GRATUIT - Numéro 151 - Edition du Lundi 22 Novembre 2010
Journal Israélien en langue française
Zal’
Elle s’appelait Sarah 20 ans
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S É S I L I B O M S TOU
Photo Bernard Matussière
E R È S I M A L E CONTR
Léon Yéhouda 58 ans - sans emploi - malade - seul au monde
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Appel national pour la tsédaka 39, rue Broca 75005 Paris ou sur www.tsedaka.fsju.org Une campagne du Fonds Social Juif Unifié
L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Novembre 2010
Elle s’appelait Sarah ...
Une jeune fille de 20 ans, Sarah a perdu la vie il y a une semaine dans un dramatique accident survenu au niveau du 48, rue de l’Ourcq (XIXe). Il est un peu plus de 20 heures lorsque des témoins remarquent une voiture sans permis à bord de laquelle se trouvent un garçon et deux filles du même âge. Slalomant dangereusement, ces enfants auraient pu être les nôtres. La vitesse, la pluie, l’inconscience, la drogue pour le conducteur qui avait fumé un joint et qui donc n’avait pas tout ses moyens pour évaluer le danger ... Sarah est décèdée à 20 ans. Que connaît-on de la vie lorsque l’on a 20 ans ? Je me rappelle de cette fille joyeuse qui, avec ses copines à la cantine de l’ORT animait le réfectoire. Sarah était très aimée et appréciée par ses amis et par l’ensemble des personnes qui la connaissaient de près ou de loin. Il suffit d’aller sur facebook pour voir le nombre de personnes touchées par son décès, des messages par milliers d’amis et d’inconnus pour soutenir la famille, des vidéos ou des photos passent en boucle, des réunions entre amis sont organisées, et des centaines de photos circulent sur facebook… Il faut savoir que ce décès à ému l’ensemble de la communauté juive de Paris, le grand rabbin de France Mr Berhneim a même annulé une réunion de première importance pour participer au shiva et faire un discours et un dvar thora pour sarah… Je vais arrêter la, car dans un moment aussi grave, je voudrai laisser quelques exemples de messages sur facebook laissés par milliers ... Helene Setti a voir ce joli visage si pure, si jeune, si insouciant, cela est retournant de savoir qu’elle n’est plus là, bien que je ne la connaissais pas,
Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Samuel Flatto Sharon Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Directeur d’antenne Simon Benchetrit 00 972 (0) 54 529 60 07 Régie publicitaire exclusive Canal Media Associés 77 bis, rue Robspierre 93100 Montreuil 01 48 97 46 85 RCS : 499 444 917
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L’édito patriote de Flatto Sharon :
mais en écoutant le cours du Rav Pinto, à son sujet. La question qu’il se posait et que l’on s’est tous posé c’est pourquoi elle ? à la fleur de l’âge ? Cette tsadeket s’est ...sacrifié pour ses frères et soeurs en fait....H’M est révolté par ses enfants qui ne pratique pas assez , ne font pas pas un minimum de mitvsots simples et rapides ... Alors pour qu’elle ne soit pas partie pour rien, priez, faites des mitzvots, mettez les tefilines, fixez vous une mitzvah que vous pourrez tenir , faites le pour elle si ce n’est pas pour vous....Bien qu’elle repose en paix au Gan Eden, qu’HM puisse donner la force à ses proches et amis de continuer à vivre et prier. Deborah Peretz sarah je ne te connai pa d avoir entendu cette tragedie m a bcp boulverse j espere ke tu es monte directemen o gan eden et ke tu repose en paix protege ta famille et ke toi et hachem arrivai a les aide pour apaise leur douleur ki doi etre a l heure actuelle insurmontable j espere ke la famille hayat garderon la foi et ...sdv ke leur douleur soi apaise bon courage a ta famille et a ton entourage et ke hachem protege ts les enfants du peuple elu faite atention a vs les jeunes chavoua tov a ts le monde Anagaelle Mellul Sarah hayat tu restera a jamais dans notre coeur on taime fort♥ tu es un ange qui est a cote dachem Caroline Haggiag Je ne te connais pas mais les larmes me montent aux yeux... Repose en paix princesse... Françoise Hadjadj Moryoussef à cette seconde plus de 6500 inscrits !! il sera organisé très prochainement l’achat d’un sefer thora pour perpétuer la mémoire de Sarah !! avec 6500 «petits» dons !! ça devrait être facilement réalisable !!! unmembre ici va lancer ce projet, espérons que vous serez nombreux à participer !! amen Shirley Niddam Sarah ma princesse , tu me manques terriblement , je me reveille et m’endors en pensant a toi , chaque mitsvoth que je fais je pense a toi , tu le merite tellement tu avais toujours le sourire , un vrai raillon de soleil ma beauter . Je t’aime tres fort et tu me manques terriblement . Protege ta famille de la haut on t...’aime tous tres fort tu es notre ange a tout jamais Alain Sayada
Directeur général Israël : Jacques Chemla 00 972 (0) 52 322 21 29 Directeur commercial : Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Sigalit Sik Sik Sitbon 06 67 78 40 00 Israël Actualités est une marque déposée en France
Les deux prochaines années d’Obama seront dures orchestrée aux fins de chantage sur la conduite à tenir. “Les Etats-Unis ne répondront plus « présent » ! Vous n’avez désormais plus le choix, faites ce que l’on vous dit “, tel est en substance le message qu’envoie le monde contre l’unique démocratie de la région : Israël.
Il y a une chose que l’on ne peut pas reprocher à Hussein Obama, c’est bien de manifester ouvertement son désir de se rapprocher du monde arabe. Son discours au Caire fut sans équivoque : une allégeance au monde islamique, une ouverture dont l’Europe fut l’un des principaux artisans. Les Etats-Unis allaient enfin de stratégie dans la région et de la politique du tout Israël. Les Européens aiguisaient déjà leurs couteaux alors que dans le même temps Obama faisait le choix d’offrir à l’Arabie Saoudite le rôle de calife dans la région, mais aussi et surtout celui d’allié privilégié…au détriment d’Israël... Nous en connaissons les conséquences : un acharnement tenace sur notre nation juive, une dé légitimation
En revanche en politique interne il risque d´y avoir «stalemate». En effet les Républicains peuvent empêcher Obama d’entreprendre des réformes importantes mais leurs propres initiatives peuvent se heurter au droit de veto du Président qui contrôle le Sénat. Évidemment les deux partis ne peuvent s´omettre d´essayer de réduire le chômage parce que les prochaines élections Présidentielles pourront se jouer sur ce thème. Mais ce n´est pas suffisant pour remplir deux ans de mandat. Obama sera tenté «and rightly so» de se tourner vers la politique étrangère qu´il a d´ailleurs un peu délaissée dans ses deux premières années á la Maison Blanche. Les défis sont de taille. La guerre en Afghanistan ne peut être gagnée selon le Général David Petraeus. Mais les U.S.A ne peuvent partir et laisser la place á Al-Qaida et au Taliban. La région entière á commencer par le Pakistan tomberait aux mains des Islamistes radicaux. Et tout aussi important la Chine se ferait une joie de prendre pied dans la région et de s´approprier les richesses minérales colossales qui existent (á commencer par le lithium). Donc défi épineux et qui demandera temps et argent pour arriver á mettre sur pied un gouverne-
ment Afghan fort et confiable. Avec Israel Obama doit essayer d´obtenir que Netanyahu arrête de nouvelles constructions, la Obama n´usera pas le « stick « et seulement les « carottes « sous forme d´aide militaire et financière. Ici le Président n´a pas grand choix en fonction de la puissance du lobby Juif aux Etats Unis. L´espoir de voir naître un état Palestinien devient chaque jour plus distant mais il faut tout de même pousser á la conciliation ou du moins faire semblant... A bientôt ! Samuel Flatto Sharon Ancien Député de la Knesset
L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Novembre 2010
Des « Tea Parties » sont-elles concevables en France et en Europe ?
Je vois émerger ici et là, depuis le résultat des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, des débats sur le thème des « tea parties ». Pour les membres de l’extrême gauche et de l’extrême droite, de la droite et de la gauche française, ainsi que pour ceux du centre français, autrement dit, pour 90% des commentateurs autorisés à s’exprimer dans ce beau pays où la parole partout est libre, où les débats sont toujours contradictoires, et où les arguments sont, sans exceptions, solidement construits et basés scrupuleusement sur les faits, il importe, bien sûr, de dire d’emblée que c’est un mouvement populiste (n’oubliez pas d’adopter une moue de dégoût quand vous prononcez ce mot) en d’autres termes : un mouvement venu du peuple qui, comme chacun le sait, est composé de gens qui ne pensent pas, qui ne lisent pas, qui ont de la bouillie souillée dans la tête et qui, lorsqu’ils sont aux Etats-Unis, regardent Foxnews. Une fois le mot « populiste » prononcé, peuvent venir les rumeurs : les « tea parties » sont « racistes » et composées de gens qui n’aiment pas Obama parce qu’il est noir : c’est pour cela, bien sûr, qu’on y acclame des gens comme Allen West et Tim Scott qui, comme chacun le sait, sont de beaux blonds aux yeux bleus de type nordique. - les « tea parties » rassemblent des gens en colère parce que les Etats Unis sont « en plein déclin » : c’est pour cela que partout où les « tea parties » se sont réunies, on a pu voir des traces de saccage et d’émeutes (et la France, elle, n’est pas du tout en déclin). - les « tea parties », enfin, se situent à l’extrême-droite : c’est pour cela, qui pourrait le contester, qu’on y parle de liberté individuelle, de démocratie et de droit de choisir, et de ne pas vivre en état de servitude, autant de thèmes qui sont des classiques de l’extrême-droite. Est-ce que l’un de ceux qui propagent les rumeurs est allé à la rencontre des « tea parties » aux fins de vérifier le bien fondé de ce qu’il dit ? Non, bien sûr. Et quand bien même l’un d’eux l’aurait fait qu’il serait arrivé avec, dans l’esprit, l’épaisseur de ses a priori, et qu’il serait reparti sans avoir rien vu,
rien entendu et rien compris : tant les a priori épais peuvent créer une séparation étanche avec ce qu’on ne veut pas voir, entendre ou comprendre. *** Pour certains, qui désespèrent de la situation en Europe et en France (et qui, soulignerai-je, désespèrent pour des raisons que je partage), il existe l’espoir de voir se lever en Europe et en France un mouvement qui pourrait ressembler aux « tea parties ». Je noterai que je n’ai, pour ce qui me concerne, aucune illusion : des « tea parties » en Europe ou en France, cela me semble inconcevable. Pourquoi ? En raison des rumeurs et des a priori dont je viens de parler, d’abord. L’Europe est un continent où la pensée, et toute réflexion digne de ce nom agonisent, et l’agonie est particulièrement nette en France. C’est un continent d’où le pluralisme a quasiment disparu, et la disparition est particulièrement flagrante en France. Pourquoi encore ? Parce qu’en Europe, et particulièrement en France, l’immense majorité des populations accepte cette situation d’agonie de la pensée et de disparition du pluralisme, et se trouve dépourvue de repères. Et parce que l’immense majorité des populations susdites a tellement baigné dans le formol de l’Etat providence, que ce qui l’inquiète désormais, ce n’est pas de baigner encore indéfiniment dans le formol, mais de voir son sommeil dans le formol perturbé : que ce soit par la faillite des systèmes sociaux, ou que ce soit, ici ou là, par l’islamisation qui monte. Les seuls mouvements politiques qui ne s’adressent pas à des gens qui aiment le formol, ou qui s’inquiètent de voir leur sommeil dans le formol perturbé sont, quasiment partout en Europe, et en France en particulier, des groupuscules à côté desquels les mouvements gauchistes d’il y a trente ans pourraient apparaître, par comparaison, comme de vastes coalitions.
portées en France a été Alain Madelin, et je considère que le score qu’il a obtenu, lors d’une élection présidentielle voici quelques années, était remarquable dans un pays comme la France. Geert Wilders fait mieux aux PaysBas, mais n’aura très vraisemblablement jamais la possibilité d’exercer effectivement le pouvoir. En France, mon ami Jacques Garello a défendu ces idées pendant des années, et les a portées avec brio et rigueur intellectuelle (il les défend et les porte toujours, et avec autant de brio et de rigueur intellectuelle : cf. : www.libres. org) : il constatait lui-même, il y a cinq ou six ans, que la réussite n’avait pas été au rendez-vous. Je lui avais répondu alors que ce qui était en cause, ce n’était ni les idées, ni la façon dont il avait mené le combat, mais le pays et le contexte. Depuis cet échange verbal, la situation a beaucoup empiré. Il y a quelques think tanks aux assises plus solides au Royaume-Uni, mais leur influence est aujourd’hui très loin de ce qu’elle a pu être au temps de Margaret Thatcher. Il existe en France un grand économiste, qui a écrit des livres remarquables : Pascal Salin. La qualité de son œuvre est reconnue outre Atlantique. Mais pas en France. Il existe quelques penseurs de qualité hors de France, Paul Johnson ou Nial Ferguson au Royaume-Uni, par exemple : l’impact de leurs réflexions en Europe est quasiment nul. Je tire des conclusions de ces constats. Certains, je le sais, me reprochent ces conclusions, et ce qu’ils appellent mon « pessimisme ».
Les idées qui ont été et qui restent au cœur des « tea parties », sont des idées qui peuvent conduire des Américains à se mettre debout. Ce sont des idées qui, en Europe et en France, sont aux abonnés absents.
J’ai tendance à leur répondre que ceux qui se font des illusions appellent pessimistes les hommes et les femmes qui regardent la réalité en face. Je me souviens d’une conversation que j’ai eue avec Norman Podhoretz à New York : au temps de la montée du totalitarisme en Europe dans les années 1920-1930, me disait-il, les pessimistes sont ceux qui ont pris leurs dispositions. Les optimistes sont ceux qui sont morts quand le piège s’est pleinement refermé, et qui ont découvert alors, trop tard, qu’ils avaient très mal anticipé.
