Newsletter INSEEC Bachelor / American BBA juin 2016

La newsletter de l’INSEEC Bachelor & BBA | N° 4

*Source : Classement des meilleurs Bachelors, Le Parisien mars 2016

INSIDE The BACHELOR & BBA

Les programmes Bachelor & American BBA de l’INSEEC vous racontent leurs actualités, leurs réalisations et leurs projets !

Juin 2016

Sommaire Agenda ������������������������������������������������ p. 2-3 Edito �������������������������������������������������������������� p. 3 Orientation �������������������������������������� p. 4 Qu’apprend-on en école de commerce ?

Pédagogie ������������������������������������ p. 4-5

– Étude de cas pour nos étudiants de 3e année – Nos étudiants BBA au rythme américain

Entreprises et carrières ���������������������������������������� p. 5 – Des offres de stage lors du forum entreprises – Parole de diplômé : Arthur, promo 2012

International ���������������������������������� p. 6 Claire : « Mon expérience à Londres, en stage chez AXA Corporate »

Associations, ELEA �������������������������������������������������������� p. 6-7 INSEEC vs INSEEC : le choc des titans !

Prof Story �������������������������������������������� p. 7 David Bechtel, intervenant et professionnel du digital

Un mot pour le dire �������� p. 8 Audace

AGENDA Concours Bachelor + Pass 01 juillet 2016

Concours Bachelor 12 juillet 2016

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EDITO La fin de l’année approche à grands pas !

Il ne reste plus à l’école que la promotion de 1re année en rentrée décalée, et, pour leur dernière semaine, le programme double-diplôme avec la faculté de pharmacie de Chatenay Malabry.

Tous les autres étudiants sont soit en stage, soit en study abroad. A l’école, l’équipe œuvre sur la préparation des conseils de classe (comme au lycée !), tout en préparant la rentrée prochaine : planification des cours, travail sur les contenus pédagogiques, préparation d e s s é m i n a i re s p ro f e s s i o n n e l s , rencontre avec les entreprises pour les partenariats, la liste est longue !

Le plus important pour ce mois de juin, ce sont bien sûr les conseils de classe, qui vont déterminer quels étudiants valident ou pas leur année, voire leur diplôme pour les étudiants en fin de cursus. La validation passe bien sûr par l’obtention des crédits, mais aussi par la façon dont les étudiants s’impliquent dans leurs études : présence, participation en classe et à différents projets, qualité des stages… L’objectif est d’observer les étudiants à la fois sur leurs savoirs et sur leurs savoirs-être, comme c’est le cas en entreprise. L’un ne va pas sans l’autre, et il n’est pas question de réduire quelqu’un uniquement à ses notes obtenues. Aussi, ces conseils de classe sont-ils des laboratoires d’étude du comportement humain qui permettent à l’équipe pédagogique de bien connaître ses étudiants !

Salon de l’étudiant « où s’inscrire ? » 6 et 7 juillet 2016

Pré-intégration 9 juillet 2016

Bonne lecture des dernières aventures de l’année à l’INSEEC BACHELOR & BBA !

Claire Souvigné, Directrice INSEEC Bachelor & BBA 3

Pédagogie

Orientation

Qu’apprend-on en école de commerce ?

Les mathématiques, le français ou encore l’histoire-géo sont des matières bien connues au lycée.

En intégrant une école de commerce, on vous parle de management, de gestion d’entreprise, de marketing…

Des termes souvent flous dans les esprits ! Mais alors, quelles matières allez-vous découvrir en école de commerce ? Comment les enseignements seront-ils dispensés ? Qu’apprend-on en école de commerce ?

L’enseignement des cours théoriques est systématiquement accompagné de mises en pratique par le biais de challenges en équipe, de cas concrets d’entreprise, sans oublier les stages.

L’objectif principal d’une école de commerce est de vous profes­ sionnaliser, de vous rendre rapidement opérationnel(le) et auto­ nome pour travailler en entreprise.

Les nombreux séminaires professionnels ou spécialisés seront l’occasion de perfectionner votre prise de parole en public, en français et en anglais. Les départs possibles à l’étranger seront une occasion d’améliorer votre maîtrise de l’anglais, qualité indispensable en entreprise.

