Israël Actualités n°221

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GRATUIT - Numéro 221 - Edition du Mercredi 18 Juillet 2012

Journal Israélien en langue française

Il y a 70 ans, la rafle du Vel d’Hiv



L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 18 Juillet 2012

1942 - 2012 : Il y a 70 ans, la rafle du Vel d’Hiv ou l’Etat français a commis l’irréparable ... Merci Mr le Président Jacques Chirac

Il y a 70 ans, le Jeudi 16 Juillet 1942, au petit matin, a eu lieu la plus GRANDE rafle sous l’occupation nazie. Prés de 13 152 juifs furent arrêtés en France dont près de 8 160 à Paris et en région Parisienne, 4115 enfants et 2916 Femmes « stockés » au Vel d ‘Hiv d’où ils prirent la direction de AUSCHWITZ via Drancy ... où une mort certaine les attendait. Tout cela avec la collaboration active du régime de Vichy, de Laval et de Pétain. Ce jour du 16 juillet est à marquer dans la mémoire collective où la France était rentrée dans l’ère de la collaboration en exécutant les ordres de l’Allemagne Nazie ... Ce jour où les policiers français et les gendarmes n’ont pas manqué de zèle … Pendant des années, les différents Présidents de la République française qui se sont succédés après la fin de la seconde guerre mondiale n’ont ressenti ni n’ont reconnu la faute de l’Etat français. Pour les citer : le premier président élu en 1947, Vincent Auriol de 1947 à 1954, René Coty de 1954 à 1959, Charles de Gaulle de 1959 à 1969, Georges Pompidou de 1969 à 1974, de Valery Giscard d’Estaing de 1974 à 1981, de François Mitterrand de 1981 à 1995. Mitterrand, l’homme qui participa au gouvernement de Vichy en 1940 et dans lequel il reçut la Francisque (L’ordre de la Francisque gallique est une décoration qui fut attribuée par le Régime de Vichy en tant que marque spéciale d’estime du maréchal Pétain. Elle devait être « le symbole du sacrifice et du courage et rappeler une France malheureuse renaissant de ses cendres ». Elle est créée, approuvée et régie par les dispositions des arrêtés du 26 Mai 1941 de la loi du 16 Octobre 1941 et les décrets des 14 Mars 1942 et 31 Juillet 1942. La Francisque est déclarée « insigne du Maréchal de France Chef de l’État Français »). L’ami de la communauté juive et d’Israël comme il aimait se l’entendre dire, il devait avoir tellement de remords … Lui pourtant qui fut l’ami de René Bousquet, secrétaire de la police du mois d’Avril 1942 au 31 Décembre 1943, et qui fut le respon-

Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Israël Actualités est une marque déposée en France

sable de la police pendant cette période. Il le côtoya jusqu’à son assassinat en 1993 ... Lui l’ami des juifs, pourquoi n’a-t il rien dit pendant cette période ? 14 ans de présidence ... Il aura fallu 53 ans et le 7ème Président de la République, après la fin de la seconde guerre mondiale, pour que Jacques Chirac, celui qu’on n’attendait pas, reconnaisse la responsabilité de l’Etat Français dans la deuxième guerre mondiale. Ce 16 Juillet 1995, soit 53 ans après la rafle du Vel d’Hiv, le Président de la République, Jacques Chirac déclarait devant les responsables de la communauté juive de France : « Ces heures noires souillent à jamais notre histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l’occupant a été secondée par des Français, par l’État français. Il y a cinquante-trois ans, le 16 juillet 1942, 4 500 policiers et gendarmes français, sous l’autorité de leurs chefs, répondaient aux exigences des nazis. Ce jour-là, dans la capitale et en région parisienne, près de dix mille hommes, femmes et enfants juifs furent arrêtés à leur domicile, au petit matin, et rassemblés dans les commissariats de police. (…) La France, patrie des Lumières et des Droits de l’Homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux. » Il aura fallut attendre 53 ans et 7 présidents pour reconnaitre la responsabilité de l’Etat Français dans cette rafle et dans la déportation de 13 152 juifs dont 8 160 au Vel d’Hiv dans lesquels on pouvait dénombrer prés de 4115 enfants et 2916 femmes tous déportés et morts à Auschwitz. Il est important de transmettre à nos jeunes pour que ne puissent plus se reproduire un jour ce qui s’est passé durant cette noire période car les années passent et, d’après un sondage récent, prés de 67 % des moins de 34 ans n’ont jamais entendu parler du Vel d’Hiv, de cette journée du 16 juillet 1942 ou plus de 13 152 juifs furent arrêtés pas le gouvernement vichyste, collaborateur de l’Allemagne Nazi ... Encore une fois, Monsieur le Président Chirac, malgré le fait que vous n’êtes et n’avez jamais été un fervent supporter de l’état d’Israël, nous vous remercions d’ avoir fait ce qu’aucun Président de la République n’a fait avant vous. Merci d’avoir eu le cran, le courage de reconnaitre la responsabilité de la France durant cette période noire. Merci Mr le Président ... Alain SAYADA 06 68 17 25 55

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« Antisémitisme supposé des jeunes musulmans » : le BNVCA consterné par les propos du CFCM

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Kadhafi éliminait ceux qui connaissaient ses racines juives

Il ne s’agit pas d’amalgame, mais de faits réels. Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, et de pire sourd que celui qui ne veut entendre. Le BNVCA est disposé à recevoir dans son bureau le président du CFCM et ses collaborateurs pour leur présenter, s’ils le souhaitent, les dossiers, plaintes, photos, vidéos,témoignages, décisions de justice...

Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) est consterné par les propos tenus par le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) qui dans un communiqué du 11 juillet exprime «sa vive inquiétude face aux accusations autour de l’antisémitisme supposé des jeunes de confession,musulmane... . Le BNVCA est surpris de l’utilisa-

tion de l’expression «antisémitisme supposé», qui pourrait laisser penser que le CFCM n’est au courant ni de l’actualité, ni du comportement antisémite de certains des membres de sa communauté qu’il est censé représenter officiellement, jeunes ou pas, dont nombreux revendiquent leur appartenance à l’Islam, dans les nombreux actes commis contre les juifs depuis près de 12 ans sur notre sol.

Le BNVCA témoigne que dans les secteurs, et départements où les dirigeants musulmans (UAM 93, Mosquée de Drancy et la Conférence des Imams de France) ont osé voir le problème, et ont agi en conséquence, comme dans le 93, les actes antisémites ont baissé très sensiblement. Nous attendons que le CFCM et son président, plutôt que de craindre une quelconque stigmatisation, des musulmans de France, s’active à condamner les auteurs des faits et des discours antisémites, en découvrir les causes pour mieux les neutraliser et les combattre. Pour le BNVCA cet antisémitisme trouve sa source dans l’islam radical,ainsi que dans la propagande palestinienne exacerbée et mensongère,qui incite à la haine d’Israël et pousse à l’acte antijuif.

Obama dit avoir échoué à promouvoir la paix au Proche Orient

Il y a longtemps eu des rumeurs disant que l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avait des racines juives, et un haut responsable de son gouvernement semble confirmer ces rumeurs. Nouri al-Mismari, qui a servi comme assistant personnel de Kadhafi, a déclaré au journal Al-Hayat que le dictateur libyen a tenté de faire taire tous ceux qui étaient au courant de ses racines juives. Dans une interview publiée lundi, al-Mismari a déclaré que déjà dans les années 1980, Kadhafi avait ordonné de tuer trois personnes qui auraient eu des documents prouvant que sa mère était juive. Il a affirmé que les trois hommes étaient l’ambassadeur de Libye en Italie, l’attaché militaire à Rome et un autre officier supérieur. Il a également parle de l’attitude de Kadhafi envers l’autorité palestinienne (AP), notant que Kadhafi méprisait l’ancien président de l’AP, Yasser Arafat, et son successeur, Mahmoud Abbas, les considérant comme des personnes

faibles. «Il a accusé Abbas de brader les droits de palestiniens,» a déclaré al-Mismari, qui a ajouté que la personnalité arabe que Kadhafi préférait était Ahmed Jibril, secrétaire général du «front populaire de libération de la Palestine». «Ils étaient de bons amis,» a-t-il ajouté. En mars dernier, Guita Boaron avait déclaré sur Aroutz Sheva que l’ancien dictateur libyen était en effet juif, et qu’il était un cousin éloigné. Boaron avait dit que la grand-mère de Kadhafi «était juive, qu’elle était devenue musulmane et avait épousé le cheikh de la ville. Elle a eu des enfants, et donc son petit-fils était considéré comme juif vu qu’il était née de mère juive.» Alors qu’il pourrait, ou pas, avoir des racines juives, Kadhafi a pris soin de détruire les symboles juifs restés en Libye au cours de son règne, en transformant d’anciennes synagogues en mosquées et en détruisant l’ancien cimetière juif de Tripoli.

