GRATUIT - Numéro 308- Edition du 25 Juin au 1er Juillet
Journal israélien en langue française
L’information en provenance d’Israël Edition du 25 Juin au 1er Juillet
Standing ovation : Bravo à Sammy et à tous les bénévoles pour cette grande réussite
Le 1er Gala du Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme vient d’avoir lieu ! Près de 500 personnes se sont déplacées rendant à cette occasion un vibrant hommage à son président, Sammy Ghozlan, en lui offrant pendant près de 15 minutes une standing ovation pour le travail accompli depuis plus de 10 ans. A cette occasion donc, Sammy a pu voir combien la communauté lui était reconnaissante du travail déjà effectué et à quel point elle était sensible au combat qu’il mène depuis la création du Bureau avec l’aide des bénévoles qui le soutiennent ... Ces personnes l’ont remercié pour être sur tous les fronts sur lesquels la communauté et Israël sont agressés, insultés. Sammy et les bénévoles répondent aux coups par les coups en emmenant les ennemis de la communauté en justice pour les faire condamner ... Tout cela a bien évidemment un coût ! Les donateurs ont eux aussi répondu présents en apportant l’aide financière que le BNVCA attendait pour continuer le combat qui est le sien, le nôtre. Plus qu’hier, il est important de soutenir ce genre d’opération et de nous unir ; de montrer à nos ennemis que rien ne fera changer le sens de l’histoire. Les
Juifs sont là depuis des millénaires et le resteront. Malgré le fait qu’Israël soit isolée à l’ONU, cela prouve que la dignité est du coté d’Israël, seule démocratie du Proche-Orient ... Que dire des parrains qui ont répondu par leur présence qui ont illuminé ce Gala : Alexandre Arcady et le Dr Sydney Ohana ... Bien évidement, avant ce gala, tout n’a pas été rose. En effet, il y a eu la tentative de Boycott de certains mais le Gala a répondu à ce boycott par la réussite. C’est la meilleure réponse qu’il pouvait donner à ceux qui ont refusé d’en parler. Que dire des institutions et des média qui se sont rattachés au wagon au dernier moment pour montrer leur soi-disant soutien ? Ou étaientils lorsque le BNVCA avait besoin d’eux ? Bien évidement, ils étaient aux abonnés absents ... Mais de cette soirée, il faudra surtout se souvenir que le pari a été gagné pour Sammy et les bénévoles du BNVCA ... Merci au BNVCA de nous accompagner contre ceux qui ne pensent qu’à nous anéantir. Am Israel Hai Alain Sayada
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L’information en provenance d’Israël Edition du 25 Juin au 1er Juillet
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Un gala réussi. Le BNVCA et Sammy Ghozlan ovationnés. Parce que le BNVCA réagit immédiatement,se met à la portée des victimes, toutes les victimes,parce que ses militants restent attentifs aux témoignages, et aux diverses doléances, cette petite organisation, bien que récente dans le paysage communautaire est devenue incontournable . L’aggravation des actes antisémites, leur multiplication , a conduit le BNVCA à se doter d’une structure plus performante, comme des lignes téléphoniques d’urgence, un secrétariat plus étoffé.
«Je tiens à m’adresser à toutes celles et tous ceux qui ont répondu à l’appel lancé pour participer à ce dîner de gala organisé pour venir en aide au BNVCA, « c’est ainsi que le Président Sammy Ghozlan a ouvert cette soirée qui allait être prometteuse. De l’aveu de la totalité des participants, cette soirée à remporté un franc succès. Tous semblaient rassurés qu’une telle association correspondait en tous points à leurs attentes,et répondait à leurs préoccupation. Cette réussite revient d’abord aux parrains Alexandre Arcady et le Professeur Sydney Ohana. Cette réussite appartient à tous les acteurs, bénévoles, militants du BNVCA, animateur et traiteur de la soirée, ainsi qu’à tous ceux qui en ont favorisé la promotion,EL AL GORDON TRAITEUR, avec une mention particulière pour Alain SAYADA , directeur de l’hebdomadaire gratuit» ISRAEL ACTUALITES.» L’ambiance était chaleureuse, et sincère. Sammy Ghozlan a dressé un historique de la nécessaire création du BNVCA . Il en a précisé les objectifs et les méthodes adoptées Alexandre Arcady rappelle à l’assemblée que c’est le Commissaire de Police Sammy Ghozlan qui a inspiré le rôle de
Patrick Bruel dans le film « K «.Il exprime sa déception face au refus des salles de projeter le film «24 J» sur le sort d’Ilan Halimi. Le professeur Sydney Ohana décrit son action humanitaire en Israël et même auprès des patients palestiniens, sans aucune discrimination. Il fustige le danger représenté par la montée des extrêmismes et notamment de l’extrême droite qui refait surface à la faveur des crises . Les photos des victimes juives françaises,assassinées,défilent sur un méga écran: Sébastien Sellam, Ilan Halimi, Jonathan Sandler ses petits enfants Arié et Michael, Myriam Monsonégo. Pendant que les portraits des 4 victimes du musée de Bruxelles apparaissent sur ce même écran,Joel Rubinfeld président de LBCA souligne qu’il a dû créer sa ligue belge sur le modèle du BNVCA. Puis le Zvi Tal, ministre plénipotentiaire de l’ambassade d’israel, salue la détermination de Sammy Ghozlan et du BNVCA dans cette lutte contre l’antisémitisme, et notamment sur son rôle pionner dans le combat mené contre les boycotteurs. Evoquant le rapt des 3 jeunes israéliens il assure l’assistance qu’Israel fera tout pour les faire libérer sains et saufs.
Plusieurs personnalités ont honoré cette prestigieuse réunion, comme le Grand Rabbin Gugeinheim, Marek Halter,Guy Millière, Michel Zerbib et Serge Hadjenberg de Radio J, Robert Aroche directeur du Palais des Congrès de Montreuil, ...Richard Odier du Centre Simon Wiesenthal, Edouard Amiache Claude Barouch , William Abbou et Sylvain Elkoubi, de l’UPJF, Gladys Tibi (LIBI), Ariel Ammar représentant le CRIF, Jo Ammar et le Dr Djebali pour le FSJU,Albert Myara accompagné de plusieurs présidents de CCJ, ainsi que des dirigeants de communautés, d’associations.sans oublier les chefs d’entreprises, médecins avocats, etc... Toutes et tous ont contribué au succès de ce gala. Joel MERGUI, félicite Sammy Ghozlan et le BNVCA pour leur ténacité et leur travail inlassable. Il exprime néanmoins , pour la première fois, une forme de pessimisme sur l’avenir des juifs en France, , partagé par les autres dirigeants institutionnels. Chacun et tous, ont désiré soutenir le BNVCA chacun et tous , ont invoqué la particularité de cette toute jeune organisation qui est désormais au coeur de chaque. Efficacité,professionnalisme, sont les qualités exigées par le BNVCA,et reconnues par une très grande majorité des membres de la communauté juive.
Pour mieux lutter contre les sites antisémites, islamistes, négationnistes, révisionnistes,et anti sionistes, le BNVCA a pis en place un département de CYBER ANTISEMITISME. Sa fonction consistera à déceler les blogs et sites hostiles,en demander l’interdiction, voire poursuivre en justice leurs détenteurs, animateurs, webmaster ... La confiance accordée au BNVCA résulte du sérieux de la recherche du renseignement,et sa vérification. Son indépendance totale permet de s’exprimer sur l’antisémitisme, les auteurs, leurs mobiles,le danger qu’ils représentent, et ce sans langue de bois. Le BNVCA a été le premier à identifier le nouvel antisémitisme,les mobiles de leurs auteurs,et surtout dénoncer les sources de ce fléau à savoir que comme l’ont enfin admis et déclaré officiellement les plus grandes autorités de l’Etat, «L’antisémitisme contemporain avance avec le masque de l’antisionisme» Le BNVCA considère que cet antisémitisme ambiant qui évolue et se répand, peut être en grande partie jugulé, si l’on tordait le cou à cette propagande pro palestinienne, mensongère, et relayée sans discernement pas des partis politiques, des élus locaux, des médias,des associations prétendument humanitaires. Souvent loquaces pour attaquer Israel, il restent muets , aveugles, inactifs, inopérants lorsqu’il qu’il s’agit de causes humanitaires graves .Ils discriminent ces causes au profit des seuls palestiniens , quand bien même ceux ci sont terroristes, sanguinaires,égorgeurs de bébés juifs dans leur berceau, kidnappeurs d’enfants juifs,tueurs kamikazes de civiles juifs, lanceurs de missiles sur la population civile.
Pour tenter d’endiguer ce phénomène , le BNVCA a décidé de poursuivre en justice systématiquement tous cexu qui font de l’incitation à la haine d’Israel, leur politique, ou leur religion. Plus de 220 plaintes sont en cours devant tous les tribunaux de l’hexagone. Plus de 80 militants BDS ont été poursuivis.Les brillants avocats du BNVCA Sabine Tourjman, Charles Baccouche et Marc Bensimhon comme l’a déclaré Sammy,plaident devant les tribunaux de tout l’hexagone. Maitre Bensimhon a même gagné contre nos adversaires,et convaincu le Conseil Consitutionnel que la loi contre le Boycott est bien constitutionnelle. Grâce au soutien financier, moral et politique que le BNVCA vient de recevoir depuis le dîner de gala organisé le 17 juin, 2014, nous pourrons continuer notre action à la fois préventive, et répressive . Avant de clôturer cette magnifique soirée, l’animateur Charlie Touati a fait intervenir deux victimes de cet antisémitisme qui ont profondément ému l’assemblée. Ces deux témoins avaient récemment été personnellement touchées par l’antisémitisme au quotidien. L’un adulte et professeur , l’autre un enfant ont subi , l’un dans la rue, l’autre à l’école, au seul motif qu’ils sont juifs. Sammy a mis en garde contre le danger grandissant de l’islamisme et des djihadistes qu’il appartient à l’Etat de pourchasser et mettre hors d’état de nuire sans état d’âme. Sammy insiste sur le fait que la sécurité des personnes et des biens des citoyens juifs reste du domaine exclusif de l’Etat. Sammy Ghozlan et Sydnéy Ohana ont remis le trophée du BNVCA à Alexandre Arcady. Ils ont remercié toute l’assistance, et Sammy GHozlan, entouré de ses collaborateurs a promis de persister dans sa lutte, et ne jamais décevoir la confiance de ses compatriotes et coreligionnaires Le combat continue , et se poursuivra jusqu’à la victoire Katy Sarfati pour Israel Actualités
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Otages israéliens : tentative d’attentat à la grenade déjouée en Israël, émeutes à Ramallah
Pawel, ancien skinhead néonazi découvre ... ses racines juives
Menacés jusqu’à la chute du communisme Pas facile d’aimer celui qu’on a un temps détesté... Désabusé, paumé après cette annonce, Pawel met du temps à s’en remettre et par-dessus tout à accepter. Cinq ans en fait. Pour essayer de comprendre, il se rend à la synagogue, se plonge dans la Torah et fait la rencontre de l’Américain Michael Schudrich : grand rabbin de Pologne. « Je lui ai demandé de m’aider pour savoir ce que je devais faire ».
Pendant longtemps, Pawel Bramson a été skinhead néonazi jusqu’à ce qu’il découvre comme des milliers de Polonais qu’il était juif... Il s’est aujourd’hui converti. Les forces de Tsahal ont capturé dimanche matin un terroriste infiltré du sud de la bande de Gaza en Israël alors qu’il était armé d’une grenade. Le terroriste a été identifié par le système de sécurité après avoir franchi la barrière frontalière. L’armée de l’air israélienne a attaqué dans la nuit quatre objectifs dans la bande de Gaza en réponse aux tirs de roquettes sur Israël hier. Selon le porte-parole de Tsahal, quatre autres
centres d’activité terroriste dans la bande de Gaza ont été ciblés. Pendant la nuit, Tsahal a poursuivi son opération d’arrestations en Judée-Samarie parmi les activistes du Hamas. Lors de l’opération, les soldats ont dû faire face à de nouveaux affrontements et émeutes dans le nord de la Samarie, notamment à Ramallah. Pendant la nuit, l’armée israélienne a attaqué plusieurs endroits dans le gouvernorat d’Hévron.
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Il y a des nouvelles qui changent une vie, font basculer un destin. Que dire de l’annonce faite en 1996 par Ola Bramson à son époux Pawel ? Ce soir-là, le Polonais, 21 ans à l’époque, est tranquille chez lui quand sa compagne débarque lui expliquant avoir une surprise. « Je lui ai demandé ce que c’était, se remémore-t-il. Du shopping ? Une nouvelle robe ? Non, elle m’a tendu un papier qui prouvait que mes grands-parents maternels étaient juifs ». Une grosse claque pour Pawel. Normal, quand on connait son histoire...
Pendant son adolescence et sa jeune vie d’adulte, Pawel et Ola ont été membres du mouvement skinhead néonazi. À cette époque, Pawel déteste les Noirs, les Arabes et les Juifs. « La Pologne aux Polonais », tel est son seul leitmotiv. Membre des hooligans du club de football du Legia Varsovie, il se bat contre les supporters rivaux du Polonia Varsovie, tabasse gratuitement des gars dans la rue et scande des chants racistes et antisémites. « J’ai rencontré les mauvaises personnes, les mauvais amis. À l’époque, le racisme était présent en Pologne. Le régime communiste encourageait lui-même l’antisémitisme », témoigne-t-il dans le hall d’un grand hôtel de la capitale.
