Israël Actualités n°256

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GRATUIT - Numéro 256 - Edition du 8 Mai au 14 Mai 2013

Journal Israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 8 Mai au 14 Mai 2013

Israël passe à l’action Après des mois de tension à la frontière nord d’Israël avec la Syrie, l’Etat d’Israël a fini par mettre ses menaces à exécution en bombardant, à la lisière de Damas, des entrepôts d’armes en provenance d’Iran à destination du Hezbollah, son allié et ennemi juré d’Israël. L’Iran ouvrirait un troisième front dans le cas où Téhéran serait bombardé ... Lors de ce bombardement, l’aviation israélienne a pu, par la même occasion, tester les nouvelles bombes perforantes vendues par les Etats-Unis qui pourront un jour servir lorsque la ligne rouge sera inexorablement atteinte par Téhéran ... ce qui signifiera que Téhéran, encore une fois, aura atteint un point de non retour comme en 1967 lorsque Nasser avait décidé de bloquer le Canal de Suez aux navires israéliens. Ceci déclenchera, quelques jours plus tard, la guerre des 6 jours ... Après cette opération réussie de nos pilotes en Syrie, Israël et Tsahal ont montré la puissance qu’ils possédaient face à leurs ennemis et qu’en aucune façon,

Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Israël Actualités est une marque déposée en France

l’Etat d’Israël ne laissera une épée de Damoclès flotter au-dessus de l’existence même de l’Etat d’Israël ... Aujourd’hui, Israël vit tous les jours pour sa survie. C’est pour cela que les dirigeants israéliens n’ont pas d’autre choix que de rester vigilants, d’être à la pointe de la technologie militaire et de faire d’Israël la 8ème puissance mondiale ... Maintenant nous espérons que nos ennemis resteront tranquilles chez eux pour le bien de la planète toute entière mais surtout pour ceux qui voudront se frotter à Israël et à Tsahal ... Le 8 Mai 2013, nous fêterons le 70ème anniversaire de la libération de l’Afrique du nord par la 8ème armée et la brigade juive de Jérusalem. Ceux-là mêmes qui ont fait d’Israël ce qu’elle est aujourd’hui ! Am israel Hai Alain Sayada

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Les rebelles syriens ont utilisé du L’un des plus grands procès néonazis de gaz sarin, selon Carla Del Ponte l’après-guerre s’ouvre à Munich

de violences. Pour ce qui est des raisons, oui, l’effondrement social était une réalité dans les années 1990, mais il y a encore beaucoup de secteurs où l’extrême droite est très forte. Il y a une culture de l’ignorance ici, une habitude de détourner le regard», analyse Harald Zeil, de l’Aktionsnetzwerk, un réseau antinazi d’Iéna.

Des enquêteurs des Nations unies ont réuni des témoignages selon lesquels des insurgés syriens se sont servis de gaz sarin, un agent neurotoxique interdit par le droit international, a déclaré dimanche 5 mai la magistrate suisse Carla Del Ponte. Interrogée par la télévision helvète, la membre de la commission d’enquête indépendante de l’ONU sur les violences en Syrie a précisé que les investigations menées jusque-là ne permettaient pas de conclure que les forces gouvernementales syriennes avaient elles aussi employé des armes chimiques. «Selon les témoignages que nous avons recueillis, les rebelles ont utilisé des armes chimiques, faisant usage de gaz sarin», a déclaré Mme Del Ponte, qui est également l’ancienne procureure du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie. «Nos enquêtes devront encore être approfondies, vérifiées et confirmées à travers de nouveaux témoignages, mais selon ce que nous avons pu établir jusqu’à présent, pour le moment ce sont les opposants au régime qui ont utilisé le gaz sarin», a-t-elle ajouté. La magistrate n’a pas donné de détails sur les circonstances dans lesquelles le neurotoxique aurait été employé et a expliqué que les recherches de la commission d’enquête de l’ONU, qui doit présenter ses observations aux prochaines sessions du Conseil des droits de l’homme de l’ONU en juin, étaient loin d’être terminées.

INODORE ET INVISIBLE Le sarin est un puissant gaz neurotoxique découvert à la veille de la seconde guerre mondiale en Allemagne et utilisé dans le métro de Tokyo en 1995. Outre son inhalation, le simple contact avec la peau de ce gaz bloque la transmission de l’influx nerveux et entraîne la mort par arrêt cardiorespiratoire. La dose létale est d’un demi-milligramme pour un adulte. Il est inodore et invisible. Les victimes se plaignent d’abord de maux de tête violents et présentent des pupilles dilatées. Surviennent ensuite convulsions, arrêts respiratoires et coma précédant la mort. Il peut être utilisé en aérosol, notamment à partir de l’explosion de munitions mais peut également servir à empoisonner l’eau ou la nourriture, selon le Center for Disease and Control Prevention d’Atlanta. Le régime de Bachar Al-Assad et les rebelles se sont mutuellement accusés d’avoir utilisé des armes chimiques à trois reprises, en décembre près de Homs puis en mars près d’Alep et de Damas. Washington, de son côté, est parvenu à la conclusion «avec différents degrés de certitude» que les forces gouvernementales syriennes ont fait usage de gaz sarin contre leur propre peuple. Mardi, Barack Obama a toutefois déclaré que les EtatsUnis ne savaient «pas comment [ces armes] ont été utilisées, quand elles ont été utilisées, ni qui les a utilisées».

L’un des plus grands procès néonazis de l’après-guerre en Allemagne s’ouvre lundi 6 mai à Munich. Au cœur de ces audiences hors norme : Beate Zschäpe, seule survivante du groupuscule Clandestinitié nationale-socialiste (Nationalsozialistischer Untergrund, NSU), soupçonné des meurtres de huit immigrés turcs, d’un Grec et d’une policière qui ont bouleversé le pays. La militante de 38 ans et ses complices, Uwe Böhnhardt (34 ans) et Uwe Mundlos (38 ans), originaires de la région d’Iéna en ex-RDA, ont agi de 2000 et 2007, sans jamais attirer l’attention des forces de l’ordre. Animés d’une xénophobie et d’un radicalisme inédit dans les milieux néonazis allemands, le trio est également accusé de deux attentats à la bombe dans des quartiers à forte population immigrée de Cologne et d’une quinzaine de braquages de banques. «JE SUIS CELLE QUE VOUS CHERCHEZ» L’existence de leur cellule sera révélée de façon fortuite en novembre 2011. De retour d’une attaque de banque manquée, Mundlos et Böhnhardt mettent le feu à leur caravane avant de se suicider à Eisenach. La police découvre dans les restes calcinés l’arme ayant servi pour les dix meurtres et une profession de foi enregistrée sur DVD dans laquelle les trois néonazis revendiquent leurs crimes. Beate Zschäpe se livrera à la police d’Iéna quatre jours plus tard. «Je suis celle que vous cherchez», leur dit-elle. Murée dans le silence depuis qu’elle s’est rendue à la police le 8 novembre 2011, Beate Zschäpe ne compte pas s’exprimer sur les faits reprochés, ont prévenu ses trois défenseurs. L’un d’eux, Wolfgang Stahl, a même dénoncé «l’exécution médiatique» dont serait victime sa cliente, présentée selon lui comme «l’incarnation du mal».

Les avocats des parties civiles ont souhaité que ce procès permette de faire la lumière sur les circonstances de ces meurtres qui visaient des petits commerçants. Les familles des victimes ont été accusées à tort, et jamais la piste xénophobe n’a, semble-t-il, été explorée sérieusement par les enquêteurs. «Nous espérons non seulement une condamnation des accusés [...], nous espérons aussi une discussion au sein de la société sur le problème de la violence d’extrême droite et du racisme en Allemagne», a souligné Sebastian Scharmer, l’un de ces avocats. «L’HABITUDE DE DÉTOURNER LE REGARD» L’affaire a été marquée par une cascade de scandales autour de l’enquête et mis en lumière de graves dysfonctionnements au sein de la police et des services de renseignements intérieurs, censés disposer d’»indics» dans les milieux néonazis mais qui semblent avoir manifesté un aveuglement coupable. Une commission d’enquête parlementaire travaille actuellement sur le dossier. Lire (édition abonnés) : En Allemagne : grand malaise au procès de cinq néonazis Dans leur adolescence, les trois membres de la NSU avaient attiré l’attention de la police d’Iéna pour avoir notamment suspendu un mannequin marqué d’une inscription «Juif» sur un pont d’autoroute. Mais ils ont ensuite échappé à la surveillance des agents du BfV, le service de renseignement intérieur, dont l’enquête sur les meurtres de 20002007 a été particulièrement critiquée. On leur a reproché d’avoir privilégié la piste de groupes islamistes, soupçonné des proches des victimes et écarté la possibilité que ces meurtres soient liés à l’extrême droite. «La découverte de la NSU a confirmé nos pires craintes quant aux risques

Une enquête de grande envergure effectuée en 2012 par la fondation Friedrich-Ebert a révélé que la xénophobie était profondément ancrée dans l’opinion allemande. A l’Est, les idées d’extrême droite trouvent un écho auprès de 15,8 % de la population. La proportion est de 7 % à l’Ouest. En 2011, le nombre de militants néonazis était estimé à 23 400. Parmi eux, 9 800 individus étaient jugés violents. «Le néonazisme est plus jeune, plus violent et plus militant», soulignaient les auteurs de ce recensement. Fin avril, l’Allemagne a officiellement présenté des excuses à l’ONU pour les erreurs commises durant l’enquête. Avant l’ouverture du procès, la chancelière Angela Merkel, qui avait exprimé l’an dernier «la honte» de son pays devant ces crimes, a assuré dans le grand journal turc Hürriyet que toute la lumière serait faite sur ces meurtres. Des membres du Parlement turc doivent assister au procès. 600 TÉMOINS Reporté du 17 avril au 6 mai en raison d’une vive controverse sur l’attribution des places réservées aux médias, l’audience doit s’ouvrir à 10 heures devant un tribunal de Munich. Plus de 600 témoins sont attendus à la barre. Le calendrier des audiences est déjà fixé jusqu’en janvier 2014 mais les autorités judiciaires ont d’ores et déjà averti que le procès irait bien au-delà. Cinq juges doivent déterminer le rôle joué par la principale accusée. Quatre autres personnes, accusées de complicité, seront assises à côté d’elle sur le banc des accusés. Le procès se tient dans la capitale de la Bavière car cinq des meurtres ont été commis dans cet Etat régional. Une manifestation à l’appel d’organisations de lutte contre le racisme et la mouvance néonazie est prévue devant le tribunal à partir de 8 heures. Quelque 500 policiers seront déployés devant le tribunal, d’aucuns craignant que des militants d’extrême droite tentent de venir soutenir Beate Zschäpe.


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La Syrie positionne des batteries de missiles contre Israël

Lag Baomer à Vincennes

tive» et elle l’a prouvé, encore une fois.

Plus tôt dimanche, les vice-ministre syrien des affaires étrangères, Fayçal al Mekdad, a déclaré à CNN que les frappes aériennes d’Israël contre la Syrie ont été interprétées comme une « déclaration de guerre » israélienne contre le régime d’Assad.

La Syrie a positionné des batteries de missiles visant Israël à la suite des allégations de frappes aériennes israéliennes dans le pays, selon le site internet de la télévision libanaise Al Mayadeen, considérée comme proche du régime de Bachar al-Assad, qui cite dimanche un haut responsable syrien. Le rapport vient alors que le ministre syrien de l’information, Omran Zoabi, a déclaré dimanche que les frappes israéliennes présumées contre trois cibles dans la banlieue de Damas « ouvrent les portes à toutes les possibilités ». Les commentaires du ministre syrien lors d’une conférence de presse sont venus après une réunion d’urgence du cabinet organisée pour répondre à ce que plusieurs sources occidentales qualifient de nouveau raid israélien visant des missiles iraniens à destination du groupes terroriste chiite libanais, le Hezbollah.

Bien que Zoabi n’a pas mentionné de plan d’action concret, il a dit qu’il était du devoir de Damas de protéger l’état contre toute « attaque intérieure ou étrangère par tous les moyens disponibles. » L’attaque de dimanche est la troisième attaque israélienne rapportée cette année sur le sol syrien. Les raids israéliens antérieurs contre la Syrie n’ont pas suscité de réaction militaire de la Syrie ou de ses alliés que sont l’Iran et le Hezbollah libanais. Ces raids, au vu d’une immense supériorité technologique israélienne, n’ont même pas déclenché de tirs de la part de la défense antiaérienne syrienne, pourtant réputée comme étant impressionnante. Israël a refusé de confirmer le raid afin de ne pas faire pression sur Assad pour des représailles, selon un confident du premier ministre Benyamin Netanyahou.

Dans une interview donnée à CNN, Fayçal a déclaré que la Syrie répondrait de la manière qu’elle décidera, et quand elle le décidera. Il est toutefois plus que probable que ces remarques restent des mots, les syriens comprenant une fois de plus à quel point ils sont impuissants face à la supériorité militaire israélienne. Les énormes explosions qui ont ébranlées Damas cette nuit, et le fait que les avions israéliens n’aient même pas été repérés par les radars syriens en sont une preuve supplémentaire. La télévision d’état syrienne a déclaré que les raids étaient une réponse aux récents succès militaires des forces d’Assad contre les rebelles. « La nouvelle attaque israélienne est une tentative de remonter le moral des groupes terroristes qui ont été ébranlés par les raids de notre noble armée, » a-t-elle dit. Par ailleurs, l’armée israélienne a déployé deux batteries Dôme de Fer dans le nord du pays en raison des tensions régionales. Une a été déployée dans la région de Haïfa, l’autre dans celle de Tsfat, dans le centre de la Galilée.

