Israël Actualités n°270

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GRATUIT - Numéro 270 - Edition du 11 au 17 Septembre 2013

Journal Israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 11 au 17 Septembre 2013

Les occidentaux peuvent remercier Israël Il y a 40 ans, les ennemis d’Israël nous attaquaient le jour de Yom kippour par surprise. Malgré les alertes qu’avaient en leur possession les dirigeants israéliens et le mossad qui surveillait les plus hautes sphères de l’état major Égyptien par un espion de premier choix en la personne du gendre de l’ancien Rais, Nasser Ashraf Marwan, qui avait prévenu qu’une guerre allait éclater. Durant cette guerre, nous avons déploré 2 569 morts et plus de 7 500 blessés mais ce qui n’a pas empêché, malgré un début de conflit désespéré, la pensée de recourir à l’arme suprême : le déclenchement du feu nucléaire. Grâce à D..., avec la force de nos soldats et l’envie de vivre, nous avons pu retourner la situation en nous retrouvant en Egypte à la porte de Suez en traversant le Canal et en Syrie aux portes de Damas. Mais ce fait a mis en évidence le fait que nous pensions que nous étions intouchables après la cuisante défaite subie par les armées arabes pendant la guerre des 6 jours. Cet excès de confiance de l’état major israélien qui n’avait pris la mesure du danger, avait faillit nous anéantir. Grâce à D...., les choses se sont bien terminées. Aujourd’hui, il est important de rester dans la réalité et de n’avoir confiance qu’en nous, d’apprendre de cette guerre que les ennemis d’Israël ne reculeront devant rien pour essayer de nous rayer de la carte ... Puisque que le jour choisi par nos ennemis n’est autre que le jour le plus sacré du calendrier juif, le jour de Yom Kippour. Ce jour, tous les Juifs du monde prient dans les synagogues ... le seul jour où les Israéliens ont baissé leur garde pour se recueillir ... Cela prouve que nos ennemis sont des lâches et qu’ils ne reculeront encore une fois devant rien pour arriver à leur fin. Mais cela, ils ne le verront jamais ... Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. En diaspora, les choses sont difficiles mais il est important de nous soutenir. Les occidentaux, dans cette affaire comme dans des affaires précédentes, peuvent dire un grand merci à Israël qui a bombardé, il y a quelques années, le site nucléaire syrien ; comme l’avait fait Tsahal quelques années auparavant avec la centrale nucléaire en Irak.

Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Israël Actualités est une marque déposée en France

Mes amis, où serions nous aujourd’hui sans Israël (je ne parle pas seulement d’Israël, mais de la situation mondiale) ? Aujourd’hui, nous nous trouvons dans une situation où les occidentaux ne peuvent plus rien faire contre les extrémistes et les régimes dictatoriaux comme le régime syrien qui n’hésite pas à gazer sa population civile avec du gaz Sarin. Alors dites moi : que feront les occidentaux quand demain un Iran nucléarisé fera le beau et montrera ses dents puisqu’en Syrie, malgré une coalition qui avait pris la mesure du danger, les occidentaux commencent à faire marche arrière avec les défections de nombreux pays alliés.

Patrick Haï Zouari zal vient de nous quitter à l’âge de 55 ans. Tu as été un père, un grand-père et un mari extraordinaire. Que D... te fasse une place de choix au Gan Eden. Amon beu-frère parti trop tôt Alain & Katy Sayada Prière du mois le 29/09/2013 à la synagogue des tournelles

Mes amis les dictateurs et les régimes obscurantistes ont de beaux jours devant eux ... Israël n’a pas d’autre choix que de se préserver et de montrer qu’il n’y aura pas deux poids deux mesures. Il n’y aura qu’une seule solution. Celle de répondre de façon énergique pour qu’ils n’aient plus envie de se frotter à Israël et au peuple juif. Ne nous retrouvons pas comme en 1938 lorsque Hitler avait envahit les sidette et que les occidentaux ont laissé faire, notamment les Anglais et les Français avec leurs représentants de l’époque, Chamberlain et Dalodier. Nous connaissons la suite ! Cette façon d’éviter les obstacles et de ne pas affronter le danger. Tant que nous avons les moyens de les arrêter, arrêtons-les avant que le monde ne tombe dans l’abyme. Aujourd’hui, la Syrie, demain, la Corée du Nord et ensuite l’Iran et son programme nucléaire. Qui les arrêtera ? Certainement pas les occidentaux qui ne savent pas se rassembler. Israël ne peut faire confiance à personne. Israël doit montrer les dents et utiliser sa force de dissuasion à tous ceux qui essaieraient de menacer l’existence même de l’état d’Israël. Cela avec force et vigueur. Comme l’a déjà annoncé notre premier ministre, Benjamin Netanyahou, encore une fois, les occidentaux peuvent dire merci à Israël sur le fait d’avoir anéanti le programme nucléaire syrien et celui de l’Iraq. Am Israel Hai Hag Samha oumetouka et hatima Tova Alain Sayada

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L’information en provenance d’Israël Edition du 11 au 17 Septembre 2013

Les paradoxes de la guerre du Kippour lit comme un polar palpitant. Innovation, les deux experts ont eu accès à des sources et archives déclassifiées.

Faire la guerre pour préparer la paix. L’ancien président égyptien Anouar El-Sadate (1918-1981) s’est servi de ce vieil adage pour lancer, avec la Syrie, la Jordanie et l’Irak, une opération d’envergure contre Israël, le 6 octobre 1973, le jour de la plus importante fête juive, le Grand Pardon. C’était la guerre du Kippour. Après l’attaque surprise sur deux fronts, Israël s’affole avant de l’emporter grâce à la traversée du canal de Suez par les blindés du général Ariel Sharon, qui prend à revers les lignes égyptiennes. Quarante ans après, le livre de Marius Schattner et Frédérique Schillo revient sur cet épisode crucial de l’histoire du Proche-Orient. Le regard commun d’un journaliste et d’une universitaire revisite avec talent et innovation cette quatrième guerre israélo-arabe depuis la création d’Israël (1948). Talent, le récit de la guerre se

VICTOIRE AUX POINTS D’ISRAËL Avec un titre en clin d’oeil à la pièce de théâtre de Jean Giraudoux La guerre de Troie n’aura pas lieu, les deux auteurs exposent cynisme, calculs et manipulations des différents acteurs du conflit. Le chapitre sur Ashraf Marwan, conseiller de Sadate, est un petit bijou de roman d’espionnage. Etait-il un espion d’Israël ou un agent double ? Celui sur les dix-huit jours de combats est une plongée au coeur des étatsmajors des camps rivaux, sur fond de guerre froide, où Etats-Unis et URSS cherchent autant à préserver la détente qu’à secourir leurs alliés respectifs, puisque, finalement, cet épisode sanglant du conflit israélo-arabe oppose aussi armements américains aux armements soviétiques. La guerre du Kippour renferme une somme de paradoxes. Ce conflit moderne rappelle la narration des guerres antiques avec l’opposition entre deux vieilles civilisations. En moins de trois semaines de combats, le rapport de force a basculé d’un camp à l’autre : offensives arabes, contre-offensive israélienne. Après le mythe de l’invincibilité gagné lors de la guerre des Six-Jours en 1967, Israël découvre les angoisses de la vulnérabilité depuis l’attaque surprise de 1973. Car cette guerre est un fiasco du renseignement israélien avant d’être une victoire aux points,

en dépit des tensions au sein du commandement de l’Etat hébreu. Cela correspond aussi au début du déclin des travaillistes, au pouvoir depuis 1948, au profit de la droite dure et du mouvement en faveur de la paix avec les Etats Arabes et les Palestiniens. Justement, côté arabe, malgré la destruction de leurs armées, Egyptiens et Syriens voient dans cette guerre du Ramadan - nom qu’ils donnent au conflit - un succès politique : le doute est désormais du côté d’Israël. Sadate peut prendre sa revanche sur la déculottée subie par son prédécesseur Nasser en 1967, en entamant une paix séparée avec son voisin israélien, qui débouche sur Camp David I (1978), que les islamistes ne pardonneront jamais au raïs égyptien tombé sous leurs balles en 1981. Mais en 1978, les Egyptiens crient d’autant plus victoire qu’après cet accord de paix, les Israéliens se retirent partiellement du Sinaï et définitivement en 1982 au moment où les troupes de Tsahal lancent leur opération contre le Liban. Enfin, dernier paradoxe, de dimension régionale, la guerre du Kippour s’est transformée en crise mondiale du pétrole et fin des «trente glorieuses» en France. Pour Marius Schattner et Frédérique Schillo, ce tournant militaire n’a pas livré tous ses secrets, les sources arabes n’ont pas encore parlé. Si la guerre du Kippour a bien eu lieu, dans les mentalités, elle est loin d’être finie... Le Monde

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Iran : « les USA enflammeront le Moyen Orient si ils attaquent la Syrie » Les Etats-Unis vont allumer un incendie à travers le Moyen Orient si ils attaquent la Syrie, a déclaré dimanche le nouveau ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, lors d’une visite en Iran, mettant en garde les puissances occidentales contre leur bellicisme. Après plus de deux années de guerre civile, le président américain Barack Obama tente de rallier un soutien pour des frappes limitées contre la Syrie en réponse à une attaque chimique que Washington impute à Bachar al-Assad. Le gouvernement de Bagdad, à dominance chiite, cherche à maintenir une position neutre dans le conflit et s’oppose à toute intervention militaire occidentale en Syrie, mais manifestement pas à l’intervention iranienne actuelle, craignant que cela déstabilisera encore plus l’Irak. « Nous sommes préoccupé par le bellicisme dans cette région, » a déclaré Zarif lors d’une conférence de presse au cours de son premier voyage à l’étranger depuis sa prise de fonction. « Ceux qui ont la vue courte et battent les tambours de la guerre allument un feu qui brûlera tout le monde. » Zarif a été reçu par son homologue irakien, Hoshyar Zebari, et devait également rencontrer le premier ministre Nouri al-Maliki plus tard dans la journée. Le conflit syrien a creusé un fossé entre les deux confessions les plus importantes de l’islam, opposant principalement les rebelles sunnites,

leurs parrains arabes du Golfe et des puissances occidentales, contre Assad, dont la secte alaouite dérive du chiisme. Le propre équilibre confessionnel de l’Iran est mis à rude épreuve par la guerre civile qui se déroule en Syrie, qui a donné un nouvel élan aux insurgés islamistes sunnites qui ont mené des attaques avec une fréquence et une ampleur plus vues depuis des années. Des militants sunnites et chiites d’Irak ont également traversé la frontière vers la Syrie pour combattre avec les parties en conflit, ce qui complique la position de neutralité du gouvernement officiel. « Des interférences (en Syrie) auront une incidence sur les pays voisins peut-être directement, y compris l’Irak, qui sera affectée en termes humanitaire et de sécurité, » a déclaré Zebari lors de la conférence de presse. La semaine dernière, le Wall Street Journal a rapporté que les Etats-Unis avaient intercepté une directive d’un haut responsable iranien ordonnant aux militants chiites en Iran d’attaquer les intérêts américains à Bagdad en cas de raid. Alireza Miryousefi, le porte-parole de la mission iranienne à l’ONU, a démenti samedi les allégations et les a rejetées comme étant « sans fondement ». « Il faut se rappeler que le recours à ces rapports de renseignement de responsables américains anonymes conduiront à une autre catastrophe semblable à la tragédie irakienne, » a déclaré Miryousefi, cité par Press TV.



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Le remède risque d’être inefficace voir dangereux mais a t on le choix ?

Chaque année, lors des fêtes de tichri, nous espérons et prions pour un monde meilleur. Mais, l Homme sait il être bon ?

Obama : « la proposition russe sur la Syrie est potentiellement positive »

Le président Barack Obama, qui cherche (ou pas) à renforcer le soutien pour une action militaire contre la Syrie, a déclaré lundi que l’offre de la Russie de travailler avec Damas pour mettre ses armes chimiques sous contrôle international est potentiellement positive, mais devrait être traitée avec scepticisme. « Je pense qu’il faut la prendre avec un grain de sel au début, » a-t-il dit à « NBC Nightly News » lors d’une interview. « Cela représente un développement potentiellement positif, » a-t-il dit, ajoutant que le secrétaire d’état John Kerry explorera avec la Russie le sérieux de la proposition. Le secrétaire d’état John Kerry a suggéré plus tôt lundi que la Syrie pourrait éviter une attaque aérienne américaine très potentielle en mettant ses armes chimiques sous contrôle international. La Russie, alliée de la Syrie, a rapidement fait part de cette idée au ministre syrien des affaires étrangères, qui a dit que Damas accueillait positivement la proposition. Obama s’exprimait dans une des six interviews télévisées qu’il a donné lundi pour expliquer pourquoi le Congrès devrait lui accorder le pouvoir de prendre des mesures contre la Syrie en réponse a une attaque chimique le 21 août que Washington attribue au régime d’Assad, et qui aurait tué plus de 1 400 personnes.

Il a également dit qu’il n’a pas encore décidé si il allait lancer une attaque militaire de son propre chef si le Congrès votait contre la résolution. Il a dit qu’il prendrait le vote et ce que dit le peuple américain « très au sérieux ». Obama a ajouté qu’il savait qu’il y avait un risque en demandant au Congrès d’approuver une frappe militaire, mais qu’il était confiant que les législateurs prenaient la question au sérieux et « feraient leurs devoirs ». La Maison Blanche a fait un effort tout particulier pour gagner le soutien du Congrès pour une frappe militaire limitée contre la Syrie, tenant de nombreuses réunions d’informations pour les législateurs. Le président prévoit de s’adresser à la nation mardi soir à la télévision, et doit parler aux sénateurs des deux tendances sur la colline du Capitole au cours de la journée. Obama a déclaré à CNN que tout effort diplomatique doit être sérieux.

Le président US a déclaré qu’une percée sur le contrôle des armes chimiques syriennes ne résoudrait pas « le terrible conflit sous-jacent à l’intérieur de la Syrie, mais si nous pouvons atteindre cet objectif limité sans prendre une action militaire, ce sera ma préférence. » Obama a dit qu’il n’a pas pris de décision si il irait de l’avant avec une action militaire si le Congrès votait contre sa proposition. « Il est juste de dire que je n’ai pas encore décidé, » a-t-il dit à NBC. Obama fait face à une lutte acharnée pour gagner l’approbation des législateurs, et il a reconnu avoir des doutes sur la manière dont le vote allait se dérouler. « Vous savez, je ne dirais pas que je suis confiant, » a-t-il dit dans son interview à NBC.

« Et nous ne voulons pas seulement d’une tactique dilatoire ou de retardement pour faire baisser la pression que nous avons en ce moment, » a-t-il dit.

En ce qui concerne les liens avec la Russie, Obama a déclaré à PBS qu’il avait discuté d’une solution diplomatique potentielle sur la Syrie avec le président russe Vladimir Poutine la semaine dernière lors du sommet du G20.

« Nous devons maintenir cette pression, c’est pourquoi je parlerai toujours à la nation demain sur pourquoi je pense que cela est important, » at-il ajouté.

« J’ai eu ces conversations. Et c’est une continuation des conversations que j’ai eues avec le président Poutine depuis un certain temps, » a déclaré Obama.

Chaque jour l’actualite nous rappelle sa part bestial et nous le montre semant la mort plutôt que combattant pour la Vie ! Nous le souhaitons engagé face au mal et nous le voyons souvent hésitant, gesticulant, peureux et égoïste. Ce qui se déroule en Syrie est un des exemples du mal dont souffre l’Humanité ! Face au tyran de Damas qui tire sur son propre peuple, nous trouvons une rébellion, composée dans son immense majorité, de terroristes djihadistes n’hésitant pas à sacrifier des hommes, des femmes et des enfants. Une fois de plus, le monde se retrouve face à un drame qu’il a lui même créé. Le silence des nations n’est pas nouveau face aux maîtres de Damas ! Assad n’est pas devenu subitement un dictateur, il est d’une lignée d’assassins qui règne depuis 50 ans sur la Syrie. Il n’est pas le premier à avoir éliminé ses opposants, son père, avant lui, n’avait pas hésité à massacrer plusieurs dizaines de milliers d’êtres dans l’indifférence la plus grande. Depuis longtemps déjà, les dictateurs de Damas menacent la sécurité de la région et Israël. Depuis longtemps ils collaborent avec les ayatollahs de Téhéran et leur milices du Hezbollah

des armes non conventionnelles et les instances internationales feignent de l’ignorer. Assad, aujourd’hui montré du doigt n’a t il pas été invité en tribune d’honneur pour un 14 Juillet ! De l autre côté, les djihadistes d’Al Qaïda, semant la terreur partout dans le monde, ont pris en otage le peuple et s’en servent pour déstabiliser la région et pousser la communauté internationale à réagir. En Syrie, les forces du mal se font la guerre, les peuples souffrent et le monde ne sait comment réagir ! La population a été gazée et au nom de l’humanisme nous devons agir ! Le remède risque d’être inefficace voir dangereux mais a t on le choix ? Nous, juifs qui avons été victimes de la lâcheté du monde, pouvons nous laisser faire ? Nous, qui voyons si souvent le monde libre se prosterner devant les puissances pétrolières, avons nous le droit de nous taire ? Nous, qui voyons les enfants d’Israel contraint d’ avoir des masques gaz, avons nous le droit de fermer les yeux ? A ces 3 questions, je répond NON ! Car notre histoire nous enseigne que nous devons rester Humain avant tout et que nous devons tout faire pour que triomphe la loi et la vérité . Elle nous conforte dans l’obligation vitale de rester uni, fort, solidaire et de ne dépendre de personne. La sécurité de nos enfants ne peut être confiée à d’autres ! Au nom de ce droit à nous défendre, nous devons soutenir les frappes sans pour autant avoir à choisir entre les tyrans et ceux qui comme en 1936 ont fermé les yeux ! Comme l’a dit Jacques Attali: «En politique, on n’a souvent le choix qu’entre deux mauvaises solutions. La moins mauvaise est toujours celle qu’on peut expliquer aux générations futures.» Je veux que nos enfants restent fiers d’appartenir à un peuple qui ne se fourvoie pas et qui reste fidèle à ses valeurs. Shana tova à tous Que nos prières fassent sortir l’humanité de son coma et protège Israël Gil TAIEB

Depuis bien longtemps, ils fabriquent

Héro de la guerre de Kippour

Capitaine Zvi Greengold, surnommé “Zvika”, et ses troupes virtuelles …

saient pas uniquement à lui, mais faisaient immédiatement référence à l’ensemble des «troupes Zvika».

