Israël Actualités n°277

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GRATUIT - Numéro 277 - Edition du 30 Octobre au 5 Novembre 2013

Journal Israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 30 Octobre au 5 Novembre 2013

Que cela n’en déplaise à certains. Israël est un état juif ! Encore une fois, Israël a cédé aux exigences américaines sans qu’un accord ne soit signé entre les parties engagées. Mardi soir, des prisonniers palestiniens ayant du sang sur les mains ont été libérés.

Israël a montré au monde entier ce qu’elle était prête à faire au nom de la paix avec ses ennemis. Mais le chemin sera long avant qu’un consensus ne soit trouvé. Les Israéliens, dans leur grande majorité, sont contre la libération de terroristes qui ont commis des actes ayant fait couler le sang de victimes israéliennes. Mais pour trouver la paix, Israël est encore une fois prête à payer le prix et à consentir ce sacrifice ... Aujourd’hui, les Israéliens n’ont pas d’autre choix que de s’occuper tous seuls de leur propre sécurité. Rappelez-vous des attentats terroristes qui ont ensanglanté le pays toutes les semaines pendant des années avec son contingent de kamikazes qui se faisaient sauter dans les villes israéliennes ... Et là, pas un bruit de la part de la communauté internationale, pas de condamnation de la part des pays occidentaux si ce n’est que ce qui arrivait était essentiellement de la faute du gouvernement israélien de l’époque qui oppressait le « pauvre peuple palestinien sans défense » avec à leur tête le cheikh Yacine. Même cheikh Yacine qui ventait auprès des jeunes le fait d’aller se faire sauter en martyr pour se faire consoler par les vierges auprès d’Allah ... Mais que dire de ce bouclier occidental contre la construction du mur ou de la barrière de sécurité qui ont dû sauver, depuis leur construction, des centaines de vies et ont certainement évité des milliers de blessés. Aujourd’hui, Israël a trouvé le courage de libérer des hommes qui ont du sang israélien sur les mains et de montrer au monde qu’Israël était prêt à faire des sacrifices contrairement à d’autres qui ne font que spéculer sur le sort de ces « pauvres Palestiniens » qui se font endormir par leurs chefs spirituels et militaires.

Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Israël Actualités est une marque déposée en France

Les occidentaux, l’ONU et les pays arabes demandent à Israël de revenir sur les frontières de 1967 avant la guerre de 6 jours. Que serait devenu le peuple juif si Israël avait été envahie par les armées arabes ? Aurionsnous dû aller nous plaindre à l’ONU pour que les arabes, les Égyptiens et les Syriens nous rendent nos terres ? Pensez-vous qu’ils auraient été assez magnanimes envers nous ? Conciliants comme nous le faisons avec eux ? Je ne le crois pas. Ils auraient certainement fini le travail en nous jetant à la mer. Travail qui avait déjà commencé quelques années auparavant avec l’Allemagne nazie puisque, au même moment, dans tous les pays arabes, nous entendions sur les ondes Nasser appeler aux crimes et à tuer les Juifs où ils se trouvaient ! Alors arrêtez de nous faire rire ! En 1973, les pays arabes voulaient en finir une bonne fois pour toutes avec Israël... Israël a bien gagné la guerre de Kippour, contrairement à ce que nous pouvions entendre dernièrement dans les media arabes pour fêter le 40ème anniversaire du déclenchement de la guerre de Kippour. Rappelonsnous que dans le sud, Tsahal avait déjà mis le pied en Afrique. Dans le Nord, Damas a été à portée de canon de l’artillerie et des chars israéliens qui n’attendaient qu’un ordre pour débouler sur les villes égyptiennes et syriennes. Aujourd’hui, Israël est un pays avec une armée dotée d’hommes et d’une technologie que les pays les plus industrialisés lui envient. Une chose est sûre, les arabes ne verront pas de si tôt le jour où les Israéliens se retireront aux frontières de 1967 et rendre une partie de Jérusalem. Israël n’est qu’un avec Jérusalem comme capitale éternelle. Que cela n’en déplaisent à certains, Israël est un état juif. Que nos ennemis le sachent car telle est l’identité d’Israël. Alain Sayada

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Comment revenir sur le terrible mensonge de ces salopards qu’étaient les soviétiques

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La différence entre la loi musulmane (la Chari’a) et la loi juive (la Halakha)

Les arabes de Gaza étaient sous occupation Egyptienne.

Des archives dérobées au Kremlin, nous indiquent, que ces salopards de communistes qui considéraient Israël comme un avant poste des USA avaient décidé de tout faire pour que ce petit pays soit détruit par les arabes.

Il n’y a jamais eu d’état de Palestine, mais les stratèges soviétiques ont pensé qu’il fallait faire croire que les Israéliens avaient spolié un peuple. C’était en 1964, les peuples se battaient pour se libérer du colonialisme.

C’est comme cela, qu’ils décidèrent d’inventer un peuple, le peuple palestinien.

Avant la guerre des six jours de 1967, les territoires de Judée et Samarie étaient sous occupation Jordanienne.

Mais ces arabes ne voulaient qu’une chose, chasser les Juifs de ce qu’ils considèrent comme terre islamisée. Ils ne réclamaient nullement la reconnaissance d’un état. La création d’un état était la dernières de leurs revendications. Tout comme l’obtention d’un état, ne sera à leurs yeux, qu’une étape vers l’élimination de l’état d’Israël. Voila pourquoi les diplomates Français, en particulier, lorsqu’ils veulent qu’Israël fasse des concessions, savent ne pas réclamer quelque chose de juste. La seule chose qui prévaut dans ces chancelleries c’est plaire à ces musulmans qui ne peuvent apporter, contrairement au petit Israël, dont les chercheurs offrent à l’humanité des progrès oh combien importants. Ces musulmans dont on observe les conflits tellement désolants. Les enfants, les femmes, personne n’est épargné. Mais voila le coté que nos politiques et diplomates défendent. Mais a défendre l’indéfendable ne risque-t-on pas de se perdre ?

Les Juifs quittent la Turquie en nombre croissant Europe et aux Etats-Unis.

« Regardez l’environnement en Turquie pour le moment. Nous sommes mal à l’aise… Je suis davantage turc que beaucoup », explique Nesim Güveniş , vice-président de l’Association des Juifs de Turquie en Israël , à Hürriyet. Les Juifs turcs choisissent de quitter le pays en nombre croissant selon un quotidien turc citant des « perceptions de montée de l’antisémitisme », ainsi que les tensions croissantes entre Ankara et Jérusalem. La communauté juive de Turquie, au nombre de près de 15.000 et concen-

trée principalement à Istanbul, aurait été la principale victime de « l’atmosphère négative » causé par la rhétorique dure du gouvernement contre Israël.

Un autre Israélien turc cité dans le rapport , qui a fait son aliya au cours des dernières années, a déclaré que la situation dans son pays d’origine devenait «très mauvaise».

Des centaines de jeunes Juifs choisissent de quitter le pays car il devient plus difficile de concilier leur identité juive et turque. Beaucoup partent en

Il y a 80.000 juifs turcs vivant aujourd’hui en Israël . Par Zeev Koskas

Il y a une littérature abondante comparant et opposant les lois religieuses du judaïsme et de l’islam (connues, respectivement sous le nom de Halakha et de Charia ) ; par exemple , Jacob Neusner et Tamara Sonn ont publié un livre en 2002 intitulé Comparaison des religions sous l’angle de la loi: le judaïsme et l’islam. Il y a une longue histoire et un grand nombre de règlements pour en faire l’examen, sans parler des philosophies qui sont les principes directeurs, des figures majeures et des changements intervenus dans les temps modernes . Mais quand on en vient à l’application de ces lois antiques à , disons , New York City, leur différence est plus simple et plus évidente. Les juifs cherchent à appliquer leur droit seulement à eux-mêmes et les musulmans veulent l’ appliquer à tous, depuis l’obligation de respecter leur prophète Mahomet jusqu’à l’interdiction du porc. A titre d’exemple , Joseph Berger écrit dans un article paru aujourd’hui dans le New York Times, « Out of Enclaves, a Pressure to Accommodate Traditions »»[« En dehors des enclaves, une pression [se fait sentir] pour faire accepter les traditions (NDLT)] , à propos de l’affirmation d’environ 330.000 juifs haredim [« littéralement « craignant Dieu » (NDLT)] de New York (également connus en tant que juifs ultra- orthodoxes) sur certaines questions importantes pour eux , comme un maître nageur femme – seulement

durant le temps de natation réservé aux femmes dans une piscine municipale à Williamsburg , Brooklyn , le fait d’utiliser de l’eau à partir de puits d’eau souterraine pour cuire le pain non levé (matsa) , le fait de séparer les hommes et les femmes dans un service de bus public entre les quartiers ultra-orthodoxes à Williamsburg et Borough Park , metzitzah b’peh ( un rituel de circoncision) , et le fait de garder les bibliothèques publiques qui se trouvent dans leurs quartiers ouvertes le dimanche. Cependant Berger considère ces exigences comme une menace : «Bien que ces incidents n’aient pas de répercussions au-delà des enclaves hassidiques de New York, pris ensemble ils soulignent un ascendant religieux face aux autorités laïques de la ville d’une manière qu’on n’avait pas vue depuis des décennies. » Mais il ébranle aussi la force de sa propre argumentation alarmiste en citant les propos d’ un dirigeant haredi , Alexander Rapaport : « Je n’approuve pas tout comportement qui impose votre mode de vie aux autres. » Et c’est là que réside la principale différence avec la Chari’a , où les islamistes veulent imposer leurs façons de vivre à la population dans sa totalité. par Daniel Pipes Version originale anglaise: The Difference between Shari’a and Halakhah Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert


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Moi, Elie Levy, juif mutilé par la circoncision Mesdames, et Messieurs les membres du Conseil de l’Europe, Mesdames et Messieurs les Députés Européens, Cette lettre est une lettre de remerciements, Grâce à vous, grâce à la recommandation que vous avez formulée, invitant les Etats membres à interdire les «violations de l’intégrité physique des enfants» considérées comme des mutilations, vous m’avez fait prendre conscience que depuis 66 ans, je suis mutilé, invalide. J’avoue : pendant les 66 années durant lesquelles j’ai porté ce handicap, je ne me suis rendu compte de rien. Quelle erreur ! Je suis circoncis depuis ma naissance, et je ne me suis pas rendu compte que je suis mutilé. Plus grave encore, ce n’est pas un chirurgien qui m’a amputé mais un religieux, que nous appelons nous les juifs un Mohel. Pire encore, cet ignoble individu ne m’a même pas demandé mon avis. Il a pratiqué son acte avec la complicité de mes parents, alors que je n’avais que 8 jours, et ne pouvais protester, encore moins résister. Et cela dure ainsi depuis des générations ! Mon père, mon grand-père et toute la lignée masculine de ma famille ont subi cette mutilation. Et je l’avoue, j’ai également commis ce délit : j’ai fait circoncire mon fils, qui pourrait m’intenter un procès pour avoir porté atteinte à son intégrité

physique.

Sans votre révélation, combien aurait encore duré cette pratique trois fois millénaire qui traumatise dans son subconscient le peuple juif ? En le libérant de cette barbarie, vous vous êtes montré comme son bienfaiteur.

Certes, la circoncision, selon l’Organisation mondiale de la santé, protège contre les maladies sexuellement transmissibles et en particulier contre le sida. Certes, l’OMS a constaté, chez les hommes nouvellement circoncis d’Afrique, une réduction de 57% des infections au VIH. Certes des experts américains affirment que la circoncision diminue le nombre des infections urinaires, et que si le nombre des circoncis diminue, cela entrainera une augmentation considérable des dépenses de santé. Mais qu’importe. La réalité, c’est que vous m’avez ouvert les yeux : je suis mutilé et j’ai mutilé mon fils. Et lui le sien. Conscient de ma nouvelle infirmité, j’ai demandé à la COTOREP une pension d’invalidité. J’ai également réclamé à la Préfecture de Police une carte de GIC (Grand Invalide Civil) pour stationner sur les places réservées aux handicapés. Désormais, je demanderai le tarif GIC à la SNCF, et dans le métro, j’occuperai les places réservées aux personnes frappées d’un handicap. Et je pense aux centaines de milliers d’Européens concernées par votre recommanda-

tion et qui vont pouvoir faire valoir leurs droits.

Jack Straw : «L’argent des lobbys juifs américains, principal obstacle à la paix» L’ ancien fonctionnaire britannique a fait ces commentaires lors de la table ronde Forum diplomatique mondial à la Chambre des communes britannique. Étaient également présents l’ancien membre de la Knesset israélienne Einat Wilf et l’ambassadeur palestinien à Londres, qui a accusé Israël de » génocide culturel » et de « nettoyage ethnique ».

