GRATUIT - Numéro 271 - Edition du 16 au 24 Septembre 2013
Journal Israélien en langue française
L’information en provenance d’Israël Edition du 16 au 24 Septembre 2013
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Nouvelle Agression antisemite dans le 19 eme A la veille de kippour, un acte antisémite d’une grande violence a été commis dans un gymnase du 19ème arrondissement de Paris. Alors que des collégiens de 5ème d’une école juive âgés d’une douzaine d’années jouaient au foot, ces derniers ont été agressés par une horde d’adolescents du lycée voisin Edouard Pailleron. Les adolescents d’origine maghrébine ont lancé des insultes en criant « mort aux Juifs » ou encore « c’est dommage que Hitler n’ait pas fini son travail », « vive la Palestine » et bien d’autres insultes encore sans compter les agressions physiques qu’ont subi les enfants. Lorsque la police est intervenue, ces adolescents « courageux » âgés d’environ 18 ans ont pris la poudre d’escampette. Maintenant mes frères, les instances communautaires doivent mettre des barrières à ces agressions car nos jeunes ne veulent plus se laisser faire. Des milices commencent à s’organiser pour ne plus laisser faire ce genre d’exactions. Il y en a marre de toute cette racaille qui fout le pays en galère et qui nous empêche de vivre en toute quiétude en pratiquant notre religion. On n’entend qu’eux. Les prisons sont pleines de racailles (c’est étonnant de ne jamais en parler. Il n’existe pas de statistiques sur les catégories ethniques qui fréquentent les prisons régulièrement). Ils ne pensent qu’à foutre le bordel en France. Les actes antisémites en constante augmentation sont toujours commis par la même communauté. Aujourd’hui, il faut les montrer du doigt. A cause de leur comportement, le Front National n’arrête pas de monter dans les sondages. Les médias accréditent le FN de 16 % d’intentions de vote pour la prochaine élection municipale qui aura lieu en Mars 2014. Je demande si les mêmes média ne font pas le jeu de ce qui se passe en voulant endormir la communauté juive ainsi que les
Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Israël Actualités est une marque déposée en France
Français dans leur globalité. De qui se moque-t-on ? Le Front National est bien présent et largement au-dessus de ces soi-disant 16 % que les sondeurs nous ont communiqué. Le résultat de ce sondage a été pris sur l’ensemble du territoire, alors qu’en réalité, les candidats du Front National ne se présentent pas partout. Je dis que les résultats de ses sondages sont faux et que les media sont complices et font le jeu du gouvernement car si l’on prenait seulement les résultats des candidats du Front National, je pense que vous auriez une drôle de surprise car le score avoisinerait plutôt les 30% plutôt que celui de 16% ... Ce résultat n’est pas dû seulement à la conjoncture économique mais aussi sur ce qui se passe sur le terrain de l’insécurité. En effet, comme je vous l’ai dit, les 2 tiers des prisons sont remplis par des personnes de confession musulmane et la plupart des infractions sont dûes à des gens issus de l’immigration maghrébine. Partout où ils se trouvent, le bordel règne en maître. Pourquoi se voiler la face ? Les règlements de compte à Marseille, ce sont eux, les incivilités, encore toujours eux, les casseurs dans les manifestations, toujours eux, les braquages, encore eux ... les agressions antisémites, pour changer, toujours eux, l’affaire Ilan Halimi, encore eux. Vous pouvez poser la question aux policiers. Si vous posez cette question sur la délinquance : qui sont les principaux acteurs des actes délictueux commis en France ? 90% des gens vous répondront la même chose ... Alors aujourd’hui, avant que la goutte ne fasse déborder le vase, faites en sorte, vous les gouvernants, que nous, parents, puissions voir rentrer nos enfants en toute tranquillité sans quoi ce pays que les juifs de France aiment ne sera qu’un vague souvenir car la communauté juive de France n’est pas une communauté de va-t-en guerre. Elle ne va pas
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s’attaquer à des enfants issus de l’immigration maghrébine. Nous ne sommes pas dans ce sillage de violence. Ce que nous voulons, c’est vivre en harmonie avec ceux qui nous respectent dans ce beau pays qu’est la France. Mais nous avons aussi un autre pays qui nous attend et nous tend les bras. C’est Israël ! Messieurs les gouvernants et responsables politique, ne faites pas en sorte de nous mettre devant ce choix avant que nous ne tombions aussi dans cette violence et que nous mettions en pratique la loi du Talion :
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« Œil pour œil. Dent pour dent ». Une dizaine de familles a décidé de déposer plainte au commissariat de police avec l’assistance du BNCVA et du SPCJ, Nous demandons encore à la police que cette affaire ne reste pas dans les tiroirs. Nous leur demandons de tout mettre en œuvre pour identifier les auteurs qui fréquentent le lycée Pailleron, de les confondre et les remettre à la justice qui devra les sanctionner sévèrement en dépit de leur mino-
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rité pénale. Nous demandons au Recteur de l’Académie de Paris et au Proviseur du Lycée Pailleron de prendre toutes les dispositions disciplinaires qui s’imposent. Plusieurs enfants sont encore traumatisés par les coups reçus et les insultes proférées en cette veille de fête de souccoth. Hag Sameah Am Israel Hai Alain Sayada
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La Syrie dissémine son arsenal chimique sur une 50taine de sites Yom Kippour : le Rêve Ecologique
Une unité d’élite syrienne qui dirige le programme d’armes chimiques du gouvernement a dispersé les armes sur des dizaines de sites à travers le pays, ce qui pourrait compliquer les plans américains de frappes aériennes, a rapporté le Wall Street Journal.
Le journal, citant des responsables américains anonymes et des législateurs informés par les renseignements, a déclaré sur son site internet jeudi qu’un groupe militaire secret, connu sous le nom d’Unité 450, a déplacé les stocks pendant des mois afin d’éviter la détection des armes. Les services de renseignement israéliens et américains et des responsables du Moyen Orient continuent de croire qu’ils connaissent l’emplacement de la plupart des armes chimiques du gouvernement, dit le journal. Mais « nous en savons beaucoup moins que ce que nous savions il y a environ six mois sur l’emplacement des armes chimiques, » a dit un responsable. Les Etats-Unis et leurs alliés affirment que les forces du dictateur syrien Bachar al-Assad ont mené une
attaque aux armes chimiques dans un quartier de Damas le 21 août, qui aurait tué environ 1 400 personnes, dont 400 enfants. Assad et la Russie affirment que l’attaque a été menée par des forces rebelles. Les Etats-Unis et la Russie ont entamé des pourparlers jeudi sur le plan russe pour que la Syrie renonce à ses armes chimiques, alors que Damas demandait officiellement d’adhérer à une interdiction de gaz toxiques mondiale. Les pourparlers faisaient partie d’une offensive diplomatique qui a incité le président Obama à remettre ses plans, si tant est qu’il en ait eu, de raids en réponse à l’attaque présumée. L’ONU a dit avoir reçu un document de la Syrie sur l’adhésion à la convention internationale contre les armes chimiques, un geste qu’Assad a promis dans le cadre d’un accord pour éviter des frappes aériennes américaines. La guerre civile en Syrie a tué entre 100 000 et 130 000 personnes depuis 2011. Le Journal a cité un haut respon-
sable américain comme disant que Washington estime que Damas possède 1 000 tonnes d’agents chimiques et biologiques, « bien qu’il pourrait y en avoir plus. »
trouve en Israël son Application Atricte
Après avoir traditionnellement stocké la plupart de ses armes chimiques et biologiques sur quelques sites dans l’ouest de la Syrie, le gouvernement a commencé à disperser les armes il y a environ un an, ont indiqué des responsables. Ils ont ajouté que les Etats-Unis estimaient maintenant que l’arsenal avait été placé sur une cinquantaine de sites, dans l’ouest, le nord, le sud et l’est du pays. Aucune décision n’avait été prise quant a cibler les commandants des petites unités, composées d’officiers de la secte alaouite d’Assad, a indiqué le journal, citant un haut responsable américain. Il n’y avait également aucun plan pour bombarder les sites d’armes chimiques directement, en raison du risque potentiel que les poisons soient dispersés dans des zones civiles, ont ajouté des responsables.
Le jour de Kippour, le Grand Pardon, intervenant dix jours après le nouvel an juif, Rosh Hashana, est dans le calendrier juif la fête suprême. Cette période de dix jours, la « Téchouva », est consacrée à regretter les mauvaises actions commises, à demander pardon avec sincérité à Dieu et à ses semblables, à se réconcilier avec ses ennemis et à réparer les préjudices commis dans le feu de l’action. Le jeûne marque cette journée de prière et de repentir. L’homme est invité à une introspection personnelle pour faire le bilan de ses actions, reconnaître ses torts et prendre de nouvelles résolutions pour l’année qui commence. Un aspect de Yom Kippour est peu connu : le rêve écologique trouve en Israël son application stricte. Bien que la fête soit d’abord religieuse, toute la population participe à la célébration de ce jour saint. Le jour est chômé ; toutes les entreprises sans restriction ferment leurs portes. Les cafés, les restaurants, les centres commerciaux baissent leurs rideaux. Sans être soumis à aucune loi, les voitures cessent de rouler par conviction ou par respect pour les repentants.
Les lumières sont éteintes dans tous les lieux privés et publics ; les télévisions et les radios cessent d’émettre. Les trains, les bus et les avions restent dans leurs dépôts ou hangars. La consommation d’électricité est, durant ce jour de Kippour, la plus basse de l’année en Israël. L’air devient enfin respirable. Ce jour est le règne des enfants, des promeneurs et des cyclistes qui occupent les chaussées et les routes normalement vouées à la circulation des véhicules. L’écologie à l’état pur voit une application concrète puisque le règne du tout-électricité est battu en brèche. La population se souffre pas et elle accepte cette journée de restriction comme une aubaine pour le retour aux fondamentaux de la vie simple et naturelle. Kippour fête religieuse juive pourrait ainsi devenir la journée de l’écologie pour les laïcs et surtout la journée de la paix puisque les esprits sont uniquement préoccupés par la repentance et la réconciliation avec les ennemis. Un rêve écologiste éveillé en Israël. http://benillouche.blogspot.fr/
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La première musulmane transsexuelle Guerre au Kivu : Un conflit causé par le lobby juif ministration Américaine pour espérer sonne n’avait relevé que les médias défraye la chronique prendre le pouvoir en RDC perdent internationaux étaient absorbés par la première musulmane transgenre de Grande-Bretagne. © Henry Nicholls/ SWNS.com Lucy s’est convertie à l’islam en septembre 2012 avant d’épouser en avril dernier un homme prénommé Murad rencontré sur le Web. Celui-ci ne savait alors pas qu’elle était homme dans une autre vie mais ne l’a pas pour autant rejeter lorsqu’il apprit cette nouvelle.
Sacrée histoire que celle de Lucy Vallender. Elle est la première musulmane transgenre de GrandeBretagne. Du moins la première dans le pays à dévoiler une telle identité au grand jour, quitte à en choquer plus d’un dans la communauté musulmane. Né Laurens Vallender, l’homme devenu femme était un ancien soldat de l’Armée de terre britannique. C’est en quittant les rangs de l’armée que Laurens devient Lucy. Un changement auquel il pensait depuis ses 14 ans lorsqu’il avoua cette envie à sa mère. Il adopte des tenues féminines dans ses garde-robes et entament des relations amoureuses avec des hommes. Laurens, qui s’est confié au Daily Mail, change définitivement de sexe en 2010 à l’issue d’une lourde opération chirurgicale. Lucy Vallender, présentée comme la première musulmane transgenre de Grande-Bretagne. © Henry Nicholls/ SWNS.com Lucy Vallender, présentée comme la
« Je ne lui avais pas dit que j’avais changé de sexe, mais je pense qu’il avait dû le deviner avec les cicatrices » après des relations sexuelles entamées avant le mariage, déclare Lucy. Agée aujourd’hui de 28 ans, Lucy déclare vivre bien sa vie de transgenre malgré les critiques dont elle est la cible. Lucy est empêchée de faire ses prières à la mosquée de Swindon (sud-ouest de l’Angleterre) où elle se rendait dans la partie réservée aux femmes. Les responsables souhaitaient que Lucy – Laurens – prie dans le côté hommes. Depuis, Lucy prie à son domicile. « Tout le monde est le bienvenu, tant qu’ils se comportent en accord avec l’islam », a fait savoir un responsable de la mosquée. En islam, le changement de sexe n’est pas permis. Seuls les hermaphrodites – qui présentent à leur naissance des attributs à la fois féminins et masculins, disposent, selon des savants, d’une dérogation pour faire une opération. Si Lucy Vallender a fait son opération avant sa conversion à l’islam, elle assume bel et bien sa nouvelle identité sexuelle.
leur temps et leur énergie. Par contre si le people [JPG : on dit peuple, en français, et non people] congolais se décide et se soulève contre les forces négatives au pays, et vu le niveau actuel de la diplomatie de la Diaspora congolaise, il y a beaucoup d’espoir pour réussir. Courage !
