Israël Acutalités n°147

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GRATUIT - Numéro 147 - Edition du Lundi 18 Octobre 2010

Journal Israélien en langue française

Guerre de Kippour : 27 ans après Hommage aux 3 020 morts & 8 135 blessés

Les 150 ans de l’Alliance israélite universelle

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La Russie rompt son contrat avec l’Iran Page 18



L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Octobre 2010

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L’édito patriote de Flatto Sharon Le virus informatique Stuxnet contient une référence au Livre d’Esther tion des Israéliens et des Iraniens mais Israël est cité dans le texte alors que ce n’est pas le cas de l’Iran. L’Etat hébreu est appelé à adhérer au traité et à placer ses installations nucléaires sous les auspices de l’AIEA. Les Israéliens qui n’ont jamais reconnu disposer de l’arme atomique dénoncent l’hypocrisie de cet accord qui n’évoque pas l’Inde, le Pakistan, la Corée du Nord, des pays qui possèdent l’arme nucléaire et surtout l’Iran accusé de vouloir s’en doter.

En 1974, Moshe Dayan, alors ministre de la Défense de l’Etat d’Israël, se rend en Afrique du Sud pour discuter d’une possible coopération nucléaire, entamée déjà en 1967 avec l’acheminement régulier d’uranium sud-africain vers le complexe de Dimona,. Il s’ensuit en 1976 la signature d’un accord de collaboration et, en 1979, un premier essai commun au sud de l’Océan indien. Classé sixième puissance nucléaire mondiale, Israel possèderait aujourd’hui, selon une note confidentielle du Pentagone, plus de 200 ogives nucléaires. Tous les Etats de la région sont conviés, ce qui implique la participa-

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Dans le même temps Israël a laissé entendre dans le passé qu’il était probable qu’il attaquerait les installations nucléaires iraniennes si le régime de Téhéran tentait de fabriquer une bombe atomique qui serait considérée comme une menace directe contre le territoire israélien. L’Etat hébreu estime que l’Iran n’est qu’à quelques mois d’y parvenir, c’est dans ces conditions que les experts en sécurité informatique estiment que Stuxnet virus atomique virtuel peut avoir été conçu pour cibler les site nucléaires iraniens, les principaux suspects cités étant Israël et les EtatsUnis. Téhéran a affirmé cette semaine que le virus était en train de muter, provoquant des dégâts dans les réseaux informatiques du pays, mais a démenti que la centrale nucléaire de Bushehr,

la plus importante du pays, ait été touchée. Le New York Times souligne qu’il n’y a pas de consensus parmi les experts sur l’origine de Stuxnet, mais «qu’il y a de nombreuses raisons de soupçonner une implication d’Israël». Un fichier contenu dans le code du virus est baptisé «Myrtus», une allusion au mot Esther en Hébreu. Il peut s’agir selon le New York Times d’une signature israélienne ou d’un leurre destiné à brouiller les pistes. Selon le quotidien, c’est un consultant en sécurité informatique allemand, Ralph Langner, qui a le premier relevé la référence au Livre d’Esther. Mais Shai Blitzblau, responsable d’un groupe israélien de sécurité informatique, a assuré de son côté au quotidien, qu’il était «convaincu qu’Israël n’a rien à voir avec Stuxnet». Israël et de nombreux Etats occidentaux soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme atomique sous couvert d’activités civiles, ce que Téhéran dément, Stuxnet lui, continue de vérifier en cachette ! Flatto Sharon ancien Député de la Knesset


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APRÈS INTEL, COCA-COLA? Le fabricant israélien de Coca-Cola envisage d’ouvrir une nouvelle ligne de production en Galilée Le centre de production de Coca-Cola à Bnei-Brack est considéré comme l’une des dix plus grandes usines du groupe Coca-Cola dans le monde. Or l’usine israélienne a de plus en plus de mal à satisfaire à la soif des Israéliens pour la célèbre boisson désaltérante. Les dirigeants de Coca-Cola envisagent donc de créer une autre ligne de production en Galilée, voire de transférer l’usine de Bnei-Brack sur un site plus grand. Ces jours-ci, les dirigeants israéliens de Coca Cola ont entamé des discussions avec les fonctionnaires du ministère de l’Industrie, du Commerce et de

l’Emploi. Objectif: vérifier les aides de l’Etat dont l’entreprise pourrait bénéficier si elle ouvrait une ligne de production en Galilée. Deux options sont envisagées: ouvrir une seconde usine, ou transférer ailleurs et agrandir l’usine existante. Selon la loi israélienne, l’Etat peut accorder à une entreprise qui investit dans une zone « prioritaire » une subvention égale à 20% de son investissement initial. Si l’entreprise transfert complètement son activité du centre du pays vers la périphérie, elle se voit accorder une aide supplémentaire pouvant aller jusqu’à 3 millions d’euros.

Selon les exigences du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Emploi, une entreprise doit investir un minimum de 300 millions de shekels et embaucher au moins 400 salariés pour bénéficier de l’aide de l’Etat. C’est en 1967 que Coca-Cola a démarré ses activités de production en Israël; la marque américaine a accordé sa franchise à la firme israélienne “The Central Bottling Company Group” (CBG), sous le contrôle de l’homme d’affaires Mozi Wertheim. Aujourd’hui, CBG emploie 2.600 salariés dans son usine de Bnei-Brack qui sort 1,5 million d’articles par jour

de ses lignes de production. L’usine ne fabrique pas que des produits de la marque Coca Cola, mais aussi des boissons sous l’étiquette de Fanta, Sprite, Nestea, Kinley, etc. Il y a une quinzaine de jours, c’est le géant américain Intel qui s’était vu accorder une subvention du gouvernement israélien à hauteur de 200 millions de dollars. En contrepartie de cette aide publique, Intel s’engagera à investir 2,7 milliards de dollars pour agrandir son usine de Kiriat Gat, et à recruter 500 nouveaux salariés. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Israël achète 20 chasseurs F-35 aux Etats-Unis L’Iran peut mener Peugeot

à la banqueroute

Israël a signé un contrat avec les Etats-Unis pour l’achat de 20 avions de chasse F35, a-t-on appris hier de sources officielles. L’achat de 20 Joint Strike Fighters fabriqués aux Etats-Unis dotera Israël d’un avion de combat plus sophistiqué que ce dont disposent tous les autres pays de la région, sur fond de tensions croissantes avec l’Iran et après une vente massive d’armes américaines à l’Arabie Saoudite.

«L’avion de combat le plus perfectionné aujourd’hui dans le monde, le F35, améliorera la capacité d’Israël à se défendre, avec ses propres forces, contre toute menace ou contre un faisceau de menaces, provenant de n’importe où au Moyen-Orient», s’est réjoui dans un communiqué Michael Oren, ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis. M. Oren a qualifié le contrat d’»événement important par sa signification

stratégique et historique». Des responsables du Pentagone ont confirmé cette vente, sans donner plus de détails. Chaque F35 coûte environ 100 millions de dollars. Cette commande devrait créer «des milliers d’emplois supplémentaires, à la fois ici et en Israël», a souligné l’ambassadeur, qui a évalué le montant des contrats d’armement d’Israël avec les Etats-Unis à 2,25 milliards de dollars.

Avec plus de 1,4 million de véhicules produits l’an dernier, l’Iran est le premier producteur automobile au Moyen-Orient. Les deux sociétés nationales, Saïpa et Iran Khodro, produisent des voitures en coopération notamment avec les constructeurs français Peugeot (partenaire d’Iran Khodro pour la construction des 405 et 206) et Renault (pour la production de la Logan), mais aussi avec le sudcoréen KIA (partenaire de Saïpa pour

la petite Pride). KIA a décidé de cesser sa coopération avec l’Iran à la suite des sanctions internationales décidées contre l’Iran à cause de son programme nucléaire controversé. L’industrie automobile emploie directement et indirectement 500.000 personnes en Iran, ce qui en fait la deuxième industrie du pays derrière le secteur pétrolier.

Helen Thomas persiste

La doyenne des journalistes, Helen Thomas, âgée de 90 ans, a dû démissionner en juin dernier et abandonner son poste de chroniqueuse pour le journal Hearst Newspapers, en raison des propos qu’elle avait tenus à l’encontre de l’Etat d’Israël, dont elle a nié la légitimité, en intimant aux citoyens de «retourner en Allemagne, Pologne, etc.», qu’elle a considéré comme leurs pays d’origine.

Elle a déclaré mardi au cours d’un entretien accordé à une station de radio de l’Ohio, qu’elle ne regrettait pas ce qu’elle avait dit mais la réaction suscitée par ses paroles: «J’ai dit exactement ce que je pensais, mais je reconnais que j’ai compris trop tard que j’allais devoir démissionner (…) Vous ne pouvez pas critiquer Israël dans ce pays et vous maintenir. Et pourtant, je n’ai pas parlé d’Auschwitz ou de quelque chose de semblable. »


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Les juifs américains ont-ils perdu la foi en Obama ?

Les principaux membres de la communauté juive américaine se sont exprimés contre la politique étrangère d’Obama sur Israël, et, ce qui est considéré comme une rareté, ont dit que si il continuait sur sa trajectoire actuelle, ils cesseront leurs contributions au parti démocrate. Depuis son entrée en fonction, il semble qu’Obama a perdu du terrain dans tous les secteurs aux Etats-Unis, bien qu’il ait toujours bénéficié d’un soutien à grande échelle chez les juifs américains.

deux ans.

Malcolm Hoenlein, le vice-président exécutif de la conférence des principales organisations juives américains, a déclaré au Huffington Post que, bien que le président américain a connu un taux de soutien de près de 80% parmi les juifs américains au moment de son élection, il avait entre temps perdu environ un tiers de celui-ci. Selon le rapport, l’administration Obama a irrité les dirigeants juifs au point qu’ils pensent complètement se désintéresser des élections de 2010. Les dossiers de la Federal Election Commission montrent que les contributions aux candidats démocrates venant du secteur financier, où les juifs occupent des postes importants, sont en baisse de 65% par rapport à il y a

« J’ai commencé à rompre avec Obama il y a 10 mois, » explique Martin Peretz, rédacteur en chef de The New Republic, « et je sais que beaucoup de juifs de la côte ouest ont aussi des remords (pour avoir soutenu Obama) ». Le milliardaire d’Hollywood, Haim Saban, s’en fait l’écho : « l’hypothèse de l’administration Obama est que parce que les juifs sont libéraux, ils ne peuvent tout simplement pas voter pour les républicains. » « Obama peut inviter les dix juifs les plus influents à la Maison Blanche pour une discussion, et prononcer un discours magnifique, et penser que cela peut résoudre tous ses problèmes avec les juifs américains. Ca se peut, ou ça ne se peut pas. » Abraham Foxman, directeur de l’Anti Defamation League, a exprimé ses préoccupations politiques directe-

ment à Obama. Foxman a dit plus tard que lors de leur rencontre, il a dit au président des Etats-Unis que, bien que d’accord avec son programme d’action global au Proche Orient, la perception est qu’il s’en prend uniquement a Israël, et exempte les arabes. Si Obama a réfuté les idées de Foxman, ce dernier a dit avoir quitté la réunion en disant que la nouvelle stratégie de la Maison Blanche était « dangereuse ». L’administration Obama, a déclaré Foxman, estime que si le conflit israélo-palestinien était résolu, le loup et l’agneau habiteraient ensemble, et tout ira bien. A cette fin, l’ensemble de ses conseillers lui disent qu’il doit rompre avec les politiques de ses prédécesseurs et prouver aux arabes et aux musulmans qu’il est différent, qu’il peut se distancer d’Israël.

Etats-unis : un détenu réclame 250.000 $ pour avoir mangé du porc en prison

Le ”djihad juridique” consiste à instrumentaliser les tribunaux pour imposer la charia ou faire taire les critiques. Aux États-Unis tous ces procès sont soit instigués soit solidement épaulés par les puissants lobbies musulmans comme le CAIR. Ici, un malfrat a l’occasion d’imposer les règles alimentaires islamiques à la prison où il est détenu, tout en récoltant un joli magot. Par Melba

suit en justice le comté de Lancaster dans le Nebraska et réclame 250.000 $, alléguant que la prison lui aurait servi des repas contenant porc en dépit des préceptes de sa religion. Dans une plainte déposée la semaine dernière, Dario Scott se décrit comme “un musulman fervent” qui suit les restrictions alimentaires islamiques qui interdisent aux musulmans de manger du porc.

Nebraska - Un détenu de 48 ans, pour-

Scott dit qu’en mars dernier, en atten-

dant son procès, il lui avait été assuré que le porc n’était pas servi dans les repas de la prison du comté de Lancaster. Mais plus tard, il a appris que certains repas contenaient du porc. Scott déclare dans la plainte qu’il est écœuré par le porc et que ses droits de pratiquer sa religion ont été violés. Scott purge une peine de 3 à 5 ans de prison pour vente de cocaïne. Source : Nebraska TV Traduction Bivouac-id.


