B) le Pakistan C) la Russie D) l’Iran

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CULTURE GÉNÉRALE

29. Lequel de ces constructeurs automobile existe encore aujourd’hui ? A) De Dion-Bouton B) DeLorean Motor Company C) Jeep D) Autobianchi


S UJET

32. Lequel de ces animaux n’est pas un insecte ? A) La coccinelle B) La libellule C) Le hanneton D) L’araignée 33. Le nom de la marque Adidas : A) vient du nom d’une ville allemande, lieu de la fondation de l’entreprise B) vient du nom d’une montagne sacrée proche d’Olympie C) est l’acronyme d’Adaptive Direct Absorption Shoes D) vient du nom de son fondateur Adolf Dassler 34. La ville de Brasilia se situe dans une zone de climat : A) océanique tempéré B) subarctique C) tropical D) montagnard 35. Robert Debré est connu pour : A) être le premier Européen à avoir escaladé l’Everest B) avoir mis au point le procèdé d’appertisation C) ses travaux en médecine et en particulier en pédiatrie D) sa participation au programme spatial Voyager 36. Qu’est-ce qu’un hoplite ? A) Un fantassin lourdement armé, dans la Grèce antique B) Un médecin qui ne travaille qu’en établissement hospitalier C) Un petit marsupial carnivore du continent américain D) Un lieu fortifié établi sur une hauteur

CULTURE GÉNÉRALE

37. Sumer est le nom d’une ancienne civilisation située : A) en Amérique centrale B) en Mésopotamie C) dans l’est de la Russie D) dans la péninsule ibérique 38. De quel gaz les mineurs de charbon redoutent-ils l’explosion ? A) Le grisou B) La houille C) Le carbonifère D) La lignite 39. Le won est la monnaie : A) de la Corée du Nord et de la Corée du Sud B) de la Chine et de Taïwan C) du Japon D) du Tibet

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S UJET

40. Le tableau Le Radeau de La Méduse de Theodore Géricault représente : A) la prise de Saint-Malo par le corsaire Robert Surcouf, en 1800 B) la première expédition scientifique de Paul-Émile Victor en Antarctique, en 1947 C) un déjeuner de saltimbanques au café La Méduse, à Montmartre, en 1890 D) les rescapés du naufrage au large de l’Afrique, en 1816, de la frégate La Méduse 41. La Lune effectue une révolution complète autour de la Terre en : A) 3 650 jours B) 365,24 jours C) 27,32 jours D) 24 h 42. Où peut-on visiter la cité antique de Pétra ? A) En Italie B) En Jordanie C) Au Brésil D) En Crète 43. Quel athlète a battu le record du monde du 100 m aux Jeux olympiques de 1936 ? A) Justin Gatlin B) Linford Christie C) Carl Lewis D) Jesse Owens 44. Le Pérou compte : A) 2 langues officielles, l’espagnol et le portugais B) 3 langues officielles, l’espagnol, le quechua et l’aymara C) 5 langues officielles dont le portugais et le maya D) 2 langues officielles, l’espagnol et le français

46. Qu’est-ce que la glasnost ? A) Un sous-sol gelé tout au long de l’année B) La politique de transparence de la vie publique de Mikhaïl Gorbatchev C) Un cristal très fin fabriqué en Bohème D) Une révolte de paysans hongrois à la fin du xixe siècle 47. Qui sont les ennemis récurrents du Docteur ? A) Les Tok’ras B) Les Daleks C) Le Bouffon Vert et le Joker D) Les Ewoks

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CULTURE GÉNÉRALE

45. Par convention, la Terre est divisée en : A) 360 méridiens B) 24 méridiens C) 52 méridiens D) 90 méridiens


S UJET

48. Le lac d’Indifférence : A) se situe dans la province de Québec B) est un cratère de la Lune C) est un lieu imaginaire de la Carte du Tendre D) est le lac d’eau douce le plus profond sur Terre 49. Sandy, Katrina et Mitch sont les noms : A) de sommets montagneux toujours enneigés B) de séismes de magnitude supérieure à 5 C) des plus grands glaciers de la calotte polaire D) d’ouragans particulièrement dévastateurs 50. Lequel de ces hommes était un anthropologue ? A) Georges Charpak B) Marcelin Berthelot C) Tycho Brahe D) Knud Rasmussen

CULTURE EUROPÉENNE 51. L’adhésion d’un pays a l’Union européenne requiert : A) l’accord seul du président du Conseil européen B) un accord de la majorité absolue des États membres C) un accord unanime des États membres D) un jugement de la Cour de justice de l’Union européenne 52. Robert Schuman fut : A) ministre français des Affaires étrangères et l’un des « pères de l’Europe » B) un musicien suisse précurseur de la musique romantique C) un médecin allemand qui a mis au point les premiers antibiotiques D) un astronome français à l’origine de la création de l’Agence spatiale européenne

CULTURE GÉNÉRALE

53. L’euro a été crée en : A) 1999 B) 2003 C) 1986 D) 1973 54. Un rattachiste est partisan : A) de l’intégration de la Suisse à l’OTAN B) de l’intégration de la Croatie à l’Union européenne C) du rattachement de la Wallonie à la France D) du rattachement du sud de Chypre à la Turquie 55. Quelle région n’a jamais fait partie de l’empire carolingien ? A) La Prusse B) La Sardaigne C) L’Aquitaine D) La Saxe

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S UJET

56. Un salarié à temps complet de l’Union européenne travaille en moyenne : A) 45,1 h par semaine B) 36,1 h par semaine C) 31,9 h par semaine D) 40,4 h par semaine 57. Avant d’être roi d’Angleterre, Guillaume le Conquérant était : A) roi du Danemark B) prince du pays de Galles C) roi d’Écosse D) duc de Normandie 58. La comparaison du niveau de vie des pays de l’Union européenne se fait grâce : A) à l’espérance de vie B) au standard de pouvoir d’achat (SPA), unité monétaire artificielle C) au nombre annuel de créations d’entreprises commerciales D) à la productivité horaire 59. Le traité de Londres qui donne naissance à l’État libre d’Irlande date de : A) 1921 B) 1066 C) 1748 D) 1945 60. Le romanche est une langue parlée : A) dans le sud de l’Italie B) en Suisse C) dans le nord de la Grèce D) en Espagne

62. Les Polonais sont aujourd’hui majoritairement : A) chrétiens orthodoxes B) chrétiens catholiques C) juifs D) musulmans sunnites 63. Le prochain élargissement de l’Union européenne aura lieu : A) le 1er septembre 2013 grâce à l’adhésion de la Serbie B) le 1er septembre 2013 grâce à l’adhésion de l’Islande C) le 1er juillet 2013 grâce à l’adhésion de la Croatie D) le 1er janvier 2014 grâce à l’adhésion de la Norvège 64. Le tzatziki est : A) une spécialité espagnole de fruits de mer à l’encre de seiche B) une spécialité italienne d’alcool de figue C) une spécialité hongroise de chou farci D) une spécialité grecque composée de yaourt et de concombre ANNALES PASS 2013-2014 l 39

CULTURE GÉNÉRALE

61. Quel pays de l’Union européenne a le niveau de vie le moins élevé en 2011 ? A) Le Danemark B) La Bulgarie C) Malte D) La Pologne


S UJET

65. Le déficit public des 27 pays de l’Union européenne s’élève en 2011 à : A) 19,4 % du PIB B) 12,1 % du PIB C) 4,4 % du PIB D) 44,5 % du PIB 66. Lequel de ces pays fait partie de l’espace Schengen ? A) Chypre B) La Turquie C) L’Islande D) La Roumanie 67. Quelle est la devise nationale des Pays-Bas ? A) Je maintiendrai B) L’union fait la force C) Fluctuat nec mergitur D) En Dieu nous avons foi 68. L’Union européenne compte en 2012 : A) 118 millions d’habitants B) 928 millions d’habitants C) 220 millions d’habitants D) 495 millions d’habitants 69. Quelle ville est désignée « capitale européenne de la culture » par l’UE en 2013 ? A) Marseille B) Zagreb C) Tallinn D) Paris

CULTURE GÉNÉRALE

70. Quel est le premier partenaire commercial de l’Union européenne ? A) Le Brésil B) Les Etats-Unis C) Le Qatar D) L’Inde 71. Si vous visitez la ville de Gda´nsk, vous êtes : A) en Allemagne B) en Pologne C) au Danemark D) en Hongrie 72. Quel pays a rejoint l’Union européenne en 1986 ? A) Le Portugal B) La Belgique C) La Pologne D) La Bulgarie

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S UJET

73. Quel pays ne contient pas la chaine des Carpates ? A) L’Ukraine B) La Roumanie C) L’Estonie D) La Slovaquie 74. La Finlande possède une frontière terrestre commune avec : A) la Biélorussie B) le Danemark C) la Pologne D) la Norvège 75. Laquelle de ces îles européennes est un État indépendant ? A) Seeland B) Minorque C) Eubée D) Malte

ACTUALITÉ 76. L’Union européenne a décrété en 2012 un embargo sur : A) l’importation de pétrole iranien B) l’importation d’acier chinois C) l’importation de pétrole saoudien D) l’importation d’uranium nigérien 77. En 2012, Mohamed Morsi a entamé son : A) 1er mandat de président de l’Égypte B) 2e mandat de président du Liban C) 1er mandat de président de l’Algérie D) 2e mandat de président de la Turquie

79. En 2012 s’est ranimé le conflit entre la Chine, Taïwan et le Japon à propos : A) des essais nucléaires dans les îles Kouriles B) de la Constitution de Macao C) des îles Senkaku, archipel inhabité en mer de Chine D) de l’indépendance de Hong Kong 80. Quel site a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril par l’Unesco en 2012 ? A) La ville de Brasilia B) La ville de Tombouctou C) Le centre historique de Bruges D) L’arrondissement historique du Vieux-Quebec

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CULTURE GÉNÉRALE

78. L’Oscar du meilleur film a été décerné à Los Angeles en février 2012 à : A) Million Dollar Baby B) Intouchables C) The Artist D) No Country for Old Men


S UJET

81. Qui n’était pas candidat à l’élection présidentielle française de 2012 ? A) Nathalie Arthaud B) Jacques Cheminade C) Ségolène Royal D) François Bayrou 82. L’opération militaire européenne Atalante a pour but de lutter contre la piraterie : A) au large de l’Ecosse B) au large de la côte ouest des États-Unis C) au large de l’Argentine D) au large de la Somalie 83. Quels pays s’abstiennent de condamner la guerre civile en Syrie ? A) Le Qatar et l’Arabie saoudite B) La Palestine et Israël C) La Chine et la Russie D) Les États-Unis et le Royaume-Uni 84. Quel astronaute est mort en août 2012 ? A) Jean-Loup Chrétien B) Buzz Aldrin C) Michael Collins D) Neil Armstrong 85. Quel candidat a renoncé à l’investiture républicaine lors des élections américaines de 2012 ? A) Dick Cheney B) Joe Biden C) Mitt Romney D) Rick Perry

CULTURE GÉNÉRALE

86. Quel album de musique n’est pas sorti en 2012 ? A) Take the Crown de Robbie Williams B) The 2nd Law de Muse C) S’il suffisait d’aimer de Céline Dion D) L’Apogée de Sexion d’Assaut 87. Quel groupe d’activistes masqués intervient régulièrement sur internet ? A) Les Inconnus B) Anonymous C) Les Indignati D) Action directe libertaire 88. La grève étudiante québécoise de 2012 a été surnommée : A) le Printemps Érable B) le Mouvement libertaire québécois C) l’Érable rouge D) la Marche indignée

42 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

89. Qui a été élu le 4 mars 2012 président d’un État avec 63,6 % des voix au premier tour ? A) Francois Hollande B) Vladimir Poutine C) Hu Jintao D) Raúl Castro 90. Où un coup d’État militaire a-t-il eu lieu le 22 mars 2012 ? A) En Afghanistan B) Au Mali C) Au Mexique D) En Corée du Nord 91. Quelle était l’activité du site industriel de Florange fermé par ArcelorMittal en 2012 ? A) La production d’acier B) Le raffinage de pétrole C) L’extraction du charbon D) La production automobile 92. Le 6 août 2012, le robot Curiosity est arrivé : A) à Kourou en Guyane B) sur Saturne C) à la Station spatiale internationale en orbite autour de la Terre D) sur Mars 93. Un conflit a opposé en 2012 deux entreprises à propos de tablettes numériques. Il s’agit : A) de Google et de Nokia B) de Samsung et d’Apple C) d’Acer et de Sony D) d’Amazon et de Sharp

95. Qu’évoquent pour vous les mots « Marikana » et « platine » ? A) Une grève de mineurs d’une mine de platine de la région sud-africaine de Marikana B) La vente aux enchères médiatique du diamant Marikana serti dans du platine C) La découverte d’un gisement de platine dans la province australienne de Marikana D) La découverte de la fission du platine par Alexandre Marikana

ANNALES PASS 2013-2014 l 43

CULTURE GÉNÉRALE

94. Qui fut septuple vainqueur du Tour de France mais ne l’est plus ? A) Alberto Contador B) Lance Armstrong C) Andy Schleck D) Jan Ullrich


S UJET

96. Quel pays a remporté le tournoi masculin de football des Jeux olympiques de 2012 ? A) Le Mexique B) Le Brésil C) L’Espagne D) Le Royaume-Uni 97. La Chine n’est pas actuellement le premier producteur mondial : A) de terres rares B) d’or C) de soja D) de tomates 98. La Conférence de Doha de novembre-décembre 2012 a eu pour thème : A) le patrimoine mondial B) la démocratie C) la dette publique D) les changements climatiques 99. Le prix Nobel de physique a été décerné en 2012 à des chercheurs travaillant sur : A) la physique quantique B) la radioactivité C) la densité des gaz D) les rayons X

CULTURE GÉNÉRALE

100. La richesse du Qatar se base aujourd’hui principalement sur : A) l’exportation de minerai de fer B) l’exportation de titane C) l’exportation de gaz naturel liquéfié D) l’exportation de dattes et de perles de culture

44 l ANNALES PASS 2013-2014


T

2

3

4

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6

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9

10

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A

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D

D

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C

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B

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D

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D

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C

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A

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D

B

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B

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D

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A

C

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B

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C

C

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D

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A

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C

D

D

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C

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B

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99

100

A

D

B

B

A

A

C

D

A

C

ANNALES PASS 2013-2014 l 45

CULTURE GÉNÉRALE

1

C ORRIGÉ

ABLEAU DES BONNES RÉPONSES


S UJET

LOGIQUE Durée : 1

heure

30.

S

UJET PARTIE 1 : RÉSOLUTION DES SUITES LOGIQUES 1. Compléter la série suivante 36

= 12

54

A) 27

= 18

B) 7

72

= 24

81

C) 3

D) 21

C) 25

D) 65

C) 32

D) 14

= ?

2. Compléter la série suivante

A) 5

B) 50

3. Compléter la série suivante

A) 28

B) 12

4. Compléter la série suivante 5

A) 20

5

10

B) 5

5

15

C) 25

?

D) 10

5. Compléter la série suivante 9

LOGIQUE

A) 6

4

8

B) 7

5

7

C) 8

6

?

D) 9

6. Compléter la série suivante 6317,29

A) 6337,30

46 l ANNALES PASS 2013-2014

6327,29

B) 7337,29

6337,29

C) 6338,29

?

D) 6347,29


S UJET

7. Compléter la série suivante 7

A) 42

14

20

B) 30

25

C) 32

29

?

D) 26

8. Compléter la série suivante D

A) U

F

I

B) A

M

C) V

R

?

125

?

D) X

9. Compléter la série suivante 1

A) 136

8

B) 216

27

64

C) 264

D) 312

C) 12

D) 20

10. Compléter la série suivante

A) 2

B) 6

PARTIE 2 : CAPACITÉS CALCULATOIRES 11. Calculer : 12 x 106 + 2 x 103 A) 12,2 x 109 B) 24 x 106 C) 14 x 109 D) 1,2002 x 107

13. Calculer : A) B) C) D)

ANNALES PASS 2013-2014 l 47

LOGIQUE

12. Calculer : A) 7 B) 9 C) 8 D) 16


S UJET

14. L’expression A) B) C) D)

peut s’écrire :

15. La dérivée de la fonction

est :

A) B) C) D) 16. Simplifier l’expression

:

A) B) C) D) 17. Résoudre A) In(3) B) 1 C) In(4) D) In(2)

quand x appartient à

18. La fonction dérivée de la fonction est :

.

définie sur

,

A) B) C)

LOGIQUE

D) 19. L ’expression A) In(11) - In(13) B) 2In(7) - In(1) C) 3In(5) D) 6In(2) - 5In(3) 48 l ANNALES PASS 2013-2014

peut s’écrire :


et x appartient à

S UJET

20. Trouver x si

:

A) B) C) D) 21. Trouver la fonction dérivée de la fonction et x appartient à : A) B) C) D) 22. La limite quand x tend vers -∞ de la fonction A) -∞ B) +∞ C) 0 D) -4 23. L’ensemble des solutions de l’inéquation

est :

est :

A) B) C) D) 24. Que vaut A) 0 B) 2 C) 4 D) 1

:

:

A) B) 1 C) D)

ANNALES PASS 2013-2014 l 49

LOGIQUE

25. Que vaut

si


S UJET

26. La solution du système

est :

A) B) C) D) 27. L’équation de la droite (D) passant par A (x=1 ; y=2) et B (x=5 ; y=3) est : A) B) C) D) 28. Le domaine de définition de la fonction

est :

A) B) C) D) 29. Lorsque x vaut

, l’image de x par la fonction

est :

A) B) C) D)

LOGIQUE

30. La limite de la suite A) +∞ B) 1 C) 0 D)

50 l ANNALES PASS 2013-2014

quand n tend vers +∞ est :


S UJET

PARTIE 3 : RAISONNEMENT MATHÉMATIQUE Trouver la bonne solution : 31. Une mère de famille consacre le tiers de son salaire mensuel pour le logement et les impôts divers, les deux tiers de ce qui reste pour la nourriture, la moitié de ce qui reste pour les loisirs et l’habillement, et elle économise le reste, c’est-à-dire 200 €. Quel est son salaire ? A) 3 500 € B) 1 500 € C) 1 800 € D) 2 500 € 32. Le rayon terrestre est d’environ 6 400 km. La distance de la terre au soleil est d’environ 23 400 fois le rayon terrestre. La lumière parcourt environ 300 000 km en 1 seconde. Combien de temps met la lumière pour parcourir la distance du soleil à la terre ? A) 24h B) 8h34min C) 1h25 min D) 8 min 20 sec 33. Un train met 20 secondes pour traverser une gare de 364 m de longueur et il met 6 secondes pour passer devant un observateur immobile sur le quai de la gare. Quelle est la longueur du train ? A) 117 m B) 109,2 m C) 83,5 m D) 56,8 m 34. Le directeur d’une petite entreprise souhaite verser une prime à ses 3 salariés au prorata de leur ancienneté. Il dispose de 3 800 €. Maxime a 6 ans d’ancienneté et a reçu une prime de 1140 €. Thibault a 3 ans d’ancienneté. Quelle est l’ancienneté de Benjamin ? A) 11 ans B) 12 ans C) 13 ans D) 14 ans

ANNALES PASS 2013-2014 l 51

LOGIQUE

35. Une usine dispose d’une cuve cylindrique de 1m de diamètre et de 2 m de hauteur. Pour la remplir on utilise une pompe qui débite 1,4 m3 par heure. Combien de temps faudra-t-il pour remplir la cuve ? A) 2h37min B) 1h07min C) 12 min D) 5h27min


S UJET

36. Un grand frère décide de se débarrasser de ses cartes de collection et de les donner à ses deux petits frères : Mattéo et Hugo. Il donne 3/7 des cartes à Mattéo et les 3/4 du reste à Hugo. Il garde 26 cartes. Combien y a-t-il de cartes dans sa collection ? A) 92 B) 141 C) 163 D) 182 37. Le rayon d’un atome d’azote est de 0,079 nm (nanomètres). Sachant qu’un nanomètre équivaut à 10-6 mm, combien faut-il mettre d’atomes bout à bout pour avoir une file d’environ 4 mm ? A) 15 000 B) 150 000 C) 25 millions D) 100 millions 38. Un TGV part de Bordeaux et roule en direction de Paris. Il parcourt d’abord un tronçon de 352 km à la vitesse moyenne de 170 km/h puis effectue les 235 km restants à la vitesse moyenne de 270 km/h. Quelle est approximativement la vitesse moyenne du TGV sur le trajet Bordeaux-Paris ? A) 100km/h B) 150km/h C) 200km/h D) 250km/h 39. La note de mathématique est composée d’une note d’écrit de coefficient 3 et d’une note d’oral de coefficient 1. Frédéric a eu une moyenne de 14 en mathématique, sachant qu’il a eu 17 à l’oral quelle a été sa note d’écrit ? A) 10 B) 11 C) 15 D) 13

