Israël Actualités n°261

Page 1

GRATUIT - Numéro 261 - Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Journal Israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

D’un extrême à l’autre ! La semaine dernière, en pleine rue à Paris, une altercation entre les extrémistes de gauche et de droite a eu lieu. L’issue de cet affrontement s’est malheureusement terminée par le décès de l’un d’entre eux, Clément Meric, jeune homme âgé seulement de 18 ans. Embrigadé et endoctriné par la mouvance d’extrême gauche, Clément Meric a été sauvagement assassiné par un jeune à peine plus âgé (20 ans) faisant parti du mouvement des Jeunes Nationalistes Révolutionnaires affiliés à l’extrême droite. La mort de Clément Meric, bien que cet événement soit un malheur absolu pour sa famille et ses proches, reflète le fait que ces mouvements extrémistes, que l’on soit de gauche ou de droite, sont des mouvements fanatisés par la cause qu’ils défendent.

Pourtant, ils ont un point commun nous concernant : la haine d’Israël et celle des Juifs. Mais il ne faut pas se voiler la face. En effet, des bagarres comme celle-ci ont lieu régulièrement en province entre les extrêmes mais heureusement sans conséquences aussi graves. Ces mouvements d’extrême gauche proches de Dieudonné et de Mélenchon ou ceux d’extrême droite avec Marine Lepen n’ont fait qu’attiser la haine entre les communautés. Des bagarres entre militants, il y en a toujours eu avec comme

Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Israël Actualités est une marque déposée en France

résultat, des dent en moins, un œil au beurre noir, un bras cassé … mais cette fois-ci, une étape a été franchie par la mort d’un homme ... Il est important de savoir que ces mouvements ont comme officine le Front de Gauche et le Front National ... Alors mes amis, ne tombons pas dans le piège de nous attendrir et de prendre parti pour l’un ou l’autre de ces extrêmes car quoi qu’il arrive, ils ne nous aiment pas. De toute façon, nous ne les aimons pas non plus ! La mort de ce jeune n’est qu’un fait divers parmi tant d’autres en France. La mort aurait pu être dans l’autre camp mais la zone de choc auraitelle été la même ? Je ne le pense pas ... Aujourd’hui, Clément Meric y a laissé la vie, demain, à qui le tour ? Pour terminer cet édito, je voudrais féliciter mon ami Meyer Habib, vice-président du Crif pour sa brillante victoire à l’occasion de l’élection de la 8ème circonscription des Français de l’Etranger d’Europe du Sud et d’Israël. En espérant qu’en prenant le poste de député, tu seras à même de placer haut et fort l’intérêt d’Israël dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Am Israel Hai Alain Sayada

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Régie publicitaire exclusive Epsilon Media Associés 77bis, rue Robespierre 93100 Montreuil France

Crédits photo AFP, Reuters, Alain Azria : Abonnement : 06 67 44 3000 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26

Commerciaux : Patrick Haddad

Tél : 01 48 97 46 85

Publicités Israël Sygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00

Publicités Marseille David Botbol

Tel : 06 66 70 09 96

3


L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Le Hezbollah mènerait-il Assad au Suicide ?

Ivre de son succès récent à Quousseir, le Hezbollah lorgne sans ambages le plateau du Golan. Dans un récent article publié sur Almanar, il met en ligne son intention évidente de diriger ses milices et l’armée syrienne vers le Golan, ouvrant un front très convoité avec Israël. Il faudrait être complètement aveugle pour ne pas voir qu’Assad dans sa situation présente et dans la démolition quasi totale de la Syrie, n’aimerait pas du tout s’aventurer dans une nouvelle conflagration avec Israël…

bien intrigante, le financement de la Syrie… si l’Iran en est derrière, quelqu’un doit bien se demander quel est l’effet des dites sanctions écrasantes imposées par les USA et les pays d’Europe sur l’Iran ? Le Hezbollah, qui suit les instructions reçues de l’Iran, veut et cherche à entraîner Israël dans une guerre qui ne tardera pas à engloutir tout le MoyenOrient… et c’est là l’intention qui se cache derrière cette initiative.

Ce serait un suicide incontestable … il le sait mais sait aussi qu’il est devenu le vassal de l’Iran… Il est une offrande aux ambitions illimitées des mollahs iraniens qui ne se trouvent pas là spécialement pour sauver la peau d’Assad, mais surtout pour accéder à leurs objectifs bien précis, faisant de la Syrie leur tremplin.

Une guerre contre Israël ouvrira bien des plaies anciennes et changerait la direction de l’humeur globale et des vents de la guerre actuelle. L’Iran le veut, le cherche par tous les moyens, et même si les pays d’Europe et les USA jouent aux sourds et aux muets… ils ne tarderont pas à se retrouver face à une situation qu’ils auraient bien voulu éviter, mais ont vraisemblablement raté le train.

Il reste toutefois une issue béante

L’Iran joue un jeu très serré en inti-

mant à son armée proxy libanaise à allumer la mèche de ce baril de poudre qu’est devenu en ces récentes années le Moyen-Orient. Une chose est certaine, ni l’Occident et ni Obama ne lèveront un petit pouce pour défendre leur intérêts au Moyen-Orient comme le fait si bien la Russie, ou encore défendre Israël. Ils sont devenus les maîtres de la rhétorique creuse et distribuent ce qui est vulgairement connu, des chèques sans provisions. Il semble qu’Israël est de plus en plus conscient qu’il va se retrouver tout seul devant ce gouffre et se prépare activement à défendre son existence et celle de ses vaillants citoyens. Am Israël Hay. Par Thérèse Zrihen-Dvir http://theresedvir.com/

4

L’Occident perd pied au Moyen-Orient ou la débâcle annoncée

Pour tous ceux qui jusque-là s’illusionnaient sur une gouvernance américano-occidentale, les récents événements au Moyen-Orient sont très édifiants. L’Occident, l’Union Européenne, le pied solide des USA dans cette région n’est plus rien d’autre qu’un symbole. Les USA se retirent en silence et dans leur sillon l’Union européenne suit le pas. Les changements géopolitiques qui commencent à s’incruster dans cette région nous mettent à nu leur faiblesse témoignée par leur manque d’initiation et d’implication dans les bouleversements dramatiques et définissants qui frappent la région. Nous avons assisté à l’écroulement successif des régimes dits totalitaires pour laisser la place à celui non moins tyrannique de l’Islam. Système rampant qui accumule succès après succès dans une région qui hier seulement était sous le socle des USA et de l’Union Européenne. Le monde vague sur des sables mouvants s’en vouloir se l’admettre. Le travail de sape avait commencé bien avant le réveil du fameux Printemps Arabe, avec la chute du Shah et la montée fulgurante de Khomeiny, largement appuyée par le monde libre et l’ancien président américain Jimmy Carter. Le comble dans toute cette affaire est que personne (ou très peu), n’a pu entrevoir la perforation de la brèche qui entrainerait la démolition du barrage entier. La démocratie compte ses derniers jours non seulement au MoyenOrient mais aussi dans l’Occident qui pour parer à la débâcle imminente, se voit contraint d’appuyer certaines lois qui la rapproche visiblement des préceptes du totalitarisme. Les vérités sont chuchotées par crainte de répression, les medias ne font plus acte qu’emblématiquement puisqu’ils opèrent sous une influence croissante des politiques courantes face à des

gouvernements qui, pour colmater leur déficience, s’emploient dans la rhétorique vide et le leurre, alors qu’en réalité ils frôlent la faillite dans tous les sens. Rien d’extraordinaire à ce que le premier ministre israélien déclare qu’Israël ne peut compter que sur lui-même pour sa sécurité… oui mais là, ce n’est plus seulement la sécurité d’Israël qui se trouve dans cette corbeille, c’est celle du monde libre qui prend la poudre d’escampette au vu et su du monde entier. Bachar Al Assad a vu se profiler la déchéance et a misé sur le bon cheval qui le tirerait d’affaire : l’axe RussieIran-Hezbollah qui viendront réclamer leur dû bientôt et s’installeront sous le nez de du dernier bastion local de la démocratie : Israël. L’ONU n’étant plus qu’une marionnette entre les mains des grands manipulateurs a cessé depuis longtemps de représenter une quelconque justice et droits de l’homme pour se substituer en repaire des régimes anti-démocratiques et cruels. Comme on dit en langage simple, le ROI est mort, VIVE le roi. Il faut faire place à ces puissances nouvelles qui se profilent à l’horizon et qui seront demain celles qui nous dicteront la conduite à suivre. Quant aux élucubrations d’Obama et John Kerry face à Israël, ils devraient honnêtement s’acheter de nouvelles paires de lunettes pour mieux localiser l’origine des catastrophes actuelles qui s’abattent sur eux, au lieu de soigner un moribond avec de l’aspirine. C’est en Iran que les choses se manigancent… Israël et les palestiniens ne résoudront jamais les véritables défis qui jour après jour se déterminent et leur éclatent en plein visage. Par Thérèse Zrihen-Dvir http://theresedvir.com/


L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Israël va compenser des arabes de Gaza tués par le… Hamas

Un comité spécial du ministère de la défense chargé de compenser les victimes que ne répondent pas aux critères standards d’indemnisation de l’état a récemment décidé de payer deux familles arabes de la bande de Gaza, qui ont perdu deux de leurs proches dans une attaque à la roquette en 2005, avant le retrait israélien de l’enclave côtière. Chaque famille va recevoir un million de shekels, soit à peu près 210 000 euros. Au cours de l’incident en question, deux arabes et un chinois ont été tués par une roquette Qassam tirée par des terroristes du groupe islamiste Hamas qui a explosé dans la serre dans laquelle ils travaillaient. Cinq autres arabes ont également été

blessés dans l’attaque, qui a eu lieu dans l’ancienne implantation israélienne de Ganei Tal. L’implantation était située dans la partie sud de la bande de Gaza, avant qu’Israël ne démantèle les villages juifs de la bande côtière. A l’époque, un hélicoptère de Tsahal avait été appelé sur les lieux et a évacué les deux arabes grièvement blessés au centre médical universitaire Soroka de Beer Sheva, le reste des blessés étant emmenés en ambulance. L’armée israélienne avait d’abord cru qu’un engin explosif avait explosé sur le site, mais il a plus tard été révélé qu’il s’agissait d’une roquette Qassam. Le mot hébreu « frayer », vous connaissez ?

5


L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

6

Google Glass : Les lunettes seront refusées dans les casinos des USA

États-Unis : il se présente au tribunal habillé en nazi

Un Américain s’est rendu lundi devant un juge aux affaires familiales portant un uniforme nazi, espérant obtenir le droit de voir ses enfants. Il avait donné à ses enfants des prénoms inspirés du nazisme et en a perdu la garde. Ses trois aînés s’appellent respectivement Adolf Hitler Campbell, 7 ans, JoyceLynn Aryan Nation Campbell, 6 ans, et Honzlynn Jeannie Campbell, 5 ans. Ils ont été retirés à leurs parents en 2009, et Heath Campbell, 40 ans, affirme ne pas les avoir revus depuis deux ans. Le quatrième enfant, Heinrich Hons Campbell, âgé de 18 mois, a été retiré au

couple par les services sociaux quelques heures après sa naissance, en novembre 2011, les autorités invoquant un passé de violences familiales. «J’aime mes enfants, je veux être leur père», a déclaré Heath Campbell, petite moustache et coupe de cheveux portée comme son idole Hitler, énorme croix gammée rouge et noire tatouée sur le cou, avant l’audience au tribunal de Flemington (New Jersey), à la chaine locale NBC 10. Le fils aîné appelé «Adolf Hitler Campbell» Le couple, depuis séparé, était devenu célèbre en 2008 quand un supermarché avait refusé d’écrire «Adolf Hitler» sur

le gâteau d’anniversaire de leur fils aîné. Une enquête avait alors été ouverte, et les enfants retirés peu après à leurs parents. «Je n’ai jamais fait de mal à mes enfants. Je leur ai simplement donné un prénom, et je ne pense plus aujourd’hui que c’était bien», s’est défendu Heath Campbell, qui se présente néanmoins comme «un nazi». Quant à l’opportunité de porter un uniforme nazi au tribunal, tout dépend selon lui du juge. «Si ce sont de bons juges et de bonnes personnes, ils regarderont à l’intérieur et ne s’arrêteront pas à l’apparence», a-t-il conclu. Source: leparisien

Les Google Glass seront persona non grata lors d’un séjour à Las Vegas. Les utilisateurs disposeront de plusieurs fonctionnalités et pourront donc réaliser des films, se connecter à Internet, prendre des photos. Les lunettes de Mountain View pourront surtout recevoir des informations. Cela poserait un réel problème dans les casinos puisque les joueurs pourraient aisément communiquer et perturber le bon déroulement d’une partie. Comme les casinos souhaitent que le risque de tricherie soit de zéro, les Google Glass seront interdites. Ce ne sera pas les seuls lieux où elles seront bannies puisque les clubs de striptease n’en veulent pas. Les cinémas demanderont également aux spectateurs d’ôter leur Google Glass. À cause des photos et des vidéos, il y aurait une atteinte aux droits d’auteurs. Les lunettes interdites de casinos Les Google Glass n’ont pas encore fait leur preuve, mais les interdictions sont d’ores et déjà connues.

Le directeur de la division du jeu du New Jersey explique que « Même si les lunettes n’ont pas encore été utilisées pour tricher. Leur présence à une table de jeu conduirait à la perception que quelque chose de louche pourrait se passer ». L’ensemble du jeu pourrait ainsi être truqué et elles feraient « perdre la confiance du public en l’intégrité du jeu ». Pas de Google Glass dans les bars Les Google Glass seront donc bannies des cinémas, des clubs de striptease et des casinos (New Jersey, Pennsylvanie, Connecticut, Ohio, Las Vegas)… La liste pourrait tout de même s’allonger. Aux USA, un projet de loi serait sur le point de se concrétiser en Virginie Occidentale. Les autorités ne veulent pas que les lunettes de Mountain View soient utilisées pendant la conduite. Un bar à Seattle a également annoncé qu’il ferait une zone au sein de son établissement où les lunettes seront interdites, car elles menaceraient la vie privée des clients. Source : Cnet


L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

7

L’AP jette les bases d’un futur « état palestinien »

Six villes, deux aéroports, un complexe high-tech, une université et un système de routes pour relier tout cela sont inclus dans le nouveau plan de construction de l’autorité palestinienne visant à établir les faits sur le terrain et créer une continuité territoriale en Judée et Samarie.

villes et une ville touristique sur les rives de la mer Morte appelée Moonlight. Les deux aéroports seraient construits à Jérusalem Est et dans la vallée du Jourdain. Des plans sont également en place pour mieux canaliser l’eau naturelle et les ressources énergétiques et créer des installations de purification d’eau.

Des dizaines de sites de Judée Samarie font partie du nouveau plan de construction pour lequel les autorités refusent d’attendre la reprise des pourparlers de paix et jettent les bases et les infrastructures d’un état indépendant.