Le religieux en a l’habitude. Comme Pawel, de nombreux Polonais frappent aujourd’hui à sa porte après avoir découvert leurs racines juives. Depuis la sortie du communisme en 1989 et l’arrivée de la démocratie, les bouches et les livres s’ouvrent. Camps de concentrations, pogroms, persécutions, incitations à fuir, sous l’holocauste et le joug soviétique, les menaces étaient nombreuses pour les Juifs. Afin de protéger leurs progénitures, de nombreuses familles ont donc tu leur origine. Aujourd’hui, « l’antisémitisme régresse », le musée de l’Histoire des Juifs est sorti du sol à Varsovie et une petite communauté émerge au sein de laquelle l’ancien skinhead a trouvé sa place. Père de deux enfants, il s’est converti, a ouvert un restaurant kasher et est assistant du grand rabbin. À 38 ans plus qu’à 18, sa vie est surtout « plus simple et plus saine... ». Le Télégramme
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Comment entreprendre en Israël
Edition du 25 Juin au 1er Juillet
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n’est pas encore défini ou concret. Selon Nathalie Garson, la volonté des juifs de France de se rapprocher d’Israël, la tendance à la globalisation des entreprises et le fort potentiel de croissance économique d’Israël, donnent une opportunite inégalée aujourd’hui pour envisager Israël comme une destination de development d’entreprise avant même de décider si on veut faire son alyah.
Nous avons assisté Jeudi dernier à une conférence sur «Comment Entreprendre en Israël» par Nathalie Garson - CEO & Fondatrice d’Entreprendre Israel - organisée par l’Organisation Sioniste Mondiale, en collaboration avec La Maison Moadone. Simcha Felber, Délégué Général de l’OSM en France, a ouvert cette conférence avec les chiffres clés de l’alyah française qui sont, comme tout le monde le sait, en constante évolution depuis le debut de l’annee 2014
et en droit des affaires, une société de web marketing et un cabinet de recrutement. «Entreprendre Israël» s’adresse aux chefs d’entreprises et aux entrepreneurs qui souhaitent développer des affaires en Israël tout en restant en France, même si leur projet d’alyah
Du voyage de prospection à la mise en place du projet, tous les éléments sont réunis pour faire de l’implantation de l’entreprise française ou de son transfert en Israël, une réussite. Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à consulter le site www.entreprendre-israel.com ou écrire a nathalie.garson@entreprendre-israel.com Joanna Siennicki
Ce qu’il faut savoir avant d’emporter avec soi de l’argent à l’Etranger l’article 1649 quater A du Code Général des Impôts dispose : « Les transferts des sommes, titres ou valeurs réalisés par des personnes physiques vers un Etat membre de l’Union européenne ou en provenance d’un Etat membre de l’Union européenne sont effectués conformément à l’article L. 1521 du code monétaire et financier. (alinéa 2) Les sommes, titres ou valeurs transférés vers l’étranger ou en provenance de l’étranger constituent, sauf preuve contraire, des revenus imposables lorsque le contribuable n’a pas rempli les obligations prévues (…) ».
Nathalie Garson a commencé sa conférence en présentant les principaux aspects de l’économie israélienne: les caractéristiques de la Start Up Nation, le faible taux de chômage de 6.1%, les 500 000 PME (soit 99% du nombre total d’entreprises), sa tendance libérale tournée vers l’extérieur; mais aussi ses défis, tels que: le taux de pauvreté élevé, les difficultés liées a l’immobilier, et l’ hétérogénéité de la population. Elle a ensuite donné des informations pour les entrepreneurs sur les marchés porteurs et les régles à respecter pour une bonne délocalisation d’une entreprise française en Israël.
Ces obligations consistent notamment à déclarer les sommes supérieures ou égales à 10 000€ à l’administration des douanes, au plus tard lors du passage de la frontière.
Fort de ce constat «Entreprendre Israël» propose un véritable pont entre les entreprises françaises qui souhaitent démarrer une activité en Israël (sans faire encore leur alyah) et le marché israélien. Cette initiative, dirigée par Nathalie Garson regroupe une équipe d’experts tels que: un cabinet de conseil en stratégie et développement à l’international, un cabinet d’expertise comptable spécialisé en fiscalité israélienne et en gestion d’entreprise, un cabinet d’avocats spécialisé en fiscalité internationale
Le Conseil d’Etat a eu à se prononcer sur la question suivante : si le contribuable fait l’objet d’un contrôle douanier avant le franchissement des frontières, doit-on considérer qu’il dispose encore de la possibilité de déclarer ces sommes ? La réponse est donnée par le Conseil d’Etat dans un arrêt du 9 Avril 2014 (n°355866, 9ème et 10ème sous-sec-
tion). Tout d’abord, le non-respect de cette obligation déclarative entraîne une amende égale au quart de la somme non déclarée (article L.152-4 du Code Monétaire et Financier). Ces sommes non déclarées constituent en effet des revenus imposables (sauf preuve contraire). Si le contribuable a franchi la frontière sans déclarer ces sommes : il ne peut plus les déclarer, et s’expose à une amende. Les sommes sont présumées constituer un revenu imposable. Si le contribuable n’a pas encore franchi la frontière, mais qu’il fait l’objet d’un contrôle douanier, deux situations : - S’il nie être en possession de ces sommes : il est présumé vouloir refuser la déclaration de ces sommes, et les sommes sont présumées être des revenus imposables ; - S’il acquiesce être en possession de ces sommes : il garde le droit de déclarer ces sommes, et la présomption de revenus imposables ne trouve pas à s’appliquer. Joseph SUISSA
Silence assourdissant des medias français sur l’enlèvement de jeunes Israéliens que les médias US se demandent s’il existe vraiment une politique américaine au Proche Orient, tandis la Chine et l’Asie revendiquent exclusivement l’attention de l’unique hyperpuissance au monde. Pourquoi ce silence assourdissant des médias français sur l’enlèvement des trois lycéens israéliens ? Même des hauts fonctionnaires de l’Etat s’en étonnent, pour ne pas dire, s’en émeuvent. Certes, il y a cette horrible coupe du monde de football qui cannibalise tout le reste : on ne parle plus de la Syrie, ni du Mali, ni du Sahel, juste un peu de l’Irak où tout va mal et pour lequel Barack Obama, fidèle à son tempérament, tergiverse, au point
Les médias de l’Hexagone se taisent, pourquoi ? Est ce in nouveau revirement à l’égard de la politique d’Israël ? Est ce une manière de dire que faut de pourparlers de paix, les extrémistes se livrent à ce genre d’exactions ? Dans ce cas, ce serait une analyste trop simpliste. Les Israéliens ont autant besoin de la paix que leurs voisins palestiniens. Quoiqu’il arrive, ces deux peuples seront amenés un jour, que je souhaite proche, à vivre en paix et à coopérer. Mais les embûches sur ce chemin vers la paix
sont très nombreuses. J’en retiendrai deux, principalement : le statut de la ville de Jérusalem et les réfugiés. Voila deux points sur lesquels, les Palestiniens, aiguillonnés par leurs frères arabes, font de la surenchère. J’ai déjà eu l’occasion de citer cette phrase d’un grand historien judéofrançais concernant Jérusalem : s’il faut rendre Jérusalem à quelqu’un, ce serait aux Jébuséens ! Allusion à la conquête de cette ville, qui n’était alors qu’un simple petit village de quelques centaines de personnes, juché sur un piton rocheux, complètement aride… Comme l’atteste la Bible, cette affaire remonte à plus de trois mille ans, or David a les dates
suivantes= 1040-970 avent l’ère chrétienne. Où étaient l’Islam à ce moment là ? Certes, il faut laisser une place aux deux autres religions monothéistes, issus du tronc commun juif ou hébraïque. Et je pense que cela est envisageable. La question du retour des réfugiés est nettement plus délicate en raison du risque de changement d’équilibre. La Realpolitik dicte le constat suivant : au sein des frontières reconnues d’Israël vivent près d’1,300.000 israéliens arabes Au sein d’un Etat qui se veut un Etat juif, cela pourrait poser des problèmes à la longue. Mais même cette affaire n’est pas insoluble. Un fait de nature majeure
et presque passé inaperçu, mérite la mention : la volont de recruter, sur la base du volontariat, des Arabes chrétiens (pour le moment) au sein de Tsahal. Cele crée une brèche dans ce front du refus absolu qui tenait à contster Israël du sein même d’Israël. Voila une démarche risquée. Quant aux musulmans dotés d’un passeport israélien, il eut été très cruel de l’intimer l’ordre de se battre contre ceux qu’ils considèrent comme leurs frères, par la culture, la religion et l’histoire. Mais serait il vraiment impossible d’aller de l’avant ? Il faut garder espoir. Maurice Ruben-Hayoun
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L’ABSI Keren Or de Gil Taieb sur le terrain
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Alors que les forces de Tsahal sont mobilisées à la recherche des 3 jeunes kidnappés par des terroristes palestiniens, l équipe de l’ABSI avec à leur tête Gil Taieb, s est rendue dans toute la région de Kyriat Arba et Hevron. Une occasion d offrir à nos jeunes soldats un témoignage de notre totale solidarité.
Les 10 pays qui risquent de connaître la violence à court et moyen terme
Le meurtrier palestinien d’un policier israélien a été arrêté
dans la violence à court et moyen terme : ZAMBIE (86% de risque) HAITI 78% ARGENTINE 76% TCHAD 74% BOSNIE-HERZEGOVINE 72% NEPAL 70% BURUNDI 70% GEORGIE 70% LIBERIA 67% QATAR 65% La limite d’une telle étude est que personne n’avait prévu, la veille, ce qui a été ridiculement baptisé « printemps arabe », le 18 décembre 2010.
L’Institut pour l’économie et la paix, qui mesure depuis 1986 les risques de guerre et de violence, et leurs conséquences économiques, vient de publier son dernier rapport, Global Peace Index. 162 pays, représentant 99.6% de la population mondiale sont couverts par l’étude. On peut y lire que le monde est devenu « moins pacifique chaque année depuis 2008″, merci essentiellement à l’islam, en raison du conflit en Syrie, de la guerre civile au Soudan du sud, et de l’élargissement et intensification des zones de terrorisme, dont
l’Afghanistan, l’Irak, les Philippines et la Libye, merci encore à Barack Obama qui a décidé de retrancher l’Amérique du rôle stabilisateur même s’il est imparfait, de gendarme du monde, dans lequel les plus dictateurs et terroristes se sont engouffrés. On peut y lire également que 8% de la population du monde vit dans les 11 pays les plus en paix. Ces mêmes pays sont en train de connaître une islamisation qui changera cette fragile situation. Et 500 millions d’êtres humains vivent dans les 11 zones d’instabilité qui risquent le plus de tomber
L’autre limite est qu’aucun observateur ne peut prédire quelle folie animera Barack Obama, qui, sur le plan international, accumule faiblesses et erreurs stratégiques. Comme l’expliquait un commentateur politique, nous sommes dans un monde où la population met à la tête des Etats des personnalités qui n’ont jamais rien prouvé. A ce titre, Obama n’est pas à blamer. On ne reproche pas à quelqu’un qui n’a pas d’expérience de ne pas en avoir. Les Américains qui ont voté pour lui, les médias qui ont contribué à le faire élire, oui. Nous vivons dans un monde où la paix reste une courte période, accidentelle, entre deux guerres : l’être humain ne souhaite pas autre chose. © Jean-Patrick Grumberg
Le tueur de Baruch Mizrahi, l’officier de police israélien tué dans une attaque terroriste pendant Pessah à Hévron, a été arrêté. Selon les informations transmises par la police, le coupable, un palestinien, avait été relâché dans l’accord Shalit. Un acte d’accusation a été déposé lundi contre Ziad Awad pour assassiner et de tentative de meurtre. Awad avait été condamné à la prison à vie pour le meurtre de Palestiniens qui avaient coopéré avec Israël. Le surintendant en chef Mizrahi, un officier supérieur de la police israélienne, a été tué quand Awad, armé d’un AK47, avait ouvert le feu sur son véhicule – alors qu’il se rendait à
un repas de pessah. Sa femme et son fils de 9 mois avaient été blessé. Ses 4 autres enfants n »étaient pas dans le véhicule au moment du meurtre. Awad, 42 ans, a été arrêté le mois dernier par le Shin Bet et la police dans une opération spéciale conjointe avec l’armée israélienne. Il a été arrêté avec son fils Izz a-Din, 18 ans, qui l’a aidé à planifier l’attaque ainsi que la fuite. Le père et le fils sont membres du Hamas. Avant de lancer l’attaque, Awad a confié à son fils qu’il avait la motivation religieuse, en disant que, « selon l’Islam, celui qui tue un Juif va au ciel. » Par Nisso Amzar
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Jo Nakam reçoit le prix Yakir du Keren Hayessod Parmi les autres lauréats du prix Yakir, un Colombien, Victor Jamri, un Australien, Harry Hoffman et une Hollandaise, Louis Paktor-Jaeger.
Jo Nakam, l’un des soutiens les plus actifs du Keren Hayessod en France a reçu mercredi 18 juin 2014, le prix Yakir du Keren Hayessod, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à la base militaire de formation des officiers de Tsahal dans le Neguev. Le prix Yakir du Keren Hayessod est décerné à des leaders du Keren Hayessod-Appel unifié pour Israël, en signe de reconnaissance pour « leur engagement et leur volontariat, ainsi qu’à ceux qui se sont distingués par leur contribution à la promotion des buts et objectifs du Keren Hayessod, tant en Israël qu’à travers le monde juif. » Jo Nakam dont le dévouement n’a jamais failli depuis des années et qui oeuvre de manière exemplaire, en
toute discrétion, s’est vu attribué ce prix prestigieux qui scelle son lien indéfectible avec Israël et le peuple juif. Lors la cérémonie, Jo Nakam, ému, accompagné de toute sa famille, a déclaré avec beaucoup d’humilité : « La chose la plus difficile à appréhender, c’est que l’on me gratifie de cette distinction, alors que j’estime que, si tant est que j’ai pu accomplir et faire quelque chose de positif, ce n’est rien d’autre que le minimum syndical du devoir qui est le mien, moi juif de diaspora, à l’abri de bien des turpitudes et des difficultés quotidiennes du citoyen israélien lambda. » Il a aussi précisé : « Vu d’un autre angle, j’ai réussi ma vie professionnelle : n’est-ce pas normal que je rende un peu de ce que j’ai reçu, et cela à ceux de mon peuple qui n’ont pas eu ma chance et ma bonne fortune… ».
