Israël Actualités n°243

Page 1

GRATUIT - Numéro 243 - Edition du Mercredi 30 janvier 2013

Journal Israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

« Silence radio » des media occidentaux bon vouloir de ce que fera Israël. En cas de tentative d’anéantissement de notre pays, nos ennemis savent qu’ils ne pourront pas toujours fanfaronner car aujourd’hui, Israël est un pays fort, Israël ne prendra pas le risque de revoir le jour d’un autre holocauste ... Nos ennemis savent qu’une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de leurs têtes. Les évènements au Proche et Moyen Orient s’accélèrent après l’explosion en Iran d’ une centrale nucléaire qui aurait détruit, sur un rayon de 5 km, tous les immeubles et habitations ... En Syrie, le danger vient maintenant du Hezbollah qui serait sur le point de s’accaparer des stocks d’armes chimiques appartenant au régime syrien ... Israël se trouve désormais dans une situation où les prémices d’une guerre annoncée à voir le jour sont réunis. Israël, aujourd’hui, se doit d’être prête à toute attaque venant de ces ennemis et se doit de prévoir tout mouvement. Les récentes élections qui ont eu lieu la semaine dernière ont reconduit Benjamin Netanyahou au poste de premier ministre ce qui lui permettra de continuer son devoir d’amener à bien toutes les actions pour la sécurité d’Israël. Aujourd’hui, Israël n’a pas d’autre choix que de prendre les mesures nécessaires afin de protéger les Israéliens avec l’aide de D..... Evidemment, nos ennemis savent qu’Israël est un pays fort et savent aussi que leur survie et leur propre existence est suspendue au

Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Israël Actualités est une marque déposée en France

Dans un tout autre registre, dimanche soir, avait lieu la soirée de gala au profit des magav (les gardes frontières d’Israël) sous la présidence du Président David Bitan avec le commandant en Chef des magav, le n° 2 de la police en Israël, le Général Avigdor Kahalani, héro d’Israël, l’ambassadeur d’Israël, Yossi Gal et le Président du Consistoire Central et de Paris, Joël Mergui, ainsi que beaucoup de bénévoles et donateurs qui ont fait de cette soirée un événement inoubliable rempli de sensations et d’émotions. Nous pouvions nous retrouver entre nous, entre tous ceux qui ont dans leur esprit le soutien inconditionnel à ces soldats qui peuvent être les enfants de chacun d’entre nous. Ils protègent nos familles contre nos ennemis au péril de leur vie. Encore une fois, merci aux magav, à tous les donateurs, aux bénévoles, au SPCJ et un grand bravo à David ... Que D.... te protège pour tout ce que tu fais pour le bien d’Israël.... Alain Sayada

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Régie publicitaire exclusive Epsilon Media Associés 77bis, rue Robespierre 93100 Montreuil France

Crédits photo AFP, Reuters, Alain Azria : Abonnement : 06 67 44 3000 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26

Commerciaux : Patrick Haddad

Tél : 01 48 97 46 85

Publicités Israël Sygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00

Publicités Marseille David Botbol

Tel : 06 66 70 09 96

3


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

4

Source du Likoud : «Bayit Yéhoudi fera partie du gouvernement»

Netanyahou fera face aux menaces du Proche Orient

Le Likoud minimise sérieusement l’importance des tensions signalées entre le président du parti Bayit Yéhoudi, Naftali Bennett, et l’épouse du premier ministre Benyamin Netanyahou, déclarant que le parti de Bennett fera définitivement partie de la future coalition du premier ministre.

le premier ministre continuera d’agir avec des considérations purement professionnelles,» a déclaré une source haut placée du Likoud. «Il a l’intention de former une coalition gouvernementale la plus large possible dans le but de faire face aux défis posés à la sécurité d’Israël et des affaires intérieures.

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a établi dimanche un parallèle entre la Shoah et les menaces modernes qui pèsent sur Israël, soulignant l’importance d’être constamment prêt contre les risques régionaux.

Haaretz a rapporté dimanche que Sara Netanyahou accuse Bennett des fuites qui ont conduit à des enquêtes sur le financement des voyages de Netanyahou à l’étranger. Le rapport indique que Sara Netanyahou met son «veto» à la participation de Bayit Yéhoudi à la coalition que son mari tente de mettre en place à cause de sa rancune personnelle.

Ce gouvernement comprendra également Bayit Yéhoudi.» Des contacts informels ont lieu en coulisse entre Shass et Yesh Atid dans un effort pour parvenir à des compromis qui permettraient aux deux partis de cohabiter dans une coalition malgré leurs différences. Les dirigeants du Shass et de Yesh Atid ont convoqué leurs factions, dimanche, afin de les mettre au courant de l’avancée des discussions.

«En dépit des médisances qui n’ont pas cessé, même après les élections,

Nous devons faire attention à ce qui se passe autour de nous,» a déclaré Netanyahou lors d’une réunion du cabinet ministériel, notant le programme nucléaire de l’Iran et la menace des armes chimiques de la Syrie. «Le Proche Orient n’a pas attendu les résultats des élections, et il ne s’arrête pas pendant que nous formons un gouvernement.» Le premier ministre, qui a fait ces remarques alors que le monde commémorait la journée internationale de commémoration de la Shoah, a

souligné que les sentiments anti-juifs sont toujours aussi présents. «L’antisémitisme n’a pas disparu et le désir de détruire Israël persiste,» a-t-il dit. «La Shoah est niée par un pays majeur. Le leader de cette nation a nié l’Holocauste sur le podium de l’Organisation des Nations Unies et sur d’autres scènes, tout en préméditant ce qu’ils perçoivent comme un autre Holocauste, un qui leur permettrait d’éliminer l’état juif,» a-t-il poursuivi, se referant aux discours du dictateur iranien à l’assemblée générale. «Ils n’arrêtent pas leur course sans fin vers l’arme atomique, qui pourrait servir à cette fin. Nous allons empêcher ces menaces (de se matérialiser). C’est notre première tâche en tant que gouvernement et nation.» Netanyahou a affirmé que, bien que l’anti-

sémitisme reste plus répandu que jamais, les juifs ont connu une croissance de leur capacité à se défendre depuis la Shoah. Le leader, qui a été réélu la semaine dernière pour un nouveau mandat en tant que premier ministre, a encore promis de former la «coalition la plus large possible» afin de mieux répondre à ces défis sécuritaires. Au cours de la réunion de dimanche, le ministre Silvan Shalom a dit craindre que les armes chimiques de la Syrie soient transférées au Liban voisin, où elles pourraient tomber entre les mains du Hezbollah. «Nous suivons cette possibilité depuis un certain temps… Il y a une coopération entre Israël et les puissances mondiales à ce sujet,» a-t-il dit. «Ce genre d’incident doit être évité.»


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

5

Yair Lapid, le Tout Nouveau Tout Beau Balaie Israélien

C’est sidérant comme l’histoire ne change pas. Il y a à peine quelques années, les israéliens, de Gauche comme de Droite s’étaient carrément jetés sur la première pancarte du parti Kadima… et lui avaient octroyé un nombre de sièges dépassant ceux du Likoud. Par Thérèse Zrihen-Dvir A la tête de ce nouveau parti se tenait notre très chère Zippi Livni, qui remplaçait M Ehud Oulmert, empêtré jusqu’aux sourcils dans une enquête judiciaire visant corruption et fraudes. Rappelons ici que kadima naquit du Likoud, puisque son créateur original n’était autre qu’Ariel Sharon qui avait brusquement viré sa politique pro-implantation de Droite, contre celle analogue d’Ehud Barak, Itshaq Rabin et Shimon Pérès qui favorisait le déracinement des implantations, et les retraites unilatérales des territoires… Israël et les israéliens ne semblent toujours pas avoir assez mûris ou du moins auraient appris la leçon des dérivatifs de leurs politiques erronées… car de toutes leurs retraites unilatérales qu’ils ont de plein gré implémentées, ils n’ont reçu en échange qu’une terreur plus acariâtre, plus coriace, plus de menaces et un ennemi dont l’appétit de recevoir sans jamais rien donner n’a fait qu’accroître.

par Sharon avait déraciné des villages d’agriculteurs israéliens pacifiques autour de la bande de Gaza, et comme personne ne l’ignore, ont été rapidement transformés par le Hamas en champs de tir contre les villes israéliennes avoisinantes à Gaza du sud israélien. Qui est donc M Yair Lapid sinon qu’un autre balaie tout neuf qui ébloui ces aventuriers du changement ? Et quelles sont ses références qui font de son parti aujourd’hui le numéro deux de la politique Israélienne ? Nul ne pourra vous répondre en Israël ou ailleurs, car il n’a pratiquement aucune expérience dans ce domaine, hormis ce que son passé de journaliste lui aurait ostensiblement accordé. Quels sont ses projets ? Centristes sans doute… ce qui va ramener Israël en très grande vitesse vers le bourbier des négociations infructueuses israélo-palestiniennes. Négociations tant anticipées par la Gauche israélienne, l’Union Européenne et l’Administration américaine d’Obama… le remède à tous les maux du monde.

Ainsi, la retraite unilatérale du Liban culminait d’un côté par deux guerres, l’une plus désastreuse que l’autre, et de l’autre le raffermissement du Hezbollah, tant militairement que notoirement. Si le Hezbollah à ses débuts au Liban, n’était qu’un groupe insignifiant de terroristes, il est devenu aujourd’hui un élément capable de menacer le gouvernement libanais qui l’héberge, et Israël, qu’il considère comme son ennemi juré.

Faire d’une pierre trop de coups, n’est-ce pas ? Non, un seul coup et un très grand, car c’est le destin d’Israël qui en est l’enjeu réel. Netanyahu va devoir se limiter à former une coalition qui se basera sur la droite politique israélienne… et s’il envisage l’inclusion du parti de M Lapid, il devra prendre en considération ses influences sur la stratégie impliquée dans le conflit palestinien. Quoiqu’il en soit, Lapid peut tout aussi nous surprendre – n’étant en vérité qu’une énigme pour ses électeurs comme pour le reste de la population israélienne et le monde politique de même…

Une autre retraite unilatérale imposée

http://theresedvir.com/

Barak à Davos : «la Syrie sert d’avertissement»

Le ministre de la défense Ehoud Barak a déclaré jeudi que l’inaction du monde sur le bain de sang en Syrie est un avertissement pour de nombreux pays qu’ils ne peuvent pas compter sur une aide extérieure, peu importe les circonstances». Il a suggéré que cela s’applique à Israël lui-même, décourageant son peuple de prendre des risques pour la paix, comme de donner aux palestiniens des territoires stratégiques en échange de promesses diverses. «Beaucoup de nos meilleurs amis nous disant : ne vous inquiétez pas, si le pire arrive, le monde aidera inévitablement,» a déclaré Barak lors du forum économique mondial dans

la station suisse de Davos. «Cela ne peut pas être tenu pour acquis.» La guerre civile syrienne a été un sujet majeur cette année à Davos. Cela a été démontré par une véhémence surprenante, affichée même par Barak et le président Shimon Pères, dont le pays est pourtant techniquement en état de guerre avec la Syrie, alors qu’ils ont déploré le meurtre d’innocents syriens. «C’est sur les écrans du monde entier,» a dit Barak, des dizaines de milliers de personnes «abattues par leur propre chef et le monde ne bouge pas.» Sa conclusion : «même des atrocités indescriptibles se déroulant devant les yeux du monde entier ne

peuvent garantir qu’il y aura assez de bon sens,… d’unité dans la volonté politique, la volonté de traduire en action… d’une manière qui va mettre un terme à cela.» Sur la menace posée par le programme nucléaire de l’Iran, Barak a déclaré qu’Israël croit qu’il «devrait y avoir une volonté et la capacité de lancer une opération chirurgicale» si la diplomatie et les sanctions échouent. Il a ajouté qu’il était dans l’intérêt des Etats-Unis d’être en mesure de projeter une crédibilité auprès de futurs alliés en Asie en veillant à assumer leurs promesses d’empêcher une arme nucléaire iranienne.


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

L’antisionisme d’Obama

Si Barack Obama était réélu - avaisje prédit deux mois avant l’élection présidentielle de novembre 2012«la façon la plus froide encore jamais vue jusqu’ici de traiter Israël, de la part d’un président américain, s’ensuivrait.» par Daniel Pipes Eh bien, l’élection est terminée et la douche froide est bien en train de solidement se mettre en place. Obama a indiqué au cours des deux derniers mois, ce qui nous attend et ce que nous allons voir, par les mesures suivantes: en choisissant comme personnalités [pour des postes importants] trois hauts fonctionnaires -John Kerry comme Secrétaire d’Etat, John Brennan comme chef de la CIA, et Chuck Hagel comme ministre de la Défense – dont les opinions, s’agissant d’Israël, vont de l’ignorance totale à la franche hostilité. en approuvant un énorme cadeau d’armes de pointe- 20 avions de combat F-16 et 200 chars Abrams M1A1 - pour le gouvernement islamiste en Egypte, malgré le fait que son président, Mohamed Morsi, soit en train de devenir de plus en plus despotique et qualifie les juifs de «suceurs de sang, ... bellicistes , les descendants des singes et des porcs ». en réitérant une tactique paternaliste vieille de 35 ans faisant confiance à cette sorte de personnes ayant des positions connues comme étant anti-israel pour condamner la politique israélienne tout en faisant semblant de se préoccuper du bien-être du pays: «Israël ne sait pas où est son véritable intérêt.» en ignorant les preuves de l’importation au Caire de pièces détachées de

missiles Scud de la Corée du Nord. en rabrouant les 239 membres de la Chambre qui avaient demandé la fermeture du bureau de l’OLP à Washington en réponse à la forte insistance de l’OLP pour obtenir le statut d’Etat-observateur auprès de l’ONU. Les trois hommes nommés Chuck Hagel, John Kerry, John Brennan. Interrogé sur la nomination par Obama de Hagel, Ed.Koch, -l’ancien maire de New York qui, en dépit de sa critique sévère d’Obama l’a néanmoins soutenu pour sa réélection- a fourni une réponse étonnante: «Je pensais qu’arriverait un moment où [Obama] reviendrait sur ... son soutien à Israël [mais] cela arrive un peu plus tôt que je ne le pensais.» Même les partisans pro-israéliens d’Obama s’attendaient à ce qu’il se retourne contre l’Etat juif! Ces mesures anti-israéliennes suscitent des inquiétudes, car elles coïncident avec les anciennes vues antisionistes d’Obama. Nous manquons de détails, mais nous savons qu’il a étudié, été l’ami , a noué des contacts, et a encouragé les extrémistes palestiniens. Par exemple: Rashid Khalidi, ancien fonctionnaire de l’OLP, depuis copain d’Obama. Une photo prise en 1998 le montre en train d’écouter avec une déférente attention le théoricien anti-Israël Edward Said. Obama est resté là sans réagir alors que les conférenciers - lors d’une manifestation de 2003 célébrant Rashid Khalidi, un ancien agent des relations publiques de l’OLP - accusaient Israël de mener une campagne terroriste contre les Palestiniens et comparaient «les colons sionistes en Cisjordanie» à Oussama ben Laden.

Ali Abunimah, un agitateur anti-Israël, a félicité Obama en 2004 pour «préconiser une approche équitable du conflit israélo-palestinien,» des mots codés pour détacher le gouvernement américain d’Israël. De son côté, Obama a salué Abunimah pour ses articles, anti-israéliens au point de tourner à l’obsession, dans le Chicago Tribune, insistant pour qu’il«continue le bon travail!» Abunimah révèle également que, à partir de 2002, Obama avait mis en sourdine sa rhétorique anti-israélienne », étant donné qu’il avait planifié son départ de la scène politique peu importante de l’Illinois pour aborder la scène nationale», et Obama avait rendu cela explicite deux ans plus tard, s’excusant auprès de Abunimah: «Hé, je suis désolé, je n’en ai pas dit plus sur la Palestine en ce moment, mais nous

6

sommes dans une course difficile des primaires. J’espère que lorsque les choses vont se calmer j’aurai les coudées plus franches.

contraintes de la réélection , peut enfin exprimer ses premières idées antisionistes après une décennie de positionnement politique.

« Et Obama a fait consciencieusement les changements politiques nécessaires, même si ce fut d’une manière crispée et peu enthousiaste (« je dois traiter avec lui tous les jours» se plaint-il à propos du Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu). Il a soutenu Israël dans ses guerres de 2008-2009 et 2012 avec le Hamas.