Les matières enseignées vous permettront d’approfondir votre culture générale et de découvrir de nouvelles matières qui corres­ pondent à des connaissances im­ portantes en entreprise : la géopolitique, le marketing, la communication, le droit appliqué, l’informatique, les ateliers de techniques professionnelles ou la méthode des cas…

Etudier en Bachelor, c’est aussi être au contact d’interve­ nants professionnels, qui viendront partager leur réalité de la vie en entreprise.

La vie en école de commerce c’est enfin les projets asso­ ciatifs, grâce auxquels vous pourrez acquérir autonomie, responsabilité, créativité.

De belles choses vous attendent à la rentrée !

Étude de cas pour nos étudiants de 3 année : mobilisation des connaissances !

Les futurs diplômés du Bachelor ont dû mobiliser toutes leurs connaissances pour aborder une situation concrète lors de l’épreuve finale « étude de cas ».

Pendant 6 heures, ils se sont plongés au cœur de l’entreprise en se mettant à la place du manager. Il faut appliquer la théorie dispensée dans les cours à la situation décrite dans le cas pour faire le lien entre théorie et pratique.

Un séminaire de méthodologie les a formés à analyser le cas, poser un diagnostic, prendre une décision et surtout l’argumenter. Les étudiants de spécialisation finance ont planché sur le cas Eutelsat : techniques d’évaluation et conditions de succès d’une introduction en bourse. Les étudiants en marketing ont eux travaillé sur le cas Wind Technology : stratégie de survie et synergie produit/marché.

Se confronter à la complexité à prendre des décisions et à avoir confiance dans ces décisions prises, c’est ce qu’on attend d’eux dans leur vie professionnelle.

Cette épreuve leur permet de développer la capacité à poser correctement un problème en intégrant des critères d’importance et d’urgence. Il n’y a pas de solution idéale !

L’évaluation se fonde sur la cohérence des solutions proposées avec le contexte étudié.

Pédagogie

Nos étudiants BBA au rythme américain Comme chaque année, nos étudiants BBA ont vécu à l’heure américaine durant 3 jours.

Sous la houlette de Steven Muse, professeur en charge des étudiants internationaux, de nombreux intervenants sont venus échanger sur des thématiques liées à la culture américaine.

La journée du lundi était consacrée à l’entreprenariat et à la vie universitaire.

Nick Lynn, fondateur de la pizzeria « Nick’s Pizza » à Paris, est venu expliquer son parcours aux étudiants : ancien financier et New Yorkais dans l’âme, il a décidé de lancer son propre restaurant parce qu’il ne trouvait pas de « New York

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style pizza » à Paris. En excellent entrepreneur et communiquant, Nick avait prévu une dégustation, très appréciée par les étudiants, qui ne manqueront pas d’aller découvrir le second restaurant de Nick !

Deux étudiantes américaines sont ensuite venues témoigner sur leur vie de campus aux Etats-Unis : de quoi faire rêver nos étudiants, qui vivront cette expérience dans 1 ou 2 années !

Un échange qui s’est achevé par l’intervention du respon-

Le 8 avril dernier, le Career Center de l’INSEEC Bachelor & BBA a organisé le forum entreprises, avant le départ en stage des étudiants de 1re et 2e années.

L’occasion pour eux de mettre à jour leur cv et lettre de motivation, suite au séminaire de début d’année « Prod Box ».

Ils étaient plus d’une centaine à venir postuler pour des offres de stage en marketing, vente ou finance, auprès de nos entreprises partenaires présentes, qui ont transformé les salles de classe en salles d’entretien :

AXA, First Finance, La Maison du Chocolat, Nespresso, Swarovski, Son Video Distribution, The Union, Cold & Co, Sodezign, Inditex, Recall Agency, Groupe Sefico…

Suite à ce forum, une quinzaine d’étudiants ont été sélectionné et ont décroché un stage pour l’été.

Rendez-vous lors du prochain forum Groupe INSEEC en Novembre !