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Une idée un peu folle, née dans l’esprit de quelques jeunes membres de la Communauté de Vincennes, avec le soutien du Président Bruno Smia et du Grand Rabbin Hay Krief. Allumer 24000 bougies en mémoire des 24000 élèves de Rabbi Akiva disparus entre Pessa’h et Lag Baomer! La Torah est une feu qui ne s’éteint jamais. Cet événement a vu le jour grâce à l’équipe de jeunes de notre synagogue de Vincennes. Ils ont passé de nombreuses soirées à tester, allumer, re-tester ces planches de bougies, les confectionner et nous souhaitons par ce message les remercier pour leur persévérance. Merci à Gad Chetboun, Ilan Samama, Ruben et Dan Boukobza, Stéphane Hagège, Mike Haouzi, sans qui ce projet n’aurait jamais pu voir le jour. La Communauté de Vincennes a toujours été une communauté «locomo-

Tous les fidèles de cette belle communauté, hommes, femmes et enfants ont répondu présents pour ce moment rempli de joie et surtout plein d’émotion. Des amis d’autres Communautés, comme le Président de la synagogue de La Roquette ont rejoins les rangs. Le Président du Consistoire Joel Mergui a lui aussi souhaité s’unir à ce moment privilégié et à la soirée qui a suivi, organisée dans la synagogue Beth Raphael. La lumière de la Torah a été le point de départ de cet allumage de 24000 bougies. Sans surprise, il était donc logique que la soirée qui a suivi, a permis, en présence de Joel Mergui et de David Tibi, Président de la Commission des Communautés du Consistoire de Paris, de poser les bases d’un nouveau Beth Hamidrash au sein de la Communauté Consistoriale de Vincennes. Cette événement exceptionnel a retenti jusqu’en Eretz Israel. Qu’Hachem fasse que cet allumage (grand) public, empreint d’un sentiment d’unité sans faille, permette la venue du Machia’h et que d’ici peu nous puissions allumer la Ménorah dans le Beth Hamikdach. Amitiés. Dan BOUKOBZA


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Etre juif en terre persane

C’est le grand jour. Arvin, 13 ans, s’avance vers l’autel sculpté en bois et or. Les chants résonnent dans la synagogue. Fière et rayonnante dans son chemisier en soie rouge vif, sa mère verse une larme. Aujourd’hui, elle ne porte pas le foulard, pourtant obligatoire en République islamique, mais une fleur épinglée à son chignon. Car c’est un jour un peu particulier. Celui de la bar-mitsva de son fils. C’est ici, à Yussef Abad, quartier cossu du centre-nord de Téhéran, que se trouve la plus grande synagogue de la capitale. Les copains d’Arvin sont venus, tous scolarisés dans des écoles juives. Il en reste cinq à Téhéran, les dernières du pays. Elles subsistent grâce aux subventions du ministère de l’éducation. Le frère d’Arvin, lui, va à l’école publique, républicaine et islamique. «J’ai des amis juifs et des amis musulmans, ce n’est pas mal vu. Entre nous, la question de la religion ne se pose pas.» Après la cérémonie, les convives se retrouvent autour d’un buffet somptueux. Au menu : des mets traditionnels iraniens et... du vin. Le patriarche porte sous le bras son trésor : une bouteille de deux litres. «Ce vin a trente ans !», dit-il fièrement. Distillé à la maison, à l’ancienne. Et autorisé uniquement dans le cadre du culte. La bouteille s’arrête devant d’élégantes bourgeoises. Foulard en cachemire sur la tête, elles pourraient ôter leur voile, mais la présence d’hommes musulmans – l’interprète officiel et le photographe – les gêne. Des gobelets se tendent puis, au dernier moment, se ravisent. «Vous savez, c’est vraiment une exception liturgique...», précise l’une d’elles tout en refusant catégoriquement d’être photographiée et de poursuivre le dialogue. Face à notre obstination, elle lance : «Je suis conseillère de Khatami [président

réformateur de 1997 à 2005, NDLR], je suis une figure publique. Alors si vous insistez, j’appelle la police !» Pas si simple d’être juif en Iran... Reconnus comme minorité dans la Constitution de 1979, au même titre que les chrétiens et les zoroastriens, les juifs sont représentés au Parlement par un unique député. Dans ce grand hémicycle à la moquette verte, Ciamak Morsadegh siège parmi 289 autres élus, dont quelques femmes couvertes du long tchador noir et des mollahs coiffés du turban de la même couleur réservé aux sayyid, les descendants du Prophète. Quand il n’est pas au Parlement, Ciamak Morsadegh passe ses journées à l’hôpital juif de Téhéran, dont il est le directeur. Fondé sous le Shah, le lieu accueille désormais principalement des patients musulmans. «Cet hôpital est un symbole de la tolérance en Iran, dit-il d’emblée. Nous recevons l’aide du président Ahmadinejad. Et, nous, les médecins, nous travaillons quasi gratuitement, juifs, musulmans et chrétiens, tous unis pour le bien de la nation iranienne.» Une peinture idyllique dans un contexte où Israël menace régulièrement l’Iran de frappes ciblées sur ses sites nucléaires... Mais en cas de guerre, cette «nation iranienne» resterait-elle unie ? Les juifs combattraient-ils sous la bannière de la République iranienne ? «Bien sûr !, s’agace le député. Nous avons eu des martyrs, nous aussi, pendant la guerre Iran-Irak ! Qui veut détruire les intérêts nationaux est notre ennemi. Il n’y a pas de différences. Que ce soit Israël ou, auparavant, l’Irak. Nous sommes prêts à défendre notre pays contre l’OTAN, contre les Etats-Unis et contre Israël !» Malgré ces gages de patriotisme enflammés, la loyauté des juifs iraniens reste, aux yeux du régime, sujette à caution. Comme

tous les autres jeunes hommes du pays, ils accomplissent leur service militaire, mais ne deviennent jamais officiers. Et si la communauté compte quelques rares hauts fonctionnaires, ils n’accéderont jamais à des postes de responsabilité gouvernementale. Il en va de même pour les autres minorités iraniennes. Même si pour les juifs, la situation est plus complexe encore, à cause de l’antisionisme déclaré de l’Iran depuis la révolution islamique. Car le fond du problème, pour les ayatollahs, c’est bien l’existence même d’Israël, qu’ils utilisent comme thème «fédérateur» dans la région. En niant le droit d’exister à l’Etat hébreu et en se présentant comme le champion de la cause palestinienne, ce régime chiite parvient, depuis trente-quatre ans, à séduire la rue arabe, pourtant majoritairement sunnite. Il pousse d’ailleurs la logique jusqu’au bout en y interdisant les voyages. Tout Iranien, qu’il soit juif ou non, qui franchit des frontières présentées comme «illégitimes», est passible de cinq ans de prison. L’ART DE LA DIALECTIQUE PERSANE Mais, comme souvent en Orient, quand il s’agit de la sphère privée, la règle n’est pas vraiment respectée. Le système est simple et connu de tous : les passagers prennent deux avions, en passant par une escale «alibi» comme la Turquie, et les douaniers israéliens apposent les cachets d’entrée et de sortie sur une feuille du passeport «volante». Ces voyages sont importants pour une communauté juive très éparpillée. Des 80 000 juifs présents à l’époque du Shah, il en reste à peine un huitième aujourd’hui

: 8 500, recensent les statistiques officielles ; 10 000, rectifie l’Association nationale des juifs d’Iran, qui affirme que certains juifs vivent «cachés», préférant taire leur religion. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a aujourd’hui plus de juifs iraniens en Israël et aux Etats-Unis qu’en Iran... Ceux qui sont restés défendent donc soigneusement leur choix. «Dans les autres pays où il n’y a pas de menaces de frappes militaires, les juifs doivent beaucoup plus se protéger que nous. En France, par exemple, vous le savez bien, la communauté juive a eu beaucoup de problèmes, avance le président de l’association. En Turquie, en Egypte, les synagogues sont régulièrement attaquées, incendiées. Dieu merci, en Iran, aucune minorité religieuse n’a eu ce genre de problème. Et cela malgré l’hostilité qui existe entre l’Iran et Israël... En fait, l’Iran fait vraiment la différence entre le sionisme et le judaïsme.» Président de l’Association nationale des juifs d’Iran, Homayoun Sameyah reçoit dans un vaste appartement, situé au deuxième étage d’un bâtiment officiel : le siège de son association, subventionnée par l’Etat, qui organise activités pour les jeunes, fêtes et concours. Comme la plupart de ses coreligionnaires, il sait que sa liberté a un prix : la prudence, voire le silence. Il avance donc à pas comptés sur des sujets aussi délicats que le négationnisme affiché du président ultraconservateur, Mahmoud Ahmadinejad. «Il y a eu des discussions et, malgré mon respect pour la présidence de la République islamique d’Iran, je pense, personnellement, que même s’il n’y avait eu qu’un seul juif tué pendant la deuxième guerre

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mondiale, à cause de son appartenance religieuse, l’acte est un crime et doit être condamné.» Une thèse que ce pharmacien peut défendre en public, avec une marge de manœuvre très limitée. «En Iran, la liberté d’expression existe. Il y a trois ou quatre jours, je parlais devant une assemblée d’étudiants bassidjis, donc très conservateurs. Lors de mon intervention, j’ai condamné le massacre des juifs pendant la seconde guerre mondiale et il n’y a pas eu de problème.» Le professeur Sameyah insiste sur le mot «massacre», à défaut d’»holocauste», terme que réfute le régime des mollahs, l’utilisant plus volontiers au sujet des Palestiniens. «Mais il y a bien eu un massacre et un génocide pendant la deuxième guerre mondiale», conclut le pharmacien, audacieux. Tous ne vont pas aussi loin, faute de maîtriser à la perfection l’art de la dialectique persane. La plupart fuient cette bataille sémantico-politique et évitent carrément le sujet. A Yussef Abad, la fête pour la bar-mitsva d’Arvin bat son plein, et le vin qui circule en petite quantité ne délie pas vraiment les langues. Lorsqu’on aborde la question avec un fidèle, il balbutie, tétanisé : «Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur l’Holocauste. Cet événement s’est apparemment passé pendant la deuxième guerre mondiale. Comme nous étions en Iran, loin du conflit mondial, et que l’Iran était un pays neutre, nous ne pouvons pas savoir ce qui s’est passé en Allemagne.» Pas facile décidément d’être juif en Iran. Pascale Bourgaux Le Monde


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Prière du Chlah Hakadoch Pour tous les enfants du monde Chaque année, une prière spéciale pour les enfants est organisée sur le tombeau du Chlah Hakadoch à Tibériade par les Grands Sages de la génération. C’est la veille de Roch ‘hodech Sivan que l’événement a lieu, réunissant toujours davantage de public. Le Vaad Harabanim, organisateur de cette tefila spéciale, explique son projet. C’est dans les bureaux du Vaad Harabanim que nous avons rencontré David, l’un des bénévoles qui organise cette année la prière du Chlah Hakadoch. Plutôt décontracté malgré la pression qui précède l’événement, David arbore un sourire encourageant. « Les fils de Yaakov sont appelés « enfants d’Israël » même quand ils sont adultes et même quand ils sont devenus un peuple entier. Il faut croire que nous restons toujours un enfant dans les yeux de nos parents et également dans ceux de Hachem ! » Un immense érudit Depuis plusieurs années déjà, le Vaad Harabanim a instauré une coutume chère à de très nombreux parents dans le monde : la prière spéciale pour les enfants sur la tombe de son auteur, le Chlah Hakadoch. « Ce Rav, qui fut une sommité dans tous les domaines de la Thora, que ce soit dans la hala’ha, le Talmud ou la Kabbale, a laissé au peuple juif une prière extraordinaire capable de faire des miracles : la tefila pour les enfants. Le public apprécie notre démarche chaque année davantage, comme nous le montre le nombre d’appels. Cela prouve que tous les parents du monde souhaitent le meilleur pour leur descendance. Et c’est bien naturel dans le contexte difficile dans lequel nous vivons aujourd’hui. L’avenir est incertain, la crise fait rage et la guerre menace. Et sur le plan spirituel, c’est la même angoisse. On ne sait pas de quoi seront faits nos lendemains. Et pour tout vous avouer, même si la veille de roch ‘hodech Sivan, mon épouse et moi récitons la prière du Chlah Hakadoch, nous nous associons aussi à celle des Guedolim qui se rendront à Tibériade !» Un ballon d’hélium Le 9 mai, une grande réunion de Rabbanim, venus des quatre coins d’Erets Israël se matérialisera devant le tombeau de Rav Horowitz, plus connu sous le nom de « Chlah Hakadoch ».

Pour David, qui a déjà assisté à l’événement, c’est un moment à ne pas manquer. « J’ai eu la chance de pouvoir prier avec les grands Rabbanim de notre génération à Tibériade, lors de cette prière exceptionnelle. Cette année, malgré les difficultés liées à la préparation de l’événement, je me rendrai sur la tombe du Chlah car je ne veux pour rien au monde y renoncer ! Lorsque je me rappelle l’émotion et l’intensité inoubliables que l’on ressent, ce souvenir est comme un ballon d’hélium auquel je me raccroche pour atteindre les hautes sphères ! En fait, le Vaad Harabanim fait appel aux plus Grands de notre temps car les enfants sont notre plus grand trésor. Pour qu’ils puissent se développer, pour qu’ils puissent grandir et s’épanouir, nous voulons les meilleures tefiloth. Celles des parents sont indispensables, tout comme celle de nos Maîtres. Ensemble, elles annulent les mauvais décrets et parviennent au trône de Gloire. » Malgré toutes les difficultés « Il est vrai que les Guedolim sont très occupés, poursuit David. Chaque petite entorse à leur emploi du temps doit être prévue de longue date. Ils ne se déplacent pas si facilement. Mais malgré toutes les difficultés, nous pouvons compter sur eux. C’est une grande leçon de participer à l’organisation de cette prière : on comprend que pour nos Maîtres, les enfants sont une priorité absolue. Lorsqu’ils arrivent, un par un, sur l’estrade spéciale que nous avons installée devant le tombeau du Chlah, tous les participants prennent conscience de l’importance du moment. C’est d’abord un silence éloquent. Durant quelques longues minutes, les Rabbanim se préparent. Puis lorsque la tefila commence, les larmes se mettent à couler et les voix à s’étrangler. Les cœurs du tous les fidèles présents sont pris d’une étreinte devant la force des mots des Guedolim. Les délégués du Vaad Harabanim mentionnent ensuite les noms de tous ceux qui ont demandé une bénédiction. » À Tibériade cette année, les enfants seront à l’honneur, et comme le dit David « profiteront de la solidarité toute particulière qui unit les « bné Israël ». David Choukroun

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Désistement de Gil Taieb à la présidence du CRIF populaire dans cette campagne et faire entendre la voix de ceux qui aspirent à être plus investis dans les défis à venir. J’ai exprimé dans ma profession de foi avec l’ardeur et la sincérité que vous me connaissez, l’urgence du changement et des combats très durs que nous devons livrer ensemble pour faire reculer les graves périls qui menacent les Juifs de France.

Tel Aviv le 6 Mai 2013 Mes chers Amis, Je souhaite vous faire part de ma décision de retirer ma candidature à la présidence du CRIF. Je m’étais porté candidat pour défendre l’importance du militantisme

Vous avez été nombreux à me témoigner votre soutien et je veux vous en remercier. Dans un souci d efficacité et d unité, j ai décidé de mettre mon énergie et la force de mes convictions, au service de celui qui sera le plus à même de porter notre message, car il y a urgence ! Une équipe efficace doit, au plus vite, étre mise en place. Au fil de mes rencontres et après mûre réflexion j’ai jugé qu’il était plus utile et légitime de mener ces combats aux côtés de Roger Cukierman auquel je me rallie donc sans hésitation. J ai eu le plaisir de travailler à ses côtés

lors de son mandat précédent. J ai encore en tête certaines des grands événements que nous avons organisés ensemble comme la grande manifestation contre l’antisémitisme dans les rues de Paris en 2002 et la journée de l amitié France Israël au parc des expositions de la porte de Versailles. Il a toujours été un homme d action et vous savez tous combien cela est essentiel à mes yeux. Son expérience, son autorité, sa droiture, son écoute et son courage nous seront nécessaires durant les trois prochaines années pour faire entendre puissamment la voix du CRIF dans l’opinion publique Française. Je vous invite tout comme moi à le soutenir et à donner à sa candidature, tout le succès qu’elle mérite de recueillir, le 26 mai prochain pour préparer à ses côtés le Crif de demain. Fraternellement Gil Taieb giltaieb5@gmail.com

« Palestine » remplace « Territoires palestiniens » sur Google Le problème, c’est que l’Etat palestinien n’existe pas sur le plan juridique et sur le plan géographique. En revanche, les Territoires disputés de Judée et de Samarie existent bien sur le plan historique. En clair, Google crée de façon virtuelle un Etat palestinien sans constitution et sans frontières. C’est une première : Bienvenue au Fatahland ! Je propose à Google de reconnaître sans tarder l’Etat du Dreuziland. Le moteur de recherche Google a remplacé la mention « Territoires palestiniens » par « Palestine » sur sa page palestinienne www.google. ps. Un porte-parole de Google, Nathan Tyler, dans un communiqué, se justifie : « Nous changeons le nom de +Territoires palestiniens+ en +Palestine+ dans tous nos produits. Nous consultons une

série de sources et d’autorités pour nommer les pays. Dans ce cas, nous suivons l’ONU, l’Icann (régulateur des noms de domaine sur Internet) l’ISO (Organisation internationale de normalisation) et d’autres organisations internationales ».