Des aiguilles dans des sandwiches servis par Delta Airlines

Le président américain Barack Obama pense qu’il n’a pas réussi à faire pression pour une résolution au conflit au Proche Orient. Dans une interview accordée dimanche, Obama a dit penser avoir échoué à promouvoir les efforts de paix arabo-israéliens. Lorsqu’on lui a demandé si il avait l’impression d’avoir échoué, pas a cause du Congrès, mais quelque chose qui reposait essentiellement sur ses épaules, Obama a répondu : «je n’ai pas été en mesure de faire avancer le processus de paix au Proche Orient comme je le voulais.» «C’est quelque chose sur lequel nous nous sommes concentrés au début. Mais la vérité est que les parties doivent le vouloir elles aussi.» Il n’a par contre pas dit penser être responsable de l’arrivée au pouvoir des islamistes en Tunisie, en Libye, en

Egypte, sans parler de l’extrémisme de plus en plus affiché de son «ami» Erdogan, et du chaos actuel en Syrie, ni des probables armes nucléaires iraniennes. Et tout cela sous son mandat. Les négociations entre Jérusalem et Ramallah ont été pratiquement inexistantes pendant la durée du mandat d’Obama à la Maison Blanche. Les pourparlers avaient brièvement repris il y a deux ans avant d’échouer une nouvelle fois à cause des conditions préalables imposées par les palestiniens, à savoir un gel des constructions juives en Judée Samarie et à Jérusalem Est, des conditions que même Arafat n’avait jamais demandé. La secrétaire d’état américaine Hillary Clinton est actuellement en visite en Israël. Elle doit s’entretenir avec le premier ministre Benyamin Netanyahou, le ministre de la défense Ehoud Barak,

et le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman. Elle a déjà rendu visite au président Shimon Pères. Bien que l’ordre du jour de Clinton devrait couvrir l’ensemble des relations américano-israéliennes, y compris les récents changements en Egypte et la menace nucléaire iranienne, l’accent sera mis sur le manque d’action dans les pourparlers de paix entre Israël et l’autorité palestinienne de Judée Samarie. La vague de visites de hauts responsables américains en Israël pourrait refléter une tentative de l’administration de consolider le soutien des électeurs juifs pour Obama à l’approche des élections. Obama s’est opposé fermement aux accusations républicaines disant qu’il est faible dans la défense de la sécurité d’Israël, et le candidat républicain Mitt Romney est attendu plus tard ce mois-ci en Israël.

Des aiguilles à coudre ont été découvertes dans des sandwiches servis à bord de quatre avions partis d’Amsterdam à destination des Etats-Unis, annonce lundi la compagnie américaine Delta Airlines. Les sandwiches ont été préparés par la société Gate Gourmet, fournisseur de Delta à Amsterdam, a-t-elle précisé, ajoutant que le FBI et la police néerlandaise avaient ouvert une enquête. «Delta prend cette affaire très au sérieux et coopère avec les autorités locales et fédérales qui enquêtent sur l’incident», dit-elle dans un communiqué.

«Delta a immédiatement pris des mesures avec son fournisseur à Amsterdam pour garantir la sécurité et la qualité de la nourriture qu’elle propose à bord de ses avions», ajoutet-elle. Une personne a été blessée à bord d’un vol à destination de Minneapolis, mais a refusé les soins qui lui ont été proposés. Gate Gourmet, filiale du Suisse Gategroup AG, est l’un des plus importants prestataires de service des compagnies aériennes. La firme a promis de coopérer pleinement à l’enquête. Reuters


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 18 Juillet 2012

Le véritable maître de l’Egypte: Mohamed Tantawi sidence. Au cours de la semaine de retard suspecte avant que les votes présidentiels n’aient été annoncés, le Conseil suprême des forces armées (SCAF) a rencontré le véritable leader des Frères musulmans, Khairat El-Shater, et conclu un accord selon lequel Morsi devient président, mais le SCAF gouverne encore. Pour comprendre le pouvoir du Conseil Suprême des Forces armées (SCAF), notons trois mesures qu’il a prises conjointement avec les élections présidentielles: Imposition de la loi martiale:

Que signifie le fait que Mohamed Morsi soit président de l’Egypte? Parlant au nom de l’opinion américaine largement répandue, Bret Stephens a récemment argumenté dans le Wall Street Journal contre l’attitude consistant à se consoler en pensant que la victoire des Frères musulmans «est purement symbolique, puisque l’armée a toujours les canons.» Il a conclu en disant «l’Egypte est perdue.»par Daniel Pipes et Cynthia Farahat The Washington Times Nous allons prouver le contraire: l’élection n’était pas seulement symbolique, mais illusoire, et l’avenir de l’Egypte reste en jeu. Morsi n’est pas le politicien le plus puissant d’Egypte ou le commandant en chef. Sans doute n’a-t-il même pas dirigé les Frères musulmans. Son travail n’est pas défini. L’armée pourrait l’écarter. Pour la première fois depuis 1954, le président égyptien est un personnage secondaire, avec comme rôle celui de simple fonctionnaire qui depuis longtemps est celui que l’on associe au rôle de premier ministre. Une photo de Morsi et Tantawi montre en quels termes se présente leur relation: Non seulement Tantawi est assis du côté droit, où, les présidents égyptiens d’avant ( Nasser, Sadate, Moubarak ) rituellement s’asseyaient lors qu’ils recevaient un visiteur, mais leur rencontre a eu lieu au sein du ministère de la Défense, et non pas dans le palais présidentiel, ce que le protocole normalement exigerait. Mohamed Tantawi est le véritable souverain de l’Egypte. Président du Conseil suprême des Forces armées (SCAF), maréchal et ministre de la Défense, il ne sert pas seulement en tant que commandant en chef, mais aussi en tant que chef effectif des trois branches gouvernementales de l’Égypte. Tantawi est un autocrate avec des pouvoirs quasiabsolus. En tant que représentant en chef de la junte militaire qui a gouverné l’Egypte depuis février 2011, sa mission est d’étendre la règle de la junte indéfiniment dans l’avenir, assurant ainsi aux officiers des avantages et des privilèges. Le Conseil suprême des Forces armées (SCAF) exploite les Frères musulmans et d’autres mandataires comme ses couvertures civiles, un rôle qu’ils sont heureux de jouer, en permettant aux islamistes d’engranger un énorme pourcentage de vote parlementaire, puis de gagner la pré-

Le 13 juin, le ministre de la justice a autorisé les services des renseignements généraux et la police militaire à arrêter des civils comme ils le veulent et à les incarcérer pendant six mois s’ils expriment toute forme d’opposition écrite ou artistique contre le conseil suprême des forces armées (SCAF), la police, ou leurs mandataires islamistes, tandis que protester contre ces mêmes institutions dans la rue peut conduire à la prison à vie. Dissolution du parlement: Au motif que les élections législatives de novembre 2011-janv. 2012, avaient violé la Constitution (qui interdit aux candidats du parti de se présenter pour des sièges«individuels», la haute Cour administrative a statué sur leur validité en février 2012. Le 14 juin, la cour suprême constitutionnelle -que contrôle le conseil suprême des forces armées (SCAF) [la cour suprême constitutionnelle (CSC), une cour composée de juges nommés par Moubarak, a statué qu’un tiers des sièges au parlement étaient invalides parce que les candidats des partis politiques avaient été élus pour des sièges réservés exclusivement aux indépendants non rattachés à un parti (NDLT)]- a confirmé cette décision et dissout le parlement. Rétrospectivement, il apparaît que le conseil suprême des forces armées (SCAF), qui a supervisé ces élections, intentionnellement a laissé les islamistes violer la loi de manière à avoir une excuse à volonté pour dissoudre le parlement frauduleux de l’Egypte. Mettre en place le principe de la loi martiale: le conseil suprême des Forces armées (SCAF) a publié une déclaration constitutionnelle le 17 juin qui a officialisé son intention de prolonger un règlement de l’armée datant de 60 ans. L’article 53/2 indique que, face à des troubles internes, «le président peut émettre la décision de diriger les forces armées - avec l’approbation du conseil suprême des forces armées (SCAF) -pour maintenir la sécurité et la défense des biens publics». La base pour une prise en charge militaire complète ne pouvait guère être plus crûment affirmée, le plan de Morsi de reconvoquer le parlement dissous pourrait justifier une telle action. Morsi a prêté le serment de fonction devant la Cour suprême constitutionnelle et non devant le parlement. Notons une autre victoire symbolique pour le SCAF. Si les étrangers ne voient rien en général des jeux

de pouvoir du conseil suprême des forces armées (SCAF), les Egyptiens tiennent largement compte de cette réalité.

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Comment le Mossad et Shamir ont sauvé De Gaulle

