Département de l'Isère - Service du développement culturel - Artistes en résidence en isère

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artistes Ailleurs, un en résidence autre jour… en Isère Compagnie 47.49 Compagnie des mangeurs d’étoiles Compagnie Épiderme Compagnie Scalène Compagnie Sylvie Guillermin Compagnie Yoann Bourgeois La Fabrique des petites utopies Les Veilleurs


p. 2 Ailleurs, un autre jour… Conte Voironnais – Chartreuse 2014-2016

p. 17 Compagnie Sylvie Guillermin Danse et cirque Trièves 2015-2017

p. 5 Compagnie 47.49 Danse Grésivaudan 2014-2016

p. 20 Compagnie Yoann Bourgeois Cirque Porte des Alpes 2015-2017

p. 8 Compagnie des mangeurs d’étoiles Théâtre musical Sud-Grésivaudan 2014-2016 p. 11 Compagnie Épiderme Danse et musique Agglomération grenobloise 2011-2015

p. 23 La Fabrique des petites utopies Théâtre forain Vals du Dauphiné 2014-2016 p. 26 Les Veilleurs Théâtre Agglomération grenobloise 2012-2015

p. 14 Compagnie Scalène Danse Oisans 2013-2015

www.isere-culture.fr


Créations, éducation artistique et culturelle, nouveaux publics, les résidences d’artistes participent à un enrichissement culturel des territoires. Elles apportent du lien entre acteurs locaux, fédèrent de nouveaux projets avec les collèges, les écoles d’enseignement artistique, les bibliothèques ; elles forment un dispositif important de la politique culturelle du Département. Dans ce livret, les projets de 9 compagnies en résidence sont valorisés. Proches des habitants, elles construisent une programmation d’actions avec les équipements culturels, les intercom­mu­na­ lités et les partenaires institutionnels régionaux. Leur engagement aux côtés du Département crée du lien social, développe la sensibilisation culturelle des jeunes et fait participer les aînés. Les résidences développent l’offre culturelle sur tout le territoire, y compris dans des zones géographiques éloignées des équipements. C’est avec un grand plaisir que nous vous invitons à découvrir ces compagnies allant à la rencontre des Isérois qui leur réserveront, sans aucun doute, un accueil chaleureux ! Jean-Pierre Barbier Président du Département Député de l’Isère

Patrick Curtaud Vice-président, chargé de la culture, du patrimoine et de la coopération décentralisée 1


« Bien que nous soyons déjà très impliqués localement, le fait d’être en résidence nous ouvre de nouvelles perspectives et nous porte vers d’autres publics. »

Voironnais – Chartreuse 2014-2016 Ailleurs, un autre jour… – Conte / 2


Ailleurs, un autre jour… Nathalie Thomas Commencements La danse dans l’enfance, le théâtre à l’adolescence, notamment au sein de la troupe de Lucien Vargoz à Vienne.

Partenaires Pour sa résidence artistique de territoire, l’association Ailleurs, un autre jour… est soutenue par le département de l’Isère, la région RhôneAlpes, le syndicat intercommunal de la vallée du Guiers, la commune EntreDeux-Guiers, et le Parc naturel régional de Chartreuse.

Jalons 1993 : Nathalie Thomas devient artiste associée du centre des Arts du récit en Isère. 1999 : création à SaintLaurent-du-Pont des Ateliers de la Pleine lune dédiés à la pratique amateur du conte. Ils existent toujours !

Et aussi… Nathalie Thomas a présenté ses spectacles dans plusieurs festivals en France (Les
 Arts
 du
 récit
 en
 Isère, Maison
 du
 conte
 de Chevilly, Paroles
d’Hiver, Allumés
du
Verbe…) et
 à l’étranger
 (Belgique,
 Canada,
 Algérie…).

2011 : création de la compagnie Ailleurs, un autre jour… une association qui conjugue recherche sur le répertoire des littératures orales, création, accompagnement des pratiques amateurs et implication dans la dynamique culturelle locale. 2014 : première année de résidence en Chartreuse.

Contact Nathalie Thomas Chemin des Martins 38380 Saint-Laurentdu-Pont __ 06 86 46 47 67 cie.nathalie.thomas @orange.fr __ www.compagnie nathaliethomas.com

Ailleurs, un autre jour… – Conte / 3


Raconter à tous des histoires pour rêver, sourire et réfléchir, voilà ce qui guide Nathalie Thomas. De l’écriture à la mise en espace, la compagnie travaille à partir de textes connus ou oubliés qu’elle actualise, dont la poésie et l’humour abordent avec simplicité des sujets variés. La conteuse ne propose ni vision, ni interprétation, laissant le spectateur recevoir chaque récit comme il l’entend… Son vœu ? « Que l’histoire racontée continue son chemin après le spectacle, qu’elle se partage et se propage !  » La résidence est originale car c’est la première fois qu’une compagnie de conte est ainsi soutenue en Isère, et c’est aussi la première fois que le département soutient un artiste dans son propre territoire ! Pour Nathalie Thomas, c’est une expérience artistique qui vise à favoriser les échanges entre les habitants mais aussi à mobiliser les acteurs locaux autour de la question culturelle. En 2014, la résidence a démarré à SaintLaurent-du-Pont avec une « Pluie de contes en Chartreuse », une série de dates où la compagnie a diffusé À quoi rêvent les fées ? et organisé des banquets contés avec des conteurs amateurs. La « Pluie de contes » a repris à l’automne à Entre-DeuxGuiers, avec des rendez-vous contés dans des lieux parfois inattendus (abribus, cour de récréation, chez l’habitant…). De très nombreuses actions de médiation ont aussi été menées dans le territoire, notamment auprès des élèves et des résidents du centre hospitalier de SaintLaurent-du-Pont. Avec les habitants, Nathalie Thomas s’est engagée dans la création collective d’un nouveau spectacle de type « poupée russe ». Il comporte trois formes pouvant être jouées ensemble ou séparément : Chez toi