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Parachat Lékh lékha : Partir pour devenir ! Dans notre paracha, nous voyons apparaître la grande figure emblématique de tous les croyants du monde, le patriarche AbrahamBrahim pour d’autres. En effet il est le premier à proclamer le nom d’HM. Avant lui le monde vivait dans l’ignorance du D-ieu unique ! Il y avait une recherche de spiritualité et le Talmud nous dit que le centre se situait justement à Our Kasdin, la ville d’où sortit Abraham. Cette ville pourrait être comparée aujourd’hui à une ville comme Taipeh ou Las Vegas…où priment l’argent et le Znout-les mœurs dépravées. Mais cette recherche à Our kasdin avait abouti à l’idolâtrie, parce que chacun considérait les forces de la nature comme déterminantes et autonomes. Ce n’est donc pas par hasard si le père d’Abraham Térah était un fabricant célèbre-grossiste d’idoles de toutes sortes, argile, métal, bois etc.. Hèlas, de nos jours il existe encore certaines boutiques de ce type....Notre patriarche grandit il est vrai au contact de cette culture de touma–d’impureté-polythéiste et s’y intéressa de très près. Le midrach raconte qu’Abraham rédigea près de 400 traités sur ces cultures et ces croyances de l’époque. Il est également un grand astrologue et voit d’ailleurs qu’il n’aura pas de descendance… Mais il ne s’arrêta pas là ! il est en quête de savoir, Abraham comprit dès son plus jeune âge, rabi Yéouda raconte dans la guemara qu’à l’âge de 3 ans Abraham à commencé son introspection! Un autre avis affirme que ce serait à l’âge de 40ans… bref, il comprit qu’au-delà de ces forces multiples qui agençaient et régulaient le monde, il devait y avoir un Maître agissant et dirigeant toutes ces forces disparates…que sont le soleil, la lune les planètes..Les mers, La Nature etc. Et ce fut la découverte du D-ieu unique par Abraham notre père ! Le juif comme toujours veut comprendre, comme d’habitude, il cherche et qui cherche…trouve ! Rabi Isaac dans la guemara raconte cette parabole pour illustrer la démarche d’Abraham. Un homme errant de ville en ville vit un jour une citadelle en flammes. Cette citadelle n’a-t-elle donc pas un roi, ou un gouverneur s’écria t-il ? Le roi l’aperçut et lui répondit : « le maître de cette citadelle, c’est moi ! Le monde n’a-t-il donc pas de patron ! Akadoch baroukhou lui répondit : « Le Maître du monde, c’est moi ! Ani Adone olam » Ce midrach vient nous apprendre deux notions fondamentales concernant la compréhension du Divin. La première est qu’HM Béni soit-il ne se laisse approcher qu’après une recherche intense et incessante à l’instar d’Abraham et seulement après l’effort de l’homme « D-ieu l’aperçoit et lui répond ! C’est ainsi pour la prière! Après ce mouvement du bas vers le haut dit le Ramhal-Rabinou Moché Haim Louzzato zatsal, HM instaure une révélation prophétique du haut vers le bas, qui permettra la rencontre de la créature avec son créateur, scellant ainsi une alliance éternelle. C’est grâce à cette alliance, mais surtout à la Brith milla d’Abraham, qui

est scellé dans notre chair, nous dit la Guemara, qu’au moment où le juif le plus éloigné arrivera après 120 ans dans le Olam Aba…et qu’il sera conduit vers l’entrée du Guéném…le purgatoire, alors Abraham se tiendra à la porte et le refoulera de toutes ses forces…pour le prendre sous sa protection !

A propos du pouvoir de la prière d’Abraham, Le récit raconte qu’Abram fit une halte entre Beth El et Ayï où il construisit un autel en l’honneur de D-ieu. Rachi nous fait remarquer que les raisons de ces arrêts étaient de prier pour le futur du peuple d’Israël. Notre patriarche vit par prophétie que les Béné Israël allaient engager une guerre contre Chékhem et Akhan (contemporain de Josué), commettrait une profanation qui entrainerait la défaite d’Israël à un endroit situé entre Beth El et Aï, c’est pourquoi Abram s’arrêta-t-il pour prier à leur intention. En fait le Talmud affirme que si Abram n’avait pas prié de manière préventive pour la victoire des Bné Israël, ils auraient été sûrement défaits, pire peut-être, aucun d’entre eux n’aurait survécu ! Assurément grâce aux prières de nos ancêtres, nous avons l’heur de survivre en dépit de la volonté affirmée de nos adversaires de nous supprimer. Nous savons que le moyen de survie du Juif est la prière d’Abraham d’Isaac et de Yaacov. La voix de nos patriarches a une très longue portée et même si l’on se trouve à l’autre extrémité du monde, les prières qui sortent de n’importe quelle maison d’études sont entendues et entrainent la protection divine. Ainsi aujourd’hui, dans cette période d’incertitude, tout juif a-t-il l’obligation d’appeler le Tout Puissant de ses prières pour la sauvegarde du peuple, partout où il se trouve ! Notre mérite vient exclusivement d’Abraham, à ce propos le Rav Yoram Abergel chlita de Nétivot raconte le récit poignant du Tulmud à propos de la dispute entre le malakh-l’ange d’Israël et celui d’Ismaël concernant l’héritage d’Abraham. Finalement ils se sont présentés devant HM pour qu’il les départage ! On nous dit q’HM a confirmer la bérakha d’Ismaël y compris si surprenant que cela puisse paraître, l’héritage « en picadone » en gage de la terre d’Israël… c’est-à-dire qu’Erets Israël demeurera entre les mains de ses descendants….par le mérite de la Brith milla, mais uniquement en gage limité dans le temps…ceci par rapport à la milla qu’ils font à l’âge de 8ans. Par la suite, ils devront restituer cette terre aux Béné Israël lorsque ceux ci reviendrons s’y installer ! Lekh Lekha cela signifie aussi que la finalité pour chaque juif est de s’installer sur la terre d’Israël…Comme le disait le Rav Mordehai Eliaou zatsal lors du premier Yom Hatora, organiser il y à 20 ans au Bourget « Lékhou lakhém » allez-montez vers ce beau pays qui est le vôtre ! Le Rambam écrit même que : « Celui

qui vit en dehors de la terre d’Israël est considéré comme si il n’avait pas un D-ieu… » Lekh lékha est une sorte de remise en question de soit même…disait le Rav Emanuel Chouchna zal. Qu’ai-je fait de concret aujourd’hui pour mon âme? Pour mon entourage ? Ma communauté ? Lékh lékha signifie que tu peux changer, tu peux t’améliorer dans de nombreux domaines ! N’oublions pas qu’Abraham est bien plus que le géniteur du peuple juif, il est aussi celui sur lequel repose les fondations du monde dit la Guemara ! Comme le confirme le verset dans bérichit-la Génése : « Bé-Hibaréam » « quand ils furent créés » à propos du ciel et de la terre…ils le furent que grâce à la venue future d’Abraham Avinou écrit Rébi Yéouchoa Bar Korba ! Abraham qui à lui seul fit pencher le monde du côté du mérite et permit ainsi à HM de ne pas le détruire ! C’est cette force qui nous a léguée pour l’éternité, si nous en avons bien conscience, nous pourrions alors franchir toutes les épreuves sans difficulté…

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Hommage a nos Professeurs de l’Alliance Israelite de Tunis par Max Sitbon Beaucoup d’entre nous sont passés par l’Alliance Israelite de la rue Malta Srira, ou de la rue Mechnaka pour les filles. Ceci est un tout petit hommage a nos profs pour perpétuer leur mémoire. C’est grâce a cette Alliance, que nos arrière-grands-parents - ou grandsparents pour les plus jeunes d’entre nous - ont fait ce bond de 10 siècles les amenant a la modernité.. L’Alliance était ouverte a tous pauvres et moins pauvres. Les frais de scolarité – on disait l’écolage – variaient selon la fiche de paie des parents. Beaucoup étaient totalement dégrèves Il ne faudrait pas oublier ce que nous lui devons et devons a ses instituteurs véritables hussards, a la fois du judaïsme et de la République Française. Grace à Jaco Halfon puissent leurs noms restés inscrits pour toujours dans ce Conservatoire de notre mémoire. Ryvel, Raphael Levy, directeur de l’école et grand écrivain qui a raconte le ghetto. Comme dans « L’enfant de l’Oukala « Madame Nataf : Professeur de français pour les 4° et 3° (.A partir de la seconde c’était le Lycée Carnot ) de petite taille, dynamique, elle faisait la chasse au « malgré que « , et ne cor-

rigeait plus la copie, a la moindre faute de français. Mademoiselle Attal professeur d’anglais, essayant de préparer les futurs lycéens Madame Loubaton, rougissant rien qu’en évoquant l’ accouplement du bourdon et de la reine des abeilles. D’ailleurs, elle ne prononçait jamais ce mot d’application, malgré que Guy Mimouni z»al la provoquant sans cesse sur ce sujet. Simon Temam Maths, Physique, Chimie. L’As des As. 3 ou 4 polytechniciens dans sa famille. Grace à lui nous étions redoutes au Lycée Carnot. Monsieur Sitruk Il n’avait pas son pareil pour faire voler une grosse règle a travers la classe et atteindre avec une précision redoutable la tète de l’élève dissipe Monsieur Donio. Prof de 7° préparation au certificat d’études. Plein d’humour, excellent prof Monsieur Shebabo : Palestinien du Yishouv. En 1939 au début de la guerre nous faisait envoyer des colis aux soldats français. Et j’imagine rétrospectivement la tète de ces braves troufions a l’ouverture des colis, Boutargue, yoyo, makroud…

Yvan Lellouche

Monsieur Slama : Large front a la Giscard. Il essayait désespérément de nous faire prononcer D’EILLEURS au lieu de d’ailleurs. Monsieur Beja : était aussi responsable de la gymnastique. Silence pudique sur nos aptitudes sportives… Monsieur Haïk Sans oublier François, le concierge charge de la récolte des petites boites en fer blanc, contenant la recette du « sou du pauvre « chaque vendredi matin. Cet argent permettait à quelques familles de la Hara de préparer un shabbat avec de la viande. L’Alliance a prépare beaucoup d’entre nous a des

carrières universitaires, et a permis de faire la Tunisie telle qu’elle est actuellement. Car nous avons fait beaucoup, énormément pour ce pays. Mais comme dit ce proverbe yéménite : «si tu donnes des noix a quelqu’un, il te jettera les coquilles « Retenez la date ! Mercredi 17 novembre 2010 à 19h à la bibliothèque de l’AIU de Paris « Les Juifs du Maghreb, de l’exil à l’exode » Conférence de Paul Fenton et David Littman . L’Exposition virtuelle sera disponible sur le site internet de l’Alliance : www.aiu.org Reportage Yvan Lellouche


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Les 150 ans de l’Alliance israélite universelle Plus de 400 personnes, hommes politiques, dirigeants des organisations juives et amis de l’Alliance, le maire de Paris a rendu hommage il y à quelques jours à l’œuvre éducative de l’Alliance à travers les époques et les continents. Adolphe Crémieux ou René Cassin, tous deux présidents de l’Alliance, ont été des personnalités marquantes et admirées par le pays tout entier. Le président Steg l’a remercié, avant de mettre en avant les sacrifices acceptés par des milliers d’instituteurs idéalistes. Bertrand Delanoë a ensuite décoré Ady Steg de la médaille Grand Vermeil de la Ville de Paris. L’Action de l’Alliance en Tunisie L’Alliance israélite universelle qui a aujourd’hui 150 ans reste encore trop peu connue du grand public. Née en 1860, sous l’impulsion d’hommes tels qu’Adolphe Crémieux, Charles Netter, Narcisse Leven, l’institution à pour objectif de faire entrer des juifs et des non-juifs d’Orient dans la modernité occidentale. Pour cela les fondateurs, imprégnés par la tradition juive, les Lumières et la Révolution française, choisissent de développer l’accès à l’éducation. Grace à de généreux mécène, ils mettent rapidement en place un vaste réseau scolaire. Dés les années 1880, des écoles de l’Alliance existent au Maroc, en Tunisie, en Turquie, en Egypte, en Syrie, en Irak…Des centaines de milliers d’enfants profitent d’un enseignement ouvert tant aux garçons qu’aux filles, moderne, dispensé en français en incluant évidemment la tradition juive. 2010 est une année importante pour cette institution, tant pour la reconnaissance du rôle essentiel qu’elle a joué et des valeurs qu’elle porte depuis un siècle et demi que sa notoriété et son avenir en France et partout dans le monde. C’est ce que retrace cette belle et riche exposition qui a attirée à ce jour plus de 4000 visiteurs.

L’Alliance Israélite Universelle allait bientôt jouer un rôle central en matière de sauvegarde des Droits de l’Homme en Tunisie. En effet, L’Europe occidentale n’était pas uniquement représentée dans la Régence par ses consulats et ses hommes d’affaires. Elle le fut aussi, pour les Juifs, par les organisations juives d’Europe et surtout par l’Alliance Israélite Universelle. Créée à Paris en 1860 à l’initiative de dixsept israélites français, pour la plupart des membres de professions libérales et intellectuelles, cette organisation publiait son manifeste la même année.