Le dernier homme politique à les avoir
Guy Millière
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L’affaire Al Dura débattue Lancement d’un moteur de recherche européen sur lors d’un show TV canadien l’Holocauste Un nouveau moteur de recherche consacré à l’Holocauste, financé par l’Union européenne, a été lancé mardi à Bruxelles pour permettre de «préserver la mémoire» de cette tragédie alors que disparaissent les derniers survivants des camps d’extermination nazis.
Baptisé Ehri (European Holocaust
Research Infrastructure), le site qui sera pleinement opérationnel d’ici à septembre 2014, a l’ambition de regrouper les bases de données d’une vingtaine d’institutions, de musées ou de bibliothèques, dont le Mémorial de la Shoah en France et Yad Vashem en Israël, dispersés dans douze pays européens et Israël. L’UE a débloqué sept millions d’euros pour financer ce
projet. Les chercheurs, enseignants et étudiants auront accès en ligne à cette source unique de documents sur l’Holocauste mais le site devrait également permettre aux familles de retrouver la trace de leurs parents assassinés dans les camps nazis ou au public de rechercher des informations sur cette période noire de l’histoire. (EDR)
La nature se déchaîne dans le nord d’Israël Le premier débat télévisé contradictoire au sujet de l’Affaire al Dura a enfin eu lieu. Cela s’est passé le jeudi 11 novembre 2010, au Canada, lors du « Michael Coren Show » où le débat a durée 47 minutes (1). Michael Coren est l’animateur de la soirée Show à la télévision CTS. La station est visible sur le câble en Ontario, Alberta et une grande partie du reste du Canada. Elle est aussi disponible sur le satellite et numérique dans tout le pays. Elle est diffusé chaque jeudi en direct à 18h00 ( heure du Canada) est ensuite répété à 03h30 et de nouveau le lendemain à 14h00. Michael anime aussi une chronique hebdomadaire, publiée chaque samedi, avec le Toronto Sun, The London Free Press et dans plus d’une douzaine d’autres journaux quotidiens et hebdomadaires à travers le Canada. Il est également chroniqueur pour Post femmes et The Catholic Register. Il est l’auteur best-seller de douze livres, dont les biographies de GK Chesterton, HG Wells, Arthur Conan Doyle, JRR Tolkien et CS Lewis. Il a contribué au Dictionary of National Biography et dans plusieurs autres anthologies. En 2005, il a remporté le Prix Ed Murrow pour la radiodiffusion, en 2006 Le Prix ACDIRT la radiodiffusion, en 2007 le Prix Communicator à Hollywood et en 2008 le Prix Omni pour son émission de télévision. Le jeudi 11 novembre 2010, il a invité sur son plateau le premier débat contradictoire sur La mort d’Al Dura. La télévision publique France2 avait diffusée , le 30 septembre 2000 , un film, tourné par Talal Abou Rahma, journaliste palestinien travaillant pour le compte de Charles Enderlin, chef du bureau de France 2, où l’on voit le petit al-Dura, 12 ans, dans les bras de son père. Cette scène de guerre d’un enfant et son père pris sous les feux croisés d’un groupe de terroristes palestiniens en train d’attaquer le fortin israélien de Netzarim et de soldats israéliens qui ripostaient aux tirs a été retransmise dans le monde entier et avaient provoquée des actes antisémites dans plusieurs pays. Elle a aussi discrédité l’image des soldats israéliens à travers le Monde entier et causant un grave préjudice à l’Etat d’Israël en alimentant la haine. Ces images deviendront le symbole de l’Intifada. Érigé en enfant « martyr », « le petit Mohammed » est aussitôt devenu la figure emblématique de l’Intifada al-Aqsa. La mort d’Al Dura justifiera les violences anti-juivs à travers le monde. Le 17 septembre 2002 l’Agence MENA (Metula News Agency) pu-
préparés ! Deux tremblements de terre ont secoués le nord de la Haute Galilée en moins de 48 heures. Le dernier en date, mardi soir, a été estimé peu violent avec 3,6 sur l’échelle de Richter ; l’épicentre se trouvant aux alentours du Moshav Avivim.
blie un article où elle affirme par la bouche de Nahum Sharaf que le film de France 2 est une fiction. Charles Enderlin, un militant de Shalom Ahshav (La Paix Maintenant), qui dirige depuis 1991 le bureau de France 2 à Jérusalem persiste dans son mensonge à accuser Israël et refuse de s’expliquer soutenu en cela par la chaine proarabe France2. La polémique a été lancée dans les premiers mois de 2001, sans pour autant avoir le moindre écho en France dans la grande presse. Le journaliste et documentariste Pierre Rehov a enquêté sur la « mort du petit Mohammed » d’octobre 2000 à juin 2001. Cette enquête a servi de base documentaire à une plainte contre France 2, déposée auprès de la 6e chambre correctionnelle de Paris au printemps 2001. Philippe Karsenty, le directeur de Media-Ratings lutte pendant dix ans pour dévoiler le caractère mensonger du reportage du correspondant permanent de France 2 en Israël, , diffusé le 30 septembre 2000. Le reportage diffusé se terminait sur une image de l’enfant inerte, laissant à penser qu’il était mort à la suite des tirs israéliens, dans les rushes, on voit, dans les secondes qui suivent, l’enfant lever un bras et regarder vers la caméra. C’est un des éléments qui poussent .M. Karsenty à affirmer qu’il y a eu mise en scène. Cette manipulation d’image avait constituer un acte d’une gravité exceptionnelle dans la mesure ou elle avait induit en erreur l’opinion publique et elle a aboutit à un vif mouvement condamnant à tort les soldats Israéliens. Cette révélation de la macabre mise en scène du fameux «reportage» de Charles Enderlin sur le prétendu meurtre du jeune Mohamed Al Dura «dans les bras de son père» par des soldats de Tsahal, a démasqué la chaîne publique française qui a dépasser toutes les limites de l’éthique professionnelles. France 2, comme le reste des médias français, refuse toujours d’ouvrir le débat au sujet de l’Affaire al Dura. Curieusement, les journalistes français hésitent encore à soutenir la cause défendue par Philippe Karsenty. Pour sa part, France 2 et le triste célèbre Charles Enderlin n’hésitent pas à travers de nombreux réseaux à faire avancer une autre vision mensongère et conspirationniste laissant à penser que Tsahal est responsable. Mis à part quelques sites courageux (comme JSSNews) la plupart des médias font délibérément le choix de l’irréalité et la fausseté. Par:Ftouh Souhail
L’institut de géophysique rapporte que ce séisme s’est produit à 4h32 ce matin. Plusieurs résidents de la région ont appelés les secours pour obtenir plus d’information sur ce qu’il se passait (prévision de répliques). Un habitant de Kiryat Shmona qui a ressenti le tremblement de terre a expliqué «avoir été réveillé plus par le bruit que par les vibrations.
Tremblement de terre, feu de forêt, épais nuages… Le nord d’Israël fait face à une série de mini-catastrophes naturelles ! Heureusement, les services de secours sont parfaitement
Mais une fois debout, j’ai senti l’ensemble du bâtiment bouger. Je ne savais plus si je rêvais ou si j’étais bien éveillé». La veille, un autre tremblement de terre avait frappé la région. Il était alors encore moins puissant, avec une intensité de 2,7 sur l’échelle de Richter.
Dans les deux cas, on ne déplore ni dégâts, ni blessé. Dans le même temps, le village de Achim Yodfat fait face à ses premières évacuations. La forêt qui entoure le petit moshav est en feu et 50 dunams d’arbres sont déjà parti en fumée. Selon le KKL, les forêts de l’ouest de la Galilée et du Golan sont touchées pour l’heure. Dans le village d’Ashbal, des centaines d’olivier ont été brulés. A Segev, 25 dunam de forêt plantée ces dernières années ont également disparue avec le feu. A Nofit, 2 dunam sont déjà brûlés et les pompiers tentent de stopper la progression du feu à cet endroit. Pour l’heure, les habitants de Nahal El-Al ont été évacués et mis à l’abri dans des écoles pendant que les villageois d’Eliade et d’Avnei-Eitan ont reçu la stricte interdiction de sortir de chez eux.
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Le point de vue de Soly Lévy
On nous parle de « LA » crise : elle est devant nous, derrière nous. Elle est passée par ici, elle repassera par là ! Cette crise, disons-le une bonne fois pour toutes, c’est aussi l’arbre qui cache la forêt. Elle est devenue, en quelques mois, l’alibi idéal pour expliquer, justifier et pourquoi pas accepter la misère qui nous entoure et qui touche, à l’instar de la communauté nationale, la communauté juive de plein fouet. La pauvreté était déjà là, bien installée avant la crise. Elle ne l’est que davantage aujourd’hui, précipitant dans l’indigence les plus fragiles. Il nous faut donc, plus que jamais, nous mobiliser, donner, concentrer notre aide pour pouvoir efficacement tendre la main et sortir de l’ornière celles et ceux qui s’enfoncent dans le silence, faute d’avoir été entendus à temps. Une question revient, souvent la même : « Pourquoi les besoins sont-ils d’année en année grandissants ? » Plusieurs réponses peuvent être apportées. Nous sommes au cœur d’une profonde mutation sociale, dont nous n’évaluons pas encore tout à fait la mesure : une partie de la jeunesse est en souffrance, en marge, sans emploi (sinon des petits boulots qui ne conduisent à rien). Les familles continuent d’exploser, des femmes se retrouvent seules à élever leurs enfants ; la population vieillit et se
paupérise, beaucoup n’ont plus même de quoi manger, de quoi se chauffer, où dormir. Avec l’âge de nouveaux problèmes surgissent, comme celui de la dépendance, impossible à assumer pour des familles elles-mêmes déjà surendettées. Il y a aussi ces gens, laissés doublement sur le côté : enfants handicapés, mais aussi adultes handicapés qui ne trouvent pas, ou plus, leur place dans notre société. Le rôle des associations juives qui s’occupent de ces jeunes en mal de repères, de ces femmes seules et désœuvrées, de ces personnes handicapées dont personne n’a envisagé l’avenir, de ces aînés dans la douleur et la solitude, est primordial, essentiel, vital. Le Fonds Social Juif Unifié regroupe près de 120 de ces associations sociales responsables, au quotidien, de milliers de personnes. Pour les assistantes sociales, éducateurs, psychologues, médecins, animateurs culturels, bénévoles de ces associations, ces « milliers de personnes » ont un nom et une histoire. Ces « milliers de personnes » incarnent un drame, une souffrance, une attente, un espoir. La campagne nationale pour la tsédaka se doit d’être là pour chacun d’entre eux. C’est en cela qu’elle n’est pas une « collecte de circonstance », une collecte en plus, parmi d’autres. 120 associations, c’est plus de 300 projets soutenus cette année par l’Appel national pour la tsédaka, incubateur d’idées. La société bouge, les besoins évoluent, les projets innovent. Souvent les associations qui les génèrent et que nous aidons sont des « laboratoires » dont les « expériences » conduites, dans un premier temps, à petite échelle trouvent ensuite des applications au plan national. Il faut donc poursuivre sur cette voie, crise ou pas crise. Soly Lévy
Un message de Gil Taïeb
Nous voilà à nouveau réunis, comme chaque année en cette saison. L’automne abandonne ses feuilles rousses et laisse place à l’hiver, à la pluie, au froid. Pour beaucoup d’entre nous, il ne s’agit que d’un changement de saison. La nature est ainsi faite, mais pour beaucoup d’autres ces quelques degrés perdus annoncent des mois de lutte. Il va falloir trouver un toit ou de l’argent pour payer son chauffage, des vêtements chauds, des chaussures pour les enfants. Il va falloir, pour tenir le coup, réussir à manger chaud tous les jours, survivre.
C’est pour celles et ceux qui voient arriver l’hiver avec l’angoisse au ventre, que la famille de l’Appel national pour la tsédaka se mobilise. L’argent que nous allons récolter est essentiel, car ils sont aujourd’hui des dizaines de milliers à en bénéficier à travers les actions des 120 associations sociales adhérentes au Fonds Social juif unifié. On parlait de la « pauvreté », on évoque désormais la « misère », comme si l’on avait franchi un cap supplémentaire, « misère » à laquelle s’ajoute, les maladies, les maux de la
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vie. Il faut donc que nous soyons forts, désireux de relever le défi, une fois encore, unis. Ceux qui souffrent, se sentent abandonnés, seuls, attendent que cette campagne nationale pour la Tsédaka soit une réussite, parce que derrière, ce sont leurs visages, leurs espoirs, leurs peurs, leurs histoires. Ils ne sont pas des pourcentages, des statistiques mais des personnes âgées, des enfants, des personnes handicapées, des gens au bord du précipice, fragilisés, dans la précarité. Ils sont des femmes, des hommes qui ont peur de l’avenir lorsqu’ils pensent encore qu’ils en ont un. L’Appel national pour la tsédaka est là pour leur tendre la main, leur dire de tenir bon, les convaincre qu’ils ne seront pas lâchés en route. Dans les radios, la presse, dans les diverses manifestations que nous allons organiser, nous allons demander de l’argent, faire des appels aux dons. Chaque jour, nous compterons ce qui est arrivé, ce qui manque, avec cette conscience terrible que chaque euro en moins, c’est un projet qui ne se réalisera pas, c’est un enfant, un ainé qui ne sera ni aidé, ni soutenu. Des membres de notre communauté ont faim, sont seuls. Il leur faut des endroits de chaleur humaine où on leur montre qu’ils excitent, qu’on les aime en plus de les nourrir, de les vêtir et/ou de les loger. Je dis en plus parce que parfois le sourire qui accompagne le repas est plus important que le repas lui-même. Les parrains de cette année, Stéphane Bern et Cyril Hanouna, sont des hommes merveilleux qui ont immédiatement compris les enjeux et la foi qui nous anime. Eux aussi on voulu entrer dans la chaîne d’union que nous formons. A quoi tient un avenir ? S’interrogeait, il y a quelques jours un ami. La réponse : à une rencontre, un coup de chance parfois. Je l’écoutais et me disait : « Et si cette chance pour eux, c’était vous ? » Gil Taïeb
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PARACHAT Vayichla’h : l’avènement d’ISRAEL Hommage à la jeune Sarah
Bat Rivka Hayat zal
Décédée lors d’un accident de voiture à Paris dans le 19é il y à quelques jours. C’est en présence de plusieurs centaines de personnes dont beaucoup de jeunes de la communauté, que le Grand Rabin de France Gilles Bernheim est venu mardi soir à la synagogue de Belleville présenter ses condoléances à l’occasion des Chiva. Trop souvent hélas, il nous arrive de ne pas trouver les mots pour exprimer une douleur comme celle qui accable aujourd’hui la famille Hayat. HM nous met à l’épreuve et le deuil frappe à nouveau de plein fouet la communauté de « Michkénot Yaacov » - Les Demeures de Jacob… Combien de malheur ont accablé ce malheureux Yaacov ? Combien encore de peine et de sacrifices devrons encore supporter ses enfants ?
