Israël Actualités n°284

GRATUIT - Numéro 284 - Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

Journal Israélien en langue française

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

Jean Pierre Elkabbach et ses tocs : relents antisémites envers Israël et les Juifs ...

Jean-Pierre Elkabbach (journaliste et éditorialiste sur Europe 1) est de ces Juifs qui n’attendent pas une occasion de s’attaquer à l’image d’Israël et à celle de ses représentants ainsi qu’à la communauté juive de France.

En effet, Jean-Pierre Elkabbach n’a de cesse, lorsqu’on a lui tend la perche, de s’en prendre à Israël. Aujourd’hui, ce journaliste de pacotille (comique des années Marchais) faisait de l’audimat lors des interviews avec Georges Marchais (1920-1997), candidat du Parti Communiste à l’occasion des élections présidentielles de 1974 et 81. Depuis, plus rien ! Alors, Jean-Pierre Elkabbach, se voyant acculé vers la sortie, essaye de faire du sensationnel en faisant du buzz auprès des antisémites et de son ami Dieudonné car ces deux compères se rapprochent dans leur quête de diaboliser encore une fois Israël ... Le duo Dieudonné/Jean-Pierre Elkabbach portent le même combat. Jean-Pierre Elkabbach veut faire du « Bourdin » (l’un des chroniqueurs vedette de RMC) mais il ne fait que du réchauffé. Ce journaliste des années 70 et 80 n’a pas su prendre le train en marche.

Sa haine envers Israël remonte à ses années gauchisantes et à son ami, un certain Daniel Cohn-Bendit. Alors, Monsieur Elkabbach, nous ne vous avons pas entendu parler, ni vous et vos amis journalistes de gauche (Plenel et consorts), de ces années où la France, avec ces dirigeants de gauche ou de droite, fermait les yeux sur ce qui se passait en Afrique du Sud pendant les années d’Apartheid. Par contre, le sujet qui vous fait mal est de savoir pourquoi les dirigeants israéliens ne se sont pas déplacés pour rendre un dernier hommage à Mandela. Qui êtes-vous Mr Elkabbach pour vous permettre de juger ? Pour cela, il aurait fallu que vous soyez au-dessus de tout reproche mais vous n’êtes pas dans ce cas. A votre place, j’aurais joué profil bas. Monsieur Elkabbach, vous êtes de ces Juifs qui auraient vendu pères, mères et enfants si vous aviez vécu sous le régime de Vichy avec vos amis de la milice ou bien, vous auriez pu être le bras droit de

Directeurs de la publication Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Rédacteur en chef Eliahou Ben Yéouchoua Israël Actualités est une marque déposée en France

Roger Brasillac, écrivain et journaliste de la revue « je suis partout », revue antisémite notoire qui faisait appel à la délation pour envoyer nos frères dans les camps de concentration … Vous auriez encore pu être son journaliste vedette en étant son éditorialiste, vous auriez été le premier à interviewer tous les ennemis du peuple juif :Hitler, Eichmann, Himmler, Heudrich ou bien Pétain, Darlan, Brasillac, Laval et bien d’autres encore ! Quelle fierté cela aurait été pour vous !

Concernant vos propos et vos accusations récentes sur la position de l’Etat d’Israël et de ses gouvernants, je vous rappelle pour votre information que le Premier Ministre de l’époque, Golda Meir, avait demandé et appelé à la libération de Nelson Mandela.

Je vous prie de relire ce qu’avait dit Nelson Mandela lors de sa visite aux Etats-Unis sur la position d’Israël à l’époque de l’Apartheid. Mais cela, vous avez fait en sorte de l’omettre.

Voilà ce que disait Nelson Mandela : « Je ne suis pas en colère contre vous, Israël, parce que votre gouvernement faisait affaire avec le gouvernement de l’apartheid. Israël était isolé et avait besoin d’ouverture sur le monde. Le gouvernement Sud-Africain était l’un des seuls à vous aider.

Vous en aviez besoin. Je ne vous en veux pas pour cela. Par conséquent, ne soyez pas en colère contre moi parce que j’ai des relations amicales avec Castro et Arafat. Si vous pouvez comprendre cela, nous pouvons aller de l’avant. » Alors oui, je rejoins mon confrère, Jonathan Sellem de Jssnews, en affirmant que « Monsieur Jean-Pierre Elkabbach, vous êtes un Idiot ». Il est temps aujourd’hui que vous quittiez le paysage journalistique. Nous pouvons nous apercevoir que la maladie d’alzheimer vous a rattrapé. A moins que ce ne soit votre esprit de collabo au service des ennemis d’Israël et du peuple juif qui vous font réagir de la sorte.

Alain Sayada

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Régie publicitaire exclusive Epsilon Media Associés 77bis, rue Robespierre 93100 Montreuil France

Crédits photo AFP, Reuters, Alain Azria : Abonnement : 06 67 44 3000 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26

Commerciaux : Patrick Haddad

Tél : 01 48 97 46 85

Publicités Israël Sygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00

Publicités Marseille David Botbol

Tel : 06 66 70 09 96

3

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

4

Accord sur le nucléaire iranien : la conjuration des aveugles

Sondage : la plupart des « palestiniens » pensent que les pourparlers de paix sont morts novembre et le 10 décembre.

L’enquête a montre eue 56 pour cent des « palestiniens » s’attendent à une nouvelle confrontation avec Israël.

Selon le sondage, 51% des répondants ont exprimé leur opposition aux pourparlers de paix avec Israël, alors que seulement 33% supportent leur continuation.

Un autre 56% des répondants ont dit qu’ils ne s’attendaient pas à ce que les négociations aboutissent à la paix entre Israël et les « palestiniens ».

Une majorité de « palestiniens » estime que les pourparlers de paix en cours avec Israël ont abouti à une impasse et ne voient aucun intérêt à leur poursuite, a révélé lundi un sondage d’opinion.

Le sondage a également montré que la majorité des « palestiniens » s’attendent à l’échec des négociations.

Des précédents sondages d’opinion ont également montré que la majorité des « palestiniens » sont opposés aux négociations de paix avec Israël et s’attendent à une troisième intifada.

Le sondage, qui portait sur près de 1 000 arabes de Judée Samarie, de Jérusalem Est et de la bande de Gaza, a été mené par le centre palestinien pour l’opinion publique entre le 27

Le sondage montre que 57% des « palestiniens » s’attendent à l’échec des négociations de paix avec Israël, contre seulement 19% qui prédissent leur succès.

Par ailleurs, 53% des répondants ont dit qu’ils ne croyaient pas que le gouvernement israélien est réellement intéressé par le succès des pourparlers de paix, a montré l’enquête.

L’image que détestent l’AFP et les journalistes français Tashal aide une ambulance palestinienne coincée dans la neige, avant hier 14 décembre.

Nous sommes tellement loin de l’image fabiquée d’une armée qui tue les enfants palestiniens, d’Israël état voyou (les voyous ne poussent pas une voiture bloquée par la neige, ils volent son autoradio) que les médias qui ont publié cette pho-

to se comptent sur les doigts d’une main.

J’ai compté : zéro doigt. © Jean-Patrick Grumberg

Dans un bel ensemble, tout ce que l’Iran politique compte de sommités vient de réaffirmer que rien ni personne n’empêcherait celui-ci de poursuivre son programme d’enrichissement nucléaire et que rien ni personne ne l’obligerait à démanteler ses infrastructures pour y parvenir.

guide si spirituel des Iraniens islamistes ait prophétisé la destruction de l’État juif, les poignées de main, embrassades et autres effusions entre diplomates persans, obamaniens et européens sablant le champagne ne choquaient ni des chancelleries ni des salles de rédaction ordinairement plus vétilleuses.

Les Iraniens ont raison. En toute hypothèse, ce n’est certainement pas l’accord clair-obscur signé à Genève sur un document que nul ne peut se targuer d’avoir lu, qui contraindra l’État islamiste à renoncer à se doter dans les meilleurs délais de l’arme suprême.

Même à Munich, français et anglais étaient demeurés dans la retenue. Je sais bien qu’il n’est pas de bon goût médiatique, à une époque où la Seconde Guerre mondiale est pourtant mise à toutes les sauces antiracistes, de faire référence historique à la capitale bavaroise, mais je renverrai quand même à cet article paru cette semaine dans le Wall Street Journal et qui considère ces accords de Genève comme encore plus sinistres que ceux de Munich.

Du flou et de l’incertitude dans lequel nous nous trouvons, émergent, malgré tout, de sombres assurances : dans quelques jours, la république islamique va voir levées plusieurs sanctions internationales qui l’étranglaient financièrement et récupérer plus de 7 milliards de dollars. Ces mesures seraient réversibles, mais déjà de nombreuses entreprises s’apprêtent sans état d’âme particulier à commercer à nouveau avec un pays pour qui ces mainlevées valent quasi réhabilitation.

En contrepartie, l’Iran sera seulement obligé de mettre officiellement la pédale douce sur son enrichissement -sans l’interrompre- et sans restituer le stock d’uranium déjà frauduleusement obtenu pour pouvoir fabriquer l’arme atomique. Aucune des milliers de centrifugeuses existantes ne sera détruite. Les contrôles internationaux acceptés, ne l’empêcheront pas de poursuivre, comme avant, ses activités clandestines. Il n’est même pas sûr qu’un tel accord ralentira d’une quelconque minute le programme engagé.

On comparera avec la situation qui aurait prévalu si, comme envisagées, les sanctions qui donnaient leurs effets avaient été aggravées. À ce stade prosaïque, il n’est peutêtre pas interdit de faire un peu de morale politique.

Quarante huit heures après que le

À Munich, Chamberlain, en raison du retard pris pour cause de pacifisme travailliste, avait besoin de temps pour se réarmer. À Genève, c’est l’Iran pré-atomique qui avait besoin de temps et d’argent et qui les a obtenus. En France, à l’exception salutaire d’un Pierre Rousselin du Figaro, la plupart des distingués chroniqueurs de politique étrangère n’ont pas manqué de complimenter les négociateurs genevois pour avoir sauvé la paix. Déjà, en 1934, le prix Nobel de la paix avait été décerné à Arthur Henderson, ministre travailliste des affaires étrangères pour son opposition au réarmement massif de l’Angleterre et pour sa présidence de la Conférence de désarmement à Genève….

J’imagine déjà les inévitables commentaires à cet article qui vont vouer aux gémonies son auteur et renvoyer rituellement dos à dos l’État d’Israël et un État dictatorial et fanatique qui veut le détruire, martyrise la Syrie via le Hezbollah, claquemure les femmes, pend les homosexuels et ne manquera pas, s’il obtient la bombe, de menacer, avec ses engins balistiques, le monde entier. © Gilles-William Goldnadel.

Publié avec l’aimable autorisation de Marianne

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

5

En Israël, Dieudonné en Prime Time à la TV. Quenelles et « Chaud Cac… « quenelle » de Dieudonné, si elle appelle à l’imaginaire [du] salut [nazi], a une portée bien plus ambiguë, parfois signe de ralliement à l’humoriste et à sa pensée, parfois signe de désapprobation et d’insoumission, parfois encore simplement signe de victoire (on pense au joueur de foot qui l’avait fait après un but) […]. »

Hier soir les israéliens ont pu découvrir le phénomene Dieudonné.

La Chaine 10 a consacré en Prime Time une émission sur les “quenelles” de Dieudonné. Incroyable mais vrai : des photos de soldats de Tsahal faisant le signe de la quenelle ont été montrées Depuis la fin des années 2000, Dieudonné utilise une expression ordurière envers ceux qu’il vise « Je vais leur glisser une quenelle », « L’idée de glisser ma petite quenelle dans le fond du fion du sionisme est un projet qui me reste très cher », en somme une envie ou menace de sodomiser signifiée par le geste de la quenelle, compris également comme une esquisse de salut nazi inversé pour se faire discret.

Slate parle en juin 2013 de « dieudonnisation des esprits » au sujet de la diffusion de ce geste dont « la référence au salut hitlérien est évi-

demment volontaire ». Le geste en question est repris dans les médias et les réseaux sociaux par des personnes qui ne sont pas forcément conscientes de sa signification : la « quenelle » appartient ainsi à un ensemble de signes cryptés (gestes, symboles, citations de ses sketches…) via lesquels Dieudonné a formé une « petite contre-culture », une sorte de « petite contre-société » autour de lui. Le site relève que le public est jeune, composé de jeunes musulmans, de jeunes issus de l’immigration et de militants politiques d’extrême-droite, à propos desquels il s’interroge sur leur degré de conscience.

En septembre 2013, le ministre des armées Jean-Yves Le Drian réagit à l’image diffusée sur internet de deux militaires qui se sont photographiés en faisant ce geste devant une synagogue et l’armée envisage des sanctions après examen du cas car elle ne peut tolérer une éventuelle « apologie

de doctrine interdite ».

Dieudonné répond au ministre par des propos orduriers.

Certains se demandent si ceux qui usent de ce geste, des groupes de candidats de télé réalité, de soldats, ont conscience de sa signification.

