Israel Actualités n°269

Page 1

GRATUIT - Numéro 269 - Edition du 2 au 10 Septembre 2013

Journal Israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

Les ennemis d’Israël face à leur destin

En cette veille de Roch Hachana, il n’est pas possible pour nous de penser à ce qui pourrait se passer dans les jours à venir en Syrie : l’intervention occidentale sur le régime syrien de Bachar Al Assad. En effet, une intervention imminente sur Damas est prévue, (si elle n’a pas déjà eu lieu au moment où j’écris cet édito) et nos frères et sœurs vivant en Israël sont en attente de savoir comment le régime syrien et ses alliés (Hezbollah, Iran …) pourraient répondre à cette attaque. Pour le moment, des masques à gaz ont été remis aux Israéliens mais en nombre suffisant ... Les alliés de la Syrie, le Hezbollah et l’Iran, promettent de s’attaquer à Israël en cas d’attaque. Fort heureusement, Israël est préparée depuis des années à un tel conflit et à ce genre de scénario. Ils ne font peur à personne avec leurs armes obsolètes excepté l’Iran qui pourrait détenir l’arme nucléaire malgré les sanctions économiques depuis des années à cause du soutien aux mouvements terroristes et son entêtement à poursuivre le programme nucléaire. L’Iran, toutefois, n’est pas à même de mener quelque attaque que ce soit … si ce n’est de montrer les crocs envers les minorités qui n’ont d’autre choix que de se plier à leur diktat ou encore d’arroser leurs alliés de dollars grâce au pétrole. Cela ne fait pas de l’Iran une super puissance et encore moins une menace pour Israël.

Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Israël Actualités est une marque déposée en France

Dans le monde, tous les ennemis d’Israël savent qu’Israël est une puissance nucléaire. De plus, depuis peu, Israël est devenu le 4ème pays plus gros exportateur d’armement dans le monde ce qui prouve l’intérêt du monde entier pour les technologies israéliennes. Nous savons que les Iraniens qui sont issus d’une grande civilisation sont un peuple intelligent et comprendront rapidement où se trouvent leurs intérêts. Je ne pense pas un instant que le régime iranien aurait tendance à l’oublier. S’il y a bien un pays qui risque d’être rayé de la carte une bonne fois pour toute, c’est bien l’Iran dans le cas où l’existence même de l’Etat d’Israël et du peuple juif seraient en danger. Une chose est sûre, le gouvernement et les dirigeants israéliens ne prendront pas le risque de revoir le jour d’un second holocauste ni d’être pris au dépourvu comme lors de la guerre de Kippour dont nous allons célébrer les 40 ans. Aujourd’hui mes frères, Israël est un pays muni d’une capacité de réponse à toutes les menaces extérieures. Concernant le Hezbollah qui risque de faire la même erreur qu’en 2006, Israël, je l’espère terminera le travail déjà commencé en éradiquant cette menace au Nord d’Israël. Le seul conseil que nous pouvons leur donner, si tant est que nous voulions les conseiller, c’est de rester à leur place avant de devoir faire face à une riposte dont ils n’imaginent pas la puissance. Les ennemis d’Israël sont face à leur destin. Chana Tova Oumetouka à tout le peuple d’Israel. Que D.... bénisse Israël et le peuple juif dans le monde. Am Israel Hai Alain Sayada

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Régie publicitaire exclusive Epsilon Media Associés 77bis, rue Robespierre 93100 Montreuil France

Crédits photo AFP, Reuters, Alain Azria : Abonnement : 06 67 44 3000 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26

Commerciaux : Patrick Haddad

Tél : 01 48 97 46 85

Publicités Israël Sygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00

Publicités Marseille David Botbol

Tel : 06 66 70 09 96

3


L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

4

Syrie – Obama va-t-il nous entraîner vers un désastre ? François Hollande et Vladimir Poutine étrangère contre la Syrie. La Russie a fourni à l’ONU des images satellites démontrant que les rebelles sont les auteurs de l’attaque chimique d’Al Ghouta.

envoient des navires de guerre en Syrie

Pour mémoire, l’ancienne procureure générale du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Carla del Ponte, a prouvé en mai dernier l’utilisation de gaz par les rebelles : « Nos enquêtes devront encore être approfondies, vérifiées et confirmées à travers de nouveaux témoignages, mais selon ce que nous avons pu établir jusqu’à présent, pour le moment ce sont les opposants au régime qui ont utilisé le gaz sarin », a-t-elle déclaré en mai dans Le Monde.

Les États-Unis disposent en ce moment d’au moins quatre navires de guerre en mer Méditerranée, l’USS Mahan, l’USS Ramage, l’USS Barry et l’USS Gravely, dotés des missiles de croisière Tomahawk. L’opération contre des objectifs stratégiques à l’intérieur de la Syrie sera dirigée par le chef de l’État-Major des Forces armées des Etats-Unis, le général Martin Dempsey, qui vient de présider un sommet des chefs militaires des pays de l’alliance anti-syrienne, sommet qui s’est déroulé à Amman, capitale de la Jordanie. De plus, les forces américaines disposent de deux bases aériennes en Turquie, à Izmir et à Incirlik. En outre, quelques navires du 26e Corps Expéditionnaire des Marines se trouvent actuellement dans un port des Émirats Arabes Unis. Et le porteavions USS Harry S. Truman navigue en ce moment dans l’Océan Indien. Il pourrait, lui aussi, être incorporé à l’opération de missiles de croisière Tomahawk. Celle-ci pourrait avoir lieu cette semaine, dès demain jeudi, et, durer

trois jours. Elle viserait principalement, à coups de missiles, les installations militaires du régime syrien. Officiellement, il n’y aurait pas de déploiement de troupes au sol dans le cadre de cette opération. En ce moment même, le régime syrien évacue préventivement des centres du renseignement stratégique et des centres de commandement, en prévision d’éventuels bombardement américains. Les membres du clan Assad, qui s’étaient repliés dans le nord-ouest, seraient en partance vers l’est du pays. Bachar al-Assad aurait atterri hier soir à l’aéroport de Téhéran, une rumeur à la fois confirmée et infirmée par le régime des ayatollahs, question de semer le doute. A noter que l’Iran et la Corée du Nord continuent de livrer du matériel au régime de Bachar al-Assad. L’Iran menace en outre de mobiliser le Hezbollah et d’autres groupes terroristes contre Israël avant même que les Etats-Unis ne bombardent la Syrie. A noter également que la Chine et la Russie sont – encore et toujours – opposées à toute intervention militaire

La volonté d’Obama d’envoyer des missiles Tomahawk sur des installations militaires syriennes en alléguant que c’est une riposte à l’utilisation présumée d’armes chimiques par le régime de Damas, cette volonté est pour le moins suspecte. Ce type d’opération doit être fondé sur des preuves irréfutables ; et doit être préparé des mois à l’avance avec les alliés potentiels. Après les retraits prématurés – et donc irresponsables – d’Irak et d’Afghanistan, Obama se range – en Syrie – aux côtés de djihadistes sunnites, barbares et fanatiques. Obama n’évoque même pas – de manière concrète – le rôle de l’Iran chiite et du Hezbollah chiite. Les médias occidentaux publient le point de vue des experts israéliens favorables à l’intervention américaine en Syrie et censurent le point de vue des experts israéliens qui y sont opposés. Obama, le Royaume-Uni et la France, tous favorables à une intervention, soutiennent objectivement des insurgés criminels sunnites et n’en mesurent pas les conséquences à court, moyen et long terme, pour le Moyen-Orient et pour le monde. Obama, l’ami des sunnites, va-t-il tous nous entraîner vers un désastre ? © M. Garroté

L’opération militaire, qui semblait imminente ces derniers jours, n’aura vraisemblablement pas lieu avant pas mal de temps. Cependant, et alors que l’ONU enquête toujours en Syrie, voilà que François Hollande et Vladimir Poutine, viennent de donner l’ordre d’envoyer vers les côtés syriennes, des navires de guerre. La France a décidé d’envoyer au large de la Syrie une frégate, en l’occurence le Chevalier Paul. Elle doit rejoindre rejoindre la flotte internationale qui se forme actuellement au large des côtes syriennes. Plusieurs bâtiments sont déjà sur place, prêts à intervenir, dès que l’ordre leur en sera donné : 4 frégates lance-missiles de l’US Navy et des sous-marins nucléaires d’attaque américains et britanniques. Dans le camp ennemi, le Kremlin aurait déployé un croiseur lance-missiles et un navire anti-sous-marin. Le mois dernier, la Russie aurait fermé sa station navale dans la ville

syrienne de Tartous et a retiré ses personnels civils et militaires non diplomatique de la Syrie. Mercredi soir, les présidents Russe et Iranien ont tenu une réunion téléphonique afin d’affirmer à l’occident qu’une attaque contre la Syrie serait inacceptable. Moscou et Téhéran sont les principaux bailleurs de fonds du président syrien Bachar al-Assad , et agissent bruyamment contre l’intervention occidentale dans la guerre civile qui y fait rage depuis plus de deux ans . Les deux pays fournissent au régime d’Assad la majeure partie de son matériel militaire à travers des ponts aériens réguliers. La Russie a déclaré ne pas vouloir intervenir en cas d’attaque américaine. Le président américain Barack Obama a dit, pour sa part, qu’il n’a pas encore décidé s’il allait procéder à une frappe militaire contre le gouvernement syrien. Par Avi Retschild

Les Etats-Unis écartent une action unilatérale contre la Syrie

Les Etats-Unis écartent une action militaire unilatérale contre la Syrie et ont discuté avec leurs alliés d’éventuelles frappes qui pourraient durer plus d’un jour, a déclaré mercredi un haut responsable américain. « Aucune action militaire ne sera unilatérale. Cela doit inclure nos alliés internationaux », a affirmé ce haut responsable s’exprimant auprès de journalistes sous couvert de l’anonymat


L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

L’Europe met en garde Assad contre une attaque contre Israël

Le dictateur syrien Bachar al-Assad a été mis en garde contre une attaque contre Israël en cas de raid sur son pays, ont déclaré des hauts responsables de l’Union Européenne au journal koweitien al-Rai. Selon les responsables, Assad se rend compte qu’une agression occidentale potentielle sera une réponse à l’utilisation par son armée d’armes chimiques, et non un moyen de modifier l’équilibre actuel du pouvoir en Syrie. Assad aurait utilisé des canaux diplomatiques secrets pour faire comprendre qu’il n’a pas l’intention d’attaquer Israël car cela conduirait la campagne syrienne en terrain

inconnu. Il a également été rapporté que les nations occidentales ont demandé à Israël de faire preuve de retenue dans le cas d’une agression par Assad ou d’autres « acteurs » qui le soutiennent. Selon le rapport, Israël a clairement fait savoir qu’il ne restera pas les bras croisés si il y a une réaction excessive. Par ailleurs, Reuters a rapporté que les forces d’Assad semblent avoir évacué la plupart des membres du personnel militaire et de l’administration centrale de commandement du centre de Damas en vue d’une frappe occidentale.