Les fondateurs de l’Alliance se référaient aux principes de 1789 et à l’émancipation des Juifs que vota la Constituante en 1791. C’était en France que les Juifs avaient été, pour la première fois, reconnus comme citoyens ; il convenait donc que se développe à partir de la France un mouvement de solidarité et d’émancipation des Juifs opprimés dans le monde arabe. L’organisation avait une vocation universelle, et sa mission était de prendre en charge la défense des Juifs partout où ils seraient maltraités et, surtout, de mettre entre leurs mains cet « instrument de liberté » qu’est l’instruction. L’action de l’Alliance allait être très efficace en Tunisie, où son Yvan Lellouche en compagnie de M.Jean-Claude Kuperminc DG de l’exposition existence rencontra un écho favorable parmi l’élite de la communauté. En 1864, un comité régional de l’Alliance fut créé à Tunis par un groupe de notables français, livournais (italiens, appelés aussi « grâna» et tuni-

Le Grand Rabbin Sirat en compagnie de M.Edmond de Rotchild, M.Roger Gérard Swarsenberg, M.Roger Cukeirman

siens juifs « twânsa». Il se proposait d’apporter « un appui efficace à ceux qui souffrent de leur qualité d’israélite ». Son action fut entravée pendant une certaine période par des querelles internes qui étaient l’expression d’intérêts nationaux divergents. Un premier groupe, composé de Juifs français installés en Tunisie et d’une partie des Juifs twânsa, se montra favorable à la France, alors que les « Livournais » défendirent la cause de l’Italie. Mais, dès ses premières interventions auprès des autorités locales, ce comité fut confronté à un refus de reconnaissance officielle. Dans une lettre adressée à la direction parisienne de l’organisation, son premier président, Salomon Garsin, dénonçait cette attitude : « [...] non seulement le Bey refuse de reconnaître l’A.I.U. dans son comité régional à Tunis, mais il déclare qu’étant le seul arbitre des destinées de ses sujets, il leur défend de la manière la plus expresse, et sous la menace des peines les plus sévères, d’avoir à faire avec la société dont il est question [...]. Nousnous voyons dans la nécessité, pour ne compromettre personne, de n’inscrire dans nos listes d’adhérents que des individus placés sous la sauvegarde d’une protection européenne » [3]. Seules les pressions de la France, sollicitée par l’A.I.U. et soucieuse de conforter le soutien que les Juifs de Tunisie lui apportaient en échange, permirent à la longue que le Bey cédât et donnât son accord pour l’ouverture d’une école juive de garçons à Tunis en 1878. Le comité de l’Alliance agissait en relation étroite avec la direction parisienne de l’organisation. Or les Juifs « grâna » qui en étaient membres continuaient à y défendre la cause de

l’Italie et la promotion de sa langue. Il fallut donc un compromis pour que puisse s’ouvrir cette école : que l’on y enseigne l’italien aussi bien que le français. Mais l’enseignement de l’italien fut ensuite écarté par la volonté du groupe favorable à la France qui bénéficia du soutien des autorités parisiennes. Ce choix ne pouvait être que consolidé avec le Protectorat [4]. Ainsi, si l’Italie pouvait s’appuyer sur l’élite de la communauté grâna qui allait s’opposer, mais en vain, à l’instauration du Protectorat français, la France, par l’intermédiaire de l’Alliance Israélite Universelle, allait trouver auprès de l’élite de la communauté twânsa un médiateur réceptif, lui permettant d’asseoir sa politique réformatrice dans le pays. De son côté, le comité de l’Alliance avait contribué de manière active au rapprochement de la communauté juive avec l’Europe et, plus particulièrement, la France. Les droits de toutes les minorités étaient ainsi renforcés en Tunisie, loin du climat de pogroms qui avait exposé les Juifs, en premier lieu, à tous les dangers dans la société musulmane. On comptait près de dix écoles à travers toute la Tunisie, notamment à Tunis, Sfax et Sousse etc.. Cette célèbre école de l’Alliance Israélite ferma les portes de son dernier établissement à Tunis en 1967 au lendemain de la guerre des 6 jours qui fut le signal du plus grand exode des juifs de Tunisie. Mais officiellement on dit que l’établissement demeura jusqu’en 1976.


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Le P’tit HEBDO

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Le retour d’Avraham

par Avraham AZOULAY

Les Etats-Unis comme la France recommencent à parler d’élections et comme toujours, les sondages annoncent des scores renversants pour leurs gouvernants actuels, et donc des lendemains amers pour ceux qui n’auront pas su convaincre les électeurs. Ces résultats montrent tout simplement que le peuple rejette certaines attitudes, ne supporte plus l’ambigüité, l’hésitation, la faiblesse.

situation :

Israël se distingue, comme d’habitude, du reste de la planète. Shraga Blum de Israël 7 résume ainsi la

«Un sondage réalisé par l’Institut « Maagar Moh’ot » pour la station de radio « Reshet Bet » indique que si des élections avaient lieu aujourd’hui, le Likoud et Israël Beiteinou seraient les grands gagnants du scrutin. Vous voulez les résultats, les voici: attention, ce qui n’est qu’un sondage, il faut le rappeler – mais qui donne tout de même une indication sur l’opinion des israéliens en pleine crise des pourparlers avec le monde Arabe : Likoud 33 sièges (+6), Kadima 26 sièges (-2), Israël Beiteinou 21 sièges (+6), Avoda 9 sièges (-4), Shass 9 sièges (-2), Yahadout Hatorah 5 sièges (-), Habayit Hayehoudi 3 sièges (-), Ihoud Leoumi 2 sièges (-2) Meretz 2 sièges (-1) et les partis arabes 10 sièges. La droite et les partis religieux obtiennent 73 sièges, soit 8 de plus que dans l’actuelle Knesset ! La gauche – à laquelle on peut rajouter Kadima – se retrouve avec 37 sièges, et 47 si on leur ajoute les députés arabes ! Les deux grands vainqueurs de ce sondage sont sans conteste Binyamin Netanyahou et Avigdor Lieberman .’’ C’est dans cette ambiance que le gouvernement vient d’adopter la loi de citoyenneté. Désormais, quiconque veut devenir israélien en dehors des dispositions de la Loi du Retour, devra prêter serment de loyauté envers « Israël comme État juif et démocratique », enfin.

Ce vent nouveau démontre clairement que le peuple non seulement pense, mais penche très nettement à droite dans ses idées, et les gouvernants n’ont pas le droit de se voiler la face. La leçon nous arrive en fait de la Parasha et de son message très précis : revenir à nous-mêmes en tant qu’hommes, en tant que peuple sur sa terre. En s’éloignant de son pays d’origine, en quittant sa galout, son lieu natal, en retrouvant son vrai pays, Avraham devient lui-même : une grande nation, avec la bénédiction de D. Chaque juif ici ou ailleurs doit mener ce combat pour rester lui-même malgré l’influence du milieu ambiant, souvent hostile. Israël reste le seul pays où les juifs sont réellement chez eux et peuvent être eux-mêmes, même s’il reste encore beaucoup à faire, à construire, à développer. Nous tenons à saluer et encourager toutes ces personnes courageuses qui luttent pour apporter de la lumière et de la justice dans ce monde souvent obscur. Chaque semaine nous donnons la parole à des intervenants de qualité, dont les connaissances dans les domaines de la vie, de la Torah, de l’éducation, du couple, de la société, nous éclairent. Prenez le temps de les lire et de les apprécier, vous ne le regretterez pas. Bravo à ceux qui agissent sur le terrain, défiant l’ennemi, les menaces, les dangers... Je salue notre ami Philippe Karsenty, bientôt à Jérusalem, qui n’a cessé de défendre Israël et la vérité dans l’affaire Al Dura aux multiples rebondissements. Bravo au mouvement ImTirtsou, qui monte qui monte et qui vient à la rencontre des francophones d’Ashdod, Netanya et Jérusalem, souffler un vent de révolution à l’israélienne. Ne manquez pas ces rencontres pleines d’idées nouvelles et surtout, d’action. Au lieu de venir nous donner des leçons, l’Europe devrait plutôt méditer et s’inspirer de l’esprit générateur et avant-gardiste du peuple juif sur sa terre.

POINTS DE VUE Extrait choisi de la presse israelienne lue et traduite par Nadav Hillel

Phobie de l’indépendance Ouri Elitsour, Makor Rishon

Si les protocoles de la guerre de Kippour ne nous apprennent quasiment rien de neuf, ils nous rappellent toutefois douloureusement le danger d’allier arrogance extrême envers les Arabes et soumission totale aux Américains. Pourtant, cette combinaison d’attitudes est toujours de mise aujourd’hui. Les protocoles de la guerre de Kippour n’ont rien dévoilé de vraiment nouveau : en substance nous connaissons l’histoire, et chaque année nous avons droit à quelques révélations supplémentaires. Mais tous ces détails ne sont que des arbres qui ne cachent même pas la forêt - et la forêt, nous la connaissons : un mélange étrange de deux attitudes contraires et excessives au possible. D’une part, une arrogance irresponsable émanant d’une force toute puissante, et de l’autre, une servilité et un manque d’assurance maladifs. L’arrogance face aux Arabes et la servilité face aux Américains. S’il y a une nouveauté cette semaine, c’est que l’arrogance n’était pas l’acteur principal ; c’est plutôt le pôle inverse, à savoir la docilité et la « courbette » face aux Etats-Unis, qui dominait. Et peut-être aussi que même le fameux « concept » n’était pas la seule star à l’honneur. On peut débattre sans fin de l’intéressante question « qui savait ? » et « depuis quand ? » sur le concept qui s’était effondré, et la guerre qui allait éclater. On affirme aujourd’hui que plusieurs dirigeants politiques l’avaient compris quelques jours plus tôt et l’auraient caché à leurs collègues. En tous cas, un jour avant, c’était su de tous, mais personne n’a donné l’ordre d’une attaque dissuasive, par

mais si en 1967 il était encore le représentant de la nouvelle génération, tout juste arrivé au gouvernement, en 1973 il était déjà une figure dominante et le véritable décisionnaire. Ce qui signifie que la décision indépendante, souveraine, de payer le prix fort – au niveau diplomatique, mais pas en vies humaines -, c’est Lévy Eshkol (immigrant russe), l’hésitant, qui parlait hébreu avec un fort accent, qui l’a prise.

Le Sabra La décision inverse – courber l’échine, être prudent, veiller aux apparences plus qu’aux vies – c’est la nouvelle génération, le beau et fier Sabra, qui l’a prise. Au général Eléazar (immigrant yougoslave) qui supplie d’obtenir l’autorisation d’une frappe dissuasive, Dayan répond avec condescendance que celui-ci ignore totalement à quel point nous sommes dépendants des États-Unis, et par mesure de précaution, lui dissimule même certains renseignements militaires qui pourraient l’aider à convaincre Golda Meïr (immigrante américaine) de la nécessité d’une attaque. Huit ans plus tard, la question se pose à nouveau avec le réacteur nucléaire irakien. Menahem Béguin (immigrant polonais) décide d’attaquer Osirak en dépit des avertissements américains et des tentatives de dissuasion de Shimon Pérès qui craignait qu’Israël « ne reste seul comme un genévrier dans les plaines de la Arava ».

Peur ou passion ?

crainte du « qu’en dira-t-on » chez les Américains. Ce choix d’attitude subordonnée aura d’ailleurs coûté la vie à une bonne partie des 2500 soldats morts lors de la Guerre de Kippour. Pourtant, quelques six ans plus tôt, en 1967, l’État d’Israël s’était trouvé face au même choix – et d’ailleurs, face à une aussi grande déficience des services de renseignements – et il avait alors pris la décision d’attaquer le premier, sans attendre. Dans les deux cas, le ministre de la Défense était Moché Dayan,

Aujourd’hui, nous n’avons absolument plus personne au gouvernement, issu de cette ancienne génération, qui se soit révélé courageux et ferme contre les Sabras aux belles âmes courbées. Toute la politique et l’administration sont entre les mains de cette génération vieillissante de Sabras. Et le pire : celle-ci a fait de la « courbette » une idéologie, une qualité humaine supérieure, et du mot « dignité » une expression grotesque… Certes il y en a bien un qui se distingue par son étrangeté et les agace tous : Lieberman, un Russe qui ne se plie pas au régime « courbettes », comme tout Israélien digne de ce nom. On le traite de brute et de fasciste, et on rejette sur lui toute l’amertume.

Il se pourrait que tout cela ne soit pas la peur de l’Amérique, mais la passion pour l’Amérique ; non pas la crainte de l’indépendance juive, mais l’aversion pour elle. Ils ne supportent pas l’idée que nous ne sommes peut-être pas aussi dépendants que cela des États-Unis, et que ce n’est peut-être pas au Président américain de décider de tout ce que nous devons faire ou pas. Ca les énerve. Dans cette génération, Netanyahou est un peu l’outsider. Il n’est pas Lieberman, bien sûr que non ; il a même prouvé qu’il savait, lui aussi, se prêter à la courbette israélienne. Il a même eu droit pour cela à des compliments, certes réservés, comme l’appellation « le nouveau Netanyahou ». Toutefois, il connait bien les faiblesses et les atouts de l’Amérique, et parfois il s’oublie jusqu’à défier son Président et même le contrarier ! Pire même, parfois, lors de parties de bras de fer avec Obama, il réussit même à être celui qui fait plier… Et ça, aux yeux du brave Sabra, c’est déjà du domaine de la profanation, c’est bafouer les principes de la foi laïque ! Pour cet outrage, Netanyahou a déjà été chassé du bureau de Premier ministre, et la leçon reçue s’appelle Ehoud Barak : quand Netanyahou a mal au dos et ne peut pas courber l’échine comme il se doit, il a un spécialiste à sa disposition. La semaine dernière, c’est presque arrivé à la crise : Bibi n’a pas réussi à s’incliner et n’a pas prolongé le gel de la construction. Résultat : Obama a commencé à le considérer avec respect et à lui adresser des propositions de paix et d’autres appâts. Netanyahou n’a pas cédé et a conservé son attitude indépendante… et le ciel ne lui est pas tombé sur la tête ! C’est justement pour ces situations que nous avons Ehoud Barak : le prototype du Sabra fier, enfant du kibboutz, jouant du piano, capitaine d’unité d’élite, et habitant une tour. On ne peut pas trouver mieux pour les courbettes. On dirait d’ailleurs qu’il va réussir à sauver Netanyahou de lui-même et le ramener à l’ultime courbette qui apaisera, ne serait-ce pour quelque temps, la phobie existentielle d’indépendance de notre génération vieillissante de Sabras.


