GRATUIT - Numéro 314 - Edition du 3 Septembre au 9 Septembre
Journal israélien en langue française
L’information en provenance d’Israël Edition du 3 Septembre au 9 Septembre
L’ONU, pompe à fric !
L’opération Bordure Protectrice est terminée depuis plus d’une semaine et le bilan est lourd du côté israélien puisque nous comptons dans nos rangs près de 72 morts (65 soldats tombés au combat et 7 civils dont un enfant de 4 ans). Mais ce n’est rien comparé à celui du mouvement terroriste du Hamas où les morts, blessés et destructions se comptent par milliers. Il faudra sans doute plus de 10 ans pour reconstruire Gaza ... Israël a bel et bien gagné la guerre. Le Hamas est à genou, sauvé encore une fois par les occidentaux. Arrêtons d’écouter les propagandistes annonçant la victoire du Hamas ... C’est la démocratie qui l’a emporté sur la terreur ! Que dire de l’ONU qui ne sert définitivement à rien ? Même pas à défendre leurs soldats capturés dans le Golan. 43 casques bleus ont en effet été faits prisonniers par les rebelles islamiques qui demandent une rançon pour les libérer. Ou sont les condamnations de l’ONU face aux massacres des chrétiens dans le monde et notamment en Iraq ... L’ONU, toujours absente des débats, mais toujours présente pour condamner Israël lorsque, pour des raisons de sécurité nationale, Israël s’octroie le droit de s’approprier 400 hectares en Cisjordanie. Ce n’est que dans ce cas de figure que nous entendons l’ONU piaffer contre Israël ... Aujourd’hui, il est clair que Ban KiMoon, Président de cette humble institution, ce machin, comme le disait feu le Général de Gaulle, n’a aucune autorité dans le monde. L’ONU est une bonne affaire financière pour les pays qui envoient des soldats, généralement issus des pays du tiers monde, sur les différents théâtres d’opération. Il faut que vous sachiez que l’ONU n’est qu’une pompe à fric ! Il faut que
vous sachiez que nous, contribuables, payons ce machin (l’ONU) à travers nos impôts alors que nous sommes en pleine crise. Que dire des subventions données et octroyées généreusement par notre Président à l’Autorité palestinienne et par conséquent aux terroristes du Hamas, fonds pris encore une fois, directement de nos impôts alors que ces sommes seraient bien plus utiles en France. Bien évidemment, cela n’est que la partie visible de l’ Iceberg ... Je voudrais revenir sur le manque de mobilisation et poser la question de l’action de notre communauté face à l’agression du Hamas lançant roquettes et missiles sur les villes du sud et du centre d’Israël ... Alors qu’aux Etats-Unis, les acteurs, comédiens, chanteurs, hommes politiques, people et les amis d’Israël ont tenu à apporter leur soutien, la France, elle n’a rien fait ... ou si peu à l’exception des Juifs de la base qui répondent toujours présent : Gil Taieb, Gilbert Montagné, Pourimland, l’OSM, le Consistoire de Paris, l’AUJF / FSJU, le Keren Hayessod, le KKL, la LDJ et le BETAR. Trop nombreux sont ceux qui ont été complètement absents ... Bien évidemment, ceux là se reconnaitront ... La guerre est finie mais il est important de toujours nous mobiliser contre nos ennemis et de ne pas jouer en solitaire car nous devrons, dans le futur comme par le passé, être liés comme les doigts d’une seule main ! Am Israel Hai Alain Sayada
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Documents top secrets déclassifiés par Obama: comment Israël acquit l’arme atomique
soin face à la menace continuelle des Arabes et des attaques de commandos serait très difficile à justifier ». A la page 7 du document déclassifié du Département d’état destiné à Henri Kissinger du 29 mai 1969, on peut lire : « Pour sa stratégie de dissuasion, Israël considère qu’il doit posséder une force nucléaire, qui est généralement considérée comme invulnérable, c’est à dire ayant une seconde capacité de frappe. Israël construit maintenant une telle force — le silo dur des missiles Jericho. »
107 pages de documents classés top secret provenant des services de renseignements et de la diplomatie américaine de 1969, viennent d’être déclassifiés à la demande de la Maison blanche. Les documents laissent entendre qu’Israël possède l’arme atomique, et que les Etats Unis étaient très hostiles à l’idée qu’Israël introduise le nucléaire au Moyen Orient, craignant une course à l’armement qui nuirait à leurs intérêts dans la région. Plusieurs scénarios étaient envisagés pour dissuader Israël d’aller de l’avant dans ses projets nucléaires, notamment le chantage : le Département d’état américain prévoyait de suspendre la livraison des F-4 Phantom II capables de transporter un missile équipé d’une tête nucléaire, et d’autres armements, en cas de refus israélien et de continuation de son programme de missiles MD-620 Dassault. Les Américains avaient déjà une vision déformée du monde arabe, car ils pensaient que le « psyche » de ces derniers considérait que la paix ne serait possible que lorsqu’ils seraient capables de discuter à force égale avec Israël. Le nucléaire entre les mains israéliennes faisait craindre aux USA que tout accord de paix serait compromis. De plus, ils pensaient beaucoup à leurs intérêts dans la
région, et craignaient que les Arabes se tournent vers la Russie pour, soit s’équiper, soit se mettre sous leur protection. Ils craignaient également d’être contraints par leurs alliés, notamment la Jordanie, de leur livrer des armes de technologie avancée pour rester au niveau de l’armement que fournirait la Russie aux pays de l’Union arabe (Egypte et Syrie). Israël refusant de signer le traité de non prolifération, pensaient-ils, servirait de prétexte à des pays en dehors de la région, comme le Japon, l’Inde et l’Australie, ainsi qu’à ceux du Moyen Orient, à ne pas non plus le signer. Enfin, les officiels américains ne croyaient pas, dans le contexte du Moyen Orient, à la force dissuasive de l’arme nucléaire, en raison de « l’élément irrationnel des décisions arabes », et du fait que le nucléaire ne peut répondre aux attaques de commandos ou de kamikazes. Mais, faisait remarquer le Département d’état, « toute tentative d’embargo sur l’armement favoriserait chez les Israéliens les conditions psychologiques et militaires pour s’équiper le plus rapidement possible d’armes sophistiquées que nous voulons précisément éviter. De plus, refuser à Israël l’armement dont il a be-
