GRATUIT - Numéro 218 - Edition du Mercredi 27 Juin 2012
Journal Israélien en langue française
TENSIONS : un avion militaire turc abattu par la défense anti-aérienne syrienne
L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 27 Juin 2012
Une minute de silence est le minimum ! le 40ème anniversaire de cette tragédie. Les États-Unis ont rejoint l’appel, suivis du Canada, de la Belgique et de l’Australie ... Mais ce qui est le plus surprenant aujourd’hui et très regrettable, c’est le fait que le pays de droits de l’homme n’a pas répondu. Ce pays aurait dû être à l’initiative de cette proposition ou, au minimum, aurait dû suivre la demande d’Israël. Ce pays, c’est le nôtre, la France. Aujourd’hui, il est important de faire pression auprès du gouvernement pour qu’ils rejoignent le groupe de soutien.
Une minute de silence est le minimum syndical que pourrait faire le C.I.O (Comité International Olympique), à la mémoire des 11 athlètes israéliens assassinés parce qu’ils étaient juifs à l’occasion des Jeux Olympiques de Munich en 1972. Un certain nombre de pays ont fait un appel suite à la demande d’Israël pour
Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Israël Actualités est une marque déposée en France
Il est important en France, que la communauté juive et les amis d’Israël puissent soutenir cette opération et faire circuler auprès de nous, le groupe que Mickael Marciano a crée sur Facebook qui a lancé l’initiative en France, pour un appel à la mémoire des Athlètes : «une minute de silence pour les Athlètes assassinés». Plus de 1000 personnes l’ont déjà fait en une semaine et ont signé la pétition qui sera bientôt mis en ligne sur notre site israel-actualites.tv. Am Israel Hai
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La BBC présente ses excuses pour la couverture du massacre d’Itamar
Thompson a dit que l’affaire était tombée au cours d’une «période d’informations très denses», y compris les combats en Syrie, et le tsunami au Japon. «Les rédacteurs des informations ont été soumis à une forte pression,» a-t-il dit. «Cela dit, c’est certainement une atrocité qui aurait du être couverte par nos bulletins d’information ce jour-là.» Néanmoins, a-t-il ajouté, «je ne crois pas que cela doit être pris comme un parti pris systématique. Nous essayons très très fort de refléter la souffrance des deux parties du conflit. Quand il y a un incident humanitaire à Gaza, nous essayons de montrer les effets des roquettes sur Sdérot.» Il a dit qu’il maintien sa décision de ne pas avoir diffusé un appel humanitaire pour la bande de Gaza au cours de l’opération Plomb Durci.
Mieux vaut tard que jamais. Un an et trois mois après le massacre de cinq membres de la famille Fogel a Itamar, le directeur général sortant de la BBC a admis qu’ils ont fait une «erreur» dans la couverture de ces meurtres. En mars 2011, Hakim Awad et son cousin Amjad Awad ont brutalement poignardé à mort cinq membres de la famille Fogel : le père, Ehoud, 36 ans, la mère, Ruth, 35 ans, Yoav, 11 ans, Elad, 4 ans et Hadas, le bébé de 4 mois.
Le massacre a été présenté sur la Radio 4 de la BBC et sur le site internet de la chaîne, mais par à la télévision. Le député conservateur Louise Mensch a porté diverses plaintes contre la chaîne pour la couverture et a reçu des excuses d’Helen Boaden, de BBC News. Mais elle ne s’est pas arrêté là, et a demandé des explications au directeur sortant, Mark Thompson, lors d’un comité de la culture, des medias et des sports la semaine dernière.
«Je crois que j’avais raison, bien que beaucoup pensent que j’avais tort. Cela aurait pu donner l’impression que nous avions plus de sympathie pour une des deux parties. Israël et la Palestine, comme le Cachemire et le Sri Lanka, sont tellement chauds en terme de sensibilité du public.» «Mais je veux dire a tous nos auditeurs, y compris nos auditeurs juifs et israéliens ici et partout dans le monde, que nous voulons nous assurer que nous sommes juste et impartial. Nous avons fait une erreur dans ce cas.»
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«La Russie n’a aucun problème à reconnaître un état palestinien»
Le président russe Vladimir Poutine est arrivé mardi à Bethlehem pour une réunion avec le président palestinien Mahmoud Abbas. La visite de Poutine suit une réunion, lundi, avec le premier ministre Benyamin Netanyahou, qui a exhorté la Russie à intensifier la pression sur l’Iran pour freiner son programme nucléaire. Les présidents russes et palestiniens ont discuté de diverses questions régionales et surtout du processus de paix israélo-palestinien au point mort. Poutine a fait l’éloge d’Abbas pour ce qu’il appelle la position «responsable» de l’autorité palestinienne dans ses négociations avec Israël, et a déclaré que la Russie n’a pas de problème à reconnaître un état palestinien. «Nous l’avons fait il y a 25 ans, et notre position n’a pas changée,» at-il dit. Poutine a également fait une critique voilée d’Israël en disant qu’une action unilatérale «n’était pas
constructive.» A Bethlehem, Poutine a inauguré un centre culturel russe dans la ville. Abbas a déclaré que la ville avait l’intention de nommer une des rues de Bethlehem avec le nom de Poutine, qui a également été décoré de la «médaille d’honneur palestinienne.» Lors d’une conférence de presse commune, Abbas a souligné la nécessité d’une conférence de paix internationale à Moscou, ajoutant que Ramallah a demandé à Moscou d’aider à la libération de 124 terroristes palestiniens incarcérés en Israël avant les accords d’Oslo. Poutine a insisté sur la nécessite pour les différents groupes terroristes palestiniens de se réconcilier : «à la lumière des événements au Proche Orient, nous voyons une grande importance dans la résolution des conflits anciens. Nous appelons toutes les parties à reprendre les négociations, qui sont la seule solution au problème.»
Une étude israélienne montre qu’un petit déjeuner avec dessert permet de perdre du poids Commencer la journée avec des aliments riches en protéines et un dessert, comme un beignet ou une tranche de gâteau, pourrait aider les gens à perdre du poids et à se stabiliser. C’est en tout cas ce que révèle une nouvelle étude publiée par le Centre Universitaire israélien de Tel-Aviv. Lorsque les universitaires israéliens, avec leurs collègues du Wolfson Médical Center ont comparé deux régimes alimentaires: l’un mettant en vedette un petit déjeuner pauvre en glucides, l’autre une haute teneur en protéines et riche en glucides, le second groupe est celui qui a perdu le plus de poids après 8 mois d’étude. « Bien que la restriction alimentaire entraîne souvent la perte de poids initiale, la majorité des personnes obèses à la diète ne parviennent pas à maintenir leur poids réduit,» écrivent les auteurs de l’étude. La perte de poids liée au régime alimentaire déclenche souvent la faim et les envies, tout en diminuant la suppression de la ghréline, une hormone qui stimule la faim. « Cela peut encourager la prise de poids. Mais, un petit déjeuner riche en protéines et hydrates de carbone peut permettre
de surmonter ces changements compensatoires et prévenir les rechutes obésité », ont conclu les chercheurs. L’étude, a été mené sur 193 hommes et femmes obèses, non porteur de diabète de type 2, avec un indice de masse corporelle moyen de 32,2. L’âge moyen des patient était de 42 ans. Le groupe avec dessert au petit-déjeuner ingurgitait deux fois plus de calorie le matin que l’autre groupe (dont 60 grammes de glucides et 45 grammes de protéines). Les protéine étaient données sous forme de thon, de blancs d’oeufs, de fromage et de lait faible en gras. Après quatre mois, les bénévoles des deux groupes ont perdu environ 15 kg chacun. Au cours des quatre mois suivant, ceux en diète alimentaire faible en glucides ont regagné 10 kg en moyenne. Mais ceux du groupe au grand petit déjeuner ont reperdu 7 kg. Les données et conclusions de cette étude seront présentées officiellement cette semaine à Tel-Aviv et publiés ensuite dans une revue spécialisée. Salome Kupfer
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Les 3 jours du festival de haine anti-israélienne à Paris question de la Palestine. »
« Nous avons entendu des hommages à l’« Intifada » et« aux martyrs ». Nous avons entendu des appels à une« troisième Intifada mobilisé par voie électronique, à l’image de Facebook pour le printemps arabe », et des appels au boycott contre Israël écrit Shimon Samuels, à propos de la déclaration de Abdou Salam Diallo, Président du Comité des Nations Unies sur les droits inaliénables du peuple palestinien (CEIRPP).
Le Dr Shimon Samuels, du Centre Simon Wiesenthal (Directeur des relations internationales), a écrit au Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon au sujet d’un festival de haine anti-israélienne qui vient de prendre place, toris jours
durant, au siège de l’UNESCO à Paris. Sous couvert de donner des réponses culturelles aux défis de l’éducation et de la culture, l’ONU a organisé un séminaire intitulé « le rôle de la jeunesse et des femmes dans la résolution pacifique de la
Communiqué de la LDJ
Ce dernier a notamment donné sa vision de la « résolution pacifique » de la question palestinienne. « Une goutte d’eau sur un rocher ne fait rien; un torrent détruit la roche » Il n’a pas échappé à M. Shimon Samuels que cette phrase fait écho à celle de l’ayatollah Khomeiny: « Si chaque disciple fait tomber une cuil-
lère d’eau sur Israël, il va se noyer dans un torrent » «Ces trois jours ont été un torrent d’incitation à la haine contre un membre souverain de l’Organisation des Nations Unies», note très justement Shimon Samuels. La réunion de Paris soulève une question intrinsèque à l’Organisation des Nations Unies:
Parmi les états-membres du comité organisateur, parmi les fonctionnaires de l’ONU impliqués, parmi les conférenciers invités et des ONG, est-ce que ceux qui étaient là- en dehors de cibler d’Israël – consacrent aussi leur temps, même partiel, à condamner le terrorisme du Hamas et du Hezbollah, les violations des droits des femmes et de l’homophobie à travers la région, à condamner les massacres en Syrie, les conceptions nucléaires de l’Iran ou l’occupation turque d’une partie de Chypre et du Kurdistan?
La réponse est négative, leur trouble obsessionnel-compulsif sur Israël expose leur intérêt à la perpétuation du conflit. « Le Comité des Nations Unies sur l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien (CEIRPP) – dans ses discours et ses faits, rejettent ipso facto toute solution négociée au conflit. Ce comité devrait être démantelé sans délais » a expliqué le représentant du centre Simon Wiesenthal. Shimon Samuels, au nom de son organisation, a alors appelé Ban Ki-Moon, à « condamner la réunion de Paris et à lancer une enquête sur les activités de ce comité, au vu des violations qu’il commet sur la Charte des Nations Unies. » Ban Ki-Moon daignera t-il seulement lever un cil pour lire cette missive ? Rien n’est moins sur ! Antoine Chatrier
La guerre contre la circoncision arrive en Allemagne et en Norvège
sau, qui lutte contre la circoncision depuis des années, a dit au journal : «la décision est extrêmement importante, surtout pour les médecins, parce que c’est la première fois qu’ils ont une certitude juridique» qu’ils commettent un crime.