Par contre, et s’il vous plait ne le répétez pas : je vis plutôt bien avec ma mutilation. Oserais-je le dire…j’en suis même fier. En revanche, je ne suis pas certain que vous puissiez en dire autant du handicap qui vous frappe – et qui se situe ailleurs dans votre anatomie : amalgamer la circoncision et l’excision, de quelle partie du cerveau avez-vous été amputé ?! Vouloir transformer en délit un acte d’appartenance religieuse qui s’exécute dans la sphère privée au nom de la libre pratique de sa religion, garantie par les Constitutions des pays européens et la Charte des Droit de l’Homme, et qui vise une communauté particulière, S’imaginer, muni de votre si provisoire mandat européen, posséder les compétences pour comprendre le judaïsme qui a engendré vos pensées et vos lois, et vous a précédé de quelques milliers d’années, C’est faire preuve d’un sérieux manque de circon…spection. Croyez Mesdames, et Messieurs les membres du Conseil de l’Europe, Mesdames et Messieurs les Députés Européens, en l’assurance de mes salutations diminuées. © Elie Levy

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L’ancien ministre britannique des Affaires étrangères et député travailliste Jack Straw, aux positions anti-israéliennes notoires, s’est livré, mardi 22 octobre, à une diatribe antisémite lors du Global Diplomatic Forum de la Chambre des communes du parlement britannique. Et n’allez pas lui parler des lobbys arabes, bien plus puissants que les lobbys juifs (mais moins connus du grand public, il faut l’admettre)… Et ne dites surtout rien à propos des pétro-dollars, qui font de ce monde un endroit où les riches nations islamiques peuvent faire et dire ce qu’elles veulent, sans être condamné le moins du monde. Straw, qui a servi comme ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Tony Blair en 2001-2006 , a également affirmé que » l’obsession » de l’Allemagne a défendre Israël est un facteur qui contribue à l’échec de la paix.

«C’était épouvantable à écouter», affirme le Dr Wilf. » Ses propos reflètent un préjudice de la pire espèce. Nous sommes habitués à entendre des accusations infondées des émissaires palestiniens mais je pensais que les diplomates britanniques, y compris les anciens, étaient ceux qui étaient encore capables d’une mesure de la pensée rationnelle . « Tout au long du débat, j’ai répété que l’origine du conflit était le refus arabe et palestinien d’accepter le droit légitime du peuple juif à un État qui leur est propre , et que tant que la volonté est absente, il n’y aura pas de véritable solution . » Récemment, Straw a fait les éloges du Président Rohani (Iran): c’est un grand homme, d’une grande nation. C’est notre seul chance d’arriver à quelque chose. Il faut absolument l’écouter. » Ce matin, nombreux sont ceux qui se demandent si Straw n’a pas été nommé au Conseil d’Administration d’un grand groupe pétrolier iranien, comme plusieurs anciens ministres britanniques ces dernières années. Par Avigael Toum


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Le site juif de rencontre JDate.fr s’affiche à Paris sur les panneaux JC Decaux ! Légende photo : Sayada, Claudine Douillet, Daniella Perlstein (Vice-Présidente de Il fallait oser, JDate.fr l’a fait ! Alain JDate International), Caroll Azoulay & Patrick Haddad monde. Très bien implanté aux USA et en Israël, il est présent aussi en Europe : Angleterre (JDate.uk) France (JDate.fr). JDate, lieu de rencontres sécurisées pour des milliers de célibataires juifs dans le monde, a contribué à nouer des liens amicaux et amoureux entre les juifs du monde. 750 000 juifs à travers le monde sont connectés à JDate pour y trouver l’amour. La mission de JDate est de renforcer la communauté juive et de s’assurer que les traditions juives soient maintenues pour les générations à venir.

Vous les avez surement aperçus : Les panneaux JDate.fr affichés en ce moment même dans tout Paris sont faits pour attirer votre attention. Du 29 octobre au 4 novembre 2013 le site juif de rencontre JDate.fr sera ainsi présent sur les réseaux nationaux d’affichage JC Decaux. Cette campagne s’adresse aux célibataires juifs français de toute tendance et a pour objectif d’installer le label JDate.fr en France. Elle représente La campagne proposée par une agence de communication israélienne est colorée, digitale, optimiste, ro-

mantique, simple, rafraichissante et fait appel à un langage universel. Il s’agit d’une campagne de dimension européenne, puisque le même créatif sera également présent sur les panneaux d’affichage londoniens. Pour la première fois l’étoile de David est ainsi associée au concept de l’amour en France. Alors que de nombreux sites de rencontre ciblant des niches d’affinité précises ont déjà fait campagne en France, il s’agit du premier site destiné aux Célibataires juifs de France qui fait campagne dans l’hexagone. La société JC Decaux a été sélection-

née car il était important pour JDate.fr de s’associer à une enseigne de cette envergure pour porter son message. Les panneaux sont visibles dans le 16e, 17e, 8e, 19e ainsi qu’à Vincennes, Nogent sur Marne, Saint Mandé, Saint Maur des Fosses, Joinville, Neuilly, Champigny « Nous espérons que cette campagne plein d’espoir donnera aux célibataires juifs de France l’envie de se connecter à JDate.fr et d’y découvrir l’amour » Daniella Perlstein, VicePrésidente JDate International. Premier du genre, JDate est le site leader de la rencontre juive dans le

Selon une étude - commandée par JDate à une société de recherche indépendante, ResearchNow JDate est responsable de 52% des mariages juifs ayant commencé sur internet. JDate est à ce jour, le site juif de rencontre qui enregistre le plus de sucess stories au sein de la communauté juive à travers le monde. Le site JDate.fr a été lancé en 2007 en France et compte plusieurs milliers de membres inscrits. Il a noué divers partenariats avec les centres communautaires juifs. Il est le seul site juif en France à posséder une version pour téléphones mobiles avec Tchat incorporé et à posséder un service client qui approuve chaque photo publiée, vérifie chaque profil afin de garantir une sécurité maximum à ses membres. Enfin le service client, en français, offre une assistance télépho-

nique quotidienne aux Jdaters.

En 2002, une étude du Fonds Unifié sociale a révélé que les mariages mixtes se multipliaient en France, en particulier chez les jeunes de 18 à 29 ans. Ils étaient 38% à se marier avec un non-Juif, contre 31% en 1988. En 2010, une étude de l’Institut de planification du peuple juif dirigée par le professeur Sergio De la Pergola a révélé que le taux de mariages mixtes était de 54% Etats-Unis, 35% au Canada et 40 à 45% pour la France et la Grande-Bretagne. Chez JDate, nous considérons comme une responsabilité d’aider la communauté juive à préserver son identité. Le mariage juif en France doit être encouragé. JDate souhaite aider les communautés juives de France à travers différents partenariats à promouvoir le mariage juif. « Nous sommes plus qu’un site de rencontres, nous sommes un partenaire de la communauté juive en France » Daniella Perlstein Vice- Présidente JDate International. Inscrivez-vous gratuitement maintenant en scannant ce barre code avec votre Smartphone et DECOUVREZ L’AMOUR ! Barre code Retrouvez-nous sur Facebook ! www.facebook.com/JDateFrance Contactez-nous pour le prix d’un appel local au : 0970 448 438



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Le passé embarrassant des Ottomans occulté par Recep Tayyip Erdoğan monde criant « Allah ou Akbar » et exultant d’avance à la vue du navire marchand capturé. Alger compte alors environ trente mille esclaves chrétiens Après l’accostage, les notables sont mis à part pour être restitués contre rançons, et les autres passagers acheminés vers le lieu de vente des esclaves. Alger compte alors environ trente mille esclaves chrétiens, Tunis autour de six mille. Vincent est vendu à un vieux fondeur alchimiste chez lequel il doit tenir douze fourneaux.

L’aventure humaine et spirituelle de St Vincent de Paul au 17ème siècle mérite réflexion. Comment un saint homme, connu pour sa compassion et son esprit pacifique, en est-il venu à souhaiter et préparer une intervention armée en Méditerranée pour secourir les dizaines de milliers de chrétiens déportés comme esclaves ou emprisonnés et maltraités dans les geôles islamiques du Maghreb ? Auparavant, après la prise de Constantinople en 1453, durant laquelle les Ottomans allèrent jusqu’à violer les religieuses sur les autels des basiliques chrétiennes pour savourer leur victoire, la géopolitique de l’Europe s’est transformée. Les Ottomans étendent leur zone d’influence, ils conquièrent l’Egypte des mamelouks, la Mecque et l’Arabie, Bagdad et la Mésopotamie, ils occupent les Balkans où ils brutalisent les populations. Ils brûlent les églises, capturent les jeunes femmes et les jeunes garçons C’est alors que les pirates barbaresques établis au Maghreb apportent leur puissante contribution au Sultan de la Sublime Porte qui déploie sa domination sur toute l’Afrique du Nord, à l’exception du Maroc. Leur intense activité de razzia et de rançonnement va faire vivre les populations maghrébines et enrichir Istanbul de manière fulgurante. Comme les Barbaresques vouent une haine féroce envers les chrétiens, ils attaquent systématiquement les villes côtières en Méditerranée, pour les piller et massacrer les habitants. Ils brûlent les églises, capturent les jeunes femmes et les jeunes garçons qu’ils expédient à Istanbul pour les harems et les loisirs sexuels des dignitaires musulmans. Année après année, la méditerranée est constamment le théâtre de tragédies : les Barbaresques interceptent les navires européens chargés de marchandises et de richesses. Ils récupèrent le butin et font prisonniers les passagers, hommes, femmes et enfants destinés à être vendus comme esclaves. Des personnalités de la noblesse française, italienne, espagnole sont prises en otages et libérées

contre forte rançon. C’est ainsi que leurs forfaits vont contribuer à consolider l’Empire turc et à développer leurs implantations au Maghreb. Alger et Tunis, bases arrières du trafic humain Alger et Tunis deviennent les places fortes et les bases arrières de la piraterie musulmane. Les Turcs et les pirates maghrébins organisent ensemble les trafics humains et les prises de butin, rendant de plus en plus difficile la situation des états chrétiens dans les échanges commerciaux. Le pape Pie V cherche à mettre en place une stratégie qui puisse desserrer l’étau des Turcs sur l’Europe et la méditerranée. Cela aboutit à la bataille de Lépante en 1571, qui met en échec une des tentatives turques de conquérir l’Europe chrétienne et de faire flotter la bannière islamique dans toutes ses capitales. Mais le brigandage massif se poursuit grâce aux réseaux des pirates barbaresques qui interceptent tout ce qui doit effectuer la traversée, matériaux, épices, objets précieux, êtres humains. Les états chrétiens comme la France, l’Angleterre, l’Espagne, ne réagissent pas, ils acceptent de payer des tributs considérables, des rançons énormes, tandis que d’autres comme les Républiques italiennes, les Etats pontificaux, Malte, l’Autriche et la Russie refusent catégoriquement de négocier avec les pirates de Barbarie. Les captifs de toutes origines s’entassent néanmoins au cours du 16ème siècle dans les bagnes de Tunis et d’Alger. C’est l’expérience que fait Vincent de Paul lui-même, puisqu’il est fait prisonnier avec beaucoup d’autres passagers lors d’un voyage en 1605. Vincent De Paul est né en 1576 près de Dax. Brillant dans les études, il s’oriente vers l’Ordre des Cordeliers (Franciscains) et il est ordonné prêtre en 1600. En voyage à Marseille, il prend le chemin du retour vers Narbonne en prenant le bateau. Mais les pirates, sachant que le navire est chargé de marchandises, l’arraisonnent sabre à la main. Ils l’escortent jusqu’à Tunis, où l’entrée du port est noire de

Ayant constaté son intelligence et sa culture, son maître cherche par tous les moyens à le convertir à l’islam, sans succès. Puis il le revend à un propriétaire terrien. Vincent est conscient de la condition insupportable des milliers d’esclaves chrétiens en terre d’islam. Il apprend que la Sublime Porte ne respecte pas le traité signé en 1604 avec la France pour libérer les esclaves. Il se demande comment alléger les souffrances des prisonniers. Mais les circonstances favorables de ses allées et venues dans la propriété où il travaille lui permettent un jour de s’enfuir, après deux ans de captivité et de travail forcé. Accompagné d’un autre candidat au retour, c’est dans une barque qu’ils traversent périlleusement la mer pour aboutir finalement à Aigues-Mortes. De là, Vincent de Paul se rend à Rome où il partage son souci du sort des esclaves avec l’ambassadeur de France. De retour à Paris, il fait la rencontre du cardinal de Bérulle, et met au point – grâce à des mécènes – son projet de fonder une société au service des pauvres, la société des dames de Charité. Nommé aumônier des galères du roi, il va au devant des condamnés pour les assister. Sensible au sort tragique des enfants abandonnés dans les rues de Paris, il parvient à en sauver des milliers en quelques décennies. Sa rencontre prolongée avec François de Sales, évêque de Genève, l’enracine dans sa volonté d’apporter des secours spirituels à ceux qui en ont le plus besoin. En mai 1627, il crée les Prêtres de la Mission, avec l’appui du roi Louis XIII. Cette congrégation prendra le nom de « lazaristes ». Venir en aide aux esclaves prisonniers des bagnes de Barbarie, au Maghreb Le désir d’organiser le soulagement des souffrances, c’est aussi pour Vincent le projet de venir en aide aux esclaves prisonniers des bagnes de Barbarie, au Maghreb. Il fonde une œuvre en 1645, qui lui permet de faire délivrer plusieurs milliers de captifs chrétiens par paiement de rançon, mais il met en place une sorte d’aumônerie qui se soucie d’offrir un soutien spirituel et une amélioration des conditions de vie. Les missionnaires envoyés par Vincent vont se heurter à l’hostilité des chefs musulmans qui répugnent à voir des prêtres sur le sol de l’islam et qui ont déjà à plusieurs reprises refusé catégoriquement la construction de chapelles. La conversion surprise au catholicisme du fils du bey de Tunis parti avec sa suite se faire baptiser en Espagne n’arrange

