Israël Actualités n°281

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GRATUIT - Numéro 281 - Edition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Journal Israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Echec et Mat

Samedi, le verdict est tombé, les grandes puissances occidentales sont tombées dans le piège que l’Iran avait tissé sur le programme nucléaire. Les occidentaux pensent que cet accord va pouvoir résoudre tous les problèmes de la région. C’est sans compter sur le réalisme du gouvernement israélien qui ne pense pas un instant mettre entre les mains des occidentaux la sécurité d’Israël et des Juifs comme cela avait été le cas lors des accords de Munich en 1938 entre Hitler (Allemagne) et Mussolini (Italie) d’un coté, Neville Chamberlain (Grande Bretagne) et Dalodier (France) de l’autre. On a vu ce qui c’était passé ... Reproduire la même situation en sachant quels sont les interlocuteurs que les occidentaux ont en face d’eux … Il ne faut pas abuser. Ces mêmes interlocuteurs qui prient tous les matins pour la destruction du Grand Satan, « les Etats Unis », et du petit Satan, « Israël » ... Aujourd’hui, le cas d’Israël n’est plus isolé. En effet, d’autres acteurs rentrent dans la danse comme l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis qui sont tout aussi inquiets de la position du Président américain, Barak Obama, sur son étroit rapprochement avec les leaders Chiites (Iran) au détriment des sunnites (Arabie Saoudite et les Emirats). Encore une fois, comment les occidentaux peuvent t-ils croire un instant aux sons des sirènes iraniennes ? La seule chose que veulent les responsables iraniens n’est autre que la levée des sanctions qui étouffent le pays depuis quelques années ce qui permettra de faire rentrer des devises qui se compteront en plusieurs milliards de dollars et facilitera au-delà

Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Israël Actualités est une marque déposée en France

des six mois, une manne financière qui leur permettra de continuer leur programme nucléaire ... puisque dans cet accord il n’est nullement mentionné le fait du démantèlement des 60 000 centrifugeuses et de l’Uranium enrichi. Alors pourquoi ne pas se débarrasser immédiatement de cela si ce n’est pour s’en servir plus tard (l’accord à Genève est pour une période de 6 mois). Aujourd’hui, il n’est plus question de jouer avec ce genre de personnages. Les occidentaux ont peut-être oublié qui est à l’origine de ce jeu d’échecs ; et bien ce sont les Iraniens, au nom de Cheik meth. Les Iraniens sont de grands stratèges, les Iraniens ont su amener leur ennemis sur le célèbre coup d’échecs, le coup de la fourchette (le coup de «la fourchette» : quel que soit la pièce déplacée pour se protéger, il y en a une de perdue) pour finir par le coup du berger (le coup du berger est un Mat de début de partie qui permet de piéger les débutant « les occidentaux » dans le cas présent avec sa dame et son Fou) Alors avant de vous retrouver dans la situation des accords de Munich de 1938, il faut que vous sachiez qu’Israël est un pays souverain qui ne laissera personne décider pour lui et ne laissera pas une épée de Damoclès au-dessus de sa tête ... N’oublions pas qu’Israël fait partie des super puissances nucléaires à travers le monde et, comme le disent ceux qui appellent à détruire Israël, ils se trompent en prenant leurs rêves pour des réalités car aujourd’hui, le seul des deux pays qui pourrait détruire l’autre et bien, mes amis à votre avis ... Quel est-il ? Israël bien sur ! Alain Sayada

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L’information en provenance d’Israël Edition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Elections au Consistoire de Paris: le programme de Joël Mergui l’emporte

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Catherine Ashton confirme qu’un accord a été obtenu avec l’Iran

deux pays depuis la révolution islamique de 1979 qui avait débouché sur la rupture de leurs relations diplomatiques.

PARIS, 25 nov 2013 (AFP) - La communauté juive a largement approuvé dimanche le programme du président du Consistoire de Paris sortant, Joël Mergui, centré sur la défense de l’identité juive, une gestion financière rigoureuse et la promotion des jeunes, a-t-on appris lundi auprès de cette instance. L’élection se déroulait sur fond de forte rivalité. Face à Joël Mergui figuraient notamment les projets de Dov Zerah, 60 ans, ancien directeur général de l’Agence française de développement (AFD), ou Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA). Répartis en 48 centres de votes dans Paris et la région parisienne, les électeurs avaient à renouveler les sièges de 14 administrateurs sortants, dont celui de l’actuel président du Consistoire. Joël Mergui, médecin de 55 ans, considéré comme le plus orthodoxe des candidats, est arrivé en tête des suffrages exprimés dimanche avec un score inédit dans l’hisoire consistoriale parisienne de 54,97%, soit une progression de 9 points par rapport à

sa précédente élection en 2005.

mentaux.

Sur 46 postulants, 11 des candidats présentés par Joël Mergui ont été élus.

Chaque consistoire départemental se compose d’un grand rabbin et de quatre membres laïcs choisis dans l’assemblée des notables israélite locaux. Le consistoire central, à Paris, réunit le grand rabbin de France et huit membres laïcs élus par les notables israélites des différents départements.

«Parmi eux, Sarah Tellouk et Yoann Boccara, respectivement âgés de 26 et 30 ans, sont les plus jeunes administrateurs jamais élus à ce poste», indique un communiqué du Consistoire. Joël Mergui est candidat à sa propre succession en tant que Président du Consistoire de Paris, pour un mandat de 8 ans, à la tête de 26 administrateurs, dont les 14 qui viennent d’être élus. Les administrateurs sont renouvelés pour moitié tous les 4 ans. Son président doit être désigné en janvier prochain. De 25 à 30.000 personnes adhèrent au consistoire de Paris-Ile de France, le plus important en France par le nombre de grandes synagogues, une centaine, et peuvent voter. Joël Mergui, considéré comme le plus orthodoxe des candidats en lice, a, en outre été élu en 2012, et pour 4 ans, président du Consistoire central, qui regroupe les 15 consistoires départe-

Les rabbins nommés par les consistoires sont en charge des questions religieuses, tandis que les laïcs s’occupent de la gestion et de l’administration. L’institution consistoriale défend les intérêts du judaïsme et veille à maintenir une qualité de vie juive à travers les communautés, les synagogues, les écoles, les sociétés de bienfaisance et la cacherout (ensemble des règles alimentaires juives). Elle est chargée de l’entretien et de la préservation des lieux de cultes, bâtiments communautaires, cimetières. Le Consistoire central possède à travers son union de 140 communautés le plus important patrimoine juif d’Europe.

Le président des États-Unis Barack Obama a qualifié samedi de première étape importante l’accord intérimaire conclu avec l’Iran sur son programme nucléaire, tout en soulignant que d’énormes difficultés persistaient dans ce dossier.

M. Obama a pris soin d’expliquer à ses compatriotes que l’accord de Genève n’était qu’intérimaire et devait préparer le terrain à un marché de plus grande ampleur. Grâce à cet accord, l’Iran ne peut pas utiliser les négociations pour couvrir les avancées de son programme nucléaire, soupçonné d’avoir des visées militaires, a ajouté le dirigeant américain.

Lors d’une intervention solennelle depuis la Maison Blanche, M. Obama a aussi assuré que cet accord obtenu à l’arraché à Genève barre le chemin le plus évident de la république islamique vers une bombe atomique.

De notre côté, les Etats-Unis et leurs alliés se sont mis d’accord pour accorder à l’Iran un allègement modeste (des sanctions) tout en continuant à appliquer les plus sévères, a-t-il assuré.

Selon un haut responsable américain, cet accord, en substance arrête les progrès du programme nucléaire de l’Iran et ne reconnaît pas le droit à l’enrichissement du pays.

A ce titre, et pour donner une chance aux négociations d’aboutir, M. Obama a exhorté le Congrès à s’abstenir d’adopter de nouvelles sanctions contre l’Iran, comme certains élus le souhaitaient après l’échec des premiers rounds de négociations à Genève.

Selon ce responsable s’exprimant sous couvert de l’anonymat, l’accord intérimaire prévoit de neutraliser les stocks (de combustible nucléaire) enrichi à 20%, et énonce le principe d’inspections poussées des sites nucléaires iraniens. M. Obama a affirmé pour sa part que pour la première fois en presque une décennie, nous avons arrêté les progrès du programme nucléaire iranien, et des volets cruciaux du programme seront annulés. De nouvelles inspections donneront un large accès aux équipements nucléaires iraniens et permettront à la communauté internationale de vérifier si l’Iran tient ses engagements, a promis le président américain. M. Obama, qui depuis sa campagne électorale de 2007-2008 a professé l’idée de tendre la main aux ennemis des Etats-Unis, dont l’Iran, tout en oeuvrant à renforcer un régime de sanctions qui a étranglé l’économie de ce pays, a souligné qu’avec l’élection d’un nouveau président iranien cette année, une ouverture diplomatique a émergé. Fin septembre, M. Obama s’était entretenu au téléphone avec le nouveau dirigeant, Hassan Rohani, une première dans les relations entre les

Le président a promis que la résolution des Etats-Unis restera forte, tout comme nos engagements envers nos amis et nos alliés, en particulier Israël et nos partenaires du Golfe, qui ont de bonnes raisons d’être sceptiques visà-vis des intentions de l’Iran. A Genève, le secrétaire d’Etat John Kerry s’est lui aussi employé à rassurer ces pays qui s’estiment menacés par les ambitions nucléaires de Téhéran: l’accord rendra le monde, Israël et nos partenaires plus sûrs, a-t-il dit. En fin de compte, seule la diplomatie peut aboutir à une solution durable au défi que représente le programme nucléaire iranien. En tant que président et commandant en chef (des forces armées), je ferai tout le nécessaire pour empêcher l’Iran d’obtenir une arme nucléaire, a affirmé M. Obama. Mais j’ai la responsabilité d’essayer de résoudre nos différends de façon pacifique, plutôt que (nous) jeter dans un conflit. Aujourd’hui, nous avons une vraie occasion de parvenir à un accord complet et pacifique et je pense que nous devons le mettre à l’épreuve, a-t-il plaidé, tout en prévenant que ce ne sera pas facile (…) d’énormes difficultés persistent.


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« Ce n’est pas un accord historique, mais une erreur historique », affirme Netanyahou

Israël a dénoncé ce dimanche matin le « mauvais accord » conclu à Genève sur le nucléaire iranien en affirmant que Téhéran a obtenu « ce qu’il voulait », selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanayahu. « C’est un mauvais accord qui offre exactement ce que l’Iran voulait: la levée significative des sanctions et le maintien d’une partie significative de son programme nucléaire », a affirmé un communiqué quelques heures

après la conclusion d’un accord historique entre les grandes puissances et l’Iran. « L’accord permet à l’Iran de continuer à enrichir l’uranium, laisse en place les centrifugeuses et lui permet de produire des matières fissiles pour une arme nucléaire », a déplore le communiqué. « L’accord n’a non plus abouti au démantèlement de la centrale d’Arak », un réacteur à eau lourde situé dans

le nord de l’Iran, poursuit le communiqué. « La pression économique à laquelle est soumis l’Iran aurait pu amener à un bien meilleur accord qui aurait débouché sur un démantèlement des capacités nucléaires iraniennes », souligne également le bureau du Premier ministre.

tualité », a déclaré le ministre israélien à la radio militaire.

De son côté, le ministre de l’Économie Naftali Bennett a assuré qu’Israël n’était pas lié par l’accord de Genève et avait le droit de se défendre.

Même si les dirigeants israéliens s’attendaient à un arrangement à Genève, Le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman a résumé le sentiment de défaite en Israël: l’accord de Genève constitue « la plus grande victoire diplomatique de l’Iran ».

« Israël n’est pas engagé par l’accord de Genève. L’Iran menace Israël et Israël a le droit de se défendre », a estimé M. Bennett, dirigeant du Foyer juif, un parti d’extrême droite proche du lobby des colons. « L’accord laisse intacte la machine nucléaire iranienne et pourrait permettre à l’Iran de produire une bombe dans une période de six à sept semaines. Israël est prêt à toute éven-

« Nous n’avons pas remporté cette bataille mais il y a encore un long processus devant nous pour défendre la sécurité de l’Etat d’Israël », a-t-il ajouté.