La partition de la Judée Samarie comme stipulée par les accords d’Oslo est la suivante : la zone A représente 11% de la Judée Samarie et est sous contrôle total de l’AP. La zone B représente 28% de la région et est contrôlée civilement par l’AP, avec un contrôle militaire d’Israël, alors que la zone C, qui représente environ 61% du territoire, est sous contrôle civil et militaire israélien total.

Le journal israélien Yedioth Ahronoth a obtenu un document détaillant les projets de constructions qui font partie du « plan Fayyad », un modèle pour un état palestinien de facto. La majorité des projets sont prévus dans la zone C, contrôlée par Israël, et beaucoup d’entre eux ont déjà commencé. Certains sont en attente d’approbation de l’administration civile, l’instance israélienne dirigeante qui opère en Judée et Samarie. L’autorité palestinienne espère pousser les projets que l’administration civile rejettera par le biais de négociations comme « mesures de confiance ». Compte tenu des fréquentes visites du secrétaire d’état américain John Kerry dans la région, le plan semble ancré dans la réalité. Les pétitions adressées à l’administration civile révèlent que les palestiniens ont l’intention d’ériger cinq

En août 2009, le premier ministre palestinien Salam Fayyad a publié un document intitulé « la fin de l’occupation et la création d’un état », disant que l’état palestinien s’élèvera sur la Judée Samarie dans les frontières de 1967, Jérusalem Est inclus. Depuis, Fayyad a travaillé à brouiller les distinctions entre les trois zones A, B et C. Certains de projets repris dans le plan sont financés par des gouvernements étrangers, notamment l’Allemagne. Le conseil de la Yesha a déclaré dans un communiqué que le plan représente un danger pour la sécurité d’Israël, une violation des obligations données à Israël, et va à l’encontre du droit international.

La Libye risque de « nous exploser à la figure » à redonner fière allure à une capitale miséreuse et à reconstruire un pays en ruine et en plein tumulte», affirme cet ingénieur en pétrochimie. Aujourd’hui ils [les islamistes] s’affichent et disent qu’ils imposeront la charia en Afrique », affirme M. Déby. Le président tchadien, Idriss Déby, a livré un diagnostic alarmant sur la Libye qui risque de « nous exploser à la figure » en étant la base de « tous les islamistes radicaux » dans la région du Sahel, samedi dans un entretien au journal français Le Figaro. « La Libye est au bord de l’explosion. Je n’ai pas du tout la solution mais on ne peut pas regarder cette situation, la laisser évoluer et nous exploser à la figure. La communauté internationale doit aider les autorités légitimes de la Libye », a déclaré M. Déby. « Tous les islamistes radicaux sont aujourd’hui en Libye », poursuit le président tchadien pour qui les liens de ces groupes avec AlQaida au Maghreb islamique (Aqmi) ne font « pas de doute ». « Hier ils n’avaient pas de terrain, aujourd’hui ils en ont un: c’est la Libye tout entière. Hier ils n’avaient pas d’armes, maintenant ils les ont toutes. Ils n’ont même pas besoin de fabriquer des trucs artisanaux. Hier ils se cachaient. A Souk Aldjoumoua, un quartier au cœur de Tripoli, Mohamed, 35 ans, dénonce l’ineptie des autorités libyennes aux manettes du pays depuis deux ans. «Le nouveau régime peine

« La communauté internationale doit se réveiller pour sauver la Libye sinon tout ce que nous avons fait au Mali ne servira à rien », insiste-t-il. «Gardons les pieds sur le sable et arrêtons de rêver. Regardons la réalité en face: le pays est instable et ingérable. Notre quotidien se transforme en cauchemar qui fait fuir les Libyens et les investisseurs étrangers», tonne Fatim al-Mourabat, universitaire de 35 ans, qui a participé à la révolte sous le nom de Zahra Altarabulssia, et déplore la situation désastreuse dans une Libye libre mais en proie à l’insécurité et à la violence. Tripoli, comme les principales villes libyennes, est aux mains des milices armées Après la chute de Mouammar Kadhafi, plus de 200 000 anciens rebelles campent toujours dans les installations stratégiques de l’Etat, dans les hôtels de luxe, les écoles et les propriétés des dirigeants de l’ancien pouvoir. Ils occupent aussi les ministères et réclament le départ de plusieurs hauts responsables. Les katibas (milices armées) se sont réparti le territoire. Elles font la loi et pointent leurs armes partout. «Dès la tombée du jour, nous entendons des

tirs d’armes automatiques. Les gens ont peur de sortir», regrette Fatim al-Mourabat, qui chaque jour brave le danger pour aller à l’université où elle prépare son master en sciences politiques. Abu Bikr Algharghouti, lui, a préféré quitter Tripoli après avoir été menacé de mort. «J’avais grand espoir de participer à l’édification de la nouvelle Libye.» Mais il a vite déchanté. Cet intellectuel, qui se présente comme un opposant indépendant, est retourné en Norvège où il anime le site «la révolte du 17 février» pour dénoncer un pays à la dérive, gangrené par la lutte des clans, la corruption et les trafics en tous genres. « La situation évolue de la façon la plus négative possible pour la Libye mais aussi pour nous », constate M Déby. »Malheureusement, à l’horizon je ne vois pas dans les trois ou quatre années à venir une Libye stabilisée à moins d’un miracle (…) Le terrorisme peut frapper quand il veut même au Tchad », conclut-il. Des soldats tchadiens sont intervenus aux cotés de l’armée française et d’autres pays africains pour chasser les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du Mali. JPG : pour ma part, je considère que Bernard Henri Levy doit se rendre d’urgence sur place, bien sûr avec une tenue vestimentaire toute neuve pour s’adapter aux différences de lumière de l’été. © Jean-Patrick Grumberg http://www.lorientlejour.com/


L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Ryanair va lancer des billets /depuis Israël à 50 euros !

pas autorisée à faire la liaison ParisTel Aviv. Actuellement, Easy Jet fait des liaisons entre Israël et Mulhouse pour des prix très bas (jusqu’à 65 euros le billet). On imagine mal El Al et ses prix enflammés, tenir face à la concurrence. Et ce, même si on connaît l’argument sécuritaire…

Les premiers résultats de l’accord « Open Sky » signé entre l’Etat Juif et l’Union Européenne, commencent à apparaître. La compagnie aérienne low cost Ryanair, vient de demander officiellement au Ministre israélien des transports, Yisraël Katz, l’autorisation d’effectuer des vols réguliers vers/ depuis Israël à prix réduit. L’accord Ciel Ouvert permet aux entreprises telles que Ryanair de travailler en Israël et de faire chuter les prix des billets. Il ouvre le ciel israélien à la concurrence et devrait permettre à des centaines de milliers de personnes (en plus) a arriver en Israël

pour visiter le pays. La compagnie « Ryanair » a ainsi annoncé son intention d’effectuer des vols vers de nombreuses destinations en Europe, y compris à Brême et Baden-Baden en Allemagne, la Sicile, Kaunas en Lituanie, Eindhoven aux Pays-Bas, Oslo en Norvège. « La compagnie nous a annoncé son intention de faire des billets à 50 euros » explique le Ministère des transports. Il n’y aura donc aucune destination vers la France. Par le passé, la compagnie El Al avait mis la pression au gouvernement pour qu’une autre compagnie low cost, Easy Jet, ne soit

Selon la compagnie, il est prévu que les vols Ryanair à destination d’Israël apportent 2 millions de personnes à Tel§Aviv tous les ans, avec dans leurs bagages 600 millions de dollars de recettes fiscales et plus de 2.000 nouveaux emplois. Ryanair aimerait commencer à opérer « dès octobre 2013″ depuis l’aéroport d’Ovda (près d’Eilat) puis, lors des premiers mois 2014, depuis l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv. «Ryanair» – la compagnie nationale irlandaise, est considéré comme la plus grande compagnie aérienne à opérer des vols domestiques depuis 140 aéroports, pour un prix moyen de 50 euros par billet. La flotte de la compagnie se compose de plus de 300 avions (Boeing 737-800). Par Elyes Kahn

8



L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

10

Julien Clerc chantera en Israël malgré les pressions

Le chanteur, qui doit donner un concert à Tel-Aviv le 7 juillet, explique au « Nouvel Observateur » pourquoi il se produira.

Pourquoi Mahmoud Abbas a t-il nommé Rami Hamdallah nouveau Premier Ministre palestinien ? problématique que Fayyad.

Pour Abbas et le Fatah, Fayyad, un économiste très respecté, a posé un réel problème et une menace. Tant que Fayyad était premier ministre, il était presque impossible pour Abbas et le Fatah de mettre la main sur des centaines de millions de dollars d’aide internationale. La nomination de Rami Hamdallah, universitaire palestinien, en tant que Premier Ministre, est une grande victoire pour Mahmoud Abbas et ses amis du Fatah. Hamdallah, Président d’An-Najah University depuis 1998, a été choisi par Abbas pour remplacer Salam Fayyad il y a quelques jours. Fayyad avait décidé de quitter le gouvernement en avril après des années de tensions et de désaccords avec le président de l’Autorité palestinienne et le Fatah. Abbas et le Fatah veulent un premier ministre faible qui ne constituera jamais une menace pour leur hégémonie. Jusqu’à la semaine dernière, de nombreux Palestiniens étaient convaincus que Abbas serait contraint par l’administration américaine et les Européens de garder Fayyad en place. Les donateurs occidentaux ont même menacé de suspendre l’aide financière à l’Autorité palestinienne si Abbas licenciait effectivement Fayyad. Mais au final, Abbas et le Fatah ont obtenu exactement ce qu’ils voulaient. Non seulement ils ont réussi à se débarrasser de Fayyad, mais l’homme qui a été choisi pour le remplacer sera moins

Fayyad a non seulement bloqué Abbas et le Fatah de saisir les fonds, il a également commencé à poser un défi politique pour eux. Abbas et le Fatah, dans les territoires disputés, soupçonnent que Fayyad avait des ambitions politiques, y compris pour une élection présidentielle. Pourtant, plus important que de se débarrasser de Fayyad était de trouver une figure charismatique et inexpérimenté qui jouerait le rôle du serviteur fidèle et dévoué des dirigeants du Fatah. Si se débarrasser de Fayyad a été une victoire, la nomination de Hamdallah, un «yes man» qui n’a aucune expérience politique, est encore un plus grand succès. Abbas voulait et a finalement obtenu un Premier ministre qui jouera le même rôle que les premiers ministres de la Jordanie et d’autres pays arabes non démocratiques. Contrairement à Fayyad, Hamdallah va maintenant servir en serviteur obéissant et fidèle Mahmoud Abbas, ainsi que le Fatah et la direction de l’OLP. C’est exactement ce qu’ils ont voulu –

un Premier ministre impuissant qui entérinera leurs décisions et les plans. Sur le plan politique, la nomination de Hamdallah n’aura aucun impact. L’OLP est le seul parti autorisé à négocier avec Israël. Les dirigeants de l’OLP, y compris Abbas, Fayyad n’ont jamais permis l’ouverture des négociations avec Israël. Bien sûr, ils ne permettront jamais que quelqu’un comme Hamdallah, qui a une expérience nulle dans le processus de paix, soit impliqué. La nomination de Hamdallah ne veut rien dire pour le processus de paix. En outre, il ne va pas apporter des changements réels, le cas échéant, dans les stratégies économiques et sécuritaires de l’Autorité palestinienne. La nomination de Hamdallah montre qu’Abbas continue d’agir comme si l’Autorité palestinienne était son fief privé. Les dirigeants de l’OLP ont déclaré que Abbas a omis de les consulter au sujet de la nomination du nouveau Premier ministre, de la même manière qu’il les maintient dans l’ignorance de beaucoup de choses, y compris des efforts du secrétaire d’Etat américain John Kerry à reprendre le processus de paix avec Israël. De fait, la nomination de Hamdallah sert à renforcer le statut de dictateur non élu de Mahmoud Abbas, dont le seul but est de rester au pouvoir aussi longtemps que possible. Comme Arafat. Par Déborah Coen

Julien Clerc donnera bien, comme prévu, un concert Symphonique à Tel-Aviv le 7 juillet prochain. Et ce, malgré les pressions que l’artiste subit de la part du BDR (Boycott Desinvestissement Sanctions), cette association créée par la société civile palestinienne au début des années 2000, visant à faire peser sur Israël toutes sortes de pressions, qu’elles soient économiques ou culturelles. Des membres de cette organisation, qui se présente donc comme la « réponse citoyenne et non violente à l’impunité d’Israël « , ont manifesté devant le Shepherds Bush Empire de Londres où le chanteur se produisait le 8 mai dernier. D’autres sont intervenus dans le même but à Paris devant le Châtelet les 13, 14 et 15 mai. Sur Internet, Julien Clerc qui est par ailleurs ambassadeur de bonne Volonté au HCR (Haut-Commissariat des Nations unies chargées des réfugiés) depuis octobre 2003, est à ce titre pris à parti au nom des 4 millions de réfugiés palestiniens : « Le rôle que vous assumez comme ambassadeur n’est-il pas aussi celui de porte-parole pour les droits de ces millions de personnes déracinées par la force ? » Nombre de personnalités internationales (Paul Mc Cartney, Madonna, Leonard Cohen et bien d’autres) ont chanté en Israël malgré les menaces. Seule Vanessa Paradis avait suscité la polémique en annulant son concert prévu à Tel-Aviv en février 2011.

Julien Clerc, lui, compte bien honorer ce contrat. Il sera accueilli à bras ouvert à son arrivée en Terre Promise comme le lui a précisé la ministre de la Culture et des Sports, Limor Livnat, dans sa lettre du 8 mai 2013 : « Les Israéliens sont connus pour leur amour des arts et de toutes expressions culturelles, nombreux sont ceux parmi eux qui vous connaissent, vous aiment et vous admirent, et suivent votre longue et exceptionnelle carrière depuis 45 ans « . Les explications de Julien Clerc Julien Clerc ira donc à Tel-Aviv, il a accepté de nous dire pourquoi : « Quelques membres du BDS étaient présents devant la salle où je me produisais à Londres puis devant le Châtelet pour m’inciter à ne pas aller chanter le 7 juillet prochain à l’Opéra National de Tel-Aviv. J’ai aussitôt contacté Philippe Leclerc qui dirige le bureau français du HCR pour lui demander conseil et il m’a répondu qu’il n’y avait pas d’obstacle institutionnel pour moi à aller chanter à Tel-Aviv. Le HCR a d’ailleurs une antenne en Israël. Ce sera pour moi l’occasion de leur rendre visite et de connaître leur travail en faveur des réfugiés. Pas question d’annuler ce concert même si j’ai en effet subi des pressions. Ces membres du BDS essayent de m’en dissuader mais pourquoi demander à un chanteur français de prendre partie dans un conflit que les chefs d’Etat des plus grandes nations n’ont pas réussi à régler ? De ma fenêtre, je ne peux que prêcher la tolérance mutuelle et souhaiter qu’Israéliens et Palestiniens arrivent un jour à vivre ensemble. Mais je le répète : ce n’est certainement pas un artiste français qui peut régler ce problème. » Source: nouvelob

Israël et l’UE signent l’accord « ciel ouvert »

Lors d’une cérémonie festive qui s’est déroulée lundi, Israël a officiellement signé l’accord « ciel ouvert » avec l’Union Européenne. L’accord, en négociation depuis plusieurs années, a été signé par la ministre israélien des transports, Israël Katz, et le directeur des autorités aéroportuaires, Giora Rom, avec les ministres des transports de l’UE.

