Israël Actualités n°222

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GRATUIT - Numéro 222 - Edition du Mercredi 25 Juillet 2012

Journal Israélien en langue française

Jeux Olympiques de Londres

deux soldats israéliens en route pour l’or ?



L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 25 Juillet 2012

Jeux Olympiques Munich 1972 Jeux Olympiques Londres 2012 mage solennel aux victimes de ce lâche attentat ...

40 ans presque jour pour jour séparent ces deux événements : l’un tragique et l’autre qui va débuter dans les prochains jours ... A l’occasion des prochains Jeux Olympiques de Londres, le Président du CIO, Jacques Rogge, a tenu à rendre hommage aux 11 victimes israéliennes de l ‘attentat qui eut lieu à l’occasion des Jeux Olympiques de Munich en 1972. Cela est une bonne chose mais tout comme la rafle du Vel d’Hiv, ce genre d’action est toujours prise trop tard. Mieux vaut tard que jamais me direz-vous, le plus important est de l’avoir fait ... 40 ans ... 40 ans ! Combien de souffrance pour les familles et d’attente pour que soit reconnu cet acte odieux auprès des instances du CIO ? Il était plus que temps de rendre un hom-

Aujourd’hui, les Jeux Olympiques 2012 ont lieu à Londres. Israël y sera représentée avec une forte délégation qui aura l’honneur de représenter l’Etat d’Israël et de rendre un hommage aux athlètes de Munich, morts pendant les JO de 1972 ... Parmi cette délégation qui représentera Israël, huit nageurs israéliens s’envoleront pour Londres dans l’espoir de ramener une médaille d’or. Parmi eux, deux soldats israéliens seront présents en la personne de Yaakov Tomarkin et d’Imri Ganiel. Mais il important dans cette compétition, comme le Baron de Coubertin disait, de s’attacher à sa fameuse maxime : « L’important est de participer » et de montrer devant la plus grande vitrine du monde, les vraies valeurs de l’Etat hébreu. Souhaitons bonne chance à tous les Athlètes israéliens pour cette compétition et que tout se passe au mieux pour eux. Am Israël Hai … Que D... Protège, Bénisse Israël et le peuple juif. Alain Sayada 06 68 17 25 55

Pour toi Yossef Haim TEBEKA ZAL Comme ci s’était hier, cela fait déjà un an, que tu nous as quitté, toi Patrick, mon beau frère, mon frère... je n oublierai jamais ton visage, ton sourire, cette manière que tu avais de nous recevoir, chez toi, cette façon de nous mettre à l aise. Yossef, tu nous as laissé un grand vide , que nous n arrivons pas à combler.. Puisse Achem d’accorder une place de choix, auprès des grands Tsadikim..Patrick , nous te toublieraons Jamais. Patrick, Babeth Haddad et les enfants

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L’information en provenance d’Israël

Alexandre Adler était au Maroc

Edition du Mercredi 25 Juillet 2012

La Bourse de Tel-Aviv termine en hausse

La Bourse de Tel-Aviv termine en hausse A la clôture des marchés financiers, l’indice Tel Aviv 25 (Maof) gagne 0,94% à 1,065.86 points. Le Tel Aviv 100 progresse de 0,78% à 967.85 points. Le Blu-Tech 50 grimpe de 1,65% à 340.85 points et l’indice des valeurs immobilières recule de 0,24% à 244.47 points. (1)

En juillet s’est tenue à Casablanca la 2ème édition de la Conférence économique organisée par le groupe Attijariwafa Bank sur le thème « Évolutions de l’économie marocaine dans un contexte de reconfigurations mondiales». Alexandre Adler, historien et éditorialiste faisait parti des intervenants. Après son intervention, il a accepté de répondre, aux questions de Yabiladi. Yabiladi : Dans un article du Figaro, vous avez qualifié les évènements que connaissait le Maroc durant le printemps arabe de révolution de velours ? Alexandre Adler : Ce terme a été employé par les tchèques. Le régime soviétique tchécoslovaque s’est effondré pratiquement d’un jour à l’autre et les institutions démocratiques se sont mises en place sans aucune violence. Depuis 2011, nous n’assistons pas au Maroc à un affaiblissement de l’Etat mais plutôt à son renforcement. Les Marocains ont finalement décidé de s’entendre tous et de se regrouper autour des propositions du roi et maintenir ainsi l’unité du Makhzen. Pensez-vous qu’un jour le Maroc puisse connaitre les mêmes évènements violents qui ont marqué les pays arabes comme en Tunisie ou en Egypte ? A.A : Vous allez voir dans deux ans la Tunisie sera prête pour une contre-révolution ! Le rassemblement d’ignares et d’imbéciles qui dirige actuellement le pays est en train de détruire tous les avantages compétitifs que possède ce pays. Le Maroc n’a rien connu de tel. Il ne fait que prolonger un effort commencé lors de l’avènement de Mohamed VI qui est une véritable pérestroïka marocaine fondée sur les libertés publiques, la liberté d’expression et le pluralisme politique. Ce sont ça ses vrais atouts. Un pays qui possède ces atouts n’explose pas. Par contre, on ne peut pas oublier qu’il y a des problèmes sociaux très

importants. D’un côté, un Maroc prospère se concentrant autour de la côte atlantique et de l’autre un Maroc des montagnes et des déserts où la population vit toujours à une grande distance de ces pôles économiques. Néanmoins, si nous comparons la courbe de l’amélioration démocratique du pays à celle de l’amélioration économique et sociale qui jusqu’à présent a été soutenue par une forte croissance, je ne vois pas comment les choses seront perdues. Je pense qu’aujourd’hui une grande majorité des Marocains, quelque soit leur opinion politique ou religieuse, veulent que les choses se poursuivent ainsi. Le Maroc possède une importante diaspora de confession juive partout dans le monde et notamment en Israël. Ne devrait-il pas tout simplement assumer cette relation qu’il a avec Israël au lieu de la cacher ? A.A : Il y a eu des juifs dans tous les pays du monde arabe, en dehors de la terre du Prophète mais dans aucun pays, les relations d’intimité entre juifs et musulmans n’ont été aussi marquées qu’au Maroc. C’était déjà le cas dans le Maroc médiéval et l’arrivée ensuite des expulsés d’Espagne aussi bien musulmans que juifs a créé une véritable symbiose culturelle. C’est le miracle fassi. C’est impossible que cela disparaisse. Aujourd’hui chez les islamistes, des voix s’élèvent pour réclamer une politique plus sévère à l’égard d’Israël. Mais j’ai observé avec grand plaisir qu’Abdelilah Benkirane soutenait avec son parti PJD, un projet donnant le droit de vote à tous les Marocains de l’étranger, y compris à plus de 600 000 juifs vivant en France, au Canada et en Israël et qui, selon la Constitution, iront voter aux prochaines élections marocaines. Tous ne le feront pas mais certains ont envie de le faire et j’en connais. Tout cela montre qu’il y a une spécificité marocaine. Je pense que cette entente judéo-musulmane est un atout très important pour la paix dans cette région. Quelle position doit garder le Maroc alors ?

A.A : Le Maroc ne peut pas tout faire tout seul. Le Maroc est au Maghreb. Depuis toujours, il a été en avance notamment dans le dialogue entre Israël et le monde arabe. Le Roi Hassan II a assumé des risques, le roi Mohamed V l’avait fait avant lui, le présent roi à la même attitude. Mais il ne faut pas non plus être suicidaire ! Avec un régime islamiste en Tunisie qui a mis dans la Constitution, l’interdiction des relations diplomatiques avec Israël, avec une crise latente du FLN en Algérie, où l’antisémitisme des nationalistes algériens est toujours à fleur de peau. On peut se réjouir que le Maroc ait fait un pas en avant, mais ce n’est pas la peine de faire deux pas en avant, d’autant plus que la politique israélienne n’est pas encourageante. Le Maroc s’est toujours saisi de tous les éléments qui bougeaient pour avancer. Lui demander davantage ? Ca ne me semble pas réaliste et Dieu sait que je souhaite actuellement de bonnes relations entre le Maroc et la communauté juive dans le monde et donc aussi avec l’Etat d’Israël. Ce n’est pas aujourd’hui une urgence compte tenu des positions très ouverte adoptée par Benkirane sur la citoyenneté marocaine. Pour le moment, le Maroc n’a pas rompu le pacte qui le maintien avec sa communauté juive et ça c’est l’essentiel. D’ailleurs, il n’y a pas de Benkirane qui fusse musulman il y a trois siècles ! (rires) C’est un nom 100% juif ! Source: http://www.yabiladi.com/ articles/details/12060/souhaitebonnes-relations-entre-maroc.html

