Israel Actualités n°173

GRATUIT - Numéro 173 - Edition du Lundi 6 Juin 2011

L’ONU ...

Ce machin

Journal Israélien en langue française

L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

L’ONU ... ce machin

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du parler d’une résolution contre la Syrie ou contre le Yémen ou encore contre un autre pays arabe qui actuellement décime sa population civile … plus des ¾ des résolutions qui sont ou ont été adoptées par l’ONU sont contre Israël. Aujourd’hui, ce Machin qui ne nous a servi qu’une seule fois, et cela nous a suffit.

Nous fêtons cette année le 44ème anniversaire de la guerre des 6 jours ainsi que la réunification, après plus de 2 000 ans, de Jérusalem, ville sacrée de notre peuple et capitale indivisible d’Israël. Ville construite par le Roi Salomon fils du Roi David lorsque nos pères, grand pères et aïeuls disaient, SDV, l’année prochaine à Jérusalem et voilà que le miracle a été concrétisé, il y 44 ans. 44 ans de joies et de bonheur, que maintenant l’ONU cherche à minimiser.

Ce Machin comme aimait l’appeler le Général de Gaulle à l’époque de la guerre d’Algérie où l’ONU était le jouet des américains. Aujourd’hui, les temps ont changé, mais le Machin

Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua

existe toujours, l’ONU souffre aujourd’hui comme à sa création d’un vice structurel : la surreprésentation des petits pays dictatoriaux et des monarchies arabes et la sous représentation des démocraties. Au demeurant, nous sommes bien d’accord pour dire qu’il s’agit d’un « Machin » qui veut gouverner le monde à partir d’un centre politique dominé par les intérêts des gouvernants en place, sans considération pour la liberté des peuples.

Comme je l’ai écrit, la surreprésentation des pays musulmans au profit des pays arabes et de certains pays occidentaux fait que quoi qu’il arrive, Israël sera condamnée par les résolutions de tout bord. Avons-nous enten-

Directeur commercial Israel: Jacques Chemla jacques.chemla@yahoo.fr 052 3 222 129 Directeur d’antenne Simon Benchetrit 00 972 (0) 54 529 60 07

C’est le jour où l’ONU, que l’on ne surnommait pas encore comme cela à l’époque, a voté en 1947, un bon matin, pour la création de l’état d’Israël.

Que s’est-il passé ce jour là ? Un vrai miracle … C’est tout. Mais depuis, ils se sont bien rattrapés. Désormais, la dernière lubie de l’ONU est de demander à Israël de revenir aux tracés des frontières d’avant la guerre des 6 jours. Israël n’a, aujourd’hui, pas d’autre choix que de se battre pour sa survie. Jérusalem est une ville juive bien avant que les palestiniens ne deviennent des palestiniens. Jérusalem n’a jamais été nommée dans le Coran.

Jérusalem existait bien avant que l’Islam soit née, puisque la mosquée Al Qods a été construite sur les ruines du temple et cela, tout le monde le sait et personne n’en parle. Pourquoi alors revendiquer une propriété qui ne leur appartient pas ? Aujourd’hui ou dans le futur, les palestiniens ne seront jamais rassasiés de ce qu’ils ont ou auront car leur seul but est de nous jeter à la mer … Aujourd’hui, nous pouvons leur dire, comme le premier ministre Netanyahou l’a dit au président Obama, que Jérusalem est et restera la capitale indivisible du peuple Juif et de l’état d’Israël. Que cela plaise ou non .

Que D…bénisse Israël et le peuple Juif Alain SAYADA

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L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

Le rêve et le « machin » tait en orbite des satellites d’observation de la terre tournant en sens inverse de la rotation de la terre du fait que les lanceurs étaient orientés vers l’Ouest pour des raisons évidentes de sécurité.

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Deuxième femme noire sexuellement agressée dans un hôtel de New York

Et d’expliquer et démontrer que cette particularité offraient de nombreux avantages du fait de la rotondité de la terre. Un chercheur arabe, n’en pouvant plus de l’intérêt porté à son collègue israélien par l’ensemble de la Communauté scientifique réunie en ce lieu, demanda une suspension de séance et même l’annulation pure et simple du Congrès.

Prenant hier la parole devant le Comité des Affaires Etrangères et de la Défense de la Knesset, M. Netanyahou déclara que « Personne ne peut empêcher l’Assemblée Générale de l’ONU de reconnaître un état palestinien en septembre prochain ». Et, ironiquement, il ajouta que « l’ONU peut également adopter une résolution disant que le monde est plat ».

Mais, au fait, était-ce si ironiquement que cela ? Personnellement, j’avais écrit quelque chose de similaire le 22 septembre 2003 sous le titre « Le rêve et le machin » que je me permets de reproduire ci-dessous.

Sans rapport avec ce qui précède et bien que n’ayant pas à m’immiscer dans les affaires intérieures politiques d’Israël, n’étant pas (encore) Israélien, je ne peux que regretter les critiques négatives de Mme Livni vis à vis de M. Netanyahou laissant entendre qu’il « est un va-t-en guerre qui conduira à la dévastation ».

Bien au contraire, je pense qu’il s’est

particulièrement distingué devant les deux Chambres du Congrès à Washington mardi 24 mai 2011. D’ailleurs, les législateurs américains ne s’y sont pas trompés, eux qui, des dizaines de fois, l’interrompirent par leurs applaudissements.

Des commentateurs politiques israéliens allèrent jusqu’à qualifier le discours de M. Netanyahou de « Churchillien » et une grande majorité d’Israéliens se déclarèrent « fiers de lui ». Comme je les comprends ! ‘Hag Yom Yerushalayim Sameah et amitiés.

Charles Etienne NEPHTALI 31 mai 2011 Le rêve et le « machin » Est-ce la énième résolution anti-israélienne, ayant un goût de déjà vu ou entendu tel un disque usé, adoptée tout dernièrement par une majorité automatique arabe et pro-arabe à l’O.N.U., toujours est-il que je me suis réveillé en sursaut après avoir fait ce rêve absurde, quoique ... « A un Congrès spatial, un ingénieur israélien expliquait que son pays met-

Ce qu’il obtînt très facilement du fait d’une certaine majorité automatique arabe et pro-arabe. Il alla même plus loin en demandant à son gouvernement de déposer auprès des Nations Unies une motion spécifiant qu’Israël mentait, que ce n’était que de la propagande sioniste et que la terre…. n’était pas ronde….. mais plate.

Sans surprise aucune, la motion fut adoptée à une très écrasante majorité par 133 voix pour (pays arabes et musulmans, Europe et autres pays européens, Asie, pays de l’OPEP, entre autres), 4 contre (Israël, les USA, les Iles Marshall et la Micronésie) et 15 abstentions ».

Bien sûr, ce ne fut qu’un rêve, absurde par surcroît. Mais ne pourrait-il pas être prémonitoire, par hasard, tellement ce « systématisme onusien » sévit contre Israël. Ah, qu’il avait raison ce grand homme, lui qui, s’adressant aux Français d’Algérie, leur lança « Je vous ai compris »… mais surtout qui comprit très vite que l’ONU était un « machin » !

Charles Etienne NEPHTALI

L’effet des révolutions arabes en Espagne ?

Le mouvement de protestations qui a gagné l’Espagne sur le modèle des révolutions arabes pourrait gagner les pays européens les plus frappés par la crise. Tout a commencé il y a trois mois, lorsque des jeunes coutumiers des réseaux sociaux comme Facebook ont voulu imiter les révolutionnaires tunisiens. Ils ont appelé à organiser de vastes sit-in dans les places symboliques des villes espagnoles avant les élections locales concernant 8.100 communes et 13 « communautés autonomes ».

Objectif : dénoncer les scandales de corruption concernant de nombreux élus locaux, membres du Parti popu-

laire (droite) et du Parti socialiste du président du conseil José Luis Zapatero.

Les jeunes protestataires, âgés de 18 à 30 ans, dénoncent aussi et surtout le chômage, qui frappe 49 % des jeunes.

C’est que la crise espagnole est plus profonde qu’ailleurs en Europe, car après 15 années de prospérité (« ère Aznar »), la crise financière et immobilière a plongé les Espagnols – qui vivaient au-dessus de leurs moyens et souvent mieux que la moyenne européenne – dans une paupérisation soudaine...

Le mouvement pourrait donc survivre

aux élections de dimanche. L’enjeu des prochains jours sera la récupération politique du mouvement, à l’instar des révolutions arabes, qui ont commencé avec des sit-in de jeunes bourgeois pacifiques, mais qui sont aujourd’hui menacées par les barbus.

Le fait que le livre du chouchou de l’extrême gauche européenne Stéphane Hessel, Indignez-vous, traduit en espagnol, soit si mentionné par les manifestants « indignés » ne laisse pas de doute sur l’identité des récupérateurs possibles...

Alexandre del Valle

Serait-ce la loi des séries noires ?

Une deuxième femme noire a été sexuellement agressée par un banquier dans un hôtel de New York.

Décidément, c’est fou ce qu’un banquier ça peut être con parfois. Non mais franchement, deux banquiers qui agressent chacun une femme noire dans un hôtel de New York, c’est le sommet du blues.

Je veux bien que ce soit la faute à pas de chance. Mais tout de même, il faut être masochiste pour en arriver là. Déjà le Français, il aurait tout de même dû savoir, vu qu’il crèche aux USA, que dans ce pays, le plus petit harcèlement sexuel vous expose à une légion d’avocats qui vont tenter de vous faire cracher un maximum de pognon au bassinet. A ce prix là, même une pute de luxe ça revient beaucoup, mais alors vraiment beaucoup moins cher. - Sans compter les dizaines d’années passées en taule pour un misérable coït.

Or donc, après DSK, c’est Mahmoud Abdel Salam Omar, banquier d’origine égyptienne, qui tripote une femme de chambre de race noire. Mais qu’est-ce qu’ils ont à perdre la tête dès qu’une black entre dans leur chambre ces banquiers ? C’est si frustrant que ça leur métier ? Ils ne peuvent pas faire du jogging comme tout le monde ? Ainsi, Le Parisien, avec l’AFP, nous raconte : « Un homme d’affaires égyptien a été arrêté à New York lundi après l’agression sexuelle présumée d’une femme de chambre dans un hôtel de luxe, le ‘Pierre’, a indiqué la police. Mahmoud Abdel Salam Omar, ancien directeur de la Banque d’Alexandrie, aujourd’hui à la tête de la compagnie El-Mex Salines, est accusé d’avoir fait monter l’employée, ‘une femme, Noire, âgée de 44 ans, dans sa chambre au 10ème étage dimanche soir pour y déposer du papier toilette, avant de l’agresser’, a précisé un porte-parole de la police ». - Le Parisien : « ‘Une fois dans la chambre, elle a été agressée’, a ajouté ce porteparole, sans donner de détails.

Il est en garde à vue et est accusé d’agression sexuelle et de harcèlement

notamment, selon la même source. Un quotidien local, The New York Daily News, citant une source policière, a donné des précisions, affirmant que l’agresseur présumé avait ‘touché ses seins, l’avait tripotée et s’est frottée contre elle’ ». - De son côté, Le Figaro, avec l’agence Reuters, nous raconte : « Un Egyptien a été inculpé hier d’agressions sexuelles contre une femme de chambre dans un luxueux hôtel de New York, a-t-on appris auprès de la police. Mahmoud Abdel Salam Omar, âgé de 74 ans et originaire d’Alexandrie, est accusé d’avoir agressé dimanche à 18 heures une femme de chambre au Pierre Hôtel de Manhattan ». Le Figaro : « Elle était montée à la chambre 1027 lui remettre des draps, selon la même source. La police a appris l’agression présumée lundi matin. L’homme, qui a été arrêté, devra répondre d’abus sexuel, de séquestration, d’attouchements forcés et de harcèlement ». - Donc, selon Le Parisien, Mahmoud Abdel Salam Omar a demandé qu’une femme de race noire lui apporte du papier de chiottes blanc. Et selon Le Figaro, Mahmoud Abdel Salam Omar a demandé qu’une femme de race noire lui apporte des draps blancs.

Puis, papier de chiottes blanc ou draps blancs (la question reste posée), le banquier égyptien, âgé de 74 ans, s’est livré, au minimum, à des attouchements. - En peu de temps, deux nababs abusent chacun d’une femme de couleur dans un pays présidé par un black. Plus maso tu meurs. En se jetant dans le vide du 33ème étage, DSK et Mahmoud Abdel Salam Omar auraient réussi leur suicide avec moins de frais de justice.

Et avec moins de tam tam dans les médias, aussi. - Vous aimeriez que les médias du monde entier parlent de vous ? Alors commandez du papier de chiottes dans un hôtel de New York. Et priez pour que le papier en question ne vous soit pas livré par un catcheur homosexuel de race blanche en smoking.

Michel Garroté

Mladic au TPI de La Haye L’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic se trouve «dans l’avion en route vers La Haye», a annoncé la ministre de la Justice serbe Snezana Malovic. Il est attendu dans la ville néerlandaise pour comparaître devant le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). La justice

serbe a rejeté mardi l’appel contre son transfèrement vers le TPIY. Sa défense soutenait que son état de santé «alarmant» ne lui permettait pas d’être envoyé à La Haye. Mladic est inculpé de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité durant le conflit en Bosnie

L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

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L’allemagne se suicide au concombre BIO ne peut venir se substituer aux centrales nucléaires : ni le vent des jolies éoliennes qui embellissent dès à présent tant de paysages et tuent tant d’oiseaux (c’est étrange, les écologistes devraient aimer les oiseaux, non ?), ni le soleil capté par des panneaux photovoltaïques. Il restera à l’Allemagne à acheter de l’électricité nucléaire à la France, et beaucoup plus de gaz à la Russie, qui ne demande pas mieux que de pouvoir soumettre l’Allemagne, mais cela ne suffira pas.

On le sait depuis longtemps : l’Allemagne est sur le chemin du suicide collectif. La dernière fois qu’elle a pris ce chemin, elle a porté au pouvoir un pantin grotesque et ignoble, déclenché une guerre mondiale, perpétré la shoah, et a fini sous les décombres, en ruines, coupée en deux.

Cette fois, il n’y a pas de pantin grotesque et ignoble, juste une matrone opportuniste.

Il n’y aura pas de guerre, juste une résignation apeurée face à une islamisation désormais inexorable, pas de shoah, juste un lâche abandon d’Israël, et les décombres et les ruines seront celles que les Allemands s’infligeront à eux-mêmes et sont d’ores et déjà en train de s’infliger.

Parmi les éléments constitutifs du suicide actuel, il y avait, déjà, la démographie, la dénatalité, le vieillissement accéléré de la population qui fait que l’Allemagne perd plusieurs dizaines de milliers d’habitants chaque année et devrait bientôt arriver à un rythme de diminution de la population d’un million de personnes par an.

Il y avait l’écologisme frénétique qui exalte la nature sans considérer l’être humain autrement que comme une créature polluante et destructrice. Il y a maintenant les effets de l’écologisme. Le premier, mineur, mais néanmoins meurtrier est celui incarné par la crise du concombre. S’il fallait une preuve de la dangerosité de l’agricul-

ture « bio », elle serait là, et on ne le dit, bien sûr pas.

Il a fallu des siècles d’inventivité humaine pour mettre au point des pesticides performants, des organismes génétiquement modifiés et des engrais chimiques. Et il suffit des lubies de quelques crétins criminels pour abolir ces siècles d’inventivité : les concombres tueurs d’Allemagne sont infectés par l’Escherichia coli. Quelle est la source de l’ Escherichia coli ?

Les excréments. A quoi servent les excréments ?

A faire de l’engrais « naturel » : celui utilisé par l’agriculture « bio ». Ce n’est pas la première fois que le « bio » et l’ Escherichia coli tuent. Voici quelques années, c’était arrivé pour des fruits en Amérique du Nord. Des adeptes du « bio » meurent par l’effet de leur crétinisme. Comme en Allemagne, il y a beaucoup d’écologistes, donc beaucoup d’adeptes du « bio », cela fait beaucoup de victimes.

Le deuxième effet de l’écologisme en Allemagne, bien moins mineur, même s’il n’a pas encore tué, est la décision prise par Angela Merkel de renoncer totalement à l’énergie nucléaire d’ici 2022. L’objectif d’Angela Merkel est électoral. Les résultats seront économiques, et ils seront désastreux.

Les centrales nucléaires allemandes produisent 35% de l’électricité du pays. Aucune autre source d’énergie

55% de l’électricité allemande est produite par des centrales thermiques qui marchent au charbon, et l’Allemagne a promis aussi de diminuer de façon drastique ses émissions de dioxyde de carbone.

Or, du charbon au dioxyde de carbone, il n’y a qu’un pas. Les écologistes allemands demandent la fermeture des centrales thermiques. Ils n’obtiendront pas un plein succès, pas immédiatement tout au moins.

Il est extrêmement difficile de voir comment l’Allemagne pourrait rester un pays industrialisé viable sans centrales nucléaires, avec bien moins de centrales thermiques, avec des achats de gaz russe et d’électricité nucléaire française (les écologistes allemands ne devraient-ils pas d’ailleurs exiger que leur pays n’achète plus d’électricité nucléaire française ?), avec des éoliennes et des panneaux photovoltaïques. Fermer les usines serait une solution.