C‘est l’histoire du retour du patriarche Yaacov, de son exil forcé à Padan Aram. Après avoir échappé aux griffes de Laban son beau père, le voilà qu’il se prépare à présent à la rencontre avec son frère Esaü. Cette nuit là raconte la Thora, un ange l’attaqua et le blessa à sa hanche. Le Midrach dit qu’il s’agissait de l’Archange d’Esaü. Le combat que Yaacov redoutait depuis tant d’années eut donc bien lieu, mais par l’intermédiaire d’un ange. Rabbinou Bahié pose quelques questions. Que signifie ce combat ? Et pourquoi le texte mentionne le lieu où il s’est déroulé ? Et enfin pourquoi le patriarche qui était déjà vieux est-il revenu sur ses pas pour passer la nuit tout seul ? Il est évident que cet épisode biblique cache de grandes et profondes significations. Pourquoi la Thora a-telle consacrée une dizaine de versets pour nous relater ces faits qui pourraient paraitre insolites ? Le Rav explique qu’il se produira un fait majeur à l’issue du combat victorieux avec l’ange, puisque celui-ci nommera Yaccov, ISRAEL. C’est dire que cette lutte représente un tournant décisif dans l’histoire du peuple juif, représenté ici par Yaacov.
deux visions différentes, celle du monde juif et celle de l’empire de Rome. Esaü est en effet l’homme qui chasse, celui qui s’intéresse à la matérialité. Mais ce désir perpétuel ne peut être positif que s’il est soumis à un idéal de sainteté. Nous savons que si HM a créé le monde matériel, ce n’est pas pour nous en dissocier, mais plutôt l’associer avec la sainteté pour l’élever. S’investir dans le monde de la matérialité est donc en soi une chose positive, encore faut-il l’intégrer dans le monde spirituel…C’est ce que vient révéler en arrière plan le combat de Yaacov avec l’ange, et c’est justement le projet du patriarche de relier ces deux mondes pour qu’ils ne fassent plus qu’un ! Le « Tout-matériel » est proche de l’animal, le « Tout-spirituel » est proche du divin…alors Yaacov en fera la synthèse !
Quelque temps avant ces grandes retrouvailles Yaacov va demander de l’aide à D-ieu en ces termes : « Sauve moi je te prie des mains de mon frère, des mains de Esau… » Pourquoi cette redondance ? Le Rav Emanuel Chouchena zal avait l’habitude de dire que Yaacov voulait indiquer ainsi à HM : « sauve moi de mes amis…de mes ennemis, je m’en charge ! »
Le texte mentionne le lieu du combat : « Jaboc » ceci n’est pas fortuit il représente en effet la valeur numérique de 112 qui correspond aussi à la somme des deux noms divins à la fois du Tétragramme et Elokhim (respectivement 26 et 86) qui sont les deux configurations divines représentant d’une part le D-ieu transcendant la nature et de l’autre, le D-ieu créateur, et fixant les lois de cette même nature. Yaacov marque ainsi le but de cette lutte et fini par réunir les deux aspects du divin dans le monde. Il est à remarquer que ce combat a lieu précisément lors du retour du patriarche en Terre d’Israël. Le verset semble nous dire que cette tentative de jonction des deux mondes ne peut effectivement se faire qu’en Israël, lieu de rencontre par excellence du monde spirituel avec celui de toutes les réalités.
Le Midrach affirme que cet ange était immense et recouvrait pour ainsi dire le tiers de l’univers… (Allusion à l’empire de Rome, dont Esaü sera le fondateur) Le combat entre l’ange d’Esaü et Yaacov a donc une portée méta-historique et vient préfigurer
Enfin pour répondre à la 3éme question posée par Rabinou Bahyé, Cette histoire semble les plus étranges. Yaacov va-t-il volontairement passer la nuit tout seul et se mettre en danger pour récupérer quelques fioles ? Ceci serait contradictoire avec le comman-
dement qui veut que nous prenions soin de nos vies ! Y compris transgresser la Thora pour conserver la vie ! Le dédain à l’idée du vol serait-il plus fort que la sauvegarde de la vie humaine ? En fait la Guemara vient nous apprendre un message : Yaacov savait que le corps à corps avec l’ange d’Esaü était inévitable, car ce dernier ne pourrait renoncer à la domination du monde matériel sans une lutte fratricide. Les petites fioles pour lesquelles Yaacov se met en danger viennent représenter en quelque sorte la matérialité, et Yaacov sait que la lutte pour celle-ci entrainera tout au long de l’histoire des guerres et des millions de victimes. Alors il est disposé à mettre sa vie en péril, car à la suite de ce combat, il pense pouvoir diriger l’humanité et peut-être éviter d’autres conflits. L’enjeu est donc bel et bien cosmique. Et le combat se déroulera toute la nuit, celle qui sera de tous les temps, à travers les siècles. Alors Yaacov finira par vaincre et deviendra ISRAEL-le prince de D-ieu, signifiant aussi « celui qui résiste face aux nations ». Yvan Lellouche
Yvan Lellouche
Une jeune fille pleine de vie, arrachée à l’amour de ses parents à la fleur de l’âge en une fraction de secondes ! Sarah qui avait 19ans, rêvait elle aussi à des projets comme toutes les jeunes filles de son âge, à son mariage..à sa Simha, à tous sorte de but quelle s’était fixé dans la vie…Malheureusement, tous ses projets se sont envolés en un instant ! « Ayom Kane..Mahar Cham »…Aujourd’hui ici, demain là-bas ! Nul ne peut dire ce qui sera demain.. dit dans sa grande sagesse, Le Roi Salomon. La douleur est terrible au point où nos commentateurs dans la Thora nous disent que celui qui perd un de ses enfants de son vivant « lo alékhém » c’est comme si le Beth Amikdach était détruit devant ses yeux. HM dispose de nos vies et nul ne le conteste ! Elle s’appelait Sarah, tout un symbole ! Nous venons de pleurer il y a
quelques semaines encore dans toutes les synagogues du monde entier, la disparition de Sarah imménou notre matriarche, celle qui fut le fondement du peuple juif ! C’est à nouveau un déchirement, une tragédie pour l’ensemble de la communauté juive parisienne ! Le monde est le verger de D-ieu, explique le Midrach, lorsqu’il vient cueillir une Rose, de la qualité exceptionnelle de Sarah, et pour s’en rendre compte il suffisait de voir l’autre jour le nombre des personnes venues lui rendre un dernier hommage ! Alors nous devons nous interroger, comment interpréter une telle catastrophe ? A mon humble avis, nous avons le devoir impérieux de nous rapprocher d’avantage de D-ieu, d’en faire plus pour notre créateur, l’émotion l’exige, nous n’avons pas d’autres choix ! Prions HM pour qu’il soutienne les parents et les amis de Sarah, parce que je suis sûr, que ses pensées à elles sont d’abord pour eux. Rébi Meir explique dans le Talmud, que chaque Mitzva, donne naissance à un ange ! or, des myriades d’anges ont escorté Sarah jusqu’à sa dernière demeure en Erets Israël, elle qui fut une enfant modèle, une amie d’exception. Nous sommes tous invité à prier D-ieu pour qu’il accorde à notre jeune sœur Sarah bat Rivka, la vie Eternelle qu’elle aura désormais auprès des Tsadikim. Dés aujourd’hui, ajoutons des Mitzvot pour l’élévation de son âme, et que le Tout Puissant la prenne sous sa protection et qu’il envoi sa consolation à tous ceux qui l’on aimé et le Machiah pour nous libérer ! Amen. Yvan Lellouche
L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Novembre 2010
L’Inde, les Emirats et Israël, premiers acheteurs d’avions de combat au Monde Des pays comme l’Algérie (32 appareils), le Bangladesh (16), la Jordanie (36), le Pakistan (23), la Syrie (33), le Venezuela (24) ou le Yemen (37) ont aussi acheté des avions de combat. De 2005 à 2009, 11 pays ont produit des avions de combat. Les Etats-Unis et la Russie sont restés de loin les principaux vendeurs, mais si les ventes américaines se sont accrues à 341 avions (contre 286 de 2000 à 2004), les russes ont diminué à 219 (contre 331).
L’Inde, les Emirats arabes unis et Israël ont été, pour la période 20052009, les principaux acheteurs d’avions de combat, avec près d’un tiers du nombre total d’acquisitions, selon un rapport de l’Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri) publié récemment. Au cours
de ces cinq dernières années, l’Inde a acheté 115 appareils, les Emirats 108 et Israël 82, selon le rapport. Le Sipri souligne qu’un grand nombre des 44 pays acheteurs d’avions de combat sur cette période sont situés dans des zones de “sérieuse tension internationale”.
La France a vendu 75 avions de combat contre 58 sur la période précédente. Les autres pays producteurs sont la Chine, la Suède, l’Inde et le Japon à titre individuel, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la Grande-Bretagne au sein du consortium Eurofighter. Le Sipri est un institut indépendant basé à Stockholm, financé à 50% par l’Etat suédois et spécialisé dans les conflits, les armements, le contrôle des armes et le désarmement.
Tel Aviv est à portée des roquettes du Hamas militaires, mises à mal lors de l’opération (inachevée) Plomb durci.
Un expert des Forces de Défense d’Israël (FDI) confirme que les nouvelles roquettes du Hamas dans la bande de Gaza, roquettes d’une portée de 80 kilomètres, sont désormais susceptibles
d’atteindre Tel-Aviv. L’expert blâme l’Egypte qui n’œuvre pas suffisamment pour faire cesser la contrebande à la frontière. Le Hamas fait de gros efforts pour retrouver ses capacités
La provenance des armes, c’est, comme d’habitude, les tunnels de contrebande. L’expert des Forces de Défense d’Israël précise : « L’Egypte peut faire cesser le trafic en l’espace de 24 heures si elle le veut. Il y a suffisamment de troupes et de policiers présents à la frontière ». - Le député Aryeh Eldad, membre de la commission parlementaire des affaires étrangères et de la défense, confirme l’analyse : « L’Egypte n’est pas un pays dans lequel de grandes quantités d’armes peuvent circuler sans que les autorités le sachent. Le Caire permet au Hamas d’acquérir du matériel et de se constituer un arsenal militaire ». - Par Michel Garroté
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L’anti-sioniste est antisémite: la preuve par Zahar
Il y a quelques semaines, Mahmoud Zahar, le chef du Hamas à Gaza a remis sa cape de grand propagandaire anti-sémite. Lors d’un discours d’une rhétorique parfaite, il affirmait que “les juifs ont été expulsé de tous les pays de la planète” simplement car ils “y ont commis des crimes affreux nombreux”. C’est ainsi, explique t-il, qu’ils “seront bientôt expulsés de la Palestine!” Il y a quelques semaines, Mahmoud Zahar, le chef du Hamas à Gaza a remis sa cape de grand propagandaire anti-sémite. Lors d’un discours d’une rhétorique parfaite, il affirmait que “les juifs ont été expulsé de tous les pays de la planète” simplement car ils “y ont commis des crimes affreux nombreux”. C’est ainsi, explique t-il, qu’ils “seront bientôt expulsés de la Palestine!” Aie. La petite faute, heureusement passée inaperçue dans les médias (il ne manquerait plus que Charles Enderlin diffuse ce qui se dit à Gaza !) ne l’a pas été dans l’état major du Hamas. Ah, parce que le Hamas, disons le, c’est une organisation de rats. Oui, de rat. Rien de raciste. Juste une comparaison avec des rongeurs qui se cachent loin de tous problèmes. Dans les égouts par exemple. Ainsi, les chefs des rats se cachent dans les égouts du Proche-Orient, à Damas. Ils ont bien trop peur de mourir en martyr à Gaza. Et puis, imaginez un instant un chef du Hamas sans ses call-girl… Reprenons, Mahmoud Zahar est le chef du Hamas à Gaza (donc un sous chef), qui a au-dessus de lui toute une organisation cachée à Damas. C’est cette organisation qui décide de tout ce qui doit se dire à Gaza, des stratégies de propagande, de victimisation. C’est peut-être même depuis là-bas que l’affaire Al Dura a été imaginée. Depuis quelques mois, voir 2 ou 3 ans, le Hamas tente de rendre son image bien lisse sur un point particulier: nous ne sommes pas antisémites, juste antisioniste. En fait, c’est la reprise, le copié-collé, de la stratégie iranienne. Les organisations pro-palestiniennes de France font pareil. Pour appuyer cette stratégie, le Hamas compte sur des personnalités qui, depuis, ont perdu toute crédibilité ; je pense ) Jimmy Carter ou à Stephen Walt. Des politiciens, des pointures, des journalistes… Tous doivent modérer l’image du Hamas et dire que le Hamas n’est pas méchant, que sa lutte est justifiée et romantique, et qu’être antisioniste n’est pas un mal! Zahar C’est ainsi que le site internet Palestine Presse Agency vient de publier une information qui n’étonnera personne. C’est une note interne au Hamas, en-
voyée dans les canaux d’urgence depuis Damas à Gaza. La note reproche à Zahar d’avoir utiliser le mot “juif” dans une déclaration “impliquant le Hamas”. La note de service déclare “que les efforts de la direction du Hamas à Damas, envers l’Occident et l’Europe, consiste en de nouvelles voies politique que nous nous préserver. Des mots comme “juif” ne doivent plus être utilisés et d’autres comme “occupants” doivent-être préférés”. En fait, c’est exactement ce que fait le Hamas depuis sa création: ils dénoncent les occupants juifs de la Palestine ou, comme le veut la propagande, ils dénoncent “l’occupation sioniste”. Les rats de Damas soulignent ensuite aux gazaouis qu’il “ne faut plus parler d’exterminer, d’anéantir ou de jeter les juif à la mer. Au lieu de cela, il faut dire que les palestiniens ne veulent uniquement que “libérer les territoires palestiniens occupés, se défaire de l’occupation sioniste et rappeler aux américains que notre hostilité n’est pas pour les juifs mais pour les colonisateurs de notre terre.” Bien entendu, des déclarations de Zahar sont tout droit tiré des vidéos de propagandes mises en ligne sur le site du Hamas. Mais tant que personne n’en fait tout un fromage… Et pour ceux qui veulent quelques extraits de la charte du Hamas, cela donne quelque chose comme: - Le Hamas a hâte de mettre en œuvre la promesse d’Allah. Le prophète, prière et paix soient sur lui, dit: «Le temps ne viendra pas avant que les musulmans se battent contre les Juifs (et les tue), jusqu’à ce que les Juifs se cachent derrière des rochers et des arbres, qui crient: ô musulman! il y a un Juif se cache derrière moi, viens le tuer! Ceci ne s’applique pas à la Gharqad, qui est un arbre juive ou encore Quand nos ennemis volent une terre d’islam, le djihad devient un devoir obligatoire pour tous les musulmans. Pour faire face à l’usurpation de la Palestine par les Juifs, nous ne devons pas hésiter à élever la bannière du djihad. Cela nécessite la propagation de la conscience islamique parmi les masses à tous les niveaux. Vous ne rêvez pas, la charte du Hamas est anti-sioniste car elle refuse aux juifs le droit d’auto-détermination sur la terre d’Israël… Mais elle est tout autant antisémite puisqu’elle appelle au meurtre de tous les juifs. Et dire qu’il y a des tonnes de bonnes âmes qui n’arrivent pas à comprendre que militer dans un groupe pro-palestinien qui se dit anti-sioniste c’est soutenir les rêves d’holocauste du Hamas. Nier le contraire, pourtant vérifiable partout, c’est avoir peur de découvrir s’être fait piéger… Jonathan-Simon Sellem
L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Novembre 2010
Le costard, la valise ou le cercueil C’est en 2007 que Daniel Pipes dressait la liste des trois choix qui attendent l’Europe face à l’Islam (1) et que je décris ainsi. Le costard, c’est à dire l’intégration harmonieuse ; la valise, c’est l’expulsion des musulmans ; et le cercueil, pour les européens, c’est la prise du pouvoir par l’Islam. Dans son article, Daniel Pipes passait en revue les trois scénarios, pour tenter d’en déceler le plus probable. C’était en 2007, et 2011 approche. État des lieux. 1- Le cercueil Bat Ye’Or prédit dans son livre « Eurabia » que l’Europe glisse inexorablement vers son arabisation. Dans son dernier ouvrage, « l’Europe et le spectre du Califat », elle explique le processus de décomposition et de désintégration de l’Europe sous l’action de l’OCI, la plus grosse organisation internationale après l’ONU. Oriana Fallaci observe que « l’Europe se transforme toujours davantage en une province de l’Islam ». Walter Laqueur prédit, dans « les dernier jours de l’Europe », que l’Europe tel que nous la connaissons sera contrainte de changer. Pour Mark Steyn, « la plupart, sinon la totalité des pays européens, disparaîtra pendant notre génération ». Trois raisons plaident pour ce scénario : la démographie, la foi et la culture. La démographie, pas besoin de faire un dessin, tout est sous nos yeux : les couples européens se sentent, consciemment ou inconsciemment, malmenés par leurs gouvernements respectifs, leur avenir leur paraît incertain, aussi préfèrent ils vivre le moment présent que mettre au monde une progéniture à qui ils prédisent un futur effrayant. Pour les musulmans, c’est tout l’inverse : ils ont fui la violence, la tyrannie et la pauvreté, la dictature et l’incertitude du lendemain, pour un eldorado européen sûr. Faire des enfants n’ayant jamais été un problème pour eux, la démographie explose à leur profit. Ainsi, selon Daniel Pipes « L’effondrement démographique indique également que l’Europe s’islamise. Actuellement, le taux global de fertilité européen oscille autour de 1,4 par femme, alors que le maintien d’une population exige un taux légèrement supérieur à deux enfants par couple, ou 2,1 enfants par femme. » Aussi, « Pour éviter une chute démographique critique, avec tous les malheurs que cela implique – notamment l’absence de travailleurs pour financer de généreux plans de retraite, l’Europe a besoin d’immigrants, de beaucoup d’immigrants. » 2015 pourrait voir Amsterdam et Rotterdam passer à majorité musulmane. On parle de 2030 pour Bruxelles. A Londres et à Bruxelles, le prénom Mahomet est déjà le plus donné aux nouveaux nés. Quels sont les prénoms des autres ? Aïcha ? Ahmed ? A ce déséquilibre démographique s’ajoutent les importants flux migratoires du sud vers le nord. Si la France a choisit d’accepter 200.000 nouveaux migrants par an, il ne s’agit là que de l’immigration officielle, qui ne tient pas compte des clandestins, des régularisations de sans papiers - non seulement en France mais dans les autres pays d’Europe. On doit s’attendre à des mouvements de masses attirées, à l’intérieur de l’espace Schengen, vers les systèmes sociaux les plus géné-
reux. Et rien ne dit que ce chiffre ne sera pas revu à la hausse. L’ouverture récente des frontières aux Albanais et aux Bosniens indique d’ailleurs que les détenteurs du pouvoir sont à Bruxelles, et qu’à Bruxelles, les décisions sont prises sans aucune référence démocratique. La foi. Daniel Pipes expose sa position : coté Chrétien, « une laïcité extrême prédomine en Europe, surtout parmi ses élites, au point que les Chrétiens croyants (tels que George W. Bush) y sont considérés comme mentalement déséquilibrés et incapables d’assumer des tâches publiques. ». « Et plus le christianisme pâlit, plus l’islam attire ».G.K Chesterton résume ainsi : « lorsque les gens cessent de croire en Dieu, ils ne croient pas en rien – ils croient en n’importe quoi ». Tandis que coté Musulman, toujours selon Daniel Pipes, « La foi des Musulmans, avec son tempérament djihadiste et son suprématisme islamique amène de nombreux Musulmans à considérer l’Europe comme un continent mûr pour la conversion et la domination. Il en résulte des revendications suprématistes extravagantes (note de JPG : extravagantes vraiment ?) telles que cette déclaration d’Omar Bakri Mohammed, «Je veux que la Grande-Bretagne devienne un État islamique, Je veux voir les couleurs de l’Islam flotter au 10, Downing Street.» Ou encore cette prédiction d’un imam installé en Belgique: « Nous prendrons bientôt le pouvoir dans ce pays. Ceux qui nous critiquent aujourd’hui le regretteront. Ils devront nous servir. Préparez-vous, car l’heure est proche.» Culturellement, « de nombreux Européens, (donnent) l’impression que leur culture historique ne vaut pas qu’on la défende, voire qu’on la préserve. Les différences entre Européens sont frappantes à cet égard. Le pays peut-être le moins touché par cette aliénation est la France, où le nationalisme traditionnel reste vivace et où les gens sont fiers de leur identité nationale (note de JPG : sur ce point précis, Daniel Pipes néglige le fait que l’absence de courroie démocratique ne permet pas aux gens d’inscrire leur fierté nationale dans le processus social, qui subit largement les coups de boutoirs de l’altermondialisme administratif). La Grande-Bretagne est le pays le plus affecté »constate Daniel Pipes, tandis que Aatish Taseer explique que « Ce manque d’assurance a des conséquences directes négatives pour les immigrants musulmans », « car en dénigrant sa propre culture, on court le risque que les nouveaux-venus ailleurs en chercher une ailleurs. » C’est ainsi qu’en France comme ailleurs en Europe, « Les Musulmans immigrants méprisent profondément la civilisation occidentale, » et que tout récemment, le conseil à l’intégration alertait (2) que le communautarisme à l’école a créé de telles tensions, qu’un bon élève d’origine maghrébine est considéré – et traité - comme « traitre » et « vendu » aux « céfrans », dans la cité. Daniel Pipes remarque un détail croustillant. Les musulmans méprisent tout particulièrement un aspect de notre culture occidentale et c’est la sexualité. Ils rejettent la mini jupe (même s’ils matent les femmes dans les rues) et l’expression de la sexualité par l’érotisme ; la pornographie ; le divorce ; et l’homosexualité. Ironie du
sort, constate Daniel Pipes, aux siècles passés, les Chrétiens Européens méprisaient les coutumes musulmanes comme la polygamie, les harems et le droit d’épouser des petites filles, qui étaient regardées comme autant de signes d’obsession sexuelle, et ils (les Chrétiens Européens) se sentaient moralement supérieurs à eux, sur ce point précis. Conclusion de Daniel Pipes sur ce premier scénario : « l’Europe sera islamisée, elle se soumettra ou se convertira sans résistance à l’Islam parce que le yin de l’Europe s’accorde si bien au yang de l’Islam » : faiblesse contre puissance de la religion, fertilité contre stérilité, et identité culturelle forte contre identité abandonnée. « L’Europe est une porte ouverte que les Musulmans franchissent librement. » 2- La valise Fin observateur des réalités, Daniel Pipes avance une hypothèse dont nous suivons, dans le monde libre de l’internet, quotidiennement le pouls : « Le commentateur américain Ralph Peters écarte le premier scénario: «Loin de jouir de la perspective de s’approprier l’Europe en y faisant des enfants, les Musulmans d’Europe y vivent leurs dernières heures. […] les prédictions de prise de pouvoir musulman en Europe […] font abstraction de l’histoire et de la brutalité indéracinable de l’Europe.» Sur ce, décrivant l’Europe comme l’endroit «où ont été perfectionnés le génocide et le nettoyage ethnique», il prédit que ses Musulmans «auront de la chance de n’être que déportés», et non tués. Claire Berlinski, dans Menace in Europe: Why the Continent’s Crisis Is America’s, Too (Menace en Europe: pourquoi la crise du continent est aussi celle de l’Amérique), approuve cela implicitement en désignant les «anciens conflits et schémas de pensée […] qui s’extirpent lentement des brumes de l’histoire européenne» et qui pourraient bien susciter la violence. Ce scénario veut que les Européens indigènes – qui constituent toujours 95% de la population du continent – se réveillent un jour et imposent leur volonté. «Basta!» – diront-ils, en restaurant leur ordre historique. Cela n’est pas si improbable; un mouvement d’irritation se fait jour en Europe, moins parmi les élites qu’au sein des masses, qui proteste bruyamment devant l’évolution en cours. Ce ressentiment est illustré notamment par la loi antivoile française, par la mauvaise humeur suscitée par les restrictions imposées aux drapeaux nationaux et aux symboles chrétiens et par l’insistance à servir du vin lors des diners officiels. On peut mentionner aussi un mouvement spontané apparu dans plusieurs villes françaises au début de 2006 et qui consiste à distribuer de la soupe au lard parmi les pauvres, excluant ainsi intentionnellement les Musulmans. » Il convient d’ajouter à cette liste certes symbolique, le refus Suisse des minarets, la loi française sur la Burqa, la remarquable percée de Gert Wilders, les apéros saucissons, les réunions de Christine Tasin et de sa Resistance Républicaine (3) dont l’audience ne cesse de croître (chère Christine, je vous vois bien en Gert Wilders femme.. et brune), ainsi que le coup de gueule d’Angela Merckel sur l’échec de la mayonnaise euro-musulmane (4).