L’accord a été ratifié en avril par le cabinet ministériel israélien, déclanchant une grève par El Al et d’autres compagnies aériennes. El Al, Israir et Arkia ont tous exprimé la crainte de ne pas être en mesure de rivaliser avec les transporteurs européens a bas prix qu’Israël devra accueillir à l’aéroport Ben Gourion suite à l’accord. La grève a pris fin lorsque le gouvernement a accepté de payer la part du lion des dépenses de sécurité supportées par les compagnies aériennes israéliennes, une « subvention » que le gouvernement et les compagnies aériennes espèrent aideront à rester concurrentiel avec les transporteurs

européens.

Afin de permettre aux compagnies aériennes israéliennes de s’adapter à la nouvelle situation, l’accord sera mis en œuvre sur cinq. Passé ce délai, il est prévu qu’il y aura beaucoup plus de trafic aérien entre Israël et l’Europe, avec des billets moins chers résultant de la concurrence accrue. Commentant l’accord après l’avoir ratifié plus tôt cette année, le ministre des finances Yair Lapid a déclaré que l’accord était « bon pour Israël, et conduira à la baisse des prix et à une concurrence accrue. Il ne provoque pas de perte d’emploi, comme le craignent les compagnies aériennes, mais plutôt le contraire. » L’accord se substituera à tous les accords qu’Israël a actuellement avec les différents pays européens, a dit le bureau de Katz.



L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

12

Liban: un mort dans une échauffourée entre pro et anti-Hezbollah à Beyrouth

Une personne a été tuée par des tirs dimanche lors d’une échauffourée qui a éclaté entre partisans et adversaires du Hezbollah devant l’ambassade d’Iran à Beyrouth, a annoncé l’armée libanaise.

La majorité des chiites emmenés par le Hezbollah sont favorables au régime, tandis que les sunnites, qui représentent la majorité de la population en Syrie, soutiennent la cause de l’opposition.

Cet incident, le plus grave du genre dans la capitale libanaise qui soit lié au conflit syrien, intervient deux jours après une mise en garde de l’armée contre des «complots» pour entraîner le Liban dans la guerre.

Parallèlement à l’incident de l’ambassade d’Iran, une centaine de personnes se sont rassemblées dimanche sur la place des Martyrs dans le centre-ville de Beyrouth avec pour slogan «Les Libanais avec la liberté et la dignité du peuple syrien, contre la bataille du Hezbollah en Syrie».

La bagarre a éclaté lorsque des partisans du mouvement chiite se sont attaqués à des personnes protestant contre la participation du Hezbollah aux combats en Syrie devant l’ambassade d’Iran, parrain de ce parti. «Une personne a tiré à partir d’un revolver, blessant grièvement un citoyen qui a fini par succomber», a indiqué l’armée dans un communiqué.

«Le Hezbollah doit se retirer de Syrie. Ce qu’ils font, aucun mouvement armé libanais ne l’a jamais fait, c’està-dire participer à une guerre dans un autre pays», a affirmé Charles Jabbour, un des organisateurs du sit-in.

«L’armée est en train de poursuivre la personne qui a tiré», a indiqué le texte.

«Le Liban n’a jamais été aussi fragile, ils sont en train de transférer la guerre de Syrie dans le pays. L’armée libanaise doit se déployer à la frontière pour empêcher le Hezbollah s’entrer en Syrie», a-t-il ajouté.

L’armée ne donne plus de précisions sur l’assaillant ou la victime mais d’après lesmédias libanais, la victime faisait partie du groupe protestant contre le Hezbollah l’échauffourée a duré quelques minutes.

«Pourquoi tuent-ils des Syriens? Ils doivent revenir au Liban pour redevenir des résistants» contre Israël, affirme Mohammad, venu de Tripoli, la grande ville à majorité sunnite du nord du Liban.

Des jeunes hostiles au Hezbollah étaient arrivés près de l’ambassade pour y organiser un sit-in et en quelques secondes, d’autres jeunes armés de bâtons sont apparus et ont commencé à les attaquer ainsi que les photographes sur place.

La lutte contre l’Etat hébreu est le cheval de bataille du Hezbollah, créé par l’Iran dans les années 1980.

La bagarre s’est terminée avec l’intervention de l’armée, selon le photographe qui avait vu au moins une personne le visage ensanglanté. Téhéran, principal allié régional du régime du président syrien Bachar al-Assad, est le parrain du Hezbollah. L’ambassade d’Iran se situe à Bir Hassan, près de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. Le rôle du Hezbollah a été déterminant dans la prise par le régime syrien cette semaine de la région de Qousseir, ex-fief des rebelles situé dans le centre-ouest de la Syrie près de la frontière libanaise. Le conflit en Syrie divise profondément les Libanais entre partisans et opposants du président Assad, et exacerbe les tensions confessionnelles.

La foule a scandé «Bachar, dégage!» et observé une minute de silence en hommage aux morts en Syrie, dont le nombre s’élève à plus de 94.000 selon une ONG. Des réfugiés syriens, qui participaient également à la manifestation, ont exprimé leur colère contre le Hezbollah. «L’armée syrienne et le Hezbollah n’arrêtent pas d’accuser la révolution d’attirer des jihadistes de l’étranger, mais qu’en est-il du Hezbollah? Ils viennent d’un autre pays combattre en Syrie», a lancé un Syrien de Qousseir, arrivé il y a deux mois au Liban. «Nous ne voulons pas qu’une guerre confessionnelle (entre sunnites et chiites) éclate ici en raison de la présence de Hezbollah à Qousseir», affirme de son côté Khaled Nasra, 25 ans et originaire de la ville syrienne d’Alep (nord). © 2013 AFP



L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Pararachat Houkat : Les secrets de la Thora affirme que la «Para Adouma» est à Moise et Aaron de parler au rocher,

La paracha de la semaine nous parle de la «Para adouma»(la Loi) de la vache rousse. Pourquoi estelle désignée «Houkat Athora» un décret de la thora et non pas « Houkat Apara » le décret de la vache? Tout simplement pour nous enseigner dit le Kéli Yakar, que la Loi de la vache rousse est un décret du «Roi de l’Univers» et comme toutes les lois de la thora elle est d’essence divine. Par ailleurs il existe des décrets et des lois de la thora tout à fait perceptibles par l’homme, mais celui de «la vache rousse» est resté voilé à la compréhension humaine à tel point que le Roi Salomon qui fut dit-on l’homme le plus sage, ne put percer son secret. C’est la raison pour laquelle il dit à propos de cette loi de la vache rousse : « Veyi rehoka miméni » La sagesse se tint loin de moi!. Le Talmud Sota

en fait une expiation pour la faute du veau d’or et explique ainsi : «La vache (la mère) viendra «nettoyer» en quelque sorte, les saletés de son rejeton (le veau)..Et pour renforcer cet argument le Talmud Sota ajoute : De la même façon qu’à la suite du péché du veau d’or, Moise a réduit cet idole en poussière qu’il mélangea à de l’eau qu’il fit absorber au peuple, il en sera de même pour la vache rousse qui sera réduite en cendres pour le purifier!. Les cendres de la vache rousse, venaient purifier ceux qui avaient été en contact avec une impureté, comme un cadavre ou un reptile mort. Nous savons hélas que le péché du veau d’or, entrainera l’emprise définitive de l’ange de la mort…après qu’il avait été exclu du monde au moment «Matane Thora» au Sinaï. Le Talmud Nédarim affirme qu’il fut donné au monde 50 portes de connaissance (sagesse) et 49 d’entre elles furent accessibles à Moise, malgré tout, il ne pu accéder au secret infini de la loi de la vache rousse, pourtant d’autres sources disent que D-ieu lui expliqua les tenants et les aboutissants de cette loi, au soir de la vie de Moise notre Maitre (Rabinou Bahié). Nous voyons également dans la section hebdomadaire se produire un nouveau drame, lorsque les enfants d’Israël assoiffés, demanderont à boire. C’est alors que D-ieu enjoint

pour faire sortir de l’eau, devant toute l’assemblée. La suite nous la connaissons hélas, Moise frappera par deux fois et l’eau jaillira…mais Moise, se verra privé de rentrer en Erets Israël pour n’avoir pas exécuté l’ordre de D-ieu. Pour Moise c’est un véritable déchirement!. La raison invoquée par HM, est que Moise aurait dû s’en tenir à l’ordre de «parler» uniquement au rocher pour sanctifier le nom sacré de l’Eternel. En fait ce qu’a demandé HM à Moise en parlant au rocher, c’est de sanctifier la nature et de l’élever au rang de la spiritualité. La paracha nous relate également la mort de Aaron le pontife. Le verset dit : «Toute la Maison d’Israël pleura Aaron durant 30 jours.. » Pourquoi cette précision du verset? : « Toute la Maison d’Israël –hommes et femmespleura Aaron. Tout simplement pour faire la différence entre cette mort et la mort de Moise dont il est écrit que seuls les hommes ont pleuré. Par contre pour Aaron explique Rachi tout le peuple s’est lamenté. Cet homme épris de paix et la recherchait sans cesse pour réconcilier les uns avec les autres et notamment les hommes avec leur épouses !. Cette paracha nous relate également la disparition de Myriam la prophétesse et avec elle la source d’eau qui accompagnait les enfants d’Israël dans le désert. Rachi explique que le peuple n’avait pas accordé assez de respect à la disparition de Myriam et c’est ce qui explique du coup la pénurie d’eau dans le désert.

De même que le Kéli Yakar nous fait remarquer que la disparition des Tsadikim vient pour expier les fautes du peuple d’Israël. Moise avait une grande influence sur le peuple, mais il était moins impliqué que son frère Aaron dans les problèmes quotidiens. Les grandes qualités d’Aaron furent d’encourager et de susciter le chalom et l’harmonie entre tous les hommes, partout où il se trouvait. C’est ce qui a fait de lui un personnage central dans la vie des enfants Israël. Le Talmud affirme qu’il consacrait du temps pour chacun. D’ailleurs pour décrire Aaron D-ieu dit : « En Paix et avec droiture, il a cheminé à Mes côtés et nombreux, par sa grâce à lui, se sont écartés de l’iniquité!». Aaron était doté d’une force de perception des sentiments humains. Lorsqu’il décelait entre deux individus un climat d’animosité, il savait trouver les mots justes pour apaiser les querelles et il priait pour qu’il en soit ainsi. Aaron avait compris que rien de durable et de constructif ne pouvait se faire sans le Chalom. De nos jours, nous assistons parfois incrédules à de véritables miracles et voyons des personnes échapper à la mort, grâce aux prières de Tsadikims–des Justes ou grâce parfois au rappel, de certains actes méritoires. C’est d’ailleurs ce que nous évoquons dans le rituel du mois de Tichri : Le repentir, la prière et le Tsédakala charité, qui écarte le mauvais sort et éloigne la mort. Le roi Salomon

14

écrit dans les proverbes que la Tsédaka sauve de la mort!. A propos de Aaron, le verset dit : « D-ieu parla à Moise et à Aaron à Hor Hahar, sur les confins du pays d’Edom : «Aaron doit rejoindre ses père, car il n’entrera point dans le pays» Rachi nous explique, qu’ Aaron n’est pas mort pour des péchés qu’il aurait commis, ou même du fait qu’il avait atteint le nombre de jours fixés par D-ieu, mais seulement à cause du fait qu’il s’était rapproché des descendants d’Essav(Edom) le méchant, pour les associer aux enfants d’Israël dans des domaines profane…Aaron ne disparut réellement que pour expier la mauvaise conduite du peuple, comme il est dit dans le Talmud Chabat 33b : «Les justes paient toujours pour les péchés de leurs contemporains». Dans les Maximes des Pères, Hillel l’ancien disait : «Sois plutôt parmi les disciples de Aaron, aime la Paix et recherche la, aime tes semblables et rapproche-les de notre Sainte Thora». Les sages affirment que celui qui recherche et instaure le Chalom entre les hommes n’est pas suffisant … encore faut-il les rapprocher de D-ieu pour devenir un authentique disciple de Aaron, comme l’affirme Rabbi Hanina : «Les Etudiants de la Thora permettent en effet de sauvegarder la Paix dans le Monde!». Yvan Lellouche

Tunisie : 200 imams de Tunis en grève de la faim pour «libérer» 178 mosquées sous contrôle salafiste que l’heure a sonné pour «libérer» les mosquées otages et obliger le ministre à prendre ses responsabilités. M. Ben Achour a aussi accusé certains salafistes de servir les intérêts de certains pays golfiques comme le Qatar, qui les financent gracieusement sous couvert d’associations religieuses. Il y a quelques jours, quelle fut la surprise des jeunes aspirants bacheliers de voir des militants du parti Ennahdha les croiser à l’entrée des centres d’examen et des écoles et leur distribuer des «brochures» affichant le logo de ce parti et contenant ici quelques sourates et ailleurs des formules en guise de prières censées apporter de la réussite et favoriser l’aide du Tout Puissant…

Il s’agirait d’une première en Tunisie. Deux cent imams du Gouvernorat de Tunis ont décidé d’entamer une grève de la faim et ce, à partir du 1er jour du Ramadan. C’est ce qu’a annoncé le secrétaire général du syndicat des cadres des mosquées, Fadhel Achour sur les colonnes du journal en langue arabe Achourouk, dans son édition de vendredi dernier. Les deux cent imams futur-grévistes protestent contre le ministre des Affaires religieuses, Noureddine Khadmi qui a publié un décret permettant aux fidèles de choisir eux-mêmes leurs imams. Un décret qui contredit les prérogatives du ministère. Cette décision du ministre a fait qu’envi-

ron 178 mosquées se trouvent actuellement sous le contrôle exclusif de quelques salafistes djihadistes qui y pratiquent toutes sortes de types de violences afin de nommer les leurs comme imams. Selon M. Achour, les personnes qui ont été victimes d’agressions de la part de ce groupe de djihadistes sans que le ministère des affaires religieuses ne daigne ouvrir une enquête sur ces dépassements, sont aujourd’hui au nombre de 1048. Le silence complice du ministère face à ces dépassements dure depuis suffisamment longtemps pour le syndicat des cadres de mosquées, qui estime

Dans certains établissements, cerise sur le cadeau, le parti au pouvoir a même distribué, en plus de ces brochures, des tablettes de chocolat et autres petits gâteaux et friandises empalés, et des boisons fraiches, histoire de palier à toute éventuelle baisse d’énergie des candidats. Outre le fait que le timing ne se prête pas à ce genre d’opération de communication et que certains enseignants auraient été aussi impliqués dans la distribution de ces brochures, il est à préciser que ces brochures, même si d’apparence, ne sont que des vœux de réussite accompagnés de quelques prières de circonstances, semblent afficher des contenus de type propagandistes. Un élément qui fait qu’elles n’ont point leur place dans des établissements ou la stricte neutralité devrait être de mise. Le parti Ennahdha semble, par ses méthodes, s’inscrire bel et bien dans la lignée du défunt RCD. En effet, tout en ne dérogeant point aux «bonnes vieilles

pratiques» de l’ère ancienne par la multiplication des opérations «distribution de couffins, de moutons et diverses autres aides»,… aides sociales faut-il le préciser. Conditionnées… voici donc une nouvelle forme de récupération, celle des examens scolaires par quelques gestes d’attention, certes louables à première vue mais sentant à mille lieux l’«esprit de récupération».

les positions risquent de se crisper. Affaire à suivre tant ses répercussions potentielles peuvent ajouter une épine de plus au pied du secteur du tourisme qui est déjà chancelant...Il est fort probable que si cette situation perdure, on verrait dorénavant sur les belles plages de Tunisie des écriteaux sur lesquels seraient mentionnés : Tenue de rigueur, costume trois pièces ou bornous!.