pour les tout-petits accompagnés d’adultes, créé en 2014, Autour de pour les familles, créé en 2015, et enfin Nous, les ogres pour les adultes en préparation pour 2016.

« Le conte nous traverse tous, c’est une courroie de transmission interculturelle et inter­ générationnelle unique ! »

Ailleurs, un autre jour… – Conte / 4


Compagnie 47.49 François Veyrunes Commencements Diplômé en informatique et champion de ski alpin en équipe de France universitaire, c’est la rencontre avec la danseuse et chorégraphe Mirjam Berns, qui l’a conduit vers la danse puis la création chorégraphique.

Jalons 1989 : naissance de la Compagnie 47.49 et première création chorégraphique Rumeurs exquises. 1992 : premiers engagements de médiation culturelle menés à l’hôpital (ateliers, spectacles au pied du lit). 1998-2000 : résidence dans le Grésivaudan.

Point d’attache Espace Paul Jargot, Crolles Partenaires Pour sa résidence artistique de territoire, la compagnie 47.49 est soutenue par la DRAC RhôneAlpes, le ministère de la Culture et de la Communication, la région Rhône-Alpes, le département de l’Isère, la ville de Grenoble, la communauté de communes du Grésivaudan et la fondation InPACT. Contact Valérie Joly-Malevergne 50, quai de France 38000 Grenoble __ 04 76 00 10 56 06 15 09 00 64 compagnie47.49@free.fr __ www.veyrunes.com

2005-2010 : résidence au Grand Angle à Voiron. 2008-2011 : résidence au sein de l’association Travail et Culture (TEC) à SaintMaurice-l’Exil.

Et aussi… Des images qui racontent la danse autrement : Magnificat (2012) un court-métrage poétique coréalisé par François Veyrunes et Demis Herenger à partir des ateliers de création avec des personnes détenues ; Invitation (2010), un documentaire de Demis Herenger sur une séance chorégraphique menée à la maison d’arrêt de Varces ; Debout sur la terre (2012), réalisé par Martine ArnaudGoddet lors d’une résidence de création au CHU de Grenoble.

2010 : lancement des ateliers de création avec des personnes détenues à la maison d’arrêt de Varces. 2014 : résidence dans le Grésivaudan. 2015 : la compagnie représente la France à Shanghaï lors de la Journée internationale de la danse.

Grésivaudan 2014-2016 Compagnie 47.49 – Danse / 5


« Plus que sur une méthode, la médiation artistique et culturelle se fonde sur une éthique. »

Compagnie 47.49 – Danse / 6


Profondément humaniste, la démarche artistique du chorégraphe François Veyrunes cherche à mettre au jour les dynamiques intérieures de l’homme. Le mouvement dansé, qu’il définit comme une suite de métamorphoses physiques, « agit comme un révélateur en faisant exister l’espace autour des corps en les transformant en êtres-sujets ». Les pièces chorégraphiques de la compagnie (une trentaine depuis 1989) ne racontent pas d’histoire mais proposent une constellation de situations et d’enjeux qu’articule une scénographie sensible. Pour François Veyrunes, la création et la médiation sont des vases communicants tournés vers un même objectif : le partage avec le public. Depuis les débuts de la compagnie, cet artiste-citoyen développe avec son équipe des projets d’actions culturelles à l’école (pour les élèves et pour les enseignants), à l’hôpital et en milieu carcéral. Dans le cadre de la résidence, la compagnie travaille en partenariat avec de nombreuses structures sociales, associatives et culturelles du Grésivaudan pour partager la culture chorégraphique. En 2014, par exemple, elle est intervenue à Crolles auprès d’enfants autistes de l’Institut médico-éducatif Le Hameau, ainsi qu’auprès des élèves du Centre intercommunal de danse. À l’Espace Aragon (Villard-Bonnot) la compagnie a proposé, en mai 2015, des ateliers ouverts à tous dont l’objectif était de préparer une performance dansée pour une exposition de peinture. « Être en résidence permet de multiplier les rencontres, c’est une chance ! » souligne le chorégraphe. Fin 2015, la compagnie 47.49 portera sur la scène sa nouvelle création, Chair Antigone, version féminine de la pièce Tendre Achille créée en 2014.