Attendons-nous à un ton nettement pire du second gouvernement Obama envers le troisième gouvernement Netanyahu. Rappelons qu’Obama avait déclaré en privé en mars 2012 au président russe de l’époque, Dmitry Medvedev («Ceci est ma dernière élection et après mon élection, j’aurai plus de flexibilité»), il y a tout lieu de penser que, après avoir remporté cette réélection les choses se sont maintenant «calmées» et, après une décennie de prudente retenue, il peut «y aller plus franchement» pour faire avancer la cause palestinienne au détriment d’Israël.

Son gouvernement a qualifié le rapport Goldstone de «vicié à la base» et soutenu Israël auprès des Nations Unies en ayant recours aux groupes de pression, aux votes, et aux vetos. Les armements ont afflué. L’exception israélienne [le fait qu’Israël ne fasse pas partie (NDLT)] du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires continue. Lorsque Ankara a annulé la participation d’Israël à l’exercice des forces aériennes l’aigle anatolien de 2009, le gouvernement américain s’est montré solidaire. Si Obama a créé plus de crises pour la mise en chantier de logements israéliens, il a finalement permis que cela se calme. Emblème d’une manœuvre aérienne d’exercice conjoint pour un exercice qui n’a jamais eu lieu, disponible dès maintenant sur eBay pour 9,99 dollars américains. Revenant au temps présent: la probable réélection de Netanyahu comme Premier ministre israélien cette semaine se traduira par la continuité du leadership dans les deux pays. Mais cela n’implique pas la continuité dans les relations américano-israéliennes; Obama, libéré des

J’ai aussi prévu en septembre que «les problèmes d’Israël allaient vraiment commencer» si Obama devait remporter un second mandat. Ceuxci ont commencé; Jérusalem, prépare toi à quatre années difficiles. The Washington Times Version originale anglaise: Obama’s Anti-Zionism Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert



L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

8

Selon la Fondation Palestinienne des Droits de l’Homme, « l’holocauste est un mythe. »

de la fondation et professeur de droit international (selon lui), affirme qu’Israël devrait compenser l’Egypte pour les dommages qu’Israël aurait provoqué à l’Egypte ces dernières décennies (il parle d’au moins 500 milliards de dollars). Il donne d’ailleurs pour exemple l’Italie qui paye 5 milliards de dollars par an à la Libye pour les 30 ans d’occupation du pays.

La Fondation Palestinienne des Droits de l’Homme vient de publier un article sur son site internet, dans lequel l’organisation rejette la

réalité de la Shoah. L’article, rédigé par le Docteur Mustapha Ahmed Khair Abul, président

Peut-être qu’Israël pourrait demander quelques milliards pour les siècles d’esclavagisme du peuple hébreu en Egypte ? Par ailleurs, de quels dégâts parle t-il ?Pour appuyer son propos, et pour justifier le chiffre exorbitant qu’il avance, Abul Khair ajoute , « l’entité sioniste a extorqué Allemagne après le mythe de l’holocauste, ils peuvent bien réparer ce qu’ils doivent à l’Egypte. » Par Arnaud Darmon

Lorsque des «journalistes» se transforment en militant du politiquement correct pulation. D’où ces infinies condamnations. Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

à I-Télé, est une parfaite caricature de cet état de fait. Les deux vidéos listées ci-dessous en sont la parfaite illustration.

A suivre et à croire cette dictature de la pensée, il n’existe pas d’extrême gauche en ce pays. Ainsi le parti Meretz est certifié être de « gauche » et le journal Haaretz, qui a dans sa rédaction des journalistes anti-israéliens des plus virulents, comme étant de « référence » et de « centre gauche ».

Lors d’un débat concernant la deuxième investiture de Barak Obama, contrant Philippe Karsenty assurant que le discours du Président US était « naïf », celle-ci a assuré que « (…) ce n’est pas à nous journalistes, certainement de voir si ce que Barak Obama espère faire dans ce deuxième mandat marchera ou pas ». Chacun comprendra que le débat est clos et que Philippe Karsenty n’a pas à démythifier son héros en direct.

Gideon Levy, l’un de ceux-ci, y a publié récemment un sondage où « Une grande partie de la population juive d’Israël serait favorable à l’instauration de discriminations envers ses concitoyens arabes ». Une enquête, bien sûr, reprise goulument par les médias qui ont titré, par exemple, « Israël vire à (l’extrême) droite ».

Peu doute encore que le politiquement correct impose sa loi et ses vues à la grande majorité de la population. Une dictature de la pensée qui, sous couvert de la défense de l’humanité, disqualifie d’emblée ses opposants en les rangeant dans des tiroirs obscurs conçus à cet effet. par:Victor perez Tous moyens et méthodes sont bons pour ce faire. De larges pans d’hommes politiques, d’ongs et de médias de gauche s’emploient à son

expansion. Ceux de droite, conditionnés par la crainte n’osent s’élever en contre, voire se mêlent à la meute si cela peut leur rapporter. Outre le pénal, le moyen le plus utilisé est une qualification manifeste qui se veut dégradante. Ainsi les expressions non exhaustives extrémiste, réactionnaire, radical, nationaliste, religieux, raciste, associées également à l’adjectif ultra, sont monnaies courantes et fleurissent dans le débat public. L’un des sujets le plus peint de cette

manière est l’Etat d’Israël et ce qu’il englobe. Bien que démocratie exemplaire où le débat est roi, quelque soit le gouvernement en place il est automatiquement qualifié, selon les circonstances, vigoureusement par ces termes ou de façon plus modérée. Il n’est jamais, par contre, applaudi pour ses actions. Sauf lorsqu’elles cadrent avec le politiquement correct, tels les « accords d’Oslo » et le retrait unilatéral de la bande de Gaza qui coutèrent la vie à plusieurs centaines d’Israéliens. Un prix que n’est plus prêt à payer la po-

Outre que le quotidien israélien s’est senti contraint de clarifier que le sondage se basait sur une situation hypothétique d’une annexion future de la Judée et de la Samarie, le résultat des dernières élections législatives a démontré que l’extrémisme de droite et le racisme ne sont guère des principales caractéristiques de la population. Evidemment, aucun média n’en a fait un article ! Ce qui ridiculise les journalistes oublieux de toute idéologie dès lors que cela touche cet état ou encore les USA lorsqu’ils votent à droite. Laurence Haim, journaliste

Pour saisir combien le politiquement correct est ancré, il faut voir l’attitude hystérique de cette même journaliste au bord des larmes lors de la deuxième investiture de Georges W. Bush en 2004. « Vous voyez je pense le fanatisme de ces gens (…) Georges W. Bush va donc, encore une fois, devenir président pendant quatre ans (…) je peux vous dire que j’ai beaucoup d’émotion du fait que Georges Bush va encore devenir président des Etats Unis pendant quatre ans ». Devant ce niveau d’intolérance nul ne peut plus douter du manque de déontologie d’une profession qui n’a à ce jour jamais sévi contre cette militante ni aucun de ses confrères. Publié par Victor PEREZ victor-perez.blogspot.com/



L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

10

Prise d’otage, les algériens reconnaissent Barak : «les USA planifient des frappes chirurgicales enfin avoir fait « des erreurs » en Iran si les sanctions échouent» teaux de 10 kilos.»

Toutefois, a-t-il dit, ce n’est pas le cas avec l’administration Obama. Sous les ordres de la Maison Blanche, at-il noté, «le Pentagone a préparé des scalpels très fins, sophistiqués et raffinés. Donc ce n’est pas une question d’une guerre majeure ou d’une défaillance de bloquer l’Iran. Vous pourriez, en vertu d’une certaine situation, si le pire arrivait, finir avec une opération chirurgicale.»

Tandis que le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « enlèvement suivi de mort » sur la prise en otages par un groupe islamiste de 41 étrangers et de centaines de travailleurs algériens sur un site gazier en Algérie, le ministre des Affaires étrangères de l’Algérie reconnaît que les forces de sécurité de son pays ont fait des erreurs lors de la prise d’otages d’in Amenas. par: Jean-Patrick Grumberg Mourad Medelci a également admis que l’Algérie avait besoin de l’aide de la communauté internationale pour lutter contre le terrorisme. Le gouvernement algérien a été abondamment critiqué pour avoir refusé l’aide extérieure et ordonné à ses soldats d’ouvrir le feu sur des véhicules remplis d’otages. L’attaque du 16 janvier, qui a été revendiquée par une organisation liée à Al-Qaïda, a semé la panique parmi les travailleurs étrangers du complexe, qui ont pris la fuite dans le désert pour sauver leur vie. Les forces algériennes ont assiégé l’établissement pendant quatre jours avant de mener l’assaut final. Au moins 37 captifs et 29 ravisseurs sont morts dans l’incident. Un bilan plus positif que négatif ? Dans une interview accordé en marge du Forum économique mondial à Davos, M. Medelci a raconté que l’Algérie évaluait actuellement ses erreurs, mais que le bilan de son intervention était plus positif que négatif. Il a ajouté que son pays allait probablement renforcer la sécurité sur

les sites où des multinationales exploitent ses riches ressources en pétrole et en gaz, insistant sur le fait que les étrangers continueraient à travailler en Algérie et que c’était la meilleure attitude que l’on pouvait avoir par rapport au terrorisme. Mourad Medelci a défendu le choix du gouvernement algérien d’attaquer plutôt que de négocier en disant que les mots ne pouvaient pas résoudre le problème. Le ministre a toutefois concédé que l’Algérie ne pouvait plus combattre le terrorisme seule et qu’elle avait besoin de soutien. Il a précisé que ce n’était pas l’Algérie qui avait prise pour cible par les extrémistes islamistes, mais les investisseurs et travailleurs étrangers. En revanche, Ali Benhadj, l’ancien chef du FIS dissous, approuve la prise d’otages Ali Bendhadj Ali Bendhadj Si les (responsables) étaient sages, ils auraient pu les laisser partir ». Car pour lui, cet acte n’était pas du terrorisme.

Ehoud Barak est certain que les Etats-Unis ont des plans pour des frappes chirurgicales contre l’Iran en dernier recours, si Téhéran refuse d’arrêter son développement menant a une capacité nucléaire militaire.

retardera de manière significative et les convaincra probablement que ça ne marche pas parce que le monde est décidé a les bloquer.» Le ministre de la défense a ajouté : «nous préférons évidemment que la diplomatie le fasse.

Dans une interview avec le Daily Beast, qui a été publiée ce week-end, le ministre de la défense s’est vu demander si il y a une manière pour Israël d’aller en guerre avec l’Iran sans entraîner les Etats-Unis. «Je ne vois pas cela comme une sorte de situation binaire : soit les iraniens tournent nucléaire, soit nous avons une guerre a part entière de la taille de la guerre en Irak ou en Afghanistan,» a déclaré Barak au site d’information américain.

Bien entendu, nous préférons nous réveiller un matin et voir que le printemps arabe a été traduit en farsi et a sauté au-dessus du Golfe dans les rues de Téhéran, mais nous ne pouvons pas bâtir sur cela. Et nous devrions être en mesure de la faire (organiser des frappes chirurgicales).»

«Ce que nous disons en gros, c’est que si le pire arrive, il devrait y avoir une volonté et une capacité de lancer une opération chirurgicale qui les

Dans une interview télévisée donnée au Daily Beast depuis le forum économique mondial de Davos en Suisse, Barak a dit qu’il avait l’habitude de se moquer de ses amis américains et de leur dire : «vous savez, quand nous parlons d’opérations chirurgicales, nous pensons à un scalpel, vous pensez à des coups de mar-

Toutefois, il note qu’obtenir de telles mesures en passant les russes et le chinois à l’ONU serait très difficile, ajoutant qu’il ne s’attend pas à ce que les iraniens plient. Barak a déclaré jeudi que l’inaction mondiale sur le bain de sang en Syrie est un avertissement pour de nombreux pays qu’ils ne peuvent pas compter sur l’aide extérieure, peu importe la gravite de la situation. Il a suggéré que cela s’applique également à Israël, ce qui décourage son peuple de prendre des risques pour la paix, comme de donner des territoires stratégiques à l’autorité palestinienne en échange de promesses diverses.

1000 morts palestiniens en syrie : « c’est pas nos affaires », déclare l’Autorité palestinienne sad est apparu jeudi à la télévision

d’Etat participant à une cérémonie religieuse, au moment où ses troupes pilonnaient pour le 5ème jour consécutif la ville de Homs, la «capitale de la révolution» contre son régime.

Le « terrorisme » est une « étiquette des Etats », dit-il.

Homs est revenue dimanche au coeur des affrontements, notamment sa ceinture ouest, où les militants ont fait état d’un important déploiement militaire.

« Mais chez Dieu, nous ne sommes pas terroristes » Quand à Tariq Ramadan, l’affaire est entendue : comme pour les attentats du 11 septembre, il s’agit d’un complot orchestré par l’ouest, et il ne refuse de croire à la présence fortuite des islamistes dans le Sahel désertique : « Leurs lieux d’installation et leurs méthodes d’opération pourraient bien être encouragés et orientés. »

Dans l’interview, Barak a dit que des sanctions beaucoup plus draconiennes contre l’Iran devaient être imposées, y compris une sorte de «quarantaine» sur les importations et les exportations.

Le ministre des affaires étrangères palestinien Riyad al-Maliki a déclaré mercredi devant le Conseil de sécurité de l’ONU.Bien que 800 à 1000 palestiniens ont trouvé la mort dans le conflit syrien, il s’agit

d’une affaire interne à la Syrie et l’Autorité palestinienne n’a pas à faire de commentaire ».© Jean-Patrick Grumberg Le président syrien Bachar al-As-

Alors que les musulmans commémorent la naissance du prophète Mahomet, les quelques quartiers encore tenus par les rebelles à Homs (centre) étaient écrasés sous les bombes, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) qui a recensé 73 morts depuis dimanche dans cette ville stratégique.



L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

12

D’abord entre nous

L’État d’Israël a-t-il encore quelques amis sincères? Plus le temps passe, plus il y a de raisons d’en douter. Une fois qu’ils ne sont plus au pouvoir, les anciens présidents, américains comme européens, s’avèrent souvent les pires détracteurs de notre petit pays... Le dernier en date, reçu par la communauté juive de Genève par la grande porte pour une soirée au profit d’Israël, a dû en sortir par la petite. En effet, Nicolas Sarkozy pour encourager la générosité des donateurs, n’a rien trouvé de mieux, avec la finesse qu’on lui connaît, que de critiquer Israël: «Le pays n’a jamais été aussi isolé, il s’est lui-même enfermé dans les murailles de Jéricho». Il a appelé à une pression internationale pour que l’État palestinien soit créé au plus vite. Le public qui n’était pas venu pour entendre des critiques sur l’État hébreu, l’a tout simplement hué, certains retirant même leur participation. L’histoire ne dévoile pas s’il a dû rembourser les 150.000 euros de son cachet en compensation des dons annulés. Ceci juste pour rappeler à Bibi et à ses futurs partenaires, de Yaïr à Naftali ou Arié, qu’il faut s’unir, que le

véritable ennemi se situe avant tout en dehors des frontières d’Israël et porte souvent un masque trompeur. Des masques qu’ici, le peuple veut faire tomber: il a crié haut et fort sa volonté de transparence, d’honnêteté, et de changement. Lapid-Pirone et Benett-Shaked, les duos vainqueurs de cette épopée électorale devront assumer. Si Yair Lapid et Naftali Benett ont été élus, c’est aussi et surtout parce qu’ils sont branchés, positifs, accessibles et souriants. Les autres candidats de cette trop longue campagne hivernale sont pour la plupart restés figés dans le passé, avec de vaines promesses, des slogans antis, et des porte-parole rigides, lointains et inabordables, à l’ego démesuré. Que les dirigeants des partis politiques, toutes tendances confondues, religieux ou pas, de gauche comme de droite, cessent donc de prendre les électeurs pour des analphabètes. Le message est clair, le peuple ne veut plus ni hystérie ni combines. Notre Premier ministre en paie le prix, sa nuit des longs couteaux au sein du Likoud ne fait que commencer. Mais quoiqu’il en soit, face aux défis à venir, nous espérons que le grand gagnant de cette aventure restera la démocratie israélienne, qui vient de faire encore un grand pas en avant. Certes, le style européen ou américain du trio Bibi-Benett-Lapid semble avoir séduit la majorité de la population, qui aspire manifestement à plus de normalité, d’équité et de conformité... Qui sait? Peut-être qu’en se préoccupant davantage de justice, et moins de fausses illusions, la paix viendra, dans un premier temps, d’abord entre nous. Avraham Azoulay

Sur le vif : Quel message le peuple d’Israël a-t-il voulu adresser lors des récentes élections ? Quel message le peuple d’Israël at-il voulu adresser lors des récentes élections ?