5


L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

Que va, réellement, faire l’Iran ?

lièrement, au détriment de la Russie. Cela risque de tuer dans l’œuf toute nouvelle initiative diplomatique (dont Genève 2), ce qui signifie que la Russie pourrait perdre un avantage sérieux en Syrie. Cela veut aussi dire que la Russie peut perdre quelquesuns de ses atouts en réserve, qui lui fourniraient le consensus dont elle a besoin, qu’il soit d’ordre politique ou/et économique. Mais cela ne veut pas dire que la Russie va se dresser militairement contre les Etats-Unis, puisque les pertes, en ce cas, seraient bien plus sévères, des deux côtés. Comme le régime syrien, la Russie a montré qu’elle n’a jamais attaqué et qu’elle n’attaquera, jamais directement Israël. « Le droit de réplique » est tout ce qu’elle a évoqué sur ce point.

A l’heure où le Commandant des Gardiens de la Révolution, Mohammad al Jaafari menace Israël de destruction, qu’en est-il réellement, des intérêts iraniens dans la guerre en Syrie ?

probable, au-delà des postures rhétoriques, que la République Islamique réagisse directement, en bombardant Israël ou la Jordanie. Elle commencera, d’abord, par faire le maximum pour sécuriser ses intérêts en Syrie.

En cas d’attaque contre Assad, l’Iran risque fort de se trouver paralysé.

Par conséquent, les Etats-Unis doivent s’assurer qu’un plan est prêt pour examiner à la loupe tout risque d’accroissement de l’influence de l’Iran en Syrie, après la frappe militaire probable. Cela requiert une stratégie de long terme pour la Syrie, qui soit capable de prendre en considération la tension sunnite- chi’ite à l’état incandescent, en Syrie, comme au Liban.

Alors que tous les indicateurs sont passés au rouge, concernant une frappe en Syrie, le problème principal est, à présent, l’Iran. Mohammad al Jaafari. Hossein Shariatmadari, rédacteur en chef du journal conservateur iranien Kayhan, menace Israël d’une pluie de « milliers de missiles« . Il semble peu

Missiles iraniens trouvés aux mains du Hezbollah, 2006, armée de dé-

fense d’Israël via Wikimedia Commons License by L’objectif de l’Iran en Syrie, au-delà des déclarations d’alliance indéfectible, n’est pas de protéger le régime Assad. L’Iran veut être sûr qu’il ne perd pas l’avantage territorial dont il dispose en Syrie, qui relie, principalement, le Liban à Damas et à la côte à travers Qusayr et Homs. Avec ou sans Assad et son régime, il fera tout pour le maintenir, même s’il doit combattre jusqu’au dernier sunnite en Syrie et au dernier chi’ite au Liban, et c’est cela qui doit être pris en compte, durant et après une frappe militaire. La démultiplication des affrontements sunnites-chi’ites pourrait bien en être une des toutes premières conséquences. Cependant, cela ne va pas être une tâche facile, pour l’Iran, d’y renforcer son influence. La Russie s’est, déjà, partiellement désengagée, et a évacué ses ressortissants. Bien que le Ministre russe des affaires étrangères Sergeï Lavrov ait déclaré qu’une « action militaire contre la Syrie, sans l’approbation de l’ONU serait une violation grave des lois internationales », qu’un sous-marin et un croiseur lance-missiles aient été dépêchés sur zone, il a aussi assuré que la Russie « ne prévoit pas de partir en guerre contre qui que ce soit », à cause de la Syrie. Evacuation des ressortissants russes. Une frappe militaire est un moyen de changer les règles du jeu, particu-

Mais, est-ce l’Iran qui le fera ? La réponse est : probablement, non. L’Iran ne s’est jamais engagé militairement contre les Etats-Unis ni ses alliés, y compris Israël. Il utilise, généralement, le Hezbollah pour ce faire, et l’économie iranienne ne peut pas se permettre, dans l’immédiat, une guerre contre la communauté internationale. Pendant ce temps, en Syrie, c’est le Hezbollah qui mène la guerre à la place de l’Iran, mais il n’y emploie pas toutes ses forces militaires disponibles. Si le Hezbollah avait eu l’autorisation d’utiliser son armement lourd, la milice chi’ite aurait pu réaliser des victoires plus importantes sur le terrain, en Syrie. Mais il ne l’a pas fait et ne veut pas le faire : l’objectif n’est donc pas de remporter la victoire pour Assad, mais de contrôler le territoire commun, son couloir d’approvisionnement. Mobilisation du Hezbollah, au SudLiban, en vue de représailles contre Israël La raison en est simple : les armes du Hezbollah ne doivent être utilisées que dans un cas et un seul : pour protéger le programme nucléaire iranien. Si le programme nucléaire iranien est visé, automatiquement, le Hezbollah sera mobilisé pour mener une guerre contre Israël. Si c’est la Syrie qui est frappée, il reste très probable que ni le Hezbollah, ni l’Iran ne fasse réellement quoi que ce soit d’autre que symbolique. L’Iran ne s’opposera pas vraiment, même s’il sent qu’il perd la Syrie. L’impression générale, jusqu’à présent, reste qu’une frappe militaire sera limitée, et qu’elle emploiera des missiles de longue portée pour bombarder des installations militaires

6

d’Assad, mais pas au point de provoquer un changement de régime. Enterrement d’Hassan Shateri, commandant-coordinateur entre le Liban et l’Iran, en février dernier. Si c’est bien ce qui se passe en réalité, alors les intérêts de l’Iran en Syrie ne seront pas gravement en danger. Si la frappe allait plus loin que cela, l’Iran pourrait, probablement réagir, mais par une réplique limitée. On doit comprendre que le Hezbollah a beaucoup plus de signification pour l’Iran que la Syrie, qui n’en est que la plaque tournante, la gare de triage. Aussi, l’Iran ne sacrifiera pas le Hezbollah pour la Syrie, lors d’une action militaire quelconque, pas plus qu’il ne sacrifiera l’armement lourd du Hezbollah. Alors, que va faire l’Iran ? Il ne reste que deux options : 1) Utiliser le Hezbollah et ses clones en Irak pour déstabiliser encore un peu plus la région. Cela marchera, jusqu’à un certain point, mais ne changera pas grand-chose sur le terrain, en Syrie, si l’Occident s’engageait massivement. Au contraire, cela augmentera les tensions confessionnelles – qui ont déjà atteint un niveau dangereux – et même le Hezbollah s’inquiète de leurs répercussions. 2) Porter plus d’attention aux efforts diplomatiques de façon à gagner du temps, au mieux aboutir à un semblant d’accord concernant le programme nucléaire, quitte à le contourner ensuite. Plus l’Iran perd d’atouts dans la région, plus il sera enclin à jouer la promesse de compromis. Tout ce qui compte, pour l’Iran, après tout, c’est de préserver son programme nucléaire. En tout cas, le Hezbollah risque de perdre sur les deux tableaux : son implication en Syrie a fait tomber le masque de la soit- disant force de « résistance », sur le plan régional et local (au Liban). La véritable crainte des chi’ites libanais est d’avoir à payer l’addition de tout ce qui précède. C’est déjà le cas, s’il s’avère exact que l’attentat du quartier de Roueiss, comme ceux de Tripoli, émanent bien des services syriens… Hanin Ghaddar est directrice de la rédaction de NOW Lebanon. Elle est présente sur Tweeter :@ haningdr. Adaptation : Marc Brzustowski.



L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

8

Un politicien russe a levé un verre à la santé de la Shoah

Moscou – des Juifs et des membres d’autres ethnies dans la capitale russe craignent de critiquer ouvertement un candidat à la fonction de maire de Moscou, qui réclame « l’épuration complète » d’étrangers– après avoir reçu des menaces de ses supporters.

Attaquer Israël serait autodestructeur pour Assad

Le blogueur russe Alexeï Navalny a obtenu de nombreux sympathisants en Russie et dans l’Occident grâce à son combat entêté contre le président russe Vladimir Puttin. Encouragé par ces vagues de sympathie, Navalny a décidé de se porter candidat à la fonction de maire de la ville de Moscou aux élections qui se dérouleront dans la ville au début du mois prochain. Mais il s’avère que cet individu qui lutte contre la corruption et exige la défense de la démocratie en Russie, a un aspect moins connu dans l’occident – des remarques antisémites et xénophobes des plus graves – des propos qui éveillent de lourdes craintes parmi les Juifs et d’autres groupes ethniques dans la capitale russe, qui risquent de se trouver vivant sous la tutelle d’un maire antisémite et xénophobe.

Washington fait face à une pression croissante pour sanctionner le régime syrien pour le massacre chimique de la semaine dernière dans la banlieue de Damas, et les Etats-Unis, sentant désormais qu’ils n’ont plus d’autre option que d’agir, planifient probablement une attaque.

mettrait en danger l’existence même du régime assiégé de Damas.

Toute mesure militaire américaine servira probablement de « gifle » pour le régime syrien, mais n’ira pas aussi loin que de renverser le dictateur Bachar al-Assad du pouvoir.

Néanmoins, la communauté de la défense, toujours consciente du fait que les règles normales de logique ne s’appliquent pas toujours au Moyen Orient, prend tranquillement en compte la possibilité d’attaques de représailles contre l’état juif.

Par conséquent, il serait autodestructeur de la part d’Assad d’entraîner Israël dans le conflit, parce qu’une attaque directe syrienne contre Israël

Avec Assad contrôlant environ plus que 40% du territoire syrien, entraîner Israël dans la guerre civile syrienne ferait pencher la balance en faveur des rebelles, et serait donc un acte de folie de la part du dictateur syrien.

Les derniers jours ont vu des responsables iraniens et syriens proférer

des menaces de « propager le feu » sur Israël, et même si ces menaces ne sont pas susceptibles de se matérialiser, les mots ne peuvent pas être totalement écartés. Des attaques indirectes, limitées, par l’intermédiaire des organisations terroristes a la solde de l’axe TéhéranDamas restent également une possibilité. En fin de compte, la dernière chose dont Assad a besoin en ce moment est de provoquer une riposte israélienne contre lui, au moins tant qu’il est guidé par un instinct de conservation, il est raisonnable d’évaluer qu’il n’attaquera pas Israël après une frappe américaine.

Dans une fête dédiée à la célébration de la création du journal « The New Times », le candidat à la mairie de Moscou a proposé de « lever le premier verre – à la santé de la Shoah » et dans un article qu’il a publié sur son blog, il a qualifié les Juifs religieux de « dandys portant des chapeaux de renard et des vêtements usés » et a mentionné que « ceux qui veulent vivre en Russe doivent devenir russes

dans tous les sens du mot ». Les Juifs ne sont pas les seuls à être la cible du blogueur « libéral ». Dans un vidéo-clip qui a été diffusée à Moscou, il qualifie les « caucasiens bruns de peau de… cafards » et souligne : « Bien qu’il soit possible de tuer des cafards avec une chaussure, dans le cas d’êtres humains, je suggère d’utiliser un revolver ». Alexeï Navalny – qui a pour habitude de participer avec constance au rassemblement nationaliste « La Marche Russe » (Ruskiy Marsh), a enthousiasmé les cranes-rasés qui étaient devant lui en prononçant des propos virulents au sujet de la manière dont il pense qu’il faut traiter les étrangers et les immigrants : « C’est notre pays, et nous devons exterminer les filous qui sucent notre sang et qui nous mangent le foie… tous les immigrants sont une carie qui détruit le public russe. Il ne faut frapper personne – tous ceux qui dérangent seront immédiatement chassées avec force. Il faut faire une épuration / une désinfection complète ». Que dit Navalny en personne au sujet des critiques dont il fait l’objet ? « Le nationalisme n’est dangereux que quand il est clandestin, mais quand il se trouve au pouvoir, il se tempère », a-t-il dit, ajoutant que même le maire de Rome appartenait à des néo-fascistes et qu’entre-temps, a-t-il souligné, « il n’y a pas eu de programmes sur ces lieux ». Source: antisemitism.