Les Etats Unis, donc, voulurent imposer des conditions aux Israéliens en préparation à la rencontre entre Golda Meir et Richard Nixon : 1- Une première réunion avec l’ambassador Rabin afin de faire passer le message à Israël sur : (a) le sérieux avec lequel nous voyons le développement par Israël de son programme de missile et nucléaire, et (b) transmettre nos demandes spécifiques qu’Israël arrête certaines activités et nous donne des garanties en ce sens. 2- Les garanties que nous demandons à Israël sont: (a) la promesse faite en privé (avec le droit d’inspecter) qu’Israël cessera et s’interdira de développer ou d’acquérir l’arme nucléaire et des missiles stratégiques, et (b) une garantie publique sous la forme de leur signature et ratification du traité de NPT. 3- Nous devrions répéter, au nom de notre administration, que la définition pour les Américains de « l’introduction » [de l’arme atomique] veut dire qu’Israël ne possèdera pas physiquement d’armement nucléaire y compris les composants d’une arme
nucléaire qui explosent. 4- Rabin devrait être contacté par le Président, ou par le Secrétaire d’Etat à la défense. Car bien que les discussions avec Israël seront particulièrement difficiles, elles le seront moins si nos demandes de garanties sont faites sans équivoques et au plus haut degré de l’état. Aucune de ces demandes ne furent obtenues d’Israël. Selon la loi américaine, donc, la vente de technologie nucléaire à Israël est interdite du fait qu’Israël n’est pas signataire du traité de non prolifération nucléaire (TNP). Ainsi en 2012, une première série de documents déclassifiés du FBI, portant sur une enquête de 1985 à 2002, conclut que l’actuel premier ministre Benjamin Netanyahu était impliqué dans l’achat illégal de composants (Krypton triggers) et de technologie américaine destinés au nucléaire israélien, alors qu’il travaillait pour une société israélienne, Heli Trading Company. Netanyahu était en contact avec Richard Kelly Smith, le président d’une société californienne du nom de Milco, qui fabriquait des puces électroniques pour la NASA. Milchan-Peres-Netanyahu Netanyahu, selon les documents déclassifiés, reçu l’aide du superproducteur hollywoodien Arnon Milchan(Mr. & Mrs. Smith, Fight Club, L.A. Confidential…), de nationalité israélienne, et soupçonné, bien que jamais mis en cause, de travailler pour la défense israélienne. En mai 1985, suspecté d’avoir vendu au ministère de la défense israélien
quelques 850 déclencheurs Krypton qui peuvent servir de détonateurs à une arme nucléaire (quand l’information fut révélée, Israël affirma que les Krypton étaient destinés à l’industrie pharmaceutique) Smith est arrêté par la police de Los Angeles. Il paye une caution de 100 000 dollars en attendant son procès pour export illégal de matériel utilisé pour le développement d’armement nucléaire. Mais lui et sa femme disparaissent du jour au lendemain, probablement à bord de leur yacht, abandonnant derrière eux leur maison californienne, estimée à un demi million de dollars. Le FBI lança un mandat d’arrêt international en 1992, et Smith fut repéré et arrêté en juin 2001 à Malaga, en Espagne, et extradé vers les Etats Unis. Il avait alors 71 ans. Durant l’enquête sur ses activités, les autorités américains découvrirent qu’il avait également vendu des composants à Taiwan, qui, comme Israël, n’est pas signataire du TNP. L’enquête du FBI, précisent les documents, mena à Arnon Milchin, également propriétaire de la société Hailey qui servait d’intermédiaire entre Milco et le ministère de la défense israélien. Entre 1973 et 1985, 80% des ventes de Milco étaient à destination d’Israël, ce qui laissa penser que Milco était un façade du ministère israélien pour ses achats aux Etats Unis. © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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Le coup d’état avorté du Hamas sur l’Autorité palestinienne
Plusieurs centaines de pages émanant du procès-verbal d’audition de Riyad Nasser, un responsable du Hamas, par les services israéliens de la Sécurité intérieure (Shin Bet) mettent en lumière le réseau tissé par l’organisation terroriste en vue de la prise de contrôle de la JudéeSamarie par un coup d’état, rapporte Amos Harel dans le Haaretz du jour. L’enquête s’est également déroulée sur la foi d’informations transmises par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Yoram Cohen
Selon la radio publique israélienne, lors de sa rencontre avec Khaled Mechaal au Qatar il y a deux semaines, le président palestinien aurait accusé le Hamas de comploter contre lui pour le renverser et le remplacer par Mohamed Dahlan, l’ancien responsable des mouvements de jeunesse du Fatah et des Forces de Sécurité Préventive de la Bande de Gaza. Par ailleurs, le directeur du Shin Bet, Yoram Cohen, a rencontré la semaine dernière Mahmoud Abbas au siège de l’Autorité palestinienne à Ramallah pour le tenir au courant du démantèlement de la cellule du Hamas qui préparait son renversement. Outre le complot visant à renverser l’Autorité palestinienne, le réseau du Hamas, sous la direction de Salah Arouri qu’Israël avait expulsé vers la Turquie il y a 4 ans, le Hamas avait stocké des armes et distribué des fonds, révèle le Shin Bet. Le procès-verbal de l’audition de Riyad Nasser, pris sous forme de notes rédigées par les officiers du Shin Bet, montre les techniques d’interrogatoire des suspects. Les documents mettent en évidence le jeu du « chat et de la souris »entre les enquêteurs et l’interrogé jusqu’aux aveux complets. Nasser s’exprime plutôt ouvertement, puis semble effrayé de sa liberté de parole et se referme comme une huître pour ensuite reconsidérer une fois encore son attitude lorsqu’il apprend que ses camarades et ses supérieurs au sein du réseau l’ont dénoncé au Shin Bet. Le Haaretz précise qu’il ignore les méthodes utilisées lors de son interrogatoire même si les avocats prétendent qu’il a été torturé… Alors que Nasser, lui, affire avoir été « bien plus maltraité par la police palestinienne. » Riyad Nasser est suspecté d’avoir mis sur pied une infrastructure terroriste avec une double mission: perpétrer des actes terroristes contre Israël et renverser l’Autorité palestinienne en Judée et en Samarie. Il a affirmé aux officiers du Shin Bet que le Hamas n’avait pas l’intention d’initier l’effondrement du pouvoir palestinien sous la direction de Mahmoud Abbas mais seulement de se tenir prêt à prendre le pouvoir le jour où cela se produirait. Mais le Shin Bet affirme disposer de preuves prouvant le contraire. Selon les documents des services israéliens, le Hamas a tissé son ré-
seau en recrutant des membres sur la base de contacts dans les prisons israéliennes ou même dans celles de l’Autorité palestinienne.