Claire Dana-Picard Journaliste Les résultats du scrutin ont surpris à plus d’un titre. On se rend compte notamment que l’ordre des priorités a changé pour un certain nombre d’Israéliens qui ont choisi un parti sans idéologie bien définie. Faisant preuve d’un manque de maturité politique, ils ont oublié que derrière les beaux principes et les déclarations lénifiantes existe une réalité bien plus grave. Si l’on a omis d’évoquer, pendant la campagne, le conflit avec les Palestiniens et la menace nucléaire iranienne par exemple, cela ne signifie pas pour autant que ces problèmes ont été relégués au second plan. La question des négociations… et des concessions reviendra très rapidement sur le tapis et là aussi, il pourrait y avoir quelques surprises. Pour beaucoup également, le vote a permis un règlement de compte avec un parti qui les a déçus. Et puis, il y avait

l’attrait de la nouveauté qui a permis à Yaïr Lapid, très habile, extrêmement populaire mais sans aucune expérience politique, de récolter un nombre de voix incroyable que personne n’a su prévoir. Mais fort heureusement, la majeure partie de la population, qui a compris l’enjeu des élections, est restée attachée aux valeurs sûres de l’État d’Israël en se prononçant en faveur de partis dont les membres ont toujours cet idéalisme qui fait la force de notre pays.

Aschkel Levy Rédaction http://www.israel-flash. com/ Ce que j’en pense, c’est que certains likoudnikim se sont abstenus de voter Likoud cette fois-ci. Personne ne peut nier qu’il y a tout de même un problème social dans notre pays, c’est une des raisons d’ailleurs pour laquelle le front de gauche/ centre relève la tête. Pour ce qui me concerne, la formule deux pays pour deux peuples m’est restée en travers de la gorge. Il aurait été préférable que Bennett arrive en seconde position, à la place de Lapid qui émane du monde de l’illusion à mon avis. Le prochain gouvernement devra non seulement ne pas courber l’échine face aux pressions énormes Obama/ Europe, aux tumultes des pays qui nous environnent, mais aussi se pencher sur le sort des plus pauvres d’entre nous et se méfier de l’épée de Damoclès que représente l’axe chiite

Iran-Syrie-Hezbollah : mission très difficile mais pas impossible.

Jean-Patrick Grumberg dreuz.info Bibi oui, Barack non. En lui demandant de mieux s’entourer, les Israéliens ont redonné leur confiance à Netanyahu en politique étrangère : ligne rouge avec l’Iran, jeu d’échec gagnant avec Obama, mépris de l’impuissante Europe islamisée et antisémite, et statu quo sans compromis avec les Arabes de Palestine. Les territoires contre la paix, les négociations avec Abbas, la crainte de l’isolement et de l’État binational annoncés par le camp Livni n’impressionnent plus. Les Israéliens ont mûri, les épouvantails de la gauche ne marchent plus. En revanche, à l’intérieur, Netanyahu a déçu. Il ne s’est pas attaqué au problème numéro un des Israéliens : l’accession à la propriété et le coût de la vie. C’est là que Yair Lapid a raflé

19 sièges. Les Israéliens n’ont pas choisi le durcissement à droite mais le recentrage et la jeune génération, Lapid et Bennett, pourtant inexpérimentés. Sauront-ils collaborer sur la base de ce qui les rapproche en occultant ce qui les divise ?

Emmanuel Navon Professeur de relations internationales Qu’il en a assez de ne pas joindre les deux bouts alors qu’il travaille dur. La victoire de Yaïr Lapid traduit la frustration des classes moyennes, qui paient leurs impôts, font leurs milouïm, et ne parviennent pas à s’acheter un appartement. Le Likoud aurait pu faire baisser le coût de l’immobilier et passer une loi sur le service militaire ou civil pour tous s’il n’avait pas accepté d’être l’otage de Shas et de Yahadout Hatorah. C’est pourquoi il n’a pas poussé le partage équitable de l’effort national et la réforme du système politique. Le Likoud vient de payer un prix cher pour son alliance avec les ultra-orthodoxes et pour son abandon des classes moyennes. Nous avons une opportunité historique de former une coalition avec Yaïr Lapid et Naftali Bennett. En ajoutant les deux mandats de Mofaz, cela nous donne une coalition de 64 députés. Sans Shas (qui empêchera le partage équitable de l’effort national et la réforme du système politique), et sans Livni (qui nous cassera les pieds avec son État palestinien). J’en

appelle au Premier Ministre à former une telle coalition et à écouter la voix du peuple. Vox populi, vox dei.

Shraga Blum Journaliste Il y aurait beaucoup de conclusions – positives et négatives - à tirer du scrutin. Je n’en mentionnerai qu’une qui me paraît cruciale. Je pense qu’à cause des désillusions successives, le peuple a voulu faire une « pause » dans la traditionnelle division droitegauche sur l’insoluble conflit avec les Arabes palestiniens. La préoccupation n°1 des Israéliens aujourd’hui n’est pas d’aller faire des cadeaux à Abou Mazen, mais de voir traiter en profondeur les problèmes intérieurs urgents du pays. À ce titre, la cuisante défaite de Tsipi Livni, qui faisait du processus de « paix » son thème principal de campagne, en est l’illustration. En plébiscitant Yaïr Lapid mais aussi en faisant revenir en force un


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

Sur le vif : Quel message le peuple d’Israël a-t-il voulu adresser lors des récentes élections ? SUITE ...

parti national-religieux rajeuni et diversifié, l’électorat a voulu recentrer les véritables enjeux et les préoccupations quotidiennes des citoyens : la fracture sociale, la cherté des prix des produits de consommation et des logements, l’égalité devant les devoirs civiques, les relations entre religieux et non-religieux au sein de la société ; en clair, la cohésion interne de la société israélienne. Il s’agit aussi d’un effet différé de la protestation sociale qui n’a cependant pas profité à la gauche mais à un nouveau parti plus centriste dont le leader très médiatique s’est présenté comme le représentant des classes moyennes. Sur ces questions de politique intérieure, il est possible de trouver un terrain d’entente entre les formations candidates à la coalition, même si la tâche n’est pas aisée. Il sera bon et sain que dans cette nouvelle constellation politique, le futur gouvernement prenne prioritairement en main les problèmes sociaux et sociétaux du pays, n’en déplaise à Catherine Ashton ou à Laurent Fabius, qui s’est déjà précipité pour exiger d’Israël la reprise des négociations avec les terroristes ! Mon seul regret : l’absence dans la future Knesset du Dr. Michaël Ben-Ari, du Prof. Aryeh Eldad et bien sûr du courageux Rav Haïm Amsellem qui aurait été très utile et écouté. Georges Elia Sarfati Fondateur de l’Université Populaire de Jérusalem Les résultats des élections de ce début d’année 2013/5773 sont précisément à l’image du double registre culturel et sociétal sur lequel le peuple d’Israël s’est habitué à vivre. Si globalement, il est facile de comprendre que les urnes ont exprimé un désaveu des partis traditionnels, en revanche elles ont aussi manifesté de nouvelles tendances : d’un côté la poussée « hilonit », de l’autre la réaffirmation du sionisme religieux. Avec les voies de la première, nous voilà arrimés à 2013, avec les voies de la seconde, nous sommes en 5773. Qu’est-ce à dire ? Que l’on comprenne bien ici, que ni « droite » ni « gauche » ne sont plus aujourd’hui des catégories d’analyse politique pertinentes. Et si elles peuvent encore l’être, ce n’est pas à l’exemple de l’Europe, mais des enjeux internes du débat national. Il est bien étonnant pour un Juif issu de la diaspora, Israélien par choix - pour lequel la continuité entre judaïsme et souveraineté nationale ne constitue pas une contradiction - d’observer qu’une partie de ses concitoyens ont pour modèle exclusif le consumérisme et le pseudo-laïcisme qui caractérise aujourd’hui l’espace post moderne. En revanche, il est réconfortant de constater qu’une autre partie de ses concitoyens entend toujours contribuer au développement d’un État juif post industriel en demeurant fidèle à l’esprit de la tradition. C’est très modestement les quelques remarques que m’inspirent les résultats du scrutin. Docteur Yéhouda David Chirurgien. Officier réserviste Le peuple d’Israël a répondu finalement aux cinq catégories de l’âme. Le nefesh, premier niveau, assurant la vie végétative basique : j’y classerais l’extrême-gauche. Le rouah ou l’es-

prit correspondant sûrement au parti Avoda accompagné de Livni : c’est une gauche qui se veut spirituelle mais pas dans le sens hilarant du terme (c’est le moins que l’on puisse dire...). La nechama : l’âme où se sont retrouvés dans le centre-droit jeunes et moins jeunes épris d’espoir et de volonté, de stabilité révolutionnaire et conservatrice à la fois : j’ai nommé Yesh Atid et Likoud. Haya et yahida que je classerais ensemble à l’intérieur du Foyer Juif : douze mandats comme le nombre de tribus d’Israël. C’est sûr, tout le monde ne possède pas cette vertu de yehida, niveau exceptionnel de l’âme donné à des gens exceptionnels. Sam Kadoch Directeur du CNEF On constate un très fort taux de participation, y compris chez les jeunes et chez les hayalim(ot), ce qui montre que tout le peuple s’intéresse à son avenir et c’est positif. Première constatation : rompre avec le passé, miser sur des têtes nouvelles - le phénomène était déjà pressenti lors des primaires (Likoud, Avoda, Bayit Hayeoudi). L’avenir nous dira si voter pour des inconnus ne comporte pas un certain risque… Le message est clair : le peuple est à la recherche de valeurs, d’idéaux, de réponses aux inégalités sociales ; le centre des préoccupations n’est plus seulement les questions de sécurité, mais aussi de construire une société juive, juste et égalitaire. Et n’oublions pas, nous Francophones qui ont entendu des promesses de certains partis, de suivre nos députés afin qu’ils réalisent leurs promesses et qu’ils aident à l’Alyah et l’intégration. Quant à ceux qui n’ont même pas créé un comité, ni présenté de candidats francophones, dommage mais il n’est jamais trop tard. Rendez-vous dans un, deux, ou quatre ans !! Stéphane Amar Correspondant BFM TV Au-delà de son indéniable démagogie (comme si les Haredim étaient les seuls responsables des difficultés économiques des classes moyennes...), Yair Lapid a, de façon salutaire, mis au cœur du débat le fossé social qui mine Israël. En quelque sorte, les Israéliens ont posé à Netanyahou la question suivante : « Toi qui brandis fièrement l’étendard du nationalisme juif, comment peux-tu tolérer de telles injustices sociales, si contraires aux valeurs juives » ? Car si le Premier ministre a réussi à maintenir Israël à l’écart de la crise mondiale - avec l’aide il est vrai d’un tissu d’entreprises géniales - il a oublié de mettre le citoyen au cœur du système. Israël subit toujours l’intolérable dictature des monopoles, le salaire minimum est toujours honteusement aussi bas et les produits de base de plus en plus chers. La tâche que les Israéliens ont confié au gouvernement Netanyahou II, c’est de partager plus équitablement les fruits du miracle économique israélien. De donner du contenu à la notion d’État juif. Un pays où l’économie se réconcilie avec la morale, où l’effort et le travail sont récompensés plutôt que l’exploitation de l’Autre et l’assistanat.

13


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

14

La 19ème Knesset a été élue. Quel bilan peut-on faire de ces élections ? Les élections pour la 19ème Knesset nous ont réservé quelques surprises. La plus grande d’entre elles aura été la performance du nouveau venu en politique Yair Lapid avec son parti du centre ‘’Yesh Atid’’. Aucun sondage ne l’avait vu venir et pourtant il s’approprie 19 mandats et devient le 2ème parti en nombre de sièges à la Knesset. Quelques candidats des principaux partis en lice nous ont donné leur analyse au lendemain de ces élections. 1) Quel regard portez-vous sur les résultats de votre parti ? 2) Comment et pourquoi Yair Lapid a-t-il réussi à créer la surprise ? 3) Qui sont les grands perdants de cette élection ? 4) La coalition gouvernementale aura-t-elle des chances de durer quatre ans ?

Zeev Elkin Député Likoud Beitenou Zeev Elkin appartient à la formation qui a gagné le plus sièges dans la 19ème Knesset : 31 sur 120. Malgré cette avancée sur les autres partis, le score du Likoud Beitenou est jugé médiocre par rapport aux attentes et aux prévisions des sondages. 1) Les résultats de notre parti. Notre parti, le Likoud, avait deux objectifs dans ces élections. Le premier était de garder le pouvoir afin que celuici soit toujours aux mains du camp nationaliste. Cet objectif est atteint. J’observe aussi que pour la première fois depuis 30 ans, les élections n’auront pas été signe d’alternance. Le Likoud conserve la direction du gouvernement et le pouvoir ne change pas de camp politique. Notre second objectif était de nous assurer une plus grande assise parlementaire. Nous souhaitions obtenir au moins 40 mandats pour ne plus être dépendants des autres partis. Nous n’y sommes pas parvenus. La raison principale de cet échec est l’impression chez les électeurs que Binyamin Netanyahou serait de toute façon le premier ministre. Leurs voix se sont portées sur des petits partis alors même qu’ils souhaitaient voir le Premier ministre reconduit. 2) La performance de Yair Lapid. Elle s’explique par l’échec du bloc de centre-gauche. Sheli Yehimovitz a été sanctionnée du fait qu’elle a annoncé clairement qu’elle ne participerait pas à une coalition dirigée par Binyamin Netanyahou. Tsipi Livni est éventuellement prête à le faire mais elle a trop orienté sa campagne sur sa volonté de faire tomber le Premier ministre sortant. Yair Lapid lui, s’est toujours dit prêt à entrer dans la coalition pour pouvoir influencer. Ainsi, en quelques semaines, il a récupéré de nombreuses voix aussi bien de Avoda que de Hatnoua, mais également de

la droite rassurée par son soutien à Binyamin Netanyahou.

leader. Ayelet Shaked fait aujourd’hui son entrée sur les bancs de la Knesset.

3) Les grands perdants de cette élection. Le plus grand perdant de cette élection est Kadima. Ce parti était le plus important parti de l’opposition dans la précédente Knesset, aujourd’hui il ne représente quasiment plus rien. Tsipi Livni sort également largement perdante puisqu’elle prétendait au poste de Premier ministre et n’obtient que 6 mandats.

1) Les résultats de notre parti. Nous avons réalisé une très belle performance. Notre réussite est immense : depuis 1977 le parti national-religieux en Israël n’avait pas eu autant de sièges à la Knesset.

4) Stabilité de la coalition gouvernementale. J’espère qu’elle tiendra. Nous ne pouvons savoir aujourd’hui quel partenaire sera Yair Lapid, mais le bon fonctionnement de la coalition dépendra de la volonté de chacun de faire équipe.

