Numéro 028 Décembre 2010

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M A G A Z I N E

P R O F E S S I O N N E L

D ’ I N F O R M A T I O N

M É D I C A L E

N° 28 - DÉCEMBRE 2010 Pr Jaâfar Heikel, Épidémiologiste et spécialiste en maladies infectieuses.

Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com

RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES L’ÉRADICATION THÉRAPEUTIQUE DES INFECTIONS EST-ELLE POSSIBLE?

ALTERNATIVE SYNDROME DU JET-LAG QUAND L’HORLOGE BIOLOGIQUE SE DÉTRAQUE

INSTITUTIONNEL LES BONNES ŒUVRES DU CŒUR RÉPONDRE AU PLUS PRÈS AUX BESOINS

« Ce n’est pas en autorisant, sans conditions de reconnaissance académique et de réciprocité, les médecins étrangers à exercer au Maroc ou en libérant le capital des sociétés d’exploitation des cliniques privées aux non médecins qu’on va garantir l’accès aux soins à toutes les populations. »


NOM DE LA SPECIALITE : AVAMYS. DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE : CLASSE PHARMACOLOGIQUE OU THERAPEUTIQUE : Corticoïdes. FORMES (S) PHARMACEUTIQUE (S) ET PRESENTATION (S) : Suspension pour pulvérisation nasale. SusCOMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Principe actif : : 0.0275 mgExcipients : Glucose anhydre : 2.750 mg - Cellulose dispersible : 0.825 mg - Polysorbate 80 : 0.01375 mg - Chlorure de benzalkonium : 0.0165 mg - Edétate disodique : : 50 µl. Pour une pulvérisation. Excipients à effet notoire : Chlorure de benzalkonium. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Adultes, adolescents (12 ans et plus) et enfants (de 6 à 11 ans). Avamys est indiqué dans le traitement des symptômes de la rhinite allergique. POSOLOGIE USUELLE ET MODE D’ADMINISTRATION : lioreront grâce à une prise régulière et continue du traitement (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). La durée du traitement devra être limitée à la période d’exposition allergénique.Adultes et adolescents (12 ans et plus) : La posologie initiale recommandée est de deux pulvérisations (27,5 par pulvérisation) dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, une réduction de la posologie à une pulvérisation dans chaque narine (dose journalière totale = 55 Enfants (de microgrammes). Les enfants ne répondant pas complètement au traitement par une pulvérisation dans chaque narine une fois 6 à 11 ans) : La posologie initiale recommandée est d’une pulvérisation (27,5 par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes) peuvent augmenter la posologie à deux pulvérisations dans chaque narine en une prise par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, il est recommandé de réduire la posologie à une pulvérisation dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes). Enfants de moins de 6 ans : Patients : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). : Aucun ajustement posologique n’est âgés : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). nécessaire pour les patients est nécessaire si le capuchon a été enlevé pendant 5 jours ou si le pulvérisateur n’a pas été utilisé pendant au moins 30 jours. Après chaque utilisation, le pulvérisateur doit être nettoyé et le capuchon remis en place.CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients d’Avamys. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI : particulière est conseillée lors du traitement chez ces patients. Ritonavir : liés aux corticoïdes administrés par voie nasale peuvent apparaître, en particulier en cas de fortes doses prescrites sur des périodes prolongées. Ces effets sont variables en fonction des patients et selon les corticoïdes utilisés (Cf. Propriétés pharmacocinétiques).Un traitement par corticoïdes administrés par voie nasale à des doses supérieures à celles recommandées peut entraîner une freination corticosurrénalienne avec retentissement clinique. Si des doses supérieures à celles recommandées doivent être utilisées, une corticothérapie de supplémentation par voie générale devra être envisagée pendant les périodes de stress ou en cas d’intervention chirurgi-

la dose de corticoïdes par voie nasale à la dose minimale permettant un maintien du contrôle des symptômes de la rhinite. De plus, il conviendra d’envisager l’orientation du patient vers un pédiatre (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). En cas de suspicion d’une altération des fonctions surrénaliennes, la prudence est recommanINTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS :

le placebo (1 sujet sur 20). Cette légère augmentation de l’exposition systémique n’a pas entraîné de - Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines : GROSSESSE ET ALLAITEMENT :

EFFETS INDESIRABLES : Les fréquences des effets indésirables mentionnés ci-dessous sont issues des études cliniques. La convention suivante a été utili: Très fréquent ≥1/10 ; Fréquent ≥1/100 à <1/10 ; Peu fréquent ≥1/1 000 à <1/100 ; Rare ≥1/10 000 à <1/1 000 ; Très rare <1/10 000. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Très fréquent : Epistaxis. Fréquent : Ulcération nasale. L’épistaxis était en général d’intensité faible à modérée. Chez les adultes et les adolescents, l’incidence d’épistaxis était supérieure lors d’une utilisation au long cours (plus de 6 semaines) par rapport à une utilisation à court terme (jusqu’à 6 semaines). Dans les études cliniques pédiatriques d’une durée allant jusqu’à 12 semaines, l’incidence d’épistaxis était simiSURDOSAGE : Au cours d’une étude de biodisponibilité, il n’a pas été observé d’effet indésirable systémique après administration pendant 3 jours de doses intranasales allant jusqu’à 2 microgrammes 640 par jour (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). Un surdosage aigu ne nécessite pas en général de mesure particulière autre que la surveillance du patient. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Propriétés pharmacodynamiques : Expérience clinique : Rhinite allergique saisonnière chez les adultes et adolescents : prise par jour. Un effet thérapeutique est apparu dès 8 heures après la première administration, avec une amélioration supplémentaire au cours de l’administration les jours suivants. Dans chacune des quatre études réalisées, la réponse globale au traitement perçue par les patients ainsi que leur évaluation sur une échelle de qualité Rhinite allergique perannuelle chez les adultes et adolescents : Dans les deux études réalisées, les sympde vie (RQLQ = « Rhinoconjunctivitis Quality of Life Questionnaire », microgrammes en une prise par jour par rapport au placebo. Dans une étude, les symptômes oculaires ainsi que la qualité de vie (RQLQ) étaient signiRhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants :La

la dose de 110 microgrammes en une prise par jour sur les 4 semaines de traitement. Une analyse post-hoc nasale à la dose de 110 de 110 microgrammes en une prise par jour. Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants (de moins de 6 ans) : Propriétés pharmacocinétiques Absorption négligeable. Une dose journalière intranasale de 110 10 disponible au niveau systémique après l’administration de 110 microgrammes par voie nasale (Cf. Surdosage). Distribution moyenne, 608 l. Métabolisme l/h) de la circulation systémique principalement par métabolisation hépatique, par l’enzyme CYP3A4 du cytochrome P450, en un métabolite 17β-carboxylé inactif (GW694301X). La principale voie métabolique β-carboxylique inactif. Les études in vivo : après administration par voies orale et intraveineuse, l’élimination est principalement fécale indiquant une excrétion du heures. L’excrétion urinaire correspond approximativement à 1 et 2 % de la dose administrée respectivement par voie orale et intraveineuse. Enfants : Chez la majorité des patients, le furoate 10 pg/ml) après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes. Des concentrations plasmatiques mesurables ont été observées chez 15,1 % des patients pédiatriques après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes et chez seulement 6,8 % des pg/ml et de 18,9 pg/ml chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans après administration de 55 microgrammes. A la dose de 110 pg/ml et de 14,4 pg/ml chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans. Ces valeurs sont superposables à celles observées chez les adultes (plus de 12 ans) pour lesquels les concentrations moyennes chez les sujets ayant des taux mesurables étaient respectivement de 15,4 pg/ml et de 21,8 pg/ml aux doses de 55 microgrammes et de 110 microgrammes. Personnes âgées :Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles que pour un faible nombre de patients âgés (≥ 65 ans, n = 23/872 ; 2,6 : : augmentation de la Cmax (42 %) et de l’ASC0-∞ (172 %) et une diminution modérée (23 % en moyenne) des taux de cortisol chez ces patients par rapport aux sujets sains. Les données de cette étude suggèrent que l’exposition moyenne attendue pour une dose de 110 Données de sécurité précliniques : Les résultats des études de toxicologie générale sont retrouvé d’augmentation dose dépendante de l’incidence des tumeurs au cours des études menées sur 2 ans de traitement par inhalation chez les rats et les souris. CONDITIONS DE DELIVRANCE : Liste I CONDITIONS DE CONSERVATION : Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler. GlaxoSmithKline Maroc Ain El Aouda Région de Rabat. Avamys® est une marque déposée des sociétés du Groupe GlaxoSmithKline. Pour toute information complémentaire, veuillez contacter GlaxoSmithKline Maroc, 42-44 Angle Boulevard Rachidi et Rue Abou Hamed AlGhazali, Casablanca. Tél : 212 (0) 522 48 00 02, Fax : 212 (0) 522 48 00 41


Editorial

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« L’EXPÉRIENCE INSTRUIT PLUS SÛREMENT QUE LE CONSEIL » ette année s’est écoulée aussi vite qu’elle est arrivée et l’heure du bilan a sonné. Nous clôturons 2010 avec moult rebondissements dans notre système de santé, des « moments de bonheur » mais aussi d’autres, aussi sombres que le registre de nos cliniques privées. « On ne récolte que ce que l’on sème! », dit-on. Notre système de santé est complexe et, de l’avis des experts, encore peu adapté aux demandes de soins et à la mise en œuvre d’actions sanitaires ou préventives. De toute évidence, le malade reste la première victime de ce système défaillant. Ce triste constat ne devrait-il pas inciter à revoir sa position de fond en comble? Une démarche novatrice, dans ce sens, consisterait à atténuer cette relation de subordination au soignant et cette passivité du malade par rapport à la prise en charge de sa maladie. Étant bien entendu que le but n’est nullement de remettre en question l’expertise ou le savoir du premier, mais de permettre au second de devenir également acteur de sa santé. Car en fait, le véritable « expert » de la maladie est celui qui vit avec cette dernière. La survenue d’une affection grave et chronique induit toujours pour le malade une rupture avec sa vie antérieure. Parallèlement aux répercussions sociales, psychologiques et affectives induites, il doit faire face à d’inévitables tensions. Adopter et adapter au quotidien un comportement d’autogestion de sa maladie devient une nécessité incontournable pour l’amélioration de sa qualité de vie. Par la force des choses, le malade devient donc un bon connaisseur des facteurs d’amélioration ou de détérioration de son état, de son traitement... Pour toutes ces raisons, cette personne experte dans sa maladie ne devrait plus être considérée comme un simple patient. Car il s’agit-là d’un patient citoyen qui peut aussi contribuer à l’amélioration du bien-être de la population quel que soit son état de santé. Au moment où l’on enregistre un développement des maladies lourdes, une explosion de l’information médicale et d’énormes changements des systèmes de santé, être acteur de sa santé et de celle de son entourage, au sens large du terme, c’est avant tout aider le soignant à mieux accomplir sa mission. Inscrite dans un partenariat négocié et construite sur une confiance mutuelle, une telle vision devrait être fondée sur la reconnaissance des compétences, des responsabilités et de la place de chacune des parties concernées. Pour mener à bien des projets dont la principale ambition consiste à faire du patient un partenaire dans sa propre éducation sanitaire et celle de ses compatriotes, l’attention que l’on doit porter à cette approche est essentielle.

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Bonne année 2011 à toutes et à tous !

PAR LA FORCE DES CHOSES, LE MALADE DEVIENT UN BON CONNAISSEUR DES FACTEURS D’AMÉLIORATION OU DE DÉTÉRIORATION DE SON ÉTAT… Par Ismaïl BERRADA


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Sommaire INTERVIEW 44 LE PROFESSEUR JAÂFAR HEIKEL Épidémiologiste et spécialiste en maladies infectieuses

FONDAMENTAUX 20 MÉDICATION CHEZ LA FEMME ENCEINTE Des précautions incontournables

ALTERNATIVE 52 SYNDROME DU JET-LAG Quand l’horloge biologique se détraque

INSTITUTIONNEL

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48 « LES BONNES ŒUVRES DU CŒUR » Répondre au plus près aux besoins

INTERVIEW

38 DOSSIER ANTIBIOTIQUES

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MÉDICATION CHEZ LA FEMME ENCEINTE

De la révolution de la découverte à l’évolution de la résistance FLASH SANTÉ 12 NEUROLOGIE MAGHRÉBINE Les dernières avancées présentées à Fès

UNIVERS PHARMA 32 UNE ÉDUCATION APPROPRIÉE Pour mieux vivre avec son diabète

GLOSSAIRE 36 LES ANTITUSSIFS

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SÉLECTION SYNDROME DU JET-LAG

56 COURBIS: MON CHEMIN VERS LA VÉRITÉ ET LE PARDON Les mémoires d’un homme libre et sans rancune Directeur de publication et de la rédaction, Ismaïl BERRADA - Rédactrice en chef, Maria MOUMINE Secrétaire de rédaction, Rania KADIRI - Journaliste, Khadija BERRAMOU - Design et infographie, Yassir EL HABBI Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicité, Leila BAHAR Impression, IMPRIGEMA - DOCTINEWS est édité par Prestige diffusion, 81, avenue Mers Sultan, 5e étage, CP 20100, Casablanca. Tél.: +212 5 22 27 40 46/69 - Fax: +212 5 22 27 40 32 - E-mail: contact@doctinews.com - Site : www.doctinews.com Dossier de presse: 08/22 - Dépôt légal: 2008 PE0049 - ISSN: 2028 00 92 - DOCTINEWS est tiré à 25.000 exemplaires

M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M AT I O N M É D I C A L E


Remboursé par l’AMO


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LUTTE CONTRE LES CANCERS

LE DÉPISTAGE EST LA MEILLEURE PRÉVENTION Les 21, 22 et 23 octobre 2010, la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca a réuni d’éminents experts marocains et étrangers venus insister sur l’intérêt du dépistage précoce qui permet, dans la majorité des cas, de prévenir l’évolution, voire même d’aboutir à la guérison de certains cancers tels ceux du col de l’utérus, du sein, de la prostate et le cancer colorectal. En effet, le programme scientifique des 4e journées franco-marocaines des cancers dépistables, organisées conjointement par l’Association Marocaine de Lutte Contre le Cancer (AMLCC) et l’Association Franco-Marocaine des Cancers dépistables, a été structuré en ateliers sur l’urologie, la gynécologie et la gastro-entérologie englobant des expositions et des conférences traitant de différents sujets en rapport avec les cancers dépistables sus-cités. Les 250 professeurs et médecins

M. Omar AMRAOUI, Président de l’AMLCC, au centre, lors de la séance inaugurale des 4e journées franco-marocaines des cancers dépistables.

participants (cancérologues, urologues, gynécologues et gastro-entérologues) sont donc venus échanger leurs expériences et leur savoir-faire en matière de lutte contre les cancers à travers ce séminaire scientifique dont le principal but consistait à sensibiliser les professionnels de la santé sur les nouvelles technologies existantes pour mieux dépister et traiter ces cancers. Cette rencontre scientifique a abouti à la création d’une association entre urologues et gastro-entérologues marocains pour lan-

cer le dépistage du cancer de la prostate et le cancer colorectal ainsi que le lancement d’un projet d’appel à témoignages. Notons que 30.500 nouveaux cas de cancer sont enregistrés chaque année dans notre pays et que durant ces dernières années, les réformes politiques et les programmes lancés par notre gouvernement ont accordé une attention particulière à la prévention à l’égard des cancers dépistables; un geste simple qui peut épargner bien des souffrances…

LES RECOMMANDATIONS DE L’ASSOCIATION MAROCAINE DE LUTTE CONTRE LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE (AMP) POUR LE TRAITEMENT DE TOUS LES MALADES La polyarthrite rhumatoïde touche environ 1% de la population adulte et est considérée comme “le chef de file” des rhumatismes inflammatoires chroniques, dont elle occupe, au Maroc, 38% à elle seule ! On estime le nombre de malades atteints de cette affection dans notre pays à environ 350.000 dont 80% de femmes. C’est en Égypte, le 21 octobre dernier, que l’Association Marocaine de lutte contre la Polyarthrite rhumatoïde (AMP) a célébré la journée mondiale de l’arthrite (journée décrétée le 12 octobre de chaque année) en présence de nombreuse ONG œuvrant dans la lutte contre les affections ostéo-articulaires en Algérie, Jordanie et aux Émirats Arabes Unis, notamment l’association égyptienne initiatrice de cette célébration, « Friends of Rheumatoid Arthritis & Autoimmune Arthropathy ». Parallèlement à cette journée, a été créée « L’Union Arabe contre la Polyarthrite Rhumatoïde », une initiative qui se veut un espace d’échange d’expériences et de connaissances au ni-

veau international afin de mettre en place les assises d’une stratégie de lutte globale commune contre ce mal qui altère considérablement la qualité de vie des personnes qui en souffrent, affirme Mme Laïla Najdi, Présidente de l’AMP. Cette nouvelle entité a pour objectif de faire progresser la recherche, de favoriser la participation active des patients et d’améliorer la qualité de vie des malades sans oublier la formation initiale et continue des professionnels de la santé qui est l’un des volets clés de la convention de création. En marge de la célébration de la Journée Mondiale de l’Arthrite 2010, l’AMP a organisé une journée scientifique et de sensibilisation le 30 octobre dernier au Complexe Culturel Moulay Rachid, à Casablanca. Cette rencontre, dont le slogan «Main dans la main pour vaincre la polyarthrite rhumatoïde !», a réuni des rhumatologues, des psychologues, des kinésithérapeutes et des nutritionnistes dont les interventions ont souligné l’importance

du diagnostic précoce et d’un traitement adéquat de cette maladie et, surtout, le caractère multidisciplinaire de la prise en charge des patients. Les sujets de cette journée ont eu trait aux différents aspects de la maladie : physiopathologique, thérapeutique et socio-économique en plus de sujets destinés au grand public, concernant notamment les aspects psychologiques de la maladie, le handicap physique des patients et leur régime alimentaire, afin de faire connaître l’ensemble des composantes de cette maladie. À l’issue cette journée scientifique et de sensibilisation, les recommandations de l’AMP ont essentiellement porté sur la considération de cette maladie au rang de priorité sanitaire au même titre que les autres maladies graves et chroniques, l’appel à prendre en charge la polyarthrite rhumatoïde à 100% par l’AMO et la mise en œuvre d’un programme national d’accès aux soins au profit des malades démunis.


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PSYCHIATRIE SOCIALE

RENCONTRE MONDIALE À MARRAKECH ET BRILLANTE PRÉSENCE DES LABORATOIRES SOTHEMA Le Pr Driss Moussaoui, Président de la WASP au côté du Pr Eliot Sorel, Président du comité scientifique du congrès mondial de psychiatrie sociale.

Après Prague (République Tchèque), en 2007, c’était au tour de Marrakech d’accueillir la XXe édition du congrès mondial de psychiatrie sociale, une première au Maroc et en Afrique ! En effet, ce congrès organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI par la World Association for Social Psychiatry (WASP) s’est déroulé du 23 au 27 octobre 2010 rassemblant près de 1.300 psychiatres, médecins généralistes, psychologues, scientifiques et chercheurs représentant 76 pays. Le Maghreb était bien représenté puisque 250 praticiens marocains, 100 algériens et 30 tunisiens ont pu participer aux différentes présentations de cette rencontre mondiale. Le thème principal de ce XXe congrès de la WASP, « Promouvoir l’Intégration de la Santé et de la Santé Mentale », a été décidé en vue de lutter contre les préjugés vis-à-vis des malades mentaux, selon les organisateurs et aussi parce que la santé mentale est une composante essentielle de la santé (exemple de la dépression qui conduit à la mortalité dans certaines maladies). Le programme scientifique, composé de conférences, séances plénières, présentations libres, symposiums, workshops, posters et séances destinées aux jeunes psychiatres, a traité plusieurs sujets dont l’accès aux soins dans les pays à bas et moyen revenus. Un grand espace a été réservé aux stands des industries pharmaceutiques partenaires dont celui des laboratoires Sothema qui a été de loin le stand le plus grand et, surtout, le mieux organisé et animé. Ce dernier, alliant tradition et modernité, a été un réel point de rencontre pour un grand nombre de psychiatres aussi bien marocains qu’étrangers. La soirée de gala offerte par les laboratoires Sothema a vu la présence de plus de 80 médecins. À travers cette participation remarquable, les laboratoires Sothema traduisent leur volonté et

leur motivation de renforcer et de maintenir leur présence auprès de la spécialité de la psychiatrie. Grâce à l’organisation et à l’implication de ses équipes lors de ce congrès, l’image de marque des laboratoires marocains Sothema a été renforcée, atteignant, voire même dépassant, le niveau des industries pharmaceutiques multinationales. Ce rendez-vous scientifique a été également l’occasion de tenir l’assemblée générale de la WASP, à laquelle le Pr Driss Moussaoui a été élu Président, succédant ainsi au Pr Julio Arboleda-Florez. Il a été décidé que les prochains congrès auront lieu à Lisbonne (Portugal), fin juin 2013, ensuite à Melbourne (Australie), en 2016, sans oublier les congrès régionaux de l’ONG qui se dérouleront un peu partout à travers le monde : Turquie, Suisse, Afrique du Sud, Jamaïque, Inde… Le prochain thème du congrès mondial de psychiatrie sociale comportera comme thème : ‘Le modèle biopsychosocial : l’avenir de la psychiatrie’, a indiqué le nouveau Président de la WASP qui a souligné que les changements opérés aux niveaux social et culturel ont un impact sur la psychiatrie, plus particulièrement sur les malades mentaux et leurs familles. Le Pr Moussaoui n’a pas omis de relever l’importance des associations marocaines qui soutiennent les personnes atteintes de troubles mentaux et leurs familles et de souligner que notre gouvernement commence à avoir une prise de conscience de l’importance des maladies mentales, qui sont maintenant, à côté du cancer, la priorité du ministère de la Santé, tout comme il a insisté sur la collaboration qui doit exister entre médecins généralistes et psychiatres, l’un des nombreux projets de son association… L’équipe de Sothema devant son stand.