Le mouvement libéral de la jeunesse du 6 avril a appelé ses actions récentes «un coup d’Etat léger.» La journaliste Zaynab Abou al-Majd fait remarquer amèrement que «les coups d’état politiques, ces jours-ci, sont effectuées par des élections justes». Ziad Abdel Tawab de l’Institut du Caire pour les études des droits de l’homme appelle la dissolution du parlement un «coup d’Etat militaire flagrant.» Un journal égyptien a appelé Morsi «un président sans pouvoirs», tandis qu’ un islamiste l’a comparé à la reine Elizabeth II de Grande-Bretagne. Le conseil suprême des forces armées (SCAF) se bat pour perpétuer le statu quo, selon lequel le corps des officiers profite de la bonne vie et le reste du pays sert à ses besoins. Faire de Morsi le président apparent de l’Egypte habilement lui refile la responsabilité alors que les problèmes économiques du pays s’aggravent. Mais les stratagèmes du conseil suprême des forces armées (SCAF) font courir de graves dangers et ils pourraient se retourner contre lui, car une population qui en a marre de la tyrannie et de l’arriération se retrouve en pire dans la même situation. La prochaine explosion pourrait rendre le soulèvement de début 2011 fade en comparaison. Pour tenter d’éviter l’explosion prochaine, les gouvernements occidentaux devraient adopter une politique faisant progressivement pression sur le conseil suprême des forces armées (SCAF) afin de permettre d’accroître la participation politique véritable. Mr. Pipes est le président du Forum du Moyen-Orient et chercheur du centre Taube à la Hoover Institution de l’université de Standford. Mme Farahat, chercheur au Forum du Moyen-Orient, travaille également au Centre pour la politique de sécurité et de solidarité copte. Mises à jour du 11 juillet 2012: (1) Voici une description poétique de la situation du nouveau président, par Jeffrey Fleishman et Reem Abdellatif du Los Angeles Times: «Morsi a été élu président sans constitution et avec peu de pouvoirs définis, en arrivant au palais, comme une figure accidentelle jetée dans un jeu de société mouvant. « (2) Morsi semble avoir déjà capitulé devant le SCAF sur la question du Parlement, annonçant indirectement que «Si la décision d’hier de la Cour constitutionnelle empêche le Parlement de s’acquitter de ses responsabilités, nous respecterons cela, parce que nous sommes un Etat de droit. Il y aura des consultations avec les forces (politiques), les institutions et le Conseil suprême pour les autorités juridiques afin d’ouvrir une voie appropriée pour sortir de cette situation » ,d’après ce qui ressort d’une déclaration de son bureau. Version originale anglaise: Egypt’s Real Ruler: Mohamed Tantawi Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Its’hak Shamir zal fut pendant dix ans le patron du Mossad israélien en France et en Europe. À ce titre, il s’est retrouvé au cœur d’un épisode secret, stupéfiant, qui aurait pu coûter la vie au général De Gaulle. Récit. Jusqu’en 1958, la coopération militaire entre la France et Israël connaît son apogée. Deux ans auparavant, les deux pays ont combattu presque côte à côte dans la guerre du Sinaï et le gouvernement socialiste de Pierre Mendes France entretient d’étroites relations avec celui de David Ben Gourion, en particulier dans le domaine du nucléaire, mais aussi dans le secteur aéronautique. En effet, il s’avère qu’en échange de l’aide importante fournie par la France dans le développement d’infrastructures nucléaires, les agents du Mossad israélien fournissaient à cette époque à la France de précieux renseignements sur ce qui se passait dans certains pays arabes dans lesquels ils s’étaient infiltrés. Ces informations étaient rassemblées par le patron du Mossad en France Its’hak Shamir et transmises aux autorités françaises. Une partie de cette aide était liée à la guerre d’Algérie. En effet, le Mossad sous la direction européenne de Shamir et avec le concours du célèbre professeur Youval Neeman, avait réussi à pénétrer les réseaux terroristes du FLN et régulièrement, les agents israéliens fournissaient à Shamir des informations capitales sur les opérations terroristes du mouvement nationaliste algérien contre l’armée française. Naturellement, au fil des ans cette collaboration avait considérablement rapproché les principaux généraux français d’Israël et ses services secrets. Mais le retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958 et sa décision d’accorder l’indépendance à l’Algérie, vont soudain placer Israël et le Mossad dans une position embarrassante. En effet, plusieurs des généraux qui s’opposaient farouchement à la politique algérienne de De Gaulle comptaient parmi les meilleurs amis d’Israël et entretenaient donc des liens soutenus avec le Mossad et avec

Shamir. Le Dr Ronen Bergman qui est le spécialiste des services secrets du Yediot A’haronot relate dans les colonnes de son journal un épisode étonnant* : le 17 mars 1961, soit un mois à peine avant le fameux putsch des quatre généraux (Challe, Jouhaud, Salan et Zeller), un très haut gradé de l’armée française, dont Bergman tait le nom, contacte Shamir et lui propose un marché : « Aideznous à éliminer De Gaulle et lorsque nous serons au pouvoir, nous garantirons à Israël toutes les armes dont il aura besoin ». Ce haut gradé français explique alors à Shamir que le positionnement de De Gaulle en faveur de l’indépendance de l’Algérie n’est que le prélude au changement d’orientation de la politique étrangère de la France : « De Gaulle veut se rapprocher du monde arabe et le moment venu, il vous laissera tomber » affirme l’officier français à Shamir. Ce dernier va alors immédiatement transmettre la teneur de cet entretien au puissant patron du Mossad le légendaire Isser Harel. Pour Harel, il est évident que même si les propositions du militaire français étaient alléchantes, il ne fallait pas y donner suite. Une réunion sera alors convoquée à Jérusalem entre le Premier ministre David Ben Gourion, la ministre des Affaires Etrangères Golda Méir, Isser Harel et Shimon Pérès qui est alors vice ministre de la Défense. Ben Gourion écoute le rapport d’Harel et tranche, comme lui, en faveur d’un rejet massif de la proposition reçue par Shamir à Paris. Ben Gourion ordonne alors aux diplomates israéliens de prévenir le général De Gaulle de ce qui se trame contre lui. Bergman affirme que le président français remerciera alors Ben Gourion, mais selon certains Israéliens, De Gaulle se sentira humilié par le fait que c’est Israël qui lui a sauvé la vie. Sur un point précis, le haut gradé français ne s’était pas trompé : le moment venu, De Gaulle a bien « lâché » Israël au profit du monde arabe… * Cet épisode sera détaillé dans un livre de Ronen Bergman intitulé en anglais « The art of assassination » à paraître chez Gallimard


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LIBAN : La fille de Saad Haddad visée par une plainte pour collaboration avec Israël Selon le résumé de sa thèse, Arza a travaillé sur le développement d’un système de propulsion pour des roquettes à longue portée. Ses recherches ont impressionné les scientifiques israéliens, selon le quotidien libanais as-Safir, d’autant que sa thèse aurait permis d’améliorer la portée des missiles israéliens. Selon le quotidien israélien Maariv, le missile sur lequel elle a travaillé est “capable de parcourir 1.000 kilomètres, très rapidement”.

Le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, a porté plainte lundi contre la Libanaise Arza Saad Haddad pour “collaboration avec Israël”, en vertu de l’article 278-285 du code pénal, a rapporté l’Agence Nationale d’Information (ANI). Le juge Sakr Sakr a transféré le dossier au juge du tribunal militaire de première instance, selon l’ANI

Arza Saad Haddad, 31 ans, est la fille de Saad Haddad, le fondateur de l’Armée du Liban Sud (ALS), une milice libanaise pro-israélienne fondée en 1976 et qui s’est effondrée en 2000 avec le retrait des soldats israéliens du Liban-Sud. Dotée de la nationalité israélienne et résidant en Israël, Arza Haddad a obtenu en juin dernier son Master en Aéronautique de l’institut “Technion” de Haïfa, en Israël.

Décrite comme une étudiante “brillante”, Arza a été choisie pour prononcer le discours d’adieu de sa promotion. Dans un entretien accordé au quotidien Maariv, Arza a affirmé qu’elle ne compte pas retourner au Liban. “Ma vie adulte est ici. Israël est ma maison”, a-t-elle souligné. Selon As-Safir, Arza Haddad est née à Marjayoun au Liban-Sud en 1981. Elle a affirmé, dans son entretien à Maariv, qu’elle ne se souvenait pas de son père, qui est décédé d’un cancer en 1984 alors qu’elle n’avait que 3 ans. Elle aurait fui le Liban en 2000 après avoir complété ses études secondaires. Saad Haddad était un officier de l’armée libanaise avant de faire défection et de s’allier avec Israël. Après sa mort, le général Antoine Lahd a pris la tête de l’ALS. http://www.lorientlejour.com

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Volte-face palestinienne : Arafat ne sera pas exhumé ! La thèse du SIDA se renforce… Que se passe t-il dans la tête de nos voisins palestiniens ? Auraient-ils peur de découvrir que Yasser Arafat est bien mort du SIDA et non d’un poison, lui retirant de facto son statut de non-héros, puisque non-empoisonné ? Dans une apparente volte-face, les enquêteurs palestiniens sur la mort de Yasser Arafat ont déclaré jeudi qu’ils veulent examiner les rapports exacts du laboratoire suisse avant de décider d’exhumer les restes du terroriste. Une information qui contredit tout mouvement originel du gouvernement palestinien et qui trahit toute la confiance que le peuple palestinien portait dans les annonces du gouvernement. Se pourrait-il que Paris ait finalement transmis le dossier médical complet d’Arafat aux Palestiniens, faisant que ces derniers réalisent toute la portée de l’idée idiote de d’exhumation ? Cette évolution fait suite à une annonce faite par l’Institut suisse de physique, qui a déclaré avoir trouvé des traces inexpliquées et élevées d’un agent radioactif, le polonium-210, sur les vêtements et objets personnels qui auraient été utilisés par Arafat avant son décès le 11 novembre 2004 dans un hôpital militaire français. Le laboratoire a indiqué que les

résultats n’étaient pas concluants et que les restes d’Arafat devraient être testés pour en savoir plus. Depuis la mort d’Arafat, plusieurs hauts responsables palestiniens ont affirmé qu’Israël a empoisonné le leader palestinien, un responsable israélien a nié avec véhémence. Le test des os du chef terroriste égyptien pourraient être la dernière chance pour aller au fond des revendications palestiniennes que leur chef a été empoisonné, bien que certains experts ont averti qu’il peut être déjà trop tard pour obtenir des réponses concluantes. Plus tôt cette semaine, un haut responsable palestinien, Saeb Erekat, a déclaré : « Le président Mahmoud Abbas a décidé d’exhumer le corps et j’invite une équipe du laboratoire suisse à venir à Ramallah pour effectuer les tests. » Dans un renversement apparent, les membres d’un comité palestinien mis en place pour enquêter sur la mort d’Arafat ont suggéré jeudi qu’il ne serait peut-être pas propice de déterrer le corps sans « en savoir plus. » Le comité a également publié un rapport de 116 pages sur le traitement médical relatant le dernier mois d’Arafat. Les notes sur le traitement par les médecins arabes convoqués