Dimanche 24 juin 2012
interrogés sur place.
Face aux campagnes BDS (Boycott - Désinvestissement - Sanctions) de dénigrement des produits israéliens menés par des militants pro-palestiniens notamment devant l’enseigne SEPHORA (distributeur de produits AHAVA) depuis plusieurs semaines, une cinquantaine de jeunes membres de la Ligue de Défense Juive emmenés par Yossi, leur responsable, ont distribué gratuitement des échantillons des produits de la Mer Morte aux passants présents sur les Champs Elysées.
Cette action cinglante doit mettre un coup de frein à la soit-disante efficacité des campagnes de boycott interdites par la loi française.
Comme en témoigne un reportage vidéo tourné sur place, la distribution s’est faite sans incident et avec l’approbation quasi unanime des gens
La LDJ promet d’intervenir partout où la liberté de circulation des produits israéliens en France serait menacée. Nous appelons, tous ceux qui souhaitent encourager ou aider financièrement notre initiative, à consulter notre site : www.liguedefensejuive.com Laurent BARILAN, porte-parole de la LDJ.
Il a ajouté : «le tribunal, contrairement a de nombreux politiciens, ne s’est pas permis d’être effrayé par la crainte d’être critiqué comme antisémite ou opposé à la religion.» En Norvège, la porte-parole du Parti du Centre, Jenny Klinge, a dit qu’elle veut que la circoncision soit déclarée illégale, une décision qui mettrait en péril l’avenir de la petite communauté juive de 700 membres. Elle a déclaré à la presse que la circoncision des filles est déjà interdite, et que la loi devrait être étendue aux hommes.
Un tribunal allemand a jugé que la circoncision est un acte criminel, et un parti politique norvégien a proposé une loi visant à interdire cette pratique religieuse. Le circoncision non médicale, pratiquée par les juifs et les musulmans, cause des lésions corporelles, et par conséquent, est un crime, a statuée un tribunal de Cologne. La pratique est une «atteinte grave et irréversible à l’intégrité du corps
humain,» a décidé le tribunal du district de Cologne, a rapporté mardi le Financial Times Deutschland. La décision portait sur le cas d’un médecin musulman qui a effectué une circoncision sur un garçon de quatre ans, qui, plus tard, a subi une hémorragie et a été emmené aux urgences. La décision est susceptible d’être portée en appel devant la cour fédérale constitutionnelle. Holm Putzke, de l’université de Pas-
La circoncision est certainement la pratique religieuse la plus observée parmi les juifs. L’histoire juive est marquée par ceux qui ont risqué leur vie, et beaucoup ont perdu la vie, pour respecter cette mitsva (commandement) qui a été la première fois pratiquée par notre ancêtre Avraham. Un mouvement anti-circoncision l’an dernier aux Etats-Unis a été arrêté quand un projet de loi pour mettre fin à cette pratique a été retiré à San Francisco parce qu’il violait le droit de l’état. La circoncision a été créditée d’aider à la prévention de maladies, particulièrement en Afrique.
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Le rêve brisé des printemps arabes quels ils sont prêts à composer.
C’est dans cette équation que le courant modéré l’a emporté sur le courant radical ; encore que le terme de «modéré» est contesté pour définir un islamiste car, selon les textes fondateurs, l’islamiste démocrate est une vue de l’esprit. La démocratie consacre en fait la souveraineté des peuples tandis que, pour un islamiste, la souveraineté appartient à Dieu.
En Egypte comme en Tunisie, à la révolution qui a mis fin à la dictature a succédé la frustration. La troisième voie entre les islamistes et l’armée reste à construire. Les printemps arabes semblent avoir émergé de manière trop précoce. Les derniers évènements en Tunisie et en Égypte laissent à penser que les populations arabes n’étaient pas prêtes à fonder leur nouvel avenir sur la démocratie.
ments. Ils surfent sur la déception des populations qui ont beaucoup rêvé et qui ont soudain découvert l’existence d’un gouffre social et culturel dans un monde où les luttes de classe sociale semblent dominer. La tâche est difficile pour le parti tunisien Ennahda qui cherche sa place entre des salafistes virulents et un gouvernement islamiste, devenu pragmatique par son arrivée aux affaires, mais qui ne parvient pas à maitriser la situation.
Par:Jacques Benillouche
Les femmes semblent les victimes de ces deux révolutions.
Les années de dictature, qui ont inhibé toute motivation et toute volonté de participer à l’œuvre nationale, n’ont pas rendu les révolutionnaires ambitieux ni démocrates. Les successeurs des dictateurs se sont montrés soit timorés, soit attachés à leurs intérêts personnels et dogmatiques pour accepter d’abandonner le pouvoir à d’autres clans politiques. Ces deux révolutions, qui ont germé en même temps, se distinguent par les parcours différents qu’elles ont empruntés. Le principal point commun qui relie les peuples, en dehors de l’arrivée au pouvoir des islamistes, est la réalité de la frustration sociale qui a été accumulée et qui s’extériorise à présent. La place de l’armée et des femmes L’armée joue des partitions différentes en Tunisie et en Égypte. L’armée tunisienne est restée dans ses casernes et joue le jeu démocratique en aidant le pouvoir à assurer l’ordre dans le pays alors que la junte égyptienne détient le pouvoir réel et le distribue avec parcimonie selon son bon vouloir. Comme tant d’autres militaires, ils continuent à s’opposer à l’émancipation des peuples arabes révoltés. Autre point commun aux deux révolutions, l’implication des salafistes, qui n’ont pas participé aux manifestations révolutionnaires, a été similaire. Leur capacité de nuisance reste prépondérante dans les deux pays et met en évidence la faiblesse des gouverne-
Dans une moindre mesure en Tunisie où elles résistent mieux car elles bénéficiaient d’une meilleure avancée imposée par le président Bourguiba. Pendant la révolution, elles se sont mieux défendues et ont même réussi à s’opposer, malgré la pression islamiste, à des les lois qui faisaient reculer leurs prérogatives. Mais au final elles seront, quoi qu’il arrive, les perdantes de ces révolutions. Elles sont conscientes qu’on cherche à rogner leur statut mais elles maintiennent le combat, aidées en cela par les femmes islamistes faisant partie de la Constituante. En revendiquant leur féminité, ces dernières démontrent qu’elles ont des valeurs à protéger et elles prennent donc le risque de se frotter à ceux qui veulent réduire leurs libertés acquises. Ces salafistes qui font pression Mais, si les islamistes égyptiens ont réussi à s’imposer, leurs collègues tunisiens ont été dépassés par leur aile salafiste au point que des imams étrangers ont été amenés à appeler à la lutte contre le parti Ennahda accusé d’être trop modéré. Les exigences des salafistes sont démesurées car ils veulent islamiser la société et non pas les institutions. Ils semblent convaincus que les populations doivent revenir aux fondamentaux du 7ème siècle. Mais ils sont contrés par les islamistes, sensibles au jugement de l’étranger, qui veulent à tout prix rassurer non seulement l’opinion internationale mais aussi la population laïque du pays ainsi que les progressistes avec les-
Un processus électoral ne suffit plus à résumer cette nouvelle démocratie. Les révolutions ont déçu parce que, avides de démocratie, elles n’ont retrouvé qu’une autre forme de dictature qui rejette le progrès. C’est pourquoi les idéologues islamistes sont jugés sur leurs actes et non pas sur leurs promesses et leurs paroles souvent contradictoires. En Tunisie, les salafistes ont montré qu’ils se comportaient en obscurantistes, souvent violents. En Égypte, ils ont cherché à contrôler la rédaction de la Constituante sous prétexte qu’ils avaient gagné les élections sans penser qu’elle devait refléter tous les aspects de la société. Les Egyptiens ont alors fait preuve de maturité car ils s’en sont rendus compte et, bien que musulmans, ils ont eu peur des extrémistes qui prétendent que la religion doit seule régler la vie du pays. Cela explique pourquoi les islamistes ont perdu, en quatre mois de pouvoir, 25% de leur électorat car ils ont eu à faire face à la réalité de la vie et à la situation économique dramatique, en Tunisie en particulier. Une troisième voie entre l’armée et les islamistes Avec les élections législatives et présidentielles, l’Occident feint soudain de découvrir l’antagonisme en Égypte entre l’armée et les islamistes alors que ce conflit couve depuis 60 ans, depuis la révolution de 1952 qui a vu les trois présidents Nasser, Sadate et Moubarak subir les foudres des islamistes. L’un d’entre eux est d’ailleurs mort sous leurs balles. Polarisés sur le conflit armée-islamistes, les Occidentaux négligent ou ignorent la troisième voie, celle des révolutionnaires, des laïcs et des défenseurs d’un État non religieux qui, pourtant, peuvent faire contrepoids à l’influence des salafistes. En fait, dans les deux pays, la prise de pouvoir par les islamistes satisfait une grande partie de l’opinion qui assimile, politiquement et sociologi-