Ils précisent que les nouvelles recrues sont des commerçants, des journalistes, des universitaires, des ouvriers et des personnalités religieuses, toutes ayant un point commun: un séjour à un moment ou un autre dans les établissements pénitentiaires d’Israël. Outre leurs activités politiques et religieuses, les membres du réseau ont également stocké des armes et préparé des attentats terroristes. Le 22 juin dernier, Nasser a confessé au aux officiers israéliens qu’il était très difficile « de trouver des personnes acceptant de travailler car les gens ont peur du Shin Bet et de l’Autorité palestinienne ». Il a répété à plusieurs reprises qu’il en avait assez des activités clandestines, avouant même avoir pensé à s’expatrier en Afrique du Nord.
L’enquête met en lumière le rôle dominant de Salah Arouri en raison de la faiblesse de la direction du Hamas en Judée-Samarie qui a été décimée lors de la seconde intifada. L’argent a coulé à flots par diverses filières. Nasser lui-même a ainsi écoulé plusieurs centaines de milliers de dollars. Les 3 adolescents israéliens Naftali Fraenkel, Eyal Yifrah et Gilad Shaar ont été enlevés et assassinés alors que se déroulait l’interrogatoire de Riyad Nasser. Les enquêteurs ont tenté de savoir s’il existait une implication entre son réseau et cette affaire, car Nasser disposait de réseaux dans la région de Hébron d’où sont originaires les terroristes, mais ils sont arrivés à la conclusion qu’il n’y avait aucun lien. Le Shin Bet est alors revenu à sa tactique classique pour « craquer » méthodiquement le réseau, nom après nom, et par l’envoi de courriers à des membres et même à Arouri. Pour le Haaretz, il semble que les
services israéliens aient eu en permanence une longueur d’avance sur Arouri en Turquie, excepté sur le meurtre des 3 adolescents qui a apparemment été mené par une cellule indépendante n’étant pas liée à Arouri.
Le Shin Bet a aussi voulu utiliser un détecteur de mensonges pour s’assurer que Nasser ne cachait pas d’informations sur des entrepôts d’armes, ce qui constitue un crime particulièrement grave. Mais le suspect a argué avoir été traumatisé durant son enfance lorsqu’il a dû ramasser des munitions et de manière surprenante, l’interrogateur israélien « Max » accepte l’argument de Nasser et termine sa note par un paragraphe numéroté, dans le plus pur style de la bureaucratie israélienne: « 5. J’ai souhaité le succès au suspect pour la poursuite de son interrogatoire ». L’interrogatoire s’est effectivement achevé par un succès, mais pas nécessairement celui de Nasser, rapporte le
Haaretz. Plusieurs dizaines de terroristes ont été arrêtés après les aveux de ce dernier. Son dossier est maintenant l’objet d’un acte d’accusation discuté entre ses avocats et les procureurs militaires sur un accord à l’amiable qui pourrait l’envoyer derrière les barreaux pour une période allant de 10 à 15 ans. Par ailleurs, selon des médias proches du Hamas, deux membres du Parlement palestinien appartenant à l’organisation terroriste ont été libérés lundi par Israël. Ils avaient été interpellés dans le cadre de l’enquête sur le meurtre des 3 adolescents israéliens en juin dernier. Les médias palestiniens ne donnent pas de précision quant aux raisons qui ont motivé leur libération. Avec Haaretz - i24news – Israel Actualités
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BDS victoire totale: Sodastream ferme son usine de Judée (et met 900 palestiniens au chômage) hypocritement tenta de faire croire qu’il l’avait congédiée), défendit la marque installée en Judée Samarie en expliquant que l’usine allait dans le sens de la paix et du rapprochement. Grosse erreur de sa part : l’actrice comprit rapidement que ceux qui soutiennent les Palestiniens cherchent bien plus la démonisation d’Israël que la défense de la paix, et les appels au boycott s’intensifièrent.
C’est une belle victoire pour les défenseurs du « peuple palestinien » et tous ceux qui se sont joints à l’appel au boycott : Sodastream, le fabricant israélien d’appareils à fabriquer des boissons gazeuses, ferme son usine de Judée Samarie. Lorsque Scarlett Johansson avait accepté de devenir l’égérie de la marque israélienne Sodastream, les pressions avaient fusé de toutes parts, et la
marque avait été la cible d’une agressive campagne de BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions). Oxfam, l’ONG caritative dont l’actrice était également la représentante, l’avait même sévèrement critiqué : Oxfam n’aime les Palestiniens que lorsqu’ils tendent la main, pas quand ils travaillent dans une usine israélienne. En réaction, Scarlett Johansson rompit toutes relations avec Oxfam (qui
Finalement, la société israélienne vient de prendre la décision de fermer son usine de fabrication en « Cisjordanie » comme l’appellent ceux qui ne peuvent prononcer le mot Judée, et de relocaliser dans le Negev, au sud d’Israël.
l’économie. Oui, belle victoire pour BDS. D’ailleurs, une victoire n’arrivant jamais seule, BDS peut se réjouir d’une seconde bonne nouvelle : Apple vient d’annoncer qu’il ouvre une branche marketing et vente en Israël, à Herzliya. La société Apple emploie déjà 600 personnes basées à Ra’anana, Herz-
liya, et Haifa, en raison du très haut niveau de savoir-faire israélien en matière de recherche et développement. Je vous dévoile un secret : les boycotteurs de produits israéliens ne vont pas boycotter Apple, ni aucun des produits de haute technologie dont ils font l’usage quotidien. © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
900 travailleurs palestiniens sont au chômage Résultat prévisible : 900 palestiniens sont au chômage. Ils nourrissaient 900 familles, soit plus de 5000 personnes, dans une région qui investit ses ressources (venant des dons des pays occidentaux et pas des riches pays du Golfe) dans l’armement et la corruption et rien ou si peu dans
Interview de Jacques Bendelac sur le Boycott d’Israël. Quel Impact Réel ? Les montants en jeu ne sont pas très important. L’agriculture reste ellemême très marginale dans les exportations du pays. Question. Parmi les mouvements qui appellent au boycott, certains appellent à ne plus consommer les produits israéliens dans leur ensemble. D’autres, veulent circonscrire le boycott aux produits issus des colonies en territoire occupé. Cette distinction est-elle pertinente? La question du boycott à l’étranger des produits israéliens est-il une source de préoccupation pour le gouvernement israélien? Jacques Bendelac : Pas vraiment. Ces boycotts n’ont jamais pesé sur l’économie israélienne. Il n’ont jamais eu d’emprise ou de conséquences directes. C’est une menace qui plane depuis longtemps. Mais le pays dispose aujourd’hui de suffisamment de débouchés pour ne pas être inquiet.