Cet Etat se compose de trois enclaves : la Californie, la Suisse et Israël.

Donc, Google allègue qu’il consulte des sources pour nommer les pays.

Michel Garroté

Il est composé de 2,9 millions d’habitants-lecteurs. Il est reconnu depuis 2007.

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Les détails de l’opération israélienne en Syrie

L’Armée de l’air israélienne a engagé cette nuit (samedi 4 à dimanche 5 mai) plusieurs objectifs à Damas. La capitale syrienne a été ébranlée par huit explosions. Des avions de chasse israéliens ont été aperçus dans les cieux syriens. Israel ne peut tolérer une modification des données stratégiques sur le terrain. L’Armée de l’air israélienne a bombardé de nouveau cette nuit (samedi 4 à dimanche 5 mai) plusieurs objectifs à Damas dont l’Institut de recherche militaire Jamraya qui a déjà été attaqué en janvier dernier. Suite au attaques de jeudi 2 mai, ainsi se confirmé l’hypothèse selon laquelle l’offensive israélienne en Syrie est entrée dans ses phases premières.

Le Conflit Syrien et l’Occident, Par Thérèse Zrihen-Dvir non seulement par l’Iran et le Hezbollah, son proxy, mais aussi par des éléments antagonistes et terroristes qui ne ciblent d’autre dessein que celui qu’ils se sont fixés au départ et qui n’épousera jamais les critères connues d’un régime démocratique, équitable et pacifique.

Face à une indifférence manifeste de l’Occident, beaucoup d’innocents meurent en Syrie. Le conflit qui hier encore avait tous les composants d’une guerre civile, d’une révolution du peuple syrien contre un dictateur, a pris en ces récents mois un tournant décisif qui paralyse le monde entier. Cette révolution toute a fait compréhensible et conjecturée, s’est précipitée vers le chaos avec l’intrusion d’éléments religieux islamiques et terroristes qui ont pour projet de faire non seulement un nettoyage ethnique dans la région, mais aussi d’instaurer une dictature islamique terroriste, modèle iranien. Supprimer un tyran qui préconisait la terreur proxy à travers le Hezbollah et l’Iran, et l’échanger contre des éléments terroristes encore plus dangereux, comme AlQaeda, les frères musulmans, entre autres groupuscules, empêche l’Occident d’agir dans cette foulée. Et cela est aussi logique qu’inquiétant.

Il faut bien entendu ajouter ici, avec cynisme, que cette révolution, guerre civile, ou appelez-là comme il vous semble, fait le jeu de l’Occident. Y sont impliqués des éléments indésirables des deux côtés, dont des groupes terroristes et un chef d’état qui suit pas à pas l’Iran dans sa politique antioccidentale. Il est donc très hasardeux de tenter toute initiative à l’encontre de ce conflit, sans indirectement faciliter le jeu de l’un des éléments impliqués et se retrouver d’un jour au lendemain avec un nouvel Afghanistan, Iraq, Lybie etc… en toute franchise, l’intérêt du monde libre, est que ces éléments belliqueux et despotiques s’entretuent… et s’affaiblissent dans leurs nids. Dans ce cas, le meilleur stratège vous conseillera de ne pas mettre un doigt dans cet engrenage – entreprise irréfléchie, engendrée par les syriens eux-mêmes qui ont permis du début, l’invasion de leur pays,

Celui qui paie le prix le plus exorbitant dans tout ce violent conflit, c’est le peuple syrien et ses gens du cru, coincés entre le marteau et l’enclume. Beaucoup d’innocents ont laissé leurs vies dans ce jeu de vilains sans scrupules que le monde islamique permet et facilite, et auquel le restant du monde assiste sans pouvoir intervenir. Israël n’a aussi aucun intérêt à s’immiscer dans cette affaire, et il le déclare franchement tout en restant sur ses gardes et ouvrant les yeux sur tout déplacement d’armes chimiquesbiologiques, et celles sophistiquées dépêchées par l’Iran à la Syrie. D’où les récentes attaques de l’aviation israélienne. Il est largement temps que les grandes puissances prennent ensemble l’initiative de mettre fin aux manigances islamiques qui tendent leurs tentacules un peu partout dans le monde entier. Cette situation intolérable ne conviendra à aucune puissance, quelle soit démocratique ou dictatoriale, puisque la cible réelle de ce réveil islamique est la conquête du monde entier par l’Islam. http://theresedvir.com/

Alors que les médias américains annonçant ce raid israélien en Syrie dont la seule information juste est la nature des missiles sol-sol que les Iraniens étaient sur le point de livrer au Hezbollah, les sources de Debka informent que les Syriens ont réagi samedi 4 mai indirectement à l’attaque de Tsahal de jeudi afin de préserver leurs intérêts stratégiques. Les Syriens ont achevé ce samedi le transfert de missiles de type Scud D et Fatah S 110 à deux brigades du Hezbollah qui assiègent actuellement la ville Al Qusayr à l’Ouest de Homs. Il s’agit de deux brigades d’élite du Hezbollah, la Brigade Al Quds et la Brigade Al Mahdi.La Brigade Al Mahdi n’a été introduite en Syrie que la semaine passée, mardi 30 avril. En seconde phase, les forces syriennes déployées le long de la frontière syro-jordanienne ont attaqué face aux passages du Yarmouk des convois de combattants entrainés en Jordanie et en ont tué des dizaines dont des éléments jordaniens qui les ont entrainés et équipés. C’est la première fois que l’Armée syrienne opère face à des objectifs se trouvant en territoire jordanien. De facto, cela a débouché sur une situation assez inattendue. Alors que l’Armée de l’air israélienne a engagé et détruit des entrepôts de missiles iraniens destinés au Hezbollah, les unités du Hezbollah qui combattent en territoire syrien ont déjà obtenu des missiles de ce type pour les affrontements actuels près de Homs. Trajectoire présumée des avions israéliens pour le raid en Syrie Jusqu’à dimanche 5 mai, du fait qu’Israël et Tsahal ont scrupuleuse-

ment observé une ligne de non-ingérence dans la guerre civile syrienne, ces deux brigades du Hezbollah et les missiles iraniens qu’ils détiennent actuellement n’ont pas été attaqués. D’autre part, ces deux brigades du Hezbollah comptant 7000 hommes reçoivent actuellement une formation avancée pour l’utilisation de ces systèmes d’armement sur le champ de bataille. La question qui se pose est : quand l’Armée israélienne les attaquera ? Le second développement grave de conséquences qui s’est déroulé ce samedi est l’attaque des forces syriennes pour la première fois sur des convois qui introduisent de la Jordanie vers la Syrie des combattants affiliés aux rebelles syriens. Ces combattants ont été formés et équipés dans des camps d’entrainement au Nord de la Jordanie. Une bonne partie de ces forces rebelles a été touchée alors qu’elle se trouvait encore en territoire jordanien et une autre partie a été atteinte alors qu’elle se trouvait sur un terrain qui s’étend depuis la frontière avec la Jordanie jusqu’à la petite ville syrienne de Saham Al Jaoulan face à la partie sud du Plateau du Golan. Les échos des affrontements et des explosions syriennes ont été bien entendus sur le Golan israélien pendant toute la journée du Shabbat, samedi 4 mai. Par conséquent, tous les reportages informant que la vie suit son cours normal sur le Golan ne sont pas exacts. Des évènements ont été annulés sur le Golan près de la frontière dont des rencontres sportives. Les résidents du Golan ont reçu comme consigne de prendre au sérieux la prochaine sirène d’alarme. Il apparait donc depuis le début de la crise syrienne, alors que le Gouvernement d’Israel a clairement fait comprendre sans ambiguïté son désir de non-ingérence dans la confrontation interne syrienne, qu’il ne permettra pas que ce conflit soit exploité au travers de manipulation iranienne à une modification stratégique en sa défaveur des données sur le terrain. C’està-dire que les Israéliens ne permettront pas que l’engagement des forces du Hezbollah dans les affrontements en Syrie puisse faire bénéficier cette organisation terroriste d’arsenaux iraniens entreposés en Syrie qui changeraient le rapport des forces actuel en sa faveur. Par Méir Ben-Hayoun



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Parachat Behar-Behokhotaï : Le Peuple d’Israël, la Thora et la Terre d’Israël

Notre paracha commence ainsi : «l’Eternel ordonna à Moise… faites le décompte de toute la communauté des enfants d’Israël ». Ce n’est pas la première fois que cet ordre est donné à Moïse. Rachi explique ainsi cette volonté de D-ieu de dénombrer le peuple juif, dans le désert : « Il les compte dit-il à tout moment en signe d’amour!». Une première fois dès la sortie d’Egypte, une seconde fois dans le désert à l’issue de la faute du veau d’or, et une troisième fois lorsque D-ieu est venu résider parmi eux. Le recensement du peuple juif est en effet une expression de l’attachement que leur porte l’Eternel. Un peu à l’image de d’homme qui compte et recompte à chaque instant, les « petites pierres précieuses » qui se trouvent dans son coffre. « Banim atêm l’HM » vous êtes les enfants de l’Eternel, votre D-ieu » dit la Thora. Chacun de nous a sa propre expérience de l’amour filial, soit en tant que parent, ou en tant qu’enfant. Mais il est évident que personne n’ex-

primera son amour en dénombrant ses enfants. Alors que signifie cette expression inhabituelle de l’amour d’HM pour ses enfants?. Il est évident que D-ieu n’a pas besoin de comptable! Car rien n’est ignoré par lui « Tout est dévoilé et connu devant le trône de sa Majesté ». Nous savons par ailleurs que lorsque la colère d’HM s’enflamma contre les Béné Israël, il demanda à l’époque au Roi David de les dénombrer, et là, il s’en suivit une grave épidémie qui décima la plupart du peuple. Cette épisode nous fait prendre conscience que le dénombrement n’est manifestement pas un signe d’amour comme nous l’avions pensé. Nous lisons au début du livre des Nombres un autre aspect de ce décompte des enfants d’Israël : « Elé chémot béné Israël » Voici les noms des enfants d’Israël. Un commentaire de Rachi nous apprend que bien qu’ils étaient comptés de leur vivant, on les recompte à nouveau après leur mort, pour nous dire ainsi combien HM les aime. En effet dit-il, « Ils sont comparés aux étoiles du ciel que D-ieu fait apparaitre et fait dispa-

raitre en les comptant et en les citant, ainsi qu’il est écrit dans la prophétie d’Isaïe : «il fait sortir leur légion céleste en les comptant, et il les appelle toutes par leurs noms ». Pourtant dans le Talmud, Rabbi Eléazar dit : « Celui qui dénombre le peuple d’Israël transgresse la loi d’HM… et Rabbi Nahman ajoute que : cette personne commet deux interdictions (Talmud Yoma22b). Ceci dit dans la suite du texte, il apparaît indéniable que la bénédiction du peuple juif s’exprime dans le fait qu’il ne peut être compté. Il est bien connu que la « Bénédiction ne réside que sur une chose qui est cachée à la vue des yeux..». Du reste les «ravages» du «Ayin ara» du mauvais œil sont bien connus ! (haz vechalom). HM aime donc les enfants d’Israël : il interdit le dénombrement. Alors comment comprendre tous ces textes qui disent tout et son contraire?. En fait pour bien comprendre cette contradiction, il faut citer le verset de la parachat Pin’has qui nous parle des sacrifices offerts : «Vous offrirez en holocauste.. Un taureau, et un bélier » Rachi nous explique là-bas : «Un taureau, un bélier…Ceux-ci correspondent au Bné Israël. En fait HM leur demande de «Restez encore eu peu auprès de lui ». Comme nous le voyons également au moment de la fête de Chimini Atséret. C’est là une expression d’amour, un peu à l’image des enfants qui prennent congé de leur père, lequel se montre insistant en leur disant : « Votre départ m’est très pénible, de grâce, restez encore un jour!». Bien q’HM soit partout omniprésent, là où se trouve les enfants d’Israël, même après avoir quitté le Temple de Jérusalem, cette séparation demeure pénible pour HM, c’est la raison pour laquelle, il leur demande de prolonger encore un

Près de 90% des Tunisiens sont mécontents et inquiets (superficiellement, il est vrai). Que disent donc ces chiffres ?

Les chiffres sont généralement aussi têtus que les faits. C’est ainsi que, selon un récent sondage réalisé par Sygma pour le quotidien «Le Maghreb», les chiffres publiés donnent froid au dos tout en étant un reflet plutôt fidèle de la situation que nous vivons. Voyons ces chiffres de plus près. Selon l’institut de sondage, voici ce qui ressort de l’enquête effectuée au mois de mars dernier : - 87% des Tunisiens sont mécontents et inquiets de la situation économique qu’ils vivent - 80% des Tunisiens sont mécontents et inquiets de la conduite des affaires dans le pays - 69% des Tunisiens redoutent l’extrémisme islamiste Bien entendu, il ne s’agit que d’un sondage. Toutefois, les figures sont d’autant plus inquiétantes qu’elles paraissent raisonnables, rationnelles.