quement, l’arrivée de ces nouveaux dirigeants à une revanche sociale. Mais les islamistes ne risquent pas d’innover et feront certainement preuve de suivisme en s’attaquant à tous les symboles occidentaux. Les expositions tunisiennes d’art contemporain, devenues des cibles ayant entrainé un couvre-feu, sont en fait révélatrices d’une frustration d’une couche de la population qui veut prendre sa revanche sur les autres classes sociales évoluées ou privilégiées. La charge des islamistes contre les syndicats est une autre manifestation d’une mise en cause des attributs d’une société moderne. Un islamiste président sous contrôle de l’armée L’armée tunisienne, décapitée par Bourguiba et négligée par le régime de Ben Ali qui ne lui a permis aucun développement ni aucun équipement lourd et moderne, est trop faible pour prendre part aux évènements. En revanche l’armée égyptienne est partie prenante dans le déroulement post révolutionnaire. Au départ, elle s’était bornée à s’adapter aux évènements sans les susciter. Mais les revendications excessives des révolutionnaires et l’appétit insatiable des islamistes ont poussé l’armée à intervenir pour contrôler la situation et mettre de l’ordre. Elle s’est attachée cependant à sauver les apparences démocratiques en imposant un coup d’État judiciaire et institutionnel cautionné par le Conseil Constitutionnel qui a accepté d’annuler les élections. L’armée égyptienne dispose pour l’instant de tous les pouvoirs et jouera seule le rôle de parlement pour légiférer. Elle a cru pouvoir sauver le régime en sauvant Moubarak mais elle a refusé d’occuper la première ligne à condition qu’aucun civil ne soit élu à la magistrature suprême, à fortiori un islamiste civil. Cependant elle a dû admettre la victoire de l’islamiste Mohamed Morsi qui a été finalement élu. Mais il ne disposera pas de pouvoir car il ne pourra s’appuyer sur aucune Constitution ni sur aucun parlement. Ahmed Shafiq a échoué alors qu’il n’était pas seulement le candidat de l’armée mais celui de tous ceux qui refusent les islamistes et ils commencent à être nombreux. Son élection aurait pu mener à une nouvelle ère Moubarak. Acceptant le scrutin, l’armée est prête à céder le pouvoir, même provisoirement, le temps de revenir au système habituel sous réserve qu’elle conserve son empire, ses prérogatives
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et le contrôle de son budget. Les Occidentaux espèrent que les islamistes permettront à l’Égypte de respecter ses traités internationaux la liant à Israël et aux États-Unis donc de maintenir la paix au Proche-Orient. Ils sont convaincus que l’armée reste le seul rempart contre l’insécurité et le désordre et cette analyse est confirmée par le calme total qui règne au Caire. Il n’y a pas eu de nouveau soulèvement populaire. La situation n’est certes pas identique en province où, selon des témoins, les revendications prennent parfois des aspects violents sous forme de blocage des trains et des routes. La population exige à présent des augmentations de salaires, preuve que la parole est libérée. Le Qatar et l’Arabie Saoudite veillent Mais en Tunisie et en Égypte, la fatigue, la désillusion et la déception ont gagné toutes les couches de la population tandis que Ennahda d’un côté, et les Frères musulmans de l’autre cherchent à satisfaire à la fois les salafistes et les autres minorités. Ils ont analysé les causes de leur échec qui s’explique par leur éloignement de certaines couches sociales dont ils n’ont pas requis le soutien. Les révolutionnaires ont failli car ils manquaient d’organisation tandis que les oppositions, qui ont été décapitées par les dictateurs, ne se sont pas reconstituées et ont abandonné le terrain à des islamistes plus organisés. Certains pays étrangers ont tenté de remplir ce vide, le Qatar et l’Arabie Saoudite en particulier. La chaîne qatarie Al-Jazzera a diffusé la bonne parole tandis que le Qatar envoyait des livres et des commentaires religieux dans toutes les prisons françaises. Les wahhabites saoudiens se chargeaient, quant à eux, de fournir des livres scolaires entièrement dédiés à la propagande de l’islam dans le seul but de ternir l’image de la société occidentale. En Tunisie comme en Égypte, les révolutions n’ont pas convaincu et la différence avec le régime des dictatures est minime, avec en prime une crise économique sévère. Mais, nouvel acquis, elles ont libéré la parole et l’expression dans la rue et dans les médias, qui s’interprète pour certains comme le premier pas vers une lointaine démocratie. Le rêve des printemps arabes est, pour un temps certain, brisé. Jacques Benillouche
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Livre : Israël doit-il exister ? – Un essai magistral ! ? Pas le moins du monde. Pourquoi ? Parce que non seulement ces livres existes mais en plus, si vous les critiquez, on vous accusera de ne pas accepter le jeu de la libre expression. Pourtant, à ma connaissance, l’Etat Juif est la seule Nation au monde où la souveraineté est régulièrement remise en cause. Vous pouvez, en plus de lire des livres, assister à des conférences sur le même thème, aller à des expos, participer à des manifs… Il est, par conséquent, pas surprenant, que Michael Curtis, un savant distingué et professeur émérite de l’Université Rutgers, a consacré tout un livre à l’examen de cette question, tout en essayant réfuter les revendications de ceux qui remettent en question le droit d’Israël à exister. Le résultat est un essai magistral (mais en anglais !) dans lequel les étudiants en Sciences Politiques devraient se plonger un tant soi peut avant de croire tout connaître du Proche-Orient.
Imaginez un instant là scène : un ami vous rejoint au café. Dans ses mains il tient un livre dont le titre est : « la Norvège doit-être exister ? ». En le voyant, le type à la table d’à côté interpelle votre ami : « tiens, c’est amusant, je viens de lire un livre presque pareil : « la France
doit-elle exister ? » et franchement, j’hésite encore. » Hallucinante scène que vous ne pouvez même pas imaginer, n’est-ce pas ? Et pourtant, si je vous dis qu’il existe des livres intitulés « Israël a t-il le droit d’exister », êtes vous surpris
À première vue, Israël pourrait être considéré comme typique des quelque 150 États-nations qui ont émergé au cours des quatre coins du globe dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale. Politiquement, elle est le fruit d’une lutte de libération contre une puissance impérialiste en Grande-Bretagne. Sur le plan territorial, il est situé sur un morceau d’une entité coloniale encore plus grande, celui de l’Empire ottoman. Légalement, Israël est une créature de l’Organisation des Nations Unies, qui, en tant que successeur du mandat britannique sur la Palestine, a approu-
vé la création de l’Etat juif. Alors, pourquoi Israël devrait-il être désigné comme la seule et unique cible d’une campagne de dénigrement jamais menée contre n’importe quelle autre nation au monde ? La réponse, comme le montre Curtis, est qu’Israël est « différent. » Pour commencer, c’est un Etat Juif. C’est pourquoi cet Etat est la cible des sentiments antisémites et des ressentiments qui ont des racines profondes dans de nombreux pays occidentaux et dans certaines sociétés islamiques. Dans de nombreux pays, l’antisémitisme n’est plus considéré comme une simple opinion, il s’agit d’un crime punissable par la loi. La façon de contourner cet obstacle est de faire connaître des sentiments antisémites sous-couvert d’une critique d’Israël, en tant qu’État-nation. Pour que cela soit un peu plus agréable au goût, un peu plus pimenté, on évoque souvent les souffrances des Palestiniens. Cependant, une fois la mayonnaise de griefs politiques contre Israël mise de côté, on se retrouve souvent avec un arrière goût de haine anti-juive dans la bouche. Désagréable au possible. Ensuite, il y a le fait qu’Israël est une île démocratique dans une région de régimes autoritaires et totalitaires. L’émergence de nouvelles démocraties au Moyen-Orient pourrait bien modifier le paysage politique de la région. À l’heure actuelle, cependant, en tant que démocratie, Israël reste une menace pour les systèmes despotiques encore dominants dans la région. Pire encore, du point de vue de ses détracteurs, Israël est « un avant-poste » du monde démocra-
tique depuis plus de six décennies. C’est en ce sens que Curtis compare Israël au « canari dans une mine de charbon. » Tout au long de la guerre froide, Israël a agi comme l’avantposte du monde libre dans une région d’une importance géostratégique vitale pour les Etats-Unis et ses alliés. Après la guerre froide, Israël s’est trouvé dans la ligne de front de la guerre mondiale contre le jihad islamique, sous toutes ses formes. Cela signifiait qu’Israël était considéré comme ennemi juré des islamistes qui se battent pour mettre fin à l’occupation sur un morceau de territoire musulman dirigé par des infidèles. Ainsi, l’existence même d’Israël, comme Curtis le montre, a conduit à l’émergence d’une étrange coalition dans laquelle les antisémites traditionnels, les guerriers froids staliniens, les idiots utiles, les hégémonistes pan-arabes, les anti-Américains de tous bords, et les revanchards islamistes sont unis contre un ennemi commun. Israël a t-il le droit d’exister ? La réponse de Curtis est un retentissant «Oui» soutenu par un magistrale exposé historique et un engagement moral sans faille en ce qu’il considère être la justice. En historien perspicace, Curtis montre qu’il est un rhéteur tout aussi convaincant. Ajoutez à tout cela la passion que Curtis injecte dans son travail et vous avez un livre qui est à la fois instructif et agréable. Zeev Koskas
70éme anniversaire de la Rafle du Vel d’Hiv - Exposition : Les Enfants à l’époque de la Shoah cœur du génocide» que nous avons visitée au Mémorial de la Shoah à Paris, parmi les milliers de documents, les dessins et poèmes, ce trouve ceux de Petr y compris un magazine clandestin qu’il a écrit au camp de Terezin avec d’autres petits camarades, avant d’être transféré est atrocement assassiné à Auschwitz en 1944. Les récits qu’il laisse montrent que ce garçon est très doué, passionné par les romans de Jules Verne il aurait d’ailleurs été stupéfait d’apprendre dans quelles conditions son journal intime de 1942 à 1944 fut retrouvé soixante ans après sa mort.
L’ironie de l’histoire veut qu’en 2003, en astronaute israélien Ilan Ramon embarque à bord de la célèbre navette Columbia, avec en main un dessin de Petr Ginz, symbole confié par le musée de Yad Vashem à Jérusalem. Hélas la navette se désintègre en vol et jette l’effroi sur le monde entier et plus particulièrement sur Israël.
A l’occasion du 70éme anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv, le 16 juillet, deux expositions à Paris racontent en ce moment le destin des enfants juifs durant la guerre.