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FLUOXET® 20 MG, gélules Fluoxétine (DCI) chlorhydrateFORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS : Gélules dosées à 20 mg conditionnées sous plaquettes thermoformées, boîtes de 30, 20 et 10. COMPOSITION : Fluoxétine (DCI) chlorhydrate quantité équivalente à 20,00 mg de fluoxétine base par gélule. Excipients (q.s.p. 1 gélule) : amidon de maïs, huile de silicone ; Enveloppe de lé gélule : oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172), dioxyde de titane (E171), gélatine. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : • Episodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés), • Troubles obsessionnels compulsifs. POSOLOGIE USUELLE, MODES ET VOIES D'ADMINISTRATION : Posologie : Administration orale chez les adultes uniquement. Episodes dépressifs majeurs. Adultes et sujets âgés: La posologie recommandée est de 20 mg/jour. Elle sera revue et adaptée si nécessaire au cours des 3 à 4 premières semaines du traitement et par la suite si cela est cliniquement justifié. Bien que le risque d'effets indésirables augmente avec la dose, la posologie peut être augmentée progressivement chez certains patients présentant une réponse insuffisante à la posologie de 20 mg/jour, jusqu'à un maximum de 60 mg/jour (cf. rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Les adaptations posologiques seront faites avec prudence et de façon individuelle, afin de maintenir les patients à la dose minimale efficace. Les patients présentant une dépression doivent être traités pendant une durée suffisante d'au moins 6 mois afin d'assurer la disparition de leurs symptômes. Troubles obsessionnels compulsifs MISES EN GARDE : Mises en garde : Utilisation chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans. L'utilisation de FLUOXET est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l'objet d'une surveillance attentive pour détecter l'apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d'aucune donnée de tolérance à long terme chez l'enfant et l'adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES FORMES D'INTERACTIONS : Demi-vie. Les longues demi-vies de la fluoxétine et de la norfluoxétine doivent être prises en compte (cf. Propriétés pharmacocinétiques) lors des interactions médicamenteuses pharmacodynamiques et pharmacocinétiques (par exemple lors du remplacement de la fluoxétine par un autre antidépresseur). GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse Les données provenant d'un nombre important de grossesses exposées n'ont pas révélé d'effet tératogène de la fluoxétine. La fluoxétine peut être utilisée au cours de la grossesse, mais une prudence particulière est conseillée notamment en fin de grossesse ou juste avant l'accouchement, en raison des effets rapportés chez les nouveau-nés tels que : irritabilité, tremblements, hypotonie, pleurs persistants, difficultés de succion ou trouble du sommeil. Ces symptômes peuvent être le signe d'effets sérotoninergiques ou d'un syndrome de sevrage. Le délai d'apparition ou la durée de ces symptômes peuvent être liés à la longue demi-vie de la fluoxétine (4-6 jours) et de son métabolite actif, la norfluoxétine (4-16 jours). Allaitement La fluoxétine et son métabolite la norfluoxétine sont sécrétés dans le lait maternel. Des événements indésirables ont été rapportés chez des enfants allaités par des mères traitées par fluoxétine. Si un traitement par fluoxétine s'avère nécessaire, l'arrêt de l'allaitement doit être envisagé. Cependant, si l'allaitement est poursuivi, la dose minimale efficace de fluoxétine devra être prescrite. EFFETS INDESIRABLES : Les effets indésirables peuvent diminuer en intensité et en fréquence lors de la poursuite du traitement et ne nécessitent généralement pas l'arrêt du traitement. Comme pour tous les ISRS, les effets indésirables suivants ont été rapportés : Troubles généraux : Réactions allergiques (tels que prurit, rash, urticaire, réaction anaphylactoïde, vascularite, maladie sérique, oedème de Quincke) (cf. Contre-indications et Mises en garde et précautions particulières d'emploi), tremblements, syndrome sérotoninergique, photosensibilité, très rares cas de syndrome de Lyell. Appareil digestif : Troubles gastro-intestinaux (tels que diarrhée, nausées, vomissements, dyspepsie, dysphagie, dysgueusie), bouche sèche. Rares anomalies des fonctions hépatiques. Très rares cas d'hépatite idiosyncrasique. Elimination La demi-vie d'élimination de la fluoxétine est de 4 à 6 jours et celle de la norfluoxétine est de 4 à 16 jours. Ces longues demi-vies entraînent une persistance du produit dans l'organisme pendant 5 à 6 semaines après l'arrêt du traitement. L'élimination se fait principalement (environ 60%) par voie rénale. La fluoxétine est sécrétée dans le lait maternel. Population à risque - Sujet âgé : Les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés chez le sujet âgé en bonne santé comparativement au sujet plus jeune. - Insuffisant hépatique : En cas d'insuffisance hépatique (cirrhose alcoolique), les demi-vies de la fluoxétine et de la norfluoxétine sont augmentées: elles peuvent atteindre respectivement 7 et 12 jours. Une posologie plus faible ou un espacement des prises doivent être envisagés. - Insuffisants rénaux : Après administration unique de fluoxétine chez des patients ayant une insuffisance rénale légère, modérée ou totale (anurie), les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés comparativement au sujet sain. Toutefois, après administrations répétées, une augmentation du plateau des concentrations plasmatiques à l'équilibre peut être observée. DONNEES DE SECURITE PRECLINIQUE : Au cours des tests in vitro ou chez l'animal, aucun effet cancérogène, mutagène ou d'altération de la reproduction n'a été mis en évidence. CONDITIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION : A conserver à une température inférieure à 25°C. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE : LISTE I

Promotion Médicale : Direction Marketing Casa-Plaisance Rue 3 N°25 Val d'Anfa - Casablanca Tél. : 022 95 13 49/50 - 022 36 23 11 Fax : 022 36 23 48 - site web : www.sothema.com


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QU QUESTIONS AU PR DRISS MOUSSAOUI, PRÉSIDENT DE LA WORLD ASSOCIATION FOR SOCIAL PSYCHIATRY A QUELLE EST LA PRÉVALENCE DES MALADIES MENTALES DANS NOTRE PAYS ET QUEL EST LEUR RAPPORT AVEC LE SUICIDE ? Une enquête nationale réalisée par le ministère de lla Santé, dont les résultats ont été ét publiés en 2007, a révélé que plus de 40% de la population marocaine âgée de plus de 15 ans maroca présentent des troubles mentaux. Je tiens à é d préciser que ces chiffres de prévalence des troubles mentaux sont élevés dans le monde entier, essentiellement dans les pays pauvres. Par ailleurs, il faut savoir que 32% des adultes marocains sont dépendants à la nicotine, une substance qui a un profil pharmacologique d’antidépresseur ! Concernant le suicide, les principaux facteurs de risque en sont la dépression et la schizophrénie. D’ailleurs, cette même étude a montré que 16% des personnes de plus de 15 ans estimaient que leur mort était meilleure que leur vie ! C’est un chiffre que l’on peut considérer comme indicateur de souffrance mentale.

AU MAROC, DISPOSE-T-ON DE TOUS LES TRAITEMENTS ADAPTÉS AUX DIFFÉRENTES MALADIES MENTALES ? Nous disposons de l’essentiel des médicaments existant dans les pays développés. Par contre, ce qui est peu disponible chez nous, c’est le volet psychothérapique ; il commence cependant à se développer dans notre pays. À titre d’exemple, je cite le diplôme universitaire de thérapie comportementale et cognitive par le Pr Nadia Kadri et aussi les associations qui s’intéressent aujourd’hui à la psychothérapie …

LE SUCCÈS DU TRAITEMENT PASSE PAR LA RELATION DU MÉDECIN AVEC LE PATIENT ET LA FAMILLE. QUE FAIRE POUR AMÉLIORER CETTE RELATION ? Cela est vrai dans toutes les spécialités médicales et encore plus dans la psychiatrie. Il est capital d’établir une alliance thérapeutique avec le patient qu’il faut considérer comme un partenaire à part entière. Sans confiance entre le médecin, le patient et la famille, quelle que soit la qualité du diagnostic et du traitement proposé, le résultat sera mauvais. Il faut que le patient ait pratiquement « foi » en son médecin et il faut que le médecin mérite cette confiance en étant humain, à l’écoute, éthique et en pensant exclusivement à l’intérêt supérieur du patient.

CONGRÈS EURO-MÉDITERRANÉEN DE DERMASTIC

BIENTÔT À CASABLANCA Le 9 novembre dernier, l’Association Marocaine de Dermatologie Chirurgicale, Médecine Esthétique, Cosmétologie et Médecine antiâge (Dermastic) a organisé une conférence de presse pour annoncer la tenue de son congrès euro-méditerranéen qui aura lieu à Casablanca les 18 et 19 février 2011. Le programme préliminaire de cette manifestation scientifique comprendra un séminaire de formation en chirurgie dermatologique, des ateliers pratiques, des symposiums sur la prise en charge du Melasma,

de l’hyperpigmentation post-inflammatoire, des varices ainsi que des acnés et cicatrices, des conférences sur les nouveautés en dermatologie pédiatrique et esthétique, le vieillissement cutané, le rajeunissement du visage en plus de discussions sur des matériaux dermatologiques (lasers, lampes flash, radio-fréquence, leds, photothérapie dynamique..) et des communications libres. Cette rencontre sera clôturée par la remise du prix Dermastic à la meilleure communication du congrès et par la célébration du 25e anniversaire de l’association.

LENTILLES DE CONTACT DÉFECTUEUSES

PAS DE PANIQUE ! Quelques supports de presse marocains avaient annoncé, il y a quelques semaines, que Johnson & Johnson Vision Care avait rappelé, en France, des boîtes de lentilles de contact jetables de la marque « 1 Day Acuvue TrueEye TM » qui auraient causé plusieurs effets indésirables. Cependant, il y a lieu de clarifier certains aspects de cette affaire : le produit en question n’est pas importé au Maroc. Le seul importateur et distributeur de la marque Johnson & Johnson au

Maroc, Kit Med, assure qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter car c’est une autre marque qui est disponible dans notre pays : 1 Day Moist. « Les clients doivent s’approvisionner auprès d’opticiens agréés. Les lentilles de contact « 1 Day Acuvue TrueEye TM » qu’on pourrait trouver sur le marché marocain sont des produits de contrebande car Kit Med n’importe absolument pas cette marque au Maroc », rassure M. Kamil Slaoui, dirigeant de la société Kit Med.


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FORMES ET PRÉSENTATIONS: Boîte de 28 comprimés sécables, dosés à 0,5 mg et boîte de 14 comprimés sécables dosés à 1 mg d'alprazolam conditionnés en blister. COMPOSITION: ALPRAZ 0,5 mg; Alprazolam 0,5 mg ; Lactose 90,00 mg; Amidon de maïs 26,30 mg; Gélatine 2,20 mg; Stéarate de magnésium 1,00 mg; ALPRAZ 1mg; Alprazolam 1,00 mg; Lactose 180,00 mg; Amidon de maïs 52,60 mg; Gélatine 4,40 mg; Stéarate de magnésium 2,00 mg. INDICATIONS THERAPEUTIQUES: ALPRAZ est indiqué dans le traitement symptomatique de l'anxiété pathologique et des états de tension, de la dépression réactionnelle et de l'anxiété liée à celle-ci; ainsi que des états de panique avec ou sans comportement phobique d'évitement. ALPRAZ est également indiqué pour éviter ou atténuer les crises de panique et de phobie chez les patients qui souffrent d'agoraphobie avec crises de panique. POSOLOGIE USUELLE ET MODE D'ADMINISTRATION: La posologie optimale d'ALPRAZ sera établie individuellement, selon la sévérité des symptômes et la réponse clinique observée. En général, les patients qui n'ont pas encore reçu de médicaments psychotropes requièrent de plus faibles doses que les patients déjà traités avec des tranquillisants, des antidépresseurs, des hypnotiques ainsi que les alcooliques chroniques. Comme il est de règle, on se limitera à la dose efficace minimale en vue de prévenir l'apparition éventuelle d'ataxie ou une sédation excessive. Ceci est notamment important chez les patients gériatriques ou débilités. Les augmentations éventuelles de posologie se feront de préférence le soir afin d'éviter les effets secondaires. Traitement de l'anxiété : Dose journalière: la dose initiale usuelle est de 0,25 à 0,5 mg trois fois par jour. Cette dose peut être adaptée selon les besoins du patient jusqu'à une dose maximale de 4 mg par jour. Pour les patients gériatriques ou débilités, la dose initiale usuelle est de 0,25 mg 2 à 3 fois par jour, si nécessaire cette dose peut être augmentée en fonction de la tolérance. Traitement des états de panique : La dose initiale usuelle est généralement de 0,5 à 1mg avant le coucher. Cette dose doit être adaptée en fonction de la réponse du patient. La dose peut être augmentée de 1mg au maximum tous les trois ou quatre jours. Des doses supplémentaires peuvent être ajoutées pour atteindre 3 à 4 prises par jour. Dans une étude clinique multicentrique à grande échelle, la dose moyenne était de 6 2 mg. Exceptionnellement, une dose maximale de 10mg/jour a été nécessaire. A l'arrêt du traitement, comme il s'agit d'un traitement symptomatique, les réactions de panique peuvent à nouveau survenir. Traitement de la dépression nerveuse réactionnelle et de l'anxiété liée à celle-ci : 0,25mg trois fois par jour. Si nécessaire la dose sera augmentée jusqu'à 4 mg par jour. Arrêt du traitement : Étant donné qu'il s'agit d'un traitement symptomatique, les symptômes initiaux peuvent ressurgir après l'arrêt du traitement. La dose doit être réduite progressivement. Il est recommandé de réduire la dose quotidienne d'ALPRAZ d'au maximum 0,5 mg tous les trois jours. Chez certains patients,il est même nécessaire de procéder à une réduction plus lente de la dose. L'efficacité d'ALPRAZ dans le traitement de l'anxiété pendant des périodes de plus de 6 mois n'a pas été mise en évidence lors des essais cliniques. Par contre, des patients qui présentaient des crises de panique ou des affections apparentées ont pu être traités avec efficacité pendant 8 mois. Pour chaque patient, le médecin doit réévaluer périodiquement la nécessité du traitement par ALPRAZ. CONTRE-INDICATIONS: ALPRAZ est contre-indiqué dans le cas d'hypersensibilité avérée aux benzodiazépines et en cas de myasthénie grave. Étant donné que ALPRAZ appartient à la classe des benzodiazépines, il pourrait être contre-indiqué en cas d'insuffisance respiratoire chronique. L'innocuité et l'efficacité du produit chez les patients de moins de 18 ans n'ont pas été étudiées. Les benzodiazépines sont contre-indiquées chez les enfants de moins de 6 ans. EFFETS INDESIRABLES: Les effets secondaires les plus gênants d'ALPRAZ consistent en un renforcement de l'activité pharmacologique de l'alprazolam. L'apparition ou non de certains effets indésirables dépend entièrement de la sensibilité individuelle du patient et de la dose administrée. Les effets secondaires possibles sont généralement observés au début du traitement et disparaissent le plus souvent lorsqu'on continue l'administration du médicament ou lorsqu'on réduit la dose. Somnolence, étourdissements/vertiges. Vue trouble, céphalées, dépression, tremblement, modifications pondérales, troubles de la mémoire, amnésie, troubles de la concentration, confusion, troubles de la coordination, divers troubles digestifs et phénomènes autonomes neuro-végétatifs. Réactions paradoxales : stimulation, agressivité, agitation accrue, anxiété ou insomnie. Effets secondaires rares ou exceptionnels : Dystonie, anorexie, fatigue, ataxie, troubles moteurs, épilepsie, troubles de la parole, dépression respiratoire chez les patients atteints de BPCO (Bronchopneumopathie Chronique Obstructive). Troubles de la fonction sexuelle, altérations sporadiques de la menstruation et de l'ovulation, gynécomastie, incontinence,rétention urinaire, agranulocytose, fonction hépatique anormale, cholestase, ictère, dépression, signes de paranoïa, dépersonnalisation, hallucinations, réactions allergiques, anaphylaxie, augmentation de la pression intra-oculaire. AUTRES EFFETS A ATIRIBUER A L'UTILISATION DE BENZODIAZEPINES: Dépendance physique et psychique. Symptômes de sevrage : Ceux-ci peuvent aller d'une légère dysphorie et insomnie à un syndrome sévère pouvant se caractériser par des crampes abdominales et musculaires, des vomissements, de la transpiration, des tremblements, des convulsions, du délire. Ces signes, surtout les formes sévères, sont en général observés chez des patients traités par des doses excessivement élevées. Des symptômes de sevrage ont toutefois aussi été constatés après une réduction rapide de la dose thérapeutique de benzodiazépines ou après un arrêt brusque du traitement. Ce syndrome peut être évité grâce à une réduction progressive de la dose. PHENOMENES TOXIQUES OU D'INTOLERANCE POSSIBLES ET EVENTUELS: Les symptômes du surdosage consistent en un renforcement de l'activité pharmacologique, notamment sous forme d'ataxie et de somnolence. Bien qu'une dose excessive de benzodiazépines ne soit généralement pas dangereuse pour la vie du patient, il convient d 'envisager la possibilité que des produits tels que l'alcool et les barbituriques aient été consommés et de tenir compte, éventuellement, de la pathologie sous-jacente. Le traitement doit être adapté en conséquence. En cas de coma, le traitement est essentiellement symptomatique. Des complications telles que l'asphyxie par ptôse de la langue ou par aspiration du contenu gastrique doivent être évitées. L'administration intraveineuse de liquides est nécessaire afin de prévenir une déshydratation. Lors d'une association avec d'autres sédatifs,il est indispensable de soutenir les fonctions vitales. Lorsqu'une dose dix fois plus élevée que la dose quotidienne est ingérée, un lavage gastrique immédiat est recommandé. L'effet d'une dose très élevée peut persister pendant une période prolongée. Une administration de charbon adsorbant et d'un laxatif peut également être associée. La diurèse forcée ou l'hémodialyse sont peu utiles. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES: Les comprimés ALPRAZ contiennet une triazolobenzodiazépine. Toutes les benzodiazépines présentent des propriétés qualitatives similaires: anxiolytique, hypnotique et sédative, myorelaxante, anticonvulsivante. Il existe toute fois des différences pharmaco-dynamiques quantitatives qui ont conduit à divers domaines d'application. PROPRIÉTÉS PHARMACOCINÉTIQUES: Le taux plasmatique maximal est atteint une à deux heures après l'administration orale. La demi-vie de l'alprazolam varie de 12 à 15 heures. ALPRAZ est principalement oxydé.Les métabolites principaux de l'alprazolam sont l'alpha-hydroxy-alprazolam et une benzophénone. Les taux plasmatiques de ces métabolites sont extrêmement faibles. L'activité biologique de l'alpha-hydroxy-alprazolam est environ la moitié de celle de l'alprazolam. Leur demi-vie semble être du même ordre de grandeur que celle de l'alprazolam. Le métabolite benzophénonique est pratiquement inactif. ALPRAZ et ses métabolites sont excrétés principalement par voie urinaire. ln vitro, la liaison protéinique d'ALPRAZ est de 80%.