Rav Shaï Piron Député Yesh Atid Le Rav Piron est le numéro 2 du parti de Yair Lapid, celui-là même qui constitue la principale nouveauté de la 19ème Knesset. 1) Les résultats de notre parti. Notre réussite tient beaucoup au langage que nous avons utilisé et aux thèmes que nous avons développés pendant cette campagne. La société israélienne est arrivée à la conclusion qu’elle ne voulait plus de l’ancienne façon de faire de la politique. Elle veut une politique plus propre, plus proche de ses préoccupations quotidiennes, qui lui parle dans sa langue, et plus précisément dans une langue ‘’juive’’. Les principaux soucis des Israéliens ne sont pas l’Iran, mais bien l’éducation de leurs enfants et la situation économique et sociale. 2) La performance de Yair Lapid. Je dirais que notre performance montre que l’État d’Israël est aujourd’hui un pays ‘’normal’’ avec des enjeux internes très importants. 3) Les grands perdants de cette élection. Je ne suis pas là pour parler des autres partis. Si l’on veut savoir qui est le perdant de ces élections, il suffit de regarder les chiffres et les résultats des votes des électeurs israéliens. J’estime que je n’ai pas à analyser les performances des autres mais plutôt à observer la nôtre et à en tirer les leçons. 4) Stabilité de la coalition gouvernementale. Je pense que la coalition gouvernementale a toutes les chances de tenir. Il suffira de se comporter avec intelligence voire avec souplesse sur certains points. Ayelet Shaked Député Habayit Hayehoudi Le parti qui a attiré tous les projecteurs pendant cette campagne a finalement obtenu 12 sièges dans la nouvelle Knesset. Naftali Bennett et son équipe se félicitent de ce résultat qui les ‘’replace au centre de la scène politique’’, selon les termes de son

2) La performance de Yair Lapid. Le peuple d’Israël veut qu’on lui parle économie, questions sociales. La preuve en est l’échec de Tsipi Livni qui a centré son discours sur la paix et les négociations avec les Palestiniens. Yair Lapid a su surfer sur cette vague et il a bien compris le cœur des revendications de la plupart des Israéliens. Par ailleurs, il a aussi bénéficié de voix qui auraient dû nous revenir mais qui se sont déplacées vers Yesh Atid suite aux attaques dont nous avons fait l’objet de la part des cadres du Likoud. 3) Les grands perdants de cette élection. Sheli Yehimovitz sort affaiblie de ces élections, et ce notamment parce qu’elle est catégoriquement opposée à l’entrée dans la coalition gouvernementale. Tsipi Livni fait aussi figure de perdante en raison d’un discours et d’une liste qui n’étaient pas attractifs. Enfin, je dirais que Binyamin Netanyahou a, lui aussi d’une certaine façon, perdu ces élections puisqu’il perd 10 mandats. 4) Stabilité de la coalition gouvernementale. Nous affirmons notre volonté de faire partie de la coalition gouvernementale. Nous pensons sincèrement que notre alliance avec le Likoud et Yesh Atid peut tenir ; nous n’avons pas peur des idées des uns et des autres. Nous saurons imposer les nôtres et faire preuve d’intelligence et de réalisme. Amram Mitzna Député Hatnoua Amram Mitzna, ancien dirigeant du parti travailliste, a rejoint les rangs de Tsipi Livni au début de la création de son parti ‘’Hatnoua’’ il y a quelques semaines pour en être le numéro 2. Ils ont remporté 6 mandats et sont contraints de renoncer à voir Tsipi Livni diriger le prochain gouvernement. 1) Les résultats de notre parti. Notre parti existe depuis 18 semaines. De ce point de vue, nous pouvons être satisfaits de notre résultat. Nous espérons pouvoir augmenter notre poids dans l’avenir. Nous devons reconnaître que notre liste, manquant peut-être de têtes nouvelles, n’a pas su recueillir la confiance du peuple. Mais nous travaillerons à la conquérir. 2) La performance de Yair Lapid. Le public en a assez des vieux partis qui dirigent le pays depuis des décennies. On sent que quelque chose a changé dans la façon dont les Israéliens voient leurs leaders politiques. Aujourd’hui ils se sont tournés vers les ‘’nouveaux’’. Au final, j’estime que le résultat est positif puisqu’avec la performance de Yair Lapid, la droite perd du poids à la Knesset même si, selon moi, la gauche n’est pas assez forte. 3) Les grands perdants de cette élection. Les perdants de ces élections sont les Haredim puisque les partis Yesh Atid et Habayit Hayehoudi, re-

présentant les nouvelles tendances de la Knesset, promeuvent une vision de la religion et de la société en désaccord avec celle des haredim. Le parti Avoda est aussi le grand perdant : il se voyait numéro 2, mais il est passé à côté des sujets fondamentaux pendant la campagne.

n’étant pas du tout idéologique.

4) Stabilité de la coalition gouvernementale. La stabilité de la coalition dépendra de Netanyahou et de Lapid. En fait, je dirais même que Yair Lapid a les clés en main. S’il reste fidèle à ses idées, le gouvernement sera large et stable. En revanche si Binyamin Netanyahou constitue un gouvernement étroit de droite, il aura peu de chances de se maintenir.

1) Les résultats de notre parti. Près de 50.000 personnes ont voté pour ‘’Am Shalem’’ et je suis persuadé qu’ils auraient été encore plus nombreux s’ils avaient été convaincus que nous pouvions passer au-dessus du seuil d’éligibilité. Nous avons réussi à prouver que nos idées répondaient à une réelle demande au sein du public israélien et que des partis comme le nôtre ont leur raison d’être. Il faut être conscient de la difficulté pour les nouveaux partis de franchir ce seuil d’éligibilité et de bousculer les anciennes habitudes de vote. Nous pensions pouvoir le faire et nous avons perçu de nombreux signes encourageants pendant la campagne en ce sens. Nous ne baissons pas les bras, il existe une vraie possibilité de changer les choses dans la société israélienne. Nous tirons les leçons, nous réfléchissons à la façon de nous renouveler pour continuer à exprimer les idées fondamentales de ‘’Am Shalem’’ et pour les faire avancer au sein du public israélien.

Docteur Michael Ben-Ari Tête de liste Otsma Leisrael Le Docteur Michael Ben-Ari et le Professeur Arié Eldad avaient décidé de créer un nouveau parti pour ces élections, qui aurait constitué une opposition de droite à la Knesset. Seulement, contrairement aux prévisions le parti n’aura pas réussi à franchir le seuil d’éligibilité. 1) Les résultats de notre parti. Nous devons avouer que nos résultats sont une défaite. Nous avions la possibilité d’atteindre deux mandats mais nous n’avons pas recueilli plus de 2 % des suffrages. Cela est d’autant plus regrettable que nous savons que nous valons ces deux mandats. De nombreuses personnes, en effet, trouvent dommage que nous ne soyons pas rentrés à la Knesset. Le problème est que ces mêmes personnes n’ont, pour beaucoup, pas voté en conformité avec ce souhait. C’est pourquoi alors que les derniers sondages nous donnaient entre 2 et 3 sièges, nous n’en obtenons aucun. Je pense, entre autres, que nos amis de Habayit Hayehoudi ont, les derniers jours, mené une campagne qui soutenait que nous ne franchirions pas le seuil d’éligibilité, décourageant ainsi environ 30.000 personnes de voter pour nous. Je suis conscient que ce sont des prétextes que l’on se trouve après... mais les faits sont là : nous avons recueilli beaucoup de voix mais pas suffisamment... 2) La performance de Yair Lapid. À mon grand regret, la ‘’surprise’’ de ces élections donne une image nivelée par le bas de la société israélienne. Yair Lapid a construit sa stature à travers les médias, il est la continuité des shows de téléréalité. Non, il ne parle pas des véritables problèmes des Israéliens. Nous verrons ce qu’il fera de la vague sur laquelle il a réussi à surfer. 3) Les grands perdants de cette élection. Difficile à dire. Je pense que dans cette élection les candidats ont fait preuve de beaucoup de populisme, cela est navrant. Je dirais aussi que le Likoud a été sévèrement sanctionné et cela se comprend : pendant quatre ans il a décidé de ne pas décider... 4) Stabilité de la coalition gouvernementale. La coalition gouvernementale sera très stable. En effet, aucun des partis présents à la Knesset n’aura intérêt à se relancer dans des élections, y compris Avoda et Shas. Il n’y aura pas d’élections avant quatre ans mais un grand désordre, cette Knesset

Rav Haïm Amsellem Président du parti Am Shalem Le parti Am Shalem n’a pas franchi le seuil d’éligibilité. Il n’enverra donc aucun de ses représentants sur les bancs de la 19ème Knesset.

2) La performance de Yair Lapid. Yair Lapid a exprimé de profondes difficultés rencontrées par les électeurs israéliens. Nous en avions d’ailleurs soulevé certaines également. Sa célébrité lui a aussi beaucoup servi pour lui ramener des électeurs avec le sentiment de fraîcheur et de nouveauté qu’il pourrait apporter à la politique. Il a su mettre en œuvre une campagne efficace aidée par la guerre que se sont livré le Likoud et Habayit Hayehoudi. Les indécis ont penché en sa faveur. Il est aujourd’hui difficile d’évaluer son espérance de vie politique puisque l’histoire nous a déjà montré que les partis qui montent rapidement s’effondrent après une ou deux élections. Yair Lapid et ses amis devront travailler dur et investir beaucoup dans leur action parlementaire et gouvernementale pour conserver la puissance qu’ils ont acquise. 3) Les grands perdants de cette élection. De mon point de vue, nous faisons partie des grands perdants de ces élections. Avec nous, j’estime que la société israélienne a perdu une opportunité de mettre en œuvre un autre discours sur l’implication des haredim dans la société, dans l’armée et dans le monde du travail. Le grand sujet auquel va s’atteler la coalition gouvernementale est celui de l’armée pour tous. J’ai du mal à croire que l’on pourra parvenir à un accord avec tous les partis haredim dans ce domaine. 4) Stabilité de la coalition gouvernementale. Il est difficile de savoir si le gouvernement tiendra pendant quatre ans. Lors de la précédente Knesset on avait aussi prédit une vie de courte durée pour le gouvernement, et il s’avère qu’il a bel et bien tenu quatre années. De nombreux députés effectuent leurs premiers pas dans la Knesset et ils ne renonceront pas facilement à leur siège acquis après de durs efforts. Il y a fort à parier qu’ils ne souhaiteront pas de si vite des élections anticipées.


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

15

La Yéchiva Torah Bétsion Etudier la Torah en Eretz Israël

On ne s’en rend pas vraiment compte, mais la fin de l’année scolaire avance à grands pas. Et pour bien des élèves de Terminale, cette fin d’année signifie certes le baccalauréat mais aussi les éternels questionnements qui se résument en dix mots: «Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire l’année prochaine?» Pour ceux qui rêvent de passer une année en Israël juste après le bac, Torah Bétsion peut être la solution idéale. Ce programme, fondé par le rav Shimon Abiker – qui a déjà à son actif la création de deux lycées-yéchivas pour francophones en Israël, Kfar Maimon et Naalé Tsion– vise à l’intégration parfaite des jeunes Juifs de France désireux de satisfaire leur besoin réel de connaissances juives en adéquation avec une vie authentique à Jérusalem. Pour atteindre son objectif, le rav Abiker a cherché une yéchiva qui relierait justement cette volonté d’étudier les textes à l’amour de la terre d’Israël et de son peuple. C’est dans la yéchiva Torah Bétsion, dirigée par les rabanim Na’houm et Its’hak Néria (respectivement fils et petit-fils

du fameux rav Moché Néria zatsal, fondateur de toutes les yéchivot du Bné Akiva en Israël), qu’il a trouvé son bonheur et celui de ses élèves. En effet, cette yéchiva propose plusieurs programmes d’études en fonction des attentes de l’étudiant : un kollel, une Yéchiva gevoha, une Yéchivat hesder et un programme spécialement élaboré pour les jeunes du monde entier. Le programme francophone de Torah Bétsion est chargé mais parfaitement adapté: étude du Talmud en «Iyoun» et «Bekiout» en petits groupes, étude de la Torah et des prophètes, pensée juive (Emouna) et Hala’ha en marge de l’Oulpan d’hébreu et de l’étude individuelle avec les Rabbanim pour un suivi personnel. Les cours seront transmis en français dans un premier temps avant de passer à l’hébreu, dès que la maitrise de la langue sera obtenue. Et puisqu’intégration est le mot clé, à Torah Bétsion, on met un point d’honneur à encourager les liens avec les élèves israéliens et c’est pourquoi des études communes sont planifiées dès le début de l’année. Le programme Torah Bétsion est soutenu par Massa. Le rav Shimon Abiker sera à Paris du 9 au 16 janvier prochain. Vous pouvez le contacter dès maintenant au 01 73 04 81 11 et à partir du 9 janvier au 06 52 95 73 28.


L’information en provenance d’Israël

Parachat Ytro : Le Don de la Thora à Israël

Notre paracha contient sans nul doute, ce qui peut être considéré comme l’événement majeur qu’ait connu l’humanité : le Don de Thora. Evénement aussi important que la création de l’univers nous disent les sages dans le traité du Talmud Chabat, car D-ieu annonça : «Si le peuple d’Israël accepte la Thora, le monde continuera à exister, sinon, je le ferais retourner à son état initial, c’est-àdire le néant!». En d’autres termes, non seulement le Don de la Thora est d’une portée tout à fait cosmique, mais il est le support indispensable de ce cosmos!. Selon le Talmud, cette Thora est la colonne vertébrale de toute la structure de l’Univers. Le premier verset dit : «Ytro, prêtre de Midian, beau-père de Moché, entendit tout ce que D-ieu fit pour Moché et pour Israël » Rachi s’interroge et dit : Quelle nouvelle extraordinaire a-t-il donc entendue pour qu’il soit venu? Il répond : le passage de la Mer Rouge et la guerre contre Amalek. Si la Thora accorde un honneur sans précédent à un converti qui fut serviteur d’idoles mais également un des principaux conseillers de Pharaon, c’est bien pour nous enseigner quelque chose d’important. En effet «Vayichma Ytro» (Ytro a entendu), le Talmud précise : «Cham’ou Amim yérgazoun» Tous les peuples ont entendu et ont tremblé! Alors qu’a-t-il entendu Ytro de si spécial? demandait mon Maître Rebbi Fraji Uzan zal. Il répondait :«Il a entendu la voix d’HM!. Il ajoutait en substance : «Si Ytro (l’idolâtre) a entendu le message divin, alors un juif, même «éloigné» de la religion n’aura pas le prétexte de dire «je n’ai pas entendu!», car disait-t-il : «Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre!». A propos d’Ytro HM dira à Moise tu a le devoir de le «rapprocher» comme «Moi» qui vieille et protège les guêrim. Ytro aura le mérite raconte le Midrach Tanhouma, de s’installer à Jéricho au moment où les enfants d’Israël prendrons possession du pays. De même que ses arrières petits enfants siégeront dans le Sanhedrin de Jérusalem. Durant la préparation à la rencontre avec HM le verset dit : «Vayotsé Moché ête aâm likrât Aéloïm» Moïse fit sortir le peuple à la rencontre de D-ieu ! Comprends dit le Kéli Yakar, que lorsque la «Chékhina» La Majesté Divine Se tiens quelque part, c’est à nous d’aller vers elle.. ainsi dit également Rachi : «Kéhattan Ayosté likrat kalâa» comme un fiancé qui va