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Le P’tit HEBDO Sur le vif Des voix contre l’antisionisme, l’antisémitisme, et ce qui sesa cache en dessous… Avraham quitte famille. Chacun est appelé un jour à quitter sa maison,

Rav Avraham Kadoch World brit Comme nous l’explique magnifiquement le Rav Desler zal (Mikhtav MéÉliahou vol. 2) ce n’est seulement qu’après avoir sublimé sa mida naturelle de ’Hessed (bonté) qu’Avraham Avinou sera, à plusieurs reprises, « éprouvé » par Hachem sur sa mida de Gvoura (rigueur), cela afin de lui permettre de parfaire sa crainte de D.ieu (en allant à l’encontre de sa nature devant les commandements de son Créateur). Première épreuve : Lekh Lekha, Hachem lui demande de se séparer de sa terre natale et de son foyer afin d’atteindre la « perfection » humaine... Un parent ne doit jamais oublier que ses enfants ne lui appartiennent pas, ils sont un cadeau du Ciel que nous devons protéger, « élever » (sanctifier) et éduquer en leur apprenant à affronter les étapes de la vie. Garder chez soi un enfant trop longtemps serait une preuve d’égoïsme et un danger pour notre progéniture. Les parents doivent, au contraire, être fiers d’envoyer leurs enfants sur le chemin de la Vie, en s’assurant du milieu et des personnes fréquentées, tout en gardant un contact respectueux et extrêmement complice avec eux. Les enfants, devenus de jeunes adultes, doivent eux aussi réaliser que ces épreuves leur permettront d’acquérir la véritable force : maitriser leurs instincts en les canalisant vers un chemin harmonisant leur Service Divin, leur profession et surtout l’établissement d’un foyer reprenant tout le ’Hessed naturellement acquis dans leur maison maternelle... Bonne route !

pour la yéchiva, la faculté, l’armée ou pour fonder une famille. La séparation est souvent difficile, autant pour les parents que pour les enfants. Comment surmonter pour le mieux ces situations ? Jacques KOHN Magistrat honoraire

« Dix épreuves ont été imposées à Abraham, qu’il a toutes surmontées » nous apprend une Michna (Avoth 5, 3). Il n’a certes pas été facile à notre Patriarche de se soumettre à l’ordre que lui a donné Hachem de « quitter son pays, son lieu de naissance et la maison de son père vers le pays qu’Il lui montrera » (Berechith 12, 1), d’autant qu’à peine arrivé en terre de Canaan il a dû affronter un nouveau péril : la famine. « Partir, c’est mourir un peu » dit le proverbe. Quitter les siens pour quelque raison que ce soit constitue toujours un déchirement, à la fois pour celui qui abandonne le cocon familial, et pour ceux qu’il laisse derrière lui. Que faire alors ? Garder sa confiance en Hachem et se persuader que « cela aussi est pour le bien » (‫)גם זו לטובה‬. Mireille Karsenty Psychosociologue, conseillère conjugale Enfants d’Avraham, nous avons tous une mission essentielle et spécifique à accomplir dans ce monde. Le mariage est le premier commandement de la Thora. C’est l’étape de vie où le jeune adulte a trouvé l’estime de soi nécessaire pour quitter ses parents. De nombreux parents ont sans le savoir du mal à voir partir leurs enfants, à supporter qu’ils décident seuls

de leur vie, de leurs choix. De façon assez paradoxale, nos parents nous apprennent à la fois à créer un lien et à puiser la force de nous en détacher. Détacher le lien, mais pas le rompre, à l’image du nœud marin qui dans la tempête se resserre pour empêcher le naufrage, et pour lequel il suffit pourtant d’un tour de main pour qu’il se défasse sans résistance ! Tous les parents devraient rêver que leur enfant devienne un jour navigateur, signe qu’ils auront tenu leur rôle avec suffisamment de bienveillance et de distance pour l’aider à trouver le chemin de l’indépendance !

Rav Mena’hem Akerman Ma’hon lev La Thora nous a ordonné de quitter notre père et notre mère pour nous marier. C’est donc le rôle des parents d’aider les enfants à partir, ce qui peut aplanir en partie les difficultés. Aujourd’hui la société fait que la séparation se fait souvent par étapes : yéchiva, armée, etc…, mais tout fait partie de ce processus. Quant le moment arrive - chaque chose en son temps ! - c’est aux parents d’aider l’enfant dans sa démarche. Cependant il faut faire une différence essentielle entre celui qui, comme Avraham, a quitté sa famille pour venir en Israël, et celui qui va vers son propre avenir. Le premier ne s’affirme pas seulement individuellement, mais réalise son avenir dans l’ordre de celui de notre peuple .Il construit la l’avenir de ses enfants et de ses parents. C’est pourquoi, malgré toutes les difficultés, se réalisera pour lui « ceux qui sèment

dans les larmes récolteront dans la joie ». S’il en a conscience, cela lui sera beaucoup plus facile. Chabbat Chalom.

Aviva Azan Décodage thérapeutique Notre vie est ponctuée de changements de mondes. Par exemple, nous passons du monde amniotique au monde aérien à notre naissance et le passage n’est pas toujours facile. Chaque étape a un but de maturation et d’enseignement, permettant à terme de passer à autre chose. La transition peut être pénible et douloureuse, car il faut se dissocier pour se construire (un « déluge » pour reconstruire). La séparation devient alors sevrage, étape nécessaire pour « grandir ». C’est à nous de décider de ne pas nous attarder sur la séparation... L’essentiel est dans ce que nous retirons de l’étape précédente pour enrichir notre étape à venir. Avraham a été guidé par la voix d’Hachem vers la terre d’Israël, nous l’avons suivi en le rejoignant car nous avons su écouter cette voix intérieure qui nous dit: « Cette étape est finie. Si tu t’attardes sur ce passage, tu souffriras de séparation, si tu le traverses (car il fait partie de ton sevrage pour grandir), tu comprendras alors que tu suis ton chemin et que tu continues l’histoire...»


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Controverse à Beyrouth autour de la visite d’Ahmadinejad

Selon Robert Gates, Thomas Donilon à la Sécurité Nationale sera un «désastre»

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad entame mercredi une visite officielle au Liban qui ne fait pas l’unanimité à Beyrouth. Le dirigeant iranien doit effectuer un déplacement dans le sud du pays, à la frontière d’Israël. Le Hezbollah l’attend avec enthousiasme. Mais la première visite officielle au Liban du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dont l’arrivée est prévue mercredi, est loin de faire l’unanimité à Beyrouth. La confirmation de sa venue, au cours du mois d’août, avait même provoqué une controverse tant la scène politique et l’opinion publique libanaises sont divisées sur cette question.

près les démissions de Lawrence Summers, l’un de ses principaux conseillers en matière d’économie, et de Rahm Emanuel, son secrétaire général à Maison-Blanche, le président américain, Barack Obama vient de perdre le général James Jones, qu’il avait nommé au poste de conseiller pour la sécurité nationale lors de sa prise de fonction.

«Cette visite ne peut que nuire à l’image du Liban où sera reçu un chef d’État qui est en conflit ouvert avec la communauté internationale et qui est rejeté au sein même de son pays après une réélection contestée», regrette Samir Frangié, ancien député et membre de l’alliance politique majoritaire au parlement libanais. Ahmadinejad à la frontière avec Israël Le président iranien s’entretiendra, pendant sa visite de deux jours, avec son homologue libanais Michel Sleimane et le Premier ministre Saad Hariri. Des accords portant sur le prêt de 450 millions de dollars, accordé par Téhéran au Liban, pour investir notamment dans l’électricité et l’eau seront signés lors de cette visite. Ahmadinejad compte également se rendre jeudi dans le sud du Liban, le fief du Hezbollah, non loin de la frontière avec Israël, où il doit prononcer un discours. Un geste perçu comme une provocation par la

majorité parlementaire libanaise. « Sa présence aux abords de la frontière ressemble à une provocation et l’État hébreu peut prendre prétexte de cette visite pour porter un coup à la stabilité du pays», regrette Samir Frangié. Le parti d’Hassan Nasrallah, qui prépare un accueil chaleureux au dirigeant iranien, ne voit pas les choses de la même manière. Ce dernier a exhorté, samedi, les Libanais à «participer massivement aux événements organisés durant la visite» pour remercier l’Iran de son soutien «moral et politique» après le conflit de 2006. « La visite du président iranien est une preuve de l’amitié et du soutien que Téhéran accorde au Liban, que ce soit à la résistance, à l’armée ou encore aux institutions» a déclaré de son côté le numéro 2 du Hezbollah, Naïm Kassem. Fondé en 1982 sous l’impulsion des Gardiens de la Révolution iraniens pour lutter contre l’invasion israélienne du Sud-Liban, le «parti de Dieu» n’a jamais caché sa filiation avec le régime iranien. «Ahmadinejad n’est pas un président ordinaire» Malgré le retrait des troupes israéliennes en 2000 après 22 ans d’occupation, le Hezbollah a conservé son arsenal au nom «de la résistance contre l’ennemi sioniste». Depuis, le seul parti armé du Liban est suspecté par ses détracteurs de vouloir étendre l’influence iranienne dans le

pays, à défaut d’y instaurer un régime islamique. Il est également accusé d’être une base avancée de l’Iran au Moyen-Orient et de calquer son agenda sur celui de Téhéran. Des arguments qui ont toujours été réfutés par ses dirigeants. «Ahmadinejad n’est pas un président ordinaire, tout comme sa visite puisqu’il est reçu par le parti libanais qu’il arme et qu’il finance. De plus, en déclarant il y a quelques années que le Liban sera le cimetière des États-Unis ou que la destruction d’Israël passe par le pays du Cèdre, il fait porter au pays une charge qu’il ne peut pas supporter», développe Samir Frangié à France24.com. Cette visite controversée intervient alors que le pays du Cèdre traverse une crise politique majeure depuis plusieurs semaines. Le camp du Premier ministre sunnite Saad Hariri s’oppose au Hezbollah chiite, au sujet du tribunal spécial de l’ONU chargé d’enquêter sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, en 2005. Le parti chiite assure que certains de ses membres vont être accusés par le TSL car, selon lui, l’institution judiciaire est «politisée» et «à la solde d’Israël». Une tension qui fait craindre une flambée de violences entre sunnites et chiites, à l’instar des combats urbains de mai 2008 qui avaient opposé les militants du Hezbollah à des partisans de Saad Hariri. Par Marc DAOU

Un gazaoui brûle son fils. De la barbarie endémique aux accusations antisémites… Un père de famille musulman de la ville de Jabalia, dans le nord de Gaza, a tué son fils de manière (et pour une raison) horrible. Le garçonnet refusait d’aider son père à la récolte des olives dans le champs de la famille. Le jeune homme voulait aller à l’école à la place.Ma’an News agency, site d’information palestinien en arabe et en anglais publie l’histoire avec quelques détails. Les forces de sécurité ont identifié le père comme A.N. Le policier en charge de l’enquête affirme que le père a demandé à son fils Mohamed de l’aider à récolter les olives. En refusant, Mohamed a mit en colère son père. Ce dernier est alors parti chercher un bidon d’essence. Il a attrapé son fils et l’a aspergé de 5L de produit hautement inflammable.