Dieudonné utilise des célébrités en publiant leur photo, pourtant il semble que les adeptes de la gestuelle ignorent souvent sa signification cachée. « Difficile de dire que tous aient conscience de la portée de ce geste», estime Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite, mais leur vision du monde est celle d’un ordre mondial dominé par l’axe WashingtonTel-Aviv. Il y a la conviction qu’au fond, ce sont les Juifs qui tirent les ficelles. » Pour l’avocate Anne-Sophie Laguens, intervenant sur la question d’éventuelles poursuites pénales pour incitation à la haine liées à ce geste, « la

À l’instar de la quenelle ci-dessus, Dieudonné a imaginé des messages codés, chansons, mimiques, slogans, destinés à être diffusés sur les réseaux sociaux et dans les médias dont seuls les initiés comprendront la signification. L’ensemble de ces messages est agressif et dénigrant envers les juifs.

Les commentateurs y voient souvent un « sous-texte antisémite », parfois les tribunaux, les considèrent comme clairement antisémites.

Une cérémonie des « Quenelles d’or » est organisée régulièrement par Dieudonné pour récompenser les personnalités s’étant opposées à Israël et à ses alliés.

Parmi les nominés ou les récipiendaires figurent Alain Soral, Laurent Louis, Salim Laïbi, Bernard Junod (pour une « plaisanterie » faite devant l’entrée du camp d’Auschwitz), Lars von Trier (pour ses propos sur Hitler au festival de Cannes 2011) ou encore Bachar el-Assad (récompensé par la Quenelle d’Or de « l’antisionisme et de l’anti-impérialisme »).

La chanson « shoananas », sur l’air du « Chaud Cacao » d’Annie Cordy, se moque des commémorations de la Shoah. Cette chanson a valu à Dieudonné une condamnation pour provocation à la haine; en 2012, Dieudonné est condamné en instance à 20 000

euros d’amende pour deux vidéos antisémites.

Le signe du doigt pointé vers le ciel après l’avoir embrassé avec une mimique faciale conforme aux caricatures antisémites d’avant guerre.

Ceci associé au slogan « au-dessus c’est l’soleil » est censé représenter la domination juive sur le monde conforme au protocole des sages de sion.

Dieudonné et ses fans postent sur le net des photos de personnalités, des groupes de candidats de télé réalité, de soldats, en train de faire ces signes dont il est douteux que les intéressés connaissent la double signification, ce qui les amène à se désolidariser quand ils l’apprennent.

L’actualité est du reste riche en provocations de Dieudonné qui semble exister sur ce mode. La dernière étant une plainte pour injures antisémites et diffamation (sic) envers Sos-racisme et sa présidente, déposée conjointement par Dieudonné avec Robert Faurisson, Youssouf Fofana le chef du gang des barbares emprisonné pour assassinat et tortures, ainsi que huit autres détenus actuellement en prison qui sont associés à la plainte.

En octobre 2013, Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch sont photographiés au parlement de Strasbourg en faisant le geste de la quenelle. Bruno Gollnisch a expliqué qu’il n’était pas au courant des sanctions décidés contre les deux militaires et qu’il ne regrettait pas son geste.

Dan Assayah ( Rehovot)

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

6

L’UE prise en flagrant délit d’hypocrisie

Pour ceux qui doutaient encore du caractère irrationnel et antisémite de l’acharnement de l’Union Européenne envers Israël sur la question des territoires de Judée et de la Samarie, il faut lire les lignes qui suivent.

tif n’est pas encore fixé ce qui n’a pas empêché le Maroc d’étendre depuis lors son administration sur 80% de ce territoire malgré les revendications du Front Polisario soutenu par l’Algérie, et qui exige l’indépendance du territoire.

Au même moment où Catherine Ashton imposait le boycott scélérat de toute entreprise ou institution israéliennes qui auraient des liens avec la Judée-Samarie, l’Union Européenne signait avec le Maroc un accord autorisant le Royaume chérifien à exploiter les ressources naturelles aquatiques « dans toutes les zones sous administration marocaine » donc également au large du Sahara Occidental…occupà par le Maroc depuis 1976. Ce territoire de 266.000 km2 – soit 45 fois la Judée-Samarie – est frontalier du Maroc, de la Mauritanie et de l’Algérie. Abandonné par les Espagnols en 1976, son statut défini-

Depuis un cessez-le-feu conclu en 1991 entre le Maroc et le Front Polisario, l’ONU considère le Sahara Occidental comme un « territoire non-autonome », aucun pays membre de l’ONU – Maroc mis à part – ne reconnaît la mainmise marocaine sur ce territoire et le Conseil de Sécurité exige le retrait du Maroc. Il s’agit donc d’un « territoire occupé » ou au minimum un « territoire disputé » !

Le « Forum Juridique pour Eretz Israël » a sauté sur cette occasion pour mettre l’Union Européenne face à sa politique de double standard et cette discrimination qu’elle ne réserve

exclusivement qu’à Israël alors que des dizaines de territoires font l’objet de revendications antagonistes à travers le monde sans qu’ils soient soumis aux foudres de l’Union Européenne. Deux membres du Forum, Prof. Yogin Kanterowitz et l’avocat Ilan Baker – corédacteur du Rapport Edmond Lévy – ont écrit une lettre à Catherine Ashton et aux ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union. Ils y écrivent notamment « que l’accord signé avec le Maroc pose des questions sérieuses sur le fonctionnement de l’UE » et « qu’il existe des contradictions grossières entre les principes sur lesquels l’UE affirme se fonder concernant la Judée-Samarie et son attitude par rapport au territoire occupé par le Maroc ».

Les rédacteurs de la lettre reprochent à l’Union Européenne « d’invoquer le Droit international pour affirmer que la présence d’Israël en Judée-Samarie serait illégitime et en cette même Union Européenne se réfugie derrière le Droit international pour collaborer avec le Maroc dans l’exploitation de ressources naturelles dans un territoire conquis ».

On ne sait pas ce que Catherine Ashton a répondu, si tant est qu’elle a prêté attention à cette lettre. Mais que peut-elle répondre alors qu’il est clair comme de l’eau de roche que la politique de l’Union Européenne envers Israël est mue par des leviers bien moins avouables que ceux de la justice, de la vérité et ou du Droit.

Par Shraga Blum

Scénario de Paix pour l’Etat d’Israël Au vu du résultat du précédent retrait effectué dans la bande de Gaza, chacun imaginera aisément la levée de boucliers en contre. C’est oublier un peu vite que cette expérience servira de modèle à ne pas suivre !

L’islamisme dans le désarroi

Ce blog poursuit l’analyse entreprise dans « l’islamisme probablement condamné à disparaître » où j’ai retracé les récentes tendances scissipares que l’on constate parmi les islamistes . Ils ne peuvent tout simplement plus arriver à s’entendre . Pour citer Yusuf al-Qaradawi parlant dans un contexte différent (la perspective des forces américaines attaquant le régime d’Assad ) , » Allah oppose les oppresseurs l’un contre l’autre . » De plus, connaître les islamistes c’est les rejeter . Cet article de blog suit les deux thèmes des querelles intestines (querelles internes) et de l’impopularité.

Jordanie : la répercussion du coup d’Etat égyptien il ya trois mois a laissé la branche jordanienne des Frères musulmans , connue sous le nom de Front d’action islamique , chancelante. David Schenker de l’Institut de Washington pour la politique au Proche -Orient estime que l’ancienne division entre Cisjordaniens et Palestiniens est revenue sur le devant de la scène; également , les salafistes comme les réformateurs modérés , ces derniers dans une organisation appelée l’Initiative Zemzem , ont gagné en force .

Iran : les Iraniens étrangers , à la fois sunnites et aussi chiites , se tournent vers le salafisme , rapporte Mehdi Khalaji , faisant également partie de l’Institut de Washington pour la politique au Proche -Orient . Par exemple , le régime ne permet pas aux sunnites de construire des mosquées à Téhéran et dans d’autres grandes villes , car «il [le régime] est profondément préoccupé par la possibilité pour les salafistes de les utiliser pour recruter de jeunes chiites qui sont frustrés par l’idéologie de la République islamique ». Cela fait partie d’une tendance plus répandue et qui ne manque pas de sel : Sous la République islamique – un régime qui légitime la domination exclusive des ayatollahs , qui fait de la loi islamique la base principale de la législation, et qui l’impose dans tous les aspects de la vie quotidienne – beaucoup d’Iraniens jeunes et moins jeunes se sont détournés des convictions chiites et ont adopté l’athéisme , le scepticisme , le soufisme , l’islam sunnite , la foi Bahai , le christianisme évangélique , le zoroastrisme , le bouddhisme et le New Age et les tendances mystiques d’Amérique latine . par Daniel Pipes

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

Emmanuel Navon, dans un article publiée par le site en ligne I24news et intitulé « La comédie du processus de paix », a évoqué les trois canevas israéliens possibles pour le jour d’après la fin des négociations actuelles : le statu quo permanent, l’annexion et un désengagement unilatéral. Un accord de paix définitive n’est pas même envisagé.

Au vu des exigences irréalistes de l’Autorité palestinienne, nul de sensé ne le lui reprochera !

Trois visions donc du futur immédiat de l’état juif mais un seul qui approcherait au plus prés de l’attente de paix de la majorité du peuple israélien. Celui d’une séparation définitive des ‘’palestiniens’’, à savoir le désengagement unilatéral,

L’Etat d’Israël, bien sûr, ne se retirera pas aux « frontières de 1967 ». Jérusalem ne sera pas divisée et restera la capitale une et indivisible qu’elle est actuellement. Les grands blocs d’implantations seront annexés. Tout comme la vallée du Jourdain permettant, de la sorte, à Tsahal de poursuivre la surveillance de la frontière jordanienne et d’y intervenir dès que nécessaire. Les contours du nouvel état seront donc dessinés unilatéralement, concrétisés par une clôture hermétique et contrôlée. Ils attribueront ainsi à la « Palestine » la souveraineté qu’elle recherche si ‘’avidement’’ sur un territoire s’étendant sur la majeur partie de la Judée et la Samarie mais aussi les autonomies politique et économique.

Ce retrait s’effectuerait sur une période transitoire de quelques années permettant aux autorités israéliennes de gérer au mieux le rapatriement des israéliens demeurés au sein du territoire abandonné mais également de construire la sécurité du pays. La « Palestine », malheureusement devenue judenrein, quant à elle, devra se préparer à cette indépendance forcée.

Un plan qui serait, au préalable, soumis à un référendum israélien qui, à n’en pas douter, sera autorisé par une très large majorité.

Si celui-ci ne sera pas, effectivement, la panacée à la haine qui entoure l’Etat d’Israël il sera néanmoins un pansement sur un conflit interminable, l’objectif dissimulé de l’Ouma étant l’éradication de tout état juif dans la région.

Si la guerre diplomatique se poursuivra vraisemblablement sur les motifs des quelques territoires annexés, de l’unité de Jérusalem ou de l’occupation telle celle claironnée sur la bande de Gaza, il n’en restera pas moins que la communauté internationale sera démobilisée car ne pouvant plus affirmer la « colonisation » et/ou « l’apartheid » israéliens. Pas même le sort des « réfugiés », car étant libres de rejoindre leur nouvel état, ne pourra servir d’excuse aux actes haineux voire violents qui continueront, à l’évidence, d’être tentés ou perpétrés à l’encontre des Israéliens.

Israël, de par son votre référendaire positif sera difficilement condamnable par les puissances qui comptent.

Autrement dit, peu d’excuses resteront pour nuire à l’épanouissement de l’état juif !

Si cela reste encore un rêve, il n’en reste pas moins que le débat doit être lancé !

Publié par Victor Perez

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

7

Le «piège mortel» qu’Israël peut et doit éviter

J’ai exposé dans un récent article les projets de John Kerry et Barack Obama pour le Proche Orient et Israël. Ce que j’ai écrit a pu sembler inquiétant. Et c’est effectivement inquiétant.

tient les positions incarnées par Binyamin Netanyahou. Kerry et Obama auront beau manoeuvrer, ils n’auront pas une majorité de rechange pour remplacer Netanyahou, ce qui place celui-ci en position de force.

Il me semble néanmoins utile d’insister sur certains points en quelques paragraphes.

D’autre part, il reste tout à fait possible que tout ce qu’échafaudent Kerry et Obama s’achève par un immense fiasco. Les dirigeants iraniens commencent déjà à montrer leurs réticences à l’idée de continuer à parler avec leurs « partenaires » américains, pourtant courbés dans la bonne direc-

D’une part, les sondages le montrent, la population israélienne en sa grande majorité ne se fait strictement aucune illusion sur Kerry et Obama, et sou-

tion. Les membres du Congrès envisageant de voter de nouvelles sanctions semblent bien décidés à aller jusqu’au bout, et certains d’entre eux murmurent même le mot « impeachment » lorsqu’ils parlent d’Obama, sans aller pour autant jusqu’à le prononcer à haute voix. Les dirigeants de l’Autorité palestinienne semblent décidés à faire monter les enchères et paraissent décidés à rester dans une situation où ils n’auraient pas d’Etat, et continueraient à toucher les dividendes du maximalisme. Malgré les divisions chez les Républicains, une

victoire républicaine en novembre 2014 reste très possible.

J’ai dit que je reviendrais vite sur ces sujets, et je vais continuer à le faire.

Quand le projet de Kerry sera complètement mis au jour, il apparaîtra pour ce qu’il est, une imposture, et il faudra alors que les dirigeants israéliens soulignent qu’il s’agit effectivement d’une imposture, car ce projet placerait la région centrale d’Israël et l’aéroport international Ben Gurion à portée de missiles et de roquettes. Ce qu’a écrit récemment Martin Sherman de ce projet (jpost.com) correspond à ce que j’en pense. Mark Langfan a appelé ce projet « piège mortel pour Israël », et je pense aussi que c’est un piège mortel qu’Israël peut et doit éviter à tout prix. (cf. pour les détails : israelnationalnews.com).