LOGIQUE

40. Une salle de spectacle propose 2 tarifs : un tarif « adultes » et un tarif « enfants ». Un groupe composé de 4 enfants et 1 adulte paie 66 € et un groupe composé de 2 enfants et 2 adultes paie 60 €. En déduire le tarif pour un enfant accompagné de 2 adultes ? A. 28 € B. 48 € C. 38 € D. 58 € 41. Le salaire d’un représentant de commerce se compose d’une partie fixe et d’une partie qui varie en fonction du chiffre d’affaires qu’il a réalisé. En Janvier, il reçoit un salaire de 2 350 € pour un chiffre d’affaires de 42 000 €. En Février, il double son chiffre d’affaires et reçoit un salaire de 3 400 €. Quel est son fixe, quel est son pourcentage ? A) (1300 ; 2,5%) B) (1000 ; 5%) C) (2000 ; 7,5%) D) (3500 ; 2%) 52 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

42. Julien s’inscrit dans un club de sport. Il doit régler 75 € d’abonnement mensuel et 8,50 € par séance de cours. A combien de cours peut-il s’inscrire s’il veut dépenser au maximum 160 € par mois ? A) 25 B) 20 C) 15 D) 10 43. Noémie a acheté une horloge astronomique dans une vente aux enchères, elle a 3 aiguilles qui tournent à des vitesses différentes. La 1ère fait 1 tour en 50 minutes, la 2ème fait un tour en 1h20 minutes et la 3ème fait un tour en 2h30 minutes. Si on photographie leur position à un moment donné. Combien de temps faut-il attendre pour qu’elles se retrouvent à nouveau dans cette position ? A) 15 min B) 10h C) 20h D) 1h 44. Un article d’une valeur de 220 € est soldé à 143 €. Quel est le pourcentage de la remise ? A) 15 % B) 35 % C) 50 % D) 75 % 45. Edouard a réussi son bac et ses parents lui ont promis un cadeau. Il leur demande un iPod et un casque. Le coût total est de 550 €. L’iPod coûte 290 € de plus que le casque. Quel est le prix de l’iPod et celui du casque demandés par Edouard ? A) (400€ ; 150€) B) (320€ ; 230€) C) (420€ ; 130€) D) (350€ ; 200€)

47. L’avion pour Athènes part à 17 h 48 mn. Il fait une escale de 12 mn à Rome et arrive à destination à 21 h. Quelle est la vitesse moyenne de l’avion sachant qu’il a parcouru 1 800 km ? A) 600 km/h B) 800 km/h C) 1 000 km/h D) 1 200 km/h

ANNALES PASS 2013-2014 l 53

LOGIQUE

46. Une nouvelle tablette est proposée à 249 € TTC (Toutes Taxes Comprises). Quel est son prix hors taxes, sachant que le taux de TVA est de 19,6 % ? A) 198,20 € B) 208,20 € C) 200,20 € D) 218,20 €


S UJET

48. Lors d’une épreuve d’un slalom à Tignes, un skieur a réalisé le temps de 1 mn 30 sec, à la vitesse moyenne de 105 km/h. Quelle est la longueur de la piste ? A) 4,125 km B) 3,125 km C) 2,275 km D) 2,625 km 49. Alfred place 20 000 € au taux annuel de 7 %. Il n’y touche pas pendant 7 ans. Combien touche-t-il à l’échéance ? A) 32 116 € B) 42 116 € C) 52 116 € D) 22 116 € 50. Une fusée lancée à 30 km/sec atteint une planète en 50 jours. Quelle est la distance parcourue? A) 129,6×102 km B) 129,6×103 km C) 129,6 ×106 km D) 129,6×109 km

PARTIE 4 : ANALYSE DE TABLEAUX GRAPHIQUES

LOGIQUE

51. Production des services marchands en 2010

54 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

A) Le graphique indique les taux de variations par rapport à 2010. B) C’est l’activité ‘Arts spectacles et activités récréatives’ qui a le plus progressé. C) Les activités de services administratifs et de soutien ont progressé plus vite que les autres activités. D) Le graphique concerne les services marchands et non marchands. 52. Population selon la connaissance des langues officielles, Canada, 2011

Source : Statistiques Canada 2011. www.statcan.gc.ca.

A) En ordonnée, on peut lire la rétention de la langue maternelle en pourcentage. B) L’usage du français en tant que langue maternelle se perd un peu à la maison. C) Les langues maternelles autres que le français et l’anglais sont parlées dans plus de 90% des cas à la maison. D) La source de ce document est l’INED. 53. Les voitures les plus vendues en France en 2011

Lecture : les immatriculations en nombre de véhicules.

A) En abscisse on peut lire le nombre d’immatriculations. B) On peut lire la note attribuée en abscisse. C) La source est l’INSEE. D) Les modèles les plus vendus en France en 2011 sont la Renault Clio et la Renault Mégane. ANNALES PASS 2013-2014 l 55

LOGIQUE

Source : Comité des Constructeurs Français d’Automobiles.


S UJET

54. Les congés par secteur d’activité en 2010

Champ : salariés ayant au moins un an d’ancienneté dans leur emploi principal (hors personnels enseignants du secteur de l’éducation et militaires). Source : Insee, enquête Emploi en continu sur l’année 2010.

LOGIQUE

A) En abscisse on peut lire le nombre de jours de congé. B) Les salariés travaillant dans le secteur de la construction ont pris 32 jours de congé. C) Les salariés travaillant dans l’énergie et la gestion des déchets ont pris 25 jours de congé. D) C’est dans les secteurs où le pourcentage d’entreprises de plus de 50 salariés est le plus faible qu’on prend le plus de congé.

56 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

55. Dépenses des administrations publiques au sein de l’Union Européenne en 2010

Source : Eurostat.

ANNALES PASS 2013-2014 l 57

LOGIQUE

A) La France est au 3ème rang de la dépense des administrations publiques en pourcentage du PIB. B) C’est en Allemagne que la dépense des administrations publiques est la plus faible. C) Aucun pays de l’Europe des vingt-sept ne dépense moins de 40% de son PIB pour les administrations. D) La France consacre une part plus faible de son PIB que la Grèce à ses dépenses d’administration.


S UJET

56. Répartition du chiffre d’affaires en 2009 par catégorie de presse et par type de recettes

NOTA : Les chiffres présentés ci-dessous sont issus des tableaux statistiques 2009 de la Direction générale des médias et des industries culturelles.

A) La publicité représente plus du tiers du chiffre d’affaires pour la presse magazine. B) Les petites annonces sont une source de revenus importante pour la presse magazine. C) Les ventes au numéro représentent la plus grande partie du chiffre d’affaires de la presse quotidienne nationale. D) En ordonnée on peut lire le chiffre d’affaires correspondant au type de recettes. 57. Le marché de la musique enregistrée : les résultats du 1er semestre 2012

Source : SNEP.

LOGIQUE

A) Le téléchargement sur internet a augmenté de 2,7% depuis l’année dernière. B) Le téléchargement sur téléphone portable a baissé de 4,8%. C) Les graphiques concernent les années 2008 et 2009. D) La source est l’INSEE.

58 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

58. Évolution de l’abstention à l’élection présidentielle depuis 1958

A) C’est en 1969, au 2ème tour que le taux d’abstention est le plus élevé. B) C’est en 1958 que la participation a été la plus faible. C) La participation a été plus forte en 2012 qu’en 2007. D) En abscisse peut lire les taux de participation. 59. Part budgétaire de la presse et du livre, selon la catégorie socioprofessionnelle de la personne de référence du ménage

Champ : ensemble des ménages de France métropolitaine; les retraités ont été recodés en utilisant leur ancienne profession, les personnes n’ayant jamais travaillé n’ont pas été conservées en raison de leur faible effectif..

A) Les données portent sur 10 années. B) La dispersion des données autour de leur valeur moyenne est plus forte pour la presse que pour le livre. C) En 1995, la part budgétaire consacrée au livre par les ménages dont la personne de référence est cadre se situait 65 % au-dessus de la moyenne. D) En 2006, la part budgétaire consacrée à la presse par les ménages dont la personne de référence est agriculteur se situait 20% au-dessus de la moyenne. ANNALES PASS 2013-2014 l 59

LOGIQUE

Source : Insee, enquêtes Budget de famille 1985, 1989, 1995, 2001 et 2006.


S UJET

60. Les dépenses des ménages en programmes audiovisuels

LOGIQUE

A) En ordonnée on peut lire la dépense des ménages en millions d’euros. B) La part consacrée à la contribution audiovisuelle a cru beaucoup plus vite entre 1980 et 2010 que celle consacrée aux abonnements. C) En 2010 la plus grande partie de la dépense est consacrée aux abonnements. D) La source est la Banque mondiale.

60 l ANNALES PASS 2013-2014


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ANNALES PASS 2013-2014 l 61

LOGIQUE

1

C ORRIGÉ

ABLEAU DES BONNES RÉPONSES


S UJET

ANGLAIS Durée : 1

heure

20.

S

UJET

Hello and welcome to the Concours Pass Test of English. This test has been designed especially and exclusively for students participating in Concours Pass. During this test you will have a series of exercises to help determine your proficiency in spoken and written English. For the entire test please remember that you are asked to choose just one answer for each question according to what you have heard or read. Then you should mark that answer clearly on your answer sheet by filling in the corresponding space. The sample question has been done for you to use as an example. On behalf of everyone at Concours Pass, thank you for your interest and participation, and good luck to you all.

PART 1 – SHORT DIALOGUES Directions In Part 1 you will hear short dialogues between two people. Each dialogue is followed by one question. Neither the dialogues nor the questions will be repeated. In your test book you will read the question heard on the CD and four answers to that question. Now listen to a sample question:

Man: Well, I just don’t know what to do for my next vacation! Woman: Why don’t you come with us to Morocco? Man: Unfortunately, hot weather really isn’t my cup of tea. Narrator: What does the man mean?

In your test book you read:

ANGLAIS

What does the man mean? A) He has never been to a hot country. B) He would love to go. C) He does not like hot weather. D) He takes his tea hot. The best answer to the question “What does the man mean?” is choice C, “He does not like hot weather.” Therefore, you should choose answer C.

62 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

Now begins PART 1. 1. What does the woman mean? A) The man can ask her for help. B) She was unaware of the problem. C) The man will have time to work on his project today. D) The man must work on the project today. 2. What does the man imply? A) She can still get a ticket. B) She should have bought her ticket earlier. C) He already has his ticket. D) He doesn’t like the band. 3. What will the woman probably do? A) Accompany the man to the bus stop. B) Show the man the bus timetable. C) Point out the bus stop to the man. D) None of the above. 4. What does the woman mean? A) She doesn’t understand the man. B) She thinks the admissions management is poor. C) She’s busy at 4pm. D) She’ll need to check her schedule. 5. What can be inferred about the woman? A) She is afraid of horror films. B) She is busy when the film is showing. C) She has seen the film. D) She loves horror films. 6. What does the man mean? A) The woman should fly to Los Angeles. B) The woman should get her motorcycle checked. C) The woman should look into buying a new motorcycle. D) The woman should cancel her trip to Los Angeles.

8. What will the man probably do? A) Go to the food store. B) Give the woman his wallet. C) Give the woman money. D) Receive money from the woman.

ANNALES PASS 2013-2014 l 63

ANGLAIS

7. What had the woman assumed? A) Kim was rushing. B) The man was preparing the slides. C) Kim didn’t like giving presentations. D) The presentation was later in the day.


S UJET

9. What does the woman imply? A) It was obvious the flight would be full. B) She is going to Milan as well. C) There is another flight later in the day. D) The flight for Milan is arriving soon. 10. What does the man suggest the woman do? A) Take the opportunity to act in the play. B) Make a back-up plan. C) Decide later about the play. D) Decide not to participate in the play. 11. What does the man mean? A) He doesn’t want to meet the manager. B) He needs advice from the manager. C) He can meet the manager tomorrow. D) He is busy tomorrow. 12. Where is this conversation probably taking place? A) On a boat. B) In a car. C) In a restaurant. D) In a train. 13. What does the woman imply? A) It is a good idea despite the weather. B) She will be going. C) It is too far away. D) The man should go. 14. What does the woman suggest the man do? A) Arrange for a medical checkup. B) Appoint a new doctor. C) Make a point of the advantages. D) Refuse to pay for the medical checkup. 15. What does the man mean? A) She paid her teacher a lot of money. B) She will earn more money now. C) She should learn another instrument. D) She has succeeded because of her hard work.

ANGLAIS

16. What is the woman’s problem? A) She is sick. B) She has poor eyesight. C) She is tired. D) She can’t fall asleep.

64 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

17. What does the man imply? A) She should count the spaces before going. B) He doesn’t think there will be space. C) He hopes to get into halls. D) He isn’t going to university this year. 18. What does the woman mean? A) She didn’t have enough time. B) The meeting wasn’t necessary. C) The time of the meeting didn’t suit her. D) She had changed her mind about the meeting. 19. Where is this conversation probably taking place? A) In a creche. B) In a cinema. C) In a supermarket. D) In a restaurant. 20. What are these people discussing? A) A sports facility. B) A clothing department. C) A software application. D) A cinema.

PART 2 – SHORT TALKS Directions In Part 2 you will hear three short talks. Each talk is followed by three questions. The talks are about a number of different subjects and will not be repeated. In your test book you will read the questions and four proposed answers to each question. The question numbers will be said by the narrator in order to indicate how much time you have. Questions 21 through 23 refer to the following announcement.

22. What is the main purpose of the announcement? A) To inform passengers how to check-in. B) To remind passengers about baggage restrictions. C) To remind passengers about security measures. D) To inform travelers about a technical problem.

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ANGLAIS

21. Where would this announcement most likely be heard? A) In a regional airport. B) In an international airport. C) In an aerodrome. D) In a domestic airport.


S UJET

23. What should you do if you need to check-in for a domestic flight leaving within the next 2 hours? A) Go to the blue zone. B) Go to the green zone. C) Go to the red zone. D) Wait for a further announcement. Questions 24 through 26 refer to the following message. 24. Who is most likely listening to the message? A) A colleague. B) A Personal Assistant. C) A boss. D) A client. 25. When can the speaker meet with Sam Jones? A) On Friday. B) This afternoon. C) Before noon today. D) Next week. 26. What does the speaker ask the listener to do? A) Tell Crispin to contact him. B) Contact Smithson and Rawlings. C) Change the architect. D) Phone him back before 4pm. Questions 27 through 29 refer to the following announcement. 27. Where is this announcement being made? A) At a hotel. B) At a Biomedical Institute. C) At a conference. D) At a university. 28. What do the delegates need to do in the next 30 minutes? A) Sign in. B) Sort out some details. C) Allocate a room. D) Find their seat in the restaurant.

ANGLAIS

29. What should the driver of the Lexus do? A) Move the car. B) Sign in. C) Contact reception. D) Put the car in the car park.

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S UJET

PART 3 – COMPLETE THE SENTENCE Directions In Part 3 there are 25 incomplete sentences, each with four words or phrases given beneath. You are to choose the one word or phrase that best completes the sentence. You may now begin. 30. I don’t have ________ details about the trip. A) no B) none C) some D) any 31. The fire caused a lot of ________ to the premises. A) damage B) harm C) injury D) wound 32. If they had won, they ________ us. A) phoned B) would have phoned C) would phone D) will phone 33. The factory is regularly _________. A) controlled B) inspected C) analysed D) studied 34. How much of the report ________ so far this morning? A) have you written B) have you been writing C) you wrote D) were you writing

36. This portrait must be ________ a lot of money. A) value B) figure C) price D) worth

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ANGLAIS

35. The bank has agreed to _________ me the money for the flat. A) borrow B) sell C) lend D) rent


S UJET

37. She advised ________ the software to the latest version. A) to upgrade B) to upgrading C) to be upgrading D) upgrading 38. We’ve decided to ________ the meeting. A) call off B) call up C) call round D) call out 39. Will you sign the contract today if ________ on £5000? A) will agree B) would agree C) agree D) are agreeing 40. He’s been working here a long time, ________? A) does he B) isn’t he C) doesn’t he D) hasn’t he 41. The current ________ situation is forcing us to close several branch offices. A) economic B) economical C) economics D) economise 42. The appointment is ________ Thursday. A) at B) in C) during D) on

ANGLAIS

43. The drugs ________ in our Brazilian laboratory. A) tested B) test C) were tested D) are testing 44. If you spent less money on clothes, you ________ more for next summer’s trip to Spain. A) save B) saved C) will save D) could save

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S UJET

45. Can you tell me when to ________ the bus for the Natural History Museum? A) get off B) get down C) get round D) get at 46. We’re too late. There aren’t ________ spaces left. A) much B) some C) any D) few 47. Look at those black clouds! It ________. A) will rain B) shall rain C) is going to rain D) rains 48. Lynne’s exam results were a ________. A) deception. B) disappointment. C) deceived. D) deprivation. 49. It’s the worst film ________. A) I’ve never seen B) I ever seen C) I’ve ever seen D) I never saw 50. We need to ________ standards throughout the factory. A) raise B) rose C) risen D) rise 51. He has been trying to find his phone ________ three days now. A) since B) for C) during D) while

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ANGLAIS

52. How did your ________ to Istanbul go? A) trip B) travel C) voyage D) travelling


S UJET

53. When I lived in Oslo, I ________ at home nearly all the time. A) am used to eating B) used to eating C) am used to eat D) used to eat 54. The German market has seen solid growth ________ the Italian market is in relative decline. A) despite B) whereas C) nevertheless D) therefore

PART 4 – WRITING Directions Read the following essay questions carefully and respond to ONE question on page 2 of your answer sheet in 180 to 200 words. You may make notes in the space provided for you below, but only what is written on page 2 of your answer sheet will be scoreD) (25 points) Essay Question One: Studies have shown that close to 180,000 people move into cities daily, adding about 60 million new urban inhabitants each year. Discuss the causes and consequences of this phenomenon. Use specific reasons and examples to develop your essay. or: Essay Question Two: Advances in technology and improvements in nutrition have produced remarkable physiological changes in the human body over a relatively short period. Humans are becoming taller, bigger and longer-living. Do you agree or disagree that this will always represent progress? Are there any limits? Use specific reasons and examples to support your answer.

ANGLAIS

PART 5 – TELEPHONE CALLS Directions In Part 5 you will hear conversations between two people. Each conversation will be heard only once and will be followed by several questions. In your test book you will read the questions and the four proposed answers to each question. The question numbers will be said by the narrator in order to indicate how much time you have.

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S UJET

Questions 55 through 57 refer to the following telephone call. 55. What does the man want to do? A) Book the hotel for a celebration party. B) Book a room in the hotel. C) Book 12 rooms in the hotel. D) Book a table in the restaurant. 56. What does Ben’s Basket provide? A) Meals until 11pm. B) Drinks at all times. C) Light meals and beverages until 11pm. D) Snacks and drinks at all times. 57. Can the hotel satisfy the man’s requirements? A) Entirely. B) Not at all. C) Yes, excepting the sports facilities. D) Yes, excepting the restaurant facilities. Questions 58 through 60 refer to the following telephone call. 58. What is the relationship between the speakers? A) Supplier-customer. B) Manager-Assistant. C) Company-client. D) Colleague-colleague. 59. What is the aim of the phone call? A) To update Mr. Shearing’s schedule. B) To complain about the changes. C) To send a proposition. D) To talk about on-going projects. 60. What will the woman probably do after the phone call? A) Call Miss Reading. B) Call Stephen. C) Call the Estate Agents. D) Make a conference call.

62. Where most probably is the man? A) At the Waste Management Centre. B) At the Town Hall. C) In the Winscon district. D) In the Rudlands district.

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ANGLAIS

61. Why does the woman call the man? A) To resolve a local conflict about waste collection. B) To ask to have the bins removed. C) To register her address for waste collection. D) To ask how to dispose of her waste.


S UJET

63. When is household waste collected? A) Every Tuesday. B) Every Monday. C) Every Monday and Friday. D) Every Monday and Wednesday.

PART 6 – CONCOURS PASS RADIO Directions In Part 6 you will listen to three shows on a popular radio station, CPR, otherwise known as Concours Pass Radio. Each show will be heard only once and will be followed by several questions. In your test book you will read the questions and four proposed answers to each question. The question numbers will be said by the narrator in order to indicate how much time you have. Questions 64 through 67 refer to the following show. 64. What is this show mainly about? A) The price of organic food. B) The financial crisis. C) The organic food business. D) Rich consumers. 65. According to the woman, what will the market for organic food be in 2013? A) $16 billion. B) $16 million. C) $60 billion. D) $60 million. 66. Which is the biggest organic food market? A) United States. B) Europe. C) Latin America. D) None of the above.

ANGLAIS

67. What is said about the price of organic food? A) It is about right. B) It is 15% above the market price. C) It is 50% above the market price. D) It is preventing the widespread adoption of organic food by consumers. 68. What is this show mainly about? A) Effects of a recent company policy. B) Smartphones. C) Working hours. D) Popular politics.

