GRATUIT - Numéro 279 - Edition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013
Journal Israélien en langue française
L’information en provenance d’Israël Edition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013
Dernière ligne droite
Nous sommes à près d’une semaine de la prochaine élection du Consistoire de Paris. Nous sommes dans la dernière ligne droite où les listes et les candidats indépendants se bousculent au portillon afin de présenter leur programme ou bien de le défendre ... La lutte est rude ainsi que les coups bas. Aujourd’hui, certains en appellent au changement et d’autres à l’immobilisme ... Il est important aujourd’hui de prendre le taureau par les cornes et de se battre pour la communauté ... Beaucoup de points restent sensibles que ce soit dans le domaine de la Cacheroute, des Agounot, de la Hevra kadicha, la désertification des synagogues, la diminution des dons et bien d’autres dossiers … Aujourd’hui, le futur Président aura l’avenir de la communauté juive de Paris entre ses mains. Il devra réta-
Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Israël Actualités est une marque déposée en France
blir toutes les injustices que subit notre communauté et venir en aide à ceux qui sont dans le besoin et de faire revenir les Juifs dans un même consensus ... Il faut arrêter cette fuite en avant en tournant le dos à cette institution qui a fêté son bicentenaire il y a quelques années. Le Consistoire de Paris est la colonne vertébrale de notre communauté. Cette institution nous suit de notre naissance à notre mort, en passant par la bar ou bat mitzva et par le mariage. Il est important de venir voter pour le candidat qui sera à même de porter un vrai programme. Beaucoup de candidats ont un vrai charisme et parmi eux, un seul aura en main la destinée de notre communauté pour nous représenter dans les hautes sphères de l’état ! Déplacez-vous en masse, et faite votre choix ! Israël Actualités a voté ! Alain Sayada
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L’information en provenance d’Israël Edition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013
« Ce n’est pas l’Iran qui a refusé un accord »
Israël estime que l’Iran a dépensé 170 mds USD dans son programme nucléaire
Des sources de sécurité israéliennes ont estimé mardi que le programme nucléaire iranien avait coûté 170 milliards de dollars (127 milliards d’euros) à Téhéran, la vaste majorité de ces coûts étant générés par les sanctions. Le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a riposté au secrétaire d’état américain John Kerry ce lundi, après que Kerry ait affirmé que l’Iran était celui qui avait refusé d’accepter l’accord qui lui était offert pendant les pourparlers nucléaires à Genève le week-end dernier.
pays qui négocient avec l’Iran) était unifié samedi lorsque nous avons présenté notre proposition aux iraniens… Mais l’Iran ne pouvait la prendre, à ce moment ils n’ont pas été en mesure de l’accepter. »
En réponse, Zarif a critiqué Kerry, écrivant sur son compte Twitter que c’était les Etats-Unis, et non l’Iran, qui s’étaient retiré de l’accord.
L’évaluation de Kerry de la responsabilité de l’Iran était en conflit avec les accusations iraniennes faites plus tôt contre le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, qui est selon eux celui qui a bloqué la transaction.
« Monsieur le secrétaire, est-ce l’Iran qui a refusé plus de la moitié du projet américain jeudi soir ? Et qui a publiquement commenté contre vendredi matin ? » a tweeté Zarif. Plus tôt lundi, Kerry, qui parlait lors d’une visite aux Emirats Arabes Unis, a déclaré : « le P5+1 (le groupe des
Les discussions ont pris fin samedi et devraient reprendre à Genève le 20 novembre.
Les législateurs républicains aux Etats-Unis, au premier rang desquels se trouve le sénateur John McCain, ont fait l’éloge dimanche de la France pour avoir prévenu une mauvaise affaire avec l’Iran.
Israël a mis en garde contre un accord avec l’Iran, qui verrait certaines des sanctions contre la dictature islamique levées. Le premier ministre Benyamin Netanyahou a réaffirmé lundi que la prévention de l’Iran d’atteindre des armes nucléaires est un objectif important de la politique étrangère israélienne, ajoutant que le gouvernement ferait tout le nécessaire pour atteindre cet objectif. La ministre de la justice a également appelé a la prudence en parlant de l’Iran, en disant : « nous croyons qu’un bon accord avec l’Iran serait une bonne chose pour le monde entier, et pas seulement pour Israël. Réduire les sanctions contre l’Iran permettra à l’Iran de rester comme un état qui est sur le point d’être en mesure de produire des armes nucléaires. »
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Ces sources ont indiqué à l’AFP que 40 milliards de dollars ont été investis ces 20 dernières années dans l’établissement et le fonctionnement des infrastructures nucléaires. L’Iran a par ailleurs perdu 130 milliards de dollars en raison des sanctions mises en place depuis 2012 pour dissuader l’Iran de continuer ses activités nucléaires, ont ajouté les sources au sein des services de sécurité. Sur ces 130 milliards de dollars de pertes, 105 milliards sont liés à l’embargo sur les ventes de pétrole iranien et 25 milliards aux sanctions financières sur le système bancaire, le commerce et l’industrie, et aux pertes en terme de développement et d’investissements, ont détaillé ces mêmes sources. En outre, l’Iran a investi des centaines de millions de dollars pour aider le régime syrien qui massacre ses citoyens, entre 8 et 10 milliards de dollars d’aide au Hezbollah, entre 1,3 et 1,8 milliard de dollars d’aide au Hamas et au Jihad islamique pa-
lestiniens dans la bande de Gaza, précisent ces sources. L’Iran, allié de longue date de Damas, est accusé par les rebelles syriens d’avoir soutenu militairement le régime, tout comme le Hezbollah chiite libanais qui a reconnu envoyer des combattants en Syrie. Israël est farouchement opposé à l’accord en gestation entre l’Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Allemagne, Grande-Bretagne, Chine et Russie) concernant une limitation des activités nucléaires en échange d’un assouplissement des sanctions. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche qu’Israël ferait son possible pour convaincre la communauté internationale d’empêcher un mauvais accord avant la reprise des négociations avec Téhéran le 20 novembre. Israël, considéré comme la seule puissance atomique de la région, et l’Occident accusent l’Iran de chercher à se doter de l’arme nucléaire sous couvert de son programme civil, ce que Téhéran dément en revendiquant son droit au nucléaire civil. Israël a maintes fois menacé de mener une attaque préventive contre les sites nucléaires iraniens.
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Grande Bretagne : un converti à la plus belle des religions jugé pour lynchage et menaces de mort envers les « infidèles » Jordan Horner, 19 ans, disciple du prêcheur de haine Anjem Choudary, sévissait dans le quartier de Tower Hamlets, à l’est de Londres, en compagnie de plusieurs représentants de la religion de paix et d’amour, afin de répandre l’amour islamique par la terreur. Membres d’une improbable « patrouille musulmane », ils sillonnaient les rues du quartier, agressant les « infidèles » qui avaient le malheur de ne pas respecter les préceptes shariatiques. Ils les menaçaient avec des couteaux (vous remarquez, Londres ou Paris : c’est toujours le couteau), les enjoignant à respecter la parole du prophète. Leurs cibles étaient les couples, les femmes « indécemment vêtues » (c’est à dire pas en burqa) ou les passants qui se promènent une bière à la main, ceux-ci se voyant alors arracher leur canette. Mort aux infidèles Lors d’une de ces agressions, Jordan Horner, alias Jamaal Uddin, accompagné d’un autre anglais converti, Ricardo McFarlane, et d’un jeune de 23 ans que la justice anglaise refuse d’identifier formellement « pour raison légale », s’était attaquer à un groupe de cinq fêtards, avait arraché leurs bières et les avaient vidées dans le caniveau en hurlant « mort aux infidèles ». Puis ils les avaient agressés physiquement, jusqu’à ce que les fêtards, entendant Horner demander à l’un de ses jihadistes d’aller chercher « le couteau », avaient tenté de s’éloigner, se souvenant de Lee Rigby, le soldat décapité en plein Londres il y a quelques mois.
Jordan Horner, proche collaborateur de l’imam Choudary, admirateur affiché de Ben Laden, s’était déjà fait remarquer par divers agressions. Il avait frapper un photographe devant le domicile de son gourou à qui il avait promis « qu’il pourrait finir comme Lee Rigby ». L’agression lui avait valu d’être emprisonné pendant six semaines – il ne faut trop pas offenser l’islam. La « patrouille musulmane » avait donc défrayé la chronique car ses membres, certains de leur impunité, fiers de leur sauvagerie toute musulmane, avaient publiés leurs exploits sur Youtube. On les voyait agresser des passants, insulter des femmes, les traiter d’animaux nus, recouvrir des publicités « impudiques » de peinture, allant même jusqu’à lancer à un cycliste blessé dans un accrochage que la raison de son accident était son « impureté »… Dans une des vidéos, ils affirmaient n’avoir rien à faire des sentiments de ceux qu’ils agressaient, car, expliquaient-ils, ils sont les « justiciers qui imposeraient l’Islam sur vos cous ». Hélas vu la complicité passive des élus, tant de ce coté du channel qu’en France, ils ont totalement raison. Horner, petite frappe plusieurs fois condamnée pour vols et recels avant sa conversion, était présenté par Choudary comme un exemple. Ce dernier a affirmé que « les gens doivent réaliser que la sharia sera bientôt là, ajoutant… quelle meilleure personne peut diffuser le message que celui dont la vie fut par le
passé corrompue ». Là encore, il sera difficile de nier que la sharia sera, peut-être pas tout de suite dans tous les domaines, la loi en Europe. McFarlane, libéré sous caution, et ses deux complices maintenus en garde à vue ont plaidé coupables de tous les chefs d’accusations. Ils ont affiché leur total mépris envers la cour, en refusant de se lever devant celle-ci : ils ne reconnaissent que la loi divine d’Allah. La juge Rebecca Poulet a annoncé qu’elle prononcerait leurs peines le 6 Décembre.
Le Premier Ministre anglais, grand spécialiste auto-proclamé de l’Islam alors qu’il connait à peine sa propre religion de naissance, ira sans le moindre doute jusqu’à commenter cette affaire en affirmant une fois encore que « ces représentant du Prophète ne sont pas de vrais musulmans ». Les prochains également. Jusqu’à ce que ces faux vrais musulmans remportent les élections. © Hervé Roubaix
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Une étude de l’Agence Européenne des droits fondamentaux Lettre de Soly Lévy - Pdt de la Tsédaka l’argent qui me gêne….mais le sort nous confirme la dégradation de la situation des Juifs de France. de familles, de mères et d’enfants, Tous ont imploré le ciel Pour que renaisse Israël
Après d’abominables épreuves Ils ont enfin reçu la preuve Que même dans la nuit la plus noire Il faut encore garder espoir. Grâce à de très durs labeurs Avec des larmes et des pleurs D’un désert ils ont fait renaître Des champs ou les bêtes peuvent paître Cette étude, dont l’Expresse a publié un article, nous montre bien que cette dégradation est réelle. En effet, 85% des Juifs Français estiment que l’antisémitisme est un problème en France, contre 66 % des Juifs des autres pays Européens. Mais que ce soit 85 % ou 66 % d’une population qui déplore un phénomène de cette nature, prouve que partout en Europe, la situation des Juifs se dégrade. Nous savons que l’Islam est intolérant. Il suffit pour cela d’observer la situation des Chrétiens vivant dans les pays musulmans. Mais pourquoi en Europe, les Juifs souffrent-ils plus que le reste des autres citoyens ? La réponse est simple, depuis 1967, pour gagner des marchés arabes, Israël, est présenté par les médias Européens, comme le pays le plus détestable de la planète. Que voulezvous lorsqu’un jeune arabo musulman regarde la télévision. Qu’un journaliste lui explique qu’Israël est
entré à Gaza, que ce journaliste qui ne connait pas son dossier, ou qui veut l’ignorer, n’explique pas qu’Israël entre à Gaza pour faire cesser les tirs de roquettes qui depuis des années empêche les habitants du sud d’Israël de vivre correctement. Il suffit de se rendre sur les sites ou de jeunes musulmans publient ce qu’ils croient être la vérité, Israël, le pays des Juifs, est un pays fasciste. Cela est simple, chauffé à blanc, dès qu’il apercevra ce qu’il croit être un Juif, il l’agressera, l’insultera, fera tout pour lui nuire. Mais grâce à D… les Juifs ont un pays, Israël, pays dont ils peuvent être fiers. Et pays pour lequel l’auteur de cet article a rédigé ce petit poème Depuis plus de trois mille ans Depuis plus de trois mille ans. Les hommes, les femmes, les enfants.
Par la recherche et la technologie Ils offrent au monde une vraie magie Ils ont construit un pays Qui en tout point nous ravit Un exemple de démocratie La aussi ils ont réussit Mais les forces de l’obscurité Leurs suppôts nous ont envoyé A l’ONU, ils se pavanent Cette brochette de grands ânes Ahmadji Nedjad et compagnie Pour le monde c’est un vrai défi Cette bande de grands dictateurs Qui chez eux sèment la terreur Le monde, un jour comprendra cette lumière Ce doit être notre seule prière Bernard Atlan
Mes chers amis, Cela fait trois ans que je vous écris, à la même époque dans le cadre de l’Appel national pour la Tsedaka pour évoquer avec vous celles et ceux nécessiteux qui sont dans des situations de vies tellement complexes que nous sommes devenus leur dernière chance de s’en sortir dignement. Chaque année, je cherche les mots pour vous présenter la situation telle qu’elle est, sans vous heurter mais sans rien vous cacher non plus. Je sais que ce n’est pas en vain puisque vous êtes de plus en plus nombreux à rejoindre la grande famille des donateurs de l’Appel national pour la Tsedaka. mais ce n’est pas encore suffisant, loin s’en faut. Un de mes amis me disait il y a quelques jours encore : « Je ne sais pas comment tu fais. Ça doit être difficile de demander de l’argent. Tu n’es pas gêné parfois ? » Non, ce n’est pas demander de
de jeunes juifs qui n’ont pas de toit et risquent la dérive, de chômeurs en fin de droits qui n’ont pas de quoi se nourrir convenablement. Ce qui me gêne c’est de voir certains de nos aînés souffrant de solitude, mourir de solitude… abandonnés, diminués, dans le dénuement. Ce qui me gêne, c’est la mise sur le bord de la route de 56 000 personnes de notre communauté pudiquement étiquetés « exclus sociaux », comme s’il s’agissait d’une nouvelle classe sociale. Nous avons besoin d’argent pour les aider. Le climat économique est tel que les besoins sont devenus énormes et certaines situations dramatiques, tragiques, épouvantables. Nous avons besoin d’argent car il est de notre responsabilité, de notre devoir d’aider nos frères à relever la tête et croire à nouveau en un avenir possible pour eux et leur famille. Et même si c’est difficile, car c’est difficile, je vous demande de l’argent. Ce que vous pouvez parce que cette aide fait partie de notre histoire, de notre tradition, de nos codes. Une confidence pour conclure : Moi aussi, j’ai fait un rêve…celui d’un monde meilleur où grâce à vous Lena, Grand-père Charly, Max, les familles D. et B., Madeleine et les enfants, Pierrot, Adam et Nadine, Steph, Amandine et sa sœur Charlotte et les autres retrouvent le sourire. Votre don peut changer leur vie. Pensez-y. Sloy Lévy
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Tout le monde connait quelqu’un qui s’est marié sur JDate ! La semaine dernière, Déborah et Jonathan se sont mariés. Mazaltov ! Un nouveau mariage dont JDate peut être fier. Déborah et Jonathan se sont en effet rencontrés sur JDate.fr et c’est là que leur histoire d’amour a commencé. Comme eux des milliers de célibataires juifs de France sont inscrits sur JDate.fr afin de trouver leur âme sœur au sein de la communauté juive. Alors, JDate c’est quoi ? • Le précurseur des sites juifs de rencontres sérieuses sur le net.
Créé en 1998 aux Etats-Unis, JDate est le premier site de rencontre juif au monde. Présent en Angleterre, en Israël et en France, il a séduit par son haut niveau de technologie, le sérieux de ses membres et sa plateforme particulièrement étendue forte de 750 000 membres • Un public potentiel de 3 millions de juifs célibataires dans le monde, dont 120 000 en France Laïcs, religieux, réformés, sépharades, ashkénazes, de 20 à 60 ans, les juifs de France sont sur JDate.fr. A vous de trouver le profil qui vous
convient sur JDate.fr ! • JDate est le site qui compte à son actif le plus de mariages juifs au monde Tout le monde connait quelqu’un qui s’est marié sur JDate ! Faites le test autour de vous… • Un site à votre écoute JDate.fr est le seul site de la communauté juive de France qui possède un Service Client joignable par téléphone. Vous pouvez contacter notre service pour le prix d’un appel local et poser toutes les questions qui vous passent par la tête : Comment amélio-
rer mon profil ? Comment s’inscrire ? Comment contacter un membre ? Nous sommes là pour vous répondre ! Pour nous contacter cliquez ici ! Un site mobile ! JDate.fr est le seul site de la communauté juive de France à avoir adapté ses services aux téléphones mobiles. Connectez-vous quand vous voulez et où vous voulez pour trouver votre âme sœur ! • Un site où l’on peut tchater ! JDate.fr est le seul site de la communauté juive de France à avoir un Tchat ! Entrez en contact facilement
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A l’Université Al Quds de Jérusalem, on fait le salut nazi. A Beit Ummar, on élève le drapeau nazi.
Les étudiants palestiniens de l’Université Al Quds (Jérusalem-Est) ont été photographié faisant le salut nazi et un drapeau du parti nazi a été hissé dans village un palestinien proche de Ramallah. L’incitation à la haine raciale par l’Autorité palestinienne va de mal en pis. Des photos prises à l’Université Al Quds à Jérusalem-Est, montre des étudiants affiliés au Jihad Islamique, faisant le salut nazi, en uniforme. Sur d’autres photos, on peut voir des étudiants « sans uniformes » fait également le salut hitlérien. Ces photos sont tirés d’un film d’une cérémonie organisée la semaine dernière. Et le blogueur palestinien qui a publié l’information (de manière anonyme) a déclaré que « deux évènements similaires ont été organisé ces dernières semaines par le Hamas. » Tom Gross, un expert des affaires du Moyen-Orient, a demandé des explications à l’université, affirmant que l’événement a eu lieu sans autorisation, et qu’il « ne représente pas une
atmosphère éducative qui prévaut sur un campus. » Il a également demandé l’ouverture d’une enquête sur les armes que portent les étudiants, « des armes qui semblent réelles. » Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, lui, s’en inquiète. Il en a parlé lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement. Selon lui, « il s’agit d’un évènement particulièrement troublant. Nous assistons à des phénomènes organisés par le Fatah. C’est la conséquence directe de l’incitation la plus sauvage contre Israël. Ce n’est pas comme ça qu’on aura la paix. » Il a expliqué que d’autres photos d’étudiants ont été prises, montrant ces jeunes faisant le salut nazi devant le drapeau d’Israël. Dans un autre incident s’est produit il y a environ trois semaines (pour la deuxième fois), le drapeau nazi a été pendu dans le ciel du village de Beit Ummar, près de Hévron. Par Roger Astier
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Colloque de l’UPJF à la mairie du XVIème
impôts sur les français manque de réformes.
ainsi qu’un
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Raed Salah condamné pour incitation à la haine antisémite
Nous avons pu constater un gouvernement déboussolé , l’existence d’une majorité inquiète , ainsi que la hausse du chômage et l’accumulation des conflits sociaux . Ces facteurs entrainent l’exaspération des Français. Personne ne croit plus le Président de la République.
Plus de 250 personnes étaient présentes à la conférence organisée a la Mairie du 16 ème, par l’UPJF ce jeudi 7 novembre avec le thème : « OU VA LA FRANCE» La salle des fêtes de la Mairie était pleine.
gauche tels que François d’Orcival (Valeurs Actuelles) et Renaud DELY (Nouvel Observateur) ont exposé leurs points de vue.
Après une brillante introduction de Claude Barouch dans laquelle il a fait état des inquiétudes face à la situation traversée par le pays, plusieurs intervenants se sont exprimés.
Ces débats sur l’état général de la France ont abouti à la proposition des solutions qui pourraient favoriser un redémarrage de notre pays. Il a été constaté la faillite d’une politique appuyée par les récentes publications du FMI et de l’OCDE mais aussi de l’agence de notation Standard and Poor’s qui confirment un retard de compétitivité de l’économie française. Il est clairement constaté le poids trop important des différents
Les hommes et femmes politiques étaient, entre autres, Claude Goasguen (UMP), François KALFON (PS) et Valérie NAHMIAS (UDI). Les journalistes de droite comme de
Ils ont également fait part de leurs sentiments aux personnes présentes.