Question. A partir du 1er septembre, Israël n’exportera plus vers l’Union Européenne les volailles et les produits laitiers issus des colonies implantées en territoire palestinien. Cette décision ne marque-t-elle tout de même pas un tournant? J.B. Oui, c’est un tournant. Mais uniquement symbolique. Je ne pense pas que cela aura des conséquences concrètes sur l’économie israélienne.
J.B. Cette distinction est artificielle. Beaucoup de grandes compagnies ont plusieurs lieux de production et d’assemblage et il est souvent difficile de faire la part des choses. Si le boycott s’étend à l’ensemble des produits fabriqués en Israël, cela pourrait effectivement avoir un impact important. Mais le gouvernement ne semble pas y croire et ne prend pas cette menace au sérieux. Question. Pourtant, les actions de boycott sont abondamment re-
layées par les médias européens…
J.B. Vu de Jérusalem, plus le mouvement fait du bruit en Europe, moins il a d’effets sur le terrain. Plus on en parle à l’étranger, moins c’est efficace. Et puis il faut bien prendre conscience de certaines réalités : si les Européens voulaient cesser de consommer des produits israéliens, ils commenceraient par ne plus utiliser leurs téléphones portables et leurs ordinateurs dont certains composants sont fabriqués ici. Les agriculteurs n’utiliseraient plus le système de goutte à goutte inventé en Israël. Cela aurait des conséquences sur leur vie quotidienne. Et puis il ne faut pas oublier que le pays dispose d’autres débouchés. Un débouché perdu en Europe, c’est un de gagné en Asie. C’est ce qui explique la tranquillité de Benyamin Netanyahou. Question. Face aux opérations de guerre menées par Israël à Gaza, plusieurs fonds de pension se sont séparés de leurs investissements dans les entreprises israéliennes.
Le désinvestissement peut-il être un levier efficace pour contraindre le gouvernement israélien à négocier avec l’Autorité palestinienne? J.B. Oui, mais à condition que ces désinvestissements soient massifs. Les fonds norvégiens ou hollandais ne sont que des investisseurs minoritaires dans l’économie israélienne. Pour avoir un impact, il faudrait que ce type de décisions soient prises par certains pays, en particulier l’Union Européenne et les Etats-Unis, même si Israël diversifie de plus en plus ses sources de financement. Mais vu le montant des investissements, justement, les Etats européens et les Etats-Unis auraient aussi beaucoup à perdre. Propos recueillis par Antonin Amado © 2014 Novethic – Tous droits réservés ‹‹ Retour à la liste des articles Source: http://www.novethic.fr/
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Facebook Ne Supprime Pas Fashion Tech : Quand la Mode Rencontre la Technologie en Israël les Incitations à la Haine sur Israël. Pourquoi Donc?
Il y a 3 ans, mon associée Netta Stavinsky et moi-même avons créé une plate-forme de e-commerce pour les jeunes créateurs de mode innovants, sous le nom de IL Couture. Notre business model efficace nous a permis de travailler avec plus de 30 designers israéliens et de faire l’objet d’articles dans plus de 25 magazines et blogs dans le monde entier. Malgré cela, nous n’avons pas su convaincre les investisseurs intéressés par notre entreprise au motif qu’ils étaient à la recherche d’innovations technologiques, qu’ils ne percevaient pas dans notre société. Ils avaient tort car les plates-formes de e-commerce constituent un formidable potentiel pour devenir des sociétés générant des milliards d’euros- pour s’en convaincre, il suffit de regarder les exemples d’Asos, Net-A-Porter ou Etsy. D’autant plus que chaque jour, nous lisons des articles sur de nouvelles applications mobiles, sans innovation technologique particulière, mais financées. Le manque de technologie n’étant pas le problème, la vérité est simplement que les investisseurs n’ont pas trouvé notre société assez sexy pour eux. Nous avons donc décidé de la rendre sexy. Netta et moi avons compris qu’il n’y avait pas encore de place pour l’innovation dans le secteur de la mode en Israël. Nous avons donc décidé d’agir en commençant par créer un groupe, (meet-up) appelé Fash & Tech. Nous avons invité quelques amis ayant des sociétés dans les industries de la mode ou de e-commerce et tenu le premier meet-up. Près de 40 personnes sont venues à cette première réunion, il y a un peu plus d’un an,
et des personnalités emblématiques se sont jointes à nous, comme Daria Shualy – la femme la plus influente de l’industrie israélienne de la mode et fondatrice de Grab.it ou Niv Korah de Eva Ventures – une société de Venture Capital qui n’investit que dans des entreprises ayant au moins une femme parmi ses fondateurs. Aujourd’hui, notre petite communauté compte près de 500 personnes, parmi lesquelles des entrepreneurs, investisseurs, blogueurs, designers et tous ceux qui s’intéressent à l’innovation dans la mode. A chaque nouvelle rencontre, de plus en plus de personnes se joignent à nous, certaines venant d’autres secteurs d’activité. Il existe des dizaines d’autres groupes d’entrepreneuriat en Israël, tous se réunissent lors de meet-up, alors quel est notre secret ? C’est simple : nous nous concentrons sur nos clients, à savoir les entrepreneurs de notre groupe. Lors de chaque rencontre, nous leur offrons une réelle valeur ajoutée par des speedating avec des blogueurs et des rencontres avec les dirigeants de l’industrie et des journalistes. Chaque évènement est l’occasion de rencontres pertinentes pour les startups. L’une des sessions les plus réussies a été notre nuit Fash & Tech, (Fash & Tech pitch night), où 5 startups ont présenté leur projet à un panel de sept juges, dont 5 investisseurs de Venture Capital comme Aleph, lool et Carmel Ventures. Suite à l’événement, les startups ont bénéficié d’une couverture médiatique importante, et certaines d’entre elles sont parvenues à boucler leurs cycles de financement. Une autre de nos particularités réside dans notre grande disponibilité en de-