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S UJET

69. What areas affected by BYOD are not mentioned? A) Security. B) Salary. C) Privacy. D) Working hours. 70. What are workers happy to have in exchange for extra work? A) A pay rise. B) Increased holiday time. C) Flexibility in working time. D) Their own device. 71. What percentage of workers had no password? A) 50 per cent. B) 70 per cent. C) 17 per cent. D) 15 per cent. Questions 68 through 71 refer to the following show. 68. What is this show mainly about? A) Effects of a recent company policy. B) Smartphones. C) Working hours. D) Popular politics. 69. What areas affected by BYOD are not mentioned? A) Security. B) Salary. C) Privacy. D) Working hours. 70. What are workers happy to have in exchange for extra work? A) A pay rise. B) Increased holiday time. C) Flexibility in working time. D) Their own device. 71. What percentage of workers had no password? A) 50 per cent. B) 70 per cent. C) 17 per cent. D) 15 per cent.

72. What is this show mainly about? A) Solar power. B) The Australian economy. C) The climate commission. D) Renewable energy use in Australia.

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ANGLAIS

Questions 72 through 75 refer to the following show.


S UJET

73. What does the woman say about Queensland? A) It is particular. B) It installed 754,000 solar panels. C) It is leading in terms of solar energy. D) It is lagging in terms of potential. 74. How much renewable energy is used in Australia? A) 10% of the total. B) Double that of 2 years ago. C) 754 Megawatts. D) 75% of the total. 75. What is said about the cost of solar panels? A) It’s 75 cents per square metre. B) It’s four cents per square metre. C) It’s 75% less than 4 years ago. D) It’s greater than wind power.

ANGLAIS

This is the end of our shows on Concours Pass Radio, and this is the end of our Test of English for Concours Pass. Thank you for your participation.

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Partie I

Partie II

Partie III

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Partie V


C ORRIGÉ

Partie VI

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Partie IV Question: Affirmative action is one way in which young women can be encouraged to enter the world of science and engineering. Discuss the pros and cons of this method. Is there are better way? Use specific reasons and examples to develop your essay.

ANGLAIS

There is no doubt that there are fewer women in the science and engineering professions than men. However, young girls are just as interested in science at school as boys are. Somehow, girls get discouraged from pursuing their studies or a career in these technical spheres. At University, studies have shown that there is bias in selecting science students for professional positions. This bias can be partly overcome by affirmative action which ensures that the numbers are balanced. In this way, attitudes are gradually influenced by the equal presence of men and women in positions of authority or decision-making. Nevertheless, affirmative action does have its drawbacks, in particular concerning standards, which are commonly perceived as being lowered in order to achieve diversity. Many go as far as to say that women themselves suffer from affirmative action as it is seen as derogatory and used to criticize women who have, in reality, succeeded on merit alone. So that underlying and unconscious bias can be changed, other more subtle approaches can be considered. For example, positive role models are essential so that young girls can see successful, smart and good-looking women in positions of authority in the science and engineering world.

76 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

ALLEMAND Durée : 30

minutes.

S

UJET GRAMMAIRE

Compléter avec l’une des quatre propositions : 1. Mit was für ________ Zug fahren Sie nach Berlin? A) ein B) einem C) eines D) einen 2. Er hat ein ________ Auto gekauft. A) neu B) neuen C) neues D) neue 3. Rauchen verboten. Man ________ hier nicht rauchen. A) darf B) muss C) soll D) kann 4. Jedes ________ fahren viele Deutsche nach Paris. A) Jahres B) Jahr C) Jahre D) Jahren

6. ________ Buch findest du am besten? A) welche B) welches C) welcher D) welchen

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ALLEMAND

5. Diesen Sommer fährt ________ Familie im Sommer nach Spanien. A) seine B) mein C) meine D) seinen


S UJET

7. Er geht jeden Tag in ________ Universität. A) dem B) den C) der D) die 8. Man sollte nicht ________ Tag Wein trinken. A) jeden B) jedes C) jedem D) jeder 9. ________ Pullover hat sie erst gestern gekauft. A) dem B) des C) den D) der 10. Sie studiert, ________ sie Ă„rztin werden will. A) obwohl B) weil C) trotz D) wegen 11. ________ er klein war, gab es noch keine Computer. A) da B) wenn C) als D) dann 12. ________ sie Vegetarierin ist, isst sie nie Fleisch. A) wie B) als C) nachdem D) da

ALLEMAND

13. Er ist erst 13 Jahre alt. Er ________ noch keinen Alkohol kaufen. A) kann B) darf C) soll D) muss 14. Entweder Sie gehen jetzt, ________ ich rufe die Polizei! A) wenn B) deshalb C) und D) oder

78 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

15. Es dauert ein paar Wochen, ________ die Ergebnisse des Test fertig sind. A) als B) bis C) nachdem D) seitdem 16. Ist morgen ________ ein Feiertag? A) eigentlich B) bestimmt C) höchstens D) mehrmals 17. Anna hat gesagt, sie hole mich vom Bahnhof ________. A) ein B) nach C) ab D) über 18. Die Entscheidung hängt von mehreren Kriterien ________. A) an B) ab C) auf D) zu 19. Meiner Meinung ________ gibt es keine Probleme mehr. A) nach B) vor C) wegen D) mit 20. Er ________ diese Sprache lernen, um gute Berufschancen zu haben. A) wollt B) müsst C) wisst D) will

22. Das ist das Fahrrad von Jan. Es ist ________ Fahrrad. A) ihr B) seine C) ihre D) sein

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ALLEMAND

21. Ein neu ________ hat uns eingeladen. A) neu B) neue C) neuer D) neues


S UJET

23. Alle sind nach Hause gegangen. Es gibt hier ________ mehr. A) jemand B) niemand C) kein D) jeder 24. Diese Frau spricht ________ allen Personen. A) bei B) für C) mit D) seit 25. ________ Sie bitte diese Broschüre durchlesen! A) dürfen B) wollen C) müssen D) können 26. Wie heißt der Mann, ________ ich gestern geholfen habe? A) den B) des C) der D) dem 27. Die Frau, ________ auf den Bus wartet ist meine Mutter. A) die B) wo C) der D) für 28. Ich kann noch nicht nach Hause gehen. Ich muss noch ein Dossier ________. A) mitarbeiten B) vorarbeiten C) durcharbeiten D) zuarbeiten

ALLEMAND

29. Wegen ________ schlechten Wetters kommt er zu spät. A) dem B) die C) den D) des 30. Das war zu schwer. Er hat es nicht ________. A) können B) gekonnt C) konnte D) gekannt

80 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

VOCABULAIRE Indiquer la signification des mots ou expressions soulignés : 31. Sie verdient viel Geld. A) im Lotto gewinnen B) viel Lohn bekommen C) Geld geschenkt bekommen D) auf der Bank haben 32. Er ist ein gewissenhafter Kollege. A) pflichtbewusster B) angenehmer C) neidischer D) pünktlicher 33. Mark ist der neue Mitschüler. A) Kollege B) Kamerad C) Schulkamerad D) Student 34. Wir müssen Mittel und Wege finden diese Krise zu beenden. A) Straßen B) Lösung C) Hilfe D) Funktionen 35. Er muss jeden Tag ins Büro gehen. A) täglich B) am Tag C) immer D) an manchen Tagen 36. Sie hat sich das Leben genommen. A) sie hat sich Zeit genommen B) sie hat keine Zeit C) sie ist beschäftigt D) sie hat sich umgebracht

38. Er wurde letzten Monat entlassen. A) er hat seine Arbeit verloren B) er macht ein Sabbatjahr C) er hat einen Promotion bekommen D) er nimmt Urlaub

ANNALES PASS 2013-2014 l 81

ALLEMAND

37. Elisa ist meine Nichte. A) die Tochter meiner Mutter B) die Tochter meiner Schwester C) meine Tochter D) die Tochter meiner Tante


S UJET

39. Er ist ein berühmter Mann. A) bequemer B) bekannter C) fremder D) höflicher 40. Der Platz ist nicht besetzt. A) reserviert B) offen C) frei D) belegt 41. Rauchen ist schädlich. A) schwer B) schlecht für die Gesundheit C) riecht schlecht D) teuer 42. Sie ist befugt diese Arbeit alleine zu machen. A) darf B) will C) muss D) soll 43. Du hast schon Feierabend? A) mit der Arbeit fertig sein B) Urlaub machen C) ein Fest feiern D) frei nehmen 44. Der preis ist zu teuer, ich kann mir das nicht leisten. A) ich kann es nicht haben B) es ist billig C) es ist zu teuer D) ich kann es kaufen

ALLEMAND

45. Viele Arbeitgeber leiden unter der Krise. A) Kollegen B) Angestellte C) Mitarbeiter D) Unternehmer

82 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

COMPRÉHENSION Umsätze im Einzelhandel Deutsche in Kauflaune Die Aussichten für die Konjunktur sind eher trübe, doch die Deutschen geben ihr Geld gern aus: Im September sind die Umsätze im Einzelhandel überraschend stark gestiegen. Vor allem Kleidung und Schuhe waren bei den Verbrauchern begehrt. Wiesbaden - So kräftig sind die Umsätze der deutschen Einzelhändler seit mehr als einem Jahr nicht mehr gestiegen: Im September nahmen sie 1,9 Prozent mehr ein als im Vormonat, preisbereinigt bedeutet das immer noch ein Plus von 1,5 Prozent im Vergleich zum August, wie das Statistische Bundesamt mitteilte. «Das ist jeweils der größte Zuwachs seit Juni 2011», sagte ein Statistiker. Damit fällt das Umsatzplus im Einzelhandel überraschend hoch aus. Bankvolkswirte hatten lediglich mit einem preisbereinigten Wachstum knapp über der Null-Prozent-Marke gerechnet. Dennoch lagen die Umsätze unter denen vor einem Jahr. Im Vergleich zum September 2011 fielen die Erlöse um 0,7 Prozent, preisbereinigt um 3,1 Prozent. Allerdings ist dafür ein kalendarischer Effekt verantwortlich: In diesem Jahr zählte der Monat einen Verkaufstag weniger als 2011. Gefragt waren bei den Verbrauchern vor allem Textilien, Bekleidung, Schuhe und Lederwaren. Der Umsatz mit diesen Artikeln zog binnen Jahresfrist um 4,9 Prozent an. Im Handel mit kosmetischen, pharmazeutischen und medizinischen Produkten gab es dagegen ein Minus von 5,0 Prozent. Hier könnte die Pleite der einst größten deutschen Drogeriekette Schlecker eine Rolle gespielt haben. Die Chancen stehen nicht schlecht, dass sich die positive Lage im Einzelhandel fortsetzt. Die Kauflaune der deutschen Verbraucher ist derzeit so gut wie seit fünf Jahren nicht mehr, fand die Gesellschaft für Konsumforschung (GfK) bei ihrer monatlichen Umfrage heraus. Ein Grund dafür sind spürbare Lohnerhöhungen. Die tariflichen Monatsverdienste der Arbeitnehmer erhöhten sich im Juli um 3,2 Prozent im Vergleich zum Vorjahresmonat und damit so stark wie seit Oktober 2007 nicht mehr. Damit steigt die Kaufkraft, weil die Preise langsamer steigen. Die Inflationsrate liegt derzeit bei zwei Prozent. Spiegel 31 . Oktober 2012

46. Deutsche in Kauflaune. A) Die Deutschen konsumieren mehr. B) Die Deutschen sparen ihr Geld. C) Die Deutschen fühlen sich gut. D) Die Deutschen spenden ihr Geld.

ANNALES PASS 2013-2014 l 83

ALLEMAND

Choisir la proposition qui convient :


S UJET

47. Vor allem Kleidung und Schuhe waren bei den Verbrauchern begehrt. A) Der Konsument kauft viele Lebensmittel. B) Der Konsument kauft viele Haushaltsgegenstände. C) Der Konsument mag Kleidung und Schuhe. D) Der Konsument kauft gerne Kleidung und Schuhe. 48. Im September nahmen sie 1,9 Prozent mehr ein als im Vormonat. A) Im Sommer verdienten sie mehr Geld. B) Im Oktober verdienten sie mehr Geld. C) Im August verdienten sie mehr Geld. D) Im vorletzten Monat verdienten sie mehr Geld. 49. Gefragt waren bei den Verbrauchern vor allem… A) Die Verbraucher antworteten … B) Die Verbraucher bevorzugten … C) Die Verbraucher wollten am wenigsten … D) Die Verbraucher passten auf …

ALLEMAND

50. Damit steigt die Kaukraft, weil die Preise langsamer steigen. A) Die Leute können mehr kaufen. B) Die Leute wollen nicht mehr kaufen. C) Die Leute dürfen mehr kaufen. D) Die Leute finden alles sehr teuer.

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ALLEMAND

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C ORRIGÉ

ABLEAU DES BONNES RÉPONSES


S UJET

ESPAGNOL Durée : 30

minutes.

S

UJET GRAMMAIRE

Compléter avec l’une des quatre propositions : 1. ________ cómo te llamas porque he visto tu nombre en la lista. A) Sabe B) Sé C) Sabes D) Sepa 2. ¿ ________ horas de clase tenéis por semana ?. A) Cuánto B) Cuánto de C) Cuántas D) Cuando 3. ________ apenas unas semanas que se conocían cuando decidieron casarse. A) Hacía B) Hay C) Habían D) Hacen 4. Me iré a dormir justo ________ la película. A) después B) después de C) detrás D) atrás

ESPAGNOL

5. L as medidas adoptadas por el gobierno ________ salir de la crisis tardan en dar sus frutos. A) contra B) por C) para D) al fin 6. N o creo que tú y tus compañeros ________ capaces de terminar el trabajo sin su ayuda. A) estáis B) seáis C) erais D) estabais

86 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

7. El examen era ________ fácil de lo que parecía. A) tanto B) muy C) demasiado D) menos 8. Hacía tiempo que no había ________ desempleados en el estado español. A) tantos B) tan de C) al tanto D) tanto de 9. Si no le dices la verdad, ________ diré yo. A) me la B) te las C) se la D) la le 10. ________ la crisis, el consumo de productos de lujo no disminuye. A) Pese a B) Aunque C) Mismo D) Por causas 11. Sus padres le prohiben que ________ en su habitación. A) fume B) fuman C) fumar D) fumaron 12. ¿ Si ________ elegir, en qué país te gustaría trabajar ? A) pudieras B) podrías C) pusieras D) puedas

14. No hubo incidentes, la policía no ________ que intervenir. A) hube B) debió C) haya D) tuvo

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ESPAGNOL

13. El objetivo del entrenador es que el equipo acabe la liga en el ________ lugar. A) cuatro B) cuarto C) primo D) primera


S UJET

15. E ste verano, ________ muerto menos gente ahogada en las playas que el año pasado. A) son B) ha C) están D) hubieron 16. No soporto la hipocresía y supongo que ellos ________. A) tan poco B) tampoco C) también D) tanto 17. Os hago esta pregunta porque me interesa ________ punto de vista. A) vuestro B) os C) vosotros D) sus 18. L os equipos de fútbol franceses ________ casi veinte años sin ganar la liga de campeones. A) han B) llevan C) hacen D) siguen 19. Me ________ todos los problemas relacionados con la seguridad en Internet. A) preocupo B) preocupe C) preocupan D) preocupa 20. La producción de energía eólica podría ser la ________ solución en esta región. A) mejor B) mejora C) mayoría D) bestia

ESPAGNOL

21. Por vuestro acento, se nota que no ________ ingleses. A) seis B) sois C) estáis D) estéis 22. Mi centros de interés son muy diferentes de ________ mis alumnos. A) ese de B) estos que C) los de D) lo de

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S UJET

23. Si quieres conocerla, te la ________ este fin de semana. A) presentas B) presentaré C) presente D) presentarías 24. ¿ ________ son los principales ingredientes del gazpacho? A) Quienes B) Cuáles C) Cuál es D) Cuántas 25. Cuando ________ 18 años, pensaba como tú. A) tenía B) tenga C) fuera D) estaba 26. Ya no vive ________ París, ahora está en Portugal. A) sobre B) en C) a D) de 27. Me aburrí durante la fiesta porque no conocía a ________. A) algunos B) nada C) ningún D) nadie 28. No he cambiado de teléfono móvil ________ por lo menos tres años. A) desde hace B) después C) hay D) Hasta

30. ________ han encontrado al culpable, la policía sigue investigando. A) Por el momento B) Todavía C) Ya no D) Todavía no

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ESPAGNOL

29. ¡ ________ lo que te digo! Siempre te he dado buenos consejos. A) Hagas B) Haz C) Hicieras D) Hace


S UJET

VOCABULAIRE Indiquer la signification des mots ou expressions soulignés : 31. E l diario deportivo AS anunció el pasado martes el traspaso del jugador al Bayern de Munich. A) el jornal B) la revista C) el periódico D) el papel 32. En el Flamenco moderno es frecuente la fusión de estilos diferentes. A) la separación B) la recopilación C) la mezcla D) la mistificación 33. El número de parados en Andalucía es el más elevado del estado español. A) pobres B) enfermos C) presos D) desempleados 34. La empresa tiene previsto lanzar un nuevo producto antes del verano. A) sacar B) tirar C) salir D) empujar 35. Es triste ver como muchas personas quieren ser famosas a cualquier precio. A) conocidas B) excelentes C) apreciadas D) ricas

ESPAGNOL

36. Me han ofrecido un puesto en el extranjero, no sé si aceptarlo o no. A) han regalado B) han dado C) han propuesto D) han preguntado 37. L a noticia que se difundió en los medios de comunicación acaba de ser desmentida por el portavoz del ayuntamiento. A) se difuminó en B) fue emitida por C) se infiltró en D) fue discutida por

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S UJET

38. El estrés que provoca el estilo de vida occidental ha favorecido el desarrollo de los centros que proponen programas y técnicas de relajación. A) el crecimiento B) el abandono C) la organización D) la construcción 39. Perseguido por una nube de periodistas, Leo Messi entró a toda prisa en los vestuarios. A) sin contestar B) muy rápidamente C) muy enfadado D) de buen humor 40. Pese a su escasa repercusión mediática, la gira de regreso de la banda madrileña ha sido un éxito popular. A) su gran B) su poca C) su demagógica D) su espectacular 41. El objetivo de la reforma es reducir el tiempo necesario para la obtención de un crédito. A) asegurar B) anular C) acortar D) deducir 42. He visto una oferta de empleo interesante, voy a mandar hoy mismo mi historial y carta de presentación. A) ordenar B) redactar C) pedir D) enviar

44. Es un Club muy exclusivo, no te dejarán entrar si no te acompaña un socio. A) un miembro B) una afición C) un sociólogo D) un dueño 45. La subida del precio de las materias primas ha mejorado la balanza comercial de los países exportadores. A) la recuperación B) la caída C) el descuento D) el aumento ANNALES PASS 2013-2014 l 91

ESPAGNOL

43. Tú ya has jugado, ahora me toca a mí. A) gano yo B) es mi turno C) me emociona a mí D) es mío


S UJET

COMPRÉHENSION Una llamada a la a cción para aumentar la seguridad de los periodistas El País, 22/11/2012 En lo que va de año ya han sido asesinados más de 100 periodistas, la cifra más alta desde que el Instituto Internacional de Prensa (International Press Institute, IPI) empezó con su estadística sobre asesinatos de periodistas en 1997. A nivel mundial, desde África y Asia, pasando por Europa, el Oriente Medio y América Latina, los periodistas siguen siendo perseguidos sistemática y brutalmente por ejercer su profesión. Algunos mueren en zonas de conflicto, pero la gran mayoría son víctimas de grupos criminales y particulares que pretenden impedir que la información salga a la luz, que la corrupción y otros crímenes sean descubiertos, y que opiniones críticas sean difundidas. En muchos países, periodistas se ven a diario en situaciones de peligro mortal. Para ellos, el hecho de recibir amenazas forma parte de su rutina. Son asesinados por contar una historia, pero irónicamente muchas veces por no contarla. Los ataques contra periodistas no se limitan a asesinatos. Este año, un gran número de estos profesionales ha sido brutalmente golpeado o gravemente lesionado con armas de fuego o artefactos explosivos. Hace pocas semanas, un presentador de radio boliviano fue quemado vivo durante su programa en directo por unos agresores que le echaron gasolina encima. Además, demasiado frecuentemente las familias de periodistas se ven involucradas en esta espiral de violencia mortal. La impunidad con la que actúan los responsables de estos ataques en muchos sitios es preocupante e inaceptable, y constituye uno de los obstáculos más difíciles para mejorar la seguridad de los periodistas. Los periodistas, como proveedores de información en asuntos de interés público, desempeñan un papel especialmente relevante en la sociedad. Debería por tanto ser de interés general que esta importante función se mantenga y se proteja. Además, las consecuencias de los ataques contra periodistas son evidentes. La ausencia de información crucial, la violación del derecho a saber y la incapacidad de los periodistas de mantener su independencia, tan vital para el ejercicio de su trabajo y su credibilidad profesional. Choisir la proposition qui convient :

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46. Desde que el IPI empezó a contabilizar los asesinatos de periodistas … A) el número de victimas se eleva exactamente a cien. B) este año, es el que presenta el mayor número de victimas mortales. C) las estadísticas son llevadas a cabo por más de cien periodistas. D) el número de periodistas asesinados ha disminuido. 47. El mayor número de asesinatos …. A) se produce en Asia y Africa donde hay más conflictos. B) s on perseguidos en el mundo entero pero los grupos criminales quieren impedirlo. C) s on obra de grupos criminales y particulares que quieren impedir la difusión de noticias contrarias a sus intereses. D) p rovoca conflictos en las zonas donde los grupos criminales actúan a la luz del día. 92 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

48. En muchos países, las diferentes formas de violencia que sufren los periodistas … A) se ha convertido en algo habitual, que afecta también a su entorno familiar. B) h a conducido a la autoinmolación en directo de un presentador de radio boliviano. C) l es obliga a lesionar con armas de fuego o artefactos explosivos a los asesinos profesionales. D) e s agravada por las familias de los periodistas que responden a la violencia con la violencia. 49. La seguridad de los periodistas no podrá mejorar … A) porque representan un obstáculo para muchos responsables. B) h asta que no desaparezca la impunidad de muchos delitos de opinión en internet. C) si los autores de los ataques no son castigados. D) p orque las agresiones son un muchos sitios un obstáculo preocupante e inaceptable.

