Israël Actualités n°188

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GRATUIT - Numéro 188 - Edition du Lundi 14 Novembre 2011

Journal Israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du Lundi 14 Novembre 2011

L’Iran en ligne de mire - Golda Meir «Je préfère recevoir des condamnations plutôt que des condoléances»

D’ici quelques mois, l’Iran fera partie des pays possédant l’arme atomique sans que personne s’offusque. Qu’un pays ayant des objectifs belliqueux puisse s’approprier le monde en otage n’inquiète pas outre mesure. En effet, nous entendons ça et là qu’Israël serait prêt à attaquer l’Iran dans les prochaines semaines mais Israël a-t-elle les moyens, toute seule, de pouvoir intervenir militairement hors de ses frontières ; à prés de 1800 km ? En plus de survoler les espaces aériens des territoires ennemis, les Russes et les Chinois sont, de surcroit, opposés à une intervention militaire et économique supplémentaire contre l’Iran. La France et les USA sont, quant à eux, pour des sanctions économiques sévères mais le vrai salut ne viendrait-il pas des pays musulmans eux-mêmes ? Voire de l’Arabie Saoudite, pays sunnite, qui voit d’un mauvais œil l’Iran, pays chiite, avoir la bombe nucléaire. Ce qui ferai de l’Iran, le leader militaire du monde musulman. Aujourd’hui Israël a-t-elle le choix d’avoir à une heure d’avion, un pays pensant à chaque instant, sa destruction ?

Une chose est sure. Quelques soient les décisions que le gouvernement israélien aura à prendre, cette décision aura été murement réfléchie et, encore fois, bien sur il faudra s’y attendre, nous pourront entendre un concert de contestations suite à la décision qu’Israël aura prise pour sa survie. Comme disait le Golda Meir «Je préfère recevoir des condamnations plutôt que des condoléances» Tellle est la devise que nous juifs du monde et de l’état d’Israël devrions nous approprier. Car aujourd’hui, ce qui se joue dans le monde, c’est la survie de l’état d’Israël et du peuple juif ... Alors encore une fois, la décision que prendra le gouvernement, nous juifs de France et du monde, restons solidaires d’Israël quoi qu’il en coûte. Alain Sayada

Israël se retrouve encore une fois au pied du mur sur la façon de réagir. Quelle réaction adopter face à un tel risque ? Quels risques prendre pour faire face à une menace d’une telle ampleur ?

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L’information en provenance d’Israël Edition du Lundi 14 Novembre 2011

Israël a-t-il les moyens de s’attaquer à l’Iran ? tée), développé par l’industriel IAI et dont l’existence n’a jamais été confirmée par le ministère de la défense, est encore en test. Les experts assurent qu’il pourra être équipé d’une tête nucléaire

La remise du rapport de l’AEIA sur l’usage à des fins militaires des capacités nucléaires iranienne met le feu aux poudres. Tsahal est sur le pied de guerre. Que se passerait-il si le gouvernement israélien ordonnait une attaque ? Challenges a évalué l’arsenal militaire des deux pays. Coup de bluff ou coup de semonce ? A quelques heures de la remise par l’Agence internationale de l’energie atomique (AIEA) d’un rapport qui devrait confirmer les ambitions militaires du programme nucléaire iranien, Israël ne cache plus réfléchir à une frappe militaire préventive sur les sites d’enrichissement d’uranium de l’Iran. «La possibilité d’une attaque militaire contre l’Iran est plus proche que l’option diplomatique», affirmait même dimanche le président Shimon Peres. Quelques jours plus tôt, 14 chasseurs F-16 israéliens s’entraînaient en Sardaigne à des missions «à longue distance», tandis que le ministère de la Défense testait avec succès un missile balistique doté d’un nouveau système de propulsion – très probablement le Jericho 3, dont la portée de 4500 à 7000 km permettrait largement de frapper l’Iran. Israël a-t-il les moyens de se lancer dans une opération d’envergure ? L’Iran a-t-il les moyens d’y résister ? Revue de détail des forces en présence. Les forces aériennes Côté forces aériennes, le combat apparaît singulièrement déséquilibré. Quand Israël peut s’appuyer sur une flotte récente estimée à 243 F-15 et F-16, en attendant les F-35 commandés à Lockheed Martin, l’Iran jongle péniblement entre des vieux chasseurs américains livrés du temps du Shah (F-14 Tom-

cat), des appareils de conception soviétique (MiG-29 Fulcrum), quelques vieilleries récupérées en Irak (une poignée de Mirage F1 et Sukhoi Su24 et Su-25) et des avions chinois totalement obsolètes (F-6 et F-7). Quant au chasseur développé par les Iraniens, le Saeqeh, censé être meilleur que le F-18, ses performances ne semblent guère le faire apparaître comme une menace. L’embargo a empêché l’Iran de «retrofiter» ses avions, et le manque d’appareils de soutien (ravitailleurs, AWACS etc) condamne probablement leur usage à des missions purement défensives. A l’inverse, la flotte israélienne est jeune et dotée d’armements performants, comme les missiles israéliens Popeye, Delilah, ou américains Hellfire ou AMRAAM. Les missiles balistiques C’est la grande crainte d’Israël. L’Iran continue de développer et de tester des missiles balistiques aux portées toujours plus longues, qui peuvent théoriquement frapper le territoire israélien en quelques minutes. Principale menace : le Shahab 3 (Météore 3, en persan), un dérivé du missile Nodong nord-coréen, qui affiche une portée de 2000 km dans sa version la plus récente. Ces performances lui permettent de toucher, outre Israël, la partie orientale de l’Union Européenne, notamment la Grèce, la Bulgarie ou la Roumanie. Le régime iranien teste également un missile à propulsion solide, le Sejil 2, doté d’une portée comparable au Shahb 3, mais de conception plus récente et 100% iranienne. Côté israélien, le missile balistique Jericho III (4500 à 7000 km de por-

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Israël pourrait frapper l’Iran dès le mois prochain

En attendant, son prédécesseur Jericho II, qui a servi de base au lanceur spatial israélien Shavit, est toujours en service. La première génération de ces missiles avait été développée dans les années 60 en collaboration avec le groupe français Dassault. Le premier tir du MD 620, ancêtre du Jericho, avait été effectué en février 1965, à partir de l’île du Levant. Le programme avait été arrêté en janvier 1969 à la suite de l’embargo total des armes à destination d’Israël. La défense aérienne Israël pourrait-il contrer des missiles balistiques iraniens lancés en représailles d’un raid ? C’est la grande question. L’Etat hébreu dispose, sur le papier, d’une impressionnante panoplie de missiles de défense aérienne : le système Iron Dome, développé par l’industriel Rafael, est conçu pour détruire les missiles de courte portée ; le futur David’s Sling « la fronde de David»), développé par Rafael et l’américain Raytheon, est conçu pour détruire les missiles de moyenne portée ; la partie supérieure de la protection anti-missile est confiée au système de missiles intercepteurs Arrow 2, en attendant le successeur Arrow 3. Israël bénéficie également de missiles américains Patriot. Suffisant pour stopper des missiles iraniens ? Ces systèmes ne l’assurent pas à 100%. Côté iranien, les sites d’enrichissement d’uranium, profondément enterrés sous terre, sont protégés par des missiles russes S-200 que l’Iran affirme avoir modernisés après le refus de Moscou de lui livrer des S-300 plus récents en raison des sanctions internationales contre le programme nucléaire iranien. Ces équipements sont réputés efficaces, mais leurs systèmes de détection peuvent être brouillés par des équipements de guerre électronique. L’Iran dispose également de systèmes anti-aériens Tor-M1, également de conception russe, mais de très courte portée. Vincent Lamigeon

Est-ce qu’une frappe contre l’Iran est plus proche que jamais ? Le Daily Mail affirme mercredi qu’Israël «va lancer une action militaire pour empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires avant la fin de l’année.» Le journal britannique cite une source importante des services de renseignement britannique, sans la nommer. Cette information n’a pas été confirmée par une source israélienne, et sa validité peut être considérée comme douteuse. Selon l’article, le secrétaire britannique aux affaires étrangères, William Hague, a déclaré que les conclusions du rapport de l’AIEA sur les ambitions nucléaires de l’Iran ont «complètement discrédité les allégations d’innocence de la république islamique.»

L’agence internationale de l’énergie atomique a révélé que l’Iran développe un centre d’essais nucléaires, des détonateurs nucléaires et une modélisation informatique pour une ogive nucléaire. L’enquête du Daily Mail confirme prétendument qu’Israël et les EtatsUnis vont unir leurs forces pour monter une attaque contre les sites nucléaires iraniens «plutôt tôt que tard.» «Nous nous attendons à ce que quelque chose se passe aussi tôt que noël, ou très tôt dans la prochaine année,» affirme la source du journal anglais. Des informations récentes ont fait part de l’accélération des préparatifs militaires de la Grande-Bretagne pour une éventuelle frappe contre l’Iran.

L’Iran cherche à développer son nucléaire

L’Iran a travaillé sur la conception d’une bombe nucléaire et mené d’autres recherches et essais relatifs à de telles armes, déclare l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans un rapport publié aujourd’hui. Le document détaille de nouveaux éléments suggérant que la République islamique cherche à développer des capacités nucléaires militaires. Certaines de ces activités pourraient se poursuivre actuellement, ajoute l’agence. Elles indiquent aussi qu’»avant 2003, ces activités se sont déroulées dans le cadre d’un programme structuré, et que certaines activités pourraient toujours être en cours». L’AIEA exhorte l’Iran à se mettre «sans délai» en rapport avec elle afin de clarifier ces informations, qui figurent en annexe du rapport. Le chef de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Salehi, avait par avance

rejeté mardi toute accusation sur un programme nucléaire militaire de son pays. Selon lui, l’agence onusienne, qui enquête depuis environ huit ans sur le programme iranien, n’a «aucune preuve sérieuse». Les grandes puissances occidentales et Israël soupçonnent la République islamique de vouloir se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran a toujours démenti. Washington et ses alliés occidentaux n’avaient pas caché leur intention d’utiliser le rapport de l’AIEA pour davantage durcir les sanctions qu’ils appliquent à titre individuel à l’Iran et essayer de convaincre Moscou et Pékin, jusqu’alors réticents, de renforcer celles de l’ONU adoptées par quatre résolutions depuis 2007. Le rapport doit être discuté à la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA des 17 et 18 novembre prochains.