Edition du Mercredi 30 janvier 2013

à la rencontre de sa future femme. Le Kéli Yakar répond : «Kimi Méhazér ahâar Mi?» Qui va vers l’autre? Rébbi Chimone Bar Yohai répond dans le traité du Talmud Kétoubot : «Baâl Aâvéda méhazer Ahar avedato» Celui qui a perdu un objet en substance…revient vers cet objet et non pas le contraire! Dans ce cas précis, Rébi Chimone nous parle plutôt d’un homme qui va à la recherche de sa future épouse.. «La fameuse côte» qui lui a été prélevée! C’est pourquoi il revient vers elle et si jamais il l’a trouve, ils formeront un seul et unique corps.. basar éhad une seule chair!. Aussi nous comprenons la préoccupation d’HM, de proposer en priorité la Thora aux femmes puis seulement aux hommes… Le Talmud rapporte que Rabi Tahâlifa de Kîsrine a dit ceci : HM dit : «Lorsque j’ai créé le monde, J’ai ordonné uniquement à Adam de ne pas consommer le Fruit du Bien et du Mal dans le Jardin d’Eden…Mais son épouse Hava, a consommé et les conséquences ont été désastreuses pour l’humanité tout entière! Désormais, si je ne m’adresse pas en priorité aux femmes, elles pourraient transgresser toute la Thora. Aussi D-ieu ordonna à Moise :«Ainsi tu diras à la Maison de Yaacov… » Allusion aux femmes puis à Israël, c’est-à-dire l’ensemble du peuple. L’action de la première femme a eu pour conséquence que plus tard, HM lui proposera la Thora en priorité par l’intermédiaire de Moïse. Ainsi Dieu va à la rencontre d’Israël au mont Sinaï comme dit le prophète Yéchaya : «Israël Achér Ayou Katsone ovdot bagoîm» Israël qui ressemble à un troupeau d’agneaux perdu au milieu des nations! «Kaânavim Bamidbar Matsati Israël» «Comme des grappes de raisins, j’ai trouvé Israël dans le désert ». Le nom Sinaï viens de la racine du nom Sin’âa qui veut dire la haine…Les sages expliquent que D-ieu à proposé la Thora aux deux grandes Nations que celles d’Ichmaël et d’Esaü, mais l’une et l’autre ont déclinée la proposition du fait de la complexité et des nombreuses «contraintes» de la Thora, voilà pourquoi nous disons que la «haine» pour Israël est née le jour même du Don de la Thora!. Le verset de la paracha poursuit et dit :«Véyétéatsévou Batâhtit aâr» et ils se rassemblèrent en dessous de la montagne! Sous la montagne les Béné Israël se tenaient !. Le Talmud Chabat page 88 dit qu’HM a saisi la montagne au dessus

de leur tête en disant ceci : «Si vous accepter ma Thora.. C’est bien pour vous !...sinon ce lieu sera vos tombeaux! Les béné Israël ont répondu alors à l’unisson «Naasé Vénichma» Nous l’accomplirons et nous comprendrons!. Des anges accoururent du ciel pour leur tresser des couronnes. Nous pourrions penser alors que nous étions sous la contrainte dit Le Talmud, il répond là-bas pas du tout! Ils avaient la Emouna-la foi comme leurs patriarches «Anahnou méaminim béné méaminim !». D-IEU s’adresse face à face à tout un peuple, fait absolument unique dans l’histoire du monde. Il n’est pas possible qu’un peuple tout entier puisse consentir de plein gré à accepter 613 Commandements aussi divers que surprenants, si ce n’était par la Volonté d’HM ! Et il n’est pas concevable non plus d’affirmer que soudain, un individu prénommé Moise se leva et tenta de convaincre un peuple tout entier de croire et d’affirmer qu’eux ou leurs ancêtres ont été témoins de la révélation au mont Sinaï, si cela n’avait pas été vraiment le cas. Le Talmud Abott affirme qu’en réalité La Thora nous est donnée chaque jour, par l’interaction entre l’homme et D-ieu suscitée par l’étude des textes. Etude qui doit être vue, non pas comme une simple accumulation de connaissances, mais comme la création d’un lien avec la source suprême de ce qui me donne la vie au quotidien. La Thora, comme l’homme, est la trace de l’infini divin dans le monde matériel. Comme dit le verset que nous lisons tous les soirs à la prière de Maariv : «Ki êm Hayénou véorékh Yaménou..» (La Thora) est notre vie et le prolongement de nos jours. De quel pouvoir nos Sages, anciens et modernes, tirent-ils donc une telle pureté de cœur? Leur force réside en ce qu’ils ont absorbé la Thora dans leur être et s’y sont attachés de toutes leurs forces. Car notre Thora est une « Thora de vérité ». Elle « vient du ciel », c’est-à-dire qu’elle domine de manière incommensurable l’homme et ses préjugés mesquins. Sa pensée et sa vision du monde sont totalement en dehors de l’emprise de la matière qui trouble ses raisonnements. D-ieu est bon de nous avoir donné ce trésor précieux au sein de notre obscurité !. En nous efforçant d’acquérir Sa façon de voir, en écartant notre Yetzer Ara lorsqu’il s’oppose, en apprenant à nous maitriser à travers la pratique des mitzvot, nous pouvons alors nous libérer de l’emprise des préjugés et

percevoir la vérité, en nous et autour de nous.

amie ou votre quatrième épouse légitime, entre trois deux et trois heures du matin, sur l’avenue Bourguiba ou dans la forêt de Raouad sans risque de vous faire attaquer, C’est inimaginable !. Sous le président déchu, la police était quasi absente, les postes de police se faisaient incendier pour un oui pour un non, les citoyens se faisaient braquer, tuer en plein jour dans la plus stricte impunité. Sous Ben Ali on incendiait les mausolées, on renversait des tombes d’un cimetière juifs, on attaquait les mosquées, on liquidait les adversaires politiques à coups de barre de fer et on violait les jeunes filles dans les paniers à salades…

festations et une police parallèle qui espionnait, arrêtait et torturait des opposants au régime. Sous Ben Ali, le Ministère de l’intérieur s’est vite transformé en organisation de crime, en une mafia infiltrée par le parti au pouvoir qui planifiait avec l’aide d’hommes d’affaires véreux des assassinas de personnalités opposées au gouvernement. Tout cela sous Ben Ali évidemment.

saugrenues aux opposants et surtout aux journalistes et bloggeurs pour les condamner au mutisme complet. Sous Ben Ali, la vie était horriblement chère, les pénuries succédaient aux pénuries. Pour trouver un paquet de lait, il fallait supplier l’épicier du coin et accepter de se faire refiler deux ou trois yaourts pour chaque berlingot acheté. Les magasins étaient vide . Sous Ben Ali, les rangs des pauvres et des miséreux se sont multiplié ceux des chômeurs également.

A côté des fêtes ordonnées par la Thora, les Juifs de Tunisie ont coutume de célébrer chaque année une fête particulière, la Séoudat Ytro ou encore «la fête des garçons» tout juste après la fête de Toubichvat.L’origine de cette fête traditionnelle célébrée le jeudi de la semaine de la Paracha de Yitro, n’est pas connue avec certitude. Trois hypothèses sont généralement retenues et s’appuient toutes les trois uniquement sur des sources orales, qui ne sauraient valoir preuves en histoire. On s’accorde généralement pour considérer qu’elle fut instituée au 18ème siècle, mais là encore, faute de documents précis, il est difficile de distinguer la légende de la réalité. C’est donc avec une extrême prudence qu’il faut retenir ces explications, laissant au lecteur le soin de choisir. La première hypothèse se veut historique. Une épidémie de peste, même de diphtérie dit-t-on aurait sévi à Tunis au début du 18ème siècle et aurait frappé particulièrement la communauté juive et plus précisément les nourrissons. Le jeudi de la Paracha de Yitro, un pigeon blanc aurait avalé un excrément pestilentiel et se serait envolé… L’épidémie aurait cessé immédiatement... Le souvenir de ce miracle expliquerait la fête destinée aux jeunes garçons et symbolisé par le plat principal : le pigeon farci, offert à chaque enfant mâle jusqu’à son mariage. Cette hypothèse séduisante est cependant mise à mal par les historiens, car les archives de l’époque ne mentionnent nullement qu’une épidémie aurait frappé la communauté juive en particulier en épargnant ses voisins musulmans, et vaincue par l’arrivée providentielle d’un pigeon. La seconde hypothèse puise ses références dans la Bible : le chapitre XVIII de l’Exode nous décrit l’arrivée de Yitro beau-père de Moïse accompagné de la femme et des deux fils de ce dernier.Ytro se réjouit pour le bien qu’a fait l’Eternel à Israël et offre un holocauste et des sacrifices en guise de reconnaissance à D-ieu. Moïse Aaron et les anciens partagèrent le pain avec le beau-père de Moise, une sorte de «Séouda» devant D-ieu, en signe d’alliance. Ytro conseille alors à son gendre de choisir des hommes intègres et craignant D. pour constituer à ses côtés les Chefs d’Israël. La troisième hypothèse qualifiée de «pédagogique»

16

trouve sa source dans le Traité des «Pirké Avot» du Talmud et se réfère également à la Paracha, en ce qu’elle contient les Dix Commandements. Nos Anciens Rabbins, voulant caractériser les différentes époques de la vie des individus avaient décidé qu’il convenait d’enseigner la Loi Ecrite à partir de l’âge de cinq ans, de célébrer la Bar-Mitsva à l’âge de treize ans, et de commencer l’étude de la Michna à l’âge de quinze ans. Il en résultait donc que le tout jeune enfant de cinq ans était appelé à lire au «koutab» ou Talmud-Torah, les Dix Commandements pour la première fois. A propos de la «fête des pigeons» Certains racontent même qu’il s’agissait de marquer un témoignage à l’égard de ces volatiles qui «glorifièrent le nom divin», pour ainsi dire, en picorant toute la manne à l’aube du premier chabat passé dans le désert…En effet un Midrach raconte que les deux contestataires Datan et Abiran avaient contredit l’ordre de Moïse en éparpillant la manne tout autour des tentes pour faire croire aux enfants d’Israël quelle était également tombée le soir du chabat! Mais les pigeons ne se sont pas laissé prendre!. Quoi qu’il en soit, le jeudi de la sidra de Yitro, Soucieux de marquer l’esprit de l’enfant pour faciliter l’appréhension par lui des Dix Commandements, les rabbins de Tunisie instituèrent donc une grande fête en l’honneur de cet événement. La cérémonie était célébrée au sein du «Koutab»Talmud-Torah, et dénommée «Hinoukh Néharim» ou initiation des jeunes(Le Rav David Messas zal m’informa un jour qu’une cérémonie analogue était jadis organisée chez les juifs de Meknés). Les familles prirent l’habitude de fêter le soir même à la maison ceux de leurs enfants qui avaient lu le matin pour la première fois les «Assrâ Kêlmet» Les 10 Commandements. Aujourd’hui encore, la tradition se perpétue et les tables sont copieusement garnies ce soir là, on y trouve évidement les pigeons ou coquelets farcis, la «Minina», les «Brick», les fèves et la pièce montée ainsi qu’une multitude de mini gâteaux au miel et des sujets en pâte d’amandes. La plupart du temps ce repas de fête est arrosé d’un bon vin mais surtout d’eau de vie de figue la fameuse «boukha», le tout accompagné évidemment de boutargue… Bonne séoudat Ytro à Tous!. Yvan Lellouche

Révolution Tunisienne : An ll Gain sur gain

Je ne résiste pas à vous faire partager cet article paru sur le journal «Tunis Hebdo» la semaine dernière sous la signature du journaliste Imed Ben Hamida. En deux années de « révolution » le Tunisien a gagné énormément de choses, on est loin des temps sombres, tristes et miséreux du déchu. Aujourd’hui, le pays est plus que jamais sécurisé : vous pouvez vous promener bras-dessus, bras- dessous, avec votre

Sous Ben Ali, le Ministère de l’intérieur avait des milices qui bastonnaient les citoyens durant les mani-

Sous Ben Ali, la justice était carrément sous les bottes du régime à tel point qu’un premier président de Cour de Cassation n’avait strictement pas plus d’autorité qu’un simple greffier. Sous Ben Ali, la justice était tellement subordonnée au ministre, qu’elle maintenait des innocents en prison, sans aucune forme de procès, elle collait les accusations les plus

Sous Ben Ali, les administrations étaient constamment bloquées, le pays donnait l’impression d’être à la dérive ou paralysé. Les grèves secouaient toutes les régions, les affrontements avec les policiers tournaient aux tirs aveugles à la chevrotine.

Les policiers menaient des actions punitives dans les villages pour tabasser les gens chez eux et les asphyxier au lacrymogène. Sous Ben Ali, les investisseurs étrangers fuyaient à grandes enjambées le pays, le tourisme avait complètement disparu, les hôtels étaient déserts, l’environnement était devenu dégelasse. Sous Ben Ali, les gens étaient très malheureux, terrorisés avec des horizons complètement obscurs. D-ieu merci, il n’y à rien de tout cela aujourd’hui…Vive la Révolution ! . Ce billet d’humeur résume avec dérision certes mais exactitude, la situation de la Tunisie qui se dégrade tous les jours un peu plus et confirme ainsi la vraie désillusion des «révolutionnaires». Yvan Lellouche


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

17


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

Une explosion frappe un cite nucléaire clé en Iran ?

xième plus grande installation nucléaire iranienne, et est le site comporte 2 700 centrifugeuses, toutes enrichissant l’uranium à 20%, un niveau qui peut facilement être militarisé par la suite. L’installation nucléaire de Natanz comporte elle plus de 10 000 centrifugeuses. Fordo, qui a été construit dans le ventre d’une montagne, est considéré comme intouchable par une frappe aérienne et la plupart des bombes anti-bunker. «L’explosion a secoué les installations dans un rayon de plus de quatre kilomètres.

WND, un site américain d’information, a rapporté vendredi qu’une mystérieuse explosion avait détruit une partie importante de l’installation nucléaire de Fordo en Iran. L’installation est considérée comme la plus fortifiée de la dictature islamique. Le site allègue que Hamidreza Zakeri, travaillant auparavant avec le ministère du renseignement et de la

sécurité nationale de la dictature islamique, a confirmé que l’installation a été touchée, mais l’information n’a pas été corroborée par une source occidentale. Le site ajoute que sa source iranienne a indiqué que l’explosion a eu lieu lundi dernière, à la veille des élections générales israéliennes. Téhéran estime que l’explosion est due à un sabotage, selon le rapport. Fordo est considéré comme la deu-

Les forces de sécurité ont imposé une interdiction de trafic dans un rayon de plus de 20 kilomètres, et l’autoroute Téhéran-Qom a été fermée pendant plusieurs heures après l’explosion,» indique le rapport. WND a souligné que «les nouvelles de l’explosion n’ont pas été vérifiées de manière indépendante,» ajoutant que Téhéran est «conscient» du désir d’Israël et de l’Occident de neutraliser son programme nucléaire.

Un document prouve l’implication terroriste de l’Autorité Palestinienne Mais lors de l’enquête effectuée en Israël par des juristes américains et des avocats de l’organisation « Shourat Hadin », l’AP leur a fourni par erreur un document qui décrit les liens étroits du terroriste avec des « collègues » au sein de l’AP.

Lors du procès opposant deux familles juives américaines à l’Autorité Palestinienne, pour la mort de leurs filles dans un attentat en 2002, un document a été produit prouvant le lien direct entre le terroriste et les « services de sécurité » de l’AP d’Abou Mazen. Par:Shraga Blum C’est par erreur que l’AP a envoyé aux parties civiles un document prouvant son implication. Au début, l’AP avait déclaré « que bénéficiant du statut elle devait bénéficier de l’immunité contre toute action judiciaire aux Etats-Unis ».

Voyant leur « bourde », les représentants de l’AP ont demandé au juge fédéral de ne pas prendre en considération le dit-document…ce qu’il a fait ! Les avocats des familles ont fait appel et demandent au Tribunal de considérer ce document comme pièce à conviction. Abou Mazen : les sionistes ont collaboré avec les nazis Dans une interview à un quotidien libanais, Abou Mazen a défendu son travail de doctorat présenté il y a des années, et dans lequel il prétend notamment que la direction sioniste a collaboré avec les nazis et les a poussés à perpétrer la Shoah pour favoriser la création de l’Etat d’Israël sur le dos des Palestiniens. Il a dit « qu’il possédait encore 70 livres sur

cette collaboration et a promis de les publier un jour ». Gaza : des enfants du Hamas « jugent et condamnent à mort » Netanyahou et Barak Les terroristes du Hamas ont organisé un simulacre de procès dans lequel les rôles étaient tenus par des jeunes enfants. Il était question de juger le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou, le ministre de la Défense Ehoud Barak ainsi que d’autres officiers israéliens. Les enfants représentant les « accusés » portaient leur portrait devant leur visage. Le chef d’accusation était « le massacre intentionnel d’enfants palestiniens par Tsahal et les bombardement de zones civiles sans avertissement préalable ». L’issue du procès n’a pas provoqué de surprise…les deux dirigeants israéliens ont été condamnés à mort ! Le procès se déroulait dans les locaux du « ministère des Sports, de la Culture et de la Jeunesse » du Hamas.

18

Morsi : un petit antisémite islamiste à la tête de l’Egypte

comme les forces qui contrôlent les medias américain.