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Marché des devises : le dollar et l’euro en hausse A la clôture du marché des devises étrangères, le dollar gagne 0,569%. Son cours officiel est fixé à 4.064 shekels. L’euro augmente de 0,552% et son cours officiel est établi à 4.9198 shekels. (1) Feu vert au forage pétrolier offshore au large de Palmachim Le ministère israélien de la Défense a donné son feu vert lundi au forage pétrolier off-shore à 16 km au large de Palmachim, dans les eaux territoriales israéliennes. Le permis a été délivré à la compagnie dirigée par l’ex-chef d’état-major de Tsahal, Gabi Ashkenazi, mais le forage sera réalisé par un groupe d’Azerbaïdjan. Le site près de Palmachim pourrait contenir quelque 220 millions de barils de brut, et quelque 80 milliards de mètres cube de gaz naturel. (1) Israël, pays de la Greentech Israël fermement décidé à promouvoir son image comme pays leader dans le domaine de la greentech. A l’initiative du bureau du premier ministre, l’Etat hébreu vient de lancer une campagne internationale, plus précisément d’un clip vidéo qui sera diffusé pendant plusieurs semaines dans les grandes chaines de télévision internationales, à commencer par CNN. A l’approche de la conférence de Rio sur le développement durable, qui débute ce mercredi, Israël souhaite exposer son modèle en termes d’innovation et de respect de l’environnement. Emmenée par le ministre Gilad Erdan, une importante délégation israélienne du secteur privé et public prendra part au sommet. Un sommet qui rassemblera un total de 50.000 participants. (2) U.E / Israël: Renforcement de la coopération Le Conseil d’association Union européenne-Israël tient sa 11ème réunion ce mardi en marge du Conseil des ministres des Affaires étrangères. Il doit approuver une série d’activités concrètes pour renforcer la coopération avec l’Etat hébreu. Les activités en questions concernent 49 secteurs de coopération précisés parmi lesquels les douanes, le marché intérieur, l’agriculture, le tourisme, la justice et les affaires intérieures, le transport, l’énergie, l’information, l’environnement, ou encore la

santé publique, pour n’en citer que quelques-uns. Plusieurs agences européennes et entités communautaires telles qu’Eurojust (Unité de Coopération Judiciaire), l’AESA (Agence Européenne de la Sécurité Aérienne), l’AEE (Agence Européenne pour l’Environnement) ou encore l’ECDC (Centre Européen de Prévention et de Contrôle des Maladies), seront impliqués dans ces projets de coopération. Ces nouvelles avancées dans la coopération entre l’Union Européenne et Israël sont prévues par le Plan d’action adopté par les deux parties en 2005. (3) Ryanair irait bien en Israël La compagnie aérienne low cost Ryanair aurait exprimé son désir de lancer des vols vers Tel Aviv, poussant le gouvernement israélien à signer au plus vite l’accord de ciel ouvert européen. Selon le quotidien Haaretz du 23 juillet 2012, la spécialiste irlandaise du vol pas cher se serait engagée à ne pas lancer de route pendant trois ans entre l’aéroport de Tel Aviv et des destinations desservies par la compagnie nationale israélienne El Al. Ryanair estime qu’elle pourrait lancer jusqu’à 40 routes vers Israël, permettant de transporter 2,2 millions de passagers par an entre le pays et l’Europe. Il s’agirait principalement de touristes étrangers se rendant en Israël, qui apporteraient selon ses calculs 480 millions d’euros par an à l’économie. Et la low cost réfute l’idée qu’une telle concurrence pourrait couler El Al, les compagnies israéliennes gagnant la possibilité de lancer de nouvelles routes de leur choix. La « protection » des opérations de cette dernière, d’Arkia Israel Airlines ou Israir Airlines est la principale raison pour laquelle le gouvernement n’a toujours pas signé l’accord de ciel ouvert avec après un engagement de principe. L’aéroport Ben Gourion est déjà desservi par les low cost easyJet (depuis 2009, aujourd’hui à Genève, Londres – Luton et bientôt Manchester), qui a franchi le cap du demi-million de passagers transportés vers et depuis Israël, Germanwings (Cologne – Bonn), Jet2 (Manchester), Jetairfly (Bruxelles), Norwegian Air Shuttle (Stockholm), Pegasus Airlines (Istanbul), Smartwings (Prague) ou Vueling (Barcelone). Sans oublier la quasi-totalité des compagnies régulières du continent, dont Air France, Air Méditerranée, Aeroflot, Alitalia, British Airways, Iberia, Lufthansa, Brussels Airlines, Air Berlin, Cyprus Airways, Aegean Airlines ou Olympic Air, et Air Canada ou United Airlines. (4) Sources (1) Guysen (2) InfoLive (3) géoTribune (4) Air Journal


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 25 Juillet 2012

Sylvester Stallone, Bruce Willis, Jean-Claude Van Damme, Jason Statham, et Dolf Lundgren seront en Israël le 8 Août

Un groupe de célébrités hollywoodiennes, et pas n’importe lesquels, sont en route pour Israël. En effet, Sylvester Stallone, Bruce Willis, Jean-Claude Van Damme, Jason Statham, et Dolf Lundgren seront en Israël le 8 août pour la première du film The Expendables II au cinéma de Rishon Lezion Les cinq stars devraient rester une journée, en compagnie des producteurs du film Avi Lerner et Kevin King Templeton. et en plus d’assister à la première, ils tiendront une conférence de presse et donneront des interviews aux médias locaux.

Il y’avait un doute sur le venue de Stallone après la mort de son fils la semaine dernière, mais sa participation a été confirmée. “The Expendables II ” est distribué en Israël via une société qui appartient à Moché et Leon Edery. Le premier volet est sorti en 2010 et a engrangé 100 millions de dollars aux États-Unis et 170 millions de dollars dans le monde entier. Ce n’est pas le première fois que ces acteurs seront en Israël. Jean-Claude Van Damme est d’ailleurs un habitué des lieux. Source: http://coolisrael.fr/

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L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 25 Juillet 2012

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Guerre d’Indépendance (30 novembre 1947 – 20 juillet 1949) bureaux de l’Agence Juive et du Conseil national. Les opérations de sauvetage commencèrent immédiatement.

Douze membres du personnel du Keren Hayessod et du Conseil national furent tués et des dizaines d’autres blessés, certains très grièvement. L’une des victimes était M. Leib Jaffe, l’un des derniers participants au Premier Congrès sioniste encore en vie, qui avait pris part à la fondation du Keren Hayessod et appartenait à sa direction depuis sa création. Il est mort en service commandé. Le Mouvement sioniste pleura amèrement sa disparition. Aussitôt terminés les soins à toutes les victimes, les travaux de déblaiement des décombres et de reconstruction des bâtiments commencèrent. Le travail reprit immédiatement dans les bureaux qui n’avaient pas été atteints par l’explosion. Les travaux de restauration se poursuivirent à un rythme accéléré et les bâtiments des institutions nationales furent remis en état de fonctionner dans un délai de quelques jours. II. Deuxième Phase (1er avril – 15 mai 1948) 1er avril – 15 mai 1948

La Guerre d’Indépendance est la première tentative arabe de détruire l’État d’Israël dès sa création le 14 mai 1948. Cependant, les racines de la guerre sont antérieures à cette date : dès les années 1920 et 1930, la communauté juive de Palestine était victime d’agressions arabes, avec pour points culminants les émeutes de Hébron en 1929 et la Grande Révolte arabe de 1936-1939. A partir du 30 novembre 1947, suite au Plan de Partage de la Palestine, les heurts étaient nombreux et réguliers entre les forces juives et arabes, et annonciateurs d’une guerre longue et douloureuse. La Guerre d’Indépendance se divisa en 39 opérations différentes, se déroulant depuis la frontière avec le Liban au nord jusqu’à la péninsule du Sinaï et Eilat. On peut diviser la Guerre d’Indépendance en quatre phases : I. Première Phase (30 novembre 1947 – 31 mars 1948)

Les arabes palestiniens prirent l’offensive, avec l’aide de volontaires de pays voisins, et menèrent des séries de raids et d’attentats. Les israéliens subirent des pertes et engrangèrent quelques succès. Des passages importants furent coupés, isolant des villages juifs. 11 mars 1948 : Attentat contre les Institutions Nationales à Jérusalem Le 11 mars 1948 à 7h45, la voiture du consul américain, conduite par un chauffeur arabe, pénétrait dans l’esplanade des Institutions Nationales. Le conducteur fut formellement identifié par le garde qui se trouvait à l’entrée comme le chauffeur du consul américain qui se rendait quotidiennement dans les bureaux de l’Agence Juive dans le cadre de ses fonctions. La voiture s’arrêta devant les bureaux du Keren Hayessod et le chauffeur disparut. Peu de temps après la voiture explosa et la violence de la déflagration fut telle qu’elle détruisit le second étage de l’aile du Keren Hayessod et des murs intérieurs des

Au cours de la Deuxième Phase qui dura 6 semaines du 1er avril au 15 mai 1948, la Haganah, force de défense juive créée en 1920, prit des initiatives et inversa la tendance : elle captura des Arabes à Tibériade, Haïfa, Safed et Acre, rouvrit temporairement la route menant à Jérusalem, et reprit le contrôle de la plupart du territoire qui lui était alloué par la décision de l’ONU. 13 avril 1948 : Attaque du convoi de l’hôpital Hadassah Un convoi de l’hôpital Hadassah, composé de dix véhicules transportant des médecins, des infirmières, des patients, des membres du personnel de l’Université Hébraïque et de l’approvisionnement pour le mont Scopus, subit une féroce attaque arabe de sept heures alors qu’il traversait le quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem, peu avant 10 heures du matin. Il y aura 70 morts… 14 mai : 1948 Israël proclame son Indépendance. III. Troisième Phase (15 mai – 19 juillet 1948) C’est la phase la plus critique de la guerre, car Israël est assailli simultanément sur tous les fronts par des

États arabes coordonnés, plus nombreux et plus puissants.

IV. Quatrième Phase (20 juillet 1948 – 20 juillet 1949)

Nuit du 14 au 15 mai : attaques des armées arabes

Cette phase est caractérisée par des initiatives israéliennes : Opération Yoav (octobre 48), dégageant la route du Néguev et capture de Be’er Sheva ; Opération Hiram (fin octobre 48), qui permet de prendre la Haute Galilée ; Opération Horev (décembre 1948) visant à infliger une défaite définitive aux forces égyptiennes dans le Néguev, etc.