L’information en provenance d’Israël Edition du Lundi 14 Novembre 2011

L’ONU dira non au non-Etat palestinien

Le Conseil de Sécurité de l’ONU n’est pas d’accord pour une adhésion des palestiniens. C’est la conclusion du rapport du Comité des Admissions qui prévoit donc l’échec de la tentative palestinienne de devenir membre de l’ONU. Le rapport doit être examiné dans deux jours, soit le vendredi 11 novembre 2011. Le rapport va donc être remis au Conseil de Sécurité de l’ONU. Ce rapport conclut clairement que l’admission des palestiniens ne peut pas être accordée pour l’instant. Reste à savoir si les palestiniens voudraient quand même un vote au Conseil de sécurité. Le dernier décompte des voix démontre que les palestiniens n’obtiendraient pas la majorité. - Les USA n’auront même pas besoin d’utiliser un droit veto. Ce serait, de toute façon, un échec pour les palestiniens. Il faut bien admettre que les arabes de Judée et de Samarie, ainsi que ceux de la bande de Gaza et de quelques zones orientales de Jérusalem s’avèrent totalement incapables, d’opter pour une entité politique représentative. Outre l’OLP, le Fatah et le Hamas,

une multitude de forces claniques prétendent « représenter » les palestiniens. Dans ces conditions rocambolesques et chaotiques, créer artificiellement un « Etat » palestinien reviendrait à mettre la charrue avant les bœufs, si l’on peut dire. En effet, il serait surréaliste de créer une entité territoriale, composée de la Judée, de la Samarie, de la bande de Gaza et de quelques zones orientales de Jérusalem, avant même de connaître les intentions du futur « gouvernement » palestinien. A cet égard, les propos haineux, belliqueux et judéophobes, tenus, ces dernières semaines, par divers dirigeants palestiniens, démontrent, une fois de plus, que certains leaders de « l’autorité » dite palestinienne visent, en réalité, à expulser les Juifs et à anéantir l’Etat d’Israël. Ces propos haineux, belliqueux et judéophobes, répercutés dans les médias arabo-musulmans, ont été occultés par la presse européenne. Cela dit, il suffit de consulter les revues de presse sur Internet, pour en prendre connaissance Michel Garroté

Robert De Niro incarnera Madoff à la télévision L’acteur américain Robert De Niro va incarner pour la chaîne de télévision américaine HBO l’escroc Bernard Madoff, condamné à 150 ans de prison pour une gigantesque fraude, a annoncé aujourd’hui une porte-parole de la chaîne. Le téléfilm sera basé sur deux livres américains consacrés à l’escroc qui recueillent les témoignages de son fils et de son épouse. Le scénario a été confié à John Burnham Schwartz.

Pendant près de vingt ans, Bernard Madoff n’avait jamais placé un centime des sommes confiées par ses clients. Il piochait dans les fonds de nouveaux clients pour rétribuer ou rembourser les clients plus anciens. 150 ans de prison Il s’était retrouvé au pied du mur en décembre 2008 lorsqu’un nombre croissant d’investisseurs, affolés par la crise, avaient demandé à récupérer leur dû.

Il a été condamné en juin 2009. Agé de 73 ans, il purge une peine de 150 ans de prison en Caroline du nord dans un pénitencier où il travaille pour 170 dollars par mois. Robert De Niro est actuellement à l’affiche du thriller «Killer Elite». On le verra pour les Fêtes de fin d’année dans la nouvelle comédie de Garry Marshall «Happy new year». Agé de 68 ans, il a raflé de nombreux prix, dont deux Oscars: second rôle pour «Le Parrain 2» en 1974, et meilleur acteur pour «Raging Bull» en 1981.

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BMW et Hugo Boss avouent leur collaboration avec les nazis

Plus de soixante ans après la fin de la période nazie, deux grands noms de l’économie allemande viennent de lever le voile sur les heures les plus sombres de leur histoire : les Quandt, illustre famille d’entrepreneurs allemands, qui possèdent près de la moitié des parts du constructeur automobile BMW ; et Hugo Boss, célèbre marque de vêtements. Dans les deux cas, il s’est moins agi d’un choix que d’une nécessité. Les marques connues du grand public ne peuvent plus faire l’économie de la transparence. Hugo Boss, fondée en 1924 et aujourd’hui propriété de l’investisseur britannique Permira, voyait avec inquiétude depuis plusieurs années se multiplier les rumeurs le consacrant «tailleur du Führer» et «concepteur des uniformes SS». L’ouvrage Hugo Boss, 1924-1945 (éd. C. H. Beck), de l’historien Roman Köster, y met un terme et expose dans le détail les liens de la firme avec le régime nazi. «Hugo Boss

a bien taillé des uniformes pour la Wehrmacht, les SS et les Jeunesses hitlériennes, explique M. Köster au Monde. Mais l’entreprise était à l’époque une petite marque dans un marché de l’uniforme très décentralisé. Les entreprises n’étaient pas impliquées dans le développement des patrons des uniformes.» Comme la plupart des entreprises à l’époque, Hugo Boss a recours au travail forcé, limité dans son cas à 140 travailleurs. Il en est autrement de la famille Quandt. L’Ascension des Quandt (éd. C. H. Beck), de l’historien Joachim Scholtyseck, révèle l’ampleur des liens entre la dynastie d’entrepreneurs et le régime nazi. Le patriarche Günther Quandt, membre du NSDAP, le parti hitlérien, dès 1933, est ainsi décrit par M. Scholtyseck comme une «pièce du régime nazi», un homme d’affaires dont le modèle économique est « inséparable des crimes du nationalsocialisme» et «coresponsable du

régime». Profitant de l’aryanisation des entreprises juives d’Allemagne, il a activement travaillé à l’intégration de l’une d’elles dans son groupe. Le travail forcé est pratiqué à grande échelle - plus de 50 000 travailleurs. C’est le témoignage poignant d’un des anciens détenus d’un camp de travail près de Hanovre, dans un documentaire de 2007, qui a forcé la porte du bunker Quandt. La famille entretenait jusqu’ici une discrétion et un silence dogmatiques. Après ce film, ils mettent leurs archives familiales à disposition des chercheurs. et toujours en Allemagne, une exposition a ouvert à l’occasion de la commémoration de la Nuit de Cristal du 9 novembre 1938 pour montrer le processus d’arynisation de la sociaté allemande par les nazis. Ouverte jusqu’au 13 janvier, l’exposition se tient dans les locaux de l’entreprise Topf, qui commercialisait les fours crématoires, et qui ont été transformés en musée de la Shoah.

Le livre incontournable : Comment le peuple palestinien fut inventé

En 1947, à la demande des Juifs vivant en Palestine, et qui voulaient que le “foyer national” juif originellement promis voie enfin le jour, les Nations Unies ont voté la partition du Mandat résiduel. À ce moment, un mouvement pour créer un “État palestinien” n’existait toujours pas. Nul ne parlait de “nation palestinienne”. Nul n’a parlé de “peuple palestinien” avant que la notion soit inventée, dans la deuxième moitié des années 1960, et la population arabe “palestinienne” a été très largement constituée d’immigrants arabes venus des pays voisins et aimantés par le dynamisme créé par les immigrants juifs. L’invention du peuple palestinien eut, et a toujours, un dessein très clair : la volonté politico-existentielle de détruire l’État d’Israël. Personne n’a à chercher à savoir si un groupe a le droit d’exister– et ceci est valable, bien sûr, pour chaque nation, à condition qu’elle ne maintienne pas une identité exclusivement en opposition à un autre peuple, dans une volonté génocidaire. Le droit de vivre n’a pas à montrer ses papiers. C’est

l’amour de la mort qui doit désormais fournir ses preuves.

« Comment le peuple palestinien fut inventé », un pamphlet en réponse au livre de Shlomo Sand : «Comment le peuple juif fut inventé «(Fayard, 2008). Une réponse cinglante au livre négationniste de Shlomo Sand : «Comment le peuple juif fut inventé». Ni Israël ni le peuple juif n’ont à prouver leur droit à la vie. C’est la notion de «peuple palestinien» qui est une notion de fabrication très récente, mise en circulation il y a un peu plus de quatre décennies. Les auteurs : David Horowitz, l’un des grands intellectuels conservateurs américains contemporains, fut l’un des fondateurs de la Nouvelle Gauche aux États-Unis avant de rejoindre le mouvement conservateur. Il est l’auteur de plusieurs best sellers, dont son autobiographie, Radical Son. Il a créé l’un des principaux magazines en ligne américains, Frontpage magazine, et un centre de recherche, le David Horowitz Freedom Center. Il a publié plus de vingt livres et des milliers d’articles.

Guy Millière, économiste, géopolitologue, professeur d’université, ancien Président de l’Institut Turgot, membre du comité directeur de l’association France Israël, chroniqueur pour Israël Magazine, est Senior Advisor au Hudson New York. Il a publié plus de vingt livres et a reçu le prix du livre libéral pour l’ensemble de son œuvre. David Horowitz et Guy Millière


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USA - Etat de l’antisémitisme

Edition du Lundi 14 Novembre 2011

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Sarkozy traite Netanyahou de menteur La remarque était naturellement destinée à être faite dans la confidence, mais les microphones des deux dirigeants étaient accidentellement restés allumés, rendant public ces commentaires privés quelque peu embarrassants.

L’Anti Defamation League (ADL) a publié les résultats du sondage de 2011 sur l’attitude américaine à l’égard des Juifs aux Etats-Unis. Il en ressort que 15% des Américains, soit…. 35 millions de personnes, ont de forts sentiments antisémites. L’ADL constate une augmentation de 3% par rapport à un sondage équivalent portant sur l’année 2009. 19% des Américains considèrent qu’il est «probablement vrai que les Juifs ont trop de contrôle ou d’influence sur Wall Street», et 15% jugent que «les Juifs sont plus enclins que les autres à utiliser des pratiques douteuses».

Sur la question du patriotisme tellement sensible aux USA, 30% (près d’un tiers des répondants) pensent que «les Juifs sont plus loyaux envers Israël que vis-à-vis des Etats-Unis» (résultat qui cependant ne change pas depuis 1964). En dépit de ces chiffres, 64% des américains pensent que les Juifs ont beaucoup contribué à la vie culturelle aux États-Unis. «Il est troublant qu’avec tous les progrès que nous avons fait en devenant une société plus tolérante, les croyances antisémites sont encore présentes chez une petite part, mais non négligeable, de la population

américaine», a déclaré le directeur national de l’ADL, Abraham H. Foxman. «Les stéréotypes sur les Juifs et l’argent perdurent, et le fait qu’aujourd’hui plus d’Américains considèrent qu’ils soient vrais suggère que le ralentissement économique, la démographie changeante de notre société, ont peut-être contribué à la montée de l’antisémitisme», a-t-il ajouté. Le sondage a été réalisé par la compagnie Marttila Strategies, par téléphone, auprès de 1754 adultes. par David Koskas

Le président français Nicolas Sarkozy a dit au président américain Barak Obama qu’il ne pouvait pas supporter le premier ministre Benyamin Netanyahou et qu’il pensait que le premier ministre israélien était un menteur. Selon une information parue lundi sur le site français «Arrêt sur Images,» après avoir répondu à des journalistes lors d’une conférence de presse du G20 jeudi dernier, les deux présidents se sont retirés dans une salle privée, pour discuter d’avantage des questions de la journée. La conversation a apparemment commencé lorsque le président Obama a critiqué Sarkozy pour ne pas l’avoir averti que la France allait voter en faveur de la candidature palestinienne à l’UNESCO, malgré une forte opposition de Washington. La conversation s’est ensuite portée sur Netanyahou, au moment où Sarkozy a déclaré : «je ne peux pas le supporter, c’est un menteur.» Selon le rapport, Obama a répondu : «vous en avez marre de lui, mais tous les jours je dois traiter avec lui !»