« L’Espace Paul-Jargot de Crolles, auquel nous sommes adossés, nous permet de travailler et d’accueillir le public dans de très bonnes conditions. »

Compagnie 47.49 – Danse / 7


« La résidence nous permet de catalyser l’envie des partenaires locaux de travailler ensemble pour expérimenter des formes de médiation et de création inattendues. Je pense, par exemple, à ‘La Foraine’ que nous avons organisée à Saint-Andréen-Royans en juillet 2014, un événement qui a su fédérer des acteurs amateurs et des spectateurs venus de différents horizons. »

Sud-Grésivaudan 2014-2016 Compagnie des mangeurs d’étoiles – Théâtre musical / 8


Compagnie des mangeurs d’étoiles Tristan Dubois Commencements C’est avec Jacques Coutureau (musicien du Grand Magic Circus puis fondateur de la compagnie de théâtre Les Oiseaux de passage) que Tristan Dubois découvre le théâtre. Formé au conservatoire de Grenoble, il se tourne très vite vers la mise en scène.

Partenaires Pour sa résidence artistique de territoire, la compagnie des mangeurs d’étoiles est soutenue par le département de l’Isère, le département de la Drôme, la région Rhône-Alpes, la SPEDIDAM et l’ASP.

Jalons 2001 : création de la compagnie. 2006 : rencontre avec Marie Bonnet et création de La Guinguette à Marie, un tournant dans la démarche artistique de la compagnie qui s’oriente alors vers la création de formes transversales inédites et tout public. 2014 : première année de résidence dans le SudGrésivaudan, création du triptyque Les Établissements forains Granvuoto avec le Cabaret Granvuoto et Linotte ou la Fabrique à souvenirs.

Et aussi… Tristan Dubois conçoit, écrit, met en scène et scénographie les spectacles des Mangeurs d’étoiles. Il travaille par ailleurs pour d’autres compagnies comme Le Priviet Théâtre (Cédric Marchal) ou Les Veilleurs (Émilie Le Roux). En 2014, il a notamment signé la scénographie de Mon Frère, ma princesse (Les Veilleurs).

2015 : création de La Vie d’artiste, troisième volet du triptyque.

Contact Le Petit Angle 1, rue du PrésidentCarnot 38000 Grenoble __ 06 78 75 96 79 infos@etoiles-theatre.org __ www.etoiles-theatre.org

Compagnie des mangeurs d’étoiles – Théâtre musical / 9


Depuis la création de La Guinguette à Marie, les Mangeurs d’étoiles ont pris le parti d’un théâtre amplement ouvert en termes d’expérimentations scénographiques et de croisement des disciplines, de publics et de lieux de représentation. Il en résulte des spectacles dans lesquels la musique et les marionnettes façonnent un univers poétique et joyeux. La résidence dans le Sud-Grésivaudan donne l’occasion aux Mangeurs d’étoiles de concrétiser leur désir d’une création génératrice de lien social entre les habitants, quels que soient leur âge, leur lieu de vie, leur éventuel handicap. Pour eux, création et médiation vont de pair. Depuis 2014, en connivence avec ses partenaires, la compagnie multiplie ainsi les rendez-vous avec les habitants du SudGrésivaudan. Plus de cinq cents personnes ont pris part aux différentes actions dans les dix-huit premiers mois de la résidence ! Ces rencontres ont notamment nourri la création du puzzle en trois pièces des Établissements forains Granvuoto et celle de Périples(s). Singulier au sens propre, ce projet d’itinérance artistique d’une journée explore le thème des migrations et celui du changement climatique. Au fil d’un parcours effectué par le public en vélo, en bus ou en train depuis Vinay ou SaintAntoine-l’Abbaye, les Mangeurs d’étoiles proposent des haltes variées (formes théâtrales courtes, projections vidéo…) avant de réunir tous les spectateurs pour un grand final à Pont-en-Royans ! Pour rassembler toutes les personnes rencontrées lors de la résidence dans le Sud-Grésivaudan, la compagnie prévoit d’organiser un événement fédérateur et festif en 2016 et d’y présenter une nouvelle création.

« Être en résidence, c’est aller à la rencontre de tous les habitants, donner un spectacle sur une place publique ou dans un collège, c’est aussi apprendre à jouer à la coinche avec les personnes âgées d’une maison de retraite pour recueillir leurs souvenirs, ou créer un petit cirque d’ombres avec des enfants en situation de handicap ! »

Compagnie des mangeurs d’étoiles – Théâtre musical / 10


Compagnie Épiderme Nicolas Hubert Commencements Les beaux-arts et le rock ! Diplômé de l’école supérieure des beauxarts du Mans, Nicolas Hubert a été repéré par la chorégraphe Marie Lenfant sur une scène de concert où il était percussionniste.

Jalons 1996 : il rejoint la compagnie de Marie Lenfant au sein de laquelle il travaille pendant six ans tout en se formant dans de nombreuses disciplines (danse, arts martiaux…). Il danse également dans d’autres compagnies en France et à l’étranger : Hervé Robbe, Michèle Noiret, Linga, Pascoli, Hervé Koubi… 2000 : Le fond de l’air effraie, premier solo.