Le Capitaine Greengold était responsable de trois tanks pendant la Guerre du Kippour, lorsque deux d’entre eux ont été détruits au début d’une bataille.

Plus tard dans la bataille, Greengold a été blessé, ce qui ne l’a pas empêché de continuer à se battre aux commandes de son char et il est parvenu à entraîner la destruction de dizaines de chars ennemis.

Bien qu’il se soit retrouvé seul, Greengold a continué à combattre l’ennemi syrien en faisant preuve d’audace et de courage. En effet, afin de tromper l’ennemi et de faire croire qu’il était épaulé par des dizaines de chars, de soldats armés jusqu’aux dents, il a brouillé les pistes avec l’aide d’autres officiers de Tsahal. Lorsque des commandants de l’armée israélienne entraient en contact avec Zvika, ils ne s’adres-

Après la guerre, Greengold a reçu la Médaille du Courage, la décoration la plus importante délivrée par Tsahal.



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Obama (ne) frappera (pas) la Syrie

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry affirme, à Londres, aujourd’hui, lundi 9 septembre, que le règlement du conflit syrien est politique et non militaire. Le Congrès américain doit commencer de débattre aujourd’hui sur d’éventuelles frappes contre la Syrie. « Les Etats-Unis, le président Obama, moi-même et d’autres sont d’accord pour dire que la fin du conflit en Syrie requiert une solution politique. Il n’y a pas de solution militaire, nous n’avons aucune illusion à ce propos », déclare John Kerry lors d’une conférence de presse ce lundi matin.

Smoothies et jus de fruits, un danger pour la santé ?

nouvelles boissons saines« . Les consommateurs remplaceraient donc leurs sodas par des jus ou smoothies en bouteille. Du jus « Pepsi » ? Le chercheur poursuit en déclarant que les gens doivent se rendre compte que les firmes internationales de sodas possèdent des dizaines de compagnies produisant du jus de fruits. Au Royaume-Uni par exemple, la compagnie Coca-Cola produit les smoothies Innocent, et Pepsi détient Tropicana.

Selon un article publié dans le quotidien britannique The Guardian, les jus de fruits et les smoothies industriels seraient mauvais pour la santé. Ce sont en fait deux scientifiques américains, qui pointent du doigt la quantité de sucre présente dans ces boissons, vendues aux consommateurs comme bonnes pour leur santé. Un article publié dans le journal britannique The Guardian remet en cause le caractère bénéfique des jus de fruits et des smoothies industriels. Leur consommation pourrait même présenter des risques pour la santé. D’après Barry Popkin et George Bray, les chercheurs américains à l’origine de cette étude, ces boissons

seraient trop riches en fructose. Le smoothie, nouvelles boisson « saine » Pour ce chercheur, « tous les sucres ont des effets négatifs« . Il précise qu’un verre de jus d’orange représente l’équivalent en sucre de six oranges pressées ou un verre de cola. D’autres études vont dans le même sens, expliquant que les risques d’obésité chez les enfants et de diabète seraient accrus par la consommation de jus de fruits. « Les smoothies et les jus de fruits sont le nouveau danger » annonce Barry Popkin, mais « dans tous les pays, ils sont présentés comme les

Certaines firmes, comme Pepsi, vantent les mérites de leurs jus, expliquant qu’ils contribuent à atteindre l’objectif conseillé de « 5 fruits et légumes par jour ». Mais selon Barry Popkin, un verre de jus correspond à deux portions de fruits. Les populations peuvent donc facilement tomber dans la surconsommation de sucres. Par Laura Damase

De son côté, le chef de la diplomatie britannique William Hague annonce, ce lundi, à son homologue américain John Kerry, le « soutien diplomatique total » (?) du Royaume-Uni aux Etats-Unis, mais il ajoute aussitôt que son gouvernement respecte et respectera le « non » (!) du Parlement britannique à une participation britannique à d’éventuelles frappes contre la Syrie. C’est sans dote de l’humour anglais. Des frappes en Syrie provoqueraient une explosion de terrorisme dans toute la région, avertit ce lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov : « De plus en plus d’hommes politiques et d’hommes d’Etat partagent notre opinion selon laquelle un scénario de force mènera à une explosion de terrorisme en Syrie et dans les pays voisins, et à un important flux de réfugiés », a déclaré Lavrov à l’issue de son entretien avec le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem, ce lundi matin, à Moscou. C’est donc une semaine décisive qui commence ce lundi 9 septembre pour Obama. Les parlementaires américains vont se prononcer sur la Syrie. Afin de « punir » le régime syrien pour l’utilisation présumée d’armes chimiques, une décision qu’Obama a prise tout seul contre l’avis de ses conseillers et qui a déjà de graves conséquences, il demande maintenant l’accord du Congrès.

Aux membres du Congrès américain, Obama adresse le message suivant : « Notre pays sera plus fort avec son accord (l’accord du Congrès) et nos actions ne seront que plus efficaces ». Parmi les Congressistes opposés aux frappes, on compte des Républicains conservateurs proches du Tea Party et des Démocrates pacifistes. Certes, il y a des parlementaires Républicains et Démocrates habituellement interventionnistes, mais ils estiment que dans le cas de la Syrie, des frappes favoriseront les extrémistes. Les Congressistes pensent que les frappes seront inefficaces pour ce qui est de dissuader Bachar el-Assad de lancer une (nouvelle) attaque chimique. Ils estiment en outre que ces frappes ne sont pas dans l’intérêt de la sécurité nationale américaine. Au Congrès, un vote favorable aux frappes apparaît comme incertain. Au Sénat, le débat – sur une résolution autorisant éventuellement l’usage de la force, résolution discutée en commission – ce débat ne commencera formellement que demain mardi. Un premier vote pourrait éventuellement intervenir à partir de mercredi au plus tôt. Un « non » du Congrès représenterait une terrible défaite personnelle pour Obama qui s’est totalement investi sur ce dossier explosif. Deux solutions lui resteront : soit mener des frappes malgré le refus du Congrès qu’il a pourtant lui-même sollicité ; soit respecter le refus du Congrès ce qui compromet sa crédibilité sur la scène nationale et internationale, notamment dans les pays musulmans. Pour évacuer cet éventuel choix cornélien, Obama lance aujourd’hui lundi, une opération médiatique sur six chaines de télévision américaines. Demain mardi, Obama s’adressera depuis la Maison blanche à tous les Américains, dans un ultime essai de les convaincre de la légitimité des frappes contre la Syrie. © M. Garroté réd


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Quand le petit-neveu d’un chasseur de nazis retrouve la fille du commandant d’Auschwitz entre pique-niques dans les jardins, visites des écuries, jeux avec des avions géants fabriqués par les prisonniers, ballet de jardiniers, cuisiniers, coiffeurs, chauffeurs et autres domestiques… «Les enfants étaient au courant que leur père dirigeait un camp de prisonniers. Des hommes en uniformes rayés noir et blanc travaillaient dans leur jardin», relate le journaliste. En avril 1945, Rudolf Höss, voyant le vent tourner, fuit avec sa famille et se fait passer pour un fermier près de la frontière danoise, en attendant le bon moment pour s’exiler en Amérique du Sud. Moins d’un an plus tard, des officiers britanniques viennent toquer à la porte de la maison où demeurent sa femme et ses enfants. Brigitte Höss se souvient : «Les soldats britanniques criaient : ‘Où est ton père ? Où est ton père ?’, encore et encore. J’ai eu une terrible migraine. […] J’ai eu des migraines pendant des années après ça. Ces migraines se sont arrêtées il y a quelques années, mais depuis que j’ai reçu votre lettre, elles ont repris», dit-elle au journaliste. C’est une étrange rencontre que narre le Washington Post dans son article «Perdue en Virginie du Nord, une fille d’Auschwitz». Une rencontre entre le journaliste britannico-américain Thomas Harring, dont le grand-oncle était un juif allemand chasseur de nazi après la seconde guerre mondiale, et Brigitte Höss, fille du commandant d’Auschwitz. Les deux familles s’étaient déjà croisées, un

soir de mars 1946, quand le grandoncle, Hanns Alexander, était venu arrêter l’ancien SS Rudolf Höss. Après trois ans de recherche, Thomas Harring a retrouvé sa fille, âgée de 80 ans, dans une maison de Virginie du Nord aux Etats-Unis, où elle vit dans le plus grand secret de ses origines familiales. Rudolf Höss, son père, a conçu et fait construire le camp d’extermination

d’Auschwitz, en Pologne, «transformant un ancien baraquement de l’armée en machine de mort, capable de tuer 2 000 personnes par heure». Y laissèrent leur vie 1,1 million de juifs, 20 000 Tziganes et des dizaines de milliers de prisonniers politiques russes et polonais. Pendant ce temps, la famille Höss y menait «une vie de luxe à quelques pas de l’horreur et du tourment», dans un lieu que la mère de Brigitte qualifia de «paradis»,

Voyant son fils menacé par les officiers, l’épouse finit par dévoiler où se cache Rudolf, qui se fait arrêter. Suit, pour elle et ses enfants, une longue période de misère, avant que Brigitte ne parte pour l’Espagne, où la jeune femme blonde travaillera en tant que mannequin. Elle y rencontrera son mari, à qui elle raconta son histoire. «Au début, j’ai été un peu choqué,. Mais en discutant au fur et à mesure avec elle, je me suis rendu compte qu’elle avait été une

victime autant que les autres», dit-il a posteriori. Même compréhension chez les patrons de la boutique qui l’emploieront, plus tard, aux EtatsUnis – eux-mêmes des juifs ayant fui l’Allemagne nazie en 1938. Des décennies plus tard, Brigitte Höss se souvient de son père comme de «l’homme le plus gentil du monde», et a les plus grandes difficultés à concilier en elle les deux visages, opposés, du père attentionné et du commandant d’Auschwitz. Pour y parvenir, elle s’accroche à une vague réminiscence qu’il lui reste de son enfance, l’impression qu’il «était triste à l’intérieur de lui-même».


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La rapide agonie de « l’Esprit Européen »

L’Europe est en principe, dans le discours quasi unanime de la classe dirigeante et intellectuelle, l’entité politique supérieure à laquelle appartiennent les nations européennes. Cette affirmation relève du dogme intangible. Cependant, il faut bien être aveugle aujourd’hui, ou hypocrite, pour ignorer à quel point cette union à 28 est aujourd’hui moribonde. Bien sûr les institutions de l’Europe, son Conseil, sa Commission, son Parlement, sa cour de justice, continuent de fonctionner d’un point de vue bureaucratique, à produire des normes et des sanctions qui tombent chaque jour à la pelle.

Iran – 44 morts et 39 blessés dans une collision entre 2 autobus Les deux autobus sont entrés en collision sur l’autoroute reliant Qom à Téhéran puis ont pris feu. « Le conducteur d’un autobus en provenance d’Ispahan a perdu le contrôle de son véhicule après que l’un de ses pneus a éclaté. Il a percuté une voiture avant de se retrouver sur la voie inverse où il a percuté un autre autobus. Les deux véhicules ont immédiatement pris feu », a déclaré le colonel Ardeshir Jamshidi-rad.

Deux bus sont entrés en collision lundi sur une autoroute iranienne. 44 personnes ont trouvé la mort dans cet accident, le plus violent de ces dernières années.

Quarante-quatre personnes ont été tuées et 39 autres blessées, lundi soir, en Iran. Il s’agit du plus grave accident routier de ces dernières années.

Dans les années 1990, les routes iraniennes faisaient partie des plus dangereuses au monde. On comptait alors 28.000 morts par an pour un parc automobile évalué à 4 millions de voitures. Ces deux dernières années, la mortalité est descendue à environ 20.000 décès par an pour un parc automobile qui est passé à 17 millions de véhicules.

Mais l’esprit de l’Europe, son essence n’en finit pas de mourir et l’affaire syrienne est particulièrement révélatrice de cette agonie. D’unité des grands Etats européens sur ce dossier crucial - la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, Italie, Espagne, Pologne – il n’est même pas question, nul n’y songe sérieusement. Cette perspective semble relever de la pure utopie, appartenir à un autre monde, une autre époque. En 30 ans, le recul de l’idée européenne est époustouflant. Lisons les mémoires de Valéry Giscard d’Estaing. Jamais il ne prenait une décision sensible sur le plan international sans concertation étroite avec son ami Helmut Schmidt. En dehors des symboles, il ne reste plus grand-chose au fond, désormais, de l’amitié franco allemande.

Pourquoi ? Parce que l’unité de l’Europe se fondait sur un équilibre entre ces deux Etats. Dès lors que la France a décroché de manière radicale par rapport à son voisin d’Outre-Rhin sur le plan économique, pour n’avoir pas accompli les réformes nécessaires, cette rupture tragique dans l’histoire de l’Europe devenait inévitable. Nous sommes donc désormais confrontés à l’existence d’une Union européenne qui n’existe plus que par sa bureaucratie, la contrainte et la routine de ses procédures, Léviathan décervelé, aveugle et sans âme. Ce monstre privé d’esprit, d’idéal, de mystique comme disait Charles Péguy, qui n’a plus rien d’une «Union» et encore moins «européenne», peut encore courir quelques années, mais son effondrement, brutal ou progressif, paraît inévitable. La refondation de l’Europe sera l’une des priorités de l’avenir, une Europe unie, vivante, dynamique, nettoyée de ses vieux oripeaux. Elle pourrait ainsi partir d’un principe simple , susceptible d’être mis en œuvre sans délai, sans réforme des institutions : les grandes décisions internationales, par exemple sur la question d’intervenir ou non en Syrie, se prennent dans le cadre d’une alliance à 6, France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Italie, Pologne. Trop simple, trop évident et donc inconcevable : cela aurait pour effet de priver les uns et les autres de la possibilité de fanfaronner avec des postures guerrières. Par par Maxime Tandonnet – Union Républicaine



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L’alliance avec Israël s’accroît à la mesure du chaos dans le Sinaï mée égyptienne en lui permettant de déployer plus de troupes que n’y autorisent les accords de Camp David de 1979 entre l’Egypte et Israël, ainsi que des tanks et des hélicoptères, qui seraient normalement interdits, si on s’en tient à la lettre de ces accords. L’Egypte et la Jordanie sont les seuls pays arabes à avoir établi des traités de paix avec Israël.

L’ennemi commun consolide la confiance et les relations sécuritaires égypto-israéliennes, alors que l’Egypte lance une opération anti-terroriste massive dans le Sinaï. Depuis que les troupes égyptiennes ont lancé de sévères mesures de répression contre les groupes islamistes dans la Péninsule du Nord du Sinaï, les responsables israéliens ont gardé le silence, publiquement, mais reconnaissent,à titre privé, être plus que satisfaits. Autant les résidents bédouins du Sinaï que les responsables égyptiens affirment que ces opérations de nettoyage sont les plus dures de toutes ces dernières années, par l’utilisation de tanks et de fantassins, appuyés par des hélicoptères Apache, qui frappent sans relâche les bandes armées le long de la frontière égyptienne avec la Bande de Gaza. L’Egypte a fermé le passage terminal de Rafah, samedi 7 septembre, ce qui referme, effectivement, le piège sur 1, 7 millions de Palestiniens, bouclés à l’intérieur de Gaza. Le passage terminal d’Erez, qui débouche en Israël, est la seule et unique autre sortie de l’enclave, qui n’est emprunté, à l’origine que par les Palestiniens qui ont besoin de soins médicaux d’urgence, fournis par l’Etat juif. Les responsables égyptiens ont affirmé qu’au moins 9 Jihadistes et 2 soldats ont été tués, dans les combats de samedi dernier et que l’offensive contre les groupes islamistes se poursuivra. La lutte anti-terroriste a repris

après le renversement de l’ancien Président Mohamed Morsi et des Frères Musulmans, le 3 juillet et que l’armée ait repris le contrôle du pay. Les opérations du gouvernement contre les terroristes n’on faits que s’intensifier, au cours des tous derniers jours. “Les Egyptiens semblent faire ce qu’ils pensent être nécessaire pour venir à bout des terroristes et jihadistes de toute sorte dans le Sinaï », suggère un responsable israélien important à Media Line, sous couvert de l’anonymat. « Restaurer la loi et l’ordre dans le Sinaï est quelque chose qu’on attendait depuis longtemps. La stabilité et la sécurité égyptienne est bonne pour Israël, mais ils ne font pas tout ça pour nous. C’est d’abord, purement et simplement dans l’intérêt même de l’Egypte ». jn1.tv Selon des tableaux dressés par l’armée israélienne, plus de 300 attaques ont été lancées contre les troupes égyptiennes, dans le Sinaï, au cours des dernières semaines. Le mois dernier, 25 policiers égyptiens ont été tués dans ce qi ressemble à une exécution en plein Sinaï, ce qui a amplifié la colère qui s’est emparée du Caire. Les sources militaires israéliennes affirment qu’il y a des centaines de (environ 3.000) terroristes, dans le Sinaï, dont la plupart appartient à deux principaux mouvements jihadistes, soutenus par les tribus bédouines. Certains de ces hommes armés proviennent d’Irak et du Yémen et sont

liés au Jihad Global et à Al Qaeda. Alors qe leur cible primordiale est, d’abord, l’armée égyptienne, ils fomentent également des attaques menées contre Israël. Durant les deux derniers mois, les soldats égyptiens ont fermé environ 80% des centaines de tunnels creusés entre l’Egypte et Gaza, qi sont utilisés pour la contrebande d’armes et de drogue, autant que pour des produits de consommation, entre les deux côtés. La condamnation des tunnels a mis les Gazaïotes sous pression, puisque, par exemple, ils doivent payer leur essence importée d’Israël bien plus cher et qu’ils n’ont plus accès au gaz subventionné égyptien. Pour les Jihadistes du Sinaï, le bouclage des tunnels correspond au verrouillage d’une échappatoire déterminante, dans l’éventualité d’un assaut généralisé de l’armée égyptienne. “Je pense que les attaques des Takfiris (terme générique pour l’un des groupes islamistes) vont se multiplier dans les jours à venir, parce que les troupes de l’armée égyptienne attaquent sans distinction et qu’ils tuent aussi bien des combattants que des civils », explique à Media Line Gomaa Sawarka, un résident bédouin et personnalité imposante de la tribu Sawarka. « Ces pertes civiles feront le lit de nouvelles représailles de la part des tribus et pas forcément des groupes terroristes ». Israël a discrètement soutenu l’ar-

“Israël et l’Egypte ont un intérêt conjoint à l’élimination des terroristes islamistes », confie Efraïm Karsh, professeur à l’Université Bar-Ilan, à Ramat Gan, à Media Line. Le Sinaï est une opération qui se poursuit. Elle ne va pas s’arrêter. Tant que l’armée reste au pouvoir, sous la férule des mêmes dirigeants, cette coopération tiendra. Cela ne signifie pas que, publiquement, ils ne s’exprimeront pas contre Israël, mais discrètement la coopération durera ». Cette coopération pourrait même s’intensifier si les terroristes relançaient des attaques dirigées contre Israël. Le mois dernier, les Jihadistes ont tiré des roquettes sur Israël, qui ont été interceptées par le système anti-missile Dôme de Fer. “L’armée égyptienne a encore beaucoup de travail à faire dans le Sinaï », déclare le Général Sameh Saïf Elyaal à Media Line. « Je pense que la

coordination avec les forces armées israéliennes sera nécessaire si les Islamistes recommencent à attaquer Israël à partir du Sinaï ». Du point de vue d’Israël, cette coopération est d’autant plus cruciale, que la région est sur le qui-vive, dans l’attente d’une possible frappe américaine en Syrie, à la suite de l’usage probable d’armes chimiques, le mois dernier. Autant la Syrie que son alliée, la milice supplétive pro-iranienne du Hezbollah, l’organisation terroriste basée au Liban, ont menacé de lancer des représailles contre Israël si et quand la Syrie serait la cible des frappes américaines. Israël veut s’assurer que l’Egypte, le plus vaste pays arabe, se tiendra à l’écart d’une confrontation régionale. “Les bonnes relations entre Israël et l’Egypte sont la clé de voûte de la stabilité et des avancées de la paix dans la région » a déclaré le porte-parole du Ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, à Media Line. Article de Linda Gradstein Sherif Elhelwa a contribué à ce reportage. The Media Line Israel News Adaptation : Marc Brzustowski.



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Récit du Général Yossi Ben Hanan lors des premières heures de combat de la guerre de Kippour rejoindre, avec le reste de la brigade, et reformer une unité blindée réduite, avec les combattants restant, qu’il confia au commandement de Yossi. La force de la ‘gymnastique du matin’ Le matin du 9 octobre 1973, Yossi se présenta par radio au général Rafael (Rafoul) Eitan rafael eitan.jpg et l’informa qu’il était prêt à sortir avec 11 chars pour n’importe quelle mission. Dans la région nord, qui était sous le commandement de la brigade 7, du lieutenant-colonel Yanoush BenGal, les syriens avaient violemment attaqué. Yossi fut envoyé par Rafoul pour renforcer la brigade 7, dans les heures critiques du combat. Sans plus de détails, Rafoul annonça à Yanoush Ben-Gal qu’il lui envoyait les seules forces qu’il pouvait lui accorder. Le général de réserve Yossi BenHanan avait abandonné sa lune de miel en plein milieu et s’était envolé pour Israël alors qu’éclatait la guerre au Golan. En tant que photographe amateur, il ne lachait jamais sa camera, et grâce a lui nous avons ses photos de cette guerre de 1973. Nous célébrons cette année les 40 ans de cette terrible guerre communément appelée la guerre de kippour, qui débuta le 6 Octobre 1973 en pleine fête. a Ramat Hagolan et au canal de Suez. Pour marquer cet événement, il a été crée le site du ‘Mémorial corps’ et le musée de Latroun, une exposition de photos prise à l’époque sur le champ de bataille. Malgré le coté sacré de la fête de Kippour et la mobilisation hâtive pour cette guerre, certains avaient pensé tout de même à se munir de leur appareil photo. Nous avons essayé de faire de gros efforts pour récupérer des photos de ce genre et découvrir ces photographes amateurs afin de préparer cette exposition. Des anecdotes durant cette guerres nous ont été raconté comme celle du commandant du corps des blindes, Yossi Ben-Hanan (à l’époque lieutenant-colonel et aujourd’hui général

de réserve),. Yossi Ben-Hanan quittait jamais son appareil photo, ni sur la terre ni sur l’eau, et ce même pendant son service dans Tsahal, depuis ses études dans un internat militaire à cote de Haifa et jusqu’à aujourd’hui. A l’époque déjà, pendant la guerre de Kippour, il était déjà sur le champ de bataille avec sa camera et a photographié à sa manière les combats, depuis son char. Nous l’avons contacté à Jérusalem et je lui ai demandé de permettre au grand public de connaitre ‘son histoire en photos’ de la guerre de Kippour. Nous avons pensé que la publication de ces photos intéresserait et encouragerait les autres soldats qui avaient un appareil photo dans les mains à appeler ‘Yad shirion’ et à leur proposer leurs ‘souvenirs photographiques’ pour cette exposition. Nous éspérons qu’il en sera ainsi. Fin de la lune de miel - Yossi retourne à la guerre Comme nous l’avons précité Yossi était en pleine lune de miel, alors qu’il était en route pour l’Inde et le Nepal. , il venait de finir son service de commandant de bataillon au sein de la brigade 188 ‘Barak’. Quand on lui a annoncé, ce matin-la de yom Kippour, à Katmandou, que la guerre

venait d’éclater, qui le fit rentré précipitamment en Israel. Ben-Hanan avait atterri en Israël le soir du 8 octobre. On lui avait ordonné de rejoindre sa brigade - (188) qui était à Ramat Hagolan. Labas, il avait découvert que sa brigade, fatigué par le combat avait été fortement ralentie. Son commandant, le colonel Itzhak Ben-Shoam, adjoint du lieutenant colonel David Israeli ainsi que l’officier des opérations, le major Beny Katsin, etaient morts dès le premier jour de la guerre. Alors que les chars syriens dévalaient le Golan, il restait des chars isolés. Dont le lieutenant-colonel Yair Nafshi, commandant de l’unite 74, qui avait combattu farouchement dans la region nord qui reçu la plus haute décoration celle de la ‘Medaille du courage’. Ainsi que le commandement du major Oded Erez de l’unite 53 qui entra dans les ‘camps jordaniens’ après un voyage de nuit difficile depuis la région sud. Et que dire du major Shmulik Askarov Shmulik Askarov.jpg, commandant adjoint de l’unité, qui s’était enfui de l’hôpital de Safed, après avoir été blessé au combat, pour revenir se battre à Ramat Hagolan auprès de ses frères d’armes, qu’il réussit à

La force de la ‘gymnastique du matin’, fut le nom donne à ce renfort (d’après le nom du père de Yossi : Michael Ben-Hanan, qui dans les premières années de l’Etat diffusait tous les matins à la radio ‘Kol Yerushalayim’ et ‘Kol Israel’ des cours de gymnastique). Yossi se joint à la brigade 7 qui réussit à freiner l’armée syrienne au nord du Golan.

Yossi fut blessé quatre fois pendant cette guerre. La quatrième fois, il fut grièvement blesse à Tel-Shams, quand une roquette toucha son char pendant l’assaut. Le courageux conducteur du char, Tsvika Rosenzweig resta avec lui et lui porta secours. Tsvika reçut la ‘médaille de l’excellence’. yoni.jpgYoni Netanyahu z»l, alors major et commandant de la ‘Sayeret Matkal’, est parti en tête des soldats de la Sayeret pour porter secours à Yossi. Ils ont pris la direction de la ligne de front et avaieny pénétré jusqu’a Tel-Shams. Labas, ils ont trouve Yossi pendant la nuit, l’ont sauvé et évacué par hélicoptère. Il fut transféré à l’hôpital ‘Rambam’ de Haifa et sauvé. Yoni Netanyahu fut décoré de la ‘médaille de l’excellence’ pour ce sauvetage. Il est mort pendant l’opération d’Entebbe en Ouganda, pendant ‘l’operation Yonathan’ le 4 juillet 1976. Pour ses combats pendant la guerre de Kippour, Yossi reçut la ‘Médaille du courage’.


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La guerre du Kippour - 6 octobre 1973

Pardon, pendant laquelle se recueillent beaucoup d’Israéliens. Son armée ne compte pas moins de 1500 chars, 222 bombardiers et près de 300.000 hommes. Elle prend à revers les troupes israéliennes qui stationnent dans le Sinaï depuis leur victoire triomphale de juin 1967. Les alliés syriens de l’Égypte (100.000 hommes) lancent au même moment 3 divisions blindées et 1000 chars sur le plateau du Golan, également occupé par les Israéliens depuis 1967. En quatre jours, ils s’emparent du mont Hermon et de la ville de Qunaytra. Le pari osé de Sadate Ayant succédé à la tête de l’Égypte au prestigieux Nasser, le président Anouar el-Sadate a pris l’initiative de la guerre pour venger les Arabes de leurs humiliations passées et consolider sa légitimité auprès de ses concitoyens. C’est la quatrième fois que se heurtent les armées arabes et israéliennes après la guerre de 1948, consécutive à la proclamation de l’indépendance de l’État d’Israëlpar l’ONU, l’opération israélo-franco-britannique de Suez en 1956 et la guerre des Six Jours en 1967. Le gouvernement israélien est dirigé par Golda Meir, femme de grande énergie qui a pris une part essentielle à la lutte pour l’indépendance. Le ministre de la Guerre est le général Moshé Dayan, auréolé par la victoire-éclair des Six Jours. Craignant l’opprobre internationale, le gouvernement n’a pas voulu prévenir l’offensive égyptienne. Quand survient celle-ci, les Israéliens éprouvent du coup la plus grande peur de leur Histoire mais ils reprennent rapidement leurs esprits et jettent toutes leurs forces dans la bataille (275.000 soldats). Ils ripostent aux Syriens avec leurs chars, anéantissent l’aviation ennemie et s’engagent sur la route de Damas, la capitale sy-

rienne. Sur le front sud, le 15 et le 16 octobre, les troupes blindées du général Ariel Sharon repassent le canal de Suez dans l’autre sens et établissent une tête de pont qui menace la vallée du Nil et Le Caire. Plus sérieusement, ils encerclent la troisième armée égyptienne qui s’était trop vite aventurée de l’autre côté du canal, dans la péninsule du Sinaï. La plupart des chars égyptiens sont détruits. Les pertes humaines du côté arabe ne sont pas chiffrées. Quant aux Israéliens, ils ont à déplorer 3.000 morts, un chiffre important au regard de leur population. Le 23 octobre, l’Égypte accepte le cessez-le-feu après que l’ONU, à New York, eût appelé les belligérants à négocier (résolution 338 du Conseil de sécurité). La Syrie l’accepte à son tour le lendemain... Seul l’Irak refuse toute négociation. A vrai dire, il n’a pas grand chose à craindre des Israéliens vu l’éloignement du front. Le 11 novembre, Israéliens et Égyptiens signent un accord au kilomètre 101 suite auquel ils reviennent sur leurs positions d’avant le conflit. Malgré la défaite des armées égyptienne et syrienne sur le terrain, Sadate peut se flatter d’avoir gagné son pari. Il a fait peur aux Israéliens et mobilisé les peuples arabes en sa faveur. Il va tirer parti de son relatif triomphe pour engager la tête haute des négociations de paix avec l’ennemi juré (Camp David, 1978)... Elles lui coûteront la vie !... Les aspects inédits de la guerre du Kippour La guerre du Kippour a vu pour la première fois l’utilisation de l’arme du pétrole. Le 17 octobre 1973, onze pays arabes exportateurs de pétrole annoncent un embargo sur leurs livraisons aux pays alliés d’Israël, parmi lesquels les États-Unis, le Portugal, l’Afrique du Sud... et les PaysBas, membre de la Communauté européenne, pour faire pression sur eux.

Les gouvernements de la Communauté (aujourd’hui, l’Union européenne) se sont bien gardés d’afficher leur solidarité avec celui des PaysBas... témoignant ainsi de la fragilité de la diplomatie occidentale face aux enjeux économiques et de politique intérieure (le sacro-saint «prix de l’essence à la pompe» !). Il n’empêche que la guerre et le blocus du pétrole ont débouché sur le premier «choc pétrolier» de l’Histoire, avec une hausse brutale du prix du baril. D’un point de vue militaire, la guerre du Kippour apparaît comme un «conflit charnière»entre un mode de combat qui est le fruit de la seconde guerre mondiale et celui né de l’application systématique des nouvelles technologies à l’outil militaire. Pour la première fois depuis 1945, un théâtre d’opérations mécanisé de haute intensité donne un aperçu de ce qu’aurait pu être un affrontement majeur entre l’OTAN et le Pacte de Varsovie. Les trois semaines de cette guerre ont véritablement bouleversé la perception du combat dit «technologique» et les enseignements que l’on peut en tirer sont transposables sur de nombreuses autres batailles. Il va de soi que nous n’avons pu traiter de tous les concepts ; seuls les plus importants ont fait l’objet d’une courte analyse. - Les missiles : ces armes devenues banales La guerre du Kippour a vu se généraliser l’emploi des missiles. L’efficacité de ceux-ci est en outre loin d’avoir atteint les résultats fabuleux affichés par les belligérants. Pourtant, la banalisation des missiles a changé la perception du combat aéroblindé (synergie entre le combat aérien et blindé pour optimiser les résultats finaux).

- La guerre électronique plus présente que jamais Sans la maîtrise des technologies permettant de développer le renseignement de types électronique et électromagnétique que sont la détection, le brouillage des missiles, l’identification des engins ennemis par infrarouge et les radiotélécommunications, il n’eut pas été possible de gagner cette guerre pour les Israéliens. Eux qui n’avaient pas toujours utilisé ces techniques à bon escient, surtout au début de la guerre du Kippour, en ont tiré les leçons au Liban, en juin 1982. - L’apparition des drones Les drones de type Teledyne Ryan124 Firebee (BQM-34-A), véhicules aériens sans pilote, jouèrent un rôle efficace dans la guerre du Kippour. Ils servirent principalement aux opérations de reconnaissance et de surveillance, ainsi qu’aux opérations à haut risque. Technologie nouvelle au début des années 1970, les Israéliens étaient les seuls à avoir utilisé ces engins. Leur nombre n’était pas impressionnant et beaucoup furent détruits par les Égyptiens et les Syriens. Mais ils étaient en amont d’un processus d’information par l’image. - L’omniprésence des avions de reconnaissance Contrairement aux aviateurs arabes, les Israéliens menèrent de nombreuses missions de reconnaissance aérienne dans les quartiers généraux et sensibles égyptiens et syriens. L’aviation israélienne utilisa des 6 RF-4 Phantom. Ces bijoux technologiques, pour l’époque, réalisaient chacun deux missions de reconnaissance chaque jour. Aucun d’entre eux ne semblait avoir été perdu. Ce qui prouva leur efficacité de discrétion.

Néanmoins, les laps de temps entre les survols des objectifs mobiles et les analyses des photographies prises à la suite de ceux-ci s’étaient révélés beaucoup trop longs, car les cibles avaient pu se mouvoir en quelques heures. C’est là une première erreur. Enfin, et plus grave encore, les Israéliens confiaient généralement l’analyse des résultats des missions de bombardements aux mêmes pilotes, plutôt qu’à des spécialistes de l’infanterie ou à des appareils de reconnaissance. Voilà ce qui peut expliquer que l’aviation de reconnaissance israélienne ne disposait pas toujours d’informations de premier ordre. - Les satellites de reconnaissance En 1973, les Américains avaient placé sur orbite deux satellites de reconnaissance. Le premier, un BigBird, était en vol orbital depuis le 13 juillet 1973 ; le second, un KH-8, avait été lancé le 27 septembre 1973, à la suite des rapports rédigés par la CIA qui voyait d’un mauvais oeil les actions arabes menées contre Israël. Selon toute vraisemblance, les Américains n’auraient pas lancé d’autres satellites. Le rôle de ces engins fut donc minime dans le camp américain. Cependant, les photographies d’une qualité inconnue auparavant prises par ceux-ci permirent d’éviter certains conflits, principalement près du canal de Suez. Contrairement aux États-Unis, l’URSS voulut innover dans le secteur des satellites espions pour déjouer les plans de l’ennemi. Les satellites russes avaient donc surtout servi à prolonger un peu plus le combat, le temps que les deux grandes puissances puissent s’accorder sur les termes d’un cessez-le-feu acceptable par l’ensemble des parties au conflit.