Ce faux pas est passé inaperçu pendant plusieurs minutes, pendant lesquelles la conversation entre les deux hommes s’est rapidement tournée vers d’autres questions, qui n’étaient pas plus destinées aux membres de la presse, qui étaient toujours en possession des casques d’écoute fournis par l’Elysée pour les traductions simultanées lors de la conférence de presse du G20. «Avant que les services de l’Elysée ne réalisent l’erreur, la conversation a duré au moins trois minutes,» a dit un journaliste du site internet français. Pourtant, il a déclaré que les journalistes «n’ont pas eu la chance de profiter de ce coup de chance.» L’absence surprenante de couverture médiatique peut être expliqué par une information alléguant que les journalistes présents ont été invités à signer un accord pour se taire sur le sujet. Un membre des medias a confirmé lundi qu’il «y a eu des discussions entre les journalistes et ils ont convenu de ne pas publier les commentaires en raison de la sensibilité de la question.» Il a ajouté que bien que ce soit dommage de ne pas publier les informations, les journalistes sont soumis à des règles de conduite précises.

Aux auteurs de Shoah Hebdo, je dis merci !

Un pied nickelé m’a fait un beau cadeau. Avec ce qu’il utilise en guise de cerveau, un bloggeur du nom de Lecorbeau a plagié la couverture de Charlie Hebdo, et a publié un « Charlo Hebdo » rebaptisé Shoah Hebdo, agrémenté de quelques propos antisémites que le BNVCA et la justice française, j’en suis sûr, apprécieront à leur juste valeur. Mais là n’est pas mon propos. Je passe sur le fait que ce sont les Juifs, que ce fasciste banal a visé

pour faire son caca nerveux et canaliser son mal être, comme les indignés antisémites de Occupy Wall Street. Je passe aussi sur le fait que si Charlie Hebdo a blasphémé une religion, ce que la loi autorise, il est resté parfaitement respectueux des musulmans. A l’inverse, Lecorbeau, mais pouvait-il comprendre la différence, s’en prend non à la religion juive, mais aux Juifs eux-mêmes, ce qui est la définition de l’antisémitisme, sanctionné par la loi.

d’expression je dénonce donc le juif marchandeur, le juif menteur et le juif voleur » laisse imaginer qu’il a une sérieuse incompréhension de la loi française.

Ainsi, écrire « Au nom de la liberté

Rien de toute cela, et merci Lecor-

Après la publication de cette couverture pastiche, avez-vous entendu parler de menaces ? De bureaux incendiés ? De sites internet hackés et d’hébergeur menacé de mort ? De « juifs extrémistes » déchainés ?

beau, d’avoir défendu la cause des Juifs. Vous avez apporté la preuve, s’il en était encore besoin, que les Juifs sont des gens évolués, civilisés, respectueux des lois, tandis que les islamistes se comportent en barbares et en terroristes. Et comme je lis, sur votre blog, que vous êtes antisioniste, vous apportez en outre la preuve supplémentaire qu’antisioniste et antisémite ne font

qu’un. Merci Lecorbeau : je ne pouvais pas espérer plus beau cadeau pour terminer ma journée. Sans surprise, Alain Soral a repris, sur son site, la couverture Shoah Hebdo. Il souligne, j’en suis sûr sans le vouloir, mais lui aussi doit avoir le cerveau bien encrassé, la moralité juive et la sauvagerie islamiste. © Jean-Patrick Grumberg



L’information en provenance d’Israël Edition du Lundi 14 Novembre 2011

Le prix Nobel de la Paix « C’est un exercice » a-t-il encore un sens ?

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Ces paroles de Beniyahou sur l’une des principales stations israéliennes ont déclenché sur la toile Internet une vague d’interrogations sur les circonstances du meurtre du Premier ministre Rabin. Ce n’est pas la première fois que des propos des proches de Rabin soulèvent de telles réactions. En effet, l’épouse d’Itzhak Rabin, Léah, avait déjà évoqué cela à sa fille Daliah Rabin. Daliah raconte comment juste après les coups de feu, sa mère Léah lui avait téléphoné pour lui dire qu’on a tiré sur son père, mais que les hommes du Shabak l’ont rassurée en lui affirmant qu’il s’agissait d’un exercice.

Le Prix Nobel de la Paix est si prestigieux que nul n’a osé en mesurer sa portance dans la vie quotidienne des peuples. D’autant plus lorsqu’on la pense négative. Il est donc intéressant de s’y atteler afin d’en jauger les effets. En 1994, Yasser Arafat, a partagé le prix Nobel de la Paix avec Itshak Rabin (z’’l) et Shimon Pérès. Un prix récompensant les accords d’Oslo signés sur la pelouse de la Maison Blanche l’année précédente et censés amener la paix dans la région. Une récompense jamais dénoncée depuis, malgré les discours publics tenus par le Président de l’Olp lui-même. Notamment, par exemple, ses multiples comparaisons entre ces accords et celui d’Houdaibiya signé alors par le prophète Muhammad et la tribu Quoreish. En fait, une ‘’paix’’ fictive qui permis au prophète de se préparer froidement à la conquête militaire de La Mecque. Au vu de l’analyse actuelle du conflit proche-oriental, les « Accords d’Oslo » ont bien été envisagés comme équivalence à la stratégie du prophète de l’Islam. A la différence près, que l’état du peuple juif est toujours en place et a largement tiré profit de cette tromperie ! En 2009, c’est le Président Barak Obama, à peine élu, qui s’est vu honoré par ce prix. « pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationale entre les peuples » avait annoncé le jury du prix à Oslo. Il est vrai que le premier afro-américain élu à la Maison Blanche avait émis des appels en faveur d’un monde sans armes nucléaires et s’était employé à relancer le processus de paix israélo-palestinien. Lech Walesa, lui-même lauréat en 1983, avait jugé alors ce Nobel prématuré. Chacun appréciera, à l’aune de l’actualité présente concernant l’Iran ainsi que le conflit Proche-oriental, combien il était dans le vrai ! Le reste de l’actualité obamaniesque ne plaiderait pas, non plus, pour le Président US. Ces deux critiques d’octroi du prix sont en fait bien pâlottes face à celui

qui fut accordé en 2005 au diplomate égyptien et directeur général de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) jusqu’à novembre 2009, Mohamed El Baradei. Un prix qui fut salué par Kofi Annan, alors secrétaire général de l’Onu : « Ce prix vient à point nommé pour rappeler le besoin pressant de progresser sur la question de la nonprolifération et du désarmement nucléaires, à un moment où les armes de destruction massive continuent de constituer une grave menace pour nous tous ». Ce prix « renforce notre détermination à un moment où nous entamons un chemin difficile » avec l’Iran, lui a répondu El Baradei, estimant qu’il « donne une importance et un élan » particulier aux efforts de l’agence. Responsable de l’AIEA depuis 1997, il est en fait la dernière personne à pouvoir prétendre être surpris par les révélations du dernier rapport de cette agence. Un procès-verbal tellement explosif que les bruits de bottes se font entendre de plus en plus fort en provenance de l’Etat d’Israël, mais pas seulement. Que des pays arabes de la région lui prêtent main forte, incognito, ne serait pas pour surprendre ! C’est ainsi que l’on pourra ‘’remercier’’ le prix Nobel de la Paix 2005 d’avoir prêté son concours -par son silence et ses complicités avec le régime iranien- à une confrontation devenu quasiment inévitable. Le Prix Nobel de la Paix est normalement décerné à des personnes ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité par leur travail en faveur de la paix. On ne peut donc dire, par ces trois exemples acclamés par toute la bienpensance de la planète, que la Paix a encore la même signification pour le jury que celle imaginée par Alfred Bernhard Nobel créateur du prix. Ni même pour l’Etat d’Israël qui a vu, au fil du temps sa confiance dans les ‘’Palestiniens’’, les ‘’amis’’ et récemment les institutions internationales s’érodée définitivement. Publié par Victor PEREZ

Un soutien de plus aux charges diffusées depuis 16 ans selon lesquelles nombreuses étaient les personnes dans l’entourage du Premier ministre Rabin qui ont su ou ont estimé que les coups de feu dans sa direction étaient un exercice du Service de sécurité (Shabak). Un témoignage renforce cela : les propos du Général de réserve Avi Beniyahou, ancien porte-parole de Tsahal, et un des conseillers du Premier ministre Rabin à cette époque. Interviewé par la station de radio Reshet Bet à l’occasion du seizième anniversaire du meurtre d’Itzhak Rabin, Avi Beniyahou a relaté les

secondes et les minutes qui ont suivi les coups de feu. Beniyahou se tenait à quelques mètres derrière Premier ministre Rabin : « je me trouvais sur les escaliers sur la troisième marche, derrière lui. » Immédiatement après les coups de feu, Aliza Goren, une des conseillères de Rabin, s’est écriée : « C’est un exercice du Shabak ! (Service de sécurité) » Beniyahou a répondu à Aliza Goren qu’il ne lui semble pas qu’il s’agisse là d’un exercice du Shabak sur la Place des Rois d’Israël (renommée Place Rabin depuis) un samedi soir.

Plus tard, on a tenté de donner une autre interprétation à ce compte-rendu du Shabak à Madame Léah Rabin selon laquelle, les hommes du Shabak voulaient tous juste ne pas l’inquiéter outre mesure. Beniyahou a également évoqué lors de cette interview le fait qu’il aurait entendu quelqu’un crier « balles à blanc » juste après le bang des coups de feu. A cela, l’intervieweur de Reshet Bet Yaron Dekel a ajouté que jusqu’à aujourd’hui, personne ne sait qui a crié « Balles à blanc ». Par la suite Beniyahou raconte qu’il s’est dirigé vers l’endroit où est tombé Rabin et qu’il n’a pas vu de trace de sang, ce qui lui a inspiré alors du soulagement, à savoir que Rabin n’aurait pas été touché gravement. par Meir Ben-Hayoun

Les Etats-Unis sont prêts à coopérer avec les islamistes tunisiens

En d’autres termes, a-t-elle conclu, la façon dont les partis se nomment a moins d’importance à nos yeux que ce qu’ils font réellement.La secrétaire d’Etat a aussi assuré que les Etats-Unis continueraient de soutenir le printemps arabe malgré l’incertitude des transitions en cours. Nous reconnaissons aujourd’hui que le véritable choix est entre la réforme et les troubles, a-t-elle déclaré, en se disant consciente du scepticisme des peuples arabes envers l’Amérique.