hors des meet-up. Nous fournissons des conseils personnalisés, introduisons dans le secteur et offrons des possibilités de relations publiques. Netta et moi-même, ainsi que les sponsors de notre groupe, Vika Kanar et Rebecca Mandel de Bottom Line Consulting, sont sans cesse en train de promouvoir les start-up de notre groupe et de créer de nouvelles opportunités pour elles. En plus des meet-up, nous avons lancé un groupe sur Facebook où tout le monde peut entretenir son réseau, et en raison de la forte demande pour l’information continue, nous avons créé notre propre site web: www.fashtechil. com. Le site présente des startups de notre groupe ainsi qu’un blog où tout entrepreneur peut inviter des contacts. Nous prévoyons également d’ajouter un tableau regroupant des offres d’emploi, ainsi qu’une section regroupant des ressources entrepreneuriales. En plus des activités mentionnées cidessus, nous organiserons un grand événement à la mi-Septembre 2014 : un podium Fash & Tech sur le Boulevard Rothschild à Tel-Aviv. Des milliers de personnes viendront participer à cette fête dont l’évènement principal sera un défilé de mode d’un nouveau type – le spectacle mettra en vedette l’innovation dans la mode par les concepteurs et les entrepreneurs, comme les nouveaux types de tissus, et autres innovations. Cet événement mettra en valeur les meilleures innovations israéliennes du secteur de la mode, et constituera pour les startups, une opportunité unique de bénéficier d’une couverture presse mondiale. Si vous souhaitez sponsoriser cet évènement, merci de nous contacter. Source: Silicon Wadi (Copyrights)
Le réseau social le plus populaire au monde est censé retirer de la toile de tels contenus, mais beaucoup d’entre eux demeurent sur le web. Voici comment les signaler. Facebook, qui est l’un des sites internet les plus populaires au monde, ne permet pas la diffusion de contenus haineux sur ses pages. Pourtant, malgré avoir reçu de nombreuses plaintes de ses utilisateurs, Facebook ne procède pas systématiquement à la suppression des pages ouvertement antiisraéliennes qui ont surgi en quantité considérable au cours de l’opération israélienne à Gaza. Selon la charte du site «Facebook ne permet pas l’expression d’un discours de haine ainsi que la possibilité pour des individus ou des groupes d’attaquer d’autres personnes en fonction de leur race, leur ethnie, leur origine nationale, leur religion, leur sexe, leur orientation sexuelle, ou un quelconque handicap ou état de santé». Afin d’appliquer au mieux cette politique, Facebook donne la possibilité à ses utilisateurs de signaler un contenu offensant. Cette procédure peut ensuite déboucher sur la suppression du contenu visé en cas de violation des conditions d’utilisation du site internet. Une page par exemple appelée « I hate Israel » qui revendique des milliers de likes, a été supprimée pendant un court laps de temps suite à des plaintes d’utilisateurs, mais
a depuis été remise en ligne. Certaines pages vont beaucoup plus loin telles que “Mort à Israël” ou “Mort aux sionistes”. Mais ces pages, qui comparent la politique d’Israël au nazisme et appellent à son anéantissement, ne sont pas retirées par Facebook de la toile. Toute page, profil, statut, photo ou tout autre type de contenu sur Facebook a la possibilité d’être signalé. Dans cette optique, il suffit de cliquer sur le menu de la page (trois points) ou le menu du post (une petite flèche tournée vers le bas) et « Envoyer ». La possibilité d’émettre une plainte en visant directement Facebook, existe également. Selon le porte-parole du site: «Facebook est un réseau social dans lequel les gens peuvent partager leurs points de vue sur les questions qui leur tiennent à cœur, tout en respectant les droits d’autrui. Nous encourageons les gens à signaler toute violation de nos conditions d’utilisation afin que nous puissions prendre rapidement les mesures qui s’imposent ». “Il y a beaucoup d’hypothèses où les gens postent des contenus préjudiciables sur Facebook et qui pourraient être offensant pour les autres. Cependant, ces contenus ne viole pas nécessairement les conditions d’utilisation de Facebook. Le contenu signalé sera supprimé quand il se transforme en une menace directe et réelle » Avner Myers.
Colère des habitants du sud « abandonnés » par Tsahal Les habitants du village de Netiv Haasarah, le long de la frontière avec la bande de Gaza, ont reçus une mauvaise surprise hier soir, quand ils ont remarqué que les soldats de Tsahal en poste pour protéger leur communauté pendant les 50 jours de l’opération Bordure Protectrice avaient disparu. Les troupes de la brigade Nahal ont été retirées sans un mot à la communauté, qui se sent sérieusement vulné-
rable malgré la destruction de plus de 30 tunnels « terroristes » creusés par le Hamas pour préparer des attaques contre cette communauté, entre autres. Selon la deuxième chaîne israélienne de télévision, aucune force de sécurité n’a été envoyée pour remplacer les soldats, laissant à la communauté le sentiment d’être exposée. Ce sentiment de vulnérabilité n’est
pas surprenant. Les déclarations soigneusement rédigées par des responsables politiques et militaires suivants l’opération terrestre de l’armée israélienne pour localiser et détruire les tunnels disent que l’armée a détruit tous les tunnels dont elle avait connaissance, mais la possibilité qu’il reste des tunnels n’est pas exclue. Toutefois, un responsable militaire parlant sous condition d’anonymat a contesté les revendications d’aban-
don, disant que des soldats de la brigade Givati étaient toujours stationnés à proximité. La présidente du conseil régional local, Pnina Rogolski, a déclaré que l’armée israélienne enquêtait sur les rapports. « Il semble que les commandants supérieurs ne savent pas ce qui se passe là-bas. Ils nous ont promis qu’il y aurait tout le temps une force pré-
sente à l’intérieur de la communauté et il n’y a personne là-bas. Qu’est-ce que c’est ? Comment est-ce possible ? C’est une erreur grave, » a-t-elle dit. Rogolski a rejeté les allégations qu’il y avait encore des soldats stationnés en dehors de la communauté. « Il n’y a rien de la sorte. En dehors de la communauté il y a seulement Gaza. En ce moment, ils ne nous protègent pas. »
L’information en provenance d’Israël
Le recrutement des jeunes chrétiens par Tsahal divise les Arabes d’Israël
Des soldats israéliens lors d’un forum de recrutement de jeunes chrétiens, à Nazareth, en 2013. Le Forum pour le recrutement (dans l’armée) des chrétiens israéliens a choisi, en la personne de Samer Gozen, un ambassadeur un peu caricatural. Au volant de sa voiture aux vitres teintées, il pilote jusqu’à sa maison du centre de Mi’ilya, un village 100 % chrétien de Haute Galilée, à dix kilomètres de la frontière libanaise. Ce n’est pas en raison de ce voisinage stratégique que Samer Gozen porte un pistolet à la ceinture, ni parce qu’il
est « constamment menacé » pour son militantisme en faveur de l’enrôlement des chrétiens dans Tsahal. S’il est armé, c’est en souvenir des sept années qu’il a passées dans les forces spéciales de l’armée israélienne, où il a gardé des « contacts ». Dans son salon, un large écran de télévision transmet les images des quatre caméras qui surveillent les abords de la maison. Sa femme, Roxana, et sa fille, Jennifer (17 ans et demi), sont là pour témoigner. Jennifer attaque d’emblée : « Ne m’insultez pas en me disant que je suis arabe ! Je ne crois absolument pas à ce que vous appelez