Messieurs et Mesdames d’Ennahdha, laissez donc de côté ces pures opérations de «com» et ouvrez sans tarder le chantier de l’éducation en Tunisie, il en va de l’intérêt du pays et de tous vos enfants. Enfin, aux dernières nouvelles, Al-Joumhouri semble avoir emboîté le pas en offrant aux candidats des bonbons à l’anis… Faut-il y voir un hasard ou tout simplement une confirmation du rapprochement entre ce parti et l’allié et ami de toujours Ennahdha… mais ça, c’est une autre histoire. On y reviendra!. Par ailleurs, effet insidieux de l’Affaire Amina et de l’activisme international des Femen, les opposants au monokini sur les plages touristiques font de nouveau entendre leur voix sur le thème : «Elles n’ont qu’à se dénuder chez elles».

Mais pendant ce temps là à Paris, Alloceltia, plateforme des produits du terroir tunisien, la Société de fabrication des boissons de Tunisie (SFBT) et la société civile franco-tunisienne annoncent la préparation d’une fête inédite aux Parisiens, les 13, 14 et 15 juin prochains, dans une vingtaine d’établissements franciliens (brasseries, restaurants et caves à bières). A cette occasion et pour la première fois en Europe, la fameuse bière Celtia sera servie aux clients accompagnée de ses «kémias» typiques, précise la même source.

Ce rejet du monokini et dans certains cas du bikini, jugé indécent, est porté par plusieurs courants islamiques qui refusent cet habit léger sur les plages et affirment que cela devrait être rigoureusement interdit y compris aux touristes alors même que le tourisme de Tunisie éprouve toutes les peines à redémarrer. Ce n’est pas la première fois que pareilles menaces de sévir contre les tenues légères sont entendues et cela ne promet rien de bon à l’orée d’une saison touristique. De plus, le Ramadan étant à nos portes,

Pour les organisateurs, cet événement, à Paris, est avant tout l’occasion de faire découvrir une dimension peu connue de la Tunisie festive et conviviale, de bon augure avant le lancement de la semaine économique tunisienne en France ( du 17 au 21 juin 2013). Les organisateurs rappellent que dans la Tunisie cosmopolite des années 50 qui comptait arabes, juifs, français, maltais et autres européens, la bière s’imposait, avant et encore maintenant, comme un liant interculturel essentiel. Aujourd’hui, elle participe au rayonnement tunisien à travers le monde, grâce aux expatriés et aux touristes qui sont rares à ne pas avoir succombé à la «belle blonde»… Yvan L.


L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

15


L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

16

Les Etats-Unis appellent Israël et la Syrie à la retenue

La porte-parole du département d’état américain, Jen Psaki, a appelé jeudi soir Israël et la Syrie à éviter toute action qui pourrait ébranler la situation explosive le long de la frontière israélo-syrienne. « Nous continuons à appeler toutes les parties à éviter toute action qui mettrait en péril le cessez-le feu de longue date entre Israël et la Syrie, » a déclaré Psaki. Ses remarques viennent à un moment où la guerre civile syrienne menace de déborder sur les frontières d’Israël, un fait inquiétant qui a été souligné par la décision autrichienne de retirer ses gardiens de la paix de l’ONU dans la région. Quneitra, une ville syrienne située le long de la frontière avec Israël, est considéré comme un site important pour les forces d’Assad et les rebelles, et est devenu un point chaud des combats ces derniers jours. Psaki a abordé la problématique de la proximité des combats avec Israël, en disant : « nous prenons note des rapports d’affrontements pendant la nuit dans le plateau du Golan, d’où le régime a tiré quatre obus de mortier qui ont frappé le territoire israélien. » « Nous avons été très clairs au sujet

de nos inquiétudes sur l’instabilité régionale provoquée par la crise en Syrie, » a-t-elle ajouté. Elle a également noté les préoccupations américaines au sujet de « l’afflux de combattants étrangers (en Syrie). » L’expert du Moyen-Orient, Daniel Nisman, a décrit la situation précaire d’Israël pour le New York Times en disant « ce que cela signifie est que le Golan est beaucoup plus instable et nécessite beaucoup plus de vigilance. » « Il y a certainement un risque accru, ne fut-ce que parce que cela brouille la situation, » a ajouté Nisman. Alors que Psaki était proche de demander à l’opposition d’éviter son assaut sur Quneitra, elle a demandé aux forces rebelles « de ne pas entraîner la lutte dans des zones telles que le Liban et d’autres régions à l’extérieur de la Syrie. » En ce qui concerne la décision des autrichiens de retirer son personnel de maintien de la paix dans la région, Psaki a dit : « nous avons demandé aux autrichiens de travailler avec l’ONU sur le calendrier de leur retrait afin que l’ONU trouve un remplaçant pour leurs soldats. »



en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO

Encore un matin

Comme chaque matin, une fois les remerciements au Ciel terminés, je découvre lentement les titres de l’actualité du jour. Je sors mon compteur et m’apprête à comptabiliser les scores. Tout d’abord, déterminer qui est contre qui. C’est la pagaille en Syrie, mais aussi en Turquie et malheureusement en France. On parle de guerre fratricide en Syrie or, ceux qui combattent sauvagement n’ont rien de fraternel et encore moins de paternel envers leurs victimes… La scène rappelle plus des crocodiles dévorant la gazelle imprudente qui s’est trop attardée sur la rive pour s’abreuver. Le Hezbollah au grand cœur, met le feu aux poudres, comme toujours. Assad-Hezbollah-Iran contre les rebelles de tous pays et de toute cruauté, supportés - mais de loin pour l’instant - par le Hamas, l’Arabie saoudite, le Qatar et… l’Europe. Pour Israël un Assad vainqueur très affaibli permettrait une trêve d’environ 30 ans. La Turquie, elle, n’ose pas mettre les pieds dans ce hammam car les Kurdes attendent patiemment leur heure pour déclarer leur indépendance. Erdogan, qui n’aime pas être traité de dictateur - la vérité fait mal - doit mater la rébellion interne des laïcs, car il en reste, qui guettaient une bonne occasion pour sortir dans la rue hurler leur dégoût envers ce dirigeant aux manières si peu raffinées. Ils

ne veulent pas passer, comme tous les pays voisins, au régime de la charia… Ils espèrent que manifester engendrera plus de liberté, de droits et d’espoir pour l’avenir… Mais partout c’est le même scénario et la même triste conclusion. Ces manifestants turcs luttent pour la démocratie et tendent désespérément la main à l’Europe occidentale… Mais où est-elle donc cette Europe qu’ils implorent ? Elle aussi se débat face à la montée inquiétante de l’Islam et contre cette charia de la pensée unique et violente qui tente de s’imposer en force sur son territoire. Les ‘’rebelles européens‘’ résistent encore, mais tous les jours, des bastions de démocratie, en Suède, Norvège et même en France, s’écroulent. La menace islamiste envahit et paralyse méthodiquement le système, qui se soumet, de crainte d’un soulèvement islamiste sur le vieux continent. Les dirigeants européens semblent bel et bien avoir capitulé, et préfèrent se ranger du côté de leurs invités - qui ne se contentent déjà plus de la grande hospitalité de leurs hôtes. N’y a-t-il donc plus de juste milieu ? Et le monde traditionaliste, tolérant, où est-il donc passé ? Il semblerait que le seul endroit où religieux et non-religieux, juifs, chrétiens, et musulmans, orthodoxes ou athées, peuvent encore cohabiter en toute liberté reste Israël… mais attention à bien maintenir ce statu quo, ce respect des différences sans jamais s’inspirer, d’aucune manière, de la dictature des tyrans de l’Islam pur et dur. Mazal tov à Meyer Habib, notre nouvelle voix à l’Assemblée nationale française! Nous lui adressons tous nos vœux de réussite! Une pensée également pour Valérie Hoffenberg qui n’a pas démérité dans cette campagne. Nous lui souhaitons une bonne continuation dans sa vie politique. Avraham Azoulay

L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

18

De nos jours, pour accéder au savoir et à la culture, on surfe sur Internet, on « like » des articles et des vidéos, on ne sort plus, on ne se rencontre plus. Est-ce suffisant ou est-ce superficiel ? Sophie Attal Directrice d’une troupe de théâtre

De nos jours le net est un outil indispensable et extraordinaire qui permet sans trop d’effort d’accéder à la culture sous toutes ses formes. Mais qu’est-ce que la culture si ce n’est une invitation à l’échange et à la communication ? La sociabilisation des jeunes passe par les rencontres à l’extérieur. Or la plupart d’entre eux sont cloués devant un écran les trois quarts de leur temps par facilité. C’est grave ! Sans compter qu’ils rentrent dans un monde virtuel, aseptisé et déconnecté de la réalité. Le retour au monde réel est parfois difficile et le moindre effort leur parait pesant. Faire sortir les jeunes et les moins jeunes est devenu un calvaire car plus personne ne s’ennuie actuellement chez soi face à son ordinateur. Et pourtant, le plaisir d’aller voir une pièce de théâtre, d’aller écouter un concert en live, d’aller au musée ou dans une galerie d’art ou même de regarder un film dans une salle, ne peut être remplacé par aucun écran d’ordinateur pour la bonne raison que ce sont des plaisirs qui passent par l’échange. De même qu’aucun écran ne pourra se substituer au merveilleux contact du livre ou d’une revue papier. Valérie Cudkowicz Éditrice du site Jérusalem-info

Aujourd’hui tout doit aller vite, être consommable tout de suite. Le silence et la supposée inactivité, qu’on appelait poétiquement autrefois la contemplation, nous effraient. Alors dans ce contexte, Internet est devenu l’outil de référence. D’un seul clic il donne accès à plus de contenu qu’il n’en est possible d’absorber dans toute une vie. Quelques clics supplémentaires et on se retrouve avec des centaines d’amis. Mais tout cela reste VIRTUEL. L’homme a été créé complexe, en trois dimensions et avec cinq sens. Mais aujourd’hui, il ne vit qu’en deux dimensions, celles de son écran de télé, de téléphone ou d’ordinateur. Quel dommage ! Car la vraie vie doit se vivre pleinement avec tous ses sens et dans toutes ses dimensions. Rien ne

remplacera la vue d’un tableau, l’impression laissée par sa texture. Rien ne vaut plus qu’être assis à un spectacle et sentir la salle vibrer autour de soi. « Liker » d’un simple clic ne remplacera jamais les discussions enflammées entre amis autour d’un verre à la terrasse d’un café. Alors merci à Internet, Facebook, Skype de nous permettre de rester en contact avec ceux qui sont loin de nous géographiquement. Merci de nous faire découvrir le bout du monde, sans avoir à quitter notre salon. Mais le savoir et la culture se trouvent aussi derrière l’écran, à quelques mètres de soi, en bas de son immeuble, dans sa rue ou sa ville. Jérusalem a tant de choses à offrir à celui qui accepte de sortir à sa rencontre. Il y a tant de musées, de spectacles, de festivals, d’endroits magnifiques à découvrir. Et la plupart sont aussi gratuits que du wi-fi mais tellement plus riches en émotions vraies. Hanna Zini Enseignante

La culture est tout d’abord un exercice : celui-ci consiste à développer certaines facultés. Ces facultés peuvent être de différentes sortes, comme les facultés intellectuelles afin d’accéder à la connaissance des mathématiques, des lettres ou de l’histoire..., ou bien des facultés de sensibilité qui se concentrent sur la psychologie ou l’art ; ou bien encore des facultés qui développent la volonté humaine et qui font que l’homme aspire à se « dépasser ». Or il s’avère qu’à notre époque où la technologie progresse à pas de géants, où la jeunesse principalement ne vit que par Internet, toutes ces facultés sont remises en question. Certes, Internet est un moyen d’accès extraordinaire aux domaines les plus variés, et dans ce sens il est vrai qu’une utilisation intelligente de l’objet informatique permet de découvrir, se cultiver et savoir. Le problème se situe dans l’application : si la technologie permet de découvrir et de perfectionner les applications d’une invention générale, il est nécessaire de dominer les techniques afin de développer un jugement, de garder l’esprit critique et nous rendre apte à la vie sociale. Or l’homme moderne affiche une passivité face à l’écran et malgré Facebook, il est en fait déconnecté de la société. Cet homme moderne « sait » en une fraction de seconde ce qui se déroule à l’autre bout de la planète, il « parle » avec un nombre incalculable « d’amis », mais il ignore ce que devient son voisin ! Nous vivons une guerre entre l’impact de l’image et des mots. L’image est une agression émotive, brutale et parfois immorale. Il est urgent de conserver la valeur des mots. Notre Maître Moshé Rabbenou a agressé le rocher alors qu’il devait lui parler. La parole, le mot, la lettre

sont les éléments qui ont permis au peuple juif de conserver le trésor qui lui a été confié. Claire Dana-Picard Journaliste La lecture de livres est un véritable plaisir et une source intarissable de savoir dont il ne faut se priver à aucun prix. Et si la « mode » est aujourd’hui de surfer sur Internet, il ne faut pas oublier que ce moyen de communication reste un outil, certes indispensable et incontournable, mais qui a ses limites. Fort heureusement, les gens continuent à lire : la preuve en est la Semaine du Livre qui a récemment ouvert ses portes en Israël, donnant accès à un éventail extrêmement large d’une littérature très diversifiée. Les statistiques sont encourageantes : le nombre d’inscrits dans les bibliothèques aurait augmenté de 25% ces quatre dernières années et plus de 12 millions d’ouvrages auraient été empruntés l’an passé. Conclusion : continuons à lire et à nous instruire par ce moyen très classique mais si agréable, tout en utilisant Internet pour voguer sur la toile et parfaire nos connaissances. Dr Gilles Morali Gastro-entérologue, écrivain Plusieurs études scientifiques ont montré que plus on surfe sur Internet, moins on communique avec les autres. Envoyer des like sur Facebook ou y raconter sa vie ne nous apprend certainement pas à échanger véritablement. L’échange, c’est fondamentalement donner et recevoir, comme l’explique le Rav Ashlag : on donne pour recevoir. Cet échange ne peut se faire que dans le cadre d’une relation interpersonnelle véritable, et non virtuelle. Que donne-t-on quand on envoie un mail impersonnel à tous ses amis virtuels ? Si en revanche Internet et les réseaux sociaux sont utilisés dans le but de créer dans un second temps des relations authentiques « panim el panim », un face à face où chacun s’engage de par le temps et l’attention qu’il donne à l’autre, alors on aura conjugué, pour le bonheur de tous, technologie et sentiments. Jean-Charles Zerbib La formulation de la question est ambiguë, et de ce fait, la réponse ne peut être claire. Contrairement à la rumeur, le « niveau monte » en éducation. Jamais le savoir n’a été mis à la disposition d’autant de personnes. Jamais la culture n’a été aussi peu chère ! Laisser croire qu’il y a eu un « temps idéal » situé dans un passé glorieux est une erreur. Tous les élèvesenseignants connaissent le texte de Platon se plaignant de la baisse du niveau de ces élèves par rapport aux époques précédentes ! Le problème est le rythme infernal dans lequel les avancées techniques nous obligent à penser ou agir. Alors, au lieu d’approfondir, on survole, on « like » sans savoir exactement ce qu’on « like ». L’éducation demande du temps, beaucoup de temps, car elle se doit de présenter une thèse, son antithèse et de laisser à l’apprenant le soin de faire le tri. Là est la question. Là est le souci des enseignants et des éducateurs, qui en concurrence avec l’image (souvent trompeuse) ou Rav Google doivent changer de méthode et de stratégie.