Dans la nuit, Tel Aviv est bombardée par les avions égyptiens. La guerre entre dans sa phase offensive directe : 5 États arabes – Égypte, Liban, Syrie, Transjordanie et Irak – et leurs armées régulières attaquèrent et envahirent le jeune État juif, au nord, au sud et à l’est. L’Arabie Saoudite envoya des hommes sous commandement égyptien. On trouvait aussi des contingents du Soudan. 26/31 mai 48 : création officielle de Tsahal L’Armée de Défense d’Israël fut créée à partir de différents groupes préalablement formés : la Haganah (dirigée par David Ben Gourion), l’Irgoun (groupe dissident de Menahem Begin) et le Palmah (corps d’élite). Le 26 mai, le Gouvernement Provisoire édicta l’ordonnance établissant Tsahal. Le 31 mai, la Haganah fut renommée « Armée de Défense d’Israël », soit Tsahal. 20 juin 1948 : l’Altalena La Guerre d’Indépendance faisait rage entre l’État juif et les Arabes. Le 20 juin, un bateau nommé Altalena arriva près des côtes méditerranéennes de Tel-Aviv, avec à son bord 900 immigrants juifs mais aussi une grande quantité d’armes transitant pour le compte de l’Irgoun, un groupe extrémiste dirigé par Menahem Begin et opposé aux méthodes jugées trop douces de la Haganah puis de Tsahal. Ben Gourion était alors Premier Ministre et Ministre de la Défense du Gouvernement Provisoire, et il demanda à Begin que les armes soient remises à Tsahal. Le 23 juin, après l’échec des négociations entre les deux hommes, Ben Gourion ordonna de bombarder le bateau qui mouillait en face de Tel-Aviv avec les immigrants à son bord, afin d’empêcher le déchargement des armes et des munitions. Il aura cette formule : « S’il y a plus d’une armée, il n’y aura pas d’État ». Quarante personnes furent tuées et plus de soixante-dix blessées, le bateau coula. Malgré son amertume et la dureté de la décision, Begin se soumit à l’autorité de Ben Gourion, ordonna à ses soldats de déposer leurs armes, et reconnut qu’il n’y avait qu’une force armée, qu’il fallait éviter une guerre civile. Ben Gourion et Begin avaient ceci en commun qu’ils voulaient créer un État démocratique.

7 janvier 1949 : un cessez-le-feu est établi La guerre a duré 13 mois, dont 61 jours de bataille continue. Israël a perdu 4000 soldats et 2000 civils. L’Assemblée Générale des Nations Unies vote en faveur de l’internationalisation de Jérusalem. Le gouvernement de Ben Gourion déclare, quant à lui, que Jérusalem est la capitale éternelle du peuple d’Israël. 1949 : les accords d’armistice Durant les premiers mois de 1949, des négociations directes menées sous les auspices de l’ONU entre Israël et chacun des pays agresseurs (à l’exception de l’Irak qui refusa de négocier avec Israël) conduisirent à des accords d’armistice reflétant la situation qui prévalait à la fin des combats. De ce fait, la plaine côtière, la Galilée et tout le Néguev se trouvèrent sous souveraineté israélienne, tandis que la Judée et la Samarie passaient sous contrôle jordanien et la bande de Gaza sous administration égyptienne ; la ville de Jérusalem fut divisée, la Jordanie contrôlant la partie orientale, y compris la Vieille Ville, et Israël le secteur occidental. Les accords d’armistice sont signés aux dates suivantes : Avec l’Égypte, le 24 février 1949 Avec le Liban, le 23 mars 1949 Avec la Jordanie, le 3 avril 1949 Avec la Syrie, le 20 juillet 1949 L’Irak ne signera pas d’armistice avec Israël. Il retire ses troupes et met le secteur de Judée-Samarie et de Jordanie sous le contrôle de la Légion arabe. V. Quelques Opérations de la Guerre d’Indépendance Voici quelques unes des opérations menées pendant la Guerre d’Indépendance : Opération Nahshon (6 avril 1948) Opération Danny (11 juillet 1948) Opération Yoav (15 octobre 1948) Opération Horev (22 décembre 1948) Opération Ouvda (5 mars 1949)


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Photo du jour – Un soldat de Tsahal

Il y a quelques semaines, l’équipe du blog de Tsahal en français a choisi de rendre hommage à la diversité des soldats de l’Armée Israélienne. Tsahal accueille dans ses rangs des soldats issus de tous les milieux sociaux, et de différentes origines ethniques et religieuses. Quelques chiffres : Entre 2000 et 2008, Le nombre de soldats chrétiens qui servent dans

l’Armée Israélienne a augmenté de 86% Entre 2000 et 2008, Le nombre de soldats bédouins qui effectuent leur service militaire a augmenté de 71%. 66% des soldats bédouins qui servent dans Tsahal choisissent d’être combattants. La plupart servent dans le Bataillon Bédouin de Reconnaissance du Désert, un

bataillon combattant d’infanterie qui a été créé en 1987. L’admission dans cette unité se fait sur la base du volontariat. Pour les membres de la communauté bédouine vivant en Israël, le service dans cette unité constitue une voie d’intégration au cœur de la société israélienne, socialement et économiquement. Chez les Bédouins, le service militaire est considéré comme une voie majeure d’intégration dans la société israélienne.

JO 2012 : menaces terroristes sérieuses sur les athlètes israéliens gation».

Le Sunday Mirror affirme qu’il s’agit d’un jihadiste britannique. L’individu doit être traduit en justice à la fin du mois.

Le gouvernement israélien le répète à qui veut l’entendre : la menace terroriste plane au-dessus des Jeux Olympiques qui débutent vendredi à Londres. 40 ans après la tragédie de Munich dans laquelle périrent 11 athlètes israéliens sur le village olympique lors d’une prise d’otage menée par des terroristes palestiniens Jérusalem en est persuadé : 1972 n’est pas si loin. Israël dit redouter cette fois une initiative de l’Iran et du Hezbollah. Selon le Sunday Times britannique les services de renseignements israéliens ont demandé le suivi des mouvements des membres de la «force iranienne Al-Qods» dans les capitales européennes. Dimanche le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak n’a pas fait mystère de ses inquiétudes concernant l’éventualité d’attaques terroristes durant les J.O. «Il y a des évaluations de certaines

agences de renseignements qui font part de ces préoccupations, en particulier en provenance des services britanniques qui excellent dans ce genre d’informations» affirme-t-il. «Les olympiades, précise-t-il, attirent de manière naturelle des menaces de ce genre sans que nous ne possédions pour autant quoi que ce soit de concret». La hantise des services de sécurité britanniques : un terroriste fondu dans le décor d’athlètes d’officiels et autres personnel d’entretien. Il y a deux semaines les medias britanniques rapportaient qu’un terroriste islamiste présumé qui faisait l’objet d’une restriction de mouvements en Grande-Bretagne avait traversé 5 fois le parc olympique de Londres. L’homme de 24 ans est soupçonné d’appartenir aux rebelles shebab de Somalie alliés à Al-Qaïda. Considéré comme une menace pour la sécurité nationale il faisait à ce titre l’objet de «mesures de prévention et d’investi-

Autre indice alarmant, l’entreprise chargée d’assurer la sécurité lors des Jeux Olympiques s’est plainte d’un manque de personnel. Le gouvernement a été contraint de déployer 3 500 militaires pour combler ce manque. «Sur la question de la sécurité oui il y a eu un problème il a été identifié des mesures correctives ont été prises la société va compenser les coûts supplémentaires pour les soldats», a affirmé Jacques Rogge, président du Comité international olympique. C’est dans cette atmosphère tendue autour de la capitale britannique que le comité international olympique a finalement refusé le respect d’une minute de silence vendredi lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux à la mémoire des athlètes israéliens assassinés en 1972. «Nous pensons que l’atmosphère de la cérémonie d’ouverture n’est pas apte à commémorer une telle tragédie», a estimé Rogge. Pour le vice-président du CIO Thomas Bach, son instance a tout simplement reculé face à la menace d’un boycott des délégations des pays arabes. Rien de bien rassurant à quelques heures du début des 30emes olympiades.

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Judaïsme et Ecologie : le recyclage devient devoir religieux !

Les détracteurs du monde religieux en Israël, affirment régulièrement que les orthodoxe ne « sont plus en contact avec la réalité de la vie moderne »… Visiblement, ces critiques acerbes, n’ont pas mis les pieds dans une synagogue depuis bien longtemps. Même à Tel-Aviv (surtout à Tel-Aviv), depuis au moins 2 ans, les rabbins ont reçus pour consigne de demander à leurs fidèles de tirer les ordures pour permettre le recyclage de leurs déchets. Un bulletin d’information écrit et signé par Yisrael Meir Lau, Grand Rabbin de Tel Aviv et ancien Grand Rabbin d’Israël, et le Rabbin Moshe Maya, le chef de la yeshiva Zikron Moshe et un député du Shas, cite des sources juives qui mettent l’accent sur l’importance de la protection de l’environnement. La lettre circule de plus en plus dans les synagogues orthodoxes de la ville et rencontre un vrai succès. « Nos sages nous enseignent l’importance de la préservation de l’envi-

ronnement pour nous-mêmes et pour ceux qui viendront après nous », écrivent les deux rabbins. La lettre parle également des nombreux efforts fait par le gouvernement et par les localités, incitant au recyclage de tous les déchets d’un foyer. « Nous exhortons les fidèles à prendre part à cet effort. Même avec un geste minime de notre part, nous pouvons contribuer à préserver l’environnement ainsi que garder notre ville et notre sainte terre propre et belle. S’il vous plait, consacrez votre cœur et votre esprit à cette cause. » Le rabbin Maya ajoute que « celui qui jette des déchets recyclables sans discernement transgresse le commandement biblique du Bal Taschit (ne pas détruire) : «Grâce à ce petit effort, nous serons sauvés de la transgression de ce commandement négatif», écrit Maya. Plus de 250.000 résidents de 31 municipalités participent actuellement au projet de recyclage du Ministère et il est estimé que ce nombre passera à 1,5 millions en 2014. Salomé Kupfer

Devant Fabius et Ashton, Lieberman demande à l’UE de placer le Hezbollah sur la liste « terroriste »

tous ses citoyens, peu importe où ils se trouvent. Et nosu ferons tout pour qu’ils rentrent à la maison sains et saufs » explique un diplomate israélien à JSSNews. Le ministre des Affaires étrangères a également prévu de demander la mise du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes de l’Union Européenne.