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“les Palestiniens”. » Samer Gozen est aux anges : elle est la digne fille de son père. Dans deux mois, Jennifer sera la première Arabe israélienne chrétienne à rejoindre l’armée de l’air. « J’ai signé pour trois ans, explique-t-elle. Israël nous a tout donné, nous devons lui rendre quelque chose en retour. » Roxana abonde dans son sens : « Israël est menacé, nous devons le défendre ! ». Yves Perez
Tunisie : vers un record mondial du nombre de candidats à la présidentielle ?
France-Inter, bouclier audio du Hamas ?
Le BNVCA saisit le CSA après avoir été requis par des auditeurs de France Inter, qui reprochent au journal de 9h de diffuser un reportage sur Gaza qu’ils considèrent partial et pro-Hamas, au mépris de la réalité et des souffrances des juifs d’Israël, bombardés par les dirigeants de l’Etat Islamique du Hamas. Le BNVCA a reçu de nombreuses protestations émanant d’auditeurs de France Inter,choqués par un reportage diffusé ce jour 26/8/2014 au journal de 9h réalisé par un journaliste nommé Nicolas Ropert , depuis Gaza.
La Tunisie aurait bientôt le plus grand nombre de candidats à une élection présidentielle dans le monde. Avec 36 candidats officiels, la Tunisie est actuellement ex æquo avec le record détenu par le Mali en 2013 qui a vu la victoire d’Ibrahim Boubacar Keïta. Par ailleurs, les candidatures à la présidentielle du 23 novembre 2014 ne cessent d’affluer et on s’attend déjà à l’officialisation de celles de Mondher Zenaidi, ancien ministre sous Ben Ali, en exil à Paris et Mustapha Kamel Nabli, ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, qui aurait commencé la collecte des 10.000 signatures. Dans le top 3 des pays ayant connu
un nombre record de candidatures, la République Démocratique du Congo (RDC) se placerait à la 3ème place avec 33 prétendants en 2006. Dans ce cafouillage, rappelons tout de même qu’un récent sondage en Tunisie faisait apparaitre que 57% des tunisiens souhaitaient le retour de l’ancien président Zine Ben Ali... Par ailleurs, Le ministre de l’intérieur Lotfi Ben Jeddou a fait état de «menaces terroristes sérieuses qui pèsent sur le pays durant le mois de septembre». Dans une déclaration rapportée par la radio Mosaïque FM, il a affirmé que des menaces existent sur les frontières tuniso-algérienne et tunisolibyenne. «Pour faire face à ces menaces, l’armée a été redéployée afin
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de parer à toute opération», a-t-il dit. Ces menaces terroristes seront «sérieuses» durant le mois de septembre dans les zones frontalières du sud et de l’ouest. Selon Ben Jeddou, le danger ne menace pas encore les villes. Il a, en outre, indiqué que le déploiement sécuritaire mis en place en coordination avec l’armée sera accompagné d’armes lourdes. L’adjectif «sérieux», nouvellement utilisé pour parler du terrorisme, serait la nouvelle manière de communiquer, pour relativiser avec les autres dégâts et morts suite au terrorisme, probablement «moins sérieux»… Yvan L
Pour ces auditeurs, le journaliste en question se fait le porte parole de la propagande palestinienne, ne rapporte que les réactions des palestiniens, »victimes des bombardements israéliens » et méprise la situation qui prévaut en Israel où les populations civiles sont la cible privilégié et intentionnelle des terroristes du Hamas Les auditeurs reprochent à la rédaction , un manque d’objectivité,un parti pris pour la seule cause des palestiniens dont nombreux servent de boucliers humains aux chefs de l’Etat islamique de Gaza. Les auditeurs ne comprennent pas et ce à juste titre, pourquoi des rédactions de presse occultent les bombardements subis par la population civile d’Israel Pour exemple, pour la seule journée du 25/8/2014 près de 120 missiles et mortiers ont atteint les villes d’Israel du sud,du centre et du nord. Et ce jour 26/8/2014 plus de 80 missiles sont déjà tombés sur ces villes d’Ashdod, Tel Aviv, Ashkelon,Ofakim,Beer Sheva, Metulla, Kyriat Shmona,l’aéroport international Ben Gourion etc…’’ une
synagogue a été détruite à Ashdod, un jardin d’enfant détruit, un enfant de 4 ans, tué par un tir de mortier etc…. Tout cela les français l’ignorent , parce que les médias n’en font pas état. Le BNVCA recommande aux rédactions de presse en général et au correspondants en Israel et Gaza, d’installer l’application « Alerte Rouge » Red Alert » ou sur I24NEWS TV qui va les renseigner immédiatement sur ces bombardements incessants. La présentatrice du journal de France Inter s’est même autorisée à qualifier le premier ministre israelien de « belliqueux » paraissant cautionner ainsi les attaques terroristes du Hamas sur les juifs d’israël,qui sont aussi des êtres humains, hommes, femmes enfants, vieillards, contraints de fuir leurs maisons. Le BNVCA a décidé de saisir le CSA auquel il demande que des observations, voire des instructions soient prescrites aux rédactions des médias audio visuels, afin que l’équilibre de l’information soit scrupuleusement respecté. Le BNVCA attend des ces rédactions que les faits ,tous les faits mais seulement les faits soient rapportés, sans état d’âme ni parti pris,ni romantisme morbide. Pour le BNVCA,selon la façon dont elle est présentée, selon les termes employés, les images choisies, l’information a une forte incidence sur la paix civile, ou la recrudescence de l’antisémitisme. BNVCA 8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy 0663883029 Le Président -Sammy Ghozlan 0609677005
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« Vae Victis » disaient les Romains. « Malheur aux vaincus » s’avère réel dans toutes les guerres et les vaincus ont toujours payé à travers l’histoire. Cette vérité s’applique à tous les peuples mais pas aux arabes et aux musulmans. Dans la fantasmagorie arabe, les vaincus se transforment en vainqueurs et la lâcheté occidentale salue cette métamorphose en lui accordant le crédit du vrai. Ainsi la dernière opération de Gaza confirme cette évidence. Tout le monde sait que les arabes n’ont jamais perdu le moindre combat contre Israël et la raison essentielle en est le principe du cessez le feu. Lorsque la défaite était évidente même pour les arabes, il suffisait d’appeler à la rescousse un Kerry, un Fabius, un Juppé ou un Cameron pour obtenir une « houdna », une trêve qui n’engage que celui qui veut y croire. Il suffit pour les arabes de crier « pouce » et le jeu s’arrête. Pour reprendre au moment qu’ils jugent opportun. Cela fait plus d’un siècle que le peuple juif revenu sur sa terre en Israël doit supporter cette règle du jeu.