Si les dirigeants israéliens ajoutaient à leurs arguments que l’Autorité palestinienne ne peut pas être un partenaire pour la paix dès lors qu’elle continue à inciter à la haine et à glorifier des terroristes, cela me semblerait très positif.

Malgré les intempéries et les difficultés, je serai en Israël, trop brièvement, mais j’y serai. Et je donnerai comme prévu une conférence lundi 16 décembre à Ashdod. J’aurai davantage à dire encore que ce que je dis ici, car je ne cesse de recevoir des informations.

Accablantes pour Kerry et Obama, dois-je le préciser ? © Guy Millière

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

8

Israël: Comment le Mossad recrute ses agents secrets Carré, dans lequel l’auteur compare les métiers du renseignement à l’art dramatique. En fait, la présentation ci-dessus correspond à la description d’un emploi de katsa, acronyme hébraïque pour “officier de collecte”.

Dans d’autres services de renseignements, on appelle cela “contact”.

Les méthodes de sélection pointilleuses des candidats de l’agence israélienne de renseignements n’ont pas empêché quelques échecs. Certains agents recrutés se sont avérés problématiques. Une passionnante enquête du Jerusalem Post.

L’intérêt soutenu, suscité tant en Israël qu’à l’étranger par l’affaire Ben Zygier (ce Juif australien recruté par le Mossad qui s’est suicidé dans une prison israélienne en décembre 2010), a braqué les projecteurs sur la fascinante question des méthodes de sélection des candidats potentiels au métier d’agent secret. Sur son site Internet, le Mossad se définit comme “service secret de renseignements d’Israël” (Israel Secret Intelligence Service : Isis). Il présente sa mission comme “la collecte d’informations, l’analyse de renseignements et l’accomplissement d’opérations secrètes spéciales hors des frontières d’Israël”. Le site encourage le public, tant en Israël qu’à l’étranger, à poser sa candidature pour des emplois dans des spécialités variées : graphiste, logisticien, informaticien, mais aussi

spécialiste de langues étrangères, en particulier le perse et l’arabe.

Il apparaît clairement que l’étape cruciale du recrutement réside dans une sélection judicieuse des candidats potentiels. Le premier examen approfondi des individus vise à établir s’ils conviendront pour les missions qui leur seront assignées et, surtout, s’ils ne risquent pas de saboter leur travail ou de commettre des bourdes susceptibles de porter atteinte aux intérêts nationaux d’Israël. L’objectif ultime est de s’assurer qu’ils resteront loyaux envers l’organisation.

Les emplois proposés sont présentés avec force superlatifs : “Le poste qui changera votre vie” ou “Le travail de vos rêves !”

Agents de terrain, contacts et analystes Voici un exemple de poste dans le domaine des “missions spéciales” : le candidat, dit-on, “aura l’opportunité de créer une réalité dans laquelle il jouera le rôle central”. On se croirait dans La Petite Fille au tambour, le roman d’espionnage de John le

En dépit de son image à l’étranger, qui veut que l’organisation assure surtout la liquidation d’ennemis, le Mossad est loin de se limiter à cette activité. Durant ses plus de soixante ans d’existence, il n’a été impliqué que dans une quarantaine d’assassinats ciblés de terroristes, spécialistes du nucléaire ou criminels de guerre nazis. Son activité consiste surtout au recueil et à l’analyse d’informations.

Le katsa joue un rôle essentiel au sein du Mossad. Il est indispensable.

C’est la tête de pont de l’agence sur le terrain. Avec l’aide de spécialistes basés au quartier général, il est chargé de repérer, d’approcher, de recruter, d’entraîner, de défendre et d’assister au jour le jour l’agent censé procurer les renseignements. Il appartient au département que l’on appelle le Tsomet (“carrefour”).

Autre département du Mossad, le Keshet (“arc”) a pour rôle de surveiller les cibles autant que de s’infiltrer dans les lieux qui intéressent l’agence. Enfin, le troisième département, le Césarée, est responsable du bien-être des petits chouchous du Mossad : les agents de terrain. Ce sont ces derniers qui s’infiltrent dans des pays ennemis, comme la Syrie, le Liban ou, le plus dangereux, l’Iran.

L’une des unités du Césarée est le Kidon (“baïonnette”), qui mène les opérations les plus délicates nécessitant un recours à la violence.

Ecarter les personnalités troubles

pour éviter les fiascos L’une des grandes fonctions du site Internet est d’élargir le réseau de candidats potentiels au Mossad. Avant sa création, il y a quinze ans, on exploitait seulement le “réseau des anciens” : on recherchait des candidats parmi les anciens militaires ou dans la communauté du renseignement en utilisant le système des recommandations personnelles. Depuis, le mode de recrutement s’est grandement amélioré.

Reste pourtant un problème majeur pour le département des ressources humaines : comment s’assurer que la nouvelle recrue ne souffre pas de troubles de la personnalité cachés ou de tendances suicidaires latentes ? Les annales du Mossad et d’autres agences de renseignements regorgent d’exemples où des candidats qui auraient convenu ont été disqualifiés.

En revanche, les cas connus de recrutement d’individus atteints de troubles de la personnalité ont été très rares. On en compte au moins quatre toutefois : d’abord celui d’Avri Elad, major dans Tsahal.

En 1954, il est envoyé en Egypte sous l’identité d’un ancien officier SS pour diriger un groupe d’étudiants juifs égyptiens entraînés pour déstabiliser le régime. Il finira par les trahir. Bien qu’il ait réfuté ces accusations, il fera dix ans de prison. Vient ensuite l’histoire de Mordechaï Kedar, un cambrioleur de banques soupçonné de meurtre. Recruté en 1956, il est formé puis envoyé en Argentine, où il doit se constituer une couverture avant d’être expédié en Egypte. Alors qu’il se trouve à Buenos Aires, il assassine son contact juif local et lui vole son argent. Kedar a été déclaré coupable par un tribunal militaire et emprisonné durant vingt ans.

Trois décennies plus tard, c’est l’affaire Victor Ostrovsky qui éclate au grand jour. Celui-ci possède un passeport canadien et les traits d’un play-boy professionnel. On le recrute malgré de nombreux travers pourtant reconnus. Ostrovsky se rend alors coupable de fraude financière.

Après dix-huit mois de formation, ses contacts s’aperçoivent qu’il dupe les autres élèves espions. Renvoyé, il prend sa revanche en écrivant un livre sur les opérations du Mossad, dans lequel il n’hésite pas à donner des noms. Avant la sortie de l’ouvrage, truffé de mensonges, le Mossad tente sans succès d’empêcher sa publication. Celui-ci devient un best-seller et fait de l’ancien espion un homme riche.

Enfin, il y a l’affaire Yehouda Gil. Ce katsa de légende, homme d’affaires italien du milieu des années 1970, se lie d’amitié avec un général syrien qu’il a pour mission de recruter. Mais le général n’est pas prêt à trahir son pays. Redoutant de révéler son échec à ses supérieurs, Gil fera croire pendant vingt ans que le fameux général l’alimente régulièrement en renseignements valides. Pendant tout ce temps, il fabrique de toutes pièces les rapports et dissimule l’argent qu’il est censé verser au général sous les matelas de son appartement du sud de TelAviv. Au milieu des années 1990, l’un des rapports inventés par Gil manque de provoquer un conflit entre Israël et la Syrie.

Courrier International. Copyrigths Source:http://www.courrierinternational.com

En direct à la TV roumaine, ils entonnent un chant de Noël antisémite Une chorale de Cluj passait sur la télévision publique roumaine pour faire découvrir sa culture régionale à travers des chants de Noël. Et ça a plutôt mal tourné.

TVR3 est l’antenne régionale de la chaine publique roumaine. Une chaine dont peu de gens ont sans doute entendu parler jusqu’à ce jour, et qui se serait certainement bien passée de sa toute récente notoriété.

Car si la chaine fait parler d’elle jusque dans le Daily Mail, c’est à cause d’une émission dans laquelle une chorale a chanté des « chants de Noël » aux paroles franchement anti-

sémites. Le 5 décembre dernier, ce chœur originaire de Cluj a donc fredonné sur les petits écrans roumains une chanson à la gloire de l’Holocauste et du « brûlage des Juifs ».

Titus Corlatean, ministre roumain des Affaires étrangères, a évidemment condamné publiquement cette action et entend bien prendre des sanctions contre TVR3, comme nous l’apprennent nos confrères du Morgen.

Du côté de la télévision publique roumaine, on préfère rejeter la faute sur la chorale et le conseil culturel local, « seuls responsables du choix des chansons ». Un refus d’assumer inacceptable pour de nombreuses organisations roumaines, et sans doute aussi

pour les autorités nationales, puisque plusieurs personnalités de premier plan sont maintenant relevées de leurs fonctions chez TVR pour cause de « comportement inacceptable. »

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

10

Interview d’Elie Nadjar, directeur de la société CPK, distributeur de produits cachers qui font des tartes que des hommes.

Les hommes seraient plutôt enclins à préférer nos pancakes, juste 1 min à réchauffer dans une poêle, réussite à tous les coups et les enfants sont ravis !!!

M. Nadjar Elie, je suis particulièrement heureux de venir chez vous, au Blanc-Mesnil, pour mieux connaître votre entreprise et ainsi mettre un visage sur les leader du marché kascher. La société CPK est l’un des plus grands distributeurs de produits kascher, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Avant d’être dans le kascher, j’avais une société de publicité marketing/ promotion des ventes et mes gros clients étaient le lait Gloria, Coca Cola, Haribo, 33 export. Buitoni.

Panzani, etc ... Puis je me suis marié et j’ai eu des enfants. Je me suis aperçu avec ma femme que le marché du kascher était inexistant. Les produits n’avaient aucun goût. Le kascher se résumait aux vins et à la viande.

Les produits d’Israël étaient fades, les chocolats étaient exécrables et les prix exorbitants. J’ai vendu mon affaire et je me suis lancé dans ce monde du kascher que j’aime et qui est particulièrement difficile, compliqué.

Depuis plus de 25 ans, ma sœur, Mme Halimi et moi même sommes à l’affût de tout ce qui se fait de nouveau sur le marché traditionnel, nous avons envie de faire plaisir aux gens de notre communauté, nous avons aussi simplement envie de nous faire plaisir en mettant au point des produits originaux et festifs que nous voulons déguster ! Nous sommes les premiers consommateurs de nos produits. Nous créons nos propres produits kaschers, la citronnade que tout le monde connaît c’est notre société qui l’a mise au point et la recette a fait le tour du monde, aujourd’hui tout le monde a sa citronnade, Pulco, Andros, les israéliens qui nous ont copié etc....

Vos créations nouvelles, tout le monde les connaît ! Vous êtes un acteur important de ce marché depuis plus de 25 ans, vous avez quand même inventé des produits « phare » tous imités comme la citronnade, le msoki de Pessah, le « faux caviar » les fausses « crevettes » ou comme par exemple les bonbons gélifiés kascher ?

Oh oui ! Parlons-en de ces bonbons, pour faire plaisir à une cliente très importante et surtout très sympathique, Mme Touitou la femme du chanteur Kahlaoui Tounsi du Magasin ElieGel à Belleville nous avons décidé de faire des bonbons gélifiés. A l’époque (1988) une société allemande était prête à faire des gélifiés avec une

gélatine kascher, un bon rabbinat et la production eut lieu. Les magasins furent heureux, Mme Touitou enchantée (si elle nous lit qu’elle nous passe un petit coucou) et nous commençâmes nos ventes. Au bout d’un mois, nous reçûmes des lettres anonymes nous traitant de tous les noms et que nous faisons du taref !!!! Nous fûmes horrifiés par tant de haine et de jalousies pour des bonbons !

Le stock fini, nous fûmes obligés de stopper tout achat. Nous eûmes l’ idée sublime de demander à nos partenaires de poissons surgelés de nous aider à faire de la gélatine de poisson qui poserait moins de problèmes, et bien sur comme d’habitude notre idée a été reprise par certains et ainsi est né le “syndrome de la gélatine de poisson”.

Nous avons mis au point en version « parve » la fameuse barre bretonne qui ne se faisait qu’au beurre. Oh gros sacrilège ! Faire une barre bretonne sans beurre en Bretagne ! Je n’ai pas hésité, je la voulais, je l’ai eue. Nous avons passé commande d’un camion au directeur commercial (hésitant lui aussi mais pour un camion, il a fermé l’œil) et lors de la visite d’audit du rabbin, le directeur de production, un autre vrai breton, nous a jeté comme des mal propres ! Pas de ça chez nous ! Je suis revenu une deuxième fois avec un petit cadeau et celui-ci m’a répondu, M Elliott je veux bien faire une telle production mais attention il ne doit pas me rester un seul produit chez moi même s’il me reste une seule barre, je vous l’envoie, on vous la facture !!! Comme les bonnes choses n’arrivent jamais seules, le Directeur commercial en avait gardé quelque unes pour lui et ces barre bretonnes, il est parti les présenter à Carrefour et depuis le marché français est inondé de ces barres bretonne mgv (matière grasse végétale) On a fait changer certaines mentalités pour pouvoir avoir nos produits « parve » Nous n’avons de cesse de créer et d’innover. Je pourrais vous faire une liste de tous les bons produits que nous avons créés et qui ont amené quelque chose à la communauté En 1990, on lançât la première crème parvé “Rich”, une crème onctueuse qui triplait son volume et les pâtissiers obtenaient ainsi un garnissage top qualité puis Mme Halimi a eu l’idée de faire la 1ère pâte à dérouler, pâte feuilletée, pâte brisée et pâte sablée Un triomphe pour nous, une satisfaction pour nos consommatrices, et oui, il y a plus de femmes

Le synopsis de cette réussite ?