Le Ministre des Affaires étrangères d’Israël, Avigdor Lieberman, s’est envolé vers Bruxelles lundi pour une réunion avec la représentante du Hamas aux affaires étrangères en Europe, Catherine Ashton. Lieberman est parti en Belgique avec quelques dossiers importants sous le bras: le principal étant « le renforcement de la sécurité des institutions juives européennes » mais aussi « accentuer la sécurité autour des touristes israéliens, dans chaque pays de l’UE. « L’attentat en Bulgarie a marqué les esprit. Israël se tient fermement avec

Ce mouvement chiite libanais, affilié à l’Iran, serait le grand responsable de l’attentat de Burgas, avec l’aide de l’Iran. Selon Lieberman, l’attentat suicide en Bulgarie a « changé la manière dont le Hezbollah est perçu ». « C’est un nouveau crime terroriste du Hezbollah qui s’ajoute à une longue liste d’attentats dont cette organisation s’est rendue coupable ces dernières années (…) Les pays européens doivent en tirer les conséquences », a ajouté M. Lieberman. Au cours de sa visite, Lieberman va notamment rencontrer les ministres français et britannique des Affaires étrangères MM. Laurent Fabius et William Hague. Avi Retschild



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Cet héritage Sarkozy que François Hollande adopte sans le dire

«Le changement, c’est maintenant !», scandait François Hollande durant la campagne présidentielle. Pourtant, deux mois après sa victoire, le président «normal», contraint par la crise, peine à se démarquer de son prédécesseur, en particulier sur le plan économique... Atlantico : Le 6 mai, François Hollande était élu sur le thème du changement. Deux mois plus tard, si on esquisse un premier bilan, peut-on réellement parler de rupture avec la politique de Nicolas Sarkozy ? David Valence : C’est une rupture qui pour le moment tient surtout à des symboles. Mais dans l’équilibre global des mesures, il y a plus d’éléments de continuité qu’il n’y parait à première vue. En matière de finances publiques par exemple, la politique de Nicolas Sarkozy reposait sur deux principes. D’une part, faire porter plutôt l’effort

fiscal sur les ménages que sur les entreprises, pour ne pas affecter la compétitivité. D’autre part, réduire les dépenses publiques de manière structurelle, en ne remplaçant qu’un départ de fonctionnaire à la retraite sur deux.

demnités des ministres, du président de l’Assemblée nationale, etc). Le gouvernement affiche une image de modestie, sans doute pour mieux préparer les Français à faire des efforts. En matière fiscale, c’est le symbole qui prévaut également.

Or, François Hollande n’a pas dénoncé ces deux principes, au contraire. Sa politique fiscale repose, elle aussi, sur la conviction que ce sont les ménages qui devront subir les hausses d’impôts plutôt que les entreprises. Le retour à la fiscalisation des heures supplémentaires et le projet de hausse de la CSG le montrent bien.

En annonçant aujourd’hui une hausse significative de la taxation sur les très hauts revenus, le gouvernement espère rendre acceptables des mesures comme la fiscalisation des heures supplémentaires et la hausse de la CSG, qui frapperont surtout les classes moyennes.

D’autre part, hors ministères prioritaires (Education, Justice, Intérieur), la réduction du nombre de fonctionnaires sera poursuivie et même accélérée par la gauche, puisqu’on parle d’aller jusqu’au non-remplacement de deux fonctionnaires sur trois dans certaines administrations.

Or, il s’agit bien de mesures symboliques, car le produit d’une hausse de la CSG n’a rien de comparable avec celui d’une hausse des droits de succession pour les patrimoines les plus élevés... C’est bien les classes moyennes qui paieront l’essentiel de la facture fiscale du rétablissement des comptes publics.

À terme, cela risque d’ailleurs de poser des problèmes à la gauche, car les fonctionnaires constituent pour elle un électorat captif, et le discours sur le démantèlement du service public en milieu rural, si volontiers entonné par les socialistes entre 2002 et 2012, pourra leur être retourné par l’opposition.

François Hollande multiplie aussi les efforts pour se démarquer de son prédécesseur. Lors du 14 juillet, il a ostensiblement affiché un style très différent de celui de Nicolas Sarkozy… Oui, mais honnêtement, cette différence répétée urbi et orbi tient souvent à des détails sans réelle importance.

La rigueur de gauche peut-elle être différente de la rigueur de droite ? Les différences sont symboliques. Le pouvoir s’est en particulier appliqué à lui-même le principe de rigueur dans le style (modestie et simplicité affichées) comme dans sa politique de rémunération (réduction des in-

Nicolas Sarkozy avait choisi de supprimer la traditionnelle interview du 14 juillet : François Hollande la rétablit. Nicolas Sarkozy donnait ses autres entretiens à la télévision depuis l’Élysée : François Hollande, pour ne pas donner le sentiment de convoquer les journalistes à l’Élysée, les invite...

à l’Hôtel de la Marine, place de la Concorde.

Qu’on m’explique en quoi cet autre palais de la République est plus modeste que l’Élysée ! En fait, François Hollande est confronté à deux problèmes majeurs sur la scène politique intérieure. D’abord, la crise ne lui permet pas de dénoncer complètement les orientations prises par Nicolas Sarkozy. C’est un réaliste, et la contrainte européenne est telle qu’il lui faut s’adosser à l’œuvre de Nicolas Sarkozy tout en continuant d’agiter son souvenir comme un repoussoir. Les sondages de la campagne présidentielle montraient en effet que sur le fond, les réformes introduites par Nicolas Sarkozy depuis 2007 étaient approuvées par une majorité de Français, mais que sa façon d’incarner la fonction était rejetée. Au fond, François Hollande se trouve un peu dans la situation de Tony Blair lorsqu’il est arrivé au pouvoir en 1997, avec l’héritage de Margaret Thatcher à «gérer», ou dans celle José Luis Zapatero, face à l’héritage d’Aznar, en Espagne. Tout en affichant des symboles de changement, il assume l’héritage de son prédécesseur dont la politique avait marqué une vraie rupture culturelle et politique. La deuxième difficulté est que les circonstances de l’élection du 6 mai 2012 contraignent fortement François Hollande. Il a contre lui un bloc très solide et élevé d’opinions négatives -des électeurs de droite pour l’essentiel. Il n’a donc aucun intérêt à chercher à les séduire. Mais dans le même temps, il doit tenir compte du fait que certains des électeurs qui ont voté pour lui approuvaient certains des objectifs de la politique de Nicolas Sarkozy sur le fond. Il doit donc à la fois ne pas décevoir sa famille politique et garder le soutien de ceux qui n’ont voté pour lui que par antisarkozysme, faute de quoi il deviendra très vite impopulaire. C’est un peu la quadrature du cercle et cela demande beaucoup d’habileté. Au-delà des questions économiques et des questions de style, François Hollande a également adopté des positions différentes notamment sur les questions de société : mariage homosexuel, euthanasie, immigration… Sur la question particulière de l’euthanasie, François Hollande et JeanMarc Ayrault sont pour l’instant un peu retrait par rapport à ce qui avait été annoncé durant la campagne présidentielle. Sur les autres sujets, la comparaison avec le gouvernement de José Luis Zapatero fonctionne bien à nouveau. Le gouvernement Zapatero n’avait pas induit de révolution économique par rapport à la période de José María Aznar. Pour marquer sa différence, il s’était appuyé sur les questions de société avec la légalisation du mariage homosexuel ou la pénalisation accrue des violences faites aux femmes. C’est une autre des pistes sur lesquelles le gouvernement de Jean-Marc Ayrault va pouvoir affirmer sa différence avec le pouvoir précédent, qui s’était