Le plus sérieusement du monde, le Kongo Times titre, ce matin 8 septembre 2013 : Le quotidien, sous la plume d’un certain Daniel Mamba Tshiamba, explique, sans ciller : Avant de condamner les USA il faut en savoir le mode opératoire aussi bien pour leur peuple que pour le monde entier. Les USA sont controlés par les cartels puissants des riches et non necessairement par le Gouvernement. Les preuves sont multiples en soutient à notre constat. Le conflit congolais avec le Rwanda et l’Ouganda est plus causé par le lobby juif avec des amis américains et autres internationaux dont certains se retrouvent dans l’Administration politique Américaine, Britanique, Canadienne, Allemande, Belge, Sud Africaine etc. Et le Président des USA à lui seul et quelques uns de ses collaborateurs ne peuvent pas évincer ces cartels puissants. [JPG : c’est donc pour cela que Obama fait pression sur Israël et l’oblige à relâcher des criminels ?] C’est pourquoi tous ceux et celles qui défilent auprès de l’ad-
Mon commentaire : il est évident, cela mérite à peine de le préciser car ce n’est un secret pour personne, que le conflit au Kivu est au centre des préoccupations du lobby juif mondial, et que toutes les énergies juives sont rassemblées pour jeter de l’huile sur le feu de ce conflit, essentiel pour l’avenir de la planète, et dont l’issue, il n’y a aucune place pour le doute, procurera aux Juifs le contrôle du monde. De troublantes coïncidences Avec un sens de l’observation absolument extraordinaire, le Kongo Times a décelé « de troublantes coïncidences entre les emballements médiatiques déclenchés par Washington et les déclenchements des opérations armées contre le Congo à partir du Rwanda et de l’Ouganda ». C’est en effet plus qu’assez pour démontrer l’existence du complot juif ! De plus, explique le délirant quotidien conspirationniste, « Il y a près d’un an, en novembre 2012, les armées rwandaise et ougandaise avaient lancé une opération éclair dans l’Est du Congo sous couvert du M23 qui se termina par la prise de Goma. Per-
campagne présidentielle américaine. On avait tenu l’opinion internationale en haleine sur une possible défaite de Barack Obama face à Mitt Romney, juste ce qu’il faut pour passer sous silence la fulgurante opération. »
Mon commentaire : et moi qui croyait, simplet que je suis, que les élections américaines étaient destinées à élire le président des Etats-Unis. Mais pas du tout, explique le Kongo Times qui m’a ouvert les yeux : c’était une opération destinée à cacher au monde la prise de Goma ! Il ne manquera pas de sites conspirationnistes pour livrer ces informations en pâture à un public fasciné à l’idée que eux – au moins – ne sont pas dupes de ce qui se trame derrière les coulisses du monde, et ils emploieront, tout frémissants, les mots franc-maçons, les Illuminati, la Commission Trilatérale, le groupe Bilderberg, et pourquoi pas, la Société du Mont-Pèlerin. Et ce qui est formidable, avec les complotistes, c’est que toute dénonciation de leur paresse intellectuelle à rechercher les faits, et les remplacer par des théories fumeuses, est interprêté comme une preuve supplémentaire de la véracité de leurs thèses ! Mais jamais ils n’évoquent la moindre tentative de complot de la part de l’OCI… on se demanderait presque qui tire les ficelles des conspirationnistes © Jean-Patrick Grumberg
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El Al suspend ses vols vers Eilat « jusqu’à nouvel ordre… »
La compagnie nationale israélienne El Al a suspendu ses vols vers la station balnéaire d’Eilat, au bord de la mer rouge, pour « des questions de sécurité. » « Les lignes aériennes vers Eilat ont ont été modifiées pour des raisons de sécurité », a déclaré un responsable d’El Al à Jerusalemplus.tv mercredi midi. « Nos pilotes ne sont pas encore prêts pour ce changement… Et il y a toujours des vols, sur IsrAir et Arkia, vers et depuis cette destination. » Les nouveaux protocoles appellent à des plans de contournement autour de la mer Rouge. Jusqu’à présent, les avions survolaient la chaîne de montagnes d’Eilat à basse altitude le long de la frontière avec l’Egypte, le
problème est que de cette façon, ils étaient à portée des roquettes et des armes anti-aériennes possédées par les terroristes islamistes dans le Sinaï. Ces derniers mois, plusieurs missiles envoyés depuis l’Egypte se sont écrasés sur Eilat et ses environs. L’aéroport de la petite ville étant en centre-ville, il est menacé en permanence par ces tirs arabes. Eilat est une ville située sur la frontière israéloégyptienne, mais aussi israélo-jordanienne. En Juillet, Israël a déployé une batterie de son système anti-missile Dome de Fer à Eilat. Par Yonatan Aboulkeir
PROJET MONDIAL – CHABATH «LEKH – LEKHA» Employés des Fast-Food d’Israël : précarité et difficultés
Petits boulots mal payés. C’est une norme israélienne dans la restauration où le pourboire est roi pour payer les serveurs. Les milliers d’israéliens travaillant dans les fast-food sont très loin de s’unir syndicalement pour lutter contre des salaires très bas et des conditions de travail dures. Avec un turnover assez exceptionnel les employés, des jeunes qui viennent de sortir de l’armée, n’ont pas le temps de s’organiser. Comme aux USA, les jobs précaires offerts se sont transformés en jobs permanents. (DA) Selon (1) : « Les employés des fastfood au Etats-Unis ont lancé très recemment une grande journée de grève à travers le pays. Leur revendication principale est l’augmentation des salaires, bien trop bas par rapport aux millions de dollars de bénéfices que font les industries qui emploient ces salariés.
Nancy Salgado, une jeune employée chez McDonald payée 8,25 dollars de l’heure (6,23 euros), souligne ce contraste : “Quand ils te donnent une augmentation, c’est genre 10 centimes par heure. Je me dis : ‘Vraiment ? Vous vous faites pourtant des millions par an, les gars.’” Ces emplois, auparavant des petits boulots pour les jeunes, deviennent désormais des postes de long terme et concernent de plus en plus d’Américains. Aux Etats-Unis “les boulots sous-payés dominent la croissance de l’emploi”, rappelle le quotidien. “C’est ça, les emplois qu’on nous propose, des jobs dans les fastfoods”, explique Cornley, 57 ans, licencié l’année dernière de son poste de camionneur grâce auquel il gagnait 45 000 dollars par an (34 000 euros). Les travailleurs de ces industries tentent donc de s’unir pour défendre leurs revendications, en réclamant
également la possibilité de former des syndicats “sans risque de représailles”. Ces emplois sous-payés ont longtemps été écartés de toute mobilisation syndicale, notamment parce qu’ils sont souvent occupés par des employés temporaires, en temps partiel ou par des immigrés qui ont “traditionnellement plus de mal à s’organiser”. Ce vaste mouvement de grèves a débuté dans la ville de New York en 2012 avant de s’étendre cette année à tout le pays, de Chicago à Seattle en passant par Kansas City. Le site d’information Salon.com précise que ces mouvements de grèves-surprises n’ont cessé de s’amplifier, avec, fin juillet dernier, des grèves de quatre jours dans sept villes. C’est “de loin la plus grande mobilisation d’employés de fast-food de toute l’histoire des Etats-Unis”. Dan Assayah (Tel-Aviv)
«L’Eternel dit à Avraham. Va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je montrerai» Genèse 12:1-3
les Communautés, les Synagogues et l’expliqueront de façon significative, variée et bien entendu en français aussi:
L’Ordre «va-t’en de ton pays» ! est le premier ordre qui éclaire le lien entre le Peuple d’Israël et son pays : Erets Israël.
Suite au succès du Chabath Lekh Lekha de l’année précédente nous désirons avons agrandi et renforcé ce projet.
Cette année encore l’Organisation Sioniste Mondiale a choisi de commémorer ce Chabath et de le dédier au lien avec Erets Israël et de hisser haut l’acte d’Alyah.
Voici les principes de base du projet : - Message central du lien avec Israël et promotion de l’Alyah* - *Participation de la Communauté, du choix de l’émissaire , programmation des activités - * Importance donnée aà un émissaire qui soit un Oleh ancien avec une histoire exemplaire
Tout au long de ce Chabath (ZayinHeth be H’echvan 5774 – 11-12 Octobre 2013) et les jours mitoyens l’Organisation Sioniste Mondiale entreprendra des activités parmi les communautés, les mouvements de jeunesse et les écoles. Les activités se dérouleront dans le monde entier. Et bien entendu en France également. L’Organisation Sioniste Mondiale enverra de nombreux émissaires d’Israël qui feront passer le message dans
Cordial Chalom, OdedFEUER Directeur de la Promotion de l’Alyah Simcha FELBER Délégué en France ORGANISATION SIONISTE MONDIALE
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Les ministres israéliens racontent leur guerre du Kippour J’ai d’abord entendu les mots «une guerre a éclaté » de la bouche d’un ami, puis maintes fois répétés, propagés de bouche à oreille, de voisin à ami, des parents aux enfants. Je me souviens de l’indécision et de l’incertitude: si les rumeurs étaient vraies? Est-ce possible ? Faut-il allumer la radio et profaner ce saint jour?
Les rumeurs s’amplifiaient. Nous avons allumé la radio. Je me souviens de mots comme «le ralentissement de nos forces» qui en émanaient. L’inquiétude et l’impuissance étaient visibles sur le visage de mes parents. Il y avait une véritable crainte existentielle. Des histoires ont commencé à circuler – certaines exagérées, d’autres reproduisant la réalité dans sa dureté.
Le jeune Shai Piron a entendu la radio rompre le caractère sacré du jeûne, l’officier Uri Ariel était supposé rentrer chez lui, Moshe Ya’alon n’a jamais rêvé de faire carrière dans l’armée. A la veille du 40 ème anniversaire de la guerre du Kippour, des ministres du 33ème cabinet d’Israël, parlent de ce qu’ils ont vécu ce 6 octobre 1973. Benjamin Netanyahu, avait alors 24 ans. Il était étudiant à la veille de la guerre du Kippour. Quand la guerre éclata, je rentrais des Etats-Unis où je venais d’achever mon cycle d’études au MIT. L’avion était plein à craquer d’étudiants israéliens qui avaient tout laissé derrière eux pour aller protéger leur terre. A mon arrivée, j’ai rejoint Sayeret Matkal (General Staff Reconnaissance Unit) une force de réserve qui se dirigeait vers le sud, en direction de la zone du Canal de Suez et de là je suis allé vers le nord pour commander une opération spéciale. Benjamin Netanyahu: Notre capacité à nous protéger a toujours été la clé de notre existence et la sécurité de notre avenir. Quarante ans plus tard, afin de protéger notre terre, l’Etat d’Israël, nous devons toujours être prêts à agir avec force contre ceux qui nous veulent du mal. Notre capacité à nous protéger a toujours été la clé de notre existence et la sécurité de notre avenir. Nous sommes plus forts aujourd’hui que nous ne l’avons jamais été. Nous nous souviendrons toujours de ceux qui ont courageusement donné leur vie dans cette guerre difficile pour que nous puissions vivre dans notre pays. Shai Piron, actuel Ministre de l’Education d’Israël, était à l’époque un jeune écolier de 8 ans. Guerre du Kippour – Je me souviens de chaque minute. Je me souviens qu’il était 2 heures de l’après-midi, je me souviens des premiers moments de confusion et du sentiment que mes parents ne pouvaient pas me protéger parce que tout cela les dépassait. Je
me souviens de la radio qui a interrompu le caractère sacré du jeûne, les voitures qui ont envahi les pistes cyclables. Je me souviens des larmes de ma mère et du visage tendu de mon père. Je me souviens des nuits de ténèbres, quand je m‘endormais sur la moquette à côté de la télévision qui diffusait des émissions avec des blagues faciles sur l’Egypte et la Syrie. Parfois, quand vous êtes jeune et que vous ne comprenez pas, vous comprenez beaucoup plus. Tout vous pénètre sans filtre. Comme ça. Tel que c’est. Vous ne vous racontez pas d’histoires, juste vous saisissez le cœur et l’âme de ceux qui vous entourent, et ça fait mal, sans savoir que vous avez mal. Et vous pleurez sans sentir que vous pleurez. Il y a des choses que je connais, et d’autres que je ressens. Je ressentais la guerre du Kippour, et c’est pourquoi elle m’habite encore jusqu’à présent. Chaque année, lors de la prière à Neilah, quand je me tiens devant la (Torah) en tant que personnage public – je pleure. Le cri du passé se mêle aux larmes du présent. La douleur pour l’arrogance et le manque de vigilance se mêlent en moi, avec cette souffrance sur la cécité et l’absence, l’obscurité et la non-existence, la mort, le droit à la terre, à la libération et à la liberté. Et moi? Je demande pardon et je prie pour l’humilité et la responsabilité, la vision claire et l’amour de l’homme et de la terre. Mais il y a aussi l’espoir. Et la foi – en celui qui donne son âme en échange de la vie des autres, de la capacité à bâtir, construire, remettre en ordre, réparer, et réaliser le grand rêve de ce bon pays. »P’takh lanu shaar b’ayt neilat hashaar » – Ouvre pour nous une porte à chaque fois qu’une porte se ferme. Tzipi Livni, avait 15 ans à l’époque. L’actuelle Ministre de la Justice était lycéenne quand la guerre éclata
Ce que je savais et entendais alors, je ne l’ai profondément compris qu’à un stade ultérieur de ma vie. Ce n’est que lorsque je suis devenue mère que j’ai pu comprendre le regard de la mienne ce jour où elle a ouvert la porte à un homme en tenue kaki qui était à la recherche de son fils et qui frappait aux portes amies, en quête d’informations sur son enfant disparu. Lorsque les combats s’achevèrent, il s’est avéré qu’il était en deuil de son fils. Et Doron, son second fils et mon camarade de classe, pleurait aussi son frère. Je ne pensais pas en termes de renseignements et de conspiration à l’époque, de complaisance du peuple et des dirigeants, de ce qui aurait pu être évité, de la fragilité de la sécurité et de son prix élevé. Mais aujourd’hui, je le fais. Aujourd’hui, je sais qu’il n’y a pas d’horloges pour nous permettre de revenir en arrière. Le jugement et le leadership doivent toujours profiter d’un certain recul. La complaisance, qui néglige l’opportunité, le prix horrible payé par ces braves guerriers pour éviter la terrible tragédie – ceux qui ont survécu et ceux qui sont morts – devraient peser sur nous aujourd’hui. Pas seulement pour nous rappeler les menaces, mais nous rappeler ce à quoi nous sommes tenus : L’obligation de regarder les quelques étapes à venir et comprendre que l’arrogance, l’orgueil et le mantra «ça va bien se passer » peuvent devenir un lourd tribut. Nous l’avons payé il y a 40 ans, et il est de notre devoir de l’empêcher à l’avenir. Limor Livnat, avait 23 ans à l’époque. Elle servait à l’étranger quand la guerre éclata. Elle est aujourd’hui Ministre des Sports et de la Culture. Pendant les mois qui ont précédé la guerre, j’ai travaillé dans l’une des ambassades d’Israël. Je finissais mon Séouda Mafseket (repas avant le jeûne) chez des amis lorsque plusieurs employés de renseignement nous ont avertis: demain une guerre éclatera. Ils ne nous ont pas révélé d’autres détails, et il semble qu’ils n’avaient pas non plus tous les éléments, mais le lendemain il était devenu douloureusement évident que leur renseignement était juste. Nous ne pouvions estimer, ni même imaginer, la portée du drame qui allait se jouer, mais l’hypothèse générale, était que si depuis l’étranger on avait
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l’information, alors il ne faisait aucun doute qu’en Israël, tout le monde était au courant et que chacun faisait son possible pour se préparer.
au nord du Sinaï, nous savions que c’était la guerre. Deux Mig (avions de chasse) nous ont attaqués, et, heureusement, il n’y a pas eu de blessés.