Les Etats-Unis sont prêts à coopérer avec les islamistes vainqueurs des élections tunisiennes, a dit lundi la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, en soulignant que les islamistes ne sont pas tous les mêmes.Les responsables du parti Ennahda vont devoir persuader les partis laïcs de travailler avec eux. L’Amérique, elle aussi, travaillera avec eux, at-elle promis dans un discours devant NDI, un groupe de défense de la démocratie. La chef de la diplomatie américaine a rappelé qu’Ennahda avait promis de respecter la liberté religieuse et les droits des femmes. Elle a aussi sou-

ligné que de nombreux partis d’inspiration religieuse dans le monde s’inscrivaient normalement dans le jeu démocratique. L’idée que des musulmans pratiquants ne peuvent s’épanouir dans une démocratie est insultante, dangereuse, et fausse, a-t-elle assuré. momoMme Clinton a énuméré les critères à respecter par tout parti respectant la démocratie: rejet de la violence, adhésion à l’Etat de droit et respect des libertés, respect des droit des femmes et des minorités, acceptation des défaites électorales et refus d’attiser les tensions religieuses.

Pendant des années, les dictateurs ont dit à leurs peuples qu’ils devaient accepter des autocrates pour éviter des extrémistes. Trop souvent, nous acceptions nous-mêmes ce raisonnement, a expliqué la secrétaire d’Etat. Hillary Clinton a enfin répété que les bouleversements de 2011 rendaient plus urgent encore d’arriver à la paix entre Israël et les Palestiniens. Pour les deux parties, mettre les efforts de paix entre parenthèses pendant le printemps arabe serait de courte vue, a-t-elle mis en garde. L’administration Obama, de son côté, travaille à obtenir cette paix tous les jours, malgré tous les revers. Mais Washington répondra aussi aux menaces contre la paix régionale, qu’elles émanent de dictatures ou de démocraties. Source : Romandie-News


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LE CONCERT

A L’ESPACE RACHI DIMANCHE 20 NOVEMBRE 2011 ATELIER GOSPEL

organisé par l’école «Expression Chorale» - 14h à 16h

ATELIER ZUMBA

organisé par la communauté de Charenton - 17h à 18h

11 à 19h30 0 2 re b m e v o n 0 2 Dimanche Rothschild e d y u G i h c a R e à l’Espac ey

de Cabra Cas ceptionnelle ex n el » io at p ci ti cal Idan Raich si u Avec la par m e p ou gr : vedette du x artistes dont « Chanteuse dre ée de nombreu mpagn Darms, Alexan Elle sera acco , Eyal, Laurie on m ar D musique, re Pier orale, Chadon Ch Marc Fichel, on si es pr oupe Ex Darmon, Le gr oupe Hushh Ophir et le gr jam ) et John Eled el Nataf (RCJ ha ik M r pa té en Concert prés

ATELIER DANSE FOLKLORIQUE ISRAÉLIENNE

organisé par l’association Horaor - 16h à 18h

ATELIER ZUMBA

organisé par la maison Moadon - 15h à 16h

ATELIER SALSA

organisé par Jew Salsa - 16h30 à 20h précédé d’un grand concours de danse salsa en couple de 15 à 16h30 présence de personnalités et artistes toute la journée tarif unique d’entrée par atelier : 10€ buffet douceurs prévu

au : Réservations @fsju.org rigitte.cohen b ou 50 82 01 43 31 Entrée : 15 €

Espace Rachi - Guy de Rotschild : 39, rue Broca, 75005 Paris Les recettes de la soirée seront reversées intégralement au profit de l’Appel national pour la tsédaka

Espace Rachi - Guy de Rotschild : 39, rue Broca, 75005 Paris Les recettes de la journée seront reversées intégralement au profit de l’Appel national pour la tsédaka

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Yaacov 14 ans

Photo Bernard Matussière

PEUT-ON RESTER INDIFFÉRENT ?

Pour Yaacov et tous les autres, adressez votre don à : Appel national pour la tsédaka 39, rue Broca 75005 Paris

ou sur www.tsedaka.fsju.org U n e

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Yaacov 14 ans

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La roquette Qassam : développée par le Hamas, Le Hezbollah est-il en mesure de piloter les drônes israéliens ? elle menace la vie des civils du sud du pays travaille à améliorer régulièrement.

Les villes israéliennes les plus touchées sont Sdérot, Ofakim et Ashkélon, qui hébergent respectivement et approximativement 20 000, 25 000 et 115 000 habitants. Ces derniers vivent constamment dans la crainte de voir tomber sur leur ville des roquettes Qassam, qui sont à l’origine de très nombreux dégâts matériels, plus de 20 morts et de gros problèmes psychologiques parmi les habitants des villes ciblées. Après le désengagement unilatéral israélien de la bande de Gaza décidé par l’ancien Premier Ministre Ariel Sharon en 2005, une forte recrudescence des tirs de roquettes Qassam a été observée. Les terroristes de Gaza voient en cette arme le moyen le plus simple de commettre des attentats contre les civils israéliens en contournant l’obstacle que représente la barrière de sécurité autour de la bande de Gaza. Pour mettre fin à ce phénomène, Tsahal a lancé l’Opération Plomb Durci à l’hiver 2008-2009. L’opération a permis de détruire de nombreuses rampes de lancement et a eu pour conséquence une chute drastique des tirs de Qassam.

Une roquette Qassam, tirée depuis la bande de Gaza, a frappé le sud du pays hier soir (8 novembre). Pour les terroristes, il s’agit du moyen le plus simple de commettre des attentats contre les civils israéliens en contournant l’obstacle que représente la barrière de sécurité autour de la bande de Gaza. La roquette Qassam est une roquette d’artillerie de courte portée (6 à 12 kilomètres) développée par les Brigades Izz al-Din al-Qassam,

la branche armée du Hamas, et envoyée depuis la bande de Gaza sur les centres de population civile israéliens du sud du pays localisés à proximité de la bande. Plus généralement, tous les types de roquettes palestiniennes tirées vers le territoire israélien depuis la bande de Gaza sont appelées Qassam. Cela inclut par exemple les roquettes AlQuds. Il existe aujourd’hui trois versions de cette roquette que le Hamas

Toutefois, face à la persistance des tirs (bien que réduits), Tsahal a développé le système d’interception de missiles « Dôme de Fer », qui détruit toute roquette dont la menace est jugée significative. Enfin, Tsahal a installé un système d’alerte dans les villes touchées du nom de « Red Color », qui avertit les civils en cas de chute de roquette imminente. Tsahal mène une politique de riposte systématique contre les auteurs de tirs de Qassam par le biais de frappes aériennes. Ayant compris cela, les terroristes de Gaza se sont mis à envoyer des roquettes à partir d’écoles, d’hôpitaux ou même de cimetières afin de rendre les ripostes impossibles. Armée de Défense d’Israël

En réponse au tir d’une Qassam, l’aviation israélienne prend pour cible un site terroriste

Il y a quelques jours, un évènement un peu particulier a été mis en avant dans la presse libanaise mais ignoré par le reste du monde : un drone israélien, observé par les radars des forces françaises de la FINUL, a disparu du radar. Le Hezbollah affirme avoir trouvé un “moyen de brouillage électronique” permettant, entre autre, de “désactiver les drones.” Les experts israéliens qui ont entendu cette nouvelle ont surtout été étonné du fait que si un drone israélien pouvait être désactivé par le Hezbollah, cela voudrait dire que le drone serait déjà tombé en territoire libanais. Or, ce n’est pas le cas. L’information circule depuis plus d’un an : le Hezbollah aurait découvert un moyen de brouiller les liaisons de données entre un drone et sa base de contrôle au sol ou d’interférer avec le système de guidage de drones pré-programmés. Il n’y a pas de confirmation pour l’heure, mais on sait déjà que le mouvement terroriste a largement eu le temps de se réarmer avec la passivité des forces onusiennes dans la région. La FINUL avait pour seule mission d’empêcher le réarmement du Hezbollah. Même cette seule mission n’a pas été respectée par l’ONU. D’ailleurs, un bataillon français de la FINUL surveille plus les Israéliens que le réarmement du mouvement terroriste. Ainsi, un objet aérien a été détecté par les radars, le 29 octobre dernier, au dessus du village de Bint jbeill. Les Français ont observé le drone jusqu’à ce qu’il atteigne la zone de Wadi Hujeir, une profonde vallée boisée à l’est des villages de Ghandourieh et Froun, quand il a soudainement disparu de l’écran.

Pendant la nuit, un avion de chasse de l’armée de l’air israélienne a pris pour cible un site d’activité terroriste au sud de la bande de Gaza. Une frappe directe a été confirmée. Cette riposte de l’armée de l’air intervient après qu’une roquette Qassam ait été tirée depuis

la bande de Gaza sur le sud d’Israël mardi soir (8 novembre). L’armée israélienne ne tolérera aucune tentative de nuire à ses soldats et aux citoyens d’Israël, et continuera à opérer avec force et détermination contre tout élément qui utilise le ter-

rorisme contre Israël. Tsahal tient le Hamas responsable pour toute activité terroriste qui émane de la bande de Gaza.

La FINUL a alerté l’armée libanaise et une recherche a été menée dans la région de Wadi Hujeir mais rien n’a été trouvé. Il y a des informations non confirmées selon lesquelles un projecteur a été vu dans la vallée, mais un projecteur n’appartenant ni à la

FINUL, ni à l’armée. Il y a aussi des informations non confirmées selon lesquelles un autre drone israélien a été déployé sur le Wadi Hujeir peu de temps après, éventuellement à la recherche du drone présumé disparu. Présumé car ni l’armée, ni le gouvernement n’a confirmé la disparition d’un drône. En août 2010, Nasrallah a révélé que dans les années 90, son mouvement terroriste avait trouvé un moyen d’intercepter et de télécharger le flux vidéo des drones israéliens. A l’époque, les vidéos israéliennes étaient non-codées. Selon Nasrallah, cette technique de collecte de renseignements a permis au Hezbollah de monter une embuscade contre une équipe de commandos de la marine israélienne près du village de Ansariyah en Septembre 1997, tuant 12 soldats. Israël a commencé à crypter ses données vidéo de drones après la débâcle d’Ansariyah. En Décembre 2009, il fut révélé que le “Hezbollah Kata’eb”, un groupe soutenu par l’Iran en Irak avait piraté les flux vidéos des drones Predator américains opérant dans l’espace aérien irakien. Les soldats américains avaient découvert les “techniques très sophistiquées” des systèmes de piratages arabes. Depuis l’incident du 29 octobre, certains officiers de la FINUL spéculent sur les réussites du Hezbollah. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que leurs radars sont piratés : début 2010, les écrans montraient un missile lancé depuis le Liban sur Israël. L’écran radar est formel. Mais dans la réalité, il ne s’était rien passé ! Dans un premier temps, la FINUL a demandé si le Hezbollah avait trouvé un moyen de duper les radars par la transmission de faux signaux. Puis la FINUL a pensé aux interférences israéliennes. Mais aucune conclusion ferme n’avait été publiée. Amos Lerah – JSSNews


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De Munich à New York, une histoire de l’islam radical

Le journaliste canadien Ian Johnson a enquêté sur les trajectoires atypiques de certains musulmans issus des minorités soviétiques, financés successivement par les nazis puis par les services secrets américains. Retraçant une sorte de préhistoire du terrorisme islamique moderne. Comment une petite mosquée allemande construite à la fin des années 1960 devint-elle la pépinière d’un islam radical aux ramifications mondiales – et le point de départ des attentats du 11 septembre 2001  ? Alors qu’il était correspondant en Chine pour le Wall Street Journal, le journaliste canadien Ian Johnson a assisté, éberlué, à l’effondrement des tours du World Trade Center.

lors du pèlerinage de 1954. Deux affidés de la CIA vivant en Allemagne, Rusi Nasar et Hamid Rachid, accusèrent leurs coreligionnaires de faire de la propagande stalinienne et leur lancèrent des tomates pourries… Le projet de construction d’une mosquée à Munich n’apparaît qu’en 1958, mais son contrôle est vite devenu l’objet d’une âpre bataille entre les Frères musulmans, représentés par Saïd Ramadan, et les anciens combattants chapeautés par Mende. La CIA semble avoir joué sur les deux tableaux, finançant les actions de propagande anticommuniste de Mende et s’intéressant aux Frères musulmans.