montre assez timide sur les questions de société. Sur le plan européen, Francois Hollande a également défendu l’idée de croissance alors que Nicolas Sarkozy était prêt à signer le pacte budgétaire sans contreparties... Le plan de soutien à la croissance, adopté lors du dernier sommet européen et présenté comme une victoire de François Hollande, avait, presque mot pour mot, été préconisé par la Commission européenne dès mars 2012. Personne n’est hostile à la croissance. Au plus fort de la crise en 2009, la France a conjugué politique de rigueur relative et mesures de relance économique. N’oublions pas les mesures de relance de la consommation, notamment automobile, prises sous Nicokas Sarkozy... On était loin de la rigueur à tout prix. Dans son discours, François Hollande met certes d’avantage l’accent sur la croissance que Nicolas Sarkozy. Mais sur le plan de l’action, la différence est moins importante qu’il n’y paraît. François Hollande a, malgré tout, cédé sur la question centrale des euro-obligations. Sur le plan économique, les dirigeants semblent tous condamnés à faire la même politique : soumis, comme les Premiers ministres grecs et espagnols, à des entités extérieures : (l’Union Européenne, les agences de notation ou les marchés financiers). Cette situation n’est-elle pas la porte ouverte à tous les extrêmes ? François Hollande a remporté l’élection présidentielle car il donnait le sentiment qu’il avait plus de marge de manoeuvre face à la contrainte budgétaire que Nicolas Sarkozy, notamment parce qu’il a mis l’accent sur la croissance. L’horizon des objectifs économiques à atteindre est très contraint pour les gouvernement des pays endettés. Dans ce contexte, c’est la responsabilité des dirigeants politiques de trouver malgré tout des marges de manœuvre, peut-être pas en matière économique, mais aussi dans d’autres domaines... C’est la question qui s’était déjà posée en Grèce, au moment oùGeorge Papandréou avait envisagé d’organiser un référendum. Un réflexe qui avait été condamné presque unanimement par tous les dirigeants européens, mais qui était pourtant assez sain. Propos recueillis par Alexandre Devecchio/Atlantico.fr Le 6 mai, François Hollande était élu sur le thème du changement. Deux mois plus tard, si on esquisse un premier bilan, peuton réellement parler de rupture avec la politique de Nicolas Sarkozy ? Crédit Reuters David Valence est professeur agrégé d’histoire. Il enseigne à Sciences-Po Paris depuis 2005. Il anime le blog trop-libre.fr qu’il a créé avec Chistophe de Voogd dans le cadre des activités de la Fondation pour l’innovation politique. TAGS : Politique France Hollande Sarkozy Ayraut Rigueur SuoerNormal bling bling Blair Aznar Zapatero


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 25 Juillet 2012

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L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 25 Juillet 2012

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Technologie de Tsahal

Tsahal utilise divers outils, tous les plus modernes les uns que les autres, à tel point qu’il est parfois difficile à croire qu’ils existent réellement. Le système anti-roquettes “Dôme de Fer” En termes de vitesse, de précision et de capacité, il n’existait aucun autre système équivalent dans le monde avant son déploiement. Chaque batterie individuelle est totalement mobile et comprend une station radar, une unité de contrôle de l’armement et le principal, une unité de lancement de missiles. Dès qu’une roquette ennemie est tirée sur Israël, la station radar détecte, suit sa trajectoire et lance son propre missile qui va intercepter et neutraliser la roquette ennemie avant qu’elle ne puisse causer un quelconque dommage. Les Drones, les yeux de Tsahal Les véhicules sans pilote, dans l’air, sur terre ou sous l’eau, sont devenus indispensables pour surveiller les activités de l’ennemi. Leur principal atout : ils permettent de voir sans être vu. Ces robots sont contrôlés à distance par des soldats dont la vie est protégée. Le Eitan par exemple a une envergure de 26 mètres, presque équivalente à celle d’un Boeing 737. Ce drone est capable d’effectuer des missions de longue portée et peut rester en l’air pendant 36 heures sans interruption. Il résiste à toutes les conditions météorologiques. Équipé d’un système automatique de dégivrage, un système de décollage et d’atterrissage et une multitude de capteurs qui peuvent lui être intégrés.

Le système “Trophée” Le système de détection du «Trophée» crée un bouclier protecteur de 360 degrés autour du char. Lorsqu’un ennemi lance une roquette contre un tank équipé du système, ce dernier détecte instantanément la menace et la neutralise en tirant un missile qui vient détruire le missile anti-tank. Tzefa Shirion Le système consiste en une chaîne de 120 mètres de long propulsée par un missile. Lorsqu’elle celle-ci retombe sur le sol elle explose et permet de dégager un chemin de 120 mètres de long sur 6 à 8 de larges, nettoyé de toute mine. Le “EyeBall” Un terroriste se cache dans un bâtiment. Les soldats qui viennent l’arrêter ne savent pas à quel endroit de l’immeuble il se trouve et s’il est seul. Un des soldats sort une petite boule noire et la lance dans à l’intérieur du bâtiment. Après quelques secondes, la boule se stabilise et transmet une vue à 360 degrés de la salle aux soldats restés à l’extérieur. Le missile Delilah Ce missile peut fonctionner comme un drone à la recherche de sa cible, rester en vol jusqu’à réception de l’ordre d’attaque et peut annuler sa descente contre la cible pour rester en l’air en l’attente de nouvelles instructions. Par ailleurs, le missile peut atteindre sa cible jusqu’à 15 kilomètres de distance.


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Tsahal : “Le Hezbollah cherche des opportunités de frapper les Israéliens où qu’ils se trouvent”

Le Général Yoav Poly Mordechai, porte-parole de Tsahal, s’est exprimé sur l’évolution de la situation en Syrie. Selon lui, le régime du président Assad est sur le point de tomber. “Les derniers jours ont été cruciaux, notamment en raison de l’élimination de responsables sécuritaires très proches d’Assad“, at-il estimé. Yoav Poly Mordechai, Porte-parole de l’armée israélienne “L’armée lui est toujours loyale, bien que beaucoup de soldats ont déserté. Assad et les membres de sa famille sont toujours à Damas”, a-t-il ajouté. “Au cours de discussions avec le chef d’état-major, nous nous sommes posés la question de savoir si nous sommes, entre guillemets, au début de la fin ou au milieu de la fin. Quoi qu’il en soit, ce qui est certain, c’est que la fin d’Assad arrivera. La question est de savoir quand.” Toujours selon le Général Yoav Poly Mordechai, Israël agit comme il l’a fait durant toutes les autres révolutions arabes et continue de suivre avec attention l’évolution des évènements. “La Syrie a des armes stratégiques que Tsahal surveille de près. Nous voulons nous assurer que celles-ci ne tomberont pas entre les mains du Hezbollah ou d’autres organisations terroristes comme le Jihad Islamique, par exemple”, a-t-il expliqué.

S’exprimant sur la situation sécuritaire dans la péninsule du Sinaï et sur l’attaque contre un bus de soldats survenue hier près de la frontière égyptienne, le porte-parole de l’armée israélienne a affirmé que “le maintien de l’autorité dans la région du Sinaï est très précaire“. “Malheureusement, cette zone est devenue un repère terroriste pour les organisations palestiniennes de la bande de Gaza, mais également pour celles du reste du monde”. Il a par ailleurs annoncé qu’à l’heure actuelle, 20 menaces terroristes concrètes émanent de cette région. Au cours du week-end, le Général Yoav Poly Mordechai s’est également exprimé sur l’attaque terroriste de Burgas contre un bus israélien. “Il est clair que le Hezbollah et d’autres organisations cherchent des opportunités pour attaquer des Israéliens, peu importe où ils se trouvent et qu’ils soutenus par l’Iran dans leurs actions”, a-t-il dit. http://tsahal.fr/ “Au cours de l’année passée, les services de renseignements ont fait part d’un grand nombre de menaces terroristes. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à empêcher celle de la semaine dernière. A présent, il est important de savoir qui se cache derrière cet attentat et de punir les responsables”, a-t-il ajouté.

Renseignement/ Israël est en état d’alerte élevé à sa frontière nord

L’armée israélienne est en état d’alerte élevée à la frontière nord avec la Syrie. Bien qu’aucun clandestin ne soit passé en Israël, Tsahal surveille de très près les mouvements du Hezbollah. Assad est sur la fin, le Qatar vient de déclarer que les dirigeants de la ligue Arabe sont favorable à un départ du président syrien « dans les plus brefs délais ». Assad désespéré, Israël surveille de très près les armes chimiques du régime syrien, et se prépare à tous les scénarios, notamment avec le Hezbollah.

L’armée syrienne a envoyé des renforts dans des quartiers de Damas où les bombardements ont continué pendant une partie de la nuit. Par ailleurs, des affrontements violents opposaient soldats et rebelles à Alep, dans le nord de la Syrie, selon des militants. Homs, ville symbole de la contestation, et Rastane, dans la même province du centre du pays, ont été les cibles de bombardements, notamment par des hélicoptères, selon des militants. © Jean-Patrick Grumberg

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JO de Londres : Israël se dit «vigilant» face au risque d’attentats

«Bayonnette», à la recherche d’un groupe soupçonné de travailler en liaison avec l’Iran et le Hezbollah, rapporte le journal britannique.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit «vigilant»face aux risques d’attentats lors des jeux Olympiques de Londres, tout en se refusant à préciser une éventuelle menace spécifique. Lors d’un entretien accordé à l’émission «Face the Nation» sur la chaîne de télévision américaine CBS, Netanyahu a été interrogé sur les informations de l’hebdomadaire britannique Sunday Times selon lesquelles les services de renseignement israéliens auraient envoyé une équipe en Europe sur la piste d’auteurs potentiels d’attentats aux JO de Londres. Le Premier ministre a accusé l’Iran et le Hezbollah d’être à l’origine depuis environ deux ans d’une campagne d’attentats visant Israël, notamment l’attentat de mercredi en Bulgarie qui a tué cinq touristes israéliens. «Nous sommes vigilants quant à la possibilité qu’ils commettent des attentats ailleurs mais je ne peux entrer dans les détails.