Cette cérémonie se déroulait dans le cadre de la conférence mondiale 2014 du Keren Hayessod qui a eu lieu du 17 au 20 juin 2014. Elle avait pour titre « Faire revivre le rêve- Sur les trace de Ben Gourion » et s’est focalisée cette année, sur l’impact du Keren Hayessod dans le Sud d’Israël. Cette conférence rassemble des donateurs et leaders du Keren Hayessod du monde entier. Elle leur offre l’occasion de mieux comprendre les besoins de la société israélienne et le travail entrepris par le Keren Hayessod pour y répondre. Réflexions, partages d’expériences, rencontres au plus haut niveau, font de cette conférence un moment exceptionnel et moteur dans la vie des leaders du Keren Hayessod. Sophie ATLAN 10, Place de Catalogne 75014 Paris http://www.keren-hayessod.fr
Jo Nakam avec le ministre israélien des affaires stratégiques, Youval Steinitz
Jo Nakam au centre, entouré par les dirigeants du Keren Hayessod en Israël
La grande synagogue de Lyon a 150 ans!
La grande synagogue de Lyon est un lieu de culte juif situé au 13, quai Tilsitt dans le 2e arrondissement de Lyon. Construite entre 1863 à 1864 dans style néo-byzantin par le jeune architecte juif Abraham Hirsch. La communauté a fêté dimanche 22 juin, le 150e anniversaire de l’édifice. Édifié à la place d’un grenier à sel, le bâtiment est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques depuis 1984.
Le consistoire lyonnais, situé dans les annexes de la synagogue, est la plus ancienne institution juive de Lyon et coordonne les activités éducatives et culturelles des différentes synagogues de la région Rhône-Alpes. Elle est aussi en charge de nombreuses actions sociales d’aides aux personnes nécessiteuses et malades. Il y a actuellement à Lyon, environ 40 000 Juifs et 35 synagogues ou oratoires, recouvrant toutes les tendances du judaïsme français.
La grande synagogue, comme la basilique Notre-Dame de Fourvière édifiée à la même époque (inaugurée en 1870), a bénéficié de nombreuses avancées technologiques de la fin du xixe siècle, dont certaines encore mal maitrisées. Le bâtiment se dégrade rapidement. Des infiltrations d’eau sous les voûtes et dans les nefs latérales, menacent de déceler les pierres de l’édifice. Une première tranche de travaux, de mise en sécurité du bâtiment, a été estimée à 400 000 euros. Pour cela, le Consistoire, sous la présidence de Marcel Dreyfus, a fait appel à la Ville de Lyon, ainsi qu’à d’autres collectivités territoriales, régionales et départementales. Il compte aussi sur la générosité de ses donateurs et sur le produit de plusieurs ventes aux enchères. Ce haut-lieu architectural, discret mais superbement restauré, est doté d’un orgue, lui aussi remis récemment en état de fonctionnement. L’édifice est avant tout destiné au culte cepen-
dant les visites sont possibles. L’oeuvre d’un architecte: Abraham Hirsch Il fut élève à l’École des Beaux-Arts de Lyon, où il étudia l’architecture avec Antoine-Marie Chenavard (1787-1883). Il débuta sa carrière d’architecte en 1847 au cabinet de Tony Desjardins (1814-1882), architecte en chef de la ville depuis 1854. La longue collaboration avec Tony Desjardins contribuera à le façonner et à le lancer: resté 23 ans auprès de son maître, il collabora à tous ses travaux jusqu’en 1871, quand il fut nommé à son tour architecte en chef et ceci jusqu’en 1901. En tant qu’architecte en chef de la ville il entama une riche période de réalisations, avec le ferme soutien d’Antoine Gailleton, maire de Lyon. Il fut à l’origine de l’École du service de santé des armées de Lyon-Bron2, des facultés de Médecine, de l’école
d’infirmières, du bâtiment accueillant les Facultés de Droit, et des Lettres au 14 quai Claude Bernard (1888-1890, devenu ensuite le Musée des Moulages), et enfin du palais de l’Université (cour d’honneur, atrium, salle de réception et grand amphithéâtre), érigé au 16, quai Claude Bernard sur les terrains de la Vitriolerie et inauguré par le Président de la République, Félix Faure, le 1er mai 18965. Il fut aussi l’architecte de l’observatoire astronomique et météorologique de Lyon(1879-1887)6. C’est sous sa supervision que furent construits les plus importantes groupes scolaires de Lyon, environ une douzaine Enfin, il participa à la restauration du Musée des beaux-arts de Lyon et réalisa donci la grande synagogue en 1864.
L’information en provenance d’Israël Edition du 25 Juin au 1er Juillet
Une nouvelle technologie de pointe :
DreamStream by EL AL
Les programmes de divertissements en streaming directement sur les appareils personnels des passagers
EL AL est fière de présenter DreamStream - son nouveau système de divertissement de haute technologie! Pour bénéficier de ce système de divertissement sur leurs tablettes ou smartphones les passagers doivent télécharger le DreamStream by EL AL Pour les ordinateurs portables, les passagers doivent télécharger Microsoft Silverlight et vérifier sa compatibilité sur le site EL AL. L’application ne peut pas être téléchargée après le décollage.
Pour la première fois sur les vols EL AL à destination de l’Europe, les passagers EL AL peuvent profiter d’une expérience novatrice de divertissement sur leurs propres appareils personnels. Le nouveau système, basé sur la technologie de streaming, VOD diffuse des contenus de divertissement directement sur les smartphones, tablettes ou ordinateurs portables des passagers. Le service est déjà disponible sur
trois des avions de la compagnie aérienne et dans un an, EL AL terminera l’installation du système sur ses avions 737-800, 737-900 et 767. David Maimon PDG de la compagnie EL AL déclare : «EL AL est l’une des premières compagnies aériennes dans le monde et la première en Europe à offrir un service de streaming sur les routes de et vers l’Europe, en fournissant une information innovante et en offrant une nouvelle expérience de divertissement. «.
Ce système de divertissement unique, appelé BoardConnect, a remporté le Crystal Cabin Award en 2012 et le Prix Apex Avion 2012 et a été développé par Lufthansa Systems. Simple et convivial, le système offre aux clients un contrôle complet dans le choix de films et de programmes au moment qui leur convient. Informations complémentaires et visuels sur demande. Contact EL AL Michèle Robert-Ricci Service commercial marketing et publicité Tél 01 44 55 00 23 micheler@elal.fr
Le billet de Bernard Korn Brzoza
Tout semble se mettre en place pour l’avenir de la communauté consistoriale ou non : tous juifs unis et égaux nous dit on : probable mais face aux dilemmes consistoriaux et aux préoccupations du monde juif : je ne sais pas si cela va régler tous nos problèmes, nos incertitudes, répondre à nos questions mais nous avons un grand rabbin de France que l’on attendait depuis plus d’un an et qui somme toute a été élu à la régulière bien que des clans en faveur de l’un ou l’autre des candidats à cette élection avait leur public et leurs « fans ». Normal, il y a un dicton qui dit bien les choses « le second est le premier perdant » et c’est celui la qui dans son for intérieur doit souffrir le plus. Les raisons du choix de HAIM KORCIA, une nouvelle génération de jeune rabbin même si à 50 ans on peut être considéré comme jeune. Je, nous souhaitons que son action rassure la communauté, qu’il réduise dans les faits la cacophonie et le manque de visibilité de la rue St George. On va dire que je critique, c’est vrai comme beaucoup de membres de la communauté. Ceux qui sont inféodés au Consistoire, bien : mais les autres D. sait qu’ils sont nombreux.
Il y aura encore de longs discours, de longs propos élogieux et critiques : cela ne fait que commencer. Je suis prêt à entendre les commentaires qui vont se déverser sur mais j’assume. Je souhaite à HAIM KORCIA que j’ai pour la première fois au cimetière américain de Colleville sur Mer pour ce Kaddish à la mémoire des 149 GI morts le 6 juin 1944 et les jours suivants à Omaha beach un grand et noble succès qu’ils réconcilient les juifs qui vont à la synagogue et ceux qui n’y vont pas et que l’on appelle un peu péjorativement « les Juifs de Kippour ». Surtout que HAIM KORCIA réconcilie notre monde juif avec la foi juive, qu’il actualise la tradition et le dialogue avec tous dans un esprit ouvert et non critique. Il y a 1000 façons et plus d’être juif : à chacun de nous de trouver l’équilibre avec son Judaïsme et si les rabbins « new look » sont à la hauteur ils peuvent faire un excellent travail. Sinon, les 3 jeunes israéliens toujours disparus : l’inquiétude de tous, parents et communauté. Certains prient, d’autres agissent, la foi soulève des montagnes dit on mais l’action est corollaire de réussite : mais dans ce cas extrême « prions HACHEM » que l’action soit couronnée de succès. La France gagne 5 à 2 dans ce match au score de rêve contre la Suisse. Pendant ce temps, les intermittents du spectacle font grève, le spectacle est dans la rue, colère des festivaliers et des villes organisatrices : d’où problème économique. Par les temps qui courre, inenvisageable de rester sur une base de non négociation. De même avec la grève SNCF qui perdure. D’autres conflits en préparation s’annoncent dans les jours à venir. Début des vacances : casse tête gou-
vernemental dans cette période particulièrement précaire. Ce jour, l’éco taxe change de nom, plus light, mais non significative de la fin de l’action des routiers. Ce qui se transforme en politique n’aboutit qu’à des demimesures. Et j’en passe...il n’y a qu’à lire les journaux, écouter les médias, la télé : pour ce que valent les promesses de nos gouvernants : nous les savons, y croient ceux qui veulent y croire. Si j’ai soumis à votre lecture ce dernier paragraphe : cela n’est pas sans raison. L’antisémitisme gonfle dans l’hexagone : chaque jour de nouvelles atteintes à des jeunes, des moins jeunes, à nos lieux de culte et cela malgré les promesses dithyrambes de nos ministres : des discours sortis des tripes, des phrases d’anthologie, des vœux avec des larmes dans la voix et malgré ces professions de foi qui se perdent dans le brouhaha des espoirs, promesses vaines : nous, communauté assiégée au point d’avoir annuler un examen de jeunes qui vont au talmud torah en préparation de leurs bar mitzva. Voila, un diagnostic alarmant : de plus s’ajoute les dizaines de djihadistes de retour en France ! Autre menace ! En fait et j’en terminerai là : un état, un gouvernement qui cède à des pressions syndicales, alors qu’il défend le bon droit des citoyens, un gouvernement qui ne tient pas fermement son discours économique alors que la crise nous atteint tous et la France dans sa générosité populaire et qui répond à la démagogie corporative de certaines professions : alors ma question ? Tiendra t’il sa promesse de protéger les JUIFS de France et cela jusqu’à quand ? Bernard Korn Brzoza
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La vérité doit être dite
Trop c’est trop! Cette fois, je suis excédé! J’ACCUSE. Rassurez vous, je ne me prends pas pour Zola, mais: J’ACCUSE! J’ACCUSE les journalistes de ne pas faire leur travail. De passer sous silence les informations qui ne leur conviennent ou qui leur font peur.