Point d’attache La Rampe-La Ponatière, Échirolles Partenaires Pour sa résidence artistique de territoire, la compagnie Epiderme est soutenue par le département de l’Isère, la DRAC Rhône-Alpes, la région Rhône-Alpes, la ville de Grenoble, l’ADAMI et la SPEDIDAM. Contact Le Bada Bénédicte Goinard 15 rue Georges-Jacquet 38000 Grenoble __ 06 12 25 48 39 cie@cie-epiderme.fr __ www.cie-epiderme.fr

Et aussi… Professeur de danse contemporaine diplômé depuis 2006, Nicolas Hubert enseigne au CND de Lyon ainsi qu’aux CCN de Grenoble et de Rillieux-la-Pape. Il anime aussi des stages destinés à des publics professionnels ou amateurs (« l’atelier du créateur », « usage de soi ») reliant les pratiques chorégraphiques, plastiques et scénographiques.

2002 : Nicolas Hubert crée la compagnie Épiderme. 2011 : première année de résidence à La RampeLa Ponatière, à Échirolles. 2015 : création de La crasse du tympan à La Rampe.

Agglomération grenobloise 2011-2015 Compagnie Épiderme – Danse et musique / 11


« La transmission est essentielle. Quelle que soit sa forme, quels que soient les publics, c’est cet échange mutuel qui crée du lien et donne du sens à notre démarche d’artiste en résidence. »

Compagnie Épiderme – Danse et musique / 12


Nicolas Hubert a choisi de baptiser sa compagnie « Épiderme » pour évoquer l’idée d’une frontière sensible entre l’extérieur et l’intérieur que la création artistique peut permettre de franchir. D’une pièce à l’autre, le chorégraphe explore le champ des possibles qu’ouvrent les mouvements du corps. Pour lui, la dimension physique de la danse est intimement liée à la dimension plastique de la scénographie. La musique (avec des créations originales jouées sur scène) et plus largement le son, font partie intégrante de la démarche artistique d’Épiderme. Depuis le début de sa résidence à Échirolles en 2011, la compagnie comptabilise plus de 220 heures d’intervention en milieu scolaire auprès de 900 élèves ! Épiderme a été à l’initiative de projets créatifs mêlant des enfants de l’Institut médico-éducatif Les Écureuils à des élèves de CM2 de l’école Paul-Langevin d’Échirolles. Au-delà de la joie du partage via la pédagogie, ces rencontres sont « des terrains d’expérimentation qui nourrissent notre travail chorégraphique en profondeur ». Sur le territoire, la compagnie a par ailleurs mené de nombreuses actions de sensibilisation et de formation dans le cadre de la structure municipale DCAP (développement culturel, art et poésie) d’Échirolles, à l’Hôpital Sud, à l’IUFM de Grenoble, avec des étudiants de l’École supérieure d’art et de design de GrenobleValence, au Conservatoire de Grenoble… En janvier 2015, pour clore la saison, Épiderme a proposé « un temps fort épidermique » à La Rampe : une semaine intense où le public a pu assister aux reprises de deux créations Work in regress (?) et Métamorphose(s).

« J’aime l’idée que le corps est un médium plastique que l’on peut approcher sous divers angles pour mieux le mettre en relation avec soi, avec les autres et avec l’espace. »

Compagnie Épiderme – Danse et musique / 13


« Les objectifs de notre résidence en Oisans ? Contribuer à décloi­son­ner le territoire, tisser des liens, semer des graines… Agir pour affirmer que l’art et la culture ont aussi leur place en montagne. »

Oisans 2013-2015 Compagnie Scalène – Danse / 14


Compagnie Scalène Youtci Erdos et Manuel Chabanis Commencements Née dans une famille d’artistes (danseurs et acrobates), Youtci Erdos pratique la danse classique et le modern’jazz avant de se consacrer à la danse contemporaine à travers l’interprétation (compagnie Résonances ; avec Philippe Découflé pour les JO d’Albertville, Jean-François Duroure, Jean-Claude Gallotta), la chorégraphie mais aussi la recherche et la pratique pédagogique (auprès d’amateurs et de professionnels).

Partenaires Pour sa résidence artistique de territoire, la compagnie Scalène est soutenue par le département de l’Isère, l’État (EAC), la région Rhône-Alpes et la communauté de communes de l’Oisans. Contact Agnès Michel-Lelaure 17, rue des Arts et Métiers 38000 Grenoble __ 07 83 29 89 33 compagniescalene @gmail.com __ www.cie-scalene.com

Jalons 1990 : Youtci Erdos cocrée, à Grenoble, le centre d’enseignement artistique Les Planches qu’elle quitte en 2004. 1994 : création de Scalène. 1999 : À partir de là, première collaboration Y. Erdos et M. Chabanis. 2003 : premier projet art-science Grands froids et corps en mouvement. 2013 : première année de résidence en Oisans. Compagnie Scalène – Danse / 15

Et aussi… Passionnée d’arts visuels au sens large, Youtci Erdos intègre depuis 2003 des créations vidéo dans ses chorégraphies. Son courtmétrage Icare (2008) a été primé au Festival du film court de Villeurbanne et au festival El Yelmo (Espagne). Curieuse de nature, Youtci Erdos explore avec Manuel Chabanis (cofondateur de Scalène) le rapport art-science et l’impact des sciences et des technologies sur les comportements. Plusieurs créations (Les Désaxés, 0 °K…) sont les fruits d’une collaboration entre artistes et scientifiques.