« Cet accord est la plus grande victoire diplomatique de l’Iran, qui a obtenu la reconnaissance de son supposé droit légitime à enrichir de l’uranium », a-t-il dit à la radio publique. Interrogé sur une éventuelle frappe israélienne contre l’Iran, M. Lieberman, chef du parti ultra-nationaliste

Israël Beiteinou, s’est borné à réaffirmer que « toutes les options sont sur la table ». « La responsabilité de la sécurité du peuple juif et de la population israélienne relève de la seule responsabilité du gouvernement israélien. Toute décision à ce sujet sera prise de façon indépendante et responsable », a expliqué le ministre des Affaires étrangères. M. Netanyahu a mené ces dernières années une active et intense campagne internationale, notamment aux Etats-Unis, contre un accord avec l’Iran ne prévoyant pas un arrêt des activités d’enrichissement de l’uranium de ce pays. Le Premier ministre a également brandi à plusieurs reprises la menace d’une attaque militaire israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.


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Ankara et le Caire expulsent leurs ambassadeurs Obama téléphone à Netanyahou pour parler de l’Iran Le président américain Barack Obama a appelé dimanche le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour discuter de l’accord sur le nucléaire iranien qui menace d’augmenter les tensions entre les proches alliés, a déclaré la Maison Blanche. « Les deux dirigeants ont réaffirmé leur objectif commun d’empêcher l’Iran d’obtenir la bombe nucléaire, » a déclaré un porte-parole de la Maison Blanche aux journalistes a bord d’Air Force One alors qu’Obama se dirigeait vers la côte ouest des EtatsUnis, a rapporté l’AFP.

L’Egypte a expulsé samedi l’ambassadeur de Turquie après des propos du Premier ministre turc Recep Tayip Erdogan condamnant la répression des islamistes par les nouvelles autorités égyptiennes, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères. La Turquie qui avait promis des mesures de rétorsion n’a pas tardé à réagir. Ankara a déclaré samedi « persona non grata » l’ambassadeur d’Egypte en Turquie, répondant à l’expulsion de l’ambassadeur de Turquie en Egypte, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. Un « grand démocrate », disait encore hier, vendredi 22 novembre, à l’occasion du centième jour de la répression de la place Rabia, le Premier

ministre Erdogan au sujet de l’ancien président Morsi, insistant sur le respect que lui inspirait son « attitude » devant la justice, mais ajoutant qu’il n’en avait aucun pour les auteurs du coup d’Etat.

Quant à l’ambassadeur égyptien en Turquie, qui était déjà, depuis août dernier, dans son pays pour consultations, il a été prié par Ankara de rester où il est avant d’être officiellement déclaré persona non grata en Turquie.

Ce sont ces mots qui ont définitivement fâché les autorités égyptiennes, qui avaient déjà, à plusieurs reprises, dénoncé l’immixtion de la Turquie dans leurs affaires intérieures. Le même ambassadeur turc, Hüseyin Avni Botsali, qui avait déjà, peu après le renversement du gouvernement des Frères musulmans, été rappelé à Ankara en signe de protestation, est cette fois tellement sûr de ne pas reprendre son poste au Caire qu’il a déjà été affecté à la tête d’une nouvelle ambassade.

Au centre de la querelle : les Frères musulmans Depuis début juin, les relations n’ont fait que se tendre entre les deux pays, en raison du soutien appuyé du gouvernement islamo-conservateur de l’AKP aux Frères musulmans. Le torchon brûle désormais, ce qui ne semble pas gêner Recep Tayyip Erdogan, qui ne rate pas une occasion de faire en public le signe de la main aux quatre doigts ouverts, symbole de la place Rabia.

« Conformément à notre engagement à collaborer étroitement avec nos amis israéliens, le président a dit au premier ministre qu’il veut que les Etats-Unis et Israël commencent immédiatement des consultations en ce qui concerne nos efforts pour négocier une solution globale, » a-t-il ajouté. Obama a souligné que le groupe P5+1 négociant avec l’Iran cherchera à obtenir une « solution durable, pacifique et globale qui permettrait de résoudre les préoccupations de la communauté internationale concernant le programme nucléaire de l’Iran, » a déclaré Josh Earnest, le porte-parole adjoint à la Maison Blanche. Il a ajouté qu’Obama et Netanyahou ont convenu de maintenir un « contact étroit » sur la question. « Le président a souligné que les

Etats-Unis resteront fermes dans leur engagement envers Israël, qui a de bonnes raisons d’être sceptique sur les intentions de l’Iran, » a déclaré Earnest. L’appel téléphonique est venu quelques heures après que l’Occident et l’Iran ont signé un accord intérimaire que Netanyahou a rejeté comme « une erreur historique ». Les relations entre Israël et les EtatsUnis sont tendues depuis un certain temps, alors que Netanyahou a averti à plusieurs reprises avant la signature que l’accord était mauvais. Selon certains rapports récents, l’administration américaine a été frustré par les mises en garde de Netanyahou au point qu’Obama a refusé d’accepter les appels téléphoniques de Netanyahou. Le secrétaire d’état américain John Kerry s’en est pris a ceux qui critiquent l’accord dimanche, en disant que ceux qui le critiquent ont la responsabilité de « dire aux gens quelle est la meilleure alternative ». « Israël gagnera réellement une plus grande marge de manœuvre en termes de capacité de percée de l’Iran, » a insisté Kerry dans une interview à la chaîne ABC. « Voulez-vous rester assis, là-bas, et dire que vous devez démanteler votre programme avec son arrêt, et pendant que vous argumentez pour ce démantèlement, ils progressent ? » a demandé Kerry.



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Le « vrai faux accord de Genève » un Munich II Responsable de l’AP : « les USA sont inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique des sites nucléraires de Natanz et Fordow, des centrifugeuses, des mines et sites d’expoitation d’uranium

derrière l’assassinat d’Arafat »

Si tout cela est respecté par l’Iran, les pays du 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Allemagne) s’engageraient en échange aux mesures d’apaisement principales suivantes pendant les 6 mois que l’accord est valable:

Selon toutes les chancelleries occidentales « un accord historique aurait été signé avec l’Iran » à Genève. Or à la lecture de cet accord on comprend très vite qu’il s’agit d’une grande mascarade sans aucune contrainte de part et d’autre. L’Iran s’engagerait à limiter son programme nucléaire et l’Occident s’engagerait en contrepartie à lever les sanctions… L’emploi ici du conditionnel démontre qu’il ne s’agit en rien d’un engagement ferme des parties. Au delà de cette grande pantalonnade diplomatique, se joue un drame: ce « vrai faux accord » sans contrainte donnera l’occasion à Obama et aux Européens d’alléger les sanctions ce qui permettra à l’Iran de poursuivre son programme nucléaire « l’air de rien ». Il ne restera plus qu’Israël pour empêcher que le régime islamique des Mollahs n’atteigne son objectif funeste. Israël se retrouve seul pour faire le « sale boulot » afin de détruire la capacité nucléaire iranienne. Benjamin Netanyahu et le gouvernement israélien ne sont pas dupes sur les conséquences probables de

ce faux accord: il s’agit bien d’un renoncement à la fermeté tant de l’administration américaine que des pays européens. Il a déclaré « Cet accord n’est pas un accord historique mais une erreur historique » . « Israël n’est pas lié par cet accord et na laissera pas l’Iran se doter de la capacité nucléaire ! ». Téhéran a obtenu « ce qu’il voulait », selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanayahu. « C’est un mauvais accord qui offre exactement ce que l’Iran voulait: la levée significative des sanctions et le maintien d’une partie significative de son programme nucléaire ». À en croire le document diffusé par l’administration américaine, l’Iran s’engagerait à : • Mettre un terme à l’enrichissement d’uranium supérieur à 5% • Neutraliser son stock d’uranium enrichi à près de 20% • Ne pas construire de nouvelles structures et centrifugeuses permettant l’enrichissement d’uranium • Autoriser l’accès quotidien aux

• Ne pas imposer de nouvelles sanctions liées au nucléaire • Lever certaines sanctions sur l’or et d’autres métaux précieux, le secteur automobile et ses exports pétrochimiques • Rendre possible des réparations et des inspections de sécurité pour certaines compagnies aériennes iraniennes • Débloquer 4,2 milliars de dollars (3 milliards d’euros) provenant des ventes du pétrole — actuellement restreintes — sous formes de versements périodiques • Autoriser le versement de 400 millions de dollars (soit 300 millions d’euros) pour financer les études d’étudiants iraniens • Faciliter, pour le bien du peuple, les transactions humanitaires comme l’achat de nourriture, de matières premières agricoles et de médicaments. On le voit ici il s’agit d’un « vrai faux accord » qui n’est pas sans rappeler les accords de Munich qui conduisirent tout droit à la Seconde Guerre Mondiale… Peut-on déjà l’appeler Munich II, « le jour où l’Occident baissa son froc devant l’Iran »… © Jean-Marc Moskowicz pour www.europe-israel.org

Révolution des Arabes à Bruxelles

Jibril Rajoub, responsable de l’autorité palestinienne et un des chefs du Fatah, est apparu à la télévision de l’AP et a accusé les EtatsUnis d’être derrière le prétendu « empoisonnement » de l’ancien président de l’AP et archi-terroriste Yasser Arafat par Israël. « Il est évident qu’Israël n’était pas seul, » a déclaré Rajoub dans une interview diffusée la semaine dernière, ajoutant que « les Etats-Unis y étaient. Ce fou appelé Bush a retiré la protection de Yasser Arafat et a donné à Sharon le feu vert pour liquider Yasser Arafat. » Les déclarations de Rajoub ont été traduites en anglais par Palestinian Media Watch. En dépit de témoignages médicaux disant qu’Arafat est mort en 2004 du sida, des récentes enquêtes commencées en novembre 2012 ont trouvé une possibilité « modérée » d’une intoxication au polonium.

Les premiers résultats concluants ont rapidement été repris par l’AP qui a déclaré qu’Israël était « le seul suspect » dans « l’assassinat » d’Arafat. En outre, le ministre palestinien des affaires religieuses avait précédemment revendiqué sur la télévision de l’AP que « les juifs ont empoisonné Arafat comme ils ont empoisonné le prophète Mohammed. » D’un autre côté, à l’opposé des récentes accusations contre Israël et des nouvelles accusations contre les Etats-Unis, il y a d’autres théories. Outre celle majoritairement reconnue qu’Arafat serait mort naturellement du sida, Fahmi Shabane, un ancien officier du renseignement de l’autorité palestinienne, a suggéré que des dirigeants de l’AP même, y compris l’actuel « président » Mahmoud Abbas, pourraient en fait être derrière « l’assassinat ».

Le Prince Bin Talal d’Arabie Saoudite: « Pour la première fois, on a des intérêts communs avec Israël »

particuliers. Ces perquisitions ont permis l’arrestation immédiate de 18 bandits dont seulement 7 ont été placés sous mandat d’arrêt. Les 11 autres, remis en liberté, n’ayant probablement pas plus d’une dizaine de condamnations à leur palmarès et pouvant donc être considérés comme non-dangereux pour la société.

Rassurez-vous, il ne s’agit pas (encore) d’un soulèvement arabo-musulman dans notre capitale, mais du démantèlement d’une bande sévissant depuis plusieurs mois dans la région Bruxelloise et particulièrement à Ixelles.

moi, savons que les actes délictueux ou criminels commis par la population arabo-musulmane de notre pays sont très rares, et qu’il est tout à fait exceptionnel que des « enrichisseurs culturels » fassent la une de l’actualité pour des faits aussi crapuleux…

Depuis le 3 novembre dernier, les policiers de la capitale travaillent sur un dossier concernant une organisation criminelle dans laquelle on retrouve plusieurs membres d’une bande urbaine qui se fait appeler « RDA », c’est-à-dire « Révolution Des Arabes« .