Ramadan, tête de pont de l’organisation islamique et père de l’islamologue suisse Tariq Ramadan, est Très vite, une question l’a obsédé  arrivé en 1957 à Cologne. Privé de : comment des hommes formés et sa nationalité par Nasser, il a fait de vivant en Occident avaient-ils pu en l’Europe sa base arrière pour mettre arriver là  ? Dans une enquête pas- en place de nombreuses « filiales » sionnante et particulièrement fouil- au Moyen-Orient (Jordanie, Arabie lée – ce qui la rend parfois difficile saoudite, Palestine…). à suivre –, Ian Johnson déroule le fil d’une histoire qui commence pendant Le contrôle de la mosquée lui a perla Seconde Guerre mondiale, lors de mis d’étendre sa sphère d’influence. l’offensive nazie en URSS. Plus intéressé par l’expansion des Frères musulmans en Europe que Anticommunisme Une mosquée à par la lutte contre les communistes, Munich retrace en effet le parcours Ramadan s’est vite passé du soutien méconnu de milliers de Soviétiques américain. musulmans, venus d’Ouzbékistan, du Turkestan, du Daguestan, et embriga- Manipulation Si le journaliste tombe dés par le Reich pour devenir, sous la parfois dans la caricature – quand il coupe d’une cellule dirigée par l’éru- qualifie par exemple les cités de la dit nazi Gerhard von Mende, la clé banlieue parisienne de « ghettos mude voûte de la propagande allemande sulmans » –, son analyse met en luvisant à déstabiliser de l’intérieur son mière la manipulation des musulmans ennemi de l’Est. d’Europe qui a permis l’émergence d’une mouvance radicale responsable Si le succès de cette opération fut au des attentats américains et européens final mitigé, l’expérience a inspiré les de ces dix dernières années. services secrets américains au lendemain de la reddition allemande, à Ainsi de Mohamed Atta, pilote du l’aube de la guerre froide. Forgés par premier avion qui frappa les tours du le nazisme, certains musulmans de World Trade Center le 11 septembre l’Est sont devenus les instruments 2001  : l’homme a basculé dans conscients et éclairés de la CIA pour l’extrémisme à la mosquée Al-Quds lutter contre leur ennemi commun, le de Hambourg, dont les connexions communisme. mènent directement à la mosquée de Munich. Entre autres anecdotes exhumées par l’auteur  : l’agression visant des Michael Pauron musulmans soviétiques à La Mecque,

Les média préparent-ils les Israéliens a un «état de guerre» ?

s’inquiètent et pressent leurs dirigeants d’avertir que l’Iran est prêt à obtenir l’arme atomique », a-t-il affirmé à la seconde chaîne privée de la télévision israélienne, selon les médias israéliens. « Il faut se tourner vers ces pays pour qu’ils remplissent leurs engagements […] Ce qui doit être fait, et il y a une longue liste d’options », a-t-il encore dit. Israël a procédé jeudi à un vaste exercice de défense passive simulant une attaque de missiles conventionnels et non-conventionnels dans la région de Tel Aviv, et a en outre tiré mercredi avec succès un missile balistique doté d’un nouveau système de propulsion.

Alors que le monde entier s’intéresse au G20, à la Grèce et l’Italie, cette semaine les israéliens ont eu leur surdose de l’Iran et la menace nucléaire. Les rumeurs d’attaques sont très fortes en Israël. Il faut être sourd et aveugle pour échapper à la folie médiatique. On a même parfois l’impression d’assister à une sorte de télé-réalité avec une question clé. “Oui où non, Faut-il atta-

quer? Vous avez 60 secondes pour répondre!” Ouest France : «Le président israélien Shimon Peres a estimé samedi soir qu’« une attaque contre l’Iran » de la part d’Israël et d’autres pays est « de plus en plus vraisemblable ». « Les services de renseignements des divers pays qui surveillent (l’Iran)

Les médias israéliens ont également fait état d’un exercice mené ces derniers jours par 14 avions israéliens en Sardaigne (Italie) en coopération avec l’aviation italienne pour s’entraîner à des missions « à longue distance » nécessitant notamment des ravitaillements en plein vol. Les Israéliens sont divisés pratiquement à égalité entre partisans (41 %) et opposants (39 %) d’une attaque contre les installations nucléaires iraniennes, selon un sondage. L’Iran a pour sa part prévenu qu’il « punirait » Israël en cas d’attaque». Par IsraelValley Desk


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Sarkozy, c’est fini !

Edition du Lundi 14 Novembre 2011

l’ENA. Mais, surtout, il semblait sincère lorsqu’il disait qu’il comptait remplacer le dirigisme économique français par une politique libérale, et quand il parlait affectueusement d’Israël et de l’Amérique. Cela semblait presque trop beau pour être vrai – et effectivement, c’était du bluff. Sarkozy s’est vite révélé comme un dirigeant autoritaire et impulsif. Ses réformes économiques sont maigres et sa politique étrangère est un désastre. Son projet d’« Union pour la Méditerranée » a été un échec cuisant. En plus d’avoir irrité ses partenaires européens (en particulier l’Allemagne) pour ne pas les avoir consultés sur ses idées farfelues (tout en attendant d’eux qu’ils prennent part à leur financement), Sarkozy s’est ridiculisé.

Hervé Vilard est devenu immédiatement célèbre en 1965 avec sa chanson d’amour « Capri, c’est fini ». Bien que cette chanson soit un véritable disque rayé, elle fut un énorme succès (2,5 millions de disques vendus). Est-ce parce que la déception est un sentiment tellement universel que même la chanson la plus nulle sur ce sujet nous émeut ? Et obtiendrais-je 2,5 millions de « downloads » sur Itunes si j’écrivais une chanson sur « Sarkozy, c’est fini ? ». Après tout, il y a plus de 2,5 millions de personnes déçues par Sarkozy. Mais comme je ne suis pas musicien, je me limiterai à ma prose.

y a dix-huit ans, j’ai renoncé à mon droit de vote aux élections françaises. Je ne partage plus la destinée de la France, pays que j’ai quitté volontairement. En 2007 cependant, j’ai fait une exception. Impressionné par Nicolas Sarkozy, je fis deux fois le déplacement au consulat de France pour lui donner mon vote. Sarkozy était un outsider. Fils d’un immigrant hongrois, il fut élevé par un grand-père juif et grandit comme le vilain petit canard à Neuilly, la banlieue huppée de Paris.

Depuis que j’ai fait mon « aliyah » il

Contrairement au reste de la classe politique française, Sarkozy n’a pas été cloné intellectuellement par

Très vite après l’arrivée de Nicolas Sarkozy au poste de président de la république française, nous avions compris que l’homme était loin de l’image qu’il voulait donner. Il s’est fait passer pour un hyper actif, il n’en est rien. Il s’est fait passer pour un l’homme qui incarne le changement , il n’en est rien. Pire il se revendique comme étant un Gaulliste. Il s’est fait passer pour l’ami d’Israël, il ne l’est pas. Il s’est fait passer pour un homme censé, intelligent , compétent, il ne l’est pas non plus, Un homme intelligent sait s’entourer des bonnes personnes, ce n’est pas son cas. Son arrivée avait rassuré la communauté juive française, qui alors était troublée par la politique arabe du quai d’Orsay et des prises de position ahurissantes de Jacques Chirac.

Ils étaient nombreux à n’entrevoir aucun avenir en France, et nombreux ont été trompés par Sarkozy, à commencer par le grand rabbin de France de l’époque, le Rav .Sitruk qui lui apporta tout son soutien, et le vote JUIF de France, aussi faible soit –il . Aujourd’hui le constat est sans appel . Rien en France n’a changé , ni l’antisémitisme de plus en plus virulent, ni la politique arabe de la France, de plus en plus agressive à notre encontre, Le président Sarkozy, qui gère la France comme un mafieux est pire que Jacques Chirac,qui ne nous a jamais gratifiés de son « amitié » ou Mitterand qui a offert l’asile et le soin aux pires terroristes palestiniens ? Cela fait près de 40 ans que la France mène une real politik contre Israël, et cela fait 40 ans qu’elle accumule les crises . Les dirigeants français de

censeur. Outre son courroux contre Kadhafi, Sarkozy fut embarrassé par les révoltes arabes qui révélèrent les relations intimes de son gouvernement avec des dictateurs arabes. Du jour au lendemain, Sarkozy se réincarna en Zorro du monde arabe, bombardant Khaddafi avec les avions qu’il voulait lui vendre. Sarkozy essaya sans succès de jouer le rôle de pacificateur à l’égard du président russe Medvedev quand ce dernier bombarda l’Ossétie du Sud à l’été 2008. Ça ne se fait pas de tenter de préserver un empire révolu en utilisant la force militaire contre des dirigeants nationalistes qui menacent le feu empire, expliqua Sarkozy à Medvedev. Pourtant, c’est exactement ce que fit Sarkozy contre Laurent Gbagbo, qui lutta contre le néo-colonialisme français en Côte d’Ivoire.

En juillet 2008, il lança en grande pompe son « Union pour la Méditerranée » à Paris avec des invités embarrassants tels que Hosni Moubarak et Bashar Assad. Sarkozy pensait que son « Union pour la Méditerranée » allait convaincre la Turquie d’abandonner sa candidature à l’Union Européenne, alors même qu’à l’époque Erdogan avait déjà fait le choix d’une politique étrangère panislamique.

L’impétuosité et la duplicité de Sarkozy ne sont plus un secret pour Israël. Sarkozy a des origines juives, et il commença sa carrière politique comme maire de Neuilly où vit une communauté juive influente. Comme ministre de l’intérieur sous le président Chirac, Sarkozy fut très ferme contre les actes antisémites. Ses discours étaient pleins de louanges pour Israël. Il se lia d’amitié avec Benyamin Netanyahou.