La théorie des petits pas appliquée pour pénétrer la société européenne en douceur, continuera jusqu’au seuil fatidique ou les musulmans se sentiront les coudées franches pour avancer plus vite. Cela ne tardera pas à arriver. Pourtant déjà, chaque petit pas est ressenti par la population française avec acuité, et relayé sur internet. De plus, du fait d’une présence maghrébine et africaine deux fois plus élevée qu’ailleurs, la France est le laboratoire de l’Islam en Europe : de son échec ou de sa réussite en France dépend l’avenir de tout l’Islam Européen. Les médias arrivent parfaitement à couvrir les bévues et les erreurs des arabes sur le terrain proche oriental. En France, en Europe, ils sont dépassés, l’information leur passe entre les doigts – toujours grâce au net. Et j’ai la faiblesse de penser que les musulmans, pressés de conquérir, se sentant déjà en terrain meuble, iront à la faute, trébucheront, feront déborder la goutte d’eau du vase, et qu’ils se heurteront alors à cette brutalité indéracinable du peuple Européen décrite plus haut par Daniel Pipes. Ou bien ce sera tout l’inverse. La violence islamiste des 750 bandes de Gaza françaises, ces fameuses zones de non droit qui paradoxalement obéissent à des lois tribales très strictes, se déchaînera une fois de plus... une fois de trop, déclenchant la foudre et le tonnerre parmi des gens courroucés d’être pris pour des invertébrés sans cou...rage. Cette hypothèse, qui repose sur le déclenchement par les arabo-musulmans d’une nouvelle intifada, pourrait se conclure par une émigration massive et rapide du nord vers le sud, qui ne laissera pas aux élites le temps de pleurnicher pour savoir qui est français et qui ne l’est pas. 3 – le costard Je partage la description de Daniel Pipes : c’est le scénario le plus réjouissant. Déjà parce que la violence des deux premiers scénarios n’apportera pas que des solutions, mais aussi beaucoup de souffrances. Ensuite parce qu’une grande différence distingue ce scénario des deux précédents : nous connaissons tous des musulmans en costard. Nous savons, et nous voyons, que les musulmans, lorsqu’ils ne sont pas irrésistiblement attirés par les ténèbres du passéisme, sont parfaitement intégrés à la culture occidentale, et s’y épanouissent pour le plus grand bénéfice des deux peuples, local et immigré. De là à dire que c’est le scénario le plus plausible, il y a loin, et je partage là encore l’avis de Daniel Pipes : (1) « Dans le scénario le plus réjouissant, les Européens autochtones et les immigrants musulmans trouvent un modus vivendi et vivent ensemble harmonieusement. Le témoignage peut-être le plus classique de cette perspective optimiste provient d’une étude de 1991, La France, une chance pour l’Islam, par Jeanne-Hélène et Pierre Patrick Kaltenbach. «Pour la première fois dans l’histoire, il est offert à l’islam de ‹se réveiller› dans un pays démocratique, riche, laïc et pacifique», écrivaient-ils alors. Cette espérance persiste. Un article de premier plan paru dans l’Economist à la mi-2006 affirme que «pour le moment du moins, la perspective d’Eurabia semble alarmiste». À la même époque, Jocelyne Cesari, professeur associée à la Harvard Divinity School, discernait
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un équilibre en la matière: de même que «l’Islam change l’Europe», disait-elle, «l’Europe change l’Islam». Elle estime ainsi que «les Musulmans ne veulent pas changer la nature des États européens» et s’attend à les voir s’adapter au contexte européen. Mais un tel optimisme est hélas peu justifié. Les Européens pourraient certes encore redécouvrir leur foi chrétienne, faire davantage d’enfants et mieux chérir leur patrimoine. Ils pourraient encourager une immigration non-musulmane ou acculturer les Musulmans vivant parmi eux. Mais ces changements ne sont pas en cours actuellement, et les chances de les voir apparaître sont faibles. Au lieu de cela, les Musulmans cultivent des revendications et des ambitions conflictuelles à l’égard de leurs voisins indigènes. Fait inquiétant, chaque génération semble plus aliénée que la précédente. Le romancier canadien Hugh MacLennan qualifia le fossé anglais-français séparant son pays de «Two Solitudes»; un phénomène similaire apparaît et se développe en Europe, mais de manière beaucoup plus prononcée. Ces sondages de Musulmans britanniques, par exemple, révèlent qu’une majorité d’entre eux perçoivent un conflit entre leur identité britannique et leur identité musulmane – et ils souhaitent l’instauration de la loi islamique. L’éventualité de voir les Musulmans accepter les restrictions de l’Europe historique et s’intégrer sans heurt dans ce cadre peut être pratiquement exclue. Même Bassam Tibi, professeur à l’université de Göttingen, qui a maintes fois averti que «soit l’Islam s’européanise, soit l’Europe s’islamise» a personnellement abandonné tout espoir pour le continent. Récemment, il annonça qu’il allait quitter l’Allemagne, après avoir y vécu 44 ans, pourdéménager à l’université de Cornell, aux États-Unis. » A ce constat, il convient d’ajouter la symbolique passivité des pouvoirs publics, qui, pour des raisons de tactique militaire qui ressemblent plus au film « courage fuyons » qu’à « la charge héroïque », portent une très lourde responsabilité en laissant se développer des poudrières dans les banlieues. Ils retiennent la police par couardise, par peur de l’émeute, en faisant prétexte que celle ci manque de moyens. Les policiers, eux, sur leurs blogs et leurs pages Facebook (5), tiennent un discours bien différent qui tient en une phrase : « arrêtez de nous retenir, ça va mal finir ». Ma conclusion ? Elle est abrupte : ça va mal finir. Nous vivrons l’Islamisation ou la guerre civile, car la mollesse de la démocratie européenne ne pourra pas éternellement étouffer la nature profonde de l’homme. Quelle voie prendra-t-elle? Les événements décisifs qui apporteront une réponse à cette question sont encore en devenir, de sorte que personne ne peut porter un jugement définitif. Mais l’heure de la décision est proche. D’ici la prochaine décennie à peu près, les louvoiements actuels toucheront à leur terme, l’équation Europe-Islam se resserrera et la pente qui déterminera l’avenir du continent devrait apparaître. » Jean-Patrick Grumberg
L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Novembre 2010
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Accord militaire important entre le Liban et la Russie l’instance judiciaire internationale, soulignant que son pays est contre la politisation du tribunal, dénonçant au passage les informations de presse qui filtrent sur son travail et qui, a-t-il dit, sont exploitées à des fins politiques.
Rappelant que la Russie avait émis au départ des réserves au sujet de l’établissement du TSL, M. Soltanov a indiqué qu’à la lumière de la décision prise par le Liban et le Conseil de sécurité de mettre en place ce tribunal, la Russie, à l’instar de tous les autres pays, doit désormais respecter cette décision.
C’est renforcé d’un soutien accordé à son gouvernement et d’une aide militaire généreuse que le Premier ministre Saad Hariri aura clôturé sa première journée de concertations officielles en Russie. Bien qu’elle soit encore à ses débuts, la visite officielle du Premier ministre Saad Hariri en Russie peut être qualifiée « d’exceptionnelle », à la lumière notamment de l’aide militaire offerte par Moscou à l’armée libanaise et qui, de l’avis d’un observateur au sein de la délégation libanaise, « est une première » en matière d’aide octroyée à la troupe. L’accord d’aide militaire a été finalisé à l’issue d’un entretien entre M. Hariri et le Premier ministre russe Vladimir Poutine, qu’il a rencontré en début de soirée en présence des ministres de la Défense, Élias Murr, des Affaires étrangères, Ali Chami, de la Justice, Ibrahim Najjar, des Travaux publics, Ghazi Aridi, des Finances, Raya elHassan, de la Culture, Salim Wardy, du ministre d’État, Adnane Kassar, et de son conseiller, Georges Chaabane. Lors de l’entretien, M. Poutine a demandé à son homologue libanais de soutenir les projets de compagnies russes au Liban dans les secteurs énergétique et militaro-industriel.
« Nous avons de bonnes possibilités d’élargir notre collaboration économique grâce à d’importants projets communs dans les domaines de l’énergie, du transport, de la communication et de la coopération militaro-technique », a déclaré M. Poutine, cité par les agences russes, au début de la rencontre avec M. Hariri. « Dans certains cas, nos grandes sociétés ont annoncé qu’elles participeraient à des appels d’offres et nous vous demandons de soutenir leurs offres », a-t-il poursuivi. M. Hariri a de son côté souligné que son gouvernement saluait « l’arrivée des compagnies russes dans les domaines du transport, de l’énergie, de la construction de barrages et de chemins de fer ». À l’issue de la réunion, le chef du gouvernement a annoncé la conclusion d’un accord en vertu duquel Moscou offrira à l’armée libanaise six hélicoptères MI 24, 31 chars T-72, 36 canons de calibre 130 mm, trente mille obus pour canon de 130 mm, et environ un demi-million de munitions diverses pour les armes moyennes, d’une valeur de cinq millions de dollars. De ce fait, la Russie aura répondu favorablement à la liste de demandes
qui avait été soumise par le ministre de la Défense, Élias Murr, au directeur du Service fédéral russe de coopération militaire et technique, Mikhaïl Dmitriev. En février, la présidence libanaise avait annoncé que la Russie avait accédé à une demande du Liban de lui offrir des hélicoptères à la place de chasseurs MIG-29 d’occasion, promis en 2008. Selon l’agence al-Markaziya, les entretiens additionnels que M. Hariri aura ce soir avec son homologue russe seront suivis d’« une annonce importante », relative à d’autres aides que la Russie compte offrir au Liban dans le domaine militaire. À noter que dans les prochains mois, des experts russes seront dépêchés au Liban pour entraîner les soldats de l’armée libanaise au maniement de ces armes. La Russie devrait également envoyer au Liban une équipe spécialisée pour participer aux opérations de déminage. Le soutien de la Russie au TSL Le dossier du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), qui n’a pas été évoqué par les Premiers ministres lors de leur rencontre, a été évoqué par le viceministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Soltanov, qui a réitéré la position de la Russie en faveur de
Dans la matinée, M. Hariri a rencontré, à l’hôtel Ritz où il réside, le directeur du Service fédéral de coopération militaire et technique Mikhaïl Dmitriev, en présence du vice-Premier ministre libanais et ministre de la Défense Élias Murr, et du conseiller Georges Chaabane. Les discussions ont porté sur la coopération militaire entre les deux pays et l’aide militaire russe au Liban. M. Hariri a également reçu le premier vice-directeur de la compagnie Lukoil, Sergey Chaplygin, en présence des conseillers Georges Chaabane et Mazen Hanna. L’entretien a porté sur les moyens d’élargir les investissements de la société russe au Liban, ainsi que sur la réhabilitation de la raffinerie de pétrole de Tripoli, et le transport du pétrole de l’Irak vers le Liban en vue de l’exporter vers d’autres pays. Lukoil est la plus grande compagnie pétrolière en Russie. Pour sa part, le ministre d’État Adnane Kassar a rencontré le président de la Chambre russe de commerce et d’industrie, Evgueni Primakov, avec lequel il évoqué les préparatifs de la prochaine réunion du Conseil des hommes d’affaires arabo-russes. M. Kassar a souligné devant son interlocuteur que la présence de M. Hariri à la tête du gouvernement libanais est un stimulant important pour l’attraction des investisseurs russes au Liban, en raison de la crédibilité de Hariri et de son expérience. Lors de la visite, le ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, signera avec le procureur général de la Fédération de Russie, Iouri Tchaïka Yakovlevich, un accord de coopération. Pour sa part, le ministre de la Culture, Salim Wardy, signera avec son homologue russe, Alexander Avdeev, un accord relatif à
la coopération culturelle.
Rencontre avec le patriarche de Moscou et de toutes les Russies Dans l’après-midi d’hier, M. Hariri a rencontré le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Cyrille de Smolensk, qui l’a reçu à son domicile. L’entretien a eu lieu en présence des ministres de la Défense, de la Culture, et de la Justice, des conseillers de M. Hariri, Mohammad Chatah, Hani Hammoud et Georges Chaabane, ainsi que du directeur du bureau de M. Hariri, Nader Hariri. Prenant la parole, le patriarche a rappelé les liens qui lient le peuple libanais à la Russie depuis des siècles et qui, selon lui, se sont développés de manière positive ces derniers temps. « Le Liban, à l’instar de la Russie, est un pays constitué de divers nationalismes et communautés religieuses, a déclaré le patriarche. Les réalisations effectuées dans ces deux pays au plan des relations entre les nationalismes et les communautés en présence sont d’une très grande valeur sur le plan international, d’autant que le monde a accédé aujourd’hui à la globalisation. » Évoquant le rôle joué par Rafic Hariri au plan de la reconstruction du Liban et en direction de la paix, le patriarche a affirmé, à l’adresse de Saad Hariri, que « l’Église orthodoxe a été consternée par l’acte criminel qui a coûté la vie à votre père. Nous saluons l’établissement du Tribunal spécial pour le Liban sous les auspices des Nations unies, chargé d’enquêter sur ce crime ». À son tour, M. Hariri, qui a remercié le prélat orthodoxe pour son hospitalité, a insisté sur la coexistence entre chrétiens et musulmans qui prévaut au Liban, soulignant qu’il ne s’agit aucunement d’un slogan, comme le prouve l’accord de Taëf basé sur la parité entre chrétiens et musulmans. « Notre foi dans un Liban-message et dans la convivialité constitue le moyen qui habilite ce pays à se redresser grâce aux efforts déployés par ses citoyens », a souligné le Premier ministre. M. Hariri rencontrera aujourd’hui, à 15 heures, le président russe Dmitri Medvedev.
L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Novembre 2010
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La posture gaullienne de Michèle Alliot-Marie (Quai d’Orsay) sera vue avec un certain scepticisme en Israël
cient. « Je connais le roi Abdallah depuis de très longues années », nous disait-elle en novembre 2007 lors d’un voyage à Ryad. Dès les années 70-80, celui qui n’était encore que le chef de la Garde nationale avait en effet l’habitude de venir en cure de thalassothérapie dans sa bonne ville de Biarritz…
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Le remaniement ministériel n’aura guère d’incidence sur les relations entre les deux états
Les dirigeants saoudiens ne tarissent pas d’éloges sur Mam. « Je n’ai jamais assisté à un entretien pareil », lâcha en 2007 son homologue à la tête de la Défense saoudienne, le Prince Sultan, qui en quarante ans au même poste en a pourtant vu…C’était à l’occasion de son dernier voyage en France. A cette rencontre, Sultan était accompagné du prince Saud al-Faysal, le chef de la diplomatie saoudienne, visiblement lui aussi sous le charme. Il prit à part un diplomate français à l’issue des discussions et dit en français : « je suis impressionné ». GEORGES MALBRUNOT : «Diplomatie. D’Alger à Ryad en passant par Bagdad, le monde arabe accueille avec un a priori positif la nomination de Michèle Alliot-Marie au Quai d’Orsay. Et pas seulement parce qu’elle succède à Bernard Kouchner, qui était peu apprécié de ses interlocuteurs moyen-orientaux.
comme un chef d’Etat. Et pourtant lorsqu’on lui demandait alors – c’était le 18 octobre – si elle était tentée par le ministère des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie répondait : « non, j’ai déjà dit non deux fois à Jacques Chirac qui m’offrait le Quai ».
MAM incarne une tradition chiracogaullienne, qui plaît dans cette région du monde. Elle connaît bien le MoyenOrient. Ses nombreuses années passées au ministère de la Défense lui ont permis de rencontrer la plupart des rois et chefs d’Etat de cette région.
Sans doute ne voulait-elle pas devoir passer sous les fourches caudines de Claude Guéant, le puissant secrétaire général de l’Elysée, qui encadrait littéralement Bernard Kouchner. Aujourd’hui, son rang de ministre d’Etat devrait lui permettre de contourner, dans une certaine mesure, l’influence de M. Guéant.
« En tant que ministre de la Défense, vous nouez autant sinon plus de contacts avec les principaux décideurs de ces pays qu’au Quai d’Orsay », nous déclarait-elle lors de son récent voyage à Alger, où elle a été reçue
Mam connaît particulièrement bien les pays du Golfe et l’Afghanistan, où elle s’est rendue à de nombreuses reprises en tant que ministre de la Défense. Les Saoudiens, qui ne souhaitaient plus recevoir Bernard Kouchner, l’appré-
Mam emboîte le pas de Bernard Kouchner, devenu au fil des mois quasi persona non grata non seulement à Ryad, mais aussi à Alger, à Téhéran, voire à Bagdad. Les interlocuteurs de Mam auront à cœur de retrouver un chef de la diplomatie française, moins tourné sur la forme – le cabotinage diront certains – et davantage sur le fond des dossiers. Sa posture gaullienne sera vue en revanche avec un certain scepticisme en Israël. Cela étant, ce n’est pas elle qui va ou non redonner à la France la lisibilité qui manque à sa politique au Moyen-Orient. Celle-ci est définie à l’Elysée, où Claude Guéant devrait garder un droit de regard sur les « affaires sensibles » ou vis-à-vis de la Syrie. Mais en interne comme à l’extérieur, l’arrivée de Mam soulève une certaine dose d’espoir. «
Une première constatation : avec ses 31 membres, au lieu des 38 dans l’équipe précédente, le nouveau gouvernement de Nicolas Sarkozy se place en retrait du gouvernement israélien – 36 ministres et secrétaires d’Etat ! Deuxième constatation : ce remaniement, s’il marque la fin du pluralisme politique prôné par le président français au lendemain de son élection, est de bon aloi pour la suite des relations bilatérales franco-israéliennes. Primo, parce que Michèle Alliot-Marie, qui succède à Bernard Kouchner au Quai d’Orsay, a sur celui-ci l’avantage d’avoir eu à traiter de dossiers sensibles reliés à Israël dans ses précédents portefeuilles (terrorisme, armement, renseignements…). Se-
cundo, parce que le nouveau ministre de la Défense, Alain Juppé, est un fin connaisseur des enjeux régionaux. Tertio, parce que les ministres qui ont contribué à un resserrement des liens économiques sont toujours là. En se gardant toutefois de toute illusion : la clé de la politique étrangère française se trouve à l’Elysée. Et Nicolas Sarkozy demeurera l’émule de François Mitterrand : une amitié sincère, qui se traduit par le renforcement des liens bilatéraux et une compréhension quant aux soucis israéliens au plan sécuritaire, mais une divergence fondamentale quant à la démarche devant mener à la solution du conflit israélo-palestinien d’une part et, d’autre part, à une paix régionale.
Pascal Boniface prône la destruction d’Israël, La Croix refuse un droit de réponse D’où en effet les plaintes parfaitement légales, elles, déposées en ce sens par le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme et son président, Mr Sammy Ghozlan, commissaire honoraire de Police, devenu l’une des cibles privilégiée des boycotteurs et de leurs organisations. Ne pouvant se maintenir sur ce terrain, Pascal Boniface est acculé à l’invocation de la politique d’ « apartheid » dont serait coupable l’État d’Israël, assimilé par lui à une Afrique du Sud de triste mémoire. La Croix publie un article de Pascal Boniface prônant le boycott et la destruction d’Israël, et refuse de publier la réponse de Raphaël Draï et de Shmuel Trigano. drzz.fr a décidé de publier la réponse refusée par La Croix. Pascal Boniface et l’apologie de l’illégalité Par Raphaël Draï, professeur émérite des Universités, et Shmuel Trigano, professeur des Universités, directeur de la revue Controverses. Dans un article paru dans La Croix du 26 octobre, Pascal Boniface, directeur actuel de l’IRIS, tente de justifier les appels au boycott des produits en provenance d’Israël, avec les passages à l’acte violents qui s’ensuivent dans de nombreux lieux fréquentés par le public. Quoiqu’il prétend, ces appels sont lancés en violation flagrante de l’article 225, 1 et 2, du Code pénal qui
punit leurs auteurs et complices d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. L’article 225 est d’une grande netteté compte tenu des conséquences de ces appels discriminatoires tant sur la paix civile dans notre pays qu’au plan international puisqu’ils risquent d’y être assimilés à des actes de belligérance caractérisés. Aucune considération tirée de la notoriété réelle ou supposée des auteurs de ces incitations particulièrement contagieuses à l’illégalité ne saurait en annuler le caractère illicite. Au contraire, le statut de parlementaire ou de haut fonctionnaire, voire de participant à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, constitue en la matière, comme c’est le cas, un élément aggravant.
Ce procédé relève d’une « rhétorique de la souillure » délibérée qui ne supporte néanmoins aucune confrontation honnête et objective avec la réalité. C’est dans la plupart des pays arabes que les Juifs n’ont plus droit de cité et que les chrétiens vivent dans la peur. Il fait injure aux institutions politiques et judiciaires de l’État d’Israël et à son peuple, qui pourraient en remontrer aux états occidentaux par le rôle qu’y joue la Cour Suprême. Le directeur de l’IRIS laisse clairement entendre que les soutiens de cet État actuellement sous la menace d’une triple guerre : terroriste, conventionnelle et nucléaire conforteraient en fait un État raciste et s’en défausseraient en accusant leurs critiques d’« antisémitisme ». Un pareil procédé donne une idée particulièrement préoccupante non seulement de la mentalité mais des compé-
tences réelles de Pascal Boniface tant en matière de sociologie de la communauté juive que dans le domaine des Relations internationales. L’accumulation de sophismes sectaires n’a jamais équivalu à une connaissance effective de réalités jugées de haut, à des milliers de kilomètres de distance, comme si la France ne devait pas à son tour se défendre contre une menace terroriste quotidienne et ubiquitaire. Il y a une décennie Pascal Boniface, donnant dans l’ethnologie électorale, s’était fait remarquer par une note au PS dans laquelle il préconisait le « délaissement » – usons d’un euphémisme- par ce parti de l’électorat juif au « profit de l’électorat musulman ». Il en est résulté sa mise à l’écart de ce parti. A présent il récidive en tentant de « découpler » antisémitisme et antisionisme afin que, selon ses vues, les critiques de l’État d Israël ne fassent plus l’objet d’un odieux chantage. Il devrait pourtant veiller aux effets de sa rhétorique. A force d’accumuler les arguments de la « causalité diabolique », pour reprendre l’expression de Léon Poliakov, cette rhétorique là risque de tourner à l’auto-justification personnelle et à l’apologie de la violation des lois en vigueur dans notre pays. Il y aurait beaucoup à dire sur l’argumentaire de Pascal Boniface.
De nombreux auteurs y ont déjà répondu, dont nous sommes, mais sans doute les écarte-t-il du fait de leur origine juive (mais tout de même Pierre André Taguieff…) de sorte qu’il ne les discute même pas. Nous relevons une phrase tout de même problématique: « antisémitisme et antisionisme ne sont pas assimilables. L’antisionisme est l’opposition à l’existence de l’État d’Israël » .Que signifie être « opposé à l’existence de l’Etat d’Israël », sinon prôner la légitimité de sa destruction. On peut imaginer que les Israéliens ne se feront pas harakiri et qu’ils s’opposeront à ce politicide. Il y a en Israël environ 6 millions de Juifs. C’est devenu la plus grande concentration de population juive du globe. 30 % des enfants juifs de la planète y résident. Que serait la liquidation de cet État sinon une extermination en masse du peuple juif frappé dans sa puissance même d’avenir ? Les lecteurs et lectrices de La Croix en jugeront. Raphaël Draï, Shmuel Trigano
L’information en provenance d’Israël
C’est la faute à de Gaulle !
Edition du 22 Novembre 2010
et 1990 : il a assuré le décollage économique du pays, qui est aujourd’hui le plus développé d’Amérique latine. Après la restauration de la démocratie, il a été maintenu tel quel. On ne peut pas dire que les Français n’ont pas été prévenus de l’impasse dans laquelle ils s’enfermaient peu à peu. Dès les années 1990, les meilleurs économistes publiaient des livres et des articles à ce sujet. Au début des années 2000, Michel Godet, professeur au CNAM, prédisait une crise majeure dans Le Choc de 2006. L’attitude de la classe politique a été d’autant plus inacceptable. On s’attendait à ce que Sarkozy fasse voter d’emblée les réformes nécessaires pendant l’été 2007, après sa double victoire : son élection à la tête de l’Etat et, dans la foulée, celle d’une Assemblée nationale dominée par son parti, l’UMP. Dans ce domaine comme dans d’autres, il a perdu du temps, tergiversé, donné l’impression d’une grande confusion doctrinale.
Pourquoi la France ne peut-elle mener à bien des réformes nécessaires ? On peut blâmer Sarkozy et les socialistes. Le vrai problème, c’est la Ve République, régime dysfonctionnel. Cortèges, semaine après semaine, dans les rues de Paris et des autres grandes villes françaises. Grèves dans les secteurs les plus sensibles, y compris les transports, l’évacuation des déchets ménagers et l’approvisionnement en essence. « Grèves » et manifestations de lycéens, ce qui autorisait leurs maîtres à débrayer sans perte de salaire, l’arrêt du travail n’étant pas de leur fait, mais entraînait également l’irruption de jeunes casseurs et autres pillards, dans un climat de guérilla urbaine… C’est le spectacle que la France aura donné en octobre 2010. Motif : une réforme du régime des retraites, qui contraindrait les salariés à travailler jusqu’à l’âge de 62 ans, contre 60 ans actuellement, ne leur accorderait la pleine jouissance de leurs droits qu’à partir de 67 ans, contre 65 ans, et surtout imposerait un régime unique, alors que le système en vigueur comporte, à côté d’un régime dit « général », une quarantaine de régimes« particuliers », aux conditions plus favorables. Les partis de gauche, pour des raisons électorales, et les syndicats, en rai-
sons de rivalités acharnées et donc de surenchères permanentes, ont présenté ces changements comme une « régression sociale ». Le crime absolu dans la France du début du XXIe siècle, où, après l’implosion de la religion et de la famille, la désintégration du système éducatif, la suppression du service militaire, la disparition de la monnaie nationale au profit de l’euro, l’oblitération du drapeau tricolore par le drapeau bleu européen, il n’y aurait plus qu’un seul facteur d’identité collective : la protection sociale mise en place après 1945. Il n’y a que trois systèmes de retraite au monde. Le système par capitalisation, en usage aux Etats-Unis et dans d’autres pays acquis à l’économie de marché, consiste à prélever sur les salaires une somme qui sera ensuite gérée par un fonds spécial, dans un but de rentabilité maximale. Le capital ainsi constitué est reversé au retraité dans des conditions définies par contrat : soit sous la forme d’un versement unique, soit à travers une pension viagère. Ce système présente deux défauts. Premièrement, il incite les gestionnaires des fonds de pension à une gestion rigoureuse mais à court terme de
leurs investissements. Deuxièmement, il n’y pas de recours en cas d’erreur de gestion. Les fonds de pension qui ont investi chez Madoff ne reverront jamais leur argent. Les retraités non plus. Le système par répartition, en usage en France, consiste à financer la retraite des anciens par les contributions des plus jeunes. Deux défauts : le retraité ne retire aucun bénéfice supplémentaire des périodes de prospérité ; et surtout, la répartition dépend d’un bon ratio entre salariés et retraités. Quand le système a été créé, en 1945, on comptait cinq Français actifs pour un retraité. Aujourd’hui, le ratio est de deux pour un. Demain, il sera de un pour un. Il est évident que les salariés de l’an 2030 ne voudront pas consacrer 100 % de leurs revenus à la génération précédente.
La réforme des retraites qu’il a finalement fait voter par le Parlement maintient le système de répartition, alors qu’il eût été relativement facile de lui substituer un système mixte. Mais à gauche, au-delà même du rejet de toute réforme, on est allé jusqu’à dire que le gouvernement devait s’incliner devant les manifestations. « Sarkozy fait la loi, la rue la défait », a-t-on pu lire sur certaines banderoles. Faut-il le rappeler ? La démocratie ne reconnaît qu’un seul pouvoir légitime, celui qui procède d’élections régulières, à bulletin secret. Une loi peut être rapportée par un autre président et un autre parlement, issus de nouvelles élections. Mais ce n’est pas à la rue de la révoquer.
Et donc que le système se sera effondré sous son propre poids. Le troisième système consiste à combiner les deux premiers. Les cotisations sont affectées à la fois à un fonds public de garantie et à des investissements privés.
Il y a un lien évident entre ce mépris des formes de la démocratie et d’autres nécroses, comme la multiplication des enclaves de non-droit dans les grandes agglomérations, la généralisation des boycotts, les campagnes d’intimidation contre tel ou tel autre intellectuel, d’Olivier Petré-Grenouilleau hier à Pierre-André Taguieff aujourd’hui… Mais pourquoi la Ve République tourne-t-elle ainsi à la République de Weimar ?