Netanyahu à l’ONU : « lutter contre les islamistes au lieu de fustiger Israël »
L’ONU devrait concentrer son attention sur la lutte contre le radicalisme islamique au lieu de « fustiger de façon automatique Israël », a déclaré lundi, le Premier ministre Benjamin Netanyahu actuellement en visite au Congrès américain. « Nous suivons de près la suite des événements sur le plateau du Golan, où les terroristes du Front Al-Nusra ont enlevé des hommes de la force de maintien de la paix des Nations Unies [FNUOD]« , a confié Netanyahu au Congrès aux sénateurs Dana Rohrabacher (R-CA) et Gregory W. Meeks (D-NY), selon un communiqué publié par le bureau de presse du gouvernement israélien. « Ce que nous y voyons, c’est que Al-Nosra, le Hamas, le Hezbollah – soutenus par l’Iran, Al-Qaïda et ces autres groupes terroristes – défient toutes les normes internationales, les transgressant au Liban, en Syrie ou à Gaza », a déclaré Netanyahu. « Je pense que l’ONU se ferait une grande faveur à elle-même si, au lieu
de dénigrer Israël [de façon] automatique, elle concentrait son attention et ses commissions d’enquête sur ces terroristes qui bafouent toutes les normes sur lesquelles a été fondée l’ONU », a-t-il poursuivi, se référant aux rudes critiques de l’ONU à propos de la récente campagne d’Israël dans la bande de Gaza. Netanyahu a appelé à une action internationale concertée pour lutter contre les groupes islamistes radicaux qui « menacent nos sociétés et notre civilisation. » Rohrabacher a approuvé l’appel à un effort international visant à lutter contre l’extrémisme islamiste, disant qu’Israël est « une force de stabilité et de vigueur pour une paix à long terme pour cette région. Le reste de la région est inondée par la tyrannie, l’injustice, le gangstérisme et le terrorisme issu du pouvoir, de ces gens qui dirigent ces différentes organisations – ces organisations islamiques radicales ». Times of Israel Staff
Les assassins du Hamas ont fêté leur« victoire ». Effectivement selon leur inculture barbare, ils ont gagné. Ils ont réussi à pousser les habitants des kibboutzim situés à la lisière de la bande de Gaza à quitter leurs maisons, leurs champs et leurs écoles. Ils ont réussi grâce à l’appui d’Hussein Obama à fermer l’aéroport international pour des compagnies étrangères. Ils ont réussi à nous imposer un prix qui pour nous est très élevé de la perte des meilleurs de nos enfants. Leurs chefs sortent pour crier leur haine abandonnant les égouts qui sont leur place naturelle. Ils osent encore nous menacer et ils portent dans leurs bras des enfants habillés d’uniformes militaires et de slogans musulmans, des civils innocents. Le Hamas a bombardé Israël avec des milliers de missiles, de roquettes et de mortiers obligeant la population à se calfeutrer dans les chambres fortes, les escaliers et les abris. Il a appris à nos enfants à écouter les sirènes et à se cacher. Quelques instants avant le cessez le feu ils tirent roquettes et mortiers et tuent deux personnes. Le chef du Hamas affirme qu’il n’est pas question de priver le Hamas de
POUCE !