pas les choses. Avançant en âge, et actif au service des pauvres et des souffrants de son temps, Vincent se rend compte que les accords et traités passés avec les autorités islamiques ne sont jamais respectés. Les navires des Barbaresques mandatés par le Sultan et sous l’autorité des deys de Tunis et d’Alger abordent les bateaux marchands des états chrétiens, les pillent et capturent les passagers. Les captifs sont traités comme du bétail, et vendus à leur arrivée. Les jeunes femmes, y compris les religieuses, sont expédiées dans les harems des dignitaires et du sultan. Les souverains européens protestent continuellement contre ces exactions, et pourtant rien ne change. Le roi de France montre des réactions assez molles, et il ne semble pas décidé à faire la guerre aux pirates musulmans. Le dey d’Alger a beau jeu de souligner ironiquement cette attitude velléitaire : « Ces Européens ont des cœurs de femmes ! Ils ne tourmentent point leurs ennemis ! » De son côté, le grand Bossuet, dans son éloge de Pierre de Nolasque, écrit : « S’il y a au monde quelque servitude capable de représenter la misère extrême de la captivité horrible de l’homme sous la tyrannie du démon, c’est l’état d’un captif chrétien sous les mahométans, car le corps et l’esprit y souffrent une égale violence… » Un prêtre genevois de la Mission, le père Noueli, raconte que circulant en soutane dans les rues d’Alger pour visiter les esclaves chrétiens mourants, appartenant à des musulmans, il est pris par les autochtones pour un juif, et les enfants lui crachent au visage, en l’appelant « papa des hébreux » et en l’insultant copieusement. Tout chrétien ou tout juif, en tant qu’infidèle, peut être poignardé dans le dos à tout moment. Face à cette redoutable dégradation générale, ayant essayé tous les moyens pacifiques, diplomatiques, mis en échec par la stratégie musulmane, Vincent de Paul en arrive à ne plus se satisfaire de son Œuvre des Esclaves, et il envisage donc à partir de 1658 la manière forte pour résoudre le problème lancinant des captifs chrétiens en Barbarie. Pour cela il s’appuie sur son réseau de consuls présents dans les villes maritimes du Maghreb. N’obtenant aucun résultat concret de la part du roi de France, Vincent de Paul constate que les succès défensifs déjà réalisés en Afrique du Nord par les Vénitiens, les Génois et les Maltais sont utiles mais insuffisants, et il prend la décision de financer luimême une expédition militaire pour aller au secours des esclaves et des captifs, et pour stopper les persécutions et les exactions permanentes des Barbaresques. Des notables contribuent aux frais de cette entreprise de nettoyage des côtes de l’Algérie. Mais Vincent de Paul meurt en 1660, avant d’en voir les premiers résultats. La même année, Louis XIV envoie enfin une quinzaine de navires au devant des Barbaresques. Cela aboutit à un traité, signé par le dey d’Alger en 1666, garantissant la sûreté de la navigation chrétienne en Méditerranée. En 1668, l’abbé Alméras, successeur

de Vincent de Paul, prend en charge la supervision des esclaves chrétiens en Barbarie. Mais la piraterie islamique reprend de plus belle, et la situation continue de se péjorer. Toutefois, le sultan du Maroc accepte de négocier avec la France et ouvre Fès aux Européens, ce qui n’empêche nullement les Algériens de continuer de nuire. Lors des funérailles de Marie Thérèse d’Autriche, Bossuet s’exclame : « Alger ! Riche des dépouilles de la chrétienté, tu disais en ton cœur avare : je tiens la mer sous mes lois et les nations sont ma proie. Mais nous verrons la fin de tes brigandages ! » Un nouveau traité signé en 1684 est de nouveau violé par les forbans islamiques. La France bombarde Alger et Cherchell. En représailles les Algérois exécutent de nombreux captifs. Nouveau bombardement. Atermoiements du roi de France. Un peu plus tard, un nouveau projet de libération des territoires maghrébins est proposé à son successeur le roi Louis XV. Dans ses annales, le prêtre et savant italien Ludovico Muratori écrit : « Ce sera toujours une honte pour les Puissances de la chrétienté, aussi bien catholiques que protestantes, que de voir qu’au lieu d’unir leurs forces pour écraser, comme elles le pourraient, ces nids de scélérats, elles vont de temps à autre mendier par tant de sollicitations et de dons ou par des tributs, leur amitié, laquelle se trouve encline à la perfidie ». Ce sont les Espagnols qui maintiennent la pression et qui reprennent Oran en 1732. Mais ils ne parviennent pas à briser les chaînes des milliers de prisonniers. Nouveau traité signé par le Premier Consul avec Alger en 1801, aussitôt transgressé, comme d’habitude, mais le trafic s’atténue quelque temps. Lors du Congrès de Vienne, les Anglais et les Français semblent d’accord pour une intervention contre les pirates d’Alger. L’amiral Smith adresse un message à tous les gouvernements européens. En 1824, les esclaves chrétiens sont toujours au nombre d’arrivages de dix mille par an. C’est en 1830 que le corps expéditionnaire français fort de trente sept mille hommes débarque à Alger. Deux cent ans après son initiative, le projet de Vincent de Paul aboutit sur le terrain. Les esclaves sont libérés. La presse internationale salue avec enthousiasme la réussite de l’expédition. La Suisse déclare que la prise d’Alger est une victoire de la civilisation. « Un succès vient de couronner une glorieuse entreprise tentée contre le plus puissant des états d’Afrique asile du brigandage ! Elle promet la sécurité de la Méditerranée, elle brisera les fers des esclaves chrétiens ». Jules Ferry lui-même y voit un « acte de haute police méditerranéenne ». Les Lazaristes de Vincent de Paul maintiennent leur Œuvre en Algérie, en Tunisie et au Maroc, au service des plus pauvres. © Abbé Alain René Arbez


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Le Conseil de l’Europe empêche les Pays-Bas de lutter contre l’invasion islamique La Commission européenne reproche aux Pays-Bas, notamment :

La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), a épinglé les Pays-Bas au sujet de son comportement non-islamique. Il lui est reproché d’avoir globalement une attitude changeante par rapport à « l’intégration », mot correct pour « islamisation », mais que l’Union européenne s’obstine à utiliser, tout en produisant elle-même des rapports qui montrent que les communautés musulmanes refusent de s’intégrer pour ne pas abandonner leurs différences culturelles, et conseille – toujours en utilisant le mot intégration – à ses Etats membres, de se montrer plus tolérants, moins exigeants, moins « intégrants » envers ces communautés irritées qu’il leur soit demandé de renoncer à la moindre de leur tradition, religieuse ou pas.

- d’avoir réduit ses subventions aux ONG anti-racistes et « anti-discrimination », - d’avoir augmenté le coût des permis de résidence, - d’avoir durci les dispositions législatives pour l’établissement aux Pays-Bas, - d’imposer des tests d’intégration jugés trop complexes aux étrangers qui risquent « d’empêcher le droit au regroupement familial » imposé par l’Europe à tous ses pays membres, - de n’avoir aucune stratégie pour intégrer les Roms, - de vouloir lutter contre les fraudes aux allocations familiales dont sont suspectés les immigrés, - de vouloir pénaliser les Marocains des Pays-Bas qui ne déclarent pas leur patrimoine (s’il est supérieur à 21 000 euros) détenu au Maroc, afin de ne pas perdre leurs allocations sociales, - d’avoir décidé, à partir du 1er janvier 2014, de calculer les impôts et allocations sociales des immigrés en prenant en compte le patrimoine, comme par exemple une maison et les comptes en banque situés au Maghreb, - d’avoir décidé de supprimer l’enseignement des langues maternelles des immigrés dans les établissements scolaires primaires (la Convention européenne, qui a accepté dans les accords Eurabia d’installer dura-

blement l’islam en Europe, exige, hypocrite, que les pays de l’union enseignent aux enfants des travailleurs migrants leur langue maternelle afin de faciliter « leur retour » au pays, alors qu’elle sait parfaitement que ces migrants ne reviennent pas dans leurs pays d’origine) - de vouloir suspendre l’assurance maladie des Hollandais lorsqu’ils se trouvent à l’étranger, notamment les Marocains et les Turcs, - de vouloir réduire de 40% les pensions de réversion allouées aux veuves des étrangers non-communautaires qui ne résident pas aux Pays-Bas, - « Si quelqu’un fraude et que les services fiscaux le découvrent il devra payer une amende de 300% sur la période remontant à 2001 », précise Abdou Menebhi, président du Centre euro-méditerranéen immigration et développement (EMCEMO), Et, plus généralement, la Commission européenne reproche aux Pays Bas de dépeindre de plus en plus l’islam, dans les médias et le discours politique, comme une menace pour la société néerlandaise, L’ECRI a donné aux Hollandais un délai de 2 ans pour corriger leurs déviances. © Hervé Roubaix pour Dreuz.info. http://www.yabiladi.com/ http://www.libe.ma/ http://www.coe.int/

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Le dernier coup de boutoir : la France et l’Allemagne lèvent toute opposition à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne Plus favorable encore à son intégration dans l’Union européenne, les pressions de plus en plus voyantes contre la petite communauté des quelques 15 000 juifs turcs, cibles des piques antisémites d’Erdogan, font que la jeunesse juive est en train de fuir la Turquie.

Un leader de la communauté turc d’Allemagne vient de déclarer, tout heureux : « 80% des écoliers allemands sont des immigrants… qui contrôleront le pays dans 20 ans. » Dans leur grande majorité, les sondages le confirment régulièrement, les nationaux de chaque pays européen de l’ouest refusent l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne : donc elle se fera. D’autant que le moment semble parfaitement choisi pour les eurocrates : la Turquie s’islamise à marche forcée contre sa classe moyenne, jeune, urbaine et éduquée. D’un coté, Erdogan tente de projeter vers un occident pressé de la gober l’image d’un pays qui marie l’islam et le laïc, mais de l’autre, en interne, il fait voter des lois par son parti islamique, l’A.K.P., qui introduisent la sharia, comme par exemple l’interdiction d’alcool sur le domaine public.

L’anti-sémitisme, exacerbé par les déclarations agressives du gouvernement turc, a encouragé de nombreux jeunes Juifs à émigrer vers les USA, l’Europe ou Israël, expliquait Nesim Güveniş, responsable de l’association des Juifs turcs en Israël, au quotidien Hürriyet Daily News le 21 octobre. Nesim Güveniş fait partie de ces 80 000 juifs qui ont quitté la Turquie en 1980 : “nos enfants n’ont pas voulu aller à l’université qui est infestée de gauchistes qui voulaient les obliger à prendre partie contre Israël » Dans ce contexte plus que favorable à son intégration dans l’Europe en état inévitablement avancé d’islamisation, la présidence lituanienne de l’Union européenne a annoncé, mardi 22 octobre, l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Turquie. Et les ministres de l’UE chargés des Affaires européennes – y compris et surtout la France qui a pris les devant, ont donné leur feu vert à l’ouverture, le 5 novembre, d’un nouveau chapitre de négociations. © Hervé Roubaix


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L’Iran continue à enrichir de l’uranium à 20%

Le président de la commission de la politique étrangère et de la sécurité nationale du parlement iranien, Alaeddin Boroujerdi, a déclaré samedi dans une interview à l’agence de presse ISNA que l’Iran continue à enrichir de l’uranium à 20%. Cette déclaration suit celle d’un haut responsable iranien qui a dit mardi que l’Iran a cessé d’enrichir de l’uranium au-delà de 5%. Enrichir de l’uranium à 20% est un grand pas technique, et le saut vers une bombe nucléaire n’est pas loin de là. L’Iran insiste pour enrichir de l’uranium à un degré de pureté de 20% pour fournir du combustible pour le réacteur de recherche de Téhéran, qui produit des isotopes médicaux pour les patients atteints de cancer. L’Occident, pour sa part, insiste sur le fait que l’Iran enrichit de l’uranium pour développer des armes nucléaires. Boroujerdi a déclaré que l’enrichissement d’uranium à 20% est une ligne rouge pour la « république » islamique, qui n’a pas du tout cessé l’enrichissement. « Quelques 850 000 patients ont besoin de médicaments réalisés dans le réacteur, » a-t-il dit. Un diplomate à Vienne a déclaré vendredi qu’il croit que l’Iran continue d’enrichir de l’uranium à 20%. De toute manière, tout geste de l’Iran de

cesser l’enrichissement à 20% serait une surprise en soi, alors que les experts occidentaux estiment que l’Iran veut garder l’enrichissement comme un outil de négociation dans les pourparlers avec les « six puissances », des nouvelles négociations étant prévues à Genève les 7 et 8 novembre. Hossein Naqavi Hosseini, un membre important de la commission parlementaire de la sécurité nationale de l’Iran, a également déclaré que Téhéran n’avait cessé l’enrichissement qu’au-delà des 5% nécessaires pour les centrales civiles parce que l’Iran a déjà tout le combustible enrichi à 20% dont il a besoin pour un réacteur de recherche médicale à Téhéran. « L’enrichissement au-delà de 5% dépend des besoins du pays, l’industrie nucléaire iranienne a besoin de 20% d’enrichissement pour fournir du combustible pour son réacteur de Téhéran, mais ce site a le combustible requis pour le moment, et il n’y a pas de nécessite de poursuivre la production, » a déclaré Hosseini repris par le site internet du parlement iranien. « Téhéran va décider d’obtenir de l’enrichissement à plus de 5% par luimême ou non, mais la question de la suspension ou de l’arrêt des activités d’enrichissement n’a pas de sens, car aucune production se déroule en ce moment, » a-t-il dit.