Voyant qu’il n’avait pas de briquet, il a envoyé son deuxième fils en acheter un. Il lui a donné 2 shekels et le second fils a scellé le sort du frère : en revenant, il a donné le briquet au père… Dès lors, une course s’engage: le fils effrayé s’est enfermé dans la salle de bain avant que le père ne casse la porte. Puis Mohamed s’est échappé dans la rue pour se réfugier chez sa grand mère qui vit à la porte d’à côté. Entre temps, son père l’a attrapé et y a mit feu. En ouvrant la porte, la grand mère a découvert le cadavre de son petit fils calciné. Crime terrible et sordide d’un sauvage palestinien qui n’accepte pas que son fils aille à l’école. Terrible. Pas de mots pour qualifier ce geste inhumain. Sauf que les gauchistes qui

consultent ce site n’ont aucune honte. Regardez plutôt ce que donne le tout premier commentaire laissé sous l’article: 1) Maureen / Australie Camp de réfugiés de Jabala. Sans l’occupation sioniste de la Palestine, les familles ne seraient pas à l’agonie, tant physiquement que mentalement, que de vivre sous la menace sioniste. Voilà ce que l’on peut nommer du pur antisémitisme de gauche. Si un Arabe tue un Arabe, il faut rejeter la faute sur les «sionistes». L’absence pure et simple de capacité à penser clairement, montre que l’extrême gauche anti-sioniste n’a rien à voir avec le sionisme : c’est juste une nouvelle manifestation de l’antisémitisme, avec l’utilisation d’Israël comme excuse parfaite. ynet

En effet, cet ancien commandant des forces de l’Otan en Europe (SACEUR) a annoncé qu’il allait quitter l’équipe présidentielle. Mais selon les observateurs de la vie politique américaine, ce départ n’est pas une surprise et il était même attendu avant la fin de cette année. « Les Américains sont redevables à Jim (Jones) d’une dette incalculable pour une vie qu’il a passée à servir » a commenté le président Obama, lequel ne connaissait pas cet ancien officier des corps de Marines, à la carrière bien remplie, quelques semaines encore avant son élection. Le général Jones, hostile à l’intervention américaine en Irak en 2003, a joué un rôle non négligeable lors de l’élaboration de la nouvelle stratégie en Afghanistan, détaillée en décembre dernier par Barack Obama à West Point, en concilant les demandes du général McChrystal, alors commandant de l’Otan à Kaboul, qui souhaitait 80.000 hommes en renforts, et la position défendue par Joe Biden, le vice-président, qui préconisait de se focaliser sur les opérations de contreterrorisme. « Les généraux demandent toujours plus de troupes. Croyez moi » avaitil déclaré à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, en octobre 2009. « Vous pouvez continuer à envoyer des troupes et vous pourriez avoir 200.000 soldats là-bas et l’Afghanistan les engloutira, comme cela s’est fait par le passé » avait-il ajouté. C’est sans doute ce scepticisme qui a valu d’être qualifié de « clown » par le général McChrystal, lequel sera démis de ses fonctions en juin dernier après la publication des propos par le magazine Rolling Stones. Mais quand on veut jouer le rôle de conciliateur, en l’occurrence entre les généraux du Pentagone et les civils de la MaisonBlanche, l’on prend le risque de n’être considéré par personne. Tel a été le cas du général Jones, qui aurait souvent été mis à l’écart par l’équipe présidentielle, laquelle goûtait fort peu, semble-t-il, ses méthodes

de travail à la rigueur toute militaire. Du coup, l’ancien général des Marines se sentait ignoré quand, par exemple, Rahm Emanuel préférait s’adresser à son adjoint, Thomas Donilon, plutôt qu’à lui-même. D’ailleurs, c’est ce dernier qui va remplacer le général Jones au poste de conseiller à la sécurité nationale. Très proche de Joe Biden, et donc d’une approche faisant la part belle au contre-terrorisme au détriment de la contre-insurrection, Thomas Donilon a commencé sa carrière politique avec l’administration de Jimmy Carter et a occupé des postes importants au département d’Etat sous la présidence de Bill Clinton. « Au cours des deux dernières années, il n’y a pas un seul dossier de sécurité nationale qui n’ait transité par le bureau de Tom (ndlr, Donilon). Il est doté d’une intelligence aiguisée et d’une remarque éthique professionnelle, bien que celle-ci soit tributaure de quantités illimitées de Coca Light » a déclaré Barack Obama au sujet de son nouveau conseiller à la sécurité nationale. Cela étant, la nomination de Thomas Donilon risque bien de faire quelques étincelles avec le Pentagone. Dans son dernier livre, « Obama’s wars », le journaliste Bob Woodward fait état de rumeurs selon lesquelles les généraux américains n’apprécieraient pas le ton désinvolte de l’ancien adjoint de James Jones à leur égard. Et le secrétaire à la Défense, Robert Gates, aurait lui-même dit que la nomination de Thomas Donilon au poste de conseiller national serait « un désastre ». http://www.debka.com/article/9075/





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Le programme de politique étrangère du PS : délégitimateur et pourfendeur d’Israël

Michel Rocard, Olivier Besancenot, Cécile Duflot, Catherine Tasca, Pierre Laurent, Stéphane Hessel, Edgar Morin, Daniel Cohn-Bendit et tant d’autres, appellent au soutien des militants de BDS, dont Alima Boumediene-Thiery (Sénatrice-Verts-Hamas) et Omar Slaouti (NPA) sur le point d’être jugés pour atteinte aux fondements républicains contre la discrimination raciale et économique. Le Parti socialiste ne fera rien pour favoriser le dialogue ou la paix, mais tentera de faire le plein de voix antisionistes... (Gad). Il s’agit d’un programme de dénonciation du précédent et actuel, qui se contente de pointer des failles à l’égard de la bienpensance et de faire exactement le contraire, plutôt que d’oeuvrer à la stabilité des échanges, tout en prenant le risque d’innover. Ou le socialisme, cet éternel adolescent immature... Le samedi 09 octobre 2010, la Convention du Parti Socialiste a réuni ses caciques pour présenter non pas un programme mais un projet informe de mesures aussi générales que généralistes en matière de politique internationale. Des caciques tous plus connus les uns que les autres, tous plus noyés dans le lit douillet de l’utopie bienpensante. Plus de 55.000 adhérents s’étaient néanmoins déplacés pour s’abreuver des inepties contenues dans les contributions présentées par les leaders du Parti Socialiste. Certes, vous me direz, 55.000 adhérents sur des dizaines de millions d’électeurs, pas de quoi être effrayé. Mais quand même, jugeons sur pièce …… Un exemple : le conflit israélo-palestinien. Sortant ses muscles de Monsieur Propre, Laurent Fabius, probablement pris d’une fièvre nerveuse incontrôlable à l’encontre de cet «épouvantable» gouvernement israélien, déclarera : «Nous romprons avec l’indulgence excessive du gouvernement français envers le pouvoir israélien à qui nous dirons qu’il devra quitter rapidement les territoires colonisés.» (Tiens, çà me rappelle la tonalité des articles de Mohamed Sifaoui …) La dite déclaration aurait-elle en fin de compte été jugée excessive et si oui, par qui ? Personne ne le dira. Toujours est-il qu’au final, voici ce que chaque citoyen de ce pays curieux de s’informer de l’actualité du Parti Socialiste – et cela ne nécessite pas d’être forcément inscrit au Parti Socialiste ou de voter «à gauche» – peut désormais lire dans le texte adopté à l’unanimité par la Conseil national «La Nouvelle donne internationale et européenne» : «

Concernant le conflit israélo-palestinien, la France avait pris sur cette question des positions justes et courageuses. Elle renvoie depuis 2007 un message souvent brouillé. La détermination affichée par le président Obama peut ouvrir de nouveau la perspective d’avances vers la paix. Conformément aux résolutions des Nations Unies et à la position que défend l’Union européenne, Israël devra pouvoir bénéficier du droit à exister en paix et en sécurité et les Palestiniens à un Etat viable. Ces droits devront être garantis. Israël doit mettre fin dès maintenant à la colonisation dans les territoires palestiniens. Nous accompagnerons les initiatives prises en ce sens pour trouver enfin une solution pacifique et durable. Nous sommes convaincus que tout progrès durable passera par le dialogue avec l’ensemble des protagonistes.» Disparue donc de la version finale la référence à «l’indulgence excessive du gouvernement français envers le pouvoir israélien» ! Place au droit à la sécurité de l’Etat d’Israël. Merci pour cet Etat que le monde entier flingue à longueur de temps mais c’est bien le minimum que pouvait avancer le Parti Socialiste. On espère au moins que le Parti Socialiste est sincère ... Car, au fond, pourquoi ne pas dire les choses telles qu’elles sont dans l’esprit de ce parti : que représente le vote de 600.000 citoyens juifs en France ? Une bagatelle probablement, surtout si l’on considère que tous ne votent pas à gauche. Ne sont-ce pas là les calculs de basse politique politicienne auxquels se livre, en vérité, le Parti Socialiste ? En dehors du fait qu’un bon élève de classe de Terminale aurait pu rendre la même copie sur le rêve de paix que chacun souhaiterait enfin voir se réaliser au Proche-Orient, la réalité imposerait au Parti Socialiste de ne pas perdre la mémoire trop vite d’une part, de faire preuve de réalisme d’autre part. Souvenons-nous.

Le 26.02.00, Lionel Jospin, quelques heures après sa visite à l’Université de Birzeit en Cisjordanie, se fait caillasser par des étudiants palestiniens en colère. Son «crime» ? Avoir osé prononcer les mots qui fâchent en qualifiant le Hezbollah de «mouvement terroriste». C’est l’une des trop rares actions courageuses que je mets encore aujourd’hui au crédit de Lionel Jospin. La suite, on la connaît … et sur ce point, malheureusement l’histoire lui a donné raison. En juillet 2006, le Hezbollah lançait une attaque contre une unité de l’armée israélienne, déclenchant ainsi une opération militaire d’envergure de l’armée israélienne. Dans ces circonstances, le Parti Socialiste n’aurait pas dû, ce 09.10.10, se limiter seulement à répéter ce que l’ensemble du monde progressiste s’accorde à reconnaître volontiers, à savoir qu’»Israël devra pouvoir bénéficier du droit à exister en paix et en sécurité avec les Palestiniens à un Etat viable». Non, en ce samedi ensoleillé 09.10.10, le Parti Socialiste aurait plutôt dû avoir le cran d’annoncer à ses militants et adhérents ce que la diplomatie française, en cas d’hypothétique victoire du Parti Socialiste en 2012, allait proposer, de concert avec l’Union européenne, pour affaiblir le Hezbollah dont plus personne n’ignore les méthodes criminelles (constitution de boucliers humains afin de faire le plus grand nombre de victimes parmi les femmes et les enfants, politique d’endoctrinement quotidien des Libanais et de la population arabe par le biais de la télévision Al-Manar, tentatives incessantes de faire échouer les tentatives de reprise du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens depuis l’élection de Mahmoud Abbas ….). Plus courageux encore aurait été que le Parti Socialiste annonçât l’orientation que la diplomatie française adopterait vis-à-vis du Hamas en 2012. Mais le Parti Socialiste a-t-il au moins des solutions à proposer ? Pas sûr. Maîtrise-il toutes les données du conflit israélo-palestinien ? A voir. Quoi qu’il en soit, en attendant de se pencher sérieusement sur ce que devrait être l’action de la diplomatie française auprès des instances euro-

péennes et de nos alliés américains pour trouver une voie de sortie pacifique au dossier israélo-palestinien, le Parti Socialiste se cantonne à édicter de vagues généralités, du genre : « Nous sommes convaincus que tout progrès durable passera par le dialogue avec l’ensemble des protagonistes». Habile méthode pour endormir les foules ! Tout le monde comprend ce qu’il veut sans jamais entrevoir l’ombre d’un programme diplomatique digne de ce nom. De quels protagonistes parle le Parti Socialiste précisément ici ? Du Hezbollah ? Du Hamas ? Des gouvernements syrien, égyptien, jordanien ? Du gouvernement israélien, quelle que soit sa couleur politique en 2012 ? De Mahmoud Abbas ? Ou de tout ce beau monde réuni autour d’une table tout en sachant qu’il ne s’agit là que d’un songe ? Et l’Iran là-dedans ? Que fait-on de l’Hitler musulman qui sévit en Iran, menace de faire disparaître de la carte l’Etat d’Israël ? Mais non, vous n’y êtes pas ! En réalité, le Parti Socialiste, lui, a trouvé la «solution» pour sortir du nucléaire iranien sans jamais dire comment le peuple perse qui est, rappelons-le, l’héritier d’une des plus brillantes civilisations au monde, peut espérer, un jour, se libérer du joug de cet infâme pouvoir : «Nous devons imaginer les contours d’un règlement négocié, impliquant des engagements réciproques d’autres Etats de la région. C’est en ce sens que nous agirons, en conformité avec les décisions de l’O.N.U». Comment le tout petit Parti Socialiste français réussirait-il à obtenir du fou dangereux qui est à la tête de l’Iran, ce que le Président Obama n’est pas parvenu à obtenir ? La France n’est plus, hélas, la première puissance mondiale comme elle le fut jadis, de Louis XIV à Napoléon Ier. En d’autres termes, elle n’a plus actuellement les moyens de peser tant sur les décisions du gouvernement iranien que sur celles du gouvernement

américain ou celles de l’Organisation des Nations-Unies. L’O.N.U dont on peut du reste se demander encore à quoi elle sert quand on voit la nullité des effets produits par ses résolutions dans le dossier iranien depuis 2006. Alors, le Parti Socialiste aurait-il perdu la mémoire. Mais non ! Simplement, que ne ferait pas actuellement le Parti Socialiste pour gagner un maximum de voix en vue des prochaine élections présidentielles ? Cinq millions de voix de musulmans à récupérer, c’est toujours çà de pris, non ? C’est aussi peut-être prendre les Musulmans de France un peu trop vite pour des cons, non ? Car rien n’est moins certain que le vote des citoyens français de confession musulmane se reporte à ce point en masse sur le candidat socialiste en 2012. Mais ce qui est en fin de compte très grave dans ce jeu de manipulation mentale de masse exercé par le Parti Socialiste qui continue encore à faire croire aux électeurs français qu’avec lui, le monde va enfin connaître une nouvelle ère de prospérité et de paix, c’est qu’à force de ne pas apporter de solutions crédibles et concrètes au conflit israélo-palestinien qui n’a fait verser que trop de sang tant côté israélien que palestinien, à force de dresser indirectement les uns contre les autres les concitoyens français de confession juive ou musulmane, les esprits se radicaliseront à terme en France, davantage encore que ce n’est déjà le cas. Les communautarismes se développeront de manière irréversible jusqu’au point de non retour car personne n’ignore que dans un monde globalisé comme le nôtre, les conflits armés ont tôt ou tard des répercussions négatives sur les esprits en France. Alors, à ce moment-là, le Front National n’aura plus qu’à se servir. Hélas ! Voilà où conduiront les discours aussi lénifiants qu’irresponsables du Parti Socialiste ! Bonapartine.