Promotion Médicale : Direction Marketing Casa-Plaisance Rue 3 N°25 Val d'Anfa - Casablanca Tél. : 022 95 13 49/50 - 022 36 23 11 Fax : 022 36 23 48 - site web : www.sothema.com


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PRIX MAGHRÉBIN PÉDIATRIE D PÉD DE DIA ATRIE

RENCONTRE NATIONALE À RABAT

LES TRAVAUX DOIVENT ÊTRE REMIS AUX LABORATOIRES BIOCODEX. DATE LIMITE DE DÉPÔT DES CANDIDATURES LE 31 DÉCEMBRE 2010.

AUTOUR DE LA SANTÉ DE L’ENFANT MAROCAIN La Société Marocaine de Pédiatrie a organisé son XXXIIe congrès les 6 et 7 novembre dernier à Rabat. Le Pr Habiba Hadj Khalifa, Présidente du congrès, a signalé que cette manifestation scientifique permet un échange d’expériences d’une part entre les pédiatres des trois secteurs, à savoir les pédiatres de santé publique, les universitaires et les pédiatres privés et d’autre part, entre les pédiatres marocains et étrangers. « Les thèmes retenus relèvent de la pédiatrie courante (antibiothérapie, obésité, probiotiques et prébiotiques, vaccination) et la table ronde sur la vaccination antipneumococcique salue l’avènement de l’introduction de ce vaccin dans le Programme national d’immunisation », a-t-elle ajouté. Le programme, riche et diversifié, a englobé des symposiums sur les

déficits en facteurs de la coagulation et sur l’hormone de croissance et des ateliers. Une autre conférence, programmée dans la table ronde nutrition, présentée par le Pr Yvan Vandenplas, Chef de service de Pédiatrie à Bruxelles (Belgique), a été axée sur le thème des évidences scientifiques sur les Prébiotiques et les Probiotiques. Ce dernier a souligné l’efficacité du Saccharomyces Boulardii, l’un des médicaments probiotiques le mieux et le plus étudié dans le traitement de la diarrhée aiguë et chronique et dans la prévention et le traitement de la diarrhée associée aux antibiotiques. Plusieurs méta-analyses concluent que ce probiotique est le plus étudié dans le traitement de la gastro-entérite infectieuse.

NEUROLOGIE MAGHRÉBINE

LES DERNIÈRES AVANCÉES PRÉSENTÉES À FÈS Le VIe congrès maghrébin de neurologie s’est tenu à Fès du 4 au 6 novembre derniers à l’initiative de la Fédération maghrébine de neurologie (englobant les sociétés marocaine, algérienne et tunisienne de neurologie). Cette rencontre, qui a réuni quelque 300 spécialistes algériens, marocains et tunisiens, visait essentiellement à s’aligner sur les dernières avancées scientifiques traitant les différents aspects des maladies neurologiques, notamment l’épilepsie, la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques (SEP). Ce congrès a englobé une journée dédiée à la SEP afin de pouvoir présenter les progrès réalisés, que ce soit dans le diagnostic ou dans le traitement de cette maladie, nous confie M. Abdelouahad Babi Berrada, Directeur d’affaires Merck Serono Maroc. En effet, les laboratoires Merck Serono, qui sont depuis longtemps impliqués dans le traitement et la prise en charge de toutes les maladies neurologiques, ont organisé un symposium satellite intitulé « Le patient atteint de SEP au cœur des enjeux thérapeutiques actuels et futurs », un thème qui concerne d’une part les alternatives thérapeutiques pour contrôler la maladie et d’autre part, les moyens pour aboutir à une bonne adhésion du patient à son traitement. Ainsi, le Dr Olivier Gout (Service de neurologie, Fondation Ophtalmologique Adolphe de Rothschild, Paris, France) a fait une présentation sur l’éducation du patient atteint de SEP, l’adhésion et le bénéfice thérapeutique et le Pr Ayman Tourbah (Service de neurologie, CHU de Reims, France) est intervenu pour exposer les alternatives thérapeutiques actuelles et futures mises à la disposition des neurologues pour changer le cours évolutif de la SEP. Ce symposium a été marqué par le lancement au Maroc de l’ «Excellence Academy Neurology», un programme de formation et d’expertise financé par les laboratoires Merck Serono, destiné principalement aux neurologues et aux infirmiers pour accroître la connaissance de la sclérose en plaques. Ce programme maghrébin repose sur trois axes principaux : le MS Learning Day (des ateliers de formation basés sur l’interactivité destinés aux médecins), le MS Nurse meeting (formation destinée aux infirmiers afin d’améliorer l’encadrement et le suivi de la maladie) et le Prix de recherche Merck Serono SEP qui récompense les trois meilleurs projets scientifiques maghrébins sur la sclérose en plaques. Cette année, le prix, d’une valeur de 5000 euros, est revenu

à Araqi Houssaini Adil, du Maroc (Vitamine D et SEP chez les patients marocains), Smail Daoudi, d’Algérie (Profil évolutif d’un premier évènement de myélinisation) et Imed Fekih, de Tunisie (Projet de recherche sur la SEP familiale). « C’est pour inciter les jeunes à aller vers la recherche que nous avons créé ce prix de recherche en neurologie, dont la valeur augmentera au fil des années. Il s’agit du premier prix de recherche en la matière qui constitue en fait le troisième axe sur lequel repose l’Excellence Academy Neurology, axé sur un concept de formation médicale pratique, notamment la formation des infirmiers qui jouent un rôle très important dans la prise en charge des maladies chroniques », a souligné le Dr Karim Bendhaou, Managing director, Merck Serono NWA. Ce nouveau concept de formation médicale continue qu’est l’« Excellence Academy », englobe d’autres aires thérapeutiques impliquant tout le Maghreb. Les laboratoires Merck Serono avaient déjà lancé en 2010 le programme Excellence Academy dédié au domaine cardiovasculaire et métabolique sur tout le territoire algérien et l’Excellence Academy Fertility qui en est à sa deuxième session en Tunisie. Notons que notre pays accueillera pour la première fois le XXe Congrès International de Neurologie qui se tiendra à Marrakech du 12 au 17 novembre 2011. Le Dr Karim BENDHAOU, Managing director Merck Serono NWA, remettant le prix de recherche SEP au Dr Adil ARAQI HOUSSAINI.


Actu produits Rebif® Nouvelle Formule Un nouveau progrès dans la prise en charge de la SEP

Une Efficacité Reconnue ƒ 80% des patients sous RNF sont maintenus SEP RR. 1 ƒ Efficacité prouvée par plus de 8 années de données cliniques. 2

Une Tolérance Améliorée

216-912-002-10

ƒ Trois fois moins de réactions aux sites d’injection. 3

Références : 1. Kappos et al. Neurology 2006;67:944-53. 2. PRISMS - PRISMS LTFU. 3. Giovannoni G et al. Mult Scler 2009; 15: 219-228.

Merck Serono is a division of Merck

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XVe CONGRÈS NATIONAL DE NÉONATOLOGIE ET DE NUTRITION

DES THÈMES SUR L’ACTUALITÉ DE LA SANTÉ MÈRE/ENFANT De g à d : le Pr Najia HAJJAJ-HASSOUNI, Mme Yasmina BADDOU, ministre de la Santé, et le Pr Naïma LAMDOUAR BOUAZZAOUI.

Sous le haut patronage de SAR le Prince héritier Moulay El Hassan, la Société Marocaine de Néonatologie MSN a organisé le XVe congrès national de néonatologie et de nutrition, les 29, 30 et 31 octobre 2010 à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat. Ce rendez-vous scientifique, qui s’inscrit dans une perspective de progrès au profit de la santé de la mère et de l’enfant, a traité de thèmes médico-chirurgicaux et nutritionnels tels que les urgences chirurgicales thoraciques en période néonatale, les états de choc du nouveau-né, la nutrition de la mère et de l’enfant, la vaccination et son évolution dans notre pays de 1918 à nos jours. Également au programme, un atelier consacré aux techniques de réanimation du nouveau-né (animé par les équipes du Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition de Rabat, le Centre de Néonatologie de l’Université McGill Montréal, Canada, et la Fondacio Clinic de Barcelone) et un symposium intitulé «Calcium et santé du couple mère/enfant: quelles évidences ? ». Le Pr Naïma Lamdouar Bouazzaoui, Présidente de la MSN, a rendu un hommage particulier au Pr Mohammed Barahioui (Professeur de chirurgie pédiatrique, ancien chef de service au CHU de Rabat, ancien médecin chef de l’hôpital d’enfant de Rabat, Président honoraire de la société marocaine de chirurgie pédiatrique décoré du Wissam al arch de l’Ordre de

chevalier, lauréat du Prix Roosevelt pour ses travaux en chirurgie infantile…) en reconnaissance de ses œuvres dans le domaine de la santé de l’enfant. Mme la ministre de la Santé, Yasmina Baddou, présente à la séance inaugurale de ce congrès, a tenu à remercier le Pr Bouazzaoui et les autres membres de la SMN qui, depuis sa création, n’ont épargné aucun effort pour entreprendre des actions et organiser des manifestations visant la promotion de la santé des nouveau-nés : « Les sujets des travaux du XVe congrès national de néonatologie et de nutrition sont des thèmes d’actualité qui s’inscrivent totalement dans le cadre des thèmes prioritaires de la stratégie nationale du ministère. Ce congrès permettra de faire le point sur les différents aspects et volets de la santé de l’enfant, en particulier celle du nouveau-né, et je suis sûre que vos recommandations permettront aux différents décideurs de cerner davantage les différents problèmes liés à la néonatologie dans notre pays. » La ministre a également annoncé la préparation d’une stratégie pour la nutrition dans notre pays dont le coup d’envoi et les grandes lignes seront dévoilés avant la fin de cette année. Enfin, dans le but d’encourager les productions des jeunes médecins, la Société Marocaine de Néonatologie a attribué un prix à la meilleure communication orale ou affichée à la clôture de ces journées scientifiques.

VIIe CONGRÈS NATIONAL D’HÉMATOLOGIE À CASABLANCA

AU DIAPASON DES NOUVEAUTÉS DIAGNOSTIQUES ET THÉRAPEUTIQUES La société marocaine d’hématologie (SMH) a organisé le VIIe congrès National d’hématologie qui s’est tenu du 11 au 13 novembre derniers, à Casablanca. « S’articulant toujours autour des avancées réalisées dans le diagnostic et le traitement des pathologies hématologiques, nos congrès regroupent, en plus des hématologues, des oncologues, des anesthésistes réanimateurs, des anatomopathologistes, des internistes, des biologistes, des radiologues, des radiothérapeutes et des résidents », a précisé le Pr Said Benchekroun, Président de la SMH, poursuivant « cette année, nous avons choisi des thèmes d’actualité tels que le lymphome de Hodgkin (ou cancer des ganglions) dont le diagnostic précoce assure plus de chances de guérison, d’autant plus que le traitement est court à ce stade, ou encore la leucémie aiguë lymphoblastique qui a connu plusieurs progrès à travers le monde sur le plan thérapeutique puisqu’on peut atteindre 90% de guérison chez l’enfant et jusqu’à 60 % chez l’adulte. Malheureusement, les résultats sont encore très mauvais dans notre pays car le traitement est long et coûteux ce qui mène à moins de compliance et plus de rechutes ! » Le programme de cette rencontre a également englobé des ateliers destinés aux infirmières et d’autres destinés aux anatomopathologistes, de quoi satisfaire toutes les demandes… Rappelons que ce congrès national, initié par le ministère de la Santé, a été dédié à la mémoire de feu Noufissa Benchemsi, première hématologue au Maroc et ancienne directrice du laboratoire d’hématologie au CHU Ibn Rochd et du centre de transfusion sanguine, qui s’est éteinte en mars dernier. Pour conclure, le Pr Benchekroun appelle à avoir des protocoles thérapeutiques nationaux communs et, pourquoi pas, maghrébins, dans toutes les pathologies.


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www.activia.ma


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LES LABORATOIRES SANOFI-AVENTIS FACE AU DIABÈTE

PARTENARIAT INTÉGRAL AVEC LE PATIENT

Ahmed FAROUQI, Professeur, chef de service endocrinologie et diabétologie au CHU Ibn Rochd de Casablanca.

Avec près d’un siècle d’innovation dans le diabète, les laboratoires sanofi-aventis ont dépassé leur rôle de producteur et distributeur d’insuline, devenant à 100% partenaire du patient notamment grâce à l’offre complète de solutions intégrées. En effet, les insulines, les traitements oraux, les moniteurs de glucose, les innovations thérapeutiques et les stylos injecteurs déjà récompensés sont

tous des produits et des services de soutien personnalisés mis en place par les laboratoires sanofi-aventis afin de servir au mieux les intérêts des patients en leur garantissant une prise en charge en continu, du diagnostic au traitement en passant par la surveillance. Ces innovations thérapeutiques sont le résultat d’une ambitieuse politique de recherche et développement qui a mobilisé des centaines de chercheurs soucieux du confort et du bien-être des diabétiques. Au Maroc, les laboratoires sanofi-aventis mettent tout en œuvre pour accompagner les acteurs de santé et les patients utilisateurs de médicaments et de dispositifs sanofiaventis et permettre une meilleure prise en charge de la maladie. À titre d’exemple, des programmes d’éducation des patients sur les thèmes de l’information, de la prévention, de la diététique, de l’utilisation de l’insuline ainsi que d’autres conseils pratiques ont été développés en partenariat avec des sociétés savantes (par exemple : la Société Marocaine d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladie de la Nutrition SMEDIAN…). De plus, les laboratoires sanofi-aventis ont sponsorisé l’étude IDMPS (International

Diabetes Management Practices Study) qui a pour objectif de décrire la prise en charge du diabète en Afrique, Asie, Europe de l’Est, Amérique Latine et Moyen-Orient et d’évaluer la conformité avec les recommandations internationales. Selon le coordinateur de l’étude au Maroc, le Professeur Ahmed Farouqi, chef de service endocrinologie et diabétologie au CHU Ibn Rochd de Casablanca, « ce qui ressort de cette étude observationnelle, c’est que dans le panel marocain constitué de 724 patients, plus de la moitié n’étaient pas bien informés sur leur maladie et très peu adhèrent à des associations de diabétiques. Le dépistage des facteurs de risque (bilan lipidique) reste faible chez les Marocains et plus de 50% n’ont pas fait de dépistage des complications dégénératives du diabète. L’IDMPS a également montré que seulement 12 % des Marocains effectuent le test de l’hémoglobine glyquée, test qui permet de rendre compte du contrôle glycémique, et un peu moins d’un tiers ont un diabète bien contrôlé. Concernant l’autocontrôle glycémique, 40% des patients recrutés le réalisent, mais à un rythme allant de 4 à 8 fois par mois ! ».

ASSOCIATION MAROCAINE DU SOMMEIL ET DE LA VIGILANCE

PREMIÈRE MANIFESTATION SCIENTIFIQUE SUR LES RISQUES DES TROUBLES DU SOMMEIL Des spécialistes ORL, pneumologues, cardiologues et endocrinologues, exerçant dans le Grand Casablanca, se sont regroupés le 11 novembre dernier, à Casablanca, afin de discuter du rôle capital du sommeil, ce besoin physiologique qui représente le tiers de notre vie ! Cette rencontre scientifique, organisée par l’Association Marocaine du sommeil et de la vigilance AMSV, a eu pour thème le « Syndrome d’apnée obstructif du sommeil (SAOS) et les risques cardio-métaboliques ». Elle a été animée par le Dr Fouzia Kadiri, Chef du service ORL du CH Mohammed V de Casablanca et Responsable du Centre Régional du Sommeil du Grand Casablanca ainsi que par le Dr Siham Zaimi, cardiologue, qui ont souligné la fonction

primordiale du sommeil dans le processus de récupération physique et psychique de l’organisme, en particulier pour la mise au repos du système cardio-vasculaire. « Le SAOS est une des pathologies du sommeil qui constituent un risque important d’apparition des pathologies du système cardio-vasculaire telles que l’hypertension artérielle, les troubles du rythme cardiaque et l’inflammation des parois vasculaires. Il constitue également un risque d’apparition de troubles métaboliques qui sont des cofacteurs aggravants des maladies cardio-vasculaires. Je cite, à titre d’exemple, la résistance à la leptine qui entraîne l’obésité et l’insulinorésistance qui cause le diabète ! », a déclaré le Dr Fouzia Kadiri qui n’a pas omis de pré-

ciser que le SAOS nécessite un diagnostic et une prise en charge précoces vu le rôle qu’il joue dans la survenue et l’aggravation des maladies cardio-vasculaires. Notons que l’Association Marocaine du Sommeil et de la Vigilance présidée par le Dr Fouzia Kadiri a vu le jour récemment dans le but d’organiser des séminaires et des conférences de promotion de la spécialité du sommeil et de ses pathologies et mettre en place « Les Journées Nationales du Sommeil ». La jeune association s’est également assignée la mission de sensibiliser et de renforcer la coopération avec les instances dirigeantes au niveau du ministère de la Santé et de créer des liens entre les associations médicales et les sociétés savantes des différentes spécialités.


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Actu produits Les laboratoires URSAPHARM et la société KIT MED ont le plaisir de vous annoncer la mise sur le marché de VITA POS, pommade ophtalmique à base de vitamine A (Palmitate de rétinol), qui est un élément naturel du film lacrymal. Ce dernier soutient la bonne tolérance et l’excellente répartition de la pommade sur la surface de l’œil. 100% sans agent conservateur, VITA POS améliore la qualité du film lacrymal et protège la surface de l’œil. Elle est utilisée comme soin complémentaire de l’œil sec, régénérateur de la cornée et de la conjonctive de l’œil pendant la nuit et comme protecteur contre la sclérose. VITA POS permet aussi de maintenir la souplesse du bord de la paupière. PPM : 67.00 DH

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URGOTUL AG ■ Laboratoires : URGO / STERIFIL ■ Indication : Tulle gras avec sels d’Argent pour le traitement des plaies avec signes d’infection locale ou à risque d’infection ■ Présentation : Boîte de 16 pansements PPC : 374,00 DHS

ROTARIX ■ Laboratoires : GSK ■ Indication : L’immunisation active des nourrissons à partir de l’age de 6 semaines pour la prévention des gastro-entérites dues à une infection à rotavirus. ■ Présentations : 2 doses orales PPM 270,00 DH


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MÉDICATION CHEZ LA FEMME ENCEINTE

DES PRÉCAUTIONS INCONTOURNABLES LA PRESCRIPTION DE MÉDICAMENTS CHEZ LA FEMME ENCEINTE N’ÉTANT PAS UN ACTE ANODIN, AFIN DE PRÉSERVER LA VIE DE LA MÈRE ET ASSURER UNE BONNE ÉVOLUTION FŒTALE, CERTAINES FAMILLES THÉRAPEUTIQUES SONT À PROSCRIRE DURANT LA PÉRIODE DE GROSSESSE. BENMOUSSA.A1, MAKRAM.S1, TADLAOUI.Y1 , BENNANA. A1, LAMSAOURI.J1, EL BAQQALI .B2, BENZIANE.H3, TAOUFIK.J3 . 1 : Service de Pharmacie Hospitalière, Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat. 2 : Docteur en Pharmacie 3 : Laboratoire de Chimie Thérapeutique, Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat, université Mohammed V Souissi

L

a thalidomide, sédatif bien toléré mis sur le marché à la fin des années cinquante, a causé de sévères malformations chez environ 10 000 enfants à travers le monde. C’est cette tragédie qui a permis au monde scientifique de se rendre compte d’une évidence jusque-là négligée, à savoir que le fœtus est indissociable de sa mère sur les plans physiologique et métabolique.