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ITW ISRAËL ACTUALITES - 25octobre 2013 - Rabbi Méïr, maître du miracle mange, et récite les actions de grâce prononcées en fin de repas, la bénédiction du Birkat Amazon, lorsque Brouria lui dit : « Rabbi, maître, j’ai une question à te poser ». Il lui dit alors : « Pose ta question, ma fille ». Brouria lui dit : « Veille de Chabat, est venu à notre maison un invité étranger, qui a entreposé entre mes mains quelque chose à garder ; maintenant, il revient vers moi et réclame que je lui rende ce qu’il m’avait demandé de garder. Est-ce que je dois lui rendre cet objet ou puis-je le garder par devers moi ? ». Rabbi Méïr lui répond : « Ma fille celui qui a un objet qu’il a gardé pour son ami, il est évident, bien sûr, qu’il se doit de le rendre à son propriétaire ». Brouria rétorque : « Sans ton avis je ne l’aurais pas rendu ». Israël Actualités : Pouvez-vous nous expliquer comment en êtesvous arrivé à écrire un livre sur Rabbi Méïr, maître du miracle ? Dov ZERAH : Mon premier contact avec Rabbi Méïr s’est établi à l’occasion des hiloulot, des veillées, au cours desquelles je voyais des personnes allumer des bougies, entonner des chants spécialement conçus pour la circonstance. J’entendais des rabbins raconter à son sujet des histoires en judéo-arabe, deviser sur ce thaumaturge dont la mémoire était évoquée pour la guérison d’un malade, la délivrance d’une femme enceinte, la réussite à un examen, la naissance d’un enfant… Ces soirées se répétaient, année après année, de manière immuable, sans aucun changement ou innovation. Il fallut attendre 1986 et le départ précipité et brutal de mon frère Moïse Alain Bichi, dénommé Bichon, pour que mes perceptions changent, évoluent. Pour atténuer le chagrin de mes parents, pour qui, comme tout père et mère, le décès d’un enfant est terrible et indicible, je me mis à la recherche d’arguments et de projets ; c’est alors que je suis tombé sur l’histoire de Rabbi Méïr face à la mort de ses deux fils, rapporté dans le livre, dans le chapitre consacré à son épouse Brouria. Mon action allait alors consister à œuvrer à la consolation de mes parents par l’évocation de cette tranche de vie du grand Rabbi Méïr, celui dont, rituellement et mécaniquement, chaque année nous célébrions la mémoire. Je me raccrochais, par tous les moyens à ce nom, à cet épisode pour atténuer ma peine, la peine de tous les miens – et en premier lieu celle de ma mère et mon père, puisqu’un grand comme Rabbi Méïr avait vécu un tel drame. J’allais jusqu’à lancer la famille, les parents, et les amis dans la souscription d’une forêt au nom de mon frère, à Kfar Hittim, au nord de Tibériade, à proximité du tombeau de Rabbi Méïr. La forêt fut inaugurée, en 1987, pour le premier anniversaire de son départ. Depuis, je me rends régulièrement en pèlerinage simultanément au tombeau de Rabbi Méïr, et devant la stèle commémorative au nom de mon frère

qui, en bordure de la forêt, domine le lac du Kinneret, également dénommé lac de Tibériade. Depuis, j’ai cherché à connaître Rabbi Méïr, en lisant tout ce qui se rapportait à lui. Un jour, en sortant de son mausolée, j’ai acheté le livre en hébreu d’Avraham Lévy sur « Rabbi Méïr, maître du miracle », que j’ai lu et déchiffré avec l’aide de Yossef Martinez. A débuté un travail de recherches et de découverte de ce personnage hors du commun, qui m’a conduit… à lui consacrer ce livre ! Israël Actualités : Pouvez-vous nous donner plus de précisions sur l’épisode évoqué relatif à la perte de ses deux fils ? Dov ZERAH : Un samedi aprèsmidi, alors que Rabbi Méïr était à la maison d’études, Beth Hamidrach et dispensait ses commentaires devant ses élèves, ses deux fils décédèrent sans qu’il le sache. Toute la communauté assemblée était en train de boire ses paroles, comme si tous étaient assoiffés. Lorsque Brouria a vu ses deux fils sans un souffle de vie, elle accepta, en silence et avec amour, le décret divin. Et pour ne pas arrêter la joie du Chabat, elle s’empressa de poser ses deux fils sur un lit et de les recouvrir d’un drap. A la sortie de Chabat, Rabbi Méïr rentre chez lui. A peine arrivé, il s’enquiert de savoir comment vont ses fils. Brouria lui répond qu’ils étaient partis au Beth Hamidrach. Rabbi Méïr rétorque qu’il les avait cherchés, en vain, à la maison d’études. Entre temps, Brouria apporte à son mari la coupe, le vin, la bougie et les clous de girofle nécessaires à la prière de fin de Chabat, la havdala. Lorsque Rabbi Méïr termine les bénédictions, il s’enquiert à nouveau de ses fils. Retenant sa peine, Brouria répond à Rabbi Méïr que parfois les enfants ont l’habitude de s’attarder quelque part avec des amis et qu’ils rentreront bientôt. Tout en parlant, Brouria dresse la table pour le repas d’accompagnement de la fin de Chabat, après la Havdala, le Mélavé Malka. Rabbi Méïr

Lorsque Brouria finit de prononcer ces paroles, elle fait entrer Rabbi Méïr dans la chambre où les deux fils étaient allongés, et relève le drap. Lorsque Rabbi Méïr voit les corps de ses deux fils, il s’effondre, et pleure à chaudes larmes. Il s’écrie alors : «Mes fils, mes fils, mes maîtres, mes maîtres, mes fils dans la vie courante et mes maîtres dans la Torah. Car ils ont éclairé mes yeux dans la Torah ». Brouria reste calme, imperturbable et lui dit : « Rabbi ne m’as-tu pas dit que l’on doit rendre à son propriétaire ce qu’il nous a confié? N’est-il pas écrit (Job, chapitre 1, verset 21) ‘Nu, je suis sorti du sein de ma mère, et nu, j’y rentrerai’ ? L’Eternel a donné, et l’Eternel a repris. Et que son nom soit béni ! ». Les paroles de Brouria ont eu l’effet d’une douche froide sur une âme fatiguée. Rabbi Hanina ben Téradion, son père, considère que « par sa sagesse et son intelligence elle a apaisé l’esprit de Rabbi Méïr, et calmé la peine de la perte simultanée de ces deux fils bien aimés. C’est pourquoi il est dit (Les Proverbes, chapitre 31, verset 10) : « Heureux qui a rencontré une femme vaillante ! Elle est infiniment plus précieuse que des perles. ». Dans le commentaire de ce texte, il est rapporté par Rabbi Hamah bar Hanina, que les deux enfants sont morts le même jour, parce qu’ils délaissaient la maison d’études, et s’adonnaient à la boisson et à la consommation de nourritures. Israël Actualités : Comment avezvous effectué ce travail ? Dov ZERAH : au cours des cinq dernières années, j’ai recueilli de très nombreuses, des écrits, et j’en ai fait une sorte de compendium pour découvrir le thaumaturge Rabbi Méïr en rapportant des histoires, des aggadoth, des enseignements, des michnayot, consignés dans le Talmud. Nous allons essayer de comprendre Rabbi Méïr en approchant ses maîtres, et notamment le personnage emblématique d’Elicha ben Avouyah, son beau-père Rabbi Hanina ben Téradion, son épouse Brouria, ses collègues, ses disciples. Au fur et à mesure se préciseront le personnage de Rabbi Méïr, ses attitudes, ses relations avec les autres, ses enseignements…

Ce travail va également permettre de rapporter certains épisodes de l’histoire juive, certaines lois et pratiques juives, et ces grands personnages qui vont sauver le judaïsme, au prix de leur vie, en consignant la loi orale dans le Talmud.

Israël Actualités : Vous étiez en train de terminer ce travail lorsque votre mère a quitté ce monde. Cela a-t-il eu une influence sur votre projet ? Dov ZERAH : Ce projet a pris une nouvelle dimension avec le départ de ma mère le 20 av 5773, 27 juillet 2013, au moment où je m’apprêtais à finaliser le texte. Elle avait une profonde vénération pour tous les Sages d’Israël et aurait tant aimé voir le travail fini ! Aussi ce livre lui est-il naturellement dédié. J’ai également tenu à mettre en annexe le discours que j’ai prononcé en son hommage le jour de l’enterrement. Enfin, bien évidemment, les circonstances ont fait que j’ai pris du retard pour la finalisation du manuscrit, et que le livre sort avec plus d’un mois par rapport à l’échéancier initial. Israël Actualités : Au cours de ce travail de cinq ans, qu’est-ce qui vous a le plus frappé ? Dov ZERAH : Ce qui m’a le plus frappé, c’est que selon David Settbon, dans son livre « Alé Hadas », le point de départ de cette Hiloula remonterait à 5627 (1867 selon l’ère commune), à Tibériade. Les rabbins de la ville décident de faire construire un bâtiment autour de la tombe pour y abriter une école talmudique, une Yéchiva, en copiant le modèle existant à Méron autour de la tombe de Rabbi Chimon bar Yohaï. « Le jour de Pessah chéni…fut choisi pour l’inauguration. Cette date présentait en effet plusieurs attraits : jour de joie où l’on ne dit pas de Takhanoun, supplications, rogations ; il tombe en plus pendant la période de l’Omer, entre les fêtes de Pessah et de Chavouot. Rabbi Méïr, tout comme Rabbi Chimon bar Yokhaï d’ailleurs, fut l’un des quatre disciples choisis par Rabbi Akiva pour assurer la relève après le décès de tous ses élèves précédents. » Israël Actualités : Et Rabbi Méïr ? Dov ZERAH : Quel destin fantastique que celui de Rabbi Méïr ! Nous ne connaissons ni sa date de naissance (vers 110), ni le lieu de naissance, ni sa date de décès (vers 175). Il n’y a aucune certitude sur son lieu de décès, Assia, et certains doutent de la réalité de son tombeau au sud de Tibériade…et pourtant, il est le seul des grands Sages de cette période critique pour le peuple juif, avec Chimon bar Yohaï, à être autant vénéré, célébré chaque année…De par ces « hilloulot », la notoriété de ces deux maîtres de la Michna et du « Zohar », la Kabbale, est plus importante que celle de Hillel l’Ancien, Chammaï, Yokhanan ben Zakkaï, ou Rabbi Akiva, ou même Rabbi Yéoudah Hanassi, le rédacteur de la Michna, le notaire qui a compilé toutes les « michnayot » dont celles de son maître Rabbi Méïr… Ouvert et tolérant à l’égard des autres, y compris des non-Juifs, refusant l’af-

frontement avec les Romains, Rabbi Méïr place au-dessus de tout l’étude de la Torah. Il est un des architectes de la Michna, où il est nommément désigné 330 fois, sans compter tous les enseignements désignés par l’expression « Aherim », « d’autres », ainsi que tous les enseignements anonymes qui lui sont expressément attribués… Ce livre va essayer de découvrir le thaumaturge Rabbi Méïr en rapportant des histoires, des « hagadot », et des enseignements, des « michnayot », consignés dans le Talmud. Nous allons essayer de comprendre Rabbi Méïr, en approchant ses maîtres, et notamment le personnage emblématique d’Elicha ben Avouyah, son beau-père Rabbi Hanina ben Téradion, son épouse Brouriah, ses collègues, ses disciples. Au fur et à mesure se précise le personnage de Rabbi Méïr, ses attitudes, ses relations avec les autres, ses enseignements… Ce travail va également permettre de rapporter certains épisodes de l’histoire juive, certaines lois et pratiques juives, et ces grands personnages qui vont sauver le judaïsme, au prix de leur vie, en consignant la loi orale dans le Talmud. Israël Actualités : Quel est l’origine du nom de Rabbi Méïr ? Dov ZERAH : Au moment où Rabbi Méïr a été circoncis, son père le nomma : « Notre lumière ». Après s’être élevé dans la Torah et avoir éclairé les yeux des Sages d’Israël, les maîtres ont voulu lui donner un nouveau nom pour tenir compte de ses capacités particulières et ils l’ont appelé « Méïr» à savoir l’éclaireur. Bien que cette caractéristique se trouvait déjà dans son premier prénom, il ne permettait pas de bien le distinguer. Mais, lorsqu’il a grandi en sagesse et est devenu une source intarissable pour les Sages, les maîtres ont surnommé Rabbi Méïr « Notre lumière ». On a enseigné que son nom de naissance n’était pas Méïr, mais Néhorai. Pourquoi l’appelait-on Rabbi Méïr ? Parce qu’il faisait briller les yeux des Sages en expliquant la halakha, et qu’il était la lumière de sa génération.