« Bon pour danser, pour virevolter » : ce sont les vers du poète Eugène Guillevic à propos du triangle scalène, dont les trois côtés sont de longueurs différentes, qui ont donné à Youtci Erdos et son complice Manuel Chabanis l’idée d’appeler la compagnie « Scalène ». La danse est pour eux une manière d’explorer les mouvements qu’engendre le déséquilibre. Depuis plus de vingt ans, la compagnie propose des pièces chorégraphiques poétiques qui questionnent les rapports entre les hommes et tout ce qui constitue leur quotidien : leurs gestes familiers, leurs souvenirs, leurs objets… Première compagnie accueillie en résidence dans l’Oisans, Scalène a reçu un accueil chaleureux des partenaires avec qui elle a pu nouer des liens sur l’ensemble du territoire et monter des événements comme la Journée de la danse en juin 2014. Depuis la rentrée 2013, Scalène est intervenue auprès de 15 classes de la maternelle au CM2 (à Venosc, Freney, Mont-de-Lans, Rioupéroux/Livet-Gavet et Bourg d’Oisans) et de 6 classes de collège (à Bourg-d’Oisans) qui ont suivi un parcours approfondi et créé une petite pièce en fin d’année. En parallèle, un travail d’accompagnement spécifique a été mené auprès des enseignants. Autres types d’actions : les rendez-vous itinérants au cours desquels la compagnie propose de petites formes in situ, souvent dans le cadre d’événements organisés avec des structures locales. Pour Youtci Erdos, « ces surprises dansées sont l’occasion de valoriser des sites naturels ou patrimoniaux du territoire », comme au festival « On n’arrive pas les mains vides », rebaptisé cette année « Festival perché » à VillardReculas. Pendant la résidence, Scalène a composé Some Dance To…, une pièce

danse/vidéo interrogeant le sens de la danse comme pratique sociale et comme discipline artistique. Créée en Oisans fin 2014, la pièce tourne en 2015 dans le département et en région Rhône-Alpes.

« Les projets menés au collège ont été une réussite sur le plan collectif – car ils ont permis de fédérer les élèves –, mais aussi sur le plan individuel : au gré des séances, certains enfants – filles comme garçons – sont véritablement sortis de leur coquille. La danse, ça libère ! »

Compagnie Scalène – Danse / 16


Compagnie Sylvie Guillermin Sylvie Guillermin Commencements La danse et la musique classique jusqu’aux premiers pas en danse contemporaine avec Sara Sugihara et Karin Waehner en 1983. Sylvie Guillermin se forme alors à la technique Cunningham, avec Kilina Cremona et Viola Farber. C’est lors d’une collaboration avec AnneMarie Pascoli qu’elle expérimente la verticalité en dansant sur une perche.

Et aussi… Artiste nomade, Sylvie Guillermin aime approfondir sa recherche artistique au fil de ses voyages, comme elle a pu le faire notamment en Finlande, au Vietnam ou dans l’océan Indien. Actuellement et depuis 2009, Sylvie Guillermin est artiste associée à l’École nationale de cirque Shems’y de Salé, au Maroc, où elle accompagne les élèves dans leur démarche de création.

Jalons 1988 : L’Île aux vents, devenue ensuite Tête en l’air, premier solo de danse sur perche ; fondation de la compagnie.

Point d’attache Le Pot au Noir, SaintPaul-lès-Monestier Partenaires Pour sa résidence artistique de territoire, la Compagnie Sylvie Guillermin est soutenue par le département de l’Isère et la communauté de communes du Trièves.

2000-2006 : résidence dans le territoire Porte de l’Isère (CAPI)

Contact Roberta Giulio 18 ter, rue des Trembles BP 2754 38037 Grenoble cedex 2 __ 04 76 40 56 05 contact@cie-guillermin.fr __ www.cie-guillermin.fr

2014 : mêlant danse, musique et cirque, Ondes est la 23e création de la compagnie qui souffle ses 25 bougies ! 2015 : première année de résidence dans le Trièves.

Compagnie Sylvie Guillermin – Danse et cirque / 17

Trièves 2015-2017


« Mon envie est de tisser une toile intelligente et joyeuse sur le territoire, afin de créer des liens nouveaux, d’ouvrir des espaces inédits d’échange et de création. »

Compagnie Sylvie Guillermin – Danse et cirque / 18


Depuis son premier solo sur perche, la verticalité est devenue un axe clé de la démarche artistique de Sylvie Guillermin. La perche, comme les autres agrès circassiens découverts au Maroc, pose des contraintes qui appellent une gestuelle particulière en termes d’intention, de qualité et de vitesse. La question du rapport à l’autre, celle de la rencontre et du lien irriguent les créations comme les actions de médiation de la compagnie, particulièrement dans le cadre de la résidence dans le Trièves. En 2015, la compagnie proposera chaque mois, dans un lieu différent du territoire, un « Café de la danse ». Dans un bistrot, dans les murs d’une association ou chez un particulier, cette rencontre ouverte à tous a pour but d’échanger verbalement et physiquement autour de la danse. Sylvie Guillermin, accompagnée d’un ou deux artistes, réserveront une surprise dansée aux participants et les inviteront à entrer dans la danse ! Les plus motivés des habitants pourront ensuite prendre part à trois ateliers au Pot au Noir (Saint-Paul-lèsMonestier) et s’impliquer dans la création d’un bal chorégraphié en 2016. Parallèlement, la compagnie a prévu de nombreuses actions dédiées aux enfants et aux adolescents autour de la danse et du cirque. Ces projets se dérouleront dans le cadre scolaire et extra-scolaire à Mens, à Monestier-de-Clermont et au Pot au Noir. Cette salle sera l’un des camps de base de la résidence. Côté création, la compagnie prépare une nouvelle version de Jusque dans nos sourires, créée en 2005 au Petit 38 à Grenoble. Interprétée par Smaïn Boucetta et Sylvie Guillermin, la pièce pourra s’adapter à des scènes variées afin de toucher un public aussi large que possible. En 2016, le

spectacle tournera dans le Trièves puis dans tout le département.