à son complexe du gouvernement à Ramallah montrent qu’il est tombé malade le 11 octobre 2004, quand il a vomi deux heures après le souper. Les médecins soupçonnaient à l’époque une gastro-entérite virale. Son état s’est détérioré au cours des 18 prochains jours, alors qu’il continuait à vomir et à se plaindre de diarrhées. Il a reçu une transfusion de plaquettes sanguines, et le 29 octobre 2004 s’est envolé vers la France, où il mourut près de deux semaines plus tard. Les médecins français ont affirmé qu’il est mort d’une hémorragie cérébrale massive et souffrait d’une maladie du sang connue sous le nom de coagulation intravasculaire disséminée, ou CID. Le jeudi, l’un des médecins d’Arafat, le Dr Abdoullah Bachir, a réitéré l’affirmation selon laquelle Arafat a été empoisonné, sans spécifiquement blâmer Israël. Bachir a déclaré que les experts antipoison contactés par le comité sont d’accord avec cette hypothèse, mais il n’a pas nommé les experts ou expliqué comment ils sont arrivés à cette conclusion. Quoi qu’il en soit, poison, polonium ou SIDA, il n’en demeure pas moins qu’à cette heure-ci, Yasser est en train de cuire comme un rôti dans les entrailles de l’enfer… Avi Retschild

«Madame Arafat dépose une plainte pénale»

Pourquoi Souha Arafat, la veuve de Yasser Arafat, est-elle intervenue, plusieurs années après le décès de son mari pour enquêter sur la cause de sa mort? Madame Arafat avait le sentiment que cette mort, en 2004, n’était pas aussi naturelle que cela. Une intuition plutôt crédible aux vues des résultats des recherches de laboratoires suisses de première qualité. Je vois mal que l’on puisse reprocher à ces scientifiques d’avoir été instrumentalisés par des tiers ou par des convictions personnelles.

Vous respectez ces laboratoires, pourtant vous venez de leur écrire pour les rappeler à l’ordre, leur demander de se taire? J’ai écrit aux deux laboratoires pour leur demander de ne pas communiquer. Et leur signifier qu’ils ne doivent le faire qu’avec mon consentement express. Il y a deux raisons à cela. La première, c’est que Souha Arafat a été frappée des déclarations qui ont été faites, ou prétendument faites, par les gens du laboratoire à toutes sortes de médias, et principalement à Al-Jazira. Ma cliente comprend bien que cette affaire puisse, demain, être un sujet public, et après-demain un sujet politique. Mais, aujourd’hui, c’est d’abord le besoin d’une veuve de savoir de quoi son mari est mort. Constater les commentaires faits ici et là, sans contrôle, sans mises en perspective, sans cautèle, ne lui va pas du tout. La première volonté de Madame Arafat, c’est qu’il n’y a pas de communication sauvage. Il s’agit de respecter le secret médical et le secret professionnel. Quelles sont les prochaines étapes judiciaires du dossier? Madame Arafat a décidé qu’elle allait

déposer une plainte pénale, ce qui sera fait d’ici à la fin du mois. Elle va la déposer à Paris, puisque pour l’instant on ne sait pas quel est le for et que Yasser Arafat est mort à Paris. Elle va agir par l’intermédiaire de Me Pierre-Olivier Sur. Elle se constituera partie civile. La plainte sera dirigée contre inconnu, et son chef d’accusation sera l’empoisonnement. Et ensuite? La procédure va connaître deux phases. La première, c’est l’investigation parisienne, avec l’hôpital, les dossiers de l’hôpital, les expertises. Et, très vite, la justice va vouloir avoir le dossier suisse. Après commission rogatoire, elle va interroger les experts suisses, leur demander éventuellement des prolongements d’analyse. Quel sera votre rôle? Une commission rogatoire viendra probablement de France et il m’appartiendra de la faciliter, vraisemblablement, de l’accélérer et de faire en sorte que son exécution soit complète. Mais on pourrait imaginer que les commissions rogatoires viennent d’ailleurs. Ma mission, c’est de veiller à ce que ne demandent des renseignements que ceux qui sont légitimés à en demander. A ce que, en fait, le sujet de la mort d’Arafat – dont je ne néglige pas qu’il a une portée immense – ne devienne pas un sujet politique avant l’heure. Êtes-vous certain qu’Arafat a été empoisonné? C’est, bien sûr, le premier point à éclaircir. Ensuite viendra la deuxième question, essentielle, qui est le but de la plainte pénale à Paris: empoisonné par qui et pourquoi? N’est-il pas totalement illusoire de

penser que ce dossier puisse échapper à la récupération politique? Le but de nos démarches, c’est qu’il n’y ait pas, par anticipation, une exploitation d’informations que l’on n’a pas. Madame Arafat voit bien ce qu’on peut faire de cette nouvelle, de pur et d’impur. Elle ne veut pas que l’exploitation politique lui échappe, qu’elle soit fantasmée, qu’elle entraîne une cavalcade des esprits. Au niveau juridique, le corps d’un homme appartient-il à sa veuve? Un corps n’appartient à personne. Mais le droit de savoir appartient à la famille, donc à la veuve. Y a-t-il un texte de loi qui dit ça? Quand vous avez un meurtre, qui est partie civile dans une procédure? La famille. Le droit de savoir, de porter l’accusation appartient à la partie lésée. Et la partie lésée, dans nos codes, c’est la famille. Soit, mais quand on a choisi d’épouser quelqu’un comme Yasser Arafat, on ne peut pas se comporter comme Madame Michu. Il faut admettre la part symbolique de ce corps? Bien sûr, Madame Arafat en a conscience. Le temps de la politique viendra, s’il y a matière. Ce sera un temps lourd, un temps qui tonne. Pour le moment, nous parlons de la douleur d’une épouse qui cherche la vérité. Elle a mis les affaires d’Arafat à disposition des scientifiques. N’était-il pas naïf de penser qu’elle allait pouvoir garder les résultats pour elle? Elle ne l’a pas pensé. Elle sait qu’on est dans la revendication plurielle. Il y a un peuple qui dit: «C’est mon raïs.» Il y a un Etat palestinien qui dit qu’il en est le fondateur. Est-ce qu’un

homme appartient à l’Histoire, à sa famille? Ce sont des vraies questions, que le droit tranche: dans une première phase, la connaissance appartient à la famille. Dans une deuxième phase, comme il ne s’agit pas d’un personnage ordinaire, il n’y a pas de doute que l’Histoire doit s’en emparer. C’est la séquence des événements qui nous importe, le contrôle sur le moment, la sécurité de l’information et son exactitude. C’est une démarche de scrupules. L’exhumation du corps inhumé à Ramallah est-elle imminente? Elle sera nécessaire pour compléter les travaux d’analyse de Lausanne. Qui a qualité pour l’autoriser? Madame Arafat assurément. Mais qui a qualité pour l’ordonner? C’est un peu plus compliqué. C’est probablement l’Autorité palestinienne. Laquelle dit par ailleurs vouloir une enquête internationale. De mon point de vue personnel – ce n’est pas la position de Madame Arafat – une enquête internationale est évoquée lorsqu’on souhaite qu’un sujet ne soit pas traité. Vous avez donc peu d’espoir que l’exhumation ait lieu? Non, mais il n’y a pas besoin d’avoir une enquête internationale. Il y a une enquête judiciaire, elle obéit à des règles, et elle devrait suffire. Si l’exhumation a lieu, le corps sera-t-il autopsié en Suisse? Pas nécessairement, mais il sera intéressant de savoir si l’Autorité palestinienne permet l’exhumation et quelles conditions elle pose à l’examen du corps. L’Autorité palestinienne a dit qu’elle accordait son autorisation, Madame Arafat aussi. Pourquoi cela traîne-t-il?

Je ne formule aucun soupçon, mais vous savez comme moi qu’en matière politique, il y a la proclamation et il y a le discours sous le discours. Il faudra voir exactement ce que dit l’Autorité palestinienne et ce qu’elle fait. Au Moyen-Orient, les intelligences sont souvent infiniment trop complexes pour se contenter de la vérité. Je me réfère à la phrase de De Gaulle: «Il faut aller avec des idées simples vers cet Orient compliqué.» Pourquoi avoir accepté ce dossier? On sent qu’il vous plaît particulièrement? Il me plaît parce qu’il a une complexité, une apparence et un fond. Parce qu’il y a, en filigrane, des possibilités illimitées de manipulations. Parce que la vérité n’est assurément pas simple et qu’il n’est pas certain qu’elle puisse être dite. C’est un dossier qui, d’un point de vue technique, ne présente pas une grande complexité. Mais du point de vue de ce qu’il faut faire lorsqu’on s’approche avec humilité d’une vérité judiciaire, c’est infiniment plus vaste. Croyez-vous qu’on saura la vérité sur Arafat? Si l’on n’entrave pas la justice, la réponse est oui. Si la politique s’en mêle, la réponse est non. Source : LeMatin.ch



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Témoignage – De Paris à Jérusalem : elle échappe aux rafles de 1942, ses enfants servent dans Tsahal cent alsacien. J’allais au catéchisme le jeudi, à la messe le dimanche et je voyais ma mère et ma grand-mère allumer les bougies de Shabbat le vendredi soir dans une armoire, une fois les volets de la maison clos. Quand êtes-vous rentrés à Paris ? Nous sommes rentrés à Paris à l’automne 1945. Je m’en souviens parce que quelques temps avant de partir, maman et moi travaillions avec la fermière dans le salon et nous avons entendu à la radio le discours du grand Rabbin de France, le rabbin Schwartz pour les fêtes de Rosh Hashana. La femme s’était retournée vers nous et avait demandé à maman s’il était de notre famille. Elle avait probablement compris que nous étions Juifs. Quel est votre lien avec Israël ?