Le souhait de tous est que la France réussisse, quelle que soit que l’ l’orientation politique de M. Hollande. C’est d’autant plus important que dans cette période de trouble économique, apparaissent les problèmes de laïcité. Cette nouvelle forme d’antisémitisme atteint nos fondamentaux de juifs pour lesquels l’UPJF se bat. Une piste serait que Monsieur Hollande change d’alliance et de politique comme l’ont fait Gerhard Schröder en Allemagne. Il faudrait pour cela qu’il y ait un gouvernement d’union nationale, composé d’un très petit nombre de ministres, tous exclusivement techniciens et donc non motivés par leurs performances dans les sondages. Rendez vous est pris pour le colloque annuel de l’UPJF le 26 janvier 2014 à l’Espace Cardin.
Le sheikh prédicateur Raed Salah a été condamné par le tribunal de paix de Jérusalem pour des propos d’incitation à la violence et à la haine antisémite prononcés en 2007. Après une mesure d’éloignement de la Vieille Ville de Jérusalem prise à son encontre par la police, Raed Salah s’était réuni avec quelque 150 partisans dans le quartier de Wadi Joz. En présence de nombreux médias, il avait comme de coutume accusé Israël « de vouloir détruire la mosquée Al-Aqsa » et autres fantaisies. Mais surtout, il avait prononcé cette phrase terrifiante : « NOUS, NOUS NE NOUS SOMMES JAMAIS PERMIS DE PETRIR NOTRE PAIN DE L’IFTAR (FIN DU JEUNE DU RAMADAN) AVEC LE SANG D’ENFANTS. CELUI QUI VEUT PLUS D’EXPLICATIONS A PROPOS DE CE QUE JE DIS DOIT ETUDIER CE QUI S’EST PASSÉ AVEC LES ENFANTS (CHRETIENS) EN EUROPE, DONT LE SANG FUT MELANGÉ A LA PATE DU PAIN SACRÉ DES JUIFS… ». Il avait aussi déclaré « que le sang des Palestiniens se trouvaient dans la nourriture et la boisson des Israéliens ». “Haaretz”: “L’enseignement de la Shoah favorise la haine envers les étrangers” Le journal « Haaretz » a publié une série d’articles à propos de la décision du ministre de l’Education (sur une idée proposée par « Yad Vashem ») de commencer l’enseignement de la Shoah dès le plus jeune âge dans les écoles. Pour « Haaretz », l’enseignement de la Shoah en Israël « entraîne la haine des étrangers au nom du sentiment de supériorité de la race juive ». « Haaretz » laisse ses lecteurs penser qu’un groupe de nationalistes a entrepris de favoriser cet en enseignement afin de pousser la jeunesse à la haine et à la violence envers les Arabes et présente Israël comme un Etat à la limite du fascisme. L’un des rédacteurs des articles a par le passé comparé Tsahal aux nazis. Par contre, ces mêmes personnes qui critiquent l’enseignement de la Shoah sont des fervents partisans de l’introduction de l’enseignement de la « nakba » palestinienne dans les programmes scolaires israéliens ! Les titres douteux de « Haaretz » A propos d’un colloque sur les influences du cinéma nazi, « Haaretz » a mis en sous-titre : « Y a-t-il des ressemblances entre les films de la réalisatrice nazie Leni Riefenstahl et les films de propagande sioniste ? ». Dans le « Haaretz » en anglais,, cette phrase est carrément mise en titre : «
Is there any similitary between nazi and Zionist propaganda films ?» Quand Hanyeh remercie les ONG des Droits de l’Homme… Dans un discours prononcé par Ismaïl Hanyeh, chef du Hamas à Gaza à l’occasion de l’anniversaire de « la Transaction Shalit », les médias israéliens ont occulté un passage « intéressant » peut-être le plus intéressant : Hanyeh a parlé du « rôle fondamental joué par les ONG de défense des Droits de l’Homme dans la vision stratégique du Hamas ». Il s’est félicité « du rôle joué par les mouvements libéraux (d’extrême gauche) à travers le monde dans la lutte contre le blocus de Gaza et contre les implantations juives ». Puis il a rajouté : « L’utilisation des ONG de défense des Droits de l’Homme n’est qu’un moyen pour nous dans la poursuite de la lutte pour la destruction de l’Etat d’Israël ». Abou Mazen : « Tout Israël est la Palestine occupée » Abou Mazen a fait prononcer en son nom un discours devant un « mémorial ». Jamal Muhaisen a dit notamment « pas un seul pouce de notre patrie n’a encore été libérée : Gaza est occupée, la Rive occidentale est occupée, la Palestine de 1948 est occupée, Jérusalem est occupée ». Le Fatah se moque d’Israël après la libération des terroristes Abbas Zaki, membre du comité central du Fatah a nargué les Israéliens après la libération des terroristes par Israël. Après avoir couvert de louanges les « héros de la Nation » et félicité Abou Mazen « qui a su comment vaincre l’ennemi », il s’est adressé aux Israéliens : « Nous vous disons, crevez dans votre rage, allez dans vos cimetières et faites les prières que vous devez faire devant vos morts (les victimes du terrorisme). Mais nous, nous avons récupéré ceux ‘qui ont du sang sur les mains’ (selon votre définition), ils sont là, ils sont revenus parmi les leurs. Ce sont des combattants, des chevaliers, des hommes libres ». La foule exultait en entendant ces mots. Fatah : « Nous devons rémunérer les prisonniers libérés » Le « ministre » chargé des Prisonniers, Issam Karake s’est indigné du fait que les Européens demandant que les fonds qu’ils envoient à l’AP soient utilisés « proprement » et ne soit pas utilisé pour payer des salaires aux prisonniers (terroristes) libérés. « Ces hommes sont des héros, qui se sacrifient leur vie, il est donc normal qu’ils puissent vivre dignement ».
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Un député d’ Ennahadha réclame le classement de l’UGTT (Syndicat des travailleurs) parmi les organisations terroristes de France, pour célébrer le 14 juillet, comme si cela pouvait intéresser quelqu’un.
mensonges, les boucheries dont ils se sont rendus coupables et les brigades noires qui déferlent sur nous.
Il avait écrit, notamment : «Les responsables de l’ambassade de France ont embarrassé nos députés en distribuant de l’alcool durant le mois de Ramadan alors qu’ils savent pertinemment que nos traditions et notre religion islamique l’interdisent».
C’est l’ère vulgaire, l’ère pourrie, l’ère de l’inquisition qui veut tout contrôler y compris le clitoris des femmes et les esprits des enfants qui ne savent pas encore parler. C’est le temps de la Renaissance qui regarde en arrière, le règne d’Ennahdha qui ment à Dieu et promet le paradis à ceux qu’elle achète, la revanche des réactionnaires qui veulent avant toute chose la destruction de la Tunisie, l’abolition de la liberté des femmes et une seconde mort pour Bourguiba. C’est aussi l’ère des nouveaux riches, des fortunes au nom de la «souffrance» vécue dans les exils dorés.
Naoufel Ghribi récidive, sur un tout autre registre, cette fois, demandant le classement de l’Union générale tunisienne de travail (UGTT) comme une organisation terroriste. Voilà ce qu’il écrit, entre autres sur sa page Facebook : «Après l’annonce de la grève criminelle et dénuée de tout patriotisme dans les aéroports perturbant ainsi l’aviation nationale au moment où le pays souffre d’une vraie crise économique, moi, Naoufel Ghribi, demande de classer l’UGTT comme organisation terroriste».
Transfuge de son état (il est passé du Congrès pour la République au parti Ennahdha, pas plus tard que le 20 octobre 2013, ce qui est dans la logique des choses), le député de l’Assemblée nationale Constituante Naoufel Ghribi ne lésine pas sur les moyens pour qu’on parle de lui,
quitte à friser le ridicule et il n’est pas à son premier coup d’essai. Déjà, le 15 juillet dernier, alors qu’il était encore pensionnaire du CPR, il avait publié un message sur les réseaux sociaux pour dire qu’il déclinait l’invitation de l’ambassade
Il espère évidemment que son post déclenchera une avalanche de réactions et alimentera les unes des médias en tout genre. Attendons voir, il y a peut-être encore des fous et des crédules qui tombent pieds joints dans ce genre de piège. Chaque jour, ma Tunisie s’enfonce davantage, meurt à petit feu, explose, crie, se débat face au totalitarisme naissant. C’est le temps des faussaires : faux démocrates, faux dévots, faux Tunisiens et vrais traitres. Ceux-là ont des fatwas pour tout, pour justifier leurs
C’est tout un symbole lorsqu’un certain Sahbi Attig qui promettait aux Tunisiens qui ne pensent pas comme lui, des bains de sang, quitte le quartier d’Ettadhamen où il vivait pour succomber à un nouvel «exil» doré dans les beaux quartiers d’El Menzah. C’est tout un symbole lorsque Tonton Ghannouchi bombarde son beau-fils ministre et ouvre les portes des business lucratifs à ses proches…Bien à l’abri grâce aux généreuses compensations qu’ils se sont accordées, les apparatchiks islamistes se comportent comme au bon vieux temps de Haroun Errachid. À eux les palais, au peuple, la déchéance, la terreur, les bombes et la mort.
En un mot, c’est l’ère de la contre-révolution triomphante qui croit avoir eu ta peau au pauvre Tunisie. Mais ce n’est qu’illusion, fantasme d’islamiste, délire de dictateurs renaissants. Car si le mot Ennahdha veut bien dire Renaissance, dans l’esprit des leaders de ce mouvement, c’est bien de renaissance de la dictature qu’il s’agit... C’est l’ère de l’argent qui fond, mais cela la nomenklatura s’en soucie peu, car, désormais, elle vit aux frais de la princesse Tunisie en multipliant les impôts scélérats et les prêts qui enfoncent les tunisiens. C’est l’ère du port qui pue, mais on dit que ce sont des veaux venus d’Uruguay qui ont transformé la Goulette en étable. Même si certains cyniques soutiennent que c’est l’odeur des compromissions, trahisons et autres forfaitures qui s’installe sur le pays. C’est l’ère des enfants de Ghannouchi, de sa jeunesse qui revient et c’est tout dire... C’est l’ère de la haine qui tue, du sang qui coule dans les rues et de la dictature ricanante qui revient... Requiem pour toi Ma Tunisie et, demain, viendra le chant de la Renaissance véritable. H.PEREZ
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Au nom des droits de l’homme de vivre sans la menace terroriste, Poutine resserre l’étau contre les musulmans en cas de succès.
Ainsi, 49 femmes qu’on surnomme les « veuves noires », des musulmanes qui revêtent des ceintures d’explosifs sous leurs burqa pour le jihad, se sont fait exploser au milieu d’innocents russes ces 13 dernières années. Les critiques affirment que le fait de tester uniquement les femmes musulmanes est une mesure discriminatoire qui ne respecte pas l’égalité entre les races et viole la déclaration universelle des Droits de l’homme. Une personne proche des services de renseignement m’a indiqué, par personne interposée et sous réserve que je ne mentionne pas son nom, que les Droits de l’homme de vivre sans mourir dans un attentat terroriste sont plus élevés :
Poutin a commencé une grande campagne pour anéantir la menace que représentent les musulmans. En Russie, le discours officiel ne distingue pas toujours entre islamiste et musulman. Première mesure : test ADN sur les femmes musulmanes Une vaste opération pour prélever l’ADN des femmes musulmanes radicales russes du nord du Caucase
a commencé. Elle est officiellement destinée à identifier les restants humains des candidates aux attentats suicides. Pourquoi les femmes ? Parce que dans un pays où il n’y a pas d’aides sociales, les hommes doivent travailler pour nourrir leurs familles. Les femmes en revanche… sont utilisées par les islamistes qui luttent pour l’indépendance du Dagestan, avant de tenter d’envahir les régions voisines
« En cas de conflit d’intérêt, m’a-til dit, et comme il n’est pas possible de tester toute la population, c’est la vie qui prévaut sur l’égalité de traitement ». « On sait tous que les risques qu’une blondinette de 9 ans se fasse exploser dans un bus sont proches de zéro, alors que pour une musulmane religieuse, le risque n’est pas le même », ajouta-t-il en riant. Seconde mesure : faire payer les familles des terroristes En soi, les tests ADN ne servent pas à grand chose, juste à identifier les terroristes. Avec ce second volet ils prennent toute leur dimension. Pou-
tine a signé une loi, adoptée par le parlement russe le 25 octobre dernier, qui stipule que les « proches des terroristes devront payer pour les dommages causés par les attentats ».
Sous les termes de la loi, « tous les dommages – y compris les préjudices moraux – seront compensés par les auteurs des actes terroristes ainsi que par leurs familles et leurs proches. » Le terme proches vise « toutes ceux dont la vie, la santé et le bien-être comptent pour le terroriste en raison de ses relations personnelles avec ces personnes. »
• Des jeunes suspectés d’avoir des liens avec le terrorisme ont été placés sous haute surveillance. • Et les autorités se sont rendues dans les madrasas et ont photographié tous les étudiants et relevé leurs empreintes digitales. « Je ne peux pas décrire à quel point les filles étaient terrifiées », a déclaré Abdurakhim Magomedov, l’imam salafiste d’une de ces madrasas qui n’a pas réussi à émouvoir le pouvoir russe. Bien au contraire…
Troisième volet : atteindre le serpent à la tête
Aucun autre moyen de combattre ces monstres inhumains
2.9 millions de musulmans vivent au Dagestan, la province la plus au sud de la Russie, et sous l’influence de prêcheurs du Moyen-Orient, nombre d’entre eux se tournent vers le salafisme (sunnite) et donc le jihad. Poutine augmente régulièrement la repression, beaucoup quittent la région, et beaucoup de ceux qui restent luttent pour imposer la sharia.
Vladimir Kolokoltsev, le ministre de l’intérieur, répondant aux questions de la Douma, le parlement russe, a déclaré avoir reçu des « informations alarmantes sur la menace musulmane » et a affirmé qu’« il n’existe tout simplement aucun autre moyen de combattre ces monstres inhumains. »
• De nombreuses madrasas, ou écoles religieuses, et des organisations « charitables » islamiques dirigées par des salafistes, ont été fermées. • Les maisons de plusieurs proches de militants islamistes ont été détruites. • Des villages musulmans de montagnes ont été coupés du monde.
Les frères Tsarnaev, qui ont commis l’attentat du marathon de Boston, ont passé la moitié de l’année 2012 au Dagestan. La Maison Blanche, qui a donné l’ordre au FBI de ne plus associer le terrorisme à l’islam, n’a pas traité les mises en garde des services de renseignement russes lorsque les deux frères sont retournés aux Etats Unis. © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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Toutes les répercussions de la campagne anti-Frères musulmans en Egypte
Depuis que le général Abdel Fattah al- Sisi a renversé Mohamed Morsi , le 3 juillet , le gouvernement militaire s’est engagé dans une répression féroce des Frères musulmans et plus largement des islamistes (même si certains , comme les salafistes du parti Nour , se la jouant perso prudemment, ont généralement évité les ennuis jusqu’ici) . Non seulement cet assaut été violent , avec plus d’un millier de morts, et juridique, avec les Frères musulmans interdits et ses hauts dirigeants emprisonnés , mais il a également été largement culturel , économique et religieux . Même la plus légère sympathie manifestée aux Frères musulmans peut créer des problèmes, avec les voisins si ce n’est pas avec l’Etat. Une très large proportion de la population soutient la répression et y pousse. Quelques-uns des très nombreux exemples : Mohammed Youssef, l’Egyptien champion de kung fu , s’est vu retirer sa médaille d’or et lui-même a été interdit de compétitions après avoir exprimé son soutien à Mohammed Morsi en portant un T -shirt avec le symbole pro- Morsi d’ une paume ouverte et quatre doigts . Le général Mohamed Farid el-Tohamy, le grand manitou anti- islamiste de Moubarak , est de retour après 2 ans et demi de disgrâce et de mise en examen. Il est désormais réputé pour être le principal défenseur et réalisateur de la tentative de détruire les Frères musulmans. » Il était le plus « tendance dure », la
plus totalement conservatrice», dit un diplomate occidental à propos de son passé. » Il parlait comme si la révolution de 2011 n’avait jamais eu lieu. « Le militant laïc Ahmed Belal , avec le soutien du mouvement de rébellion , a appelé au boycott des entreprises économiques possédées par les Frères musulmans, leur causant des pertes financières importantes . Certaines entreprises possédées par les salafistes ont subi un sort encore pire , étant non seulement boycottées mais incendiées. Après que les parents se sont plaints que des directeurs d’école et des enseignants affiliés aux Frères musulmans incitaient à la violence contre la police et l’armée , le ministère de l’Éducation a licencié 95 d’entre eux. Savoir si cet effort est payant a une énorme importance non seulement pour l’Egypte mais bien au-delà . Si la répression réussit à isoler , affaiblir et détruire les islamistes , d’autres vont alors la reproduire ailleurs . Mais en cas d’échec , la campagne sera discréditée et ne sera pas répétée . Par conséquent, tous ceux qui veulent voir le mouvement islamiste barbare détruit doivent soutenir les mesures énergiques de Sisi, même si nous prenons nos distances vis-à-vis de certaines de ses façons d’agir. par Daniel Pipes Version originale anglaise: Global Ramifications of the Anti-Muslim Brotherhood Campaign in Egypt Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
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La menace nucléaire iranienne et la crise des missiles C’est la faute d’Israël ! de Cuba : un parallèle historique ? générale…).
L’Occident devrait se souvenir du vent de panique qui traversa les foyers d’une Amérique pourtant peuplée à l’époque d’environ 180 000 000 d’ habitants. Aujourd’hui, sans même parler de la menace nucléaire iranienne, les services de renseignements israéliens estiment à 200 000 le nombre de roquettes et missiles pointés sur l’État juif à partir des territoires iranien, syrien, libanais et gazaoui .
En octobre 1962, en pleine Guerre Froide, le gouvernement Kennedy puis le peuple américain apprirent avec stupeur l’installation à Cuba de missiles soviétiques SS-4 dotés de têtes nucléaires.La superpuissance américaine se mit à trembler face à cette menace jugée par le Président Kennedy comme «… mortelle pour toutes les grandes villes américaines et canadiennes». Le gouvernement de John Fitzgerald Kennedy se dit alors prêt à risquer la guerre pour défendre les intérêts vitaux des États-Unis. Le monde affolé était au bord d’un conflit nucléaire entre les titans soviétiques et américains. La crise fut résolue grâce à l’habilité et surtout à l’extrême fermeté de JFK qui était déterminé à utiliser tous
les moyens pour défendre son pays contre une menace aussi lourde de conséquences. Par ce retour à l’épisode de la crise des missiles de Cuba, je veux surtout créer un parallèle entre cette crise et la menace d’un Iran devenu une puissance atomique. Il faut dénoncer les honteuses manoeuvres du gouvernement de B. Hussein Obama qui essaye de trouver par les moyens les plus veules un accord (au mieux bancal et donc incontrôlable ) avec la République islamique à propos de son projet plus qu’avancé de se doter d’une arme nucléaire effective. Si accord il y a avec l’ Iran (quels qu’en soient les termes !),près six millions de Juifs israéliens se trouveraient alors existentiellement menaçés (au mieux dans l’ indifférence
De plus, malgré ce qu’en pense l’ancien patron du Mossad et nouvelle groupie d’Obama, Meir Dagan, les Iraniens ne peuvent être présentés comme rationnels (à la différence, malgré tout, de l’URSS lors de la Guerre froide). Les Iraniens disent qu’ils accomplissent la volonté d’Allah et pour eux rien n’ est supérieur à cette «mission divine». Dès lors, comment la Raison pourrait-elle l’ emporter ?! Si la gigantesque et surpuissante Amérique craignit le pire pour sa sécurité en cette année 1962, il est alors aisé de deviner le sentiment qu’éprouveront les habitants d’un pays comme Israël -dont la superficie est trois fois inférieure à celle du lac Michigan – face à des missiles nucléaires iraniens disposés sur son palier… Frédéric Sroussi ( journaliste et essayiste en Israël) Article paru pour la première fois sur Israel-flash.com, le 12 mars 2012 et réactualisé le 12 novembre 2013 pour www.jerusalemplus.tv Copyright © Israël Flash
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, est décidé à contrecarrer tout arrangement laissant à l’Iran la possibilité d’un nucléaire militaire. Pour se faire, il a engagé un bras de fer politique et médiatique contre les puissances désireuses de trouver un terrain d’entente avec le régime des ayatollahs en annonçant, haut et fort, que son pays ne serait nullement engagé par l’accord passé et que, si nécessaire, l’armée passerait à l’offensive. Une position inconfortable pour les négociateurs occidentaux assurant, la main sur le cœur, qu’ils agissent dans l’intérêt bien compris de la planète. Du point de vue israélien cet accord rappellerait étrangement l’époque munichoise du siècle passée. Les dirigeants du groupe 5+1 (EtatsUnis, Russie, France, Grande-Bretagne, Chine + Allemagne) ont donc repoussé au vingt novembre prochain les pourparlers qui, selon certains experts, mèneront tout de même vers une entente accordant un allégement des sanctions économiques internationales sans contraindre, pour autant, le régime de Téhéran à renoncer, une fois pour toutes, aux possibilités de se doter d’un arsenal nucléaire. Accord qui ne contentera pas l’Etat d’Israël et le poussera vraisemblablement à prendre l’initiative d’une destruction des sites perses. Outre la condamnation unanime onusienne qui ne surprendra pas et la réaction militaire iranienne prévisible, la
réaction politique et diplomatique de ce pays sera de justifier alors la construction de l’arme nucléaire comme conséquence des actes guerriers de « l’entité sioniste ». Ainsi, sera légitimé, aux yeux de l’opinion mondiale, le besoin sécuritaire de l’Iran ! Une autre hypothèse est celle qu’aucun arrangement ne soit trouvé le vingt novembre prochain et que l’Iran se voit contraint à une faillite économique. Une banqueroute qui conduirait immanquablement à une révolte du peuple et à la chute du régime. Scénario cauchemardesque pour les ayatollahs qui les incitera à passer rapidement le cap nucléaire militaire pour ainsi faire chanter la communauté internationale à la mode coréenne du nord et faire lever les sanctions. Sauf à être bloqué par une intervention armée, il va de soi que la faute incomberait, là encore, à l’Etat d’Israël pour avoir fait échouer les négociations. On entendrait alors les ‘’bonnes âmes’’ occidentales rappeler l’échec de celles-ci dû à ‘’l’intransigeance’’ du Premier ministre Benjamin Netanyahou. Oublieuses qu’elle est partagée par les états sunnites de la région désireux de stopper toutes courses au nucléaire. Des condamnations usuelles préférables, somme toutes, à des condoléances ! Publié par Victor Perez
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Blocage des négociations sur l’Iran nucléaire: vive la France! crient les américains, « c’est le monde à l’envers » dit Jérusalem Vive La France! ont crié des dépu- John McCain, très engagé sur les pro- pecté, par lequel Israël pourrait utili- cord de dupes ! lorsque Khamenei est confronté à un tés conservateurs américains, inquiets et opposés à tout accord avec l’ »Iranium ».