L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

Des Islamistes radicaux français pour soumettre le Québec « glorifient la mort et le jugement dernier ». « Moi qui ai vu prêcher ce genre d’illuminés dans les stades et les rues d’Algérie, au début des années 1990, avec pour résultat plus de 200 000 morts et d’infinies souffrances, comment pourrais-je me taire ? », écrit l’artiste.

Le Québec s’émeut de la venue de prédicateurs musulmans radicaux Des voix s’élèvent dans la communauté musulmane pour dénoncer la présence de prédicateurs radicaux à une conférence sur l’islam à Montréal. La ministre de la Condition féminine veut interdire la venue de ces islamistes dont certains vivent en France. La conférence intitulée « Entre ciel et Terre » prévue le 7 septembre au Palais des congrès de Montréal s’annonce des plus agitées. La présence de quatre prédicateurs européens lors de ce rassemblement consacré à l’islam suscite de nombreuses critiques au sein de la société québécoise. La ministre de la Condition féminine, Agnès Maltais, a elle-même

dénoncé la venue de ces conférenciers qu’elle juge « radicaux ». Elle a envoyé une lettre à son homologue fédérale Kellie Leitch pour interdire leur prise de paroles et ainsi « évité la propagation de propos inacceptables pour les femmes du Québec ». « Ces prédicateurs véhiculent des valeurs qui vont totalement à l’encontre des principes d’égalité entre les hommes et les femmes défendus au Québec », a-t-elle vivement dénoncé dans un communiqué. « Discours d’intolérance et de haine » Ces critiques ont aussi été relayées par de nombreux membres de la communauté musulmane qui n’ont pas caché leur vive désapprobation. Dans une tribune, l’écrivain québécois d’origine kabyle Karim Akouche fustige ainsi ces « fous d’Allah » qui

Le journaliste d’origine algérienne Lamine Foura a, lui aussi, condamné l’arrivée de ces prêcheurs au Québec. Selon lui, la grande majorité des 150 000 musulmans de cette province francophone du Canada ne partagent pas cette vision de la religion. « Les Québécois de souche et la société demandent à ce que ces musulmans se distinguent de ces discours d’intolérance et de haine« , a-t-il expliqué à Radio-Canada. Les animaux malades de la Peste. Jean de la Fontaine Plusieurs appels à des manifestations ont par ailleurs été lancés sur les réseaux sociaux. Le « collectif québécois pour les libertés face à l’islam radical » va organiser notamment une journée d’actions le 7 septembre pour remettre en cause cette conférence qui vise d’après lui « à répandre la vision d’un islam radical fondé sur la charia afin de l’appliquer à tous« . « Refuser le voile, c’est pire que d’avoir le cancer ou le sida » Les quatre « prédicateurs vedettes » attendus à la conférence se sont fait remarquer par leurs prêches radicaux prônant une application très stricte de l’islam des origines. Le Français Nader Abou Anas, qui prêche à la mosquée du Bourget, donne notam-

ment des consignes très rigoureuses sur les rapports homme-femme. Dans plusieurs vidéos publiées sur Internet, il interdit tout accessoire (bijoux, maquillages, jean serré) pour les musulmanes qui selon lui sont des « servantes d’Allah qui ne sont pas libres de faire ce qu’elles veulent dans ce monde« . Il exige aussi que « ses sœurs » portent le hijab car « refuser le voile, c’est pire que d’avoir le cancer ou le sida, car ne pas porter le voile mène en enfer « . Un autre des invités de la conférence de Montréal, Farid Mounir, président du centre socioculturel de Longjumeau dans la région parisienne, s’en prend aussi régulièrement aux « femmes provocantes« . « Regardez les femmes dénudées à la télévision. Aujourd’hui, nous tous on regarde les informations, le journal télévisé, et

9

parfois on a aujourd’hui des demoiselles qui sont presque toutes nues, décolletés, on voit tout. (…) Leur tenue n’est pas correcte ! Allah nous a défendu de regarder de telles personnes et nous a demandé de baisser le regard ! », a-t-il affirmé lors d’un prêche. Malgré la polémique qui ne cesse d’enfler, les organisateurs d’ »Entre ciel et Terre », réunis sous le collectif 1ndépendance, sont restés jusqu’à présent silencieux. Sur leur page Facebook, ils précisent seulement que leur rassemblement « se veut un rendez-vous annuel d’échange et de partage à l’attention des jeunes de la communauté musulmane ». Par Stéphanie (texte) france24.com

TROUILLARD


L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

10

Cigarettes électroniques : la liste des molécules cancérogènes

La cigarette électronique, utilisée par près d’un million de Français, serait potentiellement cancérogène. Tour d’horizon des différentes molécules qui composent le gadget. « Les cigarettes électroniques sont loin d’être les gadgets inoffensifs qu’on nous présente », affirme Thomas Laurenceau, rédacteur en chef du magazine de l’Institut national de la consommation (INC). Utilisée comme substitut à la cigarette par près d’un million de Français, l’objet n’avait jamais été étudié… Jusqu’à aujourd’hui.

L’Iran annonce des attaques préventives contre Israël

Grâce à une méthode inédite, « une installation capable de simuler le fonctionnement d’une cigarette électronique et de recueillir l’ensemble des composés émis », les chercheurs de l’INC affirment avoir découvert plusieurs molécules dans la vapeur de la e-cigarette, dont certaines sont des « molécules cancérogènes en quantité significative ». Plus alarmant, certains taux se rapprochent de ceux des cigarettes traditionnelles, mettant en cause la pertinence du produit, censé remplacer le tabac chez les gros fumeurs avec des effets moins néfastes. Formol, acroléine, acétaldéhyde… Parmi les innombrables molécules décelées par les scientifiques et répertoriées dans le magazine 60 Millions de consommateurs, trois sont particulièrement dangereuses pour l’homme : La formaldéhyde ou formol Les chercheurs ont observé que « dans trois cas sur dix, pour des produits avec ou sans nicotine, les teneurs en formaldéhyde relevées flirtent avec celles observées dans certaines cigarettes conventionnelles ». Ce produit, plus communément appelé « formol », est un polluant classé parmi les molécules cancérogènes par le Centre international de recherches sur le cancer.

Il est parfois utile d’écouter et de lire son ennemi. Ainsi, le régime des ayatollahs iraniens professe aujourd’hui, mardi 27 août, des menaces immédiates et concrètes contre Israël : « Le chef du renseignement saoudien, Bandar Sultan s’apprête à lancer un grand assaut contre Damas, au lendemain de l’attaque militaire des Etats Unis contre la Syrie. La guerre que comptent mener les Etats Unis ne se réduira pas à des attaques ciblées

et limitées. Il s’agira de très vastes campagnes de bombardements qui visent à rayer de la carte la Syrie et qui frapperont invariablement tous les centres névralgiques de la Syrie, militaires et civils ». Le régime des ayatollahs iraniens ajoute : « L’objectif étant bien sûr d’éliminer physiquement le président Assad. Bandar Sultan compte une fois la Syrie tombée en ruines, envoyer ses bataillons takfiris venus de l’Irak,

de la Jordanie, de la Turquie et du Liban à l’assaut de la Syrie. Une seule solution pour éviter que la Syrie ne soit pas rayée de la carte : mener des attaques préventives contre Israël. Le Hezbollah et d’autres composantes de l’axe de la résistance devront agir avant que l’action militaire n’ait été déclenchée », conclut le régime des ayatollahs iraniens dans sa déclaration publique. © M. Garroté

L’acroléine Les recherches ont aussi permis de déceler une molécule très toxique : l’acroléine. Elle serait présente, en fonction des cigarettes électroniques, en quantités supérieures à la norme dans les cigarettes électroniques, « à des teneurs qui dépassent même parfois celles que l’on peut mesurer dans la fumée de certaines cigarettes ». Ce produit est aussi toxique par inhalation que par ingestion et serait formé à partir de la montée en tem-

pérature excessive de l’appareil et de la molécule glycérine du liquide de la e-cigarette. L’acétaldéhyde Cette molécule imprononçable et potentiellement cancérogène est présente, mais son taux reste inférieur à celui des cigarettes conventionnelles. Elle est présente dans les e-cigarettes Cigway jetables, Nhoss jetables, Cigartex, Edsylver, Maygalia et Joyetech. Les marques les plus dangereuses L’étude ne s’arrête pas là. Selon les chercheurs, les doses varient en fonction des dispensaires d’e-cigarettes. En plus des molécules cancérogènes présentes dans la quasi-totalité des cigarettes électroniques sur le marché, les scientifiques ont décelé des traces de métaux, potentiellement toxiques pour l’Homme. Qui plus est, les doses varient en fonction des dispensaires : la Cigartex libère autant de nickel et de chrome qu’une véritable cigarette, la Cigway jetable libère plus d’antimoine qu’elle et l’E-Roll émet d’importantes quantités d’acroléine selon 60 Millions de consommateurs.Les marques sont aussi accusées de tromper les clients, selon le magazine de l’INC. Qu’il s’agisse de doses de nicotines discordantes, les « oublis » de mentionner la présence de certaines molécules telles que le propylène glycol, des bouchons de sécurité pour les enfants, les fabricants sont pointés du doigt. Thomas Laurenceau lance un appel au secours aux autorités de santé : il leur demande de réagir et de renforcer le contrôle effectué sur les cigarettes électroniques. Les e-cigarettes allègent le portemonnaie L’Institut national de la consommation a notamment examiné l’aspect financier de la consommation d’ecigarettes. D’après leurs calculs, un fumeur qui consomme un paquet de cigarettes par jour dépense 2 482 euros par an. Pour les habitués des cigarettes électroniques, la dépense serait de 1 150 euros pour les cigarettes rechargeables et entre 1 425 et 2 138 euros par an pour les jettables. Certaines e-cigarettes contiennent de la nicotine. L’institut national de la consommation souhaite un contrôle plus approfondi des produits utilisés et des composants afin de « prendre en compte les risques ». Il faut rappeler que le tabac tue 73 000 français chaque année.



L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

12

Les Egyptiens sont déroutés par le soutien international aux Frères musulmans tures qui faisait partie du projet islamique de « Renaissance ».

« Si seulement en 1940 le peuple allemand avait eu le courage du peuple égyptien en destituant un homme « démocratiquement élu », cela nous aurait évité des millions de morts et la Shoah. Mais cet argument, l’Occident ne l’entend sûrement pas. Il ne veut pas l’entendre« . - Gilbert Sinoué, auteur de « immeuble Yacoubian ». Une majorité d’Egyptiens ne peut comprendre la position de l’Administration américaine, qui se range du côté des forces de l’oppression et assiste à la transformation du pays en un état en faillite sous la direction des Frères musulmans. Cette position s’oppose aux intérêts américains. L’Egypte ne peut simplement pas se permettre de devenir une autre Somalie ou un autre Afghanistan, sous le contrôle de Talibans égyptiens. Les Egyptiens sont perplexes. Ils ne comprennent pas les efforts de l’Administration Obama pour ramener les Frères musulmans au pouvoir. Afin de donner un sens à la politique de l’Administration Obama, Amr Adeeb, un éminent analyste politique égyptien, soutient l’idée selon laquelle les USA aident les Frères musulmans à reprendre le pouvoir afin de transformer l’Egypte en un aimant qui attirerait les combattants jihadistes. Le but, selon Adeeb, est de faire de l’Egypte une autre Syrie ou un autre Afghanistan et ainsi discréditer l’islamisme en tant que mouvement politique viable. Aux yeux des Occidentaux, cela peut paraître comme une théorie conspirationniste étrange, mais pour les Egyptiens, elle permet d’expliquer la raison pour laquelle le gouvernement américain soutient une organisation qui a ouvertement déclaré le

jihad contre l’Occident, s’est engagée dans des menaces de guerre contre Israël et l’Ethiopie, a démoli plus de 80 églises historiques en quelques jours, incendié des hôpitaux, et assassiné des Chrétiens dans les rues. Les Frères musulmans n’ont aucun respect pour l’Etat de droit, mais, dit l’Administration Obama, c’est l’Armée égyptienne, qui a destitué les Frères musulmans, qui menace la démocratie. La réalité est différente. Les « ikhwan » (appellation arabe pour Frères musulmans) ont adopté des méthodes très peu démocratiques lors des élections qui les conduisirent au pouvoir en juin 2012. Morsi a menti sur son expérience professionnelle à la NASA. Sa promesse de consacrer 200 milliard de dollars à la renaissance de l’Egypte était du vent. Une fois élu, il déclara que ce n’était « qu’une idée ». Il acheta le vote des plus pauvres en leur distribuant de l’huile, du sucre, des médicaments. Le jour des élections, sous la menace de représailles, les sbires des Frères musulmans empêchèrent des milliers de Chrétiens coptes de voter. En outre, de nombreux électeurs se plaignirent de recevoir des bulletins de vote déjà cochés en faveur de Morsi.

Au lieu de cela, Morsi travailla au démantèlement systématique des institutions d’un pays vieux de 7.000 ans. Il incita ses amis à parler publiquement sur les chaînes de télévision nationales contre l’Ethiopie, dans le but de la déstabiliser, et dans la lutte pour l’utilisation de l’eau du Haut-Nil. Le gouvernement des Frères musulmans menaça de déclarer la guerre à l’Ethiopie à propos de la construction du grand barrage de la Renaissance éthiopienne sur le Nil bleu, actuellement en cours. Morsi déclara également de manière très directe qu’il était en train de recréer un califat islamique. Il pardonna et libéra des islamistes radicaux, y compris les assassins de Sadate, et leur permit de créer un parti islamique, ce qui est contraire à la constitution, qui interdit les partis religieux. Quand Morsi s’adressait à un auditoire, les islamistes radicaux étaient assis à la première rangée, il démontrait par là que ces gens constituaient sa base politique. Afin de renforcer le soutien de cette base radicale, Morsi libéra les membres de Gamaa-al-Islamiyya, groupe fondé par le cheikh aveugle, Omar Abdel Rahman, qui participa à la première attaque du World Trade Center. Ce groupé, classé comme terroriste par les USA, fut responsable du massacre de 60 touristes à Louxor en 1997. Cela n’empêcha pas Morsi de nommer l’un de ses membres Gouverneur de Louxor, passant outre l’objection des résidents, dont la survie dépend du tourisme. Cela ne le gêna pas non plus de nommer au poste de Ministre de la Culture un autre membre de cette organisation terroriste. Avec ces décisions, Morsi asséna le coup de grâce à l’industrie du tourisme en Egypte.

Démocratiquement élu le Morsi ??? Les Egyptiens étaient prêts à ignorer ces irrégularités dans l’espoir que Morsi apporterait de l’ordre et de la stabilité à leur pays. Ils espéraient qu’il respecterait ses promesses de construire une Egypte moderne, de créer des emplois, de mettre sur pied un gouvernement de coalition et une constitution. Ils croyaient en sa promesse de consacrer 200 milliard de dollars à la réparation des infrastruc-

Et si les gens n’ont pas envie de venir en Egypte, comment pourrait-ils investir ? Les Frères musulmans, apparemment, ne voulaient plus de touristes occidentaux en Egypte, même s’ils représentent une importante source de devises. Il semblerait que le Cheikh Hazem Salah Abu Ismail, un islamiste ultra-conservateur et membre de la

confrérie, avait demandé à Morsi de ne plus permettre aux touristes occidentaux de venir en Egypte et de les remplacer par des touristes des pays musulmans. Ainsi, les purs musulmans n’auraient pas été souillés par les impurs occidentaux. (Hélas, ils ne rappellent pas les « purs » musulmans d’Occident en terre d’islam) La vie sous Morsi devenait de plus en plus dure. Pour de nombreux Egyptiens, le manque de nourriture, d’eau, d’électricité, de médicaments, constituait la norme quotidienne. En réponse aux doléances, Morsi apparaissait à la TV et demandait au peuple encore un peu de temps, de patience, 10 ou 15 ans … Au fur et à mesure que Morsi conduisait son pays vers un fossé civilisationnel, certains commencèrent à se rebeller. Un mouvement d’opposition, appelé « Tamarud » (rébellion) mobilisa 30 millions de personnes. Ils occupèrent les rues d’Egypte et demandèrent le renversement de Morsi et de son gouvernement d’islamistes radicaux. Leur but, des plus légitimes, était d’enlever les commandes du pays des mains de ce groupe de fous fanatiques qui allait apporter la famine à l’Egypte et faire revenir le pays à l’âge des ténèbres. Afin d’éviter la guerre civile, l’armée égyptienne destitua Morsi et nomma un gouvernement provisoire avec l’aide de l’Université d’Al-Azhar, l’autorité islamique la plus respectée de l’islam sunnite, du parti El Nour (un groupe ultra-conservateur), de l’Eglise copte, et d’un certain nombre de partis laïques. Comme c’était à prévoir, les Frères musulmans ripostèrent par les menaces et les violences, en ciblant particulièrement les plus faibles : les Chrétiens coptes, que personne ne protège et que la « communauté internationale » ignore et méprise. Des membres de la confrérie tuèrent une petite fille chrétienne copte dans la rue, alors qu’elle sortait de l’église pour rentrer à son domicile. Ils décapitèrent un commerçant chrétien et abattirent un prêtre dans le Sinaï. ils exhibèrent trois religieuses nues dans les rues, comme des trophées de guerre. Ils incendièrent les commerces chrétiens, des églises, notam-

ment d’anciennes églises de la haute Egypte. Leur but était de terroriser les Chrétiens et effacer tout signe du passé chrétien en Egypte (exactement comme les Palestiniens – avec l’aide active des européens de l’UNESCO – avec le passé historique du peuple Juif sur sa terre ancestrale). C’est une obsession : anéantir toute trace de l’histoire des peuples non musulmans. Vous verrez, ils le feront aussi en Europe, en France. Détruire l’espoir d’un avenir meilleur pour le pays ne leur suffisait pas. Les islamistes massacrèrent également des officiers, des soldats, et des policiers. Mohamet Beltagy, un politicien appartenant aux Frères musulmans, déclara lors d’une interview télévisée que la violence cesserait quand Morsi sera à nouveau président de l’Egypte. De nombreux Egyptiens aimeraient comprendre pourquoi l’Occident et les USA insistent pour soutenir Morsi au nom de la démocratie. Ce fut le même genre de démocratie, via une élection démocratique, qui amena Hitler au pouvoir en Allemagne et le Hamas à Gaza. L’élection ne représente qu’une petite partie du processus démocratique. Si le Hamas est sur la liste noire des organisations terroristes en Occident, pourquoi n’est-ce pas le cas des Frères musulmans, leurs donneurs d’ordres, s’interrogent les Egyptiens ? Au Moyen-Orient, seules une économie forte, l’armée et la police sont les garants de la stabilité. L’Egypte fut le premier pays arabe à choisir la voie de la paix avec Israël. L’Egypte est le centre nerveux du monde arabo-islamique. Les USA ont tout intérêt à avoir une Egypte stable, moderne et prospère. L’Egypte ne peut devenir une autre Somalie ou un autre Afghanistan contrôlée par ses propres Talibans. Pourquoi l’Occident et les USA ne veulent-ils pas le comprendre ? Pourquoi manifestent-ils leur soutien aux Frères musulmans ? Pourquoi l’Occident et les USA veulent-ils s’ingérer dans les affaires intérieures d’un pays souverain, contre la volonté de son peuple qui a compris son erreur de choix démocratique et a pris son destin en main pour le corriger ? © Rosaly



L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

14

L’histoire folle de ces espions du Mossad mariés (avec des enfants) à des femmes palestiniennes… Uri Yisrael a servi comme combattant dans l’unité Césarée, la Division des opérations spéciales du Mossad, et dispose d’un record unique: il a vécu le plus longtemps, au sein du Mossad, sous une fausse identité: 15 ans !

Yisrael et un autre combattant surnommé « Isaac » (son nom est toujours sous le coup de la censure) faisaient partie du projet Ulysse – un projet d’intelligence israélien dans les années 1950 et 1960.

L’histoire commence en 1950, lorsque Isser Harel, le directeur du Mossad, a mis en place un projet appelée Ulysse, dans le but d’infiltrer la communauté des réfugiés palestiniens en Judée_Samarie et dans les pays voisins. Les recrues étaient juifs et sionistes, des immigrants récents originaires de pays arabes. Ils ont rejoint l’unité secrète après que Harel et ses hommes les ont convaincus qu’il s’agissait d’une « priorité absolue mission nationale. »

Ils ont été infiltrés comme des Arabes, se sont mariés à des palestiniennes, ont eu des enfants et ont été incorporés dans la communauté palestinienne des hommes d’affaires. Ils ont été les premiers à fournir des renseignements concernant la création du Fatah, et ont pris part aux premiers plans pour tuer Yasser Arafat et Abu Jihad.

C’était une mission difficile. Une fois recrutés, certains d’entre eux avant l’âge de 20 ans, ont été complètement coupés de leurs familles et envoyés vivre dans des appartements cachés à Jaffa pendant une période de formation d’un an et demi. Pendant ce temps, ils s’entraînaient à apprendre leurs couvertures et ont étudiés l’Islam, l’espionnage et le sabotage

Le fils de Uri Yisrael, a 50 ans aujourd’hui et vit à l’étranger. À ce jour, il ne sait pas que son père n’est pas un nationaliste palestinien, mais un agent du Mossad israélien. Il ne sait pas qu’il a un demi-frère: Shai Yisrael, avocat, fils d’Uri et d’une femme juive.