Certains soutiennent que son nom de naissance n’était pas Néhorai mais Néhémie, ce qui accentuerait le changement de nom de son vivant, institué par les Sages et marquerait encore plus l’impact et l’influence qu’il a eus sur ses contemporains. Israël Actualités : Pourquoi le Tana Rabbi Méïr est-il surnommé maître du Miracle ? Dov ZERAH : Le Talmud de Babylone, Traité Avoda Zara, dans sa page 18a rapporte une hagadah, une histoire. Brouria, sa première épouse, a accepté le décret impérial de mise à mort de son père et sa mère, mais elle refusait la situation de sa sœur, arrêtée et placée dans un lieu de prostitution. Sans justifier la situation dans laquelle se trouvait sa sœur, Brouria savait pourquoi elle avait été si violemment punie. L’Eternel est pointilleux


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ITW ISRAËL ACTUALITES - 25octobre 2013 - Rabbi Méïr, maître du miracle

et précis avec ses proches, ses préférés, comme s’il n’y avait que l’épaisseur d’un cheveu entre eux. Sa sœur eut un comportement impudique en marchant devant de grands notables romains de manière provocante au point qu’elle les a entendus dire « regarde, comme les pas de cette femme sont gracieux ». Son intention n’était pas mauvaise. Elle voulait accroître le respect, et l’honneur d’Israël aux yeux des nations du monde et elle a volontairement marché en faisant de jolis pas, au point que le verset dise « la faute de mes talons m’entourera » (Psaume 49, verset 6).

Brouria interpelle Rabbi Méïr : « j’ai de la peine et de la honte pour ma sœur qui se trouve dans un tel endroit. Je t’en conjure, fais en sorte de la sauver et de la délivrer de ce lieu de perditions ». Rabbi Méïr prit la moitié d’un Séa en pièces d’or et se dit : « si elle n’a pas commis d’avéra, de mauvaise action, le ciel fera un miracle ; en revanche, si elle a fauté, rien ne la sauvera ». Pour être certain de la conduite de sa belle-sœur, Rabbi Méïr prend un tarkab de dinars, se déguise en cavalier romain et tente de la séduire. Elle lui répond : « j’ai mes règles ». Rabbi Méïr insiste et rétorque qu’il attendra. Mais cette femme d’une grande sagesse le repousse en usant de différents arguments, et voyant sa réaction, Rabbi Méïr comprend qu’elle est restée droite et pure. Rabbi Méïr s’adresse alors au gardien de l’endroit et lui dit : «Délivre

moi cette personne ». Le gardien lui répond : «Je ne peux pas, j’ai peur de mes autorités, car elles finiront par le savoir, et je serai mis à mort ». Rabbi Méïr le corrompt avec un sac de pièces d’or en lui disant : «Prends la moitié des pièces d’or pour tes besoins personnels et avec le reste tu pourras soudoyer ceux qui risquent de te dénoncer à tes supérieurs ».

Le gardien lui rétorque : «Que ferai-je lorsque les pièces d’or auront été utilisées? Comment pourrai-je me faire accepter auprès de mes supérieurs ?» Rabbi Méïr lui dit alors : «Invoque le Dieu de Rabbi Méïr en disant ‘Dieu de Méïr, réponds-moi’ et tu seras sauvé». La formule exige explication. Le Maharcha explique que Rabbi Méïr invoqué dans sa formule, ne faisait pas référence à son propre nom, car il n’est pas de tradition d’associer le nom de l’Eternel à un saint de son vivant. Il donne deux interprétations. Méïr peut être pris dans son sens littéral de lumière, ce qui donnerait « l’Eternel qui éclaire le Monde et ses habitants ». La seconde explication renvoie à l’Eternel qui nous a éclairés durant les dominations grecque et romaine. Quant au Hida, dans son commentaire Petah Enaïm sur ce passage d’Avoda Zara, il explique que cet épisode a fait de Rabbi Méïr un thaumaturge, et que son nom et cette formule sont régulièrement évoqués, en cas de besoin. Pour toute réponse, le gardien se moque de Rabbi Méïr, tout en étant

suspicieux, et demande : « qui sera mon garant, pour que j’arrive à me sauver de ceux qui voudront attenter à ma vie ? ». Rabbi Méïr lui rétorque qu’il est prêt à lui faire la démonstration de la pertinence de ses propos.

Rabbi Méïr et le gardien se trouvent à proximité de chiens sauvages, mangeurs d’hommes. Rabbi Méir les provoque en leur envoyant des cailloux. Les chiens en colère cherchent alors à sauter dessus pour le dévorer. Rabbi Méïr ne bouge pas, reste calme et avec quiétude et intensité dit : « Dieu de Méïr, réponds-moi ». Tout à coup, les chiens s’arrêtent et le laisse tranquille. Epoustouflé par ce qu’il vient de voir, le gardien accepte de remettre en liberté la belle-sœur de Rabbi Méïr.

Quelques jours après la libération, les faits ont été rapportés aux autorités, et le gardien dénoncé. Condamné à mort par pendaison, le gardien murmure alors : « Dieu de Méïr, réponds-moi » lorsqu’on le place sur la potence. Brutalement, la poutre de la potence tombe et le gardien est sain et sauf. Les événements apparurent tellement extraordinaires aux yeux des Romains pour qu’ils interrogent le gardien : « Es-tu un sorcier pour que la mort n’ait pas de prise sur toi ?». Il leur raconte alors toute l’histoire. Les Romains ont aussitôt gravé le portrait de Rabbi Méïr sur toutes les portes de la ville, et quiconque reconnaissait cet homme, devait le capturer et le confier aux autorités. Avec cette histoire et avec un seul mi-

racle, Rabbi Méïr est alors dénommé maître d’un miracle. Il y a une autre histoire rapportée dans le livre avec Yéoudah de Atanot qui pourrait s’apparenter à un miracle. En fait, Rabbi Méïr, par intelligence et obstination modifie un décret divin. Cela explique que lors des prières du jour de Kippour, les fidèles prononcent plusieurs fois « Dieu de Rabbi Méïr, exauce-nous ! ». Comme pour la hiloula, il convient de noter que dans cette prière « exauce-nous… », seuls deux Sages sont distingués : Rabbi Méïr et Rabbi Chimon bar Yohaï, et aucun autre ! Cela permet de mesurer le souvenir qu’ils ont laissé et qui s’est perpétué à travers les âges.


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Airbus a perdu en Israël. El-Al investi Israël observe l’émergence d’un axe Paris-Riyad, anti-iranien Dans quelques jours François plus farouches avocats d’une frappe rage économique d’un Iran pétrolier $430 millions pour 8 Boeing Hollande sera en Israël. Sa visite contre le régime de Damas, après peuplé de 80 millions de consommono-couloirs, qui opèrent des vols longue distance, ce modèle est le plus performant.

Malgré des efforts réels et un travail acharné, la compagnie européenne Airbus n’arrive toujours pas à vendre à El Al des avions. La raison principale est simple : El Al est simplement “addicted” à Boeing et n’arrive toujours pas à afficher une certaine indépendance vis à vis de la compagnie américaine qui fait des offres de prix et de service qui frolent le dumping. Autre raison moins officielle mais réelle : Airbus n’utilise pas toutes les ficelles du lobbying des USA. Avançant en solo en Israël, Airbus ne fait pas de forcing diplomatique, comme cela est le cas dans pratiquement tous les pays du monde. Bon à savoir : les américains utilisent sans complexe leurs politiciens pour pousser Boeing en Israël. Et ils le font savoir ! Elsa Bellaiche pour Tel Avivre : «Boeing a annoncé que la compagnie El Al avait commandé deux avions Boeing 737-900. Parmi les avions

La Compagnie israélienne El-Al gère une flotte Boeing, composée de 40 avions. Dans le passé, El Al avait déjà payé 320 millions de Dollars pour 6 Boeing 737-900. Au total, la Compagnie aérienne aura déboursé 430 millions de dollars pour les 8 avions. Boeing avait fourni le premier de ses avions à Israël, à l’époque où son siège social était encore à Seattle. Le nouvel avion sera utilisé pour des vols à destination d’Europe. Il remplacera les avions 700 et 700-200, que la Compagnie aérienne utilisait depuis des années. Les 7 autres avions sont attendus pour 2016. Ces derniers renforceront la flotte 737, qui inclut déjà 18 avions ! Todd Nelp, Président chargé des ventes avec l’Europe, issu de « Boeing Commercial Airplanes » a déclaré: « Cette commande est le chapitre le plus récent d’une grande histoire entre Boeing et El Al qui remonte à la création de l’Etat d’Israël. L’idée qu’une ligne aérienne aussi prestigieuse qu’El Al, poursuivent ses opérations avec les avions Boeing, nous rend fier ». Au cours de la cérémonie d’inauguration, Elyezer Shkedy, PDG a déclaré “Le nouvel avion montre le rayonnement de la Compagnie en terme d’innovation, qui a su se doter d’appareils dernier cri, et se réinventer chaque jour”.

d’Etat s’annonce bien. Shimon Peres a une grande estime pour lui et le fait savoir. Des “tempêtes dans un verre d’eau” ont bien eu lieu (des problèmes récurrents avec le Consulat à Jérusalem), mais ont été vite oubliées. Patrick Maisonnave, le nouvel Ambassadeur de France en Israël, qui a fait un sans faute depuis son arrivée dans le pays (lors de sa rencontre très récente avec plus de 120 hommes d’affaires à Tel-Aviv, dans le cadre de la Chambre de Commerce et d’Industrie Israël-France, son style très direct à l’israélienne et “to the point” a conquis sans difficulté et sans “effets de manche” l’audience) travaille avec son équipe pour faire en sorte que la visite devienne historique et sans incidents. A Jérusalem les discours sont en préparation pour la visite d’Etat. Les rédacteurs du Ministère des Affaires étrangères devraient sérieusement s’intéresser à un excellent article paru dans Le Figaro et qui fait le point sur les relations entre Paris et Ryad. Le Figaro (Copyrights) : «La France de François Hollande privilégie désormais clairement l’Arabie saoudite, poids lourd du golfe Arabo-Persique et l’un des principaux producteurs mondiaux de pétrole. La convergence de vue sur les deux crises majeures qui secouent le Moyen-Orient – la Syrie et le nucléaire iranien – explique en grande partie ce repositionnement. Soutiens des opposants à Bachar elAssad, Paris et Riyad étaient parmi les

l’attaque chimique du 21 août qui lui est imputée (1400 morts). Français et Saoudiens ont alors lourdement regretté l’inertie deBarack Obama. Et lorsqu’en signe de mécontentement contre les États-Unis, l’Arabie saoudite a refusé d’occuper le siège qui lui revenait au Conseil de sécurité de l’ONU, Paris a dit «comprendre» l’ire saoudienne, pourtant inédite dans les annales de l’ONU. Quelques jours auparavant, le roi Abdallah, pourtant très diminué physiquement à 90 ans révolus, avait fait une fleur à la France en recevant le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian durant son séjour dans le royaume.

On ne compte plus les visites à Paris des princes Saoud al-Faysal, à la tête d’une diplomatie saoudienne sortie de sa torpeur à la faveur de la crise syrienne, et de Bandar Ben Sultan, le très actif chef des services de renseignements d’une monarchie qui finance l’acheminement des armes aux rebelles syriens. Sur le dossier nucléaire, Français et Saoudiens répètent également leur opposition de voir Téhéran se doter de la bombe. Mais, au-delà, ils entendent contrer l’influence iranienne auprès des chiites d’Irak, du Golfe et du Hezbollah libanais que la France vient d’inscrire, avec l’Union européenne, sur la liste des organisations terroristes. Paris et Riyad observent avec quelques craintes le rapprochement qui s’amorce entre l’Iran et les ÉtatsUnis. Les Français redoutent d’être écartés du juteux marché du redémar-

mateurs. Tandis que l’Arabie, rejoint par ses voisins du Golfe et plus ironiquement par Israël, craignent de faire les frais d’une reprise des relations entre Washington et Téhéran. D’où la récente sortie du prince Bandar Ben Sultan qui aurait menacé de prendre ses «distances» avec les États-Unis, une mini-révolution, quand on sait qu’un pacte lie les deux pays depuis un demi-siècle. On ignore toutefois si le roi Abdallah partage cette position. Toujours est-il que le rafraîchissement de la relation américano-saoudienne ouvre de l’espace à Paris, qui espère remporter prochainement d’importants contrats industriels, même si François Hollande devrait reporter sa visite à Riyad prévue pour novembre en raison des problèmes de santé du monarque. L’émergence de ce nouvel axe Paris-Riyad, anti-iranien, voire anti-chiite, est vue pourtant avec scepticisme par certains. Toutes les armes financées par Riyad ne vont pas uniquement aux rebelles modérés en Syrie, met en garde un diplomate qui pointe l’aide – certes privée – accordée par des Saoudiens à la mouvance terroriste al-Qaida en Syrie et en Irak. «La diplomatie des contrats n’est pas une science exacte», renchérit un ancien ministre des Affaires étrangères, même si près de 30 milliards de dollars seraient dans la corbeille (nucléaire civil, défense, ferroviaire etc.). D’autres, enfin, mettent en avant la délicate succession en marche au royaume des 10.000 princes, dont personne ne sait quel clan sortira vainqueur».



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Parachat Toldot : Un conflit d’avenir

Ce texte de la paracha nous relate d’une part la grossesse tant attendue de Rivka et d’autre part la dispute entre Yaacov et Esaü depuis les entrailles de leur mère. Ce conflit continu à travers tous les malentendus judéo-chrétien. Au départ ce différent est certes familial mais il aura une portée universelle. Yaacov et Esaü sont différents certes physiquement mais ils auront aussi deux visions distinctes du monde. Le premier aura le souci de l’intériorité et le second de l’extériorité. Au terme de sa grossesse nous dit le texte, Rivka sentie que « les enfants se heurtaient dans son sein…

Elle alla alors consulter Achêm par l’intermédiaire de Chêm et Ever qui lui dirent : « Ces sont deux nations, un peuple sera plus puissant que l’autre, l’ainé obéira au plus petit… » . Rabinou Bahyé explique qu’ils se querellaient pour l’héritage de ce monde et le monde futur. D-ieu souhaitait en effet que chacun d’eux dominent un monde en particulier : Esaü le monde matériel et de l’action et Yaacov le monde de la spiritualité et de l’étude de la thora. Les parents étaient tous les deux des tsadikimdes sages, pourtant ils avaient une divergence de vue. Isaac aimait Esaü

parce qu’il « mettait du gibier dans sa bouche » et Rivka préférait Yaacov… » Le choix des parents sait fait à la suite d’une analyse de la profonde nature de leur enfant. Dès leur naissance, tout oppose Esaü et Jacob: le premier (qui voit le jour quelques instants avant son frère et qui est donc officiellement l’aîné) devient un chasseur violent sans foi ni loi, roux et velu ; le second devient quant à lui un berger plein de sagesse. Pourtant Isaac apprécie davantage Esaü qui lui rapporte de quoi manger, tandis que Rébecca préfère Jacob.

Un jour, affamé, Esaü accepte de vendre son doit d’aînesse à son frère cadet contre un plat de lentilles. Isaac devient vieux et il perd la vue. Il souhaite bénir Esaü, qu’il considère comme son aîné (sans rien savoir du rachat du droit d’aînesse par Jacob). Il lui demande de lui ramener un bon gibier avant de le bénir. Mais entre temps, sur les conseils de sa mère, Jacob se fait passer pour son frère en se déguisant et reçoit la bénédiction paternelle. Esaü découvre la supercherie et il en veut à mort à Jacob. Pour éviter ses représailles, Jacob fuit hors du pays d’Israël, vers la famille d’origine de sa mère.

Pour Isaac, le but de Yaacov-Israël sera d’assurer la justice dans le monde et ce but ne sera atteint qu’une fois que les forces du mal auront disparues ou encore transformées en bien. Pour mener à bien ce combat il ne voit qu’Esaü qui lui maitrise la chasse et par conséquent les armes… Ce n’est donc pas un hasard si Isaac voyait en son fils ainé celui qui pourrait poursuivre son message de justice pour parvenir à la rédemption. Le problème est qu’Isaac n’avait pas vu que son fils ainé passait uniquement son temps à chasser et à tuer sans compter qu’il pratiquait également l’idolâtrie…Le Midrach raconte même que D-ieu assombri les yeux d’Isaac justement pour lui éviter de voir les fautes innombrables de son fils ainé. Esaü avait failli à la mission que lui avait confiée son père simplement à cause de la tentation du pouvoir… Comme disaient nos maitres à propos du pouvoir plus en a, et plus on doit s’amender !. Rivka comprit le plus vite que la Gueoula –la rédemption passerait par son fils Yaacov ! Car Esaü avait plutôt hérité des tendances négatives de Betouël son père et de son frère Laban. Rivka avait cette faculté de discernement du fait quelle provenait d’une famille d’idolâtre contrairement à Isaac qui lui était né

de deux très grand Tsadikim. De plus une femme dit le Zohar est dotée de la capacité de discernement qui lui permet d’anticiper sur le long terme. Rivka avais compris que c’était à partir de Yaacov que se poursuivrait la voie choisie par Achêm. Isaac quand à lui se posait la question de savoir si Yaacov pouvait à lui tout seul assumer et concilier le monde de l’extériorité, du pouvoir avec le monde de la spiritualité. C’est pour cette raison qu’il fut pris d’une grande peur lorsqu’il découvrit qu’il avait donné sa bénédiction à Yaacov…dans laquelle il prévoyait que des peuples le serviront et que les nations tomberont à ses pieds…Rivka elle ne doutait pas un seul instant de la capacité de son fils Yaacov !. Concernant la nature de Yaacov et Esaü la tradition juive reconnaît la place importante des déterminismes naturels, elle considère que l’homme possède malgré tout une certaine liberté, qui sera d’autant plus intelligemment utilisée qu’elle ne consistera pas à contrecarrer sa nature mais à l’orienter dans le bon sens. En effet, le Talmud (traité Chabbat ) enseigne par exemple qu’« un homme né sous le signe astral de Mars versera le sang. Mais il sera soit chirurgien, soit brigand, soit abatteur rituel (d’animaux), soit Mohel- circonci-

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seur». Autrement dit, sa nature le portera forcément vers le sang, mais il lui appartiendra de se laisser entrainer par cet instinct pour le pire (brigand), pour le meilleur (en pratiquant la circoncision, qui est un commandement religieux) ou de manière neutre (en orientant son attrait naturel pour le sang vers une profession telle que chirurgien ou abatteur d’animaux). Rabinou Bayié écrit que l’homme ne peut se soustraire à la matérialité, car D-ieu a crée le monde justement pour lui faire place, pour que l’homme soit le partenaire dans l’évolution du monde. Contrairement à Esaü qui lui ne vise le pouvoir que pour satisfaire ses envies, Israël en tant que porteur du message de la Thora devra associer le travail de la matérialité avec celui de la spiritualité. Yvan Lellouche


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Tsahal l’armée israélienne arrête 15 terroristes du Hamas

Le chef-adjoint des renseignements militaires russes s’exporte au Caire pouvoir sanctionner l’Egypte à leur guise. Le chef des renseignements saoudiens, Bandar Bin Sultan, était à Moscou, la dernière semaine de juillet. Il a tenu des discussions serrées avec le Président Vladimir Poutine, mettant au point une vaste transaction d’armes russes pour l’Egypte, l’Arabie Saoudite réglant la note de frais. La visite de ce lundi du Général du GRU est en lien avec la perspective de cette transaction. L’Egypten’a pas acquis d’armes russes, en 41 ans, depuis la rupture des relations avec Moscou, en 1972.

Le Lieutenant-Général Vyacheslav Kondrashov, Commandant-Adjoint du GRU, les renseignements militaires russes, est arrivé au Caire pour des négociations secrètes avec les dirigeants militaires d’Egypte. Il conduit une vaste délégation russe,

les premiers militaires de haut-rang présents au Caire depuis de nombreuses années. Selon Debkafile : cette rencontre a été arrangée par Riyad, comme une mesure supplémentaire de prise de distance du Caire, quant à sa dépendance vis-àvis des Etats-Unis, qui croient encore

L’armée israélienne a arrêté lundi en Cisjordanie une quinzaine de terroristes du mouvement islamiste palestinien Hamas, rapporte l’agence d’information locale Maan. D’après la source, les arrestations ont eu lieu à Naplouse, Tulkarem et Hébron. Le député du Conseil législatif palestinien Nizar Ramadan figure parmi les personnes interpellées.

Le service de presse de Tsahal n’a pour l’heure pas commenté ces informations. Ces arrestations surviennent quelques heures après la décision adoptée par Israël de libérer 26 détenus palestiniens de longue date, en application des ententes sur la reprise du processus de paix.

Israël accuse la Chine d’avoir voulu pirater les PC d’experts en armement israélien

Adaptation : Marc Brzustowski. On peut, d’ores et déjà, envisager que l’Administration Obama a perdu, corps et âme, l’une des armées arabes les plus puissantes du Moyen-Orient…

Protestations contre la libération de terroristes : « votre mort était vaine »

Les membres du groupe « désolé nous avons oublié » ont placé des signes à côté de dizaines de tombes de soldats de Tsahal dans le cimetière du mont Herzl en fin de soirée lundi. Les signes disaient « désolé nous avons oublié – votre mort était vaine » et étaient signé « le gouvernement israélien ». Les petites pancartes ont été enlevées après avoir été photographiées. Les membres du groupe affirment qu’ils cherchent à créer un dialogue, et déclare que victimes des terroristes ont été « oubliés par le gouvernement, qui a choisi de libérer leurs assassins. » Des sources au sein du groupe ont déclaré mardi matin que « c’est un mouvement de personnes en prove-

nance de la gauche, de la droite et du centre, qui sont fatigués de l’indifférence du gouvernement israélien, le groupe vise à créer un débat public. Nous savons que placer les signes (sur les tombes) est un acte conçu pour choquer, et il a atteint son but. Les libérations sont pénibles pour tout le monde et certains d’entre nous viennent de familles endeuillées. » Le président de l’organisation Yad Labanim, Eli Ben-Shem, a dit que l’acte des protestataires n’est pas légitime. Selon lui, c’est « un acte de lâcheté. C’est un incident grave, des lignes rouges ont été franchies, et ils ont mis toute la famille des endeuillées dans cette bataille. C’est honteux et préjudiciable à la mémoire des morts et une profanation de leurs tombes. »

Ben-Shem a en outre noté qu’il s’est tourné vers le commissaire de police sur la question. « Nous demandons d’enquêter sur la profanation des tombes, qui peut mener à des peines de prison. Il est temps de mettre cela à l’épreuve de la réalité. Cette chose doit prendre fin. » La police du district de Jérusalem a déclaré que le dossier est en cours. Sauf changement de dernière minute, dans la nuit de mardi à mercredi, 26 terroristes arabes quitteront la prison d’Ofer pour être remis en liberté. Quelques 3500 personnes une manifesté lundi soir contre la libération des meurtriers. Le ministre Uri Ariel, qui participait à la manifestation, a déclaré : « nous allons revenir en Judée et en Samarie, retourner à la vallée du Jourdain, construire à Jérusalem et à Shilo et ailleurs. Personne ne peut expulser les juifs de leur terre. Le Comité Shamgar a fait une recommandation contre la libération de terroristes. Pourquoi le gouvernement n’accepte-t-il pas le rapport ? Libérer des terroristes n’est pas une valeur juive. »

140 responsables des industries de défense israéliennes ont reçus il y a quelques semaines un e-mail avec un « cheval de Troie » à l’intérieur, visant à voler et transmettre toutes les informations sur les ordinateurs espionnés à un tiers. Heureusement, les tentatives ont été déjouées par les experts israéliens… Qui affirment que ce sont les Industries Chinoises de Défense qui sont les hackers ! Parmi les personnes visées, des chefs de projets sensibles. L’email provenait d’une société allemande qui travaille en collaboration avec les industries israéliennes.

Très vite, les PC ont été mis en quarantaine et les experts israéliens ont travaillé d’arrache pied pour faire sauter les virus. Pendant ce temps, une nouvelle procédure a été mis en place pour sécuriser encore plus les informations des experts israéliens. Selon les experts, « il y a quelques semaines déjà, Israël a subi une cyberattaque d’importance qui a quasiment neutralisé le flux internet. Il s’agissait d’une tentative de hacking et de sabotage du réseau routier israélien. Par Dan Birenbaum



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Marine Le Pen et les Juifs : la tentation du vote protestataire

l’antisémitisme n’a jamais été véritablement expurgé. La présidente du Front national est sans doute attentive à ne pas prononcer de « petites phrases » choquantes comme celles de son père, mais elle n’a jamais dénoncé l’antisémitisme de celui-ci, ni celui de certains de ses proches conseillers.

Le Front national, premier parti de France tion qui ne cesse de s’aggraver. C’est le résultat d’une inaptitude consternante des dirigeants politiques des autres partis à apporter des réponses solides à la situation. Le Front de gauche, des gauchistes abrutis, des communistes analphabètes Le Front national serait désormais le premier parti de France. Il semble que ce soit ce qu’indiquent les sondages, semaine après semaine, et ce qu’a confirmé voici peu une élection cantonale. La mondialisation est porteuse de fécondité Je suis libéral, conservateur au sens américain du terme. Je pense que la mondialisation est porteuse de fécondité et que, si la France en a peur et en est victime, c’est en raison d’une succession de politiques économiques ineptes et d’une incapacité récurrente à anticiper le futur. Tout en considérant que la mémoire collective et l’identité occidentale sont des éléments cruciaux, je ne suis pas nationaliste. Bref, je suis donc très éloigné de tout ce que le Front national peut incarner aujourd’hui. Je continue à penser que ce parti compte dans ses rangs des personnages douteux et que ses dirigeants ont euxmêmes des fréquentations parfois peu re­commandables. Je ne pourrais donc pas voter pour le FN. Je pense être, dans ces conditions, d’autant mieux placé pour dire que la montée du Front national en France aujourd’hui est logique et constitue la conséquence inéluctable d’une situa-

Je laisserai de côté le Front de gauche, conglomérat de gauchistes abrutis et de communistes analphabètes : il faut sans doute un parti comme celui-là pour des gens de ce type-là et pour faire vivre le ressentiment le plus aigre. Je serai infiniment plus sévère avec le Parti socialiste. Alors que des mouvements de centre gauche dans d’autres pays européens se sont donné les moyens de comprendre l’époque dans laquelle ils vivaient et les problèmes auxquels ils étaient confrontés, les socialistes français ne cessent de montrer qu’ils n’ont toujours rien compris, et se contentent d’appliquer dogmatiquement les mêmes recettes éculées. La charge fiscale est plus écrasante que jamais, le harcèlement réglementaire est encore plus omniprésent qu’il ne l’était au moment de l’élection de François Hollande, le nombre de pauvres et de chômeurs ne cesse d’augmenter, les usines ne cessent de fermer, et les seules mesures notables prises par le gouvernement concernent les rythmes scolaires, des rafistolages du système de retraite qui promettent d’être d’une efficacité nulle, ou, pour faire diversion, quelques expulsions de gitans, désormais appelés Roms. Le Parti socialiste par son action, ou, plus exactement par son absence d’action, constitue le meilleur agent

électoral du Front national.