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La guerre de kippour en images

Soldats syriens les mains en l’air en signe de rédition (les hauteurs du Golan)

Skyhawk israélien part en mission Israéliens sur le plateau du Golan

Traversée du Canal de Suez par les troupes égyptiennes près d’Al Kantara

Position israélienne dans le Sinaï

Soldat blessé évacué

Missile antiaérien SAM égyptien dans le Sinaï


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La guerre de kippour en images

Israéliens occupent le Sinaï

Office religieux près du canal de Suez

Ariel Sharon dans une Jeep au Sinaï

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Temoignage Inédit

Témoignage inédit de la Commission Agranat, qui à la fin de 1973 et au début de 1974 a enquêté sur les circonstances entourant le déclenchement de la guerre de Yom Kippour, a été rendu public jeudi par Israël Forces Archive défense du ministère de la Défense, révélant qu’un avertissement explicite concernant le début de la guerre n’ont pas réussi à atteindre les meilleurs niveaux de la direction d’Israël. Les nouvelles transcriptions inclure le témoignage du ministre puis-étrangère Abba Eban, le général major officiers major-général Shmuel Gonen (Gorodish), qui a dirigé le Commandement Sud, et le major-général Yitzhak Hofi , qui a dirigé le Commandement du Nord, ainsi que le témoignage de Brig. Le général Yisrael Lior, qui était le secrétaire militaire du ministre alors premier Golda Meir, et celle de Alfred Eini, un collaborateur de la tête puis du Mossad Zvi Zamir. La plupart des témoignages ont été classées jusqu’à présent. Le témoignage le plus significatif décrit la transmission de ce qui a été appelé le «rapport d’or» remis par l’agent égyptien Ashraf Marwan, nom de code Babel, à ses gestionnaires dans le Mossad. Marwan , le fils-frère de l’ancien président égyptien Gamal Abdel Nasser et un membre de l’élite de ce pays, a fourni au Mossad des avertissements spécifiques, décisive et tranchante sur la guerre future. Il a répété et confirmé ses avertissements à plusieurs reprises après le Mossad lui a demandé des éclaircissements.Grâce à cela, le nouveau témoignage révèle que, bien que le Mossad a estimé que la source et son information était crédible, conformément aux procédures de travail internes de l’organisation de l’information de l’agent n’était pas immédiatement transmis au bureau du premier ministre. Certains le

contenu de la nouvellement libérés témoignage reste classé. Et bien que le rôle de Marwan a été rendue publique il ya plusieurs années, la sécurité et la censure membres du personnel de l’information qui ont examiné les relevés de notes avant leur libération ont pris la peine d’enlever toutes les sections qui même lier l ‘«agent spécial» pour le nom de code Babel. Le 1er Octobre 1973, Marwan, dénommé «l’une des sources importantes», a remis son rapport le plus important: Dans une semaine les Egyptiens allait lancer une guerre contre un exercice militaire - quelque chose qui contredit Tsahal évaluations du renseignement militaire qu’il y avait «une faible probabilité de guerre. « Le peuple du Mossad pressés Babel, demandant: «Est-ce que vous parlez d’un exercice ou d’une guerre» L’agent a répondu: Je parle de la guerre, pas un exercice, si la guerre va éclater sous le couvert d’un exercice. «L’agent a été interrogé de nouveau, et il a réitéré: L’intention est d’attaquer. En Décembre 1973 Lior, secrétaire militaire du Meir, a déclaré à la commission qui avait entendu alors, pour la première fois, que ce rapport d’intelligence importante n’a pas été transmise directement à Meir, parce que la procédure était que la Direction générale du renseignement était chargé de relayer ces informations dans l’intelligence résumé quotidien présenté au Premier ministre. «Le Premier ministre reçoit [le rapport du renseignement] à travers moi, [et] je dois dire, à son crédit, que elle va sur tous les papiers de la matière dans l’empreinte du Mossad, de toutes ces sources. Et elle sait déjà tous les agents; elle demande et est intéressé à les connaître. Un rapport comme celui-ci dans le recueil s’est perdu. Parce que si elle était là, elle ne savait pas «, a déclaré Lior explicitement. «Si [le rapport] existé, il aurait dû être donné à elle. Si un tel rap-

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port était venu à mes mains, j’aurais pris un avion et voler à la vice-Premier ministre immédiatement avec un tel rapport. Il semble différent [que quand] il apparaît dans le recueil - que cela fait partie d’un exercice. Cadre d’un exercice, l’ensemble des rapports qui arrivaient sur le terrain, et il présente disparaît «. président de la Commission Dr. Shimon Agranat lui a alors demandé: «S’il y avait eu un tel rapport dans le recueil, il aurait été perdu - pourquoi aurait-il été perdu «? Et Lior a répondu: «Parce qu’il n’est pas souligné. Je pense qu’il n’y avait pas un tel rapport spécifique a dit la source. Nous avons demandé, a dit la source, que ce n’est pas un exercice, mais une guerre. Maintenant qu’il apparaît dans le digest -. Qu’ils ont vu chars et ont vu ceci et cela « Deux jours après la dernière réponse de Marwan, il résolut de livrer un avertissement sans équivoque à Israël au sujet de l’attaque imminente et a demandé une réunion avec le chef du Mossad Zvi Zamir. A minuit et demi, le 5 Octobre, un télégramme portant la mention «urgent» a été envoyé à partir de Londres, qui a été reçu en Israël par le Mossad à 2 heures le greffier sur le quart de nuit a lu le message clair que la guerre était à portée de main à l’aide de Zamir, Alfred Eini.«Pour moi, cela ressemblait à un télégramme très important à l’époque», a déclaré Eini. «Pour moi, ça ressemblait à un avertissement sur le début d’une guerre. Nous n’avions jamais eu un tel télégramme.Autrement dit, celui dans lequel la source [le nom est censuré] vérifie en particulier que le chef du Mossad doit venir le voir, il s’informe, demande, et déclare qu’il a des choses très importantes [pour dire] au sujet de l’avertissement. [Il] demande que le chef du Mossad vient de le voir personnellement, et devrait venir le voir immédiatement. A propos d’une question très importante, comme il le dit dans le télégramme. « Dr.Yitzhak Nebenzahl, puis contrôleur de l’Etat et membre de la commission, a tenu à préciser le contenu du télégramme et lui demanda: «Est-ce un avertissement ou une guerre? Il ya une différence, parce qu’il n’a pas aussi donner le *** ... Ma question est: Est-ce un avertissement qu’il y allait y avoir une guerre, ou a fait l’objet de la guerre « L’aide Mossad a répondu: «Je vais vous dire: j’ai compris qu’il s’agissait d’un avertissement qu’il y aurait une guerre. Mais en général, le sujet était la guerre, alors il ya des détails sur le sujet ... il était clair qu’il s’agissait d’un avertissement sur le début de la guerre. C’est pourquoi j’ai pensé qu’il était mieux de se réveiller la tête du Mossad et ne pas attendre jusqu’au matin, et je lui ai téléphoné immédiatement «. Eini décrit la réponse de Zamir: «Il a entendu, dit merci, dit-il tout droit, je vais aller le voir en le matin. « La quicklyy du bureau de Zamir a commencé à se préparer pour le voyage de Zamir à Londres pour la réunion d’urgence avec Marwan. Eini a rappelé à la commission que les conversations qu’il a eues avec Zamir dans les heures qui ont suivi. «Nous avons mis un moment qu’il serait bon de laisser, quand son chauffeur venait le chercher et moi et nous allions à l’aéroport» Eini rappelé. «Dans le même temps, le chef du Mossad

m’a dit que le chef du renseignement militaire l’avait appelé après que j’ai parlé avec lui. Dans mon deuxième entretien avec le chef du Mossad, il m’a dit que le chef du MI avait appelé pour lui dire au sujet de la préparation aux Soviétiques ont déploient pour quitter la Syrie. Je crois qu’à l’époque, nous parlions seulement sur la Syrie. «J’ai dit à la tête du Mossad que ce que le chef MI lui avait dit concorde bien avec ce que je lui avais dit, et puis il est apparu que le chef du Mossad n’avait pas bien compris ma premier message, «Eini a déclaré à la commission. «En d’autres termes, il avait été à moitié endormi, apparemment, et ne pas attraper que ce que j’avais dit lui avait spécifiquement mentionné un avertissement sur la guerre. «Il a dit que si c’était le cas, il allait appeler le chef MI nouveau pour lui dire cela «, a dit Eini. Dans la matinée du Octobre 5, lors de leur rencontre avant Zamir a décollé pour Londres, le chef du Mossad a admis qu’il n’avait pas payé toute son attention à ce que son aide de camp lui avait dit. «Il me dit - nous sommes allés sur ce point - et il m’a dit qu’il n’avait pas prêté attention à ce fait, et qu’il avait parlé avec le chef de MI sur l’avertissement et lui a dit qu’il allait rencontrer *** [Babel de nom]. « Eini a également déclaré que, dans un geste inhabituel, Zamir lui a dit de mettre à jour Military Intelligence tête maj. gen. Eli Zeira, à l’égard de tout message qui arrive «sur le thème de déclencher une guerre. À n’importe quel moment. « Agranat a demandé au collaborateur s’il pensait que le télégramme essentiellement informé Israël du début de la guerre. «Je pensais que c’était un avertissement du début de la guerre, et quand la tête du Mossad m’a parlé de la suppression de les familles russes, j’ai eu encore une fois aucun doute, c’est pourquoi je lui ai dit [à propos de l’avertissement] », a déclaré Eini. juge Moshe Landau, un autre membre de la commission, pressé Eini, en disant: «Mais vous avez eu beaucoup de mises en garde qui n ‘ état t une date. « «Vous aimez?» répondit-Eini.«Jamais. Nous n’avions jamais eu un télégramme de ce type. Pas de quelqu’un d’autre ». «[Les avertissements qui] dans le mois à venir, il y aura une guerre quelque chose comme ça, vous aviez eu», a dit Landau.»Oui», a répondu Eini. «Alors, quelle est la différence entre un avertissement comme ça ? et cette «demandé Landau. Eini a répondu: «La différence est làdedans ... un télégramme peut être marqué urgent, c’est une décision de l’expéditeur du télégramme ... [mais] pour dire que vous avez un message important sur un avertissement et que vous voulez que le chef du Mossad en personne. Je ne suis pas [toujours] Rappelez-vous une chose pareille. « A ce stade, la Commission a exigé de savoir pourquoi cet avertissement urgent et exceptionnel qui Eini décrit n’était pas immédiatement été transmise au Premier ministre Meir. Pourquoi était-elle pas mise à jour, quand il était clair pour le Mossad qui en cause était un type rare de rapport Ancien directeur de cabinet Yigael Yadin, un membre de la commission, a demandé Eini: «At-il pas venu à quiconque au cours de cette discussion que, étant donné qu’il s’agissait d’un avertissement, pourquoi ne pas soumettre simultanément au premier

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ministre, comme dans d’autres cas d’urgence? Eini a répondu: «Nous ne transmettons jamais sur [rapports] pour Lior [le secrétaire militaire] simultanément. Nous ne passons choses à Lior après le fait, après une journée ou une demi-journée. Ce que je veux dire, c’est que je pensais que ce que nous donnons à Lior, ou au ministre de la Défense, à Brigue. gen.Raviv [Yehoshua Raviv, secrétaire militaire de l’époque ministre de la Défense Moshe Dayan], n’est pas quelque chose du type que nous avions ici, un avertissement, nous ne faisons pas cela et aussi les avertissons «. Il a précisé: «Moi, en tout cas, n’a jamais pensé à se réveiller Yisrael Lior la nuit pour lui transmettre ce type de message, car je sais qu’il n’est pas le pipeline pour faire face à un tel rapport «. Nebenzahl: «Ce type ‘[du message] - en d’autres termes, n’y avait jamais eu ce type de message avant »? Eini: «Oui, et j’ai aussi n’a pas [voir] un besoin de transmettre la nuit».Agranat alors demandé Eini directement: «Avez-vous pesez si le transmettre au Premier ministre ou pas? «Et Eini a répondu:« Il n’y avait pas de dilemme. Je n’ai pas pensé à le transmettre. Il n’est jamais venu à moi pour transmettre la nuit. . Le lendemain matin, oui » Les témoignages décrivent ensuite la rencontre entre Zamir du Mossad et Marwan de l’Egypte, et le message pointu qui a été livré par la suite: La guerre allait commencer aujourd’hui. Eini décrit comment Zamir a appelé à environ 2 heures le 6 Octobre et lui a dit, en utilisant les codes qu’ils avaient mis en place à l’avance, tous les détails que Marwan lui avait donnés au cours de leur réunion de Londres - la date, l’heure prévue, et un avertissement explicite que la guerre allait commencer ce jour-là. Eini a livré ce message à Lior, à MI chef Zeira et Raviv, secrétaire militaire du ministre de la défense. Quelques heures plus tard, à 5 heures le 6 Octobre, ministre de la Défense Dayan lui-même a appelé Eini, et a demandé à entendre le message du Mossad à nouveau. Eini décrit comment Dayan a voulu vérifier le libellé exact de l’avertissement d’attaque -. Que les forces égyptiennes finiraient atterrissage après l’obscurité, comme Zeira avait compris, ou avant la nuit, comme il l’a dit le ministre de la Défense «Je ne pense pas qu’il y ait une différence , je ne vois pas qu’il ya une différence, «Eini a déclaré dans son témoignage. «Le sens général est clair.»



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Interview de Dov Zerah - Promoteur de Tous Ensemble 2013 de Fontenay-aux-Roses, la réfection, avec l’aide de la Mairie de Paris, des planchers des synagogues de la Victoire et de la Place des Vosges…Sans allonger la liste, je citerai encore la rénovation complète du centre Edmond FLEG, même si je n’étais plus en fonction le jour de l’inauguration… - Le lancement de nouvelles constructions ou acquisitions, comme à Vincennes, au Kremlin-Bicêtre ou dans le XVIIème arrondissement. Pour le projet du Centre européen du judaïsme, certains occultent totalement mon rôle dans la promotion de ce projet, et je les invite à relire les deux pages qu’Actualité Juive avait consacrées dans son numéro 781 du 23 janvier 2003. Enfin, en tant que Premier vice-président, à partir de 2004, j’avais déjà essayé de modifier le mode de fonctionnement de l’Institution, et proposé la réforme des statuts qui en découlaient. Faute de majorité, nous n’avions pu faire avancer le projet. Depuis, l’organisation n’a pas changé. C’est ce qui explique et motive aujourd’hui ma démarche. Israël Actualités : Beaucoup ont été surpris et même déçus par votre départ de la Présidence du Consistoire. Bien que vous vous soyez souvent exprimé sur ce sujet, quelle justification pouvez-vous encore donner aujourd’hui ? Dov Zerah : Je suis un haut fonctionnaire, Conseiller maître à la Cour des Comptes. Je n’ai pas une profession libérale, je ne suis pas un travailleur indépendant ou le patron de sa propre société…je suis au service de l’Etat. Depuis 40 ans, je suis engagé dans la communauté, et il m’a été toujours difficile de concilier mon activité professionnelle et mon bénévolat communautaire. Mon tropisme, connu de tous, pour le développement, comme pour les pays africains et méditerranéens, et bien d’autres raisons expliquent une nomination que je n’attendais plus. La satisfaction d’atteindre un objectif recherché depuis 15 ans s’est accompagnée d’une profonde tristesse. Je n’aurais pas fait en 2009 la campagne pour le Consistoire si j’avais su que je serai confronté en juin 2010 à un tel dilemme. Mon souci de ne pas faire les choses à moitié m’imposait que je démissionne de la Présidence du Consistoire de Paris. Diriger une banque de 2 000 personnes, présente dans 70 pays et les collectivités ultra-marines, exige une disponibilité de tous les instants...! En trois ans, j’ai fait 22 fois le tour de la Terre. Cela ne pouvait s’envisager au détriment du Consistoire. Ma conception du service communautaire m’empêchait, comme certains me l’ont demandé ou recommandé, de cumuler les deux postes, de diriger l’institution par procuration, en recourant à des formules de mise en congé, ou de désignation d’un premier vice-président ou d’un président délégué...Que de débats ont ainsi été évités! Quoiqu’il m’en coûtât, ma position claire et rapide a permis de préserver l’Institution et de respecter les fidèles!