en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO Interview de Nir Barkat : Maire de Jérusalem

Depuis quatre ans et demi, Nir Barkat dirige la municipalité de Jérusalem. Cet ancien entrepreneur à succès a réussi sa reconversion en politique : il est apprécié d’un grand nombre de ses administrés et a laissé son empreinte lors de son mandat de maire. Au mois d’octobre, il se présentera à nouveau devant les électeurs pour un second mandat. Cet homme à l’attachement indéfectible à Jérusalem unifiée, pacifiée et multiculturelle nous présente son bilan et ses projets, à quelques mois de la fin de ce premier mandat de maire. Le Plus Hebdo : Vous arrivez bientôt au terme de votre mandat de cinq ans. Quel bilan en faites-vous ? Nir Barkat : Lorsque j’observe ce que j’ai dit et ce que j’ai fait, je suis surpris dans le bon sens ! Je ne m’attendais pas à ce que l’évolution soit aussi rapide. Pour ma plus grande joie, je pense que tout le monde voit les avancées significatives qui ont été réalisées dans le domaine de la culture : la renaissance culturelle de Jérusalem (événements, instituts culturels, festivals...). Nous avons aussi beaucoup agi pour améliorer l’aspect esthétique de la ville : implantation de nombreux parcs, rénovation du stade Teddy... Tout cela contribue à élever le niveau de la qualité de vie à Jérusalem. Lph : Quelles sont vos réalisations sur le plan économique ? N.B. : Jérusalem connaît une période d’expansion industrielle et économique. Les constructions sont nombreuses, ce qui prouve que les habitants ont confiance dans leur avenir ici. Nous sommes parvenus à drainer des budgets étatiques pour développer les transports et les infrastructures de la ville. Sous la précédente municipalité, la moyenne de créations d’emplois était de 5000 postes par an. En 2009-2010-2011, 10000 postes ont été créés chaque année ; en 2012 nous avons atteint le chiffre de 17000 postes. Nous avons des projets très ambitieux pour la prochaine mandature : créer 100000 emplois, doubler le nombre d’entreprises, créer de nouvelles lignes de tramway, développer la Vieille Ville... Lph : Un autre sujet tient beaucoup

à cœur les habitants de Jérusalem, surtout lorsqu’on parle de son avenir : l’éducation. N.B. : Dans ce domaine, nous avons mené des reformes globales. Tous les indicateurs montrent les progrès réalisés. Pour ce qui est de la réussite au bac, nous sommes passés d’un taux inférieur à la moyenne nationale à un taux supérieur. Nous avons le taux le plus important de jeunes qui fréquentent les mouvements de jeunesse, ainsi que d’enrôlés dans Tsahal. Notre système éducatif fonctionne de mieux en mieux. La tendance qui était négative sous mon prédécesseur s’inverse : Jérusalem est plus attractive pour les jeunes, les entrepreneurs, les investisseurs.

Lph : Comment avez-vous agi pour faire le lien avec la population arabe de Jérusalem ? N.B. : Il est clair qu’aujourd’hui les différentes populations de Jérusalem sont beaucoup plus liées que par le passé. Nous avons mené une politique très volontariste dans les quartiers arabes de la ville, que ce soit au niveau de l’éducation ou des infrastructures. De ce fait, les habitants arabes sont beaucoup plus enclins à coopérer. Les Arabes de Jérusalem ont les yeux tournés vers deux modèles diamétralement opposés. Le premier est celui de l’Arabe Israélien qui s’intègre dans la société israélienne et y vit bien. Israël est d’ailleurs l’endroit du Moyen-Orient où il fait le plus bon vivre, y compris pour la population arabe. L’autre modèle est celui des ennemis d’Israël. Ceux qui suivent ce chemin voient leur situation se dégrader, ceux qui suivent le premier voient leur niveau de vie s’améliorer. Ils doivent faire un choix entre ces deux conceptions. Dans ce choix, nous pouvons les influencer en leur donnant les possibilités de venir vers nous. C’est le rôle du peuple juif : prendre soin de l’étranger qui vit en son sein. Ainsi, nous leur donnerons envie de vivre dans Jérusalem unifiée. Lorsque nous les traitons avec respect et que nous sommes à l’écoute de leurs demandes et problèmes, ils nous le rendent. Ce n’est que de cette façon que nous conserverons Jérusalem unifiée. La preuve en est que de plus en plus de résidents arabes de la ville ne veulent pas entendre parler de diviser Jérusalem !

Lph : Les habitants de Jérusalem constatent les progrès que vous venez d’évoquer. Néanmoins, de nombreuses voix vous reprochent une certaine « folie des grandeurs » : mettre en place de grands projets, mais ne pas se soucier des petites choses. Que répondez-vous à cela ? N.B. : J’entends très bien ce que vous me dites. Pour commencer, je voudrais souligner le fait que pour chaque shekel que nous devons investir dans la ville, la municipalité de Tel Aviv en dispose de 2,5, celles de Haïfa ou de Raanana de 2, ceci pour donner une indication. Les grands projets sont des stimulateurs qui permettent de tirer la ville vers le haut et ainsi de pouvoir régler en profondeur les petites choses du quotidien. Nous sommes entrés dans un processus qui prend du temps. Je vais vous donner un exemple : Jérusalem compte 1200 km de routes. Pour rénover 1 km il en coûte 1 million de shekels ! Sous la précédente municipalité, le budget consacré à ce secteur était de 3 millions de shekels : la Mairie n’avait pas assez d’argent. Ceci explique que l’état des routes s’est dégradé. J’ai augmenté ce budget pour pouvoir rénover 45 km de routes. C’est encore peu mais cela représente une progression en cours. Pour réunir un tel budget, je me suis appuyé sur les grands projets, et ce budget est loin d’être le seul dont la ville ait besoin. Lph : Le changement va-t-il se ressentir aussi sur le prix des logements ? N.B. : Tout ce processus demande du temps. La municipalité ne s’occupe pas directement du sujet. Le prix des logements dépend surtout des subventions de l’État et des entrepreneurs immobiliers. Lph : Ce point est très important pour les jeunes lorsqu’ils réfléchissent à rester ou à s’installer à Jérusalem. Comment comptezvous les y inciter ? N.B. : Ce qui est déterminant aussi, ce sont les possibilités d’emploi. Le développement économique de Jérusalem que nous avons réalisé et que nous souhaitons poursuivre avec toujours plus de force incite beaucoup de jeunes à rester. Encourager les entreprises à s’installer à Jérusalem est la clé pour toutes les problématiques que nous rencontrons : maîtri-

L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

19

Par Avraham Azoulay

ser la pauvreté, donner des emplois, répondre aux demandes quotidiennes des habitants. Notre premier mandat s’est efforcé d’améliorer et de construire sur la base des structures existantes ; notre prochain mandat s’appuiera sur des acquis nouveaux et qui commencent déjà à prouver leur efficacité.

Lph : Venons-en aux prochaines élections municipales. Votre comité de campagne a-t-il déjà été mis en place ? N.B. : Oui, il a déjà commencé à travailler. Notre premier objectif est de convaincre le maximum de personnes d’aller voter. En effet, de nombreuses personnes pensent que de toute façon je serai réélu, donc ne voient pas la nécessité d’aller voter. Je leur demande de le faire, chaque voix compte parce que ce n’est pas uniquement le maire que nous élisons, mais aussi un conseil municipal. Sans un conseil municipal stable, solide, je ne pourrai pas mener à bien mes missions. Et je m’adresse à tous les publics, sans distinction. Lph : La population francophone représente près de 10 % de la population totale de Jérusalem. Comment considérez-vous ces olim ? N.B. : Si nous voulons relever le défi démographique à Jérusalem, nous devons garder nos jeunes et faire venir des olim. Force est de constater que ces dernières années, les olim s’impliquent de plus en plus dans la vie de la municipalité, que ce soit sur le plan culturel, de l’éducation ou de l’entreprise. Et les Francophones en sont un exemple remarquable. Lph : Comment incitez-vous les Français à choisir Jérusalem plutôt qu’une autre ville ? N.B. : Déjà par le développement de l’aspect culturel et touristique de la ville. Ces domaines donnent un avantage considérable aux personnes immigrées, qui ont une deuxième langue et une deuxième culture. Je constate aussi que les Français ont une particularité dans l’apport qu’ils donnent à la ville : la finesse. Je vois comment Le Plus Hebdo évolue, toutes les entreprises de Francophones : ces olim sont un moteur ! Lph : Les Francophones ont-ils une adresse, quelqu’un à qui s’adresser

à la mairie ? N.B. : Tout d’abord, je constate avec joie que les Francophones savent demander, savent réclamer. Je pense aussi qu’ils ont toutes les capacités pour apprendre l’hébreu et être considérés comme n’importe quel habitant de Jérusalem, en s’exprimant sans aucune difficulté. Parallèlement, nous sommes en train de construire une maison à Talpiyot qui sera un point de rencontre entre olim et pour des échanges professionnels. Lph : On vous sait très impliqué auprès de la population francophone, vous participez à tous nos événements. Serez-vous présent le 1er août pour notre salon avec la communauté anglo-saxonne ? N.B. : Bien sûr, je viendrai. Je suis là pour vous servir. Mon principe est que si l’on veut attirer d’autres olim, il faut faire en sorte que ceux qui sont déjà là soient heureux, intégrés dans tous les secteurs de la société.

Lph : Quel message souhaitez-vous transmettre aux Juifs de France ? N.B. : Si vous voulez réussir, venez tester les opportunités que l’on vous offre à Jérusalem ! Lph : Vous êtes un homme d’action et de terrain. Comment conciliezvous ce rôle et votre vie de famille ? N.B. : Mon travail est une mission pour le bien public et cela entraîne inévitablement un sacrifice de la vie de famille. L’aspect le plus difficile est celui d’avoir moins de temps pour ma famille et mes amis. Nous nous consolons en nous disant que la qualité du temps que nous passons ensemble compense la quantité réduite. Par ailleurs, ma femme et mes filles sont très fortes, assument très bien tout cela et le comprennent. Mon entourage voit les résultats de mes actions, saisit leur importance et m’encourage de toutes ses forces. Lph : Vous êtes donc optimiste pour un deuxième mandat ? N.B. : Oui, je le suis. La seule chose qui importe pour moi est que le maximum de personnes aillent voter aux prochaines élections municipales. Chacun de vous compte.


L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

La « Banalité du Mal » en version planétaire !

Beaucoup d’encre a déjà coulé à propos de l’expression introduite par la philosophe Hannah Ahrendt dans la terminologie de la Shoah : « la Banalité du Mal ». Ce concept lui était venu à l’esprit alors qu’elle couvrait le procès du nazi Adolf Eichmann à Jérusalem en 1961, donnant lieu à son fameux ouvrage controversé « Eichmann à Jérusalem » (1963). S’attendant à voir un

être cruel et satanique derrière la cage de verre du tribunal, Ahrendt avait au contraire découvert avec stupeur que l’architecte de la Solution Finale était un homme dénué de tout charisme, un monsieurtout-le monde à l’allure de petit bureaucrate zélé convaincu d’avoir accompli sa besogne. Cette constatation confirma chez

elle la conviction que tout régime ou idéologie totalitaires avaient besoin – en plus d’un appareil d’Etat répressif et de portefaix zélés – d’un puissant système de propagande permettant de transformer des millions de citoyens, pas forcément politisés au départ et parfois même de haute moralité, en agents dociles d’une administration asphyxiante. Jamais le régime nazi n’aurait réussi à appliquer sa politique d’extermination sans avoir auparavant « formaté » sa population par des années de propagande dont le but était clair : déshumaniser le Juif afin qu’au moment voulu, chaque rouage de la machine exterminatrice, depuis le cruel SS du camp de concentration jusqu’au fonctionnaire subalterne qui signe une directive anodine, agisse dans la « bonne direction » en étant persuadé qu’il accomplit une action positive et bienfaitrice. Dans son livre « Des gens très bien », l’écrivain français Alexandre Jardin rompt avec fracas avec sa famille en détruisant l’icône de son grand-

père, Jean Jardin, « homme bien sous tous rapports » et jouissant d’une grande notoriété, directeur de cabinet de Pierre Laval en 1942, et qui avait donc joué un rôle certain dans la Rafle du Vel d’Hiv. Avec mépris et colère, l’auteur décrit dans son livre la bonne conscience qui a accompagné son grand-père jusqu’à sa mort, et son sentiment permanent de ne jamais avoir accompli d’actes moralement répréhensibles. Les ravages commis par le régime nazi et ses alliés n’ont pu être rendus possibles que parce qu’ils furent précédés d’une préparation méthodique de longue haleine, d’un « péché originel » qui transformait leurs futures victimes en ennemis de l’Humanité. Le Juif fut présenté comme « parasite », « nuisible », « fauteur de troubles », « source de tous les maux » et fut progressivement exclu de la communauté des Hommes. Son exclusion sociale ne pouvait alors déboucher que sur son élimination physique, qui est alors apparue normale et même morale aux yeux de citoyens au-dessus de tout soupçon qui ont pu participer activement ou passivement à l’entreprise génocidaire sans aucun scrupule ni sentiment de culpabilité. Fort de cette cruelle expérience, comment ne pas penser à ce qui se passe à l’heure actuelle et qui se trame contre Israël, transformé en « juif des Etats ». Mêmes intentions, même méthode, plus sophistiquée certes. Aujourd’hui, la propagande se fait à l’échelle planétaire et atteint des populations qui n’ont jamais vu de juifs de leur vie, qui n’ont aucune idée de ce qu’est Israël et de ce qui s’y passe. Ayant échoué depuis 1948 dans leur tentative de détruire l’Etat juif par la force des armes, le monde arabomusulman et son Cheval de Troie « palestinien » ont passé à une offensive mondiale tous azimuts visant à délégitimer l’Etat d’Israël, le mettre au ban des Nations, convaincre les citoyens du « village global » que le monde se porterait mieux si « l’entité sioniste » disparaissait de la surface de la terre. Quelle analogie frappante ! Bien-sûr, la proximité de la Shoah empêche encore pour l’instant – quoique de moins en moins – l’utilisation de l’arsenal terminologique de l’antisémitisme classique, mais le discours antisioniste que l’on entend à travers la propagande arabe comme dans toutes les versions de l’antisionisme – de gauche comme de droite – n’a fait que reprendre les anciennes accusations antisémites en remplaçant tout bonnement le mot « juif » par « sioniste ». L’Histoire ne repasse jamais exactement les mêmes plats mais l’on sait aussi que les mêmes causes pro-