Je serai sévère aussi avec l’UMP. Nicolas Sarkozy a été battu parce qu’il a fait preuve d’une incohérence remarquable et d’un parcours titubant, sans ligne directrice. Il reste le candidat potentiel du parti, quasiment incontesté, sinon par François Fillon qui, dans son style, lent et morne, est tout aussi incohérent et titubant que Nicolas Sarkozy. JeanFrançois Copé, plus estimable à mes yeux, peine à se faire entendre. Quant aux propositions énoncées par quelques sous-lieutenants, elles semblent relever de l’art minimaliste. Ce qui fait qu’il n’y a pas présentement d’opposition de droite cohérente et crédible. Par son incapacité à être une opposition de droite cohérente et crédible, l’UMP constitue, elle aussi, un excellent agent électoral pour le Front national. On peut s’attendre à ce que le FN monte encore Si on ajoute à cela l’inaptitude de neuf économistes sur dix à proposer des explications pertinentes à la situation du pays, et la façon dont neuf journalistes sur dix (voire davantage) pratiquent une langue de bois politiquement correcte, on peut s’attendre à ce que le FN monte encore. Ceux qui votent pour lui, pour partie, adhèrent, semble-t-il, à ses propositions socialistes, protectionnistes, nationalistes, cris­pées, et, pour partie, votent par rejet de l’islam, de l’insécurité, d’une immigration qui ne s’intègre plus, et d’un déclin dont j’ai déjà traité ici. © Guy Millière

La stratégie de « dédiabolisation » du Front National entreprise par Marine Le Pen porte ses fruits, y compris au sein de la communauté juive. Aucun sondage ne permet d’établir de chiffres, mais c’est un secret de polichinelle qu’une fraction non négligeable de nos coreligionnaires se sont laissés tenter par la campagne de séduction de MLP et par l’attrait du vote protestataire, à une époque où les grands partis peinent à apporter des réponses concrètes aux graves problèmes que rencontre notre pays. Le sociologue Sylvain Crépon, auteur d’une Enquête au cœur du nouveau Front national, a analysé la stratégie mise en œuvre par MLP comme visant à conquérir de nouveaux « territoires sociologiques ». Il est évident que la communauté juive s’inscrit dans le cœur de cible de cette stratégie, et qu’elle en est même une cible prioritaire, du fait de l’enjeu symbolique – dont l’importance est largement supérieure à leur poids électoral – que représentent toujours les Juifs dans la politique française. Face à cette tentation et à cette campagne de séduction, il importe de rappeler inlassablement quelques vérités essentielles. Tout d’abord, le Front national demeure, quoi qu’en dise Marine Le Pen, un parti extrémiste, marqué par une idéologie héritée de l’extrêmedroite française et européenne, dont

En matière de politique étrangère, et notamment concernant Israël, son programme s’inscrit dans le droit fil de la doctrine gaulliste et demeure marqué par une forte tradition anti-américaine et anti-israélienne, que ses appels du pied répétés envers l’Etat juif – par lequel elle cherche désespérément à être invitée pour parachever sa campagne de « dédiabolisation » – n’ont pas remise en cause. S’agissant plus particulièrement du dossier brûlant de l’Iran, MLP considère que l’Iran a le « droit de définir sa politique de défense », et à ce titre de posséder un armement nucléaire… Mais c’est surtout en matière économique que les positions affichées par le parti de MLP doivent faire réfléchir ceux qui seraient tentés, au sein de notre communauté, de donner leur voix au Front national. Sa politique protectionniste et sa volonté affichée de sortir de l’Euro illustrent en effet le caractère archaïque de son programme, dont les slogans démagogiques peinent à masquer l’indigence et l’absence de tout réalisme. En définitive, même si elle parvient à attirer les voix de quelques électeurs juifs, séduits par ses slogans et par des affirmations de bon sens, Marine Le Pen n’a rien à offrir… C’est pourquoi il importe de s’en tenir fermement, aujourd’hui comme hier, au rejet de tous les partis extrêmes, ce qui vaut évidemment tant pour le parti de MLP que pour l’extrême-gauche, dont l’hostilité envers Israël n’est plus à démontrer. Ben Sylvain ELKOUBY, Secrétaire Général de l’UPJF http://www.bensylvainelkouby.fr/


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Des camps d’entraînement pour jeunes djihadistes dans les Ardennes

Sont-ils vendus ou sont-ils stupides ? veulent le chasser.

Il résiste, aidé par les russes et les chinois. Les Islamistes sont eux soutenus par l’Arabie Saoudite. En Egypte, le peuple a obtenu de l’armée qu’elle chasse les islamistes. Depuis les attentats se succèdent dans le pays. Je veux parler de Fabius, Hollande et Obama.

La police et le parquet s’intéressent de près au projet de certains radicaux musulmans proches de Sharia4Belgium d’organiser ce week-end un camp d’entraînement dans les Ardennes, selon Het Nieuwsblad. D’ex-participants à un précédent camp seraient depuis partis combattre en Syrie. Sept jours pour fraterniser avec quinze musulmans dans les forêts ardennaises, un mélange de sports et de jeux avec une attention particulière pour les devoirs d’un bon musulman. Voilà comment Abou Moussa décrit le séjour dans les Ardennes pour lequel il invite via sa page Facebook quinze de ses « frères » à se joindre à lui du 25 octobre au 1er novembre prochain. « Prix pour une semaine : 130 euros. Piscine et sauna inclus », précise Abou Moussa. Les projets de camp de l’individu intéressent les enquêteurs pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce qu’Abou Moussa est un radicaliste néerlandais qui entretient des liens avec le leader de Sharia4Belgium Fouad Belkacem. Ensuite, parce qu’il est le porte-parole des djihadistes néerlandais et se vante de connaître personnellement 80% des djihadistes partis depuis nos régions combattre en Syrie. Et enfin, parce que ces djihadistes avaient eux aussi participé à un camp dans les Ardennes avant de partir pour la Syrie, selon certaines sources. D’ailleurs, Abou Moussa a posté aujourd’hui/jeudi sur sa page Facebook le statut suivant : « Pour les gens qui veulent voyager en Syrie, le tour de magie suivant vient de sortir du chapeau du législateur : ’Préparer un voyage en Syrie pour prendre part à la guerre est assimilé à de la complicité d’homicide volontaire. Il s’agit d’une infraction et d’un crime terroriste’. Ne soyez pas effrayés ! Voyager en Syrie n’est pas un crime. Ils sont rusés, mais vous êtes meilleur musulman ;-) » 7sur 7.be

Assad en Syrie massacre son peuple pour s’opposer aux islamistes qui

En Tunisie les islamistes sont au pouvoir, le peuple pourra t-il les chasser ? En Irak c’est une vraie guerre civile. En Lybie ce n’est pas mieux.

Edition du 30 Octobre au 5 Novembre 2013

Mais nos trois pseudos spécialistes, incapables de résister aux, aux quoi exactement, difficile, Mais ils ont du mal à résister à quelque chose c’est sur, sinon comment et pourquoi mêleraient-ils d’Israël dans cette pagaille ? En quoi Israël est responsable du conflit syrien ? En quoi Israël est responsable de la situation en Egypte, en Tunisie, en Irak et en Lybie ? Mais les trois s’acharnent à affirmer que le conflit qui oppose Israël aux arabes qui vivent en Palestine, erroné-

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ment désignés par le terme de Palestiniens, est celui qui serait le père de tous. Mais bande de nuls, vous pouvez, dans vos pays, chasser les Rom et mentir lorsque des pillards arabo-musulmans détroussent, les morts, les rescapés, et les sauveteurs d’un train qui déraille. Les musulmans vous font peur, vous pouvez laisser votre pays sombrer dans ce monde de conflits et de haines qui le ronge chaque jour un peu plus, mais ne vous mêlez pas de celui qui oppose le petit pays d’Israël à cette masse de tueurs fous. Bernard Atlan


L’information en provenance d’Israël Edition du 30 Octobre au 5 Novembre 2013

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52% des israéliens ne font pas confiance aux Etats-Unis sur la défense

Un nouveau sondage a déterminé qu’un peu plus de la moitié des citoyens israéliens pensent qu’Israël ne peut pas faire confiance aux EtatsUnis pour ce qui est de la sécurité, après que Washington ait fait une ridicule marche arrière sur la question de raids contre les armes chimiques en Syrie. 52,6% des personnes interrogées ont dit ne pas faire confiance aux EtatsUnis, tandis que 24,9% disent leur faire confiance. 22,5% ont dit ne pas avoir d’opinion à ce sujet. Le sondage a montré que plus la personne interrogée était religieuse, moins elle était susceptible de croire qu’Israël peut faire confiance aux Etats-Unis. Parmi les personnes laïques, 45% ont dit ne pas faire confiance à Washington. Chez les juifs traditionalistes, le pourcentage passe à 55,4%. Chez les juifs religieux, le pourcentage monte à 67,6%, et à 85,4% chez les juifs ‘haredim (ultra-orthodoxes). Le sondage a été réalisé par l’institut

Billet de Gil TAIEB - 27 octobre 2014 sans succès.

Les guerres au sein des partis religieux, l’abstention massive de cette frange de la population et le refus des citoyens arabes israéliens de participer aux votes doivent nous interpeler. Dans cette ville, capitale une et indivisible d’Israël, les deux communautés qui pèsent le plus quant aux aides sociales qu’ils perçoivent, refusent de participer aux élections. En plus de ne pas participer à la vie économique et citoyenne, elles se retrouvent unies dans un refus commun de citoyenneté.

Il y a quelques jours, les citoyens israéliens étaient appelés à voter afin d’élire leur maire et leurs conseillers municipaux. Le taux de participation relativement faible, avoisinant les 50%, et les résultats nous promettent quelques analyses et réflexions. Dans toutes les grandes villes du pays, les maires sortant ont réélus et nombre d’entre eux l’ont été en étant indépendants des grands partis politiques qui pourtant n’ont pas ménagé leurs efforts afin de s’imposer. Il en a été ainsi à Jérusalem, Tel Aviv, Haifa et Beer Sheva. A Jérusalem, face à Nir Barkat, le Likoud, Israël Beteinou et le parti Shas ont cherché à faire élire un parachuté de Givataïm, proche banlieue de Tel Aviv,

Les partis religieux, au lieu de prendre leur place dans la société et d’enrichir le vivre ensemble, préfèrent se livrer à une guerre de succession après le décès du Rav Ovadia Yossef (zal) et continuent leur guerre souterraine mais connue entre ashkénazes et sépharades. De leur coté, les arabes israéliens, écoutant les injonctions venues de l’Autorité palestinienne, n’ont quasiment pas voté. La société israélienne juive, laïque ou religieuse sioniste qui étudie, travaille et sert avec fierté dans les rangs de Tsahal, est en droit de se poser la question des droits et des devoirs de chaque citoyen. Les arabes israéliens de Jerusalem, dont on sait que l’immense majorité ne resterait pas dans une Palestine qui verrait le jour, ne peuvent continuer à vivre et bénéficier des droits normaux

de tous citoyens israéliens et en même temps refuser la langue, le système éducatif et un service civil israélien.

Gat Yifat de l’Université de Bar Ilan, et le Collège académique de Tibériade, pour le 40e anniversaire de la guerre de Kippour. Le sondage a également demandé aux gens si ils pensent que l’Iran pourrait lancer une attaque surprise contre Israël. Alors que 56,4% ont dit que cela est possible, 43,6% pensent que cela ne se produira pas. De ceux qui pensent que cela est possible, 61% sont des femmes, et plus les personnes interrogées sont religieuses, plus elles sont susceptibles de prendre la menace d’une attaque surprise iranienne au sérieux. 49,5% des répondants ont dit qu’ils font confiance au gouvernement pour prendre les bonnes décisions si Israël se trouvait dans une situation comme la guerre de Yom Kippour, tandis que 35,6% ne le font pas, et 15% n’ont pas d’opinion à ce sujet. Plus les personnes répondant au sondage sont religieuses, et dans ce cas-ci c’est plutôt surprenant, plus elles font confiance au gouvernement israélien pour prendre les bonnes décisions.