« Au cœur du Trièves, le Pot au Noir est un bel espace que je connais bien et que j’apprécie. Ce sera l’un des camps de base de notre résidence ! »

Compagnie Sylvie Guillermin – Danse et cirque / 19


« Le principe de la résidence ? Croiser les forces vives du territoire pour innover dans tous les domaines : le jeu, les dispositifs scéniques, la relation avec les publics… »

Porte des Alpes 2015-2017 Compagnie Yoann Bourgeois – Cirque / 20


Compagnie Yoann Bourgeois Yoann Bourgeois Commencements Le goût du théâtre dès l’enfance et plus tard, celui des « jeux de vertiges », qu’il expérimente à l’école du Cirque Plume à Besançon. Yoann Bourgeois s’est formé au Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne ainsi qu’au Centre national de danse contemporaine d’Angers.

Point d’attache Théâtre du Vellein CAPI, Villefontaine Partenaires Pour sa résidence artistique de territoire, la Compagnie Yoann Bourgeois est soutenue par le département de l’Isère et le Théâtre du Vellein – communauté d’agglomération Porte de l’Isère.

Jalons 2006-2009 : il danse pour la chorégraphe Maguy Marin. 2009 : lancement, avec Marie Fonte, de l’Atelier du Joueur, socle de la future compagnie. Ce centre de ressources nomade pour le spectacle réunit des artistes issus de différentes disciplines autour du désir de « jouer ensemble ». 2010 : création de la compagnie et de Cavale, un duo de voltige dansée in situ.

Et aussi… Musique live ou bandeson enregistrée, répertoire classique ou chansons, les motifs sonores et leurs variations font partie intégrante de l’écriture circassienne de Yoann Bourgeois. Du pianiste Alexandre Tharaud à Laure Brisa (harpe, voix, percussions…), les collaborations de la compagnie sont éclectiques !

Depuis 2012 : Yoann Bourgeois est artiste associé de la MC2. 2015 : première année de résidence dans le territoire Porte des Alpes.

Contact Pascale Chaumet MC2 4, rue Paul-Claudel 38000 Grenoble __ 04 76 00 79 31 administration @cieyoannbourgeois.fr __ www.cieyoannbourgeois.fr

Compagnie Yoann Bourgeois – Cirque / 21


Acrobate, acteur, jongleur, Yoann Bourgeois est un artiste-chercheur ! De la généalogie du geste acrobatique aux conditions d’apprentissage du cirque d’aujourd’hui, il explore avec son équipe les manières d’exprimer la relation corps/force dans l’espace et le temps. Pour la compagnie qui réunit quelque vingt-cinq personnes, le cirque est « une indiscipline au service de nouvelles formes de théâtralité ». S’affranchissant délibérément des codes traditionnels circassiens, Yoann Bourgeois préfère l’émerveillement au spectaculaire. Bien que la compagnie soit en résidence au Vellein depuis début 2015 seulement, elle est déjà familière du Théâtre avec lequel elle a travaillé à l’occasion de la Biennale de la danse et de celle du cirque. De même, elle avait entrepris en 2014 un projet de réflexion créative avec des étudiants en design de Villefontaine sur le thème des relations homme-objet. Si la compagnie souhaite poursuivre ces actions de recherche et de création transdisciplinaires, elle va aussi proposer aux collégiens du territoire de suivre les parcours pédagogiques de l’Atelier du joueur (le laboratoire du jeu que Yoann Bourgeois a initié avec des artistes complices en 2009). D’autres démarches sont engagées afin de proposer des actions de médiation destinées aux habitants du territoire les plus éloignés des arts vivants. Poursuivant la création de petites formes pour le spectacle Tentatives d’approche d’un point de suspension, la compagnie parcourt l’Hexagone avec Celui qui tombe (création 2014), une pièce pour six danseursacrobates évoluant sur une plateforme suspendue et mobile. Parmi les multiples projets de création de la compagnie : un spectacle solo de Yoann Bourgeois

(Les Paroles impossibles) qui verra le jour en 2016 et une carte blanche au Panthéon, programmée pour 2017.

« La proximité des Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau – Villefontaine va nous permettre de lancer des chantiers collaboratifs. Nous avons besoin de partenaires pour trouver des solutions techniques à nos projets scénographiques. »

Compagnie Yoann Bourgeois – Cirque / 22


La Fabrique des petites utopies Bruno Thircuir Commencements L’Afrique ! Technicien au centre culturel français de Cotonou au Bénin au début des années 1990, Bruno Thircuir découvre un théâtre qui représente un véritable espace de parole politique vital pour les artistes comme pour le public. De retour en France, il se forme au Théâtre national de Chaillot puis se lance en tant que comédien et metteur en scène.

Jalons 1996-2000 : comédien dans la compagnie Équipe de Création Théâtrale de Chantal Morel.

Partenaires Pour sa résidence artistique de territoire, la Fabrique des petites utopies est soutenue par le département de l’Isère, le syndicat mixte Vals du Dauphiné expansion et la région Rhône-Alpes.

2010-2014 : résidence au Grand Angle de Voiron.

Contact Matthias Charre 1, rue des beaux-tailleurs 38000 Grenoble __ 04 76 00 91 52 06 58 75 46 50 production.fabrique @petitesutopies.com __ www.petitesutopies.com

2000 : création de la compagnie La Fabrique des petites utopies, création de Monstres et saltimbanques et tournée au Bénin et en France.

Et aussi… Géographe de formation, Bruno Thircuir aime capter la complexité du monde sur le terrain. L’itinérance est pour lui un engagement artistique et citoyen au service d’un théâtre qui va vers le public, là où il vit.

2003 : construction du camion-théâtre de la compagnie. 2007-2013 : résidence à Cran-Gevrier.

2014 : première année de résidence sur le territoire des Vals du Dauphiné. 2015 : création de Rue des Voleurs, d’après le roman de Mathias Enard.

Vals du Dauphiné 2014-2016

La Fabrique des petites utopies – Théâtre forain / 23


« J’aime l’idée de résidence qui permet de s’installer dans l’espace et dans le temps. Il ne s’agit plus de diffusion mais bien d’infusion culturelle dans un territoire ! »

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La Fabrique des petites utopies, c’est d’abord un collectif d’artistes-artisans pour qui le théâtre est un espace où l’on peut donner à voir le monde différemment. L’objectif de Bruno Thircuir ? « Un théâtre qui va partout, politique et populaire. » La compagnie, foraine, installe pour quelques jours camion-théâtre et caravanes sur une place avant de partir ailleurs, comme jadis la troupe de Molière ! La résidence dans les Vals du Dauphiné est l’occasion d’aller vers un public éclectique et de co-construire des projets inédits avec les acteurs locaux. Rencontres avec la compagnie, actions ponctuelles organisées autour d’un spectacle et projets plus longs visant une représentation, sont les trois types d’interventions que la Fabrique des petites utopies propose aux habitants du territoire. Après une inauguration festive à SaintVictor-de-Cessieu avec le spectacle Niama Niama, la compagnie a proposé entre mai et décembre 2014 vingt représentations du spectacle tout public La nuit les arbres dansent et une centaine d’heures d’actions de médiation dans des lieux et avec des publics différents (écoles, maisons de retraite, centre de soins, structure d’insertion).

Elle a également accueilli une journée de réflexion de l’association GR38 sur le thème « Le développement culturel en milieu rural » dédiée aux élus et aux professionnels de la culture du territoire en décembre 2014. En 2015, la compagnie intervient auprès des neuf classes de l’école de Saint-Victor-de-Cessieux. Elle forme au théâtre et au conte des animateurs périscolaires et des enseignants de la circonscription de La Tour-du-Pin ainsi que des assistantes maternelles. Des actions autour du spectacle Rue des Voleurs sont aussi programmées pour les élèves du secondaire ainsi que pour des adultes. La Fabrique prépare un spectacle accessible aux tout-petits, écrit avec la complicité des enfants des écoles : Un mystérieux voyage en forêt sera créé en 2016. « Le département soutient notre projet de théâtre itinérant depuis la création en 2003 de notre premier outil mobile : le camionthéâtre. Depuis, nous avons construit une extension au camion-théâtre (le Théâtrum stadium) et un chapiteau dans lequel nous pouvons accueillir 400 spectateurs ! »

« Le fait de s’installer avec notre camion-théâtre et nos caravanes dans une commune suscite la curiosité des habitants. Cette proximité lève des freins culturels et ouvre à des échanges féconds pour eux comme pour nous. »

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« Être en résidence nous attache au territoire durablement. Ce lien est une forme de dépendance choisie qui n’empêche rien mais qui, au contraire, donne de l’élan à la compagnie !  »

Agglomération grenobloise 2012-2015 Les Veilleurs – Théâtre / 26


Les Veilleurs Émilie Le Roux Commencements Un atelier de pratiques artistiques animé par une compagnie locale à La Roche-sur-Yon lui donne l’envie de faire du théâtre puis de devenir comédienne. Émilie Le Roux se forme ensuite au conservatoires de La Roche-sur-Yon (ENMAD) puis de Grenoble (CRR) et au Théâtre national de Chaillot. Point d’attache Epace 600, Grenoble Partenaires Pour sa résidence artistique de territoire, la compagnie Les Veilleurs est soutenue par le département de l’Isère, la DRAC Rhône-Alpes (EAC), la région Rhône-Alpes, la ville de Grenoble, la SPEDIDAM, l’ADAMI et la SACD. Contact Anna Delaval Le Petit Angle 1, rue du PrésidentCarnot 38000 Grenoble __ 06 10 36 94 49 compagnielesveilleurs @gmail.com __ www.lesveilleurscompagnietheatrale.fr

Jalons 2002 : Electre/Elektra, première mise en scène d’après Sophocle et Hofmannsthal. 2007 : création de la compagnie et de la pièce de Nathalie Papin, Le pays de Rien. 2012 : première année de résidence à l’Espace 600 à Grenoble. 2014-2015 : Mon frère, ma princesse, texte de Catherine Zambon.