20

voquent toujours les mêmes effets. La même volonté qui animait les nazis dans leur préparation méthodique du génocide juif anime aujourd’hui ceux qui veulent perpétrer le « politicide » de l’Etat juif. Et comment s’en étonner lorsque l’on sait aujourd’hui l’influence énorme qu’a eue l’idéologie nazie sur les Frères musulmans et les fondateurs du mouvement national arabe « palestinien ». Il serait très dangereux d’ignorer cet aspect fondamental de la tactique adoptée par les hérauts du totalitarisme islamique qui ont pris la relève du nazisme et du communisme en ayant bien pris soin de s’en inspirer. La machine à broyer antisémite s’est aujourd’hui installée à l’échelle planétaire. L’Etat d’Israël est aujourd’hui honni à travers le monde comme l’était le Juif dans les sociétés de l’Europe occidentale de l’entre-deux guerres : de manière irrationnelle. Et les consciencieux fonctionnaires allemands ou français des années 1940 ont été aujourd’hui remplacés par toute une armée de consommateurs, académiciens, artistes, scientifiques, militants antiracistes ou travailleurs humanitaires recrutés par la propagande à travers le monde, persuadés qu’ils font œuvre de salubrité publique en en oeuvrant pour la disparition de la seule démocratie du Proche-Orient en commençant pas son boycott. Dans ce processus historique méthodique, ceux qui aujourd’hui en Israël commémorent Yom Hashoah la larme à l’œil et au slogan de « Plus jamais ça », tout en occultant l’antisémitisme nazi qui est à nos portes et suinte depuis les officines du Fatah et du Hamas, portent une très lourde responsabilité. Lorsque Shimon Pérès loue à chaque occasion la « modération » d’un Abou Mazen qu’il qualifie « d’ami », tout simplement parce qu’il a décidé tactiquement d’opter pour une lutte moins violente mais bien plus sournoise contre Israël, il se rend comptable des malheurs qui risquent de s’abattre sur nous dans les années à venir. De même que les puissances de l’époque on eu tort de temporiser, transiger et négocier avec la Bête nazie, ainsi faut-il faut livrer aujourd’hui un combat sans pitié contre la progéniture en keffieh qui est sortie de son ventre encore fécond. A l’heure où la délégitimation de l’Etat juif est devenue une chose banale et envisageable un peu partout, il convient de rappeler quelle fut l’étape suivante de ce processus de liquidation. Par Shraga Blum



L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

22

Qusayr, débâcle pour l’Occident et Israël. Répercussions directes sur le Golan et Gaza La défaite des rebelles syriens dans la ville clef d’Al Qusayr, le mercredi 5 Juin, est également une débâcle stratégique majeure pour les Etats-Unis, Israël et l’Europe occidentale. Prix qu’ils paient pour avoir ouvert aux troupes syriennes alliées au Hezbollah et orchestrées par des agents iraniens, un terrain béant pour la victoire. La machine syrienne-Hezbollah est prête à tirer profit de sa victoire à présent et rouler vers Alep et le sud de la Syrie pour y éteindre la résistance rebelle. Israël est le suivant dans le collimateur.

Il y a cinq mois, le 26 Février, un reportage vidéo exclusif de DEBKAfile intitulé « Bachar al-Assad, Ali Khamenei, Vladimir Poutine et Hassan Nasrallah ont gagné la guerre », révélait comment, étape par étape Bachar al-Assad virait les vents de la guerre en récupérant l’initiative, soutenue par une large alliance comprenant la Russie, l’Iran, l’Irak, la Syrie et le Hezbollah. Cette alliance s’est attelée déjà à l’amplification de son succès – et pas seulement dans le conflit syrien, mais bien au-delà de ses frontières aussi. Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a scellé la frontière syrienne en positionnant 20.000 soldats afin d’empêcher le passage des renforts sunnites et d’Al-Qaïda aux rebelles syriens. Des commandos irakiens se préparent à lancer des raids contre les forces d’al Qaeda à l’est de la Syrie. Le Front Nusra, par exemple, semble avoir disparu du champ de bataille et garde bas son profil. Le demi-million de Druzes syriens, à l’abri loin du conflit dans leurs villages à Jebel Druze au sud, a reçu du Hezbollah un ultimatum : proclamer leur fidélité à Bachar el-Assad ou faire face à une attaque. Une agression des druzes par le Hezbollah aurait une portée sur la communauté au Liban et sur son chef, Walid Joumblatt. D’autre part, si les Druzes syriens lient leur sort au régime d’Assad, les Druzes du Liban se verraient forcés de s’aligner avec le Hezbollah, proxy de l’Iran. Ce réalignement empêchera les rebelles syriens d’attaquer les bastions du Hezbollah au Liban. Et ces changements contraindront les villageois druzes du Golan israélien à s’aligner avec le reste. À l’insu d’Israël, le long bras de la guerre syrienne a touché profondément la bande de Gaza. Ses dirigeants palestiniens du Hamas n’ont pas perdu de temps pour sauter sur le wagon des gagnants. Une délégation se trouve déjà à Téhéran afin de négocier un nouveau pacte de coopération militaire. Le Premier ministre Ismaïl Haniyeh et Khaled Meshaal chef du bureau politique du Hamas sont sous la forte pression de quitter leurs liens avec la Turquie et le Qatar et renouveler le pacte militaire que le Hamas avait signé avec l’Iran et le Hezbollah en Septembre 2012 La pression venait de Marwan Issa, commandant adjoint de la branche armée du Hamas, les Ezz a-Din al-Qassam – qui avait fui la bande de Gaza après l’opération israélienne « pilier de défense » contre les roquettes du Hamas, et est

depuis, resté à Téhéran – et Mahmoud a- Zahar, qui perdit sa position dans le bureau politique, reléguée à Meshaal. Le jeudi 6 Juin, la branche armée du Hamas émettait soudain une déclaration d’allégeance à l’Iran et au Hezbollah. Le Hamas a désespérément besoin d’un nouveau mécène, et encore plus, d’argent. La Turquie et le Qatar ont coupé les fonds au mouvement radical palestinien, et ses dirigeants, la victoire al Qusayr retentissant fortement à leurs oreilles, se tournent vers Téhéran et le Hezbollah pour mendier des fonds pour l’acquisition de roquettes. Cet effet secondaire de la guerre syrienne et le succès du Hezbollah sont de mauvaises nouvelles pour Israël. Un retour sous la coupe de l’Iran et de son proxy, le Hamas risque bien dans sa hâte de rejoindre le camp des vainqueurs de la guerre syrienne, d’abandonner son accord de cessez le feu avec Israël, après neuf mois d’un calme relatif à la frontière. Ce serait une gifle stratégique à Israël et à l’administration d’Obama, qui avait négocié le cessez le feu l’an dernier, et un obstacle majeur aux plans du secrétaire des États-Unis d’Etat John Kerry et son travail acharné pour relancer la paix israélo-palestinienne. Avec deux fronts anti-israéliens qui se profilent au Golan et à la bande de Gaza, aucune personnalité de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas compris n’oserait s’asseoir avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. La victoire syro-Hezbollah au Qusayr expose la futilité de la non-intervention israélo-américano-européenne dans le conflit syrien. Alors qu’ils hésitaient à confirmer l’emploi d’armes chimiques en Syrie, hormis une rhétorique vide, Moscou, Téhéran et Bagdad réparaient l’empiètement de deux ans et-un-quart de durs combats infligés à la puissance militaire d’Assad, en façonnant une machine de guerre syro-Hezbollah capable d’écraser le soulèvement syrien. Ayant fait ses preuves dans une victoire épique, le partenariat syro-Hezbollah confronte Israël, la Jordanie et les forces américaines positionnées, munis de plans d’assurer le suivi de son succès en deux étapes : d’abord la conquête d’Alep et du sud de la Syrie et l’anéantissement des rebelles ; ensuite utiliser le Golan comme tremplin pour faire face à Israël sur le champ de bataille. Leur campagne pour s’emparer de la ville de Quneitra du côté syrien du Golan a commencé. Le sifflement des coups de feu et des obus est entendu distinctement en Israël. Le jeudi, 6 Juin, les chefs de guerre israéliens déclaraient dans des termes sans équivoque que le front de la guerre contre le Hezbollah s’était déplacé du sud du Liban au Golan. DEBKAfile Adaptation française Thérèse ZrihenDvir http://theresedvir.com/



L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

24

Iran: un centre de surveillance spatiale inauguré par Téhéran (médias)

L’Iran a inauguré son premier centre de surveillance spatiale, annoncent dimanche les médias locaux.

Test : l’armée US détruit une réplique d’une installation nucléaire souterraine introduites dans l’arsenal américain en juillet 2012. La bombe GBU-57B est montée sur un bombardier B-2 et dans le cadre de l’expérience a pénétré les plafonds en béton des installations souterraines.

Le Pentagone a récemment terminé une série d’exercices sur le terrain sur le sol américain dans le cadre desquels une réplique d’une installation nucléaire souterraine a été détruite, a rapporté vendredi la presse israélienne. Les tests ont été décrits comme un succès retentissant ayant dépassé toutes les attentes. Les résultats de l’expérience ont été transmis à des pays amis dans le but de les rassurer quant à la capacité des Etats-Unis à détruire les installations nucléaires iraniennes en une seule frappe. Le test a également pour but de transmettre le fait que les Etats-Unis sont sérieux dans leurs intentions d’attaquer l’Iran si les circonstances le demandent. L’expérience a consisté à la mise a feu de plusieurs bombes anti-bunker

Les Etats-Unis ont suggéré qu’ils vont fabriquer une quantité limitée d’une telle bombe anti-bunker. Chaque bombe est estimée à 3,5 millions de dollars, et le coût global du développement de la nouvelle arme est de 500 millions de dollars. La taille de la bombe est six fois plus grande que n’importe quelle autre bombe anti-bunker connue. Elle pèse 13 tonnes et sa vitesse de pénétration est deux fois plus rapide que la vitesse du son, avec un taux de précision de cinq mètres. Des officiers supérieurs américains ont récemment souligné lors de réunions avec des homologues de la région que les coupes budgétaires dans le budget de la défense américain n’affecteront pas les préparatifs pour une attaque contre les installations nucléaires de l’Iran. Le sous-secrétaire aux affaires politiques, Wendy Sherman, a dit au Sénat le mois dernier que les Etats-

Unis ne ménageront pas leurs efforts pour saper le programme nucléaire de l’Iran. Ces déclarations ont été renforcées par le secrétaire d’état John Kerry, qui, dans une conférence de presse avec son homologue allemand Guido Westerwelle, a déclaré qu’Israël fera tout ce qu’il faut pour se protéger. C’était la première fois qu’un haut responsable américain discutait publiquement d’un possible raid israélien.

Des armes portant des inscriptions hébraïques ont été trouvées dans la ville syrienne de Qusair, a rapporté vendredi la chaîne de télévision Al Manar appartenant au groupe terroriste libanais Hezbollah.

Un ministre des affaires étrangères européen qui a récemment visité Israël a cité un haut responsable israélien lors d’une conférence des ministres des affaires étrangères. Les iraniens, a dit le responsable israélien, ne croient pas les menaces israéliennes et américaines de frapper les installations nucléaires iraniennes, mais ils se trompent.

Qusair a été reprise la semaine dernière aux rebelles par les forces du

dictateur Bachar al-Assad soutenues par les terroristes du Hezbollah, après plusieurs jours de violents combats.

c’est « une tentative désespérée du Hezbollah de détourner l’attention de sa participation en Syrie. »

Le journaliste d’Al Manar a montré différentes armes qui comprenaient un obus de 120 mm, des Uzis, et des appareils de communication israéliens.

Un responsable a souligné qu’Israël ne fournit aucun type d’armes à l’une des parties en conflit en Syrie. D’autres sources militaires ont déclaré que le matériel présenté était probablement des restes datant du retrait israélien du Liban en 2000.

Al Manar a affirmé que ces armes sont la preuve qu’Israël soutient les rebelles qui cherchent à renverser Assad. Israël n’est pas ennuyé par le rapport, des responsables israéliens disant que

La cérémonie d’inauguration a été assistée par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui s’était décla-

L’Iran entend aussi mettre en orbite plusieurs satellites destinés à surveiller les catastrophes naturelles, à améliorer les télécommunications ainsi qu’à contrôler son armée. Le pays dispose de neuf stations terrestres de gestion de son programme spatial, dont une se trouve en Syrie et les autres sont déployées au centre et dans le sud de l’Iran. Le centre de surveillance a été inauguré près de la ville de Delidjan, à 200 kilomètres au sud de Téhéran.

« Israël ne peut pas faire dépendre sa sécurité sur les forces de l’ONU »

Des sources de la défense israélienne affirment que le plus récent rapport de l’AIEA montre que les sanctions américaines n’ont pas découragé Téhéran d’aller de l’avant avec son programme nucléaire. Ils pensent également que les prochaines élections ne changeront pas la situation.

Des armes avec des inscriptions en hébreu trouvées en Syrie

Le journaliste a été montré prenant un obus sur lequel les inscriptions « 120mm », « fusée » et « mark3″ étaient vues en hébreu.