Mettre toutes les voitures et tous les camions à la casse aiderait. Interrompre totalement la circulation des trains serait un beau geste. Les Allemands survivants, vieillissants et très écologistes pourraient, dans un logement qu’ils ne pourraient plus chauffer ni éclairer, sinon par une petite chandelle, se rassembler une dernière fois pour un repas frugal.

Ces évidences qui ne peuvent plus être tues Claude Guéant est un cas : il a les idées à l’endroit. Le ministre de l’Intérieur affole le camp du Bien en énonçant des évidences interdites.

Celle-ci, par exemple : «Contrairement à une légende, il est inexact que nous ayons besoin de talents, de compétences» issues de l’immigration. «On n’a pas besoin de maçons, de serveurs dans les restaurants. Il y a en France la ressource.»

De fait, le pays ne tourne plus rond quand il fait appel à des extra-européens pour répondre aux 500 000 emplois vacants, tandis que les 2,7 millions de chômeurs sont aidés par une solidarité nationale épuisée. En général, ce genre de remarque est qualifié de «simpliste» par les répondeurs automatiques, tandis que le réseau antiraciste sort ses invectives. Mais pourquoi reculer devant les enfumages et les insultes ?

Ce ministre austère, si conformiste d’apparence, ne respecte rien des convenances qui louangent l’immigré et culpabilisent la nation. Dans cette vision humanitaire et revancharde, la rémission des fautes de la République passe par la sacralisation de l’»ex-colonisé», invité à prendre ses aises à son tour. Lui seul est censé redonner souffle à la vieille France qui a fait son temps. Mettre en doute l’utilité de l’apport des pays du Sud relève du blasphème.

C’est ce dont Guéant se rend coupable, avec la naïveté de ceux qui disent ce qu’ils voient. Il fait hurler les adorateurs de l’Homme universel.

Le ministre a contre lui tous ceux qui aimeraient voir ce territoire, déraciné, se diluer dans le mondialisme.

Ivan Rioufol

Benny Gantz prédit une vague de violence

Du concombre « bio » sera-t-il au menu ? Et dire que certains voyaient en l’Allemagne la locomotive économique de l’Europe… © Guy Millière

Une page Facebook appelle à marcher sur les frontières d’Israël le 7 Juin

niens sur la page Facebook « troisième Intifada » ont appelé à marquer l’anniversaire de l’occupation [israélienne] de la Cisjordanie et la bande de Gaza [ic.a.d., La guerre des Six Jours], comme pour [l’anniversaire de] la catastrophe palestinienne [c.a.d.. Terme palestinien pour la création de l’Etat d’Israël], lorsque des manifestations ont eu lieu – dont l’une a réussi à franchir la frontière entre Israël et la Syrie…

Après les événements du 15 mai, lorsque des manifestants syriens ont franchi la frontière vers Israël, les rapports officiels de l’Autorité Palestinienne rapportent que la page Facebook « troisième Intifada » appelle les Arabes à marcher sur les frontières d’Israël, cette fois

pour l’anniversaire de la Guerre des Six Jours, et ce que les activistes appellent « le 7 Juin – l’anniversaire du vol de Jérusalem ».

L’information suivante a été rapportée dans le quotidien officiel de l’Autorité Palestinienne : « Les activistes palesti-

Les activistes ont déclaré, dans leur annonce sur Internet : « Par loyauté pour les shahids (martyres), et afin de continuer le chemin et de nous baser sur les réalisations des révolutionnaires et ceux qui l’ont atteint, nous annonçons avec force et fort que le 7 Juin – l’anniversaire du vol de Jérusalem, la « fleur des villes, pour les sionistes – est le jour de prêter serment de loyauté à Jérusalem dans tous les pays du monde. » [Al-Hayat Al-Jadida, 19 mai 2011] source : palwatch

Les forces de Tsahal se préparent à la possibilité que de violentes manifestations éclatent le long des frontières d’Israël au cours des prochains jours, voulant ainsi éviter une répétition des agitations fatales qui ont eu lieu un peu plus tôt ce moisci, a indiqué le chef d’état-major et « que Tsahal utiliserait toutes ses connaissances en matière de combat pour se préparer à tout, mais ce sont les décisions des officiers sur place qui feront la différence ».

Le militaire a affirmé que son armée espérait éviter des victimes civiles. Il a ajouté que Tsahal ne permettrait pas aux manifestants de traverser les frontières durant les manifestations de la semaine prochaine, ni de pénétrer dans les implantations juives en septembre.

Il a assuré qu’Israël n’interviendrait pas lors des protestations pacifiques, ni lors des manifestations de grande envergure qui auront lieu à proximité .Le militaire a toutefois ajouté que

l’armée israélienne serait forcée de passer à l’action lors de situations où des vies sont en danger.

Le 15 mai, des Palestiniens ont forcé leur entrée dans le plateau du Golan, une région sous contrôle israélien. Au même moment, d’immenses foules convergeaient du Liban vers la frontière israélienne.

Quatorze manifestants sont morts lors d’affrontements avec l’armée israélienne, qui avait été prise de court par ces affluences vers le territoire d’Israël. Le haut gradé de l’armée israélienne, parlant sous le couvert de l’anonymat, en vertu des directives de Tsahal, a assuré que son armée serait bien mieux préparée la prochaine fois.

Il a précisé qu’un plus grand nombre de soldats serait déployé et que ces derniers auraient à leur disposition des outils de contrôle des foules, comme des balles en plastique et des canons à eau.

L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

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Crash du Rio-Paris : la note du BEA accrédite la thèse de l’erreur de pilotage

D’après la note du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) dévoilée aujourd’hui , le pilote de l’avion d’Air France du vol Rio-Paris n’aurait pas appliqué la procédure de sortie de décrochage, en maintenant son avion en position cabrée. Une version qui ne fait pas l’unanimité.

Un avion qui entre dans des turbulences, le pilotage automatique qui se désengage suite à un dysfonctionnement des sondes Pitot, l’alarme de décrochage qui retentit, un pilote qui remet les gaz, un avion privé de portance qui décroche et tombe durant trois minutes et demie, le nez en l’air avec un angle de 15 degrés, jusqu’à l’impact sur l’océan, à près de 200 km/h :

le nez de l’avion, tout en mettant les gaz, avant de retrouver de la portance.

Or, à plusieurs reprises dans sa note, le BEA indique que le pilote a exercé « une action à cabrer » sur les commandes, en réaction aux alarmes de décrochage, ce qui aurait eu pour conséquence de faire perdre à l’avion sa portance. « Les ordres du PF («pilot flying», ou pilote aux commandes, par opposition au PNF, «pilot non flying», ou copilote) ont été majoritairement à cabrer », souligne le BEA. Une chute à 180 km/h Ainsi, lors de la première alerte de décrochage, à 2 h 10 min 5 s, le pilote « exerce une action à gauche à cabrer », relate le BEA.

voici les principaux faits du drame survenu le 1er juin 2009 sur le vol Air France 447, tel qu’il ressort du « point sur l’enquête » publié vendredi par le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA).

« L’assiette de l’appareil augmente progressivement au-delà de 10 degrés et il prend un trajectoire ascendante », passant très rapidement de 35.000 à 37.500 pieds d’altitude (10.668 à 11.430 mètres).

Une présentation des faits très partielle, le BEA n’ayant daigné fournir à ce stade qu’un minimum d’éléments sans la moindre explication, mais qui semble toutefois accréditer la thèse d’une erreur de pilotage.

Et ce bien que le pilote exerce ensuite « des actions à piquer ». En montant ainsi en flèche, l’avion perd rapidement de la vitesse. Si bien qu’une seconde plus tard, à 2 h 10 min 50 s, il décroche de nouveau.

Si les problèmes du vol AF 447 débutent par un dysfonctionnement des sondes Pitot de mesure de vitesse, qui entraîne le passage en pilotage manuel, les causes du décrochage et l’incapacité des pilotes à reprendre le contrôle de l’appareil sont à chercher ailleurs.

Que fait alors le pilote ? Il augmente la poussée des moteurs jusqu’à la position Toga, correspondant à la puissance maximale et « maintient son ordre à cabrer ». L’avion se cabre à 13 degrés.

En l’absence de mesures de vitesse cohérentes, la procédure « Unreliable Air Speed » recommande au pilote d’adopter une vitesse donnée et une assiette de vol précise, afin de ne pas décrocher. Quant à la procédure préconisée pour sortir d’un décrochage, elle consiste non pas à tirer sur le manche comme pour reprendre de l’altitude, mais au contraire à pousser le manche - en l’occurrence, il s’agit d’une manette (un « stick ») électrique sur les Airbus -pour faire légèrement baisser

« Il restera dans cette position jusqu’à la fin du vol », indique le BEA. L’avion remonte à 38.000 pieds (11.500 mètres), avec un assiette de 16 degrés, supérieure à celle d’un décollage, et une incidence équivalente.

Mais, à ce stade, l’appareil est déjà sorti de son domaine de vol. Arrivé au pic de sa trajectoire balistique, moteurs à fond, il bascule sur le cul, perd toute portance et se met à tomber à la vitesse terrifiante de 10.000 pieds-minute (180 km/h), nez en l’air avec un angle positif de 15 degrés, une

incidence de plus de 40 degrés et « des oscillations en roulis atteignant parfois 40 degrés ».

Morts sur le coup Dès lors, rien ne pourra plus arrêter l’appareil dans sa chute, en forme de glissade à 25 degrés, vers l’océan. Pas même une tentative pour réduire de moitié la poussée des moteurs, tout en engageant des actions à piquer. « Dans de telles circonstances, rares sont les pilotes qui auraient pu s’en sortir, estime un pilote. Il aurait fallu couper les moteurs et basculer les deux manches simultanément pour essayer de faire basculer le nez.

Mais, à moins d’être pilote de voltige, personne n’est préparé à cela. » A 2 h 14 min 28 s, l’avion s’écrase dans l’océan, à près de 200 km/h. Tous les passagers du vol AF 447 sont probablement morts sur le coup. Erreur manifeste de pilotage, comme le laisserait penser la note du BEA ? Ce n’est pas l’avis d’un pilote d’Air France. « A l’époque, la procédure normale chez Air France en cas d’alarme de décrochage était de pousser en Toga en essayant de maintenir son altitude, explique-t-il. Cette procédure était conçue pour les décrochages à basse altitude et il n’y avait pas de procédure d’urgence pour les décrochages en haute altitude, car chacun était persuadé qu’un Airbus ne décrocherait jamais. Compte tenu de la puissance des moteurs de l’A330, qui est surmotorisé de manière à pouvoir décoller avec un seul moteur, il est possible que l’avion se cabre de lui-même, s’il n’est pas assez contré.

Aujourd’hui, la procédure d’urgence préconise de remettre doucement les gaz, avec une assiette à zéro. » De quoi mettre en cause la responsabilité de la compagnie, voire celle d’Airbus, s’il s’avérait que les procédures en cours n’étaient pas adaptées à la situation.

Par:BRUNO TRÉVIDIC Les ECHOS

L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

Répliquer aux révisionnistes et aussi aux ignorants des faits historiques

Le projet «La Mer» à Netanya: Unique ...tout simplement.

Le groupe itshak Tshouva et Century 21 Netanya, vous proposent «La Mer», l'un des plus importants projets immobiliers jamais construit à Netanya. Les deux tours majestueuses, dont l'une composée exclusivement de mini penthouses, profitent d'une vue mer unique à tous les étages et sont situées au pied de l'ascenseur qui mène à la plage et au kikar.

Le projet «La Mer » propose des 4 et 5 pièces de grand standing ainsi que de luxueux penthouses.

La résidence est équipée d'un spa, d'une salle fitness et d'une piscine, et vous propose toutes les nouvelles innovations pour votre confort.

The group Itshak Tshouva and Century 21 Netanya present “La Mer”, one of the most important real estate projects ever built in Netanya.

The two majestic towers, including exclusively mini penthouses, offer an exceptional sea view and are located right by the elevator that leads to the beach and to the kikar.

The project “La Mer” proposes 4 and 5 rooms’ luxury apartments as well as luxury penthouses. The resort will be equipped with a Spa, a gym, a swimming-pool along with the last innovations for your comfort.

Voici ce qu’il faut répéter sans relâche à tous les falsificateurs de l’histoire, les révisionnistes arabes et leurs amis occidentaux ! Il y avait en 1945 près d’un million de Juifs dans les pays arabes du MoyenOrient et d’Afrique du Nord. (sans compter les Juifs déjà arrivés en Israël avant, comme ceux du Yémen, terriblement persécutés tout au long de leur histoire).

Aujourd’hui il ne reste plus que quelques milliers de Juifs dans le monde arabe qui est devenu «judenrein» et cela ne suffit pas, le futur état de Palestine a déclaré qu’il refusera la présence d’1 seul Juif sur son territoire.

Durant plus de 2000 ans, les Juifs contribuèrent au développement économique et culturel de toutes ces régions où des communautés juives existaient plus d’un millénaire avant les conquêtes arabes du VII° siècle.

Plus de 600 000 Juifs dans le monde arabe ont été poussés à chercher refuge dans le nouvel État d’Israël.

Arrivés en Israël, démunis de tout, ils furent absorbés par la nouvelle société et devinrent parti intégrante du nouvel État. 300 000 Juifs trouvèrent refuge en Europe et en Amérique du Nord. Il faut insister sur le fait que le nombre des réfugiés juifs en provenance du monde arabe et intégrés en Israël (sur 21 000 km²)dépasse le nombre des réfugiés arabes de Palestine (les 21 pays arabes couvrent 15 millions km²), ces réfugiés juifs ont laissé derrière eux des biens dont la valeur est sans commune mesure avec ceux laissés par les Arabes de Palestine qui étaient souvent des Fellah (journaliers du système féodal arabe) qui ne possédaient rien et étaient exploités par les «seigneurs» arabes vivant souvent dans des pays plus riches comme l’Egypte ou le Liban..

Les transferts de population sur une large échelle ont été une caractéristique constante de l’histoire du XXe siècle. Seuls les Arabes palestiniens sont restés délibérément négligés et

souvent privés des droits les plus fondamentaux dans leurs pays d’accueil et seuls eux bénéficient d’un traitement de faveur de la part de l’ONU qui les subventionne, avec cas unique au monde la possibilité de transmettre leur statut de réfugié à leurs descendants de génération en génération, on a désormais 4 parfois 5 générations de réfugiés ...

La proclamation de l’État d’Israël en 1948 a été un nouveau prétexte pour l’intensification des règlements antijuifs dans les pays arabes et aussi une occasion pour ces pays de se débarasser de leurs ressortissants juifs en les forçant à abandonner leurs foyers et leurs biens. Le jeune État d’Israël a constitué alors un refuge naturel pour la majorité des Juifs du monde arabe et a investi un effort considérable en vue de leur réinsertion sociale et économique.

Deux tiers des 900 000 réfugiés s’installèrent en Israël où ils constituent aujourd’hui avec leurs descendants environ 50 % de la population israélienne. La résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies reconnaît explicitement cet échange de population puisqu’elle recommande : un juste règlement du problème des réfugiés (et non pas du problème des réfugiés palestiniens).

Alors que l’intégration des Juifs des pays arabes dans la société israélienne est un fait accompli, les dirigeants arabes continuent à utiliser les réfugiés palestiniens comme un instrument servant à leur politique hostile à l’égard d’Israël.

Dans le cadre d’un traité de paix, les Juifs des pays arabes restent en droit de recevoir des indemnités pour les biens dont ils ont été dépossédé ainsi que pour la perte de leur patrimoine religieux et culturel. De son côté, l’État d’Israël s’est toujours déclaré prêt à dédommager les Arabes qui quittèrent Israël suite au conflit déclenché par le refus arabe.

Le blog de Danilette

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L’information en provenance d’Israël

Obama, ou l’élimination de DSK

tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël. » Bizarre pour quelqu’un qui brigue la présidence française.

On ne peut comprendre la chute de Dominique Strauss-Kahn sans la replacer dans le contexte du projet qu’il incarnait de création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale prévue pour aujourd’hui 26 mai 2011. Un projet paradoxalement attendu par les États émergents tout autant que par la finance apatride, mais refusé par le complexe militaro industriel étatsunien. Thierry Meyssan lève le voile sur le coup-fourré de l’administration Obama pour ne pas tenir ses engagements.par Thierry Meyssan Les Français ont assisté avec stupeur à l’arrestation aux États-Unis du leader politique le plus populaire chez eux, Dominique Strauss-Kahn. Ancien ministre de l’Économie, l’homme était devenu le haut fonctionnaire le mieux payé au monde (salaire de base annuel, hors primes et frais : 461 510 USD) et s’apprêtait, disait-on, à briguer la présidence de la République.

Cette personnalité chaleureuse, connue pour son appétit à table et au lit, parfois accusé de faire de la politique avec dilettantisme tant il aime prendre le temps de jouir de la vie, est accusée d’avoir violé précipitamment une femme de chambre dans un hôtel de Manhattan. Pendant six jours, les Français sont restés vissés devant leurs écrans de télévision à regarder hébétés l’acharnement judiciaire contre un homme qu’ils s’étaient habitués à considérer comme un recours possible après le catastrophique quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Sa chute était aussi la fin de leurs illusions. Le spectacle de ce destin brisé tient de la tragédie antique. Le dicton romain « Arx tarpeia Capitoli proxima » revient sur les lèvres : la roche tarpeïenne d’où les condamnés à mort étaient précipités dans le vide était si proche du Capitole, lieu symbolique du pouvoir et des honneurs. Indépendamment de toute considération sur son innocence ou sa culpabilité, le broyage d’une si haute personnalité ne peut que provoquer l’angoisse chez le simple citoyen : si celui-là ne parvient pas à se défendre, alors comment pourrions-nous espérer le faire si nous étions accusés comme lui ?

L’ascension et la chute Cependant les Français étant un peuple politisé, nourri des leçons de Machiavel sans jamais l’avoir lu, n’ont pas tardé à s’interroger sur le bien-fondé de l’accusation portée contre leur concitoyen, DSK. À 57 %, selon des sondages d’opinion, ils n’ont pas cru cette histoire de rut que les médias états-uniens se délectent à raconter.

Les uns se sont mis à imaginer les scenari possibles de manipulation, tandis que les autres se demandaient « Cui bono ? »

(À qui profite le crime ?) À ce jeu là, le premier nom qui vient à l’esprit est celui de Nicolas Sarkozy.

Comment ne pas y penser lorsque l’on se souvient qu’il est devenu président en portant plainte contre son principal rival, Dominique de Villepin, et en l’empêtrant dans une affaire tout aussi rocambolesque de faux documents.

Alors, pourquoi pas un nouveau complot pour écarter un nouveau concurrent ? Dessin de Plantu paru dans « Le Monde » du 25 mai 2011.

Et peu importe que les deux hommes aient eu besoin l’un de l’autre pour préparer les prochains sommets internationaux, ni qu’ils aient été tous deux inféodés au suzerain états-unien. On sait bien que les pires crimes exigent le sang des amis ou mieux des parents.

Au demeurant, les Français ignorent les attaches de DSK [1], comme ils ignoraient celles de Nicolas Sarkozy lorsqu’ils l’ont élu [2]. Jamais la presse ne les a informés que, dans les années 90, au cours de sa traversée politique du désert, il avait été engagé comme professeur à l’université de Stanford par une certaine…

Condoleezza Rice. Ils ne savent pas non plus que lui et ses lieutenants Pierre Moscovici et Jean-Christophe Cambadélis furent chargés du financement du Parti socialiste et de la Fondation Jean-Jaurès par la National Endowment for Democracy —façade légale de la CIA [3]—. Ils n’ont pas suivi ses nombreux travaux et contrats avec les think tanks atlantistes, le German Marshall Fund of the United States [4] ou le Groupe de Bilderberg [5]. En définitive, ils ne savent rien de son engagement pour l’intégration de la France et de l’Europe au sein d’un grand marché transatlantique dominé par les États-Unis. Les Français n’en savent pas plus sur ses liens étroits avec Israël. Il pilote au sein du Parti socialiste le Cercle Léon Blum, du nom d’un ancien Premier ministre.

Ce discret et puissant lobby veille à écarter de la scène politique tout individu qui contesterait le projet sioniste.

Ainsi fait-il tomber des têtes, comme celle du politologue Pascal Boniface qui soulignait le caractère électoralement contre-productif d’un soutien à Tel-Aviv dans un pays où 10 % de la population est de culture arabe.

DSK ne se cache pourtant pas. Il déclare sans ambage : « Je considère que tout juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de

Peu importe, il est si jovial. Néanmoins, rien n’aura été épargné à Dominique Strauss-Khan et à ceux qui l’aiment : pendant qu’il était placé en garde à vue, puis en détention préventive, sans jamais avoir l’occasion de s’exprimer, le procureur de New York faisait distribuer aux médias un acte d’accusation détaillé. On peut y lire le descriptif froidement clinique du crime imputé : « L’accusé a tenté d’avoir, par la force, une relation sexuelle anale et orale avec un tiers ; l’accusé a tenté par la force d’avoir des rapports vaginaux avec un tiers ; l’accusé a forcé un tiers à un contact sexuel ; l’accusé a séquestré un tiers : l’accusé a obligé un tiers à un contact sexuel sans son consentement ; l’accusé a de façon intentionnelle et sans raison légitime touché les parties génitales et autres parties intimes d’un tiers dans le but d’avilir cette personne et d’abuser d’elle, et dans le but d’assouvir le désir sexuel de l’accusé.

Ces délits ont été commis dans les circonstances suivantes : le soussigné déclare avoir été informé par une personne connue des services du procureur que l’accusé 1) a fermé la porte de la pièce et a empêché la plaignante de quitter cette pièce ; 2) s’est saisi de la poitrine de la plaignante sans son consentement ; 3) a tenté de retirer de force le collant de cette personne et de toucher ses parties génitales de force ; 4) a forcé la bouche de la plaignante à toucher son pénis à deux reprises ;

Edition du Mercredi 6 Juin 2011

out cela est la faute de la presse française, pouvait-on lire, qui n’a pas enquêté sur la vie sexuelle débridée de M. Strauss-Kahn au nom du respect de sa vie privée. Pourtant, poursuivent les puritains, celui qui séduit ostensiblement les femmes, voire les presse, parfois les bouscule, est un violeur potentiel. « Qui vole un œuf, vole un bœuf ! ».

En couverture, Time Magazine représente DSK et ceux qui lui ressemblent sous la forme d’un cochon. Nul n’a relevé que l’accusé était directeur du FMI et vivait à Washington depuis 3 ans sans que la presse anglo-saxonne donneuse de leçon ait, elle, enquêté sur ses supposés vices cachés. L’accusation ayant ouvert le soupçon, chacun se souvient —mais un peu tard— qu’en 2002 DSK avait tenté de forcer une belle journaliste, Tristane Banon.

jours à l’avance pour aller rencontrer la chancelière Angela Merkel à Berlin.

C’est confortablement assis dans un avion d’Air France qu’il a été appréhendé, dix minutes avant le décollage. Selon le personnel naviguant, les policiers de l’Unité spéciale pour les victimes (celle du feuilleton Law and Order SVU [6]) n’ont pas demandé à leurs homologues de l’aéroport de procéder à l’interpellation, mais ont tenu à la réaliser eux-mêmes malgré le risque d’arriver trop tard.

Pour éviter que DSK ne soit prévenu, ils ont par contre demandé que l’on brouille les téléphones portables dans cette zone de l’aéroport le temps nécessaire à leur venue [7]. Or, un tel brouillage n’est pas de la compétence d’une brigade mondaine.

Lorsqu’elle lui avait demandé un entretien, il l’avait invitée dans un appartement particulier, situé dans le quartier historique du Marais à Paris.

Il avait accueilli la jeune femme dans un grand loft, dénué de tout meuble, excepté un grand lit.

Ceci est bien une affaire de sécurité nationale. Lorsque le suspect a été placé en garde à vue, il a été coupé de tout contact extérieur, hormis avec ses avocats, ainsi que le prévoit le droit états-unien. Mais lorsque la juge Melissa Jackson l’a mis en détention provisoire, il a encore été coupé de l’extérieur. Sans raison.

Et comme la belle ne cédait pas au libertin, il l’avait frappée. Peut-être à New York, cette violence avait-elle submergé le galant homme et l’avaitelle transformé en criminel ? Rien ne permet de l’imaginer, d’autant que DSK n’est pas un célibataire frustré.

La détention avait-on expliqué est nécessaire car le prévenu pourrait fuir en France, Etat avec lequel Washington n’a pas conclu de traité d’extradition et qui a protégé un autre prévenu accusé de viol, le cinéaste Roman Polanski.

Il est marié à une star de la télévision, Anne Sinclair, qui fut la journaliste préférée des Français avant d’abandonner son métier pour l’accompagner, lui, dans sa carrière. Les Français l’ont retrouvée au Tribunal lorsque Dominique Strauss-Kahn comparaissait, toujours aussi belle et volontaire, malgré les années de plus.

Cette décision n’avait pas été prise pour isoler l’accusé et l’empêcher d’influencer des témoins. Cependant la juge avait décidé de le faire enfermer à Rikers Island, une des plus importantes prisons du monde avec 14 000 détenus, et l’une des plus sombres. Un enfer sur Terre. « Pour sa protection », on l’avait alors gratifié d’une chambre individuelle et mis au secret. Au total, durant 10 jours, le directeur général du FMI a été séquestré.

5) a pu commettre ces actes en utilisant sa force physique. » Tout cela étalé des jours durant au journal de 20h, avec moult détails, sous les yeux écarquillés de parents rentrant du travail, et devant des enfants effarés baissant leur nez sur leur assiette de potage.

Petite fille d’un grand marchand d’art, elle dispose d’une confortable fortune familiale. Sans hésiter, elle était venue de Paris pour payer un million de dollars de caution et offrir cinq millions de dollars de garanties bancaires supplémentaires. En cet instant, cette femme d’argent était prête à tout céder pour arracher son époux des mâchoires écrasantes de la justice états-unienne.

Le choc culturel On ne sait qui est le plus traumatisé : le brillant économiste qui devait sauver l’humanité de la crise financière et se trouve soudain ravalé au rang d’infâme criminel, ou le peuple qui aspirait au repos et envisageait de le choisir pour chef, et se voit contraint d’observer une fois de plus la violence des États-Unis. À ce sujet, les Français cherchent des excuses au système judiciaire anglo-saxon qu’ils découvrent.

Elle n’en était que plus admirable.

Dans toute nation digne de ce nom, on n’aurait pas supporté de voir une personnalité qui était pressentie pour être élue président et incarner le pays apparaître menottée entre des sbires du FBI, jeté à l’arrière d’une voiture comme un malfrat, exhibé devant un tribunal sans avoir la possibilité de se raser. On aurait probablement fait le siège de l’ambassade US en chantant des hymnes patriotiques.

Certes, ils avaient déjà vu cette parodie de justice dans des séries télévisées, mais ils n’avaient jamais cru que cela existât pour de vrai. Et du système extra-judiciaire, de Guantanamo et des prisons secrètes, ils n’ont jamais rien voulu savoir.

Pas en France. On y admire trop les « Américains ». On les contemple comme le lapin hypnotisé par le serpent cobra. Et l’on a du mal à admettre que l’on n’est pas le centre du monde, que si complot il y a, il ne s’est pas tramé aux bords de la Seine, mais sur les rives du Potomac. La séquestration DSK est-il coupable de viol ou victime d’une machination ? Il suffit de réfléchir pour répondre à la question.

Quelques commentateurs ont tenté d’expliquer la dureté de la police et du premier juge comme une volonté de traiter à égalité les puissants et les faibles. Ils ont pourtant tous lu les travaux d’illustres sociologues montrant que dans ce système inique l’argent est roi, et la justice est de classe. Les Français ont aussi accepté sans broncher les reproches de la presse anglosaxonne.

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L’accusé aurait passé la nuit en compagnie d’une call-girl. Il aurait violé la femme de chambre au brunch matinal, puis se serait rendu paisiblement déjeuner avec sa fille, étudiante à Columbia University. Enfin, il aurait été prendre son avion réservé plusieurs

Pendant 10 jours, le fonctionnement de l’institution internationale a été bloqué faute de signature. Pendant 10 jours, les problèmes de l’euro et du dollar, la faillite de la Grèce, et bien d’autres enjeux ont été suspendus au bon vouloir de policiers, de juges et de matons. Selon la jurisprudence étatsunienne, DSK qui n’a pas d’antécédents judiciaires et qui est domicilié à Washington, n’aurait pas dû être placé en détention préventive, mais aurait dû bénéficier d’une liberté sous caution. Il a probablement vite analysé la situation.

Par l’intermédiaire d’un de ses avocats, il a réussi à faire parvenir au FMI une lettre de démission. Le lendemain même, contre toute attente, un nouveau juge accédait à sa demande de remise en liberté surveillée. Il n’était en effet plus utile de le maintenir sous écrou puisque le FMI avait recouvré sa capacité à agir. Christine Lagarde salue tous ceux qui ont cru aux promesses faites par Washington à M. Zhou.

Christine Lagarde, ministre française de l’Économie qui a fait carrière aux États-Unis en défendant les intérêts du complexe militaro-industriel [8], est pressentie pour succéder au prévenu à la direction du FMI, malgré les cris d’orfraie de la Russie et de la Chine.

Au fait, le second avocat de DSK, Benjamin Brafman, n’est pas venu le voir en prison et ne s’est pas présenté à la seconde audience. La star du bar-

L’information en provenance d’Israël

Obama, ou l’élimination de DSK (Suite) reau de New York était partie précipitamment en Israël.

Officiellement pour y célébrer une fête religieuse en famille [9]. Mais pour exiger ses honoraires, Me Brafman n’a pas dû se contenter d’allumer les feux de Lag Ba’omer, mais il a dû négocier de l’aide pour son client. Le projet Zhou Pourquoi donc déployer des moyens hollywoodiens et bloquer le FMI durant 10 jours ? Deux réponses sont possibles, et elles sont peut-être liées.

En premier lieu, le 29 mars 2009, le gouverneur de la Banque centrale chinoise Zhou Xiaochuan a remis en cause la prédominance du dollar comme monnaie de réserve. Déplorant que le projet de l’économiste John Maynard Keynes de créer une monnaie internationale (le Bancor) n’ait pas été concrétisée à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, il proposa d’utiliser les Droits de tirage spéciaux du FMI pour jouer ce rôle [10].

Cédant à la pression, les États-Unis acceptent un triplement des ressources du FMI et l’émission par le FMI de Droits de tirages spéciaux

(DTS) d’une valeur de 250 milliards de dollars, lors du sommet du G20 à Londres, le 2 avril 2009. Ils acceptent également le principe d’un Conseil de stabilité financière auxquels seront associés les grands États émergents.

Cette idée est discutée au sommet du G8 à L’Aquila (Italie), le 8 juillet 2009. Poussant le pion plus loin encore, la Russie proposa de ne pas se contenter d’une monnaie virtuelle, mais de l’éditer.

Dmitry Medevedev, qui avait fait frapper symboliquement des prototypes de cette monnaie, posa quelques pièces sur la table. D’un côté y figuraient les visages des huit chefs d’État et de l’autre la devise en anglais « Unity in Diversity » [11].

jourd’hui 26 mai 2011, au sommet du G8 à Deauville (France). Le dollar aurait cessé d’être la monnaie de référence sur fond d’imminente cessation de paiement du gouvernement fédéral des États-Unis. Washington aurait renoncé au financement de son hyperpuissance militaire par la dette pour se consacrer à sa restructuration interne.

Le dinar libyen, première (et dernière ?) monnaie au monde garantie en or et en Droits de tirages spéciaux du FMI. En 2000, le colonel Kadhafi avait imaginé de créer une monnaie panafricaine basée sur l’or, mais il n’était pas parvenu à faire avancer son idée.

Aussi, en 2009, s’était-il spontanément emparé du projet Zhou et l’avait unilatéralement adopté pour son pays.

Le projet est soumis aux experts de la Division des Affaires économiques et sociales de l’ONU. Leur rapport, auquel participe le professeur Vladimir Popov de la New Economic School de Moscou, est étudié le 25 avril 2010 lors d’une réunion jointe du FMI et de la Banque mondiale [12].

Le grain de sable Malheureusement, durant les derniers mois de ce processus, des initiatives militaires et politiques ont bouleversé ce plan.

Certains États —dont la Russie et la Chine— ont été floués. L’arrestation de DSK montre que Washington était de mauvaise foi et que ses concessions ne visaient qu’à gagner du temps.

Le processus devait aboutir, au-

Bien que le détail exact du montage

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imaginé par Dominique Strauss-Kahn pour créer cette nouvelle monnaie de réserve adossée aux Droits de tirages spéciaux du FMI soit secret, il apparaît que la Libye y jouait un rôle clé : à titre expérimental, c’est la Banque centrale libyenne qui la première avait décidé de fonder sa monnaie, le dinar, sur l’or et au delà sur les DTS. La chose est d’autant plus importante que la Libye dispose d’un fond souverain parmi les mieux dotés du monde (il est même un peu plus riche que celui de la Russie).

Or, en entrant en guerre contre la Libye, la France et le Royaume-Uni ont provoqué un gel théorique des avoirs non seulement de la famille Kadhafi, mais de l’État libyen. Pis, Paris et Londres ont dépêché des cadres de la banque HSBC à Benghazi pour créer une Banque centrale libyenne rebelle et tenter de s’emparer des avoirs nationaux [13].

Sans que l’on sache si Nicolas Sarkozy et David Cameron se sont laissés emporter par l’ivresse de leur force ou ont agi sur instruction de leurs mandants à Washington, le fragile édifice élaboré par Dominique Strauss-Kahn s’est effondré. Selon nos contacts à

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Tripoli, au moment de son arrestation, DSK partait à Berlin pour trouver une solution avec la chancelière Angela Merkel. Il devait ensuite partir avec un émissaire de Mme Merkel négocier avec des représentants du colonel Kadhafi —voire avec lui directement—.

La signature du Guide libyen étant indispensable au déblocage de la situation. On assiste désormais à une guerre financière d’une ampleur jamais égalée : alors que la situation économique des États-Unis vacille et que le dollar pourrait devenir rapidement une monnaie de singe, l’accord conclu au G8 et avalisé au G20, mis en œuvre par le FMI en coordination avec la Banque mondiale et les milieux bancaires internationaux dont DSK était le champion, est suspendu.

La domination du dollar est intacte quoique plus que jamais artificielle ; ce dollar que les États émergents voulaient relativiser, mais sur lequel le complexe militaro-industriel étatsunien assoit sa puissance. Dans ce contexte que vaut l’honneur d’un homme ? par Thierry Meyssan

L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

Parachat Nasso : Veiller à l’harmonie conjugale !

La paracha aborde plusieurs sujets notamment celui du « Nazir» cet homme qui décide un jour de se détacher de certains «plaisirs matériels» de la vie pour mieux servir le Créateur. Il devra se conformé aux exigences formulé dans la Thora : tout d’abord ne pas boire de vin, ne pas se couper les cheveux ; ne pas s’approcher d’un mort, y compris d’un parent.

Ainsi, comme il est écrit dans le verset : «Tous les jours de son Nazirat, il sera consacré à HM ». Il est à noter, que personne n’a demandé quoi que soit à cet individu, lequel spontanément veut se relever un défit !.

En fait, grâce au Nazirat, cette homme veut atteindre la sainteté qui est un des principes de la Thora : «Tiou Kidouchim ki kadoch Ani» «Soyez saints, car le suis saint». Thème que nous avons à plusieurs reprises développé. Cela ne sera pas si facile pour le Nazir qui devra apporter à l’issue de la période d’abstinence : un sacrifice expiatoire composé, d’un agneau, d’une brebis et d’un bélier. Certains commentateurs s’interrogent : «Mais pour quelles raisons cet homme devra amener un sacrifice expiatoire? Qu’a-t-il fait de si répréhensible? Le Talmud nous enseigne qu’il s’agit ici d’un hidouch – quelque chose de nouveau- En fait, le sacrifice est offert non pas pour un péché que le Nazir aurait fait, mais plutôt de ce qu’il fera à l’avenir en se replongeant de nouveau dans le monde profane…

Pour le Rambane (Nahmanid) qui pense que la sainteté est le fait de s’interdire «même des choses permises» (du moins éviter les excès), le Nazir, représente en quelque sorte l’idéale de sainteté.

Par contre Maimonide penche plutôt dans le sens du Talmud. En effet Rabbi Eléazar Akapar dit là-bas que : «L’homme voulant se remettre en question pourrait dire ainsi : «Etant donné que la convoitise, la jalousie ou encore l’ambition démesurée, sont des défauts et entrainent souvent la déchéance de l’homme, je vais m’en écarter le plus possible… et me diriger vers une autre extrême, celle qui consiste à ne plus manger de viande, ni boire d’alcool, ni même se marier et habiter une luxueuse maison…

Franchement, à ce stade, les bornes sont dépassées! . Ce comportement pourrait ressembler à celui des prêtres de l’idolâtrie, sans compter qu’il est formellement interdit d’adopter ce mode de vie, et celui qui l’adopte du reste, est appelé pécheur par les sages!. D’ailleurs, ils nous mettent en garde : «Si le Nazir, qui s’est uniquement privé de vin, a besoin d’une expiation, à plus forte raison celui qui s’est privé de tout!». L’homme, disent les sages, ne doit se privé que ce dont la Thora lui interdit, pour le reste, tout lui est permis, avec modération évidemment !

Le Rav Dessler zal dans son livre «Miktav Mé Eliahou» écrit ceci : «Si la Néchama –l’âme d’un homme devait choisir…elle opterait pour une vie modeste, pour pouvoir se consacrer à la Thora..». Ceci dit le Judaïsme a toujours proclamé haut et fort la spécificité de chaque être humain, c’est-à-dire modèle unique dans l’univers avec ses caractéristiques, son histoire et ses aspirations propres, qui n’appartiennent qu’à lui. Ce qui n’implique en aucun cas une quelconque inégalité entre les hommes. Bien au contraire : cette spécificité fait de chaque être humain une entité unique et irremplaçable. Voilà pourquoi entre autre, il est difficile parfois d’apaiser la peine d’une personne ou d’une famille qui a perdu un être cher. C’est justement cette spécificité de chaque homme ou femme qui nous semble être le véritable antidote contre toutes exactions perpétrées au cours de l’histoire humaine, parfois au nom de faux principes qui se sont soldés hélas par des catastrophes effroyables. Les Sages de la Guemara affirment : «Qu’il n’y a pas à changer l’homme–l’individu : il faut impérativement l’accepter tel qu’il est, aussi bien dans sa faiblesse que dans sa grandeur et se poser comme principe éthique, celui de Hillel dans les Perkeï Avot- Les Maximes des Pères : « Ne fais pas à autrui ce qui est détestable à tes yeux.. », comme par exemple, tromper ou manipuler les autres !. Ce principe fondamental de la Thora, repose sur une notion cardinale : celle de la réciprocité dans le respect de l’homme. Etant donné qu’il existe autant d’aspirations humaines qu’il y a d’hommes sur la terre, chaque-un se tournera vers la voie qui lui est propre.

Ainsi, certains aspirerons à une plus grande spiritualité, d’autres chercheront un équilibre entre spirituel et matériel, d’autres encore considéreront que l’essentiel est d’agir et d’influer sur le monde en faisant notamment de la politique…etc.

Toutes ces options sont ouvertes comme l’affirme Rabbi Tarfon dans les Perkei Avot : «Le jour est court et le travail fastidieux..

Les ouvriers sont fainéants, mais le salaire est important et le patron pressé..Mais il ne t’appartient pas de terminer la tâche».

La progression spirituelle personnelle doit-elle être considérée comme une fin en soi? Si oui, comment expliquer alors les différences de niveau entre les individus? Le spirituel est accessible à tous, du moins nous le pensons; nul ne doit se sentir exclu.

Il appartient naturellement aux Maîtres d’attirer le plus grand nombre d’étudiants.

Pour y parvenir, ils devront s’inspirer des grands Maîtres d’Afrique du Nord et d’ailleurs, ces hommes dotés d’une grande exigence morale, qui ont toujours transmis leur savoir, sans «arrières pensées», en ayant pour seul et unique engagement : « Aavat Israël »-L’amour d’Israël. Comme il est écrit dans les Maximes des Pères : «oév êt abériot oumekarvane lathora» qui aime son prochain et le rapproche de la Thora». En parlant de cet amour, c’est dans cette paracha que nous trouvons la «Birkat Cohanim» -la bénédiction que les Cohen font pour le peuple, que nous avons institué dans nos synagogues, mais également, la section des «Korbanot» des offrandes apportées au temple par chaque Prince des tribus d’Israël, section du reste que nous avons l’habitude de lire pendant la fête de Hanoucca.

Le Talmud dit que La raison profonde pour laquelle le fameux Nazir devait apporter un sacrifice au Temple de Jérusalem était que cet homme s’était préoccupé égoïstement par son «bien-être spirituel», au lieu de se soucier des autres et de les attirer, sachant qu’ils étaient à la traine…

C’est la raison pour laquelle nous dit Rabinou Bahié que : «le Nazir devra se tenir à l’extérieur de la Tente d’Assignation» et uniquement à l’entrée, pour faire preuve cette fois-ci d’humilité.

Humilité par rapport à ses frères

qu’il a en quelque sorte dédaigné et avec lesquelles désormais, il lui importe de renouer après cette période d’abstinence.

Le Rav Chimchone Rafael Hirsh écrit ceci : «Le Nazir ressemble à un être d’élite qui tente de se rapprocher de D-ieu par renoncement, une manière pour lui de se refuser à la lutte qui engage et consacre l’homme dans ce monde qui est le notre…car en fait, le judaïsme ne se conçois que dans la vie de tout les jours et ne s’accomplit qu’en dominant la matière et non pas en la refusant». Un de mes Maîtres Rébbi Fraji Uzan zal disait également : «Bien sûr qu’il faut espérer tous les jours en la venue du Machiah, mais en attendant, il nous faut retrousser les manches pour travailler!».

Enfin cette paracha nous parle d’un sujet grave : la femme « Sotta », une femme soupçonnée d’adultère dit le texte, qui sera présentée au Grand Prêtre afin de la mettre à l’épreuve.. Comme il est écrit : «Le Cohen écrira ces malédictions sur un papier et les effacera dans les eaux amères».

Si l’épouse était coupable, cette potion sera pour elle, un poisson mortel! (imaginons un peu l’indignation des mouvements féministe...) Si par contre après avoir bu, l’épouse était innocentée, alors elle rejoignait ainsi son mari, lavée de tout soupçon.

L’harmonie conjugale est si cardinal pour HM dit le Talmud, qu’il accepte volontiers que son nom ineffable soit effacé dans cette eau, pour permettre ainsi de ramener l’épouse à son mari, et ensemble, ils concevront un enfant mâle, comme nous l’explique Rachi. Le Talmud affirme que celui qui veut se préserver du «spectacle» dégradant de la femme «Sotta» qui est rappelons-le exhibé aux yeux de tous, veillera à ne pas tomber sous l’emprise de l’alcool… Le Roi Salomon, insiste quant à lui dans l’Ecclésiaste «kohélet» sur les méfaits du vin…et notamment le péché d’adultère, qui hèlas fait des ravages dans la société dite moderne!

Le Maharal de Prague affirme qu’HM permet l’effacement de son nom pour ramener la Paix dans le couple, car la Présence Divine ne réside que dans un couple vivant en harmonie. Il est d’ailleurs intéressant d’observer que le mot « îch » (homme) et

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« îcha » (femme) se prononcent presque de la même manière… sauf que « îch » s’écrit avec un « Youd » et « îcha » s’écrit avec « hê » à la fin. C’est deux lettres «Youd et Hê» symbolisent le nom de D-ieu. Cela nous apprend que lorsqu’une femme et un homme vivent en harmonie, alors la Présence Divine réside parmi eux. Mais, qu’à D-ieu ne plaise, si leur relation est émaillée de conflits, les deux lettres représentant le Nom Divin disparaissent et laissent ainsi la place à « Aîch » qui veut dire Feu !

Contribuer à ramener la paix dans un foyer et si important que les Sages considèrent que l’on aide de cette façon, à l’instauration de la Paix dans tout le peuple d’Israël. A l’inverse, celui ou celle qui tente de crée des tensions ou encore des conflits dans un ménage est considéré comme s’il détruisait la concorde du peuple tout entier. Les sages du Talmud insistent sur le fait que l’homme-Adam- parce qu’il a été conçu avant la femme-Hava, doit renoncer à son amour propre par respect de son Créateur et devra faire tout ce qui est en son pouvoir pour ramener le Chalom Baït!. Ce conseil, était également celui de Rébbi Yaccov Madar zatsal.

Nous l’avons rappelé à diverses occasions dans les colonnes de ce journal, le Rav Haikchin zatsal d’Aix Les Bains disait souvent que l’une des Mitsvot essentielle pour le maintient du «Chalom Baït» La paix dans le foyer, était la mitsva de la «Taarat amichpaha» la pureté familiale, qui est la base de tout! non seulement disait-il, pour l’équilibre et le bien être du couple, mais aussi et surtout la protection des enfants de ce couple!. Puissions nous, nous renforcer tous les jours un peu plus, dans la pratique de la Thora et des Mitsvot! Amen.

Yvan Lellouche

L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

LAG BAOMER à CRETEIL

Journée champêtre organisée conjointement avec l’ACIC, le Beth Habbad de Créteil , les communautés CCJE Maisons alfort, Sucy en brie, Bonneuil et Ivry sur seine.

C’était une grande joie et une satifaction de voir nos communautés réunies à l’occasion de la Hilloula de

Rabbi Chimon Bar YohaÏ au stade Duvauchelle à Créteil.

Une manifestation de cette ampleur est une première dans notre communauté. L’objectif essentiel est avant tout de réunir et de fédérer l’ensemble de tous nos fidèles.

Tout le monde était présent. L’esprit de la journée exprimait le verset des Tehilims des psaumes du Roi David : «qu’il est bon et agréable que des frères soient assis ensemble».

Merci à notre député-maire, M. Laurent Cathala d’avoir mis à notre disposition ce stade, ce qui a contri-

Combattre la faim dans le monde

Il y a quelques jours c’est tenu à Paris au Collège de France, un colloque sur le thème : «Vers l’Eradication de la Faim dans le Monde ».

D’imminentes personnalités et des chercheurs de renoms de l’Inde à l’Afrique en passant par les Etats Unis et l’Europe s’étaient réunis pour débattre des solutions à apporter. Au cour de son intervention, Monsieur Dov Zerah, Directeur de l’Agence Française de Développement qui était l’organisateur de ce colloque, a affirmé avec conviction, sa volonté d’œuvrer contre ce fléau ; qui touche en particulier le continent Africain. Depuis un certain temps déjà, l’AFD sous la houlette de son directeur général, consacre de nombreux financements à des projets agraires, notamment en matière d’irrigation des zones arides dans le monde.

L’agriculture représente en effet l’interaction la plus importante, par son ampleur et son intensité, entre l’humanité et l’environnement. Elle constitue, et de loin, la source majeure des pressions exercées par l’humanité sur les ressources territoriales et hydriques de notre planète.

L’eau représente la vie. Selon une étude, un être humain peut consommer quelques litres d’eau par jour pour survivre, et peut être 50 à 100 litres supplémentaires pour son bienêtre, mais il utilise en moyenne près de 2700 litres d’eau par jour à travers la nourriture qu’il consomme, soit un litre par calorie, voire encore davantage, pour ceux dont le régime est riche en protéines animales, et notamment en viande rouge. A l’heure actuelle, il faut environ 1200 tonnes d’eau pour produire une tonne de blé, et de 2000 à 5000 tonnes d’eau pour produire une tonne de riz.

La famine continue malgré tout de nos jours à frapper d’autres parties du globe ; l’humanité continue à souffrir de la faim au quotidien. Alors que nous parlons des grands problèmes d’obésité aux Etats-Unis et en France, nous parlons de la pauvreté ailleurs.

Comment se fait-il qu’un milliard de personnes n’aient pas accès à la nourriture aujourd’hui ? Un milliard de personnes, dont la majorité se trouve en Asie et dans le Pacifique, souffrent de malnutrition chronique. Cependant, l’Afrique subsaharienne, où le nombre d’individus sous-alimenté est en

hausse continue, demeure beaucoup plus vulnérable que l’Asie. Comment ne pas ressentir à notre niveau un sentiment de fierté, de voir l’ex-Président du Consistoire de Paris, membre éminent de notre communauté, se consacrer aux problèmes de survie d’une partie de l’humanité, ces «laissés pour compte» qui représente prés de 20% des habitants de la planète selon l’avis du professeur Ismaïl Serageldin du Collège de France, grand spécialiste de la question et auteur du livre : « Mobiliser le savoir pour éradiquer la faim ».

Dans l’histoire biblique un personnage aura retenu notre attention, parce qu’il fut confronté comme nous le savons à des problèmes majeurs de famine. : Joseph en Egypte. Il ne serait pas exagéré de penser qu’il existe certaines similitudes entre la «mission» dont est investi M.Dov Zerah aujourd’hui et celle dont avait été investi Yossef hier.

Au-delà de la gestion purement matérielle de ces problèmes, cette mission représente du moins à mes yeux, un véritable «Kidouch Achêm» à grande échelle.

Yvan Lellouche

bué largement à la réussite de cette journée.

Merci aux organisateurs Michel Sasportas, Sandra Guez et Daniel El krief pour leur investissement.

Un grand merci également à Déborah Marciano, représentant la socié-

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té Agentys qui a mis généreusement à disposition l’ensemble des jeux gonflables qui ont fait le bonheur des enfants.

Devant ce succès, nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine.

L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

Gaza : le Hamas possèderait plus de 10.000 missiles

Selon une évaluation de source militaire, le nombre de missiles stockés par le Hamas dans la bande de Gaza s’éleverait à plus de 10.000 unités, en dépit du blocus. Après le 9 avril dernier, lorsque les terroristes avaient tiré 133 missiles sur 7 villes du sud d’Israël, le pouvoir des généraux égyptiens avait réussi à persuader Israël de ne pas engager une opération militaire afin de détruire l’arsenal du Hamas.

Cependant en septembre prochain, lorsque l’Egypte tiendra des élections

que pourrait gagner le mouvement des Frères musulmans, le Hamas disposera alors de 11.000 missiles pointés sur Israël,alors que l’arsenal du Hezbollah pourrait mobiliser aujourd’hui de 15 000 à 20 000 combattants, dont 3000 à 2500 permanents déployés naguère le long de la frontière israélo-libanaise.

Il dispose surtout de plusieurs centaines de commandos, véritables «forces spéciales», bien entraînés et aguerris. Les subsides qu’il reçoit de Téhéran se situeraient entre 120 et 200 millions de dollars par an. En termes

d’arsenal, le Hezbollah posséderait entre 30 000 et 35 000 missiles, dont des Fajr de fabrication iranienne, les plus puissants portant jusqu’à 75 kilomètres.

Une centaine de missiles Zelsal 1, d’un rayon d’action deux fois plus étendu et capables de frapper Tel-Aviv, lui auraient été fournis ces derniers temps (source: Jane’s Defence Weekly). Fait nouveau, l’organisation utilise comme arme offensive des drones lestés d’explosifs

La Guerre des Nations contre Israël

dables de 1967. -Terminer la tache par les arabes israéliens et leurs alliés gauchistes pour vider de toute substance le contenu de l’Etat Juif. -le moment venu, opérer la réunification de toute la ‘Palestine’.

Quand Israël se trouvait coincé devant la mer rouge et que derrière lui pharaon et son armée fonçaient pour nous exterminer, les juifs se sont divisés en trois groupes: le premier exigeait que nous nous rendions et que nous redevenions des esclaves, le deuxième pleurait et criait pour obtenir l’attention et la pitié des nations, le troisième prônait le combat suicidaire. Dieu dit alors à Moise : « ...

La volonté de détruire Israël est un travail acharné et incessant que les nations du monde mènent depuis la nuit des temps et dont la cause essentielle s’appelle Sinaï. La racine de Sinaï est «sin’a», la haine que suscite la jalousie d’avoir été choisi et préféré par dieu pour une alliance éternelle. Tous les moyens employés par l’Occident-Esaü ont échoué et dieu sait à quel point ils étaient cruels et raffinés! Au lieu de reconnaître sa défaite Esaü a transmis le bâton à Ismaël, comptant sur son avantage spirituel de la bénédiction d’Abraham.

Ismaël a échoué dans sa tentative de nous détruire au moyen de guerres conventionnelles et il a compris que jamais il ne pourra rattraper l’avantage stratégique d’Israël. Il a donc employé un second volet, celui du terrorisme

et là encore il a échoué même si le monde est devenu plus dangereux.

Il a donc entrepris le troisième volet, celui que nous commençons à vivre actuellement et dont la stratégie se développera de manière coordonnée avec l’Occident: - porter l’opprobre morale par des actions de débordement aux frontières entrainant la mort de milliers de candidats au martyre. - nous isoler dans toutes les instances internationales, faire de nous des parias, des monstres identiques à l’Afrique du sud et la Serbie, nous étrangler économiquement par des sanctions du Conseil de Sécurité.

-Obtenir l’intervention militaire d’une force internationale (Usa-Europe-Russie-Chine) pour nous contraindre à nous retirer sur les frontières indéfen-

Parle aux Enfants d’Israël et qu’ils se mettent en route. Et toi, lève ton bâton, étends ton bras au dessus de la mer et divise-la, afin que les Enfants d’Israël viennent dans la mer dans la terre sèche. ». Le texte laisse-t’il entendre qu’arrivé à pareille dramatique extrêmité, seule une intervention divine brisera le déterminisme historique qui est le lot des Nations?... dont la finalité de leurs empires est de disparaître notamment lorsqu’elles s’attaquent à Israël. Le fait est connu dans l’Histoire, mais les Nations aveuglées n’en tirent jamais leçon.

C’est comme cela que ca se passera encore une fois dans la réalité actuelle bien que les les détails du processus de la catastrophe qui attend les Nations ne soient pas dévoilés avec précision.

Par:Abraham Bliah

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Gantz : « Tsahal se prépare à des émeutes de masse »

Le chef d’état-major de Tsahal, Benny Gantz, a abordé mardi les diverses menaces auxquelles fait face Israël au milieu de l’agitation au Proche Orient. Prenant la parole devant le comité des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, Gantz a dit que même si les menaces passées sont toujours pertinentes, de nouvelles menaces défient Tsahal sur de nombreux fronts et dans un calendrier serré. « Il y a un nouvel acteur au Proche Orient : la rue, » a-t-il noté. « L’armée israélienne a tiré les enseignements des événements de la journée de la Nakba, et sait qu’elle peut se retrouver face à des manifestations populaires à grande échelle dans les prochains mois. » « L’armée israélienne se prépare à des manifestations en Judée Samarie, dans la bande de Gaza et sur les frontières d’Israël, par des forces bien formées.

Ces menaces justifient un budget supplémentaire pour les forces de sécurité. » Le chef de Tsahal a également

abordé la prochaine flottille turque. « Les organisateurs travaillent à provoquer et a susciter la haine envers Israël, et ne sont pas intéressés à aider la population de Gaza.

Il n’y a aucun problème humanitaire a Gaza, des centaines de camions transportant des vivres et des fournitures y entrent tous les jours. » Il a ajouté que l’armée israélienne vise à prévenir toute tentative visant à briser le blocus naval, et a noté que le chef de l’ONU a fait des déclarations sur la légitimité du siège et sur l’illégalité de la flottille.

Gantz a également abordé la question de Guilad Shalit, soulignant que le débat public sur la manière de libérer le soldat captif « n’est pas juste ».

Il a dit qu’il avait rencontré la famille Shalit une semaine après être devenu chef d’état-major, et leur a promis qu’il fera tout ce qu’il faut pour ramener leur fils. « L’état d’Israël est déterminé à faire tous les efforts pour faire revenir le soldat Guilad Shalit à la maison, » a-t-il dit.

Égypte : le Mossad est-il derrière tous les écrans d’ordinateurs ?

e-mail, leurs numéros de téléphone et toutes les informations privées concernant le fait ou non que la victime passe du temps ou non à regarder des films pour adultes.

Il est une société israélienne appelée qui, moyennant finance, vous permet de regarder des milliers de chaînes par satellite sur votre PC. Il y a des dizaines de services similaires sur internet… Mais là, il est israélien alors… Alors, il y a forcémentcomplot !

Les Égyptiens sont paniqués à l’idée que ce logiciel soit la propriété d’une start-up israélienne ! Ainsi, les médias arabes publient aujourd’hui des histoires abracadabrantesques sur le sujet : grâce à ces logiciels, le Mossad pourrait piloter les ordinateurs de tous les Égyptiens l’ayant téléchargé !

Leur principal élément de preuve a été leur “découverte” (qui est plutôt triviale) : l’adresse IP du site est à Ramat Gan en Israël. Les médias arabes décrivent le logiciel de cette façon : Quelques minutes après l’installation du programme, le Mossad reçoit les détails des Égyptiens sur leur ordinateur : leurs domiciles – leurs adresses

e logiciels permet aussi au Mossad de voir avec qui correspondent les personnes, quelles sont leurs opinions et s’ils sont actifs politiquement. Notez bien la ruse : le logiciel n’est pas en arabe mais en français ! Les Égyptiens doivent supposer que tous les Arabes parlent français…

Même s’il est tout à faire possible que le programme incriminé comprennent des logiciels espions – c’est le cas de la plupart des logiciels sur Internet – de là à dire que le Mossad est derrière tout cela, c’en deviendrait presque hilarant ! Après la ribambelle d’animaux qui travailleraient pour le Mossad, voilà donc les espions israéliens qui reprennent du relais ! Ils sont vraiment partout !

Merci à Elder of Ziyon - Jonathan-Simon Sellem – JSSNews NB :la liste des animaux du Mossad, à ce jour, est composée de porcs, d’écureuils, de chiens, de rats, de lions, de pigeons, de loups, de moutons, de requins, de méduses, de vautours, de chiens (X2)…

Et je dois rater encore quelques animaux, et tout cela sans parler de la libellule sioniste ou du serpent également sioniste.

Par:Jonathan-Simon Sellem

L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

Religieux iranien : « tuer des enfants israéliens est OK »

Le Hamas déménage son QG de la Syrie vers l’Egypte

Le Hamas déménage son quartier général de Damas vers l’Egypte, et le groupe terroriste chiite renforce sa présence dans le Sinaï, a déclaré le premier ministre Benyamin Netanyahou lundi à la commission des affaires étrangères de la Knesset.

Il a également noté que les Frères Musulmans, auxquels se rattache le Hamas, sont aussi devenu une puissante force en Egypte depuis l’éviction d’Hosni Moubarak.

Le premier ministre a fait part de son inquiétude quand à la capacité du régime militaire provisoire en Egypte d’exercer sa souveraineté dans le Sinaï, à la frontière d’Israël, et d’où les bédouins et les terroristes du Hamas passent vers Gaza des armes en provenance d’Iran, du Soudan et de la Syrie.

Al-Qaïda a également apporté plus de 400 terroristes dans la région, selon un responsable égyptien cité par une agence de presse arabe.

Mots diaboliques dans la république islamique : un haut dignitaire religieux iranien, qui est connu comme étant le mentor spirituel du président Mahmoud Ahmadinejad, a exhorté ses partisans à poursuivre les attentats suicides contre les israéliens, y compris les enfants.

L’ayatollah Mohammad Taghi Mesbah, considéré comme un des clercs les plus radicaux de la république islamique, a publié un décret religieux sur son site internet dans lequel les attentats suicides ne sont pas seulement légitimes, mais sont une obligation pour tous les musulmans. Mesbah a exprimé son regret que ses disciples aient été victimes de « la propagande par les ennemis de l’Islam ». Il a ajouté que ses adeptes perdaient leur temps

au lieu de se concentrer sur « le déracinement du régime sioniste ». « Lorsqu’il s’agit de défendre l’Islam et la nation des croyants musulmans par des actes de martyrs, cela (les attentats suicides) est non seulement autorisé, c’est un devoir, » a écrit Mesbah.

Les fidèles ont présenté une autre question concernant la position de l’Islam sur les attaques contre les israéliens, se demandant si « les actions du Hamas et du Djihad contre les civils sont interdites. Ils ont également demandé : « qu’en est-il des enfants tués dans ces attaques ? » L’ayatollah iranien n’a pas jugé bon d’interdire la mise à mort des enfants,

notant seulement que tous les israéliens peuvent êtres attaqués à moins qu’ils expriment ouvertement leur opposition à la position de leur gouvernement. Il a ajouté que, même dans de tels cas, blesser des civils est permis « si ils constituent un bouclier humain ou lorsque la guerre contre les oppresseurs passe par attaquer ces civils. »

Le Premier ministre participait lundi matin à la séance de la Commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense. Il a notamment évoqué l’évolution des pays arabes en soulignant la situation préoccupante de l’Egypte. Netanyahou a confirmé « que le Hamas prenait de plus en plus d’importance du côté égyptien depuis que la situation avait dégénéré en Syrie ». Le Premier ministre a informé les députés « que les nouveaux dirigeants égyptiens avaient de plus en plus de mal à asseoir leur autorité dans la péninsule du Sinaï, dans laquelle les organisations jihadistes du monde entier commencent à pulluler ».par Shraga Blum Il a également mis en évidence l’influence et le rôle croissants des «

Les affirmations du Premier ministre ne sont pas de simples spéculations.

Lundi matin, les forces égyptiennes de sécurité ont localisé plus de 400 terroristes membres d’Al-Qaïda dans le Sinaï et se sont lancés à leur poursuite.

Selon une source égyptienne citée par le journal « Al-Hayat », « certains de ces terroristes préparaient un attentat de grande envergure à l’intérieur du pays ». Ces terroristes sont des bédouins, des Palestiniens et des Arabes venus d’autres pays. Après ce sujet, Binyamin Netanyahou a fait part aux députés de ses impressions au retour des Etats-Unis. « J’ai dit au Président Obama qu’Israël ne pourrait pas revenir aux lignes d’avant 1967″.

Il a confié aux membres de la Commission « que la version finale du discours d’Obama devant l’AIPAC avait rédigée dans la journée qui le précédait, au vu de l’opposition exprimée par Israël à un retour aux lignes d’avant la Guerre des Six Jours ». Il a également rappelé « à quel point l’opi-

Le premier ministre a confirmé les précédentes informations disant que Khaled Mashaal, chef suprême du Hamas, s’est retiré de Damas où sa présence était un souci supplémentaire pour le dictateur syrien Bachar Assad, qui matte pour le moment dans le sang la révolte démocratique qui touche son pays.

Le vide de pouvoir dans le Sinaï a été

illustré par « les deux explosions de gazoducs qui se sont produites cette année » a déclaré le premier ministre Netanyahou à la commission de la Knesset.

« Les organisations terroristes globales interfèrent là-bas, et leur présence est en augmentation en raison du lien géographique entre le Sinaï et Gaza. » Le gouvernement de Sharon a décidé de se retirer de la bande de Gaza en expulsant près de 10 000 juifs de la région.

Les accords sécuritaires avec l’Egypte dans le Sinaï ont commencé à s’effondrer après que le Hamas ait évincé le Fatah de Gaza il y a quatre ans. Suite à l’opération antiterroriste Plomb Durci à la fin 2008 et au début 2009, Israël a compté sur les garanties américaines et européennes disant qu’ils surveilleraient le transfert des biens et des marchandises en provenance du Sinaï vers Gaza, mais elles se sont aussi érodées.

L’ouverture du passage de Rafah samedi dernier pose aussi de nombreux problèmes sécuritaires. La domination de facto des tribus bédouines et d’alliés terroristes dans le Sinaï a préparé le terrain pour le stockage d’armes plus avancées à destination du Hamas et pour la préparation d’attaques terroristes contre les sites touristiques et autres lieux saints en Egypte.

Au-delà de ces perspectives, le clerc n’a pas offert d’autres instructions et n’a pas sanctionné le meurtre d’enfants.

Pour les adeptes de Mesbah, ses paroles sont considérées comme un édit religieux contraignant. A plusieurs reprises dans le passé, le président iranien Ahmadinejad a également parlé en faveur « d’actes martyrs ».

Netanyahou: « Les terroristes pullulent dans le Sinaï » Frères Musulmans » en Egypte. Il a conclu en faisant part de ses inquiétudes sur le plan stratégique: « Nous nous faisons du souci pour ce qui va se passer autour de nous dans les temps à venir, notamment en Egypte et en Jordanie ».

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nion publique américaine soutenait Israël ».

Durant la séance, la cheffe de l’opposition, Tsipi Livni, qui ne sait plus par quel biais attaquer le Premier ministre, a tenu ces propos: « Vous êtes un très beau parleur mais en réalité vous n’arrivez pas à unir la communauté internationale autour de la position d’Israël. Pire, vous portez atteinte aux intérêts politiques et stratégiques de l’Etat d’Israël.

Plus vous parlez fort, et moins Israël est soutenu dans le monde comme c’était le cas lorsque nous étions au pouvoir » (sic)!!! Nous vous avions laissé des relations excellentes avec les Etats-Unis, mais avec cynisme vous avez décidé de vous livrer à un combat frontal avec le président américain sur quelque chose qu’il n’a en fait jamais dit! » On se demande où cette « responsable » politique va chercher ses affirmations. En tous cas, pas dans le monde de la réalité. Dire « qu’Israël était soutenu dans le monde à l’époque du gouvernement Olmert » alors qu’on se rappelle les condamnations unanimes et les manifestations lors de la 2e Guerre du Liban et de l’Opération « Plomb Durci »…

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L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

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L’avant DSK : les français habitués aux scandales sexuels de leurs leaders !

2007.

Malgré ses propres activités parascolaires, Chirac aurait été surpris en train de critiquer Silvio Berlusconi, en affirmant que “ses vantardises sexuelles, sa collection de porno et toutes les femmes qui l’entoure font de lui un gars assez étrange.”

Les français n’aiment décidément pas quand les italiens ont plus de succès ! Sarkozy-Bruni, la monogamie qui ennuie !

L’arrivée de Nicolas Sarkozy aux affaires a été une révolution pour les journaux peoples !

Quand Sarkozy et la chanteuse Carla Bruni se marient, cela fait seulement quelques mois que le Président a divorcé de sa femme Cécilia.

Compte tenu de leurs réputations – Bruni a expliqué souvent que “la monogamie m’ennuie” – il n’est guère surprenant que les deux soient encore aujourd’hui poursuivi par des rumeurs d’infidélités. Fred et les garçons…

Le public français croit peutêtre au complot dans l’affaire DSK, mais l’arrestation de l’éléphant socialiste n’est pas la première fois ou la vie sexuelle d’un homme politique français fait les manchettes…

La Pompe Funèbre de Félix Faure Félix Faure, qui était président de la France de 1895 à 1899, est aujourd’hui surtout connu pour deux choses: son rôle dans l’affaire Dreyfus, et la manière inhabituelle dont il est mort Le 16 février 1899, Faure était seul dans un salon de l’Elysée avec sa maîtresse, Marguerite Steinheil, quand il a été victime d’une hémorragie cérébrale fatale. Steinheil, qui se décrivait comme la “conseillère psychologique” du président, était une visiteuse assidue du palais du Président, ou elle entrait par une porte latérale pour n’être vu par personne. Les circonstances exactes de la mort Faure ne sont pas tout à fait clair. Selon le récit d’historien, les deux amants ont été trouvés à moitié nus, main dans la main…

La main libre Faure serrée dans les cheveux de Steinheil.

Quelles que soit les circonstances, les critiques contre Faure dans la presse de gauche étaient violentes, avec des insinuations effrontées pour décrire la mort du président.