« Ce sont des moments difficiles », a déclaré le directeur de l’unité, Sammi Moria. « Quand j’allais récupérer leur courrier, une des mères avaient l’habitude de me supplier de voir son fils, « même deux minutes » pour savoir si le garçon était toujours en bonne santé. « Elle pleurait à chaudes

larmes. Mais c’était impossible pour moi d’accepter. Il fallait privilégier leur nouvelle identité. » Seulement neuf personnes ont ter-

miné le cours de formation et ont été installés dans la communauté araboisraélienne. Leur but était de mettre en garde contre la rébellion, être là au cas où les zones seraient conquises par l’ennemi – et de sortir vers les communautés palestiniennes à travers le monde et les pays arabes. Le processus a été difficile et ardu et de grands efforts ont été déployés afin d’assurer la fiabilité de la mission. Deux des recrues, par exemple, étaient vêtus de haillons et posé comme réfugiés palestiniens qui ont traversé la frontière de la Jordanie à Umm al Fahm. Ils entrèrent dans une auberge arabe et ont ordonné un café. Moriya et l’équipe du Shin Bet les regardaient de loin, ils savaient que l’auberge était pleine d’informateurs de la police israélienne. Et en 30 minutes, 8 voitures de police ont encerclé la zone pour interpeler ces deux infiltrés, avec violence et menottes. La plupart des hommes de l’opération Ulysse sont rentrés chez eux en 1959, mais deux d’entre eux ont été transférés au Mossad et ont continué à vivre comme des Arabes. Avec les encouragements de leurs opérateurs, ils se sont mariés, ont eu des enfants et se sont fait passé pour des nationalistes palestiniens emplis de haine envers les Juifs et Israël. Dans la première moitié de 1964, les deux agents ont signalé la formation d’un nouveau groupe palestinien. Il

était dirigé par deux hommes dont les noms étaient alors peu connus: Khalil al-Wazir, « Abou Jihad », et Yasser Arafat, «Abou Amar». Uri Yisrael, sous le pseudonyme Abed al-Hader, a même donné des informations sur l’appartement ou avait lieu les rencontres du Fatah pour rayer Israël de la carte et établir un Etat palestinien à la place. Mieux, ils ont placé des micros dans l’appartement en question. En Juin 1964, Rafi Eitan, le chef du Mossad en Europe, se tourna vers le directeur de l’organisation, et lui a demandé d’ordonner à Césarée de pénétrer dans l’appartement et de tuer tout le monde . Dans une lettre envoyée à Meir Amit, alors directeur du Mossad, Eitan a écrit: «Nous avons un accès irrémédiable à la cible. Cela pourrait se faire facilement. Nous devons tuer cette bouilloire pendant qu’elle est encore petite..». Pendant ce temps, une scène dramatique a eu lieu à la maison d’Uri et de son épouse à Beyrouth. Il était au milieu d’une émission d’un message en morse à Israël, quand sa femme l’a surpris et est entrée dans la chambre. Yisraël a soudainement décidé de dire à sa femme la vérité: » je ne suis pas un soutien du Fatah nationaliste palestinien, mais un Juif. Et un espion pour le Mossad. »



L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

16

Parachat Nitsavim-Vayéle’h et Roch Hachana : Le rendez-vous immanquable ! D-ieu, un D-ieu Unique. Tous les mots que nous disons dans l’Amida rappellent sa gradeur, sa justice et sa miséricorde! Aussi est-ce la raison pour laquelle nous devons nous repentir! Changer en nous ce qui n’est pas bon…Souvenons nous que Roch Hachana est le jour de la Création du Monde et de l’homme, mais également le jour du jugement de toutes Créatures! Aussi, chaque juif à Roch Hachana, grâce à une prière sincère et fervente, retourne en quelque sorte à la source pour être juger et réparer… Car réparer est bien le terme approprié à l’issue de l’année tumultueuse écoulée! Le Rav Eliahou Dessler zal écrit dans son livre qu’à Roch Hachana : il faut avoir son «cœur dans sa main», une manière de dire, qu’il faut être intègre dans sa Téphila!.

Dans la Guemara, Rabbi Yohanan nous indique une dizaine de synonymes du mot Tefila. En réalité, il semble vouloir attirer notre attention sur les multiples objectifs de la prière. Le lourd fardeau de nos soucis quotidiens, de nos préoccupations matérielles nous empêche trop souvent hélas de libérer notre âme de certaines servitudes et de nous retremper dans la source de vérités éternelles. La voix qui mène à Achêm passe par les portes de la prière. Par la prière, nos sages nous ont légué le moyen de rencontrer le Créateur et de nous imprégner de l’ambiance sacrée qui émane de la ferveur et du recueillement. Nous prions HM pour célébrer ses louanges, pour le remercier des bienfaits qu’il nous accorde, nous prions pour implorer son aide, nous prions pour une multitude de raison et notamment pour lui demander le pardon pour les fautes que nous avons commises, tout comme nous lui demandons la sollicitude pour nos chers disparus. HM accueille favorablement nos prières. Il écoute non seulement les supplications qui s’échappent de nos lèvres : mais même cette prière sincère de l’âme qui se traduit parfois par un simple soupir ou bien une larme, ne rencontre aucun obstacle dans son envolée vers les cieux où réside son trône!. Cette prière dite avec un cœur brisé, vaut mieux que tous les sacrifices! affirme le Roi David alav achalom .

Loin de l’agitation du monde, du bruit des affaires, du tumulte des passions, dans ce lieu saint que représente la synagogue, le Beth Knesset, l’homme s’éveille de la léthargie dans laquelle ses sens étaient plongés; ses yeux s’ouvrent à la lumière, son esprit et son cœur aux sentiments religieux. La prière en public, «bétsibour» récitée avec ferveur au Créateur à un impact colossal!. En effet, qui pourrait rester froid et indifférent au touchant spectacle d’une foule en adoration dans une synagogue? Là où les fronts s’inclinent et les genoux tremblent ou fléchissent, là où toutes les âmes s’élèvent et murmurent des prières avec humilité, dans la même exaltation de la Toute Puissance de D-ieu. Ce rayonnement Divin fait «fondre la glace» qui entoure les Cœurs des hommes, pour les rendre accessibles à la foi! C’est grâce à ces moments de très grande intensité que nous pouvons demander à D-ieu Tout Puissant de nous pardonner de nos fautes, et D-ieu sait si nous en avons au compteur…Le Zohar akadoch nous révèle que le mot aujourd’hui «Ayom» de notre verset dans Nitsavim : «Vous voici, aujourd’hui, tous debout». Aujourd’hui signifie «Le jour», celui qui va influencer tous les autres jours de l’année…Le jour qui contient tous les jours de l’année, à savoir Roch Hachana–le nouvel an, le 1er Tichri. Il y a donc un lieu très profond entre Roch Hachana et la prière. C’est notre investissement dans cette prière ce jour là, qui va être déterminant!.

D’après Midrach Raba, la prière de Roch Hachana est en quelque sorte l’Archétype de toutes les prières, celle qui va révéler le caractère primordial et essentiel de ce que doit être la prière, la Communion avec

Dans la paracha «Réé » D-ieu nous dit :«Ki îm chamor tîchméroun» Si tu garde, vous garderez…Bar Kappara nous enseigne dans le Midrach Agadol : «A nêfech vé aâthora nîmchélo bénér» l’âme et la Thora sont comparées à une flamme, comme il est dit : «Nér HM nichmat Adam» La Flamme de D-ieu se trouve en tout homme! Et pour la Thora, il est écrit : «Ki nér mitzva véthora or» La Mitsva est une flamme et la Thora est sa lumière…Bar Kappara explique ceci : Lorsque Achêm s’adresse à

l’homme il lui dit : «Ceci est «ma Flamme», Ma Thora, je te la confie entre tes mains! Cependant, il ajoute : «Nérrkhâ béyadi, zo anéfêch» saches que ton âme se trouve entre mes mains…Par conséquent, si tu protège ma Flamme qui est la Thora…Si tu veille à sa splendeur, alors je prendrais soins de ton âme!». Dans le cas contraire Haz véchalom…Si tu éteins ma Flamme… si tu la repousse, j’en ferais autant avec la tienne! Car il est écrit : «Rak êchamér lékha ouchmor nafchékha Mêod!» Surtout veille à protéger ton âme! Car l’essence même de l’âme demeure la Thora!. Nul doute qu’HM sera à l’écoute de nos prières, car dès aujourd’hui, nous prenons l’engagement solennel de ne plus fauter et de faire une Téchouva CHELEMA-complète qui nous rapprochera de sa Thora pour entamer un nouveau départ!. Puissions nous en ce jour redoutable qui est Roch Hachana, être jugés avec Clémence et Miséricorde par le Tout Puissant et qu’il nous inscrive dans le livre de la Vie et nous accorde à nous ainsi qu’à nos familles dans le monde et en Israël en particulier, une année de paix de santé et de prospérité. Amen ! Chana tova oumétouka Yvan Lellouche



L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

18

Tsahal appelle un nombre limité de réservistes

Israël déploie des missiles défensifs Patriots à la frontière Syrienne plusieurs missiles scuds sur Israël et les batterie Patriots avaient pour but de les contrer au maximum.

Le Patriot MIM-104 est un système de missile sol-air à moyenne portée construit par la firme Raytheon (États-Unis).

Au milieu des tensions croissantes sur la frontière nord d’Israël et avec de possibles frappes occidentales contre la Syrie, l’armée israélienne à déployé une batterie de missiles défensifs Patriot, à Haïfa. Jusqu’à présent, seul le système « Dôme de Fer » avait été mis en place,

à plusieurs endroits de la région nord d’Israël. Le Patriot a été conçu pour servir de système de défense anti-aérienne, mais a d’abord été utilisé comme un système anti-missiles pendant la première guerre du Golfe. En 1991, l’armée de Saddam Hussein a envoyé

Le Patriot combine un système avancé de missile d’interception antiaérienne et l’un des radars les plus performants du monde (en ce qui concerne la poursuite des cibles). Le Patriot est le seul système d’arme anti-aérienne à avoir engagé avec succès un missile balistique tactique en combat, et également le seul à avoir fourni une protection antimissile tactique en opération. Le taux de réussite de destruction des cibles, avec un missile Patriots, varie de 50% à 70%. Par Avi Retschild – Avec Tazpit News Agency

« Si Damas est attaqué, Tel Aviv brûlera » sécurité d’Israël.

« Par conséquent, l’affaiblissement du gouvernement central de Damas verra réellement le début d’attaques croissantes contre Israël et créera l’insécurité pour ce régime, » selon lui.

Un haut responsable de l’armée syrienne a mis en garde les EtatsUnis et leurs partenaires mardi qu’une attaque à grande échelle contre la Syrie verrait une attaque réciproque immédiate contre Tel Aviv.

syrienne à l’agence de presse iranienne Fars.

« Si Damas est attaqué, Tel Aviv sera ciblé également, et une guerre à grande échelle contre la Syrie délivrera effectivement un permis pour attaquer Israël, » a déclaré la source

La source a également mis en garde les Etats-Unis et les autres pays occidentaux que si la Syrie s’affaiblit, certains groupes irresponsables seront formés qui mettront en danger la

« Soyez assuré que si la Syrie est attaquée, Israël sera mis a feu et une telle attaque engagera, en retour, les voisins de la Syrie, » a-t-il ajouté.

« Ainsi, une attaque américaine contre la Syrie entraînera des attaques fréquentes contre Israël, et pas seulement par Damas et ses alliés en représailles, mais par des groupes extrémistes qui trouveront un terrain pour l’organisation de leurs aspirations, » a-t-il conclu. Ces commentaires interviennent alors que des spéculations croissantes se répandent sur une possible réponse armée par qu’envisagent le président américain Barack Obama et d’autres pays occidentaux en réponse à une attaque chimique mortelle en Syrie la semaine dernière, qui a fait des centaines de morts et des milliers de blessés. Des hauts responsables américains

Le conseil des ministres a autorisé mercredi l’armée israélienne à appeler un nombre limité de soldats de réserve avant une éventuelle attaque américaine en Syrie, qui pourrait être lancée dès jeudi. « Nous avons reçu un mandat pour recruter des milliers de réservistes, mais nous allons seulement en recruter 1000 pour des postes vitaux à la force aérienne, au front intérieur et au renseignement de l’armée, » a déclaré un haut responsable de Tsahal. « Nous avons chargé les unités compétentes de ne pas permettre aux soldats de partir en congé demain matin. » Le ministre de la défense Moshé Yaalon a déclaré que Bachar al-Assad ne s’aventurera probablement pas à ordonner à son armée d’attaquer Israël en réponse à une opération militaire contre son régime. « Nos frontières sont stables malgré des anomalies momentanées. Nos réponses clarifient nos lignes rouges et sont basées sur la dissuasion. C’est pourquoi nos frontières sont calmes et la situation dans les territoires et dans le Sinaï est calme, » a déclaré Yaalon mercredi lors d’une conférence économique à Tel Aviv.