En effet, elles traduisent bien le malaise ambiant sur fond de délitement des valeurs et de fuite en avant d’une Troika au pouvoir qui s’est enferrée dans un déni de réalité. N’éludons pas la question : Fautil croire ces chiffres ou faut-il les prendre avec les pincettes de toutes les précautions ? En effet, un sondage n’est qu’une image à un moment donné d’une réalité. De plus, il repose sur un échantillon réduit, mais représentatif, de la population. En Tunisie, nous n’en sommes pas encore à la tyrannie des sondages dans la vie politique et sociale mais il ne faut pas non plus rejeter cette méthode d’écoute de la population. Certains vont hurler leur colère devant des chiffres aussi accablants, d’autres vont y trouver une illustration de leurs craintes. Pour notre part, nous ne pouvons que les commenter

Ils nous disent simplement le ras-lebol des Tunisiens devant l’incurie qui règne. Ils nous disent aussi le rejet global de l’amateurisme narcissique de nos gouvernants et de leur opposition qui peine encore à aborder les questions de fond. Ils nous disent enfin qu’une vaste majorité de Tunisiens rejette la politique de l’autruche de gouvernants qui préfèrent ne pas regarder la vérité en face et multiplient ad nauseam diversions et écrans de fumée. En deux mots, je crois que les résultats de ce sondage ressemblent à un «il y en a assez de votre incompétence, de vos mensonges et de vos vestes à faces multiples». Ainsi, une solution à la crise économique, plus de sérieux dans la gestion des affaires et une mise au pas des extrémistes deviennent à rebours les trois priorités des Tunisiens. Ce qui me permet de conclure que devant la détérioration tous azimuts de la situation, plus personne ne se soucie du chômage des jeunes ou des déséquilibres régionaux. Et pourtant, ce sont ces deux éléments conjugués qui ont mené à la révolte un peuple désespéré. Mais dans cette cacophonie ambiante le prédicateur wahhabite Mohammed

peu la fête. Nous pouvons affirmer qu’il s’agit bien d’une preuve d’amour. En effet, nos Maîtres nous enseignent dans les Perkei Avoth : « Les enfants d’Israël sont aimés de D-ieu puisqu’il leur a donné un joyau précieux. Une preuve plus grande de cet amour ! Il leur a annoncé qu’il leur a donné ce joyaux pour lequel il avait créé le monde, comme il est dit : «Ki lékhah tov natati lakhém thorati al taazouvo » Je vous ai donné une bonne doctrine, c’est ma Thora, ne l’abandonnez point ! » Selon Rachi, ils furent recensés en présentant leurs documents généalogiques et des témoins pour confirmer leur ascendance et être enregistrés chacun dans sa tribu. Nous lisons dans le Talmud le récit suivant à propos de l’Exode : « Jusqu’à ce qu’il passe ton peuple ô Eternel », ce verset fait allusion à la première entrée en terre d’Israël. « Jusqu’à ce qu’il passe, ce peuple que tu a acquis » fait allusion à la deuxième entrée en Terre Sainte. C’est pour nous enseigner disent les sages, que les Enfants d’Israël auraient dû bénéficier, à l’époque d’Ezra (2éme retour en Erest Israël) des même miracles que tu temps de Josué (s’il n’y avait pas eu des péchés au second retour). Le Maharcha dans un commentaire explique que : «Si les Béné Israël étaient tous revenus de Babel,(comme un seul homme) à l’époque de Ezra le Script, ils n’auraient guère eu besoin de la muraille qui fut construite pour défendre le pays d’Israël comme le dit le prophète Néhémie. Le miracle évoqué dans le Talmud à l’époque de Josué fut très important car la providence divine accompagna les Bné Israël jusqu’à leur installation définitive en Terre Sainte. Or pour le second retour des exilés, cette protection leur

Hassen est finalement venu à Tunis ! Invité par des associations islamistes tunisiennes, on pensait pourtant que le prédicateur égyptien avait annulé sa visite, après notamment un visa non accordé, des pressions venues de la Zitouna mais aussi après une vaste campagne facebookienne visant à l’empêcher de fouler le sol tunisien. Malgré ces aléas, le prédicateur a insisté pour obtenir son visa et le voilà arrivé à l’invitation d’association islamistes qui n’existaient pas il y a peu. Cette visite, pour le plus grand bonheur d’Ennahdha, suscite beaucoup d’inquiétudes chez les Tunisiens qui, entre les mines qui explosent dans les montagnes de Kasserine et la cherté de la vie, se demandent bien où se dirige vraiment le pays ? L’accueil réservé à Mohammed Hassen illustre ce décalage qui existe désormais entre deux Tunisie. A voir des cadres d’Ennahdha comme Sadok Chourou et Habib Ellouze, membres de la Choura et de l’Assemblée nationale Constituante, se précipiter, en compagnie du cheikh salafiste Béchir Ben Hassen, aux petits soins pour un prédicateur de la trempe des Wajdi Ghonim et autres prédicateurs venus chanter les bienfaits de l’excision et du djihad, ne peut qu’inquiéter encore plus les Tunisiens. Mais que vient donc faire Mohammed Hassen en Tunisie, si ce n’est pour lancer des prêches extrémistes et propager une idéologie et une haine wahhabite, qui

fit défaut, parce qu’ils étaient d’une part divisés et d’autre part n’étaient pas tous montés en terre sainte. Ce qui dénoter à l’évidence un manque d’Emouna-de confiance en D-ieu. Pour expliquer cette défaillance, nous dirons ceci : L’union, la fraternité et l’amour qui régnaient parmi les enfants d’Israël à l’époque de Josué, n’étaient pas au rendez-vous en Babylonie, et nous pouvons tirer l’enseignement suivant : La concorde au sein de la communauté-le Klal Israël- suffirait à lui valoir non seulement la bienveillance du Ciel, mais également la réalisation de nombreux Miracles. En marge des Maxime des Pères que nous avons étudié durant toutes ces dernières semaines, La Rav Eliahou Dessler écrit dans son livre « Miktav Mé-Eliahou » : L’homme a le pouvoir de gagner tous les trésors de ce monde ou de les détruire. Dans ce choix entre deux extrêmes, c’est sa volonté seule qui décide. Dans un midrach poétique nos sages nous ont montré quelles sont les options possibles : Trois cadeaux principaux ont été donnés au monde. Celui qui en mérite fût-ce un seul, possède la richesse du monde entier. S’il a acquis la sagesse, il a tout. S’il a acquis la puissance, il a tout. S’il a acquis la fortune, il a tout. A quelle condition? Uniquement si elles sont considérées comme des cadeaux du ciel et comme provenant du pouvoir de la Thora (c’est-à-dire sont utilisés au service de la Thora). Mais la sagesse, la puissance et la fortune humaines ne sont rien…quand ces dons ne viennent pas de D-ieu, leurs possesseurs les perdrons en fin de compte. Yvan Lellouche

susciteront encore plus l’inquiétude parmi les tunisiens. Le prédicateur prévoit une grande tournée durant les trois mois qu’il compte passer en Tunisie n’aura nullement à s’en faire. Un coup d’œil à l’accueil «royal» qui lui a été réservé par les piliers d’Ennahdha ne peut que conforter ce cheikh aux idées moyenâgeuses dans ce qu’il envisage d’entreprendre… au grand dam, encore une fois, des Tunisiens, impuissants face à ces ingérences imposées. Et ces piliers d’Ennahdha qui se sont rendus à l’aéroport de Tunis Carthage pour une «virée» wahhabite, n’ont-ils pas une Constitution à achever? L’avocate Leila Ben Debba qui défend les droits de la femme en Tunisie, n’a pas manqué de les épingler en se rendant, elle aussi, à l’aéroport pour accueillir le prédicateur égyptien à sa manière. Les deux Tunisie étaient bien là!. Que sont donc devenus les objectifs de la révolution ? Dissous dans la violence des ligues islamistes qui prétendent les protéger alors qu’elles ne font qu’instaurer la terreur propice au maintien au pouvoir de leurs champions contre la volonté du peuple, s’il le fallait. Un terrible péril guette la Tunisie. Les résultats de ce sondage l’expriment de manière feutrée. Reste à savoir si les politiciens de tout poil sauront écouter la voix du peuple, celle de la raison... Yvan Lellouche


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en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO « Naassé ve nichma » (nous ferons et nous comprendrons) Rabbin Salomon Malka Rabbin à Paris

nous ne pouvons accepter les décisions comme allant de soi et surtout nous ne devons pas tomber dans le piège du « lachon hara » au sujet de tel ou tel défenseur d’intérêts différents, sans avoir auparavant vérifié et encore vérifié les éléments. Rachel Franco Avocate au barreau de Tel Aviv

La pensée cartésienne est à l’opposé de celle de Naassé ve nichma. Notre éducation peu juive et très grécochrétienne nous a libérés des devoirs comme les lois contraignantes pratiques, surtout les plus répétitives. Ainsi les prières journalières, les règles du Shabbat ou les Mitsvot passent à la trappe sans remettre en question notre appartenance au judaïsme. Nous vivons dans la frénésie des élections démocratiques aussi bien sur le plan national que communautaire. Faire le beau pour obtenir le poste convoité peut faire commettre des impasses sur le « Naassé » au détriment du « Nichma ». Rav Haïm Amsellem Fondateur du mouvement Am Shalem

Lorsque les enfants d’Israël se tenaient au pied du Mont Sinaï avant de recevoir la Torah, ils ont dit : « Naassé Ve nichma » (nous ferons et nous comprendrons), faisant précéder l’action à la compréhension. L’adhésion à ce concept a été créditée au mérite de notre peuple pour l’éternité. Dans le Talmud, on rapporte les paroles d’un gentil qui qualifiait le peuple d’Israël d’irréfléchi puisque normalement on cherche à comprendre avant de décider si on exécute ou pas l’action. Mais c’était cela le degré de foi du peuple d’Israël comme il est écrit : « Et ils ont cru en D’ieu et en Moshé son serviteur ». En ce qui concerne les sujets de tous les jours, le Rambam écrit : « L’homme agira toujours avec bon sens, de la même manière que Dieu a créé les yeux pour voir devant et pas derrière ». En d’autres termes, il faut toujours vérifier les choses avant de les mettre en œuvre, et ce n’est que si tout est clair que l’on peut décider. Nos Sages ont écrit : « Méfie-toi et respecte », ce qui signifie que nous devons respecter, mais ne pas suivre tout et tout le monde aveuglement. Ainsi disait le Roi Salomon : « Le simple croit chaque chose ». Le questionnement a sa place sans pour autant porter atteinte au respect dû à chacun. À mon grand regret, sur les sujets politiques et économiques, il existe aujourd’hui trop d’intérêts divergents, c’est pourquoi nous ne pouvons avoir une confiance aveugle,

J’entends cette question de la manière suivante : La porte de l’action ouvret-elle sur le monde de l’entendement ? Se peut-il que « faire sans comprendre » permet de saisir quelque chose qui soit plus haut que ce que notre intelligence nous permet d’entendre ? Et cela est-il valable dans tous les domaines, ou seulement dans celui de la Torah ? Puisqu’il est dit « Naassé Ve nichma », alors oui, soumettre son entendement à la foi de nos pères, en s’appliquant aux 613 mitsvot alors même que le sens ésotérique de nos actes ou de nos absentions nous échappe, nous ouvre bien la porte du Divin. Car il faut d’abord se plier pour passer la porte basse, autrement dit l’humilité qui est aveu de notre finitude est justement la clef qui ouvre notre être à l’Infini. Ensuite, cet aveu est reconnaissance de Sa bonté qui nous permet par le mode d’emploi des commandements de nous rapprocher de Lui, puisque tel est Son désir et que Son désir est le nôtre. Mais Il nous demande aussi de Le connaître, c’est-à-dire de travailler notre jardin intérieur et d’étudier Sa loi pour que cet Infini qui se loge dans notre finitude, prenne sens et que le travail du cœur s’attache au raffinement de nos pensées. La pratique des mitsvot sans effort personnel est comme un corps dans lequel l’âme est dans une profonde torpeur. Plus haut que l’intelligence humaine, c’est la foi qui permet à l’intelligence de saisir ce que nos mains tiennent déjà et la Foi est la clef qui ouvre notre intelligence pour comprendre de l’intérieur le sens de nos actions et non par une compréhension extérieure et théorique. Enfin, il me semble que ceci n’est pas valable dans le profane et il est même dangereux de renoncer à son entendement pour s’en remettre à des croyances profanes. Dr Emmanuel Navon Universitaire « New voice of Israel »

Na’assé Vénishma (“Nous ferons

et nous entendrons”) peut se comprendre, à mon sens, de deux manières : 1. Une acceptation inconditionnelle du joug du royaume céleste ; 2. Un engagement double de pratiquer les commandements (Na’assé) et de comprendre leur signification par l’étude (Nishma). Mais quelle que soit la façon dont nous interprétons ce verset, l’acte de soumission volontaire du peuple juif ne vaut qu’envers Dieu et pas envers le pouvoir politique. Dans la Bible, les Rois d’Israël sont démis lorsqu’ils ne respectent pas les commandements, et ils sont constamment fustigés par les Prophètes. La Bible a révolutionné l’idée de la liberté en posant que l’homme, ayant été créé à l’image de Dieu, a une liberté inaliénable a priori, une liberté que l’État a le devoir de préserver et l’interdiction de bafouer. Cette idée est le principe fondateur de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis. C’est au nom de ce droit naturel que les Juifs se sont battus contre les régimes tyranniques durant leur exil. Et c’est au nom de ce droit naturel que nous avons l’obligation, en tant que citoyens libres, de rester critiques et vigilants envers nos dirigeants lorsqu’ils ne respectent pas les principes pour lesquels ils ont été élus. Georges Elia Sarfati Fondateur de l’Université populaire de Jérusalem

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Le nouveau gendarme attaques de la Syrie et du Hezbollah, Israël vient de transmettre un message au monde. En l’absence de gendarme, Israël a décidé de faire régner l’ordre, et par la même occasion de dissuader aussi l’Iran. Les choses sont on ne peut plus claires : l’Europe est enfoncée jusqu’au cou dans son marasme économique, l’Amérique a choisi un leader aspirant au dialogue avec le terrorisme d’État, qu’il soit syrien ou iranien. Le képi de gendarme a disparu, un sifflet peu convaincant fonctionne encore, mais plus personne ne l’entend.

Tous les matins depuis près de deux ans, l’Europe, les USA et l’ONU refont le décompte des derniers morts en Syrie. Toutes les semaines, à tour de rôle, l’un des trois déclare haut et fort, sans hésitation, que les massacres doivent cesser. Une fois même, dans une extrême colère, Barack Obama a osé affirmer qu’Assad devrait quitter son poste. Mais le paroxysme des condamnations a été atteint après l’utilisation par le régime syrien des armes chimiques. Les États-Unis ont averti que si les informations israéliennes - à vérifier bien sûr - s’avéraient exactes, l’Amérique ne resterait pas les bras croisés. La ligne rouge vient d’être franchie mais l’Amérique reste pourtant figée. Une guerre civile sanglante dont le bilan s’alourdit chaque jour : 80 000 morts qui n’ont provoqué aucune réaction d’un Occident bien plus empressé à condamner les constructions dans la capitale millénaire d’Israël. En ripostant à plusieurs reprises aux Jean-Charles Zerbib

L’énoncé « naassé vénichmah » coïncide avec un moment fondateur de l’identité d’Israël. Il est proféré par le kelal dans le contexte de la révélation à Moïse, avant (Exode : 19, 7) et après (Exode : 24, 7) le don des Dix paroles. Ce qui est donc visé concerne les conditions d’acceptation de la Torah. Il serait absurde et erroné, comme c’est souvent le cas, de voir dans cette proclamation l’expression d’une soumission irrationnelle, ou inconditionnelle, en quelque sorte un principe justifiant le pire. Ce qui est ici en jeu, c’est la réponse d’Israël à la promesse divine : Promesse qui se fonde dans la révélation aux Patriarches, la vocation de Jacob, et qui culmine dans la théologie de l’Alliance. L’implication première est celle d’un engagement mutuel, également scellé par le « choix d’Israël », au terme de la lutte avec l’ange. En sorte que dire « nous ferons et nous comprendrons », c’est faire implicitement fond sur l’acquis de tous ces épisodes fondateurs, dont l’enchaînement définit à lui seul la mémoire de cet engagement, dont la signification est celle d’une confiance mutuelle : attente du Créateur des mondes vis-à-vis d’Israël, et attachement d’Israël vis-à-vis de Lui. En dehors de ce contexte, la proclamation sinaïtique doit avoir valeur de modèle de conduite, ou alors elle ne signifie plus rien. On ne saurait à aucun prix en instrumentaliser la signification.

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Rien de ce qui figure dans la Torah, rien, pas une ligne, pas un mot, n’est une histoire ancienne, un conte ou une légende ! Chaque mot, chaque commandement concerne notre quotidien ! D’où le sens de la répétition du mot « hayom » dans nos textes, car c’est aujourd’hui que je dois vivre cela et le faire « exister ». Et pas uniquement dans les « quatre coudées » représentées aujourd’hui par la Synagogue, le Bet Hamidrach ou la Yéchiva. « Lo bachamayim hi » ! Elle n’est pas aux cieux, mais bien dans notre quotidien, dans notre rapport à l’Autre, à l’État, au voisin, au conducteur sur la route, au politicien avec lequel je suis en désaccord, à celui qui me ressemble, comme à celui qui m’est différent. En Israël on entend souvent : « Tu l’as fait savoir, et tu ne l’a pas vraiment fait, c’est comme si tu l’avais fait » ! Notre éthique, notre morale, notre judaïsme dit exactement le contraire, en rajoutant à l’action la notion fondamentale d’écoute et non uniquement « le dire ».

Israël est en fait l’un des seul pays au monde à se préoccuper du sort de la planète et à ne pas transiger avec le terrorisme. Elle n’a plus le temps, malgré les risques encourus, d’attendre le feu vert d’un agent de la circulation, dépassé par trop de chauffards, trop de klaxons. Israël n’a plus le choix : en l’absence de conscience, face à l’indifférence générale et aux belles paroles stériles, il devient le seul garant de la liberté dans ce monde cruel où les méchants ne tiennent aucun compte des paroles des faibles. L’État hébreu comble le vide laissé par un oncle Sam pétrifié, lui ayant vainement et à maintes reprises tendu la perche pour remplir son rôle de toujours. Le peuple élu, qui a reçu la Torah dans le désert, puise sa force dans sa capacité à distinguer le bien du mal, à opérer justement dans cette obscurité ambiante, à relever le défi que le monde, inconsciemment, attend de lui : devenir le guide des nations. Hag Shavouot Sameah.


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L’information en provenance d’Israël Edition du 8 Mai au 14 Mai 2013

Naftali Bennett : Ministre de l’Économie Naftali Bennett est devenu célèbre à l’occasion de la dernière campagne électorale pour la 19e Knesset. Après avoir remporté les premières primaires de l’histoire du parti sioniste-religieux, Habayit Hayehoudi, il signe un accord avec de grands noms du Ihoud Leumi, l’autre représentant politique de cet électorat. Sa campagne électorale en a fait une véritable étoile montante de la politique, et ses efforts ont été récompensés par un score de 12 mandats, soit 3 fois plus que lors de la dernière Knesset pour quasiment la même formation. Homme de conviction, homme d’affaires, homme qui rassemble, Naftali Bennett a plusieurs cordes à son arc. Et de fait, il a obtenu plusieurs ministères de premier ordre : celui de l’Économie (industrie, commerce), celui des Cultes et un nouveau portefeuille, celui de la Diaspora et des questions concernant Jérusalem. Il est l’un des hommes forts du gouvernement Netanyahou III. Un mois après sa prise de fonction, il nous a accordé une interview exclusive. Il nous parle de ses nouvelles activités, de ses priorités et de l’importance qu’il accorde à l’alyah, notamment à celle des Juifs de France. Le Plus Hebdo : Comment vous sentez-vous en tant que ministre ? Naftali Bennett : Je sens que nous avons une opportunité exceptionnelle. Selon moi, c’est la première fois depuis longtemps que nous avons un gouvernement qui a les moyens d’agir, de prendre en main les questions qui préoccupent chacun d’entre nous. Lph : Le public haredi est inquiet, face aux déclarations de Yair Lapid notamment. Quel message souhaitezvous leur faire passer ? N.B. : Les Haredim ne sont pas nos ennemis, au contraire : ils sont nos frères, nous les aimons. L’une de mes missions en tant que ministre de l’Industrie est de leur ouvrir les portes du marché du travail en les accueillant à bras ouverts. Il y a quelques jours, je me suis rendu à BnéBrak, j’y ai visité une entreprise. Certes, il y a un défi à relever : une partie de ces personnes arrivent à 18 ans sans parler un mot d’anglais, presque sans aucune notion scientifique. Nous leur proposons une formation qui leur permettra d’apprendre le métier qu’ils souhaitent. Nous revendiquons une approche positive envers ce public. La situation dans laquelle

nous sommes aujourd’hui est sans précédent : une si grande partie de la population qui de l’âge de 3 ans jusqu’à 120 ans étudie la Torah non-stop. Cela ne s’est jamais produit dans notre histoire, ni en Babylonie, ni à Jérusalem, ni ailleurs dans le monde. L’étude de la Torah est forte aujourd’hui ; il ne semble plus logique, ni viable que tant de personnes ne travaillent pas. Lph : Êtes-vous en contact avec les formations politiques de ce public (Shass, Yahadout Hatorah) ? N.B. : Pour être honnête, notre rapport politique avec ces formations n’est pas excellent. Ils ont du mal à accepter le résultat des élections et la coalition gouvernementale telle qu’elle est. Je m’attache à faire la différence entre les débats politiques qui sont légitimes entre hommes politiques et le public. En tant que ministre du gouvernement, je dois des comptes à tout le peuple d’Israël. L’occasion est historique : le gouvernement tel qu’il est aujourd’hui a toutes les capacités pour prendre à bras-le-corps la question de l’intégration des haredim dans le marché du travail. Je suis fier d’être celui qui pourra réaliser cette avancée, en tant que ministre de l’Industrie. Lph : Comment vous y prendrez-vous ? N.B. : Je leur parlerai, je les écouterai, j’apprendrai de ce qu’ils ont à dire et à revendiquer. Ce que nous proposons concernant, par exemple, l’enrôlement dans l’armée est un concept mesuré, équilibré. Ceux qui veulent continuer à étudier pourront repousser pendant quelques années leur service, certains seront choisis pour rester à la yeshiva et les autres seront intégrés dans la société israélienne. Lph : En tant que ministre de l’Économie, quels sont vos principaux projets ? N.B. : Tout d’abord faire baisser les prix : ouvrir la concurrence, créer les conditions d’un marché sain et libre. Nous devons mettre fin au système de la « protektsia ». Depuis de nombreuses années, un entrepreneur qui veut réussir en Israël doit faire partie d’un certain réseau et ainsi bloquer tout concurrent potentiel. C’est de cette façon que les grands monopoles se sont installés. Les

olim, d’ailleurs, doivent souvent surmonter, non sans mal, cette absence de contacts et de réseau lorsqu’ils veulent entreprendre en Israël. Casser ce système permettra de stimuler les entrepreneurs de façon à ce que chacun donne le meilleur de lui-même pour être compétitif et pour exister. Nous nous battrons donc de toutes nos forces pour ouvrir l’État d’Israël à tous car il appartient à nous tous. Le deuxième point qui revêt une importance particulière à mes yeux est de renforcer les petites et moyennes entreprises (100200 employés). Le paysage industriel israélien est en majorité composé de ce type d’entreprises que l’on assomme avec des législations lourdes et des impôts trop importants.

Lph : Vous dites vouloir agir entre autres priorités pour diminuer le coût de la vie. Quels sont vos leviers ? N.B. : La cherté de la vie est une réalité en Israël. J’ai déjà pu agir pour diminuer ce phénomène dans le mois qui vient de s’écouler : baisse du prix du pain, du prix des inscriptions dans les crèches, du prix de la lessive. Bien sûr, certains viennent me demander ce que ces petites baisses de prix changent. Je suis convaincu que chaque shekel en moins nous permettra d’arriver à un grand changement sur le pouvoir d’achat. Cette action, je la mène aussi au nom du sionisme et je profite de l’occasion pour en appeler aux Juifs de France : montez en Israël. Nous sommes en train de réaliser un miracle économique ! N’allez pas aux États-Unis, le seul endroit où vous devez être est l’État d’Israël ! Lph : Vous êtes aussi ministre de la Diaspora et des questions concernant Jérusalem. Comment définissez-vous ce ministère ? N.B. : Envers la diaspora nous avons une mission de la plus haute importance. Aujourd’hui se produit une catastrophe silencieuse en diaspora : l’assimilation. Chaque jour nous perdons des centaines de Juifs. La diaspora a toujours été vue comme un réservoir pour l’alyah, ou comme une source de financement. Je veux changer cette conception. Israël est responsable de chaque Juif, même de celui qui ne veut pas faire son alyah ou qui ne participe pas à l’effort financier envers lui. Nous sommes l’État des Juifs.

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Par Avraham Azoulay

Lph : Quelle est cette responsabilité dont vous parlez ? N.B. : Pour le moment, le ministère vient de voir le jour. Je ne peux pas encore dévoiler tous les projets. Mais le point central de notre politique sera focalisé autour du rôle d’Israël dans la définition et le renforcement de l’identité juive. Lph : En ce qui concerne Jérusalem, quelles sont vos priorités ? N.B. : Jérusalem est un sujet qui touche le cœur. Jusqu’à aujourd’hui, chaque fois que j’arrive à Shaar Hagay, je suis ému. Il n’existe aucun autre endroit dans le monde autant chargé d’histoire : ici, Avraham Avinou a fait le sacrifice d’Its’hak, ici le Roi David a uni les douze tribus d’Israël, ici le Roi Shlomo a construit le Beit Hamikdash, ici les parachutistes sont passés pour libérer le Kotel. Je souhaite parvenir à placer Jérusalem dans le cœur de chaque Israélien, parce que malheureusement ce n’est pas le cas. Certains jeunes du centre n’ont encore jamais été à Jérusalem, cela paraît incroyable ! Lph : Yom Yeroushalayim est une journée de la plus haute importance symbolique et nationale. Or, contrairement à Yom Haatsmaout ou même à Lag Baomer, ce jour n’est pas férié en Israël. Ne serait-il pas logique qu’il le soit, surtout si nous voulons témoigner au reste du monde et aux Juifs éloignés de la centralité de Jérusalem unifiée ? N.B. : Ce que vous dites est vrai. Je sais que le ministre de l’éducation Shai Piron étudie des remaniements des rythmes et des vacances scolaires. Peut-être cela rentrera-t-il dans ses considérations. Lph : Troisième ministère sous votre autorité : les Cultes. Quelles sont vos orientations ? N.B. : Nous devons procéder à des changements en profondeur. Nous devons faire redécouvrir la religion aux Israéliens. En effet, ces dernières années, certaines approches ont même éloigné un certain nombre de personnes du judaïsme. Le Vice-ministre des Cultes, le Rav Eliahou Ben-Dahan, a pris la mesure de l’ampleur et de l’importance de sa mission et il y travaille très dur. Nous avions promis de prendre en considération le peuple d’Israël dans son ensemble pour ce qui concerne les

sujets de religion et pas seulement les personnes définies comme « religieuses ». Nous n’avons pas sur ce sujet, comme sur les autres, une approche sectorielle, bien au contraire. Lph : Quelle est votre position au sujet des pourparlers avec les Palestiniens ? N.B. : Ma position est connue : c’est une folie de vouloir créer un État palestinien au sein de l’État d’Israël, et cela n’arrivera pas. Je sais que le gouvernement, le chef du gouvernement et les principaux ministres, comme Yair Lapid et Tsipi Livni, croient dans cette solution, moi non. Comme je suis convaincu que cette option ne verra jamais le jour, je continue à m’y opposer tout en ne dérangeant pas les pourparlers s’ils souhaitent en avoir. J’attends qu’ils reviennent avec un accord, à ce moment nous discuterons. Mais, je ne suis pas prêt à payer un prix quel qu’il soit pour obtenir des négociations. Nous devons débattre sans renoncement préalable et surtout, si un accord est obtenu, alors il devra être soumis à un référendum. Je ne veux plus voir une fracture au sein de la population comme au temps des accords d’Oslo. Selon moi, le référendum est le meilleur moyen de l’éviter. Lph : Sur le plan personnel, comment faites-vous pour gérer à vous tout seul autant de dossiers ? Parvenez-vous à passer du temps avec votre famille ? N.B. : C’est une vraie question... Lph: Quel message souhaitez-vous passer aux francophones ? N.B. : L’une des choses qui me tient le plus à cœur est que les Juifs qui quittent la France viennent en Israël. Je suis prêt, sans aucun rapport obligatoirement avec la politique, à faire tout ce que vous me demanderez pour y parvenir. Lph : Nous organisons, le 1er août, un salon lors duquel se retrouveront les communautés francophones et anglophones. Seriez-vous prêt à y participer ? N.B. : Je trouve ce genre d’initiative très importante et je note dès aujourd’hui dans mon agenda ce rendez-vous auquel je me ferai une joie de participer !




L’information en provenance d’Israël Edition du 8 Mai au 14 Mai 2013

Mahmoud Abbas : « les Palestiniens qui assassinent des Juifs ne peuvent pas être punis »

Je viens de lire un article de Ryan Jones dans Israel Today, intitulé « Abbas: Palestinians Who Kill Jews Cannot Be Punished », (les Palestiniens qui assassinent des Juifs ne peuvent pas être punis), et j’ai pensé au discours de B. Obama en Israël en mars dernier, qui présentait M. Abbas comme un partenaire fiable pour négocier la paix… « Bien sûr, Israël ne peut être contraint à négocier avec quelqu’un qui veut sa destruction. Mais bien que vous ayez des différents avec l’autorité Palestinienne, je pense sincèrement que vous avez un vrai partenaire avec le Président Abbas et le Premier ministre Fayyad » Barack Obama, le 21 mars 2013 Soit Obama est naïf, soit il est d’une inconscience perverse. Pour un islamiste, tuer un Juif est un acte d’adoration qui le rapproche d’Allah. Pour M. Abbas le très « modéré » leader palestinien, si respecté par l’Occident, en qui Obama voit un « véritable partenaire » d’Israël pour la paix, les Arabes palestiniens qui assassinent des Juifs israéliens ne doivent pas être punis pour leurs crimes. Quoi de plus naturel de la part d’un musulman respectueux du coran ! M. Abbas a organisé le week-end dernier une conférence de deux jours intitulée « Liberté et Dignité » à Ramallah, afin de célébrer le 11ème anniversaire de l’arrestation par Israël de Marwan Barghouti, un haut responsable du Fatah, condamné pour avoir dirigé de nombreuses attaques terroristes contre les Israéliens, et dont la libération, pour raisons « humanitaires » et politiques, est ardem-

ment souhaitée par l’UE. Selon les sondages, une grande majorité de Palestiniens élirait Barghouti comme président, s’il était un jour libéré par Israël. Pour M. Abbas, la seule façon pour Israël de prouver sa véritable volonté d’arriver à un accord de paix, serait de libérer les milliers de terroristes palestiniens actuellement emprisonnés en Israël. Or, parmi ces prisonniers, nombreux sont des assassins, qui tuèrent des civils innocents, hommes, femmes, enfants lors d’attaques terroristes. Quant aux autres, ils furent arrêtés lors de tentatives d’assassinats.