L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Octobre 2010

Pourquoi je ne voterais pas aujourd'hui socialiste

Bisounours a encore frappé Bernard Kouchner, l’éternel bobo de ces dames qui avance en politique à la façon de l’opportuniste de Dutronc, vient encore de frapper. Dans un discours accordé au quotidien palestinien Al-Ayyam, et dont Le Point (1) rapporte des extraits, il aurait déclaré que la paix entre Israël et les palestiniens, je cite : « c’est absolument indispensable pour la région et le monde entier, les choses iront mieux après ». Ainsi, selon le guru de ces dames qui décidément ne comprends pas grand chose à la géopolitique - ce qui est rassurant pour un type en charge des affaires étrangères de la France, la paix du monde dépend encore des israéliens et des palestiniens.

Dès l’obtention de ma première carte d’électeur, j’ai voulu m’engager dans la vie politique locale. Ayant, à l’époque, un maire UMP qui déteste particulièrement Israël et qui fait parti du groupe d’amitié avec la Syrie , ayant une famille votant socialiste de générations en générations, mon destin était tracé. Collage d’affiches à l’abri de certains regards et hop, me voilà engagé. Beaucoup plus tard, alors que j’ai du mal à comprendre pourquoi le seul communiste de ma ville “bourgeoise” est toujours présent à nos réunions, voilà que la guerre en Irak commence. Le PS combat alors de façon intense contre la libération du peuple iranien de sa dictature. Le PS n’a cure des massacres chimiques et bactériologiques de Saddam Hussein et le PS est le premier joueur de l’anti-américanisme primaire qui m’a toujours révulsé. Lors du début de cette guerre, j’ai voulu discuter avec plusieurs cadres du parti qui m’ont tous fermé leurs portes. Mes e-mails sont restés lettres mortes. Pas une seule réponse. Même le webmaster du site du parti socialiste a ignoré mes requêtes. Impossible de dire pourquoi, à mon sens, les socialistes se trompaient. Et aujourd’hui, avec du recul, je me dis vraiment avoir tout tenté pour donner ma voix à ceux qui ne pensaient pas comme la majorité de ma famille politique. C’est précisément à ce moment là que je n’ai plus donné de nouvelles à mes parrains. Puis, il y a eu les enchaînements, les déclarations ambigües sur Israël, la très mauvaise politique d’affaires étrangères (un sujet qui m’a toujours passionné), un programme politique sans aucun sens, impossible à réaliser, avec des stars mettant en avant leurs divorces, leurs divisions, leurs haines réciproques. Puis, comme tout le monde, j’en ai appris de belles sur le seul président socialiste de la Vème République… Ou quand National précède Socialisme. Et le tout était sans compter sur la détestable Ségolène dont seul le sourire faux et les polémiques inutiles ont rythmé sa médiocre campagne. Une fois encore j’imaginais le destructeur Front-National passer au second tour.

Aujourd’hui, le site du Monde publie le “programme de politique étrangère” du PS pour 2012. Les candidats s’annoncent petit à petit. Visiblement ce sera un combat Royal-Aubry. D’un côté le mouvement Désirs d’Avenir qui ronge son frein pour ne pas partir trop tôt. De l’autre, les éléphants du parti. DSK que j’apprécie mais pour qui je n’aurai pas voté (pour diverses raisons), est derrière Aubry. Fabius le sera aussi. Valls certainement. Montebourg n’a personne derrière lui pour apporter son soutien. Mais alors qu’il n’y a pas de candidats officiels, on sait déjà quelle politique mènera l’inimaginable gouvernement socialiste s’il venait à être élu. Venons en tout de suite à la partie qui nous intéresse ; Israël : “ Nous romprons avec l’indulgence excessive du gouvernement français envers le pouvoir israélien à qui nous dirons qu’il devra quitter rapidement les territoires colonisés.” On croirait la phrase tout droit sortie de la bouche de Dieudonné M’Bala M’Bala ou de celle de Dominique de Villepin. En même temps, que ce soit le PS ou ces deux autres politiciens qui ne connaissent rien en real-geopolitik, la cible électorale est la même. Elle est toute désignée. Le petit jeune de banlieue, qui n’a jamais voté (et ne votera certainement jamais), se trouve dans un sacré embarras ; d’un coup d’un seul, tout le monde veut sa voix! Rompre avec l’indulgence excessive du gouvernement envers le pouvoir israélien. On croit rêver. Comme si la France était indulgente avec Israël. Il est vrai que ce site est considéré comme étant de droite, mais cela n’empêche à personne de lire ce que nous pensons de cette politique française déjà assez agressive envers l’État dans lequel je vis aujourd’hui. Puis, le PS invente une terminologie politique scandaleuse : quitter les territoires colonisés. Il faudrait commencer par savoir que l’ONU parle de Territoires Disputés. Que pour bien des raisons cela ne peut pas être considéré comme de la “colonisation” et que, d’ailleurs, les dirigeants israéliens sont les premiers à dire qu’ils partiront de leurs maisons si des frontières étaient dessinées par les palestiniens.

Parce que pour l’heure, n’ayant aucunes frontières internationalement reconnues, le mot “colonisation” est, lexicologiquement, impossible à utiliser. Pour le reste, vous l’imaginerez, pas un mot sur la moindre dictature “de premier ordre”. Chine, Russie, Arabie Saoudite sont in-attaqués par le PS. Pourtant, il n’y a pas là la place au doute : question “colonisation”, Israël fait face à plus fort que lui. Pas un mot non plus sur les dictatures islamiques. Mise à part l’Arabie Saoudite déjà citée, on note une absence de taille dans le programme socialiste : l’Iran. Les sujets ne manquent pourtant pas : nucléaire, théocratie, droits de l’homme, peine de mort, sécurité régionale et internationale, terrorisme, et j’en passe. Rien non plus sur les dictatures du Maghreb. Pas un mot sur les dictatures somaliennes et soudanaises, pourtant pas en manque de massacres ! Pas un mot sur la Libye, la Syrie, le Liban du Hezbollah. Rien sur l’entrée ou non de la Turquie en Europe. Rien sur les relations avec le Venezuela, le Brésil, l’Inde. Toujours rien sur nos amis anglais ou américains. Rien. Du vent. Du vide. Du socialisme. Quoi d’étonnant après tout ? Les premiers clients du mari de Martine Aubry sont les islamistes. Elle même se sent très proche de cette cause. L’un des écrivains de cette charte de politique étrangère n’est autre que le pire ministre des affaires étrangères que la France ait connu : Hubert Védrine (un fin partisan d’une Turquie européenne). Enfin bref, du “gratin” comme le rappelle le quotidien du soir. Du gratin bien gratiné à mon sens… lepost.fr

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Ben voyons. Et pour être encore plus précis, la paix du monde, vue par kouchkouch, dépendrait de l’acceptation, par Israël, que le territoire de Judée et Samarie soit débarrassé de la présence des personnes de religion juive. Belle mentalité le mec. Rappelons à bisounours qu’à ce jour, aucun peuple n’a de légitimité, selon le droit international, sur ces terres. Ni la Jordanie qui les ont occupées puis y a renoncé, ni les palestiniens qui les ont refusées en 1947 quand l’ONU les leurs a offertes sur un plateau, ni Israël qui n’a pas déclaré sa souveraineté

lorsqu’il les a reprises à la Jordanie en 1967, et a négocié avec la Jordanie et l’Egypte la résolution 242. C’est Lieberman qui lui a fait la leçon, au bisounours (2). Et quand je dis faire la leçon, je devrais dire plutôt qu’il lui a rabaissé son caquet et qu’il l’a mouché, le ministre (ouarf !) Lieberman : « Avant que vous (vous, c’est Kouchner et Moratinos, le ministre des affaires étrangères espagnol) nous appreniez comment régler nos problèmes, le moins que vous pourriez faire, ce serait de commencer par régler les vôtres «. Lieberman, on vous aime ! Enfin un diplomate qui n’a pas peur des mots, et dit les choses telles que nous, gens normaux, les comprenons, et aimons les entendre. Lieberman : « En 1938, vous les européens, avez décidé, pour apaiser Hitler, de sacrifier la Tchécoslovaquie, et ça ne vous a rien apporté. Imaginez vous bien que nous n’avons aucune intention de devenir la Tchécoslovaquie du 21e siècle «. Ouvrez la parenthèse. Je ne peux m’empêcher de penser, en vous rap-

portant ces mots, à la tentative désespérée des médias français pour sauver le soldat Enderlin. Tandis que le minable crache son venin d’israélien communiste et post sioniste à la une des médias, Lieberman est aux affaires, et garde la boutique. N’est ce pas rafraichissant ? Fermez la parenthèse. Lieberman à Kouchner : « vous donnez l’impression que la communauté internationale tente de compenser son incapacité à régler les conflits du monde, par la signature d’un compromis entre Israël et les palestiniens, d’ici un an. Au lieu de discuter avec la Ligue Arabe de ce qui se produira après le référendum au Soudan, ou de la volatilité de la situation en Irak après 2012, vous mettez la pression sur Israël. Mais au lieu d’aider la paix, cette pression pourrait bien produire le résultat opposé, et faire capoter les négociations, comme en 2000 après Camp David «. Voilà qui met les points sur les i. Il conviendrait d’ajouter, pour être tout à fait juste, que ni la communauté internationale, ni les palestiniens, ne sont les seuls responsables de l’échec des négociations. La faute va aussi à Israël. Car si le gouvernement israélien raisonnait un peu plus comme Lieberman et un peu moins comme Barack, la paix aurait

été imposée - et non pas pleurnichée - aux palestiniens depuis longtemps, et les excités du Hamas feraient joujou en prison, ou bien gouloung gouloung avec leurs vierges, là haut. Lieberman à Kouchner et Moratinos : « bien sur je ne vous demande pas de régler tous les problèmes du monde. Mais réglez au moins les problèmes en Europe, avant de venir nous expliquer comment on règle les problèmes ici ! Quand vous aurez réglé les problèmes de la région du Caucase, ceux de Chypre, ou encore le conflit entre les Serbes et le Kosovo, je vous promets que j’accepterai vos conseils «. Ils ont du se sentir un peu morveux, les deux suffisants qui pensaient venir donner des leçons. Ouvrez la parenthèse. Et tandis que les européens se comportaient comme le grand frère venant gronder Israël, le magazine Euromoney décernait à Stanley Fischer, le gouverneur de la banque d’Israël, le prix du meilleur banquier au monde. Fermez la parenthèse. Jean-Patrick Grumberg


L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Octobre 2010

Israël, état ‘’démocratique et j…’’ Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale de l’Onu vote par 33 voix pour, 13 contre et 10 abstentions la résolution 181 reconnaissant au peuple juif le droit de s’autodéterminer sur une partie de la terre de ses ancêtres dénommée, depuis son exil forcé, Palestine. Dans cette résolution, l’expression « état juif » fut largement employée. Ce qui ne laisse aucun doute sur le caractère intrinsèque attribué dès l’origine à l’état à naître. Malgré cela, bien du monde encore de nos jours se refuse à reconnaître le bienfondé de cette décision et tente par tous les moyens de délégitimer ce qui fut décidé quelques décennies auparavant. L’un d’entre eux, et non pas le moindre, Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne et censé être un partenaire pour la paix, a déclaré qu’Israël peut s’appeler « l’empire juif sioniste » si cela lui chante, il n’en reconnaîtra pas pour autant son caractère juif. ‘’Logique’’ si l’on sait son désir d’exiger le « droit au retour » de centaines de milliers de ‘’réfugiés’’ au sein même d’Israël aux fins de terminer, par l’arme de la démographie, ce qui fut commencer en 1948. A savoir l’éradication de « l’entité sioniste ». Dix pour cent à peu près, si l’on se fie à la représentation nationale, des Arabes israéliens se refusent à la qualité de la majorité du peuple et réclament en lieu et place un état de tous ses citoyens au drapeau et à l’hymne différents. L’un de leur représentant à la Knesset, Ahmad Tibi a même affirmé que cette reconnaissance engendrerait un « statut inférieur » pour ses semblables. Pour Mohammad Barakeh autre député du même camp, « cet amendement à la loi sur la citoyenneté est parfaitement raciste ». On ne saurait trop

conseiller à ceux-ci, qui clament haut et fort qu’ils sont nés sur cette terre et n’y sont pas venu en avion, qu’ils ne sont point obligés d’y mourir et qu’ils peuvent rejoindre leurs frères du Hamas à Gaza, ceux du Fatah en Judée et Samarie ou encore l’un des 56 états de l’OCI, tous, évidemment, états de tous leurs citoyens… musulmans, les seuls ou presque restants dans ces ‘’paradis démocratiques’’.

Henri Levy a affirmé il y a peu dans un entretien au Jérusalem Post que « reconnaître Israël comme Etat juif (…) Ce n’est pas le problème des Arabes. Non seulement je ne le leur demande pas, mais je ne leur reconnais pas le droit de décider ce que sera Israël. » (Sic). Ce philosophe ne voit pas l’importance de l’agrément d’Israël comme état du peuple juif par les peuples avoisinants !