Présent sur le marché depuis 25 ans, plus de 1420 produits distribués. Des nouveautés tous les ans, accueillies comme autant d’expériences émotionnelles et sensorielles, ainsi que des campagnes de communication attrayantes. La fidélité de nos clients et des consommateurs !

Notre marque « Mémé Hélène » révolutionna le marché des condiments en lançant sa gamme de poivrons grillés et de slata méchouia. Rien avant, tout après !

La marque Kol-Tov qui a mis la viande et la volaille au plus bas prix.

Nous nous battons pour que les abattages soient faits scrupuleusement et à moindre coût afin d’offrir de la qualité au prix le plus bas ! « Mémé Hélène » la grande marque du kascher va fêter ses 20 ans quelles réjouissances préparez vous?

Nous allons faire des promotions partout, avec le concours de nos magasins affiliés. Nous allons rendre encore plus proche la marque auprès des consommateurs Mémé Hélène, c’est notre grandmère à tous! C’est vrai pour beaucoup de gens qui retrouve dans le visage de votre mère, le visage de leur propre grand-mère ou leur propre mère Oui, beaucoup de personnes que nous rencontrons dans des magasins, en vacances, nous disent c’est grave, quand j’ai un pot de mayonnaise ou un paquet de palmiers et que je vois la photo, je fonds en larmes Je me rappelle ma grand-mère La réussite ne vient pas sans un minimum de qualité et un rapport qualité/prix évident pour les consommateurs ? Si la marque est numéro 1, y a une raison ?

La marque a très vite suscité l’engouement des consommateurs grâce à des produits de qualité dont la surveillance rabbinique satisfait l’ensemble de notre communauté.

La créativité culinaire et le savoirfaire d’une parfaite grand-mère se retrouvent dans chacun des produits “ Mémé Hélène ”, préparés ou sélectionnés par ses soins. Ses poivrons au four et ses piments grecs, qui faisaient son régal, furent les premiers à voir le jour et connurent sans attendre un succès auprès de tous. Fini les heures à faire griller les poivrons dans la cuisine et à préparer les piments de Shabbat ! Les femmes trouvent grâce à “ Mémé Hélène ” l’aide précieuse dont elles ont besoin au quotidien.

Non seulement, Mémé Hélène leur facilite la tâche en cuisinant pour elles les produits indispensables, mais en plus elle le fait comme leur mère et grand-mère l’auraient fait, avec toute cette dose de tradition que seules ces dernières connaissent et qui font de leurs plats des instants de délice.

Mémé Hélène et CPK sont très proches de la communauté et des associations. Dans un dernier numéro, nous avons mis à l’honneur la soirée de la Tsedaka au Palais

des Congrès et sur les films projetés, nous avons été agréablement surpris de voir l’association « Or mitzvah » distribuant des colis dans des sacs « Mémé Hélène » qu’on reconnaît au premier coup d’œil tant les couleurs sont « identifiables » et « flashies » Oui, chaque année, fin août, les associations viennent vers nous, comme Or mitzvah, Mazone, la Fraternité Chalom etc … qui font beaucoup toute l’année avec le peu de moyens mis à leur disposition pour donner à manger à ceux qui sont dans la précarité. La vie est dure. Il y a des familles qui ne peuvent donner à leurs enfants le minimum. C’est pour cela qu’on offre sans compter, et cette année comme chaque année, nous avons distribué des marchandises avec le calendrier gratuit de « Mémé Hélène » et des sacs et l’association les a utilisés pour faire les colis Il y a deux ans, « Mémé Hélène » était la marraine de cœur de la tsedaka !

Oui, et nous avons été fiers qu’elle le fut !

Pourquoi n’a t-elle pas continué ?

Nous avons eu du mal à communiquer, nous n’étions pas libres de faire comme nous le voulions, nous voulions inciter l’acte de donner qui est un acte de joie, avec des choses festives On nous demandait de suivre la ligne directive du Comité, ne pas être « trop joyeux », ne pas faire de l’humour dans nos spot radios, d’être solennel, en somme Institutionnel !!!

Ne pas faire trop de pub autour comme si le Téléthon à la TV, disait à ses partenaires « n’en faites pas trop car cela sera mal perçu » !!!

Autant donner dans la joie et la bonne humeur, cela ne change rien à l’acte de donner.

Nous avons donné un montant de 55 555 euros, une somme qui nous avait amusé et que nous avions inscrit sur le calendrier « Mémé Hélène » dans la page annonçant l’événement, l’Appel Juif Unifié nous a pris au mot et n’a pas voulu plus !!! Pour nous, plus les consommateurs consommaient de produits CPK, plus ils renforçaient notre aide envers l’association On a vu votre entreprise partenaire de l’Union des communautés juives qui a célébré My Hanouka le dimanche 1er décembre 2013 à Sarcelles Les enfants comme d’habitude étaient fous de joie, une tonne de cadeaux ont été distribués. Il y avait plein de jeux et d’animation, les gosses s’éclataient sur les structures gonflables. C’était une fête comme sait si bien la préparer le rabbin Berros et toute son équipe, une fête pour l’allumage de la 5ième bougie de Hanouccah. 5ième bougie c’est un moment fatidique pour une tunisienne comme Mémé Hélène ! Il y a avait une l’ambiance du tonnerre ; comme d’habitude ! Sarcelles est une ville animée et enthousiaste !!!

CPK donne beaucoup, nous l’avons découvert au cours d’une enquête auprès de pas mal d’institutions pourquoi ?

Au travers de nos marques et surtout au travers de la marque « Mémé Hélène » nous voulons partager ce que nous avons et surtout voir agrandir ce lien d’amitié et de générosité

que nous entretenons avec nombres d’associations et de synagogues en donnant, donnant, afin que tout le monde soit heureux quand les fêtes juives se pointent à l’horizon. Nous aimerions concrétiser un projet qui nous tient à cœur, créer une fondation « Mémé Hélène » afin que toutes les associations puisent trouver de l’aide en toute clarté

Vu les 1420 produits que vous avez dans votre catalogue, je suis fort étonné de ne pas trouver de produits laitiers ?

Vous avez raison, c’est tellement plus simple de faire un yaourt que de faire une tendre barre fourrée de chocolat noisettes enrobée de cacahuète qui est notre dernière création le : Bombo Un yaourt c’est pas grand chose, c’est du lait, des arômes et puis les ferments lactiques Deux gros problèmes se posent sur un yaourt, c’est la récolte du lait si on veut être en accord avec la Halakah.

Elle deviendrait compliquée si on veut la décortiquer devant vous D’abord, il faut nettoyer les tanks et donc, les fermiers avec qui on doit travailler, il faut qu’ils permettent de cacheriser leur tank car entre le lait normal et le lait non chamour, il faut cacheriser les tanks comme nous le faisons pour nos frites et nos mayonnaises. Nous sommes obligés d’avoir des tanks propres pour mettre les huiles car un tank qui a reçu des huiles non cachères ou du lait, ne peut transporter l’huile qui va servir à la production de nos mayonnaises et nos frites C’est la même chose pour le lait, c’est comme cela que le rabbin avec qui j’ai fait mon premier lait « halav chamour » m’a ordonné de faire. Deuxièmement, il faut qu’il y ait des chomers à la traite et en plus, à chaque fin de chaque traite, ils doivent fermer les tanks et les plomber.

En France, il faut savoir qu’avec les nouvelles normes européennes on a tué les grandes fermes françaises.

Aujourd’hui, les fermes ont 60 à 70 bêtes, les plus grandes possèdent 150 et de mémoire, il doit y en avoir 2 qui possèdent 400 bêtes et dans les 400 bêtes, il faut savoir qu’on ne peut toutes les utiliser, parfois les vaches ont eu un veau et de ce fait, elles sont impropres. On ne peut pas prendre leur lait. Donc à vous de faire le calcul, le coût financier En sachant qu’une traite représente combien de lait ?

Une traite d’une vache doit donner 10 litres Pour remplir une citerne de 22 000 litres, il faut ….

Faites le calcul Il faut donc beaucoup de fermes, beaucoup de surveillants Oui beaucoup de surveillants pour récolter le lait des différentes fermes.

Il y a plusieurs techniques, on a entendu beaucoup de versions, « je vais je viens, si je vois le goy m’a trompé je lui prends pas son lait » Il en a rien à faire le fermier ! En plus, il a un gros problème c’est qu’il ne va pas mélanger n’importe quoi n’importe comment. Il ne va pas mettre du lait d’ânesse, déjà il faudrait qu’il ait un âne et une ânesse, ni du lait de truie.

C’est pareil, il peut avoir des cochons dans sa ferme mais quel serait son intérêt de mettre du lait de truie pour du lait de vache s’il

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

11

Interview d’Elie Nadjar, directeur de la société CPK, distributeur de produits cachers peut les vendre beaucoup plus cher en tant que tel parce que pour le lait de vache, les fermiers, ils sont payes une misère. Quand ils ont des produits sur valorisés, des produits interdits, ils n’ont aucun intérêt de les mélanger ?

Dans tous les cas, la réglementation est très stricte, tout tromperie sur le lait c’est du pénal directement !

Les rabbanime nous imposent de faire du lait chamour, ils nous imposent des règles et des lois que personne à mon avis ne les fait (voir les dossiers préparés par K Acher sur son site internet) parce que je l’ai déjà fait, mes chomers l’ont fait plusieurs fois, mais après ils n’ont plus voulu continuer parce que, à 4 et 5 heures du matin, aller dans les prés, pour surveiller les vaches, c’est pas de la rigolade, il fait très froid dans les prés en hiver. Dans les campagnes, on a des fois, des 15°C, après dans les fermes, c’est le frigo !!!

Nous ne vendons pas du lait car c’est soit on disait que c’est du lait chamour et c’en était pas et c’est pas normal et là, les productions sont simples. Soit on n’en faisait pas du tout, et nous avons opté pour la vérité c’est notre déontologie ! Ce qu’on fait doit être bien fait sinon on ne le fait pas ! C’est notre leitmotiv, notre raison d’être !! Pas de mensonges vis à vis du consommateur.

Vous avez vu le nombre impressionnant de fromages, lait et yaourts vendus dans les magasins sur les rayons, vous n’avez qu’à faire la multiplication. Quand on sait que pour faire une pâte dure, il faut dix litres de lait pour faire 1 kilo de fromages. Faites les multiplications sur le lait, les yaourts vous allez voir ce que cela représente en tonnage et litrage. Maintenant, je ne fais que me poser des questions. D’autres utilisent des camera pour filmer la traite !!! Les rabbins savent qu’il est permis de prendre du lait puisque l’État qui surveille c’est le meilleur des surveillants qui puisse exister, en plus, il possède entre 10 000 et 15 0000 inspecteurs vétérinaires, qui surveillent ses productions. Ce sont « des chomers » les vétérinaires français, on peut les appeler comme cela. Ce sont des surveillants sanitaires mais surveillants et de surcroît, il y a la répression des fraudes et il y a la réglementation qui est très stricte ! On ne s’amuse pas avec lait en France Soit on permet de le faire sans mettre « halav chamour », on n’aura qu’à utiliser un autre nom et là on fera en sorte de produire à de très bon prix des yaourts, des fromages. Là nous seront de grands acteurs Est-ce que vous fabriquez du vin ?

Nous sommes faibles pour ce secteur, ce n’est pas un problème de cacheroute. Nous ne sommes pas amateurs et grands connaisseurs de vins et le vin c’est un métier. Il y a de bons acteurs sur le marché kascher donc nous achetons et revendons du vin en provenance d’Israël mais pour l’instant nous n’en fabriquons pas. Je n’ai pas la connaissance du vin et j’aurai du mal à sélectionner un bon vin car le vin il faut l’aimer !

La force de « Mémé Hélène » c’est ses prix ?

Sa force et notre force, c’est de savoir créer un produit de qualité à un bon prix car il faut avoir la connaissance de l’agro alimentaire pour pouvoir créer

un bon produit et nous l’avons depuis de longues années et chaque année, nous en apprenons encore Car notre force est que nous savons où acheter les matières premières kaschers et depuis 25 ans nous avons créés beaucoup d’ingrédients de base qui servent à beaucoup d’industriels ce qui permet de faire de façon plus simple des productions kascher.

Comme nous avons eu nous-mêmes besoin de ces ingrédients pour nos productions, nous les avons certifiés kascher par nos rabbins.