“Felix Faure est décédé en bonne santé, voire en excès de bonne santé”, relate un premier journal. Steinheil y a d’ailleurs acquis le surnom de “La Pompe Funèbre”…

La famille cachée de François Mitterrand Mitterrand et Anne Pingeot Le public français avait connaissance des largesses sexuelles de François Mitterrand mais ce fut quand même le choc en 1994, quand la France à découvert que le président avait une famille cachée

depuis 1981 ! Beaucoup ont alors trouvé la couverture médiatique de l’affaire beaucoup plus scandaleuse que le comportement du président. Lors de sa présidence, Mitterrand a passé la plupart de ses nuits dans l’appartement d’Anne Pingeot, une historienne de l’art.

Au cours d’une affaire judiciaire dans laquelle 12 policiers ont été jugés pour la surveillance illégale de civils, il a été révélé qu’un colonel de gendarmerie était presque entièrement occupé à protéger Pingeot et sa fille, Mazarine, du contrôle de la presse. Malgré le secret, se souvient Mazarine Mitterrand, François était attentif et doux.

Malgré le scandale, les Pingeot ont participé au funérailles de Mitterrand en 1996.

Pas de chichis pour les Chirac Comme beaucoup de ses prédécesseurs, Chirac est arrivé au pouvoir en 1995 avec la réputation d’un homme à femmes, bien que l’étendue de ses badinages reste un sujet de litige.

Dans ses mémoires, son épouse Bernadette a écrit la difficulté de vivre avec un “bel” l’homme qui a un “énorme succès” avec des femmes. Elle écrit qu’elle n’être restée avec lui que pour le bien de leurs enfants. L’ancien chauffeur de Chirac a corroboré ce point de vue dans ses mémoires ou il a décrit de nombreux flirts de son patron: “A un degré presque écoeurant…

Chirac a eu des militantes du parti, des secrétaires… Toutes celles avec qui il a passé cinq minutes. “ L’ancien président n’a pas complètement nié les allégations, mais affirme que sa réputation a été exagérée. “Les aventures amoureuses n’ont pas joué un rôle déterminant dans ma vie. Il y a eu des femmes que j’ai beaucoup aimé, aussi discrètement que possible,” a t-il déclaré à un journaliste en

Dans son mémoire publié en 2005, La mauvaise vie, le présentateur de télévision, écrivain, neveu de l’ancien président, et futur ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, écrit avec franchise une de ses expériences de vie : quand il payait pour des rapports sexuels avec “des garçons” en Thaïlande. Tous ces rituels autour du marché des jeunes, le marché aux esclaves m’excitait énormément,” écrit-il. “ L’a l’abondance des garçons très attrayants et immédiatement disponibles me mit dans un état ​​de désir.” Étonnamment, cela n’a pas empêché Mitterrand d’être nommé ministre de la culture quatre ans plus tard. Cette affaire n’est réellement sortie que quand il a publiquement défendu le réalisateur français Roman Polanski, inculpé aux Etats-Unis pour le viol d’une enfant de 13 ans. Sur la défensive, Mitterrand a dit qu’il avait utilisé le mot «garçons» au sens figuré.

Cohn-Bendit blanchit des accu-

sations de pédophilie Daniel Cohn-Bendit est un politicien franco-allemand. Alors qu’il roulait pour l’Allemagne et que Joshka Fischer (le chancelier) était assez préoccupé par des manifestations, Cohn-Bendit travaillait pour la librairie Karl-Marx-Buchhandlung et s’occupait également d’un jardin d’enfants âgés entre 2 et 5 ans. Plus tard en 2001 il a été accusé de pédophilie.

Cette accusation était fondée sur la citation de son livre, écrit en 1975 (Le Grand Bazar) : “Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : “Pourquoi ne jouezvous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi, et pas d’autres gosses ?” Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même. » Ils étaient ensemble depuis 11 ans mais à en croire l’entourage des deux, ils se trompaient, chacun de leur côté ! Alors que l’économie française plongeait, les deux étaient photographiés en vacance aux Etats-Unis ou en Afrique du Nord. Ces images d’amoureux transits ont déplus aux français et la cote de popularité du Nicolas Sarkozy a commencé à s’effondrer.

La relation est devenue plus qu’une simple distraction, quand il a menacé de pour-

suivre un tabloïd qui a allégué qu’il avait envoyé des textos à Cecilia, une semaine avant le mariage avec Carla. Il aurait écrit : “si tu reviens, je quitte tout.”

Et ailleurs : « J’avais besoin d’être inconditionnellement accepté par eux. Je voulais que les gosses aient envie de moi, et je faisais tout pour qu’ils dépendent de moi. » Le 31 janvier 2001, le journal de Berlin publie une lettre ouverte demandant à Cohn Bendit de s’expliquer. Le Berliner Zeitung a publié la réponse de Cohn-Bendit. Il dit alors ne “pas au courant du problème” («das nicht bewusst Problem “).

Le 28 Janvier 2001n dans The Guardian, Cohn-Bendit explique au journaliste : “je reconnais que ce que j’ai écrit est inacceptable de nos jours”. Daniel Cohn-Bendit s’est toujours défendu en expliquant que ses textes et ses déclarations, destinées à « choquer le bourgeois des années 70 », étaient à replacer dans le contexte des années 1970.

Des parents et des enfants de ces crèches alternatives avaient alors apporté leur soutien au leader écologiste. Daniel CohnBendit déclare : « Prétendre que j’étais pédophile est une insanité. La pédophilie est un crime.

Il n’y a eu de ma part aucun acte de pédophilie. » Elinor Cohen-Aouat – JSSNews

L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

Le Qatar se paye le PSG

La vente du PSG à Qatar Investment Authority, le fonds souverain du Qatar, va être officialisée cet après-midi par Colony Capital, l’actionnaire principal du club parisien (95,8%).

«Colony Capital et une société d’investissement du Qatar annoncent, ce jour, avoir finalisé un projet d’accord aux termes duquel ce nouvel associé deviendrait l’actionnaire du Paris-Saint Germain à hauteur de 70%, Colony Capital conservant 30% du club», indique l’actionnaire américain du PSG. Le montant de la transaction avoisine les 50 millions d’euros.

Pour les Qatariens, posséder le PSG représente un investissement de prestige, le sport étant pour eux un vecteur de promotion unique. Après avoir obtenu l’organisation de la Coupe du monde 2022, le Qatar cherche à accentuer sa crédibilité dans le monde du football.

Le QIA est déjà bien implanté en France. Il possède des hôtels de luxe

(Majestic, Royal Monceau) et apparaît dans le capital de plusieurs grandes sociétés (Lagardère, Suez Environnement, Cegelec). En outre, le cheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani, émir du Qatar, et Nicolas Sarkozy sont très liés.

L’arrivée des nouveaux propriétaires ne devrait pas, dans un premier temps, entraîner de bouleversement dans l’organigramme du club. Robin Leproux restera président et Antoine Kombouaré entraîneur. Le plan sécurité, soutenu par le Ministère de l’Intérieur, ne sera pas remis en cause. En revanche, ce changement de propriétaire va rapidement donner plus de moyens aux dirigeants pour accélérer le recrutement.

C’est d’ailleurs ce qu’ils attendent impatiemment pour relancer des joueurs comme Alou Diarra ou Dimitri Payet.

Cela ne devrait pas changer la donne pour Kevin Gameiro qui souhaite absolument disputer la Ligue des champions.

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L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

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Immobilier: Les ventes augmentent Tzipi Livni : « Oui, j’ai travaillé pour le Mossad ! » malgré des prix élevés

Décidément, rien n’arrête la progression des ventes d’immobilier: au cours des quatre premiers mois de 2011, ce sont 7.770 appartements neufs qui ont été vendus en Israël, soit 18% de plus que durant la même période de l’année précédente. L’Institut israélien de la Statistique indique que l’immense majorité des transactions a concerné des constructions privées; seulement une vente sur cinq concernait des logements construits à l’initiative des pouvoirs publics.

La répartition géographique des ventes d’immobilier montre de profondes différences entre le centre du pays et les régions périphériques. Plus de la moitié des transactions réalisées de janvier à avril (55%) ont eu lieu à Tel Aviv et dans le centre du pays. Les autres logements vendus se situent dans le Sud (20%), à Haifa (10%), à Jerusalem (6%) et dans le Nord (5%).

A noter aussi que 265 logements neufs ont été vendus en Cisjordanie au cours des quatre premiers mois de 2011. La flambée de l’immobilier ne décourage

donc pas l’acheteur israélien; celuici continue à investir dans la pierre, même s’il doit s’endetter auprès des banques.

Rappelons qu’au cours des douze derniers mois, l’immobilier en Israël s’est renchéri de 14%. Les récents efforts de la Banque d’Israël pour freiner l’octroi de prêts hypothécaires ne semblent pas avoir encore donné leurs fruits.

A la fin du mois d’avril 2011, le stock de logements invendus se montait à 15.120 appartements, soit sensiblement plus que le stock invendu enregistré en avril 2010 (14.760 logements). Selon le rythme de vente actuel, le stock de logements neufs devrait suffire pour satisfaire à la demande des 8,9 prochains mois.

Le stock invendu est plus important à Jérusalem où il équivaut à la demande moyenne de 26 mois; en revanche, il est plus faible à Haifa où le stock suffira à satisfaire à 5 mois de demande.

Jacques Bendelac

Zouabi veut participer à l’expédition pro-Hamas

La députée arabe israélienne Hanin Zouabi (Balad) utilise avec un art consommé le statut d’impunité dont jouissent ceux qui oeuvrent contre l’Etat d’Israël en se réfugiant derrière la démocratie et la liberté d’expression. En mai 2010, elle avait participé de manière démonstrative à l’expédition sur le « Maramara », soutenant les activistes jihadistes et insultant les soldats de Tsahal venus arraisonner le navire.par Shraga Blum La molesse de la réaction des autorités face à cet acte de haute-trahison lui permet de déclarer aujourd’hui qu’elle « ne regrette en rien ce qu’elle a fait l’an passé, et qu’elle n’hésitera pas à se joindre aux futures expéditions ».

Dans une interview au site « Walla » elle étale avec aplomb ses idées qui

dans toute autre démocratie l’enverraient tout droit en prison: « J’ai participé à cette expédition, car c’est pour moi un devoir moral, humain et politique de tout faire ce qui en mon pouvoir pour lutter contre l’occupation et la repression dont est victime mon peuple », déclare-t-elle, omettant d’expliquer pourquoi elle ne choisit pas tout simplement d’aller vivre avec « son peuple » à Gaza.

Alors que le président américain Obama et le Premier ministre israélien Netanyahu divergent largement sur leurs points-de-vues à propos d’un accord de paix israélo-arabe, la chef de l’opposition israélienne, Tzipi Livin, parle nous parle de l’avenir de l’Etat Juif. Et du sien.

Etes-vous inquière des tensions entre le gouvernement israélien et le président Obama?

La dernière chose qu’Israël a besoin, c’est de faire partie de l’agenda interne entre républicains et démocrates.

Les relations entre les USA et Israël doivent être bipartite, et j’espère que c’est la façon dont elles seront à l’avenir. Est-ce que le mariage du Fatah et le Hamas affecte votre foi dans les négociations avec les Palestiniens? Ce n’est pas un mariage pour le moment.

C’est seulement des fiançailles.

Le gouvernement n’a pas encore été établi. Mais c’est une mauvaise nouvelle. Je pense cependant que nous devons nous demander : comment pouvons-nous travailler avec ceux qui, déclare « que les valeurs de liberté, de démocratie et d’égalité sont considérées en Israël comme des valeurs antiisraéliennes » et « que la majorité de la population juive en Israël cherche la moindre excuse pour justifier le racisme, et même le fascisme, qui se répandent de plus en plus dans la société ».

Elle ne cache pas ses objectifs « de transformer Israël en ‘Etat de tous ses citoyens’ », expression gentillette pour définir la disparition de l’Etat juif.

Enfin, elle justifie une fois de plus la lutte contre Israël, lorsqu’on lui pose la question de l’utilité d’une nouvelle expédition alors que l’Egypte vient de rouvrir le Passage de Rafiah: « Oui, c’est vrai, mais comme Israël poursuit son blocus, il est donc toujours considéré comme un occupant à Gaza, et à ce titre, il est permis de lutter contre cela ».

Elle justifie sa participation à l’expédition de mai 2010 également par le fait « qu’il s’agit d’un double consensus: au sein de la population arabe palestinienne et dans la communauté internationale ».

Les Danon, Levin, Hotoveli, Orlev, Ben-Ari et autres Elkin vont-ils réussir une bonne fois pour toutes à faire sévèrement sanctionner cette députée ou vont-ils une nouvelle fois se heurter à l’humanisme mal placé d’un Reouven Rivline?

Son insolence et son ingratitude franchissent les lignes rouges lorsqu’elle

par Shraga Blum

nous l’espérons, sont prêts à mettre fin au conflit avec nous?

Que pensez-vous du plan palestinien de demander une déclaration unilatérale d’indépendance de l’ONU en Septembre? Je crois qu’il nous fait regarder l’objectif final qui est de parvenir à la paix et de mettre fin au conflit.

De la sorte, je ne pense pas que septembre va aider dans la réalisation de la paix. La vraie question n’est pas de savoir qui a raison et qui a tort, mais, mais peut-on créer une tendance différente? À la fin de la journée, l’Organisation des Nations Unies ne va pas créer un Etat.

L’ONU va faire une déclaration. Après Septembre, quelque chose devra être fait afin d’établir un état. Le printemps arabe est-il bon pour Israël?

Cela dépend si c’est le printemps ou l’automne, si nous allons faire face à l’été ou en hiver.

Il y a deux possibilités. Le meilleur scénario possible est que ces jeunes

qui ont envahi les rues à la recherche de leurs droits changent leurs propres Etats et amènent plus de démocratie.

Cela peut nous aider à faire la paix non seulement avec les dirigeants mais aussi avec les peuples.

Mais l’autre possibilité est que les extrémistes vont prendre le relais afin de diffuser un programme qui est totalement antidémocratique. Avez-vous été une espionne à Paris quand vous aviez une vingtaine d’années ? J’ai travaillé pour le Mossad pendant quelques années. Allez-vous écrire à ce sujet un jour, dans vos mémoires?

Quand j’ai arrêtée, je suis partie avec ma propre vision qui n’est pas connectée avec l’Etat d’Israël. Mes mémoires parleront de moi, vivant près de la mer… Et écrivant quelque chose sur le passé. Mais à présent, j’ai besoin d’écrire pour l’avenir.

Propos recueillis par Newsweek adaptation francaise JSSNews

La Turquie diffère la venue d’un nouvel ambassadeur en Israël Des diplomates d’Ankara ont déclaré que la Turquie a décidé de réaffecter Kerim Uras, celui qui était destiné à devenir son ambassadeur en Israël, en Autriche. Selon un rapport publié lundi dans le quotidien turc Hurriyet, Uras, qui était censé arriver à Tel Aviv dans quelques semaines, se dirigera vers Vienne à la place, dans ce qui peut être le signe que la Turquie n’a pas l’intention de reprendre des relations diplomatiques complètes avec Israël pour le moment.

Uras a été nommé au poste d’ambassadeur en Isabeau avant le raid contre les extrémistes turcs de la flottille pour Gaza a bord du Mavi Marmara, mais le processus avait été suspendu suite à la monté des tensions entre les deux pays, notamment suite au raid en question.

Le journal turc explique qu’Israël est susceptible de réagir avec une démarche similaire, et de suspendre la nomination d’un nouvel ambassadeur à Ankara, après que l’actuel ambassadeur d’Israël en Turquie, Gabby Levy, termine son mandat plus tard cette année. Le Hurriyet a ajouté que

les Etats-Unis tentent d’arrêter la nouvelle détérioration dans les relations entre ses deux alliés régionaux.

Washington, dit le journal, a deux préoccupations majeures en ce moment.

La première, une possible réponse turque contre Israël, qui pourrait être annoncée à l’approche de l’anniversaire du raid contre le Marmara, et la seconde, une autre flottille en préparation.

Les Etats-Unis appliqueraient des pressions diplomatiques sur la Turquie pour arrêter la flottille, disant qu’elle « doit adopter une politique de bon sens ». Le message envoyé a Ankara et Jérusalem était que plus de ‘martyrs’ n’aideront à rien d’autre que de créer plus d’instabilité et de douleurs, a déclaré Hurriyet.

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L’information en provenance d’Israël

Pourquoi Jérusalem doit rester unifiée ?

Edition du Mercredi 6 Juin 2011

Jérusalem est un pivot de la foi et de l’existence juives : la clef de voute de l’édifice symbolique du judaïsme Mentionnée plus de 600 fois dans le texte biblique, cette ville a été la capitale de deux Etats Juifs et est devenue la référence absolue de la continuité juive durant plus de 2000 ans d’exil, but ultime de vagues d’immigration récurrentes des Juifs durant cette période, objet d’une contemplation mystique et poétique qui a rempli des bibliothèques.

L’Autorité palestinienne n’a pas respecté pas les Lieux saints juifs et chrétiens

Si les chrétiens et les musulmans se recommandent de Jérusalem, c’est du fait de la filiation de leurs religions avec le judaïsme.

Le rapport des Juifs à Jérusalem n’est cependant pas qu’un rapport religieux ou spirituel. C’est aussi un rapport historico-politique car la spécificité du judaïsme est d’être une religion en même temps qu’un peuple.

Avancer que les Juifs sont des colonisateurs à Jérusalem relève d’un négationnisme historique et revient à contester aux Juifs le droit d’être un peuple, et un peuple souverain dans le concert des peuples. C’est un déni de toute leur histoire.

C’est de plus contester la légitimité historique même d’un Etat d’Israël sur la Terre d’Israël. Ce pays n’a jamais été érigé en Etat tout au long de la domination des empires musulmans successifs (arabe et ottoman). Jérusalem n’est pas mentionnée une seule fois dans le Coran. Israël n’occupe aucun territoire indépendant antérieur. Il n’y a jamais eu dans l’histoire d’entité palestinienne sur cette terre. L’Autorité palestinienne est née de l’assentiment d’Israël, produit des « Accords d’Oslo ». Le statut antérieur de Jérusalem, dont Israël a pris la suite après l’agression de la coalition arabe en 1967, est celui de l’annexion de la ville orientale par la Transjordanie, devenant alors la Jordanie, en 1948. Depuis la fin de l’empire ottoman, un pouvoir colonial, le statut de la ville était incertain.

C’est une chose, pour les Juifs, d’être privé de Jérusalem durant 2000 ans, c’en est une autre, bien plus grave, de renoncer à elle lorsqu’ils s’y trouvent des suites de l’échec de l’agression de la coalition arabe en 1967. Cela ébranlerait l’architecture intime du peuple juif.

Diviser une ville à l’époque de la mondialisation ? De Berlin à Jérusalem Alors que la réunification de la ville de Berlin a été le symbole d’une ère nouvelle, la redivision de Jérusalem annoncerait une ère de guerres violentes.

On ne peut comprendre que ce soit là une cause progressiste et pacifique. Ce serait au contraire s’aligner sur un des nationalismes les plus régressifs de l’histoire, dont le projet vise à chasser de son territoire tous les Juifs et les chrétiens aussi, au vu de ce qui se passe dans les territoires administrés par l’Autorité palestinienne (l’exil des Palestiniens de Bethléem notamment).

L’Etat palestinien projeté sera en effet

écoles (loi de 1966) à fermer le vendredi et limitant l’accès à l’éducation chrétienne.

A la lumière des persécutions des chrétiens aujourd’hui courantes en pays musulmans, il semble douteux qu’un Etat palestinien sous la loi de la Sharia, puisse assurer la liberté de culte aux non musulmans, ce qu’atteste sa politique récente.

Les Juifs y sont majoritaires depuis la fin du XIX° siècle.

Ces deux religions ont clairement choisi des centres substitutifs pour se fonder (Rome et La Mecque) afin de se démarquer de Jérusalem, alors que cette dernière est l’unique centre du judaïsme.

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placé sous la juridiction de la loi islamique et fera reposer sa citoyenneté sur des critères raciaux (arabe) et religieux (islam).

La redivision de Jérusalem de même que sa création est le premier volet de la stratégie « par étapes » de l’Autorité palestinienne, le « cheval de Troie » d’un projet de domination de toute la Palestine : du Jourdain à la mer.

200 000 Juifs habitent aujourd’hui, à « Jérusalem Est », dans 11 quartiers Quand les deux parties de Jérusalem, l’israélienne et la jordanienne, ont été réunifiées par l’Etat d’Israël, il y a 44 ans, 710 000 mètres carrés de terrain ont été annexés.

La première zone de quelques dizaines de milliers de mètres carrés se trouve principalement dans le nord de la ville.

Cette zone en a été en fait exclue après l’édification par Israël de la barrière de sécurité, destinée à endiguer la vague terroriste très dure du début des années 2000, dans le périmètre municipal de Jérusalem (600 attentats, 210 morts, des milliers de blessés). De facto, des endroits, comme le camp de réfugiés de Shouafat et Kfar Ekev, principalement au nord de Jérusalem, ont été sortis du périmètre municipal.

La deuxième zone, qui était inhabitée en 1967, s’étend sur 300 000 mètres carrés et est habitée depuis les 44 dernières années par environ 200 000 juifs résidant dans 11 grands quartiers qui sont devenus un élément indissociable de la structure urbaine de Jérusalem.

La troisième zone d’environ 350 000 mètres carrés est peuplée d’approximativement 270 000 arabes et contient quelques petits îlots juifs. La plupart de ces îlots sont des lieux chargés d’histoire pour le peuple juif, comme la Cité de David près de Silwan ou les avant-postes près du tombeau de Simon le Juste, le Mont des Oliviers ou la Vieille ville de Jérusalem. Dans cette zone, Israël a établi une présence institutionnelle impressionnante : il a restauré et agrandi l’Université hébraïque et l’hôpital Hadassa du Mont Scopus qui furent séparés de Jérusalem en 1948 ainsi que le cimetière du Mont des Oliviers. Il a construit le quartier des ministères à Sheikh Jerrah, il a créé une enfilade de jardins publics, de routes, d’hôtels, d’institutions publiques mais s’est abstenu de

construire des immeubles d’habitation pour les Juifs dans ces zones avec une exception : le quartier juif de la Vieille ville détruit en 1948 et restauré après 1967. Ses habitants juifs constituent actuellement moins de 10 % de la population de la Vieille ville.

Depuis 1967, la population juive a crû de 150 % quand dans le même temps la population arabe a augmenté de 291%. Les Juifs représentent 65% de la population de Jérusalem.

La ville est indivisible dans la pratique du point de vue urbanistique L’imbrication des quartiers juifs et arabes, les réseaux d’adduction d’eau, d’électricité, etc, rendent la division impossible.

Diviser la ville met en danger les résidents juifs En ce qui concerne le profil du partage, il faut tout d’abord prendre en considération qu’après la partition, environ 270 000 Juifs résideront dans des quartiers frontaliers. Le long des presque 46 kilomètres de la ligne de partage, à une distance de centaines ou de dizaines de mètres les uns des autres, car ce sont les distances entre les maisons juives et arabes, des dizaines de quartiers et de pâtés de maisons juifs et palestiniens se retrouveront face à face, à portée des armes légères, des pierres ou des cocktails Molotov (à Jérusalem, il n’y a pas besoin de roquettes Qassam ni de mortiers, un seul snipper peut détruire la vie d’un quartier).

Les habitants palestiniens de Jérusalem préfèreraient la souveraineté israélienne Dans le dernier sondage organisé par le centre américain Pitcher, un grand nombre d’entre eux disent explicitement, qu’en cas de division,ils déménageront du côté israélien. Ce n’est évidemment pas par conviction sioniste mais en vue d’un niveau de vie. 30 000 d’entre eux ont été encore plus loin en ne se contentant pas d’une carte de résident, mais en acquérant la citoyenneté israélienne. Si le gouvernement ouvrait demain la porte de l’accession à la citoyenneté, on estime qu’environ 100 000 personnes se présenteraient au ministère de l’Intérieur et demanderaient la citoyenneté israélienne.

Quand la barrière de sécurité, qui excluait de fait de la ville des dizaines de milliers de Palestiniens détenteurs de la carte de résident bleue, fut érigée, 70 000 Palestiniens ont déménagé du côté israélien de la barrière. Plusieurs milliers se sont aussi infiltrés dans des quartiers juifs comme Pisgat Zeev, Neve Yaacov, Guiva Tsarfatit et même en centre ville.

L’argument démographique pour la partition est pratiquement inconsistant.

Le précédent: la Jordanie n’a pas respecté les Lieux saints ni les traités

Il y a un antécédent de la partition de Jérusalem qui nous sert de leçon.

La ville a déjà été divisée une fois en 1948. Des dizaines de quartiers sont alors devenus frontaliers de la Jordanie avec pour conséquence le départ de 25 % de la population juive de Jérusalem. Un quart des Juifs de la ville !

La Jordanie n’a pas honoré le paragraphe 8 de l’accord d’armistice de 1949 qui devait permettre aux Juifs d’Israël un accès libre aux lieux saints demeurés sur le territoire qu’elle avait annexé après avoir déclaré la guerre à Israël en 1948. Dans la Jérusalem occupée par la Jordanie, de graves déprédations des Lieux saints furent commises : abandon du quartier juif, arabisation de la ville, destruction de 58 synagogues de la Vieille ville et profanation de 50000 pierres tombales du cimetière du Mont des Oliviers, déterrées et reconverties en latrines et pavement de rues, le Mont du Temple transformé en campement militaire de la garde nationale jordanienne.

Tracer des lignes de démarcation dans un tel tissu urbain, sera une action purement théorique. Jérusalem deviendra la porte ouverte aux infiltrations des Palestiniens en quête d’avantages sociaux ou d’actions terroristes.

La Jordanie exerça aussi des pressions sur les chrétiens, obligeant les membres du clergé à adopter la nationalité jordanienne, limitant (loi de 1965) l’acquisition des terres pour les institutions religieuses, obligeant les

Il n’y a pas de contiguïté géographique des quartiers juifs à l’est et la ville de Maalé Adoumim dans le secteur défini par les Accords d’Oslo comme E1. La même situation caractérise le rapport des quartiers juifs du nord de Jérusalem et de ceux du centre.

1) Le 29 septembre 2000 : le mur occidental devînt la cible d’une lapidation depuis les mosquées, à la veille de Rosh Hashana. Les fidèles juifs durent être évacués. Le cheikh de la mosquée Al Adrisi incita les foules palestiniennes à la violence en déclarant les Juifs « au sommet de la liste des ennemis de l’islam ». « Les musulmans sont prêts à sacrifier leur vie et leur sang pour protéger la nature islamique de Jérusalem et Al Aksa », tel fut le motto d’une autorité religieuse qui n’avait aucune autonomie par rapport à Arafat.

2) Le 7 octobre 2000, la tombe de Joseph à Naplouse sous le feu fut saccagée puis brûlée après qu’Israël l’a évacuée. Depuis le tombeau de Joseph a été incendié plusieurs fois et transformé en mosquée.

3) La tombe de Rachel, près de Bethléem, se retrouva sous le feu de snippers 4) Le 12 octobre 2000, la synagogue Shalom Al Israel de Jéricho fut attaquée et saccagée. Nombre de ses livres anciens et reliques furent brûlés en public.

5) L’Autorité palestinienne refusa de reconnaître le lien des Juifs au Mont du Temple, à Jérusalem et à d’autres sites religieux. C’est une politique tout à fait planifiée qui s’exprime alors.

En mars 2001, en construisant deux immenses mosquées souterraines sur le mont du Temple, le Wakf se rend responsable d’un saccage des vestiges juifs sur le Mont du Temple. Les inspecteurs du département de l’archéologie israéliens avaient été expulsés.

13000 tonnes de terre rassemblant des vestiges du premier et du deuxième temples furent jetés à la poubelle. On ne peut comparer un tel fait, une véritable agression religieuse et culturelle qui touche à l’âme d’une nation, qu’à la destruction par les Talibans des Bouddhas de la vallée du Bamian en Afghanistan, en 2001.

6) Après le retrait de Gaza, les synagogues du Goush Katif ont été profanées et brûlées.

7) La lapidation de fidèles du Mur occidental à partir des mosquées est monnaie courante.

8) Le traitement des chrétiens par l’Autorité palestinienne peut également inquiéter : les chrétiens autrefois majoritaires à Bethléem, à Beit Jala contrôlés par l’Autorité palestinienne, se sont enfuis en masse pour se réinstaller au Chili et en Amérique du sud.

Durant l’intifada, l’Autorité palestinienne a pu transformer l’église de la Nativité de Bethléem en base de combat et prendre en otages des prêtres et des chrétiens, pendant l’opération Rempart menée par Israël contre le terrorisme.

L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

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Pourquoi Jérusalem doit rester unifiée ? (suite) La liberté des cultes à Jérusalem a été pleinement respectée sous la souveraineté israélienne Une loi de l’Etat, sous le contrôle de la Cour suprême, garantit la liberté de culte et la préservation des Lieux saints de toutes les religions.

Une des preuves les plus fortes de cette attitude est le fait, peu connu, que le Mont du Temple, le lieu le plus saint du judaïsme, siège des deux Temples historiques qui y ont été construits, a été confié, en 1967, du fait de la présence des mosquées, à l’autorité religieuse musulmane, le Wakf.

C’est même ce qui a rendu possible le saccage du Mont du Temple pour y construire deux immenses mosquées souterraines.

Les Palestiniens revendiquent le Kotel

Concernant les lieux saints, les Palestiniens revendiquent non seulement le Saint Sépulcre, les mosquées du Mont du Temple mais aussi le quartier arménien et le Mur des Lamentations, ce dernier en se fondant sur un décret britannique de 1929 selon lequel il s’agit du « mur de Al Bourak » (la jument ailée de Mohamed) ayant statut de wakf islamique. Par ce décret, les Juifs reçurent alors le droit d’y prier à condition qu’ils n’y sonnent pas du shofar. Lors des pourparlers qui précédèrent l’intifada, Arafat avait proposé de donner accès aux Juifs à travers un corridor. Ce que confirma Ziad Abou Ziad, membre du Conseil Législatif palestinien. Le Sheikh Ikrima Sabri de la mosquée El Aksa déclara lui aussi

que les Juifs n’obtiendraient que l’accès au Mur pour y prier. Hassan Asfour, un des plus importants négociateurs palestiniens résuma bien le point de vue palestinien : « pour ce qui est du mur d’Al Bourak – que les Juifs appellent le Mur des lamentations – nous avons dit aux Israéliens que nous ne nous opposons pas au culte des Juifs.

Mais les Israéliens doivent réaliser que c’est une concession palestinienne ; ils ne doivent pas voir cela comme un droit ; c’est ainsi parce que l’accord anglo-juif de 1929 a donné aux Juifs le droit de culte en se fondant sur le fait que le mur de Al Bourak est un wakf islamique ». Mahmoud Abbas déclara à cette occasion : « nous acceptons qu’ils puissent prier sans que nous reconnaissions une souveraineté israélienne sur le Mont ». Il revendiqua alors une souveraineté exclusivement

Lph : Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre fonction?

V.H : Ce poste découle de la volonté de Nicolas Sarkozy d’aborder le processus de paix sous un autre angle que sous celui des accords politiques uniquement. Le principe de base est que la paix se fera avec les populations.

Pour cela, il fallait une reconstruction de la confiance en amenant les uns et les autres à se connaître davantage.

J’ai pour mission de mettre en place des projets communs entre Israéliens et Palestiniens, mais aussi d’expliquer les positions des uns et des autres. Je m’attache aussi à mieux expliquer aux Français, la réalité de ce conflit israélo-palestinien.

Lph : Qu’avez-vous pu réaliser sur le terrain ?

V.H : Je suis quelqu’un qui met en place des stratégies sur le long terme.J’ai été la première à réunir à Paris, le président du patronat israélien et son homologue palestinien, au ministère des affaires étrangères. A cette occasion, j’ai invité une soixantaine de grands patrons français qui ont été très surpris de voir qu’Israéliens et Palestiniens pouvaient s’asseoir à la même table.

Lph : Vous êtes également à l’origine d’un parc industriel à Betlehem ?

V.H : J’ai été chargée par le président Sarkozy, de développer une zone industrielle dans les territoires palestiniens. Le développement de l’économie dans ces territoires avait été présentée comme très important par Shimon Peres lorsqu’il est venu à Paris.

Je pense que, une fois encore, il a été visionnaire.Je me suis d’abord adressée aux Israéliens pour que cette réalisation soit aussi leur succès. Ils m’ont conseillé de développer ce projet au cœur des territoires palestiniens et non

sur la frontière.

Ils s’engageaient à nous soutenir.J’ai choisi Betlehem pour envoyer aussi un message fort aux Chrétiens de la région. Je bénéficie toujours du soutien total des autorités israéliennes. Le premier bâtiment est construit et tout le parc est déjà pré-loué.

L’objectif est de créer des emplois.J’ai aussi souhaité qu’il y ait sur place, le premier centre de formation pour les femmes. Il s’agit, selon moi, de la meilleure façon de lutter contre l’islamisme et l’islamisation : donner du travail aux femmes.

Lph : Mais alors quelles sont vos actions en faveur des Israéliens ?

V.H : Ce parc est aussi un élément très important de la hasbara israélienne.

Israël a besoin de prouver qu’il est un véritable partenaire. Nous avons démontré l’existence d’une possibilité de coopération.

Lph : C’est donc toujours aux Israéliens de montrer qu’ils sont les « gentils » ?

V.H : Je serais ravie qu’il en soit autrement, croyez-moi. Le jour où Israël sera perçu dans le monde comme le « gentil », j’en serai heureuse, et mon travail serait terminé.

Lph : Avez-vous mené une action contre le boycott des produits israéliens ?

V.H : Je travaille sur la lutte contre ce boycott de façon régulière. Cela prouve que la délégitimation est au niveau politique mais aussi économique.J’ai été la première à inviter en France, Shraga Brosh et des hommes d’affaires israéliens.