Nous donnons des détails spécifiques à ceux qui ont besoin d’en avoir», a déclaré le chef du gouvernement israélien. «Je ne peux confirmer aucune information que nous ayons sur les jeux Olympiques. Nous savons que l’Iran et le Hezbollah ont mené des attentats. Nous sommes toujours vigilants mais je ne peux donner aucun détail», a-t-il répété. Protection renforcée Auparavant, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, avait indiqué dans un communiqué qu’il n’existait pas de «menace concrète» d’attentat aux JO de Londres, qui débutent le 27 juillet. Selon le Sunday Times, les services des renseignements britanniques et israéliens auraient réévalué la menace contre la délégation olympique israélienne après l’attentat de Bourgas, en Bulgarie. Le service israélien de sécurité intérieure, le Shin Bet, a envoyé des agents pour protéger la délégation olympique et le Mossad, service de renseignement israélien, a dépêché une équipe, sous le nom de code

Les attentats de Munich L’attentat de Bourgas a éveillé la crainte d’une attaque anti-israélienne aux JO, 40 ans après l’enlèvement par un commando palestinien de la délégation israélienne aux Jeux de Munich, au cours duquel 11 otages israéliens, cinq ravisseurs palestiniens et un policier allemand avaient été tués. A propos de l’attentat en Bulgarie, Netanyahu, interrogé sur la chaîne concurrente Fox, a assuré savoir «avec une absolue certitude et sans l’ombre d’un doute qu’il s’agissait d’une opération du Hezbollah», le mouvement chiite libanais inféodé à l’Iran. «Nous savons qui c’est. Nous savons que c’est le Hezbollah», a déclaré le Premier ministre israélien, répétant une accusation qu’il avait déjà proférée dès le lendemain de l’explosion de l’autocar de touristes israéliens en Bulgarie. Netanyahu a expliqué qu’un homme arrêté à Chypre le 7 juillet avait avoué avoir préparé pour le compte du Hezbollah un attentat contre des touristes israéliens dans l’île méditerranéenne. «Il s’agissait du même modus operandi», a souligné M. Netanyahu, assurant détenir des informations «très solides.» Source : Tribune de Genève.ch


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Séparation de François Hollande et Valérie Trierweiler : « Page non trouvée » ;-) François Hollande et entraîné, selon VSD, « une conversation houleuse » avec sa compagne. Celle-ci aurait alors passé plusieurs jours loin de son compagnon, dans sa maison de l’IsleAdam (JPG : pour une orpheline dont la mère a travaillé comme caissière à la patinoire d’Angers, elle se débrouille pas trop mal, Trierweiler), à une quarantaine de kilomètres de Paris. Le couple aurait alors « passé plusieurs jours sans se parler », écartant Valérie Trierweiler des déplacements de François Holllande.

« Page non trouvée, retour à la page d’accueil », c’est ce que vous réserve le Midi libre si vous cliquez sur ‘midilibre, hollande trierweiler les rumeurs d’une séparation’ :http:// www.midilibre.fr/2012/07/23/hollande-trierweiler-les-rumeurs-dune-separation,538085.php

discussions entre amis, les rumeurs commencent à faire surface dans la presse nationale. Dans son dernier numéro, l’hebdomadaire VSD laisse même entendre que cette séparation pourrait intervenir avant la fin de l’été, « afin de vider l’abcès avant la rentrée politique de septembre ».

Idem pour le site Gala, idem pour VSD, ainsi que pour le Nouvel Obs dont la page « Rumeurs de séparation du couple Hollande/Trierweiler » renvoie sur… la coordination des incendies entre la France et l’Espagne !

Les rumeurs…

Que s’est-il passé ? Voici des extraits de l’article qui a disparu du Midi Libre, et dont nous avons obtenu copie. Il explique le ‘damage control’ opéré par l’Elysée. Le tweet de soutien à Olivier Falorni va-t-il coûter leur couple à François Hollande et Valérie Trierweiler ? Après avoir alimenté de nombreuses

Selon le magazine, Hollande aurait déjà « pris sa décision », et demandé aux services de l’Elysée de prendre les dispositions nécessaires. La Présidence annoncerait la rupture par communiqué de presse. Une méthode qui inspirerait discrétion, tout à fait en accord avec le principe énoncé par le Président lors de son intervention du 14 juillet : « Les affaires privées se règlent en privé ». Néanmoins, l’affaire du tweet aurait eu de réelles répercussions sur le couple. Sa découverte aurait « ahuri »

Les contre-feux… Quel intérêt accorder à ces rumeurs ? Le nombre de contre-feux allumés ici ou là est impressionnant. Sur Twitter, des internautes ont constaté qu’une page consacrée à la séparation sur le site web du magazine people Gala était devenue inaccessible, quelques minutes après sa ligne en ligne. Coïncidence ? Du côté des proches du couple, même son de cloche pour « casser » la rumeur. VSD cite une « amie » de Valérie Trierweiler, qui assure que « Si tout ça était vrai, Valérie ne serait jamais apparue aux côtés de François Hollande [lors des cérémonies du 14 juillet – NDLR]. Elle a beaucoup de défauts, mais elle ne sait pas se forcer », ajoutant que le climat « a été très tendu entre eux, mais ils n’en sont pas là ». Le tweet de la copine de Hollande a déteint sur l’image du président, au

point que les Français « questionnent son autorité », selon un proche de François Hollande ainsi que selon les déclarations de son fils, Thomas. Le baromètre LH2 Nouvel Obs constate également que la popularité de Hollande a chuté de 5 points en un seul mois – le mois du tweet. Un paparazzi aurait photographié Valérie Triertweeter partir en voiture avec ses bagages en direction de sa maison de campagne – les photos, si elles existent, n’ont pas été publiées. Le couple aurait coupé tout contact pendant plusieurs jours.Selon le magazine Voici, « les rumeurs de l’annonce prochaine de leur rupture [...] ont circulé dans les rédactions parisiennes la semaine dernière », et le couple n’aurait pas été vu ensemble jusqu’au 14 juillet, où sa présence était, d’un point de vue protocolaire, obligatoire.Valérie Trierweiller a sup-

primé l’intégralité de ses tweets, et n’a plus rien posté depuis. Mais François Hollande, rapporte VSD, aurait confié à un de ses proches : « elle va recommencer »… Je pense qu’il a réellement peur. Cette séparation, si elle se concrétise, est-elle une bonne nouvelle pour la France et les Français ? Je ne saurais dire, car je ne vois pas une seule bonne nouvelle venir de ce gouvernement socialiste. En revanche, si la séparation se confirme cet été, ce sera une grande perte : qu’est ce qu’on s’est poilé à la rédaction de Dreuz, depuis le mois de mai ! Entre la belle et élégante Carla Bruni Sarkozy, et hum… Valérie Trierweiler, ne trouvez-vous pas que la France a pris un coup dans l’aile ? © Jean-Patrick Grumberg


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TSAHAL ET YECHIVA : PROTECTEURS D’ISRAEL

Billet inspiré d’un cours de Rav DYNOVICZ (qu’HM le garde en bonne santé) J’ai tellement entendu dire : « Moi, je donne à Tsahal, les yechivoths ou les synagogues, on verra ensuite. » Comprendre : s’il me reste quelque chose. Ce que chacun d’entres nous, religieux ou non, Harédi ou Dati, laïc ou pragmatique, doit comprendre avant tout, c’est que, notre peuple est certes doté d’une des meilleures armées du monde, mais cette armée a 64 ans. On ne convaincra jamais les sceptiques, mais franchement, posonsnous les bonnes questions. Et pour y répondre il suffit d’être de bonne foi. Quels soldats nous ont protégés pendant 2000 ans ? Si ce n’est : Shabbat, Thora, Talith, Tefillin, prière, Talmud… Vous me répondrez sans doute, que cela n’a pas empêché massacres et pogroms, croisades, inquisition et plus près de nous : la Shoa. Certes, cependant, pour performante que soit notre armée, elle ne peut empêcher toutes les attaques et les pertes humaines ! Sommes-nous en mesure d’écouter la seule réponse possible ? OUI. Parce qu’il n’en existe pas d’autres. Sans l’intervention de la Providence, nous serions comme tous les peuples qi ont attenté à notre légitimité, de près ou de loin : DISPARUS. Aussi,

au moment où tout le monde parle du service militaire comme d’un devoir national, auquel nul ne doit se soustraire, il serait temps que chacun fasse l’effort de connaitre l’histoire de notre peuple. Car c’est aussi un devoir national. Que les étudiants des Yechivoths soient incorporés n’a rien de choquant. Mais que nos jeunes recrues étudient dans une Yéchiva pendant quelque mois, voire un an, période qui serait défalquée de leur service national, doit aussi être perçu comme un devoir national. Nous assisterons alors, à une véritable transformation des mentalités. Les hommes se regarderont différemment.

Quand vient l’heure du départ et que toute une unité d’élite vous accompagne en vous criant : « Revenez, on a besoin de vous ! » Ce ne sont pas des larmes que nus devons retenir, ce sont des sanglots que nous ne pouvons pas retenir. Les bénédictions de ces adolescents croisant les nôtres, chacun selon ses possibilités et son savoir, a la certitude, que le Seul Protecteur de AM ISRAEL nous regarde et nous dit : « C’est pour ça que je vous aime » René SEROR

François Hollande est-il allé plus loin que Jacques Chirac ?

En affirmant que la rafle du Vel d’Hiv, un crime commis il y a 70 ans, l’avait été «en France par la France», François Hollande est allé dimanche plus loin que Jacques Chirac en 1995. Une position qui a fâché la classe politique, notam-

Drones «Made in Israël» pour la France

futur (SCAF)”, qui prendra le relais des Rafale et Eurofighter à l’horizon 2030. Soit un contrat d’études de 13 millions d’euros attribué à BAE Systems et à Dassault Aviation Watchkeeper bientôt dans l’armée de terre Le second concerne la coopération sur le drone tactique anglo-israélien Watchkeeper (à partir d’une plateforme israélienne Hermes 450), en coopération entre Elbit et Thales UK, pour remplacer les Sperwer à bout de souffle. L’évaluation de ce système sur une période d’un an (2013) a été confiée aux soins de l’armée de terre française. “En parallèle, les ministres ont évoqué la possibilité d’une coopération militaire entre les unités spécialisées des deux armées qui emploient les mêmes systèmes”, a par ailleurs précisé le communiqué.

AHAVAT ISRAEL, AM EHAD, LEV EHAD, deviendront des notions claires et concrètes pour chacun, et non des mots prononcés ça et la, lors de discours froids et redondants aussitôt prononcés, aussitôt oubliés. Depuis quelques années, nous menons des campagnes de collectes, afin d’équiper les soldats de tefillins, les soldates de bougeoirs et de bougies pour Shabbat. Je souhaite à chacun, de connaitre cet instant d’émotion intense. Quand vous mettez les tefillins à un soldat, et que les larmes aux yeux, il vous dit : « Je me sens bien ! Je me sens protégé… »

ment les souverainistes, de gauche comme de droite. Jean-Pierre Chevènement, le président d’honneur du MRC, a ainsi affirmé qu’il n’était pas d’accord avec le chef de l’État.

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Les israéliens ont des sueurs froides avec les industriels Français dans le domaine des drones. Les bonnes nouvelles succèdent aux mauvaises. Cette fois-ci les israéliens peuvent sabrer le Champagne. Michel Cabirol pour La Tribune (Copyrights) : «Français et Britanniques ont franchi un nouveau pas dans la coopération en matière de drones. L’armée de Terre devrait s’équiper du drone tactique britannique Watchkeeper. Ils vont préparer en outre la succession des Rafale et Eurofighter en lançant la première phase du programme de démonstration du système de combat aé-

rien futur. Cela reste timide… mais la France a quand même fait un pas dans sa stratégie d’acquisition et industrielle en matière de drones. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et son homologue britannique, Philip Hammond, ont franchi “un nouveau pas dans la coopération franco-britannique en matière de drones”, selon le communiqué du ministère de la Défense français. Ainsi, les deux pays ont signé deux accords-cadres (MoU). Le premier lance “la première phase du programme de démonstration du système de combat aérien

En revanche, Paris souhaite prendre son temps sur l’acquisition d’un drone MALE (Moyenne altitude et de longue endurance). “Le temps ne presse pas tant la France a pris du retard dans ce domaine”, explique-t-on dans l’entourage du ministre. D’autant qu’il n’y a pas encore de rupture capacitaire, estime-t-on. La rénovation des drones Harfang permettrait de faire la soudure avec une solution intérimaire. C’est là où la décision n’est pas facile à expliquer. Car Paris s’achemine bien vers l’acquisition du drone américain Predator de General Atomics, dont la plate-forme serait ensuite francisée par un industriel tricolore. Ce qui devrait rajouter un coût à un achat simple et sur étagère».


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Jeux Olympiques de Londres : deux soldats israéliens en route pour l’or ?

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Le groupe BP, 3ème compagnie pétrolière au monde, remporte un méga-contrat en Israël de pétrole fondée en 1909. Après sa fusion avec Amoco, Atlantic Richfield (Arco) et Burmah Castrol, elle est devenue la plus grande société du Royaume-Uni et la troisième compagnie pétrolière mondiale. La division BP de Londres est évaluée à environ cinquante milliards de dollars (environ trente-neuf milliards d’euros). Internationalement, BP est présente dans plus de cent pays et emploie environ cent quinze mille personnes (2006).

Huit nageurs israéliens s’envoleront pour les Jeux olympiques de Londres dans l’espoir de ramener une médaille d’or au pays. Parmi eux, deux soldats israéliens: Yaakov Tomarkin et Imri Ganiel. “Vous n’avez aucune limite, pas même le ciel” : Dès leur plus jeune âge, les soldats Yaakov Tomarkin et Imri Ganiel ont grandi avec cette idée. Ils se sont entraînés depuis l’enfance, et cette année, ils viseront la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Londres. ”Il était important pour moi de faire un service militaire complet comme tout le monde. Je représente mon pays ainsi que l’armée israélienne face a mes concurrents venus du monde entier. C’est ma manière de prouver qu’ un soldat peut atteindre des niveaux sportifs élevés et réussir “, Yaakov Tomarkin. Avant de décoller pour le RoyaumeUni, les deux nageurs se sont entretenus avec le Commandant de l’Armée de l’air.

à l’internat pour athlètes à l’Institut Wingate. Après le lycée, Ya’akov a posé sa candidature pour servir dans Tsahal avec le statut “d’athlète distingué”, un statut permettant aux athlètes de continuer à s’entraîner pendant leur service militaire ou de le repousser et d’étudier à l’étranger. “Je sais qu’il n’est pas simple de combiner votre service militaire et votre carrière de nageur. Malgré cela, vous n’avez pas renoncé à porter l’uniforme de Tsahal”, a déclaré le Général Eshel, «Nous sommes très fiers de vous. Les Jeux olympiques sont un objectif difficile à atteindre. On croise les doigts. “

Les Russes ont perdu. Gazprom out. Ce sera donc la société BP (qui a remporté un appel d’offres international) qui fournira du Gaz à Israël en attendant la production “Made In Israel” (pour 2013, 2014). Comme le notait récemment le journal Les Echos : “Israël compte sur ces récentes découvertes pour limiter sa dépendance énergétique, en particulier depuis l’arrêt des livraisons de gaz en provenance d’Egypte. Ces livraisons ont été in-

“Mon commandant est derrière moi. Son soutien me permet de m’entraîner pleinement”, explique Tomarkin.

Le soldat Tomarkin a commencé à pratiquer la natation à l’âge de six ans et s’entraîne aujourd’hui dix fois par semaine. Il a suivi une formation

Le soldat Imri Ganiel a quant à lui remporté son ticket pour les Jeux Olympiques au Championnat d’Europe de Hongrie en mai dernier.

Anciennement nommée British Petroleum puis BPAmoco, BP est une compagnie britannique de recherche, d’extraction, de raffinage et de vente

La bicyclette en carton vient de naître en Israël les premiers stades de la production et ce, tout au long de la création du produit final. Les vélos sont fabriqués à partir de carton recyclé.

Tomarkin, 20 ans et originaire d’Ashdod, s’est qualifié pour les Jeux olympiques aux Championnats du Monde de Shanghai, en battant le record israélien à l’épreuve du 200 mètres dos. Entre ses entraînements du matin et du soir, Tomarkin revêt l’uniforme de Tsahal et part retrouver ses camarades dans un escadron de l’armée de l’air.

ATHLÈTES ET SOLDATS DE TSAHAL

terrompues à plusieurs reprises du fait d’une série d’attaques contre le gazoduc depuis la chute de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak, puis arrêtées en avril quand l’Egypte a décidé d’annuler son accord avec la compagnie égyptienne qui exportait le gaz vers Israël”.

Depuis 2010, l’image de l’entreprise a fortement souffert de la mauvaise publicité due à l’explosion de l’une de ses plates-formes pétrolières, Deepwater Horizon, considérée comme l’une des plus importantes catastrophes écologiques liées à l’exploitation du pétrole de l’histoire. Néanmoins, la même année, malgré une perte de bénéfices, elle affichait un chiffre d’affaires de 308 928 millions de dollars US, la classant au 4e rang des plus grandes entreprises mondiales classées en fonction de leur chiffre d’affaires.

La principale utilisation, comme n’importe quel vélo, est de prévenir la pollution tout en encourageant l’activité physique et l’exercice. Dans une interview avec Newsgeek, Gafni a déclaré que le coût de production pour ses bicyclettes recyclées est d’environ 7 à 10€ pièce.

Ils sont faits de carton recyclé, peuvent résister à l’eau et l’humidité, ne coûtent que 7€ pièce… Izhar Gafni peut-être heureux de son invention : un vélo qui pourrait bien devenir le véhicule vert de demain. Résident dans un kibboutz situé dans le désert du Néguev (Kibboutz Bror Hayil), Gafni a créé ce vélo pour « prouver à ses collègues ingénieurs qu’il est possible de créer un vélo à un coût quasi-nul. » Le vélo de Gafni redéfinit la notion de transport écologique dans tous les sens. Il est respectueux de l’environnement dès

«J’aime vraiment les vélos, et quand j’ai travaillé aux Etats-Unis je me suis renseigné en Californie pour voir si quelqu’un a déjà pensé créer une bicyclette en carton. À ma grande joie, j’ai découvert des concepts similaires basées sur le bambou. Mais quand j’ai commencé à me renseigner auprès d’ingénieurs sur la création d’un vélo en carton, on m’a envoyé baladé affirmant que c’était impossible à réaliser. Un jour, je regardais un documentaire sur la production du premier jet jumbo – un ingénieur de l’équipe avait alors dit que la création de ce jet serait impossible – cela m’a fait ouvrir les yeux : j’étais sur d’aller dans la bonne direction. » Gafni, a décidé de prendre ce projet personnel à cœur et a mené plusieurs

expériences pour voir comment il pourrait rendre le carton recyclé assez solide pour supporter une personne pesant jusqu’à 140 kilogrammes. Enfin, il a créé plusieurs prototypes, tous qui tenaient la route… mais trop volumineux. « Mes premiers prototypes ressemblait à des boîtes de livraison à domicile. Ils étaient lourds. Quand je rencontrais de possibles investisseurs, il était difficile d’expliquer ma vision ultime de ces vélos. Mais après beaucoup de travail, j’ai produit un vélo en carton qui ne ressemble en rien à un vélo en carton comme on pourrait le penser. La bicyclette est revêtue d’une couche solide de matériau brun et blanc, rendant le produit fini similaire à un vélo en plastique léger. Au grand public, ce vélo devrait être vendu entre 40 et 70€… Et il sera bientôt possible d’ajouter un petit moteur électrique au vélo, que l’on pourra détacher et charger au bureau et à la maison à tout moment. Une innovation de plus à la Start-up Nation ! Lynda Aldor – JSSNews Pour contacter le créateur du vélo : izharg1 (@) gmail.com Source: JSS NEWS. (Copyrights)