Notre force fut aussi d’avoir sauté le pas et franchit les frontières, nous sommes partis à la conquête de la Chine et du Japon car il faut savoir si aujourd’hui autant de restaurants font du sushi c’est grâce à un de mes amis qui m’a demandé de lui trouver tous les produits nécessaires pour faire des sushi kascher de qualité. Mirin, feuilles d’algues, gingembre, wasabi, soja etc … afin d’ouvrir le premier et fameux restaurant kascher de sushi de Paris, dans le 9è arrondissement. Nos rabbins ont certifié pas mal d’usines afin d’avoir une gamme étoffée. Les restaurateurs sont ravis, ils ont tout et même plus

Respectez-vous une charte de qualité des produits, on sait par exemple que dans les bamba, les cacahuètes, les chips il y a de l’huile de palme est ce que vous faites attention à cela ? Les gens en parlent beaucoup et ont en peur car elle est nocive pour la santé !

Ce n’est pas l’huile de palme qui est mauvaise pour la santé, les gens comprennent mal l’explication qu’on donne dans les média. La palme n’est pas mauvaise pour la santé, c’est l’huile de palme hydrogénée. C’est quoi l’huile de palme hydrogénée : on a ajouté des molécules d’hydrogène dans les molécules existantes de l’huile, vous savez pourquoi ? Parce que l’huile c’est liquide et l’huile de palme hydrogénée c’est solide et cela permet de la faire voyager à moindre frais, l’objectif étant de réduire les coûts de transport car cette huile vient de pays lointains et le transport maritime est moins cher et plus facile quand ce sont des containers transportant des pains de palme que des citernes. L’ajout d’hydrogène permets de faire des pains, vous avez déjà vu de la margarine ? Elle est en pain, la margarine ce sont des huiles solidifiées. Et c’est donc cette combinaison qui est mauvaise, dans quel but aussi font-il cette hydrogénation ? Pour des problèmes de confort lors de la consommation. Prenons par exemple des chips à l’huile de palme, vous n’avez pas la sensation d’avoir de l’huile dans la main lorsque vous les dégustez, parce qu’elle est figée, elle reste collée à la pomme de terre.

Si vous prenez des chips à l’huile de tournesol, l’huile va venir sur vos doigts.

Et au niveau gustatif ?

Au niveau gustatif, rien de particulier! Les huiles naturelles ce sont l’huile d’olive, l’huile de tournesol ou de colza et une autre aussi, très très bonne l’huile d’arachide. Mais si vous mettez de l’hydrogène, vous faites cette modification et c’est cette modification qui pose problème aujourd’hui et que les chercheurs ont découvert que cela provoquait certaines pathologies Nos artères n’aiment pas les choses

qui sont solides comme les graisses animales (la graisse de bœuf) car cela les bouche !

Par contre, quand vous avez des problèmes de cholestérol « Mémé Hélène » conseille de manger au moins une fois par semaine, à shabbat du foie de morue ou des œufs de cabillaud riche en oméga 3 afin de contrôler son cholestérol!

Quand nous avons commencé à vendre des chips, nous sommes allées en Italie car les chips étaient fabriquées 100% tournesol alors qu’en France et en Espagne elles étaient à l’huile de palme. Chez CPK, depuis 22 ans la chips « Amica » est à l’huile de tournesol ainsi que celles de la gamme Crik crok. La brioche « Mémé Hélène » est sans palme ni ses biscottes et ni sa mayonnaise qui a fait sa réputation !

Et pour votre thon, qui est le plus vendu sur le marché sur deux marques leader « kol tov » et « Hadar » quelle huile est utilisée ?

Nos thons sont à l’huile de tournesol, nous fumes les premiers et les seuls pendant des années à offrir aux consommateurs un thon excellent mais à l’huile de tournesol alors que l’huile de soja était moins onéreuse.

Nous sommes allés en Thaïlande pour travailler avec le meilleur producteur de thon, la plus grande usine thaïlandaise par son savoir faire, sa qualité de pêchage et pour avoir une cacheroute irréprochable. On a dé-

couvert ce pays et la Thaïlande nous a reçu avec grand plaisir. Après des pourparlers importants car une usine pareille ne peut tout arrêter pour juste faire un container, nous avons côtoyé des personnes admirables et très ouvertes sur les modalités de surveillance, avec beaucoup de respect pour nos lois et traditions.

Il faut savoir que lorsqu’on produit notre thon, deux chomers se partagent le boulot, les usines travaillent en 3/8, 24h sur 24 et lorsqu’on fait la surveillance du thon, ce n’est pas « on allume le bichoul Israël et après on s’en va » car le bichoul Israël c’est toutes les quinze minutes, à chaque fois qu’on ouvre l’auto-clave et qu’on referme l’auto-clave. 12 heures de travail pour chacun. Deux chomers, à temps complet qui sont à l’usine pendant 4 à 5 jours, jusqu’à la fin de la production et de l’étiquetage. Cela a un coût mais CPK donne une qualité car elle ne choisit pas n’importe quel thon qu’elle met dans ses boîtes et une surveillance irréprochable. Et c’est ce qui a fait la notoriété du thon Hadar et du thon Kol-Tov que tout le monde connaît et apprécie. Ce n’est pas dû au hasard, tout le monde l’a goûté et tout le monde le trouve extraordinaire !

La communauté tunisienne dont je fais partie est grand amateur de thon gras et son prix est exorbitant.

Avant il y avait du ventresca, il y a quelques imitations qui viennent

de sidi bou said mais les boites sont vendues à plus de 7 euros, c’est un abus considérable !

Il faut savoir que ce sont les chinois et surtout les japonais qui ont tué les cours du poisson. Je vous donne l’exemple des œufs de mulets. Les cours ont été multipliés par 10, dès que les japonais ont aimé notre boutargue, ils en ont acheté des quantités phénoménales, à n’importe quel prix et là, les cours ont grimpé ! C’est identique pour le thon. Le thon gras est apprécié par les asiatiques qui sont de gros mangeurs de poissons en grosse quantité. L’Europe et les États unis sont gros mangeurs de viande.

Le thon gras c’est la partie grasse, le ventre, c’est pour cela que les italiens l’appellent ventresca. C’est une toute petite partie du poisson c’est comme pour la joue de bœuf, il y a des gens qui courent partout « Je veux de la joue, je veux de la joue » Ils ne savent pas qu’ils ont dans leur kilo de joue 3 bêtes !!!Sachez que nous en commercialisons pour satisfaire tous ces gourmets dont vous faites partie avec la société Callipo un ventresca à l’huile d’olive travaillé artisanalement !

Ce fut un plaisir de parler avec vous, j’ai appris pas mal de choses et j’espère que les lecteurs de notre journal apprécieront aussi vos réponses et vos informations ! Merci pour cette belle gamme qui fait de belles tables cachères !

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

12

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

14

Jordaniens contre Palestiniens

Compte tenu du soutien apparemment enthousiaste que les Palestiniens reçoivent de leurs frères arabes , il est naturel de penser qu’ils sont considérés comme des héros. Loin de là : j’ai déjà écrit sur l’hostilité dont sont victimes les Palestiniens au Liban et en Irak .

Maintenant , c’est en Jordanie que les problèmes ont surgi. Mes informations proviennent d’un article signé par le remarquable Khaled Abu Toameh du Jerusalem Post .

Les USA mettent au point un drone indétectable, qui vole 24h, et peut capter les communications GSM

des opérations dans l’espace aérien sans être détecté et en tous cas pas ciblé, » a déclaré Butler à CNN. Le projet est tellement secret qu’il serait développé dans un hangar de la zone 51 – le centre de l’US Air Force hautement sécurité du Nevada.

Selon les rapports, le drone pourrait voler à une haute de 16 km (11 miles), rester en l’air pendant 24 heures, et fournir des images bien plus pertinentes que celles des satellites, qui passent au dessus de leurs cibles par intermittence, peuvent être détectés, et sont gênés par les nuages.

Le nouveau drone espion américain est la priorité absolue du Pentagone. Il ressemble à une chauve souris, et il est indétectable.

CNN a appris que ce drone est capable de voler pendant 24 heures derrière les lignes ennemies comme la Corée du nord, l’Iran ou la Syrie, sans être détecté.

Selon des sources militaires, ce drone apporte aux Etats Unis un avantage essentiel pour espionner des pays qui possèdent un système de défense aérien capable d’abattre des avions conventionnels.

Le drone, qui s’appelerait RQ-180, a été pour la première fois documenté dans la revue américaine Aviation Week and Space Technology, dans un très long article écrit par Amy Butler

et Bill Sweetman, tous deux experts en technologie militaire classée secret défense. L’US Air Force a d’ailleurs refusé de confirmer ou nier si le programme RQ-180 révélé par CNN et Aviation Week existe ou pas.

Mais plusieurs officiels américains ont déclaré à CNN que les capacités techniques de ce nouveau drone sont la priorité absolue des services de renseignements, particulièrement depuis qu’un drone est tombé sur le sol iranien en 2012.

Sa caractéristique principale est de pouvoir voler sur de longues distances, et de voler pendant 24 heures en mode stealth, indétectable par les radars. « Ce drone sera capable de pénétrer à l’intérieur d’un pays et de conduire

Selon Butler, la forme de ce drone implique que les radars ennemis ne peuvent pas facilement le voir du fait que la chaleur qu’il dégage est « protégée ».

“Ce drone est conçu pour être indétectable par les détecteurs thermiques, les capteurs radars, et les autres types de capteurs qui scrutent l’espace à la recherche d’avions. Donc il pourrait ne pas être invisible aux radars, mais ils ne pourraient pas le repérer avec précision, et donc l’abattre.”

Butler ajoute qu’il « pourrait être équipé de détecteurs de conversations téléphoniques, de fréquences radio ennemies, d’activités des radars, et autres émissions du même genre.”

Aviation Week affirme que ce drone pourrait être opérationnel dès 2015. © Jean-Patrick Grumberg http://security.blogs.cnn.com

Les Palestiniens en Jordanie , rapporte-t-il , ont entendu dire que fonctionnaires du gouvernement jordanien sont convaincus que [le Premier ministre israélien Benyamin ] Netanyahu et le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman travaillent dans le secret pour transformer la Jordanie en Etat palestinien . Comme mesure préventive , les autorités jordaniennes ont récemment commencé à révoquer la citoyenneté de milliers de Palestiniens , en laissant beaucoup d’entre eux dans un état de panique et d’incertitude quant à l’avenir . …

La nouvelle mesure a accru les tensions entre Jordaniens et Palestiniens , lesquels représentent environ 70 pour cent de la population du royaume . Les tensions ont atteint leur apogée au cours du week-end , lorsque des dizaines de milliers de

fans de l’équipe de football Al- Faisali de Jordanie ont scandé des slogans stigmatisant les Palestiniens comme traîtres et collaborateurs d’Israël. AlFaisali jouait contre l’équipe rivale de football Wihdat , composée de joueurs Palestiniens [avec passeport] jordaniens , dans la ville jordanienne de Zarqa .

Les policiers anti- émeute ont dû intervenir pour empêcher les fans jordaniens de lyncher les membres de l’équipe Wihdat et leurs fans , ceci rapporté par des témoins oculaires.

Ils ont dit que les fans jordaniens d’Al- Faisali lançaient des bouteilles vides et des pièces d’artifice contre les joueurs palestiniens et leurs supporters. Les comptes-rendus dans un certain nombre de journaux jordaniens ont déclaré que les fans jordaniens avaient également scandé des slogans anti- palestiniens et maudit la Palestine , l’OLP , Jérusalem et la Mosquée Aqsa .

Commentaire : Au Moyen-Orient , comme le dit Kanan Makiya, » Rien n’est comme il semble être et rien ne peut être tenu pour acquis . » par Daniel Pipes Version originale anglaise: Jordanians vs. Palestinians Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

16

Tunisie : Mehdi Jemaa, nouveau premier ministre : du triomphalisme d’Ennahdha au dépit de l’opposition…

Le défilé des prétendants désignés à la Kasbah a continué ces jours derniers avec un dénominateur commun unique : tous les candidats été de vénérables dinosaures sur le retour. Jugez-en : Après Ahmed Mestiri, 88 ans, et Mustapha Filali, 92 ans, ce dernier s’étant toutefois rétracté à la surprise de tout le monde.

Dans leur sagesse, ces papys de la politique se sont retiré tout comme Beji Caid Essebsi, 86 ans, et le cadet Rached Ghannouchi, 73 ans,et on laissé monter la sève de la Tunisie aux responsabilités. En attendant, les humoristes sur les radios s’en sont donné d’ailleurs à cœur joie en annonçant Hannibal au ministère de la Défense et Ali Riahi à la Culture, entre autres propositions aussi farfelues que celles du dialogue national.

Visite guidée à la grande synagogue de Tunis Environ 150 personnes parmi les lesquels de nombreux jeunes tunisiens ont visité dimanche dernier ce fleuron qu’est la grande synagogue de la principale artère de Tunis, l’avenue de La Liberté. Pour la petite histoire cette bâtisse d’une beauté exceptionnelle mise en travaux le 11 juin 1933 fut inaugurée le 23 décembre 1937 en présence des grands rabbins Ktorza de Tunisie et Polliakoff de Lyon et des délégués des gouvernements français et tunisien. En 1967 dans le contexte de la guerre des 6 jours cette synagogue est saccagée par des émeutiers. Elle fut restaurée en 1996 et 2007 sur intervention directe du

Président Ben Ali. Ces jeunes visiteurs dont la plupart n’ont pas connu l’âge d’or de la communauté juive de Tunisie, sont venu découvrir avec émerveillement ce lieu qui d’ordinaire n’est ouvert au public qu’au moment des grandes occasions. Régulièrement pour les offices les fidèles se réunissent dans la synagogue située au sous sol et appelé « Bet Chalom » là ou se trouve également un mikvé. A vrai dire, il ne reste dans la capitale que deux ou trois synagogues « en activité» les autres pour la plupart sont fermées ou abandonnées. La communauté ne compte pas plus de 700 à 800 âmes à Tunis et de 1000 à 1200 âmes à Djer-

ba, Zarzis et les environs.

Saluons quand même cette journée « porte ouverte » à l’initiative de l’association «Dar Edekra» – la Maison de la Mémoire qui permet de faire connaitre à la jeune génération tunisienne un chapitre glorieux de l’histoire du judaïsme Tunisien, une époque où les communautés vivaient en bonne intelligence. Gageons que d’autres manifestations de ce type viendront renforcer les liens de tolérance et de respect entre les hommes.

Yvan Lellouche

C’était vraiment une ambiance de Jurassic Park au premier des ministères. Il faut dire qu’à Carthage c’est pas mieux depuis qu’on y rejoue «La cage aux folles», «Zorro est arrivé» et d’autres farces sur fond de livre noir.

Finalement, dans ce pays un peu à la dérive, le consensus national tant espéré n’a pas eu lieu ! Le quartet des organisations nationales n’a donc pas réussi à réunir l’unanimité autour du nom du successeur d’Ali Laarayedh.

Loin de là puisque la désignation de Mehdi Jemaa n’a fait que la joie des Islamistes et de ses acolytes auxquels on peut ajouter l’Alliance Démocratique de Mohamed Hamdi dont les positions ont souvent frisé l’opportunisme.

Le quartet a donc échoué dans sa quête d’une personnalité nationale consensuelle qui aurait pu obtenir le plus de suffrages possible. Il faut dire qu’il s’est mis dans une position difficile à partir du moment où il avait annoncé dix jours auparavant sa détermination à annoncer l’issue du dialogue national, soit par le biais de la désignation du remplaçant d’Ali Laarayedh, soit en désignant les forces qui seraient derrière ce flop. Il s’est donc mis la pression démontrant ses limites quant à une éventuelle position radicale qu’il était

incapable de prendre. Consciente de cela, Ennahdha a laissé traîner les choses comptant sur l’effet d’usure et d’éclatement de l’opposition d’autant plus qu’une telle éventualité semblait même acquise depuis quelques jours.

Si on revient au déroulement des faits lors de la journée du samedi, on voit que les Islamistes avaient opposé leur véto à Mohamed Ennaceur, qui avait pourtant obtenu l’aval de la majorité des partis présents. Ils menaçaient de tout faire rater par le biais de l’ANC qui constitue un passage obligé pour n’importe quel gouvernement. Puis, ils ont ensuite accepté le verdict des urnes à partir où Mehdi Jemaa a été élu alors que certaines forces de l’opposition avaient quitté le dialogue national ou se sont abstenues de voter.

C’est cela qui explique le triomphalisme affiché par Rached Ghannouchi qui a félicité le peuple tunisien de la réussite du dialogue national (pas moins de trois messages sur son compte twitter en moins d’une heure) et insistant sur le rôle de l’ANC dans le processus de désignation du gouvernement soulignant son attachement à « la légitimité électorale » au détriment de la légitimité consensuelle nécessaire dans cette troisième phase transitoire.

En revanche, l’opposition, désorientée et dépitée par ce choix forcé, certains parmi elles qualifiant déjà ce gouvernement de celui de la Troïka 3, alors que d’autres considèrent que Mehdi Jemaa ne pourrait être l’homme de la situation puisqu’il provient d’un gouvernement ayant d’une part échoué dans sa tâche et surtout d’un premier ministre proche de la mouvance islamique.

Maintenant, on attendra la réaction officielle et définitive du Front de Salut National et de toutes ses composantes en ce qui concerne le nouveau premier ministre.

Quant à Mehdi Jemaa lui-même, saura-t-il prendre ses distances vis-à-vis des Islamistes? Va-t-il pouvoir offrir suffisamment de garanties de neutralité et d’indépendance en vue des prochaines échéances électorales? Pas si sur !.

Sa première tâche, probablement la plus importante, est celle liée aux nominations partisanes au sein de l’administration, qui constitue la condition essentielle pour la tenue d’élections transparentes et réellement démocratiques. Ce sera son premier test sérieux…tout le reste «adra fargha» sont des paroles vaines !.

Y. PEREZ

L’information en provenance d’Israël

Parachat Chémot : Des ténèbres à la lumière …

Le deuxième livre de la Thora, intitulé en français l’Exode, s’appel en hébreu Chémot-les Noms. Dés le début de la paracha, après avoir dénombré les enfants d’Israël, le texte nous relate les années obscures de l’exil sous le règne d’un «nouveau Roi-Pharaon qui ne connaissait pas Yossef». Rachi s’inspirant de la controverse dans le Talmud entre Rav et Chmoël explique qu’en fait, c’était le même Pharaon qui avait «changé» pour ainsi dire «sa politique» à l’égard des juifs…Un autre commentaire affirme que ce Pharaon est né le même jour où Yossef sortit de prison, à Roch Hachana!.

«Véélé Chémot» (Voici les noms) le Kéli Yakar explique que les fils d’Israël sont comparés aux étoiles.

De-là même manière que les étoiles ne sont pas perceptible le jour, mais elles sont quand même bien présentent dans le ciel y compris le jour.

Il en va ainsi pour les justes, qui sont comparés au jour… même si ils ne sont plus de ce monde, leur lumière brille pour les générations futures. Cet exil est provoqué pour ainsi dire par les fils de Yaacov nous explique le Rav Chalom Messas zal dans son livre «Veham Achemech» qui illustre son propos en disant que «le fermier a placé le veau à l’abattoir pour entrainer la vache.. » La parachat énumérer les noms des fils de Yaacov en concluant ainsi : «Vé Yossef aya bémistsraïm» «Et Yossef était en Egypte..» Rachi nous dit simplement qu’en dépit de sa vie en Egypte, Yossef demeura intègre.

Pourquoi dans ce cas là l’avoir cité à la fin se demande Rabbinou Bahyé?

Alors que par rapport à son rang, il aurait du être cité parmi les premiers fils..Or explique t’il, chaque fois que

D-ieu octroi du cavod au tsadik, le Tsadik se fait tout petit…Par nature, le sage ne se met pas en avant et c’est là toute la nature d’un vrai du sage!. «Îch oubeto bâou» chaque homme est venu avec sa famille…mais en fait ce verset vient plutôt nous enseigner que les hébreux méritaient d’être sauvé pour quatre raisons essentiels : 1er) Ils n’ont pas changé leur nom, 2éme) Ils n’ont pas changé leur langue, 3éme) Ils n’ont pas eu de relations interdites et enfin la 4éme raison, c’est qu’Il n’y avait pas parmi eux des «délatérim» de délateurs… et cette dernière raison, c’ est celle qui nous fait défaut dit le Talmud et qui justifie que nous soyons encore en l’exil aujourd’hui. Un autre verset dit : « Toutes les personnes issues de la lignée de Yaacov étaient soixantedix personnes. Il est évident que le mot «personnes» de la fin est superflu, de même que toute la phrase « Et Yossef était en Egypte » Nous le savions! dit Rachi. Le texte nous donne ici un enseignement d’une importance capitale, celui que nous trouvons dans le Talmud Bérakhot et qui dit ceci : Ce qui est issu de l’impure demeure impure et ce qui est issu du pur reste pur! Enseignement que l’on trouve dans Bérichit Raba dans les termes suivant : Lance un bâton en l’air et il retombe sur sa racine (la terre, son origine), nous voyons par exemple qu’Hagar, la servante de Sarah, était égyptienne ; lorsque son fils Ismaël fut en âge de se marier, «sa mère lui choisit une femme du pays d’Egypte». La même idée est reprise à propos de Yossef : Parce que «Rahel était belle de taille et belle de visage», nous trouverons son fils Yossef, «beau de taille et beau de visage» également. Un dicton judéo-arabe affirme : «La beauté a ses files..» une manière de dire que la beauté tire son origine de la beauté. Le verset dit encore : « Vayatsémou béméod »-ils se multiplièrent, mais pour le Kéli Yakar, il s’agit de dire que les hébreux s’enrichir et c’est une des raisons d’ailleurs pour laquelle Pharaon leur imposa de lourds impôts pour les appauvrir pensait-il. Par ailleurs il publia un décret pour «stopper» leur démographie galopante, puisque la Guemara raconte que chaque femme

mettait au monde six enfants à chaque accouchement ! D’autres sources affirment qu’a chaque naissance, Dieu fit un miracle, jusqu’au moment où les hébreux pullulèrent de manière prodigieuse le pays d’Egypte!. Un commentaire de l’un des versets du «Chir A Chirim» : «Tahat atapoua’h orarétékha chamâ» explique que les femmes hébreux venaient aider leur époux qui travaillaient aux champs et leur amené de la nourriture et de l’eau dans laquelle il y avait de minuscules poissons…cette nourriture dit-on leur donner les forces nécessaires pour se reproduire… Rabbinou Bahié nous apprend que la plus part des femmes accouchaient sous les pommiers dans les champs et que des miracles se produisirent alors pour empêcher les égyptiens de les surprendre !. Les femmes à l’image de Yokhéved et Myriane, jouèrent un rôle cardinal dans la survie du peuple en Egypte mais également dans sa libération!. Pharaon les réprima à travers les travaux forcés et l’esclavage et il amplifia leur calvaire en supprimant la paille pour la confection des briques tout en exigeant le même rendement… La Thora dit que : «plus il les réprimait, plus HM multipliait les hébreux sur la surface de l’Egypte… » Pharaon se comportait en despote sanguinaire puisqu’il est dit dans le Midrach, qu’il utilisait le sang des nourrissons pour son bain quotidien!

Mais l’œuvre d’HM était en marche.

Ce que vient nous enseigner l’exil, c’est que le hasard et la soi-disant liberté de l’homme s’absolvent face au dessein d’Achem. Le raisonnement de l’homme est certes une dimension essentielle de l’humain, mais n’oublions pas qu’il est un élément créé, et donc second par rapport à la volonté divine. Cette volonté nous montre, à travers l’exil et toutes les formes de souffrances, qu’il existe une dimension supérieure à l’intellect humain pour accompagner le monde à la moralité suprême. Dans cette paracha un autre verset dit : « Vayégdal Ayéled…Vayégdal Moché,vaotsé léhav vayar bésiblotame vayar îch mitsri maké îch îvri mééhav » « Moïse grandit, et il alla vers ses frères pour voir leur profonde détresse..

Voici qu’un égyptien, frappait un

Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

hébreu de ses frères..» notre Maître Rébbi Fraji Uzan zatsal expliquait ce verset comme Rachi avec toutefois quelques nuances… Il disait : «Moise était devenu grand, non seulement physiquement mais aussi spirituellement et important aux yeux de toute l’Egypte!» Pourtant en dépit de sa «grandeur» il alla vers ses frères…Et il les observa en demandant à Achem la raison essentielle pour laquelle ils souffraient en «exil». Achem lui dit : observe cette scène : «Voici qu’un égyptien frappait un hébreu de ses frères! » Nous savons bien disait le Rav Uzan que les hébreux sont les frères de Moïse!

Que viens nous apprendre cette redondance? En fait l’égyptien avait choisi délibérément le plus faible parmi «les plus faibles» des hébreux, sans susciter de la part des autres, la moindre révolte à l’exception de notre Maître Moïse qui accouru pour le sauver. Par ce geste au péril de sa vie Moïse, fut choisi par Achem pour être le berger d’Israël!. Cela fut confirmé tout au long des récits de la Thora. Moïse fut l’homme qui fit don de sa vie au Peuple d’Israël. Après cet épisode dramatique au cour duquel Moise devra tuer l’égyptien, il fuira l’Egypte pour se refugier chez Ytro, grand prêtre de Mydian, dont il épousera la fille Tsépora qui lui donnera deux fils.

Il est à présent berger, et se trouve un jour face au fameux buisson ardent…

Le verset dira : «Vayéra malakh HM bélévav êch betokh aséné » L’ange de l’Eternel lui apparut dans une flamme de feu au cœur du buisson ardent…

Le Kéli Yakar explique que D-ieu voulait signifiait à Moise : «Si mon peuple est dans la souffrance, je veux y être aussi..» comme il est écrit dans les Téhilim : « îmo anokhi betsara».

C’est dit à propos de la présence divine «Si mon peuple souffre je veux être à ses cotés» en exil. C’est la raison pour laquelle Achem se dévoile dans un buisson, qui est végétal épineux de très petite taille et qui dénote également l’humilité du Créateur.

Cette image fait en effet allusion à l’affliction des Bné Israël.

nal rabbinique auprès des rabbins les plus illustres de l’époque dont Rebbi Isaac Haïm Azkenasi, Moché Berda, Nathane Borgel, Mordehai Guez ou encore Youda Cohen-Tanoudji , Abraham Hagége, Yéouda Sfez et Abraham Acohen Its’haqui.