Mohamed Morsi, le président égyptien, a mis en garde des sénateurs américains en visite au Caire de se méfier des juifs qui contrôlent les medias américains, rapporte le blog The Cable. Le rapport indique qu’un groupe de sept sénateurs, dirigé par John McCain, a rencontré la semaine dernière Morsi et lui a demandé de se distancier des remarques qu’il a faites en 2010, lorsqu’il a défini les juifs comme des «singes et des porcs». Ces remarques avaient été exposées dans une vidéo diffusée par le Middle East Media Research Institute (MEMRI). Un des sénateurs, Chris Coons, du Delaware, a déclaré à The Cable qu’alors que Morsi essayait de s’expliquer, il a déclaré : «eh bien, je pense que nous savons tous que les medias aux Etats-Unis ont fait une grosse affaire de cela, et nous savons que les medias des Etats-Unis sont contrôlés par certaines forces, et ils ne me voient pas favorablement.» The Cable a demandé à Coons si Morsi avait spécifiquement désigné les juifs

Coons a répondu que tous les sénateurs pensaient que la réponse était évidente. «Il n’a pas dit les juifs, mais j’ai regardé les autres sénateurs qui reculaient physiquement, comme je l’ai fait,» a déclaré Coons. «Je pense qu’il est impossible de tirer une autre conclusion.» Il a ajouté : «la réunion a ensuite pris une tournure fortement négative. Cela a vraiment menacé la suite de la rencontre de sorte qu’il était difficile de continuer.» Morsi a affirmé la semaine dernière que ses commentaires violements antisémites avaient été pris hors contexte. «Le président a souligné qu’ils ont été prélevé dans des commentaires sur l’agression israélienne contre les palestiniens de la bande de Gaza, et a souligné la nécessité de mettre ces remarques dans le bon contexte,» a déclaré le bureau de Morsi, pour qui il existe un bon contexte à définir les juifs comme des singes et des porcs. MEMRI a depuis publié une autre vidéo dans laquelle ont voit Morsi appelant les arabes à élever leurs enfants dans la haine des juifs, mais encore une fois, c’est sûrement une histoire de contexte.



L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

20

FRACASSANTE REVELATION

Sarkozy : Il se fait huer au repas du KKL à Genève…

« Israël n’a jamais été aussi isolé, Israël s’est lui-même emmuré dans les murailles de Jéricho… » Ou encore: « Israël doit faire tomber les murs », faisant directement référence à la barrière sécuritaire qui a fait chuter le nombre d’attentat suicide de 100 à 0 depuis sa mise en place.

L’ex-président français participait jeudi à la soirée de gala annuelle d’une organisation de bienfaisance israélienne, le KKL. L’ancien Président, qui s’est toujours définit comme « le meilleur ami d’Israël », a pourtant montré pendant son mandat, le pire du pire en matière d’amitié avec Israël: insultes envers Netanyahu, ingérences en demandant à Netanyahu de virer Lieberman du gouvernement, vote de soutien à la « Palestine », condamnations des représailles israéliennes suite aux attentats et tirs de missiles palestiniens, condamnations suite à la flottille, et j’en passe et des meilleurs… Nicolas-Sarkozy_scalewidth_630 Jeudi soir, l’ex-numéro 1 français y a notamment rencontré l’ancien ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, Dan Gillerman. Et, parmi les sponsors de cette réunion, le propriétaire et directeur général du Président Wilson, Charles Tamman. Et Lily Safra, veuve du banquier Edmond Safra. Une soirée pour la bonne cause mais strictement interdite au public, qui a débuté à 18 h 45. Seuls y avaient accès, comme le précisait Keren Hayessod, les membres et sympathisants de l’organisation. L’hôte d’honneur excluant pour sa part formellement toute forme de presse. De fait, presque rien n’a filtré de cette visite «présidentielle». Peutêtre aussi parce que, en 2011, l’invité d’honneur du dîner de gala annuel de Keren Hayessod, qui se tenait alors le 12 février, se nommait George W. Bush. Et que la venue de l’ancien président

des Etats-Unis, dévoilée bien avant l’heure, avait provoqué une importante mobilisation, notamment auprès des organisations de défense des droits de l’homme, qui étaient même allées jusqu’à déposer 25 dénonciations auprès du Ministère public genevois ! Devant cette levée de boucliers, les organisateurs avaient finalement baissé pavillon et renoncé à faire venir leur hôte américain, craignant qu’une manifestation anti-Bush ne dégénère. Quoi qu’il en soit, lors de cette réunion « entre amis », Sarkozy se serait même fait huer. « S’il avait été dans un repas avec des musulmans, il aurait reçu des paires et des paires de godasses sur la gueule » explique un témoin de la soirée à JSSNews. Pourquoi ? Parce que… « Il faut absolument mettre la pression sur le gouvernement israélien pour qu’il accepte la création d’un Etat Palestinien… » Comme si Sarkozy ne savait pas que ce sont les Palestiniens qui refusent de négocier la paix… Et ils refusent très certainement uniquement à cause de lui et de ses conseillers qui ont voulu imposer à Israël des règles intenables. « Et Sarkozy de débiter toutes les conneries possibles » explique le témoin

Enfin bref, heureusement qu’il n’est plus au pouvoir. Et l’on remarque au passage que Hollande, qui ne s’est jamais déclaré être « le meilleur ami d’Israël », n’a pas encore dit un seul mot de travers sur Israël… même pendant l’opération Pilier de Défense, Hollande n’a pas dit le moindre mot contre Israël. Pas même un petit « attaque disproportionnée » ou « nous condamnons » ou encore « nous appelons à la modération… » Hollande n’est pas parfait, mais au moins il ne prend pas les Juifs pour des cons… Et ce fut pareil tout au long de la soirée. selon des sources de jerusalemplus, Sarkozy a dit n’importe quoi. « Les gens étaient très remontés contre lui. Il est venu pour le repas de gala d’une organisation écologique et vient prendre la parole pour que les Juifs divisent Jérusalem. Sait-il seulement que partout où les Juifs ne sont pas maître (en Israël), ils sont interdits d’accès ? A t-il vu la vidéo de ces rabbins juifs qui, à Jérusalem-est, se sont fait humilier il y a 10 jours par une bande d’arabe qui se croient chez eux à cause de propos comme ceux prononcés par Sarkozy ? Et comment 90% des Français d’Israël ont pu voter pour lui ? L’erreur fatale. J’espère qu’ils ne commettront pas cette erreur dans 4 ans… » Selon le site de propagande iranien Press.tv, site auquel on ne peut donner aucun crédit, Sarkozy aurait reçu 150.000 euros pour participer à cet évènement « à la fin duquel plusieurs donateurs ont menacé de ne pas donner suite au discours de l’ancien président français. »

: « C’est parce que les israéliens sont les plus intelligents qu’ils doivent faire le premier pas » est une phrase typique et atypique du discours de l’ancien président français. Doit-on en conclure qu’il vaut mieux être idiot et terroriste qu’intelligent et victime du terrorisme ?

Enfin, selon un autre participant à la conférence, « Sarkozy a été largement applaudi quand il est arrivé dans la salle et, à la fin de son discours, les gens ne l’ont pas vraiment hué, mais ils l’ont beaucoup moins applaudi. » Enfin bref, Mon Dieu, protégez Israël de ses amis ; ses ennemis, Israël s’en charge…

Mais ce n’est pas tout, pour Sarkozy,

Par Jonathan-Simon Sellem

extreme-centre.org vient de nous affranchir sur un sujet passé sur la chaîne franco-allemande ARTE qui a du échapper à une large majorité de français. Si, par quelque esprit retors et paranoïaque, nous envisagions une riposte djihadiste en notre doulce France, -l’islam étant le FNL nouveau-, alors nous avons tout à craindre. par Nina Voyez vous-mêmes et tentez de comprendre le message subliminal qui se dégage de cette révélation : L’EFFET D’UNE BOMBE – Selon Arte, la catastrophe de Fréjus serait un attentat du FLN ! Image La chaîne de télévision Arte a fait une révélation surprenante, passée inaperçue, dans un documentaire allemand diffusé mardi à 22 heures. Une information reprise jeudi par Emmanuel Berretta sur son blog du Point. Selon les services secrets d’Allemagne de l’Ouest, la rupture du barrage de Malpasset, qui a fait plus de quatre cents morts à Fréjus, le 9 décembre 1959, aurait été provoquée par un attentat du FLN. La version officielle, établie en France en 1971 par le Conseil d’Etat, privilégie la thèse de l’accident. Une faille située à la base du barrage, une roche pas assez homogène... C’est le mauvais choix de son emplacement qui a été mis en avant pour expliquer cette catastrophe quand le barrage, haut de 61 mètres, a laissé échapper 50 millions de mètres cubes d’eau qui ont déferlé dans la vallée en une vague de 5 mètres de hauteur. Mais d’après ce documentaire – réalisé par la chaîne régionale allemande WDR, et qui se fonde sur des archives des services secrets allemands, de la RFA et de la Stasi –, des activistes algériens du Front de libération nationale (FLN) seraient à l’origine de cet accident, un attentat, donc. Des historiens allemands ont trouvé des documents prouvant que l’agent ouest-allemand Richard Christmann aurait prévenu sa hiérarchie sur le lieu et la date de cet attentat, mais que les services du renseignement allemands auraient décidé ne pas prévenir leurs homologues français. Si le chancelier Adenauer soutenait officiellement le général de Gaulle, l’Allemagne de l’Ouest faisait montre d’une certaine tolérance à l’endroit des membres du FLN qui résidaient sur son territoire, ainsi qu’à l’égard de ceux qui leur fournissaient des armes. A l’époque, le général de Gaulle s’était d’ailleurs plaint de ce double jeu allemand. Une histoire à (re) découvrir dans ce très bon documentaire accessible ici (le passage sur

la catastrophe de Fréjus est à la 42e minute). PLUS DE 400 MORTS !!!! La repentance à genoux réclamée par les Algériens et les historiens de l’Algérie comme Benjamin Stora, ne devrait plus jamais être évoquée. Certes, Hollande a biaisé lors de son discours en Algérie du mois dernier. Quelque chose de flou entre la compassion et le demi-pardon au peuple algérien a fait couler beaucoup d’encore. Il n’empêche ! Ces hommes, femmes et enfants morts dans un attentats perpétré sur le sol français relativise grandement l’histoire qu’on nous aura fait gober durant 40 ans. En y ajoutant les nombreuses exactions sauvages sur les «colons» d’Algérie perpétrés par de sauvages groupes terroristes, les disparitions nombreuses de familles entières dont on ne saura plus rien jusqu’à ce jour, on peut légitimement penser que les algériens sont très loin d’être des enfants de choeur. Comment expliquer aussi leur besoin vital de s’installer encore et encore en France alors qu’elle n’est plus et de très loin un pays offrant des perspectives de travail ? Que devons-nous penser devant le danger véritable que représentent l’islam et le jihad permanent ? Pouvons-nous, sans être taxé de parano, craindre que des adorateurs mahométans, ne nous refassent le «coup de Fréjus» ? Est ce que l’histoire peut aider à comprendre notre appréhension largement légitime ? N’avons-nous pas assez d’exemples sur les effets pervers de ce relativisme culturel permettant à des tarés, psychopathes, envieux, dominateurs, jaloux, sexuellement malades qui peuplent nos rues, nos villes, nos immeubles ? Entendonsnous régulièrement les «modérés» dénoncer tous ces «fait divers» dont la liste s’étire encore et encore et qui ne suscite visiblement pas de manifestations ou de dénonciations claire et ferme ? Jamais je n’aurais cru qu’en France, la passivité de mes concitoyens devant des évènements qui ont changé NOTRE vie et NOTRE culture aurait été de mise. Qu’allons nous encore apprendre avec des décennies de retard ? Que l’explosion de l’usine AZF où l’on avait retrouvé entre autre le corps d’un arabo-musulman étrangement vêtu de plusieurs couches de vêtements, était en fait une opération d’Al Qaeda ? Pourquoi pas au fond ? Le problème est qu’il faut attendre qu’un de ces jours, dans 20 ou 30 ans, le fond de l’affaire ressurgisse et de nouvelles preuves aussi. Il ne fallait pas énerver le gaulois de base qui se serait sans doute un peu énerver de voir que le jihad leur pourrissait la vie. Mouais...faut pas...



L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

Le Grand Rabbin Bernheim

Le Grand Rabbin de France est encore inconnu à Jérusalem. Pas pour longtemps. En effet, sa position anti-gay tranche avec l’ambiance assez ouverte sur ce sujet dans l’Etat hébreu. En France sa position catégorique (25 pages de “traité”) contre le mariage gay l’a fait connaître. Cette aprèsmidi lors de la manifestation pro-gay son nom et son célèbre travail sera dans beaucoup d’esprits. Une partie des manifestants pro-mariage gay qui vont défiler dans les rues glaciales de Paris ce jour connaissent bien son nom. Gilles Bernheim (né à Aix-lesBains en 1952), est un philosophe (agrégé de philosophie) et rabbin français. Le 22 juin 2008, il est élu Grand rabbin de France pour un mandat de sept ans qui commence le 1er janvier 2009. Il était jusqu’alors rabbin de la Synagogue de la Victoire à Paris, où il était en fonction depuis le 1er mai 1997.

Gilles Bernheim naît à Aix-les-Bains dans une famille juive alsacienne originaire d’Europe de l’Est. Il perd son père, commerçant en bois, à l’âge de quatorze ans. Sa mère, Berthe (Blime), née Klein, est une ancienne condisciple d’Antoinette Gluck et enseigne les mathématiques.

mouvement de jeunesse Yechouroun (où il est moniteur et animateur de colonies, sous la direction de Henri Ackermann et de Liliane Ackermann. Il y fréquente aussi Théo et Edith Klein. Il devient rabbin des étudiants en 1978, puis des universitaires (jusqu’en 1996). Il dirige le département Torah et Société du Consistoire de Paris où il poursuit une tâche d’accueil, d’échanges, d’enseignements et de publications centrée sur les grands problèmes de société. Il préside aussi la commission d’éthique médicale au Consistoire de Paris et est vice-président de l’amitié judéo-chrétienne de France.

À la fin de la classe de seconde, il part en Israël, où il étudie dans une yeshiva de Netivot, dans le Néguev. Il étudie ensuite, à l’âge de 24 ans, dans un kollel (école talmudique pour hommes mariés) à Jérusalem.

Parmi les dirigeants spirituels de la communauté juive de France, le grand rabbin Gilles Bernheim est l’un de ceux qui se sont le plus ouverts au monde extérieur, comme il l’exprime dans cette affirmation : « Si un discours religieux s’adresse à certaines personnes, et qu’il n’est pas audible par d’autres, nous ne sommes pas dans le lien social, mais dans le particularisme. La grandeur d’une religion réside dans sa capacité non pas de conviction, mais de donner à penser à ceux qui ne croient pas en cette tradition ». Par le biais de petites plaquettes éditées par le département Torah et Société du Consistoire de Paris, il donne régulièrement son avis sur les questions les plus diverses : la pauvreté, le sida, les handicapés ou, dans un tout autre registre, la relation avec l’islam ou la laïcité.