Le risque zéro n’existe pas Le placenta n’est pas une barrière. Mis à part certaines molécules comme l’héparine et l’insuline, tout médicament administré à la mère traverse le placenta et peut avoir des répercussions immédiates ou lointaines sur l’embryon, le fœtus et le nouveau-né. Aussi, l’analyse du risque médicamenteux nécessite-t-il une bonne connaissance du calendrier de développement de l’embryon, des paramètres pharmacocinétiques de chaque

produit et la prise en compte des modifications physiologiques consécutives à l’état de grossesse. La grossesse constitue un état physiologique au cours duquel on peut distinguer deux grandes périodes de développement. La première, la période embryonnaire, correspond aux trois premiers mois de la grossesse (premier trimestre), durant lesquels l’ébauche des organes est mise en place. Durant la deuxième, la période fœtale, l’embryon se


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développe et les organes acquièrent une ce qui est des organes les plus précocement sensibles aux effets tératogènes, maturité fonctionnelle et histologique. En fonction de la période de la grossesse, on retient le système nerveux central, le certains médicaments sont susceptibles cœur, les membres, les yeux, les oreilles et de provoquer des effets sur le développe- les organes génitaux externes. En général, au cours de la ment embryonnaire et fœtal. grossesse, le recours aux méOn distingue les effets téraSi un dicaments doit être limité. togènes (malformatifs), liés traitement Si un traitement s’avère néaux expositions en début de s’avère cessaire, c’est au prescripteur grossesse (premier trimestre potentiellement d’en évaluer le rapport béde la grossesse durant lequel délétère pour néfice/risque. En aucun cas le risque est maximal). Des le fœtus, mais la femme enceinte ne doit effets foetotoxiques, égalevital pour la prendre un médicament ment possibles, se traduisent mère, il doit être sans avoir préalablement par un retentissement fœtal prescrit après pris conseil auprès de son ou néonatal de type atteinte discussion. de la croissance, de la matumédecin ou de son pharmaration histologique ou fonccien. tionnelle des organes en place (deuxième Enfin, pour un bon déroulement de trimestre de la grossesse pendant lequel la grossesse (tant sur le plan médical le risque est maximal). Enfin, les effets qu’humain), il est préférable qu’un seul néonataux restent liés le plus souvent à interlocuteur transmette les messages à des expositions survenues en fin de gros- la femme enceinte plutôt que de multisesse ou pendant l’accouchement. Pour plier les sources d’information. Famille Antibiotiques

Antifongiques

Médicaments autorisés - Les pénicillines - Les céphalosporines - Les macrolides vrais - L’isoniazide (INH) - La rifampicine - L’éthambutol (ETB) - Éconazole - Butoconazole (voie locale : crème et ovules)

Anticoagulants

- L’héparine

Antalgiques Anti-inflammatoires Antispasmodiques Antiviraux

- Le paracétamol - Les corticoides - Antispasmodiques musculotropes - Aciclovir - Zidovudine - Interféron alpha - Les corticoïdes (aérosol) - Les b2-mimétiques - L’insuline - Progestérone naturelle - Dydrogestérone

Antiasthmatiques Antidiabétiques L’hormonothérapie

Vaccins

Les anticancéreux

- Anti-tétaniques - Anti-grippal - Anti-poliomyélitique inactive - Anti-rabique, anticholérique

LA PRESCRIPTION DE MÉDICAMENTS CHEZ LA FEMME ENCEINTE DOIT TENIR COMPTE DES SIX RECOMMANDATIONS SUIVANTES: 1. Vérifier la validité de l’indication et ne pas hésiter à traiter si nécessaire. Une pathologie mal traitée peut être plus préjudiciable pour la mère et l’enfant; 2. Choisir un médicament ayant fait la preuve de son efficacité dans la pathologie à traiter et bannir les médicaments dont l’efficacité est douteuse; 3. Choisir, si possible, des médicaments contenant un seul principe actif; 4. Dans une classe médicamenteuse, préférer le médicament le mieux évalué pendant la grossesse; 5. Tenir compte du fait que les données concernant les risques médicamenteux chez la femme enceinte peuvent varier au cours du temps (à la faveur des résultats de nouvelles études épidémiologiques); 6. Ne pas hésiter à contacter le centre de pharmacovigilance, si le besoin se fait sentir.

Médicaments contre-indiqués Médicaments prescrits en cas de nécessité - Les tétracyclines - Les quinolones - Les phénicolés - La streptomycine - Le pyrazinamide (PZA)

- Aminosides(gentamycine)

- Griséofluvine - Fluconazole - Kétoconazole

- la voie générale (il faut peser le risque maternel et fœtal)

- Les antivitamines K (Sauf au cours du 2e semestre) - AINS

Observations Sont ototoxiques et présentent donc un risque de surdité pour l’enfant

- Les sulfamides (Sauf durant le 3e trimestre)

- L’aspirine (à éviter au début et à la fin de la grossesse) - L’indométacine

- Ganciclovir - Vidarabine

- Les antidiabétiques oraux - Les progestatifs de synthèse - Les oestroprogestatifs - Les androgènes - Anti-rubéole - Anti-varioliques - Anti-poliomyélitique atténué

- les antithyroïdiens de synthèses

Les hormones risquent d’entraîner des pathologies endocriniennes

- Antityphoparalytique - Antidiphtérique - Anticoquelucheux - Anti-hépatique B - BCG Effet tératogène certain


FONDAMENTAUX

Pour un soulagement rapide, les patients ont besoin de plus que les IPPs. IPP + Gaviscon PRESCRIVEZ VOTRE FORMULE GAGNANTE.

Les patients auxquels on a prescrit que des IPPs pour le traitement de RGO peuvent toujours souffrir de symptômes de reflux d’acide gastrique – “breakthrough” - de pepsine ou de bile. Augmenter simplement la dose d’IPP n’est pas la solution idéale pour un soulagement rapide. Gaviscon Liquide assure un soulagement beaucoup plus rapide que les IPPs ou les antihistaminiques H2* vu qu’il forme une puissante barrière physique qui soulage et empêche les symptômes douloureux de reflux oesophagien. Alors, lorsque vous prescrivez des IPPs, prescrivez Gaviscon: il assure un soulagement rapide que les patients peuvent réellement ressentir. * Soulagement ressenti par 74% des patients dans un intervalle de 5 minutes. Aubertin et Al Dietology 1985

Un soulagement rapide que vous pouvez réellement ressentir.

Composition: alginate de sodium 500 (mg/10 ml), bicarbonate de sodium 267(mg/10 ml), carbonate de calcium, carbomère, parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, hydroxide de sodium, saccharinate de sodium, essence de fenouil, erythrosine et eau purifiée, ce produit est sans sucre et sans gluten. Indications: peut être utilisé pour le traitement du reflux gastro-oesophagien, des brûlures d’estomac et de flatulence causés par le reflux gastrooesophagien. Posologie et mode d’emploi: Adultes et enfants de plus de 12 ans: 10 à 20 ml (deux à quatre cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 6 à 12 ans: 5 à 10 ml (une à deux cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 2 à 6 ans: doit uniquement être donné sur avis médical. Mécanisme d’action: forme une barrière physique qui flotte sur le contenu de l’estomac et aide à garder tous les composants agressifs (acide, pepsine et bile) du contenu de l’estomac là où ils doivent demeurer. Utilisation en période de grossesse et de lactation: ne pose aucune inquiétude pour la mère ou le bébé. Précautions: la teneur en sodium impose des précautions particulières chez les patients pour lesquels un régime désodé strict est recommandé, ne pas prendre en cas d’allergie à l’un des composants. Effets indésirables: dans de très rares cas, les patients sensibles à certains constituants peuvent présenter des manifestations allergiques, une utilisation prolongée pourrait augmenter la quantité de calcium dans le sang. Interactions: Aucune interaction médicamenteuse n’est à ce jour connue avec Gaviscon, en cas de précaution ne prendre aucun autre médicament dans un délai de 2 heures. Conservation: ne pas conserver à une température supérieure à 30° C, ne par réfrigérer ou congeler, ne pas garder plus de 3 mois après ouverture du flacon.

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UNIVERS PHARMA

DIX ANS D’EXPÉRIENCE DEPUIS LE 25 OCTOBRE, UNE SÉRIE DE CONFÉRENCES SCIENTIFIQUES DANS PLUSIEURS VILLES DU MAROC A PORTÉ SUR L’UTILISATION DES FLUOROQUINOLONES DANS LE TRAITEMENT DES INFECTIONS RESPIRATOIRES. C’ÉTAIT L’OCCASION POUR LE LABORATOIRE BAYER SCHERING PHARMA DE CÉLÉBRER LES DIX ANS D’EXISTENCE DE L’AVELOX (MOXIFLOXACINE), UNE FLUOROQUINOLONE À VISÉE RESPIRATOIRE QUI A PERMIS DE TRAITER PLUS DE 117 MILLIONS DE PATIENTS À TRAVERS LE MONDE ET DONT L’AMM EST ACCORDÉE AUJOURD’HUI DANS 115 PAYS.

À

cette occasion, Jean Paul Stahl (voir encadré), est venu dresser le bilan de plus de dix années d’utilisation des fluoroquinolones respiratoires. Pour commencer, le Pr Stahl, faisant l’historique des fluoroquinolones, a présenté leurs différentes générations et comparé la moxifloxacine avec d’autres antibiotiques, notamment les fluoroquinolones, du point de vue de la structure moléculaire et les paramètres pharmacocinétiques. Le professeur français a souligné un point essentiel dans le traitement par fluoroquinolones qui est la très bonne activité antibactérienne et l’excellente distribution tissulaire, notamment la bonne pénétration de la moxifloxacine dans le tissu pulmonaire humain. Après avoir parlé de l’épidémiologie de la résistance aux fluoroquinolones, l’orateur a détaillé l’apport de ces dernières dans les différentes indications et exposé les recommandations françaises en ce qui concerne la prise en charge de la pneumonie, l’exacerbation aiguë de la bronchite chronique (EABC) et la sinusite. Des exemples d’études démontrant l’efficacité et les avantages de la moxifloxacine dans la prise en charge de ces pathologies ont également été présentés. En conclusion, dans son exposé, le Pr Stahl a dévoilé la nécessité d’un bon usage des antibiotiques, l’efficacité incontestable des nouvelles générations de fluoroquinolones et les différences qui existent entre les fluoroquinolones respiratoires elles-mêmes. L’exposé a également mis en lumière l’efficacité clinique prouvée de la moxifloxacine (Avelox), sa rapidité d’action, les avantages qu’elle offre, tels la possibilité de la prolongation de l’intervalle entre les exacerbations et le dosage inchangé en cas d’insuffisance rénale ou en cas de gravité de la maladie. Depuis son lancement au Maroc, outre les indications respiratoires, l’Avelox a obtenu l’AMM pour le traitement des infections compliquées de la peau et des structures cutanées ainsi que pour le traitement des infections intra-abdominales compliquées. Bon anniversaire à l’Avelox qui a démontré son efficacité et sa sécurité à travers les années. D’autant qu’il est désormais remboursé par l’AMO !

Pr Jean Paul STAHL


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UNIVERS PHARMA

QUI EST LE PR JEAN PAUL STAHL ? PROFESSEUR ET CHEF DE SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES AU CHU ET À L’UNIVERSITÉ DE GRENOBLE (FRANCE), ■ EX-PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ DE PATHOLOGIE INFECTIEUSE DE LANGUE FRANÇAISE (SPILF) ■ MEMBRE DE L’AGENCE FRANÇAISE DE SÉCURITÉ SANITAIRE DES PRODUITS DE SANTÉ (AFSSAPS) ET DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ (HAS) EN FRANCE. ■

EN QUELQUES MOTS, PR JEAN PAUL STAHL, QUEL EST LE BILAN QUE VOUS TIREZ APRÈS PLUS DE DIX ANS D’UTILISATION DES FLUOROQUINOLONES RESPIRATOIRES? L’utilisation des fluoroquinolones respiratoires nous a montré que celles-ci sont des molécules efficaces et indispensables, ce qui est déjà bien ! Cependant, leur utilisation et leur efficacité, ainsi que celle de tous les antibiotiques d’ailleurs, doivent être préservées en les employant correctement afin d’éviter de créer des résistances bactériennes.

QUEL EST L’APPORT DES NOUVELLES GÉNÉRATIONS DE FLUOROQUINOLONES PAR RAPPORT AUX ANCIENNES? C’est certainement leur efficacité sur le pneumocoque. Les nouvelles fluoroquinolones sont des antibiotiques utilisables dans les infections respiratoires piratoires dans les hôpitaux et surtout en ville et c’est vraiment le progrès conséquent de cess molécules.

QUELS SONT LES AVANTAGES DE LA MOXIFLOXACINE PAR RAPPORT AUX FLUOROQUINOLONES DE DERNIÈRE GÉNÉRATION ? La moxifloxacine est la plus puissante des fluoroquinolones qui sont efficaces sur les bactéries responsables d’infections respira-toires car elle a le niveau d’activitéé le êmeplus important. Même s’il est extrême-

ment difficile de montrer les différences cliniques, il reste évident que la moxifloxacine possède une supériorité par rapport aux autres molécules existantes.

PAR RAPPORT AUX TRAITEMENTS STANDARDS, QUEL EST L’INTÉRÊT DE DONNER UN TRAITEMENT PAR MOXIFLOXACINE EN TERMES DE RÉDUCTION DE LA DURÉE DU TRAITEMENT? La durée du traitement des maladies infectieuses est un créneau qui n’est pas bien évalué. Néanmoins, compte tenu de son efficacité, la moxifloxacine devrait conduire à des traitements très courts, ce qui est un avantage puisque cela induirait moins de résistance bactérienne, mais ce n’est pas encore prouvé.

QUELLE EST L’UTILITÉ D’AVOIR UN TRAITEMENT PAR MOXIFLOXACINE SOUS FORMES INTRAVEINEUSE ET ORALE? L’avantage L avantage est que l’on peut commencer un traitement in intraveineux au début, quand la maladie eest grave (avec une seule dose par jour) jour), et de passer immédiatement à la voie orale après l’amélioration, ce qui est beaucoup plus simple et llibère le patient de l’hôpital beaucoup plus tôt en lui permettant de poursuivre son traitement à la maison. Cela engendre une réelle continuité dans le traitement, d’autant plus que le relais ne pose aaucun problème car les concentrations d’antibiotiques obtenues par tio voie IV et par voie orale sont assez similaires. simila


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UNIVERS PHARMA

OFFICINE PLUS PREMIER FORUM DE FORMATION CONTINUE PHARMACEUTIQUE Younes Belayachi, coordinateur d’Officine Plus.

Easy Com, agence de communication spécialisée dans la santé et initiatrice du fameux salon de l’officine Expo, a organisé, les 12 et 13 novembre derniers, à Casablanca, Officine Plus, premier forum de formation continue destiné aux pharmaciens. Près de 2000 pharmaciens ont participé aux tables rondes et ateliers programmés lors de ces deux journées où des professeurs universitaires, des praticiens et des enseignants sont venus animer quelque 40 formations s’articulant autour de thèmes répondant aux besoins en formation des pharmaciens marocains. « Officine plus est née d’un constat. L’agence Easy Com a effectué une enquête auprès des pharmaciens sur les besoins et le contenu des formations», nous confie Younes Belayachi, pharmacien de formation et coordinateur du forum. « L’étude a montré qu’une mise à niveau scientifique et managériale de l’officine s’imposait, en plus des aspects et des conseils techniques au niveau du comptoir qu’il fallait développer face à une clientèle devenue de plus en plus exigeante. Ces besoins ne peuvent se traduire qu’en termes de formations continues du pharmacien et de son équipe. C’est pour cela qu’on a décidé d’organiser des évènements annuels, dans un premiers temps, englobant un programme de formation

établi par un comité scientifique en partenariat avec des universitaires », précise M. Belayachi. Aussi, les différents thèmes retenus pour les conférences concernaient-ils l’actualisation des connaissances scientifiques du pharmacien (nutrition et hygiène alimentaire, les maladies endocriniennes, infections rhumatismales et osseuses, le cancer du sein, la dépression, la pharmacovigilance des traitements anti-cancéreux, les hépatites, la phlébologie…), l’amélioration de la pratique au comptoir (les constantes biologiques, les premiers soins et urgences en officine, la diabétologie, l’imagerie, les éruptions cutanées, les traitements anticancéreux…), l’optimisation de l’espace pharmacie (aménagement, merchandising et animation), la dynamisation de l’entreprise officinale (management, fidélisation et rentabilité) ainsi que l’installation de la pharmacie d’officine. « Le métier du pharmacien évolue et ce dernier doit être en adéquation avec son environnement en se développant grâce, notamment, à la formation continue qui a montré son efficacité et sa valorisation. Officine Plus est un échange et un partenariat qui permettent aujourd’hui d’avoir des passerelles entre le monde de l’industrie pharmaceutique et l’université de Casablanca. Le but est d’élargir ce partenariat à toutes les facultés du Royaume», conclut le coordinateur du forum qui, tout en nous informant de la mise en place prochaine d’une plate-forme de rencontres tout le long de l’année dans le but d’accompagner les jeunes diplômés dans leur recherche d’emploi et d’aider les pharmaciens pour le recrutement, regrette que l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail ne subventionne pas les formations des pharmaciens d’officines !

DES INTERVENANTS DE QUALITÉ

Le Pr Ahmed BENNIS, Chef de Service Cardiologie au CHU Ibn Rochd de Casablanca.

Le Pr Saloua LARHRISSI, rhumatologue et Présidente de la Société Marocaine de Rhumatologie.

Le Pr Abdelmajid CHRAÏBI, Chef du Service Endocrinologie au CHU Ibnou Sina de Rabat.


UNIVERS PHARMA

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SPÉCIAL



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UNIVERS PHARMA UNE ÉDUCATION APPROPRIÉE POUR MIEUX VIVRE AVEC SON DIABÈTE

Au Maroc, la célébration de la journée mondiale du diabète, consacrée cette année à « la prévention et à l’éducation diabétique» suivant les recommandations de la Fédération internationale du diabète, ont commencé samedi 13 novembre dans la soirée autour de la fontaine lumineuse de la place Mohammed V de la capitale économique où tout l’espace a été nappé de lumière bleue symbolisant la couleur internationale du diabète. Le lendemain, 14 novembre, s’est tenu le Salon marocain du Diabète à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca. Cette rencontre annuelle, initiée par la Fédération marocaine du diabète, a réuni plus de 60 associations de diabétiques venues des différentes villes du royaume pour présenter leurs activités en photos et en chiffres et pour assister aux activités de sensibilisation, d’information et d’éducation programmées lors de cette manifestation. Le Salon marocain du diabète a également été l’occasion d’exposer les dernières innovations en matière de traitement, bilan, exploration et suivi du diabète

susceptibles de prévenir les complications de cette maladie considérée comme l’épidémie du siècle. Plusieurs patients ont bénéficié gracieusement de contrôles de glycémie, de l’hémoglobine glyquée, de la pression artérielle, prise de poids, tour de taille… Les conférenciers ont traité de différentes thématiques avec un point sur l’alimentation au Maroc et l’actualité sur le diabète de type 2 avec un focus sur l’avènement des nouvelles thérapeutiques dont les inhibiteurs de la DPP-4 avec JANUVIA® & JANUMET®, seuls représentants de cette classe thérapeutique au MAROC. Également au programme, des ateliers pratiques sur la protection du pied en cas de diabète, l’utilisation d’insuline (seringue, stylo et pompe) et sur le contrôle du diabète. Rappelons que le diabète touche actuellement presque 200 millions de personnes à travers le monde lequel, en 2025, en comptera 330 millions. Si en Europe l’augmentation de l’incidence du diabète va être de 16 %, dans les pays en voie de développement elle atteindra 98 %.

Les complications du diabète, généralement silencieuses et sournoises, vont également augmenter considérablement, ce qui entraînera des difficultés physiques, morales et financières. La prévention par une éducation appropriée vis-à-vis du diabétique reste donc le meilleur moyen de garantir une vie normale et honorable aux personnes atteintes de diabète, enfants et adultes.

Point de vue LE DR KHLAFA MOHAMED, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION MAROCAINE DU DIABÈTE « IL FAUT RESPECTER LE CODE DE LA ROUTE DU DIABÈTE » « Une prise en charge convenable du diabète repose sur quatre piliers : une activité physique régulière (une marche quotidienne au minimum), une alimentation équilibrée (on ne parle plus aujourd’hui de régime ou de diète), la compliance au traitement et l’autocontrôle ou l’autosurveillance diabétique. Il faut savoir que maintenant il y a un « code de la route » du diabète que les diabétiques doivent respecter afin d’éviter les complications que peut engen-

drer leur maladie ! En diabétologie, il existe un radar qui indique exactement la vitesse à laquelle les malades roulent et, comme en voiture, si on roule à une grande vitesse l’accident est inévitable! Ce radar, c’est l’hémoglobine glyquée dont le taux ne doit pas dépasser les 7% au risque de voir survenir des complications. D’autres facteurs de risque d’ordre cardio-vasculaire existent pour le diabète de type 2 : le surpoids (90% des diabétiques du type 2 sont en excès de poids), la pression artérielle élevée (plus de 30% des diabétiques ont une pression artérielle dépassant 13/8) ainsi que le cholestérol qui, chez le diabé-

tique, ne doit jamais dépasser 2g/litre pour le cholestérol total et 1gr/litre pour le LDL cholestérol. Les triglycérides, quant à elles, doivent être inférieures à 1.50g/litre. Je tiens à remercier toutes les associations qui ont été présentes et tous nos partenaires sans lesquels une manifestation nationale de cette ampleur n’aurait jamais réussi. Je tiens à remercier particulièrement le laboratoire MSD Maroc qui participe activement à la formation médicale continue, soutient et encourage les activités associatives, pour améliorer la prise en charge globale du diabète.»