Chaque itinéraire est différent, unique, incroyable parmi tous les enfants juifs traqués par les nazis d’Europe, mais celle d’un certain Petr Ginz, un très jeune Tchèque
déporté à l’âge de 14 ans dans le courant de l’année 1942, a connu un destin posthume que le plus inventif des romanciers n’aurait pu écrire. Dans son exposition «Au
A Prague, devant son téléviseur et le récit de ce dessin d’un petit Tchèque oublié, un petit homme se souvient que dans le petit appart qu’il a acheté quelques années plus tôt se trouvait tout au fond d’un cave, un carton de bric à braque avec des dessins et cahiers d’enfants, qu’il n’avait jamais ouverts jusqu’à lors, en fait il s’agissait du journal intime de Petr Ginz… Un document d’une sensibilité extraordinaire, plein de finesse et d’ironie
enfantine. Petr a une description du port de l’étoile jaune très particulière. Il parle des «69 shérifs» qui l’accompagnent le matin à l’école. Cette exposition montre que dans les ghettos d’Europe et notamment polonais, les gamins parvenaient encore à se fabriquer des luges en hiver pour dévaler des pentes de neige. C’était juste avant les déportations et l’extermination. Une exposition similaire s’était tenue le mois dernier à la synagogue Or Haïm et retraçait l’itinéraire des enfants juifs du quartier de Belleville déportés dans les camps de la mort. L’Expo du Mémorial s’adresse plutôt aux adultes et aux ados, celle de l’Hôtel de Ville peut être visitée par des enfants. Ils y découvriront des histoires pénibles certes mais qui parfois finissent par des miracles…grâce notamment à ceux qu’on appellera les Justes, ces Français qui tendirent la main aux enfants juifs pour les secourir. Ces photos bouleversantes et ces lettres et documents prouvent que les enfants ont toujours témoigné sur leur situation de misère et que pendant longtemps nul ne les a écoutés. Yvan Lellouche Exposition gratuite: «Au cœur du génocide, les enfants dans la Shoah 1033-1945» Au Mémorial de la Shoah jusqu’au 30 décembre 2012 et «C’était des enfants» à l’Hôtel de Ville de Paris jusqu’en octobre
L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 27 Juin 2012
Parachat Houkat : Les eaux de la discorde
Après la catastrophe des explorateurs, qui entraînera l’errance dans le désert et la disparition de toute la génération sortie d’Egypte, voici que se succéderont des contestations au sein du peuple d’Israël, avec comme chef de révolte Kora’h. Cet homme descendant de la tribu des Lévi était un des plus grands sages de sa génération raconte le Talmud, il était l’un des plus fortuné de l’époque. Cette fortune selon le midrach provenait des trésors de Yossef en Egypte. Kora’h entraînera avec lui dans sa chute, les figures les plus prestigieuses du peuple d’Israël, les Chefs du Sanhédrin et d’autres tels que Datan et Aviran. Les commentateurs de la paracha nous révèlent qu’à son niveau Kora’h commit la faute de la Gaava-l’orgueil! . Certes, il considérait que Moïse et son entourage cumulaient trop de pouvoir au sein du peuple d’Israël, et il fit l’erreur de penser que ce pouvoir provenait d’une auto proclamation ou d’une élection pour le moins arrangée… Dans le traité Nédarim du Talmud, Raba précise que la contestation de Kora’h va encore plus loin…elle atteint même le trône céleste. En effet par toutes ses allégations, sans compter celle de la couleur du thalit ou de la mézouza, il remit en question dit Raba tout le système astral, celui du jour et de la nuit, du soleil et de la lune. Il s’insurgea en affirmant que ce n’était pas le Créateur qui leur avait fixé une mission précise et prétendait même que chacune des planètes disposait de sa propre latitude, comme pour dire que l’homme disposait aussi de cette même liberté d’action…Ceci ne manqua pas de susciter la colère divine à son égard , voila pourquoi, il sera englouti vivant dans la terre avec sa tribu. Pourtant, raconte la Guemara, Kora’h engendrera des Tsadikimsdes sages qui iront plus tard étudier et même enseigner la thora à Bné-Brak.
De plus le roi David dans un de ses psaumes célèbre fait l’éloge du prophète Samuel lui-même descendant de Kora’h , dont il dit qu’il valait plus que Moise et Aaron réunis!. Selon le Ari Akadoch, le jour où le Machiah viendra, Kora’h sera réhabilité et intronisé Cohen Gadol en lieu et place de Aaron le Grand prêtre ! Et d’où le tient-il? d’un verset des Téhilim : «Tsadik Katamar Yéfrah » les dernières lettres de ce verset forment en effet le nom de Kora’h. Ceci fait allusion au « Tikoun Aolam » la fin des temps dans lequel Kora’h prendra toute la place qui lui reviendra. Le Rav Eliahou Dessler s’interroge dans son livre « Mikhtav mé-éliahou » : Comment peut-on échapper aux ambitions négatives? C’est une grave question. Celles-ci proviennent du «Yetzer hara», et même si on lutte contre lui et qu’il arrive à le vaincre c’est uniquement dans les actes. Mais la racine du mal reste intacte : d’ailleurs dit-il qui peut se dire maître de son cœur au point de l’empêcher de convoiter? Le rav ajoute : Les Sages nous ont montré la voie en parlant du désir : «Quiconque le satisfait est affamé ; quiconque l’affame est satisfait!» En un mot, affamez votre Yetzer hara, et il vous laissera en paix!. C’est une des raisons pour laquelle les Justes sont toujours sur leurs gardes, par peur d’en venir à «prendre». Ils ne veulent pas profiter de cette «force dangereuse», dit-il afin de ne pas tomber dans ses filets. D’ailleurs conclutil, Salomon le plus sage des hommes l’a bien dit : «Sonné matanot Yéhié» Quiconque haït les cadeaux vivra!». La parachat ‘Houkat débute par la loi de la vache rousse qui purifie de la mort. Sachant qu’il n’y a pas plus impure que la mort à propos de laquelle il est dit dans la Guemara Baba Kama : «Avi Avot A’touma» elle est la racine de toutes les impuretés!. Le texte dit : « On prendra pour l’impur des cendres de la com-
bustion de l’expiatoire, sur lesquelles on versera des eaux vives, dans une cruche». Les Sages expliquent que le roi Salomon eut toujours le désir de percer les secrets de la loi de la vache rousse. Mais une «bath kol» une voix sortit du ciel en disant : «Lé-moché » à Moché למשהcar en effet la loi de la vache rousse fut dévoilée exclusivement à Moché au moment de sa disparition à l’âge de 120 ans. «Je me suis dit que je pourrais devenir Sage, mais elle restait loin de moi.. » Kohélet, paroles de Chlomo Amelekh à propos justement de la loi de la vache rousse… Le roi Chlomo avait compris le sens profond de toutes les mitsvot de la Thora à l’exception de celle-ci . Le roi Salomon qui parlait nous dit-on avec toutes les créatures de la terre y compris même avec les astres… Nul homme que lui n’avait autant de khokhma-de connaissancesur la terre!.Il existe en effet dans la Thora ce qu’on appel des «Houkim» des préceptes qui nous faut appliquer comme des décrets royaux et à plus forte raison lorsqu’i s’agit de décret émanent du roi du monde! et la «Para adouma» la loi de la vache rousse fait partie de ceux-là. Certes, il peut paraître difficile d’exécuter un commandement sans comprendre le véritable sens, pourtant ceci est la base même de la «Emouna» la foi en D-ieu!.Dans ce récit biblique, quarante ans de vie des Bné Israël dans le désert arrivent à leur terme. Une nouvelle génération émerge et prend le pas sur celle qui était sortie d’Egypte, et s’apprête à prendre possession de la Terre d’Israël. Evidemment, les grands personnages qui guidaient le peuple disparaissent tour à tour. Après la disparition de Myriam, le peuple est confronté à un nouveau manque d’eau, l’eau qui est vitale dans ce désert arride. Myriam, qui par ses mérites dit le midrach, faisait déplacer un puits à chaque étapes dans le désert… Un commentaire du Kéli Yakar nous apprend à propos du verset : «Vélo aya maïm laéda» qu’il n’y avait plus d’eau pour l’assemblée. Il explique que c’était du fait que les enfants d’Israël n’avaient pas fait d’éloge funèbre à Miryam la prophétesse grâce à laquelle le puits d’eau vive les accompagnait dans le désert. Le commentaire nous fait remarquer qu’à propos de la mort d’Aaron qui interviendra dans cette paracha et celle de Moise, la Thora mentionne «ipkou otam béné Israël» les fils d’Israël les pleurèrent, par contre à propos de Miryam il est dit simplement: «Vatamoute cham vatikabér cham» en d’autre terme elle mourût et fut enterrée…elle n’eut droit à aucune éloge
funèbre et fut tout simplement «oubliée du cœur»...Cette ingratitude eut pour conséquence directe ce manque d’eau dans le désert. Les sages disent que la raison pour laquelle la paracha de la mort de Myriam précède celle de la Para Adouma, est pour nous apprendre que de la même façon que les «korbanot» les sacrifices, expient les fautes du peuple, la mort des Tsadikim également vient expier voir réparer les fautes de leur génération à l’image de cette vache rousse qui viendra comme pour «laver» les «saletés» de son rejeton qui n’est autre que le veau d’or…Les Bné Israël sont révoltés (comme souvent..) et réclament de l’eau à Moché et Aaron! HM demande alors à Moise de prendre son bâton et de parler au fameux rocher. La suite du récit est bien connue : au lieu de parler au rocher, Moise sûrement «stressé» par ce peuple en ébullition, va frapper par deux fois le rocher, duquel sortira de l’eau ! Mais les conséquences de ce geste à priori «anodin» s’avéreront dramatique pour Moise. Il lui sera formellement interdit d’entrer en Erets Israël ! Pour lui cette dernière mission était l’aboutissement de toute une vie. Pourtant lui qui aura tant fait pour le peuple y compris en faisant don de sa personne, devra s’y conformer! Bien qu’abasourdi, par cette décision Divine, Moise ne baissera pas les bras, comme nous le verrons plus loin dans la paracha Vééthanane… La raison invoquée par D-ieu est que Moché avait «commis une faute» en ne sanctifiant pas le Saint Nom d’HM et qu’il aurait fallu qu’il s’en tienne à la consigne de parler uniquement au rocher aux yeux du peuple-rebelle!. Beaucoup de questions sont posées en revanche par les commentateurs à propos de cet épisode qui sonne comme une véritable déchirure pour Moïse. Quel lien à priori y a t-il entre d’une part le rocher et de l’autre l’entrée sur la Terre d’Israël? De quelle manière le fait de parler au rocher constitue en soit un « Kidouch HM » une sanctification du Saint Nom de D-ieu? Enfin pourquoi était- il si important que tout le peuple soit là au moment où Moïse s’adressa au rocher? Autant de questions pour lesquelles, il faudrait d’abord répondre, qu’il s’agit de bien distinguer les deux types de générations en présence : Celle du désert et celle qui aura le mérite de rentrer en Terre Promise! La première est celle qui comprend des familles entières d’esclaves ayant quittés malgré eux l’Egypte et ses pénibles souffrances, pour recevoir la Thora sous la contrainte…comme