Limor Livnat: Ils ne pouvaient faire le lien entre tous les indices
Pour la première fois, nous avons vu nos équipements abandonnés sur le terrain et nous avons réalisé que ce n’était pas un jeu. Nous avons pris les voitures blindées de transports de troupes (APC) et roulé jusqu’à un poste d’artillerie. Nous avons vu beaucoup de matériel abandonné làbas aussi. Il était facile de voir qu’ils avaient quitté précipitamment les lieux pour déployer des batteries tandis que les chasseurs leur tiraient dessus. Ces images étaient dures à voir. À un certain moment, les Egyptiens ont commencé à tirer des obus. Nous avons sauté dans les fossés et par miracle personne n’a été blessé.
Le choc ressenti fut rude. Nous ne pouvions comprendre comment la tête de l’Etat, l’administration, l’armée et les services de renseignements savaient mais n’ont rien préparé. Même après la guerre, ils ont commencé à enquêter sur l’échec de la Commission Agranat – qui à mon avis n’a pas enquêté sur les événements dans toute leur ampleur – et après l’ouverture des archives, ils ont clairement vu que les renseignements étaient là, mais que le raisonnement correct, l’interprétation et la préparation n’avaient pas suivi. Ils n’ont pu faire le lien entre tous les indices afin d’avoir une vue exacte de la réalité. C’était un sentiment horrible, d’être à l’étranger pendant que la maison brûlait. Déconnectée. Les amis et la famille étaient au front tandis que nous nous raccrochions à l’ombre de la moindre information d’une radio et d’une télévision étrangère. Nous entendions parler de la guerre contre notre terre, notre nation, dans une langue étrangère et au travers de regards pas toujours sympathiques. L’information nous venait par le biais de l’ambassade et toute la journée nous sommes restés collés au téléphone. Nous avions peur de faire un pas et de manquer un appel en provenance d’Israël. Nous voulions tous rentrer à la maison. La Guerre de Yom Kippour fut la plus grande tragédie du pays et ma propre tragédie. Uri Ariel, avait 21 ans à l’époque. Actuellement Ministre du Logement et de la Construction, Uri Ariel était officier dans le Sinaï quand la guerre éclata. J’étais agent d’un camp d’entraînement à Rafah et nous étions sur le point de rentrer à la maison quand ils nous ont informés que nous restions à l’appel. Nous sommes restés. A midi, ils nous ont alertés, et nous avons commencé à entendre des avions de combat dans le ciel. Comme l’Armée de l’Air ne vole pas le jour de Yom Kippour, des rumeurs commençaient à circuler autour de la base que quelque chose se passait. Peu de temps après nous avons été informés de l’existence de combats – sans savoir encore que c’était la guerre, et nous avons été appelés à équiper la division de chars près de nous. Au milieu de Yom Kippour, nous avons commencé à armer les tanks. Progressivement, les réservistes se mettaient à affluer. Uri Ariel: Nous ne savions pas que c’était la guerre Deux jours plus tard, une compagnie composée de commandants, sergents et officiers, sans recrues, a été mise en place. Il y avait un grand désordre, et nous avons trouvé quelques semiremorques, des munitions et des mitrailleuses et on a commencé à avancer. Quand nous sommes arrivés
Les jours et les nuits suivants, nous étions en embuscades mais deux de nos soldats furent tués. Pour la première fois, j’ai vu ce qu’était une victime de guerre. Soudain, nous avons entendu des tirs à l’intérieur du poste et avons compris qu’un réserviste s’était tiré une balle dans le pied afin d’être évacué. Ce fut une grande leçon pour moi sur le sens de la vie. Plus tard, nous avons réussi à repousser une attaque combinée entre l’infanterie et les blindés égyptiens. Nous avons rebroussé chemin après un certain temps. Et puis j’ai découvert que deux de mes camarades de classe avaient été tués: Shimshon Shpringer, le nom que nous avons donné à notre fils aîné, et Netanel, celui donné à notre deuxième fils. Que nos héros reposent en paix. L’actuel Ministre du Tourisme, Uzi Landau avait alors 30 ans et était étudiant à Boston quand la guerre éclata. J’étais étudiant en doctorat au MIT aux États-Unis. Avant ces années d’études, j’avais servi comme commandant de peloton dans l’unité Uzi Eilat, et aussi quelque temps en tant que commandant adjoint du peloton de l’unité de feu Giora Raviv. Dans la matinée du 6 Octobre, mon père m’a téléphoné et je n’ai pas répondu. Je ne réponds pas aux appels le jour de Yom Kippour. Mais la sonnerie persistait. J’ai pris le téléphone et au bout de la ligne, c’était une bonne amie à moi. Elle m’a dit que la radio annonçait que c’était la guerre et que les Arabes attaquaient. Mon sentiment initial était que ça ne se pouvait. Impossible. Nous sommes allés à la synagogue et ils ont confirmé l’information. À ce moment-là tout le monde avait la certitude que Tsahal sortirait triomphant dans les deux jours. Comme Yom Kippour s’achevait, j’ai appelé l’ambassade à Washington et demandé à parler à Motta Gur, qui était l’attaché militaire à l’époque, et un ami proche. J’ai laissé un message comme quoi j’étais à Boston, et qu’en cas de nécessité, je serai là. « Il n’y a pas d’urgence pour le moment », répondirent-ils. Uzi Landau: Mon père a dit que la situation était ‘schlecht’
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Les ministres israéliens racontent leur guerre du Kippour ... Suite Deux jours passèrent et je décidais de prendre l’avion pour Israël. J’ai acheté un billet, pris une valise légère, dit au revoir à ma femme Naomi et mes enfants Giora et Michal, qui avait seulement un mois à l’époque, et deux heures plus tard j’étais dans un avion pour New York, et à partir de là – en route pour Israël. Haim, mon défunt père, m’attendait à ma descente d’avion. Il était alors membre du Comité de la Knesset pour les Affaires Etrangères et la Défense. « Comment ça se passe ? » demandai-je. « Schlecht,» répondit-il en yiddish: «Mais on s’en sortira. Ton bataillon est à Réphidim, sur le point de traverser le canal (de Suez). » Mon père était un incorrigible optimiste. J’ai repris du service dans mon unité en tant que commandant de peloton de réserve juste à temps. Deux jours plus tard, l’opération de la traversée du canal débutait. Gideon Sa’ar, était un écolier de 7 ans à l’époque. Il est aujourd’hui Ministre de l’Intérieur. Quand les sirènes retentirent, je n’avais pas encore sept ans. Je vivais avec ma famille au kibboutz Sde Boker et de toute la guerre, je garde essentiellement le souvenir de la rubrique nécrologique des journaux. Il m’est difficile de me rappeler qui m’a montré cette nécrologie en particulier, peut-être mon professeur, mais c’était la notice nécrologique d’un soldat du nom de Gédéon. Je me souviens de cette situation et de ma peine face à cela.
Mon père, Shmuel, servait comme médecin dans un bataillon d’artillerie à proximité du Canal de Suez. Nous étions très inquiets de ne pas avoir de ses nouvelles pendant deux semaines. Un jour, ma grand-mère Esther nous a dit qu’elle l’avait vu à la télévision. Nous avons obtenu les images de l’Autorité de radiodiffusion, et en effet c’était mon père. Nous étions rassurés. Moshe Ya’alon, avait 23 ans à l’époque. L’actuel Ministre de la Défense était un réserviste quand la guerre a éclaté. La Guerre du Kippour a changé le cours de ma vie. Je n’avais jamais pensé à une carrière militaire. Je n’ai jamais prévu d’être un officier, et encore moins un chef de cabinet. A 23 ans, mes ambitions étaient ailleurs. Mais la vie conduit à des expériences qui vous transforment et affectent le reste de votre vie. La guerre du Kippour m’a complètement remodelé. Tout comme j’ai eu du mal à croire qu’une guerre avait éclaté quand j’ai entendu le message, je ne pouvais croire que l’Etat d’Israël s’était laissé entraîner de lui-même vers cette situation difficile. Arrogance, euphorie, insouciance, et complaisance enracinées dans le pays et parmi ses décideurs depuis la guerre des Six Jours furent les graines de faiblesse qui ont conduit à la guerre du Kippour. Comme tout autre citoyen israélien pendant ces jours, moi non plus je ne peux oublier les moments d’impuis-
sance qui m’ont accompagné, le sentiment de menace existentielle qui flottait dans l’air et la crainte d’être face à la destruction du Troisième Temple ; les pertes écrasantes et les prisonniers de guerre ; les appels à l’aide désespérés ; les amis de classe et du mouvement de la jeunesse et ceux qui marchaient à mes côtés au camp d’entraînement et tous ceux au service de l’armée entière, qui sont morts pendant la guerre. Et la perte de confiance qui s’est manifestée envers le gouvernement et les militaires israéliens. Moshe Ya’alon: Yom Kippour a changé ma vie (Photo: Courtesy of Eliezer Merin) Ce fut le point tournant pour moi. Pendant les longs jours de combats, comme parachutiste réserviste, la détresse était lourde à porter. Nous nous sommes retrouvés les premiers à franchir le canal de Suez, puis à lutter contre les avant-postes le long du canal et dans la ville de Suez elle -même. Puis, pendant ces jours-là, je pris une décision: je ne pourrais pas être en paix avec moi-même si une fois achevé mon devoir de réserviste pendant la guerre je retournais à la vie civile sans contribuer à la réhabilitation et à la reconstruction de l’armée israélienne, même si cela signifiait porter l’uniforme pendant une courte période. J’ai décidé de suivre la formation des officiers. J’ai signé pour une année de service militaire. Le reste appartient à l’histoire.