« L’objectif du centre est d’assurer la sécurité de stations spatiales iraniennes et de surveiller d’autres appareils spatiaux, concernant surtout les satellites », a indiqué le ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Wahidi, ajoutant que les informations obtenues par ce centre seraient accessibles aux autres pays.

ré auparavant être prêt à devenir le premier cosmonaute iranien dans le cadre du programme national.

La Syrie accuse régulièrement Israël et d’autres pays occidentaux de soutenir les rebelles. Dans le même temps, les rebelles accusent Israël de soutenir Assad. Un commandant de l’opposition syrienne a récemment affirmé que le régime d’Assad a été vaincu, mais a accusé Israël de collaborer à le maintenir au pouvoir.

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré au président russe Vladimir Poutine durant le week-end qu’Israël retiendra son feu contre la Syrie, aussi longtemps que la Syrie retient son feu contre Israël.

une fois de plus, de la nécessité de relancer les pourparlers sur le statut final avec l’autorité palestinienne avec le secrétaire d’état américain John Kerry, disant qu’il avait déjà parlé avec lui de cette question précédemment, et en parlera de nouveau.

Dans une déclaration faite à l’ouverture de la réunion ordinaire du conseil des ministres dimanche matin, Netanyahou a déclaré qu’il avait discuté de la situation avec le président Poutine lors d’une conversation téléphonique, l’avertissant que « la situation devient chaque jour plus complexe ».

« Ensemble, nous allons tenter de faire avancer un moyen de trouver une ouverture pour des négociations avec les palestiniens dans le but de parvenir à un accord. Cet accord sera basé sur un état palestinien démilitarisé qui reconnaît l’état juif, et sur des mesures de sécurité solides basées sur l’armée israélienne. »

« La semaine dernière, nous avons vu des combats près de la frontière sur le plateau du Golan. Israël n’intervient pas dans la guerre civile syrienne, tant que le feu n’est pas dirigé contre nous, » a dit le premier ministre. « L’effondrement de la force des Nations Unies sur les hauteurs du Golan met en évidence le fait qu’Israël ne peut pas dépendre des forces internationales pour sa sécurité, » cependant, a-t-il ajouté, « elles peuvent faire partie des arrangements. Elles ne peuvent pas être le fondement de la sécurité d’Israël ». Sur un autre front, Netanyahou a ajouté qu’il discuterait également,

Netanyahou a également noté que le gouvernement est en train de changer la date de conclusion de l’heure d’été, et a énuméré les réalisations déjà atteintes à ce jour dans les premiers mois de la nouvelle coalition, comme le vote du budget et l’accord « ciel ouvert », deux pièces controversées de la législation qui ont suscité des protestations. « Je tiens à souligner de nouveau que les citoyens d’Israël nous ont choisi pour faire des choses, et non sur la petite politique, » a-t-il commenté avec une certaine âpreté, « et c’est ce que nous ferons. »



L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

26

Interview exclusive / Meyer Habib: « Beaucoup d’émotion et de reconnaissance !»

Ce sera donc finalement Meyer Habib qui représentera les français de la 8ème circonscription de l’étranger à l’Assemblée Nationale. La campagne électorale aura été courte, mais particulièrement intense. Ce soir, avec plus de 53% des suffrages exprimés, depuis son QG de campagne à Jérusalem où il a fêté sa victoire avec un grand nombre de militants, il a accepté de donner sa première interview à Jplus.

Interview exclusive / Meyer Habib: « Beaucoup d’émotion et de reconnaissance !»

d’un assassin », a déclaré Laurent Hofnung, président de la communauté juive de Belfort, indiquant qu’il y avait « un large consensus » dans cette communauté sur la question. « Arafat est quelqu’un qui a commandité des attentats contre des familles, contre des enfants, dans des hôtels, ou qui les a cautionnés. Même après les accords d’Oslo, quand il y a eu des attentats, il ne les a jamais vraiment désapprouvés », a-t-il poursuivi.

Le Territoire de Belfort est-il en train de devenir un nouveau territoire perdu de la République ? Un territoire dédié au terrorisme ? A ceux qui ont du sang sur leurs mains ?

sang juif sur les mains ? Comme on pourrait s’y attendre, le projet est porté par maire PS de la ville, Etienne Butzbac.

Le maire de Belfort a précisé que la question serait probablement débattue l’automne prochain en conseil municipal. « La place est en cours de rénovation, et nous réfléchissons au fait de pouvoir associer le nom de Yasser Arafat à celui de Yitzhak Rabin, dans la mesure où la paix, c’est aussi le fait de ne pas diaboliser son adversaire », at-il expliqué. Il a raison: ne diabolisons surtout pas les terroristes ! Mettons les à l’honneur. Et pourquoi pas une école Yasser Arafat ?!

La communauté juive de Belfort conteste un projet du maire qui veut donner le nom de Yasser Arafat à une place de la ville. Alors, pour faire dans la demi-mesure, ils voudraient y associer le nom d’Yitshak Rabbin. Mais comment peuvent-ils se permettre de mettre sur pied d’égalité le Premier Ministre pacifiste d’une démocratie, quelqu’un qui n’a jamais appelé à la violence et qui n’a jamais organisé le moindre attentat… Et un terroriste né en Egypte, qui se revendique palestinien… Et qui a des litres et des litres de

La place en question porte déjà depuis la fin des années 1990 le nom de M. Rabin, assassiné en 1995, et le maire souhaite désormais lui associer celui de Arafat. Belfort sait il vraiment qui était Arafat ? Accusé de pédophilie par les siens, il est surtout responsable des plus grands malheurs des palestiniens. Il n’a jamais, Jamais, accepté de signer un accord de paix de peur d’être tué le lendemain.

« Je suis préoccupé que tout un chacun comprenne le sens de ce geste, mais d’un autre côté la mairie ne peut être l’expression d’une communauté ou d’une autre, nous n’avons pas à choisir entre les communautés, nous devons représenter l’intérêt général », a souligné Butzbach. Comme il est étrange d’apprendre que des attentats qui ont tués des femmes et des enfants sont dans l’intérêt général …

« Pour lui, c’est le symbole des accords d’Oslo, pour nous, c’est le symbole

Par Sam Delage

Jplus: Avant tout, félicitation pour votre victoire. Quel est votre sentiment maintenant que le score est officiel ? Meyer Habib: J’ai beaucoup d’émotion et de reconnaissance. Ce qui est arrivé ce soir est l’aboutissement d’une campagne forte ou les électeurs ont compris qu’il y avait un candidat fortement attaché aux valeurs de la France, de la République, mais aussi au judaïsme et à Israël. Je tiens d’ailleurs à remercier toute mon équipe, tous les bénévoles, qui ont fait leur maximum pour moi. Et puis, je tiens aussi à remercier Jona-

than-Simon Sellem qui a été le premier à me soutenir à la fin du premier tour, je ne l’oublierai pas. Jplus: A présent que vous êtes élu, quelle sera la première chose que vous comptez faire à l’Assemblée ? MH: C’est une question qu’on m’a souvent posé. C’est compliqué à dire car il y a de grands chantiers: les retraites, la reconnaissance des diplômes, mais aussi aider la France à lutter contre la crise économique. Mais il y a une chose fondamentale pour moi: faire comprendre à la France que Jérusalem ne doit pas être divisée. Une Jérusalem unie est la seule garantie de paix dans la région. Jplus: Qu’avez-vous à dire à Valérie Hoffenberg, la candidate déchue de cette élection ? M. H.: Je n’ai rien contre elle malgré la dureté de la campagne. Je lui adresse mes pensées amicales. Je suis persuadé qu’elle arrivera à d’autres fonctions très bientôt. Par JSSNews

Aïe, ça va mal pour la presse… Ils sont influencés par leurs propriétaires selon 88% des personnes interrogées, ou les annonceurs (81%) La liberté d’expression tend à se dégrader en France (85%), parce que les journalistes sont classés à gauche (47%) voire très à gauche (39%) et sont considérés comme éloignés des réalités (89%) Diffusion des quotidiens en avril 2013 (par rapport à avril 2012) : Libération -17,3% Le Parisien -7,7% L’Equipe -6,7% Le Monde -2,5% Le Figaro -1,2% Les Echos -1% jerusalemplus.tv : + 407,03 % Dans sa dernière enquête sur l’indépendance et la pluralité des journalistes, menée par l’Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique (OJIM) du 7 au 16 février sur un échantillon de 5 000 personnes, il ressort que : Pour 95% des répondants, les médias sont considérés comme peu ou pas indépendants,

Leur manque de pluralisme idéologique nuit à leur indépendance (60%). Internet est plébiscité comme le média le plus indépendant (94%) et qui respecte le plus la liberté d’expression (75%). Je pense qu’il n’en faut pas plus pour que les lecteurs de Dreuz se considèrent comme bien mieux informés, et bien moins manipulés par la pensée dominante. Mai joie, c’est que les journalistes sont si méprisants, qu’ils ne risquent pas de s’interroger sur leur métier et leur piteuse façon de l’exercer. Parions qu’ils vont, au contraire, continuer à tout faire pour perdre le peu de crédit qui leur reste. Pour le bonheur d’internet… © Jean-Patrick Grumberg



L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013

28

Augmentation des constructions juives en Judée et Samarie

Les chiffres officiels israéliens montrent que les mises en chantier dans les implantations juives de Judée et Samarie ont sensiblement augmenté au cours des trois premiers mois de 2013, par rapport à la même période l’an dernier. Un document sur les mises en chantier publié par le bureau central des statistiques a montré que la construction en Judée Samarie est passée de 313 mises en chantier entre janvier et mars l’année dernière à 865 pour la même période cette année.

Alerte à la polio dans un village bédouin d’Israël… La polio a été découverte dans à Rahat, un endroit sale poussiéreux, au milieu du désert du Néguev. Une bille bédouine de plus de 50.000 habitants.

Le virus de la poliomyélite a été trouvé dans un bac d’eaux usées en Israël, pour la première fois depuis 2002. L’information a été publiée par l’Organisation mondiale de la Santé qui ajoute que « aucun enfant ou adulte a été touché par le virus, que ce soit en Israël ou dans les territoires palestiniens. »

Selon les autorités israéliennes, « aucun cas n’a été détecté chez l’homme depuis 1988 et les derniers échantillons trouvés remontaient à 1991 et 2002. » Parce que la plupart des Israéliens et des Palestiniens sont systématiquement vaccinés contre la polio, il est peu probable que le virus se propage, a déclaré le Dr Bruce Aylward, directeur de la campagne anti-polio de l’OMS.

« On ne sait pas encore d’ou vient le virus… Mais ces derniers mois, en Egypte, on a retrouvé de plus en plus de trace de ces bactéries. On l’a trouvé aussi au Pakistan et en Afghanistan » explique l’OMS. La souche de Rahat n’est certainement pas liée à celle récemment trouvé en Somalie et au Kenya, souche qui a touché des centaines de personnes. Seulement 0.5% des personnes infectées deviennent paralysés, même temporairement. Par Zeev Koskas

L’aéroport Ben Gourion teste un nouveau dispositif sécuritaire pour réduire les files d’attente tion vérifiera chaque valise automatiquement.

Le principal aéroport international d’Israël teste actuellement un nouveau dispositif sécuritaire automatisé des bagages qui permettra de réduire considérablement le temps des files d’attente des passagers. Grâce au système multi-convoyeur à bagages de la firme israélienne ZivAv, les passagers placeront dorénavant leurs bagages sur des convoyeurs qui les achemineront en sous-sol, où la technologie sophistiquée de numérisa-

Le système est conçu pour identifier tout explosif et autres éléments dangereux. Les bagages suspects seront acheminés vers un caisson siphonné pour une vérification de sécurité manuelle tandis que les bagages autorisés seront directement acheminés pour le chargement en soute des avions. Avec leurs bagages pris en charge, les passagers devront seulement s’enregistrer aux comptoirs vol, mettant fin à la longue attente actuelle endurée. Toutefois, le personnel de sécurité continuera lors du check-in de poser un certain nombre de questions d’ordre sécuritaire d’usage aux passagers comme précaution supplémentaire. La nouvelle méthode a été également

présentée comme une solution pour faciliter le voyage des passagers arabes, qui se sont longtemps plaints de subir un contrôle plus stricte de leurs bagages. « Il n’y a aucun doute que c’est une étape importante et significative ces changements » a déclaré Nasrin Alian, de l’Association pour les Droits Civils en Israël. Le Terminal 3 de l’aéroport, qui s’occupe actuellement de la plus grande partie des vols internationaux, sera fermé pendant sept heures, ce vendredi, pour poursuivre les tests du nouveau système. Les passagers seront déviés sur le terminal 1l le temps nécessaire pour valider le processus du nouveau système. par:Par Arié Azoulay lemondejuif

Le rapport complet du bureau des statistiques détaille les constructions à l’échelle du pays. La construction en Judée Samarie représente le pic le plus élevé par rapport à l’année dernière par rapport aux autres régions d’Israël, mais représente la plus petite partie des nouvelles constructions à l’échelle globale du pays. Le rapport, publié à la fin du mois de mai, parait quelques jours avant que le secrétaire américain John Kerry arrive en Israël dans sa tentative de convaincre les deux parties à reprendre les négociations. Kerry a fait la navette entre les parties au cours des derniers mois dans l’espoir de trouver une formule pour reprendre les négociations. Il est prévu dans la région cette semaine pour ce qui sera sa cinquième visite depuis qu’il est devenu secrétaire d’état au début de cette année. Abbas, qui refuse tout contact avec l’état juif, a déclaré que « la position palestinienne est claire. Israël doit être forcé à arrêter ses activités de construction. » Un responsable du gouvernement israélien a déclaré que les mises en chantier sont une réponse aux démarches unilatérales de l’autorité palestinienne l’année dernière aux Nations Unies. Le responsable a parlé sous condition d’anonymat, parce qu’il n’était pas autorisé à parler aux journalistes. Dimanche, nous avons publié un extrait d’un document détaillant les projets de construction de l’autorité palestinienne prévus dans le « plan Fayyad », un modèle pour un état palestinien de facto.

La majorité de ces projets sont dans la zone C, contrôlée par Israël, et beaucoup d’entre eux ont déjà commencé. Certains sont en attente de l’approbation de l’administration civile, l’instance israélienne dirigeante qui opère en Judée et Samarie. Six villes, deux aéroports, un complexe high-tech, une université et un système de routes pour relier tout cela sont inclus dans le nouveau plan de construction de l’autorité palestinienne visant à établir les faits sur le terrain et créer une continuité territoriale en Judée et Samarie. Ces dizaines de sites de Judée Samarie font partie du nouveau plan de construction pour lequel les autorités refusent d’attendre la reprise des pourparlers de paix et jettent les bases et les infrastructures d’un état indépendant. Dimanche également, un haut responsable israélien a déclaré que le Likoud au pouvoir n’acceptera pas un état palestinien dans les frontières de 1967, que favorise l’autorité palestinienne et la communauté internationale. Le premier ministre Benyamin Netanyahou s’est éloigné des commentaires de son ministre de la défense adjoint, Danny Danon. Dans une interview télévisée, Danon a déclaré : « il n’y a certainement pas de majorité » dans le Likoud pour établir un état palestinien basé sur les frontières d’Israël d’avant la guerre des Six Jours de 1967. » « Un état palestinien dans les frontières de 1967 est quelque chose de dangereux pour Israël, et donc je m’oppose a cette idée, » a déclaré Danon, ajoutant qu’il était possible qu’une plus large coalition du gouvernement, qui inclut des autres partis de la ligne dure, s’oppose également à un retour aux lignes de 1967. Des fonctionnaires du bureau de Netanyahou ont déclaré que Danon a fait part d’une opinion personnelle, et ses commentaires ne reflètent pas la politique du gouvernement.