On pourrait croire que seuls, encore, dans cette énumération les pays musulmans s’opposent à cette reconnaissance et cela au nom des droits de l’homme appliqués à la minorité se trouvant en Israël. Cependant, la gauche israélienne est quelque peu gênée par cette nécessité, mise à jour par le Premier ministre Benjamin Netanyahou, d’exiger de la part des nouveaux naturalisés qu’ils jurent de « respecter les lois de l’Etat d’Israël, juif et démocratique ». Si des célébrités comme Amoz Oz ont appelé la communauté internationale à aider au divorce des deux peuples, le ‘’palestinien’’ et le juif, si des mouvements tels la Paix maintenant réclament une paix sur une base « deux états pour deux peuples », il n’en reste pas moins que nombreux de leurs supporters de gauche sont mal à l’aise avec le besoin de voir l’état d’Israël reconnu comme être le foyer du peuple j…, jj….juui…, juif. Ouf ! Itshak Herzog ou Avishai Braverman, bien que ministres dans l’actuel gouvernement, en sont de parfaits exemples.

La liste, de ceux qui refusent ou ne voit pas l’intérêt de la reconnaissance du caractère juif d’Israël, n’est pas ici exhaustive. Cependant, elle démontre tout à fait l’objectif suivi par les ennemis déclarés d’Israël aidés en cela par les idiots utiles juifs, israéliens ou non. Affirmer donc la création d’un état de ‘’Palestine’’ dans une année, du haut de la tribune de l’Assemblée générale comme l’a fait Barak Obama, sans faire admettre auparavant la résolution 181 comme une réalité incontournable, c’est faire naître des espoirs qui seront déçus ou promettre un avenir sombre aux Israéliens et aux Juifs de la planète. Dans une année la réponse. Victor PEREZ © http://victor-perez.blogspot.com

D’autres encore dans la diaspora juive européenne de tendance de gauche, bien que prétendant être pro-israéliens, suivent le mouvement. Ainsi, à travers un Appel à la raison (aux ‘’Juifs perdus’’ sans doute), l’un des porte-paroles les plus en vues, Bernard

Propagande palestiniste à l'école!

vais exemple donné par des adultes ,de surcroit des parlementaires ,qui ,alors qu’ils sont chargés de préparer , de voter les lois et les faire appliquer , appellent eux-mêmes à les enfreindre ,les enfreignent ,ou signent des pétitions en faveur des délinquants convoqués devant les tribunaux français pour

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme dénonce et condamne l’intrusion à l’école de la propagande palestiniste qui conduit à l’acte antijuif commis par des élèves de première année de BTS Commercial au Lycée du Bâtiment à Paris 15eme, le 11 octobre entre 10 et 11h. Par : Sammy Ghozlam Selon la victime Mr Joffroy P.qui a déposé plainte pour « DIFFAMATION ENVERS UN PARTICULIER EN RAISON DE SON APPARTENANCE ETHNIQUE OU RELIGIEUSE » un autocollant de 6 cm X 4 cm mentionnant » JE BOYCOTTE

L’ OCCUPANT ISRAELIEN »a été collé sur son tee shirt , dans son dos, et sur sa trousse. Selon un témoin ces autocollants ont été également collés sur les murs du lycée. Ces deux élèves - témoin et victime - seraient selon eux ,menacés aujourd’hui de représailles. Nous avons demandé au chef d’établissement de prendre à l’encontre des auteurs toutes les mesures disciplinaires administratives et pénales qui s’imposent. Nous demandons à la police de tout mettre en œuvre pour identifier et interpeller les auteurs et les mettre à la disposition de la justice qui devra les sanctionner de façon exemplaire et dissuasive, d’autant qu’ils sont majeurs. Le BNVCA n’est pas étonné que des jeunes se mettent à commettre ce délit prévu et réprimé par nos lois , et l’introduisent dans leurs écoles, tant ils peuvent être perméables au mau-

« Provocation à la discrimination,à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ,leur appartenance ou non appartenance à une éthnie,une nation,une race ou une religion … ». Le BNVCA dénonce la pétition organisée par des parlementaires de gauche et d’extrême gauche en faveur de ces délinquants , dont une sénatrice du Val d’Oise. Il est regrettable d’y voir apparaître les noms de la vice présidente du Sénat Mme CASTA (Parti Socialiste) ou l’ancienne juge d’instruction Mme JOLY(Europe Ecologie) . Nous demandons au Premier Ministre,au Ministre de L‘Intérieur, au Président du Sénat et au Président de l’Assemblée Nationale de rappeler à l’ordre ces parlementaires qui incitent à la désobéissance à nos lois qu’ils ont le devoir de respecter eux-mêmes ,et eux d’abord. Par:Sammy Ghozlam

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Luis Fernandez est l’ennemi des médias

Sévèrement critiqué par la presse locale après à peine cinq mois à la tête de la sélection israélienne, Luis Fernandez fait front. L’ancien entraîneur du PSG n’entend pas quitter son poste et assure avoir la confiance des joueurs et dirigeants.Rompu aux joutes médiatiques, Luis Fernandez devrait savoir que la presse est souvent versatile et peut froisser certaines susceptibilités. Si les débuts de l’actuel consultant de RMC à la tête de la sélection d’Israël sont très mitigés (trois défaites, un nul et une victoire), les médias locaux n’hésitent déjà pas à le tancer vertement, l’accusant notamment de ne pas «savoir travailler» ou «savoir ce qu’il veut «. Mais, au moment où Israël se déplace ce mardi au Pirée pour y affronter la Grèce en éliminatoires de l’Euro 2012 (groupe F), Fernandez a mis les choses au point. «Mais quelle pression?, s’emporte-t-il dans L’Equipe. Je sais comment fonctionnent les médias. Ils sont supporters d’un club ou d’un joueur et, si vous ne le retenez pas, ils vous flinguent. L’écho le plus important, c’est celui des joueurs et des dirigeants.

Et jusque là, j’ai de bons retours. La polémique, c’est le problème des médias, pas le mien.» Cinq mois après son arrivée, l’ex-entraîneur du PSG demande du temps: «J’ai choisi de revenir sur le terrain pour être fidèle à un projet de jeu et à mes idées. Être sélectionneur, ce n’est pas prolonger le job de celui qui était là avant moi. Mon but, c’est de construire et de rendre cette équipe compétitive pour les grands tournois. L’Euro 2012 est un objectif, mais je ne fais pas un château de cartes, je bâtis. Et il me faut du temps», réclame-til. Actuel 4e de son groupe, Israël pourrait en cas de succès en Grèce, rejoindre la Croatie en tête du classement. Mais la route sera encore longue pour viser une qualification à l’Euro 2012. Si jamais Fernandez et ses joueurs y parvenaient, ce serait une première dans l’histoire de la sélection, dont l’unique participation à une grande compétition internationale remonte à 1970 et la Coupe du monde au Mexique.


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Armement: Israël et la France « Jacques Maritain, fondateur du sionisme catholique » la judéophobie ainsi en France avec les commentaires et contre l’is- postés sur Internet, mais les politiciens en lutte pour la 4ème place raélophobie. et les journalistes feignent de l’ignorer Chaque année, la lutte est rude entre Israël et la France pour le quatrième rang mondial des exportateurs d’armes. Le ministre de la Défense Hervé Morin scrute tous les ans les chiffres pour s’assurer que la place ne lui a pas été ravie par son concurrent direct. La France a perdu en 2006 sa place de troisième au profit de la Russie et ne veut pas perdre maintenant la quatrième. Il y va de son image et de son commerce extérieur déjà souffreteux. Quatrième place convoitée Les statistiques de 2009 viennent de tomber et permettent à Hervé Morin de pousser un soupir de soulagement. La France a conservé en 2009 sa place de quatrième exportateur mondial d’armement avec 7,2% du marché devant Israël qui gagne quelques centièmes avec 5,3%. Cette année encore, la hiérarchie a été strictement respectée puisque les Etats-Unis ont réalisé 52,4% des ventes mondiales d’armes, le Royaume-Uni 13,4% et la Russie 8,4%. Le maintien du rang de la France peut être considéré comme remarquable puisqu’il a été acquis alors qu’elle n’a toujours pas réussi

nistan par les troupes de l’Otan. La France, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Pologne, présents en Afghanistan, manquent de certains équipements sophistiqués comme les drones israéliens et pourraient aussi être intéressés par l’installation de systèmes israéliens de missiles anti missiles Arrow-3. L’industrie israélienne de l’armement est également reconnue mondialement pour ses techniques de protection telles que les blindages et les systèmes de brouillage des signaux émis pour la mise à feu d’engins explosifs.

Le secrétaire général de l’Otan Claudio Bisogniero, accompagné de l’amiral Giampaolo Di Paolo, s’était rendu en novembre 2009 en Israël pour envisager avec les responsables militaires une aide aux troupes de l’Otan déployées en Afghanistan. Des nouveaux contrats d’armement sont envisagés avec les allemands qui louaient jusqu’à présent les drones utilisés sur le champ de bataille d’Afghanistan. Les industries aéronautiques israéliennes négocient avec l’allemand Rheinmetall Defense un contrat de fourniture de drones Heron. Il semble bien qu’Israël soit de plus en plus impliqué de manière indirecte

Jacques Maritain fut Ambassadeur de France au Vatican et usa de sa position pour faire avancer le dossier juif dans l’Eglise catholique.

Dans mon récent article intitulé « Jacques Maritain, mon frère aîné dans le sionisme catholique », j’ai reproduis quelques extraits, adaptés par mes soins, d’un document paru dans ‘Un écho d’Israël’, document qui mentionne le penseur catholique judéophile Jacques Maritain. J’y ai notamment reproduis cet extrait : « Aucun chrétien n’a jamais trouvé, comme Jacques Maritain, les mots propres à toucher la sensibilité d’Israël. L’ayant pas mal fréquenté, Karl Stern était bien placé pour en parler : ‘Aucun membre de l’Eglise, dit-il, ne semblait avoir jamais compris avec autant de pénétration le problème juif. Il s’exprimait avec une imprécision particulière, procédant par touches légères plutôt que par affirmations, et cependant tout ce qu’il disait donnait une impression de substance et de clarté. J’éprouvais dès la première minute le sentiment d’un contact direct et personnel étrangement agréable et qui était le résultat de beaucoup de charité et d’humilité’ ». -

à vendre à l’étranger un seul avion de combat Rafale qui aurait pu d’ailleurs lui permettre de suplanter la Russie.

dans le conflit afghan.

Laurent Collet-Billon, directeur général à l’armement (DGA), a estimé que «pour atteindre cet objectif, il faut que certains grands prospects aboutissent. Nous attendons sereinement la décision du gouvernement brésilien et espérons la concrétisation d’un accord à Abu Dhabi, où les négociations avancent à un rythme soutenu». Il a confirmé que les quatre principaux clients de la France ont été les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, la Grèce et l’Inde.

En dépit de la crise, les dépenses militaires mondiales ont atteint un nouveau record pour 2009, selon le rapport de l’Institut de recherche pour la Paix de Stockholm (SIPRI) publié le 2 juin.

Israël reste cependant un concurrent sérieux car son économie dépend beaucoup du secteur de la défense qui emploie 40.000 personnes. Pour des raisons politiques et économiques, les gouvernements successifs ont investi dans les industries privées et publiques israéliennes qui ont acquis une expertise dans le domaine des systèmes électroniques et des équipements militaires construits à base de haute-technologie au point de les hisser à une place de leader mondial. L’Afghanistan, terrain d’essais Le ministère israélien de la défense veut améliorer le classement de son pays en tentant d’accroitre ses ventes d’armes à l’Union Européenne profitant de la guerre menée en Afgha-

Dépenses militaires en croissance

Le rapport précise que 1.531 milliards de dollars ont été consacrés au secteur militaire (+ 6% par rapport à 2008, et + 49% par rapport à l’année 2000), avec en tête les Etats-Unis (661 milliards), la Chine (une centaine de milliards) et la France (63,9). Le ministre Hervé Morin estime que la France n’a pas démérité dans ce domaine: «Nous sommes passés en deux ans de 5 à 7 milliards d’exportation alors que nous avions complètement perdu pied depuis dix, quinze ans». L’année 2010 sera donc l’année charnière qui risque de faire perdre à la France sa place si de nouveaux débouchés ne sont pas trouvés pour la vente de son armement. Israël convoite cette quatrième place qui, si elle était atteinte, la hisserait parmi les Grands de l’industrie militaire. La concurrence sera rude, parfois déloyale, mais les règles commerciales en matière de vente d’armement ne sont pas faites pour les enfants de ch’ur. Jacques Benillouche Pour Slate

