musée de la résistance et de la déportation maison des droits de l homme
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Saison 2014/2015
www.isere.fr
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Sommaire
Édito L’ exposition temporaire Les rendez-vous • Jeudis du Parlement • Les rendez-vous du musée • Ateliers pour tous Le parcours muséographique Informations pratiques
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Édito
Après avoir célébré dignement le 70e anniversaire de la Libération de notre département, nous nous apprêtons à commémorer en 2015 la fin de la guerre en Europe obtenue après la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie le 8 mai 1945. Les derniers mois de ce régime barbare sont marqués par la fin du martyr des déportés rescapés, libérés des camps de concentration et d’extermination par les troupes alliées et soviétiques. Parmi eux, des Isérois, qui n’ont pas connu les joies de la liberté retrouvée à l’été 1944. Notre Musée de la Résistance et de la Déportation consacre un temps fort de son programme à l’histoire de ces survivants et en souvenir de tous ceux qui ont disparu dans l’enfer des camps nazis. La période que nous vivons nous rappelle également, cent ans après, l’engagement de la France dans le premier conflit mondial et ces conséquences. Le musée fait ainsi une large place au Centenaire de 1914. En premier lieu, à travers une exposition, Poilus de l’Isère, dont l’objectif est de pouvoir rendre hommage à tous les combattants isérois dont près de 20 000 ont perdu la vie au cours de cette guerre. Ce travail se veut aussi pédagogique, au-delà des chiffres, en incarnant le parcours de ces hommes dont la vie a basculé avec le déclenchement des hostilités. De nombreux rendez-vous, principalement autour de films documentaires et de fictions, viendront ponctuer ce programme. Le bilan des deux guerres mondiales est effroyable et la répétition des conflits à travers le monde, après de telles tragédies, laisse à penser que l’humanité est incapable de faire la paix. Pour autant, rien n’est inéluctable et nous devons tout faire pour enfin y parvenir.
Alain Cottalorda Président du Conseil général de l’Isère
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Exposition temporaire
Poilus de l’Isère Exposition présentée du 12 novembre 2014 au 18 mai 2015
Préparée avec le concours de nombreux acteurs locaux, cette exposition est complémentaire de l’exposition À l’arrière comme au front du Musée dauphinois. C’est de l’engagement militaire des Isérois sur les champs de bataille dont il est question ici. Parmi eux, 17 000 à 19 000 hommes ont perdu la vie au cours de la Première Guerre mondiale. Tout en relatant les grandes phases du conflit, le musée reviendra sur les principaux faits d’armes au cours desquels ces soldats ont été engagés : les Vosges, la Somme, l’Artois, la Champagne, Verdun… en s’appuyant sur le parcours documenté de quelquesuns d’entre eux. Le musée souhaite à travers eux donner une vision assez représentative du vécu sur le front. Au lendemain de la guerre, cet engagement humain a été commémoré dans le département par l’érection de monuments aux morts et la tenue de cérémonies du souvenir qui n’empêcheront pas le déclenchement d’une nouvelle guerre mondiale en 1939. Le musée accueillera pour l’occasion un emblématique camion CBA appartenant à la Fondation Berliet. Conçu à la veille de la Première Guerre mondiale, il faisait partie des véhicules qui ont acheminé les soldats lors de l’épopée de la « Voie sacrée » de Barle-Duc à Verdun, en 1916.
Le camion sera présenté du 12 novembre 2014 au 23 février 2015. En partenariat avec les Archives départementales de l’Isère et le service départemental de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre de l’Isère.
Exposition labellisée par l’État dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale.
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musée de la résistance et de la déportation maison des droits de l’homme
de l’Isère
En partenariat avec les Archives départementales
Exposition
du 12 novembre 2014 au 18 mai 2015
14 rue Hébert 38000 Grenoble 04 76 42 38 53 www.resistance-en-isere.fr
Conception graphique Jean-Jacques Barelli - Photo Marcel Jansen, coll. Paul Jansen, fond Mémoire de la Drôme.