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ESPAGNOL

50. La función que ejercen los periodistas … A) t endría que valorarse más y por consiguiente recibir el apoyo y protección que merece. B) debe ser protegida sólo cuando es relevante y de interés general. C) e s crucial para conocer las consecuencias evidentes de la violación del derecho a saber. D) n o es vital para el trabajo,la independencia y la credibilidad profesional de la sociedad en general.


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ITALIEN Durée : 30

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UJET GRAMMAIRE

Compléter avec l’une des quatre propositions : 1. Se tu avessi tanti soldi, cosa ________? A) ci facessi B) ci faresti C) ci farei D) ci fareste 2. Luca mangia ________ spaghetti. A) gli B) i C) le D) li 3. Domani torno ________ . A) alla casa mia B) a mia casa C) alla mia casa D) a casa mia 4. Devo prendere questa medicina ________ . A) ogni giorni B) ogni giorno C) tutti giorni D) ogni giorne 5. Questo tavolo è ________ legno. A) del B) da C) in D) di

7. Il film che ha vinto l’Oscar lo ________ insieme al cinema sotto casa tua. A) vedesti B) vide C) vedemmo D) vidi ANNALES PASS 2013-2014 l 95

ITALIEN

6. Buongiorno Signora, posso fare qualcosa per ________? A) lui B) te C) lei D) tu


S UJET

8. Se tu ________ a cena stasera potremmo parlare del nostro progetto. A) venivi B) verresti C) venisse D) venissi 9. La mia città è un posto ________ sono molto legato. A) che B) alla quale C) a cui D) a quale 10. Questa è un’ipotesi ________ scartare. A) a B) di C) da D) per 11. Non ________ togliere il cappotto perché dobbiamo riuscire subito. A) vi B) ti C) ci D) mi 12. Non devi dire ________ a Pietro! A) nulla B) uno C) qualsiasi D) nessuno 13. Sono salito ________ scala per prendere una scatola. A) dalla B) sulle C) sull’ D) sulla 14. Le case sono ________. A) bianche B) bianca C) biance D) bianchi

ITALIEN

15. Dei dischi che hai sentito, ________ ti piace di più? A) quale B) il quale C) che D) chi

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S UJET

16. Non sapevamo che .________ indirizzo. A) avete cambiato B) cambierete C) avreste cambiato D) cambiereste 17. È un vicino di casa ________ si può sempre contare. A) su che B) sul quale C) su quale D) su chi 18. Se ________ al tuo posto, non l’avrei fatto. A) fossi stato B) fossi C) ero stato D) sarei stato 19). Voglio che tu ________ la verità. A) saprai B) sapresti C) sappia D) sai 20. ________ un aumento delle vendite. A) Si hanno registrate B) Si è registrato C) Si sono registrati D) Si ha registrato 21. La domenica .________ tardi. A) si ci sveglia B) ce si sveglia C) ci si sveglia D) si si sveglia 22. Mi piace ________ a scacchi. A) di giocare B) a giocare C) per giocare D) giocare

24. Signorina, ________ quell’informazione! A) dia me B) dammi C) mi dia D) diami ANNALES PASS 2013-2014 l 97

ITALIEN

23. Volevo uscire stasera ma la baby-sitter ha disdetto all’ultimo momento. ________ A) Che bidone! B) Che cagnara! C) Che fortuna! D) Una frana!


S UJET

25. ________ un libro di fantascienza. A) Stavo a leggere B) Ero leggendo C) Leggendo D) Stavo leggendo 26. Hai visto le mie sorelle ? Sì, ________. A) ne ho viste B) le ho visti C) le ho viste D) le ho visto 27. Ti piacciono ________? A) le uova B) gli uovi C) le uove D) la uova 28. Signora, .________ vicino alla finestra: c’è corrente. A) non ti mettere B) non si metta C) non si metti D) non metterti 29. Paolo e Rita sono venuti con ________ figlia. A) la loro figlia B) loro figlia C) lora figlia D) la sua figlia

ITALIEN

30. Mi è dispiaciuto molto che a Gianluca ________ un incidente. A) succedeva B) aveva successo C) è successo D) fosse successo

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S UJET

VOCABULAIRE Indiquer la signification des mots ou expressions soulignés : 31. Egemonia A) Dominazione B) Dipendenza C) Autorità D) Subordinazione 32. Lesinare A) Donare B) Risparmiare C) Spendere D) Rovinare 33. Impudico A) Timido B) Vergognoso C) Svergognato D) Immorale 34. Animosità A) Benevolenza B) Simpatia C) Affetto D) Antipatia 35. “Avere le mani d’oro” significa: A) Spendere molto B) Avere un colpo di fortuna C) Essere ricchi D) Sapere fare bene molte cose 36. Poiché A) Perché B) Così C) Purché D) Sicché

38. “Rimanere a bocca asciutta” significa: A) Essere insoddisfatti B) Tacere C) Avere sete D) Mantenere un segreto

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ITALIEN

37. Qualora A) Quando B) Talvolta C) Nel caso che D) Qualche volta


S UJET

39. Innanzitutto A) Dopo B) Da ultimo C) Dopotutto D) Prima di tutto 40. Pretenzioso A) Ridicolo B) Discreto C) Vanitoso D) Posato 41. “Andare all’aria” significa: A) Uscire fuori B) Fallire C) Aerare D) Avere successo 42. Sottrarsi A) Sparire B) Impegnarsi C) Aggiungersi D) Addizionarsi 43. Indicare il contrario di “inflazione” A) Espansione B) Svalutazione C) Deflazione D) Eccesso 44. Indicare il contrario di “indigenza” A) Equilibrio B) Consenso C) Malessere D) Opulenza

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45. Indicare il contrario di “raffermo” A) Duro B) Debole C) Secco D) Soffice

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S UJET

COMPRÉHENSION Tra fast food e happy hour, la fotografia dei giovani a tavola Quelli degli snack, del fast food e dell’happy hour. Mangiano e bevono alla faccia della dieta mediterranea, troppo regolare, poco sfiziosa, e poi dopo anni d’infanzia passati tra piscine e palestre, lasciano lo sport e l’attività fisica. A favore di chilometri in motorino e qualche salto il sabato sera. Il ritratto che mostra gli adolescenti italiani mangioni, sedentari e un po’ viziati è quello fatto dalla rivista “Salute naturale”; a delineare i tratti comportamentali dei ragazzi è infatti uno studio condotto su cento esperti – tra psicologi, sociologi e nutrizionisti – sul rapporto fra adolescenti e benessere. Un rapporto delicato, contraddittorio, spesso esasperato: dove da un lato si scoprono eccessi di salutismo, comportamenti al limite dell’ossessione verso il cibo o il culto del proprio corpo, e dall’altro emergono, come nella ricerca in questione, una disattenzione e una noncuranza pressoché totali. Allora sandwich e dolciumi, sigarette e alcolici diventano un’abitudine. Le cattive abitudini. Secondo gli esperti, i ragazzi italiani sono la categoria di persone che meno si cura del proprio benessere e della propria salute: il fenomeno riguarda due ragazzi sue tre. Ed è comprovato dalle risposte degli psicologi e dei nutrizionisti: a detta loro infatti fra i 12 e i 16 anni i ragazzi iniziano a fumare la prima sigaretta (29% degli esperti), a bere alcolici (24%); ma soprattutto a praticare un regime alimentare – basato su ogni genere di cibo – totalmente sregolato. Mangiano ai fast food (secondo il 28% degli intervistati) almeno quattro volte alla settimana; fanno il rito dell’happy hour con quintali di snack, stuzzichini e i primi superalcolici; mentre le ragazze in particolare iniziano a saltare più o meno regolarmente i pasti. Tratto da “ La Repubblica ”, 18.02.2010

Choisir la proposition qui convient : 46. Questo studio dimostra che i ragazzi italiani: A) Praticano un regime alimentare disordinato B) Sono tutti ossessionati dal culto del loro corpo C) Stanno sempre attenti a quello che mangiano D) Mangiano cibi sani 47. Indicare l’affermazione esatta: A) Le ragazze hanno abitudini più salutari B) I fast food sono poco apprezzati in Italia C) I ragazzi smettono di fumare tra i 12 e i 16 anni D) I giovani cominciano ad abusare dell’alcol tra i 12 e i 16 anni

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ITALIEN

48. Nel testo, “Ragazzi viziati” significa: A) Ragazzi pieni di vizi B) Ragazzi maltrattati C) Ragazzi corrotti D) Ragazzi che hanno tutto quello che vogliono


S UJET

49. I ragazzi: A) Seguono la dieta mediterranea B) Mangiano e bevono troppo C) Fanno molta attività fisica D) Si muovono molto

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50. L’indagine è stata condotta: A) Su un campione di cento ragazzi B) Su cento specialisti del comportamento C) Per scoprire i gusti alimentari dei giovani D) Per prevenire l’obesità dei giovani

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S UJET

REVUE DE PRESSE Durée : 1

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UJET L’épreuve de revue de presse a pour objectif d’évaluer votre aptitude à sélectionner, synthétiser puis communiquer l’information contenue dans un livret d’articles de presse. Vous devrez réaliser la trame détaillée d’une présentation orale. Agissant à la manière d’un présentateur de journal télévisé ou d’un journaliste de radio, vous choisirez et présenterez 2 à 3 grands thèmes d’actualité parmi les 5 proposés. Présentation de la synthèse Vous disposez de 1 h 30 pour réaliser une synthèse d’articles de presse à partir d’un livret contenant des articles de la presse anglophone et francophone relative à l’actualité internationale récente. Présentation orale devant un jury Vous exposerez votre revue de presse en français, devant un jury constitué de 2 personnes, pendant 5 à 7 minutes. En fin de présentation, quelques questions pourront vous être posées afin de vous permettre d’apporter votre avis personnel ou un supplément de connaissances sur les thèmes abordés. Au terme de l’exposé, le jury récupèrera le brouillon de votre présentation. LISTE DES THÈMES

REVUE DE PRESSE

Thème 1 : Les « pigeons » : nouvelle forme de contestation ou victimisation des privilégiés ? Thème 2 : L’Europe, vers un nouveau modèle ? Thème 3 : « Trop d’impôts tue l’impôt ? » Thème 4 : La tentation séparatiste Thème 5 : Le blanchiment d’argent sale : une « activité » bien commune ?

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S UJET

THÈME 1 : LES « PIGEONS » : NOUVELLE FORME DE CONTESTATION OU VICTIMISATION DES PRIVILÉGIÉS ? THE WASHINGTON TIMES French pigeons revolt: business owners refuse to go along with confiscatory taxation Even Europeans have a limit when it comes to accepting ever-increasing tax bills. France’s socialist president, Francois Hollande, was surprised to find small business rejected his latest hike. The entrepreneurs known as “pigeons” - French slang for suckers or fall guys - were upset that the capital gains levy1 on business sales was set to reach as high as 64 percent. The outcry was so loud that government officials retreated, admitting to an embarrassing “design error” in the proposal. They agreed to rewrite the law to exempt local business owners from the onerous tax. It was a minor victory in a losing war for the European Union’s (EU) second-largest economy. With the largest welfare state in the EU, France is now facing stagnation and a 10 percent unemployment rate. The country’s fiscal deficit was 5.2 percent of gross domestic product last year, but Mr. Hollande wants that number to drop to a more reasonable 3 percent. He proposed to sweep in an extra $26 billion in cash through tax while ‘saving’ $13 billion with a spending freeze. He found no room for any real spending cuts. Like a good class warrior, Mr. Hollande aimed his tax assault at either the very mobile rich or the jobcreating entrepreneurs desperately needed in the struggling French economy. Mr. Hollande’s more notorious proposal involves levying a 75 percent tax on all income in excess of $1.3 million. This tired gimmick2 never works. In 2008, Maryland’s Democratic Gov. Martin O’Malley implemented a “millionaire’s tax” that only succeeded in chasing 31,000 people out of the state by the time it expired in 2010, according to the group Change Maryland. Just as Marylanders fled from the grasping hands of Annapolis to lower-tax states, well-to-do Frenchmen can move to virtually any surrounding nation and enjoy fairer treatment. The French public reacted with ennui to the millionaire’s tax. What got them going was the attack on small and mid-sized companies. Young, social media savvy entrepreneurs would have borne the brunt of the 64 percent sales tax, which is far in excess of Europe’s average of 25 percent. They responded with the tools at hand, launching not just street protests, but also a Facebook community with 63,000 participants. When governments run out of money, politicians need to find someone to blame. Taxing the individuals who create economic prosperity is nothing more than a distraction. Talking about “the rich” is a way to avoid addressing the enormously burdensome welfare system and the rigid labor market that makes it prohibitively expensive to hire employees to expand a business. The Hollande administration is planning to meet with union bosses to try to convince them to accept German-style modification of the labor laws. There’s little reason to hope for any significant change. Unless France gets serious about fixing the spending side of the fiscal equation, the nation will remain on the path to implosion. There aren’t that many pigeons left to pluck3. 1 Levy = tax 2 Gimmick = trick 3 To pluck = plumer ANNALES PASS 2013-2014 l 105

REVUE DE PRESSE

October 9, 2012 Tuesday


S UJET REVUE DE PRESSE

LE MONDE

Dimanche 11 novembre 2012 La fronde des médecins contre Marisol Touraine Laetitia Clavreul Jusqu’à l’échéance, la liste des participants n’a cessé de s’allonger : chirurgiens et anesthésistes du syndicat Le Bloc, internes, chefs de clinique, la toute nouvelle Union française pour une médecine libre (UFML) issue du mouvement des « médecins pigeons », des syndicats de médecins hospitaliers, etc. Tous appellent à la cessation d’activité à partir de lundi 12 novembre, et à des manifestations, pour certains le même jour, pour d’autres le 14. Difficile de faire le lien entre eux, tant leurs revendications sont hétéroclites. Mais au-delà de l’exaspération exprimée contre le gouvernement, le mouvement révèle un malaise plus ancré, qui ne date pas du changement de majorité. « Ma porte est toujours ouverte », a indiqué, vendredi, Marisol Touraine aux chirurgiens, qui se disaient aussi prêts à discuter. Cependant, sauf surprise, de nombreux blocs opératoires pourraient fermer, au minimum lundi, selon la Fédération hospitalière privée qui prévoyait une forte participation en région parisienne, à Lyon et à Marseille. Les consultations et opérations prévues devraient être reportées, et les urgences adressées aux hôpitaux. Les chirurgiens du Bloc n’admettent pas que dans le préambule de l’accord sur les dépassements d’honoraires signé fin octobre par d’autres syndicats, un seuil de tarif excessif (2,5 fois la base de la ‘Sécu’) ait été noté. Ils expliquent être obligés de demander davantage pour de nombreux actes qui n’ont jamais été augmentés. Ils s’offusquent aussi de ne pas avoir été assez revalorisés, contrairement aux généralistes pourtant peu concernés par les dépassements. Ils ne réclament rien de moins que la signature d’un accord spécifique et une hausse de 25 % pour leurs actes. La liste des revendications est longue aussi chez les internes, qui manifestent pour la deuxième fois en un mois. Ils s’en prennent à l’atteinte à la liberté de tarif que constitue selon eux l’accord, et s’enflamment contre une hypothétique atteinte à leur liberté d’installation. Ils exigent d’être à l’avenir invités à la table des négociations, ainsi que de meilleures conditions de travail. Cette mobilisation parallèle des jeunes arrange bien les médecins libéraux. Les internes ne s’estiment néanmoins pas instrumentalisés. Ils en veulent pour preuve qu’il n’y a pas que les médecins à honoraires libres qui grondent : « Marisol Touraine s’est mis pratiquement toute la profession à dos, même les hospitaliers », lance Emmanuel Loeb, président de l’Isnih (syndicat des internes). […] Avant le passage à l’action, les esprits se sont échauffés sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, des groupes ont été créés, comme « les Blouses blanches en colère » ou « les médecins ne sont pas des pigeons ». Chaque initiative ou intervention télévisée de la ministre – que certains appellent de façon peu élégante « MST » – y est moquée. […] « Manuel Valls, lui, il défend les policiers et leur redonne le moral », juge JeanPaul Hamon, président de la Fédération des médecins de France, qui appelle aussi à la mobilisation et réclame une réponse globale à la « crise de la médecine libérale ». Les raisons du ressentiment sont multiples : harcèlement de l’assurance-maladie envers les médecins, cadeaux faits aux mutuelles par le gouvernement, qui a repoussé leur obligation de transparence sur leurs frais de gestion.[…] La mobilisation, cependant, ne fait pas l’unanimité, car les organisations majoritaires ont signé l’accord sur les dépassements. C’est le cas de MG France (généralistes), où l’on rappelle que parmi les internes, ceux de médecine générale se sont désolidarisés 106 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

du mouvement. Ils jugent les motifs de grève trop nombreux, et estiment que c’est le patient qui doit être au coeur de la réflexion, pas la rémunération. Les généralistes gagnent 71.000 euros en moyenne par an, et les spécialistes souvent plus. Cela fait certes beaucoup, mais moins que leurs homologues allemands, tiennent à rappeler les médecins. La CSMF, premier des syndicats, elle, juge l’ « agitation » malvenue. « Ce mouvement est décalé, vue la crise. Bien sûr, il y a un malaise dans le corps médical, mais se battre pour la liberté d’honoraires à tout prix, c’est irréaliste », lance son président, Michel Chassang. Malgré sa sérénité affichée à la veille de la mobilisation, il a appelé les médecins libéraux à l’unité.

LE MONDE

Le « pigeon », tendance sociale de l’automne ? Début octobre, ce volatile des villes a servi de symbole à des entrepreneurs high-tech, ralliés derrière sa bannière pour refuser une hausse des taxes sur la revente de parts d’entreprise. Parti de Facebook, le mouvement, très bien relayé dans la presse et à l’international, a surpris le gouvernement, qui dut faire des concessions. L’exemple a fait des émules. Parmi eux, le docteur Philippe Letertre. Dimanche 7 octobre au soir, ce chirurgien esthétique niçois, très présent sur les réseaux sociaux, a décidé de lancer lui aussi un mouvement griffé de l’oiseau urbain. Textes et dessins humoristiques, parodies d’affiches et volatiles stylisés, avant minuit, la page « Les médecins ne sont pas des pigeons » est née sur Facebook. Leurs revendications concernent notamment la chirurgie esthétique. Jusqu’ici, celle-ci n’était, à l’instar des autres actes médicaux, pas sujette à la TVA. Or depuis le 30 septembre, seuls les actes pris en charge par l’assurance-maladie bénéficient de cette exemption. Les volatiles à stéthoscope réclament aussi une revalorisation des secteurs 1 (conventionné par la sécurité sociale) et 2 (non conventionné, possibilité de dépassements d’honoraires), ainsi que la défense de la liberté d’installation. Un large spectre qui va jusqu’à la lutte contre la précarité des internes en médecine. Comme pour les « pigeons » entrepreneurs, les débuts sont fulgurants. Selon le docteur Letertre, il a suffi d’une nuit pour atteindre 3.500 inscriptions. Relayée dans Le Quotidien du médecin, la page ne cesse de grandir : plus de 29 600 personnes abonnées vendredi 12 au matin. Les internautes se passionneraient-ils pour la défense des chirurgiens esthétiques ? En réalité, cet impressionnant succès d’audience s’explique assez facilement : comme l’a révélé le site Huffingtonpost.fr, le groupe est « ouvert ». Ce qui signifie qu›une personne qui en est membre peut y ajouter d›emblée tous ses contacts Facebook, sans leur demander leur avis. Les médecins « pigeons » ont depuis changé leur page pour une autre, où il faut cliquer pour indiquer son adhésion à la cause. Et le bilan est moins flatteur : un peu plus de 5.700 personnes vendredi matin. Ce qui explique en partie la fin de nonrecevoir de la ministre de la santé, Marisol Touraine, qui a fustigé « ce concours de ramage et de plumage ». Alors que le déficit de la sécurité sociale atteint 11,4 milliards d’euros et que les dépassements d’honoraires ont coûté 2,4 milliards d’euros en 2011, les revendications de ces « pigeons » de la médecine ne font pas l’unanimité. Sur la page, les discussions vont bon train. Si un médecin dénonce : « la médecine low cost, c’est ANNALES PASS 2013-2014 l 107

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Samedi 13 octobre 2012 Quand les « pigeons » se font chirurgiens esthétiques Samuel Laurent


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maintenant », d’autres internautes crient au corporatisme : « Quand on gagne dix fois le smic, il vaut mieux faire profil bas. » Succès mitigé, donc. Mais qui n’empêche pas les émules. Mercredi, de nouveaux « pigeons » sont nés sur Facebook : des dentistes, touchés eux aussi par la TVA sur certains actes, ont créé leur page pour dire qu’ils ne sont, eux non plus, « pas des pigeons ». Vendredi, elle comptait 591 membres.