Ce système mixte a notamment été mis en place au Chili sous la dictature d’Augusto Pinochet, entre 1973
C’est un dogme en France que Charles de Gaulle a légué à la France d’excellentes institutions. Rien n’est plus
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faux. Au delà de la constitution de 1958, plus ou moins démarquée d’un livre fort intéressant d’André Tardieu paru en 1934, La Réforme de l’Etat, De Gaulle rêvait d’une monarchie élective, ou plutôt adoptive, où des chefs d’Etat adoubés par leurs prédécesseurs auraient gouverné à l’aide de grands commis. Un système plus proche, en fait, du franquisme, que de la démocratie occidentale classique (On s’est étonné et même indigné que de Gaulle, après son abdication, ait tenu à rencontrer le Caudillo.) La réalité a eu raison de ces fantasmes. La « légitimité » quasi-capétienne dont se targuait le fondateur de la Ve République a volé en éclats quand il a été mis en ballotage, au premier tour de la présidentielle de 1965. L’élection du chef de l’Etat au suffrage universel, qui aurait du renforcer son autorité, l’a mis en concurrence avec le premier ministre (à la rivalité de Gaulle-Pompidou ont succédé les couples infernaux Pompidou-Chaban, Giscard-Chirac, Miterrand-Fabius, Mitterrand-Rocard, et même SarkozyFillon, sans parler de l’épisode ChiracBalladur – rébellion d’un premier ministre contre son président virtuel – ni des « cohabitations » MitterrandChirac et Chirac-Jospin). Quant aux grands commis, issus de l’Ena et d’autres Grandes Ecoles, ils ont rapidement usurpé le pouvoir politique qu’ils devaient servir, en cumulant, en violation du texte et de l’esprit de la constitution, leurs fonctions administratives ou gouvernementales avec des responsabilités électives, de la députation à la présidence régionale, en passant par la mairie ; puis investi le pouvoir économique, à travers les « pantouflages » et autres privatisations « à noyau dur »… Dans un régime aussi dysfonctionnel, la politique, au sens de débat entre les citoyens, arbitré par des élections, est de moins en moins crédible. D’où l’irruption périodique de la rue, aux grèves et aux cortèges : de mai 1968 à octobre 2010. Et les concessions répétées de l’Establishment – fausse fermeté ou vraie démagogie -, prêt à acheter sa pérennité ou sa survie à n’importe quel prix. © Michel Gurfinkiel, 2010
L’information en provenance d’Israël
La croissance de l’économie israélienne ralentit
La croissance de l’économie israélienne marque le pas. Au troisième trimestre de 2010, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 3,8% en rythme annuel. C’est moins que la croissance enregistrée au trimestre précédent et qui se montait à 4,5%. En revanche, c’est beaucoup mieux que les prévisions antérieures qui situaient la croissance entre 2,5 et 3% au troisième trimestre. Si la croissance se poursuit à un rythme plus lent, les exportations ont fait une chute et la consommation privée stagne.
La baisse des exportations Selon les premières estimations de l’Institut israélien de la Statistique, les exportations israéliennes ont plongé de 9,6% au cours du troisième trimestre 2010, contre une hausse de 13,9% au trimestre précédent. La raison principale du ralentissement de la croissance du PIB israélien se trouve donc en Europe et aux Etats-Unis. Ces deux marchés sont les principaux clients pour les exportations israéliennes; un ralentissement de la croissance dans ces pays provoque donc un ralentissement des exportations israéliennes qui
contribuent pour 45% au PIB national.
On peut donc affirmer aujourd’hui que la poursuite d’une croissance molle en Europe handicape l’économie israélienne. Les pays occidentaux ne sont toujours pas sortis de la crise mondiale et leurs finances sont plombées par un endettement croissant. Selon une première estimation publiée vendredi dernier par l’office européen des statistiques Eurostat, la croissance économique a ralenti nettement au troisième trimestre dans la zone euro, à 0,4% contre 1% sur les trois mois précédents. Le ralentissement de la consommation des ménages Autre cause de ralentissement: les Israéliens consomment beaucoup moins. Les achats des ménages ont augmenté de 1,3% au dernier trimestre, ce qui signifie une baisse de 0,5% de la consommation par tête. Depuis le début de l’année, la consommation des ménages se comporte en dents de scie: + 4,9% au second trimestre et – 0,5% au premier trimestre.
Principales victimes du ralentissement de la consommation des ménages: les biens durables. Au cours du troisième trimestre 2010, les israeliens ont acheté moins de réfrigérateurs (- 13,3%) et de véhicules particuliers (- 19,2%), et un peu plus de meubles (+ 5,1%). Le boom des investissements La chute des exportations et la stagnation de la consommation ont été compensées par la bonne tenue des investissements. Ceux-ci ont progressé de 9,7% au troisième trimestre (en rythme annuel), après un bond de 16,2% sur les trois mois précédents. Le principal poste qui a contribué à la forte progression des investissements est celui du matériel de transport avec + 18% en rythme annuel. Malgré son ralentissement prévisible, l’économie israélienne devrait finir 2010 avec une croissance annuelle de 4%. Selon les prévisions de la Banque d’Israël, les exportations augmenteront de 10% en 2010 et de 6% en 2011. Jacques Bendelac (Jérusalem)
Jean-Paul Gaultier remet un award à une jeune styliste israélienne
Lena Lumelsky, une jeune israélienne, est la lauréate de la troisième édition du « El Boton Mango Fashion Award » qui se déroulait à Barcelone récemment. Lumelsky, diplômée de l’école « Shenkar » en Israël et l’Académie des beaux-arts d’Anvers, a travaillé pour cette édition sur la transparence. « Comment un tissu transparent révèle le corps, comment cette transparence affecte le couleur, la matière… j’ai voulu créer un vestiaire fragile et romantique » explique cette jeune styliste de 35 ans a soulevé l’enthousiasme lors des délibérations. L’école de design Shenkar forme de créatifs et talentueux étudiants reconnus mondialement. Jean Paul Gaultier, président du jury
de cette 3eme édition, le confirme : « sept jurés sur les dix présents ont voté pour Lena Lumesky ». Jury prestigieux composé entre autres du président de Mango, Isak Andic, du lauréat de la dernière session ,Lee Jin Youn, du photographe Mario Sorrenti, de la journaliste télé Marie Christiane Marek, ou encore de la directrice des achats des galeries Lafayette, Pascale Camart.
L’application iLeumi pour iPhone permet aux clients de cette banque
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La Bourse israélienne figure toujours dans le peloton de tête avec Anvers, New York et Bombay Catherine Dupeyron à Jérusalem : «Le marché international du diamant a redressé la tête cette année. « En fait, l’amorce de la reprise mondiale s’est opérée dès la fin 2009 et elle a monté en puissance en 2010 », remarque Louis Perron, expert du secteur et membre du gouvernement canadien participant à l’Assemblée plénière du Processus de Kimberley à Jérusalem. Il existe peu de chiffres internationaux consolidés sur le marché. Selon le Conseil mondial du diamant, environ 13 milliards de dollars de diamants bruts sont produits chaque année, dont 65 % en Afrique. Les ventes globales de diamants utilisés en bijouterie tournent, elles, autour de 72 milliards de dollars. Globalement, pour les trois premiers trimestres 2010, le marché serait revenu au niveau de 2008 mais il resterait inférieur d’environ 20% à celui de 2007, une année exceptionnelle. Pour Avi Paz, le président de la Fédération mondiale des Bourses du diamant, « c’est un très bon résultat dans la mesure où les Etats-Unis ne sont pas encore complètement sortis de la récession ». Le Canada profite bien sûr de cette embellie même si le pays, qui assure 10 à 12% de la production mondiale, avait peu souffert de la récession de 2009. En revanche, Musombo Baudouin Iheta de la République démocratique du Congo, quatrième producteur de diamant taillé, ne cache pas que dans son pays, « plusieurs sociétés sont en difficulté ». « Notre chance, indique Avi Paz, est la forte croissance en Asie, l’Inde notamment, qui a pris un rôle de locomotive en matière de consommation de diamant taillé même si les Etats-
Unis restent le premier consommateur mondial. » Dans ce contexte de forte croissance asiatique, une Bourse aux diamants a ouvert en Corée du Sud et celle de Bombay s’est offert une nouvelle jeunesse. Ce dernier événement n’inquiète pas Avi Paz, qui est aussi président de la Bourse du diamant d’Israël : « C’est positif pour tout le monde. La nouvelle Bourse de Bombay, située près de l’aéroport, est beaucoup plus accessible et beaucoup plus sûre que l’ancienne qui était dans le centre-ville. La Bourse israélienne reste dans le peloton de tête avec Anvers, New York et Bombay parmi les 28 bourses réparties dans le monde entier. » D’après les statistiques du ministère de l’Industrie et du Commerce, le marché israélien a enregistré une hausse moyenne de 70 % de ses exportations de diamants bruts et taillés sur les trois premiers trimestres 2010 par rapport à la même période 2009. « Globalement, le marché israélien est dans une bonne moyenne. L’Inde est au-dessus de la moyenne, mais l’Europe est en deçà et les Etats-Unis sont encore en moins bonne posture », poursuit Paz. 2010 est aussi une année importante pour Israël en raison de sa présidence du Processus Kimberley. « C’est la première fois qu’Israël était élu par l’ONU pour présider une de ses assemblées », souligne-t-il. La prochaine réunion internationale annuelle des présidents de Bourse du diamant aura lieu en avril 2011 à Dubai, villeEtat des Emirats arabes unis, qui n’ont pas de relations diplomatiques avec Israël. CATHERINE DUPEYRON
Echec & mat pour les Jeans de la franchise LEE COOPER
Pour un talent émergent c’est une porte ouverte sur la rue, une visibilité énorme puisque sa collection sera distribuée dans les magasins Mango (au printemps prochain). http://ambisrael.wordpress.com/
Première au monde dans les applications Iphone ?
Bank Leumi Israel a récemment annoncé que ses clients sont désormais en mesure d’utiliser un service novateur, “SMS to ATM” (SMS au GAB), en utilisant également leur iPhone. Cela a fait de Bank Leumi la première banque au monde à rendre possible l’utilisation d’une application Web par le biais de l’appareil cellulaire iPhone.
Edition du 22 Novembre 2010
de surfer sur son site Internet par le biais d’un appareil cellulaire et de réaliser toutes les actions souhaitées, notamment des retraits d’espèces, en envoyant un code par SMS, sans avoir à utiliser une carte magnétique. Rendre le site accessible par le biais de l’iPhone permet une utilisation immédiate, rapide et efficace depuis n’importe quel endroit et à n’importe quel moment, de la même façon qu’une utilisation sur Internet. Cette application a été développée par la division informatique israélienne de la banque et préserve un niveau élevé de sécurité des données, pour une utilisation sécurisée et sans danger par le client. M. Itzhak Malach, Directeur de la division des opérations et de l’administration, a expliqué qu’à sa connaissance, seules quelques banques au monde proposent le service “SMS to ATM” (SMS au GAB) et que Bank Leumi Israel est la première au monde à intégrer ce service sur son applica-
tion iPhone.
“L’ajout de ce service coïncide avec le concept “Leumi Digital” de la banque, qui se concentre sur l’accessibilité intégrale offerte au client, la simplicité des produits et services, la convivialité et les économies proposées aux clients. La possibilité d’utiliser ce service également sur l’iPhone est un bond en avant qui améliore sa commodité pour les utilisateurs d’iPhones, dont le nombre ne cesse de croître chaque jour», a déclaré M. Malach. D’après M. Malach, la banque explorera prochainement l’option de collaborer avec des banques du monde entier et si cela se concrétise, les clients de Bank Leumi qui voyagent internationalement seront en mesure de bénéficier de ce service révolutionnaire également hors d’Israël. Source(s) : Bank Leumi
Selon le quotidien israélien Globes, la célèbre marque de Jean Lee Cooper Israel va fermer tous ses 36 magasins et licencier plus de 350 employés en Israël. Lee Cooper Israël va fermer tous ses magasins, liquider ses stocks et régler ses dettes. Selon certaines sources reprises par Globes, Lee Cooper Israël aurait déjà commencé à licencier du personnel. Cette décision de fermer est devenue concrète après plusieurs tentatives infructueuses de vendre la franchise. Pour rappel, Lee Cooper est une entreprise de confection textile, célèbre pour ses blue-jeans. Créée en 1908 par Morris Cooper, l’entreprise confectionnait alors des vêtements de travail. Lee Cooper France a été placé en mars en redressement judiciaire par le tribunal de commerce d’Amiens. Cette défaillance faisait suite à celle de la maison mère britannique Lee Cooper International, fin 2009. La société
souffrirait, selon son avocat, d’un trou de trésorerie de 2,5 millions d’euros qui l’empêche de financer la production de sa prochaine collection. Le fonds d’investissement américain Sun Capital Partners, propriétaire depuis 2005, cherchait un repreneur depuis plusieurs mois. Des discussions avec un industriel du textile avaient capoté au début de l’année. Un rachat semblait compliqué par le fait que l’actionnaire ait logé la propriété des marques dans une société basée à Chypre. Un investisseur qui reprendrait Lee Cooper au tribunal ne mettrait donc pas la main sur la marque et devrait signer un contrat de licence avec versement de royalties à la clé pour pouvoir l’utiliser. Autant dire que les candidats ne devraient pas se bousculer. Sun Capital Partners est également propriétaire de Dim et Playtex. M.F
L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Novembre 2010
Nouveaux immeubles, tours, night-clubs, restaurants branchés : l’incroyable succès de Ramallah
une allée piétonne de 500 m qui abritera des dizaines de commerces et un cinéma. « Le plus important, poursuit Ibrahim, c’est que, grâce à Ersal, plus de 3 000 emplois vont être créés. »
En quelques années, la localité palestinienne a opéré une étonnante métamorphose que nul ne peut contester. Partout, des chantiers, des immeubles neufs, des terrasses de café, et même des bars branchés qui soutiennent la comparaison avec ceux de Beyrouth et de Tel-Aviv. Associée à ses deux frères, Katia Sakakini a ouvert l’an passé Orjuwan, un somptueux restaurant gastronomique qui mélange cuisines italienne et palestinienne. Chaque soir, le bar lounge attire les plus belles jeunes femmes de Ramallah, mais aussi des Arabes israéliens de Haïfa et de Nazareth fraîchement débarqués avec leurs voitures de marque. Cocktail dans une main, cigare dans l’autre, les noctambules s’affichent sans complexe. Loin de mépriser son peuple, Katia considère que le conflit avec Israël n’interdit pas de bien vivre et de rêver. « Évidemment qu’on n’oublie pas Gaza. Mais dans cet endroit il y a pas mal de visiteurs étrangers. Pour moi, c’est comme une ambassade de la culture palestinienne. » Au Snowbar, l’atmosphère est encore plus permissive. Situé en contrebas de la Mouqataa, quartier général de la présidence palestinienne, ce bar en plein air est l’incontournable point de chute des fêtards ramallaouis et de très nombreux expatriés. Affalés sur des fauteuils en osier, les jeunes se partagent un narghilé ou un joint. Au milieu des volutes de fumée, ils éclusent des bouteilles de Taybeh, la bière palestinienne. Sur la piste, hommes et femmes dansent la debka, main dans la main, puis se déhanchent au rythme de tubes orientaux. « Vu le contexte, venir s’éclater ici, ça relève du défi, affirme un ressortissant français installé à Ramallah. Toute cette énergie, c’est une façon de résister. » Dans le poumon économique de la Cisjordanie, faire la fête s’apparente à une vieille tradition. De riches familles arabes de Jaffa venaient déjà s’y divertir au milieu des années 1930, avant même la création de l’État d’Israël. Insouciance de façade Aujourd’hui, si la ville accueille de nouveau des expositions, festivals et concerts, les Palestiniens s’amusent avec modération. « Notre société est encore assez conservatrice », souligne Hela Shoaibi, une avocate de 24 ans attablée à la terrasse du café La Vie. « Sortir n’est pas forcément bien vu, surtout quand on est une femme. À minuit, la plupart des endroits ferment et la vente d’alcool est en principe interdite. » La pudeur reste aussi de mise. « Qui sait combien de temps
cette embellie va durer », s’interroge cette ravissante Palestinienne, en rappelant que le camp de réfugiés de Kadoura se trouve quelques centaines de mètres plus loin. Derrière son apparente insouciance, la jeunesse peine à faire abstraction du conflit. Il n’empêche. Ramallah porte en tous points l’empreinte de Salam Fayyad, l’artisan de ce renouveau. Trois ans après sa prise de fonctions, le Premier ministre palestinien a su rétablir la sécurité et imposer les réformes financières nécessaires à la relance de l’économie palestinienne. Sous son égide, des investisseurs du monde entier ont repris confiance et sont venus pour bâtir. La croissance est donc logiquement au rendez-vous : 8,5 % en 2009, selon le Fonds monétaire international (FMI), un chiffre qui dissimule toutefois quelques disparités. « Moi, je constate que la vie est devenue hors de prix », s’indigne Souleimane, gérant du supermarché Bravo. Avec un modeste salaire de 700 dollars par mois (500 euros), ce Palestinien avoue qu’il peine à joindre les deux bouts : « Les gens vivent au-dessus de leurs moyens, poursuit-il. Cette prospérité, c’est du vent. Dans mes rayons, il n’y a que des gens de la haute société. » À Ramallah, si le boom économique a stimulé la consommation, il crée aussi un fossé grandissant avec les autres localités palestiniennes de Cisjordanie. Ainsi, en comparaison avec Naplouse, l’autre ville qui monte, l’achat d’une maison est deux fois plus élevé, 2 00 000 dollars en moyenne, un prix inaccessible pour l’essentiel de la population. Cette inflation ne freine pourtant ni les promoteurs immobiliers ni le Fonds d’investissement palestinien (PIF), qui prévoit d’injecter prochainement 500 millions de dollars sur ce marché. Projets colossaux Plusieurs projets colossaux suivent ainsi leur cours, comme Ersal, un gigantesque complexe de treize tours, en plein cœur de Ramallah. Entamée en 2008, sa construction a nécessité près de 400 millions de dollars d’investissements privés. Le financement est provenu en grande partie d’une firme saoudienne très bien implantée dans les pays du Golfe. « L’idée, c’est de développer un grand centre d’affaires et, en même temps, d’en faire un lieu de passage agréable », explique Ibrahim Eid, dont la société, Arduna (« notre terre »), assure le développement du projet. La maquette qu’il expose fièrement dans son bureau permet d’en prendre toute la mesure : un parc de 12 hectares, un hôtel de luxe et, surtout,
Au nord de l’université Bir Zeit, le quartier d’Al-Rihan se trouve à un stade nettement plus avancé. Sur les 2 000 logements programmés, 300 unités ont déjà été achevées. Comme chaque matin ou presque, Mounif Treish inspecte l’état des travaux, accompagné de son chauffeur. Sous une chaleur écrasante, une centaine d’ouvriers palestiniens sont déjà à pied d’œuvre depuis l’aube, aidés par des bulldozers. En Cisjordanie, la scène est d’autant plus surréaliste qu’elle évoque habituellement les colonies juives. « Si Dieu le veut, tout sera fin prêt en 2011 pour l’indépendance », lâche Mounif en descendant de son véhicule. Même lorsqu’il se rend sur le terrain, le directeur du projet Al-Rihan n’abandonne jamais un seul instant son costume-cravate et ses lunettes Ray-Ban. Prudent, il enfile tout de même un casque de chantier avant de partir à la rencontre de ses ingénieurs, dont six femmes. « Je suis assez fier de ce qui est réalisé ici, dit-il. Tout est palestinien à 100 % : les fonds, les entrepreneurs et la main-d’œuvre. J’ai voulu dynamiser notre secteur privé. » À quelques encablures de là, perché sur des hauteurs, un autre quartier sort de terre grâce à des investisseurs du Qatar. Conçu à la manière d’une banlieue américaine, Rawabi doit permettre à terme de désengorger le centre de Ramallah et ses 40 000 habitants. Là aussi, la somme investie donne le vertige : 800 millions de dollars. Avec ses bureaux d’affaires, ses appartements de luxe et autres galeries marchandes, Rawabi incarne l’émergence d’une nouvelle classe moyenne. Tout comme Al-Rihan, il fait aussi partie de ces projets emblématiques censés favoriser la création d’un État palestinien. Seulement, le concept a ses limites. Bien que le terrain choisi pour sa construction se trouve en zone A, en théorie sous contrôle palestinien, ses concepteurs ont dû batailler ferme avant d’obtenir le feu vert des autorités israéliennes. Autre problème : une portion de la route qui mène au chantier longe la colonie d’Ataret et tarde à être cédée aux Palestiniens. La décision dépend du bon vouloir de l’armée israélienne. Controverse Véritable « bulle » en expansion, Ramallah illustre autant l’immense potentiel que les limites du plan Fayyad. Bien loin de la misère de Gaza, la ville palestinienne suscite aujourd’hui la controverse. Ses détracteurs y voient de plus en plus l’illusion d’une prospérité. Pis, un miracle en trompe-l’œil. « Si demain, pour une quelconque raison, l’aide internationale était suspendue ou diminuait, le budget du gouvernement palestinien s’effondrerait et l’économie retomberait à zéro », affirme l’expert Nasser Abdelkarim. En 2009, les donateurs ont apporté 1,3 milliard de dollars, contribuant à hauteur de 22 % au PIB de la Cisjordanie. Mais pourront-ils assumer ce rôle éternellement ? Sans un accord de paix rapide avec Israël, l’exception palestinienne risque bien de se transformer en mirage.
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Leonardo DiCaprio cherche un terrain à bâtir en Israël
L’acteur américain Leonardo DiCaprio cherche un terrain en Israël pour y construire une résidence où il pourra
retrouver sa compagne israélienne, la top-modèle Bar Refaeli, ont indiqué mardi les médias israéliens. Selon son entourage cité par les médias, DiCaprio préférerait construire cette résidence dans le sud d’Israël. Faute d’option lui convenant sur place, il s’accommoderait aussi de la région nord du pays, loin du centre où vit la famille de sa compagne. Il s’agit aussi, selon les médias, pour le couple de pouvoir s’isoler et fuir les envahissants paparazzi israéliens.
Israël va construire un mur à la frontière égyptienne
L’État hébreu veut endiguer le flot d’Africains attirés par sa prospérité, en augmentation de 300% cette année. Israël redoute d’être submergé par une vague d’immigrants illégaux venue d’Afrique. Pour tenter d’endiguer cet afflux, Benyamin Nétanyahou a annoncé la construction d’une «clôture de sécurité» de 250 km le long de la frontière avec l’Égypte, principale voie de passage des clandestins. Cette décision, qui devrait coûter plus de 250 millions d’euros, a déjà été reportée à plusieurs reprises pour des raisons budgétaires. Mais cette fois, le premier ministre semble décidé à agir, car le nombre d’infiltrés du Soudan, de l’Érythrée et d’autres pays africains a atteint un record: 10.858 durant les 10 premiers mois de l’année, une augmentation de 300% par rapport à 2009. «Le mouvement s’est accéléré récemment car ces Africains savent qu’une clôture risque de leur barrer bientôt le passage», explique Me Sigal Rozen, un avocat qui les défend. Pour la plupart, ces immigrants viennent chercher du travail dans ce qui leur apparaît comme un îlot de prospérité. Dans un premier temps, ils s’installent
dans les quartiers déshérités de TelAviv et à Eilat, station balnéaire de la mer Rouge, toute proche de la frontière égyptienne, avant de se disperser dans d’autres localités. Cette présence «visible» commence à susciter des réactions de rejet parfois teintées de racisme. Des mouvements d’extrême droite agitent le spectre d’Israël devenant «un pays africain». «Dans quelques années, nous aurons plus de 100.000 immigrés africains et les habitants de Tel-Aviv devront déménager dans les colonies de Judée-Samarie (Cisjordanie)», s’exclame le député d’extrême droite Yaakov Katz. Les clandestins sont accusés de la montée de la délinquance, ce que démentent les statistiques. «Menace démographique» Ce malaise a atteint un tel niveau que des rabbins de Bnei Brak, une banlieue ultraorthodoxe de Tel-Aviv, ont lancé des anathèmes contre ceux qui louent des appartements à des illégaux. Benyamin Nétanyahou a lui-même affirmé que cet afflux «risque de mettre en danger le caractère juif et démocratique de l’État d’Israël».
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L’Uruguay officialise ses relations avec un Etat qui n’existe pas !
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Israël libère 45 Palestiniens à l’occasion de l’Aïd al-Kébir
Le Président uruguayen, José Mujica, annonce que “l’Uruguay reconnaît l’État Palestinien” et a annoncé “la création d’une représentation diplomatique pour débuter des relations bilatérales”. L’annonce a été faite lors de la XVIème conférence du FERAB: Fédération des entités arabes en Amérique Latine qui a eu lieu à Montevideo la semaine dernière. “Nous avons annoncé publiquement que nous allons reconnaître la Palestine et notre représentant permanent sera basé à Dubaï.” Il manquerait plus qu’un diplomate vivent à Ramallah ! Le Brésil et d’autres pays ont affirmé également être prêt à reconnaitre l’Etat Palestinien lorsqu’il naitra. Mais pas tant qu’il n’est pas créé ! À la fin de son discours, le président uruguayen a été félicité par les représentants arabes et a été invité à visiter la région. “Je veux y aller un jour, je dois aller visiter cette terre”, a été la réponse du Président.
Demandons donc au gouvernement d’Israël de l’inviter dans ce cas!. Plus tard, un bref communiqué du ministère uruguayen des Affaires étrangères a déclaré que “l’annonce du président Mujica ne fait qu’officialiser ce
qui a été signé en avril dernier par les ministres des Affaires étrangères de l’Uruguay et l’Autorité palestinienne”. Des “relations amicales existant entre les deux parties”. Des “Bureaux de Représentation seront établis dans Ramalah et Montevideo”, mais au début, les “bureaux seront dotés de représentations dans les pays voisins.” Les Emirats Arabes Unies n’était pas voisin des Territoires Disputés, on peut se demander si les
uruguayens apprennent réellement l’histoire et la géographie dans les excellents (entre terme d’humour), livres palestiniens. Les mêmes sources ont indiqué que la décision n’affectera pas les relations diplomatiques avec Israël depuis que 102 autres pays ont des relations formelles avec cette état qui n’existe pas…
A l’occasion de la fête musulmane du sacrifice (Aïd al-Kébir), Israël a relâché 45 prisonniers palestiniens membres du Fatah, parti du chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a annoncé mardi le journal israélien en ligne Y-Net. Pour être exclu de la liste de terroristes présumés, les prisonniers amnistiés ont dû remettre leurs armes et s’engager à ne plus mener d’activité anti-israélienne. Plusieurs prisonniers relâchés seront autorisés à circuler librement en Cisjordanie, les autres ne pourront pas quitter les secteurs contrôlés par l’Au-
torité palestinienne. L’amnistie coïncide avec la fête musulmane de l’Aïd al-Kébir qui débute mardi et a pour but de consolider les positions du leader du Fatah, Mahmoud Abbas. Les autorités israéliennes relâchent régulièrement les activistes du Fatah depuis que ce dernier est entré en 2007 en confrontation directe avec le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza. Depuis cette date, des centaines de rebelles ont remis leurs armes et intégrés aux forces de maintien de l’ordre officielles de l’Autorité palestinienne.
Appel national pour la tsédaka
Une campagne du Fonds Social Juif Unifié
GRANDE SOIRÉE de la solidarité Lundi 29 novembre 2010 à 20h30
Un spectacle imaginé par
Stéphane Bern et Cyril Hanouna, Parrains de la Tsédaka 2010
Avec Jean-Pierre Foucault, Marc Lavoine, Michel Boujenah, Pascal Elbe, Stéphane
Photo : Mona Kuhn
Freiss, Ary Abittan, Rika Zaraï, Daniel Levi, Joyce Jonathan, «Anne, le musical», Frédéric Lerner, David Buniak, David Tordjmann, … et de nombreuses surprises !
RÉSERVATIONS 0 820 820 808 Palais des Congrès de Paris - Porte Maillot - Paris 17e Appel national pour la tsédaka 39, rue Broca - Paris 5e