Poilus www.isere.fr
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Les rendez-vous
Jeudis du parlement Les rendez-vous du musĂŠe Ateliers pour tous
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Jeudis
saison 7
du parlement
Le Musée de la Résistance et de la Déportation présente Programmation gratuite le jeudi à 18h30 dans la limite des places disponibles
Jeudi 22 janvier 2015 18h30
Projection-débat
Adieu la vie, adieu l’amour Projection du documentaire de Guillaume Brunet et Dominique Hennequin (2012, 52 min, France télévision, Nomade TV)
Qui sont ces soldats « fusillés pour l’exemple » de la guerre de 1914-1918 envoyés au peloton d’exécution pour délit de lâcheté ou pour mutinerie ? Quelle est leur histoire ? Les carnets de Louis Barthas, ancien combattant de la « Grande Guerre », né à Homps (Aude), apportent un témoignage exceptionnel du front. Il écrit de façon simple et directe sa guerre dans les tranchées. Il note tout et révèle ce qu’on ne lit jamais dans d’autres témoignages de la guerre de 1914. Sous la forme d’une enquête documentaire, ce film incarné et contemporain défend l’honneur de ces soldats inutilement sacrifiés. Avec la participation d’Yves Gerin-Mombrun, membre de l’association la Libre Pensée de l’Isère
Palais du parlement
En partenariat avec la cinémathèque de Grenoble et l’association la Libre Pensée de l’Isère
place Saint-André Grenoble 7
Jeudis du parlement
Jeudi 26 février 2015
Jeudi 5 (ou 19) mars 2015
Projection-débat
Table-ronde
18h30
18h30
Une justice universelle
Dans le cadre du centenaire du génocide des Arméniens
Un génocide dans la guerre Projection du film documentaire Aghet d’Éric Friedler (2010, 83 min, Arte production)
En arménien, le mot aghet signifie catastrophe. Cette catastrophe, c’est celle du massacre d’un million et demi d’Arméniens entre 1915 et 1918, dans l’Empire ottoman. Mais la Turquie d’aujourd’hui refuse toujours de reconnaître sa responsabilité dans ce que les historiens sont presque unanimes à qualifier de génocide. Le président turc Erdogan déclare avoir encore besoin de preuves. Et même si l’on commence, timidement, à oser aborder publiquement le sujet dans le pays, ceux qui s’opposent à la version officielle risquent gros.
Le musée, le collectif Mémoire-Vérité-Justice Rhône-Alpes et Sciences Po Grenoble se sont associés pour organiser une rencontre autour des thèmes de l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité et de la légitimité de la compétence universelle de la justice. L’invité d’honneur de cet événement est Baltasar Garzón, juge espagnol, qui a appliqué ce principe pour la reconnaissance des crimes commis du temps de la dictature argentine et chilienne et du franquisme. Avec la participation du juge Baltasar Garzón et du procureur Dolorès Delgado Garcia En partenariat avec le Collectif Mémoire-VéritéJustice Rhône-Alpes et Sciences Po Grenoble
Avec la participation de Raymond Kevorkian, historien, professeur à l’Institut français de géopolitique, spécialiste de la question arménienne. En partenariat avec la Maison de la culture arménienne de Grenoble et du Dauphiné
Mur des disparus du Mémorial du Cimetière national de Santiago, Chili, vers 2010.
Palais du parlement 8
place Saint-André Grenoble
Jeudi 2 avril 2015
Jeudi 9 avril 2015
Projection-débat
Soirée de lancement
Dans le cadre de la semaine mémorielle des 70 ans de la Libération des camps, coordonnée par le service départemental de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre de l’Isère
Présentation de l’ouvrage de Claude Collin, historien, édité dans la collection Parcours de Résistants du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère.
18h30
18h30
Marco Lipszyc
1945. Ouverture des camps en Allemagne Projection du documentaire de Serge Viallet (2013, 26 min, Arte, INA)
Nous sommes en Allemagne en avril 1945, à quelques semaines de la fin de la guerre en Europe. Sur le front ouest, l’avancée des troupes alliées s’accompagne de la découverte et de la libération de très nombreux camps de prisonniers de guerre, de camps de travail et de camps de concentration. Les Soviétiques ont déjà découvert, en Pologne, les camps d’extermination de Majdanek en juillet 1944, et d’Auschwitz, en janvier 1945. Mais ces événements ont eu peu de retentissement dans les pays alliés. Ce n’est qu’à partir de l’ouverture par les Américains des camps comme Ohrdruf, Buchenwald et Dachau, en Allemagne, que le monde va découvrir l’ampleur de l’horreur nazie. Et l’image va jouer un rôle majeur. En l’espace de quelques semaines, quantité de photographies et de films sont réalisés dans les camps. Pourquoi ? Dans quel but ? Et quelle réalité ces images ont-elles donné à voir ? Avec la participation de Serge Viallet (sous réserve), réalisateur, directeur de la collection Mystères d’archives (Arte) et de témoins rescapés des camps.