Claudine Rudel Schwartz est née à Paris en 1936. En 1942, elle échappe aux rafles successives dont celle du Vel d’Hiv que nous commémorons aujourd’hui. Ses enfants et petits-enfants, eux, ont servi ou servent actuellement dans les rangs de Tsahal pour la survie de l’État d’Israël. A quel moment, dans vos souvenirs, tout a basculé ? Nous étions sur le point de rentrer de nos vacances à Biarritz pour Paris lorsque mon père est revenu du centre-ville : “Ca y est la guerre est déclarée, les hommes sont mobilisés.” Je me souviens de cette journée là. Peu de temps après, mes oncles et mon père se sont portés volontaires pour s’engager dans l’armée française en tant qu’étrangers. Ils étaient reconnaissants envers la France qui les avait accueillis quand ils sont arrivés d’Europe de l’est et aussi conscients du danger que représentaient les nazis. L’armée n’a pas engagé mon père en raison de son âge. Les deux frères de ma mère, plus jeunes, ont eux rejoint le champ de bataille. L’un d’eux a été fait prisonnier et a passé une grande partie de la guerre dans un camp de prisonniers en Allemagne, L’autre a été démobilisé dans le sud de la

France, puis arrêté comme juif et déporté dans les camps. Il n’est jamais revenu. Comment avez-vous réussi à échapper aux rafles ?

chauffeur avait dû prévenir mon père qu’il se passerait quelque chose. Mon père nous avait mis à l’abris dans la chambre de bonne et c’est comme ça que nous avons échappé aux arrestations.

Le mari de la concierge dans notre immeuble était conducteur de bus à la RATP. Il était d’origine alsacienne et détestait les Allemands. C’était simplement un honnête homme, qui ne supportait pas de voir les Juifs arrêtés du fait de leur religion .

Maman avait été obligée de coudre l’étoile jaune sur nos manteaux. Quand nous sortions, elle prenait une pochette en guise de sac à main sous laquelle elle dissimulait son étoile, et elle me tendait un livre pour que je fasse de même.

Alors, mon père et lui avaient un code. Chaque fois qu’ils seraient réquisitionnés le lendemain matin – lui et son bus – pour ramasser des Juifs arrêtés dans un quartier en particulier – il se débrouillait pour en informer mon père.

Papa avait des contacts avec des résistants, juifs et non juifs. En novembre 1942, ça commençait à devenir trop dangereux donc on n’a quitté Paris pour Oriac dans le massif central. Nous sommes ensuite descendus vers Nice et nous avons vécu dans un village près de Cannes.

“Tu ne sais pas quoi, demain on m’envoie travailler à l’aube dans le 11ème”, lui lançait-il en rentrant du travail. Et mon père comprenait. Il prévenait un ami, qui prévenait son ami et le bouche à oreille fonctionnait, tant bien que mal. “C’était un chauffeur de bus normal, conduisant un autobus normal pour faire un travail anormal, à des heures anormales.” Le veille de la rafle du Vel d’hiv, le

Nous y habitions une villa splendide qui servait de maison de fonction à mon père et deux co-équipiers. Ensemble, ils fabriquaient des “vraiesfausses” cartes d’identité. Ils allaient rendre visite à un brave employé de mairie, qui faisait mine d’oublier ses tampons officiels sur le bureau. Puis nous avons déménagé dans l’Isère. Nous habitions chez des fermiers, et nous nous faisions passer pour des réfugiés alsaciens. Les gens du village ne discernaient pas la différence entre l’accent hongrois et l’ac-

J’ai grandi dans une famille sioniste. Deux frères de ma mère avaient déjà immigré en Israël entre les deux guerres. Après mon bac, j’ai demandé à mes parents de me laisser partir en Israël. Ils ont refusé : à l’époque, il n’était pas question de laisser partir une jeune fille seule à l’étranger. Je suis partie étudier l’agronomie à Toulouse, dans l’espoir de partir un jour en Israël et de pouvoir travailler la terre là-bas. C’est à ce moment que j’ai rencontré celui qui deviendrait mon mari. A 17 ans il vivait en Israël et s’était battu pour prendre part aux combats de la Guerre d’Indépendance avant l’âge autorisé. Nous nous sommes mariés en 1956 et nous répétions chaque année : “l’an prochain à Jérusalem” Nos quatre enfants sont nés en France,

puis nous sommes montés en Israël en 1970. Mon fils a servi pendant la 1ère Guerre du Liban. Mon petit-fils a servi pendant la Deuxième Guerre du Liban. Et l’un de mes petits-fils est actuellement combattant dans la Brigade d’infanterie Golani. Que représente ces engagements dans Tsahal pour vous ? J’éprouve tout d’abord un sentiment de grâce vis-à-vis de D. J’ai la chance de voir chaque jour mes enfants, petits-enfants et même arrières petitsenfants grandir en Israël. A la naissance de mon dernier arrière petitenfant, je me suis rendue compte à quel point c’était magnifique de voir s’élever une deuxième génération en Israël. Quand je vois des soldats, comme mon petit-fils, je pense constamment à la manière dont je pourrais les aider, les épauler, leur apporter un peu de réconfort. J’ai travaillé à Yad Vashem dans différents départements et aussi comme guide. A présent retraitée, Claudine continue à travailler au service de renseignements du musée et à guider des groupes dans le mémorial. Aujourd’hui, si vous visitez le partie du musée de Yad Vashem dédié aux enfants où ont été regroupés une multitude de petits objets, vous pourrez trouver ma poupée de petite fille. En quelque sorte, cette poupée a été la clé de notre survie. Maman avait réussi à dissimuler dedans quelques bijoux et pierres précieuses lorsque nous avons quitté Paris.


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Exclusif/14 juillet : l’ambassadeur de France en Israël explique son invitation à Gilad Shalit ? Le 14 juillet est une fête de liberté, d’égalité et de fraternité, trois valeurs universelles que nous avons portées tout au long de notre combat pour la libération de Gilad Shalit. L’Ambassadeur a tenu à rappeler le sort des civils syriens massacrés par le gouvernement. Cette invitation était également importante pour vous sur le plan personnel ? Je connais bien la famille Shalit. J’ai été en contact avec eux à plusieurs reprises lorsque j’étais l’adjoint de l’Ambassadeur, puis via le ministre des affaires étrangères à Paris. Je me suis rendu plusieurs fois à Mitzpe Hila, dans la maison de Noam et Aviva Shalit. Modestement, j’ai tout fait pour parvenir à sa libération. Il est important pour moi de garder contact. Entretien avec l’Ambassadeur de France en Israël, M. Christophe Bigot, qui recevait jeudi dernier Gilad Shalit et ses parents lors d’une réception organisée en l’honneur de la fête nationale du 14 juillet, six mois après la libération de l’otage franco-israélien. Pourquoi teniez-vous à inviter Gilad Shalit et ses parents à votre réception ? Gilad n’avait pas eu l’occasion de fêter sa libération avec le peuple français. Je l’ai invité avec ses parents, Noam et Aviva, pour célébrer sa libération à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet. La famille Shalit a fait

trois heures de route depuis sa maison de Mitzpe Hila au nord d’Israël pour pouvoir être avec nous. Je crois que Gilad avait vraiment envie d’être là. Comment avez-vous trouvé Gilad, six mois après son retour chez lui ? Pour chaque Israélien, c’est un héros, mais également un objet de curiosité. Il m’a donné l’impression de supporter beaucoup mieux la pression. Il a beaucoup changé, tant physiquement que moralement. Il était en forme, disponible, ouvert et même souriant. Et surtout, très présent. J’ai appris à le connaître. Je me suis habitué à sa pudeur.

Je lui avais préparé une petite surprise. Il m’avait dit lors d’une précédente rencontre, que le Tour de France était l’évènement qu’il associait toujours au pays d’origine de ses parents. Comme il ne pouvait pas se rendre sur l’une des étapes du tour cette année, nous l’avons déplacé en Israël! Notre chef cuisinier avait confectionné un gâteau représentant les différentes points du parcours. Nous avons également discuté de l’étape du jour, placée sous le signe de la force mentale. C’était très intéressant de pouvoir en discuter avec lui. Puis on a assisté au spectacle du feu d’artifice ensemble. Que représente la fête du 14 juillet

Je crois que tout père et toute mère est sensible à l’engagement person-

nel et à la force dont les parents de Gilad ont fait preuve. Je me souviens avoir rendu visite à Noam et Aviva, en plein hiver, sous la tente qu’ils avaient planté devant la maison du Premier ministre à Jérusalem. Chacun d’entre nous peut s’associer au sort de ce jeune homme qui a passé les cinq plus belles années de sa vie dans un cachot. Gilad Shalit avait été enlevé le 25 juin 2006 par des groupes armés palestiniens, lors d’une attaque menée sur une base de l’armée située du côté israélien de la clôture séparant la bande de Gaza d’Israël. Étant détenteur de la double nationalité française et israélienne, il faisait partie des 8 otages français retenus dans le monde. L’organisation terroriste du Hamas qui le retenait en otage n’a jamais autorisé la Croix Rouge à lui rendre visite. Il a été libéré et rapatrié en Israël le 18 octobre 2011 au cours de l’Opération “Rachat du Premier-né”, après avoir été l’otage du Hamas pendant plus de cinq ans.