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le raconte le Talmud chabbat 88a. Durant quarante ans ils n’ont eu à se préoccuper de leurs soucis matériels et vitaux : La manne pleuvait du ciel, l’eau jaillissait du puits de Myriam, les nuées de Gloire les protégeaient constamment grâce aux mérite de Aaron, et leurs habits ainsi que leurs chaussures ne s’usaient point... Le traité Chabbat du Talmud mentionne même qu’ils vivaient comme des anges, occupés qu’ils étaient à s’imprégner de la Thora… Leur rôle n’était donc pas de penser à leur vie matérielle ! C’était comme si ils avaient mission d’amener et de répandre les connaissances de D-ieu sur la terre… Par contre comme l’explique le Kéli Yakar, la génération qui s’apprêtait à rentrer en Erets Israël savait pertinemment quelle serait confrontée à ses problèmes d’installation et de survie! Il faillait retrousser les manches, travailler la terre, semer, récolter et prélever la dime etc..Leur rôle était complètement différent, car il ne consistait plus à «subir» avec passivité, les miracles comme jadis les anciens, mais d’instaurer un vrai mode de vie de sainteté grâce désormais aux commandements de la Thora. Leur mission était en quelque sorte : d’élever la terre vers le ciel…tout un programme!. Nous pouvons mieux comprendre à présent l’épisode du rocher et la réaction de Moïse. Le peuple réclame de l’eau sans tenir compte de la spécificité du rocher…car il a un but près défini, celui de sanctifier toute la nature que D-ieu a créer! C’est à partir notamment du minéral, le plus éloigné de la sainteté, que la nouvelle génération veut faire le lien avec HM ! Et donc en faisant agir la «Parole de D-ieu» sur un rocher inerte, comme il le lui avait demandé, la matière aurait été elle-même toute sanctifiée. C’est en çà que Moise avait en quelque sorte failli. En définitive, la mission sacrée confié par D-ieu à Moise, et que devra assumer tant bien que mal le peuple d’Israël durant toutes les générations, sera de : parvenir à «élever» la terre vers le ciel!. De la même manière qu’ils levèrent leurs yeux vers le ciel pour voir le «serpent de cuivre» que confectionna Moise. Les Sages du Talmud s’interrogent était-ce ce serpent qui les protégeaient du fléau qui s’abattait sur eux? Bien sûr que non! En fait cet épisode vient nous apprendre dit le Talmud que chaque fois que le peuple d’Israël lèvera les yeux vers le ciel pour demander l’aide du Tout Puissant, il sera entendu!. Yvan Lellouche
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Israël – Gaza : tant qu’il y aura des missiles sur Israël, il n’y aura plus d’aide humanitaire
Le Commandant militaire de la zone du sud d’Israël a annoncé ce matin que le point frontière de Kerem Shalom (entre Israël et Gaza) sera fermé jusqu’à nous ordre : après plus de 150 missiles envoyés sur les populations civiles israéliens, l’armée a donc décidé de fermer le point de passage. Le bureau du porte-parole de Tsahal a déclaré lundi que les considérations de sécurité, et elles seules, permettront de déterminer combien de temps le passage restera fermé. Le passage de Kerem Shalom est le seul terminal de fret à la frontière entre Israël et Gaza. Il et particulière-
ment important compte tenu du blocus toujours en place côté égyptien. Entre 150 à 250 camions israéliens passent par Kerem Shalom tous les jours pour fournir une aide humanitaire sous forme de carburant, de fournitures médicales et de nourriture aux habitants de Gaza. Et alors même que le Hamas envoie des roquettes, jusqu’à hier soir, ses membres recevaient de l’aide internationale. Au cours de la semaine du 10 au 16 juin, selon l’armée israélienne, plus de 34.000 tonnes de marchandises sont entrées dans Gaza depuis l’Etat Juif. Avi Retschild
Nucléaire iranien : Istanbul, Bagdad, Moscou, et quoi encore ? pas la fin de l’effort diplomatique. Les gouvernements occidentaux ne feront qu’ajouter de nouvelles sanctions, les gouvernements européens sont actuellement dans un processus d’approbation d’une décision d’arrêt des importations du pétrole iranien à partir juillet, et les États-Unis se prépare une nouvelle vague de sanctions. Il est possible que l’administration américaine signale que l’option militaire est toujours sur la table.
Les dernières séries de négociations avec l’Iran ont apporté un nouveau souffle d’optimisme. Les pourparlers ont commencé il y a deux mois et ont eu lieu jusqu’à présent à Istanbul, Bagdad et Moscou. Lors de la dernière ronde de négociation qui s’est tenue à Moscou, l’Iran a présenté une regain d’intérêt pour la parlotte, en raison de la pression exercée sur elle de tous les côtés : de lourdes sanctions qui lui sont imposées exigent que la République Islamique paye un tribut de plus en plus élevé – et c’est sans même parler de la menace militaire, a savoir une attaque israélienne – un sujet qui revient régulièrement dans la presse internationale.Les iraniens ne peuvent pas l’ignorer. En outre, avant les pourparlers à Bagdad, le chef de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique avaient
fait une rare visite à Téhéran et avant annoncé qu’un accord était en préparation, même si certains détails n’ont pas encore été trouvés. L’Iran a montré sa volonté par des signes visibles de flexibilités. L’européenne Catherine Ashton et le négociateur iranien Saeed Jalili : la même vision des choses ? Au cœur des pourparlers, trois revendications centrales ont été à l’Iran. Tout d’abord, la fermeture de l’installation nucléaire de Fordo, une usine secrète (au départ), construite au plus profond d’une montage pour dissuader de toute attaque militaire. La seconde demande internationale est l’arrêt de l’enrichissement de l’uranium après la barre des 20% (après 20%, il ne s’agit plus d’uranium à usage civil mais militaire). Ces deux dernières années, l’Iran n’a
fait qu’enrichir son uranium a des niveaux plus élevés que 20%. Enfin, l’AIEA réclame une augmentation significative des visites dans les installations nucléaires, en particulier à Parchin, soupçonné d’être une installation d’essais pour les armes nucléaires. D’une part, les Iraniens ont signalé leur intention tout au long des entretiens, de parvenir à un accord sur leurs conditions en ce qui concerne l’enrichissement et l’observation, et en excluant la fermeture du centre de Fordo. D’autre part, les Iraniens ont exigé que les sanctions occidentales soient levés et que l’occident reconnaisse le droit à l’Iran d’enrichir de l’uranium. On le comprends : on est encore loin d’un accord. Et malgré les pourparlers se terminant -encore- par un échec (sauf selon les agences de presse), ce n’est certainement
L’Occident va tenter d’exploiter la pression sur l’Iran pour les ramener à la table des négociations encore et toujours pour tenter, encore et toujours, d’obtenir un accord qu’ils n’obtiendront jamais. Mais à chaque échec des pourparlers, les deux partis se rapprochent de l’instant de vérité. L’Iran devra décider combien il est prêt à concéder avant que les sanctions. Il peut être disposé à faire des concessions tactiques, tant que le chemin vers des armes nucléaires ne lui est pas complètement bloqué. L’administration américaine devra décider, compte tenu des progrès actuels de l’Iran, si il s’en tiendra à son engagement d’empêcher une arme nucléaire en Iran, en utilisant s’il le faut y compris l’option militaire, ou en admettant qu’il ne peut pas empêcher l’Iran et ainsi de passer à une politique de dissuasion nucléaire et de confinement. Le manque de percées dans les négo-
ciations présente une réalité complexe pour Israël. D’une part, Israël est accablé par la possibilité d’un accord plein de trous qui permettrait l’Iran de poursuivre son chemin de pavage vers des armes nucléaires. On n’en est encore pas là, mais cela demeure possible. D’autre part, tandis que les efforts diplomatiques ont échoué jusqu’à présent, la porte d’une opération militaire n’est pas vraiment ouverte pour Jérusalem. Les gouvernements européens continuent à s’opposer à cela, et il est juste de supposer que le gouvernement américain ne soit pas encore mûre pour une attaque. Obama voudrait peut-être d’autres sanctions avant un attaque. Si tel est le cas, Israël sera lui confiné à sa position familière, c’est à dire mettre la pression sur l’Iran, affirmant que l’échec diplomatique en cours signifie la non-intention iranienne de stopper la construction d’armes nucléaires. Israël affirmera entre autre que les négociations sont inutiles aujourd’hui et qu’elles ne permettent, dans les faits, à l’Iran, que de gagner du temps. Et pendant ce temps, la fenêtre d’opportunité pour une frappe militaire ne cesse de se rétrécir. Par le Dr. Efraim Kam Adapté de son article original en anglais – L’auteur est le chef adjoint de l’Institut d’études de sécurité nationale israélien
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Réflexions sur un avion militaire turc abattu par la défense anti-aérienne syrienne
Il semble y avoir un accord sur le fond de l’affaire: un avion F-4 Phantom turc [un avion de combat (NDLT)] a violé l’espace aérien syrien et l’armée syrienne l’a abattu dans ses eaux territoriales. En outre, il n’est pas contesté que le gouvernement turc dirigé par l’AKP [Adalet ve Kalkinma Partisi =Parti de la Justice et du Développement (NDLT)] a depuis des mois offert l’asile et armé les forces d’opposition syriennes , ce qui équivaut à une guerre civile entre une tyrannie brutale et épouvantable et une opposition de plus en plus islamiste.par Daniel Pipes Le pouvoir dirigeant turc, tout en acceptant le fait que son avion a violé l’espace aérien syrien, rumine des représailles. Le gouvernement syrien a fait de son mieux pour calmer la colère turque. Un avion F-4 turc. Com-
ment les Etats occidentaux devraientils réagir à cette crise entre Ankara et Damas, étant donné que l’une des parties a une possibilité d’intervenir pour une guerre entre les deux états? Plus précisément, si la République de Turquie invoque l’article 5 du traité de l’OTAN, qui dans le cas d’une «attaque armée contre un ou plusieurs d’entre les membres...[cette attaque armée] doit être considérée comme une attaque dirigée contre l’ensemble des membres, et en conséquence il a été convenu que, si une telle attaque se produit, chacun des membres... viendra en aide à la partie ou aux parties ainsi attaquées en prenant ... telle mesure jugée nécessaire, y compris l’utilisation de la force armée »? Parce que les deux parties dans ce conflit syrien représentent des alternatives épouvantables, je soutiens
que les gouvernements occidentaux devraient rester en dehors. Je répète cela, en insistant fortement, tant que dure cette crise. L’Occident n’a aucun intérêt à soutenir un gouvernement agressif turc, bien au contraire, il doit envoyer à Erdoğan & Co. un signal clair de rejet de leur politique étrangère belliqueuse et quasi une politique de voyous. En ce qui concerne l’article 5, c’est clairement inopérant ici, avec l’histoire récente de l’agression turque contre la Syrie, dont l’apogée est l’intrusion de cet avion de combat. Encore une fois, restons en dehors. Version originale anglaise: Thoughts on the Syrian Downing of a Turkish Warplane Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
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Changement de ton en Egypte : Morsi veut ‘modifier’ ses relations avec Israël Le nouveau président égyptien Mohamed Morsi a annoncé qu’il souhaitait «réviser» les accords de paix avec Israël, dans une interview à l’agence iranienne Fars. «Mais tout cela sera fait par les organes gouvernementaux et le cabinet, car je ne prendrai aucune décision seul», a-t-il précisé. «Notre politique à l’égard d’Israël sera basée sur l’égalité car nous ne sommes pas inférieurs à eux. Nous discuterons du droit des Palestiniens car cela est très important», a ajouté M. Morsi. Israël doit se préparer à une période ‘’profondément problématique’’ dans ses relations avec l’Egypte, a indiqué dimanche l’ex-ambassadeur israélien au Caire Zvi Mazel, après l’élection de l’islamiste Mohamed Morsi à la présidence du pays. Alors que Binyamin Netanyahou a demandé aux ministres de s’abstenir de tout commentaire sur l’élection égyptienne, M. Mazel a clairement fait part de son inquiétude. Morsi souhaite la destruction d’Israël, a ajouté M. Mazel, ‘’il a dit qu’il veut conquérir Jérusalem’’. Les quotidiens israéliens s’inquiétaient unanimement lundi de la nouvelle donne dans la région après la victoire de Mohamed Morsi, candidat des Frères musulmans, à l’élection présidentielle en Egypte. «Ténèbres en Egypte», titre le Yédiot Aharonot, principal quotidien populaire, en allusion à l’une des dix plaies rapportées dans la Bible.