Silvan Shalom, était un lycéen de 15 ans quand la guerre éclata. Il est actuellement Ministre de l’Energie, de l’Eau et du Développement régional (Développement du Negev et de la Galilée)
J’étais un garçon de 15 ans et vivais à Beersheba dans un quartier proche de la route principale qui mène vers le sud. Le jour de Yom Kippour, nous étions sur le chemin de la maison après la prière, et nous avons vu un convoi de semi-remorques transportant des citernes en direction du sud. C’était étrange. Il était clair que quelque chose se passait, mais nous ne savions pas quoi. Je me souviens qu’un groupe de personnes est entré dans la synagogue, a chuchoté aux oreilles de quelques fidèles, qui ont rapidement quitté les lieux sans revenir prier. Vers midi, une sirène a retenti. Les synagogues et les rues se sont vidées. La guerre avait commencé. Beersheba s’était transformée et avait changé de visage
en ce jour de Yom Kippour. Des véhicules bondés d’hommes progressaient vers le sud au milieu d’un sentiment d’incertitude. J’ai passé les jours de guerre dans une station d’essence, distribuant des boissons et des gâteaux aux soldats qui se rendaient en masse vers le front. Nous sommes restés là pendant des heures, en donnant aux soldats tout ce que nous pouvions. La guerre s’est terminée le 24 Octobre. Quarante ans se sont écoulés depuis cette épreuve difficile et beaucoup de leçons en ont été tirées. Israël a beaucoup changé depuis la guerre du Kippour. On comprend aujourd’hui l’importance de la profondeur stratégique et des traités de paix pour prévenir la guerre, le sang et la douleur. Réalisation: Naama Gibori – Ynet Israël News – Traduction & Adaptation Nancy Verdier
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Rebelles : « l’initiative russe est une sale affaire, bonne seulement pour Israël »
L’opposition syrienne et les forces rebelles sont pour le moins fâchées contre le président américain Barack Obama et la manière dont l’Ouest gère la crise syrienne, en particulier les derniers développements concernant l’attaque américaine en Syrie. Qassim Saad al-Din, un porte-parole du commandement militaire de l’opposition syrienne, a déclaré au journal arabe Asharq Al-Awsat basé à Londres que le compromis russe avec les Etats-Unis en ce qui concerne les armes chimiques de la Syrie a été conclu « au détriment du sang du peuple syrien. »
Kippour sans Gouverneur à la Banque d’Israël ainsi qu’à la suite d’une plainte anonyme, un des candidats (l’argentin Mario Blejer) a dû expliquer à la commission pourquoi le divorce religieux de sa première épouse a été prononcé avant le divorce civil, ce qui serait contraire à la loi argentine…
La Banque d’Israël est sans gouverneur depuis 75 jours: la commission chargée du recrutement des hauts fonctionnaires a tardé à achever ses travaux. En cette veille de Kippour, l’heure est au Pardon : c’est le moment que devrait choisir le gouvernement israélien pour adresser un « grand pardon » à l’économie israélienne qui navigue depuis près de trois mois sans pilote aux commandes de la banque centrale. Après le départ de Stanley Fischer (photo) à la fin juin, le Premier ministre s’est « endormi sur ses lauriers » : convaincu qu’il n’aurait pas de mal à trouver un candidat de la même trempe que le professeur Fischer, Benyamin Netanyahou a été dépassé par les scandales à répétition qui ont accompagné le recrutement du prochain gouverneur. LENTEURS BUREAUCRATIQUES La commission dirigée par le juge Yaacov Trikel, qui est chargée du recrutement des hauts fonctionnaires de l’Etat, est réputée pour sa lenteur, mais devait-elle examiner à la loupe la vie privée des candidats ? C’est
Certes, la commission se doit de vérifier le passé des candidats et d’examiner les plaintes à leurs égards. Mais sans deadline, son travail pourrait durer indéfiniment. Sans compter que le système de recrutement encourage la délation: les lettres anonymes de corbeaux se sont accumulées sur la table de la commission… CRÉDIBILITÉ TERNIE Entretemps, les médias étrangers n’ont pas manqué de souligner le ridicule de la situation qui a conduit plusieurs candidats potentiels à jeter l’éponge. A la fin de juillet c’est le premier postulant, Jacob Frenkel, cadre supérieur à la banque JPMorgan Chase et ancien gouverneur de la Banque d’Israël dans les années 1990, qui a renoncé à la fonction: il a rattrapé par une affaire de vol en 2006 à l’aéroport de Hongkong. Le 2 août, c’est au tour de Léo Leiderman, universitaire réputé, de jeter l’éponge; ce dernier a été touché par des rumeurs de harcèlement sexuel datant de son passage à la Deutsche Bank à New York, en 2002. Qu’on le veuille ou non, c’est la crédibilité de l’économie israélienne qui a pâti de cette trop longue vacance du pouvoir monétaire: l’économie israélienne ne manque pas de sources
d’instabilité et elle n’avait pas besoin de l’absence prolongée de gouverneur. LUTTE POUR LA SUCCESSION Quelle personnalité peut encore occuper le fauteuil vide laissé par Stanley Fischer ? Le choix se fera parmi les trois candidats en lice qui ont reçu l’approbation de la commission Trikel: Mario Blejer, Zvi Eckstein, et Victor Medina. Le favori du Premier ministre serait l’économiste d’origine argentine, Mario Blejer, qui a dirigé brièvement la banque centrale d’Argentine après un passage dans les bureaux du Fonds monétaire international. Son profil international (il a travaillé 21 ans au FMI) se rapproche de celui de l’ancien patron de la banque centrale israélienne. Né en Argentine et immigré en Israël, Brejer vit ces dernières années aux Etats-Unis. Il est diplômé de l’université de Chicago et prône les vertus de l’économie libérale. Si l’ancien professeur de l’université hébraïque de Jérusalem est familier de l’économie israélienne, certaine lui reprochent sa méconnaissance de la dynamique israélienne. En revanche, les deux autres candidats (Zvi Eckstein et Victor Medina) ont une meilleure connaissance des rouages de l’économie israélienne, mais ils n’ont pas la stature internationale que Benyamin Netanyahou recherche pour diriger la plus haute institution monétaire du pays. Jacques Bendelac (Jérusalem)
Selon al-Din, « la seule chose qui intéresse l’Occident est de protéger Israël et de désarmer les armes qui le menacent. Les 100 000 morts en Syrie ne sont pas leur priorité. » Le chef du commandement révolutionnaire à Alep, Abed al Jabar al Akhidi, a déclaré que « le stratagème international pour annuler l’attaque sur la Syrie en échange de la neutralisation des armes chimiques est une sale affaire entre la Russie, le régime d’Assad et l’Occident. » Dans une interview avec Al Arabiya, al Akhidi a déclaré que « ce qui se passe ici est une tentative d’aider Obama à sauver la face après avoir grimpé sur un arbre, et les russes ont retiré l’échelle. » « La neutralisation des armes chimiques d’Assad sert Israël, pas le peuple syrien, parce que la tentative de la communauté internationale de désarmer Assad de ses bras chimiques provient de la clameur publique et non de la mort. »
Immédiatement après la publication de la proposition russe, le général Salim Idris, chef de l’armée syrienne libre, a dédaigneusement répondu à l’initiative, en disant : « le régime (syrien) dispose d’une arsenal massif, dont la taille et l’emplacement sont inconnus. » Selon lui, Assad n’est pas fiable et la Syrie a répondu positivement uniquement dans le but de reporter le raid américain et d’acheter du temps. Il a en outre exhorté les américains à ne pas tomber dans la « tromperie » du régime et de revenir à leurs plans d’attaque. Suite a la décision du parlement britannique contre une attaque, Idris a déclaré que la décision « nous laissera seuls pour être tués » par le dictateur Bachar al-Assad, et ouvrira la voie a Al-Qaïda pour dominer les rangs des rebelles. « Qu’attendent nos amis de l’Ouest ? a demandé Idris. « Que l’Iran et le Hezbollah tuent tout le peuple syrien ? L’Ouest promet et promet encore. C’est une blague, » at-il conclu. Les forces d’opposition syriennes non armées ont également exprimé leur mécontentement concernant le compromis russe. Ahmet Ramadan, un membre de l’opposition syrienne, a exprimé son appréhension en ce qui concerne cette initiative, affirmant qu’il craignait que cela soit interprété à tort par Assad comme un feu vert pour continuer à mener des massacres contre le peuple syrien après qu’il ait désarmé ses armes chimiques. Néanmoins, il a indiqué qu’il espérait que la réponse positive du régime syrien à l’initiative puisse marquer une première étape vers la capitulation sans condition d’Assad du pouvoir.
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« La Russie, l’Iran et la Syrie Agression antisémite contre les élèves de l’école juive N’r HaTorah (Paris) ont vaincu l’Amérique »
L’Iran, la Syrie et la Russie ont effectivement battu les Etats-Unis, selon l’ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, Meir Rosenne. S’adressant à la presse israélienne, le Dr Rosenne a expliqué que la décision du président américain Barack Obama de revenir sur une intervention en Syrie, et de suivre une initiative de la Russie à la place, aura des graves répercussions sur la politique étrangère américaine. « Le message au monde est que les Etats-Unis n’ont plus leur influence d’autrefois. C’est un très mauvais signe sur ce qui est susceptible de se dérouler dans cette région dans un proche avenir, » a-t-il averti. « La Syrie et l’Iran voient maintenant qu’il y a une différence entre ce que disent les Etats-Unis et ce qu’ils font, » a-t-il expliqué. Obama a précédemment défini l’utilisation d’armes chimiques en Syrie comme une « ligne rouge », mais a accepté de répondre à une attaque chimique près de Damas avec une tentative de mettre en œuvre un plan russe de désarmement, plutôt que par une campagne de frappes aériennes comme initialement annoncé. Sa décision de renoncer à des frappes aériennes a été faite en raison de la forte désapprobation des citoyens américains envers d’autres engagements à l’étranger. Rosenne a expliqué pourquoi il estime que la décision d’Obama signifie une victoire pour la Russie. « Il y avait un veto russe ici qui m’a fait penser à l’atmosphère pendant la
guerre froide. C’est une grande victoire pour la Syrie, l’Iran et la Russie. » « L’Amérique avait déjà préparé des navires de guerre et des avions, et disait constamment qu’il y aurait des mesures de rétorsion contre Assad, et maintenant l’impression est qu’Assad peut continuer à assassiner ses citoyens par des moyens classiques, et l’Occident ne s’opposera pas a lui, » a-t-il déclaré. La proposition de la Russie n’est pas une véritable alternative à l’action militaire, a-t-il soutenu. « Il n’y a pas de victoire militaire américaine ici. La solution diplomatique qui parle de contrôle sur les armes chimique ne parle pas de les retirer de la Syrie. » La dissuasion américaine était déjà en déclin, a-t-il dit, en raison d’un changement semblable de la part de l’administration américaine. « En ce qui concerne l’Iran, les américains ont annoncé dans le passé que si l’enrichissement d’uranium continuait, ils attaqueront, et ça ne s’est pas produit, » a-t-il rappelé. L’Amérique a désormais perdu toute dissuasion au Moyen Orient, a-t-il déploré. Les commentaires de Rosenne se font l’écho de beaucoup de monde en Israël, en particulier, mais pas exclusivement, de la droite israélienne, qui ont critiqué les tergiversations américaines sur la Syrie comme un signe de faiblesse, et une raison de ne pas compter sur l’Amérique en temps de crise.
Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA) dénonce et condamne l’agression verbale et physique de nature antisémite commise contre les élèves de 5ème du collège privé juif N’r HaThorah, (limitrophe Paris X, Paris XIX), le jeudi 12 septembre 2013, sur le terrain de sport du lycée Edouard Pailleron (Paris XIX). Selon les parents des victimes, et d’après les témoignages des élèves de l’école juive qui ont alerté le BNVCA, les élèves du Lycée Pailleron ont provoqué une bagarre, en prétextant « l’occupation du terrain
» par les enfants juifs, du terrain de sport commun aux classes des deux établissements. Les agresseurs, décrits comme d’origine africaine et nord africaine, ont frappé plusieurs élèves juifs, tout en les insultant de « sales juifs, Hitler n’a pas fini son travail… Vive la Palestine. » Les agresseurs se sont enfuis à l’arrivée de la police. Le BNVCA a recommandé aux victimes de se rendre au commissariat et déposer plainte. Une dizaine de plaintes devraient être déposées. Le BNVCA demande à la Police de tout mettre en œuvre pour identifier
les auteurs, les confondre et les remettre à la justice qui devra les sanctionner sévèrement en dépit de leur minorité pénale. Le BNVCA demande au Recteur de l’Académie de Paris et au Proviseur du Lycée Pailleron de prendre toutes les dispositions disciplinaires qui s’imposent, et que l’enquête aura révélée. Plusieurs enfants sont encore traumatisés par les coups reçus et les insultes proférées. Comme le souligne régulièrement le BNVCA, antisémitisme et propagande palestinienne se rejoignent
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Israël / Iran – La guerre ? Face au nucléaire offensif iranien, l’option militaire est-elle la meilleure solution ? Pour répondre à cette grave question, une question géopolitique déterminante quant à notre l’avenir, inutile de consulter les médias francophones ; et inutile de consulter les instituts géostratégiques francophones. Car leurs analyses ne sont que des points de vue idéologiques où prédominent l’américanophobie et l’israélophobie. Certes, cela a l’air plutôt complexe. Mais nous allons tenter de simplifier. Jeffrey Goldberg, dans la revue The Atlantic, s’est interrogé sur d’éventuelles frappes préventives israéliennes contre le nucléaire offensif iranien. Fred Kaplan, sur le site américain slate.com a analysé le document publié par Jeffrey Goldberg dans The Atlantic. Pour ce qui me concerne, le dilemme des frappes préventives israéliennes contre le nucléaire offensif iranien tient en trois points. Premièrement, il faut prendre très au sérieux la menace des ayatollahs intégristes fêlés iraniens. Car non seulement les fous nazislamistes de Téhéran déclarent vouloir « rayer Israël de la carte » et « effacer Israël de la page du temps », mais en plus, ils ont déjà les moyens nucléaires pour le faire, par exemple avec de mini bombes radioactives (durty bombs). Deuxièmement, même si Israël commettait l’erreur de donner la Judée Samarie aux voyous du Fatah, cela n’apaiserait nullement les ardeurs génocidaires des ayatollahs et des Pasdaran iraniens. Au contraire, toute concession israélienne serait perçue, à Téhéran, comme un nouvel aveu de faiblesse. A ce propos, je note que toutes les interventions israéliennes, même les plus légitimes, sont automatiquement taxées de « disproportionnées ». Et je note également que tous les territoires cédés par Israël ont non pas diminué, mais aggravé, les menaces existentielles et létales qui pèsent sur l’Etat hébreu depuis soixante ans. Troisièmement, il faudra bien, un jour, frapper le serpent à la tête. Or, la tête c’est l’Iran. C’est pourquoi, selon moi, le but des frappes préventives israéliennes ne doit pas être d’anéantir à jamais l’ensemble du nucléaire offensif iranien. Le but des frappes préventives israéliennes, selon moi, doit être de détruire les sites nucléaires iraniens les plus menaçants pour Israël, ainsi que les principaux bâtiments des Pasdaran. Fred Kaplan, dans le média américain http://slate.com/ écrivait il y a un certain temps déjà, à propos d’une analyse de Jeffrey Goldberg (traduit par Jean-Clément Nau et adapté par Michel Garroté) : « Dans un article paru dans la revue The Atlantic, Jeffrey Goldberg s’interroge: Israël vat-il – ou devrait-il – attaquer les installations nucléaires de l’Iran dans les mois à venir? C’est le meilleur texte qui m’ait été donné de lire sur le sujet: Goldberg sait rester fin et impartial, tout en nous offrant une analyse lumineuse des multiples dilemmes stratégiques inhérents cette situation. Quoi que vous pensiez du programme nucléaire iranien, et des mesures à adopter pour empêcher l’Iran d’avoir