La mise à sac de quartiers entiers de Paris, de la banlieue, du nord etc... À la suite de la victoire de l’Algérie sur la Corée du sud. Pas un mot dans la presse. Pas un mot à la radio, et encore moins à la télé. Le caillassage de policiers ou de pompiers, venus souvent secourir des blessés ou des accidentés. Le mariage forcé de 450 petites filles de moins de 10 ans avec des gredins de 30 ans. À Gaza. Vous avez bien lu. Qui en parle? Personne en dehors des réseaux sociaux. Vidéos à l’appui. Le tout, déclaré conforme à l’enseignement du coran: DÉSOLÉ! Nous appelons cela de la PÉDOPHILIE. Ces femmes que leurs maris emmènent en Syrie, divorcent à peine arrivées, et remariées chaque jour à un nouveau partenaire. Oui remariées et redivorcées tous les jours, parfois un peu plus. Le tout, déclaré conforme à l’enseignement du coran. DÉSOLÉS! Nous appelons cela de la PROSTITUTION. Une malheureuse candidate à ce prétendu Djihad de la honte,témoigne: 51 partenaires en quelques 6 à 8 semaines. J’ACCUSE les journalistes, qui vont travailler dans ces pays, je l’avoue, parfois au péril de leur vie mais qui ne rendent pas compte de la réalité du terrain. Toujours prompts à diaboliser Israël, toujours prompts à plaindre les Gazaouis et autres pleurnicheurs, aux larmes de crocodile, mais négligents sur l’essentiel. Quant aux rédactions, loin des yeux, loin du cœur. Les pendaisons quotidiennes, les décapitations, les balles dans la tête à bout portant, au cri d Allah Akbar, les lapidations de femmes prétendues infidèles, de jeunes filles refusant de se voiler.silence radio. Ils n’en ont cure. Pourquoi polluer les journaux.
nient à inventer des sujets afin d’occuper l’esprit embué dune population qui ne comprend rien. Le football nous aura occupé quelques semaines, puis ce seront les grandes vacances, après on verra. Alors ce cher ministre de l’éducation, l’homme qui a une idée ridicule par jour, soulève un problème qui nous aurait bien arrangés quand nous étions enfants. Mais à l’époque, il n’y avait pas assez d’analphabètes. Aujourd’hui nous sommes au top. Alors le ministre, sans rire, déclare qu’il ne faudra plus mettre des mauvaises notes, afin de ne pas traumatiser (sic) ces pauvres élèves C’est à dire, tous ces gosses qui manifestent, parce qu’ils ne sont pas intégrés. Ces gosses qui ne travaillent pas, non par manque de travail, mais qu’un travail honnête comparé à la vente de quelques grammes de poudre, ça ne tient pas la comparaison. Ces gosses prêts à tout pour avoir des papiers revendiquant la nationalité française, mais qui ne chantent pas la marseillaise, qui hurlent à la mort quand l’Algérie marque un but et qui crachent sur le drapeau français. ils se revendiquent français pour tous les avantages, que notre gouvernement leur dispense avec largesse, mais hurlent à tué tête que leur patrie c’est l’Algérie. Si un juif dit seulement qu’il aime Israël, c’est le drame. S’il me fallait dresser une liste exhaustive de toutes ces choses qui plongent l’Occident dans une crise sans précédent, toutes les pages du journal n’y suffiraient pas. Cependant, même si je ne peux apostropher le Président Hollande, comme l à fait Patrick Sébastien, j’aimerai que ces lignes lui parviennent, d’une manière ou dune autre, et qu’il prenne conscience que, s’il n’est gratifié que de 18% de satisfaits, c’est que chaque jour qui passe le prive de la bénédiction indispensable, des familles qui partent élever leurs enfants sous des cieux plus cléments. Avez vous entendu la moindre parole de compassion pour l’enlèvement de nos trois bahourims? Non! Eyal, Guilaad et Naphtali Devront continuer à croupir dans une geôle arabe,
Parlons des grèves et du manque, bientôt de chocolat.
Et quand ils reviendront, B HM, sera par la grâce de nos Thehilim et des veilleuses de nos épouses, de nos mères et de nos sœurs.
Ne réveillez pas un journaliste qui dort les yeux mi clos.
Pas un politique n’a été touche par un tel événement?
Imaginez le nombre de sujets tout aussi douloureux, sur lesquels nous devons faire l’impasse.
Décidément, Ponce Pilate a fait beaucoup d’émules.
Mais si les journalistes font preuve d’un laxisme flagrant, frisant l’hypocrisie, nos hommes politiques atteignent des sommets d’égoïsme et de laisser aller. Soucieux avant tout de leur carrière et de leur avenir politique, ils s’ingé-
Ils passent leur temps à s’en laver les mains. Hypocondriaques va!!!! Certes J’ACCUSE, J’ACCUSE et j’ai HONTE! René SEROR
L’information en provenance d’Israël Edition du 25 Juin au 1er Juillet
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A l’approche de l’été, Israël Actualités aide les jeunes à trouver un emploi saisonnier
Nethanel Landau Recherche tout type d’emploi pour le mois de juillet Tél : 06.61.32.53.00
Lea Mechaly Recherche poste : animatrice , baby siting , caissière , vendeuse , serveuse , travail en garderie , management , téléprospection , télécommunications , distrubution de Flyer ou autres disponibilité a partir du 24 juin au 4 août ! Numéro de portable : 06 24 39 32 07 Aaron Lellouche Recherche un travail pour le mois de juillet dans n’importe quel domaine, joignable au : 06.03.18.11.08. Jeremie Toledano Recherche d’un job en juillet voir même jusqu’à la fin de la 1ere semaine du mois d’aout. Il a vraiment besoin d’un travail et il est ouvert à toute proposition. Tél : 06.59.52.12.40
Mickael Elfassi Recherche un emploi dans n’ importe quel domaine pour juillet aout Tél : 06.59.18.29.16
Nathan Touitou Recherche un emploi dans n’importe quel domaine en Juillet et Aout : Tél : 06.65.96.30.03
Raphael Farache Recherche un emploi dans n’importe quel domaine en Juillet et Aout :Tél : 06.35.22.45.31
Ruben Abecasis Recherche un emploi dans n’importe quel domaine à Paris en Juillet et Aout : Tél : 06.68.80.28.28
Aviel Goldenberg Recherche un emploi dans n’importe quel domaine en Juillet et Aout : Tél : 06.35.18.72.22
Mickael Bensaid Recherche un emploi dans les domaines de l’hôtellerie, restauration, livreur en Juillet et Aout : 06.01.14.29.29
Avichane Cohen Recherche un emploi dans n’importe quel domaine en Juillet et Aout : Tél : 06.51.29.79.45 Debo Amar Recherche un emploi dans n’importe quel domaine en Juillet et Aout : Tél : 06.65.96.30.03
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Adam Rubens Recherche un emploi dans n’importe quel domaine en Juillet et Aout : Tél : 06.67.60.52.38 Nathanael Amar Recherche un emploi dans n’importe quel domaine en Juillet et Aout : Tél : 06.46.24.76.79
Ruben Brami Recherche un emploi dans n’importe quel domaine en Juillet et Aout : Tél : 06.15.92.53.52 Annie et Noam Chouraqui Recherche un emploi dans n’importe quel domaine en Juillet et Aout : Tél :07.81.02.63.00 Jeune homme : 25 ans chômer shabbat, bonne présentation et aimant le contact avec la clientèle, cherche place de serveur, responsable de commandes dans restaurant kasher ou vendeur dans une boutique. Tel 06 15 81 24 41 Hanni Darmon : Je viens de finir ma licence de comptabilité, et je cherche un poste pour juin et juillet. n’importe quel domaine, je suis motivée principalement par la vente, la gestion, secréta-
riat, tous les poste ou l’on touche le smic.. je suis très dynamique, polyvalente, débrouillard, et téméraire. Voici mon numéro : Tél :06.46.06.98.45 Raphael Chicheportiche : Etudiant en médecine et je suis a la recherche d’un job d’été dans n’importe quel domaine pour gagner un peu d’argent. Merci d’avance Tél : 06.99.87.79.35 Moché Lahmi : Recherche un emploi dans n’importe quel domaine en Juillet et Aout Tél : 06.50.02.51.74 Léa Zerbib : Vente ou travailler avec les enfants mes pas dans les centre aérer peut être crèche si c’est posible ou sinon autre chose a me proposer Tél : 06.50.28.94.30
Haïm Korsia Grand Rabbin de France : La victoire de l’école du Rav Emmanuel Chouchena zatsal
Conditions et informations au 0603245569 ou 0762770026.
Haïm Korsia né en 1963 à Lyon est un rabbin français, aumônier en chef du culte israélite des armées1 et de l’École polytechnique2, administrateur du Souvenir français et ancien membre du Comité consultatif national d’éthique. Il entre en 1980 au Séminaire israélite de France (SIF) auprès du Grand Rabbin Emmanuel Chouchena dont il sera l’un des élèves les plus brillants. Il en sortira avec son diplôme de rabbin. Nommé en 1987 Rabbin de la ville de Reims, il y reste durant treize années. Il travaillera aux côtés de Joseph Sitruk, grand-rabbin de France de 1987 à 2008. Haïm Korsia figure parmi les organisateurs de la Journée du Judaïsme français au Bourget, le Yom Ha Thora qui réunit plus de 50.000 personnes de 1989 à 1998 . En 2009 il assiste le Grand Rabbin Gilles Bernheim en suivant notamment les questions liées aux examens le chabat et les jours de fête comme il le fit auprès du Grand Rabbin Joseph Haim Sitruk.
Il est en outre titulaire d’un MBA de la Reims management school, où il a présenté un mémoire dédié à la conception d‘une stratégie de développement pour le rabbinat français, d’un DEA de l’école pratique des Hautes études et d’un doctorat en histoire contemporaine consacrée à la vie du grand rabbin Kaplan, dans lequel il souligne l’attachement de cette figure tutélaire du judaïsme français à concilier deux espérances, celle de la Bible et celle de la République. En qualité d’aumônier en chef des armées, il participe le 3 juin 2009 à la cérémonie œcuménique à NotreDame de Paris pour les disparus du vol 447 Air France Rio-Paris9. Haïm Korsia est également très proche des milieux gouvernementaux français. Il est : Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier de l’Ordre National du Mérite et Chevalier des Palmes Académiques. Il est Membre d’honneur de l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR), une association multiconfessionnelle. Haïm Korsia a publié de nombreux ouvrages qui font état de ses préoc-
cupations sur les questions d’éthique, de pensée juive, de Halakha mais également sur la place des Juifs dans la société française et le dialogue interreligieux. : Être Juif et Français : Jacob Kaplan, le rabbin de la République, Broché, Éditions Privé, 2006 ou À corps et à Toi, Broché, Actes Sud, Collection : Le souffle de l’esprit et La Kabbale pour débutants, Broché, Trajectoire, 2007. Au-delà de son élection, la victoire de Haïm Korsia est aussi en quelque sorte celle de l’école d’Emmanuel Chouchena, un Maître éminent de la Thora et un homme d’une grande culture générale et porteur d’un judaïsme ouvert et souriant qui a marqué le judaïsme français. Le nouveau Grand Rabbin de France saura sans nul doute s’inspirer de son Maître pour apporter des réponses aux nouveaux défis auxquels la communauté juive sera confrontée et défendre les intérêts supérieurs du judaïsme français. Puisse l’Eternel l’éclairer dans sa mission pour laquelle nous lui souhaitons une grande réussite. Yvan Lellouche
L’information en provenance d’Israël
Tunisie : Lancement de la campagne d’inscription des électeurs
Bonne nouvelle pour la Tunisie, l’inscription des nouveaux électeurs pour les élections législatives et présidentielle a été lancée, cette semaine par le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa, et le président de l’Instance supérieure indépendante pour les Élections (ISIE), Chafik Sarsar.
d’ici quelques heures, ndlr), ou en se rendant aux municipalités et délégations.
A cet effet, le chef du gouvernement s’est rendu à l’Instance régionale pour les Élections de Tunis 1 pour actualiser son inscription dans le registre des électeurs, alors que l’ISIE a installé une tente à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, destinée aux nouveaux inscrits.
En outre, un centre d’appel de l’ISIE, joignable au numéro vert 1814, est entré en fonction depuis hier, pour informer les citoyens sur les différentes étapes du processus électoral, notamment la procédure nécessaire pour accomplir son inscription dans le registre des électeurs.
Menée sous le slogan «J’aime la Tunisie donc je m’inscris», cette campagne d’inscription, qui prendra fin le 22 juillet prochain, concerne quelques quatre millions d’électeurs qui ne s’étaient pas inscrit pour les élections du 23 octobre 2011, sachant que, contrairement à 2011, l’inscription est uniquement volontaire, et donc, seuls ceux qui ont procédé à l’inscription de leurs noms dans le registre des électeurs pourront voter. Cette démarche peut être accomplie sur le site internet de l’ISIE, par SMS (en composant «*195*n° de la carte d’identité nationale*code du centre de vote#», code qui sera disponible
Les autre quatre millions d’électeurs qui s’étaient inscrits en 2011 peuvent, tout simplement, vérifier leurs bureaux de vote en composant «*195*n° de la carte d’identité nationale#».
De plus, 275 centres itinérants ont été mis en place pour se déplacer dans les zones rurales et les zones reculées, a rapporté l’agence Tunis-Afrique Presse (TAP).
En attendant, les dates des prochains rendez-vous électoraux seront examinés par la plénière de l’Assemblée nationale, ce mercredi à partir de 9H. Pour rappel, l’ISIE avait proposé un les dates du 26 octobre pour les législatives, le 23 novembre pour le premier tour de la présidentielle et le 28 décembre comme dernier délai pour l’organisation du second tour.
Hommage à Monsieur Paul Sebag
La rédaction d’Israël actualités et Jour J s’associe à la douleur de la famille de Paul Sebag un grand homme de cœur et un passionné de la vie. Paul, un vrai «baal hessed», ravi à l’amour des siens à l’âge de
43 ans. Que son souvenir soit une bénédiction pour l’ensemble de la communauté. Y. Lellouche
Edition du 25 Juin au 1er Juillet
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L’information en provenance d’Israël Edition du 25 Juin au 1er Juillet
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Pararachat Houkat : Les secrets de la Thora
La paracha de la semaine nous parle de la «Para adouma» la vache rousse. Pourquoi est-elle désignée «Houkat Athora» un décret de la thora et non pas «Houkat Apara» le décret de la vache? Tout simplement pour nous enseigner dit le Kéli Yakar, que la Loi de la vache rousse est un décret du «Roi du monde» et comme toutes les lois de la thora elle est d’essence divine. Il existe des décrets et des lois de la thora tout à fait perceptibles par l’homme, mais celui de «la vache rousse» est resté voilé à la compréhension humaine à tel point que le Roi Salomon qui fut l’homme le plus sage, ne put accéder à son secret. Il dit à propos de cette loi de la vache rousse : «Veyi rehoka miméni» La sagesse se tint loin de moi!. Le Talmud Sota affirme que la «Para Adouma» est l’expiation pour la faute du veau d’or et explique: «La vache (la mère) viendra «nettoyer», les «saletés» de son rejeton (le veau). Pour renforcer cet argument le Talmud Sota ajoute : De la même manière qu’à la suite du péché du veau d’or, Moïse a réduit ce veau d’or en poussière qu’il mélangea à de l’eau qu’il fit boire au peuple, de même, la vache rousse sera réduite en cendres pour le purifier. Ainsi, les cendres de la vache rousse, venaient purifier ceux qui avaient été en contact avec une impureté, un cadavre ou un reptile mort. Le Talmud nous
apprend que le péché du veau d’or, entrainera l’emprise définitive de l’ange de la mort, alors qu’il avait été écarté du monde au moment «Matane Thora» au Sinaï. Le Talmud Nédarim affirme qu’il fut donné au monde 50 portes de connaissance (sagesse) et 49 d’entre elles furent accessibles à Moise, malgré tout, il ne pu accéder au secret infini de la loi de la vache rousse, pourtant d’autres sources, notamment Rabinou Bahyé expliquent que D-ieu révéla les profondeurs de cette loi, à Moise vers la fin de sa vie.