Les Veilleurs – Théâtre / 27

Et aussi… De 2000 à 2002, Émilie Le Roux quitte les plateaux pour travailler en tant que chargée de mission au pôle théâtre de l’Association Française d’Action Artistique. Elle découvre alors ce qui s’écrit en Amérique latine, et dans nombre de ses pays où le théâtre tient encore place de tribune populaire. De retour à Grenoble, sa rencontre avec Geneviève Lefaure, alors directrice de l’Espace 600, lui permet de se confronter au répertoire du théâtre contemporain pour la jeunesse dans lequel elle retrouve cette exigence d’un théâtre adressé, « élitaire pour tous », pour reprendre les mots d’Antoine Vitez.


Les Veilleurs assument pleinement d’appartenir au théâtre jeune public. Ce qui compte avant tout pour eux ? Que l’adresse au public soit au cœur de la démarche artistique. Pour Émilie Le Roux, le théâtre peut être ce que Hartmut Rosa appelle « un oasis de décélération », un espace où la parole prend le temps de raconter, un lieu qui résiste encore à l’accélération de notre époque et permet de se faire l’écho du monde dans sa complexité. Travaillant avec des textes d’auteurs qui croisent l’intime et le politique, l’équipe artistique privilégie des scénographies épurées qui laissent toute leur place au jeu d’acteur et à l’histoire racontée. Depuis la première saison, la résidence à l’Espace 600 est ponctuée de rencontres avec des publics variés dans le quartier de la Villeneuve où la vie associative est foisonnante. Soucieuse que leurs propositions ne soient pas « un projet de plus », la compagnie a veillé à ce qu’elles s’inscrivent dans le maillage des associations et des institutions présentes sur le territoire. Aux côtés de partenaires comme la Maison de l’Egalité femmes-hommes, la Maison de l’image, le Planning familial ou encore le collège Lucie-Aubrac, elle a mis en œuvre en 2013-2014 le projet BOYS’N’GIRLS, un programme mêlant spectacles, lectures et rencontres-débats autour du thème des identités féminines et masculines. Au gré des saisons, la compagnie a également mis en place sur le territoire de nouvelles formes d’actions mêlant des spectacles amateurs et professionnels. Cette année, Les Veilleurs s’attèlent à un grand projet participatif intergénérationnel qui sera présenté à l’Espace 600 au mois de décembre. Côté création, la résidence a aussi été féconde en expériences inédites. Pour

la première fois en effet, la compagnie a passé une commande de texte (pour BOYS’N’GIRLS), travaillé avec des circassiens et proposé à des musiciens de concevoir la création musicale pour le spectacle Mon frère, ma princesse !

« Le moteur de la résidence, c’est la confiance des partenaires. Avec l’Espace 600, on travaille main dans la main, c’est une chance exceptionnelle !  »

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Département de l’Isère Direction de la culture, du patrimoine et de la coopération décentralisée __ Service développement culturel et coopération 04 76 00 33 33 Coordination Florence Bellagambi, chargée du spectacle vivant florence.bellagambi@isere.fr Textes Bénédicte Magne – Atout mots, avec la complicité des compagnies Secrétariat de rédaction Hélène Malgouyard Communication, suivi de projet Hélène Piguet Conception graphique Nicolas Portnoï Crédits photo Daniel Estades (p. 2), Mimi.Qui (p. 4), M.B. (p. 8), Stéphane Vallet (p. 10), Johanna Lemarchand (p. 12), B. Clouet (p. 14), J.-P. Maurin (p. 18, 19), Géraldine Aresteanu (p. 20), Patrick Denis (p. 22), Adrien Patry (p. 26), Émilie Le Roux (p. 28), DR (p. 6, 7, 13, 16, 24, 25)


www.isere-culture.fr


Danse

Danse et musique

Danse et cirque

Théâtre forain

Ailleurs, Conte un autre jour… Compagnie 47.49 Compagnie des mangeurs d’étoiles Théâtre musical Compagnie Épiderme Compagnie Danse Scalène Compagnie Sylvie Guillermin Compagnie Cirque Yoann Bourgeois La Fabrique des petites utopies Les Veilleurs Théâtre


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1. Voironnais – Chartreuse Ailleurs, un autre jour…

4. Aggloméra­tion grenobloise Compagnie Épiderme

7. Porte des Alpes Compagnie Yoann Bourgeois

2. Grésivaudan Compagnie 47.49

5. Oisans Compagnie Scalène

8. Vals du Dauphiné La Fabrique des petites utopies

3. Sud-Grésivaudan Compagnie des mangeurs d’étoiles

6. Trièves Compagnie Sylvie Guillermin

9. Aggloméra­tion grenobloise Les Veilleurs

Crédits photo : 1. Mimi.Qui / 2. Laurence Fragnol / 3. Stéphane Vallet / 4. Olivier Humeau / 5. DR Cie Scalène / 6 J.P. Maurin / 7. DR Cie Yoann Bourgeois / 8. Clément Vesco / 9. Adrien Patry


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