Les organisateurs parmi lesquels le

Le Rabbi Yaacov Attoun & Yvan Lellouche

rav Yaacov Attoun et JPierre Fellous ont vu les choses en grand cette année puisqu’ils firent appel à un traiteur et à l’orchestre du talentueux Chmoël Berdah pour animer cette magnifique soirée et nous rappeler les mélodies de ce folklore juif tunisien toujours vivant pour lequel de nombreuses

Israël» Les égyptiens étaient comme des ronces pour les hébreux! Le Kéli Yakar fait remarquer que le buisson ardent ressemble effectivement à la situation vécu par ces mêmes hébreux «qui souffrent dans cette fournaise de l’Egypte» mais en dépit de tout, le buisson ne se consume pas à l’image de ces hébreux qui en ressortirons plus tard renforcés. Au terme de cette paracha Moïse revient vers Dieu et lui dira : «Depuis que je suis venu chez Pharaon pour parler en ton nom, il a fait du mal à ce peuple, et tu n’as pas délivré ton peuple!» c’était une façon de dire que le roi d’Egypte n’était pas impressionner outre mesure… D-ieu dira alors à Moïse : « Maintenant tu verras ce que je vais faire à Pharaon : «Oubé’yad hazaka» Par une main forte! il les renverra et par une main forte, il les chassera de son pays!». Cette opposition du Bien face au Mal vécu en Egypte par nos pères, n’est que la résultante de notre compréhension par définition limitée car on ne peut comprendre les choses qu’a contrario, c’est-à-dire à partir de ce qu’on n’a pas, et donc, la meilleure façon de chercher la liberté et le bien que D-ieu veut nous octroyer, c’est d’abord d’être privé de ces valeurs, pour pouvoir les apprécier de tout son être. C’est une des raisons essentielles pour laquelle la sortie d’Egypte (la Maison de l’esclavage) est rappelée dans la plupart de nos prières quotidiennes. Le Ramhal-Rabbinou Haïm Moché Louzato zal écrit dans son livre «Daât Tévounot» : «On ne peut comprendre et apprécier la Lumière que si l’on a traversé les ténèbres..»

Yvan Lellouche

Dans le même ordre d’idée un autre verset dit : «Vayakoutsou mipéné bné

Hilloula Ziara en l’honneur de rebbi Yechoua B’sis zatsal

Pour la vingtième année consécutive une grande soirée fut organisée en l’honneur de ce grand sage de Tunisie du 17éme siècle à la synagogue qui porte désormais son nom «Chaaré Yechoua» à Paris dans le 10éme arr. Rabbi Yechoua B’sis fut Grand Rabbin de Tunis et siégea au tribu-

18

personnalités sont venu montrer leur attachement. Rappelons au passage que le grand père du jeune paytan Chmoël Berdah, le Rabbin David Berdah zatsal fut un des plus grands grammairiens hébraïques de Tunisie et fut également auteur de plusieurs livres. Cette sympathique initiative

Patrick Haddad, Jean-Pierre Fellous, Shmoel Berdah, Rabbi Yaacov Attoun & Yvan Lellouche

marque en quelque sorte, le renouveau de la culture judéo-tunisienne qui est riche de ses racines et qui ne ne s’arrêtent pas à Belleville… Alors «Ziara makboula» et à l’année prochaine !

YL

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

19

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

20

Une voiture piégée vise un poste du Hezbollah dans l’est du Liban

Une voiture piégée a explosé près d’un centre du groupe terroriste chiite Hezbollah, dans l’est du Liban, causant de nombreuses victimes tôt mardi matin.

L’attaque du soldat est un acte isolé Le porte-parole de la Finul, Andrea Tinenti, a confirmé à l’AFP que la force onusienne avait été « informée d’un grave incident », sur lequel elle enquêtait.

Le militaire libanais qui a abattu dimanche le soldat israélien Shlomi Cohen à la frontière libanaise s’est rendu de son plein gré aux autorités libanaises lundi matin, selon un rapport des médias libanais.

Le maréchal des Logis-chef israélien Shlomi Cohen âgé de 31 ans a été tué par des tirs en provenance du Liban alors qu’il conduisait un véhicule aux environs de Rosh Hanikra, tout près de la frontière, selon l’armée, précisant qu’il avait essuyé six ou sept tirs.

Il a été enterré lundi en Israël. Il était marié et père d’une petite fille de 11 mois.

Le Premier ministre libanais a qualifié lundi l’incident à la frontière israélo-libanaise survenu la veille d’ »acte isolé ».

Le ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon avait exigé un peu plus tôt lundi « que l’armée libanaise explique exactement ce qu’il s’est passé et si ce soldat a agi de sa propre initiative ». Le ministre israélien avait également demandé ce qu’il était advenu du tireur et comment l’armée libanaise compte empêcher que de tels incidents se reproduisent. « A notre connaissance, c’est un soldat libanais qui a tiré sur notre soldat.

Nous tenons le gouvernement et l’armée libanaise pour responsables de ce qui arrive de leur côté », a déclaré le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon, selon un communiqué officiel.

L’armée israélienne a riposté lundi de

manière limitée à la mort d’un de ses soldats touché par des tirs à la frontière libanaise en ouvrant le feu sur deux Libanais.

Des avions de combat israéliens survolaient aussi lundi le territoire libanais dans le secteur frontalier, mais aussi dans la valée de la Bekaa et au large des côtes méditerranéennes du pays du Cèdre.

Selon l’agence depresse libanaise, l’auteur des tirs s’est rendu aux autorités libanaises aux petites heures de la matinée après avoir rejoint sa base.

Une réunion des officiers de liaison israéliens et libanais avec la Finul (Force intérimaire des Nations unies déployée dans le sud du Liban) est prévue lundi, a indiqué M. Yaalon.

Un porte-parole de l’armée israélienne, le commandant Arye Shalicar, a affirmé à l’AFP qu’après cet accrochage, les militaires israéliens envoyés dans le secteur avaient repéré « deux suspects de l’autre côté de la frontière ». « Nous avons tiré sur eux et avons constaté qu’au moins l’un d’entre eux avait été touché. Nous pensons qu’il s’agissait de soldats libanais, impliqués dans les tirs contre le soldat », a-t-il ajouté.

L’incident n’a pas été confirmé de source militaire libanaise, mais l’armée libanaise a fait état lundi d’un survol de drone israélien au-dessus de Naqoura, dans le sud du pays, pendant plus de deux heures dans la nuit.

Il s’agit de l’accrochage frontalier le plus meurtrier depuis août 2010, quand un soldat israélien, deux soldats et un journaliste libanais avaient été tués.

Les commentateurs des médias israéliens soulignaient que, comme à l’époque, l’ampleur des représailles dépendrait du fait de savoir s’il s’agissait d’une attaque isolée ou au contraire d’une opération ordonnée par le Hezbollah chiite libanais ou par l’armée libanaise.

Le Hezbollah nourrit des motifs de vengeance, en particulier après l’assassinat au début du mois d’un de ses chefs, imputé par le mouvement chiite à Israël, qui a démenti, rappelle le correspondant militaire du quotidien Haaretz.

Selon lui, déjà empêtrés dans des crises régionales, notamment en Syrie pour le mouvement chiite, « ni Israël ni le Hezbollah ne souhaitent une vaste confrontation militaire ». « Dans le même temps, il semble que le Hezbollah préférerait des attaques discrètes – par exemple en agissant par l’intermédiaire de soldats libanais – pour ne pas se retrouver accusé et éviter d’être entraîné dans une véritable guerre avec Israël », écrit-il.

La situation à la frontière israélo-libanaise est généralement calme depuis que l’armée israélienne et le Hezbollah se sont affrontés très durement à l’été 2006.

L’agence de presse officielle libanaise a indiqué que la voiture piégée a explosé à environ deux kilomètres d’un « centre » du Hezbollah, après que des hommes du groupe terroriste libanais aient ouvert le feu sur un 4X4 chargé de la bombe.

Vingt personnes ont été blessés dans l’explosion, a déclaré un journaliste de la radio Voix du Liban.

Une source sécuritaire libanaise, qui a requis l’anonymat, a déclaré à l’AFP que l’attentat a eu lieu à environ quatre heures du matin, « près d’une position du Hezbollah dans Sbouba », dans la région de Baalbek, causant plusieurs morts et blessés.

La chaîne de télévision du groupe terroriste, Al-Manar, a toutefois rapporté qu’il n’y avait pas de victimes.

Un responsable de la sécurité libanaise a confirmé l’explosion, mais a dit qu’il n’y avait pour le moment pas d’information sur la nature de la cible et le nombre de victimes. Il a parlé sous couvert d’anonymat, conformément à la règlementation.

La région de Baalbek, qui longe la frontière orientale du Liban, a été le site de débordements des combats de la guerre civile syrienne, et est considérée comme un bastion du Hezbollah, et un couloir clé pour les combattants et les armes qui sont transférés dans la ville syrienne voisine en pleine guerre civile.

L’organisation terroriste chiite a été la cible de plusieurs attentats ces derniers mois. Ces attaques terroristes visant des terroristes (et c’est particulièrement jouissif) sont liées au soutien armé du Hezbollah au dictateur syrien Bachar al-Assad dans la guerre civile syrienne.

La guerre civile en Syrie a fait pour le moment plus de 130 000 morts, et des millions de réfugiés.

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

22

Malik Naram en garde à vue !

Le premier livre de Torah du Rabbin Sitruk, paru !

Ce premier tome nous offre 20 enseignements extraordinaires qui forgent la «Pensée Juive».

Lorsque l’idée de mettre ses célèbres conférences par écrit lui fut soumise, le Rav déclara avec enthousiasme : « Voilà bien longtemps que je voulais le faire... Après tout, ne sommes-nous pas le peuple du Livre ? » Les cours du Rav Sitruk éveillent en nous ces questions qui gisent au fond de notre esprit. Ses réponses nous apaisent, nous guident et font éclore en nous l’amour de la Torah, à travers ses innovations et sa vision d’avantgarde sur le monde.

A travers cet ouvrage, nous retrouvons cette proximité avec le « GrandRabbin Sitruk », lui qui a été l’éclaireur du Judaïsme français. A chaque événement majeur, le Rav prenait la parole et nous nous sentions représentés avec fierté et dignité. Par son humour légendaire, sa capacité à nous transmettre avec brio les messages les plus profonds de notre tradition, le Rav Sitruk nous a guidés et a su insuffler en nous un esprit de Torah véritable.

Pour la longue vie et la bonne santé du Rav, les Editions Torah-Box ont offert 5400 exemplaires du livre gratuitement, notamment à ceux qui ont généreusement participé à son financement.

Evenement dans la communauté avec le lancement du premier livre des enseignements du Rav Yossef-

’Haim Sitruk, Grand-Rabbin de France pendant 21 ans.

Avec l’aide d’Hachem, cet ouvrage ne sera que le premier tome d’une grande série. Puisse-t-il profiter à de nombreuses générations.

Vous souvenez-vous de Malik Naram ? Nous en parlions il le 9 décembre dernier. Il avait mis en ligne une vidéo dans laquelle il appelait à l’extermination des juifs.

Rien de moins.

Le député Meyer Habib avait alors écrit un courrier au Ministre de l’Intérieur pour le prévenir de ce message de haine, accessible à tous sur Internet.

Une vingtaine de minutes après la mise en ligne de notre article, le jeune homme postait sur Youtube une vidéo. Visiblement, il n’était plus aussi chancelant qu’avant: Mais cette affaire a prit une nouvelle tournure grâce à deux plaintes déposées en France, par trois personnes qui, à juste titre, se sont senties menacées. L’une d’elle, contactée , explique: Je me suis entretenue vendredi avec le brigadier du commissariat où nous avons porté plainte. Il m’a annoncé la bonne nouvelle, à savoir que cette graine de terroriste avait été interpellée chez lui. Il avait prit nos plainte au sérieux.

Une autre personne qui avait également porté plainte, mais dans un autre commissariat, a eu la même confirmation.

(…) Nous n’avons aucun mérite si ce n’est celui de pouvoir nous regarder dans un miroir, et nous ne recherchons pas la gloire. Ceci étant dit, sans ces plaintes, Malik Naram serait certainement encore tranquillement chez lui à l’heure qu’il est.

Selon la presse française, Malik Naram se serait rendu lui-même au commissariat: Quoi qu’il en soit, espérons que la justice ne fasse pas de cadeau à ce prédicateur !

La rédaction tient à féliciter ces personnes pour le courage qu’elles ont eu d’aller porter plainte. Ainsi que le député Meyer Habib… Et notre journaliste, Valériane de Chardonay, sans qui toute cette affaire n’aurait jamais pu s’ébruiter.

Même Ahmed Moualek, fondateur du site labanlieuesexprime, qui n’est pourtant pas connu pour son amour invétéré pour les juifs, dénonce Malik Naram avec force: Nous attendons toujours les réactions des leaders de la communauté juive française (à ce jour, seul le BNVCA a annoncé avoir également porté plainte).

Par Avi Retschild

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

23

La communauté juive de Seine Saint Denis reçoit le Préfet du Département Kakou à Neuilly Plaisance,,et à celle de Mr Chammmas à Noisy le Grand, de même qu’une nouvelle école vient d être inaugurée à Epinay .

Ariel GOLDMAN a souligné le travail inlassable de la lutte contre l’antisémitisme et Joel MERGUI a martelé qu’il n’était pas question pour la communauté juive de France de ne plus pratiquer la circoncision ou l’abattage rituel.

Le grand rabbin a évoque les sources alsaciennes communes avec Le préfet et son épouse.

Prenant la parole le Prefet GALLI

Le dîner organisé par le CCJ 93 en l’honneur du préfet Mr Philippe GALLI nouvellement nommé à la tête du département de Seine Saint Denis a été couronné d’un grand succès.