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 25 Juillet 2012

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La «hutte» de Ben Gourion dans le désert du Negev devrait fermer ses portes Encore une histoire “à l’israélienne”. Alors que le monde entier fête le visionnaire Ben Gourion, en Israël son héritage s’étiole. Depuis quelques jours les israéliens amoureux du “père de la nation” n’en reviennent pas. Faute de financements publics, on va fermer aux 60 000 visiteurs annuels la célèbre “baraque en bois” dans laquelle l’homme politique israélien vivait. Israelvalley mène actuellement une enquête à ce sujet. ISRAELVALLEY PLUS David Ben Gourion, à l’origine David Grün ou David Gryn, né le 16 octobre 1886 à Plonsk (actuelle Pologne), mort le 1er décembre 1973 à Sde Boker (Israël), est un homme politique sioniste, fondateur de l’Etat d’Israël, dont il est Premier ministre de 1948 à 1953 et de 1955 à 1963. Les mot hébreux Ben Gourion signifient « Fils du Lion ». Ben Gourion est un des fondateurs du Mapaï, devenu par la suite le Parti travailliste israélien, qui a dirigé la communauté juive de Palestine (Yichouv) à l’époque du mandat britannique (1918-1948), puis l’Etat d’Israël durant les trois premières décennies de son existence. Sde Boker, littéralement Champs du matin, est un kibboutz dans le désert du Néguev au sud d’Israël à environ 50 km au sud de Beer-Sheva sur la route vers Mitzpe Ramon. Ce kibboutz est surtout connu pour avoir été la résidence du premier ministre David Ben Gourion. Il relève de l’administration du Conseil régional de

Ramat HaNegev. Le kibboutz a été créé par des soldats le 15 mai 1952. En 1953 le premier ministre David Ben Gourion a démissionné pour rejoindre le kibboutz. Il est retourné à la vie politique en 1955 mais a continué à vivre dans ce kibboutz jusqu’à sa mort en 1973. Il a été enterré non loin à l’académie Ben-Gourion (Midreshet Ben Gourion) près de sa femme Paula Ben Gourion. Cette école supérieure du Néguev est dédiée au développement des zones arides. Elle est rattachée à l’Université Ben-Gourion du Néguev à Beer-Sheva. Ben Gourion a rejoint le kibboutz car il jugeait nécessaire de cultiver l’aride désert du Neguev et d’y bâtir des villes comme Yeruham ou Dimona. Il pensait que le Neguev pourrait devenir un asile pour les nombreux juifs qui effectuerait une aliyah et que Sde-Boker serait un exemple et un site pionnier pour ce qui allait suivre. Ben Gourion a évoqué ainsi ses efforts pour fertiliser le Neguev aride : «Le désert nous donne la meilleure occasion de prendre un nouveau départ. Il s’agit d’un élément vital de notre renaissance en Israël. Car c’est en maitrisant la nature que l’homme apprend à se contrôler lui-même. C’est en ce sens, plus pratique que mystique, que je définis notre Rédemption sur cette terre. Israël doit continuer à cultiver sa nationalité et à représenter le peuple juif sans renoncer à son passé glorieux. Il doit

gagner – ce qui n’est pas une mince tâche – un droit qui ne peut être acquis que dans le désert. Quand j’ai regardé aujourd’hui par ma fenêtre et que j’ai vu un arbre debout devant moi, cette vision a réveillé en moi un sens de la beauté et une satisfaction personnelle plus grands que toutes les forêts que j’ai traversé en Suisse et en Scandinavie. Car nous avons planté tous les arbres de cet endroit et les avons arrosés avec une eau acquise au prix de nombreux efforts. Pourquoi une mère aime t’elle autant ses enfants ? Parce qu’ils sont sa création. Pourquoi estce que le Juif se sentent des affinités avec Israël? Parce que tout ici doit encore être accompli. Il ne dépend que de lui à participer à cet acte privilégié de la création. Les arbres de Sde Boker me parlent différemment que ne le font les arbres plantés n’importe où ailleurs. Non seulement parce que j’ai participé à leur plantation et à leur entretien, mais aussi parce qu’ils sont un cadeau de l’homme à la nature et un don des juifs au compost de leur culture». Le kibboutz pratique actuellement surtout l’agriculture (viticulture, arboriculture, élevage de volaille). Il comprend aussi une usine de fabrication de rubans adhésifs. Il est situé non loin des vestiges de la ville nabatéenne d’Avdat et des oasis d’En Avdat et d’En Aqev.


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 25 Juillet 2012

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Romney déclare qu’Obama «sape» les dirigeants israéliens

«Vous avez le président actuel.» Les associés d’Obama ont rejeté le prochain voyage à l’étranger de Romney, qui doit inclure des visites en Grande Bretagne, en Israël et en Pologne, comme manquant de substance, soulignant les efforts des démocrates pour le dépeindre comme léger en politique étrangère. Mais Romney a riposté en disant que Barack Obama avait compromis le leadership des Etats-Unis.

Avant son premier voyage officiel en dehors des Etats-Unis, le candidat présidentiel républicain Mitt Romney a accusé le président Barack Obama de «traitement mesquin» des dirigeants israéliens, et a promis d’être ferme contre l’Iran.

Romney a dit à une convention des vétérans de guerres étrangères dans le Nevada que les Etats-Unis ne peuvent maintenir la neutralité au Proche Orient, mais doivent lutter contre les djihadistes dans la région.

Le président Obama a été capturé par un microphone en se moquant des dirigeants israéliens. Il a sapé leur position, qui était déjà suffisamment difficile comme cela. Et même à l’Organisation des Nations Unies, sous les applaudissements enthousiastes des ennemis d’Israël, il a parlé comme si notre plus proche allié au Proche Orient était le problème.» «Le peuple d’Israël mérite mieux qui ce qu’il a reçu du chef de file du monde libre.

Il a laissé entendre qu’il avait l’intention de demander à l’Egypte de maintenir le traité de paix avec Israël en échange de l’aide économique, entre autres conditions. Romney a promis d’empêcher l’Iran de produire une arme nucléaire, et a dit : «il doit y avoir une suspension totale de tout enrichissement, quel qu’il soit, point.» Il s’est engagé à «utiliser tous les moyens nécessaires» pour protéger les Etats-Unis et la région d’une dictature islamique nucléaire.

Et les chœurs d’accusations, de menaces et d’insultes aux Nations Unies ne devraient plus jamais inclure la voix du président des Etats-Unis.»

«C’est très simple : si vous ne voulez pas que l’Amérique soit la nation la plus forte sur terre, je ne suis pas votre président,» a ajouté Romney.

Il a accusé le président de tenter d’apaiser la Russie, en «commençant avec l’abandon soudain d’amis en Pologne et en République tchèque,» où l’administration de l’ancien président George Bush avait prévu d’installer des systèmes de défense antimissile pour se prémunir contre une attaque iranienne. La Russie soutient que ces installations rompraient l’équilibre soigneusement élaboré des forces de missiles en Europe. Il a également affirmé qu’Obama a rejeté les actions du président vénézuélien Hugo Chavez en disant qu’elles n’avaient «pas un impact sérieux sur la sécurité nationale» des Etats-Unis.

Condolezza Rice accuse Abbas d’avoir refusé la paix

«A mon avis, inviter le Hezbollah dans notre hémisphère est grave, sérieux et une menace,» a-t-il dit. Romney a en outre reproché à Obama de mettre les soldats américains en danger par la fuite d’informations classifiées sur l’action militaire qui a tué Oussama ben Laden.

Dans cette affaire, tout le monde accuse tout le monde de mentir. Mahmoud Abbas est intervenu, samedi 7 juillet, sur la seconde chaîne de télévision israélienne pour affirmer, avec aplomb, que la conversation évoquée par Condolezza Rice dans son recueil de mémoires n’avait tout simplement jamais existé. Celle-ci affirme en effet dans son livre, « No higher Honnor » que le numéro un palestinien avait refusé la proposition d’Ehud Olmert de restituer 90% de la Judée-Samarie et 100% de la bande de Gaza en échange de la paix. M. Abbas a démenti tout aussi sereinement Jackson Diehl, journaliste au Washington Post qui reprenait la même information en ajoutant une phrase de lui : « les divergences étaient importantes» avec l’ancien Premier ministre israélien. En fait, M. Abbas estime qu’il n’a jamais prononcé cette phrase et que toute cette histoire n’est que pure invention. Mais Mme Rice (qui n’est

pas franchement connue pour être une affabulatriee) a confirmé que le président de l’Autorité palestinienne avait refusé l’offre de M. Olmert en 2008. On se demande, du reste, pourquoi M. Abbas se lance soudain dans une campagne de presse pour dénoncer une histoire qui est déjà ancienne. En 2009, le quotidien Haaretr avait déjà affirmé que l’ancien chef du gouvernement israélien avait proposé d’échanger des centaines de kilomètres ‘carrés de territoires situés en Israël contre le maintien des grands blocs d’implantations situées en territoire palestinien. Et cela n’avait pas provoqué la moindre réaction palestinienne. D’aucuns estiment aujourd’hui que M. Abbas ne veut pas apparaître comme celui qui avait accepté un plan de partage parce qu’il est en pourparlers avec le Ramas pour former un nouveau gouvernement d’union . Source : Actualité juive




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