La police bruxelloise a mis le paquet

Avec un nom pareil, il a été cette fois difficile pour les médias de cacher l’origine des malfrats… Malheureusement, il est à craindre qu’encore une fois, les arabes de la capitale ne soient stigmatisés par des méchants racistes. Vous comme

La police bruxelloise aura mis le paquet (bravo la police !). Début de cette semaine, 265 policiers ont mené 42 perquisitions à Ixelles ainsi que dans la région bruxelloise, permettant la saisie impressionnante de matériel informatique, hi-fi, télévisions, téléphones portables, GPS, vêtements et chaussures de luxe, parfums, armes et même d’une quantité importante de produits stupéfiants ou de médicaments. La bande, bien organisée, entreposait ce butin dans des entrepôts privés ou même au domicile de

Afin de garder une pareille efficacité dans la gestion des actes crapuleux dans notre pays et afin de continuer à n’autoriser la présence sur notre territoire qu’à des immigrés à la volonté d’intégration indéniable, pensez à voter pour les mêmes dirigeants politiques… En mai prochain, surtout votez PS, MR et CDH, et surtout pas pour ceux qui voudraient désenrichir notre culture en expulsant ces gens un peu trop turbulents, mais pas bien méchants, comme le voudraient le Parti Populaire, La Droite, Wallonie D’abord, le Parti des Pensionnés ou le P+… Votre serviteur patriote, libre et toujours insoumis à l’islam, © Pierre Renversez http://www.dreuz.info/

Le prince Al Waleed bin Talal d’Arabie Saoudite explique ce matin que les intérêts « de Tel-Aviv et de Riyad concernant l’Iran sont « presque identiques, » confirmant qu’une frappe militaire contre la République Islamique pourrait « neutraliser » les ambitions nucléaires iraniennes. Dans une interview donnée au Wall Street Journal, le prince milliardaire saoudien a critiqué l’accord entre l’Iran et les puissances occidentales sur le programme nucléaire de Téhéran qui n’inclut pas le démantèlement des usines d’enrichissement d’uranium.

« Les Saoudiens et Israéliens condamnent tout accord qui ne réclame pas le démantèlement de la capacité iranienne à construire une bombe avec du plutonium » explique le Prince saoudien. Et Waleed bin Talal d’ajouter que « comme le dit Netanyahu, Hassan Rohani est vraiment un loup déguisé en mouton. » Le prince saoudien conclu en expliquant qu’une frappe militaire vaut mieux qu’un mauvais accord diplomatique. Par Jean-Marc Dupeyret



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Les Ambassadeurs d’EL AL : Une première à la Grande Synagogue de la victoire nouvelle initiative conjointe entre la compagnie EL AL, l’Agence juive pour Israël, l’organisation « Stand with us » et le ministère israélien des Affaires étrangères. Les pilotes et personnels de bord de la compagnie animeront des conférences auprès des communautés de la diaspora et deviendront « les Ambassadeurs d’Israël ». Cette initiative est le fruit du Directeur général de la Compagnie EL AL, Elyezer Shkedy ancien Général de l’armée de l’air qui a décidé de prendre part aux efforts conjoints visant à améliorer l’image d’Israël dans le monde, et consolider les relations entre les Juifs d’Israël et ceux de la Diaspora. Pour la première fois dans l’histoire d’Israël, une société du secteur privé a décidé de jouer un rôle actif dans l’image d’Israël à l’extérieur de ses frontières. Ce projet est révolutionnaire pour son approche unique en matière de « communication de proximité ».

La Compagnie EL AL, a lancé lors du shabbat dernier le projet « Ambassadeurs d’EL AL » à la grande synagogue de la victoire. Accueillis chaleureusement par le Rabbin Moshe Sebbag lors d’un Shabbat Plein les vendredi et samedi 8 et 9 novembre, plus de 250 personnes étaient présentes pour partager cet évènement. En présence du Président d’EL AL Elyezer Shkedy ainsi que de nombreuses autres personnalités ils ont assisté, samedi à la

lecture du Sefer Torah d’EL AL, pour la première fois en France. Arrivé spécialement d’Israël pour l’occasion le Sefer Torah d’EL AL est le reflet de l’union reliant les communautés juives à travers le monde. Repas de Shabbat, Kidoush et conférences se sont succédés dans la joie. Les Ambassadeurs d’ EL AL, au nombre de 4 ont su émouvoir et intéresser l’assemblée en partageant

l’amour de leur pays et leur histoire personnelle, véhiculant ainsi auprès du public présent une image d’Israël authentique. Cette opération sera renouvelée et d’autres réunions auront lieu dans les mois à venir. A propos des Ambassadeurs d’EL AL Les Ambassadeurs d’EL AL est une

Chaque membre de cette délégation d’ambassadeurs a été choisi spécifiquement pour ce projet. Après avoir participé à un programme de formation de trois mois où ils ont été formés par les organisations conjointes de ce projet ambitieux, ces volontaires partageront leur temps libre, ordinairement de repos entre les vols à donner des conférences et participer à des rencontres avec les résidents locaux. Emaillé d’histoire personnelles et de leur vécu en Israël, il s’agit de véhiculer une image différente d’Israël, non plus sous le prisme médiatique mais d’un point de vue per-

sonnel et apolitique à l’occasion de rencontres de débats et d’échanges. Chaque conférence sera illustrée par un film d’introduction sur le succès d’Israël dans des domaines connexes non politiques ( tels que la science , la culture , l’agriculture , l’aide aux crises humanitaires dans le monde et les progrès médicaux ). Ce programme extraordinaire permettra de diffuser les idées de tout l’échiquier politique et de répandre le beau visage d’Israël en renforçant l’identité de la société et de l’Etat , plutôt que d’aborder des questions controversées. Contact EL AL Michèle Robert-Ricci Service commercial marketing et publicité Tél 01 44 55 00 23 micheler@elal.fr


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Condamnations américaines tardives des propos de Khamenei Netanyahou « promet » que l’Iran monde éclairé, et pas seulement Israël, mais le monde reste silencieux, en pensant que c’est de la pluie, et continue de parler avec les émissaires de ce chef, qui sont maîtres de la tromperie. Et ensuite ils nous reprochent de faire des comparaisons avec les années 1930. »

Samantha Power, l’ambassadeur américain à l’ONU, a condamné jeudi les propos du « guide suprême » iranien, Ali Khamenei, dans lesquels il a fait allusion aux responsables israéliens comme ceux qui « ne peut même pas être appelés des hommes », et le premier ministre Benyamin Netanyahou comme un « chien enragé ». Dans une interview à CNN, Power a déclaré que ces remarques étaient « odieuses ». Plus tôt dans la journée, le secrétaire d’état américain John Kerry a déclaré à la commission des relations étrangères du Sénat que « de toute évidence, nous sommes profondément en désaccord avec les déclarations de Khamenei. » « C’est inflammatoire et inutile, » a ajouté Kerry. Les responsables israéliens ont exprimé leur choc jeudi que les puissances mondiales qui négocient avec l’Iran sur son programme nucléaire, et les Etats-Unis en particulier, sont restés silencieux suite aux commentaires acerbes de Khamenei. Khamenei s’en est pris à Israël et à la France lors d’un discours à des dizaines de milliers de volontaires mili-

ciens Bassidj à Téhéran, retransmis en direct sur Press TV, une chaîne iranienne. « Les responsables sionistes ne peuvent pas être appelés humains, ils sont comme des animaux, certains d’entre eux, » a déclaré Khamenei. « Le régime israélien est voué à l’échec et à l’anéantissement, » a-t-il dit. Le dirigeant iranien a défini le « régime sioniste » comme le « chien enragé de la région. » Jérusalem attendait une condamnation de ces commentaires de la part des responsables des états participant aux pourparlers nucléaires avec l’Iran à Genève, mais une telle réaction n’a pas été directe. « Nous savions que les américains étaient impatients, plus encore que les iraniens eux-mêmes, de parvenir à un accord intermédiaire a Genève, mais nous n’avons pas estimé à quel point, » a déclaré un responsables israélien. Il a ajouté que « l’Occident choisit de ne pas diriger son regard vers Khamenei, qui est le vrai visage de l’Iran et son dirigeant de facto, et accepte le ‘joli visage’ de la diplomatie iranienne. Les commentaires du chef suprême, qui maudit l’Amérique et la France au milieu des négociations, constituent un crachat au visage du

Un responsable de la délégation américaine aux pourparlers de Genève évitait les questions des journalistes jeudi sur la question, en disant : « naturellement, il y a encore des expressions du manque profond de confiance entre nous et les iraniens, qui provient de plus de trois décennies de relations coupées. Nous essayons de parvenir à un accord dont le but est d’empêcher pacifiquement le régime iranien d’obtenir des armes nucléaires, tout en traitant cette atmosphère, et ce n’est pas facile. » Le premier ministre Benyamin Netanyahou, qui s’est rendu mercredi en Russie pour lancer un appel pour des termes plus sévères, a déclaré que les commentaires de Khamenei montrent que l’Iran n’a pas changé depuis que le soi-disant modéré Hassan Rouhani a été élu président en juin. « Il appelle les juifs des ‘chiens enragés’, disant qu’ils ne sont pas humains. Le public a répondu par des cris ‘mort à l’Amérique ! Mort à Israël ! » N’est-ce pas familier pour vous ? C’est le vrai Iran ! Ils ne doivent pas avoir d’armes nucléaires. Et je vous promet qu’ils n’auront pas d’armes nucléaires, » a déclaré le premier ministre.

n’obtiendra pas l’arme nucléaire

Netanyahou, qui a rencontré mercredi le président russe Vladimir Poutine pendant 4 heures et demie, a déclaré que la Russie et Israël partagent le même objectif d’empêcher l’Iran d’obtenir des armes nucléaires. Il n’a cependant pas révélé si il a réussi à convaincre Poutine de prendre une position plus ferme contre l’Iran lors des pourparlers avec le groupe P5+1 qui se déroulent actuellement à Genève.

L’Iran n’aura pas l’arme nucléaire, a déclaré sans équivoque le premier ministre Benyamin Netanyahou à un groupe de dirigeants juifs russes jeudi. Après avoir dit que le « vrai » Iran n’était pas celui des films de propagande produits par le ministre des affaires étrangères Javad Zarif souriant et parlant sur un avenir de paix, mais plutôt celui du « guide suprême » Ali Khamenei appelant les juifs des « chiens enragés ». Khamenei, lors d’un rassemblement mercredi en Iran, a appelé Israël un « régime illégitime » dirigé par des « chiens enragés intouchables ». « Il est interdit à l’Iran d’avoir l’arme nucléaire, » a dit Netanyahou. « Et je peux vous promettre qu’ils n’auront pas d’armes nucléaires. »

Netanyahou tente d’amener les russes a prendre un rôle plus actif dans ces discussions, dans l’espoir que cela conduise à un type d’accord avec l’Iran semblable à ce que les russes ont négocié en ce qui concerne les armes chimiques de la Syrie. La Russie, en raison de son influence en Syrie, a contribué à faire admettre au dictateur syrien Bachar al-Assad l’accord de septembre pour démanteler son arsenal d’armes chimiques. Parmi les pays du groupe P5+1 (les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne), c’est la Russie qui a les liens les plus étroits et la plus grande influence avec l’Iran. En plus de rencontrer les dirigeants des communautés juives de Russie, Netanyahou a tenu informé les principaux journalistes de Russie. Il a également prévu deux autres interviews avec les medias russes ainsi qu’une visite du nouveau musée juif à Moscou, avant de rentrer en Israël jeudi soir.


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Nel Burden, cette propagandiste pro-iranienne qui n’est toujours pas expulsée par Israël

nade du Mur des Lamentations qui peut croire aux images diffusées ici. Ce clip de 2 minutes offre des images somptueuses de la façon dont les Juifs « prennent d’assaut le Mont du Temple, » chaque jour, avec le soutien de la police et des services secrets. Oui mais voilà… Les images sont enregistrées devant le mur des lamentations ! Et si la journaliste n’a pas d’images pareilles concernant le Mont du Temple (appelé dans le reportage Esplanade des Mosquées), c’est parce que cela n’a jamais eu lieu depuis la reprise, par Israël, de la ville, en 1967.