Pis, Sarkozy fit tout pour réhabiliter Mouammar Kadhafi afin de vendre des centrales nucléaires françaises et des avions de chasse à la Libye. Peu après son élection, Sarkozy accueillit Khaddafi à Paris puis il se rendit à Tripoli pour célébrer « un partenariat stratégique » entre la France et la Libye.

Son discours à la Knesset en juin 2007 fut une divine surprise (à part, bien sûr sa phrase scandaleuse sur la division de Jérusalem). Aujourd’hui, l’attitude de Sarkozy envers Israël est identique à celle de ses prédécesseurs : il est odieux et condescendant, et la « politique arabe » de la France est de retour.

Alors que le candidat Sarkozy faisait de grands discours sur le rôle international de la France dans la promotion des droits de l’homme, le président Sarkozy fit des affaires avec Khaddafi (« Je suis sur le point de conclure des contrats de plusieurs milliards avec la Libye » déclarait fièrement Sarkozy aux media français).

En 2009, Sarkozy accorda la Légion d’Honneur à Charles Enderlin, le journaliste français qui accusa à tort Israël d’avoir tué Mohamed al-Dura, contribuant ainsi au déclenchement de la deuxième intifada et fournissant des prétextes à des actes de « vengeance » tels que la décapitation de Daniel Pearl.

Sauf que Sarkozy sous-estimait le risque de faire des affaires avec un exploseur d’avions. Khaddafi empocha le « certificat de réhabilitation » de Sarkozy mais ne renvoya pas l’as-

Sarkozy blâme Netanyahou et absout Abbas pour l’impasse des négociations israélo-palestiniennes, et ce en dépit des gestes de Netanyahou et du refus d’Abbas de négocier. Il a encou-

droite comme de gauche n’ont rien compris ni rien retenu de l’histoire ou de leur passé, La droite n’a plus rien à proposer et n’est même plus capable de faire face au quotidien

de pratiquer notre religion, mais pour combien de temps encore, ?

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ragé la démarche unilatérale d’Abbas à l’ONU et a récemment voté en faveur de l’admission de la « Palestine » à l’UNESCO comme Etat membre à part entière. Sarkozy a également déclaré récemment que l’exigence d’Israël d’être reconnu comme Etat juif par les Palestiniens est « ridicule ». Dans une conversation privée avec le président Obama il y a deux jours, Sarkozy a fait de la médisance sur Premier ministre israélien en le traitant de « menteur » et en ajoutant qu’il ne pouvait pas le supporter. Le discours de Sarkozy à l’Assemblée Générale de l’ONU en septembre 2011 frôla le ridicule. Tout en affirmant que l’impasse israélo-palestinienne était due à un « problème de méthode » Sarkozy proposa d’appliquer cette même méthode une nouvelle fois pour résoudre le conflit, à savoir négocier le statut final de Jerusalem, des frontières et des ‘implantations’ selon un calendrier préétabli. C’est précisément ce à quoi le processus d’Oslo, la Feuille de Route et la Conférence d’Annapolis ont tenté d’aboutir sans succès. La majorité de Juifs français et la plupart des citoyens binationaux franco-israéliens ont voté pour Sarkozy en 2007. Sarkozy fait aujourd’hui le mauvais calcul qu’il peut toujours compter sur leurs votes en dépit de sa trahison, parce que les Juifs n’ont pas d’autre choix. Il se trompe. Aux primaires du Parti Socialiste, l’effrayante Martine Aubry a été battue par un François Hollande modéré et conciliant. À droite, Marine Le Pen convainc de plus en plus de Juifs qu’elle n’est pas antisémite comme son père et qu’elle partage les sentiments d’Israël vis-àvis du monde arabe. Sarkozy a perdu le vote juif et sa défaite probable aux élections présidentielles sera bien méritée. Sarkozy, c’est fini. Emmanuel Navon Professeur de Relations Internationales à l’Université de Tel-Aviv Candidat aux primaires du Likoud JSSNews

SARKOZY : ne jamais se fier aux apparences … La gauche n’a plus de leader, plus d’idéologie, tout juste capable à dénigrer un président qui joue aux empereurs sans pantalon , Quant au Fn qui tente de plus en plus les doux rêveurs, il n’a rien d’un parti nationaliste , Marine Le Pen n’est pas Geert Wilders, et son programme est une usurpation du patriotisme. Il faut se rendre à l’évidence, aussi dure soit elle pour la majorité d’entre nous: il n’y a plus d’avenir pour les JUIFS ni en France, ni en Europe. Certes nous y sommes encore en sécurité toute relative , mais pour combien de temps encore ? Nous y avons encore le droit

Chaque jour apporte son lot de mesures anti- juives (interdiction de la chrita , interdiction de la circoncision, en Irlande, Grande Bretagne .. ) La communauté Juive de Malmo en Suéde est pratiquement décimée , à la suite d’une haine affichée par son maire et par ses citoyens islamistes , Dans combien de temps, cette haine anti juive va t elle se répandre ? Et que l’on ne s’y trompe pas , il n’y a pas la moindre différence entre l’antisémitisme et l’antisionisme, Israël, c’est la nation juive. L’attaquer ou l’insulter c’est insulter l’ensemble des juifs de cette planète, Lorsque Sarkozy se moque de notre premier ministre, il se moque de

nous tous. Lorsque lui et son « ami » Obama nous dénigrent de concert, ils dénigrent le judaïsme et notre attachement indélébile à notre nation. Et comme tout ceux avant lui, qui nous ont trahis, menti, usurpés , il finira dans les oubliettes de l’histoire, Reste un détail qui vaut son pesant de vice Et si Sarkozy et Obama savaient pertinemment qu’ils étaient écoutés , ? Si le personnel du G20 n’avait pas commis d’erreurs techniques, Si, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, l’incident n’en était pas un ? Je vous laisse imaginer le bénéfice énorme qu’en tireraient les deux hypocrites auprès du vote Islamiste… Ne jamais se fier aux apparences jamais … MARCO ROBIN


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Solidarité avec Jonathan Pollard La crise économique va Lettre ouverte au Fond Social Juif Unifié disparaître à Noël 2011 Il n’y a pas de mitsva plus grande que le rachat des prisonniers Car le prisonnier est celui qui a faim, est celui qui a soif, est celui qui est nu, est en danger de mort. Celui qui se ferme les yeux devant cette mitsva transgresse - les mitsvotes prescrites dans le livre Vayiqra de la Tora (chapitre 19, versets 16 et 18 ; chapitre 25, versets 53 et 56), - les mitsvotes prescrites dans le livre Devarim de la Torah 15, 7 - les mitsvotes prescrites dans les Proverbes 24, 11 » Trop rare sont les moments où la communauté juive de France peut exprimer à Jonathan Pollard sa solidarité et son espoir de le voir enfin retrouver sa liberté perdue.

A l’attention de M. Pierre Besnainou – Président du FSJU & M. Soly Lévy – Président de la Tsédaka. Messieurs, Le 8 décembre à venir, le FSJU recevra en tant qu’invitée d’honneur l’ex Secrétaire d’Etat américain, Mme Condoleezza Rice, et ce dans le cadre d’un dîner de gala pour l’ouverture de la campagne 2012 de l’appel pour la Tsédaka. Nous jugeons, en notre âme et conscience, nécessaire de faire savoir au FSJU que le choix d’inviter ce haut diplomate américain nous choque au plus haut point tant elle n’a, à aucun moment de sa carrière, y compris et surtout lorsqu’elle était la Conseillère à la sécurité nationale des Etats-Unis, exprimé le moindre sentiment d’empathie concernant le sort de Jonathan Pollard. Doit-on rappeler au FSJU que le 21 novembre prochain, Jonathan Pollard, ce prisonnier israélo-américain, le plus vieux et le plus ancien des prisonniers juifs dans le monde, entrera dans la 26éme année de sa détention dans l’une des prisons de haute sécurité les plus dures des États-Unis ? Doit-on rappeler au FSJU que malgré les excuses sincères présentés par

l’État d’Israël, la diplomatie américaine a toujours refusé de le libérer ; qu’en 2006, Ariel Sharon demanda au Président Bush et à sa secrétaire d’État, Condoleezza Rice, de le libérer enfin et que celle-ci s’y opposa catégoriquement et lui fît passer le message suivant : « Oubliez-le ! Hors de question ! ». Le 4 janvier 2011 dernier le Premier Ministre israélien, B. Netanyahu, à la Knesseth, devant la dégradation inquiétante de l’état de santé de Jonathan Pollard, a fait une vibrante ultime demande officielle et publique de clémence au Président Obama et au peuple américain afin de tenter de lui rendre sa liberté. Cet été, les autorités américaines lui ont catégoriquement refusé le droit de se rendre au chevet de son père mourant. Doit-on rappeler au FSJU que les textes les plus sacrés du judaïsme nous indiquent qu’il n’y a pas de plus grande mitsva que celle du rachat des prisonniers : « Maïmonide, le Rambam, écrit ceci dans Michné Torah, fascicule Matenote Aniyim, Dons aux pauvres, 8,10 : “La mitsva de libérer les prisonniers précède la mitsva de subvenir aux besoins des pauvres, de les nourrir, de les vêtir.

Si le FSJU ne fait rien pour Pollard, cela serait une véritable gifle pour ce dernier mais aussi pour le peuple juif et ses valeurs. Nous demandons donc, que le FSJU s’engage publiquement à ce que le sort de Jonathan Pollard soit mis à l’ordre du jour de ce dîner de Gala du 8 décembre prochain, en présence de Condoleezza Rice, et qu’il lui remette une lettre dans laquelle sera exprimée la solidarité et la fraternité des Juifs de France en faveur de Pollard et que la communauté juive de France lui demande solennellement d’œuvrer aux États-Unis en faveur de sa libération. A compter de la publication de cette présente lettre ouverte, nous nous mobiliserons avec la même détermination et le même engagement total que lorsque nous nous sommes mobilisés en faveur de Guilad Shalit dans notre combat pour la pleine reconnaissance de son statut d’otage français auprès des grands médias français, pour nous assurer que le FSJU prendra la pleine mesure du devoir moral qu’il a en faveur de notre frère Jonathan Pollard. Yohann Taïeb– Jonathan Curiel – Co-responsables du blog militant Cyberzion – JSSNews

Prière dans les rues … ça continue ! Après les différends entre ceux du Maroc et ceux d’Algérie qui se disputaient la présidence du culte musulman de France, l’Islam, religion de paix et d’amour de tous ces fidèles, n’a pas su apaiser la discorde qui règne entre ces deux autres ethnies : les africains d’en bas et les africains d’en haut. La cohabitation est difficile ?

Et ce n’est pas demain que ça va s’arrêter. En fait, les musulmans sont toujours très unis lorsqu’il faut taper sur la France, les Français, les religions non mahométanes et les juifs. Mais, pour ce qui est de leur entente, à eux, entre musulmans, elle est inexistante. La preuve : La future Mosquée de Paris. La Préfecture de Paris attend toujours les « statuts de l’association » devant

gérer le nouveau lieu de culte qui aurait dû, selon leurs dires, résoudre le problème néfaste des prières à ciel ouvert. Mais cette fois, les patriotes Français n’y sont pour rien. Pas de saucisson-pinard, pas de soupe au cochon, rien. Le conflit réside dans la bataille que se livrent les deux « clans » musulmans, les subsahariens et les maghrébins, qui veulent tous deux, en assurer le «contrôle».

Mais, intégrez-les, s’il vous plait ! S’ils ne s’intègrent pas entre eux, comment pourrions-nous les intégrer à notre culture ? Quand les bienpensants le comprendront, alors peutêtre, verrons-nous enfin, revenir la paix des braves, dans notre pays. En attendant, les Français bon teint, continuent de voir leurs rues envahies et, de fait, interdites à toute circulation, les jours de prière, pendant que les autres continuent de s’étriper pour savoir qui sera le « chef » de la prochaine mosquée de Paris. Source :petitsechodoran

Vous avez dit crise ? Les Français devraient se desserrer la ceinture le pendant les fêtes, selon une étude publiée aujourd’hui mardi. Noël 2011 apparaît comme la dernière occasion de se faire plaisir, avant une année 2012 qui est attendue avec inquiétude, selon une étude du cabinet Deloitte. En France, les dépenses augmenteront de +1,9% à 606 euros (purée !) par foyer pour Noël 2011, avec une hausse de +1,8% du budget cadeaux à 407 euros (la vache !), une hausse de +1,3% pour la nourriture à 150 euros (dingue !) et une hausse de +4% pour les sorties à 48 euros (magnifique !). Les Français achèteront ainsi davantage de produits alimentaires de grandes marques pour ces fêtes. De même, ils offriront des cadeaux à plus de personnes. Les trois quarts des Français feront leurs emplettes en hypermarchés, où l’on peut dénicher à la fois les cadeaux et les produits

pour les repas de fête. Pour régler les dépenses des fêtes, les Français utiliseront, soit, l’argent dont ils disposent (ça va être dur), soit, pour un nombre important d’entre eux (29%), à un crédit à la consommation. L’étude du cabinet Deloitte ne précise pas, si les 29% de Français qui vont utiliser un crédit à la consommation (606 euros par personne) pour les fêtes de fin d’année , ont prévu de se suicider le 1er janvier 2012, au petit matin, avec la gueule de bois. Les caisses sont vides. Sauf pour les Fêtes. Et dire que certains ne croient pas au Père Noël… Pour celles et ceux qui – néanmoins – conserveraient de quoi faire un don, je recommande http://www. mda-france.org/ (Maguen David Adom, France) et http://www.aedfrance.org/ (Aide à l’Eglise en Détresse, France). Michel Garroté


L’information en provenance d’Israël Edition du Lundi 14 Novembre 2011

Mutisme officiel après le rapport de l’AIEA sur l’Iran

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refusé mercredi de commenter le rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui a évoqué une possible dimension militaire du programme nucléaire iranien. Nous étudions le rapport, s’est contenté d’affirmer un responsable du bureau. M. Netanyahu a également donné comme instruction à ses ministres de refuser de donner des interviews, selon la radio militaire. La dirigeante de l’opposition et chef du parti centriste Kadima, Tzipi Livni, a pour sa part affirmé dans un communiqué qu’Israël devait utiliser ce rapport pour pousser le monde à agir plus fermement contre le programme nucléaire iranien. Maintenant que la vérité a été présentée au monde, Israël doit pousser le monde libre à arrêter l’Iran. La détermination et la sagesse diplomatique sont désormais cruciales, a ajouté Mme Livni. Le président de

la commission de la Défense et des Affaires étrangères du Parlement, Shaoul Mofaz, également membre de Kadima, a, comme le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, prôné des sanctions paralysantes contre l’Iran. L’option militaire est la dernière possible et la pire, mais elle doit rester sur la table prête à l’usage. La commentatrice politique de la radio, Ilil Sharar, a justifié la discrétion du gouvernement par la crainte que toute déclaration ou initiative israéliennes suscitent des oppositions dans le monde et fassent le jeu de l’Iran. Selon le quotidien Haaretz, Israël attend de pouvoir évaluer la réponse du monde au rapport de l’AIEA et ne voudrait pas apparaître comme l’élément moteur de la communauté internationale dans la campagne contre l’Iran. Le rapport ne fait que confirmer les renseignements recueillis par Israël ces dernières années et transmis aux autres pays, a estimé la radio publique israélienne, citant des respon-

sables. Toute la question est de savoir si les pays occidentaux sur la base de ce rapport détaillé vont tenir leur engagement de ne pas permettre à l’Iran de se doter de l’arme nucléaire en imposant des sanctions beaucoup plus dures, a indiqué l’un de ces responsables. Le ministre de la Défense Ehud Barak avait pour sa part déclaré à la radio publique mardi, peu avant la publication du rapport, qu’Israël n’a pas encore décidé d’une opération militaire contre l’Iran. Le chef d’état-major adjoint des forces iraniennes, le général Massoud Jazayeri, a menacé mercredi Israël de destruction si ce pays attaquait ses installations nucléaires, ajoutant que la riposte iranienne ne serait pas limitée au Proche-Orient. Israël, considéré comme la seule puissance atomique dans la région, n’a jamais confirmé ou démenti disposer d’un arsenal nucléaire. Source : Romandie.com

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Shalom Nahoum indigné par l’interview d’une terroriste

Le 17 janvier 2001, le jeune Ofir Nahoum hy’’d d’Ashkelon, 16 ans, était assassiné par des terroristes palestiniens de manière particulièrement odieuse. Quelques temps auparavant, il avait été appâté sur Internet par une arabe palestinienne Amana Mouna, utilisant un nom juif, et qui lui avait ensuite donné rendez-vous à Jérusalem pour la rencontrer. Ce fut la mort que rencontra hélas le jeune homme. La terroriste l’amena en voiture près de Ramallah où attendaient deux terroristes ‘modérés’ du Fatah. Les trois terroristes furent condamnés à perpétuité en 2003. Amana Mouna a fait partie de la longue liste de terroristes libérés le mois dernier, et elle a été expulsée vers la Turquie. Mardi, les journaux israéliens ont publié une interview que la terroriste a accordée au site israélien « Walla » , dans laquelle elle se vante « des nombreuses marques de soutien et de sympathie dont elle jouit à Gaza, en Judée-Samarie et même en Turquie où elle a

été accueillie comme une héroïne » et n’exprime aucun regret pour son acte ignoble, bien au contraire. Lors de cette même interview, elle indiquait « vouloir maintenant terminer ses études de psychologie qu’elle avait commencé en prison »… Shalom Nahoum le malheureux père de la victime ne comprend pas « pourquoi des sites israéliens interviewent ce genre de personnes » ni « pourquoi ce genre d’individus se promènent en liberté ». Shalom Nahoum voit dans cette libération « la preuve que les transactions avec les terroristes ne font qu’éroder la force de dissuasion israélienne et aiguiser l’appétit des terroristes ». Mais surtout, il met le doigt sur un point important de la mentalité arabe : « Quel message la terroriste transmet-elle à la jeunesse palestinienne en se pavanant ainsi et en déclarant qu’elle reçoit des félicitations au plus haut niveau pour ce qu’elle a fait ? !» par Shraga Blum

La condamnation de Katsav est maintenue Explosion d’un gazoduc

approvisionnant Israël

d’El-Arish, dans le nord de la péninsule du Sinaï. L’approvisionnement a été coupé. D’après les données préliminaires, personne n’a été blessé. Des unités de l’armée et de la protection civile ont été dépêchées sur les lieux.

La Cour suprême a rejeté à l’unanimité tous les recours de Moshé Katsav, confirmant ainsi le verdict du Tribunal de district de Tel Aviv condamnant l’ancien président à une peine de 7 ans de prison ferme et deux ans avec sursis pour deux viols, attentats à la pudeur et harcèlements sexuels, ainsi qu’à 125.000 shekels de dommages aux victimes

des viols pour lesquels il a été reconnu coupable. Katsav devrait être incarcéré à la prison Maasiahou, près de Ramlé. Un des proches de Moshé Katsav a affirmé craindre que l’ancien président ne se suicide afin d’éviter l’emprisonnement. «Il n’est pas convenable qu’il soit mis derrière les barreaux.

Je crains qu’il ne se suicide, il pourrait mettre fin à ses jours avant d’être emprisonné», a déclaré ce proche. Moshé Katsav a vu ce matin sa peine de 7 ans de prison ferme confirmée par la Cour suprême qui a rejté tous les recours possibles. Katsav doit être écroué le 7 décembre prochain.

Un gazoduc égyptien approvisionnant Israël et la Jordanie a été visé par une explosion jeudi tôt dans la matinée, rapporte la télévision d’Etat égyptienne. L’explosion a eu lieu à 60 km à l’ouest de la ville

Ce pipeline a été à plusieurs reprises visé par des attentats. Les attaques ont eu lieu en février, en avril, en juillet et en septembre 2011, provoquant chaque fois l’arrêt des fournitures de gaz. L’Egypte fournit 40% des ressources en gaz naturel d’Israël. L’opposition égyptienne a appelé à maintes reprises à cesser les exportations de gaz égyptien vers Israël qui, selon elle, présentent un danger pour la sécurité de l’Egypte. Les nouvelles autorités du pays ont annoncé leur intention de revoir tous les accords sur les exportations de gaz, y compris vers Israël.


L’information en provenance d’Israël Edition du Lundi 14 Novembre 2011

Boycott des chauffeurs de taxi arabes de Lod : fallait pas soutenir le terrorisme !