SUD-OUEST DIMANCHE 14 octobre 2012 Les pigeons Christian Seguin

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Mobilisations Une forme d’opposition irraisonnée à la colombophilie, le sport qui consiste à sélectionner les pigeons sur plusieurs années pour garder ceux qui rapportent le plus, gagne du terrain en France. Les pigeons entrepreneurs, blogueurs et utilisateurs de Twitter, avaient triomphé du gouvernement en cinq jours en boutant les nouvelles règles de taxation des plus-values de cession des entreprises, qui visaient ni plus ni moins à tuer le fameux esprit bâtisseur des start-up. Voici que des mobilisations spontanées, type apéro Facebook, rameutent les pigeons médecins effarés par l’économie de 1, 76 milliard qui leur est infligée, mais aussi par le bond de la TVA pour certains actes de chirurgie, la liberté tarifaire menacée, ou celle de choisir son lieu d’installation. La volière accueille également les pigeons retraités, exaspérés d’être pris pour les nababs de la crise, à qui l’on voudrait demander de résorber le déficit du Fonds solidarité vieillesse et de financer la prise en charge de leur prochaine dépendance. Existent aussi les pigeons de la bière, qui n’admettent pas l’augmentation sauvage de 150 % des droits d’accises. Ou les pigeons de l’enseignement secondaire en début de carrière, les plus mal payés d’Europe. Et que penser des pigeons du cyclisme professionnel, qui croyaient faire du vélo alors qu’ils préparaient un diplôme en pharmacie ? Les pigeons déclarés prolifèrent de manière préoccupante au sein d’une population de columbidés estimée à plus de 65 millions d’individus. Le syndrome victimaire, s’il avait encore à s’étendre, confirmerait la propension extraordinaire de ce territoire à rapprocher quantité de plumés des immensités de tondus. […] Prix C’est en Norvège, résolument eurosceptique et fière de ses ressources pétrolières, que le prix Nobel de la paix est attribué à l’Union européenne, aucune guerre n’ayant éclaté pendant les 57 ans de son règne, hormis une faute d’inattention à 200.000 morts en ex-Yougoslavie. La distinction salue un résultat éblouissant sur un continent naturellement belliqueux qui monte au front en sortant de table depuis la guerre de Burgondie. Annoncée définitive, la paix signale une aptitude nouvelle à surmonter les conflits armés et à fonder un espace de réconciliation durable. Pas encore au point pour le prix Nobel de l’économie, l’Union jouit d’une popularité feutrée chez les 25 millions de chômeurs ou de pigeons, dont 5, 5 millions de moins de 25 ans. Elle affronte avec aplomb et sang-froid l’exaspération des besogneux pays du Nord à se porter solidaires d’un Sud aux poches trouées. 1. To ramp = to rise 2. Mortgage holders = personnes ayant un crédit immobilier 108 l ANNALES PASS 2013-2014


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En l’absence notoire de prospérité, la paix de la zone n’est pas sociale. Mais l’intelligence bureaucratique du prix Nobel, sa puissante réflexion, devraient lui permettre de s’adapter ici et là aux rébellions et émeutes qu’affectionnent les pauvres, quand ils ne fouillent pas les poubelles, comme les pigeons.


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THÈME 2 : L’EUROPE, VERS UN NOUVEAU MODÈLE ? LE FIGARO

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Mercredi 17 octobre 2012 La belle Europe de la paix Bernard Tapie L’homme d’affaires appelle à un renforcement de la construction de l’Europe politique engagée par les pères fondateurs. Quelle bonne et grande nouvelle que cette attribution du prix Nobel de la paix à l’Union européenne ! En dépit de l’aveuglement des europhobes, malgré les critiques des eurosceptiques, cette distinction récompense le processus de construction européenne qui a permis, en soixante ans, de parvenir à un bilan encore incomplet mais déjà exceptionnel. Faut-il rappeler que notre Europe, si elle est encore malheureusement toujours dépourvue d’un véritable gouvernement commun, est devenue de très loin le premier espace de prospérité économique au monde ? Que, de la même façon, et quelles que soient les inégalités persistantes, elle affiche le plus haut niveau de protection sociale moyenne de la planète ? Mais ces progrès, ceux de la richesse commune et de la solidarité, ne sont rien à côté de la victoire, disons le mot, définitive de la démocratie. L’Allemagne et l’Italie débarrassées de toutes les séquelles de leur passé récent. Le Portugal, l’Espagne, la Grèce échappant eux aussi à des dictatures qui nous paraissent aujourd’hui d’un autre âge. Et, plus récemment, l’Europe de l’Est enfin émancipée du joug soviétique. Plus qu’aucun autre, l’Europe est devenue le continent phare de la démocratie. Et la paix. Pensons-nous suffisamment à la paix, qui nous semble désormais acquise pour l’éternité alors qu’elle était l’objectif premier mais aussi le plus difficile des pères de l’Europe, des Monnet, Schuman, De Gasperi ? J’ai connu une génération qu’on appelait celle de l’après-guerre. On ne fait sans doute pas assez attention au sens des mots. C’était quelque chose d’être de l’après-guerre... Et nos propres enfants ont grandi avec la certitude qu’entre les États membres de l’Union la guerre avait été tout simplement mise hors-la-loi. C’est pour eux une évidence, mais que d’efforts, de ténacité, de lucidité pour en arriver là ! On ne peut s’empêcher de revoir les images symboliques les plus fortes de ce long mouvement vers une paix continentale. Le général de Gaulle et Adenauer signant le traité de réconciliation entre la France et l’Allemagne alors que déjà les jumelages municipaux ou scolaires se généralisent dans l’Europe des Six. François Mitterrand prenant la main d’Helmut Kohl à Verdun, comme pour dire aux jeunes Européens des échanges Erasmus : voilà ce que nous avons fait pour vous. Et les images de la jeunesse fraternisant sur les décombres du mur de Berlin. Et le retour des anciennes démocraties populaires dans la grande famille européenne. Ou, plus récemment, les dirigeants de Serbie et du Kosovo se serrant la main lors d’une réunion à Bruxelles. Que de chemin parcouru ! Pour parvenir à la paix, il fallait substituer un projet d’avenir à une mémoire de conflits multiséculaires. En 1995, à la veille de son départ du pouvoir, François Mitterrand avait livré au Parlement européen un discours très émouvant. Il nous avait confié les recherches qu’il avait faites : dans son histoire, la France avait livré la guerre à tous ses partenaires européens, à l’exception du Danemark. Dans un sourire, il avait ajouté qu’il était sans doute trop tard pour entrer en guerre contre les Danois... C’était une façon modeste de dire qu’avec d’autres, il avait tourné 110 l ANNALES PASS 2013-2014


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cette page-là, que ceux qui avaient tant fait la guerre avaient su dépasser leurs souvenirs, leurs blessures, leurs émotions pour nous offrir la paix. Merci à eux. J’ai eu l’honneur, en 1994, de conduire la liste Énergie radicale lors des élections européennes. Un projet résolument fédéraliste qui par son succès apportait ainsi la preuve qu’une grande partie de nos concitoyens était favorable à la construction des États-Unis d’Europe. Les difficultés actuelles, celles de l’euro, du chômage, de la désindustrialisation, seraient bien plus terribles sans l’Union européenne. Aucune de nos traditions nationales ou de nos libertés locales ne disparaîtra avec le renforcement de l’Union. Nous devons à ceux qui nous ont laissé la paix en héritage de construire l’Europe politique pour la garantir à tout jamais. Nos propres enfants ont grandi avec la certitude qu’entre les États membres de l’Union la guerre avait été tout simplement mise hors-la-loi. C’est pour eux une évidence, mais que d’efforts, de ténacité, de lucidité pour en arriver là !

L’EXPRESS

Primaire mais efficace. « Tel fut le jugement contrasté d’Astérix chez les Belges, observant la horde de ces derniers raser en un clin d’oeil une garnison de Romains. Toutes proportions gardées, les jugements sont aussi partagés sur le départ outre-quiévrain4 d’un autre héros gaulois, plus moderne : Bernard Arnault. Les uns trouvent primaire son initiative de passer la frontière pour éviter de léguer 40 % d’un patrimoine de 20 milliards d’euros, accumulé en une vie, à un État français impécunieux, capable de brûler cette somme en déficits en à peine six semaines. Les autres la trouvent très efficace. Zéro droits de succession, pas d’ISF, pas d’impôt sur les plus-values. Qui dit mieux ? « Une absurde compétition où tout le monde est perdant » Le problème ne s’appelle pas Bernard Arnault, dont on rappellera ici qu’il a créé des milliers d’emplois et payé des centaines de millions d’impôts en France en trente ans. Il s’appelle l’Europe. En l’occurrence, la coexistence absurde de systèmes fiscaux souverains aussi aberrants qu’inefficaces. Les paradis comme les enfers fiscaux. Côté enfer, en France, l’État a officiellement ouvert la saison de la chasse aux ‘riches’. Faut-il s’étonner que le gibier, déjà abondamment plumé par les taux de prélèvements obligatoires parmi les plus élevés au monde, aille se réfugier dans les bois de nos voisins ? On fait ici le pari que l’annonce tonitruante de 20 milliards d’impôts supplémentaires sur les entreprises et les ménages français va paradoxalement provoquer une chute historique de recettes fiscales. Vont se multiplier les expatriations de grandes et petites fortunes, et de cadres ; les délocalisations d’activités hors de France ; les investissements et dividendes que l’on diffère ; enfin, la tricherie et la fraude, corollaire naturel des pressions fiscales excessives. Côté paradis belge, c’est pire. Voilà un pays surendetté (100 % du PIB), où le travail est surtaxé (55 % de charges), la jeunesse sous-employée (1 jeune sur 5 au chômage). Un pays, sans gouvernement pendant cinq cent quarante et un jours (record précédemment détenu par l’Irak), qui se croit souverain alors que ses capacités de défense militaire, sinon civile, sont epsilonesques. La France comme la Belgique, et l’Europe tout entière, méritent mieux que cette absurde compétition où tout le monde est perdant. La solution est de définir des seuils d’imposition 4 Outre-Quiévrain = en Belgique ANNALES PASS 2013-2014 l 111

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3 octobre 2012 Pour une Europe fiscale Edouard Tétreau est associé gérant de Mediafin et professeur à HEC. Il est aussi le créateur du site Etatsunisdeurope.com


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minimale et maximale, pour les entreprises comme pour les ménages, au-delà desquels l’exclusion de l’Union européenne deviendrait immédiate. On ne peut hélas pas compter sur les appareils politiques nationaux, encore moins sur les fonctionnaires en sureffectifs, surpayés et défiscalisés de la Commission européenne, pour imposer ces nécessaires harmonie et écologie fiscales : ils vivent de ces excès d’impôts, au détriment des peuples européens qu’ils sont censés servir. Comment y arriver ? En organisant, sur ce sujet comme sur d’autres - notamment l’urgente nécessité d’une politique de grands travaux paneuropéens -, la consultation directe des peuples d’Europe. Dans les temps dangereux et difficiles qui s’annoncent, l’union des pays et des peuples d’Europe sera leur force, et leur condition de survie. Un référendum pour asseoir l’unité politique, la paix sociale, la croissance économique et l’harmonie fiscale en Europe : ce ne serait pas du luxe.

THE GUARDIAN (LONDON)

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November 29, 2011 Tuesday Let citizens be our model: German euro-nationalism is not inevitable. Europe’s crisis is an opportunity to enlarge democracy. Ulrich Beck, professor of sociology at Ludwig Maximilian University in Munich and the London School of Economics. He and Edgar Grande are co-authors of Cosmopolitan Europe. Yesterday it seemed as if the European crisis was raising the old question of the finality of unification: should Europe become a federal state, a mere economic community, an informal UN, or something new? All of that suddenly looks like folklore. Even asking “Which Europe do we want?” is to act as though one could still choose after rescuing the euro. The train seems to have already left the station - at least for Greece, Italy and Spain. A new logic of power is taking shape. The Merkel-Europe’s grammar of power conforms to the imperial difference between lender and borrower countries. The German culture of stability is being elevated to Europe’s guiding idea. Some Germans do believe their model exerts a magnetic power: Europe is learning German, they say. But Angela Merkel has dictated that the price for debt without restraint is loss of sovereignty. The consequences are the splitting of the EU. Those who do not have the euro find themselves excluded from the decision-making processes shaping Europe. They are losing their political voice - most apparent in Britain’s case, which is sliding into European irrelevance. However, a dramatic split is also occurring between the countries that already or will soon depend on the feed of the rescue fund and the countries financing the rescue fund. The former have no other option but to submit to the claim to power of German euro-nationalism. Italy is threatened with playing no further role in shaping the present and future of the continent. The basic rules of European democracy are being suspended or even inverted, bypassing parliaments, governments and EU institutions, even France, which long dominated European unification, must submit to Berlin’s strictures now that it must fear for its international credit rating. This future taking shape in the laboratory of the euro rescue resembles a European variant of the Soviet Union. A centralised economy no longer means five-year plans for goods and services, but fiveyear plans for debt reduction. The power to implement them is being placed in the hands of ‘commissioners’, authorised by ‘rights of direct access’ (Merkel) […]. We all know how the USSR ended. But could there be opportunity amid the crisis? In fact, the question of how this enormous space comprising 27 member states should be governed if, before every 112 l ANNALES PASS 2013-2014


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decision, 27 heads of government, cabinets and parliaments have to be convinced, has answered itself. In contrast to the EU, the eurozone is de facto a community of two speeds. In future only the eurozone (not the EU) will belong to the avant-garde of Europeanisation. This could represent an opportunity for the urgently needed institutional imagination. There has long been talk of an ‘economic government’. What is behind this, needs to be negotiated and tested. Sooner or later the highly controversial eurobonds will also be introduced. The German finance minister, Wolfgang Schauble, is already arguing for the introduction of the tax on financial transactions that, in the larger EU, would founder on Britain’s veto. John F Kennedy once astonished the world with his idea to create a peace corps. By analogy, the neo-European Merkel should dare to surprise the world with the insight and initiative that the euro crisis is not just about the economy but about initiating the Europeanisation of Europe from below. Create the Europe of the citizens now! […] What would have to be enlarged is democracy. The rule of law and the market are not sufficient. Freedom needs a third pillar to become secure; its name is European civil society or, in more concrete terms, doing Europe or European civic activity. Such an autonomous civic practice, providing basic funding for Europe’s unemployed youth, would doubtless cost a pile, but a fraction of the zeros swallowed by the rescue of the banks. We should have no fear of direct democracy. […] Can the democratic empowerment of a cosmopolitan Europe be accompanied by a strengthening of its national democracies in the member states? The answer has to be that new Europe would not follow the model of German euro-nationalism but would be an emerging European Community of Democracies.

L’ECHO

Quel bilan peut-on faire des années Sarkozy sur le plan européen ? Je ne pense pas que le bilan soit très brillant, mais il n’y avait guère moyen de faire mieux. Il a été confronté à une série de crises, dont il s’est très bien tiré. La première, c’était la crise née du vote négatif lors du référendum sur le traité constitutionnel. La reconduction, moyennant quelques modifications élémentaires, dont l’élimination de la référence constitutionnelle, était la seule solution. Elle impliquait qu’il n’y ait pas de référendum.[…] Nos partenaires nous avaient dit que si on faisait un référendum, ils ne signeraient pas un nouveau traité. Le choix était entre le statu quo et ce qui a été fait Il a également très bien réagi sur la crise bancaire. Mieux qu’Angela Merkel. […] On l’a accusé de trop s’aligner sur Angela Merkel. C’est un procès d’intention ? Sur la gestion de la crise de la dette, c’est un mauvais procès de faire de Nicolas Sarkozy le caniche d’Angela Merkel. Comme François Hollande aujourd’hui, il a amené la Chancelière allemande à faire progressivement un certain nombre de pas sur l’affaire grecque, sur le rôle de la Banque centrale européenne et sur la remise en cause de la clause de «non-bail out» dans les traités. Tout cela fait que la position allemande aujourd’hui n’est plus du tout celle qu’elle était il y a deux ans. ANNALES PASS 2013-2014 l 113

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Belgique Vendredi 27 Juillet 2012 L’incapacité de la France à faire des choix Entretien Christine Dubois et Olivier Gosset


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Il a de ce point de vue-là tenu à privilégier le couple franco-allemand comme lieu de confrontation et de concertation entre l’Europe méridionale et septentrionale. Il n’y a quand même pas eu que des points positifs ? Au débit, je dirais qu’il y a une absence - c’est quelque chose de très partagé en France - de toute vision cohérente de ce que doit être le système institutionnel européen. L’ensemble des États européens aujourd’hui cherchent à faire une Europe intégrée à partir de coopération intergouvernementale. Il est évident que c’est peu satisfaisant, que ce soit sur le plan de l’efficacité ou de la démocratie. L’intergouvernemental, c’est la loi de celui qui dit non et si l’on veut échapper à la paralysie, il faut que les grands tordent le poignet aux petits, ce qui s’est passé avec la Grèce. Mais n’allons pas reprocher à Nicolas Sarkozy une conception des choses qui est très largement partagée par l’ensemble des dirigeants européens. François Hollande pourrait-il apporter une rupture par rapport à cette ligne ? François Hollande a tenté une double innovation : rompre avec l’Europe de l’austérité et de la rigueur pour privilégier la croissance, et substituer au duopole francoallemand une confrontation entre l’Europe du Sud et du Nord. Sur ces deux points, on a vu très tôt les limites de l’exercice. Si on nous avait dit tout de suite que la contrepartie de la ratification du traité sur la règle d’or était le Pacte de croissance, on se serait épargné quatre mois de psychodrame sans objet. Ce Pacte ne pose aucun problème, même s’il est en lui-même incapable de remettre l’Europe sur la voie de la croissance. C’est une fausse fenêtre faite pour la symétrie qui a permis à François Hollande d’adresser un signe purement tactique aux adversaires de la construction européenne. Ce n’était clairement qu’un alibi.

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Il n’y a donc pas de solution de rechange au couple franco-allemand ? Le refus de pré-négocier les Conseils européens en franco-allemand a abouti en réalité à une certaine marginalisation de la France lors du dernier Conseil européen. Ni l’Italie ni l’Espagne ne nous reconnaissent spontanément comme les leaders de l’Europe méridionale et la négociation s’est faite directement entre Monti et Merkel. L’enfant chéri de François Hollande, le Pacte de croissance, a même été pris en otage par les Italiens dans la nuit ! Je crois donc que François Hollande sera contraint de mettre ses pas dans ceux de Nicolas Sarkozy, mais sa communication sera suffisamment habile pour maquiller cette continuité imposée et pour lui donner un air factice de rupture. Est-ce que l’opinion publique française est prête à accepter un nouvel approfondissement de l’UE ? Je rappellerai d’abord mon hostilité à tout référendum qui ne présente pas un choix clair entre deux options. Ce qui était le cas du référendum de 2005, puisqu’il y avait le choix entre d’un côté le traité constitutionnel, et de l’autre... rien du tout. Le nom débouchait juridiquement sur la reconduction du traité de Nice et « rêveusement », soit sur un retour au souverainisme, soit sur un saut vers l’hyperfédéralisme. Il était impossible de tirer des conséquences opérationnelles satisfaisantes du non. Nous en sommes toujours là : ce qui caractérise l’humeur des Français, c’est l’indétermination. Ils veulent à la fois plus de solidarité européenne et moins de contraintes supranationales. […] Alors même que nous avons besoin de construire des synergies entre les peuples du Vieux continent, la devise de chacun d’eux paraît être « small is beautiful ». En d’autres termes, restons chez nous ! C’est le signe, à mes yeux, d’un vrai déclin historique de la civilisation européenne.