Dans cette section hebdomadaire nous voyons également se produire un nouveau drame. Lorsque les enfants d’Israël assoiffés, demanderont à boire, D-ieu enjoindra à Moise et Aaron de parler au rocher, pour faire sortir de l’eau, devant une assemblée en furie. La suite, nous la connaissons hélas, Moïse frappera par deux fois et l’eau jaillira. Mais Moise, se verra privé de rentrer en Erets Israël pour n’avoir pas exécuté l’ordre de D-ieu. Pour Moise c’est un véritable déchirement. La raison invoquée par D-ieu, est que Moise aurait dû s’en tenir à l’ordre de «parler» uniquement au rocher pour sanctifier le nom sacré de l’Eternel. En fait ce qu’a demandé Achêm à Moïse en parlant au rocher, c’est de sanctifier la nature et de l’élever au rang de la spiritualité. La paracha nous relate également la
mort d’Aaron le pontife. Le verset dit : «Toute la Maison d’Israël pleura Aaron durant 30 jours..» Pourquoi donc cette précision du verset s’interroge Rabbinou Bahyé? : « Toute la Maison d’Israël –hommes et femmes- pleura Aaron. Tout simplement pour faire la différence entre cette mort et la mort de Moïse dont il est écrit que seuls les hommes ont pleuré. Par contre, pour Aaron explique aussi Rachi tout le peuple s’est lamenté. Cet homme épris de paix, la recherchait sans cesse pour réconcilier les uns avec les autres et notamment les hommes avec leur épouses. Cette paracha parle également la disparition de Myriam la prophétesse et avec elle la source d’eau qui accompagnait les enfants d’Israël dans le désert. Rachi explique que le peuple n’avait pas accordé assez de respect à la disparition de Myriam et c’est ce qui explique la pénurie d’eau dans le désert. De même que le Kéli Yakar nous fait remarquer que la disparition des Tsadikim vient pour expier les fautes du peuple d’Israël. Moise avait une grande influence sur le peuple, mais il était moins impliqué que son frère Aaron dans les problèmes quotidiens. Les grandes qualités d’Aaron furent d’encourager et de susciter le chalom et l’harmonie entre tous les hommes, partout où il se trouvait. C’est ce qui a fait de lui un personnage central dans la vie des enfants Israël. Le Talmud affirme qu’il consacrait du temps pour chacun. D’ailleurs pour décrire la
personnalité d’Aaron, D-ieu dit : «En Paix et avec droiture, il a cheminé à Mes côtés et nombreux, grâce à lui, se sont écartés de l’iniquité!». Aaron était doté d’une force de perception des sentiments humains. Lorsqu’il décelait entre deux individus un climat d’animosité, il savait toujours trouver les mots justes pour apaiser les querelles et il priait pour qu’il en soit ainsi. Aaron avait compris que rien de durable et de constructif ne pouvait se faire sans le Chalom. Dans cette paracha, les enfants d’Israël chantent un cantique à propos du puits qui les accompagnait dans le désert. Un midrach compare ce chant avec celui de la Mer Rouge, qui commence par : «C’est alors que Moise et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à D-ieu», et commente : «C’est alors qu’Israël chanta» Pourquoi Moise n’est-il pas mentionné? Parcequ’il fut puni à cause de l’eau et qu’un homme ne fait pas de louange à son «exécuteur». Et pourquoi donc le nom de D-ieu n’est-il pas mentionné non plus? On peut l’expliquer disent les Sages par une parabole : Un ministre avait préparé un festin pour le Roi. Le Roi lui demanda : « Monsieur untel qui est mon ami, y sera-t-il?. «Non» répondit le ministre. Alors répliqua le Roi, si mon ami n’y est pas, je n’y serai pas non plus!». Au moment de la traversée de la mer Rouge, Moise perçut clairement les bienfaits de D-ieu . Par son intermédiaire, le peuple d’Israël se trouva lui aussi élevé, et capable de chanter un «Cantique à D-ieu». Ils virent D-ieu si distinctement qu’ils perçurent les actes d’amour de D-ieu dans toute la création. Mais ils ne purent atteindre ce niveau pour le cantique du puits, car Moise leur Maître, frappé par une décision de justice divine, n’était pas en mesure d’y voir la bonté de D-ieu avec une clarté absolue, et n’avait donc pu atteindre ce niveau. C’est pourquoi : «Si mon ami n’y est pas, je n’y serai pas non plus!». Puisque la vision de Moise ne pouvait être parfaitement claire, Israël ne pouvait pas non plus avoir une perception nette de l’Eternel dans ce miracle. On peut également apprendre en observant le Rav, en particulier lorsqu’on perçoit toute sa personnalité, qu’on voit la pureté de son cœur, sa piété et son attachement aux choses de l’esprit. Cette observation peut avoir un effet prodigieux sur la façon dont l’élève perçoit le monde qui l’entoure. Mais si l’élève ne s’applique pas au service de D-ieu, si sa crainte de D-ieu ne représente «qu’un service des lèvres»(une apparence) alors le rav disparaitra ou plutôt, l’élève perdra son Rav. Dans la paracha, on raconte comment le peuple d’Israël a riposté à une attaque des Cananéens (des Amaléquim déguisés) et a détruit leurs villes en nommant l’endroit «Horma» (destruction).L’intention, en nommant d’après un événement majeur qui s’y est produit, est de préserver l’effet spirituel de ce événement afin que son influence positive ne soit pas perdue. Il en est de même à propos du Rav. Il convient de graver dans la mémoire et surtout dans le cœur, les leçons qu’on a apprises auprès de lui afin que leur influence
ne puisse s’évanouir. Les Perkei Abot nous enseigne : «Donne-toi un Maître» ou littéralement : «Fais-toi un Maître». Si on a le moindre doute sur la grandeur du Maître, on ne peut rien en apprendre!. Dans l’épisode du rocher, nous voyons Moise déclarer au peuple d’Israël : «Ecoutez, ô rebelles! Est-ce de ce rocher que nous pouvons faire sortir de l’eau pour vous?» Cela semble impliquer qu’il y avait un doute à propos du rocher qui serait correct. Rachi explique que ce rocher s’éloigna et se dissimula parmi d’autres rochers lorsque Moïse et Aaron s’avancèrent pour lui parler. Alors Moïse et Aaron s’adressèrent à un autre rocher, qui ne donna pas d’eau ; alors Moise décida de frapper. A ce moment-là, le premier rocher reprit sa place. Moïse le frappa, et là il donna son eau. Que vient nous enseigner ce passage? Le Gaon de Vilna dit que Moïse avait un doute et se demandait s’il devait simplement parler au rocher. Le rocher dit-il symbolisait le «cœur de pierre» d’Israël et Moise pensait que lorsqu’on s’adresse au Yetser Ara, les mots sont parfois insuffisants. «Ce n’est pas uniquement avec des paroles qu’on corrige un esclave» dit un dicton du Talmud. Par ailleurs nous expliquent les Sages, Israël se situait au niveau «d’enfants»(talmid), pour lesquels les paroles sont suffisantes (disait notre Maître le rav Chouchena zatsal). Moise n’étant pas certain de la leçon qu’il devait en tirer, le rocher disparut. Lorsqu’il fut certain qu’en frappant le rocher, il pourrait s’en dégager une leçon, celui-ci revint. Cela nous enseigne qu’on ne peut apprendre que d’une personne ou d’une chose auxquelles on se fie totalement. Par conséquent, si on éprouve le moindre doute au sujet du Rav, il cesse d’être un Maître et ne peut plus rien en apprendre. Du fait que le Peuple d’Israël avait perdu la leçon qu’il aurait dû apprendre en entendant Moïse parler au rocher, il perdit également d’autres enseignements importants. Une des conséquences majeures du doute de Moïse fut que «Nul n’a connu sa sépulture jusqu’à ce jour». De nombreuses choses peuvent entraver notre étude. Il faut donc apporter un soin particulier pour protéger notre relation avec notre Rav et de même saisir toutes les occasions de nous instruire qui nous sont proposées. Témoin (il y a une trentaine d’années) au séminaire israélite de France de la grande proximité de notre Maître Rav Emmanuel Chouchena zatsal avec le Rav Haïm Korsia nouveau Grand Rabbin de France, j’ai la conviction qu’il nous guidera avec sagesse comme disait Hillel l’ancien dans les Maximes des Pères : «Sois parmi les disciples de Aaron, aime la Paix et recherche la, aime tes semblables et rapproche-les de notre Sainte Thora». Yvan Lellouche
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Au moins 10 soldats syriens tués dans les raids israéliens
Une dizaine de soldats syriens ont été tués dans des raids de l’aviation israélienne dans la nuit de dimanche à lundi, a affirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). «Au moins dix soldats syriens ont été tués dans des raids israéliens contre des positions militaires limitrophes de la partie occupée du Golan. Neuf missiles ont été tirés par des avions et au moins deux chars ainsi que deux batteries d’artillerie ont été détruits», a précisé l’OSDH. Selon lui, la principale cible a été le siège du quartier général de la brigade 90, l’une des principales unités militaire syriennes déployées sur le Golan, mais d’autres positions ont également été visées.
Le plateau du Golan est en partie occupée par Israël depuis la guerre de 1967. Un communiqué militaire israélien avait indiqué dans la nuit de dimanche à lundi que «l’armée israélienne avait ciblé neuf positions de l’armée syrienne en réponse à l’attaque émanant de Syrie et qui a tué un adolescent israélien et blessé deux autres civils israéliens».
Une des explications fournies pour l’incident était la possibilité qu’il s’agissait d’une initiative indépendante d’un officier ou d’un groupe de soldats agissant sans ordres de leurs commandant.
«Les sites visés incluent des QG militaires syriens et des rampes de lancement. Les cibles ont été atteintes», avait précisé le communiqué.
Le missile antichar, un Kornet de modèle avancé, a explosé dans la barrière de sécurité. Les éclats d’obus et les fragments métalliques de la clôture ont frappé les israéliens, alors que le missile est équipé d’un dispositif de localisation qui permet un ciblage précis jusqu’à 10 kilomètres de distance.
De violents combats opposent depuis des mois l’armée syrienne et les rebelles dans cette région située dans le sud de la Syrie.
Le tueur de B. Mizrahi, Ziad Awad, ex-libéré contre Shalit
Autorisé à la publication : le Superintendant en chef de la police, Baruch Mizrahi a été tué par Ziad Awad, un Palestinien libéré de prison israélienne, dans le cadre de l’accord d’échange de prisonniers contre l’otage Gilad Shalit. Le tueur de Baruch Mizrahi, l’officier
« Le missile a été tiré par des soldats syriens »
supérieur de la police israélienne, tué à Pessah dernier, près d’Hébron, était un Palestinien libéré lors de l’échange pour la libération du Sergent Gilad Shalit, en 2011, contre 1027 prisonniers palestiniens, selon le communiqué autorisé à la publication, ce lundi.
Un haut responsable de la défense a déclaré que les responsables militaires étaient certains que le missile qui a frappé la famille Karakana près de la barrière frontalière avec le Golan a été tiré à partir d’une position de l’armée syrienne, par des soldats en uniforme et en service. Les sources pensent qu’il y avait plus d’un agresseur et que les tireurs étaient des soldats syriens de la 90e brigade. L’armée israélienne a atta-
qué ses postes de commandement et des positions d’artillerie. le-missile-a-ete-tire-depuis-une-position-de_195307 La Syrie a affirmé que quatre personnes ont été tuées et neuf autres blessées dans la riposte israélienne, et que les postes et le matériel ont subi de lourds dommages. Suite a l’incident, la communauté du renseignement a assumé que les tireurs étaient des membres d’une milice travaillant pour le compte du Hezbollah, ou avec son assistance, pour combattre aux côtés du dictateur syrien Bachar al-Assad. L’hypothèse sous-jacente était que l’armée syrienne avait intérêt à éviter une confrontation directe avec Israël, car cela affaiblirait ses capacités à lutter contre les forces rebelles. Ces hypothèses de base sont actuellement réexaminées par la communauté du renseignement.
Le missile a été tiré à une courte distance, un fait inquiétant pour les militaires avec de dangereuses conséquences. Il est probable que Tsahal va changer ses directives opérationnelles et les mesures de précautions prises pour sécuriser la barrière. Un responsable de la défense a expliqué qu’il est possible que l’incident a eu lieu parce que l’armée syrienne est confrontée à une grave détérioration de la discipline depuis plus d’un an. Plus tôt lundi, le gouvernement syrien a reconnu que l’aviation israélienne a frappé des cibles à l’intérieur de son territoire. Un communiqué du ministère des affaires étrangères syrien a dit que les forces israéliennes ont effectué une « nouvelle agression » dimanche et lundi sur des positions à l’intérieur de la Syrie. Il a déclaré que les raids étaient un signe du « soutien direct et continu » qu’Israël accorde aux rebelles luttant pour renverser Bachar al-Assad.