Ni les Français, ni les Israéliens n’ont pris conscience de ce qui s’est vraiment produit ce week end à Genève. François Hollande a littéralement – certes provisoirement – sauvé la paix du monde, car l’Iran nucléaire menace bien entendu en premier lieu l’Arabie Saoudite le Qatar et Israël, mais immédiatement après, Paris, Londres et les Etats Unis. Si Israël n’était pas l’apparent bénéficiaire premier de l’action de la France, les commentateurs politiques de gauche ne tariraient pas d’éloge, ce matin, pour François Hollande, et les pacifistes du monde entier marcheraient dans les rues pour l’honorer. Leur vrai visage, ici encore, est révélé par leur amer ressentiment contre Israël qui leur fait accepter, compte tenu de la minuscule taille de la région, l’extermination des Palestiniens pour se débarrasser des Juifs. Aux Etats Unis, les leaders Républicains, habitués à montrer du doigt la France ces dernières années, n’arrêtent plus de louer la France qui a bloqué les accords entre les occidentaux et l’Iran au sujet de son programme nucléaire. Le sénateur républicain d’Arizona
blèmes de sécurité, a publié sur son compte Twitter : « Vive la France! ».
« La France a eu le courage d’éviter un très mauvais accord nucléaire avec l’Iran », a déclaré McCain après l’annonce que les négociations entre la Chine, la Russie, la Grande Bretagne les Etats Unis et l’Allemagne, le 5+1, et l’Iran ont échoué. « Qu’on ne s’y trompe pas. Il y a eu trois jours d’intenses négociations à Genève. Et la France, n’a pas plié sous les pressions, et a répété inlassablement qu’elle était inquiète d’un accord sans aucune garantie, une spécialité de l’Iran » expliquait hier un commentateur de la politique étrangère sur Fox News. « Merci Dieu pour la France et merci Dieu pour avoir résisté », a même déclaré le sénateur républicain Lindsey Graham sur CNN. C’est le monde à l’envers, écrivent ce matin les journalistes israéliens, on est revenu aux années 50, quand la France défendait Israël bec et ongle, qu’elle était son fournisseur exclusif en armement, et que l’Amérique de Dwight Eisenhower et John Foster Dulles avaient des relations très froides avec Israël, et, après la crise de Suez en 56, faisaient pression pour que nous nous retirions du Sinaï contre un accord signé et jamais res-
ser le canal de Suez.
A Genève, écrit la presse israélienne, six ministres des Affaires étrangères étaient réunis et un accord était près d’être conclus. Le premier ministre Binyamin Netanyahou avait appelé ça “la bonne affaire du siècle pour l’Iran” et un « mauvais accord, un très très mauvais accord » pour le monde, d’une « ampleur historique ». Et puis tout a été bloqué, alors que les observateurs s’attendaient à ce qu’un accord soit signé. Pourquoi ? demande A. Foxman dans le Jérusalem Post ? Pas à cause des Etats Unis qui ont durci leur position. Au contraire même, si l’on tient compte des réactions israéliennes du week end, où les Etats Unis ont tout fait pour protéger le programme nucléaire iranien et pousser pour la levée des sanctions.
Et les médias israéliens de conclure : le monde tourne à l’envers, et en Europe, les sincères défenseurs de la paix dans le monde peuvent se réjouir et souhaiter que le trio France Arabie Saoudite Israël tienne bon. Seuls les hypocrites refusent de répondre à cette double question : pourquoi l’Iran qui dégueule de pétrole veut-il construire des centrales nucléaires, et, si elles sont aussi pacifiques qu’ils le disent, pourquoi les construisent-ils dans des bunker ? Le leader suprême d’Iran, Ayatollah Ali Khamenei, a vivement réagit à l’attitude de la France, qu’il a décrit comme « ouvertement hostile » et a traité les Français d’“incompétents.”
La France a fait remarquer qu’aucune clause pour arrêter l’usine d’enrichissement d’Arak n’a été prévue dans l’accord, et qu’aucune clause précise ne prévoyait l’interdiction faite à l’Iran d’enrichir son uranium dans le futur – un comble.
Michael Doran, un expert du Moyen Orient au Brookings Institution, ancien sous secrétaire d’Etat à la défense et directeur du Conseil de la sécurité nationale sous George W. Bush a expliqué que « les Français prennent l’Iran très sérieusement »,…« leurs diplomates ont une grande connaissance de l’Iran », et ils ont compris qu’ils « devaient adopter une attitude agressive lorsqu’ils discutent avec eux ».
Netanyahou, de son coté, dénonçait que l’accord ne prévoyait même pas l’arrêt d’une seule turbine ! Quel ac-
Doran n’est pas le premier à dire cela, et plusieurs dissidents iraniens rappellent régulièrement que
Au lieu de cela, c’est la France qui a objecté.
opposant virulent, il fait calmement marche arrière et se rétracte, mais lorsque la partie adverse cherche le compromis, il devient agressif. Meyer Habib, député des Français de l’étranger et ami proche du premier ministre israélien, m’a déclaré hier avoir eu une conversation d’une heure en tête à tête avec Laurent Fabius, et il lui a dit ceci : « Vous connaissez Netanyahou depuis 22 ans, vous savez qu’il ne restera pas sans rien faire si l’Iran obtient une arme nucléaire. Oui, les probabilités pour que l’Iran s’en serve sont très faibles. Mais même si ces probabilités sont de 1%, Netanyahou ne l’acceptera pas, et il attaquera l’Iran. C’est ce que vous voulez ? Une guerre ? Une guerre dans toute la région ? Et pour quoi en échange ? Qu’est ce qu’on a à gagner à relâcher la pression contre l’Iran ? Et vous savez bien que juste derrière, c’est Rome Paris et Londres qui seront directement menacés. » © Jean-Patrick Grumberg
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Interview d’Yvan Lellouche candidat du regroupement TOUS ENSEMBLE avec Dov ZERAH suis diplômé de l’ORT dans les Techniques industriels, je suis également diplômé des Beaux Arts. J’exerce depuis de nombreuses années la profession d’éditeur et de conseiller en communication. Je milite dans la communauté depuis plus de 30 ans. Déjà très jeune à Tunis j’ai été l’assistant du Grand Rabbin Fraji Uzan zal. Je n’ai cessé en France de militer dans les milieux associatifs. J’ai été l’un des animateurs du centre d’Etudes et de rencontre « Darkenou » aux côtés de mon ami Beny Cohen.
Israël Actu : Yvan Lellouche présentez vous à nos lecteurs et parlez nous de votre militantisme Y L : Je m’appelle Yvan LELLOUCHE, j’ai 59ans j’ai grandi près de la banlieue de Tunis une ville qui s’appelle la Goulette (synonyme de gaité), Je suis le père de 5 enfants dont 3 ont déjà quittés le «cocon» familial, Je suis grand père d’une petite fille adorable et j’en attends Beezrat Achêm d’autres événements avec impatience pour les semaines à venir…Mais je pense vos lecteurs me connaissent un peu à travers mes chroniques hebdomadaires. Je suis issu d’une famille traditionnaliste mon père zal qui était chevillard, fut un sioniste militant à l’Irgoun Tsva Agana… C’est un homme qui a passé sa vie à faire du Ghmilout Hassadim (bienfaisance) sans distinction d’origine ou de race!. Du point de vu de mon parcours, je
Je fus l’un des fondateur de la Fédération des Journalistes juifs de France qui fut crée à la suite de l’attentat de la rue des Rosiers en 1982… J’ai même été un temps animateur radio à Radio Chalom et radio J. J’ai écris plusieurs articles de presse dans des journaux tels que Actu J ou encore «Le Chroniqueur» et je continu d’ailleurs d’écrire régulièrement pour le journal Israël actualités… Je collabore étroitement avec l’U.C.I.T (l’Union Culturelle Israélite Tunisienne) qui s’occupe de la sauvegarde du patrimoine des juifs de Tunisie…il m’arrive t’intervenir pour la conservation des lieux de mémoire comme les cimetières en Tunisie. J’œuvre également depuis des années au dialogue interreligieux. Enfin pour terminer, je suis Administrateur Trésorier de la Synagogue Chivté Israël à Paris dans le 12éme, qui comprend l’Ecole maternelle «Rechit Hokhkhma» dont je suis l’un des fondateurs.
Ces deux dernières années, J’ai été à l’origine de l’exposition itinérante de photos sur les camps de Pologne (Auchswiztch Majdanek Treblinka Birkenau) en partenarial avec un groupe de collégiens de l’Ecole Otzar Athora . I A : Pourquoi avez-vous rejoint Tous Ensemble? Y L : J’ai fait campagne il a 4 ans pour Dov ZERAH et le Groupe TOUS ENSEMBLE…Ceci dit Dov ZERAH alors élu président m’a appelé à ses cotés et je l’ai accompagné en tant que secrétaire particulier. Bien que cette collaboration fut courte, pour la raison que tout le monde connais, nous avons fait en quelques mois un travail formidable! Honnêtement j’ai adoré travailler à ses côtés, comme d’ailleurs j’aurais pris plaisir à travailler avec un autre Président. Tout cela pour dire que j’ai gardé de cette période un goût d’inachevé ! C’est une des raisons pour laquelle j’ai décidé de me présenter à cette élection du 24 novembre 2013 et de rejoindre le groupement TOUS ENSEMBLE animé par Dov ZERAH. I.A : Pourquoi avoir choisi le consistoire de Paris? YL : Le Consistoire et notre Maison commune, Aujourd’hui je considère que cette institution doit revenir à ses fondamentaux! c’est-à-dire le Cultuel, pour contribuer à l’essor du Judaïsme Francilien! Il est important et même urgent que l’institution œuvre pour rapprocher ceux de nos frères qui se sont éloignés de la communauté et je pense que cette mission est pour nous cardinale !
Je pense également qu’il est temps de tourner la page aux Dérives de toutes sortes…..et notamment aux dépenses exorbitantes. Je vous épargnerez le bilan financier de l’équipe sortante, il est plutôt calamiteux.. Les temps changent, et Il faut prendre conscience que nous sommes face à une crise sans précédent. Les gens autour de nous souffrent et sont écrasés de charges! parfois ils se détournent de la vie communautaire, simplement parce qu’ils ont du mal notamment à acheter cacher!!. Si demain Beezrat Achêm nous sommes en position au Consistoire de Paris, Il faudra absolument que nous explorions des pistes nouvelles pour rendre plus accessibles ces produits au plus grand nombre… mais aussi que nous mettions un terme aux abus, grâce à un système de contrôle des prix! (comme le fait 60 Millions de consommateurs..). Il n’est plus tolérable que nous laissions l’anarchie des prix s’installé ici et là. La Consommation cacher ne dois plus être un LUXE ! Par ailleurs, il faut le répéter inlassablement! : Les recettes du consistoire proviennent des taxes sur la viande et des dons des fidèles des synagogues, Cet argent appartient au Kâal ne l’oublions pas ! Par conséquent nous devons nous montrer exigeant avec nous même et faire en sorte que le Consistoire de Paris soit aussi transparent qu’une maison de VERRE. C’est grace à cela que nous redonnerons confiance à tous les fidèles. Vous savez être trésorier d’une communauté vous apprend a être exigeant d’abord avec vous-même!.
Beaucoup de sujets me préoccupent! Comme l’éducation évidemment car il faut redynamiser nos Talmud Thora, Mais la communauté est confronté aujourd’hui à 2 problèmes majeurs : l’Abattage rituel sur lequel j’ai consacré plusieurs articles ces dernières années (fils et petit fils de chevillard je connais un peu le sujet) mais également la Circoncision ….Que nous devrions d’ailleurs encadrer sérieusement pour ne pas prêter le flanc aux critiques. Je connais bien ce dossier, j’ai faillit il y a une trentaine d’années endosser la carrière de rabbin, au grand dam de mon Maître le Grand Rabbin Emmanuel Chouchena zal, un homme d’une qualité exceptionnel!. J’ai suivi son enseignement au Séminaire rabbinique de la rue Vaucquelin durant des années. Par conséquent, c’est pour toutes les raisons que j’ai évoqué, que je souhaite servir le Consistoire de Paris et lui consacré mon temps et mon énergie notamment au suivi de la Carrière de nos Rabbins et de leur Statut dans notre grande et belle communauté! Il est temps que nous leur offrions des perspectives sérieuses! C’est pourquoi, je vous donne rendez vous BEEZRAT ACHÊM le 24 novembre prochain pour élire tous les membres du regroupement TOUS ENSEMBLE auquel j’appartiens et pour faire du Changement que j’appelle de mes voeux, Une Réussite!. Vous pouvez compter sur ma détermination pour défendre les intérêts majeurs de notre communauté!.
François Sitruk Président de la communauté de St Brice - Candidat dans la liste Tous Ensemble avec Dov Zerah chaque chose. C’est en 1955 que toute la famille vient à Paris, plus précisément à Belleville. Là, elle est accueillie par la communauté ashkénaze du quartier notamment le rabbin Spector za’l un homme exceptionnel qui a su recevoir et accueillir avec chaleur et fraternité nombre de juifs d’Afrique du Nord. Le souvenir de cette grande hospitalité reste encore gravée dans sa mémoire. Il renvoie à des moments de grande union communautaire, où les drames des uns et des autres encore vivaces, nous conduisaient naturellement et sans aucune contrainte à une solidarité forte et sincère.
Cette Communauté de Saint-Brice, doit beaucoup à la volonté et l’opiniâtreté d’un homme. Cette histoire nous montre, qu’il ne faut pas toujours être un surdiplômé pour faire les choses, voire même être un homme «religieux» pour créer une synagogue. Il suffit d’avoir du cœur, de la volonté, et surtout un certain sens du devoir. Ce sens du devoir que beaucoup pensent avoir ne se valide que face à la réalité. Qui a pris la décision et l’a concrétisée, en faisant les efforts et les sacrifices liés à ce sens du devoir ? La grande majorité laisse le soin de l’action aux autres, par contre personne ne s’interdit les remarques et les critiques. Oui la critique est facile, l’art est difficile. On trouvera toujours à dire ou a redire. Mais même avec celui avec qui j’ai
eu de forts désaccords, je m’honore d’avoir l’honnêteté de reconnaitre sur cette histoire les mérites qui lui reviennent. François Sitruk dit Fanfan est né en 1946 à la Goulette en Tunisie. Son père Abraham Robert Sitruk za’l, sa mère Jeannette Ninette Sitruk za’l, eurent six garçons et trois filles. François est l’ainé des garçons. A l’occasion de l’anniversaire du décès de sa mère, la grande famille offre à la Communauté un autre cadeau, un Séfer Torah à la mémoire de Ninette za’l. Le Hasard - c’est le Nom que l’on donne à D.ieu quand on ne sait pas le nommer - a voulu que je fasse cet article juste à ce moment. Pourtant il aurait dû paraître bien avant. Comme le dit Kohelet, chaque chose a son temps, et il y a un temps pour
C’est à la synagogue de Julien Lacroix avec le Grand Rabbin Emmanuel Chouchena, et le président Gaston Sayada, qu’il fait sa Barmitsvah puis intègre le mouvement de jeunesse communautaire. Il y rencontre sa femme Marie Nicole Haddad, née comme lui à la Goulette avec laquelle il aura deux filles et un garçon, qui à leur tour leur offriront dix petits enfants. C’est en 1981, que la famille vient s’installer à Saint-Brice, dans un pavillon. Au même moment François Sitruk entre en contact avec le Grand Rabbin René Guedj de Sarcelles, et le Président de la Communauté Max Bokobza. Les deux vont l’aider et le soutenir dans la création de la communauté. Le Grand Rabbin Emmanuel Chouchena, apportera le premier Séfer Torah, à la maison de François Sitruk, où seront célébrés les pre-
miers offices. En 1985 un premier petit pavillon est acquis pour en faire la première synagogue. C’est là avenue du Général de Gaulle que Julot Guirchoun va officier quelques années, et que sera créé le talmud torah. Puis en 1990 rue Pasteur un autre local plus grand va se substituer au petit pavillon, car la communauté commence à prendre de l’essor.En 1993, création d’une cantine cacher, pour les enfants scolarisés dans le laïc, avec ramassage par cars scolaires. Les enfants sont donc pris en charge de l’école, pour déjeuner, puis ils y sont raccompagnés. C’est là un service innovant et important, qui permet aux enfants outre de manger cacher, de trouver une forte attache communautaire. Ils sont près de 90 enfants de la maternelle au primaire qui chaque midi se retrouvent à la synagogue, pour manger et vivre en juif, pour un temps qui dure pour eux plus que le temps lui-même. En 1993, création des EIF à Saint-Brice, avec près de 80 jeunes qui se réunissent dans les locaux
communautaires. Cette Communauté exemplaire à plus d’un titre est le fruit d’un travail d’équipe, d’administrateurs dévoués, et notamment d’un rabbin hors pair, le rabbin Joseph Touitou, qui sait accueillir les fidèles, les mettre à l’aise dans la synagogue, où chacun sans aucune difficulté peut trouver sa place et ce quelle que soit sa tendance. C’est là que le modèle Consistoriale trouve toute sa pertinence et toute son efficacité. Chabat dernier dans la salle des fêtes fut organisé un chabat plein inoubliable en présence de 250 personnes y compris les membres de la Liste TOUS ENSEMBLE 2013. Un autre événement fut organisé le 11 novembre, l’inauguration d’un nouveau sepher thora à la mémoire de Madame Sitruk , là encore en présence d’éminentes personnalités de la communauté d’Ile de France. La preuve que cette communauté de Saint Brice dans le 95 est pleine de vie !. YL - JForum
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Interview de Moshé Cohen Sabban candidat du regroupement TOUS ENSEMBLE amené par Dov ZERAH
1°) Mr Moshé COHEN SABBAN, vous vous présentez sur la liste de Tous ensemble 2013 soutenue par Dov Zerah. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Né en Egypte, nous avons été chassés en moins de 48h du Caire avec mes parents, à la suite de l’opération du canal de Suez. Nous avons été pris en charge par les institutions juives comme le Casip et dès 1958 notre famille est arrivée à Sarcelles. C’est là que mon père a rassemblé autour de lui les familles juives, qui ont célébré les premiers offices dans notre appartement. Puis le premier Talmud Torah s’est installé chez nous grâce au concours du Consistoire. Mon père a réussi à bâtir cette petite communauté, obtenu le terrain de la Synagogue actuelle, puis est devenu quatre ans plus tard le premier boucher cacher de banlieue. Après avoir construit un préfabriqué, le Consistoire a bâti la Synagogue de Sarcelles inaugurée en 1966. Dès l’âge de 10 ans j’étais membre du Bné Akiva, puis moniteur, puis responsable du mouvement. A l’âge de 18 ans j’ai commencé à enseigné au Talmud Torah. Quelques années plus tard, j’ai été élu membre de la Commission Administrative, puis je suis devenu le secrétaire général, puis le Président de la Communauté jusqu’en 2002. En
2001 j’ai fondé avec des amis le CCJ 95, ce qui m’a valu d’être le délégué du Crif-95 . En 2008 un blog d’information juive et en 2010 j’ai créé le site JForum.fr pour donner la parole aux membres de la Communauté. C’est dire que je connais bien, l’institution Consistoriale, et le ressenti de la Communauté, que j’observe au jour le jour grâce au Forum. Je connais bien les dysfonctionnements de l’institution Consistoriale. Je pourrais très bien rester dans la posture de la personne qui critique les uns et les autres grâce à ce média. C’est la position facile, où on n’a rien à perdre, voire tout à gagner en ne prenant aucun risque. Mais pour moi le militantisme c’est l’action, en essayant de faire bouger les choses. C’est un gros risque, que de s’exposer à la critique, sans être sûre de parvenir à imposer ses idées de changement. Mais il vaut mieux essayer de faire les choses, que simplement d’en parler. Seul D.ieu peut agir par la parole, c’est entre autre la création du monde, mais l’homme doit passer l’action pour transformer le monde (acher bara Elokim la-assoth). 2°) Pour quelles raisons avez-vous rejoint la liste Tous ensemble 2013 ? Parce que c’est la seule qui offre une vraie dynamique de changement, et qui a parmi ses membres le plus de personnes expérimentées. Mergui a fait deux mandats de 4 ans, c’est suffisant vu le bilan. 3°) Que représente pour vous le Consistoire de Paris ? Aujourd’hui la Communauté juive, forte de 500.000 âmes, a plus de la moitié de ses membres, qui ne se reconnaissent pas dans les institutions. La partie restante se compose majoritairement de juifs dits traditionalistes, d’une minorité non négligeable de personnes dites orthodoxes, et de libéraux. Les libéraux
sont en dehors du Consistoire, parce que le Consistoire se veut être dans la droite ligne de la Halakha. Les orthodoxes rejettent pour partie le Consistoire, parce qu’ils ne le trouvent pas assez rigoureux. Reste que cette voie médiane est très importante, d’abord parce que c’est elle qui est reconnue par les pouvoirs publics ce qui est important, mais aussi est surtout parce que ce modèle s’ouvre à tous sans à priori. Cette voie médiane est vitale pour la survie de notre communauté. N’avoir le choix qu’entre les libéraux et les orthodoxes serait très désorientant pour beaucoup d’entre nous. C’est un véritable enjeu que de préserver cet espace ouvert à tous. 4°) Êtes-vous pour ou contre le rapprochement avec le Crif et pourquoi ? Oui, profondément et vigoureusement OUI. Parce que le principe d’unité est une impérieuse nécessité. Si nous avons des remarques quant au fonctionnement du Crif, c’est de l’intérieur qu’on peut mieux les faire, et non de l’extérieur. Et il y a plus que de simples remarques, mais c’est là un autre sujet. 5°) Quelles sont les attentes de la Communauté juive ? Je dirais que la bonne question, est en quoi le Consistoire peut répondre à certaine attentes de la Communauté. Chaque institution a son champ d’actions. La politique est réservée au Crif, et le social au Fond Social. Au Consistoire revient tout ce qui fonde l’identité juive, et ce n’est pas peu. Deux types de missions sont à la charge du Consistoire : assurer la transmission du Judaïsme, et offrir les conditions de sa pratique. La transmission c’est : 1- La formation de rabbins, et de ministres officiant. 2- La formation des adultes et des enfants. 3- La mise en contact de ceux qui se
sont éloignés de la pratique religieuse avec la Communauté. Offrir les conditions de la pratique religieuse c’est : 4- Assurer un encadrement correct pour permettre à tous de célébrer les moments heureux et malheureux comme le prévoient la loi juive (Brith Mila, Bar et Bat-Mitsva, mariage et divorce, enterrements etc.). 5- Assurer à tous la possibilité de prier, c’est donc la gestion des synagogues. 6- Assurer à tous la possibilité de manger cacher, c’est la surveillance des boucheries cacher, des restaurants, des traiteurs, et autres commerces de bouches. 7- Faire œuvre de charité, c’est la tsédaka. 8- Assurer le shalom, c’est le BeithDin. 9- Assurer l’acceptation par les pouvoirs publics des règles dérogatoires pour permettre aux juifs de pratiquer leur religion (c’est le respect des fêtes pour les salariés, les étudiants, et les membres de la fonction publique). 10- Promouvoir les écoles juives, et les institutions éducatives, compris les mouvements de jeunes. Et œuvrer pour favoriser les mariages juifs. 6°) Que pensez-vous de la désertification des synagogues dans certaines villes de la région parisienne ? Le mot est fort. Le judaïsme a réussi à survivre en Éthiopie et en Russie, sans la structure synagogale. Nous disons à Pessah Baroukh shomer avtahato le-Israël, ce qui peut se lire Béni Celui qui conserve la foi d’Israël en Lui (D.ieu). La flamme juive ne s’éteint jamais, elle est comme celle de la Ménorah. Disons que pour lui donner plus d’intensité, il faut que les synagogues redeviennent des Bathé Knéssiot au sens juif du terme. Voir réponse 8.
7°) Manger cacher aujourd’hui dans la communauté juive devient un luxe, beaucoup de nos frères vivent en dessous du seuil de pauvreté, les commerçants mettent la faute sur les taxes consistoriales, qu’en pensez-vous ? Le problème est très complexe. Pour avoir fait une petite étude sur le sujet, je dirais qu’il y a de grandes disparités liées entre autre à la concurrence. Exemple à Pessah, vous trouvez des matsot à Créteil ou Sarcelles moins chères qu’à Neuilly. Parce qu’à Sarcelles ou Créteil les deux Carrefour tirent les prix vers le bas. Mais ce qui est valable pour les matsot, ne l’est pas pour la viande, encore que la viande de Pologne est plus abordable mais de moins bonne qualité. C’est un très gros chantier, complexe parce qu’il faut intervenir sur toute une chaine qui va de la production à la distribution en passant par l’information du consommateur sur la quelle il faut insister. Ceux qui promettent beaucoup de choses, pensent qu’il n’y a qu’à. Je ne suis pas de ceux-là. Le consistoire ne maîtrise ni la production, ni la distribution, seule une partie de la certification. Mais son action dans l’information peut être déterminante quant à la mobilisation des consommateurs qui peuvent alors par leur comportement influer sur les prix. Mais il peut aussi offrir plus de produits cacher et influer sur les acteurs (producteurs et distributeurs). Il faut une vraie volonté politique, absente aujourd’hui. 8°) Pour finir, pouvez-vous me donner un synonyme de Consistoire ? Beith Hakenesset, « Maison du rassemblement » le lieu de rencontre, d’études, de prières, de vie, de fraternité, de solidarité, et d’union dans le respect des uns et des autres. Moshé COHEN SABBAN Ancien Président de la Communauté de Sarcelles. Fondateur du CCJ-95 Fondateur de JForum.fr
Nos 10 propositions pour remettre le Consistoire de Paris au coeur de ses vraies missions Pour une vraie démocratie consistoriale - Mise en place d’une politique de décentralisation - Octroi d’une plus grande autonomie des communautés dans le respect de la solidarité consistoriale - Création effective d’un parlement des communautés aux pouvoirs réels Pour une gouvernance transparente - Création d’un comité des Sages pour garantir des pratiques éthiques et morales - Halte à la politisation du consistoire : le Consistoire n’est pas un parti politique, et ses relations avec les pouvoirs publics doivent être exclusivement centrées sur les questions cultuelles ; absence de mandats politiques partisans pour les administrateurs du Consistoire - Stop au cumul des mandats : le Président du Consistoire de Paris a un mandat exclusif de toute autre institution ; pour une redéfinition claire des relations entre le Consistoire de Paris et le Consistoire Central Rejoignons le CRIF - Ouverture immédiate des discussions sur les conditions d’une réintégration du Consistoire Central au CRIF à horizon juin 2014 - Objectif d’une représentation signi-
ficative et renforcée du Consistoire au CRIF - En cas de blocage des discussions par le Consistoire Central, examen d’une entrée du Consistoire de Paris
Pour le Chalom communautaire - Respect des missions et des périmètres d’action des grandes institutions (Crif, Fsju, …) - Recherche de collaborations concrètes, régulières et fructueuses avec toutes les institutions - Normalisation des relations avec les CCJ Des produits Cacher accessibles à tous - Discussions avec les Bathé Dinim pour la création d’une Caherout nationale à horizon 2 ans - Création immédiate d’un observatoire des prix des produits Cacher composé d’inspecteurs du Consistoire avec publication des comparatifs de prix par produit et par magasins - Communication transparente et publique des taxes du Consistoire sur les produits Cacher - Création d’un cycle de formation pour devenir Chokhet Développer l’étude de la Torah - Création d’un Kollel du Consistoire de Paris ouvert tous les jours
- Généralisation de Batei Hamidrachim dans toutes les synagogues - Utilisation d’une partie du budget de la communication du Consistoire de Paris pour la formation des Rabbins et l’enseignement de la Torah
Un statut et une carrière pour les Rabbins - Elaboration avec le Grand Rabbin de Paris d’un véritable statut du rabbin - Gérer et assurer le suivi de carrière au sein du Consistoire - Création d’une cellule de formation continue au sein de l’Ecole Rabbinique de France - Mise en place d’une formation de Dayan pour les Rabbins - Une aide au logement du Rabbin pourra être mise en place au cas par cas Pour une place juste et digne des femmes dans la vie communautaire - Favoriser les adhésions des femmes au Consistoire et leur présence dans les commissions administratives des communautés - Garantir et respecter l’organisation de Bat-Mitzvot dignes et belles dans toutes les communautés et dans le strict respect de la Halacha - Multiplier et renforcer les lieux d’études pour les femmes dans le
strict respect de la Halacha
Les jeunes réellement au cœur des communautés - Création d’un Consistoire de la jeunesse, pour et par les jeunes - Cooptation de jeunes dans toutes les commissions administratives des communautés - Favoriser les adhésions au Consistoire et créer une vraie Commission jeunesse du Consistoire - Mise en place d’un cycle de formation pour assurer la relève des cadres communautaires Pour des liens étroits et opérationnels avec Israël - Remettre en place une véritable commission Israël du Consistoire de Paris chargée d’initier et de coordonner les actions concrètes de soutien à Israël - Installer une antenne du Consistoire de Paris en Israël et lui donner un vrai contenu, notamment sur les sujets relatifs aux enterrements - Multiplier les jumelages entre les communautés juives parisiennes et franciliennes avec les villes israéliennes, et entre les centres communautaires français et israéliens
L’information en provenance d’Israël Edition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013
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Dov ZERAH nous présente son nouveau livre consacré à Rabbi Méïr, « Maître du miracle » Brouria lui dit : « Veille de Chabat, est venu à notre maison un invité étranger, qui a entreposé entre mes mains quelque chose à garder ; maintenant, il revient vers moi et réclame que je lui rende ce qu’il m’avait demandé de garder. Est-ce que je dois lui rendre cet objet ou puis-je le garder par devers moi ? ».
Israël Actualités : Pouvez-vous nous expliquer comment en êtesvous arrivé à écrire un livre sur Rabbi Méïr, maître du miracle ? Dov ZERAH : Mon premier contact avec Rabbi Méïr s’est établi à l’occasion des hiloulot, des veillées, au cours desquelles je voyais des personnes allumer des bougies, entonner des chants spécialement conçus pour la circonstance. J’entendais des rabbins raconter à son sujet des histoires en judéo-arabe, deviser sur ce thaumaturge dont la mémoire était évoquée pour la guérison d’un malade, la délivrance d’une femme enceinte, la réussite à un examen, la naissance d’un enfant… Ces soirées se répétaient, année après année, de manière immuable, sans aucun changement ou innovation. Il fallut attendre 1986 et le départ précipité et brutal de mon frère Moïse Alain Bichi, dénommé Bichon, pour que mes perceptions changent, évoluent. Pour atténuer le chagrin de mes parents, pour qui, comme tout père et mère, le décès d’un enfant est terrible et indicible, je me mis à la recherche d’arguments et de projets ; c’est alors que je suis tombé sur l’histoire de Rabbi Méïr face à la mort de ses deux fils, rapporté dans le livre, dans le chapitre consacré à son épouse Brouria. Mon action allait alors consister à œuvrer à la consolation de mes parents par l’évocation de cette tranche de vie du grand Rabbi Méïr, celui dont, rituellement et mécaniquement, chaque année nous célébrions la mémoire. Je me raccrochais, par tous les moyens à ce nom, à cet épisode pour atténuer ma peine, la peine de tous les miens – et en premier lieu celle de ma mère et mon père, puisqu’un grand comme Rabbi Méïr avait vécu un tel drame. J’allais jusqu’à lancer la famille, les parents, et les amis dans la souscription d’une forêt au nom de mon frère, à Kfar Hittim, au nord de Tibériade, à proximité du tombeau de Rabbi Méïr. La forêt fut inaugurée, en 1987, pour le premier anniversaire de son départ. Depuis, je me rends régulièrement en pèlerinage simultanément au tombeau de Rabbi Méïr, et devant la stèle commémorative au nom de mon frère qui, en bordure de la forêt, domine le lac du Kinneret, également dénommé lac de Tibériade. Depuis, j’ai cherché
à connaître Rabbi Méïr, en lisant tout ce qui se rapportait à lui. Un jour, en sortant de son mausolée, j’ai acheté le livre en hébreu d’Avraham Lévy sur « Rabbi Méïr, maître du miracle », que j’ai lu et déchiffré avec l’aide de Yossef Martinez. A débuté un travail de recherches et de découverte de ce personnage hors du commun, qui m’a conduit… à lui consacrer ce livre ! Israël Actualités : Pouvez-vous nous donner plus de précisions sur l’épisode évoqué relatif à la perte de ses deux fils ? Dov ZERAH : Un samedi aprèsmidi, alors que Rabbi Méïr était à la maison d’études, Beth Hamidrach et dispensait ses commentaires devant ses élèves, ses deux fils décédèrent sans qu’il le sache. Toute la communauté assemblée était en train de boire ses paroles, comme si tous étaient assoiffés. Lorsque Brouria a vu ses deux fils sans un souffle de vie, elle accepta, en silence et avec amour, le décret divin. Et pour ne pas arrêter la joie du Chabat, elle s’empressa de poser ses deux fils sur un lit et de les recouvrir d’un drap. A la sortie de Chabat, Rabbi Méïr rentre chez lui. A peine arrivé, il s’enquiert de savoir comment vont ses fils. Brouria lui répond qu’ils étaient partis au Beth Hamidrach. Rabbi Méïr rétorque qu’il les avait cherchés, en vain, à la maison d’études. Entre temps, Brouria apporte à son mari la coupe, le vin, la bougie et les clous de girofle nécessaires à la prière de fin de Chabat, la havdala. Lorsque Rabbi Méïr termine les bénédictions, il s’enquiert à nouveau de ses fils. Retenant sa peine, Brouria répond à Rabbi Méïr que parfois les enfants ont l’habitude de s’attarder quelque part avec des amis et qu’ils rentreront bientôt. Tout en parlant, Brouria dresse la table pour le repas d’accompagnement de la fin de Chabat, après la Havdala, le Mélavé Malka. Rabbi Méïr mange, et récite les actions de grâce prononcées en fin de repas, la bénédiction du Birkat Amazon, lorsque Brouria lui dit : « Rabbi, maître, j’ai une question à te poser ». Il lui dit alors : « Pose ta question, ma fille ».
Rabbi Méïr lui répond : « Ma fille celui qui a un objet qu’il a gardé pour son ami, il est évident, bien sûr, qu’il se doit de le rendre à son propriétaire ». Brouria rétorque : « Sans ton avis je ne l’aurais pas rendu ». Lorsque Brouria finit de prononcer ces paroles, elle fait entrer Rabbi Méïr dans la chambre où les deux fils étaient allongés, et relève le drap. Lorsque Rabbi Méïr voit les corps de ses deux fils, il s’effondre, et pleure à chaudes larmes. Il s’écrie alors : «Mes fils, mes fils, mes maîtres, mes maîtres, mes fils dans la vie courante et mes maîtres dans la Torah. Car ils ont éclairé mes yeux dans la Torah ». Brouria reste calme, imperturbable et lui dit : « Rabbi ne m’as-tu pas dit que l’on doit rendre à son propriétaire ce qu’il nous a confié? N’est-il pas écrit (Job, chapitre 1, verset 21) ‘Nu, je suis sorti du sein de ma mère, et nu, j’y rentrerai’ ? L’Eternel a donné, et l’Eternel a repris. Et que son nom soit béni ! ». Les paroles de Brouria ont eu l’effet d’une douche froide sur une âme fatiguée. Rabbi Hanina ben Téradion, son père, considère que « par sa sagesse et son intelligence elle a apaisé l’esprit de Rabbi Méïr, et calmé la peine de la perte simultanée de ces deux fils bien aimés. C’est pourquoi il est dit (Les Proverbes, chapitre 31, verset 10) : « Heureux qui a rencontré une femme vaillante ! Elle est infiniment plus précieuse que des perles. ». Dans le commentaire de ce texte, il est rapporté par Rabbi Hamah bar Hanina, que les deux enfants sont morts le même jour, parce qu’ils délaissaient la maison d’études, et s’adonnaient à la boisson et à la consommation de nourritures. Israël Actualités : Comment avezvous effectué ce travail ? Dov ZERAH : au cours des cinq dernières années, j’ai recueilli de très nombreuses, des écrits, et j’en ai fait une sorte de compendium pour découvrir le thaumaturge Rabbi Méïr en rapportant des histoires, des aggadoth, des enseignements, des michnayot, consignés dans le Talmud. Nous allons essayer de comprendre Rabbi Méïr en approchant ses maîtres, et notamment le personnage emblématique d’Elicha ben Avouyah, son beau-père Rabbi Hanina ben Téradion, son épouse Brouria, ses collègues, ses disciples. Au fur et à mesure se préciseront le personnage de Rabbi Méïr, ses attitudes, ses relations avec les autres, ses enseignements… Ce travail va également permettre de rapporter certains épisodes de l’histoire juive, certaines lois et pratiques juives, et ces grands personnages qui vont sauver le judaïsme, au prix de leur vie, en consignant la loi orale dans le Talmud. Israël Actualités : Vous étiez en train de terminer ce travail lorsque votre mère a quitté ce monde. Cela
a-t-il eu une influence sur votre projet ?