L’ancien président américain Jimmy Carter a également envoyé un enregistrement vidéo de son discours, dans lequel il a souligné que la libération des terroristes palestiniens était une condition nécessaire à la paix. Etrange conception de la paix que la libération d’assassins ! Ces « défenseurs » des droits de l’homme à sens unique ont-ils conscience de l’absurdité criminelle de leurs exigences, des conséquences désastreuses pour Israël, si ces terroristes étaient relâchés ? Oui sans aucun doute.

Mais pour Abbas le « modéré », ces tueurs et les futurs tueurs ne doivent pas être tenus responsables de leurs crimes. Après tout, ils ne cherchaient qu’à tuer des Juifs.

Ils n’ont, cependant, pas une pensée pour les victimes israéliennes de ces assassins, pas un mot sur le droit du peuple israélien à vivre dans la sécurité et la paix sur sa terre.

Ce qui est encore plus choquant, c’est de constater que son ignoble position reçoit le soutien des USA et de l’Europe !

Seule la défense des droits des assassins palestiniens anime ces parlementaires européens.

Sa conférence sur la « Liberté et la Dignité » fut en effet rehaussée par la présence d’Isabelle Durant, eurodéputée belge, ex ministre écolo, vice présidente du Parlement européen, qui, selon les médias palestiniens, ne ménage pas ses efforts pour obtenir la libération des terroristes emprisonnés en Israël, et notamment celle de Barghouti, « cet homme hors du commun »… selon les parlementaires européens. Isabelle Durant a lu un discours, au nom du président du Parlement européen, Martin Schulz, qui accuse Israël de violation des droits de l’homme en emprisonnant les Palestiniens qui tuent ou essaient de tuer des Juifs …

La constante violation du droit international par les terroristes palestiniens, dont le seul but est d’effacer un pays, un peuple, des pages du temps, ne semble guère les intéresser. Quelle cohérence dans la non reconnaissance de la justice, l’absence de respect d’Israël, état de droit, de ses habitants, dans les actes politiques, les discours, et les résolutions des parlementaires droits-de-l’hommiste européens pro-palestiniens. En cela, ils rejoignent bien le « modéré » M. Abbas, dont ils encouragent les délires. © Rosaly

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Shomer Israël

Tous les matins depuis près de deux ans, l’Europe, les USA et l’ONU refont le décompte des derniers morts en Syrie. Toutes les semaines, à tour de rôle, l’un des trois déclare haut et fort, sans hésitation, que les massacres doivent cesser. Une fois même, dans une extrême colère, Barack Obama a osé affirmer qu’Assad devrait quitter son poste. Mais le paroxysme des condamnations a été atteint après l’utilisation par le régime syrien des armes chimiques. Les États-Unis ont averti que si les informations israéliennes - à vérifier bien sûr – s’avéraient exactes, l’Amérique ne resterait pas les bras croisés ; comme si les 80 000 morts à l’arme blanche ou à feu, n’étaient pas une raison suffisante pour agir. La ligne rouge officielle vient d’être franchie mais l’Amérique reste pourtant figée. En ripostant à plusieurs reprises aux menaces de la Syrie et du Hezbollah, Israël vient de transmettre un message au monde. En l’absence de gendarme, Israël a décidé de faire régner l’ordre, et par la même occasion de dissuader aussi l’Iran. Les choses sont on ne peut plus claires : l’Europe est enfoncée jusqu’au cou dans son marasme économique et l’Amérique, elle, a choisi un leader aspirant au dialogue avec le terrorisme d’État,

qu’il soit syrien ou iranien. Le képi de gendarme a disparu, un sifflet peu convaincant fonctionne encore, mais plus personne ne l’entend. Israël est en fait l’un des seul pays au monde à se préoccuper du sort de la planète et à ne pas transiger avec le terrorisme. Elle n’a plus le temps, malgré les risques de guerre encourus, d’attendre le feu vert d’un agent de la circulation, dépassé par trop de chauffards, trop de klaxons. Israël n’a plus le choix : en l’absence de conscience, face à l’indifférence générale et aux belles paroles stériles, il devient le seul garant de la liberté dans cette région cruelle où les méchants ne tiennent aucun compte des paroles des faibles. L’État hébreu comble le vide laissé par un oncle Sam pétrifié, lui ayant vainement et à maintes reprises tendu la perche pour remplir son rôle d’antan. Le peuple élu, qui a reçu la Torah dans le désert, puise sa force dans sa capacité à distinguer le bien du mal, à opérer justement dans cette obscurité ambiante, à relever le défi que le monde, inconsciemment, attend de lui : devenir le guide des nations. Avraham Azoulay



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Deux jours avant la Journée de Libération de Jérusalem

LE COMBAT C’EST MAINTENANT

susceptibles d’interférer dans une conférence de BDS. OU SONT LES JUIFS ??? QUE FONT-ILS ??? Est ce parce qu’un état juif existe que nous devons nous laisser pourrir la vie dans nos pays respectifs ? Est ce parce qu’Israël existe que nous ne pouvons vivre sans avoir à craindre pour nos vies dans le reste du monde ?

J’ai cru un moment que le Congrès Juif Européen avec à sa tête Moshé Kantor, allait enfin donner des résultats sur des questions essentielles telles que l’antisémitisme et les actions désormais incontrôlables du groupe BDS. Or, je ne vois absolument pas de progrès dans ce sens mais bel et bien une dégradation qui s’accentue au fil des jours. Reacsion s’est penché sur différents obstacles faits aux communautés juives d’Europe qui ne peuvent même plus se réunir ou accueillir des groupes israéliens sans que des bandes antisémites et non comme ils le soutiennent « antisionistes » ne viennent menacer et saborder ces réunions. La France, la Belgique, l’Irlande, les Pays-Bas, les trois pays scandinaves et maintenant l’Écosse sont sous la coupe de ces dégénérés au point où les hôtels, les points où tous les meetings peuvent avoir lieu sont désormais refusés aux juifs ! Pour cause de sécurité. C’EST PROPREMENT SCANDALEUX ! Aujourd’hui encore, en Écosse, était prévue une réunion de la Jewish Society and Alpha Epsilon Pi fraternity at St. Andrews University à Fife. Après des mails et coups de fils intempestifs menaçant les gérants de cet hôtel-golfe, l’évènement fut annulée.

IL S’AGISSAIT D’UNE RÉUNION DE JUIFS ! DES ISRAÉLIENS N’ÉTAIENT MÊME PAS PRÉVUS AU PROGRAMME !!!! ET QUAND BIEN MÊME ????? Que devons-nous en conclure ? QUE LES JUIFS SONT DÉSORMAIS PERSONA NON GRATA EN EUROPE ??? Que les juifs sont sous la coupe de nazislamistes, de gauchistes pro-palestiniens ? OU SONT CES POLITIQUES DÉNONÇANT L’ANTISÉMITISME ? UNIQUEMENT LORSQU’IL Y A DES MORTS ??? L’Europe m’écœure ! L’Europe n’a rien retenu des années 30, de la guerre mondiale et des 6 millions de juifs offerts sur un plateau. Elle s’offre comme une vieille catin aux arabo-musulmans comme naguère à l’Allemagne nazie. L’Europe seule ? NONNNNNN !!! Les États-Unis et ses gauchistes juifs patentés qui accompagnent leurs opprimés musulmans dans toutes les universités et insultent Israël. JStreet et ses fous qui donnent de la voix aux pires calomnies au point de déclarer « qu’Israël est une erreur ». Sur ces campus universitaires des juifs sont virés de certaines conférences comme dernièrement à Brooklyn parce qu’ils auraient été

LE COMBAT C’EST MAINTENANT ! Virer ces incapables qui parlementent des années entières et font le dos rond jusqu’à la prochaine catastrophe est inepte, pire encore criminel. Nous devons sortir dans la rue. Nous devons montrer que nous n’avons pas peur et nous devons trouver des alliances car nous ne sommes pas seuls. D’autres, non-juifs, souffrent aussi et veulent s’associer à nous devant la déliquescence de nos sociétés où désormais les juifs sont prioritairement des cibles.

Ces jours-ci, Jérusalem revêt sa parure des jours de printemps avec des parfums délicieux, des parfums féeriques, sensuels. Ce sont des moments privilégiés, uniques, extraordinaires, deux jours avant les festivités de la Journée de Libération de Jérusalem. Cela évoque en nous un enseignement du Midrash. Lorsque le Créateur prit le premier homme, Adam, pour le faire résider dans le jardin d’Eden, Adam ne le voulait pas. C’est de force qu’Adam fut introduit au jardin d’Eden. Adam voulait rester à Sion, à Jérusalem. Une fois dans le jardin d’Eden, Adam ne pensait qu’à une chose. Il voulait revenir à Jérusalem. Voilà comment l’Histoire de l’Homme a commencé. Adam le premier homme était donc le premier sioniste. C’est le Midrash qui en fait état. Celui qui, comme nous aujourd’hui, traverse quelques pâtés de maisons dans la Cité éternelle, s’enivre des parfums de fleurs flottant dans l’air, monte dans un autobus, puis marche dans les rues de la ville pour se rendre

Se rend-on compte de la bonne fortune qui est la nôtre ? Avoir vécu où que ce soit dans ce monde et aujourd’hui, vivre à Jérusalem ? Même pour ne serait-ce que cinq minutes à Jérusalem, cette vie aurait valu le coup d’être vécue. S’éloigner de 50 kilomètres de Jérusalem pour un temps limité n’est point chose facile, alors partir pour l’étranger ? On s’y sentirait à l’étroit et dans les ténèbres. Il y en a trop dont la capacité olfactive est altérée pour le sentir, dont la vue est trop embrumée pour le voir. Toutefois, point de désespoir. Ça se soigne. Les instruments de perception de l’être juif, les thermomètres de la sensibilité juive, avec quelques efforts, on peut les polir et les ramener à leur état de marche optimal. Par Méir Ben-Hayoun

Allemagne : arrestation d’un ex-garde présumé d’Auschwitz âgé de 93 ans des gardes de camps de concentration. L’Office central chargé d’élucider les crimes national-socialistes devait entamer une procédure contre cinquante anciens gardiens d’Auschwitz-Birkenau, vivant dans toute l’Allemagne et âgés d’environ 90 ans.

Pouvoir nous réunir, inviter qui nous voulons et soutenir l’état d’Israel sans crainte NOUS EST DU parce que nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone. N’attendons pas les croix gammées sur les commerces : LE COMBAT C’EST MAINTENANT Par:Nina

à son travail, ne peut que comprendre qu’Adam ne voulait pas se rendre au jardin d’Eden et que là-bas, il ne pouvait que languir Jérusalem.

Un ex-garde présumé du camp d’Auschwitz – plus grand camp de concentration et d’exterminationnazi, situé dans la Pologne occupée entre 1942 et 1945 –, a été arrêté en Allemagne, à l’âge de 93 ans. «Les forces de la police criminelle du Bade-Würtemberg, sur mandat du parquet de Stuttgart, ont interpellé à son domicile un ancien employé, âgé de 93 ans, du camp de concentration d’Auschwitz qui faisait partie du service des gardes, de l’automne 1941 à sa fermeture en 1945, et est soupçonné de complicité de meurtre», a annoncé, lundi 6 mai, le parquet de Stuttgart. ENQUÊTE ÉLARGIE SUR LES GARDES DE CAMPS Début avril, un magistrat allemand avait annoncé que l’Allemagne allait enquêter de façon élargie sur les crimes commis sous le nazisme par

Le périmètre des poursuites concernant d’anciens criminels de guerre nazis s’est élargi après la condamnation en 2011 de John Demjanjuk, un ancien garde du camp de Sobibor d’origine ukrainienne, décédé l’an passé. Dans cette affaire, la justice allemande a estimé que toute fonction au sein d’un camp pouvait être assimilée à de la complicité de meurtre. Demjanjuk avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement pour s’être ainsi rendu complice du meurtre de plus de 27 900 personnes. Il est peu probable de retrouver plus de gardes d’Auschwitz ayant survécu que les cinquante dont l’office a collecté les noms, les adresses et les dates de naissance, a expliqué Kurt Schrimm, responsable de l’Office. «D’abord, nous devons établir pour lesquels d’entre eux une poursuite est encore possible», a-t-il souligné, car ceux qui ont déjà été jugés par le passé pour avoir servi à Auschwitz ne peuvent l’être une seconde fois. Pour ceux parmi les cinquante qui n’ont jamais eu à faire à la justice, les enquêteurs sont en train de «rechercher qui a fait quoi, où et quand», a-t-il indiqué. Le Monde



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40% des palestiniens soutiennent les attentats suicides

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Israël et l’Arabie Saoudite unis dans un « pacte de défense » ?

défendre l’Islam contre ses ennemis.

En Afghanistan, où les attentats suicides contre des cibles occidentales se produisent fréquemment, 39% de la population pense que c’est un moyen justifié de « résistance ». Le sondage examine également les vues des musulmans sur les sujets suivants : l’homosexualité, les droits de la femme, la charia et les crimes d’honneur.

Un nombre important de palestinien pense que les attentats suicides sont justifiés, a montré un sondage réalisé par le PEW Research Center qui a finalement été publié cette semaine. L’enquête, qui a interrogé des musulmans dans 21 pays à travers le monde, a révélé que 40 pour cent des palestiniens croient que les attaques

contre des civils pour défendre l’Islam peuvent souvent ou parfois être justifiés. Le soutien à ce genre d’attaques est élevé dans la région. Vingt-neuf pour cent des égyptiens soutiennent également les attentats suicides, de même que 15% des jordaniens. En Turquie, 15% de la population estime que ces attaques sont un moyen légitime pour

Les résultats indiquent que 89% des palestiniens pensent que l’homosexualité est immorale, pensent que les femmes doivent toujours obéir à leur mari, et favorisent l’imposition de la charia dans leur société. Une plus petite quantité (45%) pense que les crimes d’honneur sont parfois justifiés. Le sondage a été réalisé auprès de 994 adultes entre le 4 décembre 2012 et le 2 janvier 2013.

« Israël travaille sur l’adhésion à une alliance de défense anti-Iranniene, avec un certain nombre d’Etats arabes, ce qui impliquerait le partage des technologies antimissiles nouvellement développés par Jérusalem », c’est en tout cas ce que rapporte un journal britannique dimanche. Le pacte de défense devrait permettre à Israël de rejoindre la Turquie, la Jordanie, l’Arabie saoudite et les Émirats Arabes Unis, pour créer un Moyen-Orient « croissant modérée », selon le Sunday Times, qui cite un responsable israélien anonyme. Israël ne dispose pas actuellement de liens formels avec Riyad ou Abu Dhabi, et les relations avec Ankara ont été tendues depuis 2009.