UNIVERS PHARMA

Une prise par jour

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UNIVERS PHARMA

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LE GROUPE ROCHE RÉCOMPENSÉ POUR SES ACTIVITÉS DE LUTTE CONTRE LE CANCER AU MAROC

Le Dr Franz B. Humer, Président du Groupe Roche.

Le Dr Sami Zerelli, Directeur général de Roche Afrique du Nord.

À l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le cancer célébrée le 22 novembre, l’Association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC) a décerné son Prix International 2010 au Groupe pharmaceutique suisse Roche pour son engagement dans la lutte contre le cancer. « Ce prix témoigne de la reconnaissance de nos efforts au Maroc, pour soigner des personnes démunies atteintes de cancer. Le programme développé en partenariat avec l’Association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC) a bénéficié à un nombre important de patients à faible revenu et notre honneur de recevoir ce prix de ALSC est tout simplement immense », a déclaré le Dr Franz B. Humer, Président du Groupe Roche. Le Dr Sami Zerelli, Directeur général de Roche Afrique du Nord, a affirmé quant à lui que l’engagement personnel de SAR la Princesse Lalla Salma a permis de faire progresser de manière spectaculaire au cours des dernières années le nombre de bénéficiaires de traitements anticancéreux. « Ce Prix représente pour Roche Maroc la meilleure manière de célébrer ses 50 années de présence durable dans le Royaume » a-t-il ajouté. Félicitations au Groupe Roche qui, en plus de son innovation dans l’aire thérapeutique de la cancérologie, témoigne de son engagement à faciliter l’accès à ses médicaments innovants à tous les patients, notamment les plus démunis, aussi bien au Maroc qu’à l’échelle internationale…

VACCIN ANTI-PNEUMOCOCCIQUE 13-VALENT INCLUS DANS LE PROGRAMME NATIONAL DE VACCINATION MAROCAIN Les Laboratoires Pfizer ont célébré la Journée Mondiale de la Pneumonie en organisant une conférence de presse, le 12 novembre 2010, à Casablanca, sous le thème «Sensibiliser et Prévenir la pneumonie » dans le but de mettre en exergue cette infection respiratoire aiguë. « La pneumonie fait partie des maladies les plus mortelles. Selon l’OMS, 4 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de cette pathologie. La prévention reste la solution la plus efficace : il faut procéder à une bonne nutrition, à une prolongation de l’allaitement maternel, éviter toute forme de pollution respiratoire et enfin, penser à vacciner les nourrissons durant leur première année de vie car, durant cette période, la maladie tue dans les 12 à 24 heures ! », a affirmé le Pr Abderrahmane Abid, pédiatre privé et Président de l’Association Marocaine de Pneumoallergologie Pédiatrique à Casablanca. Dans ce sens, le vaccin anti-pneumococcique 13-valent (Prevenar 13) a été introduit, le 29 octobre 2010, par le ministère de la Santé au calendrier national de vaccination pour protéger les nourrissons et les jeunes enfants des infections à pneumocoques (pneumonies, méningites, septicémie, bactériémies et otites moyennes aiguës). Développé pour élargir la protection contre

le pneumocoque, ce vaccin qui est mis gratuitement à la disposition des enfants vaccinés dans les dispensaires de santé, contient les 7 sérotypes pneumococciques du 7-valent vendu au Maroc depuis 2 ans: 4, 6B, 9V, 14, 18C, 19F et 23F auxquels s’ajoutent 6 sérotypes supplémentaires : 1, 3, 5, 6A, 7F et 19A en utilisant la même protéine vectrice CRM197. Il faut signaler que notre pays a été l’un des premiers à octroyer son AMM (Autorisation de Mise en Marché) au 13-valent et le premier de la région Afrique du Nord/Moyen-Orient à introduire le 13-valent dans son Programme National d’Immunisation PNI. Le Docteur My Said Afif, pédiatre privé et Président de l’Association Casablancaise des Pédiatres Privés, a mis en évidence l’effort des laboratoires Pfizer qui ont proposé le Prevenar 13 au ministère de la Santé à un prix dérisoire. « Je salue ce genre d’initiative prise par le gouvernement marocain en collaboration avec les laboratoires Pfizer. Le vaccin anti-pneumococcique 13-valent sera disponible dans tous les dispensaires de santé du Royaume et administré gratuitement à tous les enfants dans le cadre du PNI. Maintenant, il faut se battre pour que le Prevenar 13 soit remboursé par l’AMO pour garantir un meilleur taux de couverture de vaccination ! », a-t-il conclu.

De g à d : Pr Abderrahmane Abid, M. Louis DIAZ, Directeur Général de Pfizer Maroc, Dr My Said AFIF et Mme Hayat MALAK, Senior Medico-marketing manager Pfizer Maroc.


GLOSSAIRE

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LES ANTITUSSIFS Les antitussifs agissent à différents niveaux en fonction du mécanisme de la toux (toux irritative ou productive). De ce fait, soit ils dépriment le centre de la toux, soit ils interrompent l’influx au niveau des voies afférentes vagales, soit ils s’opposent à la broncho-constriction, soit ils suppriment l’irritation, ou ses causes, au niveau des zones réflexogènes en diminuant la sensibilité de ces dernières.

LES ANTITUSSIFS CENTRAUX OPIACÉS NARCOTIQUES CODEINE

Déprimant le centre de la toux, les antitussifs centraux opiacés narcotiques (dérivés de l’opium) sont indiqués comme traitement symptomatique des toux non productives et gênantes. Cependant, il ne faut pas négliger leurs nombreux effets secondaires (dépression respiratoire, somnolence, vertiges, effets anti-cholinergiques…) et le risque de toxicomanie pouvant être causé par un emploi abusif et/ou prolongé.

Spécialité

Laboratoires

EUPHON

COOPER

POLERY ADULTE

NOVOPHARMA

Présentation / PPM (en dirhams) SIROP FL 150ML

PULMOFLUIDE SIMPLE COOPER

DEXTROMETHORPHANE

23,90 18,00

PHOLCODINE Présentation / PPM (en dirhams)

Spécialité

Laboratoires SIROP 0,1MG/

SIROP 0,133MG/ SIROP SIROP 100ML FL 125ML 100ML FL 200ML ENF AD

AKINDEX

SIROP FL 200ML

21,00

STERIPHARMA

19,40

Spécialité

Laboratoires

SIROP ENF FL150ML

31,50

DRILL TOUX SECHE COOPER

16,30

25,00

Présentation / PPM (en dirhams)

PULMOFLUIDE ENF COOPER

11,90

ANTITUSSIFS ANTIHISTAMINIQUES Utilisés pour traiter les symptômes de la toux non productive et gênante, les antitussifs antihistaminiques ont également des propriétés sédatives et des effets anti-cholinergiques. Ils sont contre-indiqués en cas de toux productive et en cas d’insuffisance respiratoire.

PIMETHIXENE Spécialité

ALIMEMAZINE Présentation / PPM (en dirhams)

Laboratoires

CHLORPHENOXAMINE CHLORHYDRATE*

Présentation / PPM (en dirhams) Spécialité Laboratoires Spécialité Laboratoires

Présentation / PPM (en dirhams)

SIROP FL150ML

SIROP 32MG/100ML FL 125 ML

SIROP FL 150 ML CALMIXENE NOVARTIS/LAPROPHAN

47,90

THERALENE

COOPER

14,50

TUSSIPHAN LAPROPHAN

14,80

*CHLORPHENOXAMINE Chlorhydrate (0,032g/100ml)+PARACETAMOL (0,680 g/100 ml)+SULFOGAIACOLATE DE POTASSIUM (0,680g/100 ml) + Benzoate de sodium (0,680g /100ml)

MUCOLYTIQUES OU FLUIDIFIANTS NTS Les agents mucolytiques de ces médicaments sont utilisés pour aider à briser le mucus épais souvent nt présent en cas de troubles respiratoires (exemple : grippe, bronchite, sinusite). Des troubles digestifs fs peuvent survenir en cas de doses élevées.

ACTYLCYSTEINE Spécialité EXOMUC

Laboratoires

Présentation / PPM (en dirhams) PPS BUV B 30 ST

PROMOPHARM

39,95

BROMHEXINE - SULFOGAÏACOL

CHLORHYDRATE DE BROMHEXINE (0,040G/100ML)+SULFOGAIACOLATE DE POTASSIUM (4G/100ML)

Spécialité PECTRYL

Laboratoires LAPROPHAN

Présentation / PPM (en dirhams) SIROP FL 150ML

SIROP FL 250ML

22,70

34,70

Afin d’éviter de publier des de informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent urent pas dans cette liste.


GLOSSAIRE CARBOCISTEINE Présentation / PPM (en dirhams) ucrSpécialité

Laboratoires

SIROP SIROP SIROP SIROP SIROP SIROP 5% FL 5% FL 5% FL 5% FL 5% FL 2% FL 125ML 150ML 200ML 250ML 300ML 125ML 31,20

SIROP 2% FL 150ML

BRONCHATHIOL

BOTTU

BRONCHOCIST

SYNTEMEDIC

DRILL EXPECTORANT

PIERRE FABRE/COOPER

27,30

DRILL EXPECTORANT SANS SUCRE

PIERRE FABRE/COOPER

25,50

FLUVIC

PIERRE FABRE/COOPER

20,40

SIROP 5% SIROP 5% FL 125ML FL 300ML Sans Sucre Sans Sucre

18,65 32,65

15,10

16,30

HUMEX EXPECTORANT URGO/STERIPHARMA

30,50

12,70

MEDIBRONC

SOTHEMA

16,40

26,50

BRONCHOKOD

NOVOPHARMA

20,60

42,60

12,95

22,95

41,15

BRONCHOFLIUDE

NOVOPHARMA

18,35

39,80

11,70

20,40

39,30

MUCOSTEINE

PHARMA 5

21,00

37,20

AMBROXOL Présentation / PPM (en dirhams) Spécialité

Laboratoires

AMBROLYS

SOTHEMA/IDEXPHARME

EUMOXOL

PHARMA 5

FLUIBRON

CHIESI/PROMOPHARM

MUXOL

COOPER/MEDIOLANUM

SIROP SIROP SIROP SIROP SIROP SIROP SIROP CPS PPS 0,3% FL 0,3% FL 0,3% FL 30MG/5ML 15MG/5ML 45MG/15ML 45MG/15ML 30MG B30ST 125ML 200ML 250ML FL 200ML FL 200ML FL 125 ML FL 250 ML B30 33,00 18,00

28,00

34,00 38,85

82,00 27,10

38,80

49,10

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DOSSIER

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ANTIBIOTIQUES DE LA RÉVOLUTION DE LA DÉCOUVERTE À L’ÉVOLUTION DE LA RÉSISTANCE ENCORE SOUVENT PRESCRITS DE MANIÈRE PROBABILISTE, LES ANTIBIOTIQUES POSENT D’ÉNORMES PROBLÈMES THÉRAPEUTIQUES EN RAISON D’UNE RÉSISTANCE BACTÉRIENNE EN NETTE ÉVOLUTION. D’AUTANT QU’EN EN ATTENDANT LE DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES, LA COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE NE DISPOSE QUE D’UN NOMBRE LIMITÉ DE MOLÉCULES EFFICACES POUR LUTTER CONTRE DES INFECTIONS À BACTÉRIES MULTIRÉSISTANTES. Avec la collaboration du Dr Abdelfattah GHAKIB, Professeur à la faculté de médecine de Casablanca. Service des Maladies infectieuses CHU Ibn Rochd Casablanca.

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e l’avis des spécialistes, le phénomène est normal et prévisible. Comme l’explique si bien le vieux principe de l’évolution «La survie du plus fort », la résistance aux antibiotiques n’est que l’une des manifestations des processus d’adaptation qui président à l’évolution des espèces : dans un environnement évolutif et plutôt hostile, seuls les individus génétiquement les mieux armés survivent et se multiplient. C’est une des raisons qui ont fait que ce

phénomène soit longtemps resté un sujet de curiosité face aux espoirs générés par de grand progrès pharmaceutiques. Cependant, ce n’est que depuis quelques années que l’on assiste à une prise de conscience progressive et générale des répercussions de cette résistance. Cette préoccupation ne réside pas tant dans l’apparition de bactéries résistantes, mais plutôt dans l’extrême rapidité et l’importance de cette apparition. En d’autres termes, certaines bactéries, au départ très sensibles, ont subi, durant environ 50 ans d’antibiothérapie, une évolution qui

ne s’est pas produite au cours des millions d’années précédentes. Ce changement mérite donc réflexion.

LE SAVIEZ-VOUS ? Après avoir mis en évidence accidentellement l’intérêt du pouvoir bactéricide de la pénicilline, Alexander Fleming découvre en 1922 le lysozyme, une substance naturelle contenue dans les sécrétions nasales, salivaires et lacrymales constituant l’une de nos défenses naturelles contre les infections.


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ANTIBIOTIQUES DE LA RÉVOLUTION DE LA DÉCOUVERTE À L’ÉVOLUTION DE LA RÉSISTANCE PETIT GLOSSAIRE ■ Les bactéries appartiennent au

vaste ensemble des microbes qui comprennent également les virus, les champignons et les parasites. Micro-organismes invisibles à l’œil nu, les bactéries sont constituées d’une seule cellule dépourvue d’un vrai noyau. Elles contiennent un seul chromosome formé d’un long filament d’ADN. ■ Les antibiotiques sont des substances synthétiques ou naturelles. Ces dernières sont produites par des bactéries du sol et certains champignons qui, à faibles concentrations, agissent sur d’autres bactéries, sans être toxiques pour l’homme. Pour se protéger de l’action des antibiotiques, ces bactéries ont dû développer des mécanismes de résistance. ■ Le premier véritable antibiotique la pénicilline G a été découvert en 1928 par Sir Alexander Fleming et introduit en thérapeutique en 1941.

donnée. Stable, la résistance naturelle est transmise à la descendance, mais pas ou peu transmissible sur un mode horizontal. À l’inverse, la résistance acquise est moins stable, mais elle se propage souvent de façon importante dans le monde bactérien. La résistance acquise correspond à une modification du profil de résistance qui est évolutif sous l’influence de facteurs extérieurs. La pression antibiotique en est un des éléments déterminants. Elle est de nature chromosomique ou extra-chromosomique. Les résistances naturelle et acquise font intervenir trois types de mécanismes : un défaut de pénétration (provenant notamment d’un phénomène d’imperméabilisation de la paroi), une inactivation enzymatique (résultant d’une sécrétion d’enzymes inactivant les ß-lactamines) et une modification de la cible. Cette dernière est la conséquence d’une action au niveau de la

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Une incrimination collective la viande et, si la cuisson est insuffiOn le sait bien, une bonne pratique sante pour les détruire, de se retrouver médicale impose à tout praticien de dans notre assiette ! respecter les règles de prescription. L’antibiothérapie ne fait pas exception Se rendre à l’évidence et la connaissance des indications, po- Le phénomène n’est pas nouveau. Les sologies, durées de traitement, éven- antibiotiques et les germes sont en tuelles associations, effets secondaires, permanente compétition. Streptoest indispensable. Or, il semble bien coque, salmonelle ou staphylocoque et que pour l’antibiothérapie cette dé- NDM-1 tout récemment, sont autant marche ne soit pas souvent respectée. d’exemples qui prouvent que ces méDe ces mauvaises habitudes en matière dicaments, après avoir révolutionné le de prescription et de l’augmentation traitement des maladies infectieuses, de la consommation antibiotique dé- cèdent du terrain face à des bactéries coulent une modification des profils de qui ont appris à se défendre. résistance des espèces bactériennes et Déjà, en 1947, le fameux Staphylococl’émergence d’infections nosocomiales cus aureus, plus communément appelé à germes multirésistants. staphylocoque doré, présentait une réPar ailleurs, l’apparition de résistances sistance à la pénicilline. C’est pour est également favorisée par l’adminis- contrer cette résistance qu’a été inventration d’une trop faible dose d’anti- tée la méticilline. Mais ce n’était que le biotique ou par un intervalle de temps début d’un long processus alterné par trop long entre deux l’émergence d’épidéadministrations. Les mies à germes résisantibiotiques restent tants puis l’apparition En raison alors trop longtemps et l’usage de nouvelles du recours en dessous du seuil de molécules. non systématique à concentration active et Ces mesures drasl’antibiogramme et les bactéries moins sentiques de lutte ont été permises grâce à une sibles peuvent contide la rareté d’études meilleure connaisnuer à proliférer ou, à épidémiologiques, sance de l’ é pidémiolonouveau, à récupérer. la prescription gie de la résistance et En plus, un autre secd’antibiotiques reste des facteurs responteur, l’agroalimentaire, empirique au Maroc. sables de la sélection fait un usage intendes souches résissif d’antibiotiques. tantes. Dans ce cadre, D’après l’Organisation mondiale de la santé, plus de la moi- la compréhension des mécanismes gétié des antibiotiques produits dans nétiques et biochimiques responsables a le monde sont destinés aux animaux joué un rôle primordial. d’élevage, pour les soigner, prévenir C’est ainsi que sur le plan génétique, une infection ou favoriser leur crois- la résistance des bactéries aux antisance. Comme chez l’homme, l’utilisa- biotiques résulte soit d’une résistance tion d’antibiotiques chez les animaux naturelle soit d’une résistance acquise. contribue à l’apparition de bactéries L’une et l’autre sont génétiquement résistantes transmissibles ensuite à contrôlées soit au niveau de l’ADN l’homme, principalement par l’alimen- chromosomique, soit au niveau extra-chromosomique par les plasmides tation. Cette transmission peut emprunter et les transposons. En revanche, si la plusieurs voies : rejetées dans l’environ- première est un caractère d’espèce qui nement avec les excréments animaux, touche toutes les bactéries de toutes les les bactéries peuvent être présentes souches, la seconde est un caractère qui dans l’eau ; lors de l’abattage, elles sont ne concerne que quelques (ou parfois également susceptibles de contaminer de nombreuses) souches d’une espèce

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ANTIBIOTIQUES DE LA RÉVOLUTION DE LA DÉCOUVERTE À L’ÉVOLUTION DE LA RÉSISTANCE pa oi (pep paroi (peptidoglycanes), eptido de la synthèse des protéines, de pr protéi de la synthèse des acides nucléiques ou de la synthèse des fonuclé nu lates. Chaque classe d’antibiotiques est la susceptible d’induire un ou plusieurs types de résistance.

Un défi sanitaire Autre préoccupation sanitaire de taille, les bactéries multirésistantes. Les plus fréquentes d’entre elles sont, d’une part, les souches de Staphylococcus aureus résistantes à la méticilline (SARM), responsables d’infections de la peau, des poumons, des os ou à l’origine de septicémies, et d’autre part, les entérobactéries productrices de bêtalactamases à spectre étendu (EBLSE). En milieu hospitalier, elles sont à l’origine de l’apparition d’infections nosocomiales. Il s’agit là d’une situation réellement préoccupante en raison de la fréquence et de la gravité de ces infections, de leurs conséquences en termes de morbidité, de mortalité,

mais aussi par leur poids considérable en termes de consommation de soins, d’examens, de journées d’hospitalisation. Face à la rapidité de l’accroissement des résistances et à leur élargissement à des familles de bactéries de plus en plus nombreuses, la recherche de nouveaux antibiotiques devient un défi pour la communauté scientifique. Le risque de se retrouver sans défense face aux futures épidémies est davantage accentué par le nombre limité de molécules efficaces pour lutter contre les infections bactériennes en augmentation. En effet, le développement de nouveaux antibiotiques suscite très peu l’intérêt des industriels pharmaceutiques. La preuve en est qu’aucune innovation majeure n’est apparue depuis dix ans. Outre la lourdeur des procédures qui leur sont imposées, une telle orientation peut se justifier par le fait que la majorité des médicaments de cette famille thérapeutique est vendue

QUELLES SONT LES GRANDES FAMILLES D’ANTIBIOTIQUES? BÊTALACTAMINES ■ Pénames: activité bactéricide par inhibition de la synthèse de la paroi, ■ Pénèmes: réservé à des infections sévères résistantes, ■ Céphalosporines de 1ère, 2e et 3e génération et celles à très large spectre, ■ Monobactames, ■ Inhibiteurs irréversibles des bétalactamases.

AMINOSIDES Activité bactéricide par inhibition de la synthèse protéique.

CHLORAMPHÉNICOL ET DÉRIVÉS Activité bactériostatique par inhibition de la synthèse protéique.

CYCLINES Activité bactériostatique par inhibition de la synthèse protéique.

■ de 1ère génération, ■ de 2e génération.

MACROLIDES Activité bactériostatique par inhibition de la synthèse protéique. ■ Macrolides vrais, ■ Macrolides apparentés.

POLYPEPTIDES Activité bactéricide par action sur la membrane cytoplasmique.

SULFAMIDES Bactériostatique par inhibition de la synthèse de l’acide folique.