Le Hamas trahit-il le Hezbollah ?
L’information est intéressante, puisqu’elle émane d’un site, IRIB, totalement inféodé à l’Iran et au Hezbollah. Ce sont eux qui, aujourd’hui, se plaignent des agissement supposés du Hamas au Liban, en Syrie et de sa collaboration effective avec les Islamistes du Front al Nusra… Rien de tel qu’une bonne petite réunion de famille pour sortir les couteaux.
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France : Deux sans-papiers tunisiens régularisés suite à leur acte de bravoure
a été brûlée au cours de l’incendie, s’est dit ravi par cette nouvelle.
Le Point souhaite-t-il la mort des 3 adolescents israéliens ?
En cherchant à amoindrir la cruauté de cet enlèvement, à nier les faits, à transformer les évènements, le journaliste du Point condamne ces trois jeunes otages à leur triste sort. Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde disait Albert Camus.
La plupart des otages, une fois libérée, rappelle qu’un otage dont on ne parle pas est un otage mort, mais mal parler des otages, c’est aussi les condamner. Dans un article intitulé « Combien vaut la vie d’un Palestinien ? » le journal Le Point fourvoie ses lecteurs, déshumanise les trois adolescents israéliens kidnappés et attise la haine. Se rendant compte de la violence et de la haine ressortant du titre de son article, Armin Arefi, l’auteur du nauséabond article, un journaliste francoiranien, le modifie quelques minutes après sa mise en ligne, pour le remplacer par « Enlèvements en Cisjordanie : une aubaine pour Netanyahou ». Trop tard, le mal est déjà fait, et la forme, et le fond de l’article, un cas typique de désinformation ! Des mots assassins, une sémantique soigneusement choisie qui déforme la véritable information et des mensonges flagrants sur les trois adolescents israéliens kidnappés. Pas une seule fois dans son article, il ne les qualifie d’otages. Pire, il les traite de « jeunes colons qui ont dis-
paru », « volatilisés à un arrêt pour auto-stoppeurs ». Colons ? Non, otages ! Disparus ? Non, enlevés par une organisation terroriste. Arrêt pour auto-stoppeurs ? Mensonge. Il n’en existe aucun en Israël, l’autostop bien que déconseillé se pratique coutumièrement par les habitants des petits villages mal desservis par les autobus mais uniquement en leur station et à plusieurs personnes. Pas une seule fois non plus, il ne parle de la douleur des familles des otages, de ces trois mères dignes qui appellent les ravisseurs à avoir pitié pour leurs enfants et à un règlement pacifique du conflit. Toute sa compassion, son empathie, vont exclusivement aux Palestiniens. Il est clair que ce nouvel enlèvement, après celui de l’ex otage franco-israélien Gilad Shalit, est lié à la campagne pour la libération des détenus palestiniens en Israël, dont il faudra à terme régler le problème. Nulle cause, aucune, ne justifie de déshumaniser de la sorte ces trois adolescents israéliens.
Lors de mon combat contre les médias français qui avaient exclu Gilad Shalit de la liste des otages français, qui ne lui reconnaissaient ni son statut d’otage, et encore moins celui d’otage français, je me suis également battu pour tous les autres otages français, sans exception, sans distinction. J’étais présent aux côtés des familles des journalistes otages Ghesquière et Taponier. Jamais, je ne les ai traités « d’espions », pour reprendre la sémantique des Talibans. Quand j’ai interpellé France 2, qui avait abandonné après la libération de ses deux journalistes, le rappel hebdomadaire des 8 autres otages français dans le monde dans ses JT, je suis de nouveau intervenu avec force pour qu’il le reprenne, et je l’ai fait au nom de tous les otages sans aucune exception, sans aucune distinction. Cet article du Point, nauséabond, dresse des murs de haine au lieu de tendre des mains d’amitié entre les peuples. Yohann Taïeb – Directeur de la publication Le Monde Juif .info – Ancien coresponsable du comité français de soutien à Gilad Shalit
Mohsen Oukassi (27 ans) et Mohamed Khardeni (28 ans), deux Tunisiens sans-papiers qui avaient sauvé plusieurs vies, le 7 juin dernier, lors d’un incendie dans un immeuble vétuste situé à Aubervilliers (banlieue nord de Paris.), ont été récompensés pour leur acte de bravoure par une régularisation, à titre exceptionnel, de leur situation. En effet, la préfecture de Seine-SaintDenis a annoncé, dans un communiqué, qu’un titre de séjour d’un an, renouvelable trois fois, leur a été accordé «eu égard à leur comportement exemplaire», a rapporté l’AFP. Soudeur mécanicien originaire de Bizerte, Mohsen Oukassi, dont la jambe
Lors de l’incendie, il avait, en compagnie de son colocataire Mohamed, frappé aux portes des voisins leur demandant de ne pas descendre pour ne pas être piégés par les flammes.«Étage par étage, on a sauvé des gens, on n’a pas réfléchit à ce qu’on faisait», a-t-il déclaré à l’AFP. Il avait réussi, notamment, à sauver une mère et ses deux filles, qu’il avait aidées à s’échapper à travers l’échafaudage de l’immeuble. Habitant, actuellement, un foyer du sud de Paris, Mohsen était arrivé en France en avril 2013, après des séjours en Espagne et en Allemagne. Malgré cet acte de bravoure, l’incendie avait provoqué la mort de trois personnes, dont une femme enceinte qui avait sauté par la fenêtre pour échapper aux flammes, et avait fait 17 blessés, dont trois en état grave. Un enfant de 12 ans a reconnu avoir mis le feu à une poussette avec des allumettes, ce qui a déclenché cet incendie. YVES PEREZ
Attention : Rhône-Alpes
Notre bonne Région Rhône-Alpes intervient en dans les territoires palestiniens, dans le Gouvernorat de Jéricho via 2 ONG : Association France Palestine Solidarité et Mouvement pour une alternative non violente. L’une prévoit d’aider les agriculteurs de la vallée du Jourdain et l’autre prévoit de « former au dialogue les populations autochtones. » Il faut dire qu’ils ne savent pas dialoguer… On sait même pas s’ils savent parler. A moins que la formation au « dialogue » sert à « apprendre à mentir aux journalistes. » Mais pour ça pas besoin d’aide, ils sont déjà experts dans le sujet. Quant à l’Association France-Palestine, elle est considérée par Israël
contre néfaste et biaisée. Une fois de plus la Région RhôneAlpes étonne : nous n’aurions jamais imaginé que les français préfèrent dépenser leurs sous dans les territoires pour sauver des agriculteurs (déjà formé par Israël) – des agriculteurs visiblement sûrement plus méritants que les français… Et que dire que d’avoir l’ambition incroyable de vouloir pacifier cette zone alors que les plus grandes puissances mondiales n’y sont pas parvenues ? Un miracle à 135 000 euros quand même ! Par www.canol.fr - JSSNews
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Les Juifs noirs de France avaient prévu le fiasco Dieudonné « Ce débat aurait dû être soulevé il y a des années, quand il était encore embryonnaire », a déclaré N’duwa. « Mais nos voix ont alors été réduites au silence. Notre avis ne compte-t-il pas autant que celui des Juifs blancs ? De toute évidence, non », observet-il.
Amers et isolés de la communauté juive, les Juifs noirs affirment devoir faire un choix Si des mois se sont écoulés depuis l’affaire Dieudonné, les cicatrices sont encore à vif dans la mémoire des Juifs de France. Mais le salut antisémite de l’humoriste noir a été ressenti surtout au sein de la petite communauté juive de couleur. Dirigés par Guershon N’duwa, président de la Fédération des Noirs juifs de Paris forte de 250 familles, les membres de cette communauté ont récemment exprimé leur amertume dans les médias. N’duwa était au courant de spectacles controversés de Dieudonné depuis le début des années 2000, affirme-t-il, faisant valoir que les dernières diatribes antisémites de l’artiste n’étaient pas surprenantes. La communauté noire juive a tenté à plusieurs reprises – en vain – de mettre en garde les autorités juives, assure N’duwa. « Dans le cadre de la communauté noire, nous connaissons Dieudonné
et ses spectacles depuis des années », confie N’duwa au Times of Israel. « Nous avons mis en garde les dirigeants juifs pendant une longue période. Une poignée d’entre eux ont écouté, mais la majorité ont fermé les yeux. » N’duwa dit se sentir en colère et frustré. « Maintenant, je regarde en arrière et pense que ce gâchis aurait probablement pu être évité si l’affaire avait été gérée au bon moment. Au lieu de cela, les membres de la communauté juive nous ont accusés d’être des fauteurs de troubles, qui veulent attirer l’attention des médias. Comment ne pas ressentir de l’amertume ? », a-t-il interrogé. Pour N’duwa, le scandale Dieudonné n’a pas commencé avec son spectacle controversé de 2014 au théâtre de La Main d’Or. D’autres signes se profilaient, comme le voyage du comique en Algérie en février 2005, au cours duquel il a critiqué publiquement le « lobby sioniste » et défini l’Holocauste comme une « pornographie mémorielle ».
Pour N’duwa, la réaction des autorités juives est symptomatique du manque de reconnaissance des Juifs noirs au sein du judaïsme français. Cette constatation a récemment attiré l’attention de la réalisatrice et productrice Annick N’Guessan, cofondatrice de la société de production TV Mondiapress. N’Guessan a récemment lancé la première de son documentaire de deux heures, intitulé «Être juif et noir en France », dans un petit centre communautaire séfarade au sud-ouest de Paris. Il contient une série d’entretiens avec diverses personnalités françaises, dont Roger Cukierman, président du CRIF, l’ancien Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, le philosophe et écrivain français Shmuel Trigano, et Joël Mergui, chef du Consistoire. « Ce qui m’a réellement ému est la forte détermination de M. N’Duwa à octroyer une certaine reconnaissance des Juifs noirs au sein de la communauté juive. Ce n’est pas un petit défi », explique-t-elle. Pour certaines des personnes interrogées, le mouvement orthodoxe en France est en partie responsable de la marginalisation des Juifs noirs. Pour d’autres, comme la comédienne
Paris : un papa protège les enfants d’une agression dans une crèche juive Cette information n’a pas encore été diffusée dans la grande presse : A l’école Heikhal Menahem Sinai, boulevard Ménilmontant à Paris 20e, des individus d’origine africaine ont tenté de pénétrer dans la crèche, le 11 juin dernier. Heureusement, un papa noir ayant des enfants dans la crèche (oui, nous
accueillons aussi des non juifs dans nos crèches juives), les a fait déguerpir. Ils ont commencé à s’en prendre au gardien, et l’ont menacé, jusqu’au moment ou un des parents, le monsieur noir, est sorti. Ils ont alors dit « ah OK on pensait que c’était une école juive ! » et ils
sont partis. La directrice de l’école, contactée au téléphone, a confirmé. L’information a été transmise au BNVCA pour le suivi et dépôt de plainte. © Jean-Patrick Grumberg
française Rachel Kahn, l’issue de l’affaire Dieudonné est claire : en réalité, on demande aux Juifs noirs de choisir entre leur foi juive et leurs origines noires. Dans un article publié dans le Huffington Post en français intitulé « Noire et juive : la liberté de l’espèce », écrit-elle, « Je me suis tue, jusqu’au moment où me taire est devenu insoutenable… Je me lance : je suis… je suis une femme, je suis juive et noire. C’est ainsi. J’ai peur et j’ai honte.» « Aujourd’hui, déchiquetée, écartelée, tiraillée, la France se divise et on me demande de rentrer dans une case, de faire un choix entre mon père et ma mère, entre noire et juive. On me demande de ne pas être qui je suis, de ne pas vivre qui je dois être : une afroyiddish, une Française. »
La mère de Kahn est née en 1940 en Pologne et fut cachée enfant pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a échappé à la Shoah, contrairement à sa famille, qui a été déportée vers les camps de la mort. Le père de Kahn est né en Afrique de l’Ouest, dans une région frontalière entre la Gambie et le Sénégal. Ses parents se sont rencontrés en France et sont toujours mariés aujourd’hui. Pour Kahn, la société française est en partie à blâmer pour l’affaire Dieudonné. Elle souligne en particulier l’absence d’artistes noirs. « … Si nous en avions notre Denzel Washington, notre Woopy Goldberg, notre Samy Davis, notre Morgan Freeman, d’une part ils auraient réagi, d’autre part Dieudonné n’aurait pas été l’icône
ultime contre un système où règne l’injustice. » « J’ai mal, lorsqu’un Noir me dit de faire un choix lorsqu’il pointe mon étoile de David en me disant que c’est une cible. J’ai mal à l’entrée d’une synagogue lorsque l’on me rejette en me disant l’on n’accepte pas les visiteurs. Les visiteurs ? Une cible ? » N’Duwa va plus loin et insiste sur le fait que Dieudonné est un produit de la société française. « La France l’a créé en ignorant ouvertement les troubles socio-économique et la montée de l’antisémitisme dans nos banlieues. C’est une leçon qui doit être apprise par nous tous. » Pour lui, le succès de Dieudonné repose sur une théorie raciste qui vise à mettre en concurrence les mémoires collectives : d’une part, l’histoire de l’esclavage des Noirs, et de l’autre, l’Holocauste. « Dieudonné se cache lâchement derrière la liberté d’expression dans le but d’attaquer la minorité juive. De cette façon, il se moque des principes fondamentaux de la démocratie », déclare N’Duwa. Cependant, ajoute N’Duwa, l’affaire Dieudonné lui a enseigné une leçon. Maintenant plus que jamais, les Juifs noirs devraient être davantage représentés dans les institutions juives et intégrés au sein de la communauté. Il faut leur donner une voix. The Times of Israel
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un travail notamment dans un atelier de métallurgie. Ses parents ne survivent pas aux difficiles conditions de vie. Son père, Iser, meurt en 1941 et sa mère, Kalya-Rachel en août 1943.