Ce « reportage » de propagande diffusé par Press TV (organe officiel iranien) est un exemple en matière de désinformation et je me demande, très sérieusement, comment et pourquoi l’Etat d’Israël n’a pas encore pris de mesure pour expulser cette « journaliste », Nel Burden. Si la liberté d’informer est nécessaire, celle de mentir n’est en rien honorable. Et ce reportage de la télévision iranienne va très loin dans le mensonge. D’ailleurs, il n’y a que les téléspectateurs qui ne font pas la différence entre le Mont du Temple et l’Espla-

Brandeis University lâche Al Qods University

Ô terrible déception !Ô amer constat ! Les arabes palestiniens seraient-ils de fieffés contempteurs du Nazisme ? Il semblerait que pour l’Université Brandeis du Massachussets, la réponse serait OUI. Il leur en aura fallu du temps avant qu’ils osent vraiment regarder en face les étudiants de l’Université Al Qods dont Sari Nusseibeh est le Président depuis une bonne vingtaine d’années. Les faits : Le 5 Novembre dernier, l’Université Al Qods accueillit aimablement une manifestation anti-israéliennne d’un genre…plus colorée, plus directe. Des banderoles partout et des troupes arborant le salut nazi tout en piétinant les drapeaux israéliens ; on se serait cru dans notre bon vieux Berlin du temps du petit moustachu. Les effets ont été assez marquants

pour que l’Université américaine de Brandeis s’émeuve au point d’interrompre ses relations avec l’université Al Qods. Sari Nusseibeih a bien tenté de rattraper le coup devant le chargé de l’université américaine qui a eu du mal à contenir sa rage. Ce Monsieur américain du nom de Lawrence a donc demandé à Nusseibeh de condamner cette manifestation en ANGLAIS ET EN ARABE. Penaud, le pseudo-chantre de la paix et ex-négociateur arabe a tenté l’exercice sans toutefois y parvenir. Extrait de la déclaration de Nusseibeh :

« ….des extrémistes juifs ont utilisé cette manifestation pour capitaliser les événements qui s’y sont déroulés afin de dénaturer l’Université Al Qods et faire accroire que des idéologies fascistes, antisémites et nazies y sont propagées. Mais sans ces idéologies, il n’y aurait pas eu de massacres des juifs en Europe et par voie de conséquence de catastrophe (naqba) du peuple palestinien. … Ces « opportunistes » ont profité de cette manifestation pour dépeindre les palestiniens comme un peuple indigne de son indépendance et de sa liberté. Ils veulent (les juifs) rallier l’Occident à leur cause et utilisent tout ce qu’ils peuvent pour le faire. Quant à l’opinion publique, elle va dans le sens des juifs et soutient l’occupation et la colonisation. » L’Université Brandeis a pesté encore plus à la lecture des propos de Sari Nusseibeh qui devait « normalement

» désapprouver publiquement les manifestants de son Université ayant eu un comportement plus qu’indigne : dégueulasse. Les ponts sont donc définitivement rompus entre Brandeis U et Al Qods. (adieu pognon aussi…) Expliquer aux tenants de la prestigieuse université américaine (une des meilleures aux US) que les arabes palestiniens sont dépourvus de sens moral mais surtout d’honnêteté intellectuelle était devenu un combat perdu d’avance. Il aura fallu ce petit incident pourtant coutumier dans la région pour qu’ils mettent un terme à dix années de collaboration avec l’Université Al Qods. Ceci n’est pas vraiment un fait divers ordinaire. Les arabes nostalgiques d’un IIIè Reich où leurs juifs auraient été aussi carbonisés comme le souhaitait Amin Al Husseini, c’est d’un banal consternant. Ce qui l’est moins par contre, c’est cette soudaine prise de conscience ! Il se trouve que Brandeis U est aussi connue pour être un chaudron chaud bouillant de la contestation de gauche qui exerce toujours un pro-palestinisme effarant. Devrions-nous voir les prémisses d’une nouvelle ère ? Brandeis U vat-il devenir le premier d’une liste de partenaires Palestiniens qui vont voir la lumière ? Wait and see.

El l’on peut aussi se demander pourquoi le caméraman ne montre que des images « lointaines » ou « zoomées » du Mont du Temple ? En vérité, peutêtre n’ont-ils même pas été autorisés par les palestiniens à rentrer dans cette zone de la vieille ville de Jérusalem. Et puis… C’est sans parler des mensonges dits par tout les intervenants… On y apprends même qu’un juif qui prie sur le Mont du Temple est un viol des conventions internationales… Non, vraiment, où le gouvernement israélien est débile, où il est composé d’incapables. Par Zeev Koskas



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REFOUA CHELEMA DE DAVID HAÏM BEN MINETTE AZOULAY

Parachat Mikets : l’Espoir de la lumière de Hanouka

juifs dans le monde..). Les Grecs par contre y voyaient une fin en soi, pour eux le monde était multiple avec des originaires variés, à l’image de tous les «d-ieux» qui formaient leur Panthéon. A l’opposé, les juifs voyaient dans la multiplicité de la nature le reflet du Créateur Unique, celui qui s’était révélé en Egypte et au Mont Sinai pour leur donner la Thora. Les Grecs n’ayant pas eu de révélation ni de prophétie, ne pouvaient atteindre par le biais de leurs seules déductions intellectuelles, la vison d’un monde unitaire. Mais revenons à la paracha Mikets, appelé par Pharaon pour expliquer ses songes, Yossef ne se contente pas d’en donner une interprétation magistrale, il propose au roi une série de mesures économiques à prendre pour gérer la crise…

Cette paracha coïncide presque toujours avec la fête de Hanouka. Il existe un lien profond entre cette paracha et l’événement de Hanouka, où contre toute attente, un petit groupe de Juifs (Les Hachmonaïm) a tenu tête à l’Empire Grec dominant et a réussi à réinstaurer une dynastie juive en Terre d’Israël pendant prés de 200 ans. A l’issue de deux années supplémentaires de prison, Yossef sortira pour interpréter les rêves de Pharaon d’Egypte. Le Tout Puissant mettra ainsi un terme à l’obscurité dans laquel il vécu. Nous savons par ailleurs que la Grèce Antique avait « obscurci les yeux des juifs ». En effet, l’exil de « Yavane » -Grec se distingue de tous les autres par le fait que les Grecs voulaient porter atteinte non pas à la vie physique des Juifs, mais essentiement à leur vie sprirituelle et morale. Il interdirent le Chabbat et le Roch Hodêch dans le but de déraciner les bases même de la vie religieuse juive pour les contraindres à adopter un

mode de vie à « l’occidental ». Les Juifs devaient se tourner totalement vers la culture, l’éducation physique et la phylosophie. Cette assimilation intellectuelle est comparée par nos sages aux ténèbres que connut Yossef dans les prisons d’Egypte où il s’éjourna 12 années de sa vie. Lorsque Pharaon l’appelle à son secours , commence alors l’ascension de Yossef qui l’aménera jusqu’au trône…Yossef est bien l’archétype du « Goel » du Libérateur d’Israel, celui qui opère le passage des ténèbres à la Lumière. C’est pour cette raison que tous nos Maîtres établissent un lien entre sa sortie de prison et la libération du joug de la Gréce antique. Les Grecs ont inventé la philosophie au sixième siècle avant notre ère. Elle connaitra son apogée avec Platon et Aristote, qui fera de son élève Alexandre Le Grand, le conquérant du monde antique. Si les références des philosophes grecs à la Thora sont inexistants, l’inverse n’est pas vrai, puisqu’on trouve dans la Guemara de nombreuses allusions à la pensée

grecs, sous forme de dialogue parfois conflictuel entre les sages juifs et les sages grecs. Pour les grecs, il faut en général séparer, diviser, pour pouvoir comprendre les choses et les analyser afin de s’en servir… Cette approche donnera au monde d’aujourd’hui ; la science. Cette science est évidemment un bienfait pour l’humanité étant donné qu’elle permet de dominer la nature au profit de l’homme. La Thora a également cette attrait pour l’analyse et le dévellopement des sciences, mais les considèrent tout au plus comme un moyen, ou un instrument au service de l’homme. Ainsi, les Maîtres du Talmud considéraient que l’astronomie ou la médecine (comme Maimonide) étaient essentielles à connaitre, puisque ces sciences « profanes » permettaient respectivement de fixer le calendrier des fêtes et de sauver des vies humaines. On retrouve effectivement dans l’approche juive ce même désir d’analyse et de maitrise de la nature ( Il n’y a qu’a voir le nombre des chercheurs ou des médecins

Le comportement de Yossef semble pour le moins inattendu car après tout il n’est pas un haut dignitaire auquel on demande une opinion. Il n’est qu’un « misérable hébreu » présenté par le maître échanson, qui fut tiré de sa prison pour interpréter les songes du Chef suprême de l’Egypte. Comment a-t-il eu l’audace de dépasser le cadre qui était le sien? En réalité, la conduite de Yossef n’est ni irréfléchie, ni téméraire. Il ne fait qu’interpréter avec minutie les songes, les conseils qu’il propose ne sont pas le fruit d’une initiative personnelle mais font partie intégrante de ces songes. Yossef a été appelé certes pour interpréter ces rêves et c’est d’ailleurs ce qu’il fait, sans jamais sortir de ce rôle. Les conseils « économiques », ou plutôt les directives qu’il préconise sont dans la suite naturelle de l’interprétation. Pharaon est ébloui par l’explication de Yossef, par sa finesse d’esprit. Non seulement Yossef n’est pas critiqué pour s’être introduit dans les affaires du pays, mais il est considéré comme un véritable sauveur. Yossef a acquis des trésors spirituels inestimables auprès de son père Yaacov pendant dix sept ans. Par la suite, ces richesses

lui permirent de surmonter toutes les épreuves qu’il a traversées. Lorsque la femme de Putifar tentera le piège de la séduction et où ses forces semble l’abandonner c’est encore l’image du visage du vieux père qui lui apparait. Chaque fois que Yossef est en difficulté, c’est l’image de son père qui accoure à son secours. Rabinou Moché Haim Louzato zal nous explique que cette idée transparait dans le verset suivant : «Et D-ieu était avec Yossef». En effet la valeur numérique du nom de D-ieu est égale à 26. Celle de Yossef à 156. «D-ieu était avec Yossef», signifie dit le Ramhal qu’il faut additionner les deux valeurs ensemble, (D-ieu 26) et (Yossef 156) . Le total représente 182. Or c’est précisément la valeur numérique du nom Yaacov (182). Ainsi l’Eternel était avec Yossef dans le fait qu’il présentait le visage de son père Yaacov fondateur des douze tribus d’Israël. Yossef a réussi en Egypte parce qu’il fut un réformateur, un homme avisé d’ouverture et un gestionnaire chevronné… La question que nous pouvons nous poser aujourd’hui au regard de notre communauté «organisée» : à quand une véritable réforme de ce consistoire qui souffre de tant de maux ? Yvan Lellouche



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Rony Brauman, l’antisioniste qui fait parler Itshak Rabin (z’’l) Itshak Rabin (z’’l) aurait-il déposé les armes et accepté l’exigence du « droit de retour » refusé par tous les autres dirigeants et, évidemment, par la population israélienne ? Bien sûr que non ! Aurait-il partagé le Mont du temple comme le firent, dans leurs propositions de paix, Ehud Barak en 2000 et Ehud Olmert en 2008 ? Rien n’est moins sûr !

LCI, voulant jouer le jeu du débat ouvert, a donné la parole à Rony Brauman sur la récente visite d’état de François Hollande en Israël. Ce n’est pas en sa qualité de médecin et d’ancien président de Médecins sans frontières qu’il donne son avis mais entant qu’antisioniste. En 2006 il n’hésita pas à déclarer : «Je pense que si j’avais été, à l’époque, en situation de prononcer un jugement, je ne crois pas que j’aurais été favorable à la création de l’état d’Israël ». Les Juifs sortis tout juste des camps de concentration auraient probablement apprécié ! Une ‘’qualité’’ donc qui attire les caméras et qui, dorénavant, se revendique fièrement en France ! Une spécificité qui lui permet d’être, publiquement, « scandalisé par l’attitude de F.Hollande avec B.Netanyahu ! ». Ce qui a choqué cet antisioniste primaire est l’accolade du Président français donnée au Premier ministre israélien. Pour Rony Brauman, « Benjamin Netanyahou est la personne

(…) qui peut être tenu pour responsable politiquement du meurtre, de l’assassinat de Rabin puisque pendant la campagne de 1996 les affiches qui soutenaient sa campagne montrait Rabin en uniforme nazi. (…) Donc Netanyahou a directement appelé au meurtre de Rabin ». CQFD ! En revanche, ce qui ne l’a pas scandalisé est le recueillement du Président français sur la tombe de Yasser Arafat qui fut directement et politiquement responsable de la mort de centaines d’Israéliens dus au refus de celui-ci de signer, en l’an 2000, la paix avec Israël, l’état qui se considère comme celui du peuple juif. Rejet ‘’palestinien’’ qui réduit à pas grand chose la ‘’pensée’’ de Rony Brauman lorsqu’il affirme qu’Itshak Rabin (z’’l) est « peut-être le seul leader israélien qui a vraiment compris que la sécurité d’Israël passait par la paix avant de passer par les armes ». Faire parler les morts est la spécialité de ceux qui cachent une doctrine peu avouable !

Le signataire des accords d’Oslo aurait-il accepté la création d’un nouvel état nettoyé de la présence de tout juif ? Non ! Aurait-il abandonné la sécurité de son pays et les frontières de ce nouvel état au bon soin de ses gouvernants rêvant d’un état judenrein ? Sûrement pas ! En quelque mots, aurait-il accepté la paix des cimetières qu’appelle de ses vœux Rony Brauman ? Non et non ! Une paix qui aurait amené Itshak Rabin (z’’l) à confirmer, au grand dam de cet antisioniste, que la ‘’sécurité d’Israël passe, malheureusement, part les armes’’ ! Arafat étant, jusqu’à son décès, le plus grand tueur de Juifs depuis Hitler. Chef d’état major de Tsahal, ambassadeur, ministre et Premier ministre, et toujours serviteur de la pérennité de l’état du peuple juif, cela serait faire injure à sa mémoire que de répondre par l’affirmative aux simples questions ci-dessus.

Une firme israélo-belge crée un implant contre les ronflements et l’apnée

Les extrémistes de gauche, les antisémites et ceux qui se cachent derrière le paravent de l’antisionisme n’ont vraiment honte de rien ! Publié par Victor Perez

Le groupe terroriste Hamas demande plus d’électricité à Israël La société israélo-belge Nyxoah a crée un implant révolutionnaire contre les problèmes de ronflements et de l’apnée du sommeil qui ne seront prochainement, qu’un mauvais rêve pour certains.

Imad al-Daelis, conseiller économique du chef du groupe terroriste Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré que les négociations étaient en cours pour augmenter le volume de l’électricité que le Hamas achète en provenance d’Israël, après 3 semaines d’un siège par l’Egypte de l’état terroriste. La compagnie israélienne d’électricité fournit déjà plus d’1/3 de l’électricité de Gaza, malgré les nombreuses attaques terroristes du Hamas contre les civils et les militaires israéliens, et malgré les déclarations publiques du Hamas appelant au génocide des israéliens et des juifs. Dans une interview à l’agence de presse Anadolu, Daelis a déclaré que

« les accords avec la compagnie israélienne d’électricité pour fournir plus d’alimentation aideront à résoudre la crise du manque d’électricité. » Il a déclaré que le « gouvernement » du Hamas a présenté sa proposition à cet égard à la compagnie d’électricité d’Israël via le secteur privé, et qu’un accord a été conclu, mais que cela nécessite également la restauration du réseau électrique local à un coût de millions de dollars. Le politicien égyptien Imad Hamdi, du front populaire égyptien, a critiqué le geste, traitant le Hamas d’hypocrite. Hamdi a souligné que le Hamas est coupable d’utiliser les ressources d’Israël malgré qu’il nie son existence, et a déclaré que le Hamas n’est

pas efficace comme mouvement de résistance contre Israël. Les remarques de Hamdi suivent des rapports qu’Haniyeh a également envoyé sa fille d’un an pour être traité dans un hôpital israélien, malgré ses appels ouverts à détruire le gouvernement même qui soigne sa fille et ses appels continus au génocide de la population juive d’Israël. Les médecins de l’hôpital de Petach Tikva ont finalement déterminé que la petite fille ne pouvait pas être soigné, et l’ont ramené à l’entité terroriste. La situation dans la bande de Gaza s’est détériorée depuis le mise en place du siège égyptien, souffrant de pannes et de débordements d’égouts.

Un adulte sur cinq, de plus de 40 ans, souffre d’un certain degré d’apnée obstructive du sommeil (AOS), ce qui peut entraîner des troubles de type hypertension, obésité, maladies cardiaques et accidents vasculaires cérébraux. L’AOS se produit lorsque le muscle de la langue se décontracte pendant le sommeil et retombe dans la gorge, bloquant le passage de l’air. L’implant novateur et ultra-miniaturisé mis au point par la firme israélo-belge, stimule justement le muscle de la langue afin d’éviter l’encombrement des voies respiratoires. Au cours d’une brève procédure en ambulatoire, l’implant est inséré sous le menton du patient, en pratiquant une courte incision peu invasive. Puis, chaque soir, avant de se coucher, le patient place un adhésif jetable contenant une batterie sur le dessous de son menton, afin d’alimenter, sans fil, les nerfs situés en

périphérie de la langue tout au long de la nuit, empêchant ainsi tout blocage des voies respiratoires pendant le sommeil nocturne. “Cette solution comporte de nombreux aspects novateurs. Le fait de pouvoir stimuler le muscle de la langue toute la nuit à l’aide d’une batterie sous forme de petit patch jetable est une innovation majeure.”, se réjouit le Dr Adi Mashiach, inventeur et cofondateur et PDG de Nyxoa. “Notre capacité de poser l’implant de manière peu invasive au cours d’une procédure rapide en ambulatoire devrait placer cette opération à la portée d’un grand nombre des personnes concernées. “, ajoute-t-il. L’implant n’est pas encore commercialisé mais l’Office américain des brevets (USPTO – US Patent and Trademark Office) a récemment délivré 11 brevets à la firme israélo-belge qui devrait lui permettre, dans les mois à venir, à s’attaquer au marché américain. Serge Dahan Source: info

http://www.lemondejuif.



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Le combat d’Obama contre Israël : cette fois c’est sérieux basée sur le plutonium pour aboutir à la bombe nucléaire.

Et enfin, sur le plan opérationnel, Israël se plaint d’avoir été maintenu dans le flou sur les détails du projet d’accord de Genève, sur ce qui a été offert à l’Iran et ce qui lui a été demandé, en dépit de l’engagement américain de le tenir pleinement informé.

L’Amérique et Israël sont désormais en terre inconnue. Huit mois à peine après la visite de Barack Obama en Israël, le premier déplacement international de son second mandat effectué en guise de réconciliation avec Benjamin Netanyahou, les deux proches alliés sont à nouveau en profond désaccord. Le litige porte cette fois-ci sur un « pré-accord » nucléaire avec l’Iran. Washington et Jérusalem trouveront un jour le moyen de dépasser ce choc titanique, mais les embrassades ne pourront pas effacer la profonde cicatrice qu’il aura laissée. La crise actuelle est d’ores et déjà l’une des pires entre les deux pays, et elle pourrait encore s’aggraver avant qu’une embellie intervienne. Depuis 1982, l’année où Menahem Begin avait voué aux gémonies le plan de paix de Ronald Reagan, jamais Israël n’avait critiqué publiquement d’une telle façon une initiative diplomatique de Washington. Dans une déclaration énergique à Jérusalem, le 10 novembre, Netanyahou a même appelé les dirigeants de la communauté juive américaine à user de leur influence pour faire échouer ce qu’il avait qualifié de « mauvais » accord avec l’Iran. Jamais un secrétaire d’État américain s’exprimant à la tribune d’une capitale arabe n’avait explicitement invité un premier ministre israélien à se garder de faire obstacle aux efforts de la diplomatie américaine et à mettre en sourdine ses critique jusqu’à la conclusion d’un accord, tout en réaffirmant l’authenticité de ses senti-

ments pro-israéliens. C’est ce qu’a fait John Kerry dans un point d’information inhabituel à Abou Dhabi, aux cotés du ministre des affaires étrangères des Émirats arabes unis, le 11 novembre dernier. Et on n’a pas non plus le souvenir récent que face à la critique de l’administration émanant d’Israël et de ses amis américains, un porte-parole du président des États-Unis ait accusé ses détracteurs de lancer « une marche vers la guerre ». Il ouvrait ainsi la boite de Pandore des attaques haineuses qu’il sera difficile de refermer. La critique israélienne de la politique iranienne des États-Unis comporte trois points essentiels : Sur le plan de la stratégie en premier lieu : Israël regrette que l’administration ait abandonné sans sourciller son exigence traditionnelle imposant à l’Iran de se conformer à l’obligation imposée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies de suspendre toute activité d’enrichissement. Il estime même que la fin de l’enrichissement n’est pas l’un des objectifs de ces négociations. Ensuite, sur le plan tactique, si Israël applaudit les sanctions dévastatrices imposées par l’administration à l’Iran, il craint fort que l’accord de Genève à venir ne réduise à néant la pression énorme de ces sanctions. En contrepartie, l’accord aboutirait au mieux à ralentir les progrès de l’Iran sans réduire ses capacités d’enrichissement de l’uranium. Il ne comporterait pas non plus un engagement sur le démantèlement de l’usine d’Arak qui constitue une filière alternative

Ce sont là de lourdes préoccupations et des accusations sérieuses. Elles méritent d’être effectivement prises en compte. Il est honteux de prétendre que ceux qui soulèvent ce genre de questions préfèrent la guerre à la diplomatie. D’autant plus que toutes ces critiques semblent solides. On aura beaucoup de mal, par exemple, à trouver un responsable de l’administration disant clairement que l’application pleine et entière des résolutions du Conseil de Sécurité reste le but de ces négociations, encore moins une « ligne rouge » de l’Amérique. Par contre les officiels ont qualifié le maintien de l’exigence de suspension de l’enrichissement de position « maximaliste ». Ils préfèrent parler de l’engagement du président d’empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire, une formulation beaucoup plus approximative qui conserverait à l’Iran la capacité de faire à tout moment une percée décisive. Il est important d’avoir rejeté la revendication de l’Iran à un « droit à l’enrichissement », ce que l’administration a apparemment fait à Genève, mais il n’en n’a pas été de même pour la suspension de l’enrichissement. Quant aux détails du « pré accord », les responsables de l’administration prétendent que les premiers allègements des sanctions contre l’Iran seront marginaux et que les mesures centrales relatives au pétrole et aux activités bancaires resteront en place jusqu’à ce qu’un accord global soit obtenu. Cependant c’est là une promesse qu’aucune administration ne peut garantir dans la mesure où l’efficacité des sanctions dépend de leur maillon le plus faible. Nul ne peut prévoir comment les autres pays, parfois avides de commerce avec l’Iran, envisageront le « pré accord ». Il n’est pas fantaisiste d’imaginer que

le régime de sanctions commencera à s’effriter dès la signature de l’accord intérimaire. Cela souligne qu’il serait sage de demander le maximum de concessions dès le « pré-accord », par exemple l’arrêt du réacteur d’Arak. Il faudrait aussi empêcher le spectre des sanctions de s’effilocher en donnant à l’Iran des preuves tangibles qu’elles pourraient se renforcer et devenir encore plus douloureuses.