Des hauts responsables américains ont dit a NBC News que les EtatsUnis pourraient frapper la Syrie avec trois jours d’attaques de missiles, peut-être à compter de jeudi, dans une attaque qui aurait pour but d’envoyer un message au dictateur syrien Bachar al-Assad, plutôt que de le renverser ou paralyser son armée. Le ministre de la défense Yaalon a déclaré : « en Syrie, un processus se déroule, qui fait partie d’un événement historique qui se produit une fois par siècle : la dissolution d’un état-nation. La situation en Syrie est le résultat d’erreurs occidentales. Il y avait des gens en occident qui pensaient qu’ils savaient ce qui était le mieux pour les arabes et ont créé un état-nation. Ce que nous avons vu à Tunis, en Egypte, en Libye et en Irak est une situation de dissolution de l’état nation et de guerres futures. » Yaalon a averti que dans un proche avenir, le Moyen Orient sera caractérisé par « une instabilité chronique. Durant cette période, les tensions vont surgir, entre autre en raison du djihad mondial. Cette situation crée des tensions qui peuvent se retourner contre nous. »

En prévision d’une possible attaque américaine en Syrie, l’armée israélienne a décidé de déployer une autre batterie Dôme de Fer dans le nord d’Israël dans les prochaines 24 heures en plus de celle déjà déployée dans la région de Haïfa. L’armée pourrait déployer une autre batterie dans le centre d’Israël, et la force aérienne peut également déployer des batteries de Patriot dans la région de Galilée.

« Les syriens ont franchi une ligne rouge fixée par les américains : l’utilisation d’armes chimiques. Ce sont des scènes horribles, mais la question est traitée par l’occident et les EtatsUnis, pas par nous, » a-t-il dit. « Nous sommes prêts, mais il n’y a pas de panique ou d’escalade. Notre doigt n’est pas léger sur la gâchette, mais quelqu’un qui assume qu’il peut nous menacer sera accueillis par notre force. »

ont déclaré à NBC News mardi que les Etats-Unis pourraient lancer des frappes contre le régime syrien « à partir de jeudi ».

responsable syrien que si son pays est attaqué par les occidentaux, il réagira en attaquant Israël.

Le ministre syrien des affaires étrangères, Walid Mouallem, a promis mardi que son pays se défendra en cas de frappes militaires occidentales contre son pays. « Nous avons deux options : soit nous rendre, ou nous défendre avec les moyens à notre disposition. Le deuxième choix est le meilleur. Nous allons nous défendre, » a déclaré Mouallem dans une conférence de presse télévisée. L’avertissement de Mouallem fait suite à une menace faite par un haut

S’adressant à une station de radio en langue arabe, le vice-ministre de l’information syrien Halaf Al-Maftah, a déclaré qu’Israël ferait face à une coalition composée de l’Iran, l’Irak, le Liban et la Syrie en cas d’une attaque contre Assad. En outre, les groupes terroristes de Syrie et du Liban attaqueront Israël de toutes leurs forces, a-t-il averti. Pendant ce temps, le premier ministre Benyamin Netanyahou a averti mardi qu’Israël riposterait « farouchement » si la Syrie attaquait l’état hébreu.



L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

20

Les médias contraints à la réalité proche-orientale

Tout observateur neutre du conflit proche-oriental ne pourra, sans se ridiculiser, affirmer que celui-ci est retranscrit par l’ensemble des médias européens -qu’ils soient papiers, radiophoniques ou télévisuels- de façon objective, la profession ayant depuis plus d’une décennie adopté la vision manichéenne attestant que l’Etat d’Israël EST le méchant et les ‘’Palestiniens’’ SONT les victimes. A l’heure où la communauté internationale s’émeut de l’utilisation de gaz contre la population syrienne et envisage une opération militaire à l’encontre de Bachar

El-Assad, ceux-ci se voient contraints, sauf à être ridicules, d’informer leurs lectorat de la réalité du terrain. Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog. A lire les entêtes de quelques médias, se pourrait-il, au final, que l’Etat d’Israël ne soit pas le ‘’criminel’’ dépeint à longueur de colonnes mais seulement un état en légitime défense face à la volonté immuable et inaltérable de l’Ouma, championne de la ‘’cause palestinienne’’, de le voir disparaître de la surface du globe ? Quel autre pays au monde se voie systé-

matiquement mis en joue alors qu’il n’est en rien partie prenante dans les conflits de la région ? Quelle haine motive ses ennemis sinon l’hostilité systématique et millénaire portée envers le Juif ? Questions laissées sans réponses par la plupart des médias ! Aux différents lectorats, donc, le soin de les y contraindre pour les extirper enfin de la palestinite aigüe qui les atteint et redonner, ainsi, à la déontologie du métier ses lettres de noblesses perdues. Victor Perez


L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

21

Ce que révèle l’affrontement verbal entre Recep Tayyip Erdogan et Bernard-Henri Lévy

Il y a beaucoup à apprendre des dérapages du Premier ministre turc comme de la réponse du philosophe français, ainsi que de la façon dont leurs propos sont instrumentalisés. La façon dont Bernard-Henri Lévy a définitivement réglé son compte à Recep Tayyip Erdogan devrait faire frémir le Quai d’Orsay. En juin, alors que Erdogan était hué par les manifestants, des instructions en interne avaient été transmises aux diplomates, universitaires et autres agents en poste en Turquie, leur demandant d’«éviter la focalisation sur le Premier ministre turc», autrement dit, de ne pas critiquer publiquement l’homme fort de Turquie. Le flamboyant BHL vient de faire voler en éclats toutes ces précautions diplomatiques. Dans l’interview qu’il a accordée, samedi 24 août, au quotidien d’opposition kémaliste Cumhuriyet, le philosophe ne se paye pas de mots pour qualifier de «potentat», de «paranoïaque», le «roi Erdogan qui est nu», qui a «pété un câble» ou «fumé la moquette», un «personnage» dont la «bêtise» est fascinante et les explications «puériles», un «grand enfant» dont le «jouet s’est cassé» et qui ne serait au final rien d’autre qu’un «Sultan poutinisé» dont les Turcs devraient bien vite «tourner la page». publicité Il faut reconnaitre que si Recep Tayyip

Erdogan n’a pas cherché cette volée de bois vert, c’est tout comme. Profitant d’un meeting devant des centaines de ses supporters en Anatolie, le Premier ministre turc a accusé Israël et l’intellectuel français d’être derrière le coup d’Etat militaire égyptien et la destitution de son «frère» Mohammed Morsi, avec pour preuve une vidéo de 2011, tournée à l’Université de Tel Aviv dans laquelle Bernard-Henri Levy dit, aux côtés de l’actuelle ministre de la Justice israélienne Tzipi Livi, le plus grand mal des Frères musulmans, dont il conviendrait d’empêcher l’accès au pouvoir «par tous les moyens». Une version de la vidéo, avec sous-titres turcs, a même été postée sur YouTube. Ciblé parce que juif Atterré par ce nouvel épisode de complotisme et d’antisémitisme, on est tenté de très vite passer à autre chose: «Circulez, y‘a rien à voir». Puis on se prend à respirer un grand coup et à se rappeler qu’il y a souvent à apprendre des dérapages verbaux —très contrôlés— de Recep Tayyip Erdogan, pour ce qu’ils nous disent de la société turque et de celui qui les prononce. Avec cette foisci, en prime, la réponse de BHL, qui est elle aussi pleine d’enseignements. D’abord pourquoi avoir choisi BHL, justement, pour cible? Parce qu’il est juif. Indéniablement.

Depuis 2010, quand ils se trouvent dans une position délicate en interne (la chute de la livre sur fond de contestation par la jeunesse et l’opposition, cet été) ou à l’international (la perte de l’allié égyptien et un isolement régional croissant), certains caciques du parti de la Justice et du développement (AKP), Recep Tayyip Erdogan en premier lieu, réagissent en s’en prenant à Israël et en invoquant un supposé complot du «lobby juif». De cette façon, ils détournent l’attention et adoptent une tactique plutôt payante en termes de popularité, en Turquie et dans le monde arabe, mais fortement schizophrénique alors qu’Ankara et Tel Aviv sont poussés à la réconciliation par l’allié américain. Homme de Nicolas Sarkozy Juif, BHL est aussi français et il est perçu en Turquie comme un homme de Nicolas Sarkozy, celui qui a poussé l’ancien président de la République à intervenir en Libye. Or, Nicolas Sarkozy est détesté en Turquie, à tel point que son effigie a été imprimé sur des rouleaux de papier hygiénique.

Cette haine à l’égard de Sarkozy est unanime, et pas seulement chez les électeurs de l’AKP. Elle traverse tous les partis. Nombre des propos de notre ancien Président ont humilié les Turcs, très nationalistes, et il est tenu responsable du rejet de la Turquie par l’Union européenne. Et puis il y eut le rôle de BHL en Libye, qu’il décrit comme un engagement «au coude-à-coude avec les révolutionnaires libyens, [dans lequel il] met [sa] vie en jeu». Or, la Turquie a d’abord été hostile à l’intervention en Libye avant d’accepter d’y participer essentiellement sur une base humanitaire. Ankara avait de gros intérêts économiques en Libye, des milliers de travailleurs turcs qu’elle a dû rapatrier d’urgence. Lors de cette intervention, la Turquie a accusé la France de réagir en puissance colonialiste. Les critiques, les flottements, les volte-faces turques ont ag-

gravé ses relations avec Paris et l’Otan.

Or, a posteriori, l’évolution sécuritaire chaotique et la militarisation de la Libye peuvent fournir un semblant de justification aux réticences du gouvernement turc. Et sur ce sujet, Erdogan trouve un large écho dans un pays qui ne partage pas du tout le même engouement interventionniste que notre philosophe à chemise blanche.

musulman-démocrate, à l’image des chrétiens-démocrates, celui-ci tiendrait en vérité plutôt de l’islamiste dictateur, explique BHL, qui précise que cet adversaire de la démocratie a procédé à la «déconstruction de l’héritage kémaliste et de ses conquêtes de civilisation», n’a cessé de détourner la Turquie de l’Union européenne depuis douze ans et de s’opposer à la reconnaissance du génocide arménien.

«Version arabe du nazisme»

Oublis regrettables

BHL a été utilisé par Erdogan pour critiquer le renversement du président Morsi par les militaires en Egypte; mais en donnant une interview à Cumhuriyet, BHL se retrouve tout autant instrumentalisé par le camp adverse pour cette fois critiquer Erdogan. Le principal journal kémaliste et nationaliste d’opposition à l’AKP aurait eu bien du mal à trouver en Turquie un pourfendeur s’exprimant aussi radicalement que BHL, ne serait-ce que par peur d’être traduit en justice.

«Erdogan, l’Egypte et BHL», titre Ara Toranian, influent éditorialiste d’une grande partie de la diaspora arménienne en France dans un article rendant compte de cela. «BHL, Erdogan et l’opposition turque», pourrait-on également titrer, tant il est frappant de constater que cette opposition kémaliste, décidemment oublieuse du passé, fait son beurre de la dénonciation de BHL en la reproduisant longuement.

Dans l’interview que donne BHL, celui-ci se défend en critiquant violemment les Frères musulmans, des anti-démocrates, une «version arabe du nazisme» qui remonte à 1928 lors de la fondation du mouvement par ElBanaa. Comme Hitler et le Hamas, les Frères musulmans utiliseraient les élections pour détruire la démocratie. Les élections, c’est la volonté du peuple, s’exclame Erdogan; oui, mais la liberté est aussi une dimension essentielle de la démocratie, rétorque justement BHL, qui suggère curieusement la méthode algérienne, où l’armée a barré la route aux islamistes. Un argument qui n’est plus, avec raison, très audible en Turquie, laquelle a connu trois voire quatre coups d’Etat militaires —et une dernière tentative en 2007. «Ni coup d’Etat militaire, ni charia», s’exclamaient les manifestants de juin 2013, dont se réclame donc à tort BHL. Si Recep Tayyip Erdogan se prétend

BHL semble en effet oublier que le kémalisme des années 40 n’a pas été imperméable aux influences nazies et fascistes de l’époque —la communauté juive de Turquie en sait quelque chose— et que la démocratie turque a été mise à mal par plusieurs coups d’Etat militaire kémalistes. Et il paraît ignorer que, dans un premier temps, l’AKP a été le fer de lance d’une politique plus réformiste en matière de droits de l’Homme et des minorités (kurde et arménienne), qui a laissé pantois ses opposants les plus radicaux et lui a permis de conquérir les votes des libéraux dont ceux de la communauté juive. Finalement, on se surprend à regretter que lorsque BHL évoque le siège de Sarajevo et la guerre en Bosnie et qu’il rend hommage aux Turcs, il oublie de constater sa complète convergence sur ce point avec l’actuel ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, dont ce fut aussi la grande affaire. Ariane Bonzon http://www.slate.fr


L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

Rentrée scolaire pour 540 enfants français fraichement arrivés en Israël

22

Netanyahou prévient d’une « forte réponse israélienne » en cas d’attaque syrienne

des diverses branches de leurs gouvernements pour un raid et d’autres plans futurs.

Les nouveaux immigrants d’étudiants, ou Olim, représentent 3.296 élèves en provenance de 76 pays différents. Le plus grand groupe d’Olim provenaient des États-Unis, tandis que le deuxième groupe se composait de 540 Olim de France. D’autres olims viennent de Chine, de Colombie, du Yémen ou d’Allemagne. Dans tout le pays, il y a 150.000 enfants qui commencent le CP aujourd’hui (kita Aleph). Lors d’une cérémonie très émouvante, 122 élèves de CP de l’école « Aseh Chayil » à Efrat ont été accueillis par leurs pairs, 622 élèves dont 9 Olim. Tous se sont levés et ont applaudi les bambins de 6 ans qui marchaient la tête haute dans le hall de l’école. Le Grand Rabbin David Lau était présent et s’est adressé aux élèves à qui il a raconté une histoire juive – et l’importance d’entendre le son du shofar, à l’occasion des fêtes du Nouvel An la semaine prochaine. Il a alors fait le lien entre le devoir d’écou-

ter cette sonnerie et le devoir d’écouter et d’apprendre tout à long de l’année à l’école. La première année du primaire a été bénie par le grand rabbin d’Efrat, le rabbin Shlomo Riskin, avec la traditionnelle bénédiction Cohanic de trois verset. Les Olim ont reçus un accueil privilégié dans leur langue maternelle – l’anglais. Le Premier ministre Benyamin Netanyau a lancé l’année scolaire en se rendant dans un jardin d’enfant de Netanya. Il s’est rappelé ses jours à la maternelle: « Je me souviens de mes journées passées à la maternelle de Marta. Je m’e souviens comme si c’était hier. J’ai vraiment aimé ces jours-là » racontait Netanyahu.

Dans le contexte d’un raid occidental imminent en Syrie, le ministère israélien de la défense a tenu une réunion extraordinaire à Tel Aviv, avec la participation du premier ministre Benyamin Netanyahou, du ministre de la défense Moshé Yaalon, du chef de l’état-major Benny Gantz, et d’officiers supérieurs de Tsahal. « L’état d’Israël est prêt à tous les scénarios », a déclaré Netanyahou après la réunion. « Nous ne faisons pas partie de la guerre civile syrienne, mais si nous repérons une tentative de nous nuire,

nous répondrons avec une grande force. » L’analyste israélien Ron Ben Yishai a indiqué lundi soir que le président Obama a déjà coordonné en principe la formation d’une coalition internationale lors de discussions avec les dirigeants du monde, et les pourparlers ont actuellement progressé au niveau opérationnel. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et apparemment aussi la France et la Turquie sont en train d’obtenir le feu vert

Pendant la nuit, le président du conseil de sécurité national israélien, Yaakov Amidror, a rencontré à la Maison Blanche la conseillère américaine à la sécurité nationale, Susan Rice. Le chef de la direction de la planification, le major-général Nimrod Shefer, est également à Washington dans le cadre d’une délégation sécuritaire. Lors d’une réunion avec ses homologues américains au Pentagone, ils ont discuté des développements et des scénarios qui pourraient influer sur Israël si la Syrie étaient effectivement attaquée. Selon les prévisions israéliennes, les Etats-Unis préviendront Israël avant une opération. Dans le même temps, l’armée israélienne a élevé le niveau d’alerte au nord d’Israël. Les responsables de la défense envisagent tous les scénarios, y compris une riposte syrienne modérée, peut-être sans participation directe, sous la forme de tirs de roquettes ou d’une attaque à la frontière.

Israël aux USA : « ne nous surprenez pas avec la Syrie »

Le Premier ministre israélien a ensuite été visiter une école nommée après son frère, Yoni Netanyahu, tué lors de l’opération Entebbe. Par Aryeh Savir – Tazpit News Agency

Israël a demandé aux Etats-Unis de lui donner un préavis avant un raid qu’ils pourraient lancer contre la Syrie. La demande a été présentée par le conseiller à la sécurité nationale sortant, le major général (de réserve) Yaakov Amidror, lors de sa rencontre lundi soir avec son homologue américain, Susan Rice.

attaque américaine contre la Syrie.

La demande indique apparemment que Jérusalem voit une attaque américaine contre le voisin du nord d’Israël comme un risque imminent.

Le cabinet israélien a nommé dimanche Yossi Cohen, le directeur adjoint sortant du Mossad, en tant que conseiller à la sécurité nationale et chef du conseil national de sécurité national, a dit le bureau du premier ministre.

Amidror aurait également discuté des préoccupations israéliennes non spécifiées concernant une attaque américaine en Syrie. La rencontre entre Amidror et Rice est en continuation directe avec une série de rencontres entre les échelons supérieurs de la défense d’Israël et des EtatsUnis, en prévision d’une éventuelle

Les pourparlers entre Amidror et Rice se sont concentrés sur « l’Iran, l’Egypte, la Syrie, et une série d’autres questions de sécurité régionale », a déclaré la porte-parole du conseil de sécurité national américain, Caitlin Hayden, selon l’AFP.

Cohen, 52 ans, a une expérience de 30 ans dans diverses fonctions opérationnelles et de renseignement dans le domaine, ainsi que dans des postes administratifs au sein du Mossad, déclare un communiqué. Le bureau du premier ministre a décla-

ré que Cohen remplacera dans les mois à venir le président du conseil sortant, Yaakov Amidror, qui occupait ce poste depuis deux ans et demi. Pendant ce temps, s’adressant à une stations de radio en langue arabe exploitée par les Etats-Unis, le vice-ministre syrien de l’information Halaf Al-Maftah a déclaré lundi qu’Israël ne ferait pas seulement face à la Syrie dans le cas où les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France tentaient de renverser Bachar al-Assad. Une coalition composée de l’Iran, l’Irak, le Liban et la Syrie répondrait à toute attaque contre Assad avec une réponse contre Israël, a-t-il menacé. En outre, les groupes terroristes en Syrie et au Liban attaqueront Israël de toutes leurs forces. Al-Maftah a ajouté que la Syrie a des « armes stratégiques » qu’elle utilisera dans son attaque contre Israël. Il n’a pas précisé quelles étaient ces armes.



L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

24

Le renseignement Israélien, pièce maîtresse du dossier contre la Syrie

Netanyahou a convoqué une seconde réunion du cabinet de sécurité, en moins de deux jours, autour de la crise syrienne ; un Ministre important déclare qu’il est impensable qu’on permette à Assad de gazer des enfants. Le Premier Ministre Binyamin Netanyahou était sur le point de mener une seconde réunion, en moins de deux jours, de son cabinet restreint de sécurité, pour évaluer la crise syrienne, mardi après-midi, au beau milieu d’indications que les services de renseignements israéliens jouent un rôle central, en consolidant le dossier américain contre l’usage syrien d’armes chimiques, à la veille d’une probable frappe militaire conduite par les EtatsUnis. Avant même cette session, appelé à discuter des implications pour Israël d’un frappe éventuelle, un Ministre israélien de tout premier plan a déclaré qu’il serait inconcevable que la communauté internationale permette au régime du Président Bachar al Assad de continuer à massacrer des enfants avec des armes chimiques. Naftali Bennett, le Ministre de l’économie, qui siège au cabinet de sécurité, exprimait son point de vue qui équivaut à une exigence d’intervention militaire contre Assad : « Cela ne ce peut pas qu’à moins de 100 kms d’Israël, des enfants se fassent gazés à mort et que nous laissions le monde garder le silence et l’ignorer », a déclaré Bennett. Alors qu’Israël ne devrait, théoriquement pas, prendre directement part à une frappe militaire, on pense, de façon très large, que les informations que détiennent les renseignements israéliens ont joué un rôle central, en forgeant la conviction catégorique des EtatsUnis que le régime Syrien a bien tiré des obus chimiques contre des civils, à l’extérieur de Damas, mercredi dernier, tuant au moins des centaines de gens et en blessant plus d’un millier, selon les groupes rebelles syriens. Une délégation importante de responsables sécuritaires israéliens est actuellement à Washington, pour mener des discussions avec ses homologues de haut-rang dans l’Administration, conduits par la conseillère à la Sécurité Nationale américaine, Susan Rice. L’équipe israélienne, dirigée par le conseiller sortant de Netanyahou à la sécurité nationale, Ya’acov Amidror, comprend, également l’un des responsables majeurs au Ministère de la Défense, le Général-Major (de réserve) Amos Gilad, le chef du Directoire de la planification de Tsahal, Nimrod Sheffer