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THÈME 3 : « TROP D’IMPOTS TUE L’IMPOT ? » BOURSIER.COM

Jean-Paul Agon rejoint la liste des patrons français opposés à la taxe de 75 % promise par François Hollande aux très hauts revenus... Le PDG de L’Oréal estime ainsi, dans un entretien publié par le Financial Times, que si cette taxe est mise en oeuvre, il sera « presque impossible » pour les entreprises françaises de recruter des chefs d’entreprises de talent. Le gouvernement, qui présentera demain le projet de budget 2013, compte taxer à 75 % les revenus du travail supérieurs à 1 Million d’Euros par an, une mesure qui touchera en priorité les grands patrons, les sportifs de haut niveau et les artistes les mieux payés... Pourtant, Jean-Paul Agon figure parmi une liste de 16 dirigeants d’entreprises qui avaient signé l’an dernier une tribune favorable à une hausse d’impôts pour les plus riches contribuables, co-signée notamment par Stéphane Richard (France Télécom), Marc Simoncini (Meetic), Jean Peyrelevade (ex-Crédit Lyonnais), Philippe Varin (Peugeot), Frédéric Oudéa (Société générale), Maurice Lévy (Publicis) ou encore Christophe de Margerie (Total). M. Agon dit aujourd’hui avoir signé ce texte parce que « je pensais qu’en ces temps difficiles, les gens touchant de gros salaires devaient apporter leur contribution », mais qu’il n’envisageait pas un taux aussi élevé de 75 % auquel il dit : « non, clairement non ! » En 2011, Jean-Paul Agon était le deuxième patron le mieux payé du CAC40, après Bernard Arnault (LVMH), avec un revenu de 3,9 Millions d’Euros, dont 2,1 de salaire fixe et 1,8 de part variable. De son côté, Bernard Arnault, qui a touché 4,5 millions d’euros en 2011, a récemment déclenché une vive polémique après des informations révélant qu’il avait demandé la nationalité belge... Le dirigeant a fermement démenti vouloir s’exiler fiscalement, et a juré qu’il paierait ses impôts en France « comme tous les Français », mais le débat sur l’alourdissement de la taxation des plus hauts revenus continue de faire des vagues... Quant aux signataires de la tribune « Taxez nous », ils se font désormais discrets pour la plupart... Parmi les rares à s’être exprimés récemment, Stéphane Richard, le PDG de France Télécom, a confié qu’il ne trouvait pas la taxe « choquante » si elle était provisoire, mais a indiqué au journal Le Monde que « si j’osais, je dirais que le résultat (de la pétition « Taxez nous ») est allé au-delà de nos espérances ! »... Il s’est aussi inquiété de l’accumulation prévue des mesures d’alourdissement de la fiscalité des Français plus aisés : hausse de l’ISF, alignement prévu de la taxation des revenus des capitaux sur ceux du travail, baisse ou suppression des abattements sur les dividendes... Pour sa part Marc Simoncini, fondateur du site de rencontres sur Internet Meetic, rejoint le diagnostic de Jean-Paul Agon. Il estime que « contrairement à l’appel que j’ai signé, la taxe de 75 % n’est pas calculée dans des proportions raisonnables. Elle peut avoir des effets économiques indésirables et accélérer la fuite de talents utiles à la France ». Plus indulgent, Xavier Huillard, le PDG de Vinci, non signataire de la pétition, a déclaré récemment qu’il n’était pas hostile à la taxe de 75 % « du moment qu’elle reste provisoire » (sans doute deux ans). En revanche, Henri de Castries, le PDG d’Axa a confié récemment au Financial Times son inquiétude concernant les projets fiscaux du gouvernement socialiste. La France « court le ANNALES PASS 2013-2014 l 115

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Jeudi 27 septembre 2012 Fiscalité : le PDG de L’Oréal contre la taxe de 75 % !


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risque de devenir si inamicale pour les entreprises que cela deviendra insoutenable », a-t-il déploré...

TRENDS/TENDANCES

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27 septembre 2012 Le casse-tête de Laffer : Trop d’impôts tue l’impôt ! Peut-on taxer davantage ? Taboue jusqu’au 15 octobre prochain, la question de l’assainissement budgétaire reviendra très vite au-devant de la scène politico-économique. En effet, les premières mesures d’économie par saupoudrage ont pu faire l’objet d’un consensus, dans un contexte économique meilleur, du moins jusque mi-2011. Mais à présent, l’environnement économique n’est plus porteur et la poursuite de la trajectoire définie ne pourra plus se faire en utilisant la râpe à fromage. Des choix plus tranchés devront être faits. Soit les économies supplémentaires passeront par une meilleure utilisation des moyens disponibles, soit la fiscalité devra être substantiellement modifiée. Mais dans ce cas, faut-il l’augmenter ou la diminuer ? La question n’est pas aussi bête qu’il n’y paraît. Elle trouve même une base théorique solide sous le nom de « courbe de Laffer », du nom de l’économiste américain Arthur Laffer. Son idée de base est qu’une augmentation du taux de taxation n’entraîne pas nécessairement une augmentation des recettes fiscales pour l’État. En effet, le produit de l’impôt est l’application du taux de taxation moyen sur la base taxable. Or, cette dernière n’est pas insensible au taux de taxation lui-même. Pour ne prendre que deux exemples caricaturaux, un faible taux de taxation peut attirer des entreprises et augmenter la base taxable. D’un autre côté, un taux de taxation très élevé sur le travail peut inciter les travailleurs à prester moins d’heures, car l’effort qu’ils sont prêts à fournir dépend aussi de leur rémunération nette, c’està-dire amputée de l’impôt. En économie ouverte, il faudrait encore ajouter qu’un taux d’imposition très élevé peut favoriser la fuite des travailleurs pour motif fiscal. En considérant ces éléments, la représentation théorique du produit de l’impôt en fonction du taux de taxation prend la forme d’une parabole inversée (une espèce de cloche). Cela signifie qu’il existe un taux de taxation au-delà duquel le produit de l’impôt diminue, car les entreprises et les ménages diminuent leur activité, donc la base taxable. Un gouvernement ayant la volonté de maximiser ses recettes doit donc trouver le taux optimal et non pas le taux le plus élevé. Malheureusement, au-delà des fondements théoriques, situer le taux de taxation actuel sur la courbe de Laffer est un vrai casse tête. De surcroît, la réalité montre que la courbe de Laffer n’a pas la forme parfaite d’une parabole. Elle peut aussi contenir des plateaux, ou des cassures qui seraient le reflet d’un soudain ras-le-bol des contributeurs à l’impôt. Alors que faire ? Augmenter la fiscalité sur le travail pourrait affecter profondément la fonction d’effort des travailleurs, et donc créer une cassure dans la courbe de Laffer. La fiscalité sur le travail est d’ores et déjà parmi les plus élevées au monde, et le revenu réel par travailleur est sous pression depuis la crise. L’augmentation de la fiscalité sera d’autant plus durement ressentie. Aller davantage dans cette direction reviendrait donc à parier sur l’irrationalité des travailleurs. Faut-il alors passer par la fiscalité sur le capital ? Ce n’est pas une panacée. D’une part, la fiscalité sur le capital est loin d’être inexistante, au travers de l’impôt des sociétés et du précompte mobilier. Le capital constitué à partir de revenus du travail a par ailleurs déjà été lourdement taxé. Enfin, le capital est, au contraire du travailleur européen, très mobile, à l’image de ces milliers de Français quittant leur

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pays sous la pression... fiscale. Les effets contre-intuitifs d’une hausse de la taxation illustrés par la courbe de Laffer peuvent donc aussi apparaître dans le domaine de la taxation du capital. N’a-t-on, par le passé, pas vu les recettes fiscales augmenter suite à des diminutions de précompte ou de droits d’enregistrement et/ou de succession ? Sur les 15 dernières années, l’ensemble des recettes fiscales et para-fiscales des pouvoirs publics représentent en moyenne 43,8 % du PIB. Est-ce le taux optimal de taxation pour les recettes de l’État ? Il n’est malheureusement pas possible de le dire. Mais force est de constater qu’aller au-delà comporte certains risques, alors que la meilleure utilisation des moyens disponibles n’est que trop peu abordée.

THE TIMES (LONDON)

It was, surely, the last thing that the thousands hanging on his every word might have expected to hear. A warning about the corrupting power of money on democracy, and arguments in favour of income redistribution and higher taxes on the rich, might be expected from protesters camped on Wall Street, but not from the world’s third-richest man. But Warren Buffett is not your typical billionaire. Estimated to be worth $44 billion, he still lives in the regular, suburban home he bought in 1957. And Berkshire Hathaway’s investors are not your typical audience. Thus his arguments for a more just, a fairer America received warm applause from more than 20,000 self-proclaimed capitalists gathered at conglomerate’s annual shareholders meeting in Omaha’s convention hall. The incredible growth of Berkshire, and its eclectic amalgam of businesses from railroads to insurance, has made many of its investors rich and they gather in Nebraska every year to heap adoration on the so-called Sage of Omaha, listening to his wit and wisdom in a day-long question-and-answer session. One of the issues raised by Mr Buffett on Saturday was the way in which wealth has been concentrated into the hands of a very few - including his own. “We have not seen the progress this country has made in the last 20 years spread around the people,” he said. “We have got a tax code that has become more and more pro the rich.” Mr Buffett famously pays a lower tax rate than his secretary and he has put his name to a law being promoted by President Barack Obama that would increase taxes on the very wealthy. With political debate in the United States becoming ever more partisan and hysterical in the run-up to the presidential election in November, Mr Buffett has been criticised by Republicans against the proposed tax rise. He said: “When you ask people to make a shared sacrifice telling them we have to cut back a little, the least you can do is make sure that people with those huge incomes are taxed at a rate commensurate5 with what they used to pay not that long ago.” The average annual salary of the 400 wealthiest Americans is $270 million and, of those, according to Mr Buffett, 131 pay a tax rate of less than 15 per cent. In 1992, only 16 of the 400 richest paid less than 15 per cent tax, while now 31 of those 400 pay rates below 10 per cent. “I think it’s time to take a look at that,” Mr Buffett said. Of course, some shareholders are unhappy that the Buffett Rule has politicised Berkshire Hathaway and potentially had an impact on the company’s share price. 5 Commensurate = proportionate ANNALES PASS 2013-2014 l 117

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May 7, 2012 Monday It’s time to tax the rich, said the Sage, and his (wealthy) disciples cheered David Robertson


S UJET

There is also displeasure among some that Mr Buffett has lent his name to a Democrat-sponsored Bill. But Mr Buffett said: “People are perfectly fine to disagree with us [in politics], but I think it is kind of silly to apply that to our company.” […] Changes to the way that American elections are funded also attracted Mr Buffett’s criticism. Direct donations to an individual candidate have been limited to $1,500, but donations to groups that support a candidate’s causes can be unlimited. The super-PACs (political action committees) have raised tens of millions of dollars in this election cycle, and much of the money is being used to run attack advertisements against opposition candidates. “People say I should not stand on principle because the other side is going to do it,” Mr Buffett said, “but the idea that I should put tens of millions into a super-PAC, so it can mislead people about the opponent, I don’t see democracy going in that direction.”

LES ECHOS

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Lundi 6 Février 2012 La taxopathologie aiguë des candidats à la présidentielle Edouard Tétreau Ces jours-ci, les candidats plus ou moins déclarés à la présidentielle sont victimes d’une épidémie violente, qui menace d’engloutir le pays tout entier au printemps prochain. Comment nommer ce mal singulier et singulièrement français : taxomanie chronique ? Taxoplasmose néphrétique ? Ou taxyngite aiguë ? À l’approche des élections, les candidats ne se retiennent plus : ils ont décidé de taxer tout ce qui bouge et pourrait menacer d’aider l’économie française à repartir. Les candidats de gauche, sans surprise, promettent de taxer davantage les personnes, surtout les riches, que l’on soulagera de près de la moitié (45 %, proposition Hollande) ou près de la totalité (90 %, proposition Mélenchon) de leurs revenus. Curieusement, 16 millions de foyers fiscaux resteront non redevables de l’impôt sur le revenu, au nom d’une étrange conception de la « solidarité-nationalemais-pas-fiscale ». Plus inattendu, le non-candidat de droite n’est pas en reste : il relèvera de 2 points la CSG, avant d’augmenter et de parer de toutes les vertus la TVA. Cette dernière sera ‘sociale’, car elle a le formidable avantage de frapper tout le monde de façon non discriminatoire : les jeunes, les pauvres, les RMIstes et les smicards ne seront pas oubliés. On va même plus loin, en promettant une punitive taxe Tobin pour sanctionner les errances des financiers, ce qui se défend. Mais exclusivement pour les établissements français, ces derniers se demandant ce qu’ils ont fait pour mériter un tel traitement de faveur. Le message est clair : avant de produire ou de consommer français, il convient de taxer français en France, et nulle part ailleurs. Cette préférence nationale pour l’impôt nous aide à maintenir notre rang dans le monde : à quelques rares exceptions près du côté de Cuba (75 %) ou du Lesotho (65 %), la France est l’un des leaders mondiaux de la dépense publique, mesurée en pourcentage du PIB (56 %). Cet exploit en appelle un autre : des taux de prélèvements obligatoires parmi les plus hauts dans le monde développé. A quel moment de ce mauvais film un candidat va-t-il se déclarer pour arrêter le massacre ? Ce n’est pas avec plus d’impôts, mais moins d’impôts, que notre économie va repartir, en incitant les entrepreneurs à entreprendre et les ménages à investir et à dépenser sereinement les fruits de leur travail, plutôt qu’ils soient détournés vers des poches sans fond. « Trop d’impôt tue l’impôt » et menace de tuer pour de bon notre économie, si nous laissons faire et dire. 118 l ANNALES PASS 2013-2014


ANNALES PASS 2013-2014 l 119

S UJET REVUE DE PRESSE

De même, ce n’est pas plus de dépenses publiques qui vont faire repartir notre économie : sinon, cela se lirait dans le taux de croissance moyen de l’économie française depuis trente ans, ou dans les effets réels du grand emprunt depuis deux ans. Je n’ignore pas la bonne idée de réorienter la fiscalité de la production vers la consommation. Il faudra le faire, au bon moment, et dans la concertation plus que dans la précipitation. J’ignore encore moins la nécessité de renforcer et non de diminuer, les salaires, moyens et peut-être même effectifs des fonctions régaliennes de l’État, qui tiennent notre société debout et assurent son avenir – justice, intérieur, défense –, tout comme les moyens pour la médecine hospitalière ou l’enseignement. C’est justement pour pérenniser ces investissements dans notre société qu’il faut, de façon déterminée et maintenant, traquer les gabegies partout ailleurs. Vaste programme. Par où commencer ? Par le Conseil économique et social, où l’on émarge complaisamment et sans effort ni utilité excessive pour la nation ? Par les administrations pléthoriques de l’Éducation nationale, de l’Agriculture, des Anciens Combattants, dont les budgets et les effectifs croissent à mesure que le nombre de leurs administrés décroît ? Par les 550 milliards d’euros alloués à la protection sociale ? Par les 95 conseils généraux et les 22 conseils régionaux, victimes et bourreaux d’une décentralisation contraire à l’ADN du pays, qui est un échec organisationnel et financier achevé ? Aux candidats de répondre et de proposer enfin, au-delà des mots, des mesures courageuses et lucides. Mais faire des économies de bouts de chandelle sur la dépense publique ; colmater les brèches avec l’argent des autres – les entreprises et les ménages ou les générations futures ; exiger des sacrifices pour tous, jamais pour soi-même : est-ce lucide et courageux, ou lâche, égoïste et inconscient ? Il reste deux mois pour proposer une alternative qui tire enfin le pays vers le haut, au lieu de continuer de l’enfoncer vers le bas. On n’ose imaginer la vitalité et le dynamisme de la France si un vrai homme d’État, démocratiquement élu, faisait enfin le job.


S UJET

THÈME 4 : LA TENTATION SÉPARATISTE FINANCIAL TIMES (LONDON, ENGLAND)

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September 7, 2012 Friday Separatism is a genuine threat to the future of Spain David Gardner

Canadian regional elections seldom set the international pulse racing but this week’s victory in Quebec of the separatist Parti Québécois was closely watched in Spain, now facing a revival of Basque and Catalan independence demands. These, in turn, are being carefully monitored by the Scottish National party, committed to a referendum in 2014 on Scotland’s future relationship with the UK. […] Alongside the eurozone crisis and Spain’s worsening public finances and chronic lack of economic growth and jobs, Madrid looks to be sleepwalking into a constitutional crisis that could lead to the break-up of Spain. Next Tuesday, Catalans celebrate their national day, or Diada, in a year when the clamour for independence for the first time commands the support of more than half the population - including figures such as Jordi Pujol, the mainstream nationalist who ran the restored Catalan autonomous government from 1980 to 2003, and Pep Guardiola, the former manager of Barcelona’s main football team. Next month, Basques go to the polls with the separatist Bildu coalition going headto-head with the mainstream Basque Nationalist party (PNV). After a decade-long ban for links to Eta, the separatist group that recently ended its 50-year campaign of violence, political separatists won more seats than the PNV in municipal and general elections last year. Separatism has gone mainstream6, in a Spanish state being shaken to its foundations. Devolution has been a cornerstone of Spain’s democracy. But self-government was awarded to all regions in order to disguise the restoration of historic rights to Catalans and Basques, peoples with a deep sense of nation, culture and language that Franco’s dictatorship sought to expunge7. For rightwing Spanish nationalists, this dilution of the indissoluble unity of Spain remains anathema8. The centreright government of Mariano Rajoy evidently aims to use the present financial crisis not just to shrink the state but to recentralise it. Using as its pretext the fiscal incontinence of several regions, it is threatening to take over their governments unless they adhere to unfeasibly tight budget targets. At the same time it is strengthening provincial institutions (diputaciones) that […] became vehicles for clientelism and party patronage. Financing of regional government is ultimately at the discretion of Madrid, except in the Basque case - the conspicuous success of Spain’s hybrid, quasi-federalism. The Basque country and adjoining Navarre collect their own taxes. The Basque government’s debt and deficit is manageable (its credit rating is better than Spain’s); its investment, from education to R&D9, is high quality. That is what the Catalan government now says it wants. It currently transfers to Madrid up to 10 times more than the Basques on a per-capita basis. If it had a Basque tax regime it would have Basque finances, it says, instead of having to go to Madrid for help with its debts and payroll - to be rescued, in effect, with what it regards as its own money. 6 7 8 9

Separatism has gone mainstream = le séparatisme est devenu commun To Expunge = to destroy, to erase Remains anathema = is an abomination R&D = Research and Development

120 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

The genteel nationalists who run the Catalan government are in a quandary10. The Rajoy government is ideologically opposed to any extension of fiscal federalism. But any government in Madrid will need the Catalan subsidy to meet the health and pension liabilities11 of an ageing population. The conditions attached to Madrid’s rescue money, moreover, imply a loss of self-government, just as EU bailouts dilute national sovereignty. […] To keep the Catalans inside Spain, Madrid would need to offer them a similar deal [as to the Basque country]. That looks most unlikely.

SUD-OUEST

Jeudi 8 novembre 2012 Valls vient de manquer son RV avec l’Histoire Entretien Cécile Saint-Martin : Aujourd’hui, nous n’avons que six conseillers municipaux EELV12 élus (deux à Anglet, deux à Hendaye, deux à Boucau) dans les communes et une conseillère régionale. Forcément, nous espérons faire mieux lors des prochaines municipales. Mais l’essentiel est de peser sur le débat et de porter nos idées sur le terrain. Ici plus qu’ailleurs, on sent une implication de nouveaux militants venus de la société civile, c’est une bonne nouvelle.

EELV défend le projet de création d’une collectivité spécifique Pays basque. Comment avez-vous réagi aux propos du ministre de l’Intérieur qui est contre cette demande ? Je suis atterrée par l’amalgame fait entre la collectivité Pays basque et ETA dans une interview donnée en Espagne. On se demande à quel gouvernement il appartient. Dans le meilleur des cas, c’est une méconnaissance totale du dossier, dans le pire, c’est un mépris des citoyens et des élus qui s’investissent depuis des années sur ce dossier. Quoi qu’il en soit, Manuel Valls n’a pas mis fin au débat. Et je reste persuadée que la collectivité spécifique permettrait de répondre aux questions majeures sur le transport, le logement, l’agriculture ou l’aménagement du territoire.