IMIDAZOLES QUINOLONES Activité bactéricide par inhibition de la synthèse de l’ADN bactérien. ■ de 1ère génération, ■ de 2e génération.

sous forme de génériques à très bas prix. À cette faible rentabilité s’ajoute la réticence des industriels pharmaceutiques à proposer des molécules ayant une efficacité faiblement supérieure comparativement aux traitements actuels, ces derniers préfèrant investir dans les thérapies destinées aux maladies lourdes. En attendant un meilleur avenir thérapeutique, les politiques de santé à l’échelle internationale s’acheminent vers une surveillance rigoureuse de l’usage des antibiotiques chez l’homme et chez l’animal. À terme, l’objectif est de produire des informations utiles à l’ensemble des acteurs de la lutte contre la résistance aux antibiotiques : soignants, vétérinaires, éleveurs et autorités de santé. Au Maroc, il est grand temps que toutes les instances concernées, et à leur tête les médecins, les pharmaciens et les patients, prennent conscience de la gravité du problème de la résistance. Le plan national à mettre en place doit se baser sur la création d’un « Observatoire national de l’épidémiologie de la résistance bactérienne aux antibiotiques ». Ici comme ailleurs, ce dispositif aura notamment pour mission la recherche épidémiologique et bactériologique des souches résistantes aux antibiotiques et leur surveillance, ainsi que l’évaluation permanente des protocoles thérapeutiques en usage. Dans ce cadre, la gestion de ces médicaments ne peut être laissée de côté. À côté de la formation initiale et continue des principaux acteurs du secteur de la santé, la promotion du bon usage des antibiotiques constitue le propre d’une politique de santé efficace. S’il est vrai que la régression de la résistance est un processus beaucoup plus lent que lors de son apparition, ce n’est que par une réduction drastique de l’usage des antibiotiques dans la population générale que l’on peut espérer ralentir l’évolution de la résistance et obtenir un répit de quelques décennies pour trouver une nouvelle prise en charge du problème infectieux !


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Heikel

« CE N’EST PAS EN AUTORISANT, SANS CONDITIONS DE RECONNAISSANCE ACADÉMIQUE ET DE RÉCIPROCITÉ, LES MÉDECINS ÉTRANGERS D’EXERCER AU MAROC OU EN LIBÉRANT LE CAPITAL DES SOCIÉTÉS D’EXPLOITATION DES CLINIQUES PRIVÉES AUX NON MÉDECINS QU’ON VA GARANTIR L’ACCÈS AUX SOINS À TOUTES LES POPULATIONS. L’ÉQUITÉ DES SOINS TIENT AVANT TOUT À UNE POLITIQUE DE SANTÉ ET À UNE PLANIFICATION BASÉE SUR DES DONNÉES FIABLES PERMETTANT UN ÉQUILIBRE HARMONIEUX ENTRE LA DEMANDE, LES BESOINS ET L’OFFRE » PR JAÂFAR HEIKEL, ÉPIDÉMIOLOGISTE ET SPÉCIALISTE EN MALADIES INFECTIEUSES.

JAÂFAR SESS NNOMBREUSES OMBREUSES ET RICHES EXPÉ EXPÉRIENCES, ÉRIENCES TTANT A PROFESSIONNELLES QU’ASSOCIATIVES ET POLITIQUES, ONT SCULPTÉ LE PORTRAIT DE LA PERSONNE QU’ON CONNAÎT AUJOURD’HUI. CHARISMATIQUE ET INTELLIGENT, LE PROFESSEUR JAÂFAR HEIKEL EST UNE PERSONNALITÉ À CASQUETTES MULTIPLES DONT CELLES D’ENSEIGNANT UNIVERSITAIRE, EXPERT EN MANAGEMENT SANITAIRE, ÉPIDÉMIOLOGISTE, SPÉCIALISTE EN MALADIES INFECTIEUSES ET DIRECTEUR GÉNÉRAL DU PARTI RNI. CET HOMME DE CŒUR, QUI ASPIRE À CONTRIBUER À LA POLITIQUE DE LA SANTÉ AU MAROC, EXPOSE AVEC BEAUCOUP D’ASSURANCE SA VISION. Doctinews. Tout d’abord, pouvez-vous nous parler de votre trajectoire politique. Comment a-t-elle débuté, quelle en a été l’inspiration et le fait que vous soyez médecin de formation a-t-il constitué un obstacle particulier? Le Professeur Jaâfar Heikel. Ma carrière politique a débuté en 1995 lorsque j’ai rejoint le Rassemblement National des Indépendants (RNI) ; c’était grâce à un Monsieur qui s’appelle Mohamed Bentaleb. J’étais très impressionné par cette personne qui n’était ni ministre ni député et pourtant je le voyais se battre pour des idéaux sociaux et la nécessité de faire de la politique un outil démocratique et de développement humain. Je pense que ma formation et mon profil de personnalité étaient un atout plutôt qu’un obstacle parce que faire de la politique, c’est aussi gérer la chose publique. Là, on est purement dans le social et c’est justement l’un des rôles propres du professionnel de la santé que je suis. Pour vous, qui êtes expert international en management sanitaire, quelles sont les possibilités d’un réel changement de notre système de santé? Réellement, je crois que le marché sanitaire est en train de changer à l’ère de l’Assurance Maladie Obligatoire, de nouveaux besoins de soins sanitaires et de la mondialisation. Aujourd’hui, notre système de soins doit se professionnaliser. Tous les professionnels de la santé sont compétents dans leur domaine d’expertise : le diagnostic, le soin, le suivi et la prescription. Mais ils manquent d’expertise dans la gestion des projets sanitaires au moment où le management sanitaire est devenu une obligation pour le secteur, voire la clé du décollage de notre système de santé. D’où l’intérêt de la formation dans ce domaine pour atteindre une certaine adéquation entre qualité de soins et performances économiques.

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Les études épidémiologiques restent la base de toute action de prévention et de lutte contre les maladies qui posent un réel problème de santé publique. Que pensez-vous de leur rareté à l’échelle nationale ? Bien plus que la prévention et la lutte contre les problèmes de santé publique, les études épidémiologiques sont un outil de planification sanitaire. Je ne peux être ministre de la Santé ou responsable de la santé et faire de la planification sanitaire si je n’ai pas des bases épidémiologiques les plus fiables possibles. Je ne peux planifier un programme de soins de santé de base prioritaire (préventions I, II et III) dans des centres de santé si j’ignore la prévalence de l’hypertension artérielle ou du diabète ou de maladies infectieuses, par exemple. Malheureusement, dans notre pays, le système de surveillance épidémiologique tel qu’il est conçu aujourd’hui et qui a fait des progrès extraordinaires, est basé sur une philosophie de collecte de données axée sur le public. À ce jour, nous n’avons aucune donnée fiable sur le privé, sachant que ce secteur représente 50%, aussi bien en termes de professionnels de la santé qu’en termes de production de soins. Avons-nous des statistiques suffisamment fiables sur le secteur des polycliniques de la CNSS, les soins du service militaire, sur le secteur privé, par exemple? Non. En d’autres termes, on ne se base actuellement que sur l’information sanitaire publique. C’est certes un acquis de taille qu’il va falloir développer pour promouvoir la surveillance épidémiologique dans le secteur public. Mais quand bien même elle correspondrait à 100% des déclarations -ce qui n’est pas le cas-, vous n’aurez que les 50% de l’information sanitaire. Alors imaginez que ces 50% de données obtenues ne représentent que 20 à 25% d’informations provenant des professionnels de la santé. Cela signifie que l’information épidémiologique réelle du pays ne représente que 10 à 12%. L’enjeu majeur du département de tutelle est donc d’entamer des réflexions sur les manières les plus adéquates pour mettre en place, en collaboration avec le secteur privé et les autres acteurs, un système de surveillance épidémiologique plus optimal et plus complet.

La modernisation du cadre normatif tant sur le plan performance médicale que compte, mais elle ne suffit pas. Il de l’accessibilité économique pour tout le faut des changements structurels et monde, même si les citoyens ne disposent notamment faire évoluer les mentalités. pas des mêmes moyens matériels. Que reprochez-vous à l’actuel département de la santé? Quelle serait l’importance des De manière générale, pour qu’un départe- partenariats entre le public, le privé et ment de la santé puisse fonctionner avec la société civile dans cette vision? une politique sanitaire, il faudrait qu’il re- Pour moi, le partenariat public et privé pose sur un triptyque bien équilibré. Pre- est fondamental. Soigner la population mièrement, il faut avoir une bonne éva- est l’objectif commun des deux secteurs. luation de la demande sanitaire, et je crois Seules les méthodes d’atteinte des obque le ministère de la Sanjectifs peuvent diverger. té a fait d’énormes progrès De ce fait, harmoniser dans ce sens. Deuxièment, ces méthodes est une il est indispensable que les nécessité absolue. Je ne À ce jour, nous professionnels de la santé vois pas pourquoi un n’avons que très puissent travailler dans professionnel de la santé peu de données un cadre qui corresponde du secteur privé ne peut sur l’activité aux besoins du pays. La pas travailler dans le pude prévention troisième composante du blic s’il a une compétence triptyque, ce sont les inparticulière dans tel ou et de soins frastructures. tel domaine médical et dans le privé Ce triptyque repose donc inversement. L’essentiel qui représente sur la demande, les beest que cet échange de 50% aussi bien soins et l’offre. Ces comcompétences soit bien en termes de posantes doivent être en encadré légalement, de professionnels parfaite adéquation. Mais manière acceptable, raicomment arriver à cet obsonnable, transparente de la santé jectif si on ne dispose pas et connue de l’ensemble qu’en termes de de données épidémiolodes acteurs. C’est une production de giques, s’il n’y a que peu démarche tout à fait possoins. de coordination entre le sible comme le prouve public et le privé, et si les si bien, par exemple, le infrastructures dispopartenariat monté entre nibles ne répondent pas, dans leur majo- le ministère de la Santé et les néphrolorité, aux normes reconnues de qualité et gues privés en matière de soins en hémode sécurité ? Comment, encore une fois, dialyse. À mon sens, c’est un exemple à atteindre cet objectif en l’absence d’une suivre et à généraliser. agence d’évaluation des performances sanitaires aussi bien dans les secteurs public Vous jouissez d’une longue expérience de militant au sein du RNI. Quelles seraient que privé ? De là, ce que je peux reprocher à l’actuel vos suggestions de changement ou département de la santé, c’est que la poli- d’amélioration du secteur de la santé ? tique de la santé adoptée reste extrême- Je suis partisan du principe « optimiser les ment réfléchie d’abord pour le secteur acquis tout en les améliorant ». Pour républic. Il n’y a aucun mal à ce qu’il en pondre à votre question, ma priorité serait soit ainsi et nous devons soutenir cet as- la gestion hospitalière suivie de l’améliopect. Mais en parallèle, il faut qu’elle soit ration de la qualité des soins, des perforaussi réfléchie pour le secteur privé. En mances économiques du système sanitaire d’autres termes, le système de santé est et de l’accessibilité aux services de santé vivement appelé à répondre aux besoins (géographique, économique et culturelle). de la population marocaine dans tous les Vient ensuite la politique du médicament. sens : qualitatif, quantitatif et de perfor- Celle-ci doit prendre en compte la promances. L’objectif est d’avoir une seule motion des génériques pour une meilleure médecine de base d’un niveau optimal, accessibilité aux traitements.


INTERVIEW Enfin, il est important de se doter d’une agence nationale d’évaluation de la santé. Cet organisme indépendant du ministère de la Santé et sous tutelle de plusieurs départements aura pour mission l’évaluation des performances et des pratiques médicales de notre système de santé et, surtout, la prise en compte des besoins et des demandes de santé de la population. Dans cette conception des choses, et à l’instar des pays développés, le Maroc doit entrer dans le cadre de la certification et de l’accréditation de certaines de nos unités sanitaires. Outre ses retombées positives sur le rendement sanitaire, cette reconnaissance peut être également un vecteur de développement économique. Je m’explique : si notre pays œuvre à la réussite de sa politique du tourisme, il va falloir qu’il assure également à ce touriste -qui peut tomber malade- des prestations sanitaires dans des établissements répondant à des normes de qualité acceptables à l’échelle internationale. Ceci sera un autre argument à avancer pour le fidéliser et promouvoir l’industrie touristique. Comment voyez-vous le renouvellement de la classe dirigeante au sein des partis politiques marocains? Auriez-vous des propositions à faire pour renforcer ce processus? Mon grand souhait est que les femmes, les jeunes et les élites en particulier puissent s’intéresser à la politique. Ce sont les bases et les garants de tout changement positif au Maroc. D’ailleurs, un des objectifs que nous nous sommes assignés au sein du RNI, c’est de les convaincre à participer à la politique, en intégrant ce parti ou n’importe quel autre groupement politique. L’important, c’est de faire quelque chose pour son pays en termes de gestion de la chose publique. S’ils ne veulent pas le faire pour eux, qu’ils le fassent pour leurs enfants parce que c’est ainsi qu’ils peuvent changer au mieux les choses dans leur pays. C’est simpliste d’adopter le discours classique et dire que la plupart des hommes politiques sont des menteurs, des voleurs et qu’ils ne cherchent qu’à être élus. Mais en échange, que peuvent faire les autres forces du pays si elles restent à l’écart de la politique ? Rien, à mon sens, parce que ces hommes politiques vont décider, à leur

place, la promulgation de textes législatifs, sans probablement avoir toujours les compétences et la vision nécessaires pour améliorer le quotidien des citoyens. Le but est de constituer une masse critique vis-à-vis des personnes élues et de leurs pratiques politiques et ce, pour un meilleur avenir au pays. Vous êtes souvent sollicité pour discuter de la nutrition comme facteur de risque. Que font réellement, à ce niveau, les différents départements ministériels impliqués dans ce domaine ? Il faut savoir que le comportement alimentaire et l’exercice physique additionnés au tabac et à l’alcool représentent à eux seuls 67% de la charge de morbidité des maladies graves et chroniques qui sont les cancers, les maladies cardio-vasculaires et métaboliques. À côté de ces trois facteurs de risque modifiables, il en existe d’autres dits non modifiables qui sont inhérents à plusieurs éléments d’ordre génétique, immunitaire, ethnique… Dans cette otique, la médecine préventive acquiert une importance de taille. Le but serait non seulement de lutter contre les maladies chroniques lourdes à gérer médicalement et soci-économiquement, mais aussi d’instaurer les bases d’un mode de vie sain. Le plan mis en place par le ministère de la Santé est intéressant, mais il mérite d’être renforcé, notamment par l’implication d’autres ministères comme le département de la Jeunesse et du Sport et celui de l’Éducation Nationale. Les maladies infectieuses sévissent de manière inquiétante dans notre pays, sans parler de l’absence quasi totale de l’État dans la prise en charge des autres maladies graves et chroniques. S’agit-il d’une nouvelle preuve de l’échec des plans d’action mis en place orientés contre certaines maladies comme la tuberculose et le Sida ? Le Maroc vit une importante transition démographique associée à des changements épidémiologiques, c’est-à-dire qu’aux lourdes prévalences des maladies infectieuses classiques comme la tuberculose et les IS, viennent s’ajouter celles des maladies dites de civilisation de type cancer, maladies cardio-vasculaires, mé-

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taboliques, etc. En matière de maladies infectieuses, le Maroc a fait d’énormes progrès. À titre d’exemple, 92 % des enfants sont aujourd’hui vaccinés contre les six maladies cibles. Il en est de même pour le dépistage et la prise en charge de la tuberculose, malgré les 26 à 27 000 nouveaux cas annuels. Parallèlement à ces progrès, le Maroc est confronté à une explosion inquiétante des maladies graves et chroniques. Pour contrecarrer cette menace sanitaire, le partenariat entre le privé et le public devient incontournable. On ne peut lutter à la fois contre les maladies infectieuses et les pathologies graves et chroniques en mettant en place une stratégie de santé publique qui exclut le rôle de surveillance et d’implication du secteur privé dans les politiques de prévention. Il faut plutôt l’inscrire dans une perspective de santé communautaire. Pour terminer, en votre qualité de médecin et d’homme politique à la fois, quels sont les trois objectifs que vous vous donneriez dans un avenir proche? Comment aimeriez-vous qu’on se souvienne de vous? J’ai la chance d’être médecin et enseignant et mon objectif premier dans la vie est de pouvoir continuer sur ce chemin. Comme je le dis toujours à mes étudiants : « De tous les métiers qui existent au monde, le professionnel de la santé, qu’il soit médecin, dentiste, pharmacien, chirurgien ou autre, est le seul qui peut bénéficier de la confiance totale d’une personne sans que cette dernière ne l’ait connu auparavant. Si vous arrivez, par exemple, à comprendre la profonde charge significative d’une personne qui se met « nue » devant son médecin pour un examen clinique, vous réussirez mieux votre mission. » Mon deuxième objectif est de contribuer, de manière directe ou indirecte, à la politique de santé dans mon pays en collaboration avec les autres acteurs de la santé ou autres. Mon troisième et dernier objectif c’est de dire à tout le monde : « Faisons de la politique pour une meilleure gestion de la chose publique et dans le respect de l’intérêt commun et de nos valeurs identitaires, religieuses et, surtout, humaines ! »


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«LES BONNES ŒUVRES DU CŒUR»

RÉPONDRE AU PLUS PRÈS AUX BESOINS AVEC LA CRÉATION DE L’INSTITUT HUMANITAIRE CARDIO-PÉDIATRIQUE DE CASABLANCA, L’ASSOCIATION «LES BONNES ŒUVRES DU CŒUR» S’EST VU ATTRIBUER DES MOYENS INCONTOURNABLES EN MATIÈRE DE PRISE EN CHARGE DES PETITS MALADES ATTEINTS DE MALFORMATIONS CARDIAQUES.

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haque année, plus de 6000 cas de cardiopathies infantiles sont identifiés au Maroc. Le grand bonheur de voir son enfant naître et grandir se transforme vite en drame pour les parents lorsque celuici est essoufflé et orienté vers un cardio-pédiatre. L’annonce du diagnostic, un moment douloureux, est davantage éprouvante pour les parents lorsqu’ils ne

peuvent agir ! Dans un pays où les infrastructures spécialisées en cardiologie infantile font défaut, où le coût d’une intervention -entre 30 000 et 40 000 euros à l’étranger- est hors de portée pour la famille, la fin dramatique du petit malade devient quasi inévitable. Sensible aux souffrances qu’endurent les parents confrontés à ce genre de problème, l’Association «Les bonnes œuvres du cœur»

n’a cessé de développer ses activités et ses missions depuis 1995, date de sa création.

BILAN D’UNE ACTION PERMANENTE Souffrant dès sa naissance d’une malformation cardiaque, Hamza n’a jamais pu dormir sur le dos ou respirer normalement. Aujourd’hui, âgé de 9 ans, s’il


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a pu enfin découvrir l’école et vivre une vie presque normale, comme ses petits camarades, c’est grâce, principalement, à l’intervention efficace de l’association «Les bonnes œuvres du cœur» qui s’est chargée de sa prise en charge dans un centre spécialisé à l’étranger. Mais le combat de cette association à but non lucratif ne pouvait s’arrêter là car, malheureusement, les petits Hamza se comptent par centaines. Conscients de la douleur de la séparation de l’enfant et de sa famille, de la complexité de la logistique et des résultats des soins adéquats à prodiguer, celles et ceux qui activent au sein de cette association s’étaient fixé comme objectif, en 2001, d’offrir aux enfants indigents la chance de se faire opérer au Maroc dans un environnement sécurisant et fiable. En 2004, leur rêve devient réalité : l’Institut humanitaire cardio-pédiatrique de Casablanca est officiellement inauguré par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. D’une superficie de 1.650 m2, ce centre

spécialisé a nécessité un investissement Parallèlement à ces acquis, l’Association de 35 millions de dirhams. Conçu se- «Les bonnes œuvres du cœur » organise lon les normes internationales, il est des caravanes médicales, mène de nombreuses actions de sensidoté d’une capacité de bilisation du grand public 28 lits et dispose de aux maladies cardiaques deux blocs opératoires, Grâce chez le nouveau-né et l’end’une unité d’hémodyà l’Institut fant, tout en assurant un namique pédiatrique, humanitaire diagnostic et une prise en de deux unités de réacardiocharge précoces portant nimation chirurgicale les chances de guérison à et d’une unité de carpédiatrique de 90%. diologie fœtale. Casablanca, des Après quinze ans d’exisAu cœur de la lutte bébés de moins contre les cardiopatence, la bataille n’est pas de 5kg souffrant thies chez l’enfant, terminée. Ainsi, afin de de malformations cette structure a perconsolider ses activités cardiaques et répondre au mieux aux mis une réduction siattentes, l’association gnificative du coût des peuvent être s’est assigné de nouveaux soins avec un forfait ne opérés à cœur objectifs, ambitionnant, dépassant pas les 6000 ouvert et sauvés ! entre autres, de faire de euros. Les différentes l’Institut humanitaire missions de proximité sont assurées par une équipe médicale cardio-pédiatrique de Casablanca un et paramédicale très professionnelle et centre « pilote » en matière de chirurgie cardio-pédiatrique. dotée d’un sens aigu de l’éthique.