et le chef du secteur de la recherche des renseignements militaires de Tsahal, le Général Itaï Brun. C’est ce même Brun, l’analyste-expert des renseignements de Tsahal, qui a choqué la communauté internationale, en avril, en déclarant que l’armée était certaine qu’Assad avait utilisé des armes chimiques contre les forces rebelles, en Syrie, au mois de mars. Cette fois-ci encore, les renseignements militaires israéliens, selon tous les recoupements d’information, ont joué un rôle majeur en fournissant les preuves de l’usage d’armes chimiques par Assad. Vendredi, la 2ème chaîne sraélienne révélait que c’est la 155 ème Brigade de la 4ème Division blindée qui a tiré ces obus chimiques, une division sous le commandement du frère du Président, Maher Assad. Les obus à gaz innervant ont été tirés depuis une base militaire implantée dans une chaîne de montagnes, à l’ouest de Damas, selon ce reportage TV. Ce reportage ne mentionnait pas la source de ses informations. Mais, par la suite, le magazine allemand Focus a révélé q’une unité des renseignements de Tsahal écoutait les responsables de haut rang syriens, alors qu’ils s’entrete-

naient de la mise en œuvre de l’attaque chimique. Selon le reportage de Focus, samedi, une escouade spécialisée dans les écoutes téléphoniques au sein de la prestigieuse unité 8200 des renseignements, a intercepté une conversation entre des chefs militaires syriens de haut-rang, dissertant de l’usage d’agents chimiques, au moment de l’attaque. Le reportage citait un ex-responsable du Mossad, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, qui affirmait que la conversation interceptée prouve que le régime Assad est responsable de l’usage d’armes non-conventionnelles. Le New York Times a cité un responsable israélien qui suggère que le planificateur de l’attaque à la roquette chimique n’avait, peut-être, pas l’intention d’infliger des pertes aussi élevées. “Il est assez probable qu’il s’est pro-

duit, là, un certain type d’erreur opérationnelle » a précisé ce responsable cité par le journal. « Je ne pense pas qu’ils voulaient tuer autant de gens, et plus particulièrement, autant d’enfants. Peut-être tentaient-ils de toucher un endroit bien particulier ou d’obtenir un certain effet et qu’ils ont provoqué un

impact bien plus dévastateur qu’ils ne le pensaient ». Dans son discours de ce lundi, présageant une intervention militaire menée par les Etats-Unis et qui condamnait le régime Assad pour sa frappe chimique « inexcusable », le Secrétaire d’Etat américain John Kerry a déclaré tout net que « des armes chimiques ont bien été employées en Syrie » et indiqué que les Etats-Unis avaient reçu « une information complémentaire au sujet de cette attaque, et que cette information était réunie et révisée, ensemble, avec nos partenaires ». Une déclaration, formulée par la Maison Blanche, lundi, faisait remarquer que l’équipe israélienne présente à Washington a, aussi, évoqué l’Iran et d’autres problèmes régionaux, avec leurs homologues américains, et que

cette rencontre faisait partie d’une série de dialogues réguliers, dans le cadre des bonnes relations entre les deux pays.

impossible, le régime sioniste sera la première victime d’une attaque militaire contre la Syrie ».

Un responsable syrien de haut-rang a formulé, lundi, une première mise en garde directe, qu’en cas d’attaque, son pays pourrait exercer des représailles contre Israël. Khalaf Muftah, un dirigeant majeur du parti Baath, qui a l’habitude d’offrir ses services comme ministre-adjoint à l’information, a affirmé, lors d’un entretien à la radio, que Damas considérerait « qu’Israël est responsable l’agression occidentale et qu’en conséquence, il devenait une cible privilégiée ».

Des responsables militaires israéliens ont indiqué qu’ils pensent assez improbable que la Syrie puisse prendre Israël pour cible, si les Etats-Unis et d’autres interviennent, parce qu’une seule réplique d’Israël suffirait à faire s’effondrer le régime Assad, mais Israël a, néanmoins, pris toutes ses précautions en matière de sécurité, juste au cas où.

“Nous disposons d’armes stratégiques et nous sommes capables de répliquer”, s’est-il employé à convaincre. « Normalement, nos armes stratégiques sont dirigées contre Israël ». Ses paroles ont été amplifiées par les dirigeants iraniens, lundi, qui ont traité la menace d’une attaque américaine contre son proche allié par un haussement d’épaules, mais affirmé que si une telle frappe avait lieu, Israël serait le premier à en souffrir. “Les Américains sont incapables de mener une nouvelle guerre dans la région, à cause des défaillances de leurs capacités économiques et de leur moral qui flanche” a ironisé Mohammad Reza Naqdi, le Commandant de la force d’élite des Basiji, au sein des Gardiens de la Révolution ». “Aucune guerre ne sera déclaré à la Syrie” a plastronné Hossein Sheikholeslam,, membre de l’Assemblée islamique consultative d’Iran. « Cela dit, si un tel incident a lieu, ce qui paraît

[NDLR : de toute évidence, cette assurance israélienne vise à rassurer le public et à éviter tout mouvement de panique. Les déclarations explicites ou couvertes des adversaires, dont la Russie -qui se vante ’avoir fourni toutes sortes de gadgets comme le système de missiles sol-air Multi-fonctions Buk-M2E et autres-, sont suffisamment claires, et les Israéliens, dans leur immense majorité, les ont bien comprises, en se prémunissant de masques à gaz, se sachant les prochaines cibles d’Assad et de sa clique irano-hezbollahnie, parrainée et bardée d’armes en tous genres, par la Russie. Le second obstacle, dans cette équation, pourrait bien être Obama, qui fera tout pour s’en tenir à une frappe limitée, voire symbolique, et pour la mener, il a, d’abord, besoin de lier les mains d’Israël. Toute guerre, pour Israël, est existentielle. Pour Obama et Hollande, c’est plus que relatif. Moshe Ya’alon a prévenu, ce soir, qu’Israël était paré à tout type de scénario et Netanyahou a précisé que la réplique sera féroce] Par la Rédaction de TIMES OF ISRAEL timesofisrael.com Adaptation : Marc Brzustowski



L’information en provenance d’Israël Edition du 2 au 10 Septembre 2013

Le fiasco de la diplomatie d’Obama des deux camps d’un monde politique égyptien profondément divisé, accuse Obama de favoriser l’autre camp et les deux exècrent son nom. Alors que des dizaines d’églises coptes étaient en feu, il a joué au golf à six reprises. Paradoxalement, c’est en Égypte qu’Obama a prononcé, il y a quatre longues années, un discours important dans lequel il rejetait la politique de George W. Bush, avec un succès apparent.

C’est un privilège d’être un Américain travaillant dans le domaine de la politique étrangère, comme je le fais depuis la fin des années 70, en participant modestement au grand projet qui consiste à placer mon pays sur l’échiquier mondial. Mais à présent, sous la présidence de Barack Obama, les décisions prises à Washington ont nettement diminué en importance. C’est inquiétant, consternant et ce qui était un privilège ne l’est plus. Que ce soit durant la période structurante de la Guerre froide ou pendant les deux décennies chaotiques qui ont suivi, le gouvernement américain, de par la puissance économique, la technologie de pointe, les prouesses militaires et la décence élémentaire des États-Unis, a compté beaucoup plus dans les événements du monde que n’importe quel autre pays. Quand Washington éternuait, le monde s’enrhumait. Des présidents faibles et généralement médiocres comme Jimmy Carter et Bill Clinton ont eu malgré eux une certaine importance comme lors de la révolution iranienne en 19781979 ou au moment du conflit israélo-arabe dans les années 90. Des présidents forts et actifs comme Ronald Reagan et George W. Bush ont eu et ont encore un impact bien plus grand, en hâtant l’effondrement de l’Union soviétique ou en envahissant l’Afghanistan et l’Irak. Mais à présent, avec Barack Obama, les États-Unis sont tombés dans une politique terriblement inconsistante au Moyen-Orient, la région la plus agitée au monde. La versatilité, l’incompétence et l’inaction ont rendu l’administration Obama impuissante. Dans l’arène diplomatique, Obama agit comme s’il préférait être le Premier ministre de la Belgique, un petit pays qui a l’habitude de copier les

décisions de ses grands voisins quand il s’agit de voter aux Nations Unies ou de donner des leçons de morale au sujet de conflits lointains. Les Belges, par nature, « mènent depuis l’arrière », pour reprendre la célèbre expression émanant de la Maison Blanche d’Obama. On peut dire que le Qatar, avec ses 225.000 habitants, a plus d’impact sur les événements actuels que les États-Unis pourtant 1400 fois plus grands (avec une population de 314 millions d’habitants). Observons comment ces derniers temps, Obama s’efface devant les émirs de Doha. Ceux-ci prennent l’initiative de fournir des armes aux rebelles libyens, celui-là les suit. Ils aident activement les rebelles en Syrie, il se tâte. Ils fournissent des milliards aux nouveaux dirigeants égyptiens, il se prend les pieds dans le tapis. Ils soutiennent sans réserve le Hamas à Gaza, il poursuit le projet illusoire d’un « processus de paix » israélopalestinien. À cette fin, le secrétaire d’État américain a effectué, en quatre mois, six voyages en Israël et dans les territoires palestiniens, poursuivant une initiative diplomatique dont pratiquement personne ne croit qu’elle mettra fin au conflit israélo-arabe. Pendant ce temps, le secrétaire américain à la Défense a appelé le dirigeant égyptien Abdul Fattah al-Sisi à 17 reprises, s’entretenant avec lui pendant 60-90 minutes, et n’est toujours pas parvenu, malgré ses supplications, à faire renoncer Sisi à l’usage de la violence contre les Frères musulmans. Encore plus frappant, Sisi a apparemment refusé de prendre un appel téléphonique d’Obama. Le milliard et demi d’aide annuelle des États-Unis à l’Égypte apparaît soudainement dérisoire face aux 12 milliards versés par trois pays du golfe Persique qui promettent en outre de compenser toute réduction d’aide occidentale. Chacun

Les ambitions d’Obama sont ailleurs : accroître le rôle du gouvernement aux États-Unis, comme l’illustre l’Obamacare. Dès lors, il traite la politique étrangère comme une pensée après coup, un fardeau désagréable qu’il faut expédier avant de retourner à des affaires plus attrayantes. Il supervise le retrait d’Irak et d’Afghanistan sans vraiment se préoccuper de ce qui va suivre. Son unique réalisation en politique étrangère, claironnée ad nauseam, a été l’exécution d’Oussama Ben Laden. Jusqu’à présent, les dommages causés aux intérêts américains par l’ineptie d’Obama n’ont pas été très importants. Mais cela pourrait changer rapidement. Plus inquiétant, l’Iran pourrait bientôt disposer du feu nucléaire et se montrer remuant, voire à déployer ses armes flambant neuves. Le nouveau régime égyptien pourrait retourner à son antiaméricanisme et son antisionisme d’antan. Il existe d’ores et déjà en Égypte d’importants éléments appelant au rejet de l’aide américaine et à la fin du traité de paix avec Israël. En tant qu’Américain qui considère son pays comme une puissance bénéfique, ces faits sont à la fois pénibles et effrayants. Le monde a besoin d’une Amérique énergique, réfléchie et sûre d’elle-même. C’est à juste titre que l’historien Walter A. McDougall a déclaré que « la création des ÉtatsUnis d’Amérique a été l’événement central de ces quatre derniers siècles » et que la civilisation américaine « perturbe la trajectoire de toutes les autres civilisations par le seul fait qu’elle existe. » Quoique les perturbations soient minimes ces derniers temps. Puisse cette sinistre période être de courte durée… par Daniel Pipes The Washington Times Version originale anglaise: Obama’s Foreign Fiasco Adaptation française: Johan Bourlard

26




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.