Dov ZERAH : Ce projet a pris une nouvelle dimension avec le départ de ma mère le 20 av 5773, 27 juillet 2013, au moment où je m’apprêtais à finaliser le texte. Elle avait une profonde vénération pour tous les Sages d’Israël et aurait tant aimé voir le travail fini ! Aussi ce livre lui est-il naturellement dédié. J’ai également tenu à mettre en annexe le discours que j’ai prononcé en son hommage le jour de l’enterrement. Enfin, bien évidemment, les circonstances ont fait que j’ai pris du retard pour la finalisation du manuscrit, et que le livre sort avec plus d’un mois par rapport à l’échéancier initial. Israël Actualités : Au cours de ce travail de cinq ans, qu’est-ce qui vous a le plus frappé ? Dov ZERAH : Ce qui m’a le plus frappé, c’est que selon David Settbon, dans son livre « Alé Hadas », le point de départ de cette Hiloula remonterait à 5627 (1867 selon l’ère commune), à Tibériade. Les rabbins de la ville décident de faire construire un bâtiment autour de la tombe pour y abriter une école talmudique, une Yéchiva, en copiant le modèle existant à Méron autour de la tombe de Rabbi Chimon bar Yohaï. « Le jour de Pessah chéni…fut choisi pour l’inauguration. Cette date présentait en effet plusieurs attraits : jour de joie où l’on ne dit pas de Tahanoun, supplications, rogations ; il tombe en plus pendant la période de l’Omer, entre les fêtes de Pessah et de Chavouot. Rabbi Méïr, tout comme Rabbi Chimon bar Yokhaï d’ailleurs, fut l’un des quatre disciples choisis par Rabbi Akiva pour assurer la relève après le décès de tous ses élèves précédents. » Israël Actualités : Et Rabbi Méïr ? Dov ZERAH : Quel destin fantastique que celui de Rabbi Méïr ! Nous ne connaissons ni sa date de naissance (vers 110), ni le lieu de naissance, ni sa date de décès (vers 175). Il n’y a aucune certitude sur son lieu de décès, Assia, et certains doutent de la réalité de son tombeau au sud de Tibériade…et pourtant, il est le seul des grands Sages de cette période critique pour le peuple juif, avec Chimon bar Yohaï, à être autant vénéré, célébré chaque année…De par ces « hilloulot », la notoriété de ces deux maîtres de la Michna et du « Zohar », la Kabbale, est plus importante que celle de Hillel l’Ancien, Chammaï, Yokhanan ben Zakkaï, ou Rabbi Akiva, ou même Rabbi Yéoudah Hanassi, le rédacteur de la Michna, le notaire qui a compilé toutes les « michnayot » dont celles de son maître Rabbi Méïr… Ouvert et tolérant à l’égard des autres, y compris des non-Juifs, refusant l’affrontement avec les Romains, Rabbi Méïr place au-dessus de tout l’étude de la Torah. Il est un des architectes de la Michna, où il est nommément désigné 330 fois, sans compter tous les enseignements désignés par l’expression « Aherim », « d’autres », ainsi que tous les enseignements anonymes qui lui sont expressément attribués… Ce livre va essayer de découvrir le thaumaturge Rabbi Méïr en rapportant des histoires, des « hagadot », et des enseignements, des « michnayot », consignés dans le Talmud. Nous
allons essayer de comprendre Rabbi Méïr, en approchant ses maîtres, et notamment le personnage emblématique d’Elicha ben Avouyah, son beau-père Rabbi Hanina ben Téradion, son épouse Brouriah, ses collègues, ses disciples. Au fur et à mesure se précise le personnage de Rabbi Méïr, ses attitudes, ses relations avec les autres, ses enseignements… Ce travail va également permettre de rapporter certains épisodes de l’histoire juive, certaines lois et pratiques juives, et ces grands personnages qui vont sauver le judaïsme, au prix de leur vie, en consignant la loi orale dans le Talmud. Israël Actualités : Quel est l’origine du nom de Rabbi Méïr ? Dov ZERAH : Au moment où Rabbi Méïr a été circoncis, son père le nomma : « Notre lumière ». Après s’être élevé dans la Torah et avoir éclairé les yeux des Sages d’Israël, les maîtres ont voulu lui donner un nouveau nom pour tenir compte de ses capacités particulières et ils l’ont appelé « Méïr» à savoir l’éclaireur. Bien que cette caractéristique se trouvait déjà dans son premier prénom, il ne permettait pas de bien le distinguer. Mais, lorsqu’il a grandi en sagesse et est devenu une source intarissable pour les Sages, les maîtres ont surnommé Rabbi Méïr « Notre lumière ». On a enseigné que son nom de naissance n’était pas Méïr, mais Néhorai. Pourquoi l’appelait-on Rabbi Méïr ? Parce qu’il faisait briller les yeux des Sages en expliquant la halakha, et qu’il était la lumière de sa génération. Certains soutiennent que son nom de naissance n’était pas Néhorai mais Néhémie, ce qui accentuerait le changement de nom de son vivant, institué par les Sages et marquerait encore plus l’impact et l’influence qu’il a eus sur ses contemporains Israël Actualités : Pourquoi le Tana Rabbi Méïr est-il surnommé maître du Miracle ? Dov ZERAH : Le Talmud de Babylone, Traité Avoda Zara, dans sa page 18a rapporte une hagadah, une histoire. Brouria, sa première épouse, a accepté le décret impérial de mise à mort de son père et sa mère, mais elle refusait la situation de sa sœur, arrêtée et placée dans un lieu de prostitution. Sans justifier la situation dans laquelle se trouvait sa sœur, Brouria savait pourquoi elle avait été si violemment punie. L’Eternel est pointilleux et précis avec ses proches, ses préférés, comme s’il n’y avait que l’épaisseur d’un cheveu entre eux. Sa sœur eut un comportement impudique en marchant devant de grands notables romains de manière provocante au point qu’elle les a entendus dire « regarde, comme les pas de cette femme sont gracieux ». Son intention n’était pas mauvaise. Elle voulait accroître le respect, et l’honneur d’Israël aux yeux des nations du monde et elle a volontairement marché en faisant de jolis pas, au point que le verset dise « la faute de mes talons m’entourera » (Psaume 49, verset 6). Brouria interpelle Rabbi Méïr : « j’ai de la peine et de la honte pour ma sœur qui se trouve dans un tel endroit. Je t’en conjure, fais en sorte de la sau-
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Dov ZERAH nous présente son nouveau livre consacré à Conférence de Dov ZERAH à la synagogue de la Place des Vosges - Charles Liché Rabbi Méïr, « Maître du miracle » - Suite ... ver et de la délivrer de ce lieu de perditions ». Rabbi Méïr prit la moitié d’un Séa en pièces d’or et se dit : « si elle n’a pas commis d’avéra, de mauvaise action, le ciel fera un miracle ; en revanche, si elle a fauté, rien ne la sauvera ». Pour être certain de la conduite de sa belle-sœur, Rabbi Méïr prend un tarkab de dinars, se déguise en cavalier romain et tente de la séduire. Elle lui répond : « j’ai mes règles ». Rabbi Méïr insiste et rétorque qu’il attendra. Mais cette femme d’une grande sagesse le repousse en usant de différents arguments, et voyant sa réaction, Rabbi Méïr comprend qu’elle est restée droite et pure. Rabbi Méïr s’adresse alors au gardien de l’endroit et lui dit : «Délivre moi cette personne ». Le gardien lui répond : «Je ne peux pas, j’ai peur de mes autorités, car elles finiront par le savoir, et je serai mis à mort ». Rabbi Méïr le corrompt avec un sac de pièces d’or en lui disant : «Prends la moitié des pièces d’or pour tes besoins personnels et avec le reste tu pourras soudoyer ceux qui risquent de te dénoncer à tes supérieurs ». Le gardien lui rétorque : «Que ferai-je lorsque les pièces d’or auront été utilisées? Comment pourrai-je me faire accepter auprès de mes supérieurs ?» Rabbi Méïr lui dit alors : «Invoque le Dieu de Rabbi Méïr en disant ‘Dieu de Méïr, réponds-moi’ et tu seras sauvé». La formule exige explication.
Le Maharcha explique que Rabbi Méïr invoqué dans sa formule, ne faisait pas référence à son propre nom, car il n’est pas de tradition d’associer le nom de l’Eternel à un saint de son vivant. Il donne deux interprétations. Méïr peut être pris dans son sens littéral de lumière, ce qui donnerait « l’Eternel qui éclaire le Monde et ses habitants ». La seconde explication renvoie à l’Eternel qui nous a éclairés durant les dominations grecque et romaine. Quant au Hida, dans son commentaire Petah Enaïm sur ce passage d’Avoda Zara, il explique que cet épisode a fait de Rabbi Méïr un thaumaturge, et que son nom et cette formule sont régulièrement évoqués, en cas de besoin. Pour toute réponse, le gardien se moque de Rabbi Méïr, tout en étant suspicieux, et demande : « qui sera mon garant, pour que j’arrive à me sauver de ceux qui voudront attenter à ma vie ? ». Rabbi Méïr lui rétorque qu’il est prêt à lui faire la démonstration de la pertinence de ses propos. Rabbi Méïr et le gardien se trouvent à proximité de chiens sauvages, mangeurs d’hommes. Rabbi Méir les provoque en leur envoyant des cailloux. Les chiens en colère cherchent alors à sauter dessus pour le dévorer. Rabbi Méïr ne bouge pas, reste calme et avec quiétude et intensité dit : « Dieu de Méïr, réponds-moi ». Tout à coup, les chiens s’arrêtent et le laisse tranquille. Epoustouflé par ce qu’il vient de voir, le gardien accepte de remettre en liberté la belle-sœur de Rabbi Méïr.
Quelques jours après la libération, les faits ont été rapportés aux autorités, et le gardien dénoncé. Condamné à mort par pendaison, le gardien murmure alors : « Dieu de Méïr, réponds-moi » lorsqu’on le place sur la potence. Brutalement, la poutre de la potence tombe et le gardien est sain et sauf. Les événements apparurent tellement extraordinaires aux yeux des Romains pour qu’ils interrogent le gardien : « Es-tu un sorcier pour que la mort n’ait pas de prise sur toi ?». Il leur raconte alors toute l’histoire. Les Romains ont aussitôt gravé le portrait de Rabbi Méïr sur toutes les portes de la ville, et quiconque reconnaissait cet homme, devait le capturer et le confier aux autorités. Avec cette histoire et avec un seul miracle, Rabbi Méïr est alors dénommé maître d’un miracle. Il y a une autre histoire rapportée dans le livre avec Yéoudah de Atanot qui pourrait s’apparenter à un miracle. En fait, Rabbi Méïr, par intelligence et obstination modifie un décret divin. Cela explique que lors des prières du jour de Kippour, les fidèles prononcent plusieurs fois « Dieu de Rabbi Méïr, exauce-nous ! ». Comme pour la hiloula, il convient de noter que dans cette prière « exauce-nous… », seuls deux Sages sont distingués : Rabbi Méïr et Rabbi Chimon bar Yohaï, et aucun autre ! Cela permet de mesurer le souvenir qu’ils ont laissé et qui s’est perpétué à travers les âges.
A l’occasion de la parution de son avant-dernier livre : L’exigence d’une Gouvernance Mondiale, Dov Zerah fut l’hôte récemment de la communauté de la Place des Vosges. Un public nombreux a suivit la leçon d’économie mondiale de celui qui dirigea l’AFD (Agence Française de Développement). L’AFD qui a permis entre autre de répondre à un problème majeur de l’Etat d’Israël (face à une menace sur l’environnement), en finançant une station d’épurement des eaux usées prés de Ramallah. Celles-ci risquaient à terme de contaminer les nappes phréatiques du Pays, comme l’a d’ailleurs confirmé le ministre de l’écologie d’Israël. Dov Zerah a brossé un tableau de la situation mondiale en parlant des « blocs» de continents et de l’influence notamment de la Russie, de la Chine et du Brésil sur les échanges mondiaux. Selon lui, le monde est face à 3 gros défis : 1° Le défit de la démographie puisque la question fondamentale sera de savoir si nos enfants pourront vivres en 2050 sur une planète qui va passer de 3 à 9 milliards d’habitants? Sans compter qu’en Afrique sud saharienne la population va doubler! Ce sont de réels problèmes auxquels nous seront confronté dit M.Zerah et qui ajouta, que dire que l’on pourra contrôler le flux migratoire est d’une prétention incroyable. 2° Le défit de l’écologie : Eau potable et déchets. Comment le monde pourra gérer ces deux problématiques ? 3° Le défit des contrôles des flux financiers mondiaux qui deviennent incontrôlables. A ce propos, dit-il si les gouvernants ne font rien, le monde
ira dans le mur!. Tous ces paramètres conclut-il, me font penser aux signes annonciateurs de l’ère messianique, mais chacun aura sa propre appréciation.. Dov Zerah pense aussi qu’un «Gouvernement du Monde» devra voir le jour. La preuve dit-il se sont les sommets mondiaux qui ont leur utilité. Ceux-ci ressemblent un peu à des «Tours de Babel» mais le plus extraordinaire c’est que les hommes dialoguent entre eux. Cela est comparable par exemple aux rapports entre un homme et une femme, s’ils ne se parlent pas, c’est la catastrophe! C’est pourquoi il est capital de se parler même si les hommes sont différents. En conclusion, Dov Zerah a déclaré que l’Etat d’Israël était le grand gagnant de la Mondialisation parce que le pays était trop petit pour développer de grosses industries et donc, par exemple des pays comme la Chine ou l’Inde servent incontestablement les intérêts d’Israël. Ce pays exporte de la matière grise un peu comme la Corée du sud ou le Japon. Israël est donc un vrai bénéficiaire de la mondialisation à tel enseigne que l’Etat d’Israël vient de rejoindre l’OCDE. Il fait désormais parti du club des pays riches et cela on le doit à l’ancien gouverneur de la banque centrale d’Israël Monsieur Fisher. Pour sa part M.Zerah pense que le seul pays qui se pose encore la question sur la Mondialisation reste la France…Aussi, il faut comprendre dit-il que nous sommes confrontés à des défis et que nous n’avons pas le droit de nous isoler, il faut dialoguer, car le danger qui nous guette est le nationalisme!. Dov Zerah a souligné que les hommes ne sont que des « locataires sur la terre » et qu’il fallait d’abord qu’ils se préoccupent des générations à venir. YL
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REFOUA CHELEMA DE DAVID HAÏM BEN MINETTE AZOULAY
Parachat Vayichla’h : le combat de Yaacov - ISRAËL façon que le nerf sciatique est caché à la vue, il en est ainsi pour les secrets de la Thora…
Cette paracha nous relate l’histoire du retour du patriarche Yaacov, de son exil forcé à Padan Aram. Après avoir échappé aux «griffes» de Laban son beau père, le voilà à présent qu’il se prépare à rencontrer son frère Esaü. Cette nuit là raconte la Thora, Yaacov avait fait franchir le fleuve Yabok à sa famille, mais il s’aperçoit vite qu’il a oublié de l’autre coté de la rive, deux petites fioles d’huile…il revient alors sur ses pas. Pourquoi avoir pris autant de risque demande Rachi? Pour nous enseigner qu’un bien appartenant à un Tsadik est aussi important à ses yeux que sa propre vie, étant donné que ce bien a été acquis avec une extrême honnêteté. C’est durant cette nuit là qu’un ange l’attaqua et le blessa à sa hanche. Le Midrach affirme qu’il s’agissait de l’Archange d’Esaü. Le «combat» que Yaacov redoutait depuis tant d’années eut donc bien lieu, mais par l’intermédiaire d’un ange. Le verset dit : «Vayavek îch îmo» un homme s’est débattu avec lui… Le Kéli Yakar explique que c’était l’ange malfaisant (Samaël) qui voulait contraindre Yaacov à renier Dieu. Le Talmud Houline affirme que durant ce combat fratricide la poussière se souleva jusqu’au trône céleste et ce n’es qu’au levée du jour que l’ange compris qu’il ne pouvait faire vaciller Yaacov . Il fini quand même par l’atteindre à la hanche. Pourquoi la hanche s’interroge le Kéli Yakar? Pour nous apprendre que de la même
Rabbinou Bahié s’interroge. Que signifie ce combat? Pourquoi le texte mentionne le lieu où il s’est déroulé? Et enfin pourquoi le patriarche qui était déjà vieux est-il revenu sur ses pas pour passer la nuit tout seul? Il est évident que cet épisode biblique cache de grandes et profondes significations. Pour quelle raison la Thora a-telle consacrée une dizaine de versets pour nous relater ces faits qui pourraient paraitre anodins? Le Rav explique qu’il se produira un fait majeur à l’issue du combat victorieux avec l’ange, puisque celui-ci nommera Yaacov, ISRAEL. C’est dire que cette lutte représente un tournant décisif dans l’histoire du peuple juif, représenté ici par Yaacov. Quelque temps avant ces grandes retrouvailles Yaacov va demander de l’aide à D-ieu en ces termes : «Sauve moi je te prie des mains de mon frère, des mains de Esaü…» Nous savions qu’Esaü était son frère! Alors pourquoi cette redondance? Notre Maître Le Rav Emmanuel Chouchena zal avait l’habitude de dire que Yaacov voulait signifier à D-ieu : «Sauve moi de mes amis, car de mes ennemis, je m’en charge!..». Le conflit entre Yaacov et Esaü n’est pas uniquement un affrontement physique; l’objet de leur désaccord se situe au-delà du plan spirituel : il se nomme la Terre d’Israël, le droit à cette terre. Esaü ne l’a non seulement jamais quitté, mais il a également honoré son père et sa mère comme le demande le décalogue, contrairement à Yaacov, c’est pourquoi il l’a revendique!. Yaacov, nullement ébranlé, va répondre aux arguments d’Esaü : il est parfaitement juste que la terre d’Israël ne s’acquiert que par l’accomplissement des mitsvoth, il y a cependant une grande différence entre celui qui accompli les mitsvoth dans la sérénité loin de tout souci et celui qui les observe au prix de douloureux efforts en milieu hostile à l’étranger, comme ce fut le cas de notre patriarche.Le Midrach affirme que l’ange d’Esaü était immense et
recouvrait pour ainsi dire le tiers de l’univers…(Allusion à l’empire de Rome, dont Esaü sera le Père fondateur) Le combat entre l’ange d’Esaü et Yaacov a donc une portée métahistorique et vient préfigurer deux visions différentes, celle du monde juif et celle de l’empire de Rome. Esaü est en effet l’homme qui chasse, celui qui s’intéresse à la matérialité et aux conquêtes. Mais ce désir perpétuel ne peut être positif que s’il est soumis à un idéal de sainteté. Nous savons que si HM a créé le monde matériel, ce n’est pas pour nous en dissocier, mais plutôt l’associer avec la sainteté pour justement l’élever. S’investir dans le monde de la matérialité est donc en soi une chose positive, encore faut-il l’intégrer dans le monde spirituel…C’est ce que vient révéler en arrière plan le combat de Yaacov avec l’ange, et c’est justement le projet du patriarche que celui de relier ces deux mondes pour qu’ils ne fassent plus qu’un seul! Le «Tout-matériel» est très proche de l’animal, le «Toutspirituel» est proche du divin…alors Yaacov fera la synthèse!. Le texte mentionne le lieu du combat : «Yabok» ceci n’est pas fortuit dit le Zohar, il représente en effet la valeur numérique de 112 qui correspond aussi à la somme des deux noms divins à la fois du Tétragramme et Elokhim (respectivement 26 et 86) qui sont les deux configurations divines représentant d’une part le D-ieu transcendant la nature et de l’autre, le D-ieu créateur, et fixant les lois de cette même nature. Yaacov marque ainsi le but de cette lutte et fini par réunir les deux aspects du divin dans le monde. Cependant, Il est à remarquer que ce combat a lieu précisément lors du retour du patriarche en Terre d’Israël. Le verset semble nous dire que cette tentative de jonction des deux mondes ne peut effectivement se faire qu’en Israël, lieu de rencontre par excellence du monde spirituel avec celui de toutes les réalités. Pour s’en convaincre il suffit de voir aujourd’hui le mélange des civilisations, des cultures et de la modernité en Israël. Enfin pour répondre à
la 3éme question posée par Rabinou Bahyé, Cette histoire semble les plus étranges. Yaacov va-t-il volontairement passer la nuit tout seul et se mettre en danger pour récupérer quelques fioles d’huile? (dont un midrach dit que ce sont elles qui seront découverte plus tard pour l’allumage miraculeux de la Hanouka à l’époque des Grecs). Es-ce que Yaacov se met en danger, ceci serait contradictoire avec le commandement qui veut que nous prenions soin de nos vies! ( Vénichmartêm méod lénafchotékhém) Y compris transgresser la Thora pour conserver la vie! Le dédain à l’idée du vol serait-il plus fort encore que la sauvegarde de la vie humaine? En fait le Talmud vient nous apprendre un message important : Yaacov savait que le «corps à corps» avec l’ange d’Esaü était inévitable, car ce dernier ne pourrait renoncer à la domination du monde matériel sans une lutte fratricide. Les petites fioles pour lesquelles Yaacov se met en danger viennent représenter en quelque sorte la matérialité, et Yaacov sait que la lutte pour celle-ci entrainera inéluctablement tout au long de l’histoire des guerres et des millions de victimes. Alors il est disposé à mettre sa vie en péril, car à la suite de ce combat, il pense pouvoir inspirer l’humanité et peut-être éviter d’autres conflits. L’enjeu est donc bel et bien cosmique. Et le combat se déroulera toute la nuit, celle qui sera de tous les temps, à travers les siècles, la fameuse nuit de Yaacov. Alors le patriarche finira par vaincre et deviendra ISRAËL-le Prince de D-ieu, signifiant aussi «celui qui résiste face aux nations ».
jusqu’à leur arrivée». La conduite du patriarche est riche d’enseignement. Lorsque nous sommes agressés et que nous subissons une grave injustice, il faut demeurer calme et considérer la meilleure manière de trouver une solution sans envenimer la situation. Réagir sur le feu de l’action comme l’on fait Chiméone et Levy ne peut qu’aggraver le conflit!. Durant les 21 années passées au service de Laban, Yaacov endura des déceptions et des désillusions mais en dépit de tout, il ne se laissa jamais aller à la colère à l’encontre de son beau père bien qu’il n’était pas dupe de ses stratagèmes. Les commentateurs expliquent que Yaacov finit par informer ses épouses (Léa et Rahel) de ses déboires avec Laban pour justifier leur départ. Il est important d’apprécier la résistance exceptionnelle de Yaacov face à l’adversité et à sa façon de supporter les malversations constantes de Laban et cela grâce à sa foi inconditionnelle en Dieu. Par l’attitude du patriarche nous apprenons que lorsqu’une personne s’en remet à D-ieu et croit fermement que nul ne peut «lever la main» dans ce monde sans Son intervention directe, alors il trouvera la force nécessaire pour supporter les épreuves et n’éprouvera aucun sentiment de vengeance… Yvan Lellouche
Après ce récit, Dina la fille de Yaacov va se faire violer par Skhêm Ben Hamor…Un midrach explique même que le patriarche y voyait là une sorte de punition pour avoir caché Dina aux yeux de son frère Esaü avec laquelle il aurait pu se marier et faire Téchouva. En apprenant cette nouvelle, Yaacov se retient de réagir, il patienta et attendit le retour de ses fils pour se concerter sur la manière de réagir face à un tel affront. Comme dit le verset : «Et Yaacov se tint silencieux
Les quatre commandements du journalisme libre, selon Albert Camus chroniques sur la guerre d’Algérie ont fait date.