Entreprises, carrières

Des offres de stage lors du forum entreprises

Parole de diplômé : Arthur, entrepreneur au pays de l’Oncle Sam Arthur, ancien étudiant de la promo 2012, a aujourd’hui monté sa propre entreprise à l’étranger. Il nous parle de son parcours et nous explique comment il est arrivé là, notamment grâce à ses nombreux stages. « J’ai passé des années très enrichissantes à l’INSEEC Bachelor, pendant lesquelles j’ai effectué trois stages en entreprise.

Durant mes années passées à l’INSEEC Bachelor, les conseils des professeurs m’ont été précieux.

Le premier à Paris chez Publicis dans le marketing digital.

Le second à Chicago chez UbiFrance où j’étais chargé de la communication. Le troisième pendant un an à Londres pour l’organisation des Jeux Olympiques de 2012.

Je retiens également les nombreuses opportunités de prise de parole en public. Cela peut paraître secondaire mais c’est quelque chose de très important. Tous les travaux présentés devant une classe ou même une promo entière ont été très importants pour moi. Cela m’a permis de pouvoir être plus à l’aise lorsque j’ai dû présenter mon projet à l’ambassade ou même lorsque j’ai rencontré des fournisseurs ou des clients au début de mon expérience.

À la sortie de l’école, j’ai eu l’occasion de créer une société aux États-Unis avec un ami. Suite à un séjour dans l’Utah, nous avons trouvé qu’il n’y avait pas assez d’activités autres que le ski dans les petites stations. Nous avons repris une idée qui existait déjà là-bas, le « Snow Tubing » et nous l’avons implantée dans une zone où ça n’existait pas.

Nous avons créé la société par téléphone depuis la France en passant par un avocat là-bas.

Nous avons monté un business plan assez conséquent afin de le présenter à l’ambassade, pour obtenir le Visa.

Aujourd’hui, nous avons une année d’activité derrière nous et sommes très satisfaits du résultat. L’activité rencontre un franc succès : la télé locale a souhaité nous rencontrer, ce qui nous a amené encore plus de clients !

Devenir entrepreneur à l’étranger a été un vrai challenge. sable international de la Lutheran University en Californie, venu expliquer le fonctionnement des MBA aux Etats-Unis. « American Politics », un sujet qui fait l’actualité aux EtatsUnis : la deuxième journée fut dédiée au débat, avec l’intervention de Zachary Miller, réalisateur et producteur ayant notamment organisé la campagne d’Obama pour les résidents américains en France.

La musique fut aussi en rendez-vous avec Justyna Kelley, chanteuse country, venue de Nashville : les étudiants ont pu échanger sur l’univers musical américain à-travers sa carrière à la tv et au cinéma. Justyna a clôturé la journée en poussant la chansonnette avec un invité surprise pour nos étudiants : Bill Evans, professeur de Marketing,

L’expérience de l’entreprenariat est très difficile au début, il y a beaucoup de contraintes et de paperasse, mais il faut s’accrocher quitte à ce que cette première expérience soit un échec. Les américains en particulier considèrent les échecs comme une expérience enrichissante pour rebondir. » mais aussi guitariste !

Sans surprise, le sport a marqué la dernière journée de cette « American week ». Hubert Register, ancien joueur professionnel de Basketball, a échangé sur sa carrière : comment gérer son image, le succès, les choix décisifs…

Nos étudiants ont terminé leur American Week avec un pique-nique organisé à proximité d’Auteuil suivi d’un tournoi de football et Basketball.

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International

Claire : « Mon expérience à Londres, en stage chez AXA Corporate » Claire, étudiante en 3e année finance, nous raconte son expérience de stage chez AXA Corporate Solution à Londres.

Au poste de gestionnaire financier, Claire est responsable de nombreuses missions qui lui apprennent le métier qu’elle recherchait. Elle nous explique également en quoi être à l’étranger est important pour perfectionner l’anglais, mais aussi pour découvrir d’autres valeurs. « Lors de ma troisième année en Bachelor Finance à L’INSEEC, j’ai réalisé mon stage d’une durée de six mois au sein d’AXA Corporate Solution Londres. J’avais postulé directement sur le site d’AXA qui est l’un des leaders mondiaux de l’assurance et de la gestion d’actifs. AXA Corporate Solution Londres est l’entité d’AXA dédiées aux grandes entreprises en termes de Risk manage­ ment et d’assurance. Je voulais absolument effectuer un stage de longue durée en Angleterre pour améliorer mon anglais et avoir des responsabilités en contrôle de gestion.

J’ai occupé le poste de gestionnaire financier. Ce poste a comme principales missions: le soutien des équipes lors des clôtures (mensuelles, trimestrielles et hebdomadaires) ; l’élaboration d’un procédé via

Excel permettant d’identifier les écarts monétaires entre deux clôtures et la création des fichiers récapitulatifs des estimations de la vision 2016 pour le service comptabilité.

Grâce à mes missions, j’ai consolidé mes bases en Excel et je sais maintenant comprendre les VBA. Un atout pour continuer mes études et pour travailler en contrôle de gestion. J’ai également été responsable des résultats liés à l’assurance de fraudes fiscales et aux sinistres liés à l’environnement. On m’a donc impliqué dans les objectifs d’AXA CS. Mon arrivée au sein de l’équipe s’est faite lors de la clôture des résultats du premier trimestre 2016. L’équipe a pris tout de même le temps de m’expliquer les bases de l’assurance et de la réassurance qui m’étaient encore inconnues à ce stade du stage. Nous avions une bonne cohésion d’équipe : ll était fréquent que le service au complet sorte boire un verre, déjeuner ou faire du sport ! Découvrir une nouvelle culture via l’en­ treprise reste enrichissant ! »

Associations / ELEA

INSEEC vs INSEEC : le choc des titans !

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C’est dans un amphi survolté que s’est tenu le dernier débat de l’année…

La team de l’ELEA Debates - plutôt coutumière de la joute oratoire avec des étudiants venus d’autres écoles (Sciences-Po, ENA, SupElec, etc…) - avait décidé de provoquer en duel ses mentors pour ce débat qui devait clore une année scolaire riche en émotions (et en victoires) … Soutenue par un public gonflé à bloc, l’équipe des élèves a donc affronté celle des professeurs et de la direction sur le thème de l’incompréhension des générations. Tout un programme… permettant à chacun de montrer l’étendue de son éloquence et propice à la surenchère

« Les défis rendent la vie intéressante, les surmonter lui donne un sens. » - Joshua J. Marine

David Bechtel, intervenant à l’INSEEC Bachelor

Diplômé de Sup de Pub – INSEEC, David Bechtel est un pur produit du monde des médias. Il commence sa carrière fin des années 90 au sein du groupe DEPECHE DU MIDI, comme chef de produit puis comme de directeur de publication délégué, où il crée et développe un journal national gratuit. Passionné par l’univers des nouvelles technologies et conscient du formidable potentiel du digital, il rejoint en 2005 un pure player éditeur de site internet en qualité de directeur du développement et du marketing. Fort de cette

expérience, il rejoint la régie publicitaire digitale BLUEMEDIA en 2006 (Clubic/Mondadori, etc…) comme Directeur commercial. C’est en 2008 qu’il se lance dans l’aventure de la création d’entreprise en lançant son agence digitale pour répondre aux attentes de ses clients en matière de conseil stratégique on-line. En parallèle de ses activités de consultant au sein de l’agence ATHOMEDIA, spécialisée en content strategy, naît en lui cette forte et irrésistible envie de trans­ mettre et de partager son savoir, car pour lui « la connaissance n’est rien sans la transmission ». Naturellement, il se tourne vers le groupe INSEEC qui lui confie la responsabilité de programmes (Sup de Pub), des unités d’enseignement autour du digital au sein de l’INSEEC Bachelor et des interventions au sein de l’INSEEC Business School, des MSc & MBA INSEEC et de Sup Career. Ayant adopté une des pensées d’Albert Einstein « C’est le rôle essentiel du professeur d’éveiller la joie de travailler et de connaître». Partageant aussi cette vision de l’enseignement, Claire Souvigné, directrice de l’INSEEC Bachelor, lui propose de s’associer à la création d’un Think Tank au sein de l’école, afin de réfléchir et travailler sur l’élaboration de nouveaux modèles d’apprentissage et d’ingénierie pédagogique.

Prof Story

David Bechtel, intervenant et professionnel du digital

Nous pourrions résumer la démarche de David Bechtel à cette citation de Steeve Jobs et dont il a fait sienne : « Votre travail va remplir une grande partie de votre vie, et la seule manière d’être satisfait est de croire en ce que vous faites.

Et la seule manière d’y arriver, c’est d’aimer ce que vous faites. Si vous n’avez pas encore trouvé, continuez à chercher. Ne vous reposez pas. »

d’arguments faisant mouche dans l’assistance ! Chacun a donc tenté de démontrer le bien-fondé de son opinion avec beaucoup de fraîcheur (du côté des élèves), d’expérience (du côté des professeurs) et une salutaire dose de mauvaise foi (de part et d’autre).

Cette inédite et très amicale rencontre à domicile s’est soldée par la victoire 2 à 1 de l’équipe des élèves et s’est poursuivie par un cocktail tout aussi amical préparé et animé par les autres ELEAs de l’école.

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Un mot pour le dire : « Audace » Toutes les années électorales naturellement incitent aux bilans et appellent les projets. Mais l’échéance de 2017 nous interpelle d’autant plus qu’elle fut précédée par des mois de doutes, d’inquiétudes, de violences, et d’incertitudes. A trop répéter que nous « dansons sur un volcan », que notre « mélanco­ lie française » décidément ne passe pas, que nous jouons les prolongations du déclin, à trop fouiller le fond de l’alphabet pour y piocher la lettre d’infa­ mie qui pourrait qua­ lifier les générations futures que l’on pré­ juge décevantes, nous finissons par nous glisser dans les pan­ toufles de la pensée morose et indifférente.

De temps en temps un sursaut de compas­ sion et d’indignation vient secouer le petit corps médiatique de la nation. On se met alors à créer des filtres drapeau sur Facebook et à ceindre de photophores les monuments publics. On simule la désobéissance civile, on reste à parler tard, debout la nuit, jusqu’à ce que ça passe …ou ça casse…On se donne juste l’il­ lusion d’exister.

Dans ce contexte peu stimulant, il est urgent d’en appeler à une véritable contre-mesure, antidote politique et morale de cet enlisement, une belle ver­ tu si peu nommée aujourd’hui et pourtant naguère étincelle de toutes les grandes révolutions : l’audace, cette audace sans laquelle il n’est pas d’entreprise, cette audace à l’origine de quelques- unes des va­ leurs que nous défendons et cherchons à trans­ mettre à l’INSEEC notamment.

L’audace répond à ce « goût de l’avenir » que nous

avons déjà évoqué ici : c’est dire qu’elle affirme l’in­ certitude de la réussite de l’entreprise, le risque, mais tout autant l’incertitude de son échec. De fait l’audace se situe dans cet espace entre-deux, entre réussite et échec, quand les chances de succès ne sont pas très importantes mais qu’on décide d’y croire tout de même.

L’audace force la chance, voilà pourquoi, comme l’écrit Virgile au vers 284 du livre X de l’Enéide, Au­ dentes Fortuna juvat, la chance sourit aux Audacieux. Osons l’Au­ dace – audere, oser -, ne serait-ce que pour son pouvoir merveil­ leux de transforma­ tion.

C’est l’audace de Ca­ roline Tatin qui fait d’une étourderie – la tarte est enfournée pour la cuisson « à l’envers »- une créa­ tion pâtissière géniale, c’est l’audace qui bouscule aux moments décisifs des révolutions l’ordre établi, l’audace qui pousse à franchir le Rubicon, à poursuivre des études, saisir la main de Madame de Rênal à minuit…L’Audace qui réalise nos projets et qui donne vie à nos légitimes ambitions…L’Audace, devise des Lumières, celles de Kant – Sapere aude, Il faut oser la connaissance – comme celles qui brillent au fond des yeux de chacun d’entre nous.

Eric Cobast, Directeur Atout Sup , professeur agrégé de Philosophie, conseiller spécial à la Recherche et aux contributions académiques du Groupe INSEEC

Rentré e 2016 : u n c u rs u s u n i q u e tou r n é v ers l ’ économ i e du s port, l ’ i nter nati onal et l a di gi talisation

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