Sammy GHOZLAN président du CCJ 93 a su réunir autour de lui toutes les communautés du département ,représentées par leur président respectif accompagné de chacun des conseils d’administration, rabbins et maire de la commune.

La soirée s’est déroulée au Palais des Congrès de Montreuil mis gracieusement à la disposition du CCJ 93 par son propriétaire Mr HAROCHE Madame Voynet en sa qualité de maire de Montreuil et Mr Hubert SAADOUN Président de la synagogue de Montreuil ont ptononcé le discours d’ouverture en accueillant le Préfet Galli, son épouse, le Grand rabbin de Paris et de France Michel GUGUENHEIM,,Joel MERGUI Président du Consistoire, Ariel GOLDMAN représentant les présidents du CRIF Jo AMAR représentant le FSJU ,Sylvie MOISSON Procureur de la République,ainsi que tous les collaborateurs du Préfet, les directeurs de la Police,Serge Castello et Frédéric Auréal,le rabbin Moshé LEWIN directeur de la conférence des rabbins européens , le Rav PEZNER, Yoram ELGRABLI Directeur d’El AL,Richard ODIER Président du Centre Simon Wiesenthal les nombreuses dirigeants des, syna-

gogues consistoriales, autonomes, loubavitch;,les presidents des CCJ 94,92,91,David TIBI, Elie Corchia, Benjamin Allouche,, et Le representant de l’UPJF, Mr Ben ELkoubi, avec Alberto Gabai administrateur de l’ACIP Les nombreux élus ont honoré cette manifestation ; ainsi que les imams dont l’Imam Charlghoumi et Mme GUERRIER représentant l’évêque de Saint Denis Dans une ambiance conviviale et chaleureuse , et devant une assistance de plus de 300 personnes, Sammy GHOZLAN a remercié les services de l’Etat pour les services rendus ,Après avoir rappelé les origines alsaciennes du Préfet et son parcours professionnel, il a présenté la communauté juive du département regroupée autour du CCJ 93, Flattant le courage, l’abnégation et le dévouement sans limite des dirigeants locaux et des rabins, il a rappelé l’importance de l’éducation juive dont les valeurs se confondent avec celles de la République, soulignant que ces école du 93 figurent en tête du classement du palmarès des lycées de France.ORT CHNE OR MERKAZ BENJAMINS BETH ISRAEL etc.

Sammy GHOZLAN a insisté sur le fait que insécurité antisémite est à l’origine du départ de nombreuses familles du 93 vers d’autres villes ,d’autres pays. Il note pourtant que 2 nouvelles synagogues ont été crées récemment, grâce à l’œuvre de Mr

a avec beaucoup d’émotion remercié le CCJ de l’accueil qui lui a été réservé, et a assuré les dirigeants de la communauté juive de toute son attention et son soutien insistant sur le fait que l’Etat veillera toujours à la sécurité des personnes et des biens de la communauté juive . C’est avec un réel plaisir qu’il a reçu en cadeau des mains du directeur d’El al une .Au cours de la soirée, le CCJ a voulu distinguer Rachel Scemma et feu son époux André qui ont reçu le prix Paul Roitman des Batisseurs Communautaires remis par Albert Myara; et c’est Richard Odien qui a remis à Daniele Ferra, Jean Simonnet, Sylvain Zenouda et Raphael Chemouni, le trophee

du Centre Simon Wisenthal pour leur travail au sein du BNVCA .

La musique juive et hassidique a accompagné l’animation de cette magnifique soirée pendant que le Docteur Hannoun President de Villepinte,l Jean Claude Sebag, Président des Lilas,Jean Jack Benitah president de Drancy remettaient un bouquet de fleurs respectivement à Mme GALLI l’épouse du Préfet, Dominique Voynet Maire de Montreuil, Sylvie Moisson procureur de la republique , pendant que le rabbin Mechali de Blanc Mesnil offrait au nom du CCJ 93 une magnifique ménorah ,

L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

24

Le prix Nobel Israël Aumann “trop à droite” pour l’université de Haïfa !

Le professeur Israël (Robert) Aumann, prix Nobel d’économie 2005, ne recevra pas le titre de docteur honoris causa de l’université de Haïfa.

Sa candidature a été rejetée cette semaine par le conseil d’administration de l’université sous prétexte que ses prises de position politiques ne cadrent pas avec l’esprit de l’établissement.

Le Pr Aumann, mathématicien et économiste d’origine américaine qui vit depuis de très nombreuses années en Israël, n’a jamais caché ses opinions de droite, s’exprimant notamment contre

l’évacuation de localités juives dans le cadre d’un accord avec les Palestiniens.

Des opinions qui dérangent visiblement les membres du conseil.

Le refus de l’Université de Haïfa a été vivement critiqué en Israël dans certains milieux universitaires qui considèrent qu’il est totalement injustifié.

Cette attitude, disent-ils, risque aussi de cautionner le boycott dont sont victimes des universitaires israéliens, lors de leurs déplacements à l’étranger, en raison de leurs orientations politiques. par Claire Dana-Picard

Israël: le cabinet doit décider de l’achat d’un Air Netanyahu One !

Carte d’Identité de l’Industrie Israélienne de l’Armement.

2 milliards de Dollars. Autrement dit : l’Inde représente un quart de l’activité militaire israélienne – c’est-à-dire autant que ce que l’état hébreu consomme lui-même pour sa propre défense. La plus grosse vente (connue et non couverte par la censure) vers l’Inde a été celle du système naval anti-missile Barak pour 450 millions de Dollars.

En soixante ans Israël a développé une industrie de défense parmi les plus dynamiques au monde L’industrie israélienne de l’armement est surdimensionnée par rapport à la taille du pays et fait figure de leader mondial dans de nombreux secteurs dont la production de systèmes électroniques et électrooptiques pour l’amélioration des plates-formes militaires air, sol et mer.

Ces produits incluent par exemple le matériel de vision nocturne, les drones, les produits lasers, les systèmes de photographie aérienne ainsi que les systèmes de management des données et de communication. L’industrie militaire israélienne est cependant également présente dans d’autres secteurs, tels que la production aérospatiale et le marketing des composantes du satellite spatial « Amos 1 », la production de munitions, d’équipement militaire et de matériel de protection.

Le degré d’internationalisation de l’industrie israélienne de défense est

remarquable. En effet, celle-ci réalise 80% de son chiffre d’affaire à l’exportation (contre moins de 50% pour les autres pays) ce qui explique comment Israël peut avoir une industrie de défense aussi développée par rapport à la taille de son économie.

Fort de son expérience du terrain, Israël sait mettre en valeur son savoir-faire pour conquérir des parts de marché. Le montant des exportations de l’industrie israélienne de défense avait atteint il y a sept ans 4,4 milliards de Dollars. Ce chiffre représentait 10% des ventes d’armes dans le monde. Le pays est ainsi devenu le quatrième exportateur d’armes après les Etats-Unis, la Russie et la France.

L’Inde est le premier marché d’exportation des entreprises israéliennes de défense. Le géant asiatique en plein boom économique ne fait pas face aux mêmes restrictions que son grand concurrent la Chine. Du coup, elle est devenue une cible privilégiée des exportateurs israéliens. Les ventes vers le sous-continent atteignent par an environ la somme de

Les Etats-Unis constituent un partenaire privilégié d’Israël. Les armes sont souvent co-produites, voire développées ensemble comme par exemple le système anti-missile Arrow, les missiles « Popeye » ou encore la production d’une version de l’avion de combat F16. De nombreuses synergies sont recherchées en R&D entre les deux pays.

Les Etats-Unis représentent également le deuxième marché d’exportation de l’industrie israélienne de défense. (A savoir : Les Américains ont acheté en 2006 pour 1 milliard de Dollars de technologies militaires israélienne ; ce qui correspond à une multiplication par plus de 3 depuis les 300 millions de Dollars de ventes réalisées en 1999).

Le secteur est à la fois constitué d’entreprises publiques et privées. Les plus connues d’entre elles se nomment “RAFAEL Armament Development Authority Ltd.”, “Israel Aircraft Industries Ltd.” (IAI), “Israel Military Industries Ltd.” (IMI), et “ELTA Systems Ltd.”. Le nombre d’employés par les entreprises publiques du secteur israélien de la défense a atteint des dizaine de milliers de dollars et les actifs de ces entreprises atteignaient la valeur de plusieurs milliards de dollars.

Le cabinet examine ce dimanche l’achat d’un avion dédié au Premier Ministre et une nouvelle résidence officielle pour le Premier ministre d’Israël. Netanyahu en personne présidera le comité…

ou du Président.

Si l’offre est approuvée, un comité public d’enquête sur les coût de l’avion et de la résidence sera mis en place.

« En période de crise et d’augmentation des impôts, il faut se serrer la ceinture.

Ce serait inapproprié. »

Les partisans de l’achat d’un avion dédié disent qu’il sera plus rentable sur le long terme – à l’image de ce qui a été mis en place en Irlande ou en République Tchèque. Actuellement, Israël affrète un avion commercial qui doit être spécialement aménagé et sécurisé pour chaque fois du Premier Ministre

En mai de cette année, Netanyahu avait été critiqué pour avoir dépensé 100.000 euros pour un vol de 5 heures, vers Londres, afin d’assister aux funérailles de Margaret Thatcher.

Selon Yaï Lapid, le ministre des finances (qui est contre ce projet), l’avion et la résidence coûterait, au bas mot, 800 millions de shekels.

Par Marc Somino

L’information en provenance d’Israël

LOISIRS

Edition du 18 Décembre au 24 Décembre 2013

La page d’Eliora Les horaires de Shabath Parasha Chémot 18 Tevet 5774 Vendredi 20 Decembre 2013

PARIS: •Entrée: 16:38 •Sortie : 17:51

NICE: •Entrée: 16:38 •Sortie: 17:45

LYON: •Entrée: 16:40 •Sortie : 17:50

MARSEILLE: •Entrée: 16:47 •Sortie: 17:5

Le Film de la semaine

26

Sudoku

Réponse de la semaine dernière

Résumé On retrouve Xavier avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après l’Auberge Espagnole et dix ans après les Poupées Russes. Tout paraissait si simple alors mais la vie de Xavier ne cessera de prendre des détours inattendus entre Paris et New-York.

Réponse du sudoku la semaine prochaine au n° 285

La recette de «LA FORMA» (Gratin de pâtes à la Soussienne) enfin dévoilée !

Préparation : 25 minutes Cuisson : 55 minutes environ Ingrédients pour 6/8 personnes Pour le gâteau : • 500g de nouilles plates • 400 g de blancs de poulet «Kol Tov»

Pour le gâteau : • 500g de nouilles plates • 400 g de blancs de poulet «Kol Tov» • 12 œufs • sel, poivre, curcuma

Préparation : Dans une grande casserole, portez à ébullition une grande quantité d’eau salée. Jetez dans l’eau bouillante les blancs de poulet.

Retirez la casserole du feu, prélevez les blancs de poulet et découpezles en fines lanières. Ne jetez surtout pas le jus de cuisson. Mettez de nouveau la casserole sur le feu, dès les premiers frémissements, jetez les macaroni en pluie. Laissez cuire 10 min (ou suivez les instructions de cuisson sur le paquet).

Disposez les morceaux de pou-

let dans une terrine, ajoutez 10 œufs successivement, mélangez.

Faites cuire, pendant 10 min, 2 œufs dans une eau bouillante. Refroidissez-les, écalez-les et coupez-les en petits morceaux. Ajoutez-les à la terrine. Salez, poivrez et versez une bonne cuillerée à café de curcuma.

Versez les macaroni et remuez délicatement à la spatule de bois.

L’ensemble doit être assez liquide mais pas trop. Chauffez le four (th. 6). Huilez un grand plat allant au four et versez-y la préparation (ou mettez une feuille

sulfurisée). Enfournez le plat et laissez cuire environ 40 min. Présentez à table démoulé et refroidi.

Les enfants et les grands enfants réclament régulièrement des pâtes, des pâtes et encore des pâtes ! Pour sortir de la monotonie, ici les pâtes se transforment en merveilleux gateau salé que l’on déguste froid ou chaud, en entrée ou en plat principal.

Recette italienne améliorée par les juifs de Tunisie afin que la table du repas de shabbat midi se transforme en soleil radieux et rassassiant ! ©Myriam HALIMI - CPK

Blagues Une blonde raconte à un ami une blague sur les Belges. Il l’interrompt: - Tu sais que je suis belge?

La blonde s’exclame alors: - Désolée, tu veux que je recommence en parlant plus lentement?

En classe: - Bonjour les enfants aujourd’hui nous allons faire une petite rédaction! Écrivez ce que vous feriez si vous aviez un milliard d’euros.

Les enfants s’activent, et à la fin du temps imparti: - Toto, tout le monde a rempli au moins deux pages et toi tu n’as rien écrit! Pourquoi?

- Ben monsieur, c’est exactement ce que je ferais si j’avais un milliard: rien!

Au cours d'une croisière, une tempête fait rage. Sur le pont du bateau un marin s'approche d'une dame et dit : - Vous ne devriez pas rester là, madame, une vague pourrait vous emporter...

Un homme qui se trouve à coté se retourne et dit au marin : - Dites donc, occupez-vous de vos affaires, c'est ma belle-mère pas la vôtre!