Un de ses propos mérite un détour en cette date-anniversaire. Ainsi, Camus considérait-il que les quatre commandements du journalisme libre sont : la lucidité, l’ironie, le refus et l’obstination. Idée à méditer et à mettre en regard avec les profils des journalistes que nous aimons et respectons !.
Le monde a célébré il y a quelques jours le centenaire de la naissance, le 7 novembre 1913, d’Albert Camus, grand écrivain français et prix Nobel de littérature. Né en Algérie, Camus a écrit des œuvres immortelles comme «L’étranger», «La chute» ou «L’homme révolté». Ecrivain de l’absurde et théoricien de la fatalité humaine, Camus fut aussi un grand journaliste dont les
Pour la petite histoire, Albert Camus a collaboré avec le journal français «Combat». Ce titre a été racheté en 1947 à hauteur de 50% par Henri Smadja qui le dirigera ensuite jusqu’à sa mort. Juif d’origine tunisienne, Henri Smadja n’est autre que le fondateur et premier propriétaire du quotidien La Presse de Tunisie qui existe encore et qui est l’une des plus grands quotidiens d’Afrique. Yvan L
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Chypre rejoint le Moyen-Orient
reçoive une partie des revenus générés par les nouveaux gisements et en suscitant la crainte que, après l’invasion de l’île par la Turquie en 1974, son Premier ministre versatile et malveillant, Recep Tayyip Erdoğan, envahisse le territoire de la république.
La République de Chypre est entrée dans le tourbillon de la région la plus explosive du monde depuis la découverte récente de réserves de gaz et de pétrole à laquelle s’ajoutent la politique étrangère erratique de la Turquie et la guerre civile en Syrie. Même s’ils sont en mesure de gérer ces nouvelles menaces et perspectives, les dirigeants de cette île de la Méditerranée ont besoin du soutien d’une force navale américaine forte, chose actuellement impossible. La découverte de gisements sousmarins de gaz et de pétrole suit de peu celle réalisée non loin de là par les mêmes compagnies américaine (Noble) et israéliennes (Delek, Avner) dans les eaux territoriales d’Israël. Le gisement de gaz est actuellement estimé à plus de 1500 milliards de m3. Quant au pétrole, sa valeur équivaudrait à 800 milliards de dollars, une somme gigantesque pour un petit pays dont le PIB actuel atteint seulement 24 milliards de dollars. Cette énergie sera probablement en grande partie exportée vers la Turquie et l’Europe. Un pipeline vers la Turquie serait l’option la moins coûteuse et la plus facile mais tant que des troupes turques occuperont 36 pourcent de l’île de Chypre, cela ne se fera pas. Dernièrement, une décision de
justice permettant au gouvernement israélien de décider des quantités d’énergie exportées, a ouvert de nouvelles perspectives : Chypre pourrait échanger avec Israël du gaz qui transiterait alors vers la Turquie ; les deux alliés pourraient également construire ensemble un terminal de gaz naturel liquéfié à Chypre. Si l’Égypte, Gaza, le Liban et la Syrie devaient finir par trouver du gaz et rejoindre le monde moderne, ils pourraient également être partie prenante et faire véritablement de cette zone située entre l’Égypte et Chypre une ressource majeure. Selon le US Geological Survey, les bassins contigus du Delta du Nil et du Levant renferment ensemble une quantité de gaz naturel estimée à 105 mille milliards de m3 et l’équivalent de 3,44 milliards de barils de pétrole. Cette découverte de nouveaux gisements permettrait soit de résoudre soit d’envenimer le problème chypriote. Le gouvernement chypriote a judicieusement délimité ses frontières maritimes avec l’Égypte en 2003, le Liban en 2007 et Israël en 2010. Le pays a signé des contrats pour de nouvelles explorations avec le Français Total, l’Italien Eni, et le Sud-Coréen Kogas. Toutefois la Turquie énergivore menace ce trésor en voulant que son État fantoche de Chypre du Nord
Erdoğan et le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu ont mené une politique étrangère ambitieuse visant à n’avoir « aucun problème avec les pays voisins », une politique qui, paradoxalement, a conduit la Turquie à n’avoir aucun ami. Les relations tendues avec la Géorgie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, l’Iran, l’Irak, la Syrie, Israël, l’Autorité palestinienne, l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Serbie laissent présager un retour d’Ankara à d’anciennes habitudes à savoir fustiger Chypre et la Grèce. En tous les cas, cela pourrait provoquer des flux de réfugiés perturbateurs. C’est ici qu’il faut parler de la guerre civile brutale en cours en Syrie, à 110 km de là. Jusqu’à présent le conflit n’a pas eu d’impact majeur sur Chypre mais la proximité de l’île, ses faibles capacités de défense et sa qualité de membre de l’Union européenne (qui signifie qu’un immigré illégal mettant le pied à Chypre peut atteindre facilement l’Allemagne ou la France) rendent le pays extrêmement vulnérable. Les 2,2 millions de personnes ayant fui la Syrie depuis 2011 ont jusqu’à présent évité Chypre pour lui préférer (par ordre décroissant) le Liban, la Jordanie, la Turquie, l’Égypte et l’Irak. Mais cela pourrait changer rapidement si les Alaouites vivant très près de Chypre prennent la mer en assez grand nombre ou si Ankara encourage les Syriens à émigrer vers le Nord de Chypre pour ensuite passer discrètement la frontière et s’introduire en république chypriote. Contrairement à son voisin Israël qui est également encerclé, Chypre manque aussi bien d’effectifs militaires que de barrières de protection : les forces armées turques comptent 700.000 hommes, un chiffre qui avoisine celui de l’ensemble de la population de la République de Chypre,
Les bassins du Delta du Nil et du Levant renferment ensemble une quantité de gaz naturel estimée à 105 mille milliards de m3 et l’équivalent de 3,44 milliards de barils de pétrole.
soit 850.000. En d’autres termes, la population turque est près de 100 fois supérieure à celle de Chypre. Toutefois Nicosie peut nouer des alliances, particulièrement avec Israël, en vue de renforcer sa sécurité. En retour Israël gagnerait, par des opérations gazières communes, une profondeur stratégique pour sa force aérienne et un allié diplomatique. Comme me disait un assistant du président chypriote Nicos Anastasiades, « Nous sommes l’ambassadeur d’Israël dans l’Union européenne. » Jusque là, tout va bien. Mais la marine américaine en Mer Méditerranée a été réduite à un point tel que selon Seth Cropsey, un ancien responsable de la marine, la 6ème flotte se limite à un navire de commandement en Italie et quelques destroyers de missiles balistiques en Espagne. Cette force doit de toute urgence être réactivée afin de soutenir les alliés des ÉtatsUnis au Levant au moment où des tensions sont ravivées dans leur voisinage immédiat. Mise à jour, 6 novembre 2013. Un article majeur de Nicky Hager et Stefania Maurizi intitulé « Cyprus: the home of British/American Internet surveillance in the Middle East » [« Chypre : base de la surveillance sur internet du Moyen-Orient par les Britanniques et les Américains »] vient d’être publié dans le magazine italien L’Espresso et n’a donc pu trouver place dans la présente analyse. Selon cet article qui s’appuie sur des informations fournies par Edward Snowden, la surveillance sur internet par les Britanniques et les Américains « au Moyen-Orient et dans les régions voisines s’effectue à partir d’une base secrète située sur l’île de Chypre », faisant de l’île « un site clé » pour les systèmes de surveillance de masse. Cela pourrait être le Government Communications Headquarters [le QG des communications gouvernementales] situé à Ayios Nikolaos, une entité distincte de la base militaire britannique de Dhekelia qu’un rapport appelle « Sounder ».
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Ces révélations ont des répercussions importantes pour la République de Chypre qui, comme le dit L’Espresso, « compte sur le secret des opérations d’espionnage britanniques pour éviter de devoir s’expliquer auprès des pays voisins sur les raisons pour lesquelles les agences de renseignement britannique et américaine les espionnent à partir de bases situées sur le territoire chypriote. » Selon L’Espresso : Des cartes de câbles sous-marins montrent que Chypre se situe au centre d’un réseau de câbles sousmarins de fibres optiques qui fait de l’île un site tout désigné pour espionner les communications en Méditerranée orientale et au Moyen-Orient. Un certain nombre de câbles relient Chypre à Israël et à la Syrie, cibles évidentes de l’espionnage angloaméricain. D’autres câbles partent de Chypre vers le Liban, l’Égypte et la Turquie, vers la Grèce et l’Italie et ainsi de suite. Le câble très important SEA-MEWE3 qui relie le Sud-Est asiatique, le Moyen-Orient et l’Europe occidentale transite également par le petit pays insulaire. Au total, ce sont plus d’une dizaine de câbles stratégiques qui sont accessibles à Chypre et d’autres encore sont en projet. C’est un site idéal pour la surveillance des communications au Moyen-Orient et dans les pays avoisinants. La National Security Agency [Agence nationale de sécurité] a également un rôle direct dans ces opérations de surveillance et des agents du renseignement américain sont établis dans des bases militaires mais « on leur demande de s’habiller comme des touristes car le Royaume-Uni a promis au gouvernement chypriote que seuls des agents britanniques travailleront sur place. » par Daniel Pipes The Washington Times Version originale anglaise: Cyprus Joins the Middle East Adaptation française: Johan Bourlard
Des estimations de juillet 2013 portant sur le nombre de réfugiés syriens montrent que Chypre a jusqu’à présent échappé aux flots de réfugiés.
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Rajeunir le Consistoire : Interview de Ben Sylvain Elkouby, candidat aux élections sur la liste « Rassembler pour changer » Qui êtes-vous, Ben Sylvain Elkouby et pourquoi vous présentez-vous à ces élections ? B.S.E. J’ai 35 ans, je suis marié et père de famille. Je suis diplômé d’école de commerce, possède un DESS de droit immobilier et j’exerce la profession d’administrateur de biens. Par ailleurs, je suis vice-président de la Communauté Névé Chalom à Paris 12ème, Secrétaire Général de l’UPJF (Union des Patrons et Professionnels juifs de France), membre de l’exécutif du KKL, et délégué du KKL au CRIF.
Cela fait déjà beaucoup de responsabilités communautaires ! Alors pourquoi êtes-vous aussi candidat au Consistoire ? B.S.E. Je tiens tout d’abord à préciser que je suis contre le cumul des mandats, politiques ou communautaires, et si je suis élu, je démissionnerai de mes autres fonctions de responsabilité communautaires. Mon engagement depuis plus de dix ans, tant au sein de ma synagogue pour le côté religieux que dans des organisations telles que l’UPJF ou le KKL pour le côté militant, m’a conduit tout naturellement à ressentir le besoin d’intégrer l’institution consistoriale, pour y apporter entre autres : mon expérience, mon dynamisme et ma vision de ce que sera le Consistoire de demain. Je suis convaincu qu’il y a des progrès à réaliser, pour que les services rendus soient encore plus accessibles et bénéficient ainsi au plus grand nombre. Je suis favorable à un judaïsme consistorial qui respecte strictement la halakha, qui soit fidèle à nos traditions tout en étant tourné vers l’avenir. Comment améliorer l’image de marque du Consistoire, institution la plus ancienne de la communauté qui souffre d’un fort déficit en matière d’image ? B.S.E. Le Consistoire est une institu-
Justement, un des problèmes rencontrés par nos coreligionnaires, lorsqu’ils ont affaire au Consistoire, est la lenteur des services rendus et aussi, parfois, le manque de qualité de l’écoute et de l’accueil… Comment comptez-vous améliorer les choses ? B.S.E. C’est évident qu’il y a aujourd’hui un problème d’accès au Consistoire et de bureaucratie. Une des solutions que je préconise consiste à créer une interface sur Internet, comme cela existe dans les grandes institutions publiques nationales françaises. Je fais partie de ceux qui disent qu’il faut impérativement moderniser le Consistoire, en le rendant accessible en ligne 24 heures sur 24. Il faut développer une interface de type Intranet, qui permettra de faire des demandes en ligne pour obtenir des documents divers, tels que le certificat de mariage ou de judéité, mais aussi des demandes d’ouverture de dossier en vue d’un mariage, d’une Bar Mitsva… Cet espace sera très apprécié par les utilisateurs, tant par le gain de temps que par la facilité d’accès aux informations, mais aussi par les salariés et permanents de l’institution qui pourront ainsi se consacrer pleinement à leur travail et au bien-être de l’institution.
». Que répondez-vous à ces accusations, et que faire pour améliorer la situation ? B.S.E. La cacheroute représente 50 % des revenus du Consistoire et c’est un dossier sur lequel il y a beaucoup de travail à faire… Concernant le prix de la viande cachère, il faut savoir qu’un kilo de viande cachère ne représente qu’1,66 euro de taxes consistoriales, ce qui signifie que c’est une fausse accusation de dire que la viande cachère est plus chère ! C’est uniquement parce qu’il n’y a pas suffisamment de boucheries cachères que les prix sont parfois élevés. En augmentant le nombre de boucheries, on fera jouer la concurrence et baisser le prix… Je connais bien le problème, puisque le responsable de l’abattage rituel du Consistoire de Paris, le rabbin Simon Dahan, est mon Rav. Par ailleurs, la qualité de l’abattage et du contrôle est très bonne, mais d’autres surveillances se présentent comme étant soi-disant meilleures, tout en bénéficiant des infrastructures consistoriales… Il s’agit essentiellement d’un problème de communication ! Je suis en faveur du développement des produits autorisés par le BethDin, pour permettre au plus grand nombre de faire ses courses en grande surface, ce qui permettra ainsi au plus grand nombre de manger cachère. Je suis certain que cette volonté, qui doit nécessairement être politique permettra de contribuer à la baisse des prix. Il faut bien comprendre que le fait de manger cachère Beth-Din permet à la fois de manger strictement cachère, mais aussi d’accomplir un acte militant, en faisant vivre l’institution qui veille aux intérêts de tous les Juifs !
Parlons de la cacheroute, qui est l’aspect de la vie juive quotidienne par lequel chacun est en contact avec le Consistoire… On dit souvent que la viande cachère est trop chère, ou que la cacheroute consistoriale n’est pas assez « rigoureuse
Quelle doit être selon vous la place du Consistoire dans les combats pour protéger la circoncision ou l’abattage rituel, aujourd’hui attaqués en France et en Europe ? B.S.E. Le Consistoire doit être en première ligne ! Il est naturellement
tion que l’on appelle exclusivement quand on a besoin d’elle, notamment aux étapes importantes que sont le mariage ou, après 120 ans, lors du décès d’un proche… Il faut transformer le Consistoire en un véritable service public, qui soit proche des gens et à leur écoute de manière quotidienne !
l’institution juive la mieux placée pour veiller à la sauvegarde de l’identité juive. C’est un combat que je mène déjà et que j’espère poursuivre au sein du Consistoire. Pensez-vous que la vie juive est aujourd’hui menacée en France ? B.S.E. Nous traversons actuellement une période compliquée de difficultés économiques qui engendrent, comme cela a souvent été le cas dans notre histoire, un renouveau de l’antisémitisme, qui prend parfois de nouvelles formes… Dans ce contexte délicat, il faut se battre pour que le judaïsme français ne soit pas touché, car les Juifs français aiment la France et veulent pour la plupart d’entre eux y rester ! En tant que membre du Consistoire, je me battrai pour la pérennité de l’existence juive en France, tout comme je le fais aujourd’hui au sein de l’UPJF. Comment rajeunir le Consistoire, et rapprocher la jeunesse des institutions juives, consistoriales en particulier ? B.S.E. Il est indispensable d’intégrer des jeunes militants communautaires au sein du Consistoire et des autres grandes institutions de notre communauté ! Je suis personnellement, à 35 ans, le candidat le plus jeune de ma liste, et je milite dans la communauté depuis plus de10 ans. Il faut faire la place aux jeunes au Consistoire, comme cela a été le cas par exemple à l’UPJF dont je suis le secrétaire général. En votant pour des jeunes candidats, on garantira le rajeunissement et la pérennité de l’institution. Abordons une question importante : faut-il selon vous faciliter les conversions, notamment pour les jeunes dont le père est Juif et la mère ne l’est pas ? B.S.E. Je vais vous répondre très franchement : je ne suis pas favorable au fait de faciliter les conversions.
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Car cela reviendrait quelque part à encourager les mariages mixtes, qui sont une des principales causes d’assimilation dans notre communauté et ailleurs. Notre rôle est d’optimiser l’accueil qui est fait au sein du Consistoire à ces jeunes, désireux de rejoindre les rangs du Peuple juif, en faisant en sorte qu’ils soient bien accueillis. Trop souvent en effet, on les envoie « balader » pour tester leur sincérité… Ce n’est pas une bonne politique à mes yeux ! En résumé, il ne faut pas faciliter la conversion, mais bien accueillir les candidats et leur proposer des cours de judaïsme accessibles à tous. Autre sujet douloureux, celui des Agounot, ces femmes dont le mari refuse de donner le Gueth… B.S.E. C’est un vrai problème, car il y a des hommes qui font du chantage en se servant du Gueth, ce qui engendre des souffrances intolérables. Je pense que les rabbins, au-delà d’un certain délai de séparation conjugale, devraient faciliter l’obtention du divorce religieux, comme cela se passe sur le plan civil. En conclusion, pourquoi voter pour vous et pour votre liste ? B.S.E. Je suis un homme de terrain et j’ai déjà, à 35 ans, plus de dix ans d’expérience au service de la communauté. Comme vous l’aurez compris, c’est parce que je vibre pour la Communauté et pour le Consistoire que je me présente aux élections du 24 novembre 2013 et je vous remercie par avance pour la confiance dont vous me témoignerez en votant pour moi et pour les membres de notre équipe qui partagent avec moi ce projet ambitieux pour la communauté. Merci Ben Sylvain Elkouby et bonne chance ! Propos recueillis par Pierre Itshak Lurçat
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Attaque terroriste : les Palestiniens ne seront pas accusés de vouloir torpiller le processus de paix…
Kerry à Netanyahou : « ne s’opposer à l’accord qu’après l’avoir vu » Kerry a également répété les promesses faites par les Etats-Unis de défendre leurs alliés du Golfe Persique, devant un parterre de plus en plus incrédule face à des déclarations américaines que ne sont plus jamais accompagnés d’actes. Lundi matin, l’ambassadeur américain en Israël, Dan Shapira, a cherché à apaiser les craintes israéliennes sur un accord possible avec l’Iran, jurant que Washington ne laisserait jamais Téhéran acquérir l’arme nucléaire.
Il y a quelques minutes, un cocktail Molotov lancé par des arabes palestiniens a explosé à proximité de soldats de Tsahal qui se trouvent en Judée-Samarie conformément aux accords avec l’Autorité palestinienne. Curieusement – il ne viendrait à aucun média l’idée d’accuser les Palestiniens de vouloir faire obstacle au processus de paix : c’est une
critique qui est exclusivement réservée aux israéliens, en toute neutralité journalistique, cela va sans dire… L’enderlinisé Michaël Blum, représentant de l’AFP dans la région, n’a rien publié : il ne sait que condamner Israël. © Hervé Roubaix.
La police de l’AP arrête des résidents israéliens à Jérusalem
« Sur cette question cruciale, les Etats-Unis et Israël partagent un ordre du jour identique, » a-t-il déclaré aux délégués présents à l’assemblée générale des fédérations juives d’Amérique du Nord à Jérusalem.
S’adressant aux journalistes à Abou Dabi, le secrétaire d’état américain John Kerry a déclaré que les Etats-Unis et leurs partenaires dans les négociations étaient unifiées samedi lorsqu’ils ont présenté leur proposition aux iraniens. « Les français ont signe, nous avons signé à ce sujet, » a déclaré Kerry. Des rapports antérieurs avaient annoncé que les pourparlers n’avaient pas aboutis à cause du refus de la France. Mais lundi, Kerry a déclaré que les grandes puissances sont parvenues à un accord après une session de négociations marathon, mais que c’était l’Iran qui n’avait pas accepté l’accord. Selon Kerry, les « puissances » étaient « unifiées samedi quand nous avons présenté une proposition aux iraniens, et les français ont signé à ce sujet, nous avons signé à ce sujet, et tout le monde a convenu qu’il s’agissait d’une proposition équitable. Il y avait une unité, mais l’Iran ne pouvait répondre à ce moment-là, ils n’ont pas été en mesure d’accepter cette chose particulière. » Kerry a en outre noté que le rejet d’un accord pour limiter les ambitions
nucléaires de l’Iran par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou était prématuré. « Le moment de s’opposer, c’est quand vous voyez ce que c’est, pas s’opposer aux efforts pour découvrir ce qui est possible, » a déclaré Kerry. Kerry de ce fait suppose qu’Israël n’a pas accès aux détails des discussions, lui qui représente un pays qui espionne tout le monde a travers le monde. Demander de s’opposer à un accord une fois qu’il est conclu est tout aussi ridicule, mais nous n’en sommes plus là avec l’administration Obama. Il a ajouté que les Etats-Unis se « réunissent en permanence » avec les israéliens pour comprendre les progrès que fait l’Iran dans son programme nucléaire. « Nous sommes convaincus que ce que nous faisons peut réellement protéger Israël de manière plus efficace et lui donner une plus grande sécurité, » a-t-il dit. Mais encore une fois, venant de la part d’une administration incapable de protéger ses propres représentants en Libye, ou de remplir ses promesses faites devant le monde entier comme dans le dossier syrien, ces mots ont peu de sens.
Le président américain Barack Obama « a clairement fait comprendre qu’il ne permettra pas à l’Iran d’acquérir des armes nucléaires, et est prêt à utiliser tous les éléments de notre puissance nationale pour s’assurer que nous réussissons, » a-t-il dit. Encore une fois, Obama avait promis qu’il ne permettrait pas l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, et tout ce qui reste de ces déclarations est son ridicule volte-face. Ces remarques ont été faites alors que les Etats-Unis et Israël sont enfermés dans une escalade de la guerre des mots sur les négociations entre l’Occident et l’Iran, qui est largement considéré de vouloir développer des armes nucléaires. Les diplomates ont dit se rapprocher d’un rapport intérimaire qui gèlerait ou réduirait certaines des activités nucléaires de l’Iran en échange d’un assouplissement des sévères sanctions qui touchent la dictature islamique. Ces derniers jours, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a furieusement dénoncé l’accord comme étant « dangereux », et tente de joindre les dirigeants du monde entier ainsi que l’opinion publique américaine pour partager son point de vue.
Des policiers de l’autorité palestinienne arrêtent des résidents israéliens à Jérusalem, avec l’approbation d’Israël, a rapporté le site d’information israélien Walla!
bilité de la sécurité.
La police de l’AP a commencé une campagne de répression dans la région de Jérusalem jeudi, et aurait arrêté plusieurs personnes, y compris des résidents arabes de Jérusalem détenteurs de cartes d’identités israéliennes. Les arrestations ont été effectuées dans les limites de la ville de Jérusalem.
Il y a eu plusieurs rapports d’activités de la police de l’AP au cours des dernières années. La police de l’AP a été autorisée à entrer à Jérusalem pendant le Ramadan, à la fois en 2013 et en 2012, afin de maintenir l’ordre dans la ville.
Des sources israéliennes et des sources de l’AP ont confirmé l’existence de la campagne d’arrestations de l’AP, selon le rapport. Parmi les quartiers où la police de l’autorité palestinienne aurait été active, on trouve A-Ram et Anata. La police de l’AP opère également dans le villes arabes de la région de Jérusalem qui ont été désignées comme « zone B » dans les accords d’Oslo, des zones dont Israël est censé avoir l’entière responsa-
Les accords d’Oslo mentionnent que l’AP n’est pas autorisée à opérer à Jérusalem.
Cependant, il s’agit ici probablement de la première fois qu’Israël a autorisé l’autorité palestinienne à agir contre des personnes ayant le statut officiel de résident de Jérusalem. Encore un lourd précédent qui démontre une fois de plus l’incohérence du gouvernement israélien et son incapacité à respecter dans les faits ce qu’il annonce pourtant à la population. Jérusalem serait donc déjà bien divisée…
L’information en provenance d’Israël Edition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013
Qu’ils sont courageux ces Juifs qui affrontent les bobos gauchistes pour tenter de sauver la France Ils sont trois, que nous pouvons féliciter, pour la force et le courage dont ils font preuve. Lors de débats à la radio ou la télévision, pour tenter de dire des vérités qui sont constamment niées par ces gauchistes qui occupent le devant de la scène.
Alors que partout ou se trouvent des musulmans nous n’observons que des conflits. Personne ne veut reconnaitre que la cause principale de ces conflits est justement l’Islam. Mahomet n’était-il pas un combattant qui imposait sa loi par la force, ses adeptes en font tout autant. Nous avons vu Laurent Fabius s’opposer à ce qu’un accord ne soit trouvé avec les Iraniens. Il n’a marqué cette opposition que pour rassurer Saoudiens et Qataris. Chiites et Sunnites se haïssent et se massacrent. Les Saoudiens ne peuvent accepter que l’Iran ai la
Le Keren Hayessod en campagne : le rêve israélien doit rester vivant !
bombe.
Alain Finkielkraut a publié un livre qui traite principalement de la culture Française, il n’a rien de raciste lui qui sait ne pouvoir l’être. Il refuse simplement la mutation de notre société. Il dit qu’avant d’accepter la culture de l’autre, il faut connaitre celle du pays qui vous accueille. Eric Zemmour et Elisabeth Lévy mènent le même combat. Ils disent nous voulons garder la France que nous aimons. Mais voila que les déclarations de ces amoureux de la France intelligente et cultivée déclenchent un déferlement de propos haineux, ils sont traités de racistes, de xénophobes. Mais nous voyons que leur travail commence à déchirer la toile du politiquement correct, prions le ciel pour que ce travail puisse porter ses fruits, que notre beau pays ne sombre pas dans le camp de la haine et la bêtise. Bernard Atlan
Sans la finance internationale, la France s’écroule comme un château de cartes
Dès le 12 novembre et jusqunn’à la fin du mois de décembre le Keren Hayessod de France lance sa première campagne destinée à recueillir des fonds pour les populations défavorisées d’Israël. Son axe prioritaire est la réduction de la fracture sociale, c’est pourquoi, elle signe cette campagne d’un slogan évocateur : le rêve israélien doit rester vivant. En effet, pour que le rêve d’Herzl s’accomplisse pleinement, le peuple juif dans son ensemble et la communauté juive de France en particulier sont appelés à aider une société qui avance très vite certes, mais pas de la même manière pour tous. Ainsi un enfant israélien sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté, un chiffre record parmi les pays membres de l’OCDE. Trois programmes phrares du Keren Hayessod (opérés par l’agence juive pour Israël) sont associés à cette campagne. Leur efficacité est avérée au niveau national : Avenir des jeunes destiné à des enfants défavorisés de 6 à 18 ans qui bénéficient d’un suivi personnalisé, les Villages éducatifs pour jeunes à risque qui proposent une prise en charge totale pour des jeunes de 12 à 18 ans, en grande dif-
La finance internationale que la France ne manque pas une occasion de critiquer, aide le pays à hauteur 61,9 % des ses besoins d’argent frais. Montebourg a beau jeu de faire le malin et de pérorer que « les agences de notation n’ont «aucune crédibilité» », après que Standard & Poor’s a dégradé la note de la France, c’est parce que S&P et les autres agences existent que son gouvernement peut financer son train de vie dispendieux. Et Paris ne va pas pouvoir lever le pied de sitôt sur les marchés : il est embourbé. Le budget de 2014 prévoit qu’il faudra emprunter 174 milliards d’euros (net des rachats) et plus de 140 milliards en 2015. « Le niveau d’emprunt sur les marchés va forcément demeurer à un niveau élevé ces prochaines années », confirme Cyril Regnat, chez Natixis. Mais « la France est maintenant plus vulnérable si la Réserve fédérale américaine décide de freiner sa politique ultra-accommodante », prévient l’économiste Norbert Gaillard. Par conséquent, tandis que les beaux parleurs du gouvernement crachent sur la finance internationale, les
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ficulté, rejetés du système éducatif traditionnel et le réseau de foyers-logements Amigour, pour permettre à des personnes âgées pour la plupart rescapées de la shoah, démunies et seules, de finir leur vie dans la dignité. Ces trois programmes ont été sélectionnés parmi huit autres, par une délégation française du Keren Hayessod lors d’un voyage d’études, présidé par Richard Prasquier, qui s’est déroulé au mois d’octobre. Ainsi les dons effectués par la communauté juive de France seront parfaitement traçables et feront l’objet de rapports précis aux donateurs. Lors de ce voyage, Richard Prasquier a rencontré le Premier Ministre, Benyamin Netanyaou qui a assuré son soutien au Keren Hayessod France, rappelant que cette organisation centrale constitue un pont entre Israël et les Juifs de la diaspora. Présidé par Richard Prasquier depuis le 10 septembre 2013, le Keren Hayessod France a décidé de se créer comme structure indépendante pour poursuivre son activité de collecte auprès de la communauté juive de France, une action qu’il a menée à bien pendant 45 ans, au sein de l’Appel Unifié Juif de France.
Rappelons que depuis 1920, le Keren Hayessod collecte partout dans le monde pour répondre aux priorités de la société israélienne, définies au niveau national : développement des villes, intégration des nouveaux immigrants, éducation des enfants, etc. Jusqu’en 1967, il existait en France un Keren Hayessod qui collectait pour Israël. A la suite de la guerre des Six jours, un accord de partenariat est signé entre le Keren HayessodAppel Unifié pour Israël et le Fonds Social Juif Unifié, pour optimiser une collecte de fonds désormais unifiée, destinée à Israël et à la communauté juive de France. Cet accord prendra le nom d’Appel Unifié Juif de France (AUJF). Pendant 45 ans, le Keren Hayessod – Appel Unifié pour Israël a œuvré au sein de l’Appel Unifié Juif de France. C’est sans doute pour cette raison qu’en dépit de son action continue depuis plusieurs décennies, le Keren Hayessod est méconnu de la plupart des Juifs de France. En 2013, cet accord a été rompu à l’initiative du FSJU qui ne pouvait maintenir son partenariat avec le Keren Hayessod, depuis longtemps, en raison des besoins grandissants de la communauté juive de France. Depuis plusieurs années, le Keren Hayessod ne recevait qu’une part infime de la collecte qui se faisait pourtant en grande partie, au nom d’Israël. Depuis septembre 2013, le Keren Hayessod a donc décidé à la suite de cette rupture de créer une nouvelle structure indépendante, de droit français, sous le nom de Keren HayessodAppel Unifié pour Israël qui a son siège à Paris, dans les mêmes locaux que ceux de l’Agence Juive. Depuis 2013, pour les donateurs français qui souhaitent donner à Israël, à la structure reconnue officiellement par l’Etat d’Israël, il n’y a plus qu’une seule adresse : le Keren Hayessod.
équipes de l’AFT (l’Agence France Trésor, qui opère sur les marchés financiers pour le compte de l’Etat) vont jusqu’en Asie convaincre les financiers de prêter de l’argent à la France – et là il n’est pas question de déclarer que « S&P n’est pas crédible » (sic). « Les Japonais ont été de très gros acheteurs de titres français ces dernières années », dit un analyste d’ING « mais ces investisseurs se retireront dès qu’ils percevront un risque de voir la note de la France dégradée sous AA. Paris ne doit donc pas décevoir les agences de notation. » La note de Moody’s, l’agence de notation du self made milliardaire américain Warren Buffett, est très attendue, avec angoisse. Positive, l’AFT poussera un soupir de satisfaction, et Pierre Moscovici fera la roue. Négative, Montebourg qui chaque matin croise les doigts pour qu’aucun journaliste ne lui demande quel redressement productif il a accompli depuis sa nomination, donnera des leçons d’économie aux agences de notation. © Hervé Roubaix . http://www.lesechos.fr/
Le Keren Hayessod, une institution inscrite dans l’histoire d’Israël 1921 : Le Keren Hayessod se déploie à travers le monde, y compris en France. La collecte du Keren Hayessod a notamment donné naissance à 900 localités israéliennes, la compagnie El Al, l’Université Hébraïque de Jérusalem, etc. 1948 : Le Keren Hayessod finance l’alyah, mise en oeuvre par l’Agence juive, de 3,5 millions de Juifs venus du monde entier. 1956 : La loi du Keren Hayessod est adoptée par la Knesset, lui conférant un statut unique d’organe de collecte privilégié. 1967 : L’AUJF (Appel Unifié Juif de France) est créé par le Keren Hayessod-Appel Unifié pour Israël et le Fonds Social Juif Unifié, pour une collecte unifiée, destinée à Israël et aux Juifs de France. 1967-2013 : Pendant 45 ans, la collecte du Keren Hayessod en France est représentée par l’AUJF : les fonds recueillis pour Israël sont destinés aux bénéficiaires des programmes du Keren Hayessod. 2013 : Rupture du partenariat Keren Hayessod-FSJU, malgré tous les efforts entrepris par le Keren Hayessod pour l’éviter. En conséquence, l’AUJF en tant que partenariat n’existe plus. Création d’un Keren Hayessod à nouveau indépendant présidé par Richard Prasquier. Le Keren Hayessod est la seule institution à répondre aux priorités de la société israélienne déterminées en coordination avec l’Etat d’Israël. Informations presse : Sophie Atlan - 01 77 37 70 85 ou sophie.atlan@kh-aui.fr Site internet : http://www.keren-hayessod.fr/ Faire un don : Keren Hayessod 10, place de Catalogne 75014 Paris 01 77 37 70 80 http://www.keren-hayessod.fr
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La France en Israël rend un hommage appuyé à Albert Camus (les 12 et 13 novembre 2013)
Décédé en 1960, l’écrivain Albert Camus aurait eu 100 ans le 7 novembre 2013. Figure emblématique de la littérature française, il était avide de justice et de liberté. N’ayant reçu aucun hommage public en France métropolitaine, l’Institut Français de Tel-Aviv n’a pas voulu manquer l’évènement pour mettre à l’honneur ce grand homme. L’Ambassade de France et l’Institut français d’Israël, en partenariat avec l’Université de Tel Aviv et Beit Hagefen, célèbrent le centenaire de la naissance d’Albert Camus, prix Nobel de littérature, avec un colloque exceptionnel, les 12 et 13 novembre, en présence de l’historien Benjamin Stora, et du philosophe et écrivain Abdelwahab Meddeb. Fils d’un caviste disparu en 1914 lors de la Grande Guerre et d’une mère analphabète, Albert Camus s’est toujours décrit comme un enfant des quartiers populaires d’Alger. C’est son oncle Gustave Acault, anarchiste et franc-maçon, qui lui donnera accès à sa librairie et donc à la culture. A dix ans, il présente déjà une lucidité intellectuelle qui trouble son instituteur Louis Germain, qui le prendra sous son aile. Albert Camus restera fortement attaché à sa terre natale d’Algérie, qu’il ne quittera qu’en 1940. Quand il sera question de l’indépendance dans les années 50, il se prononcera contre, parlant de «formule purement passionnelle», même s’il dénonce la répression violente de l’Armée française. Ces deux figures éminentes de la littérature et de la philosophie française ont entretenu une relation amicale tumultueuse, tantôt rivaux, tantôt complices. Réunis par la passion commune de la poésie et du théâtre, ils sont amenés à se retrouver autour d’une scène comme en 1944 dans Le Désir attrapé par la queue de Picasso (la troupe pléthorique est réunie sur la photographie ci-contre). Chacun traite de l’absurdité de l’existence, mais quand Jean-Paul Sartre dépeint un existentialisme pessimiste, Camus adopte une approche plus optimiste. L’histoire littéraire retient surtout
les réserves adressées à propos de leurs productions respectives. Une relation proche du «Je t’aime, moi non plus», qui n’est certainement pas étrangère à l’émulation intellectuelle engendrée par leurs débats. Organe de presse de la France résistante, de gauche et non communiste, Combat est né en 1941 dans la clandestinité. Déjà considéré comme une figure de l’intellectuel engagé, Albert Camus va rejoindre l’aventure de ce quotidien dès 1943. Faisant valoir de nombreuses expériences dans le journalisme depuis 1938, notamment aux côtés de son ami Pascal Pia, Camus va devenir le rédacteur en chef de Combat. Il signe de sa plume de nombreux éditoriaux où il préconise des orientations pour la France libre. Cependant, il développe une certaine forme de lassitude, alors que les ventes ne cessent de chuter. Il quitte son poste en juin 1947. Reconnaissance suprême pour un écrivain, le prix Nobel de la littérature distingue à 44 ans Albert Camus, «pour l’ensemble d’une œuvre qui met en lumière, avec un sérieux pénétrant, les problèmes qui se posent de nos jours à la conscience des hommes». Il rejoint au prestigieux palmarès les Rudyard Kipling, Anatole France, William Faulkner et Ernest Hemingway. Lors de son discours à l’ambassade de France de Stockholm, il tente de définir le rôle et les devoirs de l’écrivain dans la société de l’après-Guerre, «au service de la vérité et de la liberté». Albert Camus c’est un homme de combat, journaliste, assoiffé de justice contre toute forme de totalitarisme et qui refuse les choix faciles en politique. Albert Camus, c’est une figure mythique dans le monde entier, traduit en plus de 40 langues. Sa pensée, résister et lutter contre la mort et la misère, a fait école sur toute la planète, de l’Inde à la Chine en passant par les États-Unis. Albert Camus c’est un éternel amoureux qui a brisé le cœur de plusieurs femmes. Il était le premier homme qui a formulé avec talent l’absurdité de la vie. Albert Camus reste aujourd’hui
indispensable et incontournable. Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi, Algérie. Il est mort le 4 janvier 1960 sur une route d’Yonne en rentrant de Lourmarin. On trouvait dans son bagage ce roman, auquel il travaillait encore. ****** A propos du colloque Albert Camus en Israël: A l’occasion du centenaire de sa naissance, et pour permettre au grand public de re-découvrir l’œuvre d’Albert Camus, deux rencontres passionnantes sont proposées. A l’université de Tel Aviv, le 12 novembre de 14h à 19h, un colloque en trois séances : 1/ Sur la pensée et l’action d’Albert Camus, 2/ Sur Camus et la guerre d’Algérie, 3/ Sur l’œuvre de Camus, toujours d’actualité, une
rencontre entre Benjamin Stora, historien, spécialiste de la Guerre d’Algérie, et Abdelwahab Meddeb, écrivain et poète, fondateur et directeur de la revue « Dédale ». Participeront également au colloque Shlomo Giora Shoham, Université de Tel-Aviv, David Ohana, Université Ben Gourion, Anabel Herzog, Université de Haïfa, Denis Charbit, Open University of Israel, Ilana Hammerman, Editrice et traductrice et Cédric Cohen-Skalli, Université de Haïfa.
musulmans des origines à nos jours » (Albin Michel).
Olivier Rubinstein, Conseiller culturel et Directeur de l’Institut français d’Israël ouvrira ce grand colloque.
Benjamin Stora est professeur à l’université Paris-XIII et à l’INALCO. Spécialiste de l’histoire du Maghreb, il a notamment publié « La Gangrène et l’Oubli », « Mémoire de la guerre d’Algérie » (La Découverte, 1991) et « Les Trois Exils des juifs d’Algérie » (Stock, 2006).
A Beit Hagefen, Haïfa, le 13 novembre à 19h, une rencontre entre Benjamin Stora et Abdelwahab Meddeb au cours de laquelle ils reprendront le thème de l’encyclopédie qu’ils ont ensemble dirigé « Histoire des relations entre juifs et
*** Abdelwahab Medded a enseigné la littérature comparée à l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense. Il est notamment l’auteur de « La Maladie de l’islam » (Le Seuil, 2002), et « Pari de civilisation » (Le Seuil, 2009). Il produit aussi l’émission « Cultures d’islam » sur France-Culture.
Par Elinor Cohen-Aouat
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Mercredi 6 novembre Paris accueille un criminel Yves Bonnet, Préfet honoraire, ancien directeur de la DST écrit (extraits adaptés ; source en bas de page) : « Les mots ni la tribune ne suffisent pas toujours à effacer d’un pays l’image qu’il mérite. Ceux que prononcera mercredi Mohammad Javad Zarif, le ministre des affaires étrangères de l’Iran, devant le parterre poli et courtois de l’U.N.E.S.C.O., ne diffèreront guère des propos que tiendrait n’importe quel diplomate. Mais leur résonnance sera singulièrement assourdie par la muette protestation des
victimes d’un terrorisme quotidien, celui qu’un régime d’intolérance absolue fait subir à son peuple ».
Yves Bonnet : « Il ne lui suffira pas de belles formules quand il lui faudra expliquer les 270 pendaisons intervenues depuis l’élection du mollah « modéré » Rohani, les représailles contre les opposants de la minorité baloutche, avec à la clé, 16 exécutions sommaires dans la prison de Zahedan, la condamnation des bahaïs, objecteurs de conscience, à de lourdes peines de prison. Celle de Pegah Ahangarani, actrice talentueuse,
à 18 mois d’emprisonnement, en raison de ses déclarations et des entretiens accordés à des journalistes étrangers et la liste n’est pas close ». Yves Bonnet : « Mohammad Javad Zarif ne convaincra personne de la pureté de ses intentions, surtout pas ceux qui auront pris connaissance des déclarations du rapporteur spécial de l’organisation internationale pour les droits de l’homme en Iran, le maldivien Ahmad Shaheed, qui ne voit aucun signe d’amélioration dans un pays qui se place au second rang mondial pour
les exécutions capitales. Le quotidien iranien est effectivement fait d’interdictions, de censure, de brouillages et de parasitages des chaînes de radio et de télévision, de destruction de paraboles, de persécution de minorités religieuses, toutes pratiques dont, cependant le régime communiste avait, à son corps défendant, démontré l’inanité ». Yves Bonnet : « Mais comment convaincre un fanatique de se faire tolérant ? Comment démontrer que la force des démocraties réside précisément dans leur capacité à admettre, à
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susciter même la critique ? Après Paris et l’U.N.E.S.C.O., ce sera Genève et les négociations autour du nucléaire : le même ministre des affaires étrangères reprendra l’antienne de la bonne volonté iranienne et les mêmes mensonges que les révélations de l’opposition iranienne, bien peu relayées dans les médias occidentaux, ont sèchement dénoncé », conclut Yves Bonnet (fin des extraits adaptés ; source en bas de page). Michel Garroté
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A La Knesset : après Mitterand et Sarkozy, au Tour de Hollande ?
Selon l’AFP et repris par de nombreux médias Français : « François Hollande fera probablement un discours devant la Knesset, le parlement israélien, lors de son voyage minovembre en Israël, a estimé le chef de la diplomatie Laurent Fabius. “Je pense qu’il le fera”, a déclaré Laurent Fabius sur la radio France Inter, interrogé sur ce point à propos du séjour du président français en Israël et dans les Territoires palestiniens, du 17 au 19 novembre. La question a été soulevée en Israël lorsque le président de la Knesset Yuli
Edelstein a déclaré fin octobre qu’il ne rencontrerait pas M. Hollande si ce dernier ne se rendait pas à la Knesset lors de sa visite. L’ambassade de France en Israël s’était étonnée de “la réaction de M. Edelstein alors que le programme de la visite du président français n’est pas encore finalisé”. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a par la suite déclaré qu’Israël déroulerait le “tapis rouge” à François Hollande. Dans le passé, deux présidents français se sont exprimés dans l’enceinte du Parlement israélien, François Mitterrand en 1982 et Nicolas Sarkozy en 2008″.
Technologie Israélienne pour lutter contre le gaspillage de l’eau L’analyse de l’onde acoustique, répercutée sur plusieurs capteurs à la fois via les tuyaux, permet de détecter et de localiser les micro-fuites, selon le même principe qui sert à localiser un téléphone portable en fonction de sa distance par rapport aux bornes qui l’entourent. Et le résultat est là : en plaçant un capteur tous les 300 à 500 mètres, une microfuite peut-être repérée et localisée avec une précision d’un mètre !
Jusqu’à 70% de gaspillage urbain de l’eau évité grâce à une technologie israélienne Nous avons tous été sensibilisés à la nécessité d’économiser l’eau, mais peu d’entre nous savent que le premier consommateur d’eau est… le réseau lui-même ! Même dans les pays développés, les chiffres ont de quoi faire frémir : entre 20% et 40% de l’eau injectée dans le réseau de distribution est perdue à cause des fuites, d’après une étude de l’OCDE. Et encore, ce taux peut grimper jusqu’à 70% dans les pays en voie de développement… une véritable passoire qui coûte cher aux usagers et à l’environnement.
Pour l’heure, la solution la plus courante est celle du contrôle périodique, « une fois par an, ce qui n’est pas suffisant », explique Zeev Efrat, PDG d’Aquarius Spectrum, jeune start-up israélienne spécialisée dans la détection des fuites, « mais il n’y a pas d’autre option ». Et encore, « peu d’infrastructures peuvent se le permettre », ajoutet-il, « à cause du coût des équipements et de la main d’œuvre ». Certes, des « compteurs intelligents » sont déployés depuis plusieurs années pour repérer en temps réel toute consommation inhabituelle, mais ils se révèlent insuffisants pour remédier à cet énorme gâchis. En effet, la fuite n’est détectée qu’a posteriori, lorsqu’elle a
déjà entraîné une perte importante visible sur les relevés. Et le problème ne s’arrête pas là, car comment savoir où se situe exactement la fuite et éviter de déterrer inutilement plusieurs centaines de mètres de canalisations ? C’est là qu’interviennent les experts d’Aquarius Spectrum, qui est bien partie pour révolutionner la distribution de l’eau. Leur solution ? « Ecouter » le réseau pour détecter en temps réel la moindre fuite avant qu’elle ne devienne problématique. Pour cela, ils ont développé un système de micro-capteurs acoustiques posés à intervalles réguliers sur les canalisations, pilotés par un logiciel avancé de détection des fuites.
Ce n’est pas le seul avantage du nouveau système. Contrairement aux méthodes classiques, qui ne permettent qu’un suivi périodique et sectoriel, les capteurs contrôlent la totalité du réseau en permanence et en temps réel. Entièrement automatisé, le système est en outre capable d’apprendre et de comparer les signatures sonores des fuites pour améliorer sa précision. Les données recueillies sont mises à disposition des clients via une plateforme en ligne et peuvent être consultées sur une application pour smartphones, pensée pour simplifier les contrôles de terrain par les agents de maintenance. Enfin, le coût de déploiement de la technologie est extrêmement bas et permet d’espérer un retour sur investissement en moins de deux ans, comme l’a démontré une installation pilote mise en service début 2011. Si Aquarius Spectrum a pu élaborer cette solution simple et ingénieuse, c’est que son équipe n’en est pas à son coup d’essai. Son fondateur et ancien PDG, David Salomon – un ancien du Technion – s’est inspiré de ses 15
années d’expérience dans le secteur médical. Ses deux associés, Boris Greenstein et Prosper Dayan, sont des spécialistes de la détection acoustique et comptent respectivement 15 et 30 ans d’expérience dans leur domaine. Ils sont épaulés par un pôle recherche et développement qui emploie quatre personnes supplémentaires. La technologie d’Aquarius Spectrum, qui s’adresse à tous les gestionnaires de réseaux de distribution d’eau, s’inscrit dans le contexte du développement des « réseaux intelligents », un marché qui devrait bénéficier d’une croissance de 20% par an entre 2013 et 2020, d’après une étude du cabinet Xerfi. En France, Aquarius Spectrum pourrait aider les communes, responsables de la distribution de l’eau, à atteindre les objectifs fixé par les Grenelle de l’environnement : un taux de fuite moyen de 15%, contre 25% aujourd’hui. A titre de comparaison, Israël émarge à 10%. Aquarius Spectrum démontre aussi l’excellence des politiques publiques israéliennes en faveur de l’innovation environnementale. Son financement provient de Kinrot Ventures, un Capital risque créé en 1993 dans le cadre du Programme israélien d’incubateurs technologiques. Privatisé en 2006, le fonds se spécialise aujourd’hui dans le financement de start-ups proposant des solutions innovantes pour la gestion de l’eau. Lévi-Avishaï Léger-Tanger Source: http://siliconwadi.fr
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Un lobby anti-religieux de plus en plus agressif tauré par la tradition prophétique, qui est un devoir essentiel des parents enfants leurs enfants mâles», déclarait le Conseil français du culte musulman. «Comme pour les personnes de confession juive, la circoncision est considérée par les familles musulmanes comme un acte d’obéissance divine».
Le Président israélien Shimon Peres, comme le ministère israélien des Affaires étrangères avaient exhorté le Conseil de l’Europe à «revenir immédiatement sur cette résolution», tandis que le Consistoire central, union des communautés juives de France, avait fait part de sa «stupéfaction» et de son «inquiétude». «Si cette résolution n’a pas d’incidence législative directe, soulignait-il, elle dénote néanmoins un esprit et un climat délétères à l’égard du judaïsme. Après les attaques à répétition contre l’abattage selon le rite religieux, c’est un autre des fondements du judaïsme qui est désormais directement visé». Les musulmans ne sont pas en reste dans le concert des protestations qui se sont élevées de toutes parts. «La circoncision est un acte rituel ins-
Lundi soir à Berlin, le grand rabbin Pinchas Goldschmidt a qualifié le discours de M. Jagland de «très important pour nous. La circoncision, indisssociable de notre foi, ne doit pas être instrumentalisée par un lobby anti religieux de plus en plus agressif visant à interdire la pratique religieuse». La controverse sur les rites religieux musulmans et juifs n’est pas nouvelle. Si, chez la plupart de leurs opposants, ils sont sources de «souffrances injustifiées», leur demande d’interdiction est ressentie comme un déni du religieux à connotation antisémite ou antimusulmane. En décembre 2012, le parlement allemand avait voté une loi autorisant la circoncision pour motifs religieux, pourvu que l’opération se fasse dans un cadre médical professionnel. Cette décision mettait fin à six mois d’âpres controverses, après une décision de la cour de Cologne assimilant le rite religieux à des «coups et blessures aggravés» passibles de poursuites pénales.
Invention israélienne bientot vous n’aurez plus jamais peur des aiguilles! préventive Israël possède un réseau étendu de services médicaux : médecine préventive et santé publique, qui soignent la majorité de la population, des hôpitaux dont le niveau médical est parmi les meilleurs du monde et d’excellents centres de rééducation.
Israël est l’un des pays les plus avancés du monde dans le domaine de la médecine. En 63 ans d’existence, Israël est devenu une grande puissance dans le domaine de la médecine. La recherche médicale, les médecins et les médicaments israéliens inspirent les sommités médicales dans le monde et représentent une contribution importante à la médecine dans beaucoup de pays. Nous avons regroupé pour vous les réussites majeures de la médecine israélienne que vous pourrez citer avec fierté une fois devenu notre ambassadeur. Israël possède le plus grand nombre de brevets médicaux homologués au monde par rapport au nombre d’habitants. Il possède un réseau étendu de services médicaux et de services de médecine
Israël peut être fier de l’amélioration de la santé de la population au cours des années d’existence de l’Etat grâce à une infrastructure de santé publique performante, une bonne qualité de vie, une réelle sensibilisation à la qualité de l’environnement et « un mode de vie sain » dans la mesure du possible. On peut mesurer les progrès de la médecine en constatant l’amélioration générale de la santé de la population et donc un plus grand bien-être, la lutte contre la stérilité, le vieillissement plus tardif et la prolongation de la longévité, considérée comme l’une des plus élevées des pays développés. Israël est un leader du développement de la biotechnologie La biotechnologie est le fondement d’une amélioration future de la médecine et des traitements médicaux. Trois des Prix Nobel décernés récemment à des savants israéliens sont des Prix Nobel de médecine. Ce qui était jadis du domaine de la science-fiction – des organes du corps humain qui repoussent pour remplacer des membres amputés ou atrophiés – semble maintenant à la portée de la recherche appliquée grâce à la maîtrise du développement des cellules souches. Beaucoup d’inventions médicales israéliennes sont utilisées dans les salles d’opérations les plus modernes du monde entier Des appareils électro-
niques procèdent à divers examens médicaux informatisés dont certains sont minuscules. Par exemple une capsule contenant une caméra vidéo filme les intestins, des supports artériels flexibles et résistants soignent les maladies cardiaques (endoprothèse vasculaire), on procède au dépistage du cancer du sein sans radiations, des médicaments comme le Copaxone soignent les personnes qui ont la maladie de Parkinson. Grâce à une collaboration entre l’informatique et la médecine, un logiciel de gestion des maladies a été mis au point afin de diminuer autant que possible les erreurs humaines pendant le traitement médical en milieu hospitalier. Israël est l’un des pays occidentaux qui vient en tête pour la survie des personnes ayant contracté le cancer En termes de statistiques mondiales, Israël figure parmi les pays où le taux de survie des personnes ayant le cancer est le plus élevé. De plus, des rapports du ministère de la Santé indiquent que le nombre de personnes qui survivent à cette maladie augmente constamment. Israël a mis au point un médicament qui empêche l’aggravation de la maladie d’Alzheimer et améliore la santé des personnes qui ont la maladie de Parkinson Ce nouveau médicament, mis au point pour la compagnie pharmaceutique Teva est le résultat d’une coopération entre le personnel et les chercheurs de la R&D du Technion de Haïfa et l’équipe de Teva chargée de créer des nouveaux médicaments. Le processus d’élaboration du médicament a duré 16 ans et l’investissement a dépassé 100 millions de dollars. Actuellement, l’entreprise israélienne Teva est l’une
des plus grandes compagnies pharmaceutiques du monde entier, qui fabrique des médicaments connus et invente des nouveaux médicaments. Deux médicaments sur les trois qui soignent la sclérose en plaques ont été mis au point en Israël 1996-1998 – la FDA a accordé son autorisation à Copaxone et à Rebif, deux médicaments sur les trois existant dans le monde pour le traitement de la sclérose en plaques, qui ont été mis au point à l’Institut Weizmann. Israël a inventé une capsule révolutionnaire qui détecte des maladies de l’appareil digestif En 1998, la société israélienne Given Imaging a inventé la capsule PillCam qui effectue l’examen des intestins et de l’œsophage. Ce sont des capsules vidéo conviviales, que le patient avale, et qui permettent au docteur d’explorer l’appareil digestif. De plus, ce système augmente de 25% l’efficacité de l’examen en comparaison d’un examen habituel. La société a reçu le Grand Prix de l’Union européenne en 2003 dans la catégorie : « Invention qui constitue une contribution majeure à l’humanité ». Israël a inventé le premier ordinateur biologique Le Professeur Ehud Shapira de l’Institut Weizmann a inventé le premier ordinateur biologique en 2001. Par la suite, des modèles plus sophistiqués ont été élaborés comme l’ordinateur biologique moléculaire pour le diagnostic et le traitement du cancer et un ordinateur composé entièrement d’enzymes et de molécules d’ADN. Israël a mis au point un appareil révolu-
tionnaire pour le diagnostic de l’apnée du sommeil Le Prof. Peretz Lavie, président du Technion, a mis au point avec Robert Schnall une technologie innovante pour le diagnostic de l’apnée (pause respiratoire survenant pendant le sommeil) en enregistrant le flux du sang dans un doigt. Elle constitue un progrès spectaculaire de la technologie du diagnostic des troubles du sommeil. Les taux de réussite dans le domaine de l’obstétrique et du traitement de la stérilité en Israël sont parmi les plus élevés au monde. Israël est un pays avancé dans le domaine du traitement de la stérilité avec le record mondial de la fertilisation in vitro par rapport au nombre d’habitants, soit 25 services de traitement de la stérilité dans tout le pays. 3 400 traitements contre la stérilité sont effectués chaque année par million d’habitants contre 600 en France et 500 en GrandeBretagne. Il n’y a qu’en Israël que la médecine publique finance des cycles de traitement de la stérilité sans restriction jusqu’à la naissance de 2 enfants et jusqu’à ce que la femme atteigne l’âge de 45 ans. Un médecin israélien a mis au point une méthode pour supprimer la mauvaise haleine à l’aide d’un traitement au laser Le chercheur a découvert que dans la plupart des cas la mauvaise haleine est provoquée par des bactéries qui se logent dans les cavités des amygdales de la gorge. Dans la méthode qui a été mise au point, un rayon laser détruit les bactéries et assèche les amygdales.
L’information en provenance d’Israël Edition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013
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Tous à l’Institut Français de Jérusalem ce mardi soir pour écouter Charles Enderlin !
invite aussi, à un autre date, Philippe Karsenty, son meilleur contradicteur et aussi un élu de la République. Nous, les 150.000 Français en Israël, appelons tous nos compatriotes qui résident à Jérusalem (et ailleurs) à se rendre le plus nombreux possible, ce mardi soir à l’Institut Français de Jérusalem pour apporter poliment mais fermement la contradiction à Charles Enderlin. Et puisque nous sommes démocrates et que nous pensons que tous les points de vue doivent pouvoir s’exprimer à l’Institut Français de Jérusalem, nous demandons solennellement à ce que Philippe Karsenty puisse venir s’y exprimer aussi dans un avenir proche.
Ce mardi 12 novembre à 19h, Charles Enderlin est invité à présenter son nouveau Livre : « Au nom du Temple » à l’Institut Français de Jérusalem, au centre Chateaubriand (21 rue Salah Eddine), Voici comment l’éditeur présente le nouveau livre d’Enderlin : « Plongeant ses sources dans la haute antiquité biblique, le fondamentalisme messianique juif a pris son essor en juin 1967 après la conquête de la Cisjordanie et surtout du Haram Al Sharif –le troisième lieu saint de l’Islam- où se trouvent aussi les ruines du Temple d’Hérode là où le patriarche Abraham avait prétendu sacrifier son fils Isaac. »
Trois mille ans de l’Histoire des Juifs sont ainsi rayés d’un trait de plume. Entre la haute antiquité biblique et la guerre des six jours, pour Enderlin, il ne s’est rien passé qui concerne le peuple juif. Pire encore, le temple de Salomon, dont il ne reste aujourd’hui que le Kotel, devient le Temple d’Hérode. Le sacrifice d’Isaac, acte fondateur de notre religion, est une hypothèse improbable, et le Mont du Temple devient pour, Enderlin, Haram Al Sharif. Puisque l’Institut Français de Jérusalem invite Charles Enderlin à venir s’exprimer, nous devons exiger qu’il
Venez donc nombreux ce mardi soir à 19h l’Institut Français de Jérusalem, au centre Chateaubriand (21 rue Salah Eddine) apporter la contradiction à Charles Enderlin. Dans le même temps, nous vous invitons tous à écrire ou à téléphoner au nouveau consul de France à Jérusalem pour soutenir notre demande Il faut téléphoner au : (02) 629 85 00) ou écrire u nouveau Consul de France: herve.magro@diplomatie. gouv.fr les150000francaisenisrael@gmail. com
L’ancien patron de la CIA demande la libération immédiate de Jonathan Pollard
S’exprimant lors d’une conférence à Manhattan, l’ancien patron du Central Intelligence Agency (CIA ), James Woolsey a demandé aux États-Unis de libérer immédiatement l’espion israélien emprisonné aux Etats-Unis, Jonathan Pollard. Pollard, 59 ans, a été arrêté par les autorités américaines en 1985 et plus
tard condamné à la prison à vie . Woolsey a déclaré que les espions d’autres alliés, comme de Corée du Sud et des Philippines, ont reçu des peines de six ou sept ans de prison. Et que la plupart du temps, ils ont été libérés avant la fin de leurs peines » Il est en prison depuis longtemps
maintenant, et les seules personnes qui sont en prison depuis si longtemps sont des assassins. Ce n’est pas le cas de Pollard. » Woolsey a dirigé la CIA de Février 1993 à Janvier 1995. Par Frédérique Assouline