«La crainte est devenue réalité : les Frères musulmans sont au pouvoir en Egypte», titre le quotidien Maariv (centre-droit) en assurant : «Le traité de paix est mis en doute». Pragmatique, Yaacov Katz, expert des affaires militaires du Jerusalem Post en anglais (droite), estime pour sa part que «rien ne va changer à court terme dans les relations avec l’Egypte, car Morsi est confronté à des défis autrement plus pressants qu’une guerre avec l’Etat juif». Le journal Haaretz (gauche) consacre lui aussi sa première page à «l’inquiétude» que suscite en Israël le président islamiste en Egypte.
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Joël Mergui réélu à la tête du Consistoire central
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La nouvelle étoile montante du rire !
lu pour un mandat de 4 ans. Il s’est «engagé à poursuivre la sauvegarde de la liberté pratique du culte juif, la lutte contre les différentes formes d’antisémitisme et la transmission du judaïsme», précise le communiqué. M. Mergui se représentait, face à Moïse Cohen, président d’honneur du Consistoire de Paris et vice-président du Consistoire central.
Joël Mergui a été réélu dimanche à la présidence du Consistoire Central- Union des communautés juives de France- avec une très large majorité de 85% des suffrages exprimés, a annoncé le consistoire dans un communiqué.
Le président de la République, François Hollande, lui a adressé «ses félicitations et tous ses voeux pour la poursuite de cette mission au service du judaïsme français et de sa place dans la République». Agé de 54 ans, M. Mergui a été réé-
L’élection s’est déroulée à l’issue de l’Assemblée générale qui réunit l’ensemble des communautés juives de France, «numériquement la plus importante communauté juive d’Europe», précise le communiqué. Le Consistoire central représente et défend les interêts du judaisme en France. Il a été fondé en 1808 par Napoléon 1er. Libération.fr
Encore une semaine d’atrocités musulmanes en France
terpeller. Les policiers ont dû user de grenades lacrymogènes pour se dégager. Deux policiers ont été blessés et brièvement hospitalisés.
Killian, 13 ans, n’avait aucune chance contre Souleymane, jeune musulman de 17 ans dont la culture de violence est omniprésente d’Afghanistan au 93 en passant par Gaza (1). Il est 10 heures, c’est la récréation au collège Cleunay de Rennes. Souleiman 17 ans, s’en prend à Killian 13 ans. Souleiman est musulman : il s’attaque à la gorge, et étrangle sa jeune victime, qui reste sur le carreaux, inanimée. Un professeur lui fait un massage cardiaque, les pompiers le transportent à l’hôpital en évitant les « quartiers sensibles » ou les camions de pompiers se font caillasser. A l’hôpital Anne-de-Bretagne, au sud de Rennes, le jeune Killian est mort. La famille de Killian est brisée. Leur vie s’est arrêtée ce matin 23 juin 2012. Je présente toutes mes condoléances et mes pensées émues à cette famille déchirée par la douleur et la perte de leur enfant. Les autres collégiens, ceux qui ont assisté à la scène, sont sous le choc, traumatisés par l’image de cette victime de 13 ans sans connaissance sur le bitume de la cour de récré. A Lyon (2), il y a quelques jours, un autre garçon de 14 ans a été aspergé d’essence au pied de l’immeuble du quartier des Marronniers, une autre cité « classée sensible ». Sensible à quoi ? Un jeune musulman a vidé une bouteille d’essence sur un autre du même âge, puis a mis le feu à ses vêtements. La victime a été brûlée au troisième
degré, et a été transportée aux urgences par un voisin. A Saint Denis en région parisienne (3), 5 jeunes musulmans de 14 à 16 ans ont violé une adolescente de 13 ans. A deux reprises. Ils sont tous scolarisés au collège Garcia-Lorca, à St Denis. Les viols se sont produits dans les parties communes de la cité. Deux filles ont joué les rabatteuses, et ont manipulé l’adolescente pour l’entrainer vers l’endroit où elle a été violée, une première fois par cinq garçons, une seconde fois par trois d’entre eux. Quelle autre culture que l’islam est si pervertie que des jeunes mineurs violent régulièrement d’autres mineures ? La famille a décidé de quitter la ville le plus vite possible. Elle a peur de représailles pour avoir brisé la loi du silence dit la dépêche. Ce qu’il faut comprendre, c’est que d’autres cas existent, et que personne n’en parle, de peur. En septembre de l’année dernière déjà, à Carpentras (4), une trentaine de « jeunes » de 16 à 22 ans avaient été jugés pour avoir violé pendant un mois, dans des caves ou dans des hôtels, une jeune fugueuse de 14 ans, qui avait fini par s’enfuir. Le procès, qui laisse la justice transformer les violeurs en « enfants terribles » fut à vomir, il mérite qu’on y revienne. A Dignes-les-bains (5), avant hier soir 21 juin, la fête de la musique a dégénéré en affrontements communautaire. 200 musulmans ont attaqué le commissariat après que trois « jeunes » – trois musulmans donc, qui avaient agressé des policiers, se soient fait in-
Des enquêtes judiciaires, aussi coûteuses qu’inutile puisque ces barbares ne seront pas inquiétés, est en cours. De plus en plus de voitures brûlées à Clermont-Ferrand A Clermont-Ferrand (6), dans les quartiers nord de la ville, quatre voitures ont encore brûlé. Le nombre de voitures incendiées par des jeunes musulmans – oui, encore et toujours des jeunes musulmans j’insiste je répète et je souligne car cela doit être dit et répété – a explosé depuis les élections. Un voisin témoigne : Juste après l’élection présidentielle, on en a onze qui sont arrivées d’un coup. Ça a marqué le changement. Il y a des coins sensibles. Toute la périphérie de Clermont, y compris la campagne. Il y a aussi Saint-Jacques et les Vergnes. C’est un concours entre eux. Note de JPG : eux, sont également désignés comme l’avenir de la France. Pendant qu’à Toulouse, cette semaine, un musulman se revendiquant d’al Qaida prenait des otages dans une banque pour « motif religieux » et tentait de mettre le feu à l’établissement, Naamen Meziche (7), un autre musulman djihadiste né à Paris, une chance pour la France dans toute sa dimension culturelle, haut responsable d’al Qaida, a été arrêté au Pakistan dans la région de Quetta, près de la frontière iranienne, alors qu’il se rendait dans un des repaires d’al-Qaida. Selon les dernières informations qui nous parviennent, ce Français que le monde nous envie serait directement connecté à la cellule allemande qui a préparé les attentats du 11 septembre. PS : On me reproche régulièrement de mentionner la religion des délinquants et des criminels. Tant que personne n’osera examiner les causes du taux très élevé de criminalité chez les musulmans, tant que les médias tenteront de le cacher, pour donner à croire qu’il est en baisse, j’entends user de ma liberté de parole pour la rappeler, surtout lorsqu’encore un adolescent a été tué. © Jean-Patrick Grumberg
Qui a osé dire que l’humour avait quitté notre univers ? Ophir, venu d’une galaxie lointaine, a décidé d’envahir la Terre, histoire de vous envoyer un electrochoc. Ce phénomene aux mimiques déjantées et ou facies élastique démonte les planches terrestres pour corriger une société qui a bien besoin de revoir sa copie.
Pulvérisant au passage un quotidien qui pourrait bien être le votre… Alors montez dans sa soucoupe et laissez vous transporter dans un monde intersidéral, par cet extraterrestre. Attention, pour ce spectacle : seul l’aller est compris. Pour revenir sur Terre débrouillez vous ! La seule devise pour s’en sortir c’est : Ophir pour votre plaisir… !