Avant de devenir rabbin (diplômé du Séminaire Israélite de France), Gilles Bernheim participe activement au

Gilles Bernheim a engagé un dialogue avec les plus hautes autorités des autres grandes religions. Dans un

À Aix-les-Bains, Gilles Bernheim et son frère sont scolarisés dans l’enseignement public. Il y suit les cours le samedi, en prenant soin de demeurer bras croisés afin de respecter le chabbat (au cours duquel il est interdit d’écrire ou de transporter des objets).

ouvrage – par ailleurs controversé au sein de la communauté juive – d’entretiens avec le cardinal Barbarin intitulé Le rabbin et le cardinal, il met en exergue « la richesse d’un dialogue inter-religieux vigilant et respectueux des identités historiques et contemporaines de chacun ». Marié, il est père de quatre enfants, dont deux sont installés en Israël. Lorsqu’il s’est présenté en 1994 à l’élection au grand rabbinat de France contre le grand rabbin sortant Joseph Haïm Sitruk, Gilles Bernheim, tenant d’un judaïsme orthodoxe, a représenté une alternative face à certains courants ultra-conservateurs de la communauté. Concernant sa position sur Israël, Gilles Bernheim déclare être depuis toujours un fervent partisan de l’unité du peuple juif et déplore tout ce qui peut nuire à cette unité comme dans sa déclaration de candidature au grand rabbinat de France. Le dimanche 3 février 2008, en déplacement à Toulouse pour donner une conférence, il se porte une deuxième fois, en quatorze ans, candidat au poste de Grand Rabbin de France contre le grand-rabbin sortant Joseph Haim Sitruk. Le dimanche 22 juin 2008, Gilles Bernheim est élu Grand rabbin de France. Son mandat de 7 ans a pris effet le 1er janvier 2009. La cérémonie d’investiture de Gilles Bernheim a eu lieu à la Grande Synagogue de la rue de la Victoire, le dimanche 1er février 2009. Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, y assiste, au nom du cardinal André Vingt-Trois, Président de la Conférence des évêques de France. Gilles Bernheim envisage de faire de l’école rabbinique un pôle de rayonnement du judaïsme orthodoxe en France. Il préconise de limiter la durée de fonction de Grand rabbin de France à deux mandats de sept ans ou à un mandat de 10 ans. Gilles Bernheim, une fois élu, revient sur la question d’orthodoxie et de libéralisme. Il rejette la qualification de libéral, en notant que: Dans le judaïsme, un libéral est quelqu’un qui suit moins qu’un orthodoxe les commandements juifs: ce n’est pas mon cas. Il souligne que son épouse, une psychanalyste, toute aussi pratiquante que lui, porte une perruque du matin au soir. Peu après sa prise de fonctions, il accorde une interview au Figaro dans laquelle il déclare à propos de la guerre de Gaza : « Ma compassion, comme celle de tous mes coreligionnaires, s’étend aux populations civiles palestiniennes et je regrette que les guerriers du Hamas soient entrés dans une folie meurtrière qui les dépasse et les broie». En janvier 2009, il effectue sa première visite pastorale lors d’un déplacement à Toulouse. Sa visite est marquée par l’inauguration en compagnie de Monseigneur Le Gall, archevêque de Toulouse, d’une plaque commémorative à la synagogue Palaprat. Cette plaque rend hommage à Monseigneur Saliège, archevêque de Tou-

22

louse en 1942, qui s’est opposé à la déportation des Juifs et qui a ainsi initié un vaste mouvement de sauvetage des Juifs et permis l’organisation d’un réseau où de nombreux enfants furent cachés dans des couvents ou institutions religieuses. Il est nommé Chevalier de la Légion d’honneur le 12 avril 2009. Lors de l’assemblée générale du Consistoire central de France, en juin 2009, le grand rabbin de France a annoncé les membres de son cabinet, composé notamment de son fils, chef de cabinet, Eliya Bernheim, du Grand Rabbin Bruno Fiszon chargé de la Cacherout et de l’Éducation, du grand rabbin Haïm Korsia chargé des affaires de société, du rabbin Betzalel Levy chargé des Affaires familiales et religieuses, du rabbin Moché Lewin, porte-parole chargé de la communication, des médias et des relations internationales et de Dorothy Bénichou Katz conseillère spéciale chargée des grands événements. En décembre 2009, il condamne la proclamation de Pie XII comme vénérable de l’Église catholique romaine par Benoît XVI : « Compte tenu du silence de Pie XII pendant et après la Shoah, je ne veux pas croire que les catholiques voient en Pie XII un exemple de moralité pour l’humanité. J’espère que l’Église renoncera à ce projet de béatification et qu’elle fera ainsi honneur à son message et à ses valeurs ». Le 25 avril 2010, il est le premier grand rabbin de France à se rendre à Vichy pour rendre hommage aux déportés et aux Justes. Il dépose une gerbe devant l’hôtel du Parc, qui fut le siège du régime collaborationniste du maréchal Pétain. Le 1er mai 2010, il se rend en pélérinage à la synagogue de la Ghriba à Djerba. En octobre 2012, il prend clairement position contre le mariage des homosexuels dans un essai intitulé Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption : ce que l’on oublie souvent de dire : « Ce qui pose problème dans la loi envisagée, c’est le préjudice qu’elle causerait à l’ensemble de notre société au seul profit d’une infime minorité, une fois que l’on aurait brouillé de façon irréversible trois choses : les généalogies en substituant la parentalité à la paternité et à la maternité, le statut de l’enfant, passant de sujet à celui d’un objet auquel chacun aurait droit, les identités où la sexuation comme donnée naturelle serait dans l’obligation de s’effacer devant l’orientation exprimée par chacun, au nom d’une lutte contre les inégalités, pervertie en éradication des différences. » Cet essai rencontre un grand écho dans les milieux catholiques au point que le pape Benoît XVI le cite longuement dans son discours annuel à la Curie romaine le 21 décembre 2012. « Le pape a évoqué le “traité soigneusement documenté et profondément touchant” du rabbin Bernheim, qui a «montré que l’atteinte à l’authentique forme de la famille, constituée d’un père, d’une mère et d’un enfant – une atteinte à laquelle nous nous trouvons exposés aujourd’hui – parvient à une dimension encore plus profonde. ».




L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

25

Premier commentaire sur les élections israéliennes

Le résultat des élections israéliennes est décevant. Il ne montre pas l’élan attendu vers la fermeté pourtant tellement requise. Il révèle un Netanyahou affaibli. La fusion qu’il a constitué avec le parti d’Avigdor Lieberman n’a pas fonctionné aussi bien qu’il l’aurait sans doute souhaité, les attaques menées contre Naftali Bennett ont fait baisser le score de celui-ci sans empêcher celui de la liste Netanyahou. par: Guy Millière Néanmoins, Binyamin Netanyahou sera reconduit dans ses fonctions de Premier ministre. Il n’y aura pas de basculement vers la gauche. Celleci a repris de la vigueur, mais reste nettement minoritaire. On peut, cosmétiquement, tenter de gommer cette position minoritaire en incluant dans ses rangs les partis vers lesquels se tournent les populations arabes, mais ces partis ne seront jamais membres d’aucune coalition tant ils sont extrémistes et incarnent, surtout, la haine et le ressentiment. Le système électoral israélien de proportionnelle intégrale étant ce qu’il est, il y a un foisonnement de partis, et la nécessité de procéder à un assemblage. Les scores, au moment où j’écris ces lignes sont : Likoud-Beitenu 33 sièges, travaillistes 16 sièges, Yesh Atid (Yair Lapid), 19 sièges, Hatnua (Tzipi Livni), 7 sièges, HaBayit HaYehudi (Naftali Bennett), 11 sièges. Le Meretz, très à gauche, obtient 6 sièges. Le parti religieux Shas, séfarade, obtient 12 sièges et le mouvement ashkénaze Yahadut ha-Torah en obtient 8. Je n’ai pas les résultats pour Otzma Leyisrael, mais deux sièges semblent assurés. Kadima préserve deux sièges, ce qui n’en constitue pas moins une débâcle pour le mouvement créé par Ariel Sharon. Yair Lapid est le grand vainqueur : il incarne les aspirations des classes moyennes et a fait campagne sur des thèmes économiques et sur le thème aussi de l’abolition des privilèges

dont jouissent les mouvements religieux et leurs adeptes. Naftali Bennett a un résultat inférieur à ce qu’indiquaient les prévisions, mais réussit néanmoins un score remarquable : il incarne une ligne de refus net de la « solution à deux Etats ». Quelles coalitions sont possibles ? Pour l’heure, deux hypothèses sont envisageables. Toutes deux supposent que Netanyahou s’allie à Yair Lapid : ce qui fait 52 sièges, et ce qui implique pour Netanyahou de s’accorder avec Lapid en matière d’économie. Cela exclut, je pense, toute participation des partis religieux à une coalition. Tzipi Livni a tenu de tels discours vis-à-vis de Netanyahou que je pense qu’elle restera sur le bas côté, et cette situation a ma préférence très nette, je l’écris. Il reste les travaillistes : Shelly Yacimovitch est une femme de gauche, et l’inclure impliquerait un infléchissement des politiques économiques plus net que celui demandé par Yair Lapid. Une deuxième hypothèse serait l’inclusion de HaBayit HaYehudi.

Ce que pense Amir Lapid de Jérusalem et des implantations juives… Au cours des négations de paix, aucune nouvelle implantation ne sera créée, mais jusqu’à la signature des accords, Israël continuera à construire des immeubles pour répondre à la demande de la croissance naturelle des implantations existantes. Un échange de terres est une option, selon Yesh Atid.

La conciliation entre Lapid et Bennett ne serait peut-être pas aisée, mais HaBayit HaYehudi n’est plus à proprement parler un parti religieux, et cela permettrait une coalition plus ancrée au centre droit, plus à même de résister à l’Europe et à Obama. Des commentateurs, tels Barry Rubin, imaginent une coalition entre Netanyahou, Lapid, Yahadut ha-Torah et ce qui reste de Kadima. C

Cependant, Lapid a déclaré à plusieurs reprises tout au long de sa campagne que les communautés en Judée et Samarie constituent un fardeau financier pour l’économie d’Israël, et il a l’intention de changer cela.

et assemblage me semblerait très instable. Bien plus instable que les deux premiers que j’ai évoqués. Je n’ai nul besoin de souligner davantage ce qui aurait ma préférence. La décision ne m’appartient pas. Je dirai juste que, et je ne suis pas certain que tous les électeurs israéliens en aient eu conscience en allant voter, Israël aura besoin dans les mois à venir d’un gouvernement fort et à même de décider et de résister, car les pressions vont commencer, et elles seront intenses.

La grande surprise des élections israéliennes est l’arrivée massive des députés de Yesh Atid (il y a un futur) au parlement. Alors que le parti n’a qu’un an d’existence, il vient de rafler 19 sièges sur 120 à la Knesset. Lapid devrait rejoindre la coalition gouvernementale de Netanyahu. Et avec 19 mandats, Lapid et les siens devraient avoir une certaine influence sur le gouvernement et ses choix, dans tous les aspects de la vie publique. Quels sont les principes Lapid concernant une éventuelle reprise du processus de paix ? Le programme du parti, formulée par Ofer Shelach, un ancien journaliste,

par ailleurs numéro 6 sur la liste, affirme qu’Israël cherchera à revenir à la table des négociations avec les Palestiniens avec le principe de « deux Etats pour deux peuples » servant de base au processus. Quel sera le sort des communautés de Judée et de Samarie? Yair Lapid a choisi de lancer sa campagne à Ariel, ce qui en dit long sur les intentions de son parti à propos de la Judée-Samarie. Ariel est une des plus grandes implantations juives dans la région. Selon Yesh Atid, dans le cadre des négations, les gros blocs d’implantation, à savoir Ariel, Maale Adumim et Gush Etzion resteront dans les frontières d’Israël.

Quant à Jérusalem, Yesh Atid indique clairement: « Jérusalem est la capitale éternelle d’Israël et son unité est le symbole de notre Nation. Jérusalem restera unifiée et sous souveraineté israélienne. Jérusalem n’est pas seulement un lieu ou une ville, mais le centre du judaïsme- l’ethos israélien et le lieu saint pour lequel tous les juifs ont toujours priés depuis des millénaires. » Selon Lapid, « nous n’avons aucune raison d’exister dans Jérusalem. » Lapid a, par ailleurs, l’intention d’offrir la nationalité israélienne aux arabes de Jérusalem-est. De nombreuses questions restent ouvertes. Le mois prochain devrait être très utile pour qui veut comprendre la manière dont Lapid et ses 18 amis députés vont changer l’avenir d’Israël. Par Pierre Balouka


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

26

Un test sanguin pour identifier le cancer du sein Les médias internationaux rapportent qu’un nouveau test sanguin développé au CHU Hadassah sera en mesure de détecter rapidement la présence – ou absence – de gènes favorisant le cancer du sein.

En Israël, le secteur agricole augmente ses recettes grâce au high-tech Un système informatique isréalien permet l’augmentation des rendements agricoles de 40% Quand François Hollande disait de l’agriculture qu’elle concerne tous les citoyens, il ne s’attendait surement pas à être entendu jusqu’en Israël. Eitan Israeli, un célèbre agronome israélien a conçu un système informatique d’autogestion agricole, développé par l’entreprise Rotem Dan, dirigé par Nissim Danieli, appelé “Autoagronom”. Ce système permet l’augmentation des rendements agricoles de 40% en économisant jusqu’à 50% d’eau et 70% d’engrais et en réduisant jusqu’à 60% l’utilisation de produits chimiques. Ce procédé qui s’adapte à tous les sols et à tous les climats, a rapidement traversé les frontières d’Israël et a déjà été testé aux Etats Unis, au Canada, au Mexique, Au Pérou, en Espagne et au Portugal.

Autoagronom est un système informatique ultra perfectionné qui décrypte pour les agriculteurs le langage codé de son propre champs. Les données chimiques et physiques du sol sont observées et recueillies en ligne et en temps réel, grâce à divers capteurs reliés par ordinateur tels que des tensiomètres, des pénétromètres, des conductimètres, des lysimètres, des oxymètres, et nitromètres qui mesurent respectivement l’état hydrique et l’état de compaction du sol, sa conductivité et sa température, ainsi que l’évolution de l’eau, sa teneur en oxygène et en nitrates. Les informations ainsi accumulées sont comparées à une base de données qui par l’intermédiaire d’un processus d’optimisation mathématique envoient des signaux aux dispositifs de commande et fournit l’eau et les engrais nécessaires au développement optimal de la culture agricole. De fait, les racines et pousses ont la capacité de se développer dans un

environnement optimisé grâce à cette interaction permanente entre le sol et les outils informatiques. L’opération en ligne assure une réponse immédiate du système aux moindres changements d’équilibre entre l’humidité et la teneur desengrais de son sol. Ce logiciel permet au producteur d’observer l’activité du système, en ligne, et de suivre le fonctionnement et l’évolution de sa culture. Le producteur peut également autoriser d’autres utilisateurs, tels que des agronomes, ou des gestionnaires d’exploitations agricoles, à consulter simultanément les données. La France qui bénéficie d’une surface agricole importante devrait accueillir très favorablement ce nouvel outil, capable de diminuer les besoins en eau et fertilisants et d’accroître les rendements de manière considérable. Source: Siliconwadi. Copyrights

Le degré de précision de ce test est également de 95% chez les femmes en bonne santé. Un nouveau test sanguin, simple et rapide, permettant une pré-identification chez les femmes en bonne santé des mutations BRCA1 et BRCA2, a été développé au CHU Hadassah. Les femmes porteuses de ces mutations présentent effectivement un risque accru de développer un cancer du sein. Ce test suscite un très grand intérêt: l’Institut Américain pour la Rechercher sur le Cancer, la BBC et autres médias de premier plan ont largement diffusé la nouvelle. La recherche a été publiée dans la revue scientifique Cancer Prevention Research. Au cours de l’examen sanguin, on prélève des globules blancs qui sont ensuite cultivés à court terme. Puis, les cellules sont irradiées et le niveau d’expression de 18 gènes mesuré. Le résultat permet d’identifier les femmes porteuses d’une mutation des gènes BRCA1 et BRCA2 avec un très haut degré de précision. Selon le Dr. Asher Salmon, directeur de cette recherche au CHU Hadassah, l’examen aidera les médecins à

repérer plus rapidement les femmes susceptibles de développer un cancer du sein. Il constitue une alternative facilement accessible et praticable, bien moins coûteuse que les tests génétiques actuellement en vigueur. Le Dr. Salmon ajoute que cette technologie permettra de mieux comprendre le fonctionnement des cellules affectées par les mutations BRCA1 et BRCA2, puis par d’autres mutations dans le futur. Au premier stade de l’étude, les différences du profil d’expression génétique ont été étudiées dans l’ensemble du génome (près de 30,000 gènes) grâce à la technologie Microarray. Les chercheurs ont découvert 1,500 gènes s’exprimant de façon significativement différente entre les femmes porteuses de la mutation et les nonporteuses. Au second stade, la technologie RTPCR (Reverse Transcription-Polymerase Chain Reaction) a permis de réduire la liste à 18 gènes, là où la différence était la plus significative. Enfin, une étude de validation d’un modèle utilisant 21 des gènes nouvellement identifiés et cinq gènes de contrôle prédisant le risque d’être porteur de la mutation, a été conduite sur 40 femmes porteuses et 17 nonporteuses. Le modèle présentait une sensibilité de 95% et une spécificité de 88%. Source: Organisation Médicale Hadassah



L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

28

Casse-tête budgétaire: le budget 2013 ne sera pas voté avant mai.