PO POINT O DE VUE DU DR SAID EJJENNANE, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION P ««LES BONNES ŒUVRES DU CŒUR»

Comme chacun sait, la chirurgie cardiaque pédiatrique est très complexe et toute intervention nécessite un équipement onéreux, des mesures de qualité et de sécurité très rigoureuses, ainsi que des équipes bien formées.

Et c’est là où réside l’importance de la création de l’Institut humanitaire cardio-pédiatrique de Casablanca. Fruit des efforts consentis par les membres de l’association «Les m bonnes œuvres du cœur» avec le b précieux soutien de nos partenaires, pr cette structure est considérée comme cet premier centre de cardiologie pédiale p trique au Maroc et en Afrique. triq Et ss’il est vrai que cette structure spécialisée a pour principale vocation spé la prise en charge de nouveaux-nés et enfants indigents présentant une anomalie cardiaque, il faut également souligner que le mérite d’avoir posé les premiers jalons d’une chirurgie cardiaque pédiatrique plus profession-

nelle et s’appuyant sur des compétences médicales multidisciplinaires entièrement formées et dédiées à ce genre d’actes médicaux et chirurgicaux lui revient. En attendant l’appui du ministère de la Santé, l’association s’est investie dans la formation des ressources humaines de son Institut grâce à ses partenaires étrangers. Résultat, au sein de notre centre, grâce à des experts internationaux (allemands, canadiens, français…) qui nous ont aidés à devenir autonomes dans ce domaine, nous opérons à cœur ouvert des bébés de moins de 5kg qui présentent des malformations cardiaques sévères! Notre rêve est devenu réalité !


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SYNDROME DU JET-LAG

QUAND L’HORLOGE BIOLOGIQUE SE DÉTRAQUE POUR CEUX QUI LE FONT SOUVENT, VOYAGER N’EST PAS TOUJOURS UNE PARTIE DE PLAISIR! LES EFFETS DU DÉCALAGE HORAIRE SONT NOMBREUX, SOUVENT TRÈS GÊNANTS ET DÉPENDENT DE PLUSIEURS FACTEURS. MAIS FORT HEUREUSEMENT, DES SOLUTIONS EXISTENT QUI PERMETTENT DE MIEUX VIVRE CE DYSFONCTIONNEMENT. Par le Dr Fouzia KADIRI, chef du service ORL du CH Mohammed V, Casablanca et responsable du Centre Régional du Sommeil du Grand Casablanca.

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est la période ! Pour passer le cap de la nouvelle année hors des sentiers battus, quoi de mieux que de prendre l’avion vers une destination de rêve. Une idée très tentante, mais des réticences peuvent naître sachant le risque éventuel d’être victime d’un syndrome du Jet-Lag, une expression anglaise correspondant à l’ensemble des symptômes plus ou moins importants résultant de l’adaptation de l’organisme à un nouvel horaire. Avec la multiplication des vols, le syndrome du Jet-Lag est devenu extrêmement fréquent. On estime aujourd’hui que 3 personnes sur 4 res-

sentent des effets liés à ce changement d’horaires lors d’un long voyage. QU’EST-CE QUE LE SYNDROME DU JET-LAG ? Le franchissement rapide des fuseaux horaires est à l’origine de perturbations de tout notre organisme. Ces perturbations sont dues à un décalage de « l’heure locale » de notre horloge biologique par rapport à l’heure de destination. Il en découle une asynchronisation de tous les rythmes biologiques, celui du cycle veille/sommeil ainsi que celui des sécrétions hormonales. En effet, notre horloge biologique fonctionne sur un rythme de 24 heures (rythme circadien). Elle est réglée par le rythme jour/nuit et par notre activité sociale ; ces


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deux synchroniseurs externes régulant notre rythme biologique intérieur. Lors du franchissement rapide des fuseaux horaires, l’horloge circadienne se trouve en avance ou en retard, selon que le vol soit orienté vers l’est ou l’ouest. Différentes études ont montré que la resynchronisation de l’horloge interne va dépendre du nombre de fuseaux traversés. Cette resynchronisation est d’autant plus longue que le nombre de fuseaux horaires traversés est plus élevé. Celle-ci est également liée à la direction du vol dans la mesure où elle est plus lente après un vol effectué vers l’est qu’après celui se dirigeant vers l’ouest ; elle est d’un jour par fuseau vers l’ouest et d’un jour et demi vers l’est. Enfin, elle l’est également selon les caractéristiques du vol (temps du vol et heures de départ et d’arrivée), ainsi que selon certains facteurs personnels.

Quand la destination dépasse trois fuseaux ballonnement abdominal, une sensation de horaires (par avion), il s’ensuit, selon les indi- vertige et un risque de phlébite. vidus, des symptômes désagréables. Les conséquences du manque de sommeil Ainsi, cette désynchronisation dans les jours qui suivent se manifeste par une fatigue peuvent être très marqués générale, des difficultés d’ini(somnolence, troubles de la C’est tiation ou de maintien du somvigilance, de l’attention et de la la flexibilité ou meil, une baisse de vigilance, de concentration, irritabilité). la rigidité de l’irritabilité, une anorexie, des En définitive, existe-t-il des notre horloge problèmes gastro-intestinaux, solutions contre les consébiologique un malaise et des céphalées. quences du Jet-Lag? Sontqui détermine Stress lié au voyage, privation elles efficaces et rapides ? Les notre capacité initiale de sommeil, déshydraréponses peuvent varier d’un d’adaptation de tation… sont d’autres éléments individu à un autre. Mais voyageur. qui peuvent contribuer à l’apce qui est sûr, c’est que «les parition de ces symptômes. voyages forment la jeunesse », Pour les vols en haute altitude et a dit un sage, « mais ils déforde longue durée, quelle que soit la direction ment les chapeaux », nous apprend l’écrivain du vol, on peut ressentir des nausées, une sé- et humoriste français Alphonse Allais ! cheresse oculaire et nasale, des crampes, un

COMMENT VOYAGER SANS TROP SOUFFRIR DU DÉCALAGE HORAIRE ? AVANT LE VOL Décaler les rythmes (sommeil, repas) le ou les jours avant le départ (sans dépasser 1 ou 2 heures).

somnifères pendant le vol ; ■ Pratiquer des exercices isométriques.

APRÈS L’ARRIVÉE ■ Régler sa montre sur l’heure de destination et se mettre

■ Fonctionner immédiatement sur l’horaire local ; ■ Limiter la privation de sommeil par une bonne hygiène

en situation mentalement ; ■ Ne pas trop manger ou rester à jeun si possible ; ■ Boire beaucoup d’eau minérale en évitant les boissons gazeuses et l’alcool; ■ Essayer de dormir si c’est un vol de nuit en évitant les

du sommeil; les hypnotiques peuvent être nécessaires pendant 2 ou 3 jours après l’arrivée ; ■ Utiliser la Mélatonine (2 à 5 mg) à 18 heures le jour du vol puis une fois sur place, le soir au coucher, pendant 3 à 4 jours consécutifs.

PENDANT LE VOL


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Sélection

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« COURBIS: MON CHEMIN VERS LA VÉRITÉ ET LE PARDON »

LES MÉMOIRES D’UN HOMME LIBRE ET SANS RANCUNE « LES ANNÉES DE PLOMB FURENT L’UNE DES PÉRIODES HISTORIQUES LES PLUS DOULOUREUSES DU MAROC CONTEMPORAIN. MALHEUREUSEMENT, PARMI LES OPPOSANTS POLITIQUES ARRÊTÉS DURANT CETTE ÉPOPÉE, UNE GRANDE PARTIE ÉTAIENT INNOCENTS… »

Le Dr Mhamed Lachkar

Auteur : Dr Mhamed Lachkar Titre : «Courbis: mon chemin vers la vérité et le pardon» Date de parution : Septembre 2010 Editions : Rabat Net Maroc Prix : 50 DH

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e Dr Mhamed Lachkar -60 ans aujourd’hui- fait partie de cette jeunesse qui avait été emportée à tort dans le tourbillon de la répression qui a frappé tout un peuple en 1973. À cause d’accusations mensongères (détention d’armes et complot contre la monarchie), il a été emprisonné et torturé pendant des mois sans pour autant regretter d’avoir épousé les idées pour lesquelles il a en fait été arrêté : celles d’un engagement réel pour un Maroc de la dignité où règneraient la liberté et la justice sociale. « J’avais 23 ans en août 1973, quand ma vie, comme celle de milliers d’autres Marocains de ma génération, a basculé dans l’horreur. Mon expérience, comme celle de bien d’autres camarades, est une véritable tragédie humaine, mais du fait que mes séquelles ont été surmontées rapidement, j’en suis ressorti enrichi d’un capital humain énorme qui ne m’a pas quitté depuis. Il est vrai qu’on a massacré et confisqué une partie de ma jeunesse, mais je me suis retrouvé fortifié, parce que j’ai fait de ce désastre passager quelque chose de constructif pour moi et pour les autres. C’est pourquoi j’ai toujours refusé de me considérer comme une victime qui demanderait une indemnisation matérielle ou une récompense d’ordre politique », raconte le Dr Lachkar. L’idée d’ « écrire » son calvaire hantait depuis des années l’esprit du Dr Lachkar, mais son refus de revivre ce qu’il appelle un « cauchemar », ainsi que ses occupations professionnelles, sociales et familiales ont été un grand obstacle à cette initiative. Une initiative qui n’a pris forme que trente-sept ans après, à travers un manuscrit intitulé

«Courbis: mon chemin vers la vérité et le pardon» qui retrace six mois de détention secrète à Derb Moulay Cherif et au Courbis « Mon livre est la mémoire d’un homme libre et sans rancune, un homme qui témoigne de ce que le temps a voulu effacer et qui exprime à haute voix ce qu’il a toujours pensé. Loin de reculer, je n’ai pas peur de ne pas vouloir baisser la tête, depuis toujours. Écrire aujourd’hui, c’est d’abord et avant tout lutter à ma façon contre l’oubli. Écrire aujourd’hui signifie pour moi refuser le silence et le repli sur soi. Écrire, c’est aussi continuer sur la même voie, continuer à être le même, continuer à partager, continuer à résister. » L’auteur avoue n’avoir gardé de son expérience que des leçons de vie, des leçons de foi, d’amour et de compassion. Le message qu’il veut faire passer à travers son récit est destiné à tous les jeunes de notre pays, pour qu’ils s’attellent à construire un autre Maroc, celui de la liberté et du respect de la personne humaine. « Je suis certain que toutes ces années de souffrances et de sacrifices pour le bien de notre pays n’ont pas été vaines », conclut le Dr Lachkar. Après son arrestation, le Dr Lachkar a pratiqué son métier de médecine chirurgicale dans sa ville natale, El Hoceima, en 1980, continuant de participer de manière très active à la vie civile et associative, créant même l’ONG Assaha, en 1995, qu’il dirige toujours. Membre actif de plusieurs réseaux associatifs internationaux, il publie également, de manière régulière, des articles d’opinion et d’analyse sur son blog de Mediapart.fr


COMPOSITION :Principe actif : Diclofenac Sodium Excipient : q.s.p comprimé enrobé, suppositoire et solution injectable PRESENTATION : Voltarène 25 mg & 50 mg comprimé enrobé. Boite de 30 Voltarène LP 75 mg comprimé enrobé . Boite de 20 Voltarène LP 100 mg comprimé enrobé. Boite de 10 Voltarène 12,5 mg & 25 mg & 100 mg suppositoire. Boite de 10 Voltarène 75 mg/3 ml solution injectable. Boite de 2 & 5 ampoules. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Forme Comprimé enrobé 25 & 50 mg et Forme suppositoire tous dosages : Chez l’adulte : Traitement symptomatique au long cours des rhumatismes inflammatoires chroniques notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante de certaines arthroses douloureuses et invalidantes Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues des rhumatismes abarticulaires, arthrites microcristallines, arthroses, lombalgies, radiculalgies sévères. Traitement adjuvant des manifestations inflammatoires en rapport avec le domaine ORL. Chez l’enfant : Rhumatismes inflammatoires infantiles Forme comprimé LP 50 & 100 mg : Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg & 50 mg , la posologie de 75 mg ou 100 mg s’est révélée adéquate. Pour le LP 50 mg : Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues d’arthrose. Forme injectable : Sciatiques aigues, lombalgies aigues, crises de coliques néphrétiques, rhumatismes inflammatoires en poussée aigue. PROPRIETE PHARMACODYNAMIQUE : Le Diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acide phénylacétique, du groupe des acides aryl-carboxyliques. Il a une activité anti-inflammatoire, antalgique et antipyrétique. Le Diclofénac inhibe la synthèse des prostaglandines et l'agrégation plaquettaire. Le Diclofénac soulage la douleur causée par les poussées inflammatoires, les enflures / oedèmes, la fièvre et il peut être utilisé dans le traitement de l'arthrite aiguë et chronique, les lombalgies, les syndrômes arthrosiques, les rhumatismes localisés dans les tissus mous, les enflures douloureuses ainsi que dans l'inflammation faisant suite à des traumatismes ou à la chirurgie. PROPRIETE PHARMACOCINETIQUE : Absorption L'absorption du diclofénac potassium, administré sous forme de dragées, est complète et rapide. L'absorption commence immédiatement après l'administration. La quantité de diclofénac absorbée est la même que lors de l'administration d'une dose équivalente de diclofénac sodium en dragées gastrorésistantes. Des concentrations plasmatiques maximales moyennes de 5,5 µmol/l sont atteintes environ 5 à 20 min après la prise d'un sachet à 50 mg. La prise avec de la nourriture ne diminue pas la quantité du diclofénac absorbé, mais peut légèrement retarder l'absorption et ralentir la vitesse d'absorption. Distribution Le diclofénac est lié à 99,7% aux protéines sériques, principalement à l'albumine (99,4%). Le calcul du volume de distribution apparent donne des valeurs se situant entre 0,12 et 0,17 l/kg. Le diclofénac pénètre dans le liquide synovial, où les concentrations maximales sont atteintes 2 à 4 h après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d'élimination du liquide synovial est de 3–6 h. Les concentrations de principe actif dans le liquide synovial sont plus élevées que les concentrations plasmatiques déjà deux heures après le pic plasmatique et le restent pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 h. Métabolisme La biotransformation du diclofénac s'effectue en partie par glucuroconjugaison de la molécule inchangée mais surtout par hydroxylation et par méthoxylation simples et multiples entraînant la formation de différents métabolites phénoliques (3'-hydroxy, 4'-hydroxy, 5-hydroxy, 4',5-dihydroxy et 3'-hydroxy-4'-méthoxy diclofénac) qui sont éliminés pour la plupart sous forme glycuroconjuguée. Deux de ces métabolites phénoliques sont pharmacologiquement actifs mais à un degré nettement moindre que le diclofénac. Élimination La clairance plasmatique totale du Diclofénac est de 263 ± 56 ml/min (moyenne ± écart-type). La demi-vie plasmatique terminale est de 1–2 h. Quatre des métabolites, dont les deux actifs, ont également une demi-vie plasmatique brève de 1–3 h. Un autre métabolite, le 3'-hydroxy-4'-méthoxy Diclofénac, a en revanche une demi-vie nettement plus longue mais il est pratiquement inactif. Environ 60% de la dose sont éliminés dans les urines sous la forme de métabolites. Moins de 1% est excrété sous forme inchangée. Le reste est éliminé sous forme de métabolites, par la bile avec les fèces. Cinétique pour certains groupes de patients Aucune relation significative entre l'âge des patients et l'absorption, le métabolisme ou l'excrétion du médicament n’a été observée. Chez les insuffisants rénaux, la cinétique de dose unique administrée selon le schéma posologique habituel ne permet pas de conclure à une accumulation du principe actif inchangé. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, la concentration plasmatique des métabolites à l’état d’équilibre est environ quatre fois supérieure à celle enregistrée chez les sujets sains. Les métabolites sont finalement éliminés par voie biliaire. En présence d'une insuffisance hépatique (hépatite chronique ou cirrhose non décompensée), la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients dont le foie est intact. DONNEES PRECLINIQUES: Le Diclofénac n’a pas d’influence sur la fertilité des géniteurs (rats) ou sur le développement pré-, péri- et postnatal des jeunes animaux. Aucun effet tératogène n’a été observé chez le rat, la souris et le lapin. Au cours de différents tests in vitro et in vivo, aucun effet mutagène n’a été observé et les études à long terme chez le rat et la souris n’ont pas montré d’effet carcinogène. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Adultes Dragées gastrorésistantes, suppositoires 100 mg: La posologie initiale recommandée est de 100–150 mg par jour pour les dragées gastrorésistantes et les suppositoires Voltarène. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 75–100 mg par jour sont habituellement suffisants. La posologie quotidienne est généralement fractionnée en 2–3 doses. Pour supprimer les douleurs nocturnes et la raideur matinale, la prise de dragées gastrorésistantes dans la journée peut être complétée par l'application d'un suppositoire avant le coucher (la dose quotidienne maximale étant de 150 mg). Les dragées gastrorésistantes doivent être avalées entières avec beaucoup de liquide, de préférence avant les repas. Dragées LP La posologie quotidienne recommandée de Voltarène LP est de 100–150 mg, soit 1 dragée Voltarène LP 100 ou 2 Voltarène LP 75 par jour. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 1 dragée Voltarène LP 75 ou 1 dragée Voltarène LP LP 100 par jour est habituellement suffisant. Lorsque les symptômes sont plus marqués la nuit ou le matin, la prise de Voltarène LP s'effectuera plutôt le soir. Les dragées doivent être avalées entières avec un peu de liquide, de préférence au cours des repas. Enfants: Enfants à partir de 1 an: 0,5–2 mg/kg de poids corporel/jour selon la gravité de l'affection, répartis en 2–3 doses. Dans l'arthrite chronique juvénile, on peut augmenter la dose quotidienne jusqu'à un maximum de 3 mg/kg de poids corporel, répartis en plusieurs doses. Ne pas administrer Voltarène chez les enfants de moins de 1 an. Les dragées gastrorésistantes Voltarène à 50 mg, les dragées LP LP 75 & 100 mg et les suppositoires à 50 mg et 100 mg ne conviennent pas en pédiatrie. Ampoules injectables : Injection intramusculaire Traitement d'attaque des affections suivantes: Exacerbations de rhumatisme inflammatoire ou dégénératif: polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, arthroses et arthroses vertébrales, syndromes vertébraux douloureux, rhumatisme extra-articulaire. Crises de goutte aiguës. Colique néphrétique et hépatique. États inflammatoires et oedémateux douloureux post-traumatiques et post-opératoires. Crises de migraine sévères. Perfusion intraveineuse Traitement ou prévention des douleurs post-opératoires en milieu hospitalier. CONTRE –INDICATION : Hypersensibilité connue au principe actif ou à l’un des excipients du médicament Antécédent de réactions allergiques (comme bronchospasme, rhinite aiguë, polype de la muqueuse nasale, urticaire) après la prise d’acide acétylsalicylique ou d’un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS); Antécédents récents de rectites ou de réctorragies, proctites (formes susppositoires) Durant le 3ème trimestre de la grossesse (cf. «Grossesse/Allaitement»); Ulcères gastriques et/ou duodénal actifs ou hémorragies gastro-intestinales; Maladies intestinales inflammatoires comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse; Insuffisance cardiaque grave; Insuffisance hépatique grave (Child-Pugh classe C); Insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min); MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS P ARTICULIERES D’EMPLOI : L’indication sera établie avec rigueur et la surveillance médicale sera effectuée soigneusement chez les patients présentant des troubles gastro-intestinaux, des antécédents évocateurs d'ulcère gastro-intestinal ou une atteinte de la fonction hépatique. Les hémorragies gastrointestinales ou les ulcères/perforations peuvent avoir des conséquences graves chez les patients âgés et peuvent se produire à n'importe quel moment pendant le traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Dans les rares cas où une ulcération ou une hémorragie gastro-intestinale apparaissent sous Diclofenac, le traitement doit être interrompu. Compte tenu de l'importance des prostaglandines dans le maintien de l'irrigation rénale, une prudence particulière s'impose chez les sujets présentant une atteinte fonctionnelle cardiaque ou rénale, les patients âgés, les malades sous diurétiques et ceux présentant une importante diminution du volume de liquide extracellulaire, quelle qu'en soit la cause, p.ex. dans la phase pré- ou post-opératoire lors d'interventions chirurgicales lourdes. C'est pourquoi il est recommandé de surveiller par précaution la fonction rénale lorsque Diclofenac est utilisé dans ces cas-là. L'arrêt du traitement entraîne généralement un retour à l'état précédent du traitement. En se basant sur des considérations médicales générales, la prudence s'impose chez les sujets très âgés. Il est recommandé en particulier d'administrer la dose minimale efficace chez les patients âgés fragiles ou chez ceux dont le poids corporel est faible. Comme avec d’autres AINS, une ou plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter sous Diclofenac. Ceci a été observé avec le diclofénac au cours d'études cliniques et peut apparaître chez environ 15% des patients mais s'accompagne cependant rarement de symptômes cliniques. L'importance clinique de ce phénomène n'est pas connue. Dans la plupart des cas, il s'agit d'élévations limitrophes. Occasionnellement (dans 2,5% des cas), il s’agissait d’une augmentation modérée des enzymes hépatiques (=3–<8× la limite supérieure des valeurs normales) alors que l'incidence des augmentations marquées (=8× la limite supérieure des valeurs normales) n’était que d’env. 1%. Au cours des études cliniques mentionnées ci-dessus, parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques, des lésions hépatiques cliniquement manifestes ont été observées dans 0,5% des cas. En général, l'augmentation des enzymes hépatiques était réversible après l'arrêt du traitement. Il faut toutefois rappeler que Diclofenac n'est recommandé que pour les traitements de courte durée (maximum 3 jours). Le traitement par Diclofenac doit être interrompu lorsque les troubles de la fonction hépatique persistent ou s’aggravent ainsi que lorsque des signes ou symptômes cliniques d'hépatopathie (p.ex. hépatite) ou d’autres manifestations apparaissent (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.). Parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques de rares cas de réactions hépatiques graves, (y compris d'ictère) et de cas isolés d'hépatite fulminante mortelle, ont été rapportés. Une hépatite peut se produire sans symptômes avantcoureurs. La prudence s'impose chez les patients atteints de porphyrie hépatique car Diclofenac pourrait déclencher une crise. Un traitement de courte durée avec Diclofenac dans les indications citées ci-dessus se révèle généralement suffisant. Dans le cas où, contrairement aux recommandations d'utilisation, Diclofenac est administré sur une période plus longue, il est conseillé, comme pour tous les antiinflammatoires non stéroïdiens hautement actifs, de contrôler régulièrement la formule sanguine. Une inhibition temporaire de l'agrégation plaquettaire est aussi possible avec Diclofenac comme avec les autres AINS. Une surveillance attentive s'impose chez les patients souffrant de troubles de la coagulation. De par ses propriétés pharmacodynamiques, Diclofenac peut comme d'autres AINS masquer une symptomatologie infectieuse.Comme avec d'autres AINS, des réactions allergiques (y compris anaphylactiques/anaphylactoïdes) peuvent apparaître dans de rares cas, même en l'absence de tout traitement antérieur par le médicament. INTERACTIONS : Lithium, digoxine Lors d’administration concomitante, Diclofenac peut augmenter la concentration plasmatique du lithium et de la digoxine. Diurétiques Comme d’autres AINS, dont Diclofenac peuvent inhiber l'efficacité des diurétiques. En outre, le traitement concomitant par les diurétiques d'épargne potassique peut parfois s'accompagner d'une hyperkaliémie, d'où la nécessité de mesurer fréquemment la kaliémie. AINS L'administration concomitante d'un autre AINS par voie systémique peut augmenter la fréquence des effets indésirables. Anticoagulants Bien que les études cliniques n'indiquent pas que diclofénac influence l'effet des anticoagulants des cas isolés de risque accru d'hémorragie lors d'emploi concomitant de diclofénac et d'anticoagulants ont été rapportés; c’est pourquoi une surveillance clinique étroite est recommandée dans de tels cas. Antidiabétique Des essais cliniques ont montré que diclofénac peut être administré conjointement avec des antidiabétiques oraux sans en modifier leur effet clinique. Cependant, des cas isolés d'effets hypoglycémiants et hyperglycémiants en présence de diclofénac ont été rapportés, rendant nécessaire une modification de la posologie des médicaments hypoglycémiants. Méthotrexate La prudence s'impose lorsque des AINS sont administrés moins de 24 h avant ou après un traitement au méthotrexate, car la concentration sanguine et la toxicité du méthotrexate peuvent augmenter. Ciclosporine La néphrotoxicité de la ciclosporine peut être accrue par les effets des AINS sur les prostaglandines rénales. Antibiotiques du groupe des quinolones Des cas isolés de convulsions qui pourraient être dues à l'association d'AINS et de quinolones ont été rapportés. EFFETS INDESIRABLES : Fréquences: très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 <1/10), occasionnel (>1/1000 <1/100), rare (>1/10’000 <1/1000), très rare (<1/10’000). Circulation sanguine Très rare: thrombopénie, leucopénie, agranulocytose, anémie hémolytique, anémie aplasique. Système immunitaire Rare: réactions d’hypersensibilité, par ex. asthme, réactions générales anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris hypotension. Très rare: vasculite, pneumonite. Système nerveux Occasionnel: céphalées, étourdissements, vertiges. Rare: asthénie. Très rare: troubles de la sensibilité y compris paresthésies, troubles de la mémoire, désorientation, insomnie, irritabilité, convulsions, dépression, anxiété, cauchemars, tremblements, réactions psychotiques, méningite aseptique. Troubles oculaires Très rare: troubles de la vision (baisse de l’acuité visuelle, diplopie). Oreille Très rare: baisse de l’acuité auditive, bourdonnements d’oreilles. Troubles cardiaques Très rare: palpitations, douleurs thoraciques, hypertension, insuffisance cardiaque. Troubles gastro-intestinaux Occasionnel: douleurs épigastriques, autres troubles gastrointestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, dyspepsie, flatulence, anorexie. Rare: hémorragie gastro-intestinale (hématémèse, melaena, diarrhées avec présence de sang), ulcère gastro-intestinal avec ou sans hémorragie/perforation. Très rare: stomatite aphteuse, glossite, troubles gustatifs, lésion oesophagiennes, sténoses intestinales de type diaphragmatique, affections abdominales basses, par ex.: colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn, constipation, pancréatite. Troubles hépatobiliaires Fréquent: augmentation des transaminases sériques (SGOT, SGPT), occasionnellement augmentation modérée (=3× la limite supérieure des valeurs normales) resp. marquée (=8× la limite supérieure des valeurs normales).Rare: hépatite accompagnée ou non d’ictère, très rarement fulminante Troubles cutanés Occasionnel: éruptions cutanées. Rare: urticaire. Très rare: éruptions bulleuses, eczéma, érythème polymorphe, syndrome de StevensJohnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), érythrodermie (dermatite exfoliatrice), chute de cheveux, réactions de photosensibilisation, purpura, y compris purpura allergique. Troubles rénaux Rare: oedème. Très rare: insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie, néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, nécrose papillaire. SURDOSAGE: Le traitement de l'intoxication aiguë par les AINS consiste essentiellement en une surveillance clinique et en la mise en place de mesures symptomatiques. Le surdosage de Diclofenac n'engendre pas de tableau clinique caractéristique. Les mesures thérapeutiques en cas de surdosage sont les suivantes: Prévenir l'absorption le plus vite possible après l'ingestion de la surdose par lavage gastrique et administration de charbon actif. Les complications telles qu'hypotension, insuffisance rénale, convulsions, irritation gastro-intestinale et dépression respiratoire requièrent une surveillance clinique et un traitement symptomatique. Des mesures thérapeutiques spécifiques telles que diurèse forcée, dialyse ou hémoperfusion seront probablement inefficaces pour éliminer les AINS en raison de leur liaison protéique élevée et de leur métabolisme important. Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché : Novartis Pharma Maroc , 82 Bd Chefchaouni, Quartier industriel Aïn Sebaâ 20250 CASABLANCA. Tel 00-212-22-34-92-92 (1) Hernandez-Diaz S, Garcia Rodriguez LA. Association Between Nonsteroidal Anti-inflammatory Drugs and Upper Gastrointestinal Tract Bleeding/Perforation. An Overview of Epidemiologic Studies Published in the 1990s. ARCH INTERN MED/VOL 160, JULY 24, 2000. (2) RCP