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Tsahal a arrêté plus de 10 attaques terroristes venant du Sinaï

Le chef des renseignements militaires de Tsahal, Aviv Kochavi, a déclaré que l’armée israélienne a empêché plus de 10 attaques terroristes récemment planifiées du côté égyptien de la frontière du Sinaï. Il a fait cette déclaration devant le comité des affaires étrangères et de la défense de la Knesset. Kochavi a dit que les bouleversements en Egypte devraient se poursuivre pendant une longue période, et que la victoire des Frères Musulmans à travers le nouveau président Mohamed Morsi marque le début d’un âge d’Islam politique. Il a prédit que l’armée continuera à être une puissance d’équilibre face au Frères Musulmans dans un avenir prévisible et ne pense pas que l’Egypte se rapprochera de l’Iran. Sur la Syrie, le chef des renseignements de Tsahal a déclaré que le règne du dictateur syrien Bachar el Assad ne survivra pas à l’insurrection. Kochavi a noté qu’il existe un processus d’irakisation en Syrie, où les terroristes d’Al-Qaïda se glissent sur une base quotidienne pour rejoindre le combat contre As-

sad. La plus grande menace pour Israël venant de cette situation, a noté Kochavi, viendrait de terroristes commençant à utiliser la partie syrienne du Golan comme une zone de rassemblement pour des attaques terroristes, comme des groupes ont commencé à le faire depuis le Sinaï, et de la possibilité que la Syrie puisse remettre son stock d’armes non conventionnelles à des groupes terroristes. Par ailleurs, Kochavi a exprimé son scepticisme sur la possibilité qu’Assad cherche à provoquer un conflit avec Israël pour détourner l’attention de ses problèmes internes. Sur l’Iran, il a dit que l’occident exerçait une pression croissante, mais que l’Iran n’a montré aucun signe de faiblesse dans la poursuite de son programme nucléaire. L’armée israélienne se prépare soigneusement pour une dure réaction iranienne par une pluie de missiles sur Israël dans le cas où Tsahal ou l’armée américaine attaquerait les installations nucléaires iraniennes à n’importe quel moment.

La marine américaine détruit un navire dans le golfe Persique

mis en garde verbalement le petit bateau quand il n’était qu’à 1 200 mètres et a tiré au moins un coup de semonce avant de prendre la décision d’empêcher le petit bateau de s’approcher davantage. « Conformément aux procédures de protection des forces de la marine, les marins sur le USNS Rappahannock ont utilisé une série d’armes non létales pour avertir le navire avant de recourir à la force meurtrière », a indiqué la Navy dans un communiqué.

Un navire américain d’approvisionnement militaire a tiré lundi sur un petit bateau dans le golfe Persique après son approche du navire US, tuant une personne à bord, selon les responsables de la défense américaine. Le USNS Rappahannock, un navire de ravitaillement de carburant, a tiré sur ce que les fonctionnaires ont appelé un « petit bateau de plaisance blanc » situé à 10 miles du port de Jebel Ali à Dubaï. Le petit bateau semblait se diriger vers ce port. Le navire américain a

« L’équipage américain a, à plusieurs reprises, tenté d’avertir les opérateurs du navire à détourner leur approche volontaire. Lorsque ces efforts ont échoué, l’équipe de sécurité sur le Rappahannock a tiré à balles d’une mitrailleuse calibre 50. » Les fonctionnaires, qui ne seraient pas identifiés en raison de la sensibilité de la situation, ont décrit le petit bateau comme ayant fait une série de manœuvres, mais ont souligné qu’ils attendaient plus de détails sur ce qui s’est exactement passé. L’incident est sous enquête. Amos Lerah


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Le Chef du Renseignement militaire, le Général Aviv Soudainement, j’ai réalisé que les soldats que je filme sont de véritables héros Kochavi : «Assad ne survivra pas au soulèvement»

Le Chef du Renseignement militaire de Tsahal, le General Aviv Kochavi, s’est exprimé sur les questions de sécurité sur les questions de sécurité devant le Comité aux Affaires étrangères et à la défense de la Knesset à Jérusalem aujourd’hui. Le General Kochavi a exprimé sa préoccupation concernant la région du plateau du Golan qui pourrait devenir une plateforme terroriste, tout comme la péninsule du Sinaï. “Récemment, une dizaine de cellules terroristres planifiant des attaques meurtrières ont été démantelées. Pour les responsables égyptiens, le Sinaï n’est plus une priorité et les terroristes prolifèrent.” “Depuis que la région est prise dans la tourmente, l’Iran tente d’influencer l’Égypte, même si jusqu’ici, ses efforts ont reçu un accueil plutôt froid. Dans le cadre de la montée au pouvoir des Frères musulmans en Égypte, le

Hamas gagne en dominance au détriment de l’Autorité Palestinienne. Les portes s’ouvrent pour le Hamas, tandis que des murs limitent l’Autorité Palestinienne.” Évoquant la Syrie, le Chef du Renseignement militaire a ajouté que 13 000 soldats et officiers ont déserté l’armée syrienne, tandis qu’entre 60 et 70 officiers syriens ont été ciblés par les rebelles. “Nous ne voyons pas de force d’opposition organisée menant le soulèvement mais plutôt des groupuscules qui diffèrent sur le plan idéologique.” Il a expliqué qu’Assad, selon des images satellites, cible les régions les plus densément peuplées de son artillerie. “L’armée syrienne fonctionne de manière extrêmement brutale, ce qui constitue une preuve de son désespoir et de son incapacité à trouver des solutions plus efficaces pour apaiser

le soulèvement.” Le Général Kochavi a mentionné qu’Hassan Nasrallah, le chef de l’organisation terroriste du Hezbollah et l’Iran se préparent à la chute d’Assad et à l’avenir. Tsahal se préoccupe du transfert possible de l’arsenal stratégique syrien et s’inquiète de leur passage aux mais du Hezbollah. Il a estimé que “Au Liban entre 70 000 et 80 000 roquettes qui pourraient être utilisés contre Israël. La contrebande d’armes en provenance d’Iran vers le Liban se poursuit. Sur la question d’un conflit possible entre Israël et la Syrie, le Général Kochavi a déclaré que cette hypothèse était peu probable même si Assad pourrait en faire un dernier recours. “En Syrie, Assad déplace ses forces du Golan vers Damas et ne craint pas de nouveau conflit avec Israël”

Nombreux sont les soldats de Tsahal qui ont rencontré Chanan Greenblat. Souriant et toujours avec un appareil photo autour du cou, le photographe de Tsahal a arpenté des années durant les terrains militaires entre les chars, les tanks et les combattants pour se documenter et transmettre parfaitement l’essence et les valeurs de Tsahal. Lors d’un tournage au siège d’entrainement des Forces Terrestres, Chanan a fait la connaissance de l’officier Hagai, en charge du département de la santé mentale de l’armée israélienne. Cette rencontre a été un réel déclic pour lui. “Soudainement, j’ai réalisé que les soldats que je filme sont de véritables héros. Ils sont tous très jeunes, entre 18 et 19 ans, portent des armes”, explique-t-il. “Quand vous êtes un soldat, que vous êtes engagé dans un combat, vous vous concentrez sur votre mission et non pas sur vous-même ou votre environnement”. “Même si je n’étais pas moi-même un soldat combattant, j’ai pu avoir un avant-goût de l’environnement militaire et voir de mes propres yeux et à travers la lentille de ma caméra ce qu’est le combat”. “Nous avons décidé de faire une exposition en septembre intitulée ‘Portraits de combats’ qui affichera 65 photos sur lesquelles j’ai travaillé pendant mon service militaire. Le

but de l’exposition est de confronter le public à la question du stress post-traumatique et à la bravoure des soldats de Tsahal. Elle montrera aussi l’aspect mental et émotionnel des soldats au combat”. “Nous espérons que l’exposition permettra de collecter des fonds via différents moyens : la vente de billets à un prix symbolique, la vente de photographies et un livre avec les photos de l’événement. Tous les bénéfices serviront directement à subventionner le projet “Paix à l’esprit” (voire plus bas) et sa façon unique de traiter le stress post-traumatique.” Le vrai visage de Tsahal Comment Tsahal aide les soldats souffrant de stress post-traumatiques Le Centre israélien de soutien aux victimes de stress post-traumatiques s’emploie à aider les soldats combattants à faire face aux expériences difficiles et aux traumatismes vécus pendant leur service militaire. Par ailleurs, le projet “paix de l’esprit” encourage des groupes d’anciens soldats à participer à des ateliers, notamment à l’étranger. “Chaque atelier a lieu quelque part ailleurs dans le monde où les communautés juives accueillent les groupes”, explique Chanan. “Après avoir terminé votre service militaire, une fois le casque et les armes mis de côté, c’est à ce moment, que vous pouvez enfin commencer à parler des choses. “


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Réaction du Bnvca au communique du CFCM Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme est consterné par les propos tenus par le Président du Conseil Français du Culte Musulman qui dans un communiqué du 11 juillet exprime «sa vive inquiétude face aux accusations autour de l’antisémitisme supposé des jeunes de confession,musulmane...» Le BNVCA est surpris de l’utilisation de l’expression «antisémitisme supposé», qui pourrait laisser penser que le CFCM n’est au courant ni de l’actualité, ni du comportement antisémite de certains des membres de sa communauté qu’il est sensé représenter officiellement, jeunes ou pas, dont nombreux revendiquent leur appartenance à l’Islam,dans les nombreux actes commis contre les juifs depuis près de 12 ans sur notre sol.

Pour le BNVCA cet antisémitisme trouve sa source dans l’islam radical,ainsi que dans la propagande palestinienne exacerbée et mensongère,qui incite à la haine d’Israel et pousse à l’acte antijuif.

Il ne s’agit pas d’amalgame, mais de faits réels,Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir,et pire sourde que celui qui ne veut pas entendre.