Israël confirme avoir mené un raid sur la Syrie des armes destinées au Hezbollah qui « changeaient les règles du jeu ». Ils ont dit que le raid a eu lieu vendredi matin. Ils n’ont par contre pas dit où il avait eu lieu.

CNN a cité des responsables américains anonymes disant qu’Israël avait probablement mené le raid « dans le laps de temps de jeudi ou vendredi » et que ses jets n’étaient pas entrés dans l’espace aérien syrien.

Un responsable israélien a déclaré samedi que des avions de guerre israéliens avaient pris pour cible une cargaison de missiles en Syrie qui auraient été en route vers le groupe terroriste Hezbollah dans le Liban voisin.

Plus tôt samedi, une source sécuritaire dans la région a confirmé que l’aviation israélienne avait mené un raid en Syrie. L’objectif reste incertain, mais il ne s’agissait pas d’une installation d’armes chimiques selon la source.

La frappe aérienne a eu lien vendredi après qu’elle ait été approuvée lors d’une réunion secrète du cabinet de sécurité du premier ministre Benyamin Netanyahou jeudi soir, a indiqué le responsable sous couvert d’anonymat.

Un responsable américain, qui a également refusé d’être identifié, a déclaré vendredi à Reuters que le raid aérien visait apparemment un bâtiment et non un convoi. Des responsables ont dit que la cible n’était pas des armes chimiques, mais

Bashaar Jaafari, l’ambassadeur syrien aux Nations Unies, a dit à Reuters : « je ne suis pas au courant d’aucune attaque en ce moment. » Le ministre adjoint de l’information syrien, Khalaf Muftah, a dit à la télévision Al-Manar du Hezbollah qu’il n’a « pas d’informations sur une agression qui a eu lieu » et que ces rapports d’un raid israélien « viennent dans le cadre de la guerre psychologique dans la préparation d’une agression contre la Syrie. » Le commandant Qassim Saadedine des rebelles syriens a confirmé samedi les rapports disant qu’une attaque

israélienne a visé un convoi de missiles envoyés au Hezbollah au Liban. « Nos renseignements indiquent qu’il y a eu une attaque israélienne contre un convoi qui transférait des missiles au Hezbollah. Nous n’avons pas encore vérifié le lieu, » a déclaré Saadedine, un colonel qui a fait défection, parlant à Reuters par téléphone depuis sa base sur la frontière turcosyrienne. Le ministre libanais des affaires étrangères, Adnan Mansou, a répondu aux rapports disant que des jets israéliens avaient attaqué la Syrie depuis l’espace aérien libanais. « Ces attaques ne feront qu’augmenter la tension et la volatilité de la situation, » a déclaré Mansou, avertissant que l’action israélienne entrave la paix et la sécurité régionale, exacerbant les tensions déjà élevées. Il a appelé la communauté internationale à intervenir dans la mise en œuvre de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l’ONU. Les autorités libanaises ont signalé

Cependant, les liens officieux existent réellement. Selon l’article, Israël devrait avoir accès à des stations radar en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis et en échange du partage de ses propres informations radar. Toujours selon cette source, des batteries anti-missiles longue portée censées protéger Israël devrait être installée en Jordanie. Le pacte 4 +1 est négocié par Washington, et marquerait une nette inflexion de la politique de la Maison Blanche. Par Greg Touboul

une activité intensive inhabituelle de l’armée de l’air israélienne sur leur territoire jeudi et vendredi. Une source sécuritaire libanaise a déclaré que son impression était que les survols israéliens surveillaient les livraisons d’armes potentielles entre la Syrie et le Liban. « Nous croyons que cela est lié aux préoccupations d’Israël sur le transfert d’armes, notamment chimiques, de la Syrie à ses alliés au Liban, » a déclaré le responsable, qui a demandé de ne pas être nommé. L’armée de l’air israélienne a des bombes appelées « distance de sécurité » qui peuvent voler des dizaines de kilomètres vers leurs objectifs une fois tirées. Cela pourrait, en théorie, permettre à Israël d’attaquer la Syrie depuis son propre territoire ou à partir du Liban voisin. Le rapport de CNN indique que pendant le laps de temps de l’attaque, les Etats-Unis avaient recueilli des informations montrant que des avions israéliens survolaient le Liban.



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Soral et Dieudonné tentent depuis 2 jours de faire supprimer une vidéo compromettante

Par un lent travail de recherche et de compilation, Alliance occidentale a réalisé un documentaire (dont il ne faut pas rater la dernière partie) qui expose une réalité sur Dieudonné et Alain Soral que les paillettes du show business et la diarrhée verbale de Soral dissimulent habilement. Ce qui est dévoilé dans ce reportage, et qui explique leurs tentatives de faire supprimer la vidéo, c’est que les deux radicaux sont rien de moins que des agents iraniens – certes, des guignols, mais dangereux. Dieudonné s’est converti à l’Islam il y a quelques années, et il a été plusieurs fois condamné pour incitation

à la haine raciale et antisémitisme. On le voit ici expliquer que les chrétiens doivent se convertir à l’islam, et que « la révolution iranienne est le modèle à suivre. » Alain Soral, communiste auto-destructeur, désorienté par la chute de l’Union Soviétique, a élaboré une doctrine tordue à mi chemin entre le conspirationnisme et la propagande nazie qui lui permet de promouvoir l’Islam et la révolution islamique iranienne, et de s’entourer d’une cour d’idiots inutiles à qui il fourni des boites à outils d’arguments basiques qui leur fait office de vernis culturel. © Jean-Patrick Grumberg

QUI VEUT LA PEAU DE CLEMENT WEILL-RAYNAL ? C’est sa petite revanche à lui le Guillaume ! Avocaillon sans envergure, il se répand en calomnies sur Israël, cet affreux petit « état juif voleur des terres arabes ».

C’est presque fait ! La clique journalistique s’est mise sur son pied de guerre pour avoir la peau de l’odieux journaliste qui a mis à jour le Mur des Cons dans le local du Syndicat de la Magistrature.

On se fout vraiment de notre gueule et en plus, on laisse un journaliste qui, par le passé, s’est battu pour dénoncer un bidonnage en règle du Sieur Charles Enderlin et son pseudo martyr Al Dura.

Le Syndicat National des Journalistes (SNJ) a initié un combat sans merci contre un collègue, Clément WeillRaynal qui aurait dit-il « manqué à ses devoirs déontologiques ».

Oyé Oyé ! Bonnes gens ! Ceux qui pensent pour vous, vous emmerdent. Ils ont raison. Ils ont toujours raison. Si c’est dans le journal, c’est que c’est vrai !

Faites gaffe ! Lire ça peut rendre aveugle ! Un ramassis de merdes scribouillardes qui font l’actualité sans gêne et sans reproche se bat bec et ongle parce que Clément Weill-Raynal serait entré dans le saint des saints de la magistrature gauchiste pour y filmer les crachats de cette corporation sensée nous juger sereinement.

France 3, l’employeur de C. WeillRaynal annonce qu’elle prendra une mesure disciplinaire.

C’est très grave Docteur ? Et comment ! Vous êtes quasiment dans le coma mon brave. Après ça, allez tout droit vers la lumière.

Grand bien lui fasse ! On sait bien qu’un changement de gouvernement est toujours suivi d’un petit « remaniement salutaire ». Manquait la bonne occase. Weill-Raynal, Clément, vient de faire les frais de son frère jumeau Guillaume qui n’en peut mais d’assister en toutes circonstances son Charles Enderlin chéri.

Lisez vous même le portrait que oumma.com fait de son champion Guillaume : Juriste de formation, ancien avocat, Guillaume Weill Raynal est un empêcheur de penser (l’image) en rond. Iconoclaste, libre dans sa tête et ses propos, il est l’auteur notamment d’un livre remarquable « Les nouveaux désinformateurs » (éd. Armand Colin). Il s’exprime, ici, sur un sujet que les médias, en France, « colorent » par un parti pris déconcertant : les rapports entre Juifs et Arabes, les médias et le conflit du Moyen-Orient. Entretien ! Cela vous situe mieux le bonhomme ? Il faut le voir le Guillaume ! Une teigne. Un gros méchant qui, si on n’y prend garde vous saute à la gorge pour l’avoir confondu avec son jumeau Clément. Il fallait le voir le Guillaume, lors du procès en appel de Philippe Karsenty dans l’affaire Al Dura ! Il suivait son Enderlin comme un petit chiot, piaffant derrière le dos du « petit bidonneur » et l’escortait dans les dédales du Palais de justice de Paris. Ce jour là, je me suis trompée et en voulant questionner Enderlin, j’ai suivi ce couple mal assorti. Je me suis retrouvée dans le vestiaire des avocats et j’ai vu une scène plutôt

ordinaire mais très révélatrice.

Le petit Guillaume Weill-Raynal aidait son héros Enderlin comme un valet de chambre à enfiler son petit manteau. « Ne t’inquiète pas Charles ! Tout se passe bien ! « ai-je entendu avant de me casser. Rien, trois fois rien et tout en même temps. Pourquoi en ai-je après Guillaume Weill-Raynal ? Tout simplement parce que je le sais assez faux-cul et puissamment haineux pour fabriquer une cabale vis à vis de Clément. Ce dernier est un peu trop…sioniste à son goût. Mais la cerise sur ce gateau empoisonné vient tout de même des cris d’orfraie du SNJ. Voici ce qu’il déclame : « L’utilisation d’images volées dans un lieu privé, en l’occurrence les locaux du SM, est contraire à la déontologie professionnelle la plus élémentaire. Conformément à cette charte, “un journaliste digne de ce nom [...] proscrit tout moyen déloyal et vénal pour obtenir une information”, et “n’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée”. » TORDEZ VOUS DE RIRE LES AMINCHES ! Une petite conversation privée devient une affaire d’état pour l’affaire Cahuzac et le SNJ applaudit Médiapart. Un journaliste fait une vidéo d’un

syndicat de la magistrature et le SNJ manque de s’étouffer ! Il ajoute ce syndicat caca : « Il ne pas céder à la pression de la course à “ l’audimat ” et il faut refuser de participer à une manipulation de l’opinion qui flatte les pires instincts au mépris d’un traitement pondéré, équilibré et serein de l’information ». Ils sont blindés les mecs ! Si demain ils ont un petit souci devant un tribunal, le réseau des juges rouges sera sans doute reconnaissant. Pour les autres justiciables : CIRCULEZ ! Z’avez qu’à vous soumettre et ne pas poser la question au Président qui fera face à vous : « êtes vous affilié au SM ? » sinon vous aurez droit au redoutable : « Injure à Magistrat !» Allez les minables ! Le SNJ est d’obédience CEGETISTE ! La CGT… aime bien nos « amis opprimés ». Equation douteuse ? Nan ! Clément Weill-Rayanl doit payer parce qu’il a refusé de croire les conneries d’un Enderlin. Parcequ’il refuse de faire partie de l’immense majorité des journalistes de TV cautionnant la désinformation. Je n’ose pas croire que c’est parce qu’il est juif…Nan ! Par:Nina



L’information en provenance d’Israël Edition du 8 Mai au 14 Mai 2013

Déprimés, plus de la moitié des Français de 25-34 ans veulent quitter la France

Marine est la Lumière. Les Ténèbres ne l’ont pas reconnue. les promesses non tenues, les trahisons à gogo, la mondialisation sauvage, le système prédateur, le crime irréparable du traité de Lisbonne, les Brejnev du gouvernement, le roi de Bruxelles devenu maître de la France. Marine affirme que la France est dans la nuit des affaires, la nuit du délitement de la morale publique, la nuit du mensonge aux Français.

W & Cie, une filiale du groupe Havas spécialisée dans la communication, révèle dans son baromètre du la marque France 1 que la déprime mine les jeunes au point que 64% d’entre eux n’ont aucune confiance en l’avenir de la France. Tout l’inverse de l’Allemagne où 75% des jeunes croient en leur pays. La profonde déprime, que les derniers chiffres du chômage et de la récession ne risquent pas de faire changer, explique pourquoi 50% des 18-24 ans et 51% des 25-34 ans veulent aller vivre ailleurs. L’étude, conduite entre le 20 et le 27 février 2013 auprès de 1002 personnes, parle même de « dépression collective ». « Ces résultats illustrent des sentiments mêlés de ras-le-bol, de lassitude ou de curiosité, explique Denis Gancel, PDG de W&Cie » Chez les plus âgés, ce sont 45 % qui voudraient bien partir ailleurs, et ce n’est pas vraiment la joie. « 70% des personnes interrogées expliquent que les Français vivent une dépression collective et 66 % estiment que le pays est en déclin! », ajoute Denis Gancel. Et 87 % des jeunes jugent l’économie nationale de moins en moins performante. Comparé au pays de la liberté, l’Amérique2, où un tout petit 11% des jeunes désirent vivre ailleurs, la France qui n’attire que la misère du monde africain, n’a plus rien à offrir à sa jeunesse. © Jean-Patrick Grumberg

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En ce 1er mai 2013, place de l’Opéra, à Paris, Marine Le Pen, devant 5’000 personnes, 3’000 selon la police et 15’000 selon le FN (contre 10’000 le 1er mai 2012), Marine donc, rejette Sarkozy et Hollande, rejette la mondialisation, rejette l’immigration et rejette l’Union européenne. Dans une France qui – toujours selon Marine Le Pen – est dans des temps

obscurs car enfermée dans les ténèbres de l’Europe, elle se pose, elle, Marine, en lumière de l’espoir. Le Front National est devenu le centre de gravité de la vie politique française. « Nous progressons dans le débat, dans les cœurs et dans les urnes », dit Marine. Elle dénonce le monde de la finance, les juges du Syndicat de la magistrature, l’islamisme fondamentaliste,

Dans la foule à l’écoute de Marine, l’on entend des manifestants lancer « Mélenchon tête de fion ! », « Hollande serre les fesses, on arrive à toute vitesse ! » et « Du PQ pour les sans-papiers ! ». Ah Marine ! Je suis d’accord avec toi pour les gérontocrates de l’Union européenne, l’islamisme fondamentaliste, les juges du Syndicat de la magistrature, les Brejnev du gouvernement, le délitement de la morale publique et les mensonges aux Français.

Mais je ne suis pas d’accord avec les slogans creux et dangereux tels que « la mondialisation » et « le monde de la finance ». Certes, les Français n’ont jamais été doués en économie réelle. Cela dit, ce n’est pas une raison pour reprendre en 2013 les formules des années 1930-40. La France n’est pas le centre de gravité de la planète. L’économie mondiale se fait et se fera avec ou sans la France. Marine, tu dis être la Lumière qui luit dans les Ténèbres. Mais les Ténèbres ne t’ont pas reconnue. Alors, ne remplace pas les ténèbres par d’autres ténèbres. Par: Michel Garroté



L’information en provenance d’Israël Edition du 8 Mai au 14 Mai 2013

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Inquiétude dans le Nord après les frappes aériennes d’Israël en Syrie.