Détente

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al À la ferme, le chev est malade. au paysan : Le vétérinaire dit mède, si dans « Je lui injecte un re s remis, il trois jours il n’est pa faudra l’abattre !» ut entendu, dit Le mouton qui a to toi !» au cheval : «Lèveop fatigué. !» Mais le cheval est tr dit : «Lève-toi vite i lu n to ou m le ur Le deuxième jo rs aussi fatigué. vont Le cheval est toujou : «Lève-toi sinon il t di n to ou m le ur Le troisième jo t’abattre!» lève. e effort, le cheval se êm pr su un ns da , rs ysan dit : Alo al se rétablir, le pa ev ch n so ir vo ut de Heureux Moralité : mieux va !» n to ou m le e tu «Faut fêter ça : on eule ! aires et fermer sa gu s’occuper de ses aff n médecin : Une patiente, à so minutes que vous m’avez cinq - Docteur, cela fait langue et vous ne la regardez er demandé de tir la même pas ! être tranquille - C’était juste pour dige votre pendant que je ré ordonnance !

PHOTO DU MOIS

LES MOUTONS SE MODERNISENT… À QUAND LA PLANÈTE DES MOUTONS ?

Erratum La superficie totale de la peau n’est pas de 2,5 km², mais de 2,5 m².

La nourriture met 7 secondes pour aller de la bouche à l’estomac. Un cheveu humain peut supporter un poids de 3 kg. L’os de la hanche est plus solide que le ciment. Le cœur d’une femme bat plus vite que celui d’un homme. Il y a environ mille milliards de bactéries sur chacun de nos pieds. Les femmes clignent des yeux 2 fois plus souvent que les hommes. La peau d’un humain pèse 2 fois plus que son cerveau. Le corps utilise 300 muscles pour se tenir en équilibre, debout.

LE NOM DE . EGYPT, SUèdITenEt noEusTavFonIN s donné

éc Dans le numéro pr n un EGYP T, mais selo m no au e in ig or e ., le un s, le docteur A.M w ne ti oc D de r eu fidèle lect i remonte à e autre origine qu un it ra au pt gy roi E nom e époque Bélos, un tt ce À e. qu ec gr l’antiquité , l’Arabie, ndait sur l’Assyrie te s’é e um ya ro le eaux dont avait deux fils jum l’Egypte et la Libye Libye la Danaos hérita de . os pt gy E et s ao Dan ès la os de l’Arabie. Apr et son frère Egypt de ra Egyptos s’empa mort de son père, il donna son l’Egypte à laquelle nom.

LE SAVIEZ VOUS… ?


INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Traitement préventif des crises d'angor : angor d'effort, angor spontané (dont l'angor de Prinzmetal) ; Hypertension artérielle. CONTRE-INDICATIONS : Absolues : - Hypersensibilité aux dihydropyridines. Relatives : - Dantrolène (cf. Interactions). EFFETS SECONDAIRES : Les effets indésirables le plus fréquemment notés sont en rapport avec l'action vasodilatatrice du produit : céphalées, rougeurs ou sensation de chaleur de la face. Habituellement, ils apparaissent durant les premières semaines de traitement et s'atténuent lors de sa poursuite. Comme avec les autres dihydropyridines, un œdème des chevilles et/ou de la face peut apparaître. Son apparition est plus fréquente aux doses élevées. On observe plus rarement : - effets cardiaques : tachycardies, palpitations, syncope. - effets cutanéomuqueux : alopécie, augmentation de la sudation, réaction allergique incluant prurit, éruption et angio-œdème. Comme avec les autres dihydropyridines, un élargissement gingival léger a été rapporté chez les patients atteints d'une gingivite/parodontite prononcée. L'élargissement peut être évité ou disparaître avec une hygiène buccale soigneuse. - effets digestifs : douleurs abdominales, dyspepsie, dysgueusie, perte de l'appétit, nausées, diarrhée, constipation, bouche sèche. - effets neuromusculaires : crampes musculaires, myalgie, arthralgie. - effets hépatiques : ictère et élévation des enzymes hépatiques ont été très rarement rapportés (principalement en rapport avec une cholestase) dont quelques cas assez sévères pour entraîner une hospitalisation. Ils sont réversibles à l'arrêt du traitement. - effets pulmonaires : dyspnée. - effets génito-urinaires : pollakiurie, impuissance comme cela a été décrit sous d'autres antihypertenseurs, gynécomastie. - effets neuropsychiques : asthénie, sensations vertigineuses, troubles du sommeil, paresthésies, tremblements, troubles de la vue, troubles dépressifs. - effet général : malaise. - effet sanguin : thrombopénie. - effet vasculaire : vascularite. Comme avec les autres antagonistes calciques, les événements suivants ont été rarement rapportés : douleurs angineuses, infarctus du myocarde, arythmie. Ils peuvent être liés à la pathologie préexistante au traitement et doivent faire discuter la poursuite du traitement. PHENOMENES TOXIQUES OU D’INTOLERANCE POSSIBLES ET EVENTUELS : Sans objet. POSOLOGIE USUELLE, VOIES ET MODES D’ADMINISTRATION : Hypertension artérielle : La dose initiale est d'un comprimé (5 mg) une fois par jour, qui pourra être augmentée à 10 mg (1 comprimé de 10 ou 2 comprimés de 5 mg) par jour en une seule prise en fonction de la réponse au traitement. - Angine de poitrine : La dose initiale est d'un comprimé (5 mg) une fois par jour, qui pourra être augmentée à 10 mg (1 comprimé de 10 ou 2 comprimés de 5 mg) par jour en une seule prise en fonction de la réponse a u traitement. Dose quotidienne maximale : 10 mg. - Il n'est pas nécessaire d'ajuster les doses chez le sujet âgé et chez l'insuffisant rénal (cf. Pharmacocinétique). En dehors de l'infarctus du myocarde récent, l'amlodipine peut être administrée quel que soit le degré d'altération de la fonction ventriculaire gauche. L'amlodipine n'est pas dialysable. Il n'est pas nécessaire d'ajuster les doses d'amlodipine en cas d'association avec des diurétiques thiazidiques, des bêta-bloquants ou des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. CONDITIONS PARTICULIÈRES D’EMPLOI ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUE EVENTUELLE : Mises en garde et précautions d'emploi : Mises en garde : - L'efficacité et la tolérance de l'amlodipine n'ayant pas été étudiées chez l'enfant, son utilisation chez l'enfant est déconseillée. - En cas de survenue de signes cliniques (asthénie, anorexie, nausées persistantes), il est recommandé de doser les enzymes hépatiques. En cas d'élévation des taux et, à plus forte raison en cas d'ictère, le traitement doit être interrompu. Précautions d'emploi : - Insuffisance hépatique : la demi-vie de l'amlodipine est prolongée chez l'insuffisant hépatique (cf. Pharmacocinétique). Les recommandations posologiques à suivre dans ce cas n'ayant pas encore été établies, il convient d'administrer le produit avec précaution chez ces patients. - Femme enceinte ou qui allaite : cf. Grossesse et Allaitement. Grossesse et allaitement : Grossesse : Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces. Il n'existe pas actuellement de données pertinentes, ou en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l'amlodipine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'amlodipine pendant la grossesse. Allaitement : Il n'existe pas de données concernant le passage d'AMEP dans le lait maternel. Cependant, comme avec d'autres dihydropyridines, les quantités retrouvées dans le lait maternel sont faibles, et aucun effet indésirable n'a été rapporté sur la base de quelques cas isolés. Par mesure de précaution, il convient d'éviter, si cela est possible, l'administration de ce médicament chez la femme qui allaite. Effets sur la capacité de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines : En début de traitement, une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges (cf. Effets secondaires). Interactions médicamenteuses et autres interactions. - Associations déconseillées (par mesure de prudence) : • Dantrolène (perfusion) : chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient. Associations nécessitant des précautions d'emploi : • Alpha-1-bloquants (alfuzosine, prazosine) : majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique sévère. Surveillance clinique. Recherche d'hypotension orthostatique dans les heures qui suivent la prise du médicament -1-bloquant (en particulier en début de traitement par celui-ci). • Baclofène : majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire. • Rifampicine (décrit pour vérapamil, diltiazem et nifédipine) : diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt. • Itraconazole (par extrapolation à partir de la nifédipine, de la félodipine et de l'isradipine) : risque majoré d'œdèmes par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l'itraconazole et après son arrêt. Associations à prendre en compte : • Bêta-bloquants : hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.• Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques) : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif). • Corticoïdes, tétracosactide par voie générale : diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes). • Neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif). Autres associations : • Digoxine : par ailleurs, l'amlodipine ne modifie pas les taux plasmatiques ou la clairance rénale de la digoxine chez le volontaire sain. Surdosage : Les données disponibles suggèrent qu'un surdosage massif pourrait provoquer une importante vasodilatation périphérique entraînant une hypotension systémique marquée et probablement prolongée. Toute hypotension consécutive à une intoxication aiguë nécessite une surveillance en unité de soins intensifs cardiologiques. Un vasoconstricteur peut être utilisé pour restaurer le tonus vasculaire et la pression artérielle. L'amlodipine n'est pas dialysable. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Pharmacodynamie : Antagoniste calcique, antihypertenseur, antiangoreux (C: système cardiovasculaire). L'amlodipine est un antagoniste du calcium appartenant à la famille des dihydropyridines qui agit à la fois sur les sites de fixation des canaux calciques de la 1-4 dihydropyridine et du diltiazem. Elle inhibe de manière prolongée l'entrée du calcium empruntant les canaux calciques lents au niveau des cellules musculaires lisses et des cellules myocardiques. Comme les autres dihydropyridines, l'amlodipine possède chez l'animal des propriétés diurétiques et natriurétiques. Le mécanisme de l'action antihypertensive est lié à un effet relaxant direct au niveau du muscle lisse vasculaire. Chez les patients hypertendus, une prise quotidienne unique permet d'obtenir une réduction significative des valeurs tensionnelles en position couchée ou debout sur l'ensemble du nycthémère sans entraîner d'accélération de la fréquence cardiaque. L'action progressive de l'amlodipine permet d'éviter les accès d'hypotension. L'amlodipine diminue les résistances périphériques totales (post-charge) sans induire de tachycardie réflexe. Ceci s'accompagne d'une baisse de la consommation énergétique du myocarde et de ses besoins en oxygène. Elle entraîne une vasodilatation des artères et artérioles coronaires en augmentant ainsi l'apport myocardique en oxygène. Chez les patients angoreux, l'administration d'amlodipine augmente la durée de l'effort, le délai d'apparition de l'angor et du sous décalage du segment ST ; elle réduit à la fois la fréquence des crises d'angine de poitrine et la consommation de trinitrine. Comme les autres antagonistes du calcium, l'amlodipine est métaboliquement neutre et ne modifie pas les taux de lipides plasmatiques. Elle peut être utilisée chez les patients présentant diabète ou goutte. Chez les patients transplantés rénaux hypertendus traités par ciclosporine, l’amlodipine, administrée à la posologie usuelle, diminue la pression artérielle, augmente le flux sanguin rénal et le débit de filtration glomérulaire, et diminue les résistances vasculaires rénales. Les conséquences à long terme de ces modifications sur la fonction du greffon ne sont pas évaluées. Pharmacocinétiques : Après administration orale aux doses thérapeutiques, l'amlodipine est totalement absorbée. La biodisponibilité absolue de l'amlodipine varie de 64 à 80 %. Le pic plasmatique est tardif, survenant 6 à 12 heures après la prise. Le volume de distribution est de 21 l/kg. La demi-vie d'élimination terminale est de 35 à 50 heures et permet une prise unique quotidienne. Les concentrations à l'état d'équilibre sont atteintes après 7 à 8 jours d'administration. L'amlodipine est presque entièrement métabolisée en métabolites inactifs. 10 % de la molécule mère et 60 % des métabolites sont excrétés dans les urines. Les études in vitro ont montré que l'amlodipine circulante est liée à 97,5 % aux protéines plasmatiques. Chez le sujet âgé, les concentrations plasmatiques d'amlodipine sont plus élevées que chez le patient jeune, sans traduction clinique, la demi-vie d'élimination terminale étant inchangée. Une augmentation de la demi-vie est observée en cas d'insuffisance hépatique. Chez le patient insuffisant rénal, les concentrations plasmatiques d'amlodipine ne sont pas corrélées au degré d'insuffisance rénale. Tableau A (Liste I).



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