Les agressions trop nombreuses de juifs partout en France,les meurtres des juifs français Sebastien SELLAM, Ilan HALIMI,ainsi que les assassinats des enfants SANDLER, de leur père et de la petite MONSONEGO en sont la terrifiante illustration. S’il est certain que la majorité des musulmans ne nourrit pas de haine antijuive, il leur appartient de sortir de leur silence pour condamner, prévenir et combattre publiquement ceux qui la prêchent, l’entretiennent et la propagent. Le CFCM sera plus crédible s’il s’attelle à cette tâche, en dépit des influences et des menaces que font peser les extrémistes tant en France que dans les pays arabes dans lesquels le «printemps arabe» les a portés au pouvoir.

Le BNVCA est disposé à recevoir dans son Bureau le Président du CFCM et ses collaborateurs pour leur présenter , s’ils le souhaitent les dossiers , plaintes, photos , vidéos,témoignages,décisions de justice...etc etc..

Toutefois pour le BNVCA la responsabilité du maintien de ce fléau,incombe aussi à l’activisme propalestinien des partis politiques, des élus, des syndicats, des personnalités , qui se font le relais de cette propagande.

Le BNVCA témoigne que dans les secteurs, et départements où les dirigeants musulmans (UAM 93, Mosquée de Drancy et la Conférence des Imams de France ont osé voir le problème, et ont agi en conséquences, comme dans le 93, les actes antisémites ont baissé très sensiblement.

L’activisme de certains conseils généraux et municipalités qui ,se trouvent dans les villes de banlieue explique que cet antisémitisme a dés son apparition en 2000, été qualifié d»’antisémitisme de banlieue». Le Ministre de l’Intérieur vient d’en donner la confirmation.

Le BNVCA souligne que s’il est vrai qu’une forme d’islamophobie existe, elle n’est aucunement le fait des membres de la communauté juive.

Le BNVCA n’a eu de cesse de réclamer aux Ministres de l’Intérieur et aux préfets des départements concernés, qu’une mise en garde sévère, leur soit adressée afin q’u’ils observent plus de neutralité et de réserve.

Nous attendons que le CFCM et son président, plutôt que de craindre une quelconque stigmatisation, des musulmans de France, s’active à condamner les auteurs des faits et des discours antisémites, en découvrir les causes pour mieux les neutraliser et les combattre.

Le BNVCA demande à nouveau au Ministre de l’Intérieur, de réprimander les mairies, les élus,et tous ceux qui par leur engagement ostensiblement partisan , mettent ainsi en danger les citoyens de confession juive.


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Boycottez les hypermarchés, Le devoir d’information de Catherine Nayl faites vos courses en prison En prison, les condamnés peuvent acheter des produits de compléments pour améliorer leur quotidien – ils ne faut pas qu’ils souffrent trop comprenez-vous, déjà qu’ils sont en prison, les pauvres. Mais à la différence des Leclerc, Carrefour et autre Auchan, les prix sont fixés par l’administration pénitentiaire, qui achète les produits, fixe les prix, et les revend – à perte – pour adoucir le sort de la racaille (1). Autrement dit, une partie de vos impôts est distribuée à ceux qui menacent votre sécurité et vos biens pour abaisser leur coût de la vie carcérale. Ainsi assiste-t-on à une aberration : ce ne sont plus les familles qui apportent des colis aux prisonniers, mais les prisonniers qui font leur marché pour leurs familles. A vos frais bien entendu. En prison, un paquet de 500 g de riz coûte 0.36€ au lieu de 2.70€ : 87% de moins pour Mohamed – puisqu’il n’y a plus beaucoup de Français de souche en prison – que pour vous, puni d’être honnête dans ce monde de chambardement des valeurs. Un Pot de Nutella, 1,11€ pour les violeurs, au lieu de 3,13€. Le Ketchup, 0,46€ pour ceux qui cambriolent les petits bijoutiers, 1 euro pour vous. Un pot de confiture : 0,67€ si vous avez fracassé le crâne d’une vieille dame, au lieu de 1,45€ si vous lui avez laissé votre siège dans le bus. La Ricorée est à 3,45€ pour la racaille, alors que vous la payez 4,90€ chez

Auchan, etc. La liste – 200 produits en tout, continue de la même façon, sous le nez de gardiens à qui les prix offerts aux prisonniers sont interdits, et dont les syndicats sont en rage. C’est énorme. À l’heure actuelle, on nous dit qu’il n’y a plus de budget pour le mobilier et le matériel afin de travailler correctement. Nos salaires sont gelés, il n’y a pas d’augmentation. Et on voit tout cet argent qui part dans les cantines (JPG : c’est le nom des supermarchés carcéraux) des détenus, c’est aberrant, explique Thierry Meudec, un surveillant, secrétaire adjoint de l’Ufap Unsa. Christian de Belvalet, délégué CGT fait le même constat : Je n’arrive pas à comprendre. Déjà que le budget pénitentiaire était serré, l’an passé cela a été dur de se faire payer les heures supplémentaires. Je ne sais pas comment les gens qui sont à l’extérieur, sans logement ni travail, vont prendre cette aide à des gens qui ne sont pas des enfants de choeur. Après la Croix Rouge, qui se déplace dans les prisons pour offrir aux racailles femmes des soins esthétiques non facturés, et les salons de coiffure gratuits pour les crapules (2), le discount des produits vendus dans les prisons sert-il à adoucir la honte d’avoir à jeter les voyous en prison ? © Jean-Patrick Grumberg

TF1 a donc diffusé quelques minutes des entretiens entre les policiers du R.A.I.D et Mohamed Mehra lors du siège de son appartement. Un dialogue qui a eu lieu après les tueries de soldats français d’origine maghrébine et de civils parce que juifs à Montauban et Toulouse. Par:Victore perez

La voix d’outre tombe du forcené a évidemment fait hurler chez les familles des victimes. A tel point qu’une enquête judiciaire a été diligentée pour violation du secret de l’instruction qui, pour le moins, n’a guère fuité dans les médias sur la cause pour laquelle ce ‘’jeune’’ s’était sacrifié. A savoir la conquête islamique de la planète. Selon Catherine Nayl, directrice de l’information du groupe, ces extraits contenaient « des informations très importantes sur la façon dont les hommes du raid ont négocié jusqu’au bout pour que Mohamed Mehra se rende ». « Nous l’avons fait en conscience parfaite de ce que cela pouvait avoir comme valeur informative ». « Nous sommes des journalistes, notre travail, c’est d’informer », a-telle insisté. Il n’y a pas ici d’intérêt à polémiquer pour savoir si l’audimat a primé le devoir d’informer et le respect des familles des victimes mais plutôt d’insister sur le manque d’informations noté par ailleurs.Inscri-

vez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog. Voici une toute petite liste de cette carence : - TF1, comme d’ailleurs la quasi-totalité des autres médias français, n’a pas trouvé, lui non plus apparemment, de « valeurs informatives » dans la version de Philippe Karsenty qui accuse France 2 et Charles Enderlin d’avoir diffusé une « mise en scène » de l’assassinat de Mohamed A-Dura par l’armée israélienne.

Articles, pétition, procès en Première instance, en Appel et en Cassation n’ont pas plus incité ce groupe télévisuel à diffuser l’un des deux documentaires démentant la version officielle sur le sujet de la journaliste allemande Esther Shapira diffusés, cependant, outre-rhin. - Le conflit proche-oriental étant très vendeur au niveau des médias, on s’étonne encore du manque de curiosité de la rédaction de TF1 quant à l’antisémitisme avéré de l’Autorité palestinienne -partenaire modéré paraît-il-, mais aussi de son projet de délégitimation de l’état juif. Télévision, manuels scolaires et mosquées en sont les principaux vecteurs. N’y a-t-il pas là « valeurs informatives » ? Un sujet permettant par ailleurs une correction de l’image de l’Etat d’Israël si noire dans l’esprit des Français et qui aurait, de surcroît, le mérite de faire diminuer l’antisémitisme croissant en ce pays des Droits de l’homme ! - Une autre « information

très importante » passée sous silence par TF1 est celle du report systématique des élections ‘’palestiniennes’’. Mahmoud Abbas occupe donc abusivement le poste présidentiel de l’AP mais cela n’intéresse pas, semble t-il, les téléspectateurs français ! - L’Etat d’Israël étant particulièrement ‘’bien’’ entouré, TF1 n’a pas non plus trouvé de « valeurs informatives » dans les dires que le prédicateur égyptien Safwat Higazi avait prononcé à l’occasion du lancement de la campagne présidentielle du candidat Mohammed Mursi, membre des Frères musulmans et devenu depuis Président. « Notre capitale ne doit pas être le Caire, La Mecque ou Médine. Ce sera Jérusalem, si Allah le veut. Notre appel sera: «Des millions de martyrs marchent en direction de Jérusalem. Des millions de martyrs marchent vers Jérusalem ». Le travail de Catherine Nayl est, selon ses propres dires, d’informer. Il est donc temps qu’elle, ainsi que sa rédaction, s’y mette. Publié par Victor PEREZ


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 18 Juillet 2012

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Communiqué du Maguen David Adom Le Maguen David Adom en Israël participe au projet Emergency Support System (Système d’Aide à la Gestion de l’Urgence). Le 5 juillet a eu lieu un exercice «grandeur nature» en France. Le MDA est impliqué dans le développement du système de contrôle et de gestion des événements catastrophiques généralement définis comme complexes.

Israël construit des appartement à 120€ par mois pour les nouveaux immigrants à la retraite

Le MDA participe plus particulièrement à l’intégration de technologies pointues telles que des caméras haute précision (aéroportées à l’aide de ballons dirigeables radiocommandés), des capteurs météorologiques, des capteurs chimiques, un système de localisation s’appuyant sur les réseaux cellulaires et un système de surveillance du trafic sur le lieu de la catastrophe. Tous ces moyens permettent d’assurer une meilleure gestion du traitement de l’urgence en temps réel.