De même pour savoir si Israël a été ou pas maintenu dans le flou sur les contenus de Genève, un commentaire contradictoire de Kerry suggère qu’il y a anguille sous roche. Après tout, il a dit, et d’autres officiels avec lui, qu’Israël avait été pleinement informé en permanence, et que ses critiques étaient injustifiées dans la mesure où il ne connaissait pas le détail de ce qui était sur la table dans ces négociations. Les deux déclarations ne peuvent pas être vraies en même temps. De plus, il est manifestement déloyal de demander à Israël et aux opposants du pays au « préaccord » de mettre en sourdine leurs commentaires avant que l’accord ne soit signé, ce qui est la position de l’administration, dans la mesure où les chances d’influer sur son contenu seraient rigoureusement nulles après sa conclusion. Ce qui aggrave la situation, c’est que Washington et Jérusalem connaissent une crise de confiance sur le processus de paix israélo-palestinien parallèlement à l’imbroglio iranien. On peut faire des éloges à John Kerry pour sa persévérance et sa créativité dans la conduite d’une diplomatie qui fait penser au drame de Sisyphe. Mais de façon inexplicable, il a perdu le contrôle de lui-même quand Israël a approuvé la construction de 1.900 appartements dans les territoires disputés, ce qui était une réponse politique à la jubilation des Palestiniens au moment où Israël a libéré de prison 26 terroristes endurcis. On ne soutient pas particulièrement la politique israélienne d’implantation en observant que 90% de ces appartement doivent être construits dans des banlieues juives de la capitale d’Israël ou sur des terres situées sur le « coté israélien » de la barrière de sécurité qui resteront sous contrôle israélien dans toutes les hypothèses. La réaction étonnamment féroce de Kerry a été de mettre sur le même plan toutes les constructions et de les dénoncer en bloc. Il a mis publiquement en question l’engagement pour la paix d’Israël, l’interrogeant de façon provocante sur sa préférence pour une troisième Intifada. Il s’est demandé aussi à haute voix si Israël évacuerait un jour ses troupes de la rive est du Jourdain, des troupes qui ont combattu avec les forces de sécurité palestiniennes contre le terrorisme et fait obstacle à l’extension de l’influence du Hamas. Si l’administration Obama voulait faire attraper un coup de sang aux Israéliens les moins paranoïaques, le moyen le plus sûr d’y parvenir serait de précipiter un accord à Genève et de s’attaquer en même temps à la crédibilité de la volonté de paix d’Israël. De son coté, Israël a envoyé à Washington des messages contradictoires, en particulier sur la question de l’urgence dans les conversations

sur le nucléaire. Ces derniers mois, Israël a fait du tintamarre sur le réacteur au plutonium d’Arak, rappelant sans cesse à Washington qu’à partir du moment où il serait en fonctionnement on ne pourrait plus l’attaquer militairement à cause des risques de radiation. Le message était : « le temps n’est pas de notre coté ». Ce raisonnement des Israéliens fournissait à l’administration de puissants motifs (certains parleraient « d’excuses ») pour un « pré-accord » incluant la fermeture d’Arak. Cependant, depuis le début des conversations de Genève, les Israéliens ont diffusé une autre interprétation, à savoir que « le temps est de notre coté. » Selon les Israéliens, l’Amérique a davantage de moyens de pression qu’elle ne le dit parce que les Iraniens ont le besoin désespéré d’un allègement des sanctions dont l’impact est dévastateur. Encore une fois il ne peut pas être vrai que le temps soit à la fois de notre coté et contre nous. Il est clair que la crise actuelle aurait pu être évitée. A présent la question est de savoir si l’on peut y remédier. Le présent écrit montre que l’administration s’oppose à une solution de compromis évidente sur les sanctions : l’approbation dès à présent de sanctions supplémentaires qui seraient mises en œuvre s’il n’était pas possible de conclure un « pré-accord » ou à l’expiration d’une date limite de négociation pour la conclusion d’un arrangement global. Il aurait aussi été utile pour l’administration de mettre en place un nouveau mécanisme de consultation en temps réel avec les Israéliens, pour éviter que des développements imprévus ne les surprennent. Les absurdités de la Maison Blanche sur la nature va-t-enguerre de ses critiques ont pour effet de ternir la crédibilité de la menace militaire américaine sur l’Iran déjà affaiblie par l’épisode des armes chimiques en Syrie. Il faut donc que l’administration agisse en urgence, à son initiative et en compagnie de ses alliés dans la région, pour rendre sa menace plus crédible. Plus que tout, il faut réparer le tissu déchiré de la relation israélo-américaine, ce qui inclut la question fondamentale de savoir si le monde va permettre ou non à l’Iran de se doter de capacités d’enrichissement indépendantes, ce qui nécessite de renforcer les convergences de vues entre Obama et Netanyahou. Comme le président l’a dit à Jérusalem en mars dernier, « Du fait de la coopération entre nos gouvernements, nous savons qu’il reste du temps pour poursuivre une solution diplomatique [du problème nucléaire iranien] » Si cette formule est exacte, l’absence de coopération signifie que le temps disponible est en train de s’épuiser. Titre original : Obama’s Fight With Israel : This Time It’s Serious par Robert Satloff Politico le 17 novembre 2013Traduction : JeanPierre Bensimon



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Hollande en Israël: « lamentable posture » pour le NPA

Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) a condamné mardi ce qu’il estime être une « lamentable posture » de François Hollande lors de sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens, qui s’inscrit selon lui « dans la continuité » de Nicolas Sarkozy.

Choquant : les services secrets français envisageaient d’assassiner un islamiste et accuser l’extrême droite

« Comme on pouvait s’y attendre, la visite de Hollande en Israël et à Ramallah confirme que l’actuel pouvoir s’inscrit dans la continuité du précédent, en choyant un État pourtant hors-la-loi au regard du droit international », écrit le NPA dans un communiqué. « À peine arrivé à Tel Aviv, Hollande a en effet tenu à se déclarer +l’ami d’Israël+, à promettre un renforcement de la coopération franco-israélienne et à vanter les vertus +démocratiques+ d’un État qui dénie tout droit aux Palestiniens en menant une politique raciste et expansionniste », poursuit le parti d’extrême gauche.

« Et ce ne sont pas les quelques mots prononcés à propos de la colonisation, lors de la courte incursion de Hollande à Ramallah, qui changeront le message porté par les autorités françaises: en prétendant adopter une approche +équilibrée+ entre, d’une part, un État oppresseur et, d’autre part, un peuple opprimé, Hollande a en effet choisi le camp du plus fort. Il n’y a pas de +juste milieu+ entre droit et nondroit, entre justice et injustice », écrit encore le NPA. « Le NPA condamne cette lamentable posture et rappelle son soutien à l’ensemble des revendications nationales des Palestiniens. L’État d’Israël ne doit pas être ménagé, et encore moins célébré: il doit être sanctionné ! », conclut le NPA, qui rappelle son engagement dans la campagne de boycott contre Israël.

Nucléaire iranien: un ministre israélien déçu par la position française Le chef de la diplomatie française a salué dimanche l’accord de Genève, qu’il a qualifié d’ »avancée importante pour la sécurité et pour la paix ».

Les services de renseignement français avaient projeté d’assassiner l’islamiste Abu Hamza, à Londres, et de se faire passer pour des néonazis, révèle ce matin le très sérieux Telegraph (source). Les espions français avaient prévu d’envoyer des menaces de mort au jihadiste, avec la signature de Combat 18, la branche armée du groupe néonazi britannique Blood & Honour fondé en 1991, avant de le tuer avec les armes qui sont utilisées par ce groupuscule. Autre option révélée par l’organisation Hope not Hate (pas la haine mais l’espoir), les renseignements français avait projeté de kidnaper Hamza et de le ramener en France. Le plan, qui date de 1999, avait

pour double objectif de lutter contre l’islam radical, car les Français trouvaient que les Britanniques ne le prenait pas assez au sérieux, malgré son importance outre Atlantique, et de créer une phobie contre les extrêmistes de droite. Etant hermétique aux théories complotistes, je n’aurais pas publiée cette information si elle ne venait pas du Telegraph. Elle met en lumière la constante bienveillance vis à vis de l’extrême gauche, responsable pourtant des plus sanglants attentats et crimes non islamistes qui se sont produits en Europe. Pas plus tard que la semaine dernière, à la grande déception des Caroline Fourest et autres gauchistes qui font de la distorsion des réalités

Cet accord « confirme le droit de l’Iran à l’énergie nucléaire civile, mais exclut de sa part tout accès à l’arme nucléaire », a expliqué M. Fabius, estimant que Genève constituait une « première étape majeure ».

leur gagne-pain, un islamo-gauchiste a blessé au fusil à pompe un photographe dans les locaux de Libération, un média qu’il a qualifié de « journaputes » menteurs et manipulateurs, ce qui atteste de sa parfaite lucidité. La même semaine, on apprenait l’existence de trois femmes réduites en esclavage pendant 30 ans, à Londres, et qui ont réussi à s’échapper. Les esclavagistes, vient d’apprendre le Daily Telegraph, sont deux gauchistes qui adorent Mao, et qui dirigaient un collectif communiste dans les années 70. Là encore, les journaliste trotskistes, mouchés, ne se bousculent pas pour dénoncer la puanteur de l’extrême gauche. © Hervé Roubaiv pour Dreuz.info.

Le ministre israélien des Finances Yaïr Lapid a exprimé dimanche sa déception devant la position de la France, qui s’est ralliée à l’accord sur le nucléaire iranien à Genève.

En froid avec l’administration Obama, les dirigeants israéliens s’étaient félicités de la « position ferme » de Paris lors du dernier round de négociations (du 6 au 9 novembre), en recevant chaleureusement le président François Hollande la semaine dernière pour sa première visite en Israël.

« On peut s’interroger sur les réactions dans le monde lorsqu’on voit Laurent Fabius (le ministre français des Affaires étrangères) lever le pouce en signe de victoire après la conclusion de cet accord alors qu’aucune centrifugeuse ne sera démantelée », a déploré M. Lapid, leader du parti de centre-droit Yesh Atid, à la radio militaire.

Au cours de son séjour, M. Hollande avait formulé « quatre exigences » pour un « accord intermédiaire » avec l’Iran: « mettre l’intégralité des installations nucléaires iraniennes sous contrôle international, dès à présent », « suspendre l’enrichissement à 20% », « réduire le stock existant » et « arrêter la construction de la centrale d’Arak ».


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Charles Enderlin revisite l’histoire Quand Yann Barthès prend ses téléspectateurs pro de la propagande ‘’palestinienne’’ n’ait toujours pas écrit de bouquin sur « la culture, la langue et l’histoire propre » des ‘’Palestiniens’’ avant 1947 ! Cette carence tient-elle au fait qu’il n’y aurait pas assez de matière pour ce faire ? Vraisemblablement ! A bien chercher, il n’existe pas un seul livre racontant le passé de ces Arabes de la Palestine mandataire restés sur la rive ouest du Jourdain après la naissance de la (Trans) Jordanie.