Le Premier ministre devra revoir ses priorités budgétaires pour tenir compte des exigences de sa nouvelle coalition. Le marathon pour trouver un accord sur le budget 2013 va commencer dès le début des négociations en vue de la constitution d’une coalition gouvernementale. L’attribution du portefeuille des Finances sera décisive quant aux choix fiscaux et aux priorités budgétaires du prochain gouvernement. Pour l’heure, il semble que la percée du parti de centre-droite Yesh Atid ait brouillé les cartes; dorénavant, le Premier ministre Benyamin Netanyahou devra revoir sa copie budgétaire, aussi bien du côté de la fiscalité que des dépenses publiques. D’ailleurs, les négociations pour l’entrée de Yesh Atid au gouvernement ne porteront pas uniquement sur la répartition des portefeuilles ministériels: le budget pour 2013 sera aussi au centre des compromis politiques pour la constitution d’une coalition stable. Contraintes de calendrier En raison des contraintes du calendrier, l’Etat ne disposera pas de budget actualisé pour 2013 avant le mois de mai, ce qui l’obligera, d’ici là, à se serrer la ceinture et à réaliser des prouesses budgétaires pour boucler ses fins de mois. En effet, le Président Shimon Pérès dispose de 7 jours de consultations pour nommer le Premier ministre qui lui paraît le plus apte à former une coalition gouvernementale. Ensuite, le Premier ministre désigné disposera de 28 jours pour

former sa coalition, avec la possibilité d’obtenir un délai supplémentaire de quinze jours. Le 33e gouvernement israélien prêtera donc serment le 20 mars prochain devant la nouvelle Knesset. Le gouvernement disposera alors de 45 jours pour faire voter le budget par les députés: c’est aux alentours du 5 mai que le gouvernement pourra enfin disposer d’un budget pour 2013. D’ici là, les experts du Trésor pourront affiner leurs hypothèses de croissance pour l’année en cours, ainsi que leurs prévisions de recettes fiscales; ces paramètres détermineront le montant des coupes budgétaires à opérer pour atténuer le déficit public qui s’est creusé dangereusement en 2012 (39 milliards de shekels, soit 4,2% du PIB). Priorités budgétaires Selon la plateforme électorale de la liste Yesh Atid, la réduction du déficit public devra être obtenue par deux mesures principales: des coupes dans les aides sociales (essentiellement celles destinées aux étudiants de Yeshivot qui n’effectuent pas le service militaire) et dans le budget de la Défense. Par ailleurs, Yesh Atid a promis à ses électeurs de combattre deux autres sources de “gaspillage”: un gouvernement pléthorique (exit les ministres sans portefeuille et les vice-ministres) et les implantations de la Cisjordanie qui bénéficient des largesses de l’Etat. Au ministère des Finances à Jérusalem, on commence à comprendre qu’il faudra revoir la copie budgé-

taire préparée avant les législatives. Le gouvernement devra montrer rapidement qu’il œuvre en faveur des classes moyennes dans différents domaines. Sur le dossier du logement, par exemple, il faudra accélérer le rythme des constructions, privilégier la construction d’habitations à loyer modéré et modifier les conditions d’attribution des logements sociaux. Sur le plan de la fiscalité, le relèvement envisagé de la TVA et des autres impôts indirects devient aujourd’hui problématique. Vaches maigres En l’absence de recettes supplémentaires, la réduction du déficit passera surtout par une baisse des dépenses publiques. Le budget de la Défense en sera la première victime: après quatre années de vaches grasses, voilà venu le temps des vaches maigres. Le Chef d’Etat major Benny Gantz a déjà compris qu’il devra se serrer la ceinture dans le courant du second semestre 2013, et notamment renoncer à la dernière rallonge de 5 milliards de shekels (1 milliard d’euros). Reste à savoir qui s’assiéra dans le fauteuil du grand Argentier à Jérusalem. Au soir des élections, Youval Steinitz a définitivement réalisé qu’il devra se séparer de son portefeuille ministériel. Pour Benyamin Netanyahou, le remplacement de Steinitz symbolisera un changement de politique économique: dorénavant, c’est un représentant de la classe moyenne qui devra gérer les deniers publics. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Iron Dome aurait été inconcevable sans les ingénieurs du Technion

Albert Einstein, premier Président de l’American Technion Society, l’avait prédit : “Israël ne peut assurer sa survie qu’en étant à la pointe de la technologie”. Durant le récent conflit entre Israël et le Hamas, l’opération “Pilier de défense”, 1506 roquettes ont été tirées sur Israël depuis Gaza, dont 875 sont tombées dans des zones inhabitées et 152 ont échouées au lancement. Sur les 479 missiles restants visant des zones habitées, le nouveau système anti-missile, “Iron Dome” (dôme de fer) a permis d’en intercepter 421 avec un taux de succès de 84%, limitant le nombre d’explosions en zones urbaines à 58 1. De l’aveu même de Yediya Ya’ari, PDG de Rafaël, l’entreprise ayant développé le système antimissile, la mise au point de ce système n’aurait pas été possible sans les ingénieurs du Technion 2, qui représentent 80% de ses employés. Ceux-ci ont réussi en un temps record (30 mois) à mettre au point un système huit fois moins cher et plus efficace que le précédent. La difficulté du développement de ce système est que les cibles, les

roquettes, sont souvent construites de façon artisanale et ont donc des trajectoires difficiles à calculer. Le bouclier antimissile se compose donc de missiles guidés reliés en permanence à des radars et à un centre de commande informatisé. Les radars détectent les roquettes lancées vers Israël et analysent leur trajectoire. Si la roquette risque de tomber sur une zone habitée, un antimissile est lancé, voire un second. Sinon, la roquette est ignorée car les antimissiles sont très coûteux 3. Toujours à l’affût d’une bonne idée, les ingénieurs du Technion travaillant sur ce projet ont confié qu’ils ont utilisé une pièce mécanique, présente dans un jeu pour enfant, comme pièce de leur système anti-missile. Si les succès liés à une formation universitaire de qualité se manifestent généralement dans des domaines à connotation moins guerrière, cet exemple montre toutefois que la sécurité d’un pays peut se jouer sur l’existence d’un enseignement supérieur de haute qualité. Source: http://www.bulletins-electroniques.com/


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

29

Coalition : les conditions de Yair Lapid

Le président de Yesh Atid, Yair Lapid, posera deux conditions de base pour rejoindre la coalition : le service militaire pour tous et la reprise des pourparlers de paix avec l’autorité palestinienne. Lapid a l’intention de faire pression pour un projet de loi de service militaire pour tous Selon la proposition de Lapid, à l’âge de 18 ans, tous les israéliens, y compris les arabes et les ‘haredim (ultraorthodoxes), devront se présenter à un centre de recrutement où l’armée israélienne déterminera où et si ils serviront, en fonction des besoins de l’armée. L’armée, et non le gouvernement, décidera qui sera affecté à des unités de combats ou des postes administratifs, et qui sera envoyé au service civil. Seuls 400 étudiants en Yéshiva seront exemptés du service à chaque cycle d’enroulement. En dehors de ces deux lignes rouges, Yesh Atid va pousser pour une réduction des prix du logement, une reforme de l’éducation qui verra des études de base dans toutes les écoles, et la réduction du nombre de ministres au gouvernement, pour un maximum de 18.

Les membres de la liste Yesh Atid sont divisés quant à leurs partenaires potentiels dans la coalition. Lapid a lui-même refusé de se prononcer sur les factions ultra-orthodoxes, bien que des membres de son parti ont estimé que le passage d’un projet de loi universel sur l’armée serait plus facile sans les ultra-orthodoxes. D’autres sont moins catégoriques quant à l’exclusion des ‘haredim et sont plus préoccupés par travailler avec Bayit Yéhoudi. Laisser le parti de Naftali Bennett en dehors de la coalition, disent-ils, permettrait de progresser dans le processus de paix. Ils pensent que Shass pourrait être un partenaire de négociations sur le projet de loi universel. Par ailleurs, Lapid a annoncé jeudi qu’il nommait Hillel Kobrinsky, un brigadier général de réserve, comme négociateur en chef de Yesh Atid sur les questions de la coalition. Ouri Shani, ancien directeur général du Likoud et conseille d’Ariel Sharon, et Danny Vasli, figure des medias israéliens, feront également partie de l’équipe de négociation.

Les électeurs du Likoud veulent Bennett dans la coalition

Pas de regret, mais une fierté de regret, mais une fierté d’avoir agi

Pas de regret, mais une fierté d’avoir donné ma voix au seul parti de droite Pas de regret, mais une fierté d’avoir influencé un maximum de personnes à voter pour ce parti. Pas de regret, mais une fierté d’avoir donné ma voix au seul parti de droite Par Binyamin Weil Pas de regret, mais une fierté d’avoir influencé un maximum de personnes à voter pour ce parti. Pas de regret, mais une fierté de ne pas avoir voté pour les faux partis de droite aux promesses volatiles Pas de regret, mais une fierté de ne pas avoir aidé les « partis de droite » qui détruiront les localités juives. Pas de regret, mais une fierté d’avoir voté pour l’unique parti qui défend l’intégrité de la terre d’Israël. Pas de regret mais une fierté d’avoir voté pour un parti pour lequel le respect des rabbins, quelles que soient leurs tendances, n’est pas lettre morte Pas de regret, mais une fierté d’avoir essayé d’envoyer à la Knesset des personnes qui par leurs actions, prouvent leur grande valeur. Pas de regret, mais une fierté d’avoir agi pour d’authentiques idéaux. Pas

en tant qu’homme libre et non sous l’influence de sondages ou de propagandes post sionistes. Pas de regret, mais une fierté de m’être exprimé pour le seul parti qui agit contre la 5ème colonne Pas de regret, mais une fierté d’avoir voté pour le seul parti qui rappelle aux snobs de Ramath Aviv à quel peuple ils appartiennent. Pas de regret, mais une fierté d’avoir octroyé mon vote a un parti politique qui défend la terre d’Israël sans parler comme une députée Meretz sur les ultra-orthodoxes. Pas de regret, mais une fierté d’être avec ceux qui défendent la Torah sans pour autant tomber dans la politique munichoise en s’alliant à des gauchistes officiels ou des gauchistes se disant de droite ou du centre Pas de regret mais une fierté d’être avec un parti qui réunit des sionistes religieux, des ultraorthodoxes et des moins religieux autour de la conception de l’amour du peuple d’Israël, de la Terre d’Israël et de la Torah d’Israël. Pas de regret, mais une fierté d’avoir voté pour Otzma LeIsraël Pas de regret mais une fierté d’avoir voté pour Michaël Ben-Ari, Baroukh MARZEL et maitre Itamar BEN-GVIR Jerusalem24

Une nouvelle enquête révèle que la plupart des électeurs du Likoud Beitenou veulent voir Naftali Bennett entrer dans le gouvernement que formera Netanyahou. Une enquête réalisée par l’institut Maagar, menée pour le journal BaSheva, constate qu’une grande majorité des électeurs du Likoud Beitenou, 73%, préfèrent que Naftali Bennett rejoigne la nouvelle coalition, contre 27% qui voudraient voir Tzipi Livni la rejoindre. Une majorité de 59% est en fait opposée à ce que Livni rejoigne la prochaine coalition. Une grande majorité des électeurs, 74%, veut voir une coalition qui inclurait Bayit Yéhoudi, Yesh Atid et les partis ultra-orthodoxes Shass et Judaïsme Unifié de la Torah. Le sondage téléphonique a été réalisé sur 434 répondants constituant

un échantillon représentatif des électeurs du Likoud Beitenou. La marge d’erreur est de 4,5%. Netanyahou a annoncé immédiatement après l’annonce des résultats qu’il aimerait «former un gouvernement aussi large que possible», mais beaucoup se demandent si Bayit Yéhoudi en fera partie, le parti ayant été la cible de nombreuses campagnes publicitaires négatives lancées par le Likoud Beitenou. Les membres du parti soulignent également la relation tendue entre Netanyahou et Bennett, qui a été le chef de campagne de Netanyahou en 20062008, mais a cessé son activité en raison d’une prétendue querelle entre lui et Sara, la femme de Netanyahou. Des sources pensent que Sara va essayer d’exclure Bennett de la coalition, mais il est probable que l’influence que le parti de Bennett a re-

cueillie force Netanyahou à l’inclure dans son gouvernement. Dans un discours prononcé mercredi, Netanyahou a déclaré que le gouvernement qui sera mis en place amènera trois changements principaux : l’égalité de la charge, le logement abordable, et les reformes dans le fonctionnement du gouvernement, des changements également repris par le plate-forme de Yesh Atid, qui est maintenant le second plus important parti politique de la Knesset, avec 19 sièges. «Je viens d’une réunion conjointe avec mon partenaire Avigdor Lieberman, et en plus des responsabilités politiques et sécuritaires, nous nous concentrerons sur la création d’une nouvelle coalition avec ces trois principes à l’esprit, et nous allons mettre en place un gouvernement qui réalisera ces modifications pour tous les citoyens d’Israël,» a dit Netanyahou.


L’information en provenance d’Israël Edition du Mercredi 30 janvier 2013

IMMOBILIER Ventes NATANYA 1/ 3 pièces de 90m2 rue Binyamin 1 060 000 shekels avec parking et ascenseur libre tout de suite. Ben Attia tel : 054-925-2392 2/ 3.5 pièces de 135m2 Bvd Weitzman avec ascenseur et parking PRIX 1 140 000 shekels. Libre immédiatement Ben Attia tel : 054-925-2392 3/3pieces de 100m2 rue weitzman clim ascenseur parking prix1 150 000.shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392. 4/ 4 pièces rue Arav kook avec travaux a entreprendre, ascenseur et parking dans un immeuble ravalé PRIX 1 160 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392 5/ Beau 3 Pièces rue Brener vue degagee avec ascenseur climatisation et parking PRIX 1 160 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392 6/ Grand 3.5 de 105m2 rue Smilansky en très bon état avec ascenseur et parking PRIX 1 195 000 shekels libre sous 3 mois. Ben Attia tel : 054-925-2392 7/Grand 4.5 pieces refait a neuf rue Agalil de 120m2 avec air conditionne ascenseur et parking cuisine americaine prix 1 300 000 shekels. Ben attia 054 925 2392 8/4 pieces de 103m2 rue yehouda halevi clim ascenseur parking terrasse 88m2 prix 1 330 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392 9/ Superbe 4 pièces de 110m2 rue Rishon letzion refait a neuf avec vue mer du salon a 1 550 000 shekels avec climatisation ascenseur et parking. Ben Attia tel : 054-925-239 10/2 pièces rue Gad Mahness avec balcon et vue mer imprenable à louer PRIX 300 Euros / semaine (frais d’agences compris). Ben Attia tel : 054-925-2392 11/3 pieces de 90m2 rue smilansky a louer 300euros /semaine avec climatisation ascenseur et parking a

30

10 minutes de la plage. Ben Attia tel : 054-925-2392 12/ 4 Pièces de 110m2 rue Rishon letzion dans un immeuble récent avec climatisation ascenseur parking et balcon 10m2 PRIX 1 800 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392 13/4 pieces de 106m2 rue nitza avec clim ascenseur parking balcon et piscine prix 1 800 000 shekels . Ben Attia tel : 054-925-2392 14/4 pieces de 109m2 rue shlomo ameleh immeuble neuf climatisation centrael 2 ascenseurs parking sous terrain balcon avec petite vue mer prix 1 820 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392 15/5 Pieces de 230m2 rue smilansky avec ascenseur et parking ideal pour diviser et louer !! jusqu’a 10% de rentabilite. Ben attia 054 925 2392 4.5 pieces 120m2 rue agalil avec clim acs parking refait a neuf prix 1 300 000 ben attia tel: 054 925 2392 4 pieces de 106m2 rue nitza avec clim asc parking et piscine prix 1 800 000 sh ben attia tel: 054 925 2392 4 pieces de 110m2 dans un imm. recent rishon le tsion avec clim asc parking et balcon 10m2 1 800 000 sh ben attia tel: 054 925 2392 4 pieces de 110m2 dans un imm. recent rishon le tsion avec clim asc parking et balcon 10m2 1 800 000 sh ben attia tel: 054 925 2392 4 pieces, 110m2 rue rishon le tsion. avec clim ,asc et parking refait a neuf petit vue mer du salon, 2 app. par etage 1 550 000 sh ben attia 054 925 2392

Vente immobilier Israël A Saisir - Centre Jérusalem - à vendre 2 semaines à vie 2 premières semaines mois de mai - période yom haatsmaout - lev yerushalaïm 25000€ - Tel : 0610293882 ou le soir 0146084856 et 0661754856 - 2 pièces tout confort

YAFFO près mer loue jour sem. mois appt refait nef dans imm ancien. Beau salon donnant sur terrasse. 30m² cuisine, 2 petites chambres, salle d’eau, WC sep. 1er étage sans asc Mail : szenaw@gmail.com

Vend Villa équipée ARAD 280m² + jardin 500m². Vue Mer Morte et Désert à 120km de Tel-Aviv-Jéru et 200km Eilat - Prix 280 000 Nis Tel : 0525563143 - afts@free.fr




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.