La soirée débutera par la projection du documentaire Marco Lipszyc, Mort pour la France (de Frederika Smetana, avec la complicité de Claude Collin et Michal Laznovsky). Ce documentaire s’appuie sur des matériaux iconographiques (photos, documents) dont une partie est extraite des archives familiales et sur les écrits échangés par ceux qui ont connu Marco Lipszyc, et de Marco Lipszyc lui-même. Ces travaux entendent ainsi rendre un visage et une réalité sociale à un personnage dont le nom est inscrit dans la « mémoire de pierre », celle des monuments et autres plaques commémoratives. Seront évoquées aussi les recherches entreprises autour de certaines périodes moins connues de son histoire qui va le mener de Pologne en Tchécoslovaquie, puis à Paris, en Espagne, et enfin, à Grenoble, dernière étape d’une vie qui pourrait inspirer un roman d’aventures. Avec la participation de Frederika Smetana, petite fille de Marco Lipszyc et de Claude Collin, historien. En partenariat avec l’Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance (ANACR)-Isère dans le cadre des Rendez-vous de la Résistance, l’association Hôtel Europa et le service départemental de l’Office national des anciens combattants et victime de guerre de l’Isère. 9
Cinéma
Les rendez-vous du musée
Jeudi 4 décembre 2014 20h
Projection-débat
La France
Projection du film de Serge Bozon (2006, 102 min, Shellac) Avec Sylvie Testud, Pascal Greggory, Jean-Christophe Bouret…
Automne 1917. Au loin, la guerre bat son plein. À l’arrière, Camille, une jeune femme, vit au rythme des nouvelles de son mari parti au front. Mais un jour, elle reçoit une courte lettre de rupture. Bouleversée et prête à tout, elle décide de se travestir en homme pour le rejoindre. Elle se dirige vers le front, empruntant les chemins de traverse afin d’échapper à la vigilance des gendarmes. Dans une forêt, elle rencontre une petite troupe de soldats qui ne se doutent pas de sa véritable identité. Elle va les suivre, et changer ainsi de vie, découvrant au fil des jours et des nuits ce qu’elle n’aurait pu imaginer, ce que son mari ne lui avait jamais raconté et ce que ses nouveaux compagnons se garderont de lui révéler : la France.
En présence du réalisateur En partenariat avec la cinémathèque de Grenoble. Tarif plein : 6€ Tarif réduit : 5€
Jeudi 26 mars 2015 20h
Projection-débat
Les fragments d’Antonin Projection du film de Gabriel Le Bomin (2005, 90 min, Rezo films) Avec Grégoire Derangère, Anouk Grinberg, Aurélien Recoin, Niels Arestrup…
En 1919, Antonin est revenu des combats sans blessure apparente. La sienne est intime, intérieure, enfouie. Le professeur Labrousse, pionnier dans le traitement des chocs traumatiques de guerre, se passionne pour son cas. Sa méthode, nouvelle et controversée, doit lui faire revivre les moments les plus intenses de sa guerre afin de l’en libérer. En partenariat avec la cinémathèque de Grenoble. Tarif plein : 6€ Tarif réduit : 5€
Salle Juliet Berto 10
En présence du réalisateur (sous réserve)
1, passage du Palais de Justice à Grenoble
18h30
Débutant par une visite guidée privilégiée de l’exposition Poilus de l’Isère, cette soirée se prolongera autour d’un buffet suivi d’une lecture sous casque. Dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale, la compagnie Anagramme propose une lecture silencieuse sous casque. À écouter depuis son transat, elle est un échantillon culturel de l’époque, tant sur le plan musical que littéraire, qui propose un autre regard, ou plutôt d’autres oreilles, pour évoquer ces années-là, en touchant à l’intimité des auditeurs. Alors, allongez-vous et bonne lecture ! Cette lecture silencieuse sera également proposée au public le samedi 6 février 2015 à 16h (sur réservation auprès de l’accueil du musée). En partenariat avec Un tramway nommé Culture et la Compagnie Anagramme
Projection - débat
Soirée étudiante
Mercredi 4 février 2015
Mercredi 11 mars 2015 18h30
Dans le cadre de la Semaine Mémoire et Résistance organisée par la Ville de Seyssins