Je voulais faire passer le message que la France condamne le boycott contre Israël et soutient toute initiative qui pourrait renforcer les relations bilatérales sur le plan économique.J’ai également insisté pour que des hommes d’affaires israéliens parlent devant le MEDEF. Lph : Alors un bon vin d’Ofra est-il bu en France ?

V.H : Ce que je peux vous dire c’est qu’il y a beaucoup de bons vins israéliens qui sont bus en France.

Lph : Il existe aussi un boycott de la part des territoires palestiniens envers les produits israéliens. Quel est votre point de vue ?

V.H : Je suis étonnée par ce que vous me dites. Il m’est arrive d’aller au su-

Les Palestiniens revendiquent 46% de Jérusalem Ouest Il n’y eut pas que la Vieille ville ou « Jérusalem-Est » dans son entièreté que les Palestiniens revendiquèrent alors.

Selon un sondage de novembre 2000, après Camp David, à la question de savoir si les Palestiniens acceptaient la souveraineté israélienne sur la ville Ouest : 74,3% répondent non, 21% oui et 4,6% restent incertains.

L’hypothèse d’un échange de territoires pour les faubourgs juifs à l’Est ne leur est envisageable qu’avec des territoires à Jérusalem Ouest, d’avant 1948.

tinien, déclare ainsi, le 25 juin 1992 : « nous devons demander un droit de compensation pour les propriétés à Jérusalem Ouest, incluant la propriété privée et la propriété publique, et après compensation seulement reconnaître la propriété israélienne ». Dans la même foulée, il affirme que 46% des terres de Jérusalem Ouest sont propriété palestinienne. Les Palestiniens ont préparé une liste de 7000 bâtiments et de terrains habités déjà depuis des dizaines d’années par des Juifs, propriétés qu’ils entendent réclamer.

Ainsi la division de la ville, loin d’assurer la paix, ouvrira la porte à une surenchère d’exigences génératrice d’une guerre sans fin.

Rashid Khalidi, un universitaire pales-

Le blog de Danilette

permarché à Ramalllah et j’y ai vu des produits israéliens.

le reconnaîtra comme un partenaire et qui ne sera pas un danger pour Israël.

Lph : Seriez-vous capable de poser la question aux responsables palestiniens ?

V.H : Je n’ai pas attendu cet entretien pour évoquer la question du boycott avec Salam Fayad.D’autre part, je vous suggère de vérifier vos informations, il ne me semble pas que ce boycott soit aussi répandu que vous semblez le dire.

Lph : Que pensez-vous du discours d’Obama ? Il a parlé des frontières de 1967. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

V.H : Il n’a pas été aussi catégorique.

Il souhaite aborder la question de Jérusalem plus tard. Il a évoqué les frontières de 1967 avec des échanges de territoires consentis. Il n’a pas défini quels étaient ces territoires. Mais je ne suis pas la porte-parole de Barack Obama. Dans son discours, certains éléments étaient positifs, d’autres ont dérangé le premier ministre israélien.

Lph : Comment le président français, qui se dit ami d’Israël, peut-il soutenir la création unilatérale d’un Etat palestinien ?

V.H : Tout d’abord, je dois rappeler que Nicolas Sarkozy a officiellement déclaré que les Palestiniens avaient fait une erreur en posant comme préalable à la reprise des négociations, l’arrêt de la colonisation.Il a parlé de deux Etats pour deux peuples. Ce qui signifie, un Etat juif qui correspond aux aspirations du peuple juif et un Etat palestinien qui correspond aux aspirations du peuple palestinien.

Interview Valérie Hoffenberg «Ma mission: Mettre en place des projets communs entre Israéliens et Palestiniens.» Valérie Hoffenberg a été nommée en août 2009, représentante spéciale de la France pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale du processus de paix au Proche-Orient. Outre ces fonctions, elle s’est officiellement déclarée candidate pour le poste de député représentant, entre autres, les Français d’Israël. Nous l’avons rencontrée afin d’en savoir davantage sur sa fonction et ses positions envers Israël.

palestinienne sur le Mont du Temple.

Lph : Vous agissez également sur le plan de l’éducation ?

V.H : Parce que je connais bien ce pays et parce que j’y ai de la famille, je sais à quel point cette question est importante. L’horreur d’Itamar en est la preuve. J’ai travaillé en collaboration avec une ONG israélienne sur l’éducation à la paix.

Je suis la première à avoir parlé ouvertement avec la ministre de l’éducation palestinienne de cette question de l’éducation à la haine et des manuels scolaires. Nous avons travaille avec des jeunes israéliens et palestiniens pour essayer de démonter toutes ces constructions de haine.

Lph : Vous aviez réagi à une interview de Philippe Karsenty dans le P’tit Hebdo. Dans cette intervention, il citait Claude Goasguen qui vous décrivait comme « trop pro-palestinienne ».

Qu’est-ce qui vous a choqué dans ces propos ?

V.H : J’ai été étonnée puisque Claude Goasguen est mon ami, je suis élue sur sa liste à sa demande. C’est lui qui m’a encouragée à me présenter au poste de député représentant les français de l’étranger.

Lph: C’est pourtant une source tirée du site ‘‘Atlantico.fr’’ V.H : Vous savez , tout comme moi, qu’il faut être extrêmement prudent par rapport à ce qui est écrit dans la presse et qu’il ne faut pas tout croire.

Claude Goasguen n’a donc jamais tenu les propos que vous lui prêtez.

D’ailleurs, il fait partie de mon comité de campagne.

Lph : Donc vous n’êtes pas pro-palestinienne ?

V.H : Je suis favorable à la paix. Je suis une maman, j’ai de la famille ici.

Je pense qu’il est important que les mères n’aient pas à se dire que leurs enfants seront obligatoirement des soldats. Israël doit pouvoir vivre en sécurité.Pour moi cette sécurité est liée à la création d’un Etat palestinien qui

Lph : A votre avis pourquoi B. Netanyaou a-t-il été agacé par ce discours ?

V.H : Il faudrait le lui demander.J’ai été la présidente de l’American Jewish Committe. J’ai donc une certaine connaissance de la vie américaine et du lien fort qui unit Américains et Israéliens. Il est fondamental que la confiance entre les Etats-Unis et Israël soit totale.

D’après ce que j’ai lu, le premier ministre israélien ne s’attendait pas aux déclarations faites par Obama.

En revanche, je me félicite du déroulement de la visite de Netanayou à Paris. Nicolas Sarkozy et Benyamin Netanyaou ont, tous deux, rappelé la relation de confiance et d’amitié entre eux.La confiance doit être toujours présente, elle aide à dépasser les désaccords.

Lph : Lors du dernier dîner du CRIF, Nicolas Sarkozy a suggéré à Israël de donner le Golan à la Syrie. Qu’est-ce que vous en pensez ?

V.H : Je pense que le Président français a dit beaucoup de bonnes choses dans ce discours. Mais il n’est pas le président d’Israël, et il existe bien des désaccords. Ce qui est fondamental c’est l’amitié et la compréhension par Nicolas Sarkozy, de l’importance de la sécurité d’Israël, de sa vulnérabilité et de la peur légitime des Israéliens par rapport à leur environnement hostile.

Lph : Donner le Golan serait la réponse à cette vulnérabilité ?

V.H : Nicolas Sarkozy a été le premier à comprendre l’importance de lutter contre un Iran nucléaire au regard de la sécurité d’Israël. Il en a même convaincu le président américain.Il a toujours évoqué la création d’un Etat palestinien qui ne remettrait jamais en cause la sécurité d’Israël. La façon d’y arriver est sujette à désaccord, tout comme elle l’est au sein de la classe politique israélienne.

Il a, ainsi, mis définitivement un terme à l’exigence palestinienne du retour des réfugiés.Il s’est, par ailleurs, déclaré favorable à une reprise des négociations directes et qu’il prendrait ses responsabilités en septembre.

Lph : Pourquoi vous présentez-vous aux élections de 2012 ?

V.H : Je vais à ces élections et dans cette circonscription précisément par ce que cela s’inscrit pour moi dans une histoire, dans un parcours politique. J’ai l’intime conviction que je peux porter les aspirations et les explications de ce qui se passe ici.

Le fait d’avoir une expérience diplomatique est fondamentale dans cette circonscription.D’autre part, je bénéficie d’une légitimité et d’une crédibilité auprès des gouvernements français et israéliens. Ce sont les intérêts d’Israël que je défendrai.J’aime profondément ce pays, j’ai envie d’en changer l’image, de permettre de mieux le comprendre.

Je pense être celle qui peut lutter le plus efficacement contre la délégitimation d’Israël qui est absolument inacceptable. J’ai déjà eu l’occasion d’exprimer mon amour pour Israël, dans les médias français, à l’assemblée nationale et dans les pays arabes.

L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 6 Juin 2011

Bibi, le retour

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Israël peut-il se passer de l’aide économique des Etats-unis ?

l’aide militaire américaine à Israël.

Celle-ci atteint, cette année, les 3 milliards de dollars. Cette manne sert avant tout à acquérir des armes et du matériel « Made in USA » et sa réduction serait un manque-à-gagner important pour les industries américaines.

La saison de la cueillette s’installe avec Shavouot, fête de la moisson.

Le Golan accueillera cette année encore des milliers de visiteurs en quête de couleurs, de saveurs et de fraîcheur... D’autres de nos belles régions comme le Goush Etsion ouvriront également leurs vergers aux visiteurs venus récolter de délicieuses cerises. Toutes les excuses sont bonnes pour arpenter en famille les collines verdoyantes de notre terre qui offre maintenant ses premiers fruits.

En cette fête du rassemblement, les francophones, on peut le dire, aiment se rencontrer, échanger des nouvelles, partager de nouveaux moments d’émotion, et célébrer des fêtes, cela nous permet de survivre à une actualité toujours mouvementée et parfois si éprouvante.

Les congrès se succèdent et ne se ressemblent pas : des milliers de personnes se sont croisées entre le Salon du Livre, celui de l’emploi, au forum des entrepreneurs et lors des multiples conférences de Guy Millière à Shmouel Trigano...

Décidément, notre vie ici n’a plus grand-chose à voir avec celle que nous avions en France, déconnectés de nos véritables racines, loin de notre peuple et de notre terre. Le phénomène le plus surprenant dans toutes ces retrouvailles reste la présence massive des 57 à 77 ans, nos seniors si dynamiques, de loin les plus enthousiastes et engagés, et qui finalement, ne se plaignent jamais.

Saluons donc ces sympathiques papis et mamies branchés, moins accrocs au facebook et qui savent profiter de chaque occasion, toujours prêts à découvrir des nouveautés. Nous les admirons : ils sont pour nous un exemple d’optimisme, de détermination et d’énergie.

Le Bibi nouveau aussi a passé la soixantaine, et comme un bon vin, sa maturité et son éloquence auront sur-

Mais on ne peut oublier que l’aide américaine représente aussi une ressource importante pour le budget militaire d’Israël déjà bien lourd.

Par ailleurs, Israël reste dépendant de son allié américain pour toute une série de projets militaires commun.

C’est ainsi qu’Israël ne peut vendre du matériel militaire à un pays tiers sans le consentement des Américains.

pris bon nombre d’entre nous. Sa prestation sans précédent face au Congrès américain a fait dire à certains qu’il aurait sans doute pu remporter des élections à la présidence… des ÉtatsUnis !

Il nous manquerait c’est vrai, mais nous aurait compris bien mieux que le poète en place, si inspiré par les printemps arabes…

Pour Freddy Eytan président du Cape: « Contrairement à l’opinion européenne et particulièrement française, la majorité écrasante des Américains approuve chaleureusement les grandes lignes de cette politique.

C’est un atout considérable et un gage de sécurité que nous devons sauvegarder. Le voyage du Premier ministre à Washington a été un succès malgré les prédictions négatives, le président Obama a parfaitement compris le message israélien » . En attendant, notre Premier ministre a su s’exprimer en Juif fier et a parlé sans se soucier des détracteurs internationaux...

Enfin ! Son succès fabuleux signifie qu’aussi bien le peuple d’Israël et nos nombreux amis à travers le monde continueront à le soutenir, s’il continue à agir avec courage, force et foi, comme il l’a fait la semaine passée. Les Américains attendaient ce moment, tous se sont donc levés pour encourager le peuple juif à être lui-même, uni autour de notre Terre Sainte....

Nous allons pouvoir souffler, respirer librement l’air envoûtant de notre capitale éternelle, et remercier nos soldats qui avec bravoure veillent sans cesse sur nos frontières. La victoire de 67 prend cette année une dimension exceptionnelle et c’est dans la joie et l’espoir, que tous ensemble nous fêterons ce miracle quotidien, dans les rues de Yeroushalayim. H’ag sameah à tous !

Par Avraham Azoulay

La visite de Benyamin Netanyahou aux Etats-Unis a occulté les enjeux économiques des relations entre Israël et les Etats-Unis. En raison du blocage du processus de paix, Israël peut craindre de nouvelles pressions financières américaines.

C’est ainsi qu’en octobre prochain, les garanties bancaires que les Etats-Unis ont accordées à Israël en 2003 viennent à expiration.

En Israël, on se demande s’il est opportun de demander leur renouvellement: ce ne sera pas la première fois que les Etats-Unis pourraient utiliser les garanties bancaires comme moyen de pression pour obtenir des concessions de l’Etat d’Israël. En revanche, ces garanties seront indispensables à Israël au moment de l’indépendance de l’Etat palestinien.

Des « garanties » qui ne sont pas garanties Depuis quelques semaines, un dilemme préoccupe les fonctionnaires du Trésor à Jérusalem: faut-il, ou non, renouveler les « garanties bancaires » américaines qui viennent à échéance en octobre 2011? Israël dispose aujourd’hui d’une garantie américaine pour lever des emprunts jusqu’à un montant de 3,8 milliards de dollars.

Il s’agit de la dernière tranche du prêt de 9 milliards de dollars que le Trésor américain avait accordé à Israël en 2003; à l’époque, il s’agissait d’affirmer le soutien de l’Administration américaine au programme de libéralisation lancé par le ministre des Finances de l’époque, Benyamin Netanyahou.

En juin dernier, le Trésor américain avait accepté de reporter l’utilisation de la dernière tranche de la garantie américaine jusqu’à la fin 2011; par

la même occasion, les Etats-Unis offraient une rallonge de 800 millions de dollars.

Autrement dit, Israël dispose aujourd’hui d’une garantie américaine pour lever des emprunts à hauteur de 3,8 milliards de dollars. L’avantage de la garantie américaine est double. D’une part, elle permet à Israël d’emprunter à moindre coût des fonds sur le marché international en vendant des obligations d’Etat: le risque pour le prêteur est nul puisque le remboursement du crédit est garanti par le Trésor américain.

De l’autre, l’octroi d’une garantie, même si elle n’est pas concrètement utilisée, améliore la notation financière d’Israël en renforçant la confiance des investisseurs étrangers. A plusieurs reprises, le ministre israélien des Finances, Youval Steinitz, a déclaré qu’Israël peut se passer des garanties américaines.

Sur le plan strictement financier, il a raison: aujourd’hui, Israël détient 75 milliards de réserves en devises, ce qui rend les garanties américaines inutiles. Sur le plan politique, en revanche, le gouvernement israélien estime qu’il est important pour lui de recevoir des marques publiques de soutien de la part de l’Administration américaine.

Aujourd’hui, une autre raison pourrait rendre les garanties américaines indispensables: en cas de paix avec les Palestiniens, elles seront nécessaires pour financer le retrait israélien de certaines parties de la Cisjordanie et pour reloger les 80.000 Israéliens qui seront déplacés. Une aide militaire indispensable L’octroi de nouvelles garanties bancaires américaines ne concerne en rien

En contrepartie, les exportations militaires vers les Etats-Unis augmentent chaque année: de nombreuses industries israéliennes, notamment dans le domaine de l’électronique civil et militaire, ont réussi à percer le marché américain, comme les Industries aéronautiques, Elbit, Rafael, etc.

Si l’économie israélienne est suffisamment forte pour se passer de l’aide américaine, comme le prétend le gouvernement israélien, pourquoi alors ne pas saisir l’occasion pour affirmer l’indépendance israélienne vis-à-vis de l’Oncle Sam? Peut-être parce que Israël ne peut pas encore se passer totalement du soutien politique et diplomatique des Etats-Unis sur la scène internationale.

Dernier exemple en date de l’ambivalence des relations israélo-américaines: à l’issu de la visite de Benyamin Netanyahou à Washington il y a quelques jours, le Pentagone a indiqué que les Etats-Unis aideront Israël à acquérir quatre batteries supplémentaires « Dôme d’acier ». Il s’agit du nouveau système de défense antimissile Kipat Barzel qui vient d’être mis en place dans le Sud d’Israël.

L’armée israélienne a déployé deux batteries de ce type mais le gouvernement a l’intention d’en acheter une dizaine pour protéger les localités du sud; or le coût de chaque batterie est de 100 millions de dollars et le prix d’un missile qui est lancé par cette batterie est estimé 50.000 dollars. Décidément, l’aide américaine à Israël a encore un bel avenir devant elle.

Jacques Bendelac (Jérusalem)