Une compagnie de taxi dans la ville israélienne de Lod, à côté de l’aéroport Ben Gourion emploie des chauffeurs de taxi arabes et juifs. Lors de la sortie des 1027 des terroristes dans l’accord Shalit, certains des terroristes étaient des Arabes israéliens qui sont retournés dans leur ville natale de Lod. Et les chauffeurs de taxi arabes ont fait la fête publiquement, klaxonnant et dansant dans les rues de Lod, pour le retour des frères-terroristes dont notamment, Mohammad Borgial et Ziada Mochlis. Ziada et Borgial ont été reconnus coupables et condamnés à la prison à vie pour avoir lancé une grenade sur un bus plein de soldats. Heureusement, la grenade n’a pas explosé. Les résidents juifs de Lod ont été dégoûtés par ce comportement et ont boycotté la compagnie de taxi. Et quand ils l’appellent, ils demandent uniquement un chauffeur juif. En conséquence, depuis 2 dernières semaines, le nombre d’appels vers cette compagnie de taxi a considérablement diminué, presque au point que de nombreux conducteurs restent assis toute la journée à ne rien faire. Il est probablement illégal au regard du droit israélien de demander un taxi juif. Mais le fait que les Arabes aient célébré “le retour” de deux terroristes n’est pas vraiment fair-play non plus! Et aujourd’hui, les chauffeurs arabes

“ne comprennent pas” pourquoi ils sont boycotté ! “Depuis les dernières semaines, les gens demandent expressément un chauffeur juif”, a déclaré un chauffeur de taxi anonyme. ”Nous sentons une baisse significative du travail dans la station de taxi et actuellement, je suis à la recherche d’un travail supplémentaire. (…) Les gens n’ont pas à dire aux taxis comment se comporter. Les conducteurs ont la liberté de faire ce qu’ils souhaitent. C’est vrai que certains de ces pilotes sont allés rendre visite aux libérés parce qu’ils sont des amis de leur famille. Quel est le problème? “ «On ne fait pas de la politique, on est juste aller les voir pour leur souhaiter la bienvenue à la maison.” Un résident de Lod a vu à la télévision les chauffeurs qu’il avait pour l’habitude d’appeler. “Même s’il n’y a pas d’autre taxi disponible, je ne monterais plus dans un de ces taxis arabes. C’est extrêmement offensant de les voir célébrer le terrorisme.” Le directeur de la station de taxi a dit : “ Nous ne faisons pas de politique et nous ne voulons pas que nos chauffeurs soient des militants politiques. Nous vivons ici en harmonie mutuelle entre les Arabes et les Juifs…” Amusant non ? On vit en harmonie avec ceux que l’on aimerait voir mourir ! Adapté d’un article The Muqata JSSNews

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Les Juifs de France, face à l’impasse politique Sur le plan de la lutte contre le racisme anti-juif, elle a clairement adopté une pseudo-neutralité : c’est elle qui a forgé, en effet, la notion de « tensions inter-communautaires », en refusant de qualifier réellement les actes antisémites pour ce qu’ils étaient, et donc répréhensibles. Les extrêmes ne sont pas plus favorables : à gauche, c’est un discours de facto anarchiste contre les « riches » qui l’emporte. A droite, le FN est profondément anti-israélien et son nationalisme pseudo-républicain met les Juifs et les immigrés dans le même sac. Que peuvent faire les Juifs de France ? Ils font face à une conjonction difficile.

avait représenté un tournant dans la simple reconnaissance de l’existence d’un antisémitisme en France.

Les Juifs se retrouvent ainsi enserrés dans l’étau d’une impasse, confrontés à des choix impossibles.

D’un côté : une opinion publique – ou « médiatique » - globalement hostile à Israël et sans aucune empathie – c’est le moins qu’on puisse dire – pour la communauté juive.

Depuis 2001, ce fait d’évidence avait été effectivement l’objet d’un tabou, orchestré par le gouvernement Jospin et mis en oeuvre par les médias, ce qui fut à l’origine du syndrome d’hostilité envers les Juifs qui s’est depuis approfondi.

Choisiront-ils un Sarkozy qui a lutté – mais luttera-t-il demain ? – contre l’antisémitisme aux dépens de la justice envers Israël ? Cette alternative est, de toutes les façons, fausse car les deux sont liés. L’antisémitisme aujourd’hui se nomme antisionisme.

Je rappelle que pendant plus d’un an les institutions juives sur la demande du gouvernement ont gardé le silence sur les 450 agressions dont les Juifs étaient les victimes.

Ils se condamneraient alors à dépendre d’une politique qui leur est de facto hostile quant à leurs croyances les plus profondes, bien que cachée dans la proclamation d’une amitié ambivalente. Situation propice au développement d’une conscience tragique du monde. Comme dans la tragédie grecque où les héros crient contre un destin qui continue inexorablement sa course…

D’un autre côté : une politique gouvernementale qui a, aujourd’hui, clairement pris parti pour la cause palestinienne. Les déclarations successives de Juppé et Sarkozy sur le caractère national juif de l’État d’Israël, sur l’échange « équilibré » de Shalit contre plus de 1000 terroristes palestiniens, et, enfin, le vote français pour l’admission de la Palestine à l’UNESCO ne laissent plus de doute (1).

Si j’ai créé l’Observatoire du monde juif, en 2001, ce fut avant tout pour rendre publique cette liste, que les institutions juives tenaient à jour, et la communiquer à l’élite politique (2).

Mais le doute lui-même était une façon, pour les Juifs de France, de se tromper eux-mêmes dans leurs attentes. Car, objectivement, malgré ses déclarations d’amitié, la présidence Sarkozy fut toujours hostile à Israël sur le plan international.

Aujourd’hui le vote de la France à l’UNESCO est d’autant plus grave qu’il va accentuer la guerre culturelle et symbolique du monde arabo-musulman non plus seulement contre Israël mais contre le peuple juif et le judaïsme.

La fuite et l’esquive

Peu ont voulu remarquer les abstentions systématiques de la France dans les arènes internationales régulièrement hostiles à Israël.

C’est en effet le triomphe du révisionnisme historique envers l’histoire et la religion juives (lieux saints et historiques d’Eretz Israel, à commencer par Jérusalem) qui se voit mondialement consacré.

Le départ tout court, dans les actes, c’est bien sûr l’émigration, une démarche que l’élection de Sarkozy avait suspendue pour beaucoup, alors sous le coup du traumatisme de l’abandon des Juifs par les pouvoirs publics de 2001 à 2002. Remarquons qu’elle a néanmoins concerné quelques milliers de personnes.

Les Juifs de France, institutionnels comme para-institutionnels n’ont pas voulu reconnaître la réalité ni murmuré face à cet état de faits. Les cérémonies et les discours de circonstance qui les flattaient leur ont suffi. Ils avaient mis, en effet, un grand espoir en Sarkozy. Sa nomination au ministère de l’intérieur, en 2002,

Que peuvent faire les Juifs ? Il n’y a en France aucune alternative politique à cette impasse. La Gauche, empêtrée dans ses mythes, leur est hostile sur le plan d’Israël. Elle a clairement épousé la cause palestinienne.

Que peut-il se passer pour faire face à une telle impasse si ce n’est la fuite ou l’esquive ? Elle peut prendre plusieurs formes (3): le départ dans les actes ou dans la tête et les symboles.

Il y a, au vu de la réalité, trois voies possibles pour le départ « dans la tête », qui consiste à partir tout en restant sur place.

Sénateur McCain sur «Netanyahou menteur» : cet incident reflète les relations entre les Etats-Unis et Israël

Le sénateur John McCain, ancien rival de Barack Obama, a critiqué la conduite et les propos des présidents américain et français, qui ont traité le Premier ministre Netanyhou de «menteur», lors d’une conversation qui était censée être «off». «Je connais Netanyahou depuis très longtemps, Israël se trouve actuellement sous pression et dans une situation plus dangereuse qu’en juin 1967. Cette remarque non seulement n’aide pas, mais témoigne d’actions diverses de la Maison Blanche. Les Français se sont toujours comportés de cette manière à l’égard d’Israël, mais les Etats-Unis auraient pu se conduire de façon plus intelligente», a déclaré John McCain.

Par ordre de gradation allant vers plus de continuité juive, il y a d’abord, l’assimilation - degré zéro - qui représente une façon de fuir la difficulté qu’il y a à être juif dans un environnement non empathique, en se confondant avec l’environnement. Puis nous avons la sécession, une façon de se dissocier du reste des Juifs en intégrant la « critique » du monde extérieur envers eux – et donc soi-même - pour la retourner contre d’autres Juifs, en se démarquant d’eux. Deux modalités sont possibles: adopter la posture de l’accusateur en menant le procès contre Israël et d’autres Juifs («accusés de tous les « ismes » possibles) et celle du coupable qui ne cesse d’accuser les Juifs – de s’accuser lui même, donc - d’une sorte de péché originel pour lequel il fait pénitence en tentant de se justifier auprès de l’opinion dont ils quémande la reconnaissance quoique pour lui, et lui seul, aux dépens d’autres Juifs, bien sûr. En cela il y a aussi là « sécession ». Enfin, il y a la démission, paradoxalement la seule voie « positive » dans l’impasse actuelle.

la Cité et des affaires du monde et à se recentrer sur l’éternité et la sacralité, l’étude. Entrer en ultra-orthodoxie, c’est aussi sortir de la communauté juive. Sa progression actuelle, souvent parmi des milieux aisés (affaires et professions libérales) inattendus, témoigne de ce qu’ils y trouvent une rationalisation de l’impasse ressentie (l’écart entre leur bonne fortune et le défaut de sens). À l’autre bout, nous avons le néoisraélitisme, en progrès aussi, qui rabote tous les aspects trop saillants de la condition juive sans pour autant renoncer à la « communauté », pour rejoindre dans un suprême effort le consensus propre à l’environnement : moralisme et discours « politiquement correct » sont ses caractéristiques. Il existe une autre version, victimaire, de cette voie, plus éloignée de la « communauté » car elle fonde la légitimité de la condition juive, assumée donc d’une façon quelconque, dans le martyrologe juif.

Cette typologie des postures juives face à l’impasse vise en effet à évaluer la force de continuité de la stratégie existentielle adoptée. Le critère d’évaluation concerne le sens.

C’est parce qu’ils ont été des victimes que les Juifs justifient le « droit » d’exister comme une collectivité, essentiellement celle du malheur et dont le mal infligé par d’autres est la raison. « Excusez-nous d’exister mais c’est à cause de vous qui en êtes coupables ! » disent-ils. Aucune assomption positive de l’existence juive ici.

Vivre en Juif, ce n’est pas seulement survivre, « faire son trou » comme un cloporte, mais vivre une vie pleine de sens, en accord avec les valeurs fondamentales du judaïsme et du peuple juif et en adéquation correcte avec l’environnement.

Enfin, la dernière modalité définit le développement d’une conscience eschatologique, d’attente de fin du monde, imposant une sorte de mise en suspens de la situation présente au bord d’un abîme pressenti mais mystifié en vision apocalyptique.

La démission donne un sens positif minimaliste (alors que la sécession donne un sens négatif - minimaliste pour les « accusateurs » et maximaliste pour les « coupables »). Sur cette échelle, l’émigration constitue une quête de sens radicale et revêt donc un sens positif maximaliste.

Cette angoisse permet de sauvegarder un « quant à soi » dans l’impasse.

La démission connaît 3 modalités.

Pourquoi ces voies de « continuité » sont-elles autant de voies de démission ? L’histoire contemporaine a démontré qu’une stratégie existentielle qui renonce à prendre en charge le destin des Juifs comme peuple met en danger la survie de ces derniers.

La conversion à l’ultra-orthodoxie est la plus évidente et la plus structurée. Elle pousse le Juif à se désinvestir de

Or, c’est dans cette arène qu’est lancé le défi de l’antisionisme contemporain. Et c’est là où il y a démission.


GRANDE SOIRÉE de la solidarité Lundi 12 décembre 2011 à 20h

Porte Maillot paris 17e

Un spectacle imaginé par

Gilbert Montagné et Ary Abittan,

© Eddy Briere

Parrains de la Tsédaka 2011

RÉSERVATIONS AU 0 820 820 808 / 0 892 050 050 ou sur internet www.viparis.com

(0.34cts/mn)

Appel national pour la tsédaka 39, rue Broca - Paris 5e



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