10 Quandary = a difficult situation 11 Liabilities = handicaps, contraintes 12 EELV = Europe Ecologie-Les Verts 13 MAE = Mandat d’Arrêt Européen ANNALES PASS 2013-2014 l 121

REVUE DE PRESSE

Quelle est votre réaction suite à l’arrestation d’Aurore Martin ? Ce qui se passe avec le MAE13, tel qu’il est appliqué dans le cas d’Aurore Martin, est une rupture de confiance très importante, de l’ordre de la trahison. Cette rupture de confiance ne blesse pas que les citoyens, elle porte un coup au processus de paix, ce qui est extrêmement grave. EELV participe au processus en la personne d’Alice Leiciagueçahar (qui est aussi conseillère régionale), qui participe à Bake Bidea, « le chemin de la paix ». L’arrestation d’Aurore Martin, qui participe elle aussi à ce processus de paix, est un signal désastreux, et surtout incompréhensible, de la part des deux gouvernements. Dans le moment historique que le Pays basque est en train de vivre, avec la mise enplace du processus de paix suite à la conférence d’Aiete il y a un an, le ministre de l’Intérieur s’est trompé de combat. Il y aurait eu de la dignité à écouter la parole du Pays basque, et de la grandeur à se présenter en médiateur possible. Mais en restant sur une posture répressive sourde et aveugle, monsieur Valls a manqué son rendez-vous avec l’histoire.


S UJET

Cet épisode a semblé creuser un peu plus le fossé entre Basques et Béarnais. Le Pays basque et le Béarn n’ont pas la même histoire. J’ai l’impression que les Béarnais pensent moins « Béarn » que nous, nous pensons « Pays basque ». Mais le processus est trop avancé pour qu›on puisse revenir en arrière. Je ne doute pas un instant que cette collectivité verra le jour, c’est le sens de l’Histoire.[…] Quelle est votre position sur la légalisation du cannabis ? Le débat ne doit pas être moral. C’est une question de santé publique. Si la légalisation permet de lutter contre les trafics et les inégalités des territoires et qu’il améliore la prévention, comme cela existe aujourd’hui pour le tabac ou l’alcool, alors je suis pour. C’est une pratique sociale très répandue, plus de 4 millions de français déclarent consommer du cannabis. C’est à l’État de s’adapter. Au Portugal, au Pays-Bas, en Australie, la consommation n’a pas augmenté avec la légalisation. L’évêque de Bayonne, opposé au mariage gay, organise un colloque international pour la vie à la fin du mois. Quelle est votre position sur le sujet ? Je trouve normal que l’Église se positionne sur ces questions morales. Mais je suis pour la séparation de l’Église et de l’État. Et ce dernier doit s’adapter à la réalité de la société. Si les couples homosexuels veulent se marier pour éviter à leurs enfants de se retrouver dans la précarité, alors soyons pragmatiques. De plus, de nombreuses études prouvent que les enfants de couples gays sont aussi « normaux » que les autres.

LE FIGARO

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Mardi 23 Octobre 2012 Espagne : Rajoy face au défi souverainiste. Le chef du gouvernement a gagné la bataille des élections régionales dans son fief de Galice grâce à l’effondrement des socialistes, mais il doit faire face aux nationalistes basques. Mathieu de Taillac Une constante permet d’expliquer les résultats, pourtant très différents, des élections régionales en Galice et au Pays basque. Ce dimanche, dans les deux communautés autonomes, l’effondrement du Parti socialiste (PSOE) a permis à ses adversaires de s’imposer. En Galice, le Parti populaire (PP, droite) a élargi son assise en passant de 38 (le seuil de la majorité absolue) à 41 députés au Parlement régional. Au Pays basque, deux formations nationalistes, le Parti nationaliste basque (PNV, nationalistes modérés de centre droit) et EH Bildu (indépendantistes radicaux issus de la gauche abertzale, la mouvance politique proche d’ETA), ont rassemblé près de 60 % des voix. À eux deux, le PNV et EH Bildu obtiennent même 48 des 75 sièges du Parlement de Vitoria. Le PSOE est au contraire le perdant indéniable de la nuit électorale. En Galice, il perd 7 députés régionaux ; au Pays basque, il en perd 9 et voit s’échapper l’une des trois régions espagnoles où il gouvernait encore. La sensation de déroute est telle que dimanche soir, la première question posée au numéro deux du parti, Óscar López, concernait l’avenir du numéro un, Alfredo Pérez Rubalcaba. Le secrétaire général va-t-il démissionner ? « Non, bien sûr que non », a répondu López. La crise du PSOE et son incapacité à incarner une alternative au PP sont, à première vue, de bonnes nouvelles pour Mariano Rajoy. C’est grâce à la faiblesse de son adversaire que le parti du chef du gouvernement espagnol conserve la Galice, la région de sa naissance et de ses débuts en politique. « Le pari du gouvernement 122 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

était de sauver les meubles en Galice, explique le journaliste politique Graciano Palomo. Vu la situation économique, une défaite aurait été interprétée comme une mise en minorité du gouvernement Rajoy. La victoire lui donne au contraire un ballon d’oxygène très important. » Rajoy, toutefois, voit poindre de nouveaux nuages. Après la Catalogne, dont le président régional promet d’organiser un référendum d’autodétermination, le Pays basque risque de se joindre à l’aventure nationaliste. Le programme du PNV, qui devrait gouverner la région, prévoit d’institutionnaliser le « droit à décider » et de préparer un « nouveau statut politique » pour le Pays basque, qui devra être soumis à référendum en 2015. Leur chef de file, Íñigo Urkullu, a tenu dimanche un discours modéré. « Le Pays basque est pluriel. Les défis de ce pays exigent des accords larges, pluriels et stables », a-t-il lancé à ses militants. Constatant que sa région est « immergée dans la crise économique et le chômage », Urkullu s’est abstenu ne serait-ce que d’effleurer les sujets identitaires et souverainistes. De telles déclarations, croient savoir les analystes, pourraient inaugurer un gouvernement plus gestionnaire qu’idéologue. C’est sans compter sur la pression d’EH Bildu, dont la force parlementaire est inédite. Sous ses différentes étiquettes, la gauche abertzale avait jusque-là culminé à 14 sièges. Un an après l’annonce de l’arrêt du terrorisme d’ETA, EH Bildu en obtient 50 % de plus.

LES ECHOS

L’Union européenne se débat pour éviter une sortie de la Grèce de la zone euro. Mais elle est en train de faire face à un autre risque de fragmentation qui menace l’intégrité même des 27 États-nations qui la composent : la revendication de mouvements identitaires voire sécessionnistes de plusieurs régions européennes. Un mouvement qui va à l’encontre de son objectif d’une intégration plus étroite […]. Les coups de semonce se sont multipliés au cours des dernières semaines, confirmant un sentiment latent de nationalisme de plusieurs des grandes provinces européennes. En Flandre, l’Alliance néo-flamande, le parti séparatiste de Bart De Wever, a ainsi signé une importante victoire aux municipales du 14 octobre, notamment à Anvers. En Catalogne, des élections anticipées doivent avoir lieu le 25 novembre avec l’espoir, pour le président de la communauté autonome, Artur Mas, d’organiser un jour un référendum sur l’autodétermination de la ‘nation catalane’. Au Pays basque espagnol, les nationalistes de droite et de gauche se sont emparés le 21 octobre des deux tiers des sièges du Parlement régional. En Écosse, le Premier ministre britannique, David Cameron, a accepté au début du mois l’organisation en 2014 d’un référendum sur l’indépendance. À cela s’ajoutent des mouvements favorables à des sécessions comme en Italie du Nord, où la Ligue du Nord avait inventé dans les années 1990 une identité nationale en recourant au concept géographique de Padanie (plaine du Pô), une sorte d’idée « d’État sans nation ». Ces mouvements n’ont ni la même histoire ni les mêmes objectifs, et n’utilisent pas les mêmes moyens pour atteindre leur but. Ainsi en Espagne à la différence du Pays basque et de la branche armée de l’ETA, la Catalogne n’a pas connu de phénomène de violences indépendantistes depuis la chute du franquisme. De plus le Pays basque jouit depuis 1981 d’une presque totale autonomie fiscale et budgéANNALES PASS 2013-2014 l 123

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Jeudi 25 Octobre 2012 La sécession, une idée neuve en Europe ? Jacques Hubert-Rodier


S UJET REVUE DE PRESSE

taire, avec un système différent du reste de la ‘nation espagnole’ et des 16 autres régions espagnoles, Catalogne comprise. La Padanie, qui réunit dans une pure vision de l’esprit des provinces aussi dissemblables que la Vénétie, la Lombardie, le Piémont, la Ligurie ou encore l’Émilie-Romagne, a abandonné la bannière de l’indépendance pour un fédéralisme régional musclé. Pour l’Écosse, le réveil nationaliste est aussi en partie une réaction forte à la vision centralisatrice de Margaret Thatcher, Premier ministre de Sa Majesté de 1979 à 1990, comme le note Frank Tétart, maître de conférences à Sciences po Paris. Mais il reste aujourd’hui un point commun à toutes ces régions : l’actuelle crise de la dette souveraine et les plans d’austérité ont ravivé un sentiment de séparatisme. Largement parce que ces régions sont plus riches, avec des taux de chômage inférieurs aux moyennes nationales et ont le sentiment de « payer » pour les autres. Une sorte de délitement du sentiment de la solidarité nationale, à l’image de nombre d’Allemands qui ont l’impression de « payer » pour les Grecs. […] Artur Mas, en Catalogne, ne cesse, lui, de dénoncer le fardeau budgétaire « injuste » pesant sur la Catalogne, qui représente le cinquième de l’économie espagnole à elle seule. Le sentiment est identique sur ce point en Italie du Nord, qui a l’impression de renflouer sans cesse à fonds perdus le Mezzogiorno. Ou en Flandre, qui a le sentiment de payer pour la Wallonie francophone. […] Et l’Europe est sur ce point totalement contradictoire en encourageant le particularisme régional. Comme le rappelle Frank Tétart, le Conseil de l’Europe a établi en 1992 la Charte européenne des langues régionales et minoritaires, dont l’un des buts est de défendre les langues régionales historiques « afin de contribuer au maintien de la richesse culturelle de l’Europe ». Dès la chute du franquisme en Espagne, la Catalogne avait déjà fait du catalan une langue officielle qui était interdite sous Franco. Les deux tiers des Basques espagnols manient avec plus ou moins de facilité l’euskada. Quant à la Belgique, la tentation sécessionniste est avant tout linguistique entre Flamands et francophones. Certes ces mouvements sont loin encore de déboucher rapidement sur la naissance de nouveaux États en Europe. […] Il est vrai que le ‘divorce’ n’est pas une démarche facile en raison même de l’existence de l’Union européenne. Aucun des dirigeants indépendantistes ne souhaite une réelle sortie des institutions européennes. Surtout, la création d’un État exigerait une nouvelle demande d’adhésion à l’Union européenne, avec la nécessité d’obtenir l’assentiment de son ancien pays. Pourtant le risque d’une plus grande fragmentation de l’Europe existe bien. Après la chute du mur de Berlin, l’ancienne Yougoslavie s’est disloquée en sept nations en tenant compte du Kosovo, reconnu seulement par une partie de la communauté internationale. La Tchécoslovaquie, quant à elle, a divorcé en deux entités. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, on assiste à une multiplication du nombre d’États dans le monde. En 1945, on en dénombrait 72. Aujourd’hui, 193 pays sont membres des Nations unies, sans compter le Vatican ou la Palestine. Toute la question est de savoir si les dirigeants européens prendront rapidement conscience de cette nouvelle menace qui pèse sur l’Union. Sinon la sécession deviendra une idée neuve en Europe...

124 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

THÈME 5 : LE BLANCHIMENT D’ARGENT SALE : UNE « ACTIVITÉ » BIEN COMMUNE ? LE MONDE

Les banques britanniques n’en finissent pas de payer pour leurs errements des années fastes. L’une après l’autre, elles sont obligées de dévoiler amendes et provisions pour des affaires au mieux embarrassantes, au pire illégales. HSBC, qui clôturait lundi 5 novembre la série des résultats des banques britanniques pour le troisième trimestre, a été la dernière a en faire l’aveu : elle a provisionné 800 millions de dollars (626 millions d’euros) supplémentaires pour ne pas avoir respecté les règles contre le blanchiment d’argent aux États-Unis. C’est deux fois plus que ce qu’elle prévoyait il y a seulement trois mois, quand elle a révélé l’affaire. L’établissement est accusé par divers régulateurs américains de ne pas avoir mis en place les procédures nécessaires pour prévenir le blanchiment d’argent. Résultat, entre 2004 et 2010, de larges sommes, soupçonnées de venir de cartels de la drogue du Mexique, sont passées par HSBC, notamment par l’intermédiaire des comptes ouverts à Miami et enregistrés dans des paradis fiscaux. De l’argent du terrorisme, et des financements iraniens, aurait également transité par la banque. HSBC – qui n’a pas admis sa culpabilité – négocie actuellement l’amende finale avec les régulateurs américains, mais prévient que l’incertitude demeure sur son montant final, qui pourrait être « significativement plus élevé » que la somme mise de côté. Des poursuites pénales devraient également suivre. Cette affaire n’est que le dernier épisode d’une vague de scandales qui secouent les banques britanniques. À commencer par celui des ventes abusives des assurances de prêts – des produits très rentables pour les banques, qui garantissent les remboursements d’un crédit (immobilier, consommation...) en cas de décès ou d’invalidité grave, ou parfois en cas de perte d’emploi. Pendant une décennie, jusqu’en 2005, les établissements de sa Majesté ont systématiquement forcé la main des clients : les ventes se faisaient souvent à l’insu du bénéficiaire, qui cochait simplement une case sur le formulaire de prêt. Dans d’autres cas, ces assurances étaient vendues à des personnes qui n’avaient pas le droit d’en bénéficier, notamment parce qu’elles étaient à leur compte... À la suite de plaintes, les banques ont cessé ces pratiques, mais jusqu’en 2011, elles se sont battues en justice pour ne pas avoir à rembourser les clients. Une défaite judiciaire a mis fin à ce bras de fer. Depuis, la facture n’en finit pas d’augmenter. Initialement estimée à 5 milliards d’euros, elle pourrait finalement être trois fois plus élevée, la moitié concernant Lloyds Banking Group, la principale banque britannique de détail. Puisque les établissements britanniques sont obligés de rembourser leurs vieilles assurances de prêt, les clients multiplient les plaintes. « Où cela s’arrêtera-t-il ? », s’inquiétaient récemment les analystes d’Investec. Le troisième scandale concerne la manipulation du Libor, le taux interbancaire sur lequel reposent des millions de produits financiers. En juillet, Barclays a été condamnée à une amende de 360 millions d’euros par les régulateurs américains et britanniques, et le charismatique patron de la banque, Bob Diamond, a dû déANNALES PASS 2013-2014 l 125

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Mercredi 7 novembre 2012 Banques britanniques : la facture des scandales s’alourdit Eric Albert


S UJET

missionner. Entre 2005 et 2009, quelques-uns de ses traders avaient artificiellement fait monter ou baisser le Libor, en fonction de leurs prises de position sur les marchés. Cette affaire n’en est qu’à ses débuts : une vingtaine de banques – pas que britanniques – sont sous le coup d’une enquête. Royal Bank of Scotland serait sur le point de parvenir à un accord avec les régulateurs sur le montant de l’amende qui lui serait infligée. Et ce n’est pas tout. Un nouveau scandale a été révélé le 31 octobre. Le régulateur américain de l’énergie préconise une amende de 470 millions de dollars contre Barclays accusée dans cette affaire d’avoir, entre 2006 et 2008, volontairement subi des pertes sur le prix de l’électricité, afin d’améliorer ses bénéfices sur ses produits dérivés. Barclays dément, mais l’affaire vient un peu plus ternir l’image des banques britanniques.

THE WASHINGTON POST

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November 6, 2012 Tuesday Crackdown on money laundering Danielle Douglas

Banks are facing heightened investigation and steeper penalties from federal regulators and prosecutors for failure to comply with anti-money-laundering laws, an enforcement trend that may shave billions of dollars off bank balance sheets. Global banking giant HSBC said Monday that it poured an additional $800 million into its reserves in the third quarter to cover potential fines, settlements and other expenses related to a money laundering probe by the Justice Department and banking regulators. The bank has $1.5 billion set aside, though it believes the costs may significantly exceed that amount. HSBC is one of several banks, including Citigroup and Standard Chartered, being investigated by the government for allegedly allowing millions of dollars from drug traffickers, terrorists or countries under sanctions to illegally move through the U.S. financial system. While some of these investigations have been in the works for years, banking attorneys say the level of scrutiny coming from the government has intensified. Some suspect regulators are reacting to congressional criticism that they have been slow to act. Others say government interest in money laundering never wavered, but that resources were redirected to address the financial crisis. Either way, there is a clear difference between the anti-money-laundering enforcement of today and five years ago, said Michael Dawson, managing director of Promontory Financial Group, a financial consulting firm. […] Financial firms have in the past primarily dealt with their direct regulators on managing moneylaundering controls. But in the aftermath of the financial crisis, Justice has launched more criminal cases under the Bank Secrecy Act, a law requiring financial institutions and their employees to combat money laundering. […] Justice exacted its biggest fine under the law in 2010, when Wachovia agreed to pay $110 million for failing to stop millions of dollars of Colombian and Mexican drug money from being laundered through accounts at the bank. […] HSBC is facing criminal and civil charges. The bank’s troubles came to a head earlier this year when the Senate permanent subcommittee on investigations released a report accusing the bank of helping clients with drug trafficking and terrorist ties to bring money into the United States. […] Another London-based bank, Standard Chartered, was ensnared14in a money14

Ensnared = trapped

126 l ANNALES PASS 2013-2014


S UJET

laundering scandal. New York’s financial regulator accused the bank of flouting15 sanctions and scheming with the Iranian government to launder $250 billion from 2001 to 2007, leaving the United States “vulnerable to terrorists.” Federal regulators are also investigating Standard Chartered’s activities. “The multiplicity of agencies involved in these cases is staggering16 ,” said Andrew L. Sandler, chairman of the law firm Buckley Sandler. “It is much more complicated to negotiate resolutions with agencies who sometimes have conflicting, or at least inconsistent, points of views.” […] Consider penalties at Treasury’s Office of Foreign Assets Control, which has hit 11 companies accused of money laundering or violating sanctions with a total of $623 million in penalties through October. That compares with $91 million in penalties handed down to 21 companies in 2011.