la bombe (Goldberg admet lui-même que le sujet le plonge dans une «ambivalence profonde et paralysante»), lisez son papier avant de vous faire votre opinion. Après avoir interviewé des dizaines de responsables israéliens, arabes et américains, Goldberg estime qu’il y a «plus d’une chance sur deux» pour qu’Israël bombarde l’Iran : selon ce scénario, une centaine d’avions de chasse F-15E, F-16I, et F-16C attaqueraient les usines d’enrichissement d’uranium de Natanz et de Qom, le centre de recherche nucléaire d’Ispahan, voire peut-être le réacteur de Bushehr – entre autres sites. Il dresse une liste complète des risques et des possibles catastrophes qui pourraient en résulter: violentes représailles du Hezbollah, sinon de l’Iran lui-même; déclenchement d’une guerre régionale; choc pétrolier aux conséquences catastrophique; rupture des relations américano-israéliennes; vague mondiale d’attentats antisémites. Dernière conséquence possible (mais ce n’est pas la moindre, et c’est la plus probable): raffermissement du pouvoir des mollahs à Téhéran. Le fait de laisser l’Iran constituer un petit arsenal nucléaire ne serait bien évidemment pas sans risques. Je ne pense pas (à l’inverse des Israéliens, ce qui est parfaitement compréhensible) que les mollahs bombarderaient Jérusalem dès lors qu’ils disposaient de l’arme nucléaire: les Israéliens possèdent une centaine d’ogives, et leur contre-attaque serait en mesure de raser l’ensemble de l’Iran. (Les mollahs ont beau financer les auteurs d’attentats suicide, ils ne sont pas suicidaires pour autant). Un Iran doté de l’arme nucléaire pourrait toutefois servir de couverture (de «paravent nucléaire», pourraiton dire) au Hezbollah et à d’autres groupes alliés, qui pourraient en profiter pour se montrer plus agressifs. L’arsenal iranien pourrait convaincre les petits pays de la région de rallier sa cause (et les dissuaderait à coup sûr d’aller contre les intérêts de Téhéran) et saperait sans doute la crédibilité de la politique étrangère américaine (si les Etats-Unis refusent d’agir pour interrompre l’élaboration de la bombe iranienne, certains pourraient douter qu’ils interviennent pour empêcher Téhéran de l’utiliser). Ce qui inciterait les autres pays de la région à constituer leurs propres arsenaux, et déclencherait par-là même une nouvelle course à l’armement nucléaire. Certains théoriciens de la dissuasion nucléaire estiment qu’une course à l’armement peut avoir des effets positifs. Leur argument: si plusieurs pays d’une même région obtiennent la bombe, ils seront non seulement moins enclins à déclencher une guerre nucléaire, mais aussi à se lancer dans une guerre conventionnelle, de peur que le conflit ne dégénère. A les en croire, c’est en grande partie pour cette raison qu’il n’y a pas eu de guerre entre l’Inde et le Pakistan, entre la Russie et la Chine ou (du temps de la Guerre froide) entre les pays de l’OTAN et ceux du Pacte de Varsovie. Une théorie intéressante, mais qui oublie trois choses. D’une, ces trois duels géopolitiques ont bien failli, à diverses reprises, se
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transformer en guerre nucléaire – et dans certains cas, c’est autant à la chance qu’à la doctrine de la «destruction mutuelle assurée» qu’ils ont dû leur salut. De deux, les arsenaux de l’ensemble de ces pays ont été équipés de permissive action links (dispositifs de sécurité et d’armement) et d’autres systèmes de sécurité (parfois avec l’aide des Etats-Unis), qui limitaient les risques de voir un déséquilibré ordonner le lancement d’un missile sans autorisation. Dans le cadre d’une course à l’armement, les pays du Moyen-Orient pourraient faire l’impasse sur ce type de dispositifs. L’Iran et Israël sont géographiquement très proches l’un de l’autre, si bien qu’en cas d’attaque, les deux pays disposeraient d’un «temps d’alerte» pratiquement nul. Si une grave crise diplomatique devait survenir, l’un des deux camps pourrait choisir de lancer une attaque préventive pour devancer l’adversaire (c’est ce que les théoriciens de la dissuasion appellent l’«instabilité de crise»). Même si aucun des deux camps ne désire attaquer, les circonstances pourraient leur donner l’impression qu’ils n’ont pas d’autre choix. Les Israéliens ont donc raison de ne pas prendre à la légère la perspective d’une bombe nucléaire iranienne; c’est une «question existentielle», au sens le plus strict du terme. En Israël, la phrase «plus jamais ça» est bien plus qu’un slogan, et les diatribes antisémites des mollahs iraniens doivent donc être prises très au sérieux. Voici donc le véritable enjeu: que peut-on faire, et que doit-on faire, pour empêcher la création d’une bombe atomique iranienne ? Que peut-on faire? Interrogés par Goldberg, plusieurs responsables israéliens ont affirmé qu’il serait difficile d’organiser une attaque préventive : il leur faudrait au préalable le feu vert (confidentiel) de l’Arabie Saoudite et peut-être celui d’autres pays arabes (ne serait-ce que pour obtenir l’autorisation du survol de leur territoire). Ils pensent néanmoins qu’il serait possible de mener à bien un assaut aérien, visant non pas l’ensemble du complexe nucléaire iranien, mais des installations sans lesquelles il ne pourrait plus fonctionner. Goldberg ne le dit pas, mais depuis près de dix ans, l’armée de l’air israélienne équipe ses F-15 et ses F-16 (achetés aux Etats-Unis) de réservoirs externes, ce qui leur permettrait d’atteindre l’Iran et de revenir à la base sans avoir à se réapprovisionner en carburant. Quelques responsables israéliens ont néanmoins dit à Goldberg qu’ils préfèreraient que les Etats-Unis se chargent de l’attaque, pour des raisons politiques autant que militaires. A Washington, certains craignent qu’Israël ne lance un assaut en caressant l’espoir d’amener ainsi les Etats-Unis à lui venir en aide (en partant du principe que l’Amérique voudrait s’assurer du succès de l’opération dès lors qu’il serait trop tard pour l’annuler). Certains Israéliens voudraient qu’Obama fasse preuve d’une plus grande fermeté, qu’il déclare haut et fort qu’il attaquera bel et bien l’Iran si son gouvernement ne renonce pas à sa volonté d’élaborer des armes
nucléaires. Ils font valoir qu’Israël pourrait cesser d’avoir recours à ses menaces de mesures unilatérales si l’engagement américain se faisait plus crédible – ce qui pourrait amener l’Iran à abandonner son programme nucléaire. Le hic, c’est que si son avertissement solennel n’impressionne pas les Iraniens, Obama sera peu ou prou forcé de mettre ses menaces à exécution. Ce qui nous amène au deuxième volet de notre question: que doit-on faire? Certains responsables israéliens (et la plupart des responsables américains) pensent qu’une attaque aérienne serait pour le moins prématurée et constituerait certainement une énorme erreur. Pour l’heure, c’est loin d’être la seule option. Les plus pessimistes des prévisions du renseignement – y compris celles qui ont été citées par le secrétaire à la Défense – estiment que les Iraniens pourraient disposer de la bombe d’ici 2013. Certains signes laissent penser que les sanctions prises contre l’Iran par les Nations unies – et, à plus forte raison, les sanctions encore plus strictes imposées par l’administration Obama et l’Union européenne – commencent à faire de l’effet. Reste à savoir quel effet, et en quoi la chose pourrait gêner – ou alimenter l’opposition interne envers – le programme nucléaire. Suzanne Maloney, spécialiste de l’économie iranienne à la Brookings Institution, affirme que les sanctions exacerbent un «schisme de grande envergure» opposant les mollahs aux conservateurs plus traditionnels ; mais elle n’y voit, elle aussi, qu’un phénomène se développant sur le «long terme». L’impact des sanctions étant beaucoup plus incertain sur le court terme, elles ne nous seront sans doute pas d’une grande aide pour résoudre le problème de l’armement nucléaire. Je me souviens d’un éditorial du quotidien saoudien Al-Madina qui proposait une ligne dure vis-à-vis du programme nucléaire iranien, affirmant que l’option militaire pourrait être la meilleure solution : « Téhéran ignore tous les conseils, mises en garde et demandes d’interruption de son programme nucléaire ou au moins de sa poursuite dans le cadre d’inspections en bonne et due forme et au grand jour – inspections visant à garantir qu’il est dépourvu d’objectif militaire. Si Téhéran s’entête à agir sans l’assentiment de la communauté internationale, elle suscitera la gêne et la suspicion de tous ceux qui ont défendu son droit à l’énergie nucléaire à des fins pacifiques ». Al-Madina : « Plus important: en agissant de la sorte, Téhéran passe à la vitesse supérieure dans le conflit qui l’oppose à la communauté internationale, et certains vont pouvoir se dire que l’option militaire est la meilleure solution. [Repousser l’option militaire] pourrait éliminer la possibilité d’y recourir – si Téhéran réussit à produire une bombe nucléaire par elle-même ». Al-Madina : « Le plus inquiétant est le fait que la centrale de Buchehr est plus proche de plusieurs capitales du Golfe que de la capitale iranienne elle-même, et qu’elle se trouve à
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proximité des voies d’acheminement du pétrole qui traversent le golfe Arabique – représentant un grand danger pour les pays voisins, aussi bien dans l’éventualité d’une attaque que d’une fuite radioactive. En outre, [la centrale de Buchehr] pourrait devenir le lieu de développement d’armes nucléaires susceptibles d’être utilisées pour imposer la volonté de Téhéran ou exercer des pressions sur la région. Ce sont des soupçons que l’Iran n’a pas réussi à écarter à ce jour ». Al-Madina : « Si Téhéran s’intéresse au succès de son programme nucléaire à des fins pacifiques, et souhaite accomplir des progrès afin s’assurer la prospérité de son peuple, elle doit maximaliser sa coopération avec l’AIEA. L’AIEA, de son côté, doit faire preuve d’un peu de souplesse vis-à-vis de Téhéran, puisque équiper sa centrale de combustible nucléaire est le point de non-retour. Quand cela arrivera, la centrale de Buchehr deviendra une installation d’énergie nucléaire. Toutes les parties doivent faire preuve de bon sens face à la nouvelle situation, et s’assurer que l’inauguration de Buchehr n’est pas le début de perturbations et de secousses régionales ». Je me souviens également d’une analyse de Caroline Glick (elle est Senior Middle East Fellow au Center for Security Policy à Washington et Deputy Managing Editor du Jerusalem Post) dans la Jewish World Review (extraits) : « Dans ‘Commentary’, Arthur Herman expose de façon déprimante les plans déclarés et les décisions prochaines du gouvernement Obama pour détruire l’armée des USA de l’intérieur. Obama ne reviendra pas sur la stratégie politique actuelle des USA au Moyen-Orient qui s’appuie sur l’ignorance de l’éléphant nucléaire iranien au milieu de la pièce. Il n’agira pas pour renverser le régime ou soutenir toutes les forces qui renverseraient ce régime. Les perspectives pour la région dépendent de savoir si le Premier ministre Binyamin Netanyahu aura ou non le courage de donner l’ordre à Tsahal d’attaquer les installations nucléaires de l’Iran ». Caroline Glick : « Et il est vrai aussi que si une frappe israélienne est suffisamment couronnée de succès, cela renforcerait beaucoup de forces positives dans la région – depuis Téhéran, le Kurdistan, Ankara et Beyrouth » (Note de Michel Garroté : « forces positives », à savoir les opposants démocratiques aux courants islamiques violents et/ou aux dictatures). Mais à moyen et long terme, rien ne peut remplacer l’Amérique. Aussi longtemps que les USA suivent leur trajectoire de cécité stratégique, les Irakiens seront loin d’être les seuls à souffrir. La seule manière de sauvegarder l’Irak est de renverser le régime en Iran ». (Fin des extraits de l’analyse de Caroline Glick parue dans la Jewish World Review. Adaptation française de Sentinelle 5770 ©). © M. Garroté réd chef
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Yom Kippour : message du Rabbin Militaire Général de Tsahal cées, ces deux valeurs qui sont essentielles à l’armée et au peuple juif. Aux soldats et aux commandants :
Vous avez le mérite d’être les émissaires du peuple juif. Vous ne l’avez pas choisi mais c’est ce que vous faites : travailler dur dans tous l’État d’Israël avec la volonté de défendre le pays par vous-mêmes contre ceux qui veulent le nuire. Vous êtes les héritiers des précédentes générations, survivants des horreurs qu’ils ont subi et qui nous ont transmis leur héritage en déclarant : continuez, construisez, développez, sans avoir peur.
Yom Kippour est un temps de réflexion pour les soldats aussi. Le Rabbin militaire général de Tsahal, le général de brigade Rafi Peretz partage ses pensées avec les soldats de Tsahal et le peuple juif à l’occasion de Yom Kippour. Parfois, la vie est comme une course folle où chacun sprint vers l’avenir. De l’école à l’armée, de l’armée à l’université, de l’université au travail. Et le temps libre est rempli par tous ce que propose internet ou les réseaux sociaux et ne permet pas de s’arrêter pour se concentrer sur soi-même.
Être à l’armée est exigeant et excitant : exercices, pratiques de tirs, gardes, formations. Jour après jour, mission après mission. Dans ces conditions, il est difficile de prendre le temps de réflechir et se poser les questions importantes. Quelles sont les valeurs de la vie ? Quelle est le but de la vie ? Quelle est le rôle de ceux qui ont survécu l’exil pendant tant de générations et sont retournés sur la terre de leurs ancêtres ? Yom Kippour est l’occasion de voir plus loin. C’est l’occasion de s’asseoir et penser à propos de l’année écoulée et l’année à venir. Y a-t-il eu
un progrès ? Cette année a-t-elle eu une signification spéciale ? Quelles décisions positives seront prises pour l’année prochaine ? Le plus grand regret que l’on puisse avoir à Yom Kippour est de ne pas avoir donné de soi-même, de ne pas s’être surpassé pour les autres. C’est l’occasion de prendre de nouvelles bonnes décisions afin de progresser, aller de l’avant et de s’améliorer. Chaque personne qui a donc heurté un de ses proches doit réparer son erreur, faire la bonne chose et demander pardon. En adoptant cette approche, l’amitié et la fraternité sont renfor-
soldats-tsahalOui, chers soldats, vous êtes la nouvelle génération. L’État d’Israël est fort et florissant. Vous êtes soldats d’une armée entraînée et sur sa garde. C’est en grande partie grâce à votre dévotion et votre amour du pays, l’amour que vous portez à vos amis et vos soldats. C’est la manière de célébrer Yom Kippour : avec confiance, fraternité et amitié. Soyez inscrits dans le livre de la vie pour une belle année de paix. Rafi Peretz
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Soukot : Sous les ailes de la protection divine! Bien dans un monde rempli de mal : c’est la fonction du Machiah ben Yossef, qui montrera à tous les hommes que D-ieu est la Source de tout ce qui existe. De plus Yossef est le symbole du juif parmi les Nations, c’est celui qui réussi ce qu’il entreprend!. Enfin la dernière figure des «Ouchpezin» est celle de David Amélekh, le roi David considéré comme le premier Machiah et de qui sortira, à la fin des temps, le dernier Machiah, appelé Ben David-le fils de David !.