ses armes. Il rappelle le but du Hamas de libérer « toute la Palestine ». Donc, en fait on pourrait se demander qui est vaincu et qui est le vainqueur. Nous avons payé le lourd tribut du sang en perdant les meilleurs de nos enfants tombés pour la défense de la Patrie et de ses citoyens. Bien sûr, qu’aucun doute ne peut exister dans ce domaine car Tsahal a vaincu. Nous avons détruit tous ou pratiquement tous ces tunnels d’où devaient surgir les barbares pour tuer et kidnapper. Nous avons éliminé les commandos « grenouille » et leur tentative d’infiltration par les airs a échoué. Nous avons veillé trop scrupuleusement à des règles de morale qui ne devraient pas être appliquée à ces sauvages. Nous avons réussi grâce au génie technologique juif à éviter les milliers de roquettes, missiles et mortiers tirés sur nos villes où vraisemblablement les spectateurs de l’Onu considèrent que n’y vivent pas de civils ! « Pouce ! » et les lamentables occidentaux se précipitent avec le fruit de ce racket arabe pour reconstruire les mosquées, les écoles, les hôpitaux, les bunkers et même les tunnels ! Ce pauvre Qatar peut continuer à acheter la France et avec les bénéfices continuer à inonder les terroristes d’argent. Les atermoiements d’un cabinet israélien sans courage politique a une fois de plus réduit à néant devant le tapis vert de l’islam, les splendides réalisations de Tsahal. Pendant que nos medias chanteront les louanges du terroriste Abou Mazen, ce dernier pourra continuer à prétendre qu’il ne doit plus y avoir un seul Juif en Judée Samarie, refuser de reconnaitre Israël comme un État Juif et réclamer auprès de l’Onu le retour d’Israël aux lignes suicidaires de juin 1967. En somme, « pouce » encore une fois. Les combattants d’Ukraine et de Russie viennent de tuer quelques milliers d‘hommes poussant Obama à considérer la possibilité de l’éventualité d’une future sanction ! Les arabes du Maghreb ont expulsé tous les non musulmans lors de leur accession à l’indépendance avant de conquérir leur ancienne métropole. Les pays arabes ont expulsé plus de huit cent mille Juifs vivant dans le Moyen Orient sans que ces derniers ne bénéficient de statut de« réfugiés
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». Plus de deux millions de personnes déplacées lors du conflit syrien. Plus de deux millions de réfugiés en Irak. Des centaines de milliers de morts arabes égorgés par les fanatiques d’l’Islam. Cet Islam est un virus qui ronge la cervelle et représente un danger d’ebola mental qui risque de déferler sur l’Occident sans la garde d’Israël. Mais le monde entier se repasse les images des quelques maisons bombardées à Gaza e des terroristes abattus. Il est évident que nous aurons droit à une future guerre menée par le Hamas d’une part et le Fatah de l’autre. Il suffisait à notre premier ministre d’écouter les voix majoritaires de ceux qui s’opposaient à toute trêve dans le cabinet de sécurité et dans le peuple. Le Hamas continue de réclamer un port pour importer les armes iraniennes, un aéroport pour amener les djihadistes du Califat, des points de passage ouverts pour amener le ciment des tunnels. Il continuera à prôner la destruction d’Israël, à éduquer sa progéniture dans le fanatisme coranique et détester l’Occident. Il ne nous a pas remis le corps de nos deux soldats tombés, il ne nous a pas remis ses stocks d’armes et de missiles et pourtant nous avons accepté le « cessez-le-feu » ! Nous sommes frustrés de la victoire. Nous voulions sortir et voir défiler les Guivati, les paras et les Golani, les sapeurs et les tankistes, les aviateurs et les équipes de soutien. Notre peuple méritait cela et non pas un cessez-lefeu. Le prochain rendez-vous avec le Hamas est donc pris dans un mois, six mois ou deux ans. Il est inéluctable et il nous faut espérer qu’à la tête de notre Etat se trouvera un leader qui osera vaincre. Un leader qui déclare au Monde qu’après deux mille ans d’exil forcé, après les exactions, inquisitions, spoliations, massacres dont le peuple juif a été victime : « Pouce ! Nous reprenons toute notre Terre et ne voulons plus d’ennemis sur notre sol national ». Jacques Kupfer
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PARACHAT KITETSÊ : Vaincre son mauvais penchant
Cette paracha nous parle du devoir impérieux de «sortir en guerre» contre ses ennemis…et le verset ajoute: «si tu remarques, une femme de belle apparence parmi les captives et qu’elle te plaise, tu pourras la prendre pour épouse» En parlant de l’ennemi, D-ieu dit : «Je te le donnerais dans tes mains..» en fait le Kéli Yakar dans son commentaire nous parle plutôt d’un ennemi intérieur qui est le mauvais penchant de l’homme, contre lequel il devra lutter durant toute son existence... La Thora fait ici une concession au Yétsér Ara- au mauvais penchant nous dit Rachi, car dit-il si Hachem interdit à l’homme d’épouser cette captive, il l’épousera en dépit de l’interdiction ! Cette explication peut paraître surprenante, car si nous acceptons cette logique alors se sera la porte ouverte à tous les abus. Par exemple un homme se trouvera bonne conscience de manger une nourriture non cachére, ou de travailler chabat sous prétexte que si la thora le lui interdit, il le fera quand même…et les exemples ne manquent pas!. Cet argument est absolument indéfendable, car les commandements et la morale n’auraient plus de sens ! Alors pourquoi une telle logique est-elle appliquée dans le cas de la femme captive de guerre? En ana-
lysant de plus près l’explication de Rachi nous comprenons le sens exact de ce qui pourrait paraitre à nos yeux comme étant une «concession» faite à l’homme et effectivement en disant : «si on ne la lui permet pas, il l’épousera quand même!» Rachi révèle une profonde connaissance de la psychologie humaine.
En effet l’homme prend plus de plaisir à convoiter un objet qui lui est refusé…par conséquent, lui interdire de s’unir à cette femme ne ferait qu’accroitre et renforcer son envie débordant et ce en dépit de cette interdiction. « Maïm guénouvim mamtakim » : L’eau dérobée est délicieusement sucrée…de même que le pain dérobé ! » Écrit le Roi Salomon dans ses proverbes. En d’autres termes l’homme «apprécie» davantage les plaisirs interdits!. Ceci dit à partir du moment où cette femme captive lui est permise, elle «perd» en quelque sorte de sa «valeur» et elle cesse du coup de l’attirer physiquement. C’est la raison pour laquelle la Thora la lui permet de manière qu’il ne désire plus l’épouser d’autant quelle devra s’enlaidir notamment en se rasant la chevelure qui du reste fait la beauté d’une femme. Cette Paracha contient également un très grand nombre de commande-
ments, 27 mitzvots «positives» et 47 mitzvots « négatives». Parfois dans la même recommandation nous trouvons un commandement négatif et un autre positif.
Comme celui de ne pas prendre la mère des petits oisillons et de la chasser si on l’a prise avec ses petits. Le paradoxe saute aux yeux : on ne peut réaliser ce commandement «positif» que si on enfreint l’interdit ! Ce qui fait dire à Maimonide qu’il n’y aurait pas en réalité de commandement positif dans le fait de chasser la mère avec les petits, parce qu’il considère que le fait de chasser la mère ne peut se faire qu’a posteriori, si l’on a enfreint l’interdiction de prendre la mère. Ceci dit-il serait comparable à l’obligation de rendre l’argent qu’on aurait dérobé à quelqu’un; la restitution de cet argent est en effet un commandement positif, mais qui ne peut se faire que si on a volé!. Pour le Rambam, tous les commandements doivent avoir une explication logique. Le Zohar pour sa part nