DE
de la Coopération
de la Culture, du Patrimoine et internationale
Véronique Abat-Belli
Béatrice Ailloud
Marlène Alazet
Alain Alborghetti
Franck Amato
Eloïse Antzamidakis
Fréderic Argence
Joseph Argento
Yvette Armanet
Sophie Artigues
Justine Aufils
Aude Bard
Elisabeth Barthelemy
Elvire Bassé
Mehdi Begag
Romain Benetto
Aurélie Berre
Éric Besson
Laetitia Billard
Ichem Bini Y Saad
Fahima
Bouchankouk
Kiyâne
Bouchankouk
Driss Bouffard-Tocat
Aurélie Bouilloc
Wafaâ Boukreris
Céline Boullet
Chloé Braud
Cyrielle Brunot
Alice Buffet
Alizée Buisson
Richard Burais
Pierre-Sébastien
Burnichon
Dominique Caillet
Jean-Michel Calvi
Marion Carcano
Christian Carminati
Lisa Cassassolles
Anne Cayol-Gerin
Nadia Chabane
Marie-Andrée
Chambon
Elsa Champey
Camille Chapelle
Isabelle Chassagne
Pascal Chatelas
Pascale Chaumet
Julie Chevaillier
Alain Chevalier
Pascale Chevrot
Eva Chollet
Annick Clavier
Olivier Cogne
Maxime Collomb
Guillaume Costeplane
Jean-Pierre Cotte
Rachid Dabaji
Agnès Daburon
Nicolas Darnault
Marius Delaney
Nathalie Delih
Thierry Delore
Annonciade
Demeulenaere
Thierry Demeure
Jean-Max Denis
Arnaud Deschamps
Jérôme Deschamps
Véronique
Despine-Faure
Véronique Despres
Jean-Hugues
Dormois
Brigitte Douchet
Caroline Dugand
Sophie Dupisson
Laurence Dupland
Gaëlle Egidio
Alexandre Fabre
Julie Facq
Géraldine Faure
Sarah Favory
Marie-Anne Favre
Agnès
Favre-Verand
Jean-Yves Fay
Carole Fayolas
Alexandre
Ferraud-Ciandet
Sylvie Ferrucci
Pascal
Frasse Mathon
Sophie Gaignard
Jean-Luc Gailliard
Audrey Garcia
Bertrand Garnier
Colette Garnier
Typhaine Gate-Saidi
Cécile
Gavard Le Front
Karine Gawra
Daniel Gelabert
Sabine Gely
Benjamin Gentil
Denis Germain
Maëva Gervason
Emmanuelle Girard
Flora Girard
Ghislaine Girard
Thomas
Gomez De Mercado
Alice Gondrand
Laurie Gonnet
Lola Graillat
Thierry Graillat
Lila Grama
Nora Grama
Suzie Grenèche
Gaëlle Grillet
Départs en retraite
Arrivées
Sophie Castrigno
Véronique Eymard
Cédric Guichaoua
La culture pour tous et la culture partout en Isère
Au service des Isérois
La force, les vertus et les bienfaits de la culture, ne sont plus à prouver : écoute, partage, ouverture, questionnement, connaissance, éducation, élévation, émotion, espoir… autant de mots, d’axes et d’enjeux qui sont à rappeler et à conforter dans ce contexte international préoccupant et notre volonté de ne pas nous laisser aller à ce pessimisme ambiant.
Oui, le Département de l’Isère fait résolument le choix de la culture dans ces temps troublés car nous sommes persuadés qu’ils font en grande partie tourner le monde et lui donne un sens.
En 2022, vous avez réfléchi ensemble et élaboré le projet d’administration conforme aux axes fixés par la majorité et avec comme horizon, le plus important de tous : agir au service des Isérois.
Cette volonté doit nous guider tous les jours et force est de constater que vous l’avez fait vôtre à la Direction de la culture, du patrimoine, du devoir de mémoire et de la coopération internationale qui répond toujours présente aux sollicitations des Isérois quand elles rentrent dans nos champs d’action et nos dispositifs. Vous le savez, vous qui œuvrez au renouvellement des ressources des bibliothèques, à l’ouverture des musées, à la consultation des archives, à la diversité des programmations artistiques… Vous savez que la satisfaction du public est la meilleure des récompenses. Le bilan 2022 est le meilleur témoin de votre implication tout au long de l’année.
Jean-Pierre Barbier Président du Département Patrick CurtaudServir les Isérois, c’est aussi être en accompagnement des acteurs culturels qu’ils soient publics ou privés. Là encore, la reconnaissance de tous les porteurs de projet est bien réelle que ce soit pour la restauration du patrimoine, le développement culturel, la coopération internationale, l’enseignement et l’éducation artistique, la lecture publique. Toujours dans cette volonté d’améliorer notre action, sur ces deux derniers points, 2023, sera l’occasion de faire une évaluation à miparcours du schéma des pratiques artistiques pour les Isérois et du Plan lecture.
Afin de maintenir ces objectifs et développer encore le maillage territorial, alors que les contraintes financières sont réelles, nous avons décidé de maintenir le budget de la culture à la même hauteur. C’est un choix affirmé qui ne pourra que vous conforter dans vos missions.
De l’élan, du souffle et du rythme
LongourDe l’élan, nous nous en sommes donnés en 2022 en traçant notre projet de direction puis en déclinant les projets de service. Ateliers animés et discussions engagées sur les missions à réaliser, sur les résultats à atteindre, sur des préoccupations à considérer. Et chacun peut faire sien les objectifs, qui mettent en exergue la concrétisation des grands projets pour nos musées, la qualité d’accueil des publics, le renouvellement des pratiques culturelles, les solidarités entre les acteurs et les territoires ou encore les démarches éco-responsables.
Le cap est donné, ou plus exactement reprécisé, car nous sommes tous pleinement conscients des étapes à parcourir, dans la durée, pour atteindre les buts.
Et du souffle et du rythme, cette année encore, les agents de la direction ont rassemblé leur énergie pour de belles avancées et initiatives. Beaucoup de magnifiques expositions sont à saluer. Elles sont toutes reprises dans cet ouvrage.
Mais nos services et nos sites ont attiré bien d’autres foules : à Vizille lors de rendez-vous du domaine et de la journée famille en septembre par exemple, mais encore à l’occasion des concerts des « Allées chantent » ou de spectacles de lancement ou de fin des résidences artistiques.
En 2022, nous aurons aussi pu renouer avec des rassemblements professionnels qui sont garants du lien fort entre les équipes départementales et les acteurs culturels : journées impulsées par la MDI, journée des coordinateurs d’éducation artistique et culturelle, rencontre musées… En innovant même avec une 1ère rencontre destinée aux collégiens ayant accueilli en classe un artiste pendant 3 mois.
Sans oublier un moment joyeux et fédérateur : la journée conviviale organisée en mai dans le Vercors. Après plusieurs années de limitation des regroupements, nous avons apprécié de nous retrouver – ou de faire connaissance –, percevant par là-même la vitalité du collectif, la complémentarité des savoir-faire et la fierté de nous unir pour porter les projets de la DCP. Une autre manière, bien concrète, de favoriser un élan commun.
Aymeric Perroy Directeur de la culture, du patrimoine et de la coopération internationaleProjet de direction
Le musée d’Histoire de Vienne
Le chantier des collections
Le chantier du palais du Parlement
Domaine de Vizille
Musée de la Révolution française
Musée Champollion
Musée dauphinois
Musée Hébert
Service développement, actions culturelles et coopération
Service des missions transversales
Service du patrimoine culturel
Service technique culture et patrimoine
Maison Bergès
Musée Arcabas en Chartreuse
Archives départementales de l’Isère
Musée Hector-Berlioz
Musée de l’Ancien Évêché
Musée archéologique Saint-Laurent
Médiathèque départementale de l’Isère
Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère
Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye
Arts en Isère Dauphiné Alpes
Si 2021 a vu s’initier la démarche du projet d’administration du Département de l’Isère, le désormais fameux « PADI », 2022 a rimé avec l’élaboration du projet des directions. Et la DCP s’est inscrite dans ce mouvement, afin de livrer les grandes orientations et priorités sur le mandat. Objectif requis : formuler les lignes d’action les plus significatives et partagées à l’issue d’un travail collectif impliquant les équipes.
La journée des agents le 31 mai a déjà pu susciter la cogitation de 144 collègues, engager la réflexion sur les talents, les forces, l’aventure humaine vécue au cœur de la direction. Et ce pour faire émerger une devise propre à la DCP.
Quatre ateliers se sont également tenus, avec tous les chefs de service puis avec un panel d’agents des différents services. Ces petits groupes ont rebondi sur les principaux enjeux identifiés pour la direction et ont exprimé librement leurs idées quant aux projets concrets à mettre en œuvre. Ils ont même fait valoir certaines préoccupations et ont inscrit, par exemple, le thème de l’écoresponsabilité comme exigence pour tous.
Le projet de direction de la DCP peut désormais s’afficher pour les années 2022-2028. Il renvoit à cinq ambitions majeures.
Après que plusieurs groupes aient imaginé une formule appropriée pour caractériser l’esprit de la direction, la majorité des agents présents à la journée conviviale annuelle a plébiscité très largement 2 devises, à peu de voix d’écart. Et le choix a été fait… de ne pas choisir mais de les conserver toutes les deux ! Ainsi, passion et engagement personnel de tous les instants sont portés haut et fort.
La préservation et la valorisation du patrimoine occuperont bien sûr encore grandement les équipes sur le mandat, avec les grands chantiers à mener : nouveau musée de la Résistance, musée d’histoire de Vienne, pôle de conservation des collections. Sans oublier d’animer toujours le réseau des musées départementaux existants, de réaliser l’atlas des paysages, de valoriser les parcs et jardins ou les édifices restaurés ou labellisés.
La devise de la DCP
Conservons la passion, la culture est notre nature ».
«
❶ Conforter notre politique patrimoniale et muséale
Ligne de force et ligne directrice des politiques culturelles de la collectivité : l’adresse et l’adaptation à tous les publics qu’il s’agit de considérer dans leurs diversités, leur volonté d’engagement et d’expression, leur capacité d’agir. Les efforts doivent être poursuivis pour améliorer les conditions d’accueil, d’accessibilité et la convivialité des équipements départementaux. Les offres et médiations sont à penser pour les personnes en toute situation et à tous les âges de la vie. La participation à la vie culturelle et les pratiques artistiques devront être confortées.
La DCP s’appuie au quotidien sur un maillage d’équipements et d’acteurs qui animent les lieux du territoire et renouvellent la vie culturelle. Patiemment, ses services accompagnent par tous les moyens possibles ces forces vives et les réseaux sur les 13 territoires : conseils, formations, rencontres, boîtes à outils, aides directes ou apports indirects… Par le schéma des pratiques artistiques et le plan lecture, le Département chef de file agit en faveur des coopérations. Il initie aussi résidences et projets en itinérance dans les zones les moins dotées.
❷ S’adapter à tous les publics
❸ Agir pour plus d’équité territoriale
À l’heure d’une civilisation numérique, les agents de la DCP ressentent le besoin de gagner en compétences et en agilité dans leurs usages. Mais il s’agit aussi de renforcer l’appropriation numérique pour les publics et d’être au rendez-vous d’une production de contenus utiles et attractifs. Programmes de numérisation, de ressources en ligne et d’archivage électronique sont déjà prévus mais un engagement est pris en matière de création et de médiation innovantes. L’éducation aux médias et le développement d’une citoyenneté numérique bien comprise constitueront également des balises.
La direction s’engage à œuvrer en faveur de conditions professionnelles favorables pour les équipes et à susciter échanges de savoirs et coopération au sein des collectifs. Elle vise aussi à combiner développement culturel ou patrimonial et transition écologique, par l’adoption d’une démarche écoresponsable. Elle sera mobilisée par l’évaluation de certaines de ses actions et veillera à ajuster ses modes d’information et de communication. Déjà, il est envisagé d’orchestrer un temps de presse annuel, afin de mieux faire connaître les grands temps forts portés par les services.
❹ Culture et numérique ❺ Une culture responsable et rayonnante
LE MUSÉE D’HISTOIRE DE VIENNE
En 1872, le musée ouvre ses portes à SaintPierre et accueille les collections lapidaires issues essentiellement de découvertes fortuites sur le territoire de Vienna antique (Vienne, Sainte-Colombe et Saint-Romain-en-Gal).
150 ans plus tard, c’est un nouveau chapitre qui s’écrit faisant toujours la part belle aux collections et en prenant en compte l’esprit des lieux. Le musée d’histoire de Vienne, porté et piloté par le Département de l’Isère a pour ambition de créer un équipement culturel d’envergure dans le nord Isère. Ce musée, 12e équipement départemental, implanté en cœur de ville valorisera à la fois le riche patrimoine multiséculaire de Vienne et offrira des espaces adaptés aux publics (espaces d’expositions permanentes, salles pédagogiques, etc.).
En 2022, des avancées décisives : signature d’une convention entre le Département et la Ville de Vienne, lancement du concours d’architecte, travail sur le programme muséographique et le recrutement de la nouvelle responsable du site.
Ce projet ambitieux et structurant pour le territoire nécessite d’appréhender, d’étudier et de comprendre les collections présentées actuellement dans les musées de la ville de Vienne. Comment mettre en récit ces collections ? Tel est l’enjeux de la future scénographie du musée. Pour y arriver, il s’agira de dérouler le fil d’Ariane de l’archéologie et de l’histoire locale pour conter un récit tant scientifique que didactique où l’objet d’art occupera une place centrale. La première étape indispensable a été de réaliser une campagne photographique afin de documenter la muséographie du musée. Au-delà du souci d’acquérir des archives, ces images serviront également à développer des outils adaptés pour valoriser les collections (solutions numériques, réalité augmentée) et promouvoir le chantier des collections.
LE CHANTIER DES COLLECTIONS
En amont du transfert des collections dans le futur Pôle de conservation du Département, les services, au premier titre les musées concernés se sont lancés dans un chantier des collections inédit à la DCP. Depuis janvier dernier, le Musée dauphinois s’affaire sur son chantier de collections, dans le cadre du projet de construction des nouvelles réserves mutualisées. À l’honneur, les collections photographiques sortent au fur et à mesure du « caveau » pour rejoindre le nouvel espace de reconditionnement, au rez-de-chaussée du musée. Près de 10 000 négatifs souples et 15 000 plaques de verre ont déjà été nettoyés, analysés, reconditionnés puis mis en boîte dans cet espace dédié. Le chantier des collections se poursuivra en 2023 au Musée dauphinois et parallèlement dans les musées départementaux.
Depuis 1976, des fouilles archéologiques ont été menées par les archéologues du Département de l’Isère, rassemblant une importante collection archéologique conservée avec soin. Le projet de construction de nouvelles réserves mutualisées a justifié le reconditionnement et récolement de l’ensemble de ces collections par le Service du patrimoine culturel. Cinq mois ont été consacrés au transfert des pièces dans des contenants adaptés aux nouvelles normes de conservation, avant leur déménagement dans un local de stockage temporaire. Le mobilier d’étude devrait demeurer accessible aux chercheurs qui en feront la demande.
LE CHANTIER DU PALAIS
Une découverte ça se prépare !
En vue de satisfaire les futurs visiteurs du palais, il faut d’ores et déjà réfléchir à ce qu’ils pourront voir et comment. Sans encombrer les lieux, iconographie, meubles et objets devront donner du sens à l’architecture et aux fastueux décors conservés. Certaines œuvres entreposées dans les musées départementaux trouveront là une place de choix, ainsi que quelques éléments qui feront écho au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère car le bâtiment a été le théâtre de divers évènements durant cette période.
Une partie des 2 859 volumes de la bibliothèque de la Cour d’Appel devrait revenir aussi sur les rayonnages… pour la vue et l’odeur de cuir et de papier plus que pour la consultation.
Travail invisible Palais du Parlement : un chantier à l’huile de coude
Rien d’étonnant donc à ce que, sans attendre, les premières restaurations soient lancées pour les incontournables. C’est le cas des bustes en albâtre des dauphins ou du bureau Empire du premier président. Les juridictions ayant en partie émigré au XXe siècle dans différents lieux, une identification des meubles restés sur place est en cours. Le nom définitif du lieu a été arrêté : ce sera donc le Palais du parlement du Dauphiné, avec un petit logo dont on ne dévoilera pas le sujet… animalier !
La première tranche de restauration des façades, toitures et fenêtres extérieures s’achève et révèle toute la beauté de l’édifice. Les échafaudages ont glissé plus loin sur le quai, les cours festonnées de leds sont pleines de matériaux, une grue fait la girafe au milieu… Le chantier est aussi l’occasion de découvrir des sols anciens en granito-mosaïque dans les combles ou des murs vert épinard conservés derrière des boiseries. Une mystérieuse porte a même été trouvée dans le salon bleu. À suivre…
SERVICE DÉVELOPPEMENT, ACTIONS CULTURELLES ET COOPÉRATION
Chargés de projet et chargés de développement sont complémentaires et forment une unité à l’articulation de toutes les dimensions du développement culturel. Le service DACC soutient les artistes, les équipements, les associations et les collectivités dans leurs missions de création, de diffusion, d’éducation artistique et culturelle mais aussi de prise en compte du patrimoine de proximité et d’actions de coopération. Ce service instruit les demandes d’aide, accompagne les acteurs, favorise leur structuration, suscite des projets. Il pilote certains dispositifs en direct (résidences, schéma) et a toujours le souci de démultiplier les interactions avec les publics.
Des chiffres clés
7 540 000 € de subventions allouées en fonctionnement
Dont 4 324 850 € en aides à la création et à la diffusion
Dont 2 338 550 € en aides aux pratiques et à l’éducation artistique et culturelle
Dont 334 600 € pour divers projets de proximité
Dont 52 000 € en aides sur les dispositifs culture & santé, culture & justice
Dont 495 740 € pour les projets de coopération
802 dossiers présentés au vote
109 400 €
alloués en investissement
19 dossiers pour les pratiques et la diffusion artistique
188 338 €
alloués pour la restauration du patrimoine de proximité
pour 21 dossiers
Des événements qui ont marqué 2022
Activation des réseaux : fédérer, mobiliser et construire ensemble
8 conventions en Éducation Artistique et Culturelle, 11 scènes ressources, 70 écoles de musique, 100 musiciens intervenants en milieu scolaire… L’Isère est riche d’acteurs culturels.
Le Département contribue à l’organisation, la cohérence et il est au cœur de l’écosystème culturel et artistique notamment par la création de réseaux qu’il anime. Parmi eux, citons des rencontres régulières spécifiques à chaque secteur avec les écoles de musique, les scènes ressources et les EPCI mobilisés dans des projets d’EAC. En 2022, tous les professionnels ont été heureux de se retrouver à ces occasions et en présentiel, à l’invitation du Département.
Des pratiques artistiques pour les Isérois : place aux jeunes
L’appel à projets « Enseignements artistiques » a rencontré un bel écho, avec de nouvelles propositions retenues en direction des jeunes : des ateliers de musique assistée par ordinateur portés par le réseau Tram E et l’école de musique de La Mure, des tremplins musicaux organisés par le réseau Voironnais et le réseau Grésivaudan… Depuis cette année, l’appel à projets permet également l’achat d’instruments pour favoriser la pratique musicale collective des élèves.
L’EAC en Isère, une politique concertée en développement
En juillet, le Département a réuni les partenaires de la convention d’éducation artistique et culturelle en Isère 2018-2022 pour en dresser le bilan et fixer de nouvelles orientations communes. Coordination et concertations techniques constantes ont permis l’accompagnement d’une dizaine de territoires conventionnés, la formation de centaines d’acteurs locaux et le développement de parcours EAC en direction de milliers d’enfants et de jeunes. La convention devrait être renouvelée pour 5 ans, de 2023 à 2027.
Culture et Santé pour changer de regards, s’ouvrir et rêver
Une belle dynamique « Culture et Santé » s’annonce en Isère avec la réactivation d’un nouveau Comité Local Culture et Santé fin 2022, co-animé par le théâtre du Vellein et par l’IME/SESSAD OVE de Tullins. Le Département contribue toujours à certains projets initiés par les établissements de santé. Ainsi « COSTUMONS L’INVISIBLE ! » construit en étroite collaboration entre l’ITEP, le Lycée, le Théâtre Ponsard de Vienne, la Cie Théâtre D’OUBLE, en partenariat avec le Musée de l’Industrie et du textile.
Des événements qui ont marqué 2022
1ères Rencontres des résidences artistiques en collège
Le Département a réuni pour la première fois les collégiens qui ont bénéficié d’une résidence artistique au cours de l’année scolaire dans le cadre du PICC, à l’occasion de deux rencontres accueillies par les Scènes ressources en Isère : La Rampe pour le sud Isère et le Grand Angle pour le nord Isère. Plusieurs centaines de jeunes ont restitué devant leurs camarades le travail mené tout au long de l’année avec des artistes isérois, en danse avec le Collectif ES, en musique avec l’Ensemble Kaïnos et la compagnie Ad Libitum, ou encore en théâtre avec les compagnies Ariadne, la Bande à Mandrin et le Théâtre du Réel. Grâce à l’accompagnement des artistes et de leurs enseignants et à la bienveillance du public, les collégiens ont osé prendre la parole et se confronter à la scène dans des conditions quasi professionnelles. Rendez-vous le 6 juin au Théâtre du Vellein pour la Rencontre des résidences collège 2023 !
Lancement de deux nouvelles résidences artistiques
De nouvelles résidences vont irriguer deux territoires pendant trois saisons culturelles, de 2022 à 2025. Le Colectivo Terron investit le Trièves avec son travail artistique autour des matières premières : terre, végétaux, sable... Les créations et médiations de ce collectif composé d’architectes et de comédiens, se trouvent donc à la croisée des arts et du spectacle. La Bande à Mandrin en Voironnais-Chartreuse, développera un projet autour du théâtre classique et contemporain en s’appuyant sur le Grand Angle.
Nouveau partenariat avec le Centre National de la Musique
Le 19 juillet, Jean-Philippe Thiellay, Président du CNM, et le Président Jean-Pierre Barbier ont signé aux Abattoirs un partenariat pour consolider l’écosystème musical isérois dans le contexte de l’aprèscrise sanitaire. De nouveaux financements sont dédiés dès 2022 à l’investissement pour les équipements musicaux et à un nouvel appel à projets. Celui-ci accompagnera deux types de propositions : des tournées hors-les-murs en milieu rural et des résidences courtes d’ensemble musicaux, de création et d’action culturelle.
Jeunes talents en vue
Afin de développer le repérage des compagnies émergentes par les lieux de diffusion, et de renforcer le Département dans ses missions de conseils et d’orientations des jeunes équipes artistiques, les 11 Scènes ressources en Isère ont été réunies pour échanger sur le sujet. Grâce à cette concertation, 10 compagnies ont été financées en 2022 pour la première fois en aide à la création, dont 3 en théâtre, deux en danse, 3 en cirque/arts de la rue et 2 en musique.
Deux délégations de coopération reçues en Isère Des événements qui ont marqué 2022
Après 3 ans sans rencontre en présentiel, la délégation arménienne de la Préfecture du Guégharkunik et la délégation sénégalaise du Département de Kédougou sont venues en mission en Isère, en juin et août 2022. Les échanges ont été particulièrement riches avec ces deux partenaires historiques de coopération de l’Isère en vue du renouvellement des conventions de partenariat pour 2023. La délégation de Kédougou était menée par le Président du Département et Ministre M. Sow, et celle du Guégharkunik par le Préfet M. Sargsyan.
par
La 4e édition de Regards Croisés, programme d’éducation à la citoyenneté mondiale, avait pour thème les adaptations aux changements climatiques. Elle a impliqué 9 collèges et 450 élèves entre 2020 et 2022. Ces échanges (épistolaires, en visio…) entre collégiens isérois et sénégalais, du Département de Kédougou et de la Réserve Naturelle du Boundou, se sont achevés avec 2 journées de restitution : au Centre Culturel Régional de Kédougou (Sénégal) et au collège Rose Valland, à Saint-Etienne de Saint-Geoirs.
L’aide à la diffusion, bénéfique pour les artistes, se traduit par un soutien aux organisateurs de programmations. Des initiatives originales fleurissent chaque année, pour exemple : le festival « Hors les murs » d’Alpes Isère Habitat qui dissémine des courts spectacles aux pieds des résidences sur toute l’Isère, ou encore la Tournée des refuges qui réalise une tournée de concerts en montagne au gré du circuit pédestre des musiciens.
Chaque année, des restaurations subventionnées par le Département de l’Isère redonnent vie à des éléments d’un patrimoine modeste et néanmoins caractéristique des modes de vie passés. La méridienne de temps moyen à Saint-Jean-d’Hérans en est une illustration.
Créée entre 1854 et 1890 par un horloger grenoblois et installée sur un mur de l’église, elle présente la particularité d’être en fonte. Remise en état, cette méridienne évoque la gnomonique, science des mouvements du soleil sur la planète terre.
Collégiens français et sénégalais croisent leurs regards
Les arts
monts et par vaux
Au chevet du patrimoine de proximité
l’Isère de la vie
CULTURE.ISERE.FR
SERVICE DES MISSIONS TRANSVERSALES
Structurés autour de deux pôles, les 11 agents du SMT agissent dans une logique de transversalité et de mutualisation à l’échelle de la DCP :
1. Ils impulsent et mettent en œuvre les réflexions en matière de valorisation, de numérique et d’innovation ainsi que de grands projets.
2. Ils assurent la coordination et le suivi des subventions, du budget annexe « boutiques et billetterie des musées », et des commissions.
Des chiffres clés
110 000 spectateurs
du teaser du réseau des musées dans 76 salles de cinéma iséroises
6 375 abonnés
à la lettre Culture Isère. 15 campagnes d’emailing. Score de réputation = 100 % !
86 actus en interne sur isere@gents cumulant 52 180 vues
292 réponses
à l’enquête de notoriété des musées pendant la Foire de Grenoble (4 au 13/11)
8 000 personnes
pour Forêts ! #2 au Domaine de Vizille
1 259
dossiers de subvention
reçus sur la nouvelle plateforme dématérialisée de dépôt des demandes (contre 1 158 en 2021, soit + 8 %) pour 13,9 M€ (10,2 M€ fonctionnement / 3,6 M€ investissement)
52 rapports à la commission permanente et à l’assemblée départementale
127 conventions présentées et approuvées
423 130 € de recettes
dans les musées (dont 10 855 € récoltés dans les urnes)
« Destination musées », la suite !
Une rentrée enfin « normale »
Ici, c’est passionnant !
2e épisode pour la campagne de communication du réseau des musées ! L’arbre signalétique – véritable invitation au voyage – a été aperçu cet été sur les sets de table des terrasses
grenobloises, dans les hôtels, offices de tourisme, campings du Rhône, Savoie, HauteSavoie et bien sûr en Isère ; aux abords du lac d’Annecy et des parcs de Lyon, Chambéry, Valence grâce à de l’affichage à vélo ou à Grenoble sur la vitrine de l’ancienne boutique Nespresso. Bonus à la Toussaint… une large diffusion cinéma du teaser du réseau !
Après deux rentrées scolaires sans guide de l’action éducative pour cause de Covid, l’édition 2022/2023 du « GAE » a pu voir le jour cet automne, présentant une maquette revisitée et habillée de teintes joyeuses. Véritable panorama de l’offre pédagogique de nos équipements (Archives et réseau des musées départementaux), ce guide constitue un manuel de référence pour l’ensemble de la communauté éducative iséroise et au-delà. Diffusé à 3 700 ex., il est complété par une offre en ligne sur musees.isere.fr.
Le stand dédié à nos 11 musées au cœur du « Village des Isérois », l’espace investi pendant la Foire de Grenoble par le Département et Isère attractivité pour défendre les couleurs de l’Isère, a reçu un grand nombre de visiteurs et… beaucoup d’éloges ! 30 agents de la DCP mobilisés, 292 enquêtes réalisées, 1 000 ex. de la MAP distribués et plus de 300 parties du jeu éponyme jouées, 5 800 cartes postales offertes, des animations et Champollion à l’honneur. Une sacrée opération pour alimenter nos réflexions en cours sur les politiques des publics !
Virtuelles visites
Les chantiers du numérique
Une nouvelle campagne de réalisation de visites virtuelles à 360° et/ou de vues aériennes des sites de la DCP recevant du public (11 musées, Archives départementales et les 2 sites de la Médiathèque) est engagée. Elle a pour objectif une publication sur des cartes interactives existantes type Google Maps et sur nos plateformes web et comptes réseaux sociaux.
• AwoO (boutiques et billetteries) n’ayant pas fait ses preuves, son remplacement pour 2023 a été mis à l’ordre du jour.
• Chez Skinsoft, transfert en cours de Skinlibris (centres de documentation des musées) sur Syracuse (outil de la MDI) et changement du socle technique de SkinMuseum (collections) et SkinHeritage (patrimoine).
• Côté web, importante mise à jour de nos plateformes et remplacement de Google analytics (analyse du comportement des internautes) par Matomo moins intrusif.
Services en ligne
La dématérialisation des demandes de subventions a rencontré un réel succès auprès des acteurs culturels et plus de 1 200 dossiers ont été instruits sur la plateforme… notre volume de croisière ! Ce nouvel outil très transversal fait intervenir les usagers, les instructeurs et les gestionnaires. Il reste cependant à fiabiliser. Dans un souci d’amélioration constante, demande a été formulée d’intégrer en 2023 le module relatif aux demandes de versement en ligne.
Champollion, passionnant passionné
On célèbrait en 2022 à la fois la première année d’ouverture du musée Champollion à Vif et, à l’échelle nationale, les deux cents ans du déchiffrement des hiéroglyphes par JeanFrançois Champollion. Les belles programmations des Archives et des musées dauphinois et Champollion valaient bien une campagne de communication commune et des rendez-vous presse organisés en complicité avec Isère attractivité (lancement de la saison estivale en Isère au musée Champollion, voyage de presse à l’automne).
Collections enrichies
Fans, followers, posts & stories
Le fonds départemental d’acquisition d’œuvres et d’objets d’art permet d’enrichir nos collections. Doté d’une enveloppe de 152 000 € en 2022, il a notamment permis l’achat de l’ouvrage Alerte aux avions édité par le ministère de l’Éducation nationale vers 1939 (Musée de la Résistance et de la Déportation), d’une huile sur toile Ci-gît la Bologne (musée de la Révolution française) ou encore d’une lithographie de Lebreton Inauguration de la ligne Transatlantique de Saint-Nazaire à La VeraCruz le 14 avril 1862 (musée Hector-Berlioz).
On publie, on publie et l’audience grimpe, grimpe… une véritable satisfaction pour culture.isere et sa galaxie d’assurer une présence sur les réseaux sociaux et de tenir la cadence ! Derrière tout cela, des réflexions partagées, de la création de contenus, un planning structuré et des contributeurs motivés. Résultats culture.isere 2022 (hors comptes musées et MDI) : plus de 700 publications (posts, vidéos, stories) et une augmentation d’environ 25% des communautés (5 600 followers sur Fb et 3 800 followers sur Instagram).
L’Appel de la forêt en Isère en 2022
Une journée particulière
Suite et fin de la saison culturelle L’Appel de la forêt, orchestrée par le SMT avec l’ensemble des services. Au programme, 2e volet de la carte blanche donnée au plasticien Simon Augade qui, après Écorcée au Musée dauphinois, a réalisé Fondement(s) au musée Arcabas en Chartreuse, en complicité avec la DAM et les acteurs de la filière bois de Chartreuse (cf. p.88). Et 2e édition de Forêts !, week-end festif et familial au Domaine de Vizille (spectacles, animations, visites flashs du musée pour près de 8 000 personnes, cf. p.60).
Une journée conviviale le 31 mai à Autrans… voilà l’invitation acceptée par 144 agents de la direction. Au programme ? Temps de réflexion et temps récréatifs : après avoir travaillé en ateliers sur le projet d’administration (PADI), randonnées, biathlon, théâtre d’improvisation et jeu interactif ont suivi un repas partagé. Malgré une météo peu clémente, ce fut une belle occasion de se retrouver, de partager nos expériences et de promouvoir avec enthousiasme nos futurs projets.
Cache-cache
dans le parc
Le SMT a accompagné le Domaine de Vizille et la DAM (à l’initiative de parcours du même type dans deux Espaces naturels sensibles) pour élaborer un escape game dans le parc du Domaine sur l’application Graaly. Dans cette quête ludique, un personnage imaginaire nommé Séverin guide le joueur pour l’aider à retrouver la « salle perdue ». Mis en place depuis le printemps, le jeu a déjà défié plus de 500 joueurs !
Culture et attractivité : une année
d'expérimentations avec ALPES ISHERE
En complément du Musée électronique au Musée dauphinois, événement porteur de la marque ALPES ISHERE devenu incontournable en deux éditions (cf p. 71), la DCP et l’agence Isère Attractivité ont testé cette année différentes approches à la croisée des enjeux de l’attractivité et de la culture. Mise en lumière de sites (musée Hébert et musée de SaintAntoine l’Abbaye), courts documentaires sur les tournages de films en Isère, tournée décentralisée de Jazz à Vienne dans 3 musées du réseau et édition de mobilier événementiel aux couleurs du Département et de la marque. Bilan ? Une bonne réception du public, de bonnes idées à garder et à ajuster au futur positionnement de l’agence en cours de réflexion.
En chiffres
32 « amours en cage » ET 10 « lentilles d’eau »
40 ans du festival Jazz à Vienne
1 disque, 2 jeunes formations de jazz et 3 concerts, 3 musées, 3 vidéos et 335 spectateurs
lumineux dans le parc du musée Hébert 100
6 000 visiteurs de Lumières au jardin au musée Hébert
3 x 15
minutes de documentaires sur 3 tournages de films en Isère
chaises longues + 10 parasols =
1 000 rayures
aux couleurs du Département et de la marque ALPES ISHERE
Lumières au jardin chez Hébert L’Isère fait son cinéma
Les jardins du musée Hébert se sont parés des végétaux lumineux de la Cie Porté par le vent, perchés dans les arbres ou flottant sur les plans d’eau, permettant à quelque 6 000 visiteurs de découvrir le site tous les soirs de janvier à mars. Cette installation a été rythmée par une riche programmation mise en place par le musée et pensée pour des publics ciblés (familles, étudiants, grand public) associant un spectacle ou une animation, des visites flash du musée et des propositions gourmandes.
Les Rivières pourpres, La Femme d’à côté, Une hirondelle a fait le printemps… ces 3 films de notre patrimoine cinématographique ont en commun d’avoir choisi l’Isère pour décor. Joli sujet dont s’est emparé le réalisateur Marc Zéni en collaboration avec le SMT et Isère attractivité. Le résultat ? une série de 3 courts documentaires revenant sur les lieux isérois des tournages présentée à l’occasion des Journées du patrimoine au plus près de certains de ces lieux (cinéma du Bourg-d’Oisans, musée Hébert à La Tronche, Le Cairn à Lans-en-Vercors), en partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble.
Jazz au musée
Le temps d‘un week-end de septembre, la tournée de promotion de l’album « Past & Future » édité à l’occasion des 40 ans du festival Jazz à Vienne s’est arrêtée dans 3 musées départementaux.
Le Musée dauphinois, la Maison Bergès et le musée de Saint-Antoine-l’Abbaye se sont ainsi transformés en un décor de scène exceptionnel et ont vibré au son groovy d’Ishkero et aux influences créoles d’Abraham Réunion Ces moments ont été immortalisés en vidéo.
Souvenirs, souvenirs !
Un petit air de plage…
100 chaises longues et 10 parasols, soit près de 1 000 rayures aux couleurs du Département et d’ALPES ISHERE, sont venus renforcer la convivialité des événements organisés en extérieur par la DCP. Un mobilier très apprécié du public, pensé pour véhiculer nos images institutionnelles et assurer le meilleur confort aux visiteurs et spectateurs !
Les 10 agents du service œuvrent à la valorisation du patrimoine de l’Isère. Ils assurent des missions de connaissance, d’expertise et d’ingénierie dans les domaines de l’archéologie, de la préservation, et de l’animation du patrimoine. Le service a la gestion du label « Patrimoine en Isère » et propose des aides à la restauration et à la valorisation. Il coordonne l’organisation d’événements tels que Musées en fête |
Nuit des musées ou les Journées européennes du patrimoine. Il pilote le dispositif « Nature/Culture » et le label « Patrimoine en Isère ».
Des chiffres clés
149 dossiers reçus pour la restauration du patrimoine dont 90 financés
116 dossiers instruits pour la valorisation du patrimoine
515 visites de terrain dans 235 communes
540 sites et édifices ouverts pour les Journées du patrimoine dans 235 communes
57 post sur les réseaux sociaux
6 reportages vidéo
Des
Une année riche pour l’inventaire des fortifications de l’Isère. Pas moins de 778 fiches descriptives de sites ont été mises en ligne sur collections.isere.fr, que complète une documentation graphique, iconographique et textuelle accessible à tous sur demande. Quatre rencontres tout public ont été tenues, dont trois sont accessibles en ligne. Les thèmes abordés portaient sur l’approche archéologique, les recherches en archives, la restauration et conservation des vestiges, enfin la valorisation des sites. Rendez-vous en novembre 2024, avec l’ouverture d’une grande exposition au Musée de l’ancien Évêché.
Valorisation de l’inventaire des villes
Après cinq années d’interruption, la fouille archéologique de l’ancienne église Saint-Pierre de Moirans a repris en 2022. Trois anthropologues et un responsable d’opération ont étudié et prélevé les 68 sépultures de la période moderne (XVIe – XIXe siècles) mises au jour cette année en trois mois et demi d’intervention. L’intérieur de l’église servait en effet de cimetière paroissial pour une population variée. Leur étude nous renseigne sur les rites et modes funéraires comme sur l’état sanitaire des habitants.
« Le Grésivaudan, au fil de l’eau, au fil du temps » est un jeu de plateau créé dans le cadre du dispositif natureculture pour la Maison Bergès et pour l’ENS du Bois de la Bâtie. Il permet de découvrir l’évolution des paysages dans la vallée du Grésivaudan en lien avec les activités humaines au cours des derniers siècles. Sa conception et sa réalisation ont été confiées à « Histoires de… ». Outil pédagogique pour les ENS et les musées du Grésivaudan, il sera diffusé dans les collèges, centres sociaux et médiathèques des communes voisines.
Si l’inventaire du patrimoine des villes à l’âge industriel se poursuit : repérage des éléments architecturaux dans les quartiers ChorierBerriat (Grenoble) et l’Isle (Vienne) et rédaction des premières synthèses issues du croisement des archives et du terrain, les premières actions de valorisation ont déjà commencé. Recueil de mémoire à la Maison des habitants Chorier-Berriat, conférences et publication d’articles avec l’Aphid, visites lors des Journées du Patrimoine et des Journées de l’architecture.
Des JEP « Nature-Culture »
Inspiré par le thème national « patrimoine durable », le Département a choisi de mettre en avant les liens indissociables entre nature et culture : les sites dits naturels ont bien été façonnés par les activités humaines et les sites culturels sont très souvent les écrins d’une biodiversité méconnue. Plusieurs sites alliant nature et culture ont attiré un public nombreux sur des propositions très diverses.
À Quirieu, les vestiges de la cité médiévale ont accueilli et sensibilisé plus de 400 personnes. Le site archéologique antique du Vernay à Saint-Romain-de-Jalionas a quant à lui attiré plus de 450 visiteurs, qui ont pu, entre autres, découvrir le jardin expérimental antique créé par des bénévoles passionnés s’appuyant sur les connaissances historiques et archéologiques.
Rencontre des musées de l’Isère
L’Atlas des paysages se concrétise
Favoriser les échanges entre les musées de l’Isère, partager des préoccupations communes et permettre de créer de nouvelles synergies étaient au cœur de la rencontre des musées de l’Isère proposée en novembre. 55 personnes représentant une trentaine de musées se sont retrouvées au musée de Saint-Antoine l’Abbaye autour du thème de la médiation à destination du public scolaire et de l’éducation artistique et culturelle. L’occasion de découvrir aussi le nouveau parcours muséographique du Musée de Saint-Antoine.
Un portrait du département, 21 ensembles paysagers, 47 unités paysagères, des portraits d’acteurs, pour décrire et caractériser les paysages de l’Isère. Ce travail de longue haleine (commencé en janvier 2021) s’est poursuivi cette année avec la rédaction des synthèses à l’appui de cartes, de blocs diagramme et de photographies. Pour mieux comprendre les enjeux de cette étude, un film d’animation a été réalisé. Largement diffusé, il accompagne la démarche en rappelant que la prise en compte du paysage est aussi une démarche culturelle.
Le chantier de restauration de l’église Saint-Jean-Baptiste de Tencin, dont l’Abbé Cales fut le prêtre de 1902 à 1961, s’est terminé cette année. Située aux abords du château de Tencin, édifice Inscrit au titre des Monuments Historiques, elle a bénéficié de toutes les attentions pour les trois phases de travaux dirigés par un architecte du patrimoine et largement financés par le Département. Une belle réalisation très finement accompagnée par le service.
Joli chantierCréé en 2020, le service technique culture et patrimoine (STCP) est composé de 10 agents répartis en deux entités fonctionnelles distinctes et complémentaires (2 gestionnaires techniques du patrimoine et l’équipe technique). Le service gère les travaux et la maintenance de tout le patrimoine bâti de la DCP, le montage d’exposition et assure la logistique d’événements ponctuels. Les missions du service
s’articulent autour de savoir-faire techniques liés aux bâtiments. Ses missions sont variées et font appel à des compétences à la fois générales et spécifiques.
Des chiffres clés
44 266 m2
total de surface de bâtiments
1 exposition en extérieur
10 expositions temporaires
Des événements qui ont marqué 2022
Montages d’expositions
L’équipe technique fabrique et installe les expositions temporaires en lien avec les scénographes missionnés par les musées et les commissaires d’exposition. Elle participe également au transport des œuvres et assure la maintenance des expositions. Elle met en œuvre ses savoir-faire en menuiserie, électricité, éclairage, peinture… ainsi que son expérience des spécificités des montages d’expositions acquises depuis plusieurs années.
Entretien du bâtiment
Chantier des collections
Mise aux normes et maintenance
Entre deux montages ou démontage d’expositions, l’équipe met en œuvre ses savoir-faire pour réaliser des travaux d’amélioration ou de réparations du bâti (réparations de portes, peinture intérieure ou extérieure, amélioration d’éclairages…).
Le chantier de construction du pôle de conservation a commencé dans sa phase opérationnelle. Pour l’équipe technique cela se concrétise par le fait de libérer des surfaces pour l’installation du chantier des collections en vidant complètement l’atelier peinture.
Les travaux de sécurisation des sites permettent de veiller à la protection non seulement des utilisateurs (publics et personnels) mais aussi des œuvres. Ainsi des tests de fumée pour simuler un incendie ont été effectués afin de vérifier l’efficacité des systèmes de détection et des exercices d’évacuation ont été réalisés.
Les Archives conservent 40 kilomètres linéaires de patrimoine écrit permettant de retracer l’histoire de l’Isère et de ses habitants, du XIe siècle jusqu’à nos jours. Ce service public d’intérêt général accueille et renseigne aussi bien les usagers dans le cadre
d’une démarche administrative que des chercheurs amateurs ou professionnels en sciences humaines et sociales.
Des chiffres clés 40 kilomètres linéaires d’archives
1 500 nouveaux lecteurs inscrits
4 191 personnes venues réaliser une recherche en salle
20 784 documents consultés sur place
5 968
courriers / courriels traités par le secrétariat (demandes de recherche, d’orientation dans les fonds, de reproduction de documents, etc.)
460 participants pour les journées du patrimoine inscrits à l’une des 28 animations proposées
Des événements qui ont marqué 2022
Exposition Les frères Champollion, la correspondance dévoilée
À l’occasion du bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes, les Archives présentent une exposition centrée sur la correspondance des frères Champollion, Jean-François, le déchiffreur, et son aîné et mentor, Jacques-Joseph. Éclairant le processus de déchiffrement par une connaissance renouvelée de la formation intellectuelle et de la méthode de travail de Jean-François Champollion, cette correspondance nous plonge également dans une époque mouvementée entre Empire napoléonien et Restauration monarchique et nous montre la force de leurs liens fraternels et l’importance de JacquesJoseph, le frère aîné, dans la connaissance que l’on a aujourd’hui de l’œuvre de Jean-François.
Reprise de la collecte et du classement
Les versements des administrations avaient été suspendus en septembre 2020 faute de place dans le bâtiment grenoblois saturé. L’ouverture du nouveau bâtiment a permis de les reprendre.
De septembre 2021 à décembre 2022, plus d’un kilomètre d’archives a été collecté et va maintenant être classé par les agents dans les mois à venir.
Nouvelle visite proposée pour les familles
Public peu représenté, les familles s’invitent aux Archives grâce à une toute nouvelle visite. Sous la houlette d’un archiviste, les enfants se glissent dans les blouses des agents pour découvrir les métiers et les missions du service en compagnie de leur(s) parent(s). Proposée à plusieurs reprises depuis la rentrée, cette visite offre une expérience immersive et ludique !
Des concerts aux Archives !
Les Archives ont accueilli pour la première fois à l’automne 2021 puis en 2022 plusieurs concerts organisés par Arts en Isère Dauphiné Alpes (AIDA) dans le cadre des Allées Chantent. L’occasion pour le public de découvrir des artistes de tous horizons pour une programmation musicale variée et d’apprécier la qualité du son dans le nouvel auditorium.
Des événements qui ont marqué 2022
Première année d’activité dans le nouveau bâtiment !
Après une année de fonctionnement sur le site de Saint-Martind’Hères, les Archives soufflent leur première bougie. Qu’ils soient historiens, généalogistes professionnels ou chercheurs amateurs, les lecteurs ont eu le plaisir de découvrir les nouveaux espaces des salles d’inventaire et de consultation permettant de travailler dans un environnement propice à l’étude des documents.
La nouvelle programmation culturelle (visites guidées, ateliers, spectacles, concerts, conférences) a conquis un public varié : étudiants de l’université, lecteurs réguliers, public occasionnel mais aussi les habitants de Saint-Martin-d’Hères.
L’aménagement des horaires pour une ouverture élargie un samedi par mois et les mardis soirs a répondu aux attentes des lecteurs et se poursuit.
L’ensemble des plans du cadastre napoléonien est parti chez un prestataire en vue d’un nettoyage et d’une restauration pour les plus abimés. Cette opération permettra de procéder en 2023 à leur numérisation et mise en ligne. Les plans du cadastre manquants dans les fonds des Archives départementales seront empruntés en commune et numérisés afin que l’ensemble du territoire soit consultable sur le site internet.
C’est dans l’auditorium des Archives que s’est tenu les 30 septembre et 1er octobre, le colloque des 250 ans de l’Académie delphinale. Regroupant près de 260 membres titulaires et associés, l’académie est dédiée aux arts, à l’histoire, aux lettres et à la science. Elle travaille à la mémoire du Dauphiné sur les trois départements qui le compose, l’Isère, la Drôme et les Hautes-Alpes.
Le Trophée béton Pro est une distinction biennale dont le but est de faire connaître des réalisations architecturales remarquables réalisées en béton et de mettre en évidence les performances innovantes, environnementales et sociétales de ce matériau. 220 projets ont été soumis au jury professionnel qui a retenu dix lauréats dont les Archives départementales de l’Isère. Cet automne également, les éditions Archibooks ont consacré leur dernière publication au nouveau bâtiment des Archives.
La Médiathèque départementale de l’Isère soutient et accompagne le développement de la lecture publique. Et pour la première fois, son rôle et ses missions sont confortés par un cadre législatif précis, avec la loi du 21 décembre 2021 relative aux bibliothèques et au développement de la lecture publique.
Des chiffres clés
57 dossiers instruits dans le cadre du PICC
+ 30 000 km parcourus par la navette
24 000 réservations de documents
750 heures de formation
365 prêts de dispositifs d’animation (expositions, malles « bébé lit », …)
120 demandes de subvention instruites émanant de 52 EPCI, 39 communes, 25 associations et 4 autres établissements publics
246 publications sur Facebook
Des événements qui ont marqué 2022
Le Mont Isère
Dans le cadre de sa labellisation en tant que Bibliothèque numérique de référence (BnR), la Médiathèque départementale de l’Isère a développé un projet « art numérique » qui a donné naissance au Mont Isère. C’est à l’artiste Pauline de Chalendar que l’on doit cette œuvre d’art numérique collaborative. Elle a été réalisée à partir de dessins 3D en réalité virtuelle produits au cours d’ateliers à la Médiathèque de Montbonnot. Présentée en mai 2022 aux journées nationales BnR, elle a rencontré un vif succès et circule désormais dans les bibliothèques iséroises, avec des tablettes graphiques pour permettre la tenue d’ateliers de dessins.
La Médiathèque départementale a participé le 11 septembre à l’événement « Forêts ! #2 » au Domaine de Vizille. Au programme, une bibliothèque de plein air sur la thématique, une lecture animée pour les enfants ou encore coloriage de fresques collaboratives, grainothèque, puzzles et ateliers créatifs. Grands et petits réunis ont plébiscité les propositions lors de cet événement festif.
C’était aussi l’occasion de présenter les nombreuses ressources en ligne proposées par le Département.
Le 18 octobre, la Rencontre des médiateurs numériques a rassemblé une quarantaine de personnes autour de l’art et du numérique. Après une intervention sur l’art numérique de Pauline de Chalendar, une table-ronde sur les micro-folies a permis de faire connaître ce dispositif et son fonctionnement.
L’après-midi, des ateliers de dessins numériques en 3D, une présentation de la microfolie d’Agora Guiers, et des dispositifs numériques de la MDI disponibles au prêt ont été proposés aux participants.
Journée des DYS
À l’occasion de la Journée des Dys, la Médiathèque départementale a organisé le 10 octobre une matinée de conférences sur le sujet de la dyslexie aux Archives départementales de l’Isère. Au cours de cet événement, des ressources existantes adaptées et créées pour être accessibles à ces publics ont pu être présentées. Ce temps a ensuite permis d’échanger sur les pratiques mises en œuvre, autant dans le cadre de la lecture publique que pour les professeurs documentalistes des collèges.
L’appel de la forêt Journée des médiateurs numériques
Des événements qui ont marqué 2022
Corinne Dreyfuss, auteur de Mais où sont les trois petits poissons ? rencontre les tout-petits !
La présentation de cet album, édité par le Département, auprès de nombreuses familles, dans les crèches et bibliothèques, nourrit le besoin de sons, de mots et d’images partagées entre l’enfant et son entourage. Il facilite l'accès à tous à la lecture et aux récits. C’est un des objectifs du projet 38 Bambins, développé par la Médiathèque départementale, en partenariat avec les centres de PMI et soutenu par la DRAC. Inscrit dans la prévention de l’illettrisme, le projet vise à mettre des livres de qualité le plus tôt possible entre les mains des bébés isérois nés dans l’année – 8 000 exemplaires distribués –, à sensibiliser les familles et les professionnels de la petite enfance à l’importance du livre et de la lecture.
C’est en novembre ! La Médiathèque départementale soutient la mise en place de projections en présence de professionnels du cinéma dans toutes les bibliothèques iséroises volontaires. Plus de 1 800 enfants, jeunes et adultes ont bénéficié d’une trentaine de séances qui visent à promouvoir la diversité du cinéma documentaire de création et à favoriser les échanges et débats. Les thèmes représentés cette année ? Nature, écologie, voyage, et parcours scolaire et professionnel, entre autres.
Public Déclic :
Public Déclic est un jeu sérieux conçu par la Médiathèque départementale, des bibliothécaires iséroises et Grenoble École Management. Son but ? Faire découvrir de manière ludique l’ensemble des ressources classiques et innovantes d’une bibliothèque au regard des publics, réels ou potentiels. Cette année, une dizaine de bibliothécaires sont formés pour être facilitateurs avec autant d'exemplaires de jeu qui circulent au sein des équipes : de quoi inspirer et mieux appréhender l’univers de la lecture publique et ses enjeux sociaux.
Le site de Saint-Martind’Hères de la Médiathèque départementale va bénéficier d’importants travaux. Mise aux normes d’accessibilité et de sécurité, amélioration thermique grâce à la géothermie, c’est du sol au plafond que la médiathèque sera rénovée, avec le soutien de la DRAC. Au gré d’un calendrier mouvant, l’équipe de la médiathèque s’est mobilisée tout au long de l’année pour préparer le déménagement, adapter ses services et déjà réfléchir à la meilleure manière d’investir les futurs espaces. À suivre…
Fleuron du patrimoine régional, le Domaine de Vizille – Musée de la Révolution française, protégé au titre des Monuments historiques, est le rendez-vous favori des familles, des amoureux de la nature et des passionnés d’histoire et d’histoire de l’Art.
Des chiffres clés
1
Devise : Voyagez entre Nature et Culture !
1 550
arbres remarquables et remarqués dans le parc romantique
832 265
entrées dans le parc
54 484
entrées au musée
2 expositions montées pour les ADI et le Musée Champollion
45 000 € de recettes à la boutique du musée
5 000 m2 de surface ouverte à la visite au musée et 750 m2 de surface vitrée à entretenir
492 kg de bronze
constituent le haut-relief Le Retour (1890-1895) d’Auguste Paris situé salle de la République
DOMAINE DE VIZILLE MUSÉE DE LA RÉVOLUTIONDes événements qui ont marqué 2022
Les visages du paysage
L’exposition Le paysage Révolutionnaire a entrainé les visiteurs dans un voyage au cœur d’une nature sublimée. Sous l’influence croisée de nouveaux fondements philosophiques, littéraires et politiques, le paysage révolutionnaire constitue une donnée décisive éclairante pour qui veut comprendre le rapport que l’Homme a entretenu avec la nature au fil des siècles. Du pittoresque à l’invitation au voyage, le paysage joue sur une large gamme d’émotions que cette magnifique exposition a pu révéler.
Énergie inspirante, l’eau a été au cœur des créations artistiques présentées dans le parc. Trois artistes ont porté leur regard sur cette ressource vitale. Olivier Valla a joué avec l’histoire du château en proposant Indienne. Source d’Elparo par ses lignes simples et aériennes a entrainé le visiteur dans une vague poétique. Oz le design à travers l’œuvre REZO, en matéralisant le cycle de l’eau, a mis l’humain au coeur de sa dualité entre ciel et terre, entre force et faiblesse.
Un nouvel événement a été proposé cette année pour se ressourcer, prendre le temps : la journée nature et bien être. Organisée autour d’ateliers, d’animations et d’un spectacle, elle a ouvert les portes du parc pour un instant de détente et pour profiter pleinement de cette nature offerte !
Entretenir un parc de plus de 100 hectares est un sacré défi ! Une attention de chaque instant est demandée aux jardiniers du domaine. Entretenir c’est à la fois sécuriser et préparer l’avenir, prendre soin du patrimoine arboré et respecter l’environnement, s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique par une gestion différenciée et par la mise en place de nouvelles pratiques phyto-sanitaires.
Préparer l’avenir… Au fil de l’eau Parce que vous le valez bien !
Des événements qui ont marqué 2022
Forêts ! #2
Un événement festif et familial
L’eau et le patrimoine arboré qui font la richesse du parc du domaine, ont été le théâtre de cet événement organisé à l’occasion de L’Appel de la forêt en Isère Spectacles sur l’eau ; concerts : perché dans les arbres, flottant ou sorti des bosquets ; balade théâtralisée ; manège poétique ; forêt d’instruments géants ; bibliothèque à ciel ouvert ; village de producteurs… Toutes ces propositions ont trouvé un véritable écrin et apporté un peu de rêve et de légèreté à la fin de l’été. Une belle réussite collective !
L’art de compter au Centre de ressources
Des œuvres qui voyagent !
Une communication décalée !
Ce livre d’arithmétique acquis en 2022 a été réalisé à la main par Elisabeth Lion en 17941795. Il dévoile la manière d’apprendre l’arithmétique en l’an III. Dans ce manuscrit richement décoré de symboles révolutionnaires, bonnets phrygiens, cocardes, guillotine et rubans tricolores, Elisabeth jeune fille appliquée et bien impliquée dans son époque nous permet de réviser les maths à la mode révolutionnaire.
Ce portrait de Camille Teisseire (1764-1842) attribué à Jean-Baptiste Desoria (1758-1832) qui figure dans les collections du musée est présenté au Musée LouvreLens du 28 septembre 2022 au 16 janvier 2023 , à l’occasion de l’exposition Champollion, La voie des hiéroglyphes
Le musée s’offre une nouvelle campagne de communication avec des affiches aux messages décalés pour séduire encore davantage de visiteurs.
Un podcast de 8 épisodes permet de découvrir le parc au fil des saisons. Une échappée bucolique en compagnie de Frédéric Argence, jardinier au sein de l’équipe.
Installé dans la propriété familiale des Champollion au cœur d’un parc de 2,5 hectares, le musée présente la vie et l’œuvre des deux illustres frères et la naissance de l’égyptologie.
297 groupes reçus
21 objets prêtés
1 972 abonnés aux réseaux sociaux
Des événements qui ont marqué 2022
Bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes en Isère
Deux cents ans après la découverte de Jean-François Champollion qui entrouvrit les portes de l’antique civilisation égyptienne et fonda les bases de l’égyptologie, le Musée Champollion s’est associé aux célébrations internationales. Le musée a été au cœur de l’actualité avec sa section consacrée au déchiffrement, l’exposition Un chantier déchiffré présentant les coulisses de la création du musée, l’édition d’un jeu d’initiation aux hiéroglyphes destiné aux scolaires, la participation à un circuit Itinér’arts pour les professeurs, et l’exposition Champollion, la passion de l’Égypte en Isère rue Champollion.
Le Département a célébré également cette passion d’Égypte aux Archives départementales et au Musée dauphinois, avec l’exposition Égyptomania co-conçue avec le Musée Champollion.
Le 18 juillet, trois carnets à dessins du dessinateur toscan Salvatore Cherubini ont rejoint le Musée Champollion. Les 148 dessins ont été acquis grâce à une procédure exceptionnelle de préemption, pour une valeur de 23 445 €. Ces précieux témoignages consignent avec finesse et sensibilité l’unique voyage en Égypte du déchiffreur des hiéroglyphes : paysages, monuments, portraits… Une belle acquisition qui est venue compléter l’exposition permanente du musée !
Le 21 octobre, l’exposition Musée Champollion, un chantier déchiffré a ouvert ses portes. Comment le parc, la maison de maître et ses dépendances ont-ils été transformés en site muséal ? Comment ont été sélectionnées les œuvres ? Cette exposition atypique déchiffre l’inventaire et l’étude des collections, les études architecturales, muséographiques, les travaux, la restauration des bâtiments et des œuvres… et dévoile les découvertes et coulisses au visiteur !
2019–2022 : 4 années de projet de médiation
Le projet Entre imaginaires et réalités s’est achevé au printemps. Cet ambitieux triptyque réalisé avec l’association Médiarts a accompagné les Vifois à la rencontre du futur musée. Écoles, collège, EHPAD, CCAS, MFR, médiathèque et école de musique ont découvert le projet et ont été invités à créer autour des frères Champollion en compagnie d’artistes. Vidéo, danses et musiques ont rythmé les travaux en 2019, l’ouverture en 2021 et le bicentenaire du déchiffrement en 2022.
Des événements qui ont marqué 2022
Le Musée Champollion s’exporte !
Le Musée Champollion a été sollicité pour participer à des expositions d’envergure dans le cadre du bicentenaire.
18 œuvres et objets, comme le bureau du déchiffreur, un estampage de la pierre de Rosette annoté de sa main ou encore la tenue portée par Champollion en Égypte, ont été prêtés au Musée du Louvre-Lens pour l’exposition Champollion, la voie des hiéroglyphes. Trois rares carnets de dessins récemment acquis ont également été prêtés pour quelques semaines au Collège de France pour l’exposition Champollion 1822
Le départ de ces œuvres remarquables a renforcé les liens entre le Musée Champollion, le musée du Louvre et le Collège de France, trois institutions fortement marquées par le père de l’égyptologie scientifique.
Pour explorer les collections de façon ludique et fêter le bicentenaire du déchiffrement, le musée a mis en place une offre pédagogique à destination du public scolaire, mais aussi du jeune public à l’occasion des vacances. 962 enfants ont déjà expérimenté l’initiation aux principes de l’écriture hiéroglyphique en écrivant leur prénom ou l’exercice de copies d’antiques à la façon du 19 e siècle : moulage, estampage, dessin et calque.
Le Musée Champollion à l’honneur dans les reportages
Cette année anniversaire a été l’occasion de nombreuses interventions dans les médias. Le Musée Champollion a accueilli le tournage de l’émission radiophonique la Grande Traversée : Champollion, courir contre le temps de France Culture en 5 épisodes, du film documentaire Dans le secret des hiéroglyphes : les frères Champollion diffusé par Arte et des reportages français et anglais de l’émission C’est en France diffusée par France 24 en France et à l’international.
Une programmation de l’Isère aux rives du Nil
La programmation a fait voyager plus de 2 600 visiteurs grâce aux visites guidées, spectacles, ateliers et projets de médiation. Musiciens et comédiens, animateurs d’atelier archéologique et d’escape game, jouteurs de tahtib, guides et professionnels du patrimoine ont été conviés à célébrer la première année du musée et le bicentenaire du déchiffrement. Pour cette année de célébrations, des manifestations ont été proposées en partenariat avec AIDA, les archives départementales et le Musée dauphinois.
Deux ateliers sur les pas du déchiffreur
Des chiffres clés
67 231 visiteurs
6 expositions temporaires
Un amour de vélo (décembre 2020 – juillet 2022) Amazonie[s], forêt-monde (octobre 2021 – mai 2022)
Art et science, un demi-siècle d’existence pour le laboratoire ARC-Nucléart
(novembre 2021 – novembre 2022) Fait main. Quand Grenoble gantait le monde (mars 2022 – mars 2023)
Meubles Hache, donation Maître Stéphane Jouanneau
(juin 2022 – février 2023) Égyptomania. La collection Jean-Marcel Humbert (novembre 2022 – novembre 2023)
1 installation
Écorcée, installation de Simon Augade (décembre 2021 – décembre 2023)
2 expositions de référence momentanément fermées
Gens de l’alpe (en rénovation depuis septembre 2022) Le rêve blanc. L’épopée des sports d’hiver dans les Alpes
1 exposition en itinérance
Refuges alpins. De l’abri de fortune au tourisme d’altitude (Maison forte de Hautetour à SaintGervais (74), décembre 2022 – septembre 2023)
92 événements culturels
(visites guidées, concerts, spectacle de danse, contes, ateliers pour enfants, journées d’étude, soirées étudiantes, festivals, conférences, …)
118 manifestations
(hors programmation culturelle du musée : événements musicaux, séminaires, journées d’étude, réunions d’associations, visites guidées privées d’exposition, etc.)
Le Musée dauphinois inscrit son action dans la relation de proximité qu’il entretient avec les habitants des Alpes dont les origines sont multiples.
Lieu d’investigation de toutes les périodes de l’histoire, il est aussi un espace de réflexion sur notre temps.
Des événements qui ont marqué 2022
Ouverture de l’exposition Fait main. Quand Grenoble gantait le monde
Qui sait aujourd’hui que Grenoble fut la capitale mondiale du gant ? Presque éteinte, la fabrication des gants procède pourtant d’une histoire au long court rappelée dans l’exposition. Principale activité qui employait une famille sur deux dans la ville et alentours jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, l’industrie gantière prit son essor au 19 e siècle grâce à la mécanisation des tâches mais aussi au génie de Xavier Jouvin, inventeur notamment de la main-de-fer. Exporté dans le monde entier, le gant en chevreau de luxe fit la renommée de la ville. Quelques beaux bâtiments subsistent encore çà et là à Grenoble pour témoigner de cette activité et de magnifiques collections, présentées dans l’exposition, réveillent l’envie de se parer de ce si bel atour.
Le public s’est passionné pour les visites guidées d’Ildomar Dos Santos - de son vrai nom Ildo Tikuna - au cœur de l’exposition Amazonie[s], forêt-monde. Depuis plusieurs années ardent défenseur du respect des droits des peuples autochtones et de la préservation de l’environnement auprès des institutions brésiliennes et françaises, Ildo Tikuna multiplie les rencontres pour faire connaître aux Occidentaux les coutumes et l’art de vivre de ces populations.
Au printemps dernier, musiciens africains, turcs, grecs, sont revenus surprendre nos oreilles pourtant rodées à la programmation étonnante des Détours de Babel. Cette 12e édition du Festival a fait deux haltes au musée, la seconde plutôt consacrée aux répertoires classiques renouvelés, aux rencontres entre instruments de pays différents, aux musiques improvisées, aux instruments détournés… Concerts, spectacles, performances ont résonné dans tous les espaces du musée.
D’une programmation très pointue, l’événement musical organisé par Le Périscope sur les terrasses du Musée dauphinois est très vite devenu un rendez-vous attendu. Cette deuxième édition a réuni sur scène et sur deux jours des artistes renommés et des étoiles montantes de la French Touch : Agoria, Sister Act, Un*Deux, Cerrone, Yuksek... Pionnier du disco et star encore présente dans les mémoires, Cerrone, toujours fringant, a ravi toutes les générations.
Musée électroniqueDes événements qui ont marqué 2022
Ouverture de l’exposition Égyptomania. La collection Jean-Marcel Humbert
Parfois à notre insu, l’engouement pour l’Égypte antique s’infiltre jusque dans notre quotidien. Cette fascination s’exprime depuis l’Antiquité, bien avant la campagne d’Égypte de Napoléon Bonaparte à la toute fin du 18e siècle qui lui apporte néanmoins un nouvel élan. Ainsi les artistes s’inspirent-ils librement depuis deux siècles de cette civilisation ancienne. Leurs créations répondent à nos aspirations pour le grandiose, l’immortalité, l’irrationnel et le mystère, la délectation dans l’horreur, l’affirmation de l’appartenance à une communauté... L’exposition, par la foison d’objets hétéroclites qu’elle présentel’essentiel provenant de la collection de Jean-Marcel Humbert, égyptologue, ancien conservateur au Louvre -, illustre cette Égypte détournée par l’imaginaire occidental.
Écorcée, œuvre monumentale de Simon Augade installée dans le cloître, libère l’imagination du public comme des artistes. Le fil rouge déroulé dans les méandres de la mangrove par la compagnie Apart a entraîné dans la danse un conférencier d’art et plasticien, Fabrice Nesta. L’interprétation vivante des danseurs, entrecoupée d’images commentées d’artistes contemporains, a ouvert de nouvelles perspectives offertes à l’imaginaire.
Le parcours patrimonial proposé par l’association Saint-Roch ! Vous avez dit cimetière ? est une déambulation à travers les allées pour retrouver les tombes des familles de gantiers célèbres ou moins connus de l’âge d’or du gant à Grenoble et en Isère. Mao Tourmen, guide conférencière, raconte avec passion la belle aventure vécue par ces pionniers, les alliances et les mésententes familiales, les infortunes et les brillantes réussites… Une initiative originale pour revisiter la longue histoire de la ganterie en Isère.
« Fait main »
En écho à la grande aventure de la ganterie, des créations contemporaines très diverses proposées au public ont témoigné du savoir-faire et de l’imagination féconde des artisans isérois. Une dizaine de créateurs de bijoux, poteries, broderies, fleurs séchées, linogravures, objets en cuir et en bois, réunis dans la cour de la chapelle du musée autour de Jean Strazzeri, dernier fabricant de gants en Isère, ont montré un nouvel âge d’or de l’artisanat.
En partenariat avec Les Mondaines.
Marché de créateursUne double vocation pour la belle maison familiale du peintre Ernest Hébert (1817-1908) et son jardin romantique. Les collections permanentes plongent le visiteur dans l’atmosphère du XIXe siècle, à la rencontre d’un peintre brillant et célèbre de l’époque.
Les expositions temporaires mettent en lumière des artistes du temps d’Hébert ainsi que la création contemporaine, par la découverte d’artistes jeunes ou confirmés.
Des chiffres clés
52 628
visiteurs accueillis
+ de 5 600 personnes ont assisté aux 69 animations proposées au musée et dans le parc
4 temps forts
• Contemplations. Ji-Young Demol Park. Un regard coréen sur les Alpes
• Lumières au jardin
• Salle des portraits | Portraits de salles Carte blanche à Sarah Gautier
• La Vierge de la délivrance ou l’histoire d’une promesse
65 082 € de recettes en boutique
10 objets de collections prêtés pour des musées partenaires
+ 34 %
d’abonnés aux réseaux sociaux du musée
3 200
ouvrages imprimés et vendus pour l’exposition Contemplations…
50 000
abeilles ouvrières à l’ouvrage dans la ruche pédagogique du jardin
MUSÉES HÉBERT BERGÈS ARCABASDes événements qui ont marqué 2022
Lumières au jardin
Installation du 22 janvier au 13 mars 2022
Au cœur de l’hiver, le jardin s’habille de lumières pour une invitation à l’émerveillement et à la rêverie le temps d’une promenade. Délicatement suspendus, des amours en cages, lanternes lumineuses aux courbes délicates, accompagnent la déambulation. Sur les bassins du jardin, les lentilles d’eau en flottaison s’illuminent et éclairent la nuit de leurs reflets dans l’eau. Du lancement à sa clôture, l’évènement est ponctué de temps forts nocturnes, animés par des spectacles de feu ou des concerts, et placés sous le signe de la convivialité. Une expérience sensible et poétique plébiscitée par un public nombreux, ravi de (re)découvrir autrement ce lieu d’exception qu’est le jardin du peintre Ernest Hébert.
Des abeilles travailleuses
Le mobilier de ce salon d’époque Directoire, un style en vogue entre 1795 et 1803, avait été endommagé par les insectes et la lumière. Sa restauration a été réalisée par l’atelier Osiris de Quaix-enChartreuse dans le respect des règles de l’art de la tapisserie en siège du début du XIXe siècle. Gestes et techniques pratiqués ainsi que matériaux retenus l’ont été conformément à ceux d’origine. Un chantier aux multiples phases : diagnostic d’état, recherche d’étoffes et de passementerie, conservation des carcasses de bois et des garnitures, puis couverture.
C’est à l’occasion de l’exposition Jours de soleil en 2015 que Waka, barque réalisée par Vincent Gontier, a trouvé place sur le miroir d’eau du jardin. Cette œuvre poétique fait désormais partie des collections du musée Hébert qui en a fait l’acquisition grâce au soutien financier des Amis du musée. Inspirée des pirogues traditionnelles des Maoris, Waka est née de l’assemblage de plaques d’acier sur lesquelles surgissent des textes découpés dans le métal. Une invitation au rêve et à une lecture poétique.
Accueillies en avril dans la ruche pédagogique nouvellement installée, les abeilles et leur reine se trouvent à leur aise dans le jardin du musée. Sous la bienveillance de l’apiculteur et du jardinier, et après deux mois de butinage assidu, les ouvrières ont livré le fruit de leur travail : 27 kg de miel récolté avec l’aide des élèves de l’école du Coteau de La Tronche. L’occasion rêvée pour les enfants de découvrir l’importance du rôle des abeilles dans la biodiversité et d’être les premiers à goûter le doux nectar.
Des événements qui ont marqué 2022
Contemplations. Ji-Young Demol Park. Un regard coréen sur les Alpes
Exposition du 4 juin au 28 novembre 2022
Formée à l’art occidental dans sa Corée natale, Ji-Young Demol Park est fascinée, lors d’un voyage en France, par les formes puissantes et minérales des Alpes, bien différentes des douces collines du pays du matin calme. Saisies sur le vif, ses esquisses de terrain retranscrivent l’état d’émerveillement et de contemplation qui l’habite devant ce spectacle de la nature. À partir de ces « émotions visuelles » couchées sur le papier, elle réalise en atelier des œuvres qui allient le tracé énergique du calame – bambou taillé –, à la douceur des lavis aqueux, faisant naître un singulier métissage pictural entre Asie et Occident.
Parmi les quatre-vingt-cinq œuvres exposées, celles qui ont pour motif les montagnes de l’Isère renouvèlent notre regard sur les paysages qui nous entourent. Un hommage à la beauté des Alpes.
Caractérisé par la richesse de ses biotopes, le jardin est un lieu vivant en perpétuelle évolution sous l’effet de divers facteurs comme le cycle de vie des végétaux, les attaques de certains insectes ou le changement climatique. Soucieuse d’accompagner ces mutations tout en préservant l’identité de ce lieu, l’équipe du musée a lancé un diagnostic du jardin avec pour objectif la mise en place d’un plan de gestion de cet espace pluriel. Un accompagnement bienveillant pour ce jardin que les visiteurs apprécient tant !
Immersion au cœur du XIXe siècle avec la découverte des œuvres du peintre Ernest Hébert et de sa maison chargée de souvenirs, révélation du métissage pictural entre Asie et Occident opéré par l’artiste Ji-Young Demol Park ou déambulation au cœur du jardin romantique, les thématiques de découverte et d’expérimentation ont été variées pour près de 1 500 scolaires accueillis. Visites guidées, visites libres, ateliers de pratiques artistiques et livret-jeux ont été renouvelés et étoffés en écho aux programmes scolaires.
Concerts, cinéma, spectacles de danse ou de feu, théâtre, les nombreuses soirées programmées au musée Hébert et dans son jardin ont été remarquées par leur diversité et leur audace, attirant des publics variés, qui pour certains découvraient le site pour la première fois.
Permettre la découverte de ces lieux charmants par une programmation culturelle quelquefois décalée mais toujours choisie en résonnance avec les lieux et inscrite dans son époque est un souhait poursuivi par le musée.
Des soirées éclectiques
Vers un plan de gestion du jardin…
Des offres pédagogiques diversifiées !
MAISON BERGÈS VILL ARD-BONN OT
Le musée, installé dans la demeure familiale de l’ingénieur centralien Aristide Bergès, plonge le public dans l’atmosphère chaleureuse de la Belle Époque. Il explore une histoire faite de technique et d’innovation, d’arts et d’architecture, d’eau et de papier.
Des chiffres clés
13 525 visiteurs
+ de 70 rendez-vous visites-régulières, flash, promenade, spectacles, ateliers scientifiques ou de loisirs créatifs, événements hors-les murs…
13 salles à redécouvrir suite à la reprise du parcours permanent
500 kg le poids de la dynamo déplacée par des transporteurs spécialisés pour la reprise du parcours permanent
6 costumes de papier créés par les étudiants du DnMADe (Lycée Argouges, Grenoble) pour 1 exposition et 1 soirée-défilé exceptionnelle
+ de 100 œuvres exposées dans l’exposition « Jardins. La Belle Époque ! »
50 rosiers plantés à l’occasion de « Jardins. La Belle Époque ! »
+ de 1 000 visiteurs pour les « Rendez-vous aux jardins »
MUSÉES HÉBERT BERGÈS ARCABASDes événements qui ont marqué 2022
Du nouveau dans le parcours permanent
Mouvement d’œuvres, protection des décors, contenus bilingues, dispositifs numériques, signalétique repensée… Après 10 ans d’ouverture, un petit vent de nouveauté souffle sur Lancey. Grâce au numérique, la Maison Bergès devient plus accessible avec des contenus enrichis et interactifs. Dès la première salle, le visiteur est accueilli par un film panoramique qui le plonge dans l’effervescence de la Belle Epoque. Pour assurer la bonne conservation des peintures, des filtres anti-UV ont été posés sur le portail du hall d’honneur. Le papier peint « Les Iris » (Félix Aubert, 1898) est en partie protégé par une paroi vitrée. Certaines vitrines ont disparu, d’autres sont apparues, avec le souci de conserver, de valoriser et de partager avec les publics.
La Forêt voyage Rencontre au sommet pour notre jeune service
Le 27 septembre, les équipes des trois musées Hébert, Arcabas et Bergès se sont retrouvées pour une journée conviviale en Chartreuse. Car nous formons désormais un seul et même service (MHAB). Ce rendez-vous fut l’occasion de nombreux échanges : partage d’expériences et projets en cours, avec l’envie de renforcer une dynamique commune pour l’avenir. Le Musée Arcabas en Chartreuse a été un excellent hôte pour ce premier rendez-vous. Cette rencontre est, à n’en point douter, le point de départ de nombreuses autres.
L’exposition Des forêts du Vercors aux papiers de Lancey a joué les prolongations. Prévue jusqu’en décembre 2021, elle s’est poursuivie jusqu’au 29 mai 2022 à la Maison Bergès. En version itinérante, elle s’est installée à Chatte (21-28/03), à Vizille pour L’Appel de la forêt #2 (10-11/09), à la Maison du Patrimoine à Villard-de-Lans (jusqu’au 20/10) ainsi qu’à Fontaine pour le festival
« Les Forestivités » (22-23/10).
« Hector l’arbre mort » (dispositif de médiation) a voyagé dans le Trièves en 2022-2023.
Dialogue créatif
Des événements qui ont marqué 2022
Jardins. La Belle Époque ! (04/06
– 06/11/2022)
L’exposition invitait à découvrir l’un des âges d’or de l’histoire des jardins : la Belle Époque. À Lancey, les Bergès s’inscrivent dans cette gardenmania ambiante, avec des aménagements paysagers aujourd’hui disparus. Pour faciliter la visite en famille, un livret-jeux était remis gratuitement. Et dans l’exposition, une table aimantée proposait aux enfants de composer leur propre jardin. De nouveaux rendez-vous ont été programmés : des visites-promenades dans des jardins historiques ou encore des ateliers scientifiques animés par Nemeton, le bioLab de Grenoble. Un partenariat avec le lycée horticole de Saint-Ismier proposait d’imaginer la suite : quels jardins, demain, pour la Maison Bergès ?
Des partenariats fructueux
Un été entre médiation et création
La Maison Bergès aime travailler en partenariat. Avec les acteurs du territoire : les Espaces Naturels Sensibles, les bibliothèques du Grésivaudan pour leur événement jeunesse « Giboulivres » ou encore avec le lycée horticole de SaintIsmier pour imaginer l’avenir du jardin. Grâce au SMT, Jazz à Vienne a fêté ses 40 ans à la Maison Bergès avec un concert d’Abraham Réunion, en partenariat avec Isère Attractivité. Le musée est aussi en lien avec des associations. La programmation s’en trouve enrichie et le public ravi !
Les Francas, L’Hexagone et la Maison Bergès ont participé à l’opération nationale « C’est mon patrimoine ! », à destination des enfants éloignés des loisirs culturels. Au programme : chasse aux trésors pour explorer le musée et son jardin ; atelier artistico-scientifique mené par la compagnie « Les Effets Papillon ». L’alliance du papier et de l’énergie leur a permis de réaliser des origamis mis en mouvement par la programmation informatique. Leurs réalisations ont été présentées au musée pendant tout l’été.
Sortie énergique
La Maison Bergès s’est rendue dans la vallée du Haut-Bréda pour une visite du Musée des forges et moulins de Pinsot, suivie d’une découverte de plusieurs centrales hydroélectriques dont certaines appartenaient aux papeteries de Lancey. Cette journée a permis de renforcer les liens avec les collègues des musées du Grésivaudan. Elle a également participé à former l’équipe du musée sur l’histoire des techniques hydrauliques, à la découverte d’une énergie fondatrice pour la Maison Bergès : la force de l’eau.
Au cœur des grands paysages du Parc naturel régional de Chartreuse, le musée Arcabas en Chartreuse offre au visiteur l’expérience unique d’une immersion dans l’univers du peintre et sculpteur Arcabas. Imaginé et réalisé au fil de plusieurs décennies, cet ensemble de peintures, vitraux, sculptures et mobilier se place parmi les réalisations les plus abouties de l’art sacré du XXe siècle.
Des chiffres clés
30 000 visiteurs accueillis
1 400 personnes aux festivités du musée
69 000 € de recettes en boutique
96 visites guidées pour 2 250 personnes
245 nouveaux abonnés à la newsletter
27 événements
420 commentaires sur le livre d’or
MUSÉES HÉBERT BERGÈS ARCABASDes événements qui ont marqué 2022
FONDEMENT(s), une création monumentale de Simon Augade pour le musée Arcabas
Le musée a inauguré le 2 juin l’œuvre monumentale de l’artiste sculpteur Simon Augade, réalisée in situ à l’issue d’une résidence de six semaines à Saint-Hugues. Commandée à l’artiste dans le cadre de l’Appel de la forêt en Isère et imaginée en écho au massif forestier de Chartreuse, cette sculpture signe le musée d’un geste très contemporain et attire le regard du passant. D’une hauteur de près de 13 mètres et inclinée contre la façade, cette poutre-arbre est une allusion à la colonne et questionne nos fondements et notre rapport vital à la nature. Le projet a été réalisé en collaboration avec l’AOC bois de Chartreuse et a été l’occasion de rencontrer les nombreux professionnels de la filière bois.
Les balades des 4 saisons
Concert piano à la bougie
L’œuvre conçue par Arcabas pour l’église de Saint-Hugues et son amour de la nature nous invitent à observer et à apprécier la biodiversité qui nous entoure. Dans les pas d’Arcabas, Lise Rey, accompagnatrice en montagne a emmené les visiteurs au fil de quatre promenades, une par saison, le nez au vent et l’œil affuté pour découvrir, partager, sentir et ressentir ce que la nature toute proche vit et nous donne à vivre. La dernière s’est déroulée à la tombée du jour jusqu’à nous plonger dans la nuit.
Nous avons retenu notre souffle pour ce moment d’écoute musicale intense et insolite au cœur du musée, un soir en plein mois de janvier. Le public s’est réchauffé autour du piano d’Alexandre Guhéry, éclairé par les bougies des grands candélabres d’Arcabas. Certains avait précédemment suivi Alexandre dans une balade au crépuscule autour du musée car il est aussi accompagnateur en montagne. Une parenthèse enchantée avec un programme musical classique et intimiste.
Paradis en chantier, une découverte poétique de l’œuvre d’Arcabas
Tout a commencé dans le paysage, avant même l'entrée. Puis nous avons traversé le poisson avant de franchir la porte des anges… Cette visite guidée très particulière en compagnie de la conteuse Rachel Maïmouna a été proposée à l’occasion de Musée en fête. Du dehors au dedans du musée, l’artiste a invité le visiteur à éprouver par tous ses sens le lieu et l'œuvre d’Arcabas, guidé par la voix et les histoires rassemblées pour l’occasion.
Des événements qui ont marqué 2022
Les abstraits d’Arcabas
Cette exposition temporaire met en lumière le travail d’élaboration de formes abstraites réalisé par Arcabas à partir des années 60. Il s’agit d’un véritable vocabulaire dans lequel il viendra puiser notamment pour la création du deuxième bandeau de l’église de Saint-Hugues-en-Chartreuse appelé Le Couronnement. Grâce à la collaboration avec la famille du peintre, le musée peut présenter au public une quinzaine d’œuvres, encres et peintures, ainsi qu’un retable en bois peint et des carnets de recherche. Même modestes, les expositions présentées dans la sacristie de l’église remportent un vif succès auprès du public en révélant Arcabas comme un artiste accompli dans de nombreux domaines y compris profanes.
Les conférences colportées de Fabrice Nesta
Ou l’histoire de l’art au rythme de la marche. Mettre un pas devant l’autre nous est si familier qu’on en oublie que ce geste simple peut devenir l’objet d’une attention, d’une intention, et même d’une démarche artistique. C’est ce que nous fait découvrir l’artiste conférencier Fabrice Nesta. Tirant de sa hotte un florilège de découvertes artistiques, il nous invite à percevoir le monde différemment. Deux thématiques ont été proposées à l’occasion des journées européennes du patrimoine.
Dans la peau d’un artiste
À l’occasion de la résidence au musée de Simon Augade, un projet pédagogique intitulé Dans la peau d’un artiste a été proposé aux 90 élèves de l’école primaire de SaintPierre-de-Chartreuse. Après un temps d’imprégnation et de découvertes artistiques, des ateliers ont été menés par Frédérique Ryboloviecz de Médiart pour permettre aux enfants d’explorer différents matériaux et procédés. Les travaux réalisés ont été présentés au public en même temps que l’inauguration de la sculpture de Simon Augade.
Le banc Perigrina, un prototype installé au musée
Le parvis du musée accueille le prototype du banc Périgrina inventé et réalisé par Ludovic Biais, fondateur de La Forge des Entremonts en Chartreuse ; il a été conçu avec l’ambition d’équiper les nombreux chemins de pèlerinage de France. La particularité de ce banc ? il permet aux randonneurs de se reposer sans retirer leur sac à dos. Placé sur le parvis du musée, il offre une halte reposante et conviviale avec son dossier qui peut aussi servir de siège pour converser aimablement.
Le musée Hector-Berlioz permet de découvrir la vie et l’Œuvre du compositeur. S’adressant au plus grand nombre, une exposition temporaire et une programmation diversifiée jalonnent l’année.
Des chiffres clés
11 745
visiteurs
dont 5 522 primo-visiteurs (hors concerts)
1 331
Objets et documents inventoriés ou récolés
1 exposition temporaire
« Les voyages extraordinaires de Monsieur B. »
27 000 km
au moins parcourus par Berlioz
à travers l’Europe tout au long de sa carrière
1 web-série
« Voyages, voyages… »
réalisée en interne et diffusée sur les réseaux
74 575
vues sur Facebook
pour le post sponsorisé pour la journée « Jouez, c’est voyager ! »
4 visiteurs de l’Inde
270
bustes de Berlioz
en résine multicolore « pop art » fabriqués pour la boutique
Des événements qui ont marqué 2022
Jouez, c’est voyager !
À la découverte de jeux insolites !
En écho à l’exposition, le musée a organisé en partenariat avec le Centre Socio-Culturel « Les Sources » de La Côte SaintAndré, une « extraordinaire » après-midi festive et ludique. Sous les Halles, les familles étaient invitées à expérimenter des jeux surdimensionnés de la fin du XIXe siècle avant de partir en exploration pour la « Mission Cap Nord ». Dans le jardin du musée, un « Tour du Monde des Jeux » invitait novices ou initiés à découvrir un pays, une culture, une façon de jouer, à travers des jeux d’adresse ou de plateaux. Enfin, le « Visite-Express » permettait aux petits comme aux grands de parcourir l’exposition Les voyages extraordinaires de Monsieur B. à toute vapeur !
Pour cette première participation, plusieurs espèces ont été observées dans le jardin du musée : chardonnerets élégants, pinsons des arbres, grosbecs casse-noyaux, verdiers d’Europe, mésanges bleues, mésanges charbonnières, tourterelles, moineaux, merles… Autour de ce dispositif, plusieurs animations ont été proposées : ateliers enfants (dès 3 ans), projection de dessins animés, documentaires et court-métrages d’animation ont accueilli plus de 150 ornithologues en herbe.
Pour la première fois, le musée a participé aux deux braderies d’été et d’automne organisées par les commerçants de la Côte Saint-André. Les passants ont pu découvrir outre la richesse et la diversité des articles proposés par la boutique, la programmation du musée. Les nombreux produits dérivés autour de Berlioz (sets de calligraphie, bougies, porteclés, mugs et tasses…) ont rencontré un immense succès.
Pendant les travaux de rénovation des menuiseries extérieures du musée, le piano Erard de Berlioz a été soigneusement emballé par Monsieur Didier, accordeur de piano. Afin de le protéger des poussières et d’éventuelles variations climatiques liées à la dépose des fenêtres et au décapage des dormants, le piano a été recouvert de couvertures et de multiples couches de film étirable telle une œuvre de Christo !
Démailloté après plusieurs mois de confinement, le piano a enfin retrouvé tout son lustre.
Sous haute protection !Des événements qui ont marqué 2022
Une collection fantastique !
Un ensemble exceptionnel de plus de neuf cents 33 tours de la Symphonie fantastique a été acquis. Ils ont été édités de 1925 à 2016 dans 29 pays : des États-Unis à la Corée ou l’URSS, du Brésil au Japon, de la Roumanie à la NouvelleZélande, de l’Afrique du Sud à la Chine… Fruit de 30 années de collecte passionnée d’un mélomane américain du Michigan, cette collection témoigne du succès intemporel de cette œuvre emblématique du compositeur et de l’immense diversité de ses interprétations sous la baguette de plus d’une centaine de chefs d’orchestre. La grande variété des illustrations des pochettes de la plus classique à la plus psychédélique révèle toute l’intensité dramatique et fantastique de l’œuvre.
Un ensemble original de jouets anciens du XIXe siècle provenant des collections du Musée du Jouet de Moiransen-Montagne (Jura) a été emprunté dans le cadre de l’exposition temporaire. Omnibus et calèches, locomotives et wagons, bateaux à voiles et à vapeur illustrent de façon ludique le développement des moyens de transport au temps de Berlioz. Ces jouets témoignent de l’intérêt naissant des enfants de l’époque pour les « petites voitures » !
Après une tournée musicale d’une dizaine de concerts : de l’Angleterre à l’Europe centrale par le Quartet Miroslav ou encore la musique slave de l’Europe de l’Est par Shakshuka, Alexandre Jous, soliste international a fait vibrer la maison de son Cor des Alpes pour évoquer les périples d’Hector à travers l’Italie et l’Allemagne. Son répertoire varié, invite les spectateurs à une promenade enchantée des prairies verdoyantes aux sommets les plus vertigineux des Alpes.
Des ateliers à foison
De multiples ateliers pour petits et grands, de 3 à 99 ans, ont traditionnellement ponctué l’année. C’est ainsi que Lucette, 70 ans, a timidement poussé la porte de l’accueil du musée pour s’inscrire à l’atelier « Fabrique ton instrument de poche », proposé pour les adultes et les enfants à partir de 6 ans. Et elle ne regrette pas sa venue. C’est le sourire aux lèvres et entre deux éclats de rire qu’elle s’est exclamée : « Je me suis amusée comme une gamine ! »
De la terre à la mer !
Un cor dans le jardin d’Hector !
MUSÉES HISTORIQUES ET ARCHÉOLOGIQUES
Installé dans l’ancien palais des évêques et entouré d’un jardin patrimonial, le musée entend partager avec tous les publics l’histoire et le patrimoine de l’Isère et des Alpes, à travers présentations permanentes, expositions temporaires et animations diverses.
Des chiffres clés
44 186 visiteurs accueillis
24 760 visiteurs venus découvrir l’exposition Vivre le cubisme à Moly-Sabata sur un peu plus de 4 mois
103 œuvres présentées dans l’exposition Vivre le cubisme à Moly-Sabata
93 rendez-vous culturels
Visites guidées, ateliers, concerts, conférences, démonstrations, spectacles
3 878 scolaires
19 785 € de recettes en boutique
3 expositions présentées !
20 années de restauration pour les cartes de chartreuse
31 tableaux monumentaux présentés dans l’exposition Chartreuses. Dans le silence et la solitude
Des événements qui ont marqué 2022
Exposition Vivre le cubisme à Moly-Sabata
C’est sous l’appellation poétique de Moly-Sabata qu’est fondée une communauté d’artistes en 1927, à Sablons, en Isère, dans une magnifique bâtisse sur les bords du Rhône. L’exposition retrace l’histoire de cette « colonie », depuis sa création par le peintre cubiste Albert Gleizes à sa transformation en résidence, laquelle perpétue encore aujourd’hui les mêmes valeurs de rencontre et d’échange. Tableaux, photographies et archives ponctuent le parcours à travers une scénographie soignée, et illustrent la pensée et l’esthétique prônées par Gleizes et ses pensionnaires. Une communauté, qui au-delà d’une vision artistique, partageait également des idéaux basés sur un retour à la terre et l’artisanat.
L’organisation d’un événement de clôture de l’exposition Histoire de savoir(s).
L’Université Grenoble Alpes (1339-2021) a permis de célébrer le partenariat entre le musée départemental et l’université Grenoble Alpes, en présence de Jean-Pierre Barbier, Président du Département de l’Isère et de Yassine Lakhnech, Président de l’UGA. L’exposition, retardée pour cause de covid, avait été prolongée afin de toucher le public étudiant. Pari réussi puisque les jeunes âgés entre 18 et 25 ans ont représenté près de 25% des visiteurs.
Des prêts exceptionnels
L’exposition Vivre le cubisme à Moly-Sabata a regroupé près de 170 œuvres et documents photographiques issus de la Bibliothèque Kandinsky à Paris ainsi que de grands musées français, parmi lesquels le Centre Pompidou, le musée d’Art Moderne de Paris et le musée des Beaux-Arts de Lyon. Des œuvres parmi lesquelles de nombreux tableaux monumentaux d’Albert Gleizes tels Composition à trois éléments ou L’Écuyère
Le Jury départemental Art contemporain
Le musée a accueilli le jury de la cinquième édition du Prix départemental Art contemporain. Créé en 2018 à l’initiative de JeanPierre Barbier, président du Département de l’Isère, ce prix, en partenariat avec MolySabata, est destiné à aider les jeunes artistes plasticiens qui ont un lien avec l’Isère et à constituer un fonds d’œuvres contemporaines. Née en Isère, l’artiste Mélanie Berger a été la lauréate de cette édition 2022, bénéficiant d’une résidence de deux mois à Moly-Sabata ainsi que d’une bourse de 5 000 €.
Une clôture en fanfare pour Histoire de savoir(s)
Des événements qui ont marqué 2022
Exposition Chartreuses. Dans le silence et la solitude
En 2002, le musée présentait l’exposition Chartreuses d’Europe. Celui-ci s’associait alors à une vaste et ambitieuse opération de restauration, celle de soixante-dix-neuf tableaux de grand format peints de la fin du XVIIe au XIXe siècle, appelés « cartes », représentant en vue cavalière les monastères de l’ordre des Chartreux en Europe. Avec cette nouvelle exposition, le musée pose un regard renouvelé sur cette collection exceptionnelle, aujourd’hui entièrement restaurée. Une trentaine de cartes invitent le public à pénétrer dans l’univers de cet ordre religieux, l’architecture originale des monastères, l’existence réglée et hors du temps des moines et des moniales qui y vivent et qui ont fait le vœu de la solitude et du silence absolus.
Depuis l’exposition Histoire de savoir(s), le musée tisse des liens avec l’Université Grenoble Alpes et propose régulièrement des rendez-vous dédiés aux étudiants. En février, avait lieu une soirée alliant une visite de l’exposition et un concert donné par les étudiants artistes de haut niveau. En octobre dernier, c’était l’exposition Vivre le cubisme à Moly-Sabata qui était à l’honneur, lors d’un événement placé sous le signe de la pratique artistique avec des initiations à la poterie, au tissage ou à la technique du pochoir.
L’exposition Vivre le cubisme à Moly-Sabata a été l’occasion d’une belle collaboration avec les céramistes du quartier Très-Cloîtres autour de diverses actions de médiation. Ces maîtres artisans ont ainsi participé à des visites-rencontres autour de leur art incluant un temps d’échanges dans leur atelier, à des animations autour de l’argile dans la cour du musée ou encore à la pratique de tournage. Certaines de leurs créations ont d’ailleurs été mises en vente à la boutique du musée.
Après l’installation, dans la cour, de tables et chaises colorées et de plantes, cinq transats ont également trouvé place dans le jardin du musée, pour le plus grand plaisir des visiteurs. Habituellement lieux de passage, la cour et le jardin rencontrent de plus en plus de succès pour une pause déjeuner ou un moment de détente dans les allées fleuries ou à l’ombre des arbres.
MUSÉE ARCHÉO LO GI QU E
SAIN T- LAUREN T GRENOBLE
Dans l’un des plus anciens quartiers de la ville de Grenoble, le musée archéologique Saint-Laurent propose un voyage pour remonter le temps jusqu’aux origines du Christianisme. Ensemble architectural classé Monument historique et pourvu d’une crypte exceptionnelle du VIe siècle, il donne à voir une grande partie des collections issues des fouilles
archéologiques menées de 1978 à 1995, lesquelles témoignent de l’évolution des mentalités et des croyances. Site majeur pour l’archéologie funéraire et l’anthropologie, le musée a pour mission de valoriser cette connaissance indispensable à la compréhension des habitants de Grenoble.
Des chiffres clés
33 354
visiteurs en 2022
15 826
visiteurs pour les installations Racines du son
2 573
visiteurs pour Halloween
888
squelettes étudiés
3 cartes blanches à des artistes
Nathalie Marest, Alexandre Lévy et ARCAN
315
élèves de 6e rencontrés
MUSÉES HISTORIQUES ET ARCHÉOLOGIQUESDes événements qui ont marqué 2022
Racines du son
L’équipe du musée, conquise par le dispositif d’écoute par conduction osseuse Losonnante ©, a invité le musicien Alexandre Lévy à créer une composition pour le musée. L’artiste s’est appuyé sur les données de fouille et la stratigraphie du site pour imaginer sa trame musicale. Le visiteur découvre l’œuvre, Racines du son, grâce à la borne Losonnante © installée dans la crypte. Il plonge ainsi au cœur de la fouille pour une expérience immersive inédite.
Carte blanche à Mon œil de biche
Le musée en live sur Twitch
Le musée a été séduit par l’approche sensible et artistique de la photographe Nathalie Marest plus connue sous le nom de Mon œil de biche. À travers cette carte blanche photographique, elle a pu capter les ambiances si particulières du musée au fil des saisons et s’attarder sur des détails parfois invisibles pour le public. Elle nous offre ainsi une couverture photographique intimiste qui révèle toute la beauté du site.
L’équipe du musée accueille une doctorante en anthropologie. Recrutée grâce au dispositif Cifre (partenariat entre l’État, les laboratoires de recherche et le Département), elle partage son temps entre le musée et le laboratoire du Lampea à Aix-en-Provence. Ses objectifs sont de déterminer l’état sanitaire de la population du cimetière de Saint-Laurent à l’époque Moderne (XVI–XVIIIe s.), de préciser son alimentation et d’affiner l’estimation de l’âge au décès par des analyses dentaires.
En mai dernier, l’équipe de production Les ArcanesMémoire technique, a sollicité le musée pour réaliser leur émission Ava dans la crypte. Le direct s’est déroulé le 28 mai entre 20 heures et minuit lors d’un live sur la plateforme Twitch. Un vidéo-mapping et 3 sets de DJ inspirés par le lieu se sont enchaînés ainsi que des interviews. Trois cents internautes ont suivi ce streaming.
La recherche se poursuit
L’arbre
En complément de la création Racines du son, le musée archéologique Saint-Laurent a accueilli une œuvre interactive d’Alexandre Lévy. Installée autour du marronnier du jardin l’Arbre à frôler et ses nombreuses lianes ont offert au public une expérience sensorielle unique. En déambulant dans l’installation, le visiteur déclenchait des sons et devenait ainsi acteur de la création sonore.
Le musée, familier des questions liées à la mort, a proposé pour la première fois aux familles un atelier philosophique sur ce thème. Réunis dans la crypte dans une ambiance douce et bienveillante, les participants étaient accompagnés dans leur questionnement par un animateur formé à cette démarche. Cette séance, la première d’un nouveau cycle, a été l’occasion pour les familles de libérer la parole et de répondre aux questions, souvent nombreuses, des enfants.
Après 2 années de crise sanitaire, les stages d’archéologie ont pu enfin reprendre cette année. Pris en charge durant une journée par le musée, les enfants ont découvert et mis en pratique les méthodes de fouille et d’analyses archéologiques. L’occasion pour certains de trouver leur vocation !
Cette année, ce sont 1 377 visiteurs qui sont venus découvrir le village médiéval installé au musée archéologique à l’occasion des JEP. Grâce aux animations proposées par Festijeux, petits et grands ont pu s’initier au tournoi de chevalerie, au tour à l’arbalète, à la Merelle ou bien encore au Trou de la dame. Un bon moment passé en famille ou entre amis.
Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère est un musée d’histoire et de société.
Conçu dans un esprit pédagogique, il explique et transmet l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à partir des faits et des vécus locaux et interroge le visiteur sur les enseignements que notre société peut tirer de l’histoire, autour des valeurs intemporelles de la Résistance et celles des Droits de l’Homme.
Des chiffres clés
21 917
visiteurs accueillis
dont 4 482 scolaires qui ont profité de l’offre éducative du musée
104
personnes ont sollicité les ressources du centre de documentation
qui ont donné lieu à 187 recherches et la fourniture de 819 documents
2 123
personnes sont venues assister aux 20 événements organisés par le musée
1 918
visiteurs
sont venus découvrir l’exposition Nature en soi, Nature en droit
6 948
abonnés
à nos réseaux sociaux, soit plus de 448 de plus qu’en 2021
13 892 €
de chiffre d’affaires
ont été réalisés à la boutique
Des événements qui ont marqué 2022
La Course de la Résistance dans le Vercors
Après deux années d’absence pour cause de crise sanitaire, la 8e édition de la Course de la Résistance s’est déroulée sur un territoire emblématique de la Seconde Guerre mondiale : le Vercors ! Rassemblant 1 500 participants sur deux jours, la manifestation a retrouvé son public et l’esprit qui l’anime : faire conjuguer histoire, mémoire, culture et sport. Le meilleur exemple, ce sont ces deux parcours de course d’orientation autour de l’histoire de la Résistance dans le Vercors que l’équipe du musée a réalisé à Saint-Nizier-du-Moucherotte et à Bois barbu. Une belle façon de transmettre au plus grand nombre sous une forme ludique et sportive. Cet événement transversal et fédérateur retrouve toute sa place dans l’agenda départemental et donne rendez-vous en 2023 dans le Voironnais-Chartreuse !
L’exposition Vous n’irez plus danser ! voyage
Le 1er février 2021, le musée a lancé une collecte participative afin de compléter et développer ses collections. Après 5 mois de collecte et deux commissions scientifiques, le début de l’année 2022 a été consacré à la récupération chez les donateurs des 383 objets, 1,5 m linéaire d’archives privées et de nombreux périodiques ou brochures. Une conférence de presse en présence du président Jean-Pierre Barbier et de Mme Gouvernayre, l’une des donatrices a permis de faire découvrir publiquement des objets et documents collectés.
Forte de son succès en 2021, l’exposition a continué son chemin vers d’autres institutions muséales françaises. Elle a été présentée au Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher à Bourges puis au Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne. En 2023, ce sera au tour de la Bretagne de l’accueillir au Musée de la Résistance de Saint-Marcel. Une belle prolongation pour cette exposition dont le succès est démontré et une belle visibilité pour le MRDI qui réaffirme son positionnement sociétal.
Un 11e opus dans la collection Parcours de résistants : Paul Vallier
Le 11e ouvrage de la collection
Parcours de résistants a été édité en 2022. Dédié à Paul Gariboldy, dit Paul Vallier, chef des groupes francs de Combat, son écriture a été confiée à Pascal Estadès, président de l’Association des amis du MRDI. Il a été lancé à l’Hôtel du Département à proximité de la place qui porte son nom à Grenoble. Comme souvent dans cette collection, il s’agit de la première biographie qui lui est consacrée.
La collecte participative, dernier acte
Des événements qui ont marqué 2022
L’écoresponsabilité au musée
À l’occasion de l’exposition Nature en soi, Nature en droit, l’équipe du musée s’est engagée dans une démarche écoresponsable volontariste. En effet, dans le cadre du marché de scénographie, un des critères de sélection était lié au réemploi des matériaux muséographiques et au recours aux ressourceries. L’exposition a ainsi été réalisée avec le bois de l’exposition sur les bals clandestins, la peinture issue de ressourceries et les impressions réalisées uniquement sur des supports en cartons ou en bois. Un pas supplémentaire a été franchi en fin d’année 2022, puisque l’écoresponsabilité n’est plus un critère de sélection, mais bien une clause obligatoire présente dans tous nos marchés de scénographie.
Le travail sur la création du nouveau musée se poursuit activement et continue de mobiliser toute l’équipe. 2022 a vu s’achever le programme muséographique, soit l’équivalent du futur musée sur le papier avec l’ensemble de ses contenus. Le projet scientifique et culturel (PSC) est également en cours d’écriture afin qu’il puisse être validé en 2023. Les phases d’études devraient s’achever l’année prochaine afin de voir les travaux débuter à la fin de l’année.
Au-delà de la collecte participative, l’enrichissement des collections du musée se poursuit à un rythme soutenu, complété depuis cette année par les premières acquisitions onéreuses. Le chantier des collections s’est aussi poursuivi autour du fonds de documents patrimoniaux (affiches, tracts, dessins, etc.). Ce sont donc 1 860 items récolés et reconditionnés et 381 d’entre eux ont rejoint l’inventaire. Certains ont bénéficié d’une restauration après leur décrochage du parcours de longue durée.
Est-ce l’effet des années anniversaires de la période de la Seconde Guerre mondiale couplé au travail dynamique de l’équipe du musée qui joue sur l’augmentation des sollicitations et demandes de recherches ? Quoi qu’il en soit, l’identification du musée comme lieu de référence est de plus en plus forte et se caractérise par un très net accroissement de l’activité du centre de documentation. Et cela tombe bien, car c’est l’un des axes forts de développement du futur musée !
Au musée de Saint-Antoine-l’Abbaye, un parfum de culture souffle sur le patrimoine : expositions et spectacle vivant s’associent pour vivre et penser l’histoire aujourd’hui. Musée de site, intimement lié à une histoire presque millénaire, il vit au rythme de saisons plurielles composées de rencontres offertes à tous les publics.
Des chiffres clés
52 082
visiteurs accueillis
du 7 mars au 11 décembre
48 heures d’atelier et de visites
pour donner vie à l’exposition Traces et au projet Écoles et musée
43 638,55 € de chiffre d’affaires à la boutique du musée
1 306
curieux
pour les Journées européennes du patrimoine
412 petites (et grandes) oreilles
pour les RDV de l’été au jardin médiéval : contes, visites, musique et découverte de la biodiversité
5 879
apprentis bâtisseurs
durant la Médiévale
Des événements qui ont marqué 2022
Chroniques olfactives
Le 17 septembre 2022, un nouveau parcours muséographique permanent a été inauguré. Interactif et olfactif, Parfums d’histoire, du soin au bien-être apporte une relecture de la thématique des parfums thérapeutiques, déjà abordée dès 2009. Il fait ainsi écho à l’histoire des soins pratiqués par les hospitaliers de Saint-Antoine. Sous la direction scientifique d’Annick
Le Guérer, anthropologue et historienne spécialiste du parfum, ce nouveau parcours propose une plongée dans l’histoire à travers les odeurs et le parfum depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Au sein d’une scénographie colorée et riche de contenus iconographiques et multimédias, les visiteurs peuvent cheminer parmi 10 parfums inédits créés pour l’occasion par de prestigieux maîtres-parfumeurs.
Avec le soutien de International Flavors and Fragrances (IFF) et la complicité de Sevessence.
Jeunes lecteurs et forêt de livres au jardin
Le jardin médiéval accueille bien sûr plus de 80 espèces de plantes, des oiseaux, des insectes, mais il abrite aussi des livres pendant la saison estivale ! Grâce à un partenariat avec l’association Plumes de Brigands, les petits visiteurs du musée ont pu profiter tous les mercredis de l’été d’un moment de lecture. Bien installés à l’ombre du cerisier du jardin du paradis, ils ont découvert les dernières pépites de l’édition jeunesse.
Le temps recomposé en dialogue
La saison 2022 a été marquée par l’hommage rendu à Jean Vinay et ses amis artistes à travers l’exposition Le temps recomposé. Les visiteurs ont ainsi découvert des itinéraires de création souvent méconnus, principalement situés au milieu du XXe siècle. Six visites guidées ont été proposées au public pour décrypter ces artistes et mieux saisir les affinités à l’œuvre.
Soin et parfum, deux aspects
d’une même histoire
Annick Le Guérer, commissaire scientifique du nouveau parcours Parfums d'histoire, a pu exposer ses connaissances au sujet de l’histoire des parfums à l'occasion de deux conférences qui se sont tenues au Salon aux gypseries. En juillet, son propos s’est focalisé autour de l’histoire des « parfums qui soignent » depuis l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle alors qu’elle a abordé le sujet d’un point de vue contemporain lors de la deuxième conférence à propos du retour des parfums de bien-être.
Des événements qui ont marqué 2022
Accrochage spectaculaire
Marc Chabry (1660–1727) a su donner des couleurs aux ambitions des derniers abbés antonins à travers la création de 6 peintures monumentales représentant différents épisodes de la vie d’Antoine le Grand. Ces toiles, exposées dans l’église abbatiale depuis la fin du XVIIe siècle, avaient subi des dommages importants et un chantier de restauration a été déployé in situ à partir de 2020, après un traitement en conservation préventive. Les œuvres (5 m de hauteur) ont été confiées aux soins d’une équipe de restaurateurs. Point d’orgue de cette opération exceptionnelle (540 300 €) associant le Ministère de la Culture, le Département et la commune : l’accrochage spectaculaire dans le chœur de l’église en septembre 2022. De nombreux élèves d’écoles primaires du territoire ont pu visiter le chantier et comprendre l’importance de la préservation du patrimoine à travers un projet de médiation : Une école, un chantier.
Fragrances par la compagnie Culture Caillou
Mêlant une bonne dose d’humour à un propos historique pointu, les comédiens de la compagnie Culture Caillou ont proposé au public du musée une représentation de leur dernier spectacle intitulé Fragrances. Ce spectacle, ponctué de saynètes joyeuses, traite du rapport de l’homme au parfum dans une perspective historique et il a ravi le public rassemblé en nombre dans le jardin de la Maison abbatiale.
Mozart à Saint-Antoine-l’Abbaye
280 mélomanes se sont rassemblés pour un concert le samedi 17 septembre 2022 en l’église abbatiale de Saint-Antoine-l’Abbaye : à l’invitation du musée, le Cercle philharmonique de Chambéry, la chorale Chantelouve et l'ensemble Ad Libitum ont joué la célèbre Messe en Ut mineur de Mozart. Les voûtes ont résonné d’une musique céleste portée par le chœur vibrant des chanteurs. Un grand moment d’émotion pour célébrer ce patrimoine exceptionnel.
Des ateliers pour se mettre au parfum
Dans le cadre de sa saison dédiée au parfum, le musée a invité Anne-Laure Hennequin pour deux ateliers-conférence autour des parfums de bienêtre. Cette spécialiste du parfum et de l’aromachologie – science de l’influence des odeurs sur le comportement –a développé un savoir-faire inédit pour transmettre ses connaissances de façon ludique, notamment avec le jeu Master Parfums. Les participants à ces deux ateliers-conférence ont donc pu découvrir la pyramide olfactive et associer odeurs et émotions tout en jouant.
ARTS EN ISÈRE DAUPHINÉ ALPES
Au 1er janvier 2022, l’Agence Iséroise de Diffusion
Artistique est devenue Arts en Isère Dauphiné Alpes ! Avec un changement de périmètre géographique et de missions, AIDA s’est ouvert aux Hautes-Alpes.
Arts en Isère Dauphiné Alpes demeure un Établissement Public de Coopération Culturelle
(EPCC) partenaire privilégié du Département de l’Isère pour la diffusion musicale. Présidé par Patrick Curtaud et dirigé par Bruno Messina, il porte des activités culturelles majeures : le Festival Berlioz et son orchestre-académie le Jeune Orchestre
Européen Hector Berlioz – Isère, le projet choral
À Travers Chants, Les Allées Chantent, un tour
d’Isère en 80 concerts ainsi que trois projets autour d’Olivier Messiaen : le Festival Messiaen au Pays de la Meije, la Maison Messiaen, résidence d’artistes en Matheysine et le Concours International Olivier Messiaen.
chiffres clés
événements culturels
Le Festival Berlioz, à La Côte-Saint-André Du 18 au 31 août 2022 « Des milliers de sublimités »
Lauréat 2021 du Trophée Radio Classique, le Festival Berlioz s’est une nouvelle fois imposé parmi les événements musicaux majeurs de l’été 2022, avec une programmation à la fois exigeante et populaire conçue par Bruno Messina. Durant 14 jours, 30 300 spectateurs ont profité des 91 manifestations proposées. Cette édition à accueilli près de 1 800 artistes au Château Louis XI, à l'église et dans d'autres lieux de La CôteSaint-André. Parmi les concerts, soulignons les 51 rendez-vous gratuits : conférences, clefs d’écoute, concerts en médiathèques, en Ehpad ou à la Taverne du Festival et pour la première fois cette année des concerts à 19h sous la Halle médiévale qui ont rassemblé 300 musiciens amateurs et 6 000 spectateurs.
Le Jeune Orchestre Européen Hector Berlioz-Isère, formation initiée par AIDA en 2009, s’est joint aux musiciens du Cercle de l’Harmonie, sous la direction de Jérémie Rhorer, pour interpréter l’opéra Rigoletto de Giuseppe Verdi devant une salle comble.
De janvier à juin 2022, 1 300 enfants de 28 communes d’Isère ont bénéficié d’ateliers hebdomadaires de chant choral, encadrés par des professionnels de la voix. Sur une musique de Jon Appleton, le spectacle du Voyage autour du Monde de La Pérouse a été joué devant près de 5 000 personnes lors de 5 représentations du 28 juin au 2 juillet 2022, sur la scène du Château Louis XI à La Côte-Saint-André.
Les Allées Chantent , un tour d’Isère en 80 concerts
L’année 2022 a vu les Allées Chantent, libérées des contraintes sanitaires, reprendre leur tour d’Isère et faire une incursion dans les Hautes-Alpes. Des Musées départementaux et autres lieux patrimoniaux de 53 communes des 13 territoires isérois ont ainsi accueilli des concerts gratuits d’esthétiques allant de la musique classique aux musiques actuelles en passant par le jazz, le folk et les musiques traditionnelles, pour le plus grand bonheur des 7 922 spectateurs.
À Travers Chants, une formation au chant choral pour les enfants de 8 à 12 ans scolarisés en milieu rural.
Des événements qui ont marqué 2022
Le Festival Messiaen au Pays de la Meije
La 24e édition du Festival Messiaen au Pays de la Meije, grand rendez-vous de musique contemporaine alliant le répertoire du XXe siècle à des créations nouvelles, s’est déroulée du 20 au 31 juillet 2022 autour du thème « Vers la lumière », à La Grave et dans le Briançonnais, dans les Hautes-Alpes mais aussi en Isère, à la Maison Messiaen à Saint-Théoffrey et à l’Alpe d’Huez. Pour cette édition, le festival a célébré la création musicale et la musique d’Olivier Messiaen lors de 34 manifestations (dont 16 en entrée libre) devant 3 943 spectateurs avec comme compositeurs invités Alain Louvier et Pascal Dusapin. Poursuivant son objectif d’accessibilité au plus grand nombre, un spectacle en plein air de musique et danse indiennes traditionnelles et une grande fête de clôture avec un bal contemporain et un feu d’artifice ont accueilli gratuitement un public familial.
Olivier Messiaen aimait se réfugier dans sa maison de Petichet, à Saint-Théoffrey en Isère où il a composé la majeure partie de son œuvre. La Fondation Olivier Messiaen, placée sous l’égide de la Fondation de France et chargée du rayonnement et de la défense de l’intégrité de l’œuvre du compositeur, a permis la réalisation de la Maison Messiaen, résidence d’artistes où musiciens, poètes ou ornithologues peuvent travailler et créer. Elle a accueilli cette année les six musiciens du Quatuor Zaïde et du Duo Galy-Gonzalez pour la préparation d’un concert dédié à Camille Saint-Saëns, Guillaume Lekeu et Ernest Chausson ainsi que le trio Hélios et Albane Carrère, en partenariat avec La Belle Saison. Par ailleurs, la Maison Messiaen a également accueilli des événements dans le cadre de la journée de clôture du Festival Messiaen au Pays de la Meije.
Le Concours International Olivier Messiaen
1er au 5 novembre 2022
Séduit par la dynamique d’AIDA, Claude Samuel, fondateur du concours, a souhaité en confier la renaissance et le développement à Bruno Messina. Le concours se déroule désormais chaque année afin de rayonner tant sur le plan national qu’international. Pour cette édition 2022, l’EPCC AIDA s’est associé à l’Auditorium-Orchestre national de Lyon pour organiser un concours d’interprétation à l’orgue. La création s’y est illustrée avec une commande au compositeur François Meïmoun pour l’épreuve finale de cette semaine d’émulation de très haut niveau. Un jury de 7 spécialistes de l'orgue et d'Olivier Messiaen a récompensé quatre organistes venus de d'Allemagne, de France, de Suède et du Japon.
La Maison Messiaen, résidence d’artistes en Matheysine
UNE ANNÉE À LA DIRECTION DE LA CULTURE, DU PATRIMOINE ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE
Avec la collaboration : – de l’ensemble des agents de la direction de la Culture, du Patrimoine et de la Coopération internationale
– du SAF 5 qui a traité pour la DCP
3 033 commandes, 244 marchés, 4 599 engagements et 5 675 liquidations
– de la DRH qui a suivi avec la DCP tous les sujets liés au personnes (recrutements, vacations, carrières, formations, fiches de postes, liens GRH de proximité, etc.)
– de la DCET qui a suivi les projets de restauration et de construction
– de l’équipe de l’AIDA
Direction de la Culture, du Patrimoine et de la Coopération internationale
Département de l’Isère
42 b Quai de France
04 76 00 33 81
Adresse postale : Hôtel du Département
7 Rue Fantin Latour
CS 41096
38022 Grenoble Cedex 1
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Mimoune Haddaoui
Valérie Herin
Jean-François Hivorel
Félix Isolda
Cédric Jean
Fiona Jean
Agnès Jonquères
Aude Gabrielle
Jonquières
Laurence Juhel
Ismaël Kaincz
Flora Kazakbayli
Yobouet Jean-Claude
Kouassi
Patricia Kyriakides
Véronique Lagana
Alexandra Lagrange
Anouk Lambs
Anne Lasseur
Mathilde
Le Roc’h Morgère
Annabel Lentini
Magali Longour
Romane Lopes
Suzy Louvet
Sophie Luchier
Agnieszka Marchand
Christian Maritano
Isabelle Marquet
Agnès Martin
Catherine
Martin-Chamond
Laurence Martinez
Thierry Mathonnet
Sabrina Menu
Amélie
Meunier-Carus
Julien Michel
Chantal Milliet
Marie-Pierre Mirabé
Géraldine Mocellin
Aurélie Monterrat
Hugo Montoya
Adrien Morel
Isabelle Mottin
Marine Mouton
Sophie Mouton
Antoine Musy
Virginie Nadal
Mylène Neyret
Frédéric Nobre
Coraline Occelli
Caroline Paredes
Françoise Paris
Marc Patruno
Daniel Pelloux
Aymeric Perroy
Delphine Petit-Fabre
Franck Philippeaux
Estelle Pignat
Hélène Piguet
Pierrette Piller
Nelly Pinier
Giovanni Pitruzzella
Jérôme
Planchenault
Fabienne Pluchart
Stéphane Poisson
Brigitte Pradier
Nathalie Préteux
Céline Prez
Hélène Puig
Delphine Redon
Florence Regnier
Aline Reig
Martine
Revol-Desprat
Jean-Sylvain Rey
Sonia Reymond
Fabienne Riondet
Teddy Robert
Lisa Roche
Matthieu
Rostaing-Puissant
Aldo Sabbadini
Cécile Sapin
Christine Sartre
Carole Scaringella
Dominique Schoeb
Emeline Segarra
Jocelyn Semavoine
Frédéric Sendon
Camille Simon
Hanna Stier
Olivier Suriano
Eric Syssau
Céline Tanous
Sébastien Tardy
Anne-Marie Terret
Andréa Testino
Sophie Thomas
Gérald Thorant
Olivia Tirard
Charlène Totin
Jules Tourrier
Stéphanie Tritarelli
Antoine Troncy
David Vallier
Eric Van Bochove
Rachel Varvarande
Laëtitia Vendittelli
Timothée Verney
Hélène Viallet
Sylvie Vincent
Violaine Vincent
Denis Vinçon
Clara Vinourd
Frédérique Virieux
Léo Vittoz
Hélène Volpi
Virginia Weihoff
Cassandre Weihoff
Elise Wojszvzyk
Gbadia Aimé Yomy
Monique Zammuto
Jérôme Zanardi
Mohamed Ziat
Départs en retraite Arrivées