L’information en provenance d’Israël Edition du 20 au 26 février 2013

Netanyahou : « la construction dans les implantations se poursuit »

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a dit au comité des affaires étrangères et de la défense de la Knesset lundi qu’il voulait reprendre les pourparlers de paix, mais que la construction dans les implantations de Judée Samarie se poursuivrait, « et se poursuit aujourd’hui. » Il a ajouté, cependant, que « nous avons besoin de réaliser ce qui se passe autour de nous. Nous devons être intelligent à ce sujet, et pas seulement correct. » « La construction dans les blocs ne modifiera pas la capacité de parvenir a un accord, » a-t-il dit, ajoutant que « la vraie question est de savoir si oui ou non il y a une volonté de reconnaître l’état juif. » Netanyahou a parlé derrière des portes closes, et des responsables ont divulgué certaines de ses remarques dans un

communiqué publié plus tard aux journalistes. Israël a longtemps dit pour tout accord de paix il a l’intention de garder ses plus grandes villes construites à Ariel, dans le Goush Etzion et dans la région de Jérusalem (Maalé Adumim, Pisgat Zeev, Givat Zeev,…). Le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a jusqu’à présent posé comme condition à la reprise des négociation un gel total des constructions juives en Judée Samarie. Les constructions juives ont été citées comme une des principales raisons de l’échec des pourparlers de paix parrainés par les américains en 2010, pendant lesquels toute construction était pourtant gelée pendant 10 mois, et une pierre d’achoppement aux récents efforts du

secrétaire d’état John Kerry pour relancer les négociations en vue de fonder un état palestinien sur les terres prises par Israël à la Jordanie lors de la guerre de 1967. L’un des partenaires politiques de premier plan de Netanyahou, Avigdor Lieberman, a déclaré à la radio de l’armée qu’Israël observe déjà une pause dans la construction à Jérusalem Est. « Il faut voir cela comme un hiatus temporaire, » a déclaré l’ex-ministre des affaires étrangères, ajoutant : « nous avons intérêt à ce que Kerry réussisse. » Depuis sa prise de fonction en février, Kerry a visité Israël et les territoires occupés par les palestiniens à quatre reprises, montrant sa volonté d’arriver à un accord entre les parties pour qu’elles reprennent les négociations.

Netanyahou à Abbas : « donnez une chance à la paix »

29

Samantha Power, en faveur d’une invasion US en Israël, nommée à l’ONU par Barack Obama…

Il sera intéressant de voir quel impact aura la vidéo ci-dessous sur la campagne de la Maison-Blanche pour convaincre le Sénat de confirmer la nomination annoncée hier de Samantha Power au poste d’ambassadrice des États-Unis à l’ONU. Avant de devenir conseillère de Barack Obama, Power a pratiqué le journalisme et remporté un prix Pulitzer pour A Problem From Hell, un livre sur la politique étrangère des États-Unis. La même année, elle a accordé une interview où elle préconisait l’envoi d’une force d’intervention américaine dans les territoires disputés pour mettre fin aux «abus majeurs des droits de l’homme» commis par les deux parties (elle empruntait en outre au journaliste Tom Friedman le terme «Sharafat» pour parler d’Ariel

Sharon et Yasser Arafat, deux leaders «affreusement irresponsables» selon elle). Power précisait dans cette interview que « pour aider la région, il faudrait investir des milliards de dollars, mais pas dans l’entretien d’Israël, uniquement dans le futur état de Palestine, pour en faire un Mammouth. » Puis, elle a mis en garde « je sais que le lobby juif va m’attaquer pour ce que je viens de dire. » Et malgré la tempête médiatique, Power a reçu un allié de poids dans la communauté juive, Alan Dershowitz. Il a publié une tribune expliquant que Power est aujourd’hui plus mûre, plus âgée, et qu’elle représente ce dont à besoin l’ONU: pas de diplomates, mais de personnes d’action. Par David Herman

Le KKL annule le discours à 11.100$ la minute de Bill Clinton

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a appelé mercredi le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à relancer le processus de paix et a dit à la tribune de la Knesset que « vu qu’il ne parle pas hébreu et que mon arabe est assez moyen, je m’adresse à lui dans une langue que nous comprenons tous les deux : Give Peace a Chance. » Netanyahou a ajouté : « les citoyens d’Israël veulent la paix, et je veux la paix et la sécurité. Quiconque est familier avec les détails des négociations sait qu’Israël n’est pas la partie qui élude les pourparlers et les obstrue. » « La chose importante est de ne pas poser des conditions préalables, mais il suffit d’entrer dans les négociations, nous sommes à votre écoute pour toute initiative, l’initiative de la Ligue Arabe a été mentionnée, et nous sommes prêts à discuter des initiatives qui sont des propositions, mais pas des impositions. »

Netanyahou a fait ces déclarations lors d’une session spéciale de la Knesset passant en revue la politique du gouvernement. La session a été initiée par l’opposition qui a obtenu les signatures de 40 membres de la Knesset, forçant donc Netanyahou à y assister. Abordant la campagne du gouvernement contre les migrants illégaux, il a dit : « nous agissons en conformité avec les normes humanitaires et internationales, mais nous ne sommes pas dans l’obligation de prendre (en Israël) des centaines de milliers (de migrants). » « En ma qualité de ministre des affaires étrangères, j’ai rencontré des dizaines de ministres des affaires étrangères, et beaucoup d’entre eux ont exprimé leur regret de ne pas avoir agi dans les temps comme nous le faisons pour empêcher une infiltration à grande échelle. » Se référant au projet de reforme sur la

conscription militaire, Netanyahou a déclaré : « nous avons attendu cela pendant 65 ans, et nous allons y arriver tout en respectant le public ‘haredi en engageant le dialogue comme nous l’avons fait au cours des quatre dernières années. Nous allons avancer dans le respect mutuel. La dernière chose que nous voulons faire et de nous mettre en pièces. » Le premier ministre a également abordé la question iranienne, remarquant que « l’Iran a accumulé plus de 180 kilos d’uranium enrichi à un niveau de 20%. Il y a un peu plus d’un an, il en avait 110 kilos. » « Il n’ont pas encore franchi la ligne rouge que j’ai dessiné à l’ONU, mais ils se dirigent vers elle systématiquement. Ne soyez pas dupe, les élections iraniennes ne changeront rien, et alors que Téhéran poursuit sa politique nucléaire, il continue à armer la Syrie, le Hezbollah, le Hamas et le Djihad Islamique. »

Le Fonds national juif (aussi connu sous le nom de KKL: Keren Kayemet Leyisrael) a déclaré jeudi qu’il a annulé la venue de l’ancien président américain Bill Clinton, pour son gala. L’annulation fait suite au choc, en Israël et à l’étranger, de savoir que l’organisation était prête à payer un demi million de dollar pour un discours de 45 minutes (soit plus de 11.000 dollars par minute). Le discours de gala aurait dû être tenu lors du 90 ème anniversaire du Président Shimon Peres, le 17 juin. La soirée de gala qui doit se tenir à Reho-

vot, elle, n’est pas annulée. Les plus hauts dignitaires du pays seront là. Le Centre Peres Pour la Paix, en coopération avec le KKL, souhaitaient, selon un communiqué de presse « améliorer l’image d’Israël à l’étranger avec ce discours, mais aussi obtenir plus de dons à l’étranger. » mais il faut croire que les sommes folles ont mis les donateurs hors de colère ! Il faut donc créer le scandale pour rentrer dans la normalité… Est-ce bien normal ? Elinor Cohen-Aouat


L’information en provenance d’Israël Edition du 20 au 26 février 2013

IMMOBILIER Ventes NATANYA 1/ 4 pièces rue Arav kook, ascenseur et parking dans un immeuble ravalé PRIX 1 100 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392 2/ 4 pièces de 114m2 rue rishon letzion avec ascenseur et parking PRIX 2 350 000 shekels. Libre immédiatement Ben Attia tel : 054-925-2392 3/ 3 pièces de 90m2 rue ben yehouda 1 250 000 shekels avec climatisation et ascenseur libre sous deux mois. Ben Attia tel : 054-925-2392 4/ Superbe 4 pièces de 105m2 refait a neuf avec vue degagee du salon rue Smilansky a 1 570 000 shekels avec climatisation ascenseur et parking. Ben Attia tel : 054-925-2392 5/ Grand 3 de 110m2 refait a neuf rue Brener avec air conditionne ascenseur et parking PRIX 1 350 000 shekels libre sous 3 mois. Ben Attia tel : 054-925-2392 6/ Beau 3 Pièces rue Brener refait a neuf avec ascenseur climatisation et parking PRIX 1 190 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392 7/2 pièces rue Gad Mahness avec balcon et vue mer imprenable à louer PRIX 450 Euros / semaine (frais d’agences compris). Ben Attia tel : 054-925-2392 8/ 3 pieces rue smilansky de 90m2 climatisation centrale, ascenseur et parking étage élevé PRIX 360 Euros / semaine (frais d’agence compris) Ben Attia tel : 054-925-2392 9/ 3pieces de 90m2 petite rue calme proche de Smilansky , ascenseur PRIX 1 190 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392 10/ 4 Pièces de 110m2 dans un immeuble récent rue Rishon letzion avec climatisation ascenseur parking

30

et balcon 10m2 PRIX 1 800 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392 11/Belle villa a Ramat Poleg. Proche country. 300m2 habitables sur un terrain de 500 m2. 5 chambres a couche, grand sejour, terrasse, pergola. Grand luxe. 6.000.000 shekels. Alain-Hanoun BENEZRA +33(0)1.70.36.74.46 +972(0)545.91.22.97 12/ Cottage a Ramate Poleg. 290m2 habitables sur terrain 250m2. Tres belles prestations. 3.000.000 shekels. Alain-Hanoun BENEZRA +33(0)1.70.36.74.46 +972(0)545.91.22.97 13/Ir Yamim : projets neufs, 4 et 5 pieces a partir de 2.000.000 shekels. Alain-Hanoun BENEZRA 01.70.36.74.46 Alain-Hanoun BENEZRA +33(0)1.70.36.74.46 +972(0)545.91.22.97 14/Location de vacances : 3 pieces – 6 couchages, Bd de Nice a Netanya. Vue mer panoramique .10 eme etage ascenceur Shabbat. Terrasse. Piscine et salle de sport dans l’immeuble. Gardien 24/24. Alain-Hanoun BENEZRA +33(0)1.70.36.74.46 +972(0)545.91.22.97 15/Location de vacances : 4 pieces – 6 couchages, Bd de Nice a Netanya. Vue mer panoramique .25 eme etage ascenceur Shabbat. Terrasse. Piscine et salle de sport dans l’immeuble. Gardien 24/24. Alain-Hanoun BENEZRA +33(0)1.70.36.74.46 +972(0)545.91.22.97 16/Location de vacances : 3 pieces – 6 couchages, Bd de Nice a Netanya. Vue mer panoramique .12eme etage ascenceur Shabbat. Terrasse. Piscine et salle de sport dans l’immeuble. Gardien 24/24. Alain-Hanoun BENEZRA +33(0)1.70.36.74.46 +972(0)545.91.22.97

Immobilier Israël - Atid Immobilier Ventes RAANANA

Ventes RAANANA

Penthouse récent 150m2 salon spacieux 5 pièces avec 2 suites 3 salles de bain , 2 très belles terrasses emplacement idéal 3,500,000 nis ATID IMMO 09-7450544

Villa quartier bilou au calme de standing 6 pièces + sous sol rénové et moderne suite parentale immense 5,400,000 nis ATID IMMO 09-7450544

Penthouse Rue Keren ayessod 6 pièces Rénovation architecte vue dégagée 2 terrasses très beaux volume cuisine moderne 3,400,000 nis ATID IMMO 09-7450544

Maison neuve de prestige a l’est quartier très demande 7 pièces piscine sous sol immense au calme 12,500,000 nis ATID IMMO 09-7450544

Cottage de charme proche ecole bilou, 2 jardins avant et arrière rénové complètement 3,900,000 nis ATID IMMO 09-7450544

BONNE AFFAIRE !!! Terrain spacieux pour villa en centre ville 600 m2 : 4,100,000 NIS ATID IMMO 09-7450544

Recherche Délégués(ées) Vente 3H/jours-Gain immédiat www.adamaisrael.co.il contacter Yaelle au :00.972.747.26.81.51 ou olivierdisrael@gmail.com

Location Vacances vue mer NETANYA, bvd de Nice - JuilletAout - Appartement 130m², 2eme étage, asscenseur shabbat, cuisine cacher, parking, air conditionné. Tel : 00972 505 372370

Ventes RAANANA 4 Pièces neuf proche commerce et écoles balcon cave privée et parking 2,200,000 nis ATID IMMO 09-7450544 Rue Rambam appartement avec toit 5 pièces état impeccable tres grande terrasse 2,500,000 nis ATID IMMO 09-7450544 A l’est appartement spacieux 4 pièces immeuble avec ascenseur 1,600,000 nis ATID IMMO 09-7450544

Dame séfarade dynamique et sérieuse cherche à s’occuperde personnes agées. Dispo pour ménage, courses, repas et soinde jour. Contactez Camille : 01 48 45 57 52 - 06 62 06 37 41 Libre de suite

A vendre à Eilat proche mer dans résidence avec piscine, appartement 2 pièces en rez-de-jardin avec terrasse (possibilité d’agrandir). cuisine américaine, tout refait à neuf 950 000 NIS Tel : 06 68 37 77 69 morgan@twist-communication.com



50ème anniversaire du Centre Communautaire de Paris

au Parc de la Brèche à Créteil Dimanche 30 Juin 2013 de 11h30 à 19h00 Parc de jeux pour enfants Stands des associations Pique-nique littéraire Débats et rencontres Non-stop

Podium Central Animation musicale

avec le soutien de la Mairie et de Communauté de Créteil

Cérémonie officielle présidée par Laurent Cathala, député-maire de Créteil

Entrée libre – informations détaillées sur www.centrecomparis.com Parking Gratuit 800 places – Parc de la Brèche – Avenue de la Brèche - Créteil


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.