Elections municipales en Israël: la raciste Hanin Zoabi battue lourdement- seuls 2 députés élus…

Respectueux de la différence et désireux de voir les barrières tomber, je ne peux comprendre ni admettre que ces israéliens arabes se mobilisent aux élections législatives afin d’envoyer à la Knesset des députés anti-israéliens déclarés et continuent à profiter des bienfaits de la démocratie israélienne. La paix tant désirée par tous ne peut faire l’impasse sur ces questions fondamentales. De l’autre côté, les partis religieux ne peuvent continuer eux aussi à profiter de ce que leur offre l’Etat juif sioniste sans en reconnaître les lois et les devoirs. Il est de leur responsabilité de s’ouvrir et de participer à la construction jour après jour de l’Etat juif en étudiant tout en travaillant et en faisant un service civil. Cela montrerait la beauté et la grandeur de notre judaïsme éclairé qui porte en lui toutes les valeurs de liberté, de fraternité et d’égalité. Ces élections municipales doivent être l’occasion pour les dirigeants du pays de se poser les véritables questions et de proposer surtout des réponses aux nombreuses interrogations qui se sont exprimées lors de ce scrutin local qui touche à la vie quotidienne et réelle de chaque citoyen. Gil Taieb

Seulement deux des six membres de la Knesset (ou anciens membres de la Knesset) ont réussi a gagner un poste dans une mairie. L’ancien Ministre Yaakov Edry (Kadima) a ainsi remporté haut la main la mairie de Or Akiva, tandis que le très populaire Zeev Bielski a remporté, grâce aux francophones, la mairie de Raanana. Dans les deux cas, il s’agit de deux personnalités très populaires dans leurs villes. Un des anciens membres de la Knesset va également devoir repenser sa carrière emploi: Carmel Shama HaCohen a gagnée la mairie de Ramat Gan (battant la député Lia Shemtov d’Israel Beitenou). Shimon Gapso, à Nazareth Ilit, lui aussi

devra revoir ses plans avec une défaite cinglante. Tout comme Tzion Pinyan à Tibériade. Deux autres députés, encore en place, n’ont pas réussi à remporter un salaire de plus: Nitzan Horowitz à Tel-Aviv a été battu par le sortant Ron Huldaï. Et la raciste Hanin Zoabo s’est écrasée lourdement face à Ramez Graimsi et son adjoint Ali Salam. Ce n’est que depuis quelques années que les députés ne se présentent plus en masse aux élections locales. Même les anciens militaires de haut rang hésitent désormais à vouloir prendre un mandat local. Par Jacob Soussan



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Cofix, après le Café à 5 shekels, le Beignet au Même Prix.

Cofix est en train de rendre fou ses concurrents. Pour les fêtes de Hannouccah, la nouvelle chaîne qui possède un culot monstre, et un service de promotion hors pair, lance, des semaines à l’avance, ses beignets (soufganioths) à 5 shekels. En moyenne, l’Israélien mange environ quatre soufganiot pendant la semaine de la Fête des Lumières. Ceux qui n’auront pas un Cofix à leur porte vont à présent regarder d’un sale oeil les restaurants Aroma et Café Café, qui n’ont jamais hésité à prendre leurs clients pour des pigeons.

Incroyable! Essor fulgurant du tourisme médical en Israël L’essentiel de cette activité se déroule dans trois hôpitaux: Shiba, Ihilov et Rambam. Les chiffres publiés par le ministère israélien de la Santé ne concernent que les hôpitaux publics. Les hôpitaux privés (comme Assouta à Tel-Aviv ou l’Herzliya Medical Center) et les hôpitaux appartenant à des associations volontaires (comme Hadassah) ne sont pas inclus dans les comptes du secteur public, mais leur revenu du tourisme médical est tout aussi important. C’est la qualité des soins et leur coût comparativement bas qui décident de plus en plus d’étrangers à recevoir, au tarif plein, les soins fournis par les hôpitaux israéliens. Le gros de la clientèle se recrute parmi les habitants, souvent aisés, des pays d’Europe centrale et chez les Palestiniens de Cisjordanie. Les frais médicaux sont pris en charge soit par des assurances étrangères, soit par des associations bénévoles, soit à titre privé.

La journal Haaretz a publié ce matin un article très intéressant sur l’évolution exceptionnelle du tourisme médical dans l’Etat hébreu. Les chiffres ont quasiment doublé en deux ans! Des millions de shekels en cash (les clients payent souvent juste à la fin de la prestation) entrent dans les caisses des hôpitaux israéliens. Déjà plus de 10% des revenus des hôpitaux proviennent de cette activité très lucrative (des marges de rêve en

comparaison de la France). J.Bendelac (IsraelValley) : Activité particulièrement rentable pour les hôpitaux israéliens: le tourisme médical. Il s’agit de touristes étrangers qui viennent en Israël pour y recevoir des soins médicaux, souvent des interventions chirurgicales. Selon le ministère de la Santé, cette activité lucrative aurait rapporté des millions de shekels aux hôpitaux publics en 2012.

En Israël, La progression du tourisme médical ne fait pas que des heureux. Certes, c’est une importante source de revenus pour le secteur hospitalier et ses activités annexes (hôtellerie, commerce, etc.). Mais l’opinion publique israélienne ne voit pas d’un très bon œil les malades étrangers qui utilisent les installations des hôpitaux publics financées par leurs cotisations médicales. Sans compter que les délais d’attente pour une intervention chirurgicale peuvent se rallonger lorsque l’hôpital donne la priorité à un malade étranger. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Tribune Juive (Copyrights) – Line Tubiana : « La concurrence dans le marché du café d’Israël fait rage. La franchise de café la plus répandue du pays, Aroma, a annoncé lundi une baisse des prix sur ses boissons, suite à l’ouverture du café Cofix et de son prix unique. « Nous prévoyons de baisser le prix du café à emporter de 2-3 shekels, a déclaré Asher Lev le PDG d’Aroma en Israël. « Nous ne pouvons pas aligner le prix du café à 5 shekels, puisque notre structure de coûts actuelle ne nous permet pas un prix pareil. Nous avons effectué des analyses approfondies de prix et de coûts ainsi que des sondages de clientèle et je prévois une baisse des prix dans un avenir très proche » . Lev précise l’effet que Cofix, un café à emporter à un prix défiant toute concurrence qui a ouvert ses portes à Tel- Aviv plus tôt ce mois-ci, a eu sur la décision d’Aroma . «Je ne sais pas exactement ce qui va se produire dans le monde du café franchisé. Je pense que Cofix a fait une étude de marché très intelligente et a eu un impact certain. Un client qui a entendu parler de Cofix pourrait se sen-

tir escroqué ». aroma « Nous ne voulons pas que nos clients ressentent cela, nous sommes en train de réfléchir à la baisse des prix. S’il ya un débat public autour d’un cappuccino à 5 shekel par rapport à notre café à emporter qui en coute 11, nous voulons éviter une situation où le public a le sentiment d’être «grugé». Pourtant, nos consommateurs comprennent que quand ils viennent chez nous, ils reçoivent des services supplémentaires, tels que des endroits confortables et climatisées pour s’asseoir, des morceaux de chocolat , des toilettes, donc ils ne s’attendent pas à ce que nous soyons comme Cofix, mais un peu mieux ». Aroma Israël avait récemment modifié son système de tarification, rendant le prix des plats à emporter identique à celui des articles consommés sur place, alors qu’auparavant il y avait une différence de quelques shekels. menu cofix La franchise Cofix a publié une déclaration en réponse à l’annonce d’ Arôme: «Chaque jour, notre méthode ne cesse de faire ses preuves ». Cette baisse des prix d’Aroma, qui vient en fait rectifier une hausse absolument injustifiée des articles à emporter, sonne comme une confirmation des déclarations d’Avi Katz : »L’industrie alimentaire est dominée par les cartels, et quelques distributeurs imposent les prix aux consommateurs, qui paient plus sans aucune bonne raison, juste à cause du manque de concurrence » L’introduction de cette dose massive de concurrence n’a pas tardé à avoir les effets escomptés. Line Tubiana



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Angela Merkel, Piégé par son Blackberry. Pas le Cas de Netanyahou.

1. Barack Obama. Après son élection en 2008, rapportait le New York Times en janvier 2009, Barack Obama s’est battu avec son équipe pour ne pas avoir à rompre avec «une addiction»: son BlackBerry. Il a gagné la bataille, qui fut «vive», au prix de règles de sécurité très strictes. Seuls quelques hauts collaborateurs et un petit cercle d’amis ont obtenu ses coordonnées, après un briefing en règle avec les conseillers juridiques de la Maison-Blanche. Enfin, les messages du président ont été conçus de telle sorte qu’ils ne peuvent pas être transférés.

La rumeur le dit. Bibi Netanyahou ne parle avec son portable “sécurisé” que pour transmettre aux Américains, Chinois, Russes des fausses informations. Le monde de l’intelligence le sait : tout portable est un mouchard en puissance. Vladimir Poutine n’a pas de portable. Et ce n’est pas du tout par hasard. Netanyahou doit rigoler de bon coeur sur les déboires de Merkel, espionnée par les services secrets américains. Lui, qui se méfie comme de la peste de son portable, à lu comme tout le monde les détails de l’affaire Merkel. Selon Slate (Copyrights) : « Selon le Spiegel, le téléphone portable ultrasécurisé de la chancelière allemande Angela Merkel aurait été espionné par les services secrets américains. La chancelière allemande, accro aux SMS, communique essentiellement

via son BlackBerry avec son équipe et ses ministres (elle n’a pas d’ordinateur portable). «Avec son portable, elle dirige le pays», a un jour écrit le quotidien populaire Bild. Ultra-sécurisé, ce smartphone marche avec une carte de sécurité cryptée à 2.618 euros. En le surveillant, la NSA a probablement récolté une mine d’informations sur ses décisions politiques. Au fait. Peut être la Chancellière devrait elle utiliser du matériel Français Bull : “Sphone est le premier téléphone mobile à sécurité matérielle native offrant une protection intégrée contre l’intrusion, le vol de données personnelles et le vol de terminal. sphone sécurise de bout en bout les communications, qu’elles soient orales ou SMS, mais aussi les données locales, stockées dans le téléphone comme l’annuaire, le journal des appels ou la mémoire de masse”, explique le groupe Bull.

2. François Hollande. Le président socialiste a conservé son numéro de portable après son élection, qu’il utilise beaucoup pour communiquer avec ses ministres par SMS, selon Le Lab. D’après les confidences du président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone à Canal Plus, son smartphone est «une armure pour éviter l’enfermement, pour casser la muraille de l’Elysée», un «lien direct, sans protocole, sans passer par les conseillers». 3. David Cameron : le Premier ministre conservateur a interdit aux membres de son gouvernement l’utilisation de téléphones portables lors des conseils des ministres… mais s’est lui-même fait prendre au piège. Fan de son BlackBerry, il s’est fait brutalement interrompre par son joujou en pleine session de questions-réponses avec des étudiants à Dubaï, en novembre 2012. La scène, évidemment, avait été filmée par la BBC ».

Obama nie avoir demandé à la NSA de mettre le portable d’Angela Merkel sous écoute – personne ne le croit

téléphonique, la chancelière allemande a clairement fait comprendre à Obama que si cela s’avère exact, ce genre de procédé est « totalement inacceptable », et elle a demandé aux Etats Unis de clarifier l’étendue de ses écoutes et surveillances en Allemagne. L’Allemagne est le dernier pays de la liste à s’être émue des pratiques d’espionnage de la NSA. Avant elle, la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a annulé sa visite prévue aux Etats Unis ce mois ci, et a décidé d’installer des fibres optiques directes avec l’Europe pour ne plus passer par les Etats Unis, et le président français a appelé Obama pour lui faire part de ses critiques sur les écoutes de la NSA en France.

L’administration Obama dément les rapports allemands selon lesquels il aurait ordonné à la NSA de mettre le téléphone portable d’Angela Merkel sous écoute depuis plusieurs années. Obama a personnellement assuré Merkel, lors d’une conversation téléphonique, que les Etats Unis n’écoutent pas les communications de la chancelière, a déclaré le porte parole de la MaisonBlanche, Jay Carney. Selon Der Spiegel, Merkel a téléphoné à Obama pour évoquer ces accusations qui ont été révélées grâce à Edward Snowden et elle lui a dit que si les

informations se révèlent juste, il s’agissait d’une « sérieuse trahison », « totalement inacceptable », « qui doit être immédiatement arrêtée ». Tandis que d’un coté, les Etats Unis affirment « qu’ils n’écoutent pas, et qu’ils n’écouteront pas les communications téléphoniques de la chancelière », le porte parole d’Angela Merkel, Steffen Seibert, déclare que le gouvernement allemand « a reçu des informations selon lesquelles son téléphone portable est piraté par les services de renseignements américains. » Seibert a ajouté que, durant son appel

Le ton inhabituellement dur avec lequel Merkel a remonté les bretelles de Barack Obama s’explique par les recherches que Der Spiegel a faites parmi les documents de la NSA que Snowden a permis au journal de consulter. Ces résultats ont été ensuite examinés par les services de renseignement étranger allemands, le BND (Service de renseignement fédéral), ainsi que le bureau fédéral pour la sécurité des informations, qui ont trouvé les suspicions assez plausibles pour affronter le gouvernement américain. Avec les dégâts à l’image des Etats Unis que les fuites des documents de la NSA ont provoqué, je vais finir par me demander si ce n’est pas Obama qui les a remis à Edward Snowden afin de les laisser filtrer. © Jean-Patrick Grumberg




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