Le quidam qui avait encore un doute quant au manque de neutralité journalistique de Charles Enderlin sur le conflit proche-oriental et sur la responsabilité de l’Etat d’Israël dans la poursuite de celuici ne pourra plus en avoir après la lecture de l’interview qu’il a donnée au site en ligne Lapresse.ca. Un entretien qui résume très bien la vision enderlinesque : « Impasse en Terre sainte ». Avec de tel envoyé permanent à Jérusalem, l’antisionisme en Europe a encore de beaux jours devant lui ! On passera ici, entre autres accusations, sur l’éternelle responsabilité d’Israël quant aux échecs du plan de paix de 2000 ou sur la minorité israélienne qui arrive « à bloquer le processus politique et diplomatique » alors que la très grande majorité du peuple israélien est en faveur de la solution de deux états pour deux peuples et que la réciprocité n’est toujours pas de mise. Mais l’on ne fera pas l’impasse, en revanche, sur ‘’l’histoire’’ racontée par celui qui est considéré par ses pairs comme LE professionnel du conflit ! Un ‘’pro’’ que chaque média qui ‘’s’honore’’ consulte. Question du journaliste : « Sur le million de Juifs qui ont été expulsés de pays musulmans après 1947, ou les ont fuis ». Réponse : « Je ne pense pas qu’on puisse faire une équivalence avec les réfugiés palestiniens de 1947 qui vivent dans des camps et n’ont pas été intégrés dans leur pays d’accueil. Les Juifs pouvaient aller en Israël, mais les Palestiniens ne sont ni égyptiens, ni syriens, ni libanais, ni jordaniens, même s’ils sont tous musulmans. La Palestine avait une culture, une langue et une histoire propres en 1947.» On ne creusera pas ici sur le quitus qu’il semble donner aux pays d’accueil quant à la situation précaire des « réfugiés » encore en vigueur de nos jours. Des « réfugiés » qui après plusieurs générations ne sont toujours pas considérés comme natifs de ces pays par le journaliste ! Tout comme la propagande musulmane ! Coïncidence ? On ignorera pareillement l’oubli que les « réfugiés palestiniens de 1947 » pouvaient ce rendre dans les territoires qui leur ont été attribué par la résolution 181 de 1947, plutôt que dans les pays frères, afin de créer un nouvel état arabe. Qui les en a empêché ? L’intérêt de l’analyse ne se trouve pas là, mais dans le fait qu’à ce stade ce

On aurait apprécié pourtant un livre qui nous raconte tout d’abord les frontières de leur pays nommé « Palestine » ! Selon toute encyclopédie, non encore trafiquée par les antisionistes, la Palestine n’a jamais été un pays mais une région s’étalant, avant 1946 et la création unilatérale de la Jordanie par la Grande-Bretagne, de la mer méditerranée (Est) jusqu’aux frontières de l’Irak (Ouest) et de celles de la Syrie (Nord) à celles de l’Arabie Saoudite (Sud). On imagine aisément que pour les besoins de sa cause, Charles Enderlin réduit cette « Palestine » à la portion congrue située à l’ouest du Jourdain comme l’affirme si bien la propagande de l’Ouma. Exit donc le peuple jordanien avec ses culture, langue et histoire communes à celles des ‘’Palestiniens’’ et les quelques quatrevingt pourcent du territoire qui lui fut attribué ! Toutes choses si gênantes pour la ‘’vérité’’ du journaliste ! On aurait par ailleurs tant aimé lire ‘’l’histoire propre’’ de ce ‘’peuple palestinien’’ avant 1947, voire même juste avant la conquête, en légitime défense, de la Judée, Samarie et de la bande de Gaza en 1967 par Israël ! Un ‘’peuple’’ qui avait oublié sa ‘’nationalité’’ dès lors que l’Egypte et la Jordanie occupaient les territoires de 1948 à 1967. Se sentaient-ils, alors, Egyptiens et Jordaniens ? Car nul ne se souvient d’un seul acte de libération ni même intention déclarée de leur part ! La seule ‘’Palestine’’ que l’Olp cherchait alors à libérer, en son nom dès 1964, était entre les mains des Sionistes !

pour des gros connards…

Dans ces conditions, je suis forcé de reconnaître que nous avons sûrement été un peu trop naïfs. Si nous étions nombreux à ressentir une relative prise de conscience ou du moins une « légère amélioration » de la situation en France ces derniers temps, force est de constater qu’il n’en est rien.

Il y a quelques jours, Yann Barthès dénonçait avec courage et talent le salut nazi inversé que représente la « quenelle », un geste initié par Dieudonné et dont la popularité est croissante dans les milieux allant de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par les plus traditionnelles sphères « anti-sionistes ». Nous étions légitimement surpris par un tel travail de pédagogie en provenance de Canal+ et de son animateur vedette suite au comportement inacceptable la veille d’un invité du public qui avait alors profité de sa position pour effectuer à seize reprises le geste de la quenelle en direct sans être inquiété.

A l’heure où des dirigeants qui se présentent comme des « amis d’Israël » discutent avec les émissaires de l’Iran, le contraste entre l’indignation de Yann Barthès à l’antenne et cette photographie n’est pas sans nous rappeler qu’un discours reste crédible qu’à partir du moment où les actes et la réalité perceptible par tous ne contredisent pas la parole. Depuis, le Petit journal a accordé une tribune au terroriste Salah Hamouri suite à la visite officielle de François Hollande à Ramallah. Et ce soir, une photographie de Yann Barthès effectuant lui-même le geste de la quenelle commence à circuler sur les réseaux sociaux et risque de faire grand bruit à quelques jours du verdict du procès de Dieudonné. J’étais moi-même sceptique lorsque j’ai vu cette image mais après quelques recherches sur internet, chacun pourra constater qu’il ne s’agit pas d’un montage ni d’un sosie mais bien de Yann Barthès en personne.

Bien malin il sera s’il peut confirmer par des preuves cette stupidité devenue cependant vérité internationale et à laquelle il contribue amplement ! Un livre de sa main à ce sujet est exigé ! L’écrira t-il ? Chacun en doutera fortement ! Publié par Victor Perez

Par Yonatane Laïk

voulu aller là-bas chanter pour la paix. Mais cela ne s’est pas fait. JSSNews: Israël et votre patrie, l’Arménie, ont un lien particulier… Charles Aznavour: C’est vrai. C’est un lien un peu spécial. Mais je dois admettre être chagriné par le fait qu’Israël ne reconnaisse pas encore officiellement le génocide arménien. Il y a certainement une raison politique derrière tout ça, et ça me dépasse ces choses là. Cela me chagrine mais je suis confiant dans le fait qu’Israël reconnaisse un jour notre tragédie… Vous savez, les juifs sont comme les arméniens. Ce sont deux peuples qui aiment vivre. Qui aiment la vie. Sans cette amour incroyable pour la vie, nos deux peuples n’existeraient plus. Nous avons survécu à tant de tragédies…

On aurait tant aimé s’instruire aussi sur les différences de culture entre les ‘’Palestiniens’’ et les occupants égyptiens et jordaniens ! Tout comme les différences de langages égyptien et jordanien avec le ‘’palestinien’’ !

Au final, à croire l’histoire revisitée par Charles Enderlin, dans la Palestine sous mandat britannique se trouvaient, avant 1946, trois peuples. Un peuple juif devenu israélien, et deux peuples arabes.

En son temps déjà, Zeev Jabotinsky, le père de la droite israélienne, déclarait que la Galout -c’est à dire l’exilne mérite pas d’être améliorée car il n’existe d’autre remède que celui de la quitter.

Charles Aznavour: « Je me souviens encore de Tel-Aviv en 1948…

Cette ‘’Palestine’’ s’appelle toujours Israël !

Des questions, des demandes… mais pas de réponses ! Même Wikipédia ne les a pas !

La pédagogie, l’éducation, la sensibilisation, les multiples partenariats avec les pouvoirs publics et la répression ne pourront jamais résoudre définitivement le problème de l’antisémitisme en diaspora.

Le Grand Charles est arrivé en Israël il y a quelques jours. Ce n’est pas son premier voyage ici… Mais c’est la première fois qu’il va y chanter. Et malgré les prix prohibitifs – seule la bourgeoisie peut se permettre le luxe de dépenser 200 euros pour une place, la salle devrait être pleine à craquer.

de géants ! C’est toujours un plaisir de venir ici, dans ce pays.

Il y a quelques heures, nous avons eu le privilège de rencontrer Charles Aznavour. Il a accepté de répondre à quelques questions…

JSSNews: Quel est votre premier souvenir d’Israël ? Charles Aznavour: Lors de ma première fois ici. C’était en 1948, juste après l’indépendance de votre pays. Je suis venu ici, à Tel-Aviv. Et je chantait. Je chantait dans un cabaret de Tel-Aviv. C’est là mon plus ancien souvenir d’Israël. Je crois que je suis le premier chanteur a avoir visité Israël juste après sa fondation.

JSSNews: Cela fait quoi d’être en Israël après tant d’années ? Charles Aznavour: J’ai l’impression que ça a bien changé, bien évolué depuis la dernière fois. J’ai l’impression que ce jeune pays a fait des pas

JSSNews: On dit que vous avez posé pour condition de venir aussi chanter pour les Palestiniens… Charles Aznavour: Oui, je voulais aussi y aller. Puisque je viens en Israël chanter pour la paix, j’aurai aussi

Je sais que nous sommes tous nés pour mourir. Mais en attendant, il faut vivre sa vie pleinement. La vie me motive. JSSNews: Malgré tous vos succès, vous paraissez toujours sensible à la reconnaissance… Charles Aznavour: Parce que j’estime que les gens entendent mais n’écoutent pas. Entendent, mais ne lisent pas. Ils entendent « lalalala », un titre, mais ils ne savent pas ce qu’il y a dans la chanson. Alors bien sûr, j’ai un public qui connaît tout, avec la moindre virgule. Le public sait que je fait du succès. Que le spectacle est bon. Mais ils ne connaissent pas vraiment Aznavour. Propos recueillis par Claudia Atlan


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2013 - 2014: Plus de 30 000 inscrits à l’Université de Tel-Aviv

Elle est la plus demandée des universités israéliennes. Les matières les plus prisées sont l’informatique, la biologie et les sciences sociales D’après le président de l’université, le Prof. Josef Klafter, 57 nouveaux enseignants, revenus pour la plupart d’un post-doctorat à l’étranger, ont rejoint cette année les rangs de l’université. Ils se joignent aux 150 chercheurs qui ont intégré le corps enseignant au cours des trois dernières années, après dix années de pénurie. Le Prof. Klafter ajoute que l’université de Tel-Aviv propose de nombreux programmes d’études interdisciplinaires, permettant aux étudiants de combiner divers champs de connaissance complémentaires. Cette année,

l’université a également mis sur pied des cours en ligne en partenariat avec Coursera, et pour la première fois en Israël les étudiants pourront être crédités de ces cours. Parmi les 8000 nouveaux étudiants, 4 700 sont inscrits en licence et 3 300 en maîtrise. 54% des nouveaux candidats à la licence sont des femmes. Les programmes d’études les plus demandés sont ceux des sciences de l’informatique (1 630 inscrits) et de biologie (1 360 inscrits). Puis viennent le génie électrique, l’économie, le droit, et le programme d’études de médecine en six ans. La faculté la plus importante sur le plan numérique est celle des Sciences sociales, avec 4000 étudiants

Hollande 2013. France-Israël, la Cybersécurité au Coeur de la Coopération. Pourquoi autant de discrétion ? Les israéliens n’aiment pas du tout communiquer sur ce thème (IsraelValley en a la preuve) car chaque mot prononcé leur semble de trop et ils préfèrent ne pas trop s’étaler sur ce sujet. Une paranoïa réelle anime les leaders du secteur.

Les orientations stratégiques prises ces dernières années au plus haut niveau de l’Etat français ont consacré la cybersécurité comme l’une des priorités de l’action gouvernementale. C’est aussi le cas pour Israël qui renforce tous les jours ses capacités. Des recrutements par vagues successives ont lieu dans ce domaine prioritaire. Chaque lycéen israélien, doué où surdoué en informatique, est repéré et contacté directement par les services d’intelligence israéliens où Tsahal. Lors de l’inauguration de la “Journée de l’Innovation” du 19 Novembre 2013 François Hollande et Benjamin Netanyahou ont annonçé une coopération renforcée précisément dans ce domaine. Aucun article de presse n’a mentionné cette annonce publique importante. Israël a besoin de la France qui possède un vivier exceptionnel de chercheurs et mathématiciens qui pourraient collaborer avec l’Etat Hébreu. Israël possède un savoir-faire reconnu qui pourrait être transféré sans problème majeur.