Après l’émotion suscitée par les «Jours redoutables» succèdent les réjouissances de la fête de Soukot. La fête par excellence appelée dans la Thora «Hag» comme il est dit : «Et tu seras que dans la joie!». Dans la Thora, Pessah est L’époque de notre Libération, Chavouot L’époque du don de la Thora; et Soukot, L’époque de notre Joie. C’est dire combien cette fête des «Cabanes» a de l’importance dans notre calendrier. Ces trois fêtes sont les trois rendez-vous fixés par la Thora, les «Chaloch régalim» où chaque juif a le devoir de monter à Jérusalem pour se rendre au Temple de Salomon Soukot est le signe de notre réconciliation avec D-ieu, une fête teintée de joie spirituelle et de plénitude, parce que Soukot rappelle justement la protection miraculeuse - les nuées-avec lesquelles HM a protégé le peuple d’Israël durant les 40ans de ses pérégrinations dans le désert. Le Zohar dit que l’homme pénètre dans le monde de sainteté grâce à la Souka qui est «l’Ombre de la foi». C’est d’ailleurs une Mitsva que l’on accompli avec tous les membres de notre corps comme la mitsva du mikvé. Si il existe une mitsva de la Thora qui nous permet de nous rapprocher le plus de D-ieu c’est bien celle de la Souka!. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Talmud dit que le Nom de D-ieu repose sur la Souka. Le simple fait de résider dans cette demeure provisoire «Araï», même sans rien y faire, représente une mitsva. Celle-ci nous fait prendre conscience en effet de notre petitesse et de notre existence éphémère (en ce monde plutôt trouble) comme l’affirme le Talmud Avoda Zara. Tout est sanctifié dans la Souka. C’est probablement parce qu’il s’agit d’un endroit hautement saint que chaque soir de la fête, un grand personnage d’Israël vient nous rendre visite !. Nous appelons ceux là les «Ouchpézine» Les invités. Ainsi le premier soir, le patriarche Abraham sera l’hôte de marque, suivit le second soir par Isaac, puis de Yaacov, Moïse, et Aaron, puis de Yossef et enfin de David. Dans le Talmud Chabat à la page 89b on nous raconte un dialogue surprenant entre D-ieu et Abraham. Léatid lavo dans le monde futur D-ieu dira à Abraham «Tes enfants ont péché» Abraham répondra : «Maitre du Monde, qu’ils
soient anéantis pour ton kidouch HM!» Alors D-ieu lui répondra : j’en parlerais à Yaacov, qui a eu lui-même des difficultés avec ses enfants, il est probable qu’il demandera la miséricorde pour eux !» Alors HM dira à Yaacov : «Tes enfants ont péché!» «Qu’ils soient anéantis pour ton saint nom!» lui répondra Yaacov. HM se dira décidément, les vieux n’ont pas de sagesse et les jeunes pas de jugement équitable!». Alors il parlera à Isaac : «Tes enfants ont péché, quoi faire?» Isaac répondra : «Maîitre du monde est-ce que ce sont uniquement mes enfants? Ne sont-ils pas aussi les Tiens? Lorsqu’ils t’ont assuré «Naasé vénichma-Nous ferons et nous comprendrons au Mont Sinai?» Tu les as appelés toi même : «Banim atém lélokhékhém» Vous êtes les enfants de Dieu! Ou encore «Béni békhori» «Mon fils ainé!» Et à présent ils seraient mes fils à moi seulement? Et non les Tiens !.Mais au fait, combien de temps ontils péché? Combien d’année dans une vie humaine? 70 ans, ôte 20 années exemptes de punition et il ne leur restera que 50. Retranche également 12 années et demie qu’ils passent à prier, à manger et à satisfaire leurs besoins naturels, il ne leur en reste que douze années et demie. Si Tu acceptes d’en porter la charge entière, c’est bien, Sinon, partageons-la : J’en porterai une moitié et Toi l’autre. Et si tu estime enfin que c’est à moi de la porter entièrement, j’accepte, Car ne t’ai-je pas offert ma vie en sacrifice?». Et Isaac obtint le pardon pour ses descendants. Dans l’ordre des «Ouchpezin» des invités après Isaac, arrive Moise, Celui qui a fait descendre la Thora du ciel vers la terre et a apporté au Monde les notions éternelles de justice et de morale. Il est aussi celui qui a vaincu l’adversité face à tous les problèmes pendant les 40 ans dans le désert. Le cinquième invité de la souca est son frère Aaron le Cohen Gadol. «Soit parmi les disciples d’Aaron nous recommandent les sages des Pirkéi Avot : «Oév chalom ou rodéf chalom, il aimait la paix et la recherchait sans cesse.. «Oév Abriot ou karvam la thora» il aimait ses semblables et les rapprochait de la Thora!». Aaron disent les sages représente le lien réussi entres les hommes, fondé sur l’amour et le respect mutuel». Puis c’est autour de Yossef Atsadik le juste par excellence, lui qui fait advenir le
David en effet est considéré comme un Messie parce qu’il allie à la foi le «Ciel et la Terre» à un niveau parfait. David est un Roi comme chacun sait, il est prêt « à se salir les mains dans le cambouis» pour gérer la vie de son peuple dans tous les domaines, comme le précise le Talmud : «Contrairement à tous les rois de l’Orient et de l’Occident qui passent leur vie en bonne compagnie dans leurs palais, installés dans leur gloire, moi dit David, mes mains sont souillés de sang, y compris pour veiller à l’état de pureté du peuple!». Mais David est aussi l’homme de piété par excellence, qui écrit le plus grand livre de louanges consacré à D-ieu que nul homme n’a écrit à ce jour. Comme il est écrit : «Souverain de l’Univers, ne suis-je pas pieux, moi qui me lève à minuit pour te louer alors que tous les rois, de l’Orient à l’Occident, dorment jusqu’à la troisième heure du jour?». Mais David est encore bien plus que cela : il est en réalité l’homme qui nous a révélé que tout ce que fait D-ieu dans le monde, c’est pour le Bien, et qu’il faut savoir s’élever au-delà des événements qui nous
paraissent négatifs pour y chercher la Lumière divine présente en chaque chose!. Car selon David Amélekh il n’y a qu’un Seul Bien à rechercher dans ce Monde : La proximité avec D-ieu. Comme il l’écrit d’ailleurs dans le Psaumes 73 : «Il est une chose que je demande à HM, que je réclame de toutes mes forces, c’est de séjourner dans sa demeure!». Cette fête de Soukot suscite chez chacun d’entre nous de nombreux souvenirs d’enfance quelque soient nos origines, Meknés, Constantine, de Tunis ou d’ailleurs chacun, à sa façon du plus petit au plus grand, participait à la construction de la Souka. Les plus costauds transportaient les poutres de bois, les autres les branches de palmiers et les jeunes filles ainsi que les enfants s’attelaient à la décoration intérieure. Lorsque tous les éléments étaient en place, alors la maitresse de maison apportait une dernière touche finale en y accrochant le «Kandil» la fameuse veilleuse à huile qui donnait tout son éclat à la Souka. Soukot revêt un caractère convivial unique, car bien que les épouses soient exemptes de cette mitsva, toute la famille réunie et les amis y prennent régulièrement leurs repas pendant la fête. Ceux qui engloutissent un morceau de pain sous la souca et terminent leur repas dans leur salle à manger confortable… n’ont hélas rien compris au sens profond de cette fête ! disait le Rav Chaloum Koskas zatsal. Cette fête disait il vient renforcer notre foi en D-ieu et plus nous passons de temps sous la Souca et plus Akadoch Baroukhou nous aime !.
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Tout le Monde a sa place sous la Souka à l’image des 4 espèces. La joie atteint des sommets les jours de Hôchana Raba-Chemini Atsérêt et bien sûr Simhat Thora. Hôchana Raba est marquée par les veillées de prière organisées dans les synagogues et dés l’aube, la prière du matin est récitée, avec une multitude de «Akafot» et de chants autour du Sepher Thora et entrecoupés par le son du Choffar. A la fin de l’office, il est de coutume d’offrir des douceurs comme les fameux «Sfédnje» les beignets au miel ou encore les «Broujje bel asêll» le pain au miel. Chémini Atserêt est pour ainsi dire le dernier rendez-vous fixé entre D-ieu et son peuple. C’est comme si nous expliquent les sages, qu’un Roi avait du mal à se séparer de ses enfants à l’issue de tous ces jours de fêtes intenses passés en leur compagnie, alors dans un dernier sursaut, il leur demande de rester encore un jour supplémentaire, tant son amour est grand !. Simhat Thora viendra clore ces jours de joie dans toutes les synagogues où l’on dansera et on chantera avec les Rouleaux de la Thora et où on assistera à la relecture du Sepher Thora. Dans le Traité de la Michna Souka il est mentionné au 5éme chapitre que : «Celui qui n’a pas assisté aux réjouissances de «Simha Beth Achoéva»- la cérémonie des libations-au Temple de Jérusalem, n’a pas jamais vu de joie de sa vie!». Souhaitons alors qu’un jour prochain nous puissions voir ces Vrais moments d’allégresse dans le Temple de Jérusalem reconstruit! Amen . Bonnes Fêtes à tous Yvan Lellouche
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Les ministres israéliens racontent leur guerre du Kippour ... Suite de temps enseignez-vous ? Jérome Perez : Cela fait maintenant 30 ans que j’enseigne en France, d’abord au sein de différents services de sécurité, puis dans des centres communautaires
A.S : Vos rapports avec Israël ? J.P : Les rapports que j’ai avec Israël sont permanents. C’est en Israël, cela fait maintenant 34 ans que j’ai commencé le K-M avec deux des meilleurs instructeurs du moment : Gabi et Ilan (ils sont toujours opérationnels et pour des raisons de sécurité il m’est impossible de donner leur nom). Puis ce fut la rencontre avec le grand Maitre Haim ZUT avec qui j’ai eu la chance de m’entrainer plusieurs fois. Enfin, ma grande rencontre avec Dennis Hanover, créateur du style ‘’HIRSADOUT’’ et dont la plupart des instructeurs font l’ossature de l’école anti- terroriste en Israël.
Si Tichri nous évoque un mois de fêtes, il est aussi synonyme pour beaucoup d’inscriptions à différentes activités au sein des centres communautaires. Depuis quelques années, le KRAVMAGA y prend une place de plus
en plus importante. Retour vers cette discipline phare avec l’un des instructeurs les plus expérimentés de la communauté Jérôme Perez. Alain SAYADA : Depuis combien
A S : Vous êtes président de « l’Association Internationale de Krav Maga » et de « l’international K-M Institute » pour quelles raisons ? J P : L’AIKM (Association Internationale de Krav Maga) concerne uniquement les centres communautaires : le travail effectué est particulier et s’adapte aux menaces spécifiques de la communauté. La ligne directrice nous est inspirée par le psaume 121-4, nous sommes responsables de notre propre sécurité mais aussi de celle de nos frères. L’enseignement nous prépare donc à faire face à tout type d’agression mais au lieu d’étudier le programme de base en 4 ans (de la ceinture jaune à marron), nous le faisons en une
année en insistant comme en Israël sur des mises en situation très poussées. D’autre part, pendant les cours, nous consacrons 1/3 du temps à l’apprentissage du travail au sein du public, comment réagir quand on est en famille, devant une école, un lieu de culte ou une épicerie. Il est hors de question de rester spectateur d’une agression antisémite sans réagir, c’est un devoir pour nous de protéger les nôtres. Nous renforçons ce travail en organisant chaque année un stage avec le responsable international de l’école hisardout qui vient nous présenter les dernières techniques élaborées en Israël. L’IKMI- France, sous la direction technique de Jérôme Roesch, instructeur au sein des forces spéciales en France, représente 1 700 licenciés sur les 9 000 pratiquants de la FFKDA. Elle a comme spécificité d’avoir un programme élaboré pour les forces combattantes et de police. Beaucoup de nos élèves militaires ayant combattu en Bosnie, au Mali ou encore Afghanistan sont très sensibles à l’expérience que l’on peut leur apporter en provenance d’Israël. Chaque année L’IKMI envoie ses instructeurs civils s’entrainer au Wingate Institue, référence nationale en Israël. D’autre part les instructeurs de l’IKMI- France préparent tous les membres civils aux examens nationaux mis en place par la FFKDA, seule fédération ayant la délégation de pouvoir pour élaborer un programme officiel et de le sanctionner
par des examens reconnus par l’Etat. A S : Comment voyez-vous l’avenir du K-M en France ? J P : Nous avons la chance d’avoir à la tête de la FFKDA un président, Francis Didier, assez visionnaire et ayant compris la problématique du KM en France, celui de la diversité. C’est ainsi qu’une commission nationale regroupant les différents styles a été créée sous l’impulsion du Directeur technique national adjoint, Giovanné Tramontine, un homme de grande intégrité et d’une générosité hors norme. La commission a élaboré un programme national cohérent et homogène permettant à chaque style de s’y épanouir. Ainsi pour la première fois, un championnat de France technique basé sur des démonstrations va s’est déroulé. Ce fut une totale réussite avec un esprit de total respect des participants comme du public. Le seul bémol est le risque de confondre démonstration et efficacité. En effet certains professeurs enseignent encore des techniques qui ne sont plus pratiquées depuis plus de 10 ans en Israël ! Donc pour vous répondre, l’avenir est radieux. Nous devons garder cet esprit de fraternité mais ne pas oublier de toujours être à la pointe de l’évolution technique. Contact WEB AIKM-Paris ouest IKMI.fr
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La Russie va fournir des missiles S-300 à l’Iran
Al-Qaïda à la recherche du talon d’Achille des drones américains
Conséquence directe de la faiblesse affichée par Obama, le président russe Vladimir Poutine a approuvé le transfert de missiles antiaériens S-300 à l’Iran, selon le quotidien russe Kommersant.
la livraison de missiles S-300 à la Syrie. Le journal russe Kommersant a rapporté que les missiles qui devaient être livré pour juillet 2014 ne le seront pas avant 2015-2016 parce que Damas ne les a pas encore payé.
Le journal a rapporté mercredi que le gouvernement russe transfèrera les missiles trois ans après avoir annulé la transaction initiale.
Les responsables israéliens estiment que les missiles, qui ont une portée de 200 kilomètres, auraient la capacité de frapper les avions dans le nord d’Israël. Cela créerait une zone d’exclusion aérienne qui rendrait difficile pour la force aérienne israélienne d’opérer le long de la frontière syrienne et libanaise.
Selon Kommersant, le Kremlin a accepté la demande de Téhéran de compléter la transaction, qui rapportera 800 millions de dollars au trésor russe. En plus de l’accord sur les missiles, la Russie a également accepté de construire un autre réacteur nucléaire à Bushehr. Selon le rapport de Kommersant, les deux parties devraient finaliser les détails de la transaction vendredi, quand Poutine a prévu de rencontrer son homologue iranien, Hassan Rouhani, dans la république d’Asie centrale du Kirghizstan. Le Kommersant a rapporté mercredi que les russes ont l’intention de fournir à l’Iran une version moins avancée du S-300 qu’initialement prévue.