La déception que beaucoup ressentent est à la mesure de l’espoir soulevé en cinq mois. 5 mois, c’est peu... trop peu, mais, en 5 mois, nous avons réussi à faire beaucoup de choses qui ont marqué les esprits. Israël Actualités : Pouvez-vous nous donner les faits saillants de votre Présidence ? DZ : Je citerai principalement : - Tout le travail sur la rénovation des statuts, marquée notamment par la décentralisation, la démocratisation, la création d’un Parlement des communautés, la transparence et l’éthique, avec la création d’un Comité des sages…Ce travail a été entrepris avec des réunions régulières des Présidents de communauté. - La réorganisation du service des conversions et la mise au point de procédures et livret pour que ce sujet sensible pour beaucoup de personnes soit traité avec tact et humanité. - Avec l’appui du Grand Rabbin de Paris, M. David MESSAS, ZAL, à qui j’adresse mon éternelle gratitude, la clarification des conditions de déroulement de la bat mitsvah, l’ouverture à la synagogue consistoriale des Tournelles d’un beth hamidrach pour femmes, la mise au point d’un numéro de téléphone dédié aux hagounot… - L’ouverture du chantier de la transparence et de la professionnalisation des procédures de prise de décision par la mise au point d’un livre des procédures, et notamment celle relative aux appels d’offres suivis et décidés par une commission indépendante, au-dessus de tout soupçon. - La finalisation d’un projet de protocole d’accord avec les CCJ qui permet d’entrevoir la résolution d’un vieux problème, et la construction d’une solide et institutionnelle coopération entre le Consistoire et les CCJ. - Les actions de partenariat avec le beth Loubavitch qui ont permis d’œuvrer ensemble pour la diffusion et l’observance de nos traditions et

mitsvot. - L’organisation de nombreuses manifestations populaires, et notamment, pour Yom Haatsmaout, la magnifique manifestation unitaire avec toutes les institutions communautaires, à la synagogue consistoriale de la Victoire, et avant Chavouot, l’exceptionnel Yam Hatorah qui restera gravé dans nos mémoires… - L’invitation du secrétaire du Comité d’entreprise à siéger au Conseil d’administration. Comme cela se fait dans toute entreprise, le personnel est ainsi informé, en temps réel, des débats du conseil d’administration. - Enfin, la mise en place d’une gouvernance démocratique en organisant, en cinq mois, la tenue de 4 conseils des communautés et de 4 conseils d’administration dans les communautés. Israël Actualités : Comment expliquez-vous votre volonté d’engagement communautaire et votre attachement au Consistoire? DZ : Mon engagement consistorial est très ancien. J’ai été administrateur et trésorier de la communauté de Fontenay-aux roses pendant plus de dix ans, entre 1982 et 1993. J’ai été administrateur et président de la commission des travaux du Consistoire de Paris de 1998 à 2006, et Premier vice-président de 2002 à 2006. Avec l’aide des services du Consistoire, dont je salue la compétence et le dévouement, j’ai supervisé trois séries de chantiers : - L’entretien de l’important patrimoine consistorial, et plus particulièrement la mise aux normes de toutes les installations électriques des synagogues et bâtiments consistoriaux, ainsi que le renforcement de la sécurité de tous nos lieux. - De grands chantiers de rénovation. A titre d’exemples, je citerai la modernisation de toute l’installation de chauffage de la synagogue de Sarcelles, la construction d’une salle polyvalente à la synagogue d’Enghien, la rénovation de la synagogue

Ces différentes responsabilités m’ont permis de bien connaître le fonctionnement de l’Institution, de sa base à son sommet et d’être au contact tant des fidèles que des rabbins ou responsables communautaires. Depuis 1997, je me suis engagé pour le Consistoire, avec le souci de faire évoluer son organisation pour qu’il soit le plus proche des fidèles, et qu’il continue à être l’institution centrale de la communauté. Je consacrerai tous mes efforts pour atteindre ces objectifs. Israël actualités : La crise économique touche de plus en plus de familles. Certaines ont parfois des difficultés à acheter des produits cacher compte tenu des prix pratiqués. Est-il possible d’apporter quelques solutions pour avoir des prix plus abordables ? DZ : Il faut mettre en place une cacheroute nationale. Il ne faut surtout instituer un bet din national. En revanche, il est important que tous les batei dinim travaillent ensemble, sur la base de critères communs, avec notamment des redevances harmonisées et une clef de répartition des revenus pour chaque consistoire régional. Cela permettrait notamment de présenter un front consistorial plus efficace face à la concurrence, et de pouvoir faire pression sur les prix. Le Consistoire de Paris doit faire de réels efforts sur l’activité de certification qui végète depuis plusieurs années, et s’inscrire dans une logique similaire à celle de OU aux EtatsUnis. L’ACIP doit élargir le nombre de produits surveillés ou certifiés et professionnaliser son approche du sujet dans le simple but d’offrir plus de produits (moins chers) aux fidèles. Un vrai travail doit être fait sur les produits lactés pour tenter d’en abaisser les prix. Israël Actualités : Nombreux sont ceux dans la communauté qui critiquent les dérives médiatico-poliques du Consistoire. Qu’en pensez-vous ? DZ : L’approche du regroupement

Tous Ensemble s’articule autour de quatre convictions : - Le Consistoire doit se recentrer sur ses vraies missions, exclusivement cultuelles et au seul service des communautés et des fidèles, en abordant tous les sujets de la vie juive, et en y apportant des réponses concrètes et opérationnelles. Il est temps de passer des paroles aux actes. Le temps de la communication tout azimut doit laisser la place à celui de la réalisation effective de projets utiles à tous. Il faut que prédomine une éthique et une morale qui a fait les grandes heures de son histoire. Le Consistoire doit être le représentant et le modèle pour la communauté, avec toute la dignité que cela impose. - Le consistoire doit être la voie centrale du judaïsme français, éloignée des extrêmes de part et d’autre. Dans le strict respect de la halakha, il doit défendre sans complexe sa doctrine et son positionnement, d’un judaïsme fort, authentique, chaleureux et ouvert. Il doit promouvoir ses propres rabbins, leur définir un statut, avec des déroulements de carrières, des mobilités, l’accession à tous les postes des services religieux du Consistoire...et des revalorisations salariales régulières, basées sur des critères affichés. Par ailleurs, il faut associer tous les rabbins au développement de centre d’études. Il doit savoir s’adresser à tous les juifs, même les plus éloignés de la vie juive, et en particulier aux jeunes, avec les mots qu’ils peuvent entendre, et sur les sujets qui les intéressent, pour les ramener dans la famille de la communauté. Il faut à la fois leur redonner confiance, et regagner leur confiance. - Le Consistoire doit travailler en harmonie et en intelligence avec les autres grandes institutions du judaïsme français. Chacune des trois grandes institutions de la communauté, Consistoire, CRIF et FSJU, dispose historiquement de son périmètre naturel. Le Consistoire, en charge du culte, ne doit être ni frileux, ni hégémonique. Pour renforcer toute la communauté, il est grand temps qu’il retrouve toute sa place au sein du CRIF. Pour favoriser une représentation forte et unifiée du judaïsme français, il doit être au cœur de véritables relations de travail avec le CRIF et le FSJU, et il doit normaliser ses relations avec les CCJ. Le temps des querelles, des polémiques et des batailles personnelles n’a que trop duré. Place au travail dans le Chalom communautaire ! - Le Consistoire doit retrouver un fonctionnement vraiment démocratique

Pour remplir ces objectifs, il est important de renouer avec une vraie démocratie consistoriale, qui passe notamment par une réforme profonde de son fonctionnement et de sa gouvernance (création d’un comité des Sages, arrêt du cumul des mandats, clarification des relations entre le Consistoire de Paris et le Consistoire


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Interview de Dov Zerah - Promoteur de Tous Ensemble 2013 Central, véritable rôle des commissions, implication réelle du Bureau, processus de décision collégial, transparence de l’information, …).

Dans le même temps, il doit proposer une véritable politique de décentralisation, offrant aux communautés une autonomie ne remettant bien entendu pas la solidarité nécessaire qui constitue la pierre angulaire de l’édifice consistorial. Israël Actualités : Comment comptez-vous faire pour atteindre ses objectifs ? DZ : Il est clair qu’il convient de gagner les élections du 24 novembre. Pour ce faire, nous avons constitué une équipe de candidats femmes et hommes engagés dans le bénévolat communautaire de longue date, et pour certains d’entre eux administrateurs du Consistoire, la communauté. Comme vous avez pu le constater, nous avons un équilibre géographique, avec une représentation de nombreuses communautés, et associations communautaires. Dans notre regroupement, nous avons notamment trois administrateurs sortants qui connaissent parfaitement le fonctionnement et les problématiques de l’Institution : Mme Michèle Rotman, Philippe Meyer et Yves-Victor Kamami. Mais des personnalités engagées de

longue date dans la vie communautaire les accompagnent : Nathan Messas, fils de l’ancien Grand Rabbin de Jérusalem, Chalom Messas, et frère de notre regretté Grand Rabbin de Paris, David Messas ; Gérard Allouche, ancien Président de la Communauté de Champigny-sur-Marne, et membre actif de la Varenne saint-Hilaire, Jacques Garih, ancien président de la synagogue de la rue Montévidéo, et de l’association « Avenir du Judaïsme », trésorier de nombreuses associations communautaires dont l’ORT ; Yvan Lellouche, trésorier de la communauté de « Chivtei Israël » ; Pierre Masliah, Président du mouvement de jeunesse, Yaniv, et fils de Léon Masliah, ancien secrétaire général du Consistoire, et militant communautaire infatigable. Enfin, je suis heureux de la présence de trois femmes actives de longue date : Odette Benhamou, dans l’association « Lev », Joëlle Cernes, dans l’association des jeunes des grandes écoles, et la communauté de Boulogne, et Lise Leszczynski, dans le centre communautaire Jérôme Cahen de Neuilly-sur-Seine. Depuis plus de trois mois, chaque candidat mène campagne pour expliquer son engagement, et présenter et expliquer notre ambitieux programme. Je suis fier du travail accompli. Ma préoccupation porte aujourd’hui sur

le respect de règles d’équité entre les candidats. L’obstination du président sortant à tenir « les dix jours du Consistoire » en octobre, et son refus d’accepter la solution consensuelle de les reporter en décembre est, à cet égard, un signal très négatif ! Israël Actualités : Dov ZERAH vos amis, ceux du moins qui vous connaissent, disent que vous un êtes un homme de tradition, féru de judaïsme et d’histoire. Ils vous décrivent comme un personnage plutôt discret mais chaleureux et surtout respectueux du kavod pour les rabbins. Ils parlent également du respect que vous portez à vos père et mère, qui vient hélas de vous quitter. Parlez nous en quelques mots d’Yvette ZERAH votre mère, qui dit-on, vous a beaucoup inspiré ! DZ : Il est difficile en quelques mots de parler de ma mère. Le jour de son départ j’ai prononcé un discours de plusieurs pages que je publierai prochainement. Ma mère était une femme à la fois très moderne pour sa génération, et très sourcilleuse du respect des traditions. Toujours première à la synagogue, elle était animée de la crainte de l’Eternel. Nous étions dans une connivence intellectuelle très forte, et son départ est compliqué à gérer. Je dois aujourd’hui trouver de nouveaux repères, et l’engagement communautaire en constitue un très solide.

Israël Actualités : Comment jugezvous cette campagne, et notamment l’utilisation par le président sortant des moyens du Consistoire à des fins personnelles ? DZ : Depuis plusieurs semaines, les membres de la majorité sortante colportent ou font colporter des rumeurs, des ragots…conduisent ou font conduire des attaques personnelles contre des candidats.

Par ailleurs, le président sortant utilise tous les moyens du Consistoire à des fins électorales : l’organisation de manifestations, comme le congrès du 2 juin et son utilisation médiatico-politique, les dix jours du Consistoire en octobre, ou les chabatot communautaires avec affiches et déjeuners aux frais du Consistoire…le lancement d’une enquête également aux frais du Consistoire, l’utilisation des journaux de communauté dans des perspectives partisanes…L’équité entre les candidats est rompue ! C’est une double erreur ! Quand on met la campagne à ce niveau, cela signifie qu’il n’y a pas de bilan à défendre, qu’il n’y a pas de programme à présenter… Plus généralement, c’est très mauvais pour la perception du consistoire, et cela ne renforce pas la confiance des fidèles dans l’institution. Il est plus qu’étonnant qu’avec toute la médiatisation développer par le pré-

sident sortant, l’image de marque du Consistoire ne se soit pas améliorée ! Il n’y a plus aucun régulateur dans le système. La commission électorale mise en place a perdu toute crédibilité en refusant de se prononcer sur certains sujets, comme le report des « dix jours du Consistoire » en dehors de la période électorale. Le seul recours possible est auprès du président sortant, comme président du Consistoire central ! Une période de débat s’ouvre d’ici les élections du 24 novembre. Le débat est essentiel, quand il n’est ni agressif ni polémique, mais constructif, basé sur les idées, et respectueux des autres. Ce débat dessinera le visage de la communauté juive pour les années à venir. TOUS ENSEMBLE y prendra activement sa part. Vouloir servir la communauté s’inscrit dans le Gmilout Hassadim qui ne peut s’accompagner de tels comportements. Jusqu’à la dernière seconde de la campagne, chacun des membres de l’équipe Tous Ensemble s’interdira toute attaque personnelle et restera dans le Chalom, comme c’est le cas depuis le début ! Il me reste à souhaiter à tous les lecteurs d’Israël actualités Chanah Tovah Oumetoukah et qu’ils soient inscrits dans le Livre de la Vie.


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Interview de Gérard Allouche de la Liste Tous Ensemble leur profession, proches du terrain et attachées à la Communauté. C’est pour cela que Dov ZERAH a toute ma confiance et qu’il m’a demandé de participer avec lui à cette belle aventure humaine.

ISRAEL ACTUALITES : Monsieur Allouche, le 24 novembre 2013, vous vous présenterez aux élections consistoriales, sur la liste de « Tous Ensemble » soutenu par Dov ZERAH, pouvez-vous dire à nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore, qui vous êtes ? GERARD ALLOUCHE : J’ai 66 ans, né à Constantine en Algérie, marié avec Martine Herschkorn, Docteur en Médecine, père de deux enfants et grand-père d’un petit fils. Avec plus de trente cinq ans d’expérience professionnelle dans la finance, j’ai été Directeur Central d’une grande banque où j’ai acquis une solide expérience du financement à l’économie, principalement aux entreprises et aux associations. J’ai été également membre du Directoire et Directeur Commercial d’une Compagnie d’Assurance-Vie, où j’ai découvert les grands principes de l’économie sociale. Retraité depuis peu, je suis consultant en formation « négociation et vente », je suis également Maire adjoint à Saint-Maur-des-Fossés délégué à la vie économique et aux entreprises. Parallèlement, j’ai toujours des activités bénévoles pour Israël et la communauté. J’ai joué un rôle prépondérant dans le cadre du jumelage de Saint-Maurdes-Fossés avec la Ville israélienne de Ramat HaSharon. Ce jumelage a été scellé à Ramat HaSharon en présence des Maires des deux villes le 7 juillet 2009. Depuis, nous avons eu le plaisir de recevoir des élus et des habitants de Ramat HaSharon à Saint-Maur-des-Fossés, et des élus et des habitants de Saint-Maur-des-Fossés ont découvert à Ramat HaSharon la démocratie israélienne et le vrai visage de ce jeune-vieux pays. Comme activité bénévole, je suis membre fondateur de la loge B.B.B.Y. de Saint-Maur-des-Fossés du Bnai Brith, Président d’Honneur de la Communauté Israélite de Champigny-sur-Marne et membre de la Communauté Israélite de SaintMaur-des-Fossés. Enfin, je suis le représentant de

l’Association « Judaïsme et Liberté » dans le Val-de-Marne. Vous l’avez compris, j’ai toujours cherché à être un bon citoyen dans ma cité et un excellent juif dans ma communauté. J’entends donc pérenniser le franco judaïsme, le rendre plus vivant et passionnant en participant à cette belle aventure qu’est l’avenir de l’Association Consistoriale Israélite de Paris et de la Région d’Ile-de-France. I.A. : Pour quelles raisons avezvous rejoint la liste de Tous Ensemble 2013 ? G.A. : Au début des années 80, après avoir été administrateur puis Vice Président, j’ai eu le privilège d’être le plus jeune Président d’une communauté israélite de France : celle de Champigny-sur-Marne / Joinvillele-Pont. C’était Monsieur Jean-Paul Elkann qui présidait aux destinées de l’ACIP, véritable modèle aux attitudes exemplaires sur le plan de la rigueur budgétaire. Il avait fait de cette belle institution un intégrateur social et sociétal des communautés juives d’Afrique du Nord. Depuis un peu plus de trente ans, j’ai constaté combien la Communauté Israélite de Paris et sa région dans la société française avait évolué et changé en deux générations. Actuellement, notre pays traverse une crise économique, financière et sociale sans précédent depuis 1929 qui n’épargne pas cette belle institution. Alors, dans un monde où l’on ne parle que de performance, seule la compétence à son importance. Pour moi, elle est incarnée par Dov ZERAH animateur de ce regroupement. Il a fait des études prestigieuses, a un parcours professionnel où il a côtoyé le politique, l’administration et l’entreprise. Il a animé des équipes tant à la Monnaie de Paris qu’à l’Agence Française du Développement. De retour à la Cour des comptes, il entend mettre toute sa volonté, sa disponibilité et sa force de travail au profit de la Communauté. Il a réussi à fédérer le talent de femmes et d’hommes dans une équipe de personnes compétentes ayant fait leurs preuves dans

I.A. : Que représente pour vous le Consistoire de Paris ? G.A. : Cette belle dame âgée de plus de deux siècles nous accompagne dans toutes les étapes de la vie (naissance, bar ou bat mitsvah, conversion, mariage, divorce et décès) selon le strict respect de la Hala’ha. C’est une véritable administration dont la centralité est le « Service Public Juif ». Le Cultuel et le Spirituel sont supervisés par le corps rabbinique et le tribunal rabbinique appelé « Beit Din ». Le Temporel est placé sous l’autorité du Conseil d’Administration composé de vingt-six membres élus au suffrage universel des adhérents pour une durée de huit ans renouvelable par moitié tous les quatre ans. Ce sont les services administratifs qui gèrent au quotidien le véritable « Service Public Juif ». Ces trois organes doivent travailler avec intelligence et efficacité. Depuis plusieurs années, nous assistons à des dérives vers plus de politisation et de médiatisation de l’Institution dont la mission fondamentale est l’organisation du culte en Région parisienne. Il faut absolument recentrer le Consistoire sur sa mission cultuelle. I.A. : Etes-vous favorable à la réintégration du Consistoire de France au CRIF ? G.A. : Oui, je suis pour la réintégration la plus rapide possible du Consistoire de France au CRIF. Pourquoi ? Parce que, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, notre Communauté pouvait se réjouir, jusqu’à un passé récent, de la cohabitation harmonieuse de ses trois principales institutions. Le CRIF : fédérateur des associations de la Communauté juive avec sa vocation unitaire sur le plan politique. Doté d’une réelle expertise, il était le seul porte-parole auprès des autorités publiques. Le Fonds Social Juif Unifié : avec pour vocation le social et l’éducation des enfants par la construction et la gestion d’établissements scolaires. L’ACIP et les Consistoires de France : se réservant l’organisation du Culte Juif sans oublier l’éducation des jeunes juifs qui ne fréquentent pas les écoles juives. Il y a quelques années, sans aucune explication, ni motif sérieux, le Consistoire de France décide de quitter le CRIF. Jusqu’à ce retrait, l’unité de la Communauté était préservée grâce à ses frontières étanches ; de fait la relation politique du CRIF était très efficiente avec les pouvoirs publics à tous les niveaux. Aujourd’hui, nous assistons à chaque acte antisémite à un ballet incessant de voitures des dirigeants de ces trois institutions dans la Cour de l’Elysée ou de Matignon. Cette situation et ces attitudes ne font qu’affaiblir la crédibilité de nos dirigeants et de notre communauté. Cette situation s’est encore aggravée quand le 2 juin 2013, le Consistoire de France organise le Congrès des Communautés Juives avec le Président de la République sans aucune

concertation avec le CRIF. Il est grand temps et opportun pour remédier à cette situation de constituer un groupe de travail entre les trois Institutions Communautaires pour redéfinir clairement les objets de chaque association et explorer les partenariats susceptibles d’être développés. L’absence depuis plus de huit ans du Consistoire Central et par conséquent de l’ACIP pénalise non seulement ces deux associations, mais aussi le CRIF, donc toute la Communauté Juive. C’est pourquoi, dès à présent, appliquons l’adage bien connu : « L’Union fait la force » et réintégrons le CRIF. Ainsi, nous prenons l’engagement que si le Consistoire Central ne réalise pas son retour au CRIF avant Juin 2014, tous les candidats du regroupement Tous Ensemble 2013 feront tout le nécessaire pour que l’ACIP donc le Consistoire de Paris rejoigne cette institution.