Pour le Ministre Adjoint des Affaires étrangères, Ze’ev Elkin, Israël sera bientôt mondialement connu sous le nom de la « nation cyber-sécurité «. Lors d’une conférence sur la cybersécurité Elkin a déclaré que «en raison des menaces liées à la sécurité des systèmes informatiques, nous avons enregistré un nombre record de jeunes qui entrent dans les domaines de la technologie et de cyberdéfense chaque année. Diplômés de l’armée, beaucoup de ces jeunes esprits rejoignent ensuite le secteur florissant du high-tech. Israël est une puissance mondiale dans le domaine de la cyberdéfense. En raison des menaces des constantes, Israël sert à la communauté internationale comme un laboratoire vivant pour les nouvelles technologies. Nous avons tourné la menace de cyberattaques en une opportunité pour la connaissance et la croissance». ISRAELVALLEY PLUS. La France a revu en profondeur sa politique de défense et de sécurité nationale dans le cadre du Livre blanc de 2008 et de nouvelles priorités ont été définies et validées par le Président de la République. Parmi ces priorités, la prévention et la réaction aux cyberattaques a été identifiée comme une priorité ma-

jeure dans l’organisation de la sécurité nationale. Pour faire face au défi croissant que représentent les cyberattaques, et suite aux recommandations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a été créée en juillet 2009. Il s’agit d’une agence interministérielle, située au sein des services du Premier ministre. Le statut de l’ANSSI a été renforcé début 2011 puisque l’agence est désormais l’autorité nationale de défense des systèmes d’information. Suite à la création de l’ANSSI, la France a publié en février 2011 une stratégie nationale de défense et de sécurité des systèmes d’information. Dans le cadre du renforcement des capacités de cyberdéfense au ministère de la Défense, un poste d’Officier général chargé de la cyberdéfense a été créé en 2011. Il coordonne l’action du ministère dans ce domaine et sert d’interface principale en cas de crise cyber. Enfin, le ministère des Affaires étrangères veille à la cohérence des positions françaises en matière de cybersécurité au sein des différentes enceintes internationales, et appuie le développement de partenariats internationaux dans ce domaine. Un des axes majeurs de la stratégie nationale de cybersécurité adoptée en 2011 est en effet le développement de nos coopérations internationales : outre la mise en place de relations bilatérales sur les questions de

cybersécurité, la France contribue activement à la formulation des politiques de cybersécurité au sein des organisations internationales. A cet égard, nous portons une attention toute particulière aux travaux en cours à l’OTAN et au sein de l’Union européenne sur la cybersécurité, mais aussi à l’ONU et à l’OSCE. A l’instar d’autres pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Russie, Japon, etc.) qui ont créé un poste de Coordinateur des Affaires Cyber au sein de leur ministère des Affaires étrangères, le ministère des Affaires étrangères a confié au mois d’août 2011 la coordination de ces dossiers au Secrétaire général adjoint, Jean-François Blarel. Enjeux cyber dans les enceintes multilatérales Au sein de l’Union européenne, un projet de stratégie européenne du cyberespace est préparé par la Commission européenne et le Service européen d’Action extérieure. La France contribue activement à la formulation de cette stratégie qui doit permettre d’assurer une meilleure cybersécurité dans les institutions européennes et dans les Etats membres, mais aussi de faire de l’Union un des acteurs majeurs du cyberespace au niveau mondial. A l’ONU, des discussions sont en cours au sein du Groupe des experts gouvernementaux (GGE) sur la cybersécurité qui se réunit d’août 2012 à juin 2013. La France y est représentée par le Secrétaire général adjoint, Jean-François Blarel.

A l’OTAN, la cyberdéfense représente un enjeu majeur de la rénovation de l’Alliance et de son adaptation aux nouvelles menaces. Suite à l’adoption du nouveau concept stratégique au sommet de Lisbonne en novembre 2010, une politique de cyberdéfense de l’OTAN a été agréée par les 28 en en juin 2011. A l’OSCE, un groupe de travail sur les questions cyber a été lancé en 2012 : il vise à développer des mesures de confiance et de transparence dans le cyberespace entre Etats. Au G8, le sommet de Deauville sous présidence française en 2011 a permis de reconnaître l’importance des échanges entre grands acteurs mondiaux sur les questions de cybersécurité et a souligné la nécessité d’adopter des principes communs pour le comportement des Etats dans le cyberespace. Les conférences internationales sur le cyberespace : après la première réunion à Londres en novembre 2011, la deuxième édition de cette conférence internationale a eu lieu à Budapest en octobre 2012. C’est à l’heure actuelle le seul forum où l’ensemble des grands acteurs mondiaux du cyber (plus d’une cinquantaine de pays étaient présents à Londres) se rassemblent pour échanger sur une vaste gamme de questions liées au cyberespace et tirer les leçons des travaux entrepris dans les différentes organisations internationales. La prochaine réunion aura lieu à Séoul en octobre 2013.



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Accord de Genève: la Bourse de Tel Aviv Réagit par un Nouveau Record

Israël, futur eldorado des sports extrêmes et du vélo? Le Ministère du tourisme lance aujourd’hui une campagne, sur la chaine de télévision Eurosport. Cette campagne vise à présenter Israël comme une destination idéale pour les sports extrêmes. Cette campagne coûte 5 millions de shekels et comprend une compétition de bicyclette dans le Negev, un Marathon à Jérusalem, et d’autres activités à découvrir. Il commence déjà à faire froid en Europe, alors où vont les cyclistes ? Le Ministère du tourisme souhaite qu’Israël devienne la destination privilégiée du cyclotourisme (le cyclotourisme consiste à découvrir des sites et des paysages en utilisant le vélo comme moyen de locomotion). D’une part, Is-

raël souhaite développer une nouvelle filière du tourisme. D’autre part, le cyclotourisme est une nouvelle tendance que de nombreux pays adoptent. Cette semaine, 8 journalistes issus des plus célèbres magazines de cyclisme, viendront en Israël.

Ces derniers sont cyclistes professionnels, et arriveront avec leur bicyclette personnelle. Ils feront un « road trip », de Jérusalem à Eilat. L’occasion rêvée de visiter la mer morte et Mitzpe Ramon. D’après Amir Halevy, Directeur général du Ministère du tourisme: « Le cyclotourisme est une activité touristique en plein essor, qui séduit le monde entier ». En Europe, la lumière ne reste

allumée que quelques heures, et il fait très froid. A la différence des pays d’Europe, Israël réunit les conditions optimales pour pratiquer cette activité: Un temps agréable, de la luminosité, des routes et surtout des paysages étonnants. On peut voir des montagnes verdoyantes dans le nord, comme on peut assister à un magnifique coucher de soleil dans le sud d’Israël.

A Tel Aviv, la Bourse « déménage », au sens propre comme au figuré : elle change d’adresse et elle bat de nouveaux records historiques.

israéliens. Les analystes observent que les investisseurs institutionnels israéliens (assurances, fonds de retraite, etc.) reviennent aussi en Israël : ils liquident leurs placements à l’étranger et investissent leurs fonds sur le marché local.

« Si chaque année, une île comme Majorque, peut attirer plus de 80 000 cyclistes; il n’y a aucune raison qu’Israël n’atteigne pas le même score. En particulier avec le temps qu’il fait en Europe. »

L’accord de Genève sur le nucléaire iranien aura servi de prétexte à de nouvelles hausses sur les marchés financiers. Comme à Wall Street, la Bourse de Tel Aviv s’envole : elle vient même de battre son précédent record historique, enregistré en 2011. Désormais, les trois indices phares de Tel Aviv (TA-25, TA-100 et Maof) connaissent des hausses exceptionnelles. C’est ainsi, par exemple, que l’indice TA-25 a progressé de 15% qu’au cours des deux derniers mois ; sur la même période, le volume des transactions a bondi de 41%.

Elsa Benaiche

LES ÉTRANGERS REVIENNENT

CHANGEMENT D’ADRESSE

Selon les analystes israéliens, trois facteurs seraient à l’origine de l’euphorie boursière qui s’est emparée de la Bourse de Tel Aviv : l’amélioration de la situation géopolitique d’Israël, des chiffres macroéconomiques encore favorables en comparaison aux pays européens, et l’assainissement budgétaire en cours.

En pleine période d’euphorie, la Bourse de Tel Aviv déménage aussi au sens propre : il y a quelques jours, le célèbre bâtiment de la Bourse de Tel Aviv a été vendu à l’assureur Harel. Le 54 de la rue Ahad A’am était le symbole du marché financier d’Israël : pour designer la “corbeille”, on ne disait plus “à la Bourse” mais “à Ahad A’am”.

Résultat : les investisseurs étrangers redonnent confiance à l’économie israélienne et refont leur apparition à la Bourse de Tel Aviv. L’accord avec l’Iran et le calme relatif au MoyenOrient incitent aussi les étrangers à placer leurs fonds spéculatifs en Israël. Contrairement aux années antérieures, les étrangers n’investissent plus seulement dans les secteurs des télécoms et de la chimie, mais aussi dans les valeurs bancaires, la distribution et l’industrie high tech.

Les nostalgiques se souviendront que la prestigieuse adresse d’Ahad A’am a symbolisé les grands dates de l’économie israélienne : le krach boursier de 1983, l’hyperinflation de 1985, la bulle financière de 1993, la crise mondiale du crédit de 2008, etc. Mais il y a longtemps que les séances de la bourse ne se déroulent plus autour d’une corbeille : les cours sont informatisés et les ordinateurs ont remplacé la criée.

RETOUR DE LA BULLE SPÉCULATIVE ? Le retour des étrangers influence aussi le comportement des investisseurs

En revanche, tous les observateurs israéliens ne partagent pas la même euphorie que les marchés financiers : « les chiffres de l’économie israélienne ne justifient pas les dernières hausses des cours de la Bourse ; si la hausse se poursuit à ce rythme, sans que l’économie ne croisse au même rythme, les conditions de formation d’une bulle seront établies » n’hésite pas à pronostiquer le directeur du fonds d’investissement Altshuler-Shaham dans une interview au quotidien Globes.

‘am” sera remplacé par “Ahouzat Bait”, à l’angle de Montefiore : c’est la nouvelle adresse de la Bourse de Tel Aviv qui prendra ses quartiers dans le courant du premier trimestre 2014. Jacques Bendelac (Jérusalem)



L’information en provenance d’Israël Edition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

26

Kerry: l’accord rendra le monde, Israël et nos partenaires « plus sûrs » l’enrichissement d’uranium au-delà de 5%. L’Iran a accepté de dégrader ou de convertir son stock d’uranium enrichi à 20 % », a détaillé le secrétaire d’État américain. Alors que l’État hébreu s’est farouchement opposé à tout allègement des sanctions contre l’Iran, M. Kerry a tenté de rassurer l’allié israélien. « Cet accord complet rendra le monde plus sûr (…) et Israël plus sûr, nos partenaires dans la région plus sûrs », a-t-il dit.

L’accord conclu à Genève sur le programme nucléaire iranien rendra « le monde plus sûr, Israël et nos partenaires dans la région plus sûrs », a affirmé dimanche le secrétaire d’État américain John Kerry au cours d’une conférence de presse. L’accord conclu avec l’Iran est « une première étape », a en outre souligné M. Kerry, martelant que le texte « ne dit

pas que l’Iran a le droit à l’enrichissement (d’uranium), quoique que disent certaines commentaires d’interprétation ». M. Kerry s’exprimait juste après son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, qui a affirmé que le texte contenait une « référence claire selon laquelle l’enrichissement va continuer » en Iran. « L’Iran a accepté de suspendre

« Il n’y a pas la moindre différence entre les États-Unis et Israël sur l’objectif final qui est que l’Iran n’aura pas de bombe nucléaire », a-t-il encore assuré. « Notre espoir est que l’accord sur le nucléaire puisse conduire à une nouvelle relation de l’Iran avec l’Occident et avec ses voisins », a déclaré M. Kerry. « Je suis confiant, tout comme l’est le président Obama, que nous avons fait le bon choix », a-t-il ajouté.

Photo souvenir de ‘’l’accord historique’’ entre le P5+1 et le régime des ayatollahs.

Lors d’un discours le 20 novembre 2013, devant cinquante mille miliciens islamistes réunis à Téhéran, le guide suprême iranien l’ayatollah Ali Khamenei, a ainsi évoqué l’Etat d’Israël, pays que ne reconnaît pas l’Iran : « Les fondements du régime sioniste ont été affaiblis très fortement et il est voué à la disparition ».

Puis s’en prenant à la France : « Malheureusement, certains depuis l’Europe se précipitent pour aller chez les dirigeants sionistes (dont il est dommage de les appeler des humains) pour les flatter et ainsi ils humilient leur propre nation ». Une référence à la visite d’état de François Hollande en Israël.

Quatre jours plus tard, le 24 novembre au matin, les Ministres des Affaires étrangères anglais, allemand, chinois, américain, russe et français, en compagnie de la représentante de l’union européenne, posaient pour la postérité avec le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif au sortir de la signature de ‘’l’accord historique’’ entre le P5+1 et le régime des ayatollahs.




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