France Bloch, Frédo Sérazin Un couple en Résistance Projection du film de Marie Cristani (2005, 52 min, CRDP Poitou-Charentes)
Fille de l’écrivain JeanRichard Bloch, France appar tient à l’élite intellectuelle. Frédo Sérazin est un ouvrier métallurgiste. Militants communistes engagés dans les luttes sociales et le soutien à la République espagnole, ils se marient en mai 1939, mais sont bientôt séparés par la guerre et confrontés à la répression antijuive et anticommuniste. France, qui rejoint dès 1940 l’organisation armée du PCF clandestin, est arrêtée en mai 1942, condamnée à mort par un tribunal allemand et transférée à la prison de Hambourg où elle est décapitée le 12 février 1943. Mobilisé en septembre 1939, puis renvoyé en usine comme « affecté spécial », Frédo est interné, s’évade par deux fois et rejoint les FTPF (Francstireurs et partisans français) de la Loire. Arrêté par la police nazie à St-Étienne en juin 1944, il est torturé et exécuté. Il n’a jamais reçu la lettre que France lui a adressée avant sa mort. Ils laissent un petit garçon, Roland, né en 1940. En présence de Marie-Josée Chombart de Lauwe, déportée, présidente de la Fondation pour la mémoire de la Déportation et de Roland Sérazin.
Contact et réservations : Bureau Culture Universités de Grenoble Tél : 04 56 52 85 22 Mail : jeveuxdelaculture@grenoble-univ.fr
14 rue Hébert à Grenoble
Musée de la Résistance et de la Déportation
En partenariat avec les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD) - Isère, l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR) - Isère, l’Association des amis du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère (AAMRDI), l’Association des professeurs d’histoire-géographie (APHG) et le Cercle Bernard Lazare.
89, avenue de Grenoble, Seyssins
Espace Schoelcher
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Samedi 31 janvier 2015
Samedi 21 mars 2015
Jeune public
Atelier d’illustration
Atelier philo Pour les 6/9 ans Durée : 1 h
Atelier enfants (à partir de 8 ans) et adultes Durée : 1 h 30
Ateliers pour tous
11h
14h
Pourquoi la guerre ?
Art postal
On discute, on recueille les questions, on écoute l’autre, on prend la parole, on argumente, on donne son avis… dans la joie et la bonne humeur. Atelier animé par Catherine Krust, conteuse et animatrice d’ateliers philo pour enfants formée à la méthode Lipman.
Pendant la Première Guerre mondiale, les poilus écrivaient de nombreuses cartes postales pour donner des nouvelles à leurs proches, en utilisant leurs photos comme fond et support au recto. Au verso, on se racontait de belles histoires et des petits bouts de vie en quelques lignes, avec beaucoup de détails et d’attention. Dans cet atelier on fabrique ses propres cartes postales avec d’anciennes photos en noir et blanc que l’on colorise et que l’on orne de différents motifs et matières. Atelier animé par ValB, illustratrice et plasticienne
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Musée de la Résistance et de la Déportation
14 rue Hébert à Grenoble
Mardi 21 avril 2015 14h
Atelier d’illustration
Atelier BD
Atelier enfants (à partir de 10 ans) et adultes Durée : 4 h
On met en dessins sous forme de comics les histoires racontées au verso des cartes postales retrouvées de la guerre de 1914-1918. Atelier animé par Jonathan Larabie, auteur et illustrateur BD.
En partenariat avec la Librairie Les Modernes Tarif : 3,80€ Inscriptions : Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère 04 76 42 38 53 / musee.resistance@cg38.fr
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Le parcours muséographique 14
Le parcours du musée retrace les événements marquants de l’histoire locale, replacés dans le contexte historique français et mondial. Sa collection d’objets, de photographies, de documents audiovisuels et de témoignages est mise en valeur par une muséographie qui mise sur la restitution de lieux ou d’ambiances. Émotion et réflexion sont ainsi tour à tour sollicitées.