LE FIGARO

Son nom risque de ternir durablement l’image des Verts parisiens. Même si le mal est le fait, Florence Lamblin, mise en examen le 12 octobre dernier dans une affaire de blanchiment, a donc décidé lundi de démissionner de ses mandats électifs. C’en est donc fini de ses activités d’adjointe au maire du xiiie arrondissement de Paris, de son mandat de conseillère de Paris et de ses fonctions de porteparole,d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) à Paris. En parallèle, l’ancienne élue a, selon son avocat, « régularisé le paiement des impôts qu’elle devait, en versant un chèque d’un montant de 31 000 euros ». Désormais, « Florence Lamblin souhaite qu’on lui laisse la tranquillité retrouvée », indique Me Fédida. C’est aussi parce qu’elle voulait s’assurer la tranquillité que Florence Lamblin serait tombée dans cette affaire de blanchiment liée à un vaste trafic de drogue, comme elle l’a expliqué aux enquêteurs. Titulaire d’un compte non déclaré en Suisse crédité de plus de 350.000 euros, elle aurait pu profiter de l’amnistie fiscale proposée en 2010 par Bercy, mais l’ancienne élue ne l’a pas fait car, a-t-elle expliqué aux policiers, elle a eu peur que cela se sache et que cela laisse des traces. C’est alors que cette femme sans histoire et même parfaitement inconnue sur la scène politique s’est retrouvée à actionner des rouages, sans trop, semble-t-il, en maîtriser la portée. « Florence Lamblin, plutôt BCBG, est une parfaite bobo parisienne. Elle vit depuis trois ans avec un ancien guitariste du groupe Edith Nylon, lui aussi de la mouvance écolo », raconte une connaissance. Florence Lamblin, qui a hérité de sa mère une jolie maison dans le xiiie arrondissement, mène une vie confortable : elle exerce des activités de responsable des expositions dans une structure parisienne et possède quelques biens immobiliers, dont un duplex près de Chamonix. De son côté, son compagnon, Isaac Khaski, « du genre rock’n’roll », raconte un proche, s’essaie à monter quelques sociétés. La dernière en date commercialise « des produits bio et sensuels », selon les termes de Florence Lamblin face aux policiers. Il s’agit en fait de sex-toys et d’accessoires écologiques. C’est d’ailleurs par un proche de son compagnon que Florence Lamblin a été entraînée dans cette affaire. Face aux enquêteurs, elle joue franc jeu : « Je savais que c’était illégal de rapatrier ces fonds en espèces, tout comme c’était illégal de 15 16

Flouting sanctions = violer les sanctions, ne pas les respecter Staggering = amazing, shocking ANNALES PASS 2013-2014 l 127

REVUE DE PRESSE

Mercredi 24 octobre 2012 Lamblin, son copain rockeur, son sac de billets et ses sex-toys : comment l’élue Verte est tombée dans une sombre affaire de blanchiment. Angélique Négroni


S UJET

détenir un compte en Suisse non déclaré. » Pour récupérer l’argent, elle laisse Albert C., le mari de la tante de son compagnon, à la manœuvre. Ce retraité qui vit à Genève lui dit avoir la solution. Un peu inquiète, Florence Lamblin, qui se demande néanmoins si « c’est réglo », se serait contentée de quelques mots pour se sentir rassurée. « Ne t’inquiète pas », lui aurait juste dit le septuagénaire, qui, contacté par Le Figaro mardi, n’a pas souhaité s’exprimer. Florence Lamblin a peut-être, sans doute, trop vite fermé les yeux. L’affaire par laquelle elle va acquérir cette triste notoriété se met en place. Le 20 août dernier, elle est contactée sur son portable par un dénommé Marc. Quelques jours plus tard, un samedi, le rendez-vous est pris dans le bureau d’une société du ixe arrondissement à Paris. Marc arrive avec un sac en plastique contenant 355 000 euros en billets de 100, 50 et 20 euros. Florence Lamblin assure être persuadée qu’il s’agit bien de son argent. En réalité, ces fonds proviendraient d’un vaste trafic de drogue entre le Maroc et la France. Marc ne serait autre que Mardoché Elmaleh, l’un des piliers présumés de l’affaire. Tandis que ses deux autres frères, Nessim et Meyer, sont aux manettes en Suisse, dans une banque et dans une société de gestion de fortune, lui, en France, collecte l’argent du trafic de stupéfiants et en fait la distribution aux candidats présumés à la fraude fiscale. À ce jour, sept cols blancs en quête de liquidités ont été identifiés, mais d›autres arrestations pourraient suivre. Selon un proche du dossier, une vingtaine d’autres personnes pourraient rejoindre la liste. L’une d’elles, déjà entendue par les policiers, aurait été chargée de recruter sur la place parisienne des candidats à la fraude. Quand, en août dernier, Florence Lamblin récupère son magot, elle met le tout dans un sac en papier et sort de l’immeuble. Elle l’ignore encore mais à ce moment-là elle est surveillée et filmée par les policiers. Des clichés sont pris qui la montrent avec un sac blanc à l’épaule regagnant son véhicule. « Les enquêteurs l’ont identifiée car Mardoché était lui-même surveillé et sur écoute. Il a appelé Florence Lamblin pour convenir de ce rendez-vous et c’est ainsi qu’elle est tombée », raconte un proche de l’affaire. L’ancienne élue de la capitale a toujours assuré qu’elle ignorait l’existence d’un trafic de drogue. Le fait est que Mardoché Elmaleh ne connaissait pas Florence Lamblin. « J’ai remis l’argent à la dame », a-t-il raconté aux services de police. Lors de ce rendez-vous, ils ont ensemble compté sommairement l’argent. Le face-à-face a été bref et personne n’aurait dû savoir qu’ils s’étaient rencontrés. L’ancienne élue de la capitale a toujours assuré qu’elle ignorait l’existence d’un trafic de drogue.

REVUE DE PRESSE

LA TRIBUNE DE GENÈVE

Mercredi 25 avril 2012 Blanchiment : agents de change condamnés Les deux hommes avaient été arrêtés dans le cadre d’une affaire de trafic d’héroïne. Fait rare en Suisse, deux agents de change ont été condamnés pour blanchiment. Aux yeux de la justice, les deux hommes, un Egyptien et un Tunisien, n’ont pas été suffisamment regardants à l’égard de clients albanais. Ces derniers, qui leur ont confié de l’argent entre 2008 et 2010, étaient suspectés d’être des dealers. Le responsable du bureau, situé non loin de la gare, a écopé de 120 jours-amende, son employé a été sanctionné moins lourdement, avec 90 jours-amende. La semaine dernière, le Tribunal de police a assorti ces sanctions du sursis, notamment en raison de l’absence d’antécédents des prévenus : « Mon client a été blanchisseur à son insu comme n’importe quel agent de change, commerçant et hôtelier, explique Me Saskia Ditisheim, avocate d’un des prévenus. Nous allons faire appel. Mon 128 l ANNALES PASS 2013-2014


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S UJET REVUE DE PRESSE

client est innocent, les conditions du blanchiment d’argent ne sont pas réalisées. » Pourtant, les deux agents ne sont apparemment pas exempts de reproches. Le Ministère public avait, en tous les cas, requis des peines de plusieurs mois de prison, avec sursis, pour avoir blanchi 200.000 francs et 36.000 euros. Selon l’avocate d’un des prévenus, le Tribunal de police ne retient à peine qu’un tiers de ces montants comme étant d’origine douteuse. À noter qu’à la même époque, un couple et trois hommes suspectés d’être des dealers ont également été interpelés dans ce dossier. L’un d’eux a été condamné à trois ans de prison pour avoir fait du trafic de drogue et pour avoir échangé, contre rémunération de la part de compatriotes, les montants de l’argent sale. Les deux agents de change ont été arrêtés en janvier 2010. Ils ont passé deux semaines en détention provisoire. L’un des agents a conservé de l’argent des clients suspects dans des enveloppes durant plusieurs jours. Pour la police, ce type de dépôt sous pli aurait ainsi permis aux dealers de mettre de l’argent en sécurité en vue des livraisons de drogue. « Ce type de dépôt n’est pourtant pas punissable par la loi », précise Me Ditisheim. Devant les enquêteurs, un des deux accusés a affirmé lors de son arrestation avoir eu un doute sur l’origine de l’argent. Selon le Ministère public, il avait accepté de changer l’argent et de le conserver afin d’avoir des liquidités et sauver le bureau de change, qui risquait de tomber en faillite. De plus, des clients albanais ont laissé au bureau de change des pourboires jusqu’à 200 francs. Un encouragement à fermer les yeux sur l’origine des fonds ? C’est visiblement l’avis des enquêteurs. Interrogés sur le contrôle de la clientèle, plusieurs bureaux de change nous ont livré la même réponse : « Avant d’accepter une opération importante, nous contrôlons l’identité du client ainsi que la traçabilité des fonds ». En clair, dès 5 000 francs, échangés en une fois, les professionnels demandent un justificatif au client. « Le ticket du retrait au bancomat de la somme, un certificat de salaire si le client vient changer sa paie ou un acte de vente s’il veut convertir le produit de la réalisation d’un bien. » Des précautions que les agents des banques nous ont assuré respecter scrupuleusement. Me Margaux Broïda fera elle aussi appel de la condamnation. Selon elle, l’acquittement s’impose : « Mon client a fait deux semaines de prison, il a perdu son travail, il a subi un tort moral. » L’avocate a donc déposé en ouverture de procès une demande d’indemnisation chiffrée à plusieurs dizaines de milliers de francs.


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ORRIGÉ

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1) L’épreuve de la Revue de Presse : L’épreuve de revue de presse a pour objectif d’évaluer l’aptitude des candidats à sélectionner, synthétiser puis communiquer les informations contenues dans un recueil d’articles de presse. Le travail préparatoire de 1.5 heure est ensuite présenté oralement à la façon d’un journaliste de télévision ou de radio. Il ne s’agit surtout pas de faire un « show » mais bien de présenter objectivement les thèmes retenus en les liant de façon convaincante. Chaque fascicule de revue de presse se présente sous la forme de 5 thèmes comportant chacun 4 articles (rarement 5) tirés de sources de références différentes en français et en anglais (le plus souvent 1 article en anglais et 3 en français). Le candidat doit choisir 2 voire 3 thèmes (si le temps le lui permet) sur les 5 proposés et trouver un plan de présentation qui permettra de mettre en valeur sa propre réflexion. 2) Ce que le Jury attend des candidats : Le bon sens prime ! Le Jury attend une présentation claire et concise pendant laquelle le candidat n’est pas complètement refermé sur soi ou distrait par son stylo, ou encore ne montre pas sa motivation. Ainsi, la politesse, le contact visuel, une voix assurée, sont autant de facteurs positifs dans une prestation. Les connaissances doivent être tirées des documents et présentées de façon organisée en un plan qui ne soit pas l’énumération simple des thèmes lus. Bien évidemment, des connaissances personnelles peuvent être apportées, mais sans jamais tomber dans une récitation éloignée du contenu de la revue de presse. En outre les questions du jury pourront permettre au candidat lors de la reprise de préciser certains points et de donner le cas échéant son avis sur les thèmes retenus.

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3) Ce que le Jury n’attend pas des candidats : Il faut bien sûr évoquer le contenu des thèmes et des articles, c’est une évidence ! Néanmoins, la présentation orale ne saurait être une lecture de notes qui ellesmêmes seraient un vague résumé des articles ou un ‘copier-coller’ sans lien véritable et sans organisation interne. Il faut donc un plan qui montre la réflexion du candidat. La lecture des articles au Jury est également à proscrire. Seules des citations assez brèves peuvent venir approfondir ou justifier ce que le candidat avance dans sa présentation. Pensez à surligner d’une couleur précise vos citations ou passages importants afin de les repérer tout de suite. Avoir développé un code de couleur avec des surligneurs est un atout essentiel : par exemple : vert pour les idées générales, jaune pour les citations etc. Cela permet de repérer rapidement ce que vous devez retenir, dire, lire…attention cependant à ne pas tout surligner mais à ne garder que ce qui est le plus important.

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L’écueil principal à éviter est de vouloir lire de façon exhaustive tous les articles avant de faire un choix des thèmes à traiter. Il faut donc regarder la liste des thèmes, feuilleter pendant une dizaine de minutes le fascicule, regarder les titres des articles, repérer certains mots-clés afin de se familiariser avec le contenu global et très vite sélectionner les thèmes à traiter. Il faut ensuite lire en diagonale en essayant de comprendre le sens général de l’article et voir si des sous-thèmes peuvent apparaître afin de mettre en valeur des liens entre les grands thèmes choisis. En effet, la revue de presse est faite de telle sorte qu’un ou plusieurs articles permettent de faire des liens avec d’autres thèmes traités. Parfois, ces derniers sont évidents comme par exemple entre les thèmes 1 et 3 respectivement sur les ‘pigeons’, ces entrepreneurs qui ont via les réseaux sociaux fait sensation pour lutter contre les nouveaux impôts et taxes prévus par le gouvernement socialiste de M. Hollande en 2012, ce dernier thème étant largement repris dans le thème 3 ayant pour titre ‘trop d’impôts tuent l’impôt ?. Cette citation est tirée du second article dudit thème en référence à l’économiste libéral Arthur Laffer qui a le premier développé dans un courbe célèbre pour les étudiants en économie, la théorie montrant qu’après un certain niveau d’imposition, ajouter de nouveaux impôts est contreproductif pour l’Etat.

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4) Quelques conseils pour aborder l’épreuve de façon logique :

Ainsi, comme il vient d’être indiqué, le lien entre thèmes peut être plus subtil, il peut donc s’agir de mots clés ou de sujets transversaux qui reviennent quasiment dans chaque thème. Il ne s’agit pas de tout traiter bien sûr, mais une lecture intelligente montrera que par exemple chaque thème a des références évoquant la crise économique actuelle, ou encore l’égoïsme de certains (Etats, individus, régions). Ces derniers thèmes pourraient aussi servir de fil conducteur à l’analyse de la Revue de Presse. Ces sujets transversaux permettent de faire des ‘ponts’ entre les thèmes et de rebondir de façon raisonnée d’un thème à l’autre par des transitions argumentées évitant ainsi le : « je vais passer à mon deuxième thème ! ». Préférez plutôt dire : « après avoir étudié l’ambigüité que représentent pour les gouvernements la création de nouveaux impôts, il convient d’analyser les réactions des citoyens face ANNALES PASS 2013-2014 l 131

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Cette dernière idée (le rôle de l’Etat) peut en outre servir de transition avec le thème 2 sur l’Europe où sont développées des idées complémentaires à ces deux premiers thèmes comme la création d’une Europe fiscale ou encore les hésitations françaises en Europe. On aurait également pu prendre ce thème européen différemment et le lier directement au thème 1. En effet, il y est question de la démocratie et du rôle des citoyens contre les Etats ou les dirigeants : de fait, la contestation des ‘pigeons’ peut être analysée de façon plus subtile par le candidat comme une manifestation d’une démocratie directe venant de certains citoyens mécontents face à des mesures prises par leur Etat. On aurait pu aussi analyser cette même idée de façon plus négative en liant cela avec le thème 4 sur la tentation du séparatisme car le mouvement des ‘pigeons’ peut être considéré comme une volonté de certains privilégiés de ne pas participer à l’effort national, en d’autres termes, ils refuseraient de faire un avec les autres citoyens, comme certaines régions refusent de demeurer dans une nation, souvent pour ne pas avoir à payer pour des territoires moins bien lotis économiquement comme le montre l’article en anglais du thème 4 sur la Catalogne.


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à ces nouveaux impôts au travers de l’exemple des ‘pigeons’ avec quelques références au thème 4 car des régions peuvent aussi refuser de payer pour d’autres ce surplus d’impôts. » On est ainsi passé du thème 3 au thème 1 en montrant qu’on s’était intéressé au thème 4. Le candidat peut aussi éviter de suivre un ordre trop linéaire des thèmes car il ne faut pas hésiter à en ‘casser l’ordre’ quand cela fait sens. En effet, cela ne fera qu’accroître l’impression donnée au jury que l’exercice est maîtrisé et que l’exposé est construit et ne se résume pas à une simple paraphrase linéaire des articles. Par exemple, le candidat aurait tout aussi bien pu débuter par le dernier thème sur le blanchiment d’argent, pour expliquer avec les thèmes 1 et 3 (sur les ‘pigeons’ et les ‘impôts’) la volonté de certains de protéger leur patrimoine. Une autre stratégie aurait pu être adoptée également en partant du thème 5 : celle consistant à utiliser les liens géographiques : par exemple la Suisse et la France mentionnées dans l’article 3 de ce thème et la Grande-Bretagne dans l’article 1 pour faire un lien ensuite avec l’Europe (thème 2) et enfin avec le thème sur les séparatismes laissant ainsi de côté les thèmes 1 et 3 car trop évidemment liés au thème 5. Une telle présentation par un candidat aurait montré une pertinence et une réflexion bien plus fines de la revue de presse proposée. Le candidat pourrait faire une transition ou une annonce de plan comme celle qui suit : « après avoir analysé le manque d’unité financière des pays (notamment européens) face au problème du blanchiment d’argent, nous nous interrogerons sur les atermoiements du modèle européen (thème 2) qui ne font que renforcer les divisions européennes et les tentations séparatistes (thème 4) ». Il faut enfin et surtout éviter de tomber dans le piège du détail : trop s’attacher à certains chiffres cités ou à des exemples trop précis ne peut rien donner de bon étant donnée la durée de la présentation orale (5 à 7 minutes). Il faut donc se concentrer sur quelques informations capitales pour le thème général. Ainsi c’est bien une approche et une organisation logiques qu’il faut avoir en trouvant les articles qui permettent de faire des ‘ponts’ entre chaque thème et les articles qui sont destinés à approfondir tel sujet pour donner du corps et de la matière à la réflexion. Certains thèmes transversaux ou communs à de nombreux articles peuvent aussi constituer une trame intelligente de la présentation orale.

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5) Comment aborder l’épreuve d’anglais ? Il y a en effet environ 5 articles en anglais au total disséminés parmi les thèmes. Beaucoup de candidats se bloquent quand ils sont confrontés à ces articles et certains les occultent complètement de peur de se tromper. Or l’anglais est une langue internationale fondamentale dans toute école de commerce, dès lors même si l’on estime son niveau linguistique faible, il ne faut pas renoncer face à l’obstacle. Un oral doit aussi montrer la persévérance, l’attitude positive d’un candidat face à un obstacle potentiel, (obstacle que vous ne manquerez pas de rencontrer dans vos études et votre vie professionnelle). Vos qualités de réactions et d’adaptation sont ainsi fondamentales et évaluées en conséquence lors de l’oral. Là encore, les conseils de bon sens doivent prévaloir. Il est évident que les candidats ne peuvent comprendre tous les mots surtout quand ceux-ci sont techniques, peu usités ou compliqués. Cependant, le sens général d’un document en langue étrangère peut être facilement perçu, d’autant que les titres des articles 132 l ANNALES PASS 2013-2014


Toutefois, quand on a des problèmes de compréhension et que l’on a le sentiment que ce que l’on ne saisit pas est pourtant essentiel il faut procéder avec logique : repérer le sujet et le verbe, et tout de suite voir s’il y a une négation dans la phrase. Souvent, le sens apparaît vite. Par ailleurs, même si les faux-amis sont nombreux entre le français et l’anglais, les mots dont le sens est proche et qui au final se ressemblent, sont tout aussi nombreux, ces mots transparents souvent écrits de façon identique ou proche doivent servir de base à la compréhension globale.

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aident à cerner d’emblée de quoi il va être question plus bas sans oublier le thème général dans lequel ils se trouvent (on se doute bien que dans le thème des impôts on ne va pas parler de la chasse à la baleine !). Comme il a été dit plus haut, et cela est valable pour tous les articles de presse, il ne faut pas s’attacher à tous les détails, il ne faut pas buter sur un mot inconnu ou une tournure de phrase par trop complexe.

Il faut donc s’attacher à comprendre le sens général des documents anglophones et ne pas les occulter complètement en se souvenant que la logique peut souvent sauver. 6) La présentation orale : Il va de soi qu’il faut s’exprimer dans un français correct. Trop souvent cet aspect est négligé par les candidats qui ne saisissent pas toute l’importance d’une bonne présentation (dans tous les sens du terme).

C’est pour cela que toute présentation orale doit être abordée avec assurance mais sans prétention. Savoir dire, « je ne sais pas » est plus recevable qu’inventer une réponse farfelue qui décrédibilisera le candidat aux yeux du Jury. Le candidat peut aussi tenter d’orienter le Jury vers les questions qu’il aimerait se voir posées. En effet, si dans la présentation un sujet particulier qui intéresse le candidat est évoqué, ce dernier peut choisir délibérément, et si cela ne vide pas la présentation de son sens, de laisser le Jury dans le flou, de ne pas trop développer cet aspect. Cette « perche »tendue sera vraisemblablement saisie par ce dernier qui voudra avoir quelques réponses supplémentaires. Cette revue de presse permet d’ouvrir sur de nombreux sujets que le candidat aura vu et traité ou sur lesquels il peut avoir des choses à dire : par exemple les affaires diverses d’hommes politiques ou de personnalités profitant de leur avantages pour ne pas payer d’impôts ou pour frauder ou qui souhaitent tout bonnement renoncer à leur nationalité ; mais aussi sur l’Union européenne : on ne peut imaginer un candidat ANNALES PASS 2013-2014 l 133

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La première partie est réservée au candidat qui doit donc présenter les résultats de son travail sur la revue de presse. Puis en deuxième partie, le Jury intervient pour poser quelques questions en français et/ou en anglais. Ces questions visent à mieux cerner le candidat, à vérifier qu’il a compris ce dont il parle, mais aussi sans a priori, lui demander le cas échant un avis plus personnel sur tel sujet évoqué. Il ne s’agit pas pour le candidat de donner un avis fondé uniquement sur le subjectif comme c’est trop souvent le cas. Le « j’aime/j’aime pas » ou le « je pense que c’est bien/pas bien » sans vraiment donner de raison autre qu’une conviction souvent bien faible, ne peuvent en aucun cas être satisfaisants à un Jury qui attend justement d’être convaincu par un candidat.


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désormais dans la majeure partie des cas en âge de voter se révéler incapable d’émettre un avis raisonné sur l’Europe qui, qu’on le veuille ou non, est une dimension et une réalité que nous ne pouvons pas éviter. Il convient également pour le candidat de montrer qu’il s’est tenu informé des derniers événements importants qui auront émaillé l’actualité, car ces connaissances ne pourront que valoriser sa prestation, d’autant que tout individu sorti diplômé d’une école de commerce sait que l’actualité et les événements quotidiens peuvent avoir une influence considérable sur son activité professionnelle. Ainsi donc il faut savoir organiser, trouver des informations, les reformuler, mais aussi savoir les doser de façon intelligente pour que le Jury soit convaincu des capacités d’analyse, d’expression, de compréhension et de curiosité du candidat.

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BULLETIN À RETOURNER À L’ÉCOLE DE VOTRE CHOIX

Merci de m’adresser la documentation PASS session 2014 Nom : ____________________________________________________________________ Prénom : _________________________________________________________________ Adresse : _________________________________________________________________ _________________________________________________________________________ Code Postal : _____________________________________________________________ Ville : ____________________________________________________________________

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Annales

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