I.A. : Votre engagement au sein de la Communauté Juive est très important. Cela exige de la disponibilité. Quoique retraité, vous avez de nombreuses activités. Comme parvient-on à se libérer des contraintes de la vie quotidienne pour se lancer dans une action communautaire qui doit être bénévole ou désintéressée ? Est-ce un don ? G.A. : Non, c’est une organisation rigoureuse conduite par un engagement sincère. Il faut être animé de la trilogie bien connue du militant, qui est la suivante : « L’optimisme, la persévérance et la volonté … ! » Il y a une cinquantaine d’années, en rentrant d’Algérie, j’ai fait la connaissance d’une belle dame qui s’appelait l’ACIP ; j’y suis donc très attachée, car elle m’a éduqué pour être un bon juif dans ma Communauté sans oublier d’être un bon citoyen dans ma cité. J’entends participer à cette belle aventure humaine d’abord pour améliorer l’image de marque de cette belle institution. Comment expliquez-vous que malgré les multiples opérations médiatiques du président sortant, l’image de marque de l’Institution ne se soit pas améliorée ? Tout simplement parce que les fidèles ressentent bien qu’il s’agit d’opérations très, trop personnalisées. « Les dix jours du Consistoire » placés en pleine période électorale, alors qu’ils auraient pu se dérouler après les élections, constituent une preuve supplémentaire de l’utilisation abusive par le président sortant des moyens du Consistoire à des fins personnelles. Tous ensemble, nous devons rendre au Consistoire son attractivité d’antan pour qu’il retrouve tout son sens en étant rassembleur et ouvert. Cela exige une gouvernance transparente et démocratique pour retrouver tout son rayonnement dans la nation française. Or, les dérives des dernières années avec un conseil d’administration dont le rôle n’a cessé de décliner au point que les compte rendus, lorsqu’ils sont approuvés, le sont au bout de plusieurs mois…des commissions qui ne se réunissent plus…une commission électorale totalement décrédibilisée…un trésorier qui n’est pas informé lorsque le président signe avec un fidèle un prêt de 260 000e… !

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I.A. : En quoi selon vous ce groupe pourra améliorer l’image de marque du Consistoire ? Comment parviendra-t-il à rénover et démocratiser cette institution ? G.A. : Notre premier objectif, et c’est une tâche à laquelle je m’attellerai dans le cadre de notre travail d’équipe, est de garantir la transparence du Consistoire. C’est la raison pour laquelle nous proposons la création d’un « Comité des sages » pour dépasser les insuffisances constatées de la commission électorale et régler certains sujets polémiques. Cette belle institution doit être un lieu de convergence et de bien être où se développent les synergies dans un destin commun avec des gens très différents. C’est aussi un lieu d’échange d’expérience réussie mais également de réflexion perpétuelle pour dessiner le futur de cette belle association. Maintenant, pour qu’il y règne le Chalom et l’Harmonie, il faut redonner confiance aux fidèles et faire de cette belle Maison un véritable « tabernacle de verre ». I.A. : Dans ce contexte quelle sera votre apport personnel ? G.A. : Il faut redonner vie au Conseil d’administration en rendant ses débats totalement transparents. Dov ZERAH avait fait en sorte que le secrétaire du Comité d’entreprise assiste à toutes les séances du Conseil pour pleinement associer le personnel à la vie de la maison. Maintenant, il faut permettre aux fidèles d’avoir connaissance des débats. Cela rendrait peut être les séances plus sereines, et éviteraient les invectives. Jean Bodin disait « il n’y a de richesse que d’hommes ». Pour concrétiser ce projet, nous pouvons nous appuyer, en leur rendant un vibrant hommage, sur l’ensemble du personnel de l’ACIP pour leur disponibilité, leur sérieux et leur compétence sans oublier les Rabbins et les Chohatim (abatteurs rituels) qui représentent le cœur de cible de cette mission de service public juif de qualité. Je salue également l’énorme bénévolat des Présidents et des membres des commissions administratives. Il est grand temps de mettre en place le Parlement des communautés pour les associer aux travaux du Conseil d’administration. Alors Tous ensemble, nous pourrons inscrire sur le fronton de nos bâtiments : « Notre Maison ». I.A. : Pour finir pouvez vous donner un synonyme de Consistoire ? G.A. : J’en ai heureusement plusieurs qui forment une phrase « Maison du Juif pour y trouver un lieu de convergence et de bien être, pour participer au vivier de réflexion sur le futur ». Cette belle Dame deviendra alors un véritable « tabernacle de verre ». Alors avec le regroupement « Tous Ensemble 2013 » autour de Dov ZERAH dans le Chalom, nous construirons le Consistoire de demain.



L’information en provenance d’Israël

Yom Kippour : Le Jour du Grand Pardon ! Kippour est un jour d’expiation et de pardon, un jour exclusivement consacré à la prière et à la pénitence qui a une portée unique, puisqu’il permet à l’homme de faire Téchouva, pour se débarrasser en quelques sortes de ses péchés et de se régénérer totalement…

Il n’en demeure pas moins que ce jour reste un jour de jeûne majestueux où le juif se purifie des fautes du passé et où dit-on il ressemble aux anges du service divin. Debout, mais pliant le genou, chantant et louant le Créateur de toutes ses forces. Si Kippour impose aux juifs une abstinence rigoureuse, celleci ne constitue pas une fin en ellemême, mais simplement un moyen pour aider l’homme à s’affranchir de ses faiblesses mais aussi des défaillances qu’il a connues au cours de l’année écoulée et retrouvant ainsi une certaine paix de l’âme et de la conscience, afin de se réconcilier d’abord avec ses semblables et se réconcilier avec le Tout Puissant. Si l’homme avant même de se réconcilier avec D-ieu, n’est pas capable de pardonner à son prochain dit le Talmud alors ce jour de pénitence n’aura servi strictement à rien!. Pour D-ieu, Il est impératif de demander pardon à la personne offenser. Dans la Tradition on enseigne que de par lui-même, Kippour a déjà un pouvoir d’absolution. Sa force répa-

ratrice ne saurait cependant s’appliquer qu’aux péchés commis envers Achêm ; elle s’avère impuissante sur les offenses «Ben Adam lahavéro» à l’égard de son prochain. Quiconque a porté préjudice à autrui, ou l’a atteint dans son honneur, n’obtiendra le pardon pour lui-même que s’il a réparé le tort qu’il a causé. C’est donc à l’œuvre de réconciliation qu’Erev Kippour a été consacré. L’homme qui aura assumé le courage de vaincre son amour-propre sa «Gaâva» pour reconnaître sa faute et en faire naturellement l’aveu à celui ou celle auquel il a nui, qui aura pu extirper de son cœur des sentiments mesquins de haine parfois gratuite ou de rancune, sera digne de comparaître, purifié, devant son D-ieu et Jugé. Dans le cas contraire, il repartira hélas de la synagogue à l’issue de la Neïla comme il était venu. A Kippour disent nos Sages le sentiment d’orgueil doit être complètement annihilé, pour y parvenir, une solution nous ai proposée par Rav Eliahou Dessler zal, c’est celui de la «harata» des regrets que nous devons avoir notamment pour nous êtres comportés malhonnêtement à l’égard d’autrui ou pire encore vis-àvis de la Kéhila- la communauté. Le Kol Nidré est un des principaux moments, Eblouissante de blancheur, éclairée comme jamais, la synagogue se remplit avant le crépuscule. C’est dans un silence recueilli que le Hazan récite cette prière qui contribue à créer une atmosphère d’extrême

gravité et de crainte : «Il sera pardonné à toute la communauté des enfants d’Israël ainsi qu’à l’étranger qui séjourne parmi eux» Ainsi le Kol Nidré constitue le leitmotiv de toutes les prières de Kippour. Cette envie, ce désir nostalgique de rétablir le lien rompu avec le Créateur et de s’adresser sans intermédiaire à Sa Miséricorde. Le Lendemain matin après la Téfila, où s’intercalent de nombreux Pyoutim écrits pour la plupart par les grands sages de l’Espagne Médiévale (Ibn Ezra,Yéouda Halevy)on en vient au rituel du Moussaf qui retrace en termes très poétiques, le service et les gestes du Cohen Gadol dans le Temple de Jérusalem, le moment solennel entre tous où, tout de lin blanc vêtu, il pénétrait dans le Saint des Saints et prononçait le «Chêm Améforach» le Nom ineffable, confessant tour à tour ses fautes, celles des prêtres et de tout le peuple entier. Vers le début de l’après midi les fidèles réciteront la prière de Minha avec comme Haftara, Le Livre de Yona, démonstration éloquente que l’on ne peut se dérober à l’appel de D-ieu omniscient et omni présent, même dans les entrailles d’une baleine... On raconte dans le Talmud Chabat que Rava vit un jour Rav Amnouna se livrer longuement dans sa prière. Il s’exclama : «On néglige la vie éternelle pour se consacrer à la vie éphémère!». En fait pour Rava la prière est considérée comme une activité «passagère» comparativement à l’étude

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de la Thora qui est l’expression de la vie éternelle. L’opinion de Rava suscite notre étonnement, surtout quand nous pensons à Yom Kipour, qui a été institué comme une journée de prière pour mériter le Grand Pardon et non d’étude de la Thora !. Cette expression «on néglige la vie éternelle pour se consacrer à la éphémère!» apparait à quatre reprises dans le Talmud. Mais ces trois exemples n’ont rien de commun avec le premier texte dans lequel Rav Amnouna s’attarde dans sa prière. Comment dans ce cas là comprendre Rava? D’autant qu’il est écrits que : «Les prières ont été instituées par nos ancêtres…ou encore qu’elles tiennent lieu de sacrifices quotidiens…et que D-ieu aspire aux prières des Justes!. Il ne peut donc y avoir de doutes sur les intentions de Rava. Il ne désapprouve sûrement pas celui qui s’adonne à la prière. Mais ce qu’il condamne, c’est la longueur exagérée de la prière, lorsqu’elle est consacrée à des demandes personnelles et matérielles comme le confirme Rachi qui interprète les paroles de Rava. Pour Rava même si la prière relève de la vie éternelle, il ne faut pourtant pas qu’elle se transforme en une longue liste de sollicitations pour les besoins vitaux, comme le confirmait du reste, notre Maître Rebi Fraji Uzan zal. C’est la raison pour laquelle, dans nos prières prolongées de Roch Hachana et de Kippour, nous ne rappelons nul-

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lement nos besoins quotidiens. Les prières de Kippour doivent être consacrées aux préoccupations d’ordre spirituel, à la purification de l’être, à la Téchouva, à la communion avec D-ieu pour ressentir son règne et c’est aussi un appel à la prise de conscience de la petitesse de l’être humain dans l’univers, comme dit le verset du sidour: «Je suis poussière dans ma vie, à plus forte raison après ma mort». Il faut que nous sachions nous-mêmes nous élever impérativement au dessus des contingences habituelles au moins en ce jour de Kippour et que nous consacrions nos prières à réaliser la sanctification de l’Eternel. Ainsi la Neïla viendra clore pour ainsi dire cette journée marathon de prières. C’est le moment unique durant lequel bien qu’affaiblis, nous demandons à D-ieu clément et miséricordieux, d’agréer toutes nos prières et de nous accorder son pardon. Puissions-nous le servir avec amour pour mériter d’être scellés dans le Livre de la Vie. Amen Gmar Hatima tova à Tous Yvan Lellouche

Interview du Rav Yermiahou Koën chlita Dayan du Beth Din de Paris

Y. L : Monsieur le Rav, notre rédaction a pris l’habitude depuis de nombreuses années de venir vous interroger à la veille des fêtes de Tichri sur des sujets divers qui concernent notre communauté. Votre éclairage compte étant donné que vous êtes une sommité connue er reconnue, et que vos écrits font référence parmi les personnalités du monde de la Thora. Nous savons que depuis quelques années l’abattage rituel est sur la sellette en France mais également en Europe, quel le est la situation qui prédomine aujourd’hui ? RYK : La situation est plus difficile et plus compliquée puisqu’à l’heure où je vous parle la Pologne par exemple a suspendu l’abattage rituel par un décret officiel du gouvernement actuel. Ceci dit, nous avons rencontré il y a peu, le Premier Ministre polonais dans le cadre d’une démarche du Merkaz Arabbanim Europa – Le Centre des rabbins européens, et grâce à ces discussions de haut niveau, le premier Ministre et son Ministre de l’agriculture vont tenter de trouver des solutions pour nous permettre de continuer d’abattre dans leur pays. Nous sommes assez

confiants sur l’engagement qu’il s ont pris. En France c’est différent, parce que dans chaque abattoir nous subissons des contrôles de plus en plus contraignants notamment sur les lignes d’abattage. Cette situation engendre forcément des retards sur ces chaines et agace les personnels des abattoirs, aux yeux desquels nous sommes devenus des boucs émissaires… Tout ceci est la conséquence de quelques vétérinaires « écologiques» qui passent leur temps à nous chercher en quelque sorte la «petite bête». Parfois ils considèrent que les yeux de la bête abattue sont trop ouverts… ou encore que la bête bouge ! Franchement on peut assimiler cela à une sorte de «sabotage» contre le travail remarquable de nos chohatim !.

Y.L : Dans ces conditions l’atmosphère doit être parfois tendue dans les abattoirs Français ? RYK : Evidemment il y a beaucoup de tension ! ajouter à cela qu’une nouvelle disposition de loi sur le terrain permet désormais aux employés d’abattoirs d’achever la bête après chéhita d’ un coup de pistolet après 1 minute…Nos 35 chohatimes sont en permanence sur le qui vive et font preuve d’une grande vigilance pour que ce délai de 60 secondes soit respecté entre l’abattage rituel et le coup de pistolet…Certes, ce mode expéditif choque un peu, mais c’est la réalité sur le terrain à laquelle nous sommes confrontés quotidiennement !. Y.L : Et que dit la Halakha à propos de l’achèvement de la bête par ce procédé ? RYK : Dans le cadre de la loi, après la chéhita de la bête, il est permis après 60 secondes de l’achever ainsi. Car on considère que la bête s’est vi-

dée de son sang. Ceci est un cas évidemment de « Lekha tkhila » c’està-dire imposé !. L’an dernier j’avais saisi quelques hautes personnalités européennes pour leur expliquer justement avec preuve à l’appui que notre mode d’abattage était indolore. De nombreux vétérinaires et scientifiques non juifs précisent que l’animal ne souffre pas au cours de l’abattage rituel, mais par contre souffre bien au cours d’un abattage classique au pistolet. Notre abattage impose de couper les veines (canet et vechet) qui font baisser en une seul fois et de façon importante l’arrivée du sang vers le cerveau et ainsi la bête est considérée comme si elle était sous anesthésie générale et ne ressentait pas l’abattage.

Y.L : Ce point a-t-il était confirmé par des scientifiques ? RYK : Evidemment par exemple le Docteur Niv a découvert que la position de l’animal entrainait une forme d’hypnose qui lui ôtait toute douleur, de façon définitive. Quand aux conclusions des Docteurs Selhased, Dyukes, Liben et Levinger elles précisent qu’un minimum de sang continue à arriver vers le cerveau après l’abattage rituel, ce qui arrête dès le début le processus de douleur. Ils affirment même que l’abattage rituel désamorce, le processus de respiration ainsi que les organes de la régulation du sang dans le cerveau, et qu’en conclusion, la bête meurt de la façon la plus simple qui soit. Voilà pourquoi à priori bien que la bête soit achevée après la chéhita elle continue d’être permise, évidemment une fois que toutes les vérifications- les bédikot- sont faites. Y.L : On dit cependant que les bêtes qui peuvent se révéler non

cacher, sont définitivement « boycottées » RYK : Effectivement elles le sont essentiellement par de grands groupes de distributions dont je tairai les noms…

Y.L : Pensez- vous qu’il y aura encore des soucis à se faire pour la chehita? RYK : Vous savez, un problème en entrainera forcément un autre hélas ! C’est un peu comme la boite à pandore... Ces systèmes que je dénonce sont en place dans quelques abattoirs, mais ma crainte, c’est qu’ils se généralisent… Y.L : Lorsque vous parlez de «système» vous faite allusion aux contraintes? RYK : Bien sur ! Tenez par exemple, dans certains abattoirs à l’issue de l’abattage, la bête est dépecée et un employé vient sectionner la carcasse avec une scie électrique avant même que nos vérificateurs ne rentrent en action!. Souvent cela occasionne des lésions sur les poumons. Nous avons souvent protesté, mais du fait de cette atmosphère un peu hostile, personne ne nous écoute ! Y.L : Passons à un autre registre. Des produits laitiers sous le contrôle du Beth Din de Paris, c’était un vieux projet qui a été mis de coté pour diverses raisons… vous pensez que c’est encore possible ? RYK : Oui c’est possible dès demain ! Y.L : Rav Yérmiahou Koen, bien que vos compétences sont reconnues et que vous êtes régulièrement consulté de par le monde, on dit que vous êtes sur le départ… RYK : Baroukh HM (Bli Aynara)

je suis encore en bonne santé et je vous rappelle que je suis à ce poste de grande responsabilité depuis prés de 10 ans. J’ai acquis une formidable expérience supplémentaire et j’ai des projets en tête. Vous savez je reçois quotidiennement les soutiens et les encouragements ou des lettres de personnes ou même de collègues rabbins qui souhaitent que je poursuive ma mission au sein du Consistoire de Paris. Pour l’instant, nous verrons bien D-ieu est grand !. Y.L : Pour conclure, quelles sont vos craintes et vos espoirs pour le monde juif en cette veille de Roch Hachana ? RYK : Pour le monde juif, je crains ce déferlement de haine contre les Yéchivot en Israël et les décrets pour la rupture des subventions quelles reçoivent pour vivre. Vous savez, de mon point de vue nous sommes tous assis sur un arbre qui est la Thora et certains qui se disent des frères ou des amis se mettent à scier l’arbre sur lequel nous sommes ! . N’oublions pas que l’Etat d’Israël est entouré de milliards d’ennemis et ce n’est que grâce au miracle permanent de la Thora et l’accomplissement des Mitsvot qu’Israël subsiste et subsistera encore. Et lorsque j’observe qu’on veut abattre cet « Arbre » de la Thora qui nous concerne tous, j’ai très peur et je prie pour que ces frères ou ces amis fassent réellement téchouva et ouvrent leurs yeux et leur cœur. En tant que Cohen je leur donne ma Berakha : « Yassé chalom mimromav…Veasé chalom alénou vé al khol Israël Vé yomrou Amen ! » Chana tova Ktiva Vehatima tova à vous et vos lecteurs ainsi qu’à toute la communauté juive dans son ensemble.


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Henry Kissinger : « Si vous n’entendez pas les tambours de la guerre, c’est que vous êtes sourd »

Le Mauvais, la Brute et les Dégonflés

Je suis fermement opposé à toute intervention occidentale en Syrie. Tout d’abord car j’apprécie à leur juste valeur ces bourgeons du Printemps arabe tant salué par nos intellectuels et porteurs de fruits vénéneux ! Je suis toutefois très sensible au fait que les « puissances » occidentales soient désormais émotives et indignées par l’emploi de gaz. Il fut un temps pas trop lointain où ce n’était pas le cas ! Il est vrai qu’il ne s’agissait que de Juifs ! Les stocks de produits chimiques mortels ne méritaient aucune intervention lorsque la menace ne pesait que sur Israël. Les deux parties en conflit en Syrie s’accusent mutuellement d’utilisation de produits chimiques et de gaz de destruction. Ils ont tous deux raison. Les indignations vertueuses de la presse et des medias me semblent quelque peu tardives. La guerre civile syrienne a déjà dépassé les cent mille morts et les deux millions de réfugiés sans que la « communauté internationale » ne se soit sentie obligée d’intervenir. Ce n’est pas la première fois que des armes chimiques sont utilisées et il semblerait que l’aviation israélienne soit déjà intervenue pour détruire certains stocks pouvant passer entre des mains inappropriées. Les télévisions qui ont passé en boucle la macabre mascarade des corps alignés n’a jamais montré les exécutions sommaires et barbares des « rebelles » contre des civils et des enfants, l’égorgement et les décapitations sauvages conformes au coran. Les images ne manquent pourtant pas. Dans l’affaire syrienne, il n’ya pas de bons et des méchants mais des sauvages et des barbares. Je leur souhaite donc de continuer sans

vainqueur ! L’expérience grotesque des interventions en Lybie a eu pour résultat la floraison « démocratique » que nous connaissons. Le bourbier syrien où s’affrontent chiites et sunnites, alaouites et al kaïda, hezbollah et mercenaires musulmans avec l’implication des turcs et iraniens est un chaudron explosif. Nul besoin d’y fourrer le nez. La quasi-totalité des groupes « rebelles » que Hollande reçoit à l’Elysée est aux mains d’assassins djihadistes. Seule la vitrine extérieure est illustrée par des représentants portant costume et cravate. Un arbre démocratique qui cache la forêt islamique … Les indignations occidentales sont fort sélectives et temporaires. Kadhafi a planté sa tente à Paris et le même Bachar El Assad était l’invité d’honneur du défilé du 14 juillet! Le sort de chrétiens d’Orient ne semble nullement préoccuper les démocraties occidentales. Plus d’une centaine d’églises coptes ont été attaquées en Egypte par les « Frères musulmans » sans pour autant réduire le degré de soutien à Morsi de la part du frère Hussein Obama ou des vassaux du Qatar. Toutefois, aussi hostile que je sois à l’intervention, la lâcheté occidentale prête à pleurer ou à sourire. Voila la Grande Bretagne s’étouffant dans sa perfidie traditionnelle. Obama inscrit un revers supplémentaire dans sa diplomatie étrangère. Incapable de réagir ou tout simplement d’agir, il quête l’approbation du Congrès. Le Président Hollande reste seul avec sa frégate en Méditerranée et l’autiste politique Fabius continue de considérer que seul le confit israélo-« palestinien » est responsable de tous

les maux. Une attaque contre Assad permettrait éventuellement d’acheter un calme précaire dans les banlieues françaises. John Kerry cherche encore à ébranler Israël et à créer un état terroriste supplémentaire aux dépens de la terre d’Israël. L’Occident envoie des signes de faiblesse dramatique face au monde arabe et musulman. Les tergiversations américaines et européennes sont saluées par Assad qui a tout le temps nécessaire de tenter de se préparer à la future éventuelle mini-frappe. Elles sont surtout saluées par l’Iran qui continue sa course effrénée vers la création de l’arme atomique. Si je devais tirer les leçons du soutien des USA à Moubarak, de la France à son allié Ben Ali, des résultats de l’intervention libyenne, je dirais que mieux vaut avoir Poutine pour allié qu’un Hussein Obama ou un Fabius. Que dire de ces gauchistes juifs qui demandaient le « retrait » du Golan. En fait, eux continueront à ne rien comprendre à l’écriture de l’histoire sioniste. C’est là qu’intervient la dimension israélienne. Faire confiance aux occidentaux pour mettre un terme à l’escalade nucléaire de Téhéran est pure folie. Il est vrai qu’ils sont déjà fort bien rodés pour pleurer les Juifs assassinés et les discours grandiloquents sont prêts pour saluer le courage et la tragédie que représenterait une attaque atomique contre Israël. La leçon permanence de l’Histoire est que seul Tsahal doit assurer la défense du peuple juif, que seul Tsahal doit éliminer ses ennemis. Un peuple qui ne peut se défendre seul n’a pas de place sur cette terre. Il appartient au gouvernement israélien d’agir seul et de ne pas attendre les éventuelles décisions des démocraties occidentales ou plutôt de ce qui en reste. Avec l’aide de D.ieu, je suis certain de l’éternité d’Israël et que la prophétie du loup et de l’agneau se réalisera. Le loup cohabitera en pleine harmonie avec l’agneau. Mais dans le monde tel qu’il est et même à ce moment là, je préfère être le loup. Jacques KUPFER Président du Boc National des Juifs Francophones

Henry Kissinger, 91 ans, ancien Secrétaire d’Etat, Conseiller à la sécurité sous Nixon et Ford, prix Nobel de la paix, propose sa vision de ce qui se passe en ce moment dans le monde et au Moyen-Orient. Extraits : Kissinger : “Les États-Unis ont appâté la Chine et la Russie, et la dernière étape sera l’Iran, qui est, bien sûr, la principale cible d’Israël. Nous avons autorisé la Chine à accroître sa force militaire et la Russie de récupérer de sa « soviétisation » afin de leur donner l’illusion de bravoure, qui va les mener plus rapidement à leur perte. Nous sommes comme le tireur d’élite incitant l’amateur à ramasser le pistolet, et quand il essaye : bang ! bang ! La guerre à venir sera si sévère qu’une seule superpuissance pourra la gagner, et devinez quoi, ce sera nous ! C’est d’ailleurs pourquoi les européens ont une telle hâte de former un super état : ils savent ce qui se prépare, et pour survivre, l’Europe devra être forte et soudée. Leur empressement me dit qu’ils savent que la grande épreuve de force est tout près.” Contrôlez le pétrole et vous contrôlez les nations, contrôlez la nourriture et vous contrôlez le peuple Kissinger : “Si vous êtes une personne normale,

vous pouvez vous préparer à la guerre en allant à la campagne et en achetant une ferme, mais vous devez prendre des armes avec vous, parce que des hordes affamées rôderont. Et même si les « élites » auront des abris spécialisés, ils devront faire autant attention que les gens ordinaires, parce que leurs abris pourront eux aussi être découverts.” Kissinger : «Nous avons dit aux militaires que nous aurions à prendre plus de sept pays du Moyen-Orient pour leurs ressources et ils ont presque terminé le travail, nous savons tous ce que je pense de l’armée, mais je dois avouer que cette fois, les ordres étaient superflus. Il est exact que la dernière étape, c’est à dire la conquête de l’Iran, va vraiment faire pencher la balance. Combien de temps la Chine et la Russie vont-elle se contenter de regarder l’Amérique faire le ménage ? Un de ces jours, le grand ours Russe et la faucille chinoise seront réveillés de leur sommeil… N’oubliez pas que les États-Unis disposent de meilleures armes que les autres nations et que le moment venu, nous utiliserons ces armes. » Cette interview date de novembre 2011. © Jean-Patrick Grumberg



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LE JTLV : une série d’émissions inédites sur les touristes français à Tel Aviv en l’avenir.

Soleil, farniente, jolies filles, plages de sable fin… Jusqu’alors on pouvait se demander pourquoi Tel Aviv n’avait pas encore fait l’objet d’un programme léger et amusant. Et bien c’est chose faite désormais. Élie Cohen, animateur et réalisateur, a décidé au mois d’août dernier (en partenariat avec Ma Chaîne Étudiante - MCE) de s’attaquer aux touristes français en vacances dans la ville qui ne dort jamais. Accompagné d’une équipe de choc : Julien Cohen et Alexandra Younes, il a tenté, en une dizaine d’épisode de quatre minutes, de rendre compte de ces vacances pas comme les autres. Au programme, dé-

fis, micro-trottoir, événements, soirées, interviews, l’équipe de l’agence de communication «Touche pas à ma com» ne s’est privée de rien pour créer au final un programme original et décalé à la cible familiale et généraliste. L’objectif pour Élie Cohen c’est de produire une émission déjantée, drôle, insouciante, lointaine des conflits inter-religieux, à l’image de cette métropole unique dans la région. En effet, Il s’agit là d’un contenu léger, détendu et jeune qui surpasse totalement toute considération communautaire et qui vise à dédramatiser et réconcilier le Français avec ce pays qui regorge de paix, de vie et de confiance

Au micro du journaliste : Patrick Bruel, Max Boublil, Kev Adams, Eyal Golan, mais aussi des anonymes français ou israéliens. Il n’a pas toujours été facile de filmer en tous lieux et d’obtenir que les touristes se prêtent au jeu ; mais grâce à une diffusion quasi-quotidienne sur YouTube et MCETV.fr, l’équipe au début suscitant la défiance, est devenue au fil des jours fortement plébiscitée notamment par des fans… Même Kev Adams qui de prime abord ne souhaitait pas participer s’est spontanément présenté à la caméra avouant tout le bien qu’il pensait du programme. La satisfaction de l’équipe du JTLV et de MCE va au-delà de leurs attentes : en effet la «web-série» a atteint plus de 500 000 vues en moins d’un mois, ce qui a poussé Ma Chaîne Étudiante à programmer l’émission à l’antenne courant septembre. Même s’il maintient que Le JTLV n’est pas un programme communautaire, Élie Cohen déplore un manque fâcheux de soutien d’institutions ou de sponsors de la communauté : «On n’encourage pas assez les artistes et les jeunes qui sont selon moi le souffle et l’âme de la communauté».

Propagande pro-Iran : l’Express menteur pris la plume dans le sac à désinformation Juifs.

Cette mise au point de l’Iran me permet de prendre l’Express en flagrant délit de manipulation, de désinformation et de mensonge. Le titre du site FARS, l’agence d’information officielle iranienne précise : « L’Iran dément les informations rapportées par les médias selon lesquelles le Président Rouhani aurait tweeté ses vœux de nouvel an aux Juifs. »

Voici le gros titre d’un article de l’Express.fr : Iran: le gouvernement multiplie les geste pour corriger son image. Ce titre et le reste de l’article sont destinés à préparer les esprits, graduellement et par petites touches, à accepter l’idée que l’Iran a changé, qu’il n’est plus l’état voyou que l’on sait, que c’est un pays comme les autres – peut-être un peu radical mais à peine – et en aucun cas le diable militariste aux ambitions nucléaires que l’on présente. Et l’Express va encore plus loin en assénant ce qu’il pense être l’argument ultime,

révélant – grosse maladresse éditoriale – l’obsession anti-juive de ses dirigeants islamistes : … « le président a présenté ses vœux du nouvel an juif ». Sauf que l’Express ment, sur un sujet grave, et l’Express le sait. Car l’Iran a formellement démenti les propos de l’Express et des autres médias qui ont tenté de s’engouffrer dans cette étroite encoche destinée à présenter Israël comme l’éternel militariste cherchant à justifier ses envies belliqueuses par des fantasmes tout droit sortis des cerveaux paranoïaques des

Et il convient d’ajouter que si, par le plus grand des hasards, l’Iran avait voulu, comme le dit l’Express, « corriger son image », il se serait empressé de ne rien dire, et aurait laissé les médias voyous faire le travail pour changer leur image. Au lieu de cela, l’Iran confirme son refus catégorique d’être pris pour autre chose que ce qu’il est, un Etat terroriste qui travaille d’arrache pied pour rayer Israël de la carte du temps. CQFD messieurs les activistes avec cartes de presse. Le Kleenex pour vous moucher est en prime. © Jean-Patrick Grumberg


L’information en provenance d’Israël Edition du 11 au 17 Septembre 2013

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Les militaires au Salut Nazi inversé, devant une synagogue parisienne, devront rendre des comptes

C’est le site francophone américain, Dreuz, qui a publié l’information le premier, la semaine dernière. Deux militaires français du régiment des chasseurs alpins, en mission de surveillance devant une synagogue de Paris, se sont fait photographier faisant le Salut Nazi inversé, le signe de ralliement au politicomique Dieudonné M’Bala M’Bala. L’image, qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques jours n’est pas tout à fait inédite… Ces derniers mois, M’Bala (X2) a posté sur sa page Facebook les dédicaces d’un grand nombre d’admirateurs qui se prennent en photo, souvent en groupe et en vacances, en faisant la «quenelle», une sorte de bras d’honneur inventé par lui et pratiquée lors de ses spectacles. Ce qui est plus gênant, c’est que la quenelle est associée à la campagne antisémite «antisioniste» de Dieudonné aux élections européennes de 2009 et à ses multiples provocations sur le thème (on se souviendra plus tard de ses accointances avec la famille Le Pen, avec le terroriste Carlos, avec le négationniste Garaudy) et que les deux militaires français en question posent pour la photo… devant une synagogue. Cette photo a été prise rue de Montevideo, dans le XVIe arrondissement de Paris. La synagogue est celle située au 5 bis. De quand date le cliché? Une enquête est en cours pour déterminer quand les soldats en question étaient affectés en région parisienne. Contacté, le service de presse de l’armée de Terre nous a affirmé être saisi de l’affaire: «Il est hors de question que des gens fassent l’apologie d’une doctrine interdite. Vous pensez bien qu’on ne reste pas insensibles, on prendra toutes les mesures disciplinaires qui s’imposent. L’armée de Terre condamne tout geste qui porte atteinte à l’uniforme.» L’armée confirme qu’il s’agit bien de deux chasseurs alpins, et pas d’un canular: «Les deux chasseurs alpins ont été identifiés, leur mission sur Paris a été interrompue. Ils rentrent à la garnison, où ils seront reçus par leur hiérarchie qui en tirera les conclusions administratives.» En revanche, les autorités militaires, si elles prennent bien l’affaire au sérieux, cherchent à savoir si le caractère antisémite du cliché est avéré: «Cette photo a particulièrement attiré notre attention par le fait qu’un lien de causalité avec la localisation a

été fait. Mais a priori, la localisation n’a rien à voir avec le geste. Il faut savoir ce qu’il y a derrière [le bâtiment en arrière-plan, NDLR].» Les synagogues font l’objet d’un dispositif de surveillance lors des fêtes juives (Roch Hachana puis Yom Kippour, fixées cette année aux 4 et 14 septembre), généralement confié à la police nationale. Mais la synagogue du 5 bis rue de Montevideo est mitoyenne d’un autre lieu «sensible», l’ambassade de Mauritanie, située au 5. Pour l’armée de Terre, le fait que la photo soit prise devant la synagogue pourrait être un hasard. Les photos de Google Street View montrent que l’immeuble qui abrite la synagogue ne se distingue pas au premier coup d’œil par son caractère cultuel. Sauf que sur la porte derrière eux, il est écrit: « Synagogue beth David. » On nous prendrait presque pour des buses… Au-delà de ce cas dont le caractère antisémite semble être avéré, plusieurs militaires, parfois en groupes, se sont prêtés au jeu de la quenelle ces derniers mois, envoyant leurs photos à Dieudonné, qui les republie avec gourmandise sur sa page Facebook, très suivie. Le service de communication de l’armée minimise et fait valoir qu’avec 300.000 membres, l’armée ne peut être qu’un reflet de la population française dans son ensemble. Sans bien sûr tolérer le moins du monde ce genre de geste. Ce qu’on peut affirmer c’est que, pour certains, la quenelle est un salut nazi détourné qui exprime la lutte contre l’Etat d’Israël. Et que pour d’autres, elle n’est qu’un bras d’honneur, un geste potache et irrévérencieux, un signe d’exaspération populaire contre l’establishment et les médias. Mais s’il était intentionnel, un tel geste devant une synagogue laisserait peu de doute sur sa signification. Le trouble dans lequel l’affaire semble avoir plongé l’armée en témoigne: sans vouloir une seconde laisser entendre qu’elle pourrait être indulgente face à l’antisémitisme, ses responsables semblaient quelque peu décontenancés face à la signification du geste. Dieudonné utilise de plus en plus la quenelle comme catalyseur de ces exaspérations. Postée le 26 août, sa dernière vidéo, vue plus de 360.000 fois sur YouTube, est à ce titre riche d’enseignements. Intitulée «Dieudonné et la quenelle de la révolution», elle est pour lui l’occasion de revenir sur ce signe de reconnaissance et sur sa portée politique: «Aujourd’hui, je dirais que ça ne

AH SI J’ETAIS JUIF! Après clips, documentaires et La Jupe Rouge, un premier courtmétrage présenté au Festival de Cannes, Berlin et Clermont Ferrant (au marcher du film), il y a deux ans, voici“Ah si j’étais Juif!”. On sourit, on rit, on frissonne, on estcaptivé par ces personnages emmêlés dans leurs idées et leursprejugés. Un joli film drôle sur un sujet sérieux : racisme et tolérance. Une prouesse qui en 10 minutes et de belles images dit toutes les differences grace à une histoire bien ficelée et des comédiens magnifiques. Le chemin est tout tracé pour Frédéric Kofman qui affirme là son talent d’auteur et de réalisateur.