L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 27 Juin 2012
L’inhumain Christophe Oberlin
Au vu des multiples réactions négatives qu’à suscité une question de l’examen permettant d’obtenir un certificat optionnel de médecine humanitaire, l’auteur de celle-ci, le professeur Christophe Oberlin s’est empressé d’accorder, entre autres, une interview-vidéo à un Cercle des volontaires dont la première préoccupation semble être le combat contre le ‘’lobby sioniste’’. Par:Victor Perez La première impression qui ressort de l’écoute de cet entretien, est que cette polémique n’a pas lieu d’être. Classique ! Fort peu cependant pour expliquer les prises de positions en contre, entre autres, du Doyen de la Faculté de Médecine Paris-Diderot Benoît SCHLEMMER et de son Président Vincent Berger. Néanmoins, s’il est inutile de s’abaisser à remettre les pendules de ce professeur de médecine à l’heure, il est en revanche très intéressant de s’arrêter à sa propre réponse concernant cette même question. Une question dont l’intitulé est le suivant : « Vous êtes à l’hôpital de Rafah, situé dans la bande de Gaza lors de la guerre de l’hiver 2008- 2009. Des ambulances vous amènent 22 corps portant tous le nom d’Al-Daya. Les ambulanciers et les membres survivants de la famille vous déclarent qu’il s’agissait d’un bombardement classique. La mort de chacun d’entre eux a été constatée. Quelle est ou quelles sont les qualifications des crimes perpétrés (crime de guerre, crime contre l’humanité, crime de génocide) ? Argumentez votre position en vous basant sur les définitive des différents crimes. » Sa réponse (17 ’50) : « Un crime de guerre c’est un crime qui est contraire au droit humanitaire (…) c’est une attaque contre des civils, c’est une utilisation d’armes interdites, des souffrances excessives (…) » « Le crime contre l’humanité c’est l’intention systématique, c’est intentionnel, quand on vous parle de dégâts collatéraux en droit international cela n’existe pas. C’est soit un crime de guerre soit un crime contre l’humanité. C’est le
droit, ce n’est pas personnel comme interprétation ». « Le crime de génocide (…) il y a une population qui est discriminée, en fonction de l’appartenance vraie ou supposée à une religion à une race (…) » A la lecture de cette explication, qui peut dire honnêtement que les actes de l’Etat d’Israël collent à ces qualifications ? Personne ! L’Etat juif ne vise pas les civils, il n’y a aucune intentionnalité de mettre à mort qui que cela soit, ni de commettre aucun génocide. Inscrivez vous afin de recevoir par courriel les publications. En revanche, les civils israéliens sont constamment et intentionnellement visés par les missiles gazaouis. Leur causant, en conséquence, des souffrances excessives dans l’objectif unique de « libérer la Palestine de la mer au Jourdain » de leurs présences. Il n’y a donc là, selon les propres analyses de ce triste militant, rien d’autre que la démonstration des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité dans le dessein d’un génocide de la part de ce groupe terroriste à l’encontre du peuple israélien. Et ce n’est pas cette réalité, que nul ne peut contredire, qui est donnée aux étudiants en médecine afin de les faire réfléchir sur le droit humanitaire ! Mieux ! Selon cet ‘’expert’’, les dégâts collatéraux n’existent pas. Le Hamas ne dit pas autre chose. C’est même pour cette raison que ses ‘’résistants’’ se réfugient au sein des civils après le coup de feu avec « l’entité sioniste » l’obligeant soit à laisser ses citoyens sans défenses, soit à commettre, forcément, des « crimes de guerre ». Des accusations que s’empresseront, alors, d’amplifier les militants de la cause inhumaine tel Christophe Oberlin, voisin idéologique de Dieudonné et de la si ‘’bien pensante’’ Capjpo. A savoir, celle d’interdire aux Juifs le droit d’être des individus à part entière de l’humanité. Ce bien si souvent brandi et si mal défendu par ses prétendus humanitaires ! Publié par Victor PEREZ
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La bonne santé de l’économie israeliennene doit 2 incendies près de Jérusalem pas cacher le creusement des inégalités Des milliers de jeunes ménages ont campé dans les rues pour exprimer leur insatisfaction. On a assisté aussi à de longues grèves des médecins. Avec une majorité plus large à la suite de l’entrée du parti Kadima au gouvernement va-t-on assister à plus de réformes ?
La Chronique économique de Roger Cukierman. En attendant que Merkel et Hollande trouvent enfin le moyen d’assurer l’avenir de la monnaie européenne, nous allons évoquer des terres plus lointaines : l’économie israélienne. Est-ce une économie forte ? L’État d’Israël s’est à la fois américanisé et mondialisé. Au croisement de l’Asie émergente et de l’Europe vieillissante, il atteint une croissance de 3 à 4%, exactement à mi chemin entre l’Europe à 0% et l’Asie à 8%. La crise qui a frappé l’Europe et l’Amérique semble l’avoir épargné. Avec l’avantage que cette croissance se réalise dans un environnement économique dont beaucoup rêveraient. La dette publique et le déficit budgétaire sont proches des objectifs de Maastricht. Le taux d’inflation se situe à moins de 2%. Le chômage est inférieur à 7%. Le tourisme enregistre près de 4 millions de visiteurs dont beaucoup de Français. Ces Français ne sont pas étrangers à la bonne tenue du marché immobilier israélien. Les réserves de change atteignent près de 80 milliards de dollars. La Banque d’Israël remarquablement dirigée par le gouverneur Stanley Fisher a su maintenir des taux d’intérêt bas et garantir la fermeté de la devise israélienne contre toutes les autres monnaies. Enfin, la moitié du PIB provient des exportations dont l’essentiel est à fort contenu technologique. D’où vient cette croissance remarquable de l’économie israélienne ? De la priorité à la recherche et au développement. 5 à 6 % du PIB en recherche et développement contre 2 % en France. L’activité de haute technologie a été favorisée par l’immigration venue de l’ancienne Union Soviétique qui comptait de nombreux scientifiques. Elle a été favorisée aussi par l’accent mis par les prestigieuses universités
israéliennes sur la formation de nombreux ingénieurs. Aux premiers rangs d’entre elles le Technion et l’Université de Jérusalem. L’armée a joué aussi un grand rôle en formant de nombreuses recrues aux technologies les plus sophistiquées. Le résultat c’est que tout le pays semble être une start up. 500 sociétés innovantes sont créées chaque année. Google et Yahoo et Microsoft et Intel y ont installé une partie importante de leur recherche et y font leur marché de start up et de brillants cerveaux. Même le très prudent Warren Buffett y a investi 4 milliards de dollars. La culture des agrumes des années cinquante a fait place aujourd’hui à la haute technologie. On est passé, dit-on, de l’orange à la « pomme », la pomme d’Apple bien sûr. Tout ne peut pas être rose. Quelles sont les faiblesses de cette économie ? Les inégalités se creusent. La pauvreté touche deux catégories sociales dont le taux d’inactifs est élevé : il s’agit d’une part de la population arabe israélienne qui souffre d’un taux de chômage élevé. Et d’autre part des Juifs orthodoxes Haredim qui se consacrent à l’étude de la Torah et sont exemptés du service militaire. Les laïcs se plaignent de constater que les Haredim ne participent ni à la vie économique ni à la défense d’Israël et constituent une lourde charge sociale pour la population active. Au point que le parti de droite Beteinou souhaite que les critères d’attribution des logements sociaux privilégient les candidats au logement qui travaillent. Evidemment les partis religieux qui font aussi partie de la coalition gouvernementale s’insurgent contre cette proposition. En outre, des mouvements sociaux venant cette fois plutôt de la classe moyenne réclament un meilleur accès au logement, protestent contre les prix élevés, et les salaires insuffisants.
On peut enfin espérer qu’avec la très large majorité parlementaire qui soutient désormais le Premier ministre Natanyahu, celui-ci aura à cœur d’instaurer un mode électoral majoritaire. Cela éviterait les inconvénients de l’hyper démocratie actuelle qui place le gouvernement à la merci du chantage des petits partis, notamment les partis religieux. En tout état de cause, l’État devra faire face à plus de dépenses sociales, et compte tenu des problèmes sécuritaires à un accroissement du budget militaire. Il se heurte également à la nécessité de réformes portant sur les structures financières du pays. Pourquoi cette nécessité ? Il se trouve que les propriétaires des banques israéliennes sont souvent aussi propriétaires d’entreprises industrielles ou commerciales, situation que la Banque d’Israël juge malsaine. De même quelques tycoons israéliens, parmi lesquels NoHi Dankner et ItzHak Tchouva, ont pris des risques considérables, par exemple pour Dankner sur des projets hôteliers à Las Vegas ou des participations au capital du Crédit Suisse. Or leur endettement devient préoccupant. Au point qu’une filiale de Tchouva, menace de ne pouvoir rembourser ses créanciers obligataires. C’est le même Tchouva qui est le principal actionnaire du gisement de gaz récemment découvert en Méditerranée. La Banque d’Israël exige des banques un resserrement du crédit. Mais comme dans le modèle économique américain, les ressources de ces hommes d’affaires proviennent plus d’obligations placées dans le public que de prêts bancaires. Les pouvoirs publics veulent mettre fin aux situations de monopole et limiter la liberté d’emprunter de ces grands groupes. Mais ces problèmes de structure financière paraissent bien dérisoires comparés aux problèmes existentiels auxquels l’État d’Israël est confronté, dans un Moyen Orient dont l’hostilité ne fait qu’empirer ! Source: RCJ. 94.8
Un oléoduc contourne le détroit d’Ormuz Abu Dhabi, l’un des sept Etats membres des Emirats arabes unis, a fait des préparatifs qui rendent possible la fermeture iranienne du détroit d’Ormuz, la voie navigable essentielle par laquelle passent environ 17 pour cent de l’énergie dans le monde; aujourd’hui il a procédé à l’ouverture de l’oléoduc Habshan-Fujairah qui transporte son brut vers un autre Etat des Emirats Arabes Unis. Commencé en 2008, le pipeline long
de 370 kms a 1m 20 de diamètre, il a coûté environ 2,7 milliards de dollars américains et il transporte 600-700 mille barils par jour avec pour but d’augmenter et d’atteindre 1,4 million ou même 1,8 million de barils par jour . Pour accompagner le pipeline, le gouvernement d’Abu Dhabi construit une raffinerie de 200.000 barils par jour qui a coûté 3 milliards de dollars américains, à la sortie de l’oléoduc, à Fujairah dans le golfe d’Oman. Commentaire: Non seulement le pi-
peline assure l’exportation de pétrole brut mélangé (de Murban) d’Abu Dhabi, mais il protège aussi contre l’augmentation des primes d’assurance en cas d’hostilités. Cet article sur une nouvelle peu remarquée présente des implications pour l’avenir du marché de l’énergie et pour les relations du Conseil de coopération [des Etats arabes du Golfe (NDLT)] avec l’Iran. par Daniel Pipes Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
Un incendie a éclaté dans le wadi de la région de Lifta, près de l’entrée de Jérusalem, mobilisant 4 équipes de pompiers pour tenter de l’éteindre. Deux caravanes servant d’entrepôts pour des travaux d’infrastructures ont été touchés. Un autre foyer s’est déclaré près d’habitations dans la localité de
Motza. Trois équipes de pompiers sont sur place pour tenter de maîtriser les flammes. Pour l’instant les habitants n’ont pas été évacués. L’autoroute Tel-Aviv-Jérusalem a été fermée à la circulation dans les deux sens à hauteur de Motza, à cause du sinistre.
Le président russe Vladimir Poutine a été reçu avec des honneurs particuliers en Israël pour une visite-éclair de 24h. Poutine, accompagné par une impressionnante délégation de 400 personnes a débuté son programme à Natanya par l’inauguration d’un monument symbolisant la victoire de l’Armée rouge sur l’Allemagne nazie. Il y a notamment déclaré « qu’il ressentait un profond respect pour le peuple juif et pour Israël ».par:Shraga Blum pour jerusalemplus
certes déclaré « qu’il y avait un intérêt national et stratégique à garantir la sécurité d’Israël » et « que la Russie ne laisserait pas plus d’un million de juifs russes vivre sous le danger en Israël ». Mais il n’a pas annoncé de modification dans sa politique face à Téhéran. Au contraire, il a fait comprendre à ses interlocuteurs « qu’il fallait permettre aux sanctions de fonctionner et ne pas tout remettre en question par une action militaire dont on ne connaît pas les conséquences», rappelant les exemples irakien et afghan. Concernant le dossier syrien, les responsables israéliens ont mis l’accent sur les dangers que représente un acheminement d’armement russe vers des organisations terroristes ou sur l’éventualité d’une utilisation de cet armement contre Israël par Bachar El-Assad. Poutine a rappelé « qu’il ne prenait pas la défense de Bachar El-Assad et son régime, mais qu’il tentait de sauver la Syrie, qui était un allié traditionnel de son pays ». Les responsables du pays ont tout de même voulu souligner « les résultats très positifs de cette visite ».