Déclenchée officiellement, le 11 septembre 2001, la guerre anti-terroriste, avec Al Qaeda pour cible principale, se poursuit, depuis 12 ans, sans discontinuer. Chaque fait d’armes provoque une réplique ou de nouvelles parades. Selon les informations de la Defense Intelligence Agency (DIA), les terroristes financent des projets de recherche pour créer des stations de brouillage, qui permettraient de perturber les signaux GPS et les balises infrarouges qui servent à orienter les opérateurs de drones. Les ingénieurs d’Al-Qaïda ont reçu pour mission d’élaborer une stratégie anti-drone, comme en témoigne un rapport confidentiel du renseignement américain dévoilé au Washington Post par Edward Snowden, écrit jeudi le quotidien Nezavissimaïa gazeta. De plus, Al-Qaïda travaille sur des aérostats de surveillance et des appareils télécommandés de taille réduite qui devraient permettre aux terroristes de suivre la trajectoire des drones américains. Les terroristes se penchent sur la possibilité d’abattre les drones grâce aux lance-roquettes sol-air et travaillent sur des systèmes d’alerte
d’approche de drones. Le commandement d’Al-Qaïda supervise tous les projets et sert de base de liaison pour échanger les succès entre diverses équipes d’ingénieurs. Les terroristes recrutent des spécialistes, notamment des experts en drones et technologies balistiques. Selon le WP, en 2010, les autorités turques ont arrêté un étudiant mathématicien de 23 ans, membre d’Al-Qaïda, qui cherchait le moyen d’abattre les drones de surveillance de l’Otan en Afghanistan et effectuait des calculs balistiques. Les jihadistes qui travaillent sur les nouvelles technologies appellent, par le biais de revues anglophones en ligne, à les aider dans la guerre contre les « drones diaboliques ». Il est suggéré à cet effet de partager les avis, les idées et les compétences pratiques. Sans oublier la guerre psychologique. Les terroristes cherchent à jouer sur la colère de la population en raison des nombreuses victimes civiles et à montrer la guerre de drones comme une entreprise lâche et immorale. Les drones Predator et Reaper sont l’arme principale de la CIA et du Pentagone contre Al-Qaïda depuis la présidence de George W. Bush. En dix ans leurs attaques ont tué près de 3 000 personnes et ont poussé les terroristes à prendre des mesures
d’urgence pour limiter leurs déplacements au Pakistan, en Afghanistan, au Yémen et en Somalie. D’où les tentatives d’Al-Qaïda pour trouver un moyen de lutter contre les drones. Leurs talons d’Achille sont la liaison satellite, le contrôle à distance et l’absence du cryptage pour certaines communications. Par ailleurs, les drones perdent souvent le signal sans aide extérieure. En général, les perturbations sont réparées en quelques secondes mais dans certains cas elles ont entraîné le crash du drone, comme en décembre 2011 dans le ciel iranien (Téhéran a annoncé qu’il avait lui-même abattu l’appareil). Les méthodes bon marché pour lutter contre les drones – à l’aide de lasers et d’autres dispositifs capables d’aveugler les caméras et les capteurs des drones – ne sont plus secrètes depuis longtemps. Les chercheurs de l’université du Texas à Austin ont notamment réussi, au cours d’une expérience, à « carjacker » un drone en trompant son signal GPS avec un transmetteur terrestre et en programmant un faux itinéraire. RIA Novosti fr.rian.ru MarcBRZ
Les batteries antiaériennes de fabrication russe ont été une source de préoccupation pour les responsables israéliens qui craignent que leur possession par les ennemis d’Israël ait des conséquences stratégiques néfastes. Le mois dernier, la Russie a suspendu
Poutine a déclaré à la première chaîne de télévision russe que certains composants des systèmes S-300 ont été livré à la Syrie, mais que le reste serait retardé jusqu’à ce que le régime d’Assad paie pour eux. En outre, une cargaison de douze avions de combat MIG-29M/M2 commandée en 2007, dont six doivent être livrés à la Syrie d’ici la fin de l’année, ne sera pas livrée avant 2016 ou 2017 parce que Damas a seulement payé 30% de la somme convenue pour cet achat à Moscou. En mai, Israël et les Etats-Unis ont demandé à la Russie de ne pas livrer le système d’armes à la Syrie, mais la Russie a déclaré que les missiles sont défensifs, et nécessaire à Assad dans sa lutte contre les groupes rebelles. Une affirmation tout à fait ridicule, les rebelles ne possédant ni missiles, ni avions contre lesquels pourrait être utilisé le système S-300.
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Violences : les Français seraient pour l’envoi de l’armée à Marseille
Près de six Français sur dix (57%) seraient favorables à l’envoi de l’armée à Marseille pour lutter contre la violence, selon un sondage YouGov pour le Huffington Post publié jeudi. Quand il y en a marre… A la question « seriez-vous favorable ou opposé(e) à ce que l’armée soit envoyée à
Marseille pour lutter contre la violence ? », 57% ont répondu y être « plutôt favorables », 25% « plutôt opposés », 18% n’ayant pas d’avis. Pour 76% des sondés, les évènements ayant eu lieu à Marseille au cours des dernières semaines marquent « une aggravation durable de la situation« . Pour 10%, il s’agit d’ »une poussée passagère ». 14%
disent ne pas savoir. Sondage réalisé sur internet entre le 6 et le 10 septembre auprès d’un échantillon de 944 personnes, représentatif de la population française (méthode des quotas). Quinze règlements de compte mortels ont eu lieu à Marseille depuis le début de l’année. lorientlejour.com
Christophe Bigot, ou celui qui a trahi ses « amis » israéliens….
Et il se répètera souvent dans les mois suivants : Bernard Kouchner estime qu’« on peut envisager » la proclamation et « reconnaissance immédiate » d’un Etat palestinien avant même les négociations sur ses frontières. Le ministre des Affaires étrangères s’exprime dans une interview au Journal du Dimanche à paraître samedi. Ainsi, à partir de cette date là, la France a imposé la doctrine de « l’Etat Palestinien coûte que coûte ». De l’avis de beaucoup, Christophe Bigot fût un « remarquable ambassadeur de France en Israël. » Tout au long de sa mission à Tel-Aviv, il n’a cessé d’être « sympathique et amical » aux yeux du public. Ainsi, quand il a été nommé, il y a quelques jours, directeur de la stratégie à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les sites internet antisémites et anti-sionistes ont fait barrage : « un sioniste à la DGSE » pouvait-on lire ici et là, craignant de nouvelles conspirations juives contre la France…
que la France, celle de Sarkozy, était en faveur de la reconnaissance immédiate et sans négociations de paix, d’un Etat palestinien », explique notre source, très proche de ce type de dossier.
Sombres idiots. Outre le fait qu’il ait pleuré sur le sort des victimes de la Shoah ou des victimes de Mohamed Morah, Christophe Bigot était-il vraiment un ami d’Israël ?
En 2009, avant de prendre ses fonctions d’Ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot « remet une note à son Ministre, une note sur le Proche-Orient et le processus de paix qui n’avance pas ».
Quelques semaines après son départ de l’Etat Juif, les langues commencent à se délier et les critiques à affluer. « Nous ne voulions pas perturber son mandat », explique une source à JSSNews. « Les francophones israéliens s’attaquent déjà au Consul de France à Jérusalem, si en plus ils s’attaquaient à l’Ambassadeur, alors que les deux sont censés représenter le Yin et le Yang de la diplomatie française en Israël, alors nous aurions eu un problème », ajoute-elle. Mais voilà. « Disons le sans ambages: les Palestiniens et leurs supporters peuvent remercier Christophe Bigot. C’est grâce à lui que la France a voté en faveur de l’Etat palestinien à l’UNESCO. C’est grâce à lui
« Lors de son premier passage en tant que diplomate en Israël, Christophe Bigot était assez antipathique. Il ne disait pas bonjour et semblait fermé au dialogue. Il a plus tard été nommé dans un poste important: il conseillait Bernard Kouchner alors Ministre des Affaires Etrangères », se souvient notre source.
Quelques jours plus tard, reprenant quasi mot-pour-mot la note de son employé, Bernard Kouchner donne plusieurs interviews, dont une au Journal du Dimanche: « puisque les négociations n’avancent pas, l’Union Européenne et la France doivent prendre leurs responsabilités », disait Kouchner. Ajoutant en substance que puisque Israël et les Palestiniens sont incapables de s’entendre, la France devrait imposer un Etat Palestinien : (…) Ensuite, on peut envisager la proclamation rapide d’un Etat palestinien et sa reconnaissance immédiate par la communauté internationale, avant même la négociation sur les frontières. Je serais tenté par cela.
Toutes les reconnaissances de l’Etat Palestinien, sur la scène internationale, ont non seulement été « approuvées par les responsables de la politique étrangère post Bigot-Kouchner, mais en plus la France a joué un rôle important de lobbying, auprès des autres pays, pour mettre en œuvre cette politique », explique notre source. Une deuxième source qui souhaite rester anonyme mais qui ne cache pas son appartenance au Quai d’Orsay, confirme que « c’est bien Christophe Bigot qui a mis en place cette doctrine, doctrine approuvée et validée par le chef de l’Etat de l’époque, Nicolas Sarkozy, est mise en place par Bernard Kouchner ». Monsieur Bigot, c’est bien beau de pleurer sur les victimes juives de la Shoah, sur celles des nouveaux nazis, mais quand il s’agit de faire les choses comme il faut, c’est à dire négocier la paix avec des obligations pour chacune des parties, où étiez-vous ? Comment avez-vous pu penser qu’offrir un Etat à une organisation, le Fatah, dont la charte prévoit toujours la destruction d’Israël, pourrait mener à la paix ? Et ce, sans même forcer les dits-Palestiniens, à « reconnaitre l’Etat Juif ». Monsieur Bigot, à la DGSE, il faudra être un peu plus franc du collier pour faire face aux menaces sur la France. Il faudra ouvrir les yeux. Ne pas avoir peur d’appeler un chat un chat. Espérons simplement, au vu des faits relatés ce jour, que vous en serez capable. Par Ariel Melles
L’information en provenance d’Israël
Hollande en Israël les 18 et 19 novembre
François Hollande se rendra, pour la première fois depuis son élection de mai 2012, en Israël et en Palestine les 18 et 19 novembre prochains, at-il annoncé jeudi. Le président de la République a fait cette annonce à l’issue d’un entretien à l’Élysée avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Lors de cette rencontre, François Hollande a confirmé au dirigeant palestinien « tout (le) soutien (de la France) au processus de négociation qui est en cours entre Palestiniens et Israéliens pour trouver une paix durable fondée sur la reconnaissance mutuelle des deux États ».
« Je lui ai également confirmé notre aide sur le plan économique, sur le plan budgétaire, et j’aurai l’occasion, en me rendant en Israël et en Palestine les 18 et 19 novembre, de confirmer à la fois ces principes et les modalités de ce soutien », a-t-il indiqué.
cules nocives présentes dans la voiture. Le reste proviendrait en grande partie de l’habitacle lui-même. En effet, la moquette, les plastiques de revêtement du tableau de bord, des portières, du volant, ou encore le tissu des sièges, contiendraient du formaldéhyde, une substance fortement allergisante et irritante, dont 23% des voitures étudiées dépassaient le seuil de tolérance. C’est cette substance qui donne la fameuse odeur de «voiture neuve».
raient des nids douillets dans les miettes de vos repas, les filtres à air ou encore les cendres de votre cigarette. Ceci se transforme ensuite en moisissure que l’on inhale une fois installé dans l’habitacle. Selon le Docteur Fabien Squinazi, la voiture est «est sans doute l’un des lieux intérieurs où l’on s’expose chroniquement le plus à la pollution». L’étude de Midas est toutefois assez opportuniste: elle permet à la société de promouvoir son nouveau «pack dépollution habitacle»…
Pollution: l’habitacle des voitures pire que l’extérieur?
L’on pense souvent que l’intérieur des voitures est imperméable à toute forme de pollution présente dans l’air extérieur. Une croyance battue en brèche par une étude menée par la société Midas grâce au laboratoire d’hygiène de la Ville de Paris et révélée mardi 10 septembre par Europe1. Selon cette étude, l’air que l’on respire dans sa voiture est parfois pire que celui en plein embouteillage. En cause, les polluants d’origine extérieure, comme les gaz d’échappement. Mais cela ne représenterait qu’un tiers des parti-
Outre ces polluants, la voiture serait un véritable nid à microbes qui trouve-
Newsring
Edition du 16 au 24 Septembre 2013
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L’information en provenance d’Israël Edition du 16 au 24 Septembre 2013
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Vente de Waze à Google : La Femme de Ménage a Gagné sa Part.