Projection au cinema Lincoln, Paris 8° le 27 octobre à 11h Réservation sur agencekofman@gmail.com m’appartient plus. Ce concept, cette formule magique ne m’appartient plus, elle appartient à la révolution… qui arrive. [...]

peu anodine et potache se cache un acte subversif capable d’incarner le déclic qui sera à l’origine de l’émancipation des masses laborieuses.

Au hasard d’une expérience, j’ai créé voici quelques années, sous l’effet d’une inspiration un petit peu baroque, le glissage de quenelle. En initiant mes contemporains à cette pratique fantaisiste, je ne pouvais pas imaginer que derrière la façade un

Je ne pensais pas que le mouvement de la quenelle aille aussi loin. Aujourd’hui j’ai pas une journée où j’ai pas une quenelle qui m’arrive [sur Internet, NDLR].» Dieudonné présente alors (vers 3

minutes sur la vidéo) les très nombreuses photos de quenelles qui lui sont envoyées. Des quenelles de jeunes, de vieux, d’étudiants… Mais aussi de forces de l’ordre: policiers, militaires, pompiers. Ce qui fait dire à «Dieudo» dans la vidéo, sur le ton de la rigolade: «On en est presque à rêver qu’on aurait un coup d’Etat bientôt.» Par Raphaël Livshin – Avec Slate


L’information en provenance d’Israël Edition du 11 au 17 Septembre 2013

Côte d’Ivoire: Israël toujours aussi actif après la chute de Gbagbo

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Israël, 11e pays le plus heureux au monde

l’Italie, l’Espagne et le Portugal. » « Le bonheur se compose d’émotions positives vécues par une personne, plaisir dans la vie, satisfaction, sentiment de bien être, optimisme et trouver un sens dans la vie, » explique Effi Gil, un expert en psychologie médicale. « Dans les pays où il y a la prospérité économique, des politiques d’impositions élevées qui réduisent les inégalités, la liberté individuelle et un impact réel sur la vie personnelle de quelqu’un, il existe un indice de bonheur plus élevé, comme on peut le voir dans le cas des pays nordiques. »

“La chute de Laurent Gbagbo, qui fut proche de l’Etat hébreu, n’a pas infléchi les relations entre Tel-Aviv et Abidjan. En témoigne la récente visite d’Ehud Barak. Les groupes Elbit Systems, Israel Aeronautics Industries sont toujours aussi actifs” selon la publication africaintelligence.fr. Selon Jacques Bendelac en 2011: “Alors que la Côte d’Ivoire s’enlise dans une crise sans fin, les entreprises et hommes d’affaires israéliens y réduisent leurs activités. Les autorités israéliennes ont demandé l’aide de la France pour exfiltrer leur personnel diplomatique alors qu’à Abidjan, les firmes israéliennes, comme Leadcom, évacuent leurs salariés. Certes, le manque à gagner pour les intérêts israéliens sur place est limité: les échanges commerciaux entre les deux pays sont faibles et la présence israélienne s’est fortement réduite ses dernières années”. Près d’une centaine d’investisseurs frappent chaque jour, aux portes de la Côte d’Ivoire. Même Israël entend inves-

tir fortement dans le pays. D’ailleurs, une délégation d’opérateurs économiques de ce pays conduite par Stanley Fischer, gouverneur de la Banque centrale d’Israël était en mission de prospection économique en Côte d’Ivoire en juillet dernier. Cette délégation qui a échangé avec plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Industrie, s’est vue présenter les opportunités économiques de la Côte d’Ivoire. Et là, les hôtes de Dosso Moussa ne sont pas repartis insatisfaits. En clair, plusieurs domaines économiques comme ceux de l’agriculture, de l’énergie, des mines, du pétrole, de la santé, de l’éducation etc, restent encore à explorer et à développer. Ce qui nécessite de grands investissements et une assistance technique. La Côte d’Ivoire constitue un vaste marché et possède par ailleurs, des infrastructures de qualité. Comme on le dit : « Côte d’Ivoire is back ». Ceci pour signifier que le pays renoue avec le reste du monde.

Les gens les plus heureux au monde se trouvent au Danemark, selon un nouveau rapport publié lundi, basé sur des recherches menées par The Earth Institute à l’Université Columbia. Le bonheur est mesuré par une variété de paramètres, dont l’espérance de vie, la mortalité infantile, le statut socio-économique et l’éducation.

Les pays avec les citoyens les plus malheureux sont en Afrique et d’autres régions frappées par la pauvreté. Le pays avec le plus bas niveau de bonheur est le Togo. Un peu plus haut dans la liste se trouvent la Guinée, la République Centrafricaine, les Comores, la Tanzanie et le Sénégal, aux côtés du pays européen avec la population la plus malheureuse, la Bulgarie.

Malgré le froid, les pays du nord mènent le classement. Comme les années précédentes, les pays nordiques sont en tête de liste, avec le Danemark en première place. Il est suivi par la Norvège, la Suisse, les Pays-Bas, la Suède, le Canada, la Finlande, l’Autriche et l’Islande. La neige rendraitelle les gens heureux ?

Selon le professeur John Helliwell, économiste à l’Université Columbia qui a rédigé le rapport, l’indice de bonheur s’est amélioré entre 2005 et aujourd’hui. Cependant, tandis que l’Amérique latine et les Caraïbes ont montré une amélioration spectaculaire de leur indice de bonheur, les pays du Moyen Orient, après les soulèvements populaires qui ont eu lieu récemment, ont vu leur niveau de bonheur baisser de 11,7%.

A la 11eme place, sur 150 pays étudiés, se trouve Israël, venant juste avant la Nouvelle-Zélande, les Emirats Arabes Unis, les Etats-Unis, l’Irlande et le Luxembourg. Il y a un an, Israël se trouvait à la 14eme place, ce qui signifie que l’état hébreu a gagné 3 places dans le classement.

« Le printemps arabe n’était pas bon pour beaucoup de gens dans ces régions, » a déclaré Helliwell. « Mais les baisses les plus importantes ont été vues dans les pays les plus durement touchés par la crise de l’euro, la Grèce,

« D’autre part, dans les pays où il y a un régime totalitaire, des guerres répétées, la corruption et l’absence de toute influence réelle sur le bien être de chacun, il y a un sentiment croissant d’impuissance individuelle et de faibles indices de bonheur. » Alors comment se fait-il que l’indice de bonheur d’Israël soit parmi les plus élevés au monde, malgré les critiques constantes et le mécontentement apparemment partagé par la plupart des israéliens ? « Israël a toujours été perçu comme un peuple optimiste, » a déclaré Gil. « Si vous regardez les sondages publiés pour Rosh Hashana, il semble que la plupart de la population soit satisfaite de sa vie, » a-t-il dit. « Même avec les lacunes, il y a un sentiment de liberté plus élevé, l’espoir constant d’une amélioration de l’économie, de la sécurité, et le sentiment que par rapport aux pays qui nous entourent, nous sommes dans une position favorable, et, par conséquent, il y a un niveau relativement élevé de satisfaction des israéliens vis-à-vis de leur vie, » a noté Gil.

Netanyahou sur Israël : « nous avons défié les lois de l’histoire » nyahou avec le sourire.

Source:http://www.africaintelligence.fr/

« Nous restons une oasis de démocratie, de stabilité, de tolérance et de liberté, » a-t-il dit, en comparant Israël aux pays turbulents du Moyen Un point important que Netanyahou a souligné est que « le programme nucléaire de l’Iran doit être stoppé », car il suppose une menace majeure pour la région d’Israël et la paix dans le monde.

La veille de Rosh Hashana, le premier ministre d’Israël, Benyamin Netanyahou, a souhaité aux communautés juives à travers le monde sécurité, prospérité et surtout paix. Netanyahou s’est étendu sur la totalité des réalisations israéliennes au cours de l’année écoulée : le lancement du

satellite de communication Amos 4, une croissance économique durable, les médailles d’or aux olympiades de l’informatique et de la science, et les meilleurs étudiants dans le domaine de la science. « Je suis fier de servir en tant que premier ministre d’Israël, » a déclaré Neta-

Cependant, Netanyahou a calmé les craintes sur toute menace potentielle contre Israël quand il a parlé à son cabinet ministériel dimanche, en disant : « nos ennemis ont de très bonnes raisons de ne pas essayer notre force et de ne pas tester notre pouvoir, » a-t-il dit. « Ils savent pourquoi. » Netanyahou a conclu en disant comme l’état d’Israël a « défié les lois de l’histoire contre d’énormes difficultés, » et que maintenant Israël est un pays tellement prospère, moderne et avancé.



L’information en provenance d’Israël Edition du 11 au 17 Septembre 2013

« Israël est un îlot de tranquillité au milieu du chaos du Proche Orient »

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a saisi l’occasion de la réunion hebdomadaire du cabinet ministériel dimanche pour faire l’éloge d’Israël comme un « îlot de tranquillité au milieu de la tempête qui fait rage autour de nous. » Dans le premier conseil des ministres de la nouvelle année juive, le premier ministre a salué les hommes et les femmes des forces de sécurité d’Israël « pour les fêtes calmes et paisibles que nous venons d’avoir dans tout le pays. » « Ce n’est pas évident compte tenu de la tempête qui fait rage autour de nous, » a dit le premier ministre. « Nous veillons sur Israël, un îlot de tranquillité, calme et en sécurité, qui découle aussi de notre politique responsable et équilibrée et à l’action très professionnelle et

vigoureuse, dont seulement une partie est connue du public, de l’ensemble des branches sécuritaires. » Avec l’instabilité politique monopolisant l’Egypte et la perspective imminente d’une action militaire américaine en Syrie, Israël a connu une paix relative pendant toute la période qui a commencé avec le printemps arabe. « La combinaison de ces deux choses, une politique sobre, équilibrée et responsable, et les actions professionnelles en matière de sécurité, c’est ce qui nous a apporté ce calme, » a déclaré le premier ministre. « Dans la mesure où cela dépend de nous, nous travaillons pour que cela continue. » Netanyahou a également félicité la police pour la baisse du taux national de criminalité.

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L’information en provenance d’Israël Edition du 11 au 17 Septembre 2013

Voeux du Président de l’État d’Israël aux Communautés juives de la Diaspora à l’occasion de Rosh Hashana 5774

Chers amis, Je suis heureux d’adresser mes meilleurs vœux aux communautés juives à travers le monde, en mon nom et au nom du peuple d’Israël dans son ensemble, pour la nouvelle année – un nouveau départ – dont je prie qu’il apportera la paix, la stabilité économique, la croissance et les possibilités qui mènent à de grandes réalisations. « Depuis Jérusalem, je souhaite à toutes les communautés juives du monde une année de paix, de joie, de santé et de prospérité » En cette veille de Rosh Hashana, et comme un présage d’optimisme pour l’année à venir, les Israéliens et les Palestiniens sont retournés à la table des négociations avec pleine volonté. En cet instant d’espoir pour l’avenir, nous prions pour que ces efforts donnent les résultats que nous attendons tous depuis si longtemps et qui nous permettront d’apprécier les fruits de la

paix avec l’espoir dans nos cœurs d’un avenir meilleur pour nous tous. Au Moyen-Orient, le brouillard ne s’est pas encore clarifié sur les changements spectaculaires qui ont balayé l’ensemble de notre région. Nous espérons que de cette période d’instabilité va émerger la possibilité pour les pays qui nous entourent de trouver la liberté et la prospérité auxquelles ils aspirent, et qu’une aube prometteuse se lèvera sur cette partie du monde. En ces temps troublés, Israël reste un îlot de stabilité dans une mer d’incertitudes et continuera de se montrer fort face à l’adversité – qu’il s’agisse de terrorisme, des ambitions nucléaires de l’Iran ou des attaques de missiles sur nos citoyens. Nos prières pour l’apaisement vont de pair avec le bouclier inébranlable que nous brandissons. Israël ne s’est pas reposé sur ses lauriers et a continué d’avancer vers de nouvelles frontières scientifiques, technologiques et médicales, en s’appuyant

sur les ressources humaines exceptionnelles de notre nation pour diriger ses efforts. Israël a ancré sa position de leader dans ces domaines grâce à des percées novatrices et créatives passionnantes, pour trouver des solutions à des questions telles que l’eau et la pénurie alimentaire, qui procureront un énorme soulagement aux communautés victimes de la sécheresse et d’autres problèmes environnementaux, aux côtés d’innovations technologiques dans les domaines de la recherche sur le cerveau qui vont changer nos vies et de découvertes importantes concernant l’espace et les océans, qui feront bientôt la lumière sur bien des mystères de notre monde. Alors que de nombreux défis restent encore à relever, nous sommes convaincus de notre force et de plus en plus déterminés sur nos objectifs pour aider les autres nations. Le lien qui lie les communautés juives de l’étranger à Israël et l’engagement d’être responsables les uns des autres nous rappellent que nous ne sommes pas seuls. Dans cette mission, l’engagement de la jeune génération est essentiel, et nous espérons que chaque enfant se joindra à nous dans ce voyage vers un avenir brillant. Ensemble, nous allons continuer à lutter pour un monde meilleur – le Tikkun Olam – et pour un Israël où les valeurs morales resteront fondamentales. Depuis Jérusalem, je souhaite à toutes les communautés juives du monde une année de paix, de joie, de santé et de prospérité. Shana Tova U’Metuka ! Shimon Peres

La Russie et la Syrie pressent Washington de ne pas lancer de frappes déclaré à Moscou le ministre syrien des affaires étrangères.

« Le président m’a demandé de transmettre ses remerciements à monsieur Poutine pour sa position pendant et après le sommet du G20, » a déclaré alMoallem au début de sa rencontre avec Lavrov. Poutine essaye ces derniers jours de parvenir à un règlement diplomatique qui empêcherait une frappe américaine en Syrie, selon une déclaration faite dimanche par un responsable du gouvernement israélien. Un autre responsable israélien a déclaré que les Etats-Unis notifieront Israël quelques heures avant une attaque américaine contre la Syrie. La Russie et la Syrie ont exhorté lundi les Etats-Unis à se concentrer sur les efforts pour organiser une conférence de paix, et non sur une action militaire, a déclaré le ministre russe des affaires étrangères, Serguei Lavrov, après des entretiens avec son « homologue » syrien. Lavrov a déclaré qu’une frappe militaire américaine sur la Syrie pourrait conduire à la propagation du terrorisme, et le « ministre » syrien des

affaires étrangères, Walid al-Moallem, a accusé le président américain Barack Obama de soutien aux terroristes, établissant des comparaisons avec les attaques contre les Etats-Unis du 11 septembre 2001. Le dictateur syrien Bachar al-Assad a fait part de ses remerciements à son homologue russe, Vladimir Poutine, pour son soutien dans les pourparlers avec les dirigeants mondiaux lors du sommet du G20 la semaine dernière, a

Les deux hommes ont fait ces remarques lorsque le cabinet ministériel a été convoqué pour discuter de l’évolution de la crise syrienne. Selon un responsable israélien, Poutine a ouvert des discussions intensives avec l’Union Européenne, les syriens et les iraniens, et tente de créer un accord qui annulerait une attaque américaine potentielle, et qui exigerait de Bachar al-Assad qu’il retire les armes chimiques de son pays.

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