Made in Israel : Se localiser sans GPS grâce à un simple code-barres d’envoyer le résultat au smartphone.

Un système de navigation pour les centres commerciaux et les aéroports L’imperméabilité magnétique bloque la réception GPS. La technologie GPS s’appuie sur un principe dit de triangulation : plusieurs satellites produisent chacune une estimation grossière de notre position. Le croisement de ces estimations permet ensuite d’affiner considérablement le résultat. Si la plupart des automobilistes ne peuvent aujourd’hui plus se déplacer sans ce système, la navigation à l’intérieur d’un bâtiment reste souvent délicate. En effet, l’imperméabilité magnétique de certaines structure rend impossible la réception GPS.

Un système de navigation sans GPS Des étudiants du Technion (Haïfa), Dror Baum et Alex Portnov, sous la tutelle d’Itai Dabran, (ingénieur en chef au Technion) et de Constantine Alster (société Qualcomm), ont décidé de contourner le problème en développant un système de navigation qui fonctionne sans réception GPS. Le principe ? L’utilisateur prend en photo avec son smartphone le plan de la bâtisse ou de l’immeuble dans lequel il se trouve, sélectionne sa position et le point où il souhaite se rendre et envoie ces données à un serveur. Grâce à des algorithmes efficaces, celui-ci supprime les “bruits” figurant sur l’image scannée et calcule le chemin le plus court pour naviguer entre les deux points, avant

Se localiser grâce à un simple codebarres “En fait, nous avons posé les bases pour créer des cartes de localisation et de navigation à partir du plan architectural d’un bâtiment, expliquent Dror et Alex. Si un code-barres est placé à l’entrée des centres commerciaux et incorpore leur plan architectural, vous le scannez avec votre téléphone et en quelques secondes obtenez le chemin le plus court vers le magasin que vous avez choisi.” Outre les centres commerciaux, ce système pourra être utilisé pour se déplacer dans des immeubles de bureaux ou pour trouver une porte d’embarquement à l’aéroport. Ce logiciel devrait être bientôt disponible pour les smartphones récents. Il a d’ores et déjà reçu le prix d’excellence de la société Amdocs. Code brève ADIT : 72916 Sources : “Navigating through mega malls & large buildings made simple”, 5 mars 2013 – https:// www1.technion.ac.il/_local/includes/ blocks/news-items/130305-amdocsqualcomm/news-item-en.htm Rédacteurs : Yonathan Aflalo, VI chercheur au Technion – Israel Institute of Technology Source: http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/72916.htm

Selon la radio israélienne un Etat d’alerte risque d’être décrété dans le Nord en prévision de chutes de roquettes. Selon (1) : « Une attaque israélienne a eu lieu contre le centre de recherches scientifiques de Jamraya, à Damas, a affirmé l’agence officielle syrienne Sana. Le raid, dont aucun bilan n’a été donné à ce stade, aurait été conduite au moyen de roquettes, selon la même source.

D’après le New York Times, il s’agissait d’une cargaison de missiles sol-sol venus d’Iran.

“L’agression israélienne vise à desserrer l’étau sur les terroristes dans la Ghouta de l’Est”, une région dans la banlieue proche de Damas, selon la télévision syrienne.

Le 29 janvier, l’Etat juif s’était déjà livré à des frappes aériennes contre un convoi de camions transportant des armements dans la zone frontalière entre la Syrie et le Liban, selon plusieurs sources de sécurité israéliennes et américaines, citées par la presse israélienne et étrangère. Le régime de Damas avait alors également évoqué une attaque contre le centre de recherche de Jamraya ».

Plusieurs médias américains avaient révélé vendredi l’attaque menée par l’aviation militaire israélienne jeudi ou vendredi en Syrie visant sans doute des armements destinés au Hezbollah.

Israël n’a pas commenté samedi ces informations, se bornant à répéter qu’il surveillait le transfert d’armes au Hezbollah libanais. Interrogé, le porteparole du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, Mark Regev, s’est refusé à tout développement.

Le niveau de la Kinneret (le lac de Tibériade) a commencé à tomber.

Le lac a atteint la semaine dernière ce qui devrait être son plus haut niveau de l’année, à 209 mètres et 86 centimètres en dessous du niveau de la mer.

laquelle il peut être dangereux de continuer à puiser de l’eau.

Le niveau des eaux baissera maintenant tout l’été, jusqu’au début de la prochaine saison des pluies.

Le niveau du lac a augmenté rapidement pendant la première moitié de l’hiver grâce à des pluies abondantes, mais a cessé d’augmenter plus tôt que d’habitude, les pluies étant devenues exceptionnellement rares en février et mars.

Depuis mardi dernier, le niveau du lac a baissé d’un centimètre. Il reste trois mètres et 13 centimètres au-dessus de la « ligne rouge » en dessous de

La Kinneret est la plus grande source d’eau douce d’Israël.


L’information en provenance d’Israël Edition du 20 au 26 février 2013

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Relance du processus de paix israélo-palestinien : réponse aux éminentes personnalités européennes

blirent pas de frontières mais des lignes d’armistice. Tout au long des négociations, la série d’accords signés entre Israël et l’OLP réaffirme l’engagement des parties à négocier des frontières définitives.

Dans une supplique parue dans « Le Monde » datée du 25 avril, en particulier à l’adresse de Catherine Ashton, Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères, un collectif « d’éminentes personnalités européennes » demande la relance du processus de paix israélo-palestinien. Démarche respectable si elle n’était accompagnée de commentaires douteux et inexacts laissant entendre que le conflit israélo-palestinien serait le conflit central du Proche-Orient. A bien entendre, l’Etat d’Israël serait le principal responsable «d’une situation intenable avec l’expansion de colonies y compris Jérusalem et l’emprise israélienne sur les territoires occupés, en violation du droit international…» Curieusement, aucune allusion n’est faite aux actions terroristes du Hamas ! Curieusement, sont passés sous silence les nombreux conflits, combien plus dangereux pour la paix du monde : menace iranienne, situation

explosive en Tunisie et en Egypte, drame en Syrie avec ses 100.000 morts, chaos en Irak où chiites et sunites continuent de s’entretuer, sans oublier le continent africain avec des centaines de milliers de victimes ! Au comble de l’exagération, ces éminentes personnalités poursuivent leur supplique en affirmant que «les générations à venir ne nous pardonneront pas d’avoir laissé le conflit s’enliser et surtout de n’avoir pris aucune sanction contre le déni du peuple palestinien à l’autodétermination». Il est important de rappeler que l’autorité palestinienne prend comme référence les frontières de 1967. Or ces frontières de 1967 sont un mythe que les palestiniens tentent de transformer en vérité universelle. Ces frontières de 1967 n’ont aucune existence, ni juridique, ni politique, ni historique. Le terme de ligne de 1967 fait référence à la ligne à partir de laquelle les forces israéliennes ont évolué au début des hostilités lorsque la guerre des 6 jours a éclaté en juin 1967. Les accords de Rhodes en 1949 entre Israël et les Etats Arabes n’éta-

Pour mémoire, souvent occultée, de 1948 à 1967, la Judée-Samarie (Cisjordanie) faisait partie de la Jordanie et la bande de Gaza appartenait à l’Egypte. Les habitants de ces territoires n’ont jamais manifesté la moindre velléité d’indépendance et le monde arabe n’a jamais évoqué l’éventualité d’un Etat palestinien. En revenant à nos éminentes personnalités, parmi lesquelles figurent Lionel Jospin, Michel Rocard et l’inévitable Hubert Védrine, on reste confondu devant leur obsession palestinienne qui contribue, même s’ils s’en défendent, à la tentative de délégitimisation de l’Etat d’Israël. Leur unique préoccupation, c’est les palestiniens, car nous disent-ils, «il serait extrêmement périlleux de rester indifférent à un enjeu aussi explosif».

Il ne fait aucun doute que leur attitude partiale et déséquilibrée disqualifie l’Union Européenne pour jouer le moindre rôle dans les négociations futures entre Israël et les palestiniens.

C’est de La Voix de la Russie1 et non des courageux médias français que l’on apprend que Cohn-Bendit inspire le dégoût aux jeunes générations allemandes.

C’est dommage et tant pis pour l’Europe !

Daniel Cohn-Bendit ne peut plus sortir ni à Berlin, ni en Pologne sans être rappelé à son passé.

© Roger Pinto, Président de SIONA

relate l’enchainement inouï des évènements qui ont mené à la victoire de la Guerre des Six Jours.

Auparavant, la veille, mardi soir (07/05/2013) à 19H30, le Rav Menahem Chouraqui, directeur du Bet Midrash Mikhlal Yofi, ainsi que la

Communauté Kyriat Hana David de Jérusalem vous invitent à un office solennel de fête pour la Réunification de la capitale éternelle du peuple juif. Jérusalem a été détruite par Titus en l’an 70. Mille neuf cent ans plus tard lors de la Guerre des Six Jours, les parachutistes du Régiment de Motta Gour ont libéré le Mont du Temple. Accompagnés par l’Aumonier-Général de Tsahal, le Grand Rabbin Shlomo Goren Zatsal, ce dernier fut le premier Juif à sonner du Shoffar sur le Mont du Temple pour sa Libération, moment d’une intensité biblique unique. Ces sons du Shoffar font frissonner jusqu’à présent toute conscience juive. Lors de cet office de fête, avant Arvit, sera projeté un film sous-titré en français d’un enregistrement exceptionnel du Rav Shlomo Goren. Le Rav Goren y

vite un homme qui se décrit lui-même comme étant un violeur d’enfants et comment peut-on imaginer que Médecins sans Frontières soutienne la pédocriminalité humanitaire ?»

Décidément, l’aveuglement de certains dirigeants européens n’a plus de limite.

La Journée de Jérusalem sur le Mont du Temple

Le Mont du Temple est le centre de la vie d’Israël, sommet de tous nos espoirs et aspirations, site des Premier et Second Temple de Jérusalem ainsi que du Troisième qui y sera érigé. Pour la Journée de la Réunification de Jérusalem, ce mercredi le 28 du mois de Iyar (8 mai 2013), le Bet Midrash Mikhlal Yofi organise une montée sur le Mont du Temple à 8H30 près de la Porte des Moughrabim. Nous serons présents à l’endroit et à l’heure précise où les combattants de Motta Gour ont investi le lieu et ont annoncé : « ‫» ונידיב תיבה רה‬ « Le Mont du Temple est entre nos mains ».

Cohn Bendit rattrapé par son passé, objet d’une plainte pénale pour pédophilie

Toujours avec son Shoffar et un petit Sefer Torah en main, pendant toute la Guerre des Six Jours, le Rav Shlomo Goren était avec les troupes là où les combats faisaient rage. Les premiers jours de la Guerre, avant d’arriver à Jérusalem, il s’est joint à l’assaut contre les troupes égyptiennes sur la Bande de Gaza. Il a manqué d’être tué. Le Rav Goren a évacué et s’est occupé des blessés. A la question pourquoi s’est-il joint aux troupes d’assaut sur Gaza, voici sa réponse : « Pourquoi je suis allé à Gaza ? Qu’est ce qui m’a attiré là-bas ? J’ai ouvert le feu là-bas. Parce qu’il est écrit dans la Guemara que Samson, lorsque les Philistins lui ont crevé les yeux et après l’avoir exposé pour jouer avec dans l’arène, Samson s’est appuyé sur les deux colonnes et il a dit : « je veux venger un œil ». Notre sages interrogent: « Et pour la vengeance du second œil ? » La Guemarra, répond en indiquant que la vengeance du second œil de Samson est pour le futur. Alors , je me suis dit : « Moi, je vais aller là-bas venger le second œil de Samson ». J’ai couru vers une compagnie de mortiers et je me suis mis à tirer avec eux des obus de mortiers. » par:Meir Ben-Hayoun

Grzegors Braun, le célèbre réalisateur polonais, a tout récemment appris les allusions sexuelles de Daniel Cohn-Bendit envers les enfants. Il a immédiatement porté une plainte en Pologne pour pédophilie contre l’eurodéputé. A Berlin lors de deux conférences, un homme s’est levé et a montré du doigt Daniel Cohn-Bendit en criant : « cet homme est un pédophile !» puis il a lu à voix haute le passage nauséabond du livre de Daniel le rouge, Le Grand Bazar. Le 20 avril dernier, Daniel Cohn Bendit était récompensé du prix Theodor-Heuss. Le président de la Cour constitutionnelle fédérale allemande, Andreas Voßkuhle, a refusé de participer à la cérémonie, et il a refusé de remettre le prix à Daniel Cohn-Bendit. En mars 2013, le service de presse du président de la Cour constitutionnelle fédérale déclarait : « Le Président ne pouvait pas associer la Cour avec des écrits parlant de la sexualité entre les adultes et les enfants ». Le jour de la remise du prix, CohnBendit a été accueilli par une foule en colère. Le 25 avril, Daniel Cohn-Bendit était l’invité de Médecins sans Frontières à Berlin. Dans le public, un homme a pris la parole et a calmement demandé à l’organisateur de Médecins sans Frontières : « Comment est-ce possible que Médecins sans frontières in-

Le 28 avril, au Berliner Ensemble, Daniel Cohn-Bendit était sur scène avec des représentants du magazine Cicero. Un homme est monté sur l’estrade et a lu à haute voix le passage dégueulasse de son livre le Grand Bazar. En Pologne cette fois, le 26 avril, Daniel Cohn-Bendit devait participer à un colloque à l’université de Wroclaw. Mais en Pologne, pays catholique supportant mal les attaques de l’UE contre la famille, l’enfant est sacré. Les manifestants polonais étaient venus pour lui demander des comptes. Informé au dernier moment Cohn Bendit ne s’est pas rendu au colloque, et est resté enfermé dans son hôtel toute la journée. Et comme indiqué au début de cet article, le réalisateur polonais Grzegors Braun, connu pour avoir réalisé un film sur Lech Wałęsa montrant son implication avec la Stasi, a porté plainte au pénal contre Daniel CohnBendit pour pédophilie. Par ailleurs, la fondation Heinrich Böll, « mémoire des Verts » possède les archives sur le dossier du Grand Bazar écrit par Daniel Cohn-Bendit, et a indiqué avoir reçu une demande expresse de ne pas dévoiler le contenu des cartons. Ces archives sont interdites au public, aux chercheurs et journalistes pour une durée de soixante ans jusqu’en 2031, car, indique l’auteur de l’article, Daniel Cohn-Bendit aurait fait beaucoup plus de déclarations à caractère pédophile et le livre ne serait pas le seul élément explosif. Dans la gazette intitulée Pflasterstrand des Linke de Francfort-sur-leMain dont Cohn-Bendit était responsable juridique, il écrivait en 1978: « L’année dernière une fille de six ans a flirté avec moi. C’était un moment des plus émouvants et des plus jolis que j’aie pu avoir… et ce n’est pas important d’écrire pour ou contre la pédérastie ». © Albert Bertold


L’information en provenance d’Israël Edition du 20 au 26 février 2013

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