Le Maguen David Adom en Israël est l’un des 3 partenaires de ce projet qui ont en charge la définition de besoin et l’évaluation des solutions proposées. Le 5 Juillet à Sisteron (Alpes de Haute Provence, Sud de la France) a eu lieu un exercice dans le cadre du projet ESS. Les acteurs locaux de l’urgence ont été des acteurs actifs de cette simulation d’un accident de la route dans le tunnel de la Baume et impliquant un camion transportant des matières dangereuses. Le scénario comprenait de nombreuses victimes, le blocage de la circulation locale, la formation d’un nuage toxique menaçant les habitants de la région et la fuite du chargement du camion avec des risques de pollution du proche cours d’eau. Lors de cet exercice «grandeur nature» de nombreux services de secours français étaient présent. Le MDA était représenté par : Gil Moskowitz, Directeur des Opérations,

Haim Rafalowski, Directeur des Projets Européens et en charge de l’évaluation des risques de catastrophe, Gilad Avilah, Directeur-Adjoint de la région du Carmel, Guy Caspi, Directeur du département de gestion de matières dangereuses. Un représentant de la Police israélienne était également présent. Le projet ESS (http://www.ess-project.eu) est un projet financé par la septième Commission européenne. Dr. Arriel Benis Responsable de la Communication du Bureau Francophone Maguen David Adom en Israël Pour de plus amples informations: Par courrier : Maguen David Adom, Bureau Francophone, Ygal Alon 60, Tel-Aviv, Israël Par téléphone : + 972-73-2630004, Par e-mail : arriel.benis.mda@ gmail.com www.mdais.org

Hillary Clinton en Israël pour une visite de deux jours faire leurs propres plans,» a dit Clinton samedi. «Nous n’avons rien fait, ce n’est pas notre rôle, ce ne serait pas approprié.» Clinton a montré son manque de clairvoyance l’année dernière quand le mouvement de protestation montait contre le dictateur syrien Bashar Assad, qu’elle a rapidement défendu en l’appelant un «réformateur.»

Une des premières étapes vers la mise en œuvre des recommandations du Comité pour le logement Trajtenberg vient d’être mise en place par le gouvernement Netanyahu. Cette semaine, le cabinet ministériel à lancé la construction de 1.341 logements locatifs neufs à travers plusieurs grandes villes du pays, dont les loyers seront en grande partie subventionnés afin de permettre aux nouveaux immigrants à la retraite de louer un appartement pour la modique somme de 600 à 1000 shekels (120 à 200€). Pour profiter de ces logements, il faut que le demandeur soit un retraité qui ait fait sa alyah il y a moins de 10 ans.

Selon le ministère de l’Intégration, « les appartements sont construits à Tel-Aviv, Rishon Lezion, Bat Yam, Kiryat Ono, Kfar Saba, et Rehovot, ainsi qu’à Haïfa et Carmiel. » Le ministre affirme d’ailleurs que « c’est la première étape de la construction de 4.000 appartements pour les immigrants. » Une information qui devrait raviver encore un peu plus l’intérêt des retraités juifs d’Europe Occidentale. Selon plusieurs responsables de l’Agence Juive, « les retraités de Belgique et de France sont de plus en plus nombreux à prévoir leur alyah dans les mois et les années à venir. » Antoine Chatrier

La secrétaire d’état américaine Hillary Clinton a atterri en Israël dimanche soir pour une visite de deux jours. Sa dernière visite en Israël remonte à deux ans. Elle a également prévu une visite dans les territoires occupés par l’autorité palestinienne, mais ne rencontrera pas Abbas qu’elle a vu à Paris la semaine dernière. Le premier ministre des palestiniens de Judée Samarie, Salam Fayyad, la rencontrera brièvement, entre les différents entretiens qu’aura Clinton avec le premier ministre Benyamin Netanyahou, le ministre de la défense Ehoud Barak, et le ministre des af-

faires étrangères Avigdor Lieberman. Sa visite en Israël suit une tournée en Egypte, où son cortège a été bombardé avec des tomates et des chaussures dimanche dans la ville d’Alexandrie. Clinton, qui a appris de dures leçons sur le Proche Orient au cours des trois dernières années, a déclaré que le président islamiste égyptien Mohammed Morsi devrait rencontrer le premier ministre Benyamin Netanyahou. Elle a toutefois refusé d’insister pour ce qui semble être impossible, vu le mépris public de Morsi envers Israël. «Il appartient aux deux nations et au président et au premier ministre de

Désespérée de prouver que le «processus de paix» en panne est encore vivant, elle et le président Obama ont constamment accusé Israël de l’échec en raison du refus du premier ministre Netanyahou de permettre à Abbas de déclarer l’autorité palestinienne comme un pays, basé sur ses propres demandes territoriales et politiques. D’autres problèmes pourraient prendre le dessus dans les priorités de ses rencontres avec les responsables israéliens lundi, principalement la menace nucléaire iranienne. Concernant le processus de paix, dont pratiquement plus personne ne parle sauf l’administration Obama, un haut responsable du département d’état a dit : «de toute évidence, chaque jour qui passe sans accord de paix nous laisse insatisfaits… Bien entendu, nous aurions voulu venir dans ce voyage pour signer un accord de paix. Nous aurions voulu le faire il y a deux ans.» Des mots vides pour une politique internationale qui l’est tout autant.


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 18 Juillet 2012

Tel-Aviv : un homme s’immole par le feu lors d’une manifestation sociale

C’est un événement sans précédent qui vient de se dérouler lors d’une manifestation pour la justice sociale à Tel-Aviv : un homme s’est immolé par le feu, samedi soir, au cours d’une manifestation sur la rue Kaplan. Il a été transporté au Centre médical Souraski et souffre de brûlures au troisième degré sur 80 % de son corps. Selon des témoins, l’homme a lu une lettre avant de verser un liquide inflammable sur lui-même et de mettre le feu. Il a laissé des copies de la lettre éparpillées sur le sol. « Je blâme Israël, Benjamin Netanyahu et Youval Steinitz de l’humiliation constante que les citoyens d’Israël ont à supporter de manière quotidienne. Ils prennent des pauvres et donnent aux riches. » L’homme s’est lui-même identifié dans la lettre en indiquant son nom, son adresse et son

numéro de carte d’identité. « Il parlait en tenant un objet en feu dans une main. Il s’est mis du liquide inflammable dessus et a mis immédiatement le feu. Tout le monde lui a versé de l’eau sur le corps pour calmer les flammes », explique un témoin au site Internet israélien Ynet. Quelque 10 000 manifestants ont défilé à partir du théâtre Habima vers le complexe du gouvernement sur la rue Kaplan, pour marquer les un an depuis que la première tente a été érigée à Tel-Aviv, sur boulevard Rothschild. Pendant ce temps, des dizaines de personnes ont défilé sur la promenade de Tel-Aviv dans le cadre d’une manifestation séparée. Adapté d’un article du Yediot Ahronot

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L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 18 Juillet 2012

Kadima vote son retrait du gouvernement

Les membres du parti Kadima ont voté pour quitter la coalition, mardi soir. Vingt-quatre députés ont voté en faveur du retrait, trois ont voté contre, après que le président du parti, Shaoul Mofaz, a annoncé son intention de quitter le gouvernement.

Likoud, Mofaz a déclaré : «j’ai insisté pour que le comité (Plesner) achève sa tâche.» «La rupture a eu lieu à la dissolution du comité par le premier ministre. J’ai dit au premier ministre que si il ne parvient pas à accepter les principes de Plesner, j’étais dehors, et puis la Likoud a accepté ma position.

S’exprimant lors d’une réunion du parti a Petah Tikva, Mofaz a déclaré : «c’est avec un profond regret que je dis qu’il n’y a pas d’autre choix que de décider de quitter le gouvernement.» Après le vote, Mofaz a envoyé sa lettre de démission au premier ministre Benyamin Netanyahou. «Ce n’était pas facile d’y entrer,» a dit Mofaz plus tôt. «J’ai payé un prix politique personnel, mais cette question est fondamentale, et il n’y a pas d’autre choix que de quitter la coalition. Chaque concession nuit à l’image de Kadima.»

« Mofaz a souligné qu’il ne voulait pas faire de compromis sur la question de la conscription ou de l’âge de l’enrôlement. Il a dit que Kadima était disposé à permettre aux étudiants en Yéshiva d’étudier jusqu’à l’âge de 22 ans avant d’êtres enrôlés. «Le premier ministre n’était pas prêt à aller en dessous de 26, et je n’ai pas accepté cette offre.» Le retrait de Kadima pourrait fragiliser la coalition et provoquer des élections anticipées.

La faction Kadima s’est réunie pour quelques heures de réunions dramatiques après avoir annoncé que les négociations avec le Likoud sur une alternative à la loi Tal avaient échouées. «Les négociations entre Kadima et le Likoud sur la répartition égale de la charge ont échouées,» dit une déclaration. Parlant de la crise avec le premier ministre Benyamin Netanyahou et le

Plus tôt, le président du parti Yesh Atid, Yair Lapid, a appelé à la dissolution de la Knesset et à des élections anticipées. Un proche collaborateur de Mofaz a déclaré que l’offre de compromis du Likoud «n’est rien de mois qu’une tentative de tromper le public.» Des sources au sein du Likoud ont accusé Mofaz d’être obstiné, tandis que des associés de Mofaz ont déclaré qu’il refusait tout simplement de céder aux pressions du Likoud pour fabriquer un projet de loi qui ne rend pas la charge du service militaire pleinement égale.

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