Six thèmes sont principalement développés L’entrée en Résistance, moment déterminant pour Grenoble. Peu de villes françaises font état d’un aussi large éventail de situations et de groupes dans lesquels naît la Résistance. Les maquis et la place prépondérante qu’ils occupent dans l’Isère dès 1943. Tous communiquent par Grenoble appelée alors « capitale des maquis ».
La situation des Juifs à Grenoble et en Isère entre 1939 et 1945. La répression qui frappe durement les responsables des principaux mouvements de la Résistance, notamment à la fin de l’année 1943 (lors de la « Saint-Barthélemy grenobloise ») et la déportation, qui révèle la monstruosité de la logique nazie.
La Libération et le rôle du Comité départemental de Libération nationale, issu de la réunion « Monaco », où les représentants de la Résistance décident d’unir leur action autour des valeurs républicaines. L’actualité de l’action de Résistance enfin, face aux situations qui, ici et ailleurs, remettent en cause ses acquis.
Chronologique, le parcours de la visite se décline selon les trois niveaux du musée Rez-de-chaussée
Une première séquence, consacrée à la naissance et au déroulement du conflit mondial vécus depuis Grenoble et l’Isère. Événement marquant de cette période : la visite du Maréchal Pétain à Grenoble, le 19 mars 1941, dont un film vidéo amateur retrace les moments importants.
Premier étage
Le visiteur se trouve transporté dans plusieurs milieux, différents et cloisonnés, où naît l’idée de la Résistance. Six univers sont reconstitués. Le visiteur traverse par exemple une rue de Grenoble, lieu de manifestations des étudiants et autres mouvements de jeunesse, la salle à manger de Marie Reynoard (responsable de la section iséroise de « Combat »), le bureau de René Gosse, doyen de la Faculté des sciences de Grenoble (membre du Réseau « Marco Polo »), etc. Le parcours continue avec une présentation des maquis de l’Isère, à travers une carte en relief où apparaissent, à la commande du visiteur, les maquis, les sabotages, les parachutages...
Deuxième étage
Le fil du temps reprend avec la présentation des événements tragiques qui marquent l’Occupation allemande : collaboration, répression et déportation. Un des moments forts du parcours : les trois portes des cellules aménagées par la police nazie dans l’immeuble du 28 cours Berriat à Grenoble, chargées des inscriptions de ceux qui connurent ces cachots. Le parcours s’achève sur la Libération et la restauration des valeurs républicaines. Un nouvel espace évoque l’universalité et l’intemporalité des valeurs de la Résistance. Grâce à une installation audiovisuelle originale, conçue dans un esprit pédagogique et didactique, cette dernière partie du musée montre combien les attendus du programme du Conseil national de la Résistance de 1944 restent actuels et entrent en résonance avec ceux de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948.
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Informations pratiques
Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère Maison des Droits de l’Homme 14, rue Hébert 38000 Grenoble Tél. 04 76 42 38 53 - Fax 04 76 42 55 89
www.resistance-en-isere.fr musee.resistance@cg38.fr Retrouvez l’actualité du musée sur Facebook
L’entrée est gratuite
ierri e, P é b b L’A c’est auss uès o r G i r n He
Visite guidée gratuite le premier dimanche de chaque mois à 14 h 30. Centre de documentation accessible à tous sur rendez-vous Accès Tramway ligne A / bus : arrêt Verdun Tramway ligne C : arrêt Hôtel de Ville Parking : place de Verdun ou rue Hébert
Jean Per rot, ce n’est pas qu’un avenue e
rs, erteco Le stVtou une c’e histoire
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Musée >>> la Résistance
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La Résista
14 rue Hé La Ré
Pour les groupes sur réservation : 1 h : 84 € / 1 h 30 : 89 € / 2h : 95 €
usée de la RéM sistance et de la Dé portation 14 rue Hébert - Grenob
>>> Musaéncee n'est sistance
Visites guidées Pour les groupes scolaires sur réservation : 1 h : 46 € / 1 h 30 : 51 € / 2h : 56 €
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14 rue Hébert - Grenoble
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Coordination : Alice Buffet / Conception graphique Barelli / Crédits photographiques : MRDI, Musée dauphinois, Compagnie Anagramme, Patricio Pardo, DR.
Ouverture Tous les jours sauf le mardi matin. Lundi - vendredi de 9 h à 18 h. Mardi de 13 h 30 à 18 h Samedi et dimanche de 10 h à 18 h (dès 9 h le samedi sur rendez-vous pour les groupes) Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.