Le document paru dans ‘Un écho d’Israël’ ajoute : « Une clairvoyance innée l’avait induit à voir dans le nazisme une hystérie collective aux tendances délétères. Dès le moment où l’ombre du mancenillier à la sève empoisonnée commença à s’étendre, il redouta que le peuple élu ne devînt la première victime de sa présence maléfique (…) Si sublime que soit chez Jacques Maritain la dénonciation des crimes du racisme, l’évocation de sa pensée serait incomplète si l’on omettait de rappeler ce qu’il écrivait au sujet de l’Etat d’Israël, quelques années après sa fondation. A la fin d’un ouvrage où il récapitulait ses vues sur l’antisémitisme, il s’interrogeait sur la possibilité de réconcilier le sens nodal du Judaïsme avec la réalité d’un Etat cerné d’ennemis implacables et cyniques » (Fin des extraits adaptés par mes soins du document paru dans ‘Un écho d’Israël’). - - Pour ce qui me concerne, il y a bel et bien, dans le monde catholique, un courant favorable au sionisme avec une argumentation positive. La dimension théologique est présente, dans ce courant favorable au sionisme, par le fait que le peuple juif est le peuple de l’alliance pour lequel les promesses subsistent. Le philosophe catholique judéophile Jacques Maritain cité plus haut, a œuvré durant de longues années à travers la lutte contre l’antisémitisme, contre

Il était un sioniste convaincu. Il est le père spirituel d’un courant favorable au sionisme et à l’Etat d’Israël dans le catholicisme, courant actif en particulier dans l’Amitié judéo-chrétienne (Note de Michel Garroté : j’ai fondé, avec quelques amis, en cette année 2010, l’Alliance Judéo-Chrétienne pour Israël : http://alljci.blogspot.com/ ). - Dans les extraits, adaptés par mes soins, du document que je mentionne ci-après, document publié dans la revue Sens N° 8 en août 2004, pp. 419440, Yves Chevalier nous présente le catholique sioniste Jacques Maritain. Je résume ci-après – sous une forme synthétique et adaptée – quelques passages de ce document : Maritain n’a jamais été antisémite. Dans le texte fameux de sa conférence devant les participants à une ‘Semaine des écrivains catholiques’, Jacques Maritain, à l’époque nationale-socialiste, prend soin d’insister, à plusieurs reprises, sur le fait que la tâche de l’écrivain catholique est d’éclairer l’opinion publique ; et de lui apprendre à raisonner sans haine. Les passions populaires et les pogroms n’ont jamais résolu aucune question bien au contraire. Il ne faudrait pas que la question juive serve de dérivatif au mécontentement et aux déceptions de l’heure présente de telle manière que le Juif apparaisse dans une sorte de mythologie simpliste comme la cause des maux. Plus la question juive devient politiquement aiguë, plus il est nécessaire que la manière dont nous traitons de cette question soit proportionnée au drame divin qu’elle évoque. Maritain précise que l’antisémitisme c’est la peur, le mépris, la haine du peuple juif et la volonté de soumettre le peuple juif à des mesures de discrimination. Il y a bien des formes et des degrés d’antisémitisme. Sans parler des formes monstrueuses que nous avons à présent sous les yeux, l’antisémitisme peut prendre la forme d’un certain orgueil et préjugé hautain, nationaliste ou aristocratique ; ou de simple désir de se débarrasser de concurrents gênants ; ou d’un tic de vanité mondaine (Note de Michel Garroté : Jacques Maritain déclare cela à l’époque nationale-socialiste ; mais vu les discours sur Israël et sur les Juifs tenus aujourd’hui en terre d’islam, et notamment, mais pas seulement, par l’Iran, le Hezbollah et le Hamas, l’on peut déclarer en 2010, exactement la même chose que Jacques Maritain à son époque ; du reste, il n’y pas qu’en terre d’islam que le discours sur Israël et sur les Juifs est identique au discours sur les Juifs à l’époque nationale-socialiste ; il en va également

et préfèrent dénoncer « l’islamophobie » ; en 2010, la dimension violente et conquérante de l’islam pose un problème évident pour tout le monde ; et pour détourner l’attention, on relance la question juive comme un dérivatif aux mécontentements du temps présent de manière que le Juif apparaisse à nouveau comme la cause des maux). - Aucune forme d’antisémitisme n’est innocente, en réalité. En chacune un germe est caché, plus ou moins inerte ou actif, de cette maladie spirituelle qui, aujourd’hui, éclate à travers le monde en une phobie fabulatrice et homicide. Jacques Maritain écrit encore qu’il est difficile de n’être pas frappé de l’extraordinaire bassesse des grands thèmes de la propagande antisémite. Les hommes qui dénoncent la conspiration mondiale juive et le meurtre rituel semblent nés pour attester qu’il est impossible de haïr les Juifs en restant intelligent. Maritain écrit aussi que l’émancipation des Juifs, réalisée par la Révolution française, est un fait que les peuples civilisés, pour autant qu’ils veuillent rester tels, doivent tenir pour acquis. Pour Jacques Maritain, lorsque l’antisémitisme se répand parmi ceux qui se disent les disciples de Jésus-Christ, cet antisémitisme apparaît comme un phénomène pathologique qui révèle une altération de la conscience chrétienne quand elle devient incapable de prendre ses propres responsabilités dans l’histoire et de rester existentiellement fidèle aux hautes exigences de la vérité chrétienne. Alors, au lieu de reconnaître, dans les épreuves et les épouvantes de l’histoire, la visitation de Dieu ; et au lieu d’entreprendre les tâches de justice et de charité requises par cela même, la conscience chrétienne se rabat sur des fantômes de substitution concernant une race entière. L’antisémitisme reste, pour Jacques Maritain, la négation même du Message du Christ, ce qui explique que, puisque spirituellement le chrétien est un sémite, il ne peut concevoir un chrétien antisémite. Jacques Maritain épousera une Juive (Raïssa) et il écrira : Je voudrais être Juif par adoption, puisque aussi bien, j’ai été introduit par le baptême dans la dignité des enfants d’Israël. (…) Je suis des vôtres, oui, Juif par amour, je ne dis pas seulement spirituellement sémite, comme l’est tout chrétien, mais ethniquement Juif, lié dans ma chair et ma sensibilité aux tribus d’Israël et à leur destinée ici-bas ». - Jacques Maritain écrira qu’il y a une relation supra-humaine d’Israël au monde, comme il y a une relation supra-humaine de l’Église au monde. Aux yeux d’un Chrétien qui se souvient que les promesses de Dieu sont sans repentance, Israël continue sa mission sacrée. Israël, comme l’Église, est dans le monde et n’est pas du monde. Ce face à face entre Israël et le monde – et le conflit qui y est inscrit – expliquent l’antisémitisme. Mais le double face à face commun entre Église Par Michel Garroté


L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Octobre 2010

Netannyahou a offert de prolonger le moratoire contre une reconnaissance

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L’Espagne boycotte la conférence de l’OCDE prévue à Jérusalem

participer à la conférence représente un important vote de confiance dans notre industrie et contribue sans aucun doute à notre image». La réunion sera tournée essentiellement vers le «Tourisme Vert», dans le cadre d’un mouvement qui tend à encourager des politiques économiques respectueuses de l’environnement.

Quelques mois après avoir rejoint l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), Israël accueillera la prochaine conférence sur le Tourisme de la prestigieuse organisation à Jérusalem. Il s’agira de la deuxième fois seulement que ce sommet se déroule en dehors de Paris. Cette décision de tenir la réunion à Jérusalem est perçue par le ministère

du Tourisme comme une réelle preuve de confiance en l’industrie touristique israélienne, et dans l’économie du pays en général. «L’acceptation d’Israël à l’OCDE est extrêmement importante pour notre réputation mondiale» a déclaré le ministre du Tourisme Stas Misezhnikov. «Ceci est vital pour nos efforts visant à attirerle tourisme et les investisseurs. La décision des 15 membres de

Un projet unique visant à encourager le tourisme vert a été spécialement préparé par le professeur Yoel Mansfeld de l’université de Haifa et le professeur Maria Gravari-Barbas de la Sorbonne à Paris. Ce projet sera discuté durant la conférence. Pourtant en dépit des efforts effectués par Israël et de la confiance que lui témoigne les membres de l’OCDE, certains d’entre eux ne se rendront pas à la conférence. Ainsi l’Espagne et la Grande-Bretagne n’enverront pas de délégués à cette conférence a annoncé mardi le ministre du Tourisme.

La Russie annule son contrat avec l’Iran

La Knesset a ouvert sa session d’hiver lundi avec le premier ministre Benyamin Netanyahou disant qu’il serait prêt à prolonger le gel des constructions dans les implantations de Judée Samarie si les palestiniens reconnaissent Israël en tant qu’état juif. « Malheureusement, jusqu’à présent, les palestiniens n’ont pas répondu à cet appel, et les Etats-Unis sont à la recherche de nouvelles manières de poursuivre les pourparlers, » a-t-il dit. « J’ai donné ce message de manière claire le mois dernier, et je le dis ici, maintenant en public : si les dirigeants palestiniens disent sans équivoque à leur peuple qu’il reconnaissent Israël comme l’état nation du peuple juif, je serai prêt à rassembler mon gouvernement et lui demander une nouvelle suspension de la construction pour un temps limité, » a déclaré Netanyahou. « Les Etats-Unis font différentes suggestions, et nous les considérons sérieusement en relation avec les intérêts d’Israël, la sécurité avant tout, et la promesse de pérennité, » a déclaré Netanyahou. « Le refus de reconnaître les droits du peuple juif et son lien historique avec la terre est la racine du conflit, et sans la résoudre, le conflit ne finira jamais. En ce qui concerne la sécurité, tout accord de paix entre nous et les palestiniens doit être fondé sur des mesures sécuritaires rigides. » Immédiatement après le discours de Netanyahou, l’autorité palestinienne a publié une déclaration rejetant sa demande.

Nabil Abou Rdainah, porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, a déclaré qu’un retour aux pourparlers exigeait un gel des constructions dans les implantations. « La question de la judaïté de l’état n’a rien à voir avec la question, » a-t-il déclaré à Reuters. Ahmed Qorei, membre de l’OLP, a également répondu au discours de Netanyahou, laissant entendre que ce dernier essayait de gagner du temps. « La situation actuelle ne peut plus subir de nouvelles manipulation. Cette position tend en fait à éluder un véritable processus de paix sérieux qui offrirait au deux parties leurs droits conformément au droit international, » a-t-il dit. Le négociateur en chef palestinien, Saeb Erekat, a accusé Netanyahou de « jouer » en liant les implantations au caractère national d’Israël. « Je ne vois pas le rapport entre ses obligations en vertu du droit international et le fait qu’il cherche à définir la nature d’Israël, » a-t-il dit. « J’espère qu’il va arrêter de jouer à ces jeux et commencera le processus de paix par l’arrêt des constructions. » Il semble qu’Erekat lui-même ait oublié de se relire, l’impasse actuelle étant le résultat de conditions posées par les palestiniens pour la reprise des négociations. Pourquoi, en réponse à la condition d’arrêt des constructions, Israël ne pourrait pas lui aussi poser une condition qui, en effet, touche à l’essence même du conflit ?

La Russie va rembourser l’Iran du montant versé pour l’acquisition de missiles S-300 dont la livraison a été annulée en application d’une résolution de l’ONU en juin sur de nouvelles sanctions contre Téhéran, a indiqué jeudi un responsable russe. «Nous sommes en train de préparer tous les documents nécessaires», a déclaré Sergei Chemezov, directeur général de la société nationale d’exportation d’armes russe Rosoboronexport au cours d’une visite à Chypre avec une délégation accompagnant le président russe Dmitri Medvedev. «Nous devrions rembourser (à l’Iran) tous les fonds», a-t-il indiqué à des journalistes. Des discussions sont en cours entre la Russie et l’Iran sur cette question, a-til précisé. «Bien sûr, il ne sont pas très contents. Nous n’avons pas le choix», a-t-il ajouté. Interrogé sur l’échéance du remboursement, M. Chemezov a dit qu’il était «peu probable que ce soit cette année». Il a refusé de préciser le montant en

jeu et indiqué que la Russie pourrait réunir l’argent nécessaire en vendant les systèmes S-300 initialement prévus pour l’Iran à un autre client. «Le S-300 est prêt. Il doit être vendu, si nous le vendons à quelqu’un....», at-il déclaré. Le président russe, Dmitri Medvedev, avait annoncé le 22 septembre avoir interdit la livraison de missiles controversés S-300 à l’Iran, en application d’une résolution de l’ONU en juin sur nouvelles sanctions contre Téhéran, une décision attendue après des mois de discussions entre responsables russes. Le lendemain, l’Iran avait jugé cette décision «irrationnelle», accusant Moscou d’avoir cédé face à la pression des Etats-Unis et d’Israël. «Nous ne sommes pas contents de voir les Russes humiliés par l’Amérique et le régime sioniste (d’une façon à ce) que l’on puisse dire qu’ils font ce qu’on leur dicte», avait déclaré le ministre de la Défense, Ahmad Vahidi, au site internet de la télévision d’Etat.

Soulignant que la défense de l’Iran «n’a pas été et ne sera pas dépendante de ces missiles S-300», il avait estimé que la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU «n’est pas claire à propos des missiles sol-air» et donc qu’»il ne me semble pas rationnel d’y faire référence après des mois». La Maison Blanche avait de son côté salué la décision de M. Medvedev, estimant qu’elle illustrait la coopération entre les Etats-Unis et la Russie «au profit de la sécurité mondiale». En juin, au cours d’une visite à Paris, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, avait fait savoir que Moscou avait pris la décision de «geler» la livraison de S-300 à Téhéran. L’Europe, les Etats-Unis et Israël s’étaient élevés contre ce contrat, car le système perfectionné de missiles, équivalent du système Patriot américain, permettrait à Téhéran de défendre efficacement ses installations nucléaires en cas de frappes aériennes. G.I.N avec agence




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