Visite éclair de Vladimir Poutine” (Israël Hayom)
». Il a ensuite eu des entretiens avec des responsables politiques, Premier ministre en tête, et sa visite s’est achevée par une soirée à la résidence du président Pérès en présence de très nombreux invités. Au programme des entretiens : les relations commerciales bilatérales, la situation en Syrie et le dossier iranien. Malgré les appels de Binyamin Netanyahou et Shimon Pérès, en privé et lors de leurs interventions publiques, il ne semble pas que la position russe ait beaucoup évolué sur l’Iran. Poutine a
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François Hollande – et la France par sa faute – prend sa première très grosse claque politique
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Déclaration confidentielle de Poutin sur l’Iran lors de son voyage en Israël
ces derniers (JPG : c’st à dire l’Allemagne) ne paient pas les mauvais choix politiques d’autres (JPG : c’est à dire la France). La France devra communiquer à Bruxelles, en amont de toute présentation publique, son projet de loi de finances pour 2013, laquelle regardera à la loupe les impôts, les dépenses, et les effectifs de fonctionnaires souhaités par le gouvernement socialiste.
Un pan essentiel de l’indépendance de la France est en train de disparaître sous les yeux des Français, qui l’ont bien mérité par en votant pour celui qui a ruiné la Corrèze, et ce, seulement un mois après son élection, en raison de l’inexpérience, conjuguée à la mollesse de caractère et à l’entêtement doctrinal de François Hollande dans une période extrêmement tendue qui demandait un pragmatisme dont le socialiste est incapable. Dès septembre prochain, Bruxelles va prendre les rennes du budget français. Berlin réclame à la France, nous l’avons plusieurs fois indiqué, davantage de maturité budgétaire, car il craint que la France entraîne toute l’Europe dans son sa spirale dépensière. Hollande insiste pour tenter de faire de la croissance par l’investissement. Angela Merkel a répondu clairement que ce dont l’Europe n’a surtout pas besoin, c’est d’une politique keynésienne. Aussi la France vient d’être contrainte par l’Allemagne, parce que le président français s’est entêté, à faire des concessions. L’une d’entre elles va retirer à la France – et aux autres Etats de l’Union Européenne – au profit de l’Allemagne qui est position de dire le la, leur souveraineté budgétaire.
La Commission de Bruxelles vient de préparer un projet de règlement qui lui donne le pouvoir de décision sur les mesures économiques prises par chaque État membre. « Il devrait être adopté dès cet automne », indique une source européenne au Figaro (1), et son assurance est motivée. D’un coté, il semble que François Hollande a totalement perdu la confiance de la chancelière allemande, et que ses paroles rassurantes n’y changeront plus rien, de l’autre, les pays du sud, lourdement endettés et redevables de comptes sont déjà dans cette situation de dépendance, quand aux autres Etats membres, imaginez vers qui se portera leur confiance s’ils ont à choisir entre la sérieuse et solide Allemagne et le danseur de claquettes français. S’il est adopté, donc, ce règlement marquera la fin de l’indépendance budgétaire de la France, et une plus grande intégration fédérale, car il prévoit spécifiquement que chaque État devra obtenir l’accord de la Commission européenne et des autres pays membres (JPG : c’est à dire de l’Allemagne) avant de prendre des décisions économiques ou budgétaires pouvant avoir des conséquences sur ses voisins. Le but est de garantir que
A vouloir tirer sur la corde d’une économie européenne en danger, et à refuser d’entendre raison, l’Allemagne a cessé de taper le poing sur la table, et a sifflé la fin de la récréation pour François Hollande, qui est maintenant prié de se mettre au garde à vous et de se tenir à carreaux. Angela Merkel a rappelé, explique Reuters (2), que tant que Berlin a le chéquier et signe les chèques, c’est elle qui décide . Il est donc permis à François Hollande, et à l’endroit du peuple Français, de continuer à pérorer, de faire le beau vainqueur et de grands et beaux discours, rien n’ira au delà des mots. François Hollande ne pourra donc pas tenir ses promesses électorales – et il faut reconnaître que dans leur malheur économique, c’est une chance pour les Français – depuis que Bruxelles s’est joint aux mises en garde de Merkel sur les dimensions suicidaires de ces promesses. Le commissaire européen aux Affaires économique et monétaires, Olli Rehn, a reconnu que le projet en préparation est « assez intrusif », et il faut mesurer la dimension de ces mots mesurés depuis la position de son auteur. Si la France était une entreprise, cela s’appellerait un redressement judiciaire avec plan de continuation où le dirigeant, François Hollande, perd son pouvoir de décision et sa marge de manœuvre pour éviter la faillite de la France. © Jean-Patrick Grumberg
Une source officielle et haut placée dans le gouvernement israélien a révélé ce matin que Vladimir Poutin, hier lundi 25 juin 2012, lors d’un repas avec le premier Ministre Israélien Benjamin Netanyahu, a fait cette importante déclaration de géostratégie, que nous sommes, sauf erreur, les seuls à divulguer : Il y a plus d’un million de « citoyens » russes en Israël (JPG : ils ont la double nationalité russe/israélienne), et je ne les laisserai pas vivre dans le danger. La source ajoute que Netanyahu a dit à Poutin : « ne vous en mêlez pas » en parlant des sanctions mises en place par l’Occident contre l’Iran, et de leurs efforts contre le régime des Ayatollah. Concernant la Syrie, le premier ministre israélien a demandé à Poutin de ne pas livrer d’armes stratégiques à Assad, car il s’en servira immanquablement contre Israël afin de détourner l’attention internationale des massacres qu’il continue à faire contre son peuple, et afin de rallier le monde arabe, actuellement divisé contre lui. Si, à l’inverse, le régime de Assad tombe, alors ces armements se retrouveront entre les mains des rebelles et des terroristes, ainsi que du Hezbollah, ce qui brisera l’équilibre de l’armement militaire de la région, et ces
armes serviront à attaquer Israël. Concernant les déclarations que vous pourrez lire dans la presse, Vladimir Poutin a déclaré, lors de la réception présidentielle que « La Russie a un intérêt national à assurer la paix et la tranquillité d’Israël », mais en même temps, il a fait part de sa réticence à attaquer l’Iran, et il a prévenu : « on doit réfléchir avant de faire des choses que nous risquons de regretter plus tard », avant d’ajouter : « regarder ce qui est arrivé aux Américains en Afghanistan et en Irak. J’ai dit la même chose au président Obama. Il n’y a aucune raison d’agir à la hâte ». A Netanya, et je suppose que toute la presse européenne relayera cette déclaration, Poutin a affirmé que « ce que j’ai vu ici (JPG : en Israël) est très impressionnant, et renforce le sentiment de respect que j’ai pour le peuple juif et pour l’Etat d’Israël » Comparée à l’humiliation publique de la leçon de géostratégie que Poutin a faite au maladroit François Hollande, la rencontre israélienne semble reléguer la France au rang de puissance mineure – le Quai d’Orsay va être fou de rage en lisant nos informations dont il n’a pas pu avoir connaissance. © Jean-Patrick Grumberg
France/ Allemagne, la fin de l’amitié sonne le « plus d’Europe = plus d’Allemagne » tandis que le premier ministre espagnol regardait la scène, éberlué, révèlent des sources présentes aux discussions.
L’arrivée de François Hollande à l’Elysée a réveillé de vieilles tensions entre Berlin et Paris. Angela Merkel craint beaucoup « la politique de gaspillage du président français ». « En France, ils ont peur que l’Allemagne prenne le contrôle, mais le continent regrette le leadership de Sarkozy », explique Matthew Campbell dans le Sunday Times (1) Merkel horrifiée par le programme de François Hollande
Mais malgré la capacité de conciliation de Monti, le couple n’a pas réussi à se mettre d’accord. Aucun média francophone ne peut l’avouer, mais le mariage entre l’Allemagne et la France, les deux poids lourds de l’Europe, et longtemps la force de motivation de l’Union Européenne, est en train de voler en éclats, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour le bloc européen. » explique Matthew Campbell. Le premier ministre italien Mario Monti « a eu l’impression d’être un conseiller matrimonial » la semaine dernière, à la réunion des responsables européens, en préparation du sommet de Bruxelles. Autour de la table des négociations, à Rome, Angela Merkel et François Hollande avaient besoin que le premier ministre italien joue le rôle de médiateur pour calmer le jeu,
On se rappelle que l’Union Européenne est née de la coopération entre l’Allemagne et la France, et son symbole fût longtemps la poignée de main entre François Mitterrand et Helmut Kohl. Cette coopération était tellement au centre de l’activité européenne, que certains observateurs considèrent que sans cette coopération, rien ne
sera accompli au sein de l’UE. Lors de la conférence de presse de clôture, celle dont les médias français ont fait état, Merkel et Hollande ont récité les phrases d’usage de promesse qu’ils vont travailler ensemble, mais la réalité ne pourrait pas être plus différente, car la France et l’Allemagne ont des programmes totalement contraires.
a approuvé la demande de François Hollande du pack européen pour apporter de l’argent frais, mais elle ne voit pas d’un bon œil sa suggestion de recours aux banques européennes comme prêteurs, ou comme garants du dernier recours de la dette européenne. Elle considère que ces étapes peuvent arriver seulement après une plus grande intégration européenne.
Selon les informations parues dans la presse allemande, la chancelière est terrifiée par les réformes que Hollande veut imposer à son pays, comme la réduction de l’âge de la retraite, et la création de dizaines de milliers d’emplois dans le secteur public. Plusieurs sources, à Berlin, affirment que Merkel craint que le plan de François Hollande va ruiner la France, seconde plus grande économie d’Europe.
D’un autre coté, la demande de Merkel vers plus d’Europe réveille de vieux soupçons, en France, contre l’Allemagne, car après la réunion des deux Allemagne, cette dernière est devenue bien plus forte et puissante qu’avant. Les Allemands veulent l’Europe tant qu’ils peuvent la diriger. Ils veulent une Europe où les gens parlent allemand, craignent les diplomates français. La France a toujours voulu garder la main sur les décisions importantes, mais elle sait désormais que « plus d’Europe » signifie « plus d’Allemagne ».
Contrairement à la Grèce, au Portugal et à l’Espagne, la France est trop grosse pour être sauvée. Sa faillite mettra en danger non seulement l’euro, mais toute l’Europe. Merkel
© Jean-Patrick Grumberg