Retour sur l’affaire qui a marqué l’année juive. Google a acheté Waze pour moins d’un milliard de dollars. Voici douze choses – certaines inédites – que vous aimeriez savoir sur la start up qui a inventé le GPS communautaire et convaincu plus de 50 millions d’utilisateurs dans le monde de l’efficacité de ce service de cartographie et de navigation GPS made in Israël. Ehud Shabtai, qui a inventé la technologie Waze est diplômé en sciences de l’informatique de l’Université de TelAviv, mais aussi de philosophie…
Israël n’est pas la Grèce: le déficit budgétaire recule en 2013 dépense publique de 8,8%. La répartition entre le civil et le militaire aussi semble évoluer : depuis le début de 2013, les dépenses civiles sont en hausse de 5,9% alors que les dépenses militaires n’ont progressé que d’un petit 1,6%. LA « POLITIQUE DE LA PEUR »
Les craintes du gouvernement israélien étaient exagérées: le déficit budgétaire a marqué une baisse brutale sur les huit premiers mois de l’année. De janvier à août 2013, le déficit budgétaire d’Israël s’est monté à 12,9 milliards de shekels contre 17,6 milliards au cours de la même période de l’année précédente: il s’agit d’une baisse spectaculaire de 27% en huit mois. Dorénavant, le déficit public se monte à 3,3% du PIB. Selon les données que vient de publier le ministère des Finances à Jérusalem, la baisse du déficit en 2013 est due à la progression réelle des rentrées fiscales (+ 7%) qui est nettement supérieure à celle des dépenses du budget général (+ 4,8%). LES RECETTES FISCALES EN HAUSSE La surprise est surtout venue du côté des recettes fiscales : de janvier à août
2013, le Trésor public a prélevé des impôts et taxes pour un montant de 159 milliards de shekels, soit 8,4% de mieux, en termes nominaux, que l’année précédente. Depuis le début 2013, la hausse des recettes fiscales est tirée par les rentrées d’impôt sur le revenu (+ 7,2%) et par les recettes de la TVA (+ 11,3%). Une partie de ces recettes s’explique par quelques grandes transactions qui sont intervenues dans le courant de l’année, comme la vente des entreprises Waze et Iscar. LA DÉPENSE PUBLIQUE RALENTIT Du côté des dépenses publiques, c’est aussi la surprise : de janvier à août, les dépenses générales de l’ensemble des ministères (investissements exclus) se sont montées à 155,9 milliards de shekels, soit une augmentation de 4,8% « seulement ». Le budget prévisionnel de 2013 autorisait une augmentation de la
Pour toute l’année 2013, le gouvernement prévoyait un déficit public de 4,65% du PIB. Or au cours des douze derniers mois, le déficit se monte à seulement 3,3% du PIB, soit bien en dessous des 4% visés par le Trésor; il s’agit d’un déficit encore inférieur à celui enregistré en 2012 (3,9%). Certes, le Trésor a bénéficié d’un nouveau calcul du PIB de la part de l’Institut de la Statistique : cette réforme de la comptabilité nationale a contribué à réduire de 0,3 point la part du déficit public dans le PIB. Ce qui n’a pas empêché le ministre des Finances, Yaïr Lapid, d’exprimer sa satisfaction, s’attribuant le mérite de la baisse du déficit, alors qu’il n’est en poste que depuis cinq mois. Les chiffres encourageants du budget viennent nous rappeler, s’il le fallait, qu’Israël n’est pas la Grèce. La “politique de la peur” que le gouvernement israélien utilise pour faire adopter des coupes budgétaires n’est plus justifiée. Et une conclusion s’impose: il ne faudrait pas attendre 2015 pour rééquilibrer la politique budgétaire et fiscale dans le sens d’une plus grande justice sociale. Jacques Bendelac (Jérusalem)
Waze est né de l’achat d’un GPS. En 2004, la petite amie d’Ehud, lui fait cadeau un GPS. Pas assez fiable pour l’ingénieur en herbe. ” Lorsque je sillonais les routes d’Israël, je voulais avoir des données sur les embouteillages, les travaux et les voitures de police”. Ehud trafique le GPS, rajoute des fonctions, implique des copains. Waze est né. Le premier nom de Waze, LinkMap. Depuis l’âge de 20 ans, Shabtai est un leader dans la communauté du Open Source (code ouvert). Si vous avez une start up et vous cherchez des investisseurs, voici des fonds qui ne se trompent pas. Ils ont investi dans Waze 66 millions de dollars, Blue Run Ventures, Magma Venture, Vertex Venture Capital, Kleiner Perkins et Horizon Ventures. Ils récupéront aujourd’hui, après la vente à Google, plus de 400 millions de dollars. Waze est basé à Raanana. Ehud Shabtai recevra 60 millions de dollars, Noam Bardin, Pdg de Waze et les trois autres fondateurs de la société augmenteront leur compte en banque de 30 à 10 mil-
lions de dollars chacun. La direction de Waze est très ”social oriented”. Les cent dix employés de Waze, de la femme de ménage au directeur financier en passant par les secrétaires et ingénieurs se partageront 55 millions de dollars. Quelques uns de ces 110 employés sont originaires de France. Google a acheté cash. Facebook proposait 60 % en liquide et 40 % en actions. Google versera cette semaine dans le compte en banque de Waze, 1.1 milliard de dollars. Pourquoi Google n’avait pas d’autres choix que d’acquérir Waze: lorsque les ingénieurs du moteur de recherche ont découvert Waze, ils ont analysé, décodé et ont compris rapidement que Waze était basé sur des algorithmes essentiels pour développer le Google Map et la stratégie du “mobile first”. Certains de ces algorithmes étaient déjà étudiés par Google. Mais un peu trop tard. Bien conseillé, Waze avait inscrit les brevets et devenait ainsi incontournable dans la cartographie mobile. Shabtai a refusé catégoriquement l’accord presque achevé avec Facebook, qui exigeait que le centre de développement se déplace d’Israël vers la Silicon valley californienne. Le sujet a aussi été soulevé lors des dernières semaines des négociations avec Google. Mais le géant du web a compris que les Israéliens ne céderaient pas et n’abandonneraient pas le soleil israélien pour le soleil californien. http://endirectdejerusalem.com/
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Obama est un très grand président, et il joue au golf ! Obama, les avait traités l’un et l’autre de menteurs. Le dimanche au cours duquel Kerry avait été envoyé manger son chapeau à la télévision, Obama avait rencontré John McCain et Lindsey Graham pour s’assurer de leur soutien et, pensait-il, de celui d’autres Républicains. A son retour du G 20, il avait dû s’apercevoir que John McCain et Lindsey Graham n’avaient pas entraîné grand monde et qu’il devait s’attendre à une débâcle au Congrès et à une chute vertigineuse dans les sondages. Il a alors entamé une campagne intense pour faire basculer le Congrès et l’opinion, sans le moindre argument cohérent et crédible. Kerry, lui, a été envoyé à Paris montrer qu’il parlait français et que la France était un allié solide, sauf qu’en anglais, Laurent Fabius a dit aussitôt que la France attendait désormais le rapport des inspecteurs de l’ONU. De passage à Londres lundi, dans une conférence de presse, Kerry a glissé, après avoir énuméré la liste des pays qui soutenaient les EtatsUnis, parmi lesquels des puissances considérables telles que l’Albanie (impressionnant), et après avoir dit que l’intervention armée serait « incroyablement petite » (impressionnant, décidément) que si Assad abandonnait ses armes chimiques, les Etats Unis pourraient changer d’options, ajoutant aussitôt que jamais Assad n’abandonnerait ses armes chimiques. L’issue de la conférence que j’ai donné à Paris lundi 9 septembre, mon ami Gilles-William Goldnadel me disait ne pas savoir après m’avoir écouté si je pensais qu’Obama était un salaud ou si je pensais que c’était un crétin. Je lui ai répondu que l’un et l’autre n’étaient pas incompatibles. Obama peut être décrit comme un salaud si on est attaché aux valeurs de la civilisation occidentale et des sociétés ouvertes, si on considère que les EtatsUnis sont la puissance primordiale de la liberté sur terre et si on pense que la survie d’Israël est essentielle au devenir de l’humanité. Car Obama est un ennemi des valeurs de la civilisation occidentale et des sociétés ouvertes, un homme qui veut abaisser les Etats-Unis et nuire à la liberté sur terre, et un homme qui n’a cessé de chercher à nuire à Israël : je ne reviens pas sur ces points en détails, ceux qui veulent savoir ont toutes les références requises dans mes livres, ceux qui veulent remplacer leur matière grise par du fromage blanc savent où se fournir en fromage blanc. Obama est aussi un crétin, qui, s’il s’est fixé un cap, navigue dans l’ignorance économique, géopolitique et stratégique Ce qui s’est passé au cours de ces derniers jours est lamentable, pour-
rait laisser penser que les Etats-Unis sont gouvernés par des disciples des Keystone Cops du temps du cinéma burlesque, et serait risible si ce n’était tragique. Le 30 août, nous avions pu assister à un discours martial de John Kerry annonçant l’imminence d’une opération militaire contre le régime Assad, suivi d’une déclaration d’un Barack Obama, visiblement en phase dépressive, bredouillant qu’il n’avait pas pris de décision. Le lendemain, Barack Obama, visiblement ragaillardi, avait dit qu’il avait décidé d’agir, mais pas sans voir sa décision entérinée par le Congrès, et donc, pas tout de suite. Puis, après avoir dit qu’un danger imminent pesait sur les Etats-Unis, il était parti jouer au golf. Le lendemain encore, John Kerry avait dû se rendre sur tous les plateaux de télévision pour manger son chapeau, et justifier la position d’Obama, qui contredisait totalement tout ce que lui, John Kerry, avait dit deux jours auparavant. Obama était ensuite parti au G20 retrouver son seul allié, le grand François Hollande que le socialisme a donné à la France. Son hôte, Vladimir Poutine, l’avait reçu avec le sourire narquois du joueur d’échec qui sent qu’il va gagner par échec et mat face à un amateur et, pour bien montrer la considération qu’il avait pour Kerry et
Comme on sait, Sergei Lavrov a dit aussitôt qu’Assad abandonnerait ses armes chimiques, ce que le ministre des affaires étrangères syrien, Walid Mouallem, a confirmé peu après. A treize heures cinquante, heure de Washington, la Maison Blanche publiait un communiqué disant qu’elle prenait acte de la proposition Lavrov, mais restait sceptique. Dix minutes plus tard suivait un autre communiqué d’où la notion de scepticisme avait disparu. Peu de temps après, Susan Rice parlait à la télévision, lisant un discours préparé à l’avance, ne prenant aucun compte des propos de Kerry, de Lavrov et de Mouallem ou des communiqués de la Maison Blanche, et reprenant les propos de Kerry datant du 30 août. Susan Rice n’en était pas à cela près : c’est elle qui il y a un an, avait été chargée de mentir en direct sur le dossier Benghazi. Puis, ce fut le tour d’Obama de parler, sur six chaînes différentes, sept minutes à chaque fois : pour dire que finalement, comme il ne pouvait pas obtenir un vote favorable du Congrès, il reportait le vote indéfiniment, et pour ajouter que l’idée de Lavrov, c’était son idée à lui, Barack Obama, et qu’il en avait parlé avec Poutine auparavant. Mardi, les débats ont commencé au Congrès, et Kerry lui-même a parlé
comme Susan Rice la veille et comme si Obama n’avait rien dit sur six chaînes de télévision. A vingt et une heure, heure de Washington, Obama a fait une déclaration solennelle en deux temps. Premier temps : les Etats-Unis doivent intervenir militairement en Syrie contre un dictateur abominable parce que mille quatre cent personnes ont été tuées par armes chimiques (les cent mille autres morts ayant été tués par armes conventionnelles ont été tués normalement, donc inutile d’en parler), et je demande au Congrès de voter en faveur d’une petite intervention, pas du tout destinée à renverser Assad. Deuxième temps : je retiens la proposition russe de demander à Assad d’abandonner ses armes chimiques, je confirme que, oui, je demande au Congrès de reporter le vote indéfiniment, je demande aussi à John Kerry d’aller rencontrer Sergei Lavrov à Genève pour discuter des modalités de l’abandon des armes chimiques par Assad, j’élabore une proposition de résolution qui sera présentée aux Nations Unies avec l’aval de la France, de la Russie et de la Chine. Et bien sûr, a souligné Obama, cela a toujours été mon idée, et j’en ai parlé la semaine dernière avec Poutine. Evident, non ? Les scénaristes des films des Keystone Cops au temps du burlesque n’auraient pu imaginer un tel galimatias. Les commentateurs français, aussi imperturbables et aussi comiques que Buster Keaton au temps de sa gloire, ont trouvé cela très sérieux et très cohérent. Ce sont de grands professionnels. L’option la plus vraisemblable désormais est qu’il n’y aura pas d’intervention militaire contre le régime Assad. Celui-ci pourra donner quelques armes chimiques dont il n’a, de toute façon, pas besoin pour l’emporter, et les confier aux Nations Unies, donc à personne. La Russie de Poutine sera le grand vainqueur de l’épisode. Assad sera vainqueur aussi. Derrière Assad, l’autre vainqueur sera Ali Khamenei à Téhéran, qui saura qu’il peut avancer vers l’arme atomique sans craindre le tigre en papier détrempé installé à la Maison Blanche. Les Etats-Unis et Obama seront plus méprisés que jamais dans le monde musulman, et le dégoût qu’Obama inspire déjà aux dirigeants Saoudiens sera décuplé. La défiance d’Israël envers Obama gagnera quelques degrés supplémentaires. Une autre option serait qu’Obama finisse par intervenir quand même, sous la forme d’une intervention « incroyablement petite » destinée à faire pschitt.
Assad ne donnerait pas ses armes chimiques. Le reste serait inchangé : Russie grand vainqueur, Assad vainqueur aussi, Ali Khamenei vainqueur dans l’ombre, Etats-Unis méprisés dans le monde musulman, dégoût envers Obama chez les Saoudiens, défiance envers Obama en Israël. L’option la plus improbable, à écarter, serait une intervention à même de renverser Assad. L’option impensable serait une intervention contre le nucléaire iranien, qui constitue pourtant la vraie menace : pour Israël, pour les Saoudiens, pour le monde occidental tout entier. Obama a été tenté de faire tomber Assad, sans le faire tomber directement, pour favoriser l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans et d’al Qaida. Puis il a eu peur face à Poutine et Khamenei. Il a voulu se défausser sur le Congrès. Il a donné des ordres contradictoires à Kerry et à Susan Rice. Il s’est contredit lui-même une centaine de fois. Il a parlé de danger extrême, puis il a minimisé. Il n’a pas parlé de l’Iran, puis il en a parlé, sur un mode verbal. Il n’a pas parlé d’Israël, puis il en parlé. Il cessera d’en parler demain, ou redira que le conflit israélo-palestinien est le nœud gordien des problèmes régionaux. Obama fera peut-être pschitt, ou il ne fera pas pschitt, cela dépendra du sens du vent. La Russie a toutes les opportunités pour devenir la puissance régionale majeure au Proche-Orient et pour s’appuyer sur un croissant chiite allant de Téhéran à Beyrouth, en passant par Damas et Bagdad. La doctrine Poutine a fait un grand pas en avant. Les projets d’Obama pour les Frères musulmans sont en lambeaux. • Jamais dans l’histoire un Président des Etats Unis n’avait à ce point abaissé son propre pays. • Jamais, depuis 1948, un Président des Etats-Unis n’avait placé Israël dans une situation si effroyable. Obama est-il un crétin ou un salaud. Les deux à la fois, disais-je. Le côté crétin d’Obama, ces derniers jours, l’emporte nettement. Nombre de gens diront encore que c’est un grand Président, je sais. Je vais leur faire plaisir : c’est effectivement un grand Président. Si on emplit sa tête de fromage blanc, on peut même dire que c’est un très grand Président, et on peut partir jouer au golf. En prenant la pose, comme Obama sur la photo. © Guy Millière