MERCREDI 25 JUIN A 19H30 A LA SYNAGOGUE DE LA PLACE DES VOSGES-14 PLACE DES VOSGES-75004 PARIS, Nous prierons pour l’élévation de son âme et honorerons la mémoire de notre ami Déporté du ghetto de Lodz au camp de Birkenau. Grand témoin historique de la Shoah, dont la vie de militant Juif, de fidèle, de professionnel, de père, d’époux, et de grand-père fut en tous points exemplaire. Jo fait partie de ces Mentschen, des grands de notre peuple qui laissent une trace à jamais en l’être auprès de celles et ceux qui eurent le privilège de le connaître. C’est à Birkenau que Jo échappera par miracle à la mort programmée au sein de la chambre à gaz. Il était né le 31 janvier 1929 à Lodz en Pologne dans une famille très pieuse. Il vit avec ses parents, ses frères, Jonathan et Henri, et sa sœur Haya-Sarah dans le quartier du Balut de Lodz. Malgré la guerre et l’invasion de la Pologne, son père ne veut pas quitter la Pologne. A Lodz, le ghetto est créé par les nazis le 8 février 1940. Les Juifs ont l’interdiction formelle de sortir. La faim devient la principale préoccupation. Jo Wajsblat et son frère Jonathan parviennent à sortir du ghetto pour trouver de quoi manger. Ses parents sont malades. Jo trouve
En juillet 1942, Jo assiste à la rafle où est pris son petit frère de 9ans Henri, avec de nombreux enfants du ghetto, vers le camp de Chelmno où il est gazé dans des camions. A la mort de sa mère, sa tante Esther s’occupe de lui. Mais elle est aussi déportée avec son frère Jonathan et sa sœur HayaSarah à Auschwitz lors des dernières rafles du ghetto l’été 1944 et ils sont gazés dès leur arrivée. Jo se retrouve alors seul. Il rencontre Meyer Leiserovicz, un boulanger du quartier, qui habite le même immeuble. Mais il est finalement déporté à Auschwitz à la fin de l’été 1944. Il est le seul rescapé de sa famille. « C’est d’abord avec un énorme soulagement. L’air entre dans le wagon : on est arrivé. Où ? On l’ignore, mais cela importe peu. On va pouvoir respirer et peut-être boire ». « Il y a des soldats allemands et des hommes étranges, très maigres, en pyjamas rayés de bagnards, coiffés de bérets. ». Sur la rampe, un prisonnier lui demande son âge. « J’ai 15 ans ». L’autre lui dit de se faire passer pour un garçon de 17 ans. Sur la rampe, le docteur SS Mengele sélectionne. Jo Wajsblat est mis du bon côté et reçoit le numéro 67364. Il est ensuite dirigé vers le camp E dit des «Gitans». Après avoir échappé à plusieurs sélections, Jo Wajsblat ne peut échapper à la troisième sélection qui l’emmène au crématoire IV avec 500 ou 600 autres détenus et là se produit un événement extraordinaire «Nous sommes restés des heures durant sur la place d’appel. Autour de moi, dans la cour, l’agitation est intense. Des enfants sanglotent. D’autres disent la prière des morts. Nous sommes affaiblis, affamés, malades. (…). Les SS nous conduisent dans la cour du crématoire IV. On nous entasse dans une pièce. On est les uns sur les autres. Je suis entré dans la chambre à gaz parmi les derniers et c’est ce qui m’a sauvé. Je n’entends pas se refermer les portes
Jo Wajsblat étanches mais soudain les lumières s’éteignent et il me semble qu’on commence à suffoquer…Je revois ma mère dans le ghetto, amaigrie, malade. Je revois mon père mourant, mon petit frère montant dans un camion. Je revois mon oncle me suppliant : « Essaye de survivre » …soudain…La porte s’ouvre. On entend « Raus ! » (Dehors). Je me retrouve à l’extérieur avec une cinquantaine de garçons. En me retournant j’ai le temps de voir la chambre à gaz se refermer. »
Jo Wajsblat apprendra par la suite que c’est le docteur Mengele qui a donné l’ordre de faire sortir les détenus. Il n’a pas supporté qu’un autre SS décide d’une sélection sans l’avertir. Jo Wajsblat repense aussi à ce terrible, terrifiant souvenir, à ses deux amis, deux frères,Haïm et Velvo Rosenberg. « Un jour, Velvo a été pris pour une sélection et a été enfermé dans un bloc. Impossible de le libérer. Haïm me dit : « Je ne peux pas le laisser tout seul…Je vais y aller. Je remplace Papa. Papa est mort dans le ghetto en 42, tu te souviens ? Jamais il n’aurait laissé Velvo partir seul… » Je n’ai pas pu le faire changer d’avis. . Il m’a repoussé et il est parti. C’est comme si la moitié de moi était parti avec lui. Lui, je ne peux pas l’oublier » Il raconte la douleur de la faim à Auschwitz : «La faim était omniprésente. Nous tentions de repasser dans la queue pour en avoir plus. Parfois nous essayions, durant le transport de la soupe des cuisines jusqu’aux blocks d’en voler un peu avec nos gamelle. Un jour je me suis fais attraper et j’ai reçu 21 coups sur les fesses.» Jo Wajsblat se souvient qu’à Ravensbruck après son évacuation avoir vu un homme affamé manger si vite qu’il a tout vomi et que des détenus se sont battus pour manger ce vomi ! Une des choses qui expliquent qu’il a pu tenir et que son oncle Ydl dans le ghetto de Lodz le jour de sa déportation vers Chelmo lui répéta plusieurs fois : « Je ne sais pas où nous allons… Je ne sais pas si nous reviendrons. Quelqu’un de notre famille doit res-
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ter en vie pour témoigner. Fais tout ce que tu peux » A l’automne 1944, il réussit à intégrer un Kommando de travail pour l’Allemagne. En novembre 1944, il quitte Birkenau. Après un voyage d’une semaine sans aucun ravitaillement, il arrive au camp de Brunswick, dans le nord de l’Allemagne. Il y répare des poids lourds. Fin mars 1945 l’usine de camion Bissingwerk est évacuée. Les hommes sont dirigés vers le camp de Wattenstadt. Après 15 jours dans ce camp, ils prennent un train où ils sont la cible de l’aviation américiane. Ils arrivent à Ravensbrück, où ils ne restent que peu de temps ; un nouveau train les conduit au camp de Wobelin où se trouvent des prisonniers russes. Le premier mai au matin, ils sont encore mis dans un train et pensent partir pour être exécutés, mais le train ne part pas. Le 2 mai, les nazis abandonnent le camp et vers 11 h des soldats américains arrivent. La liberté pour Jo Wajsblat c’est de franchir les limites du camp. Il retrouve un camarade du ghetto de Lodz, Manfried Frenkel. Des déportés leur disent qu’un soldat américain recherche Manfried : il s’agit de Harry Jelinowicz (qui avait réussi à avoir un visa pour les Etats Unis en 1938) devenu parachutiste américain. Ils le retrouvent et ce dernier les accompagne au camp de soldats américain de Beizin où Jo Wajsblat reste jusque fin mai. Jo Wajsblat n’a alors plus aucun membre de sa famille : il est seul. Harry Jelinowicz demande à Jo s’il veut aller au Etats Unis. Devant partir en France, Harry Jelinowicz dépose Jo dans un camp de déplacé avec une lettre attestant qu’il est son « cousin » et qu’il envisage de l’emmener avec lui aux Etats Unis. Dans ce camp, Jo rencontre un groupe de Juifs français dont deux jeunes femmes Georgette et Madeleine qui font en sorte que JO parte avec elles pour la France. Une des deux sœurs lui obtient une carte de rapatrié. Il arrive en France sans parler français, ne connaît personne à l’exception des deux sœurs Georgette et Madeleine âgées de 19 et 20 ans. . Une d’elle l’accompagne à Laon où il retrouve Harry Jelinowicz. Celui-
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ci lui donne des cartouches de cigarettes, véritable fortune à l’époque. IL les vend à Paris et à ce moment là une femme demande, à ce jeune, seul, de venir déjeuner chez elle. Il s’agit de Guitele Kaluszynski (qui a trois enfants, Léon, Olga et Rose). Elle lui propose de vivre chez eux jusqu’à son départ pour les Etats Unis. Pendant ce temps, Harry Jelinowicz n’arrive pas à obtenir le visa de Jo pour les Etats Unis. Jo apprend la couture à Paris. Le temps passe. Finalement un jour de 1948, il est convoqué au consulat des Etats Unis à Paris, car Harry Jelinowicz lui a enfin obtenu le visa. Mais rentrant chez lui, il lit dans le journal que le nouvel Etat d’Israël qui vient d’être créé est en conflit. Il s’engage alors, en mai 1948, part en Israël, combat, est blessé deux fois. A la fin de la guerre, il décide finalement de rentrer en France où il travaille comme coupeur, tailleur et va percer plus tard dans la mode féminine. En 1963, pour la première fois il retourne à Birkenau et depuis fait de nombreux voyage là bas avec des groupes pour perpétuer la mémoire. A un élève qui lui demande si dans les camps, lui qui venait d’un milieu très croyant, la foi lui avait permis de tenir, il répondit : « Non et si dieu existe et que je le renconte je lui ferais un procès aux prud’hommes » Jo Wajsblat vient de nous quitter. POUR JO, POUR SA FAMILLE, POUR SES AMIS, NOUS DEVONS TOUS ETRE PRESENTS CE MERCREDI 25 JUIN A 19H30. C’EST NOTRE GRAND RABBIN OLIVIER KAUFMANN QUI CONDUIRA CETTE CEREMONIE. VENEZ TRES NOMBREUX NOUS COMPTONS SUR VOUS. Nous prierons pour l’élévation de son âme et honorerons la mémoire de notre ami
Colère des Juifs parisiens contre la Mission de Palestine
Une semaine après l’enlèvement des trois adolescents israéliens, la communauté juive parisienne a commencé jeudi à se mobiliser sur le terrain pour appeler à la libération immédiate des otages. Deux événements ont été organisés le même jour à la même heure. À l’appel du collectif #BringBackOurBoys, près de 150 manifestants se sont rassemblés à proximité de la Mission de Palestine en France, situé dans le XVième arrondissement de Paris. Très rapidement canalisés par un important dispositif de CRS, les manifestants, arborant des drapeaux d’Israël, du Bétar, de la Ligue de défense juive et des pancartes de soutien aux adolescents israéliens otages, ont organisé dans un premier temps un sit-in avant de faire une marche de
protestation autour de la Mission de Palestine.
L’allumage d’un fumigène a provoqué un léger incident mais les forces de l’ordre n’ont déploré aucun acte violent. Au même moment, près d’une centaine de personnes a assisté à la grande synagogue de la Victoire, à une cérémonie de prière et de recueillement pour les otages, en présence du ministre israélien de la Protection Environnementale, Amir Peretz, de l’ambassadeur d’Israël en France, Yossi Gal et du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Roger Cukierman. © Crédit photo : Le Monde Juif .info Déborah Partouche
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A l’occasion de la Bar Mitzva de son leur fils Dylan, Michael Douglas et sa femme Catherine Zetla Johnes sont arrivés Jeudi 12 Juin en Israël
Alors que Dylan venait de fêter sa Bar Mitzva à New York au mois de Mai dernier, les Douglas ont décidé de la fêter aussi à Jérusalem capitale éternelle du peuple juif devant le Kotel.....lieu le plus sacré du peuple juif, malgré le fait que Dylan ne soit pas juif....d’après la loi . puisque sa mère ne s’étant jamais convertie ( puisque que la judaïcité se transmet exclusivement par la mère) , alors qu’en 2000 des démarches dans ce sens avaient été faites avant son mariage avec Michael Douglas , la conversion n’ayant jamais abouti, les Douglas décidèrent d’un commun accord que les enfants seraient élevés dans le judaïsme. Alain SAYADA - Israel Actualités
Des Lumières lasers Placées sur les Casques des Soldats de Tsahal
Les commandants d’unités d’infanterie vont être équipés de nouveaux télémètres lasers, de la taille d’un téléphone cellulaire. Le dispositif est semblable à une petite paire de jumelles, pèse à peine 200 grammes, et permet au commandant de déterminer avec précision la distance exacte de la cible. «Il s’agit d’un produit peu coûteux, de la taille d’un paquet de cigarettes. Le commandant de la compagnie obtient ainsi la distance précise entre la cible et ses hommes. Il peut ainsi donner l’ordre de tirer aux soldats. Cela conduira à des améliorations significatives de nos capacités», a déclaré le responsable de l’équipement de combat au département des munitions de Tsahal, le Commandant Yoav Glaster. Cette technologie, fabriquée par la société américaine Opti-Logics, est basée sur le temps qu’il faut au faisceau laser pour atteindre l’objectif. Le nouveau télémètre donne des mesures exactes de la distance dans un rayon d’un kilomètre.
Ce n’est pas le seul développement mis en œuvre dans les forces terrestres qui vise à améliorer le fonctionnement sur le champ de bataille. Les tests du nouveau système «Simon» sont eux sur le point d’être terminés. Les lumières, placées sur les casques des soldats, aideront le commandement à éviter les tirs amis. Il s’agit d’un énorme progrès. Les derniers essais se sont révélés positifs.», explique le Commandant Glaster. La lumière «Simon» clignote en sept couleurs différentes, chacune indiquant un besoin en utilisant les fréquences infrarouges. La distance à laquelle la lumière peut être vue pourra également être ajustée en fonction des exigences opérationnelles. «Cet outil va devenir un outil essentiel pour les opérations nocturnes, et grâce à cela les officiers sauront exactement où tous leurs soldats se trouvent», conclut le Général Glaster. Source: Blog de Tsahal
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Israël durcit Compétition Annuelle de Krav Maga de l’Armée Israélienne sa politique de détention qui réponde aux menaces directes auxquelles pouvaient être confrontés les soldats.
Il n’existe pas de règles dans le Krav Maga, mise à part l’obligation de passer d’une position de capture à une position de contrôle : l’intérêt est d’utiliser son arme, de désarmer son adversaire et de s’échapper. “Nous essayons d’intégrer une formation de Krav Maga dans le parcours de tout soldat. Ce que nous enseignons aujourd’hui dans les unités d’élite, nous l’intégrons également dans les autres unités”, a expliqué le major Yaron Minister, responsable des entraînements de Krav Maga dans Tsahal.
Les meilleures unités de Tsahal, y compris les unités d’élite Sayeret Matkal, Duvdevan et Shayetet 13, ont sélectionné leurs meilleurs soldats pour participer à la seconde Compétition Annuelle de Krav Maga de l’armée israélienne. Savez-vous d’où vient cette méthode de combat ? Retour sur cette discipline pas comme les autres. Le Krav Maga – signifiant “combat rapproché” en hébreu – apparaît dans les années 1930 lorsque Imrich Lichtenfeld, Juif
tchécoslovaque, invente cette méthode d’autodéfense visant à combattre l’antisémitisme de sa ville d’origine, Bratislava. Après avoir immigré en Israël en 1940 lors du mandat britannique, il rejoint la pré-étatique force de défense Haganah où il forme les unités d’élite à utiliser cette forme de combat fondée sur ses connaissances en boxe et en lutte. Lichtenfeld rejoint les rangs de l’armée du tout jeune état juif en tant que commandant et instructeur pour l’éducation physique. Il voulait inculquer une méthode simple et rapide
L’une des plus grandes préoccupations de l’armée israélienne est l’enlèvement de ses soldats, comme cela avait été le cas avec le soldat Gilad Shalit le 26 juin 2006. Afin de limiter les risques, la Police Militaire scrute les routes israéliennes pour s’assurer que les soldats ne s’exposent pas au danger en faisant de l’auto-stop par exemple. Le Krav Maga, enseignée aux hommes comme aux femmes, constitue donc une méthode efficace contre ce danger. Si cette méthode a été inventée par Imrich Lichtenfeld il y a déjà de nombreuses années, elle a aujourd’hui évolué et est un devenue un véritable système d’autodéfense complexe répandu à travers le monde. Source: http://www.jforum.fr
Au onzième jour de l’Opération « Gardien de nos frères » visant à retrouver les trois adolescents israéliens enlevés près de Hébron, l’armée israélienne a procédé dans la nuit de dimanche a l’arrestation de 37 Palestiniens en judee Samarie et envisage de placer plus de 200 détenus en détention administrative, sur les 400 déjà arrêtés depuis l’enlèvement. Parmi eux, une trentaine seront soumis à un interrogatoire intensif car soupçonnés de détenir des informations sur le kidnapping, rapporte le quotidien Haaretz. Par ailleurs, plusieurs détenus relâchés en échange de la libération de Gilad Shalit en 2011 qui ont violé leurs conditions de libération ou commis un autre crime seront remis en détention, après décision d’un comité judiciaire militaire. Selon Haaretz, une cinquantaine de ces détenus devraient être envoyés devant le comité, composé de 4 juges, et l’autre moitié libérée. La détention administrative est une mesure controversée héritée du mandat britannique sur la Palestine qui permet de détenir des suspects sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment. Actuellement, quelque 200 détenus sont placés sous ce régime, dont 80 qui observent une grève de la faim depuis le 24 avril. Une loi visant à les nourrir de force devait être approuvée dimanche en dernière lecture mais les députés du groupe Yesh Atid (centre droit) ont insisté pour que le vote soit repoussé. Dans le cadre de cette politique de détention stricte, la séparation entre les prisonniers du Hamas et ceux du Fatah devrait être renforcée par les services pénitentiaires, indique Haaretz. Les jets de pierre sévèrement punis Un projet de loi visant à renforcer la peine des auteurs de jets de pierre a été présenté dimanche par le ministère de la Justice et vise à condamner les criminels même si l’Etat ne peut prouver qu’ils avaient effectivement l’intention d’endommager les voitures ou blesser les passagers du véhicule. Actuellement, les condamnations des lanceurs de pierre s’appuient sur des preuves que les auteurs avaient l’intention de nuire. Ce projet de loi prévoit une peine de 10 ans de prison pour les auteurs qui pourraient mettre en danger la sécu-
rité d’un individu dans un véhicule et 20 ans pour ceux reconnus coupables d’avoir l’intention de provoquer les « lésions corporelles graves, en jetant des pierres ou d’autres objets sur les véhicules », rapporte Haaretz. Les condamnations d’Abbas saluées Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a reconnu dimanche que les déclarations du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas sur l’enlèvement des adolescents étaient « bonnes », quatre jours après que Abbas a condamné fermement le kidnapping. « C’était une bonne chose », a-t-il dit. « Je pense que ces propos seront testés aujourd’hui par sa volonté de cesser l’incitation contre Israël et la glorification des terroristes », a déclaré M. Netanyahou sur la chaîne américaine NBC. « J’espère que les otages seront retrouvés vivants, nous ne tolererons pas les enlèvements ou les assassinats », a dit Abbas jeudi soir lors d’une conférence à Ramallah. Vers une 3ème Intifada ? Plusieurs responsables du Hamas à Gaza ont indiqué dimanche que les Palestiniens se dirigeaient vers une troisième intifada contre Israël, rapporte le Jerusalem Post. Les Palestiniens sont plus proches que jamais d’une « confrontation directe » avec Israël, a déclaré Hussam Badran, un porte-parole de l’organisation, accusant les forces de sécurité palestinienne de travailler avec l’armée israélienne contre le Hamas en Cisjordanie. « Nous sommes capables de lancer une troisième Intifada, c’est notre droit, il est irrévocable », avait indiqué Salah al-Bardawil, haut dirigeant du Hamas dans la bande de Gaza vendredi. Dimanche soir, l’armée israélienne a annoncé avoir découvert des dizaines de tunnels ainsi que des caches d’armes dans la région de Hébron, dans le cadre de la recherche des adolescents. L’unité d’élite « Yahalom », spécialisée dans l’ingénierie, a mis la main sur un laboratoire de fabrication d’armes dans une maison occupée par des habitants, près de Hébron, a indiqué l’armée. « Nous avons trouvé des grenades, qui sont aussi mortelles que les grenades de fabrication industrielle, des explosifs artisanaux, et des laboratoires d’armes », a déclaré une source de l’armée.
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Sammy Ghozlan, un homme debout La deuxième réunion était une soirée de gala et de levée de fonds organisée par le Bureau Nationale de Vigilance contre l’Antisémitisme (BNVCA), et cette soirée a permis de rendre hommage au travail d’un homme pour qui j’ai une très profonde estime, Sammy Ghozlan. Sans lui, sans son courage, sa ténacité, sa droiture, sa détermination, le BNVCA n’existerait pas. Sans le BNVCA, nombre des actions menées en France contre l’antisémitisme et l’ « antisionisme » ne seraient pas menées. Sans Sammy et le BNVCA, nombre de victimes d’actes antisémites n’auraient pas trouvé d’appui et de soutien.
J’ai, depuis mon retour en France, participé à deux réunions publiques. La première était organisée par l’Union du Patronat Juif de France, et consacrée à la situation présente en France et en Europe, et plus particulièrement à la remontée de courants fascistes en divers pays d’Europe et à l’expansion de l’islam radical sur le continent. Ce sont là des sujets importants, cruciaux même. J’ai tenté d’expliquer que des crispations nationalistes exacerbées se dessinaient en Europe aujourd’hui parce que l’Union Européenne avait enclenché des engrenages venant tout à la fois confisquer la démocratie, broyer la souveraineté des peuples européens,
éroder les identités nationales, réécrire l’histoire de l’Europe, disséminer le multiculturalisme et le relativisme. J’ai dit que l’Europe était dans une crise économique, politique, culturelle et morale qui ne faisait que commencer. J’ai dit aussi que l’expansion de l’islam radical était la conséquence logique de l’immigration massive venue du monde musulman au cours des quarante dernières années, mais aussi du fait que toute perspective d’assimilation, ou, seulement, d’intégration des nouveaux arrivants avait été abandonnée : dès lors que des immigrants n’ont rien à quoi s’assimiler, ou à s’intégrer, ils ne s’assimilent pas et ne s’intègrent pas. J’ai ajouté que la dissémination du
ressentiment par l’extrême gauche n’a strictement rien arrangé, et que le résultat est l’antisémitisme tel qu’il prolifère aujourd’hui, qui est un antisémitisme d’extrême gauche (sous le nom d’ « antisionisme »), un antisémitisme musulman, et un antisémitisme d’extrême droite qui vient s’insinuer dans tout cela. Des gens que j’estime ont parlé eux aussi, mon ami Gilles-William Goldnadel, Edward Amiach, Claude Barrouche et l’excellent journaliste Eric Brunet, et ils sont allés dans le même sens que moi. Eric Brunet m’a dit : « Nous ne connaîtrons plus jamais la France que nous avons connu dans notre jeunesse ». Je n’ai pu que l’approuver.
Je connais Sammy et les membres du BNVCA depuis des années, et je n’ai cessé d’être à leur côté en toutes circonstances. Le BNVCA ne vit que grâce à ceux qui le font vivre en donnant de leur temps, et grâce à de généreux donateur, car il ne bénéficie d’aucune aide publique, ce qui lui coûte cher, mais lui permet d’être indépendant. Outre Sammy, ont pu s’exprimer, précisément, quelques victimes d’agressions antisémites, et on a pu voir grâce à leurs témoignages à quel point s’opère une banalisation et une propagation des pires venins. On a pu voir aussi à quel degré la police, les grands médias, les institutions d’enseignement peuvent faire preuve d’une indifférence qui frôle la complicité, lorsqu’elle n’est pas de la complicité tout court. En écoutant le témoignage de la maman d’un petit garçon qui a eu le malheur de dire en classe qu’il était juif, et qui a dû changer d’établissement après avoir subi d’indicibles brimades, je n’ai pu m’empêcher de songer à ce que ma propre fille m’a dit concernant l’établissement scolaire où elle est élève et où il restait l’an dernier un élève juif, un seul, qui a lui-même dû changer d’établissement cette année. Sammy, qui est un homme plus solide qu’un roc, mais qui est aussi un homme au cœur immense, a tenu à dire que le petit garçon dont la maman a parlé désormais se porte bien et se reconstruit. Je sais que c’est le cas d’autres enfants qui doivent beaucoup à Sammy. Les invités d’honneur de la soirée étaient le docteur Sidney Ohana, dont j’ai appris au fil du temps à discerner la générosité, et les immenses qualités intellectuelles et morales, et Alexandre Arcady, l’auteur de nombreux films, parmi lesquels
le remarquable Vingt quatre jours, dont j’ai parlé ici, et que j’ai incité ceux qui me lisent à voir et soutenir. Alexandre Arcady a expliqué à quel point produire et réaliser ce film avait été difficile. Il a énuméré les obstacles auxquels il s’est trouvé confronté, et ils ont été très nombreux. Il semble évident que personne ou presque n’aurait voulu que ce film existe, et parce qu’il a tout fait pour que ce film existe quand même, Alexandre Arcady mérite une marque de respect et de gratitude. Comme l’a dit Sammy, ce film restera, pour l’histoire, pour la mémoire d’Ilan Halimi et de toutes les victimes d’assassinats antisémites sur le sol européen ces dernières années. J’ai retrouvé, au cours de cette soirée, tant d’amis que ce serait injuste de ne pas les citer tous. Je citerai néanmoins Joel Mergui, Président du Consistoire de Paris, grâce à qui le BNVCA dispose de locaux à Paris, Joel Rubinfeld, qui vient de fonder l’équivalent du BNVCA pour la Belgique, Alexandre Fegenbaum, qui vient de rédiger pour le BNVCA un petit livre dont je reparlerai cet automne, Michel Zerbib, de Radio J, bien sûr, Véronique Chemla, Alain Sayada d’Israel Actualités, Jean-Marc Moskowicz d’Europe Israël. Près de cinq cent personnes ont répondu à l’appel de Sammy. C’est très bien. Ce n’est pas encore assez. Parmi toutes les qualités qu’a Sammy, il y a celle de ne pas édulcorer ses propos, et il est plus que jamais nécessaire de ne pas édulcorer ses propos. En repartant, j’ai dit à Sammy toute l’affection que j’ai pour lui, et je lui ai dit aussi qu’il me semblait effroyable qu’il y ait si peu de non Juifs pour se lever et combattre l’antisémitisme sous toutes ses formes en France et qu’il y ait, aussi, si peu de non Juifs pour combattre la diabolisation incessante d’Israël. « Nous ne connaîtrons plus jamais la France que nous avons connu dans notre jeunesse », non. La France, je ne cesse de le dire, devient de plus en plus asphyxiante. C’est une raison supplémentaire pour se tenir debout. Sammy Ghozlan est un homme debout. Il est des gens qui le détestent, je le sais. C’est un raison de plus pour moi d’être debout à côté de lui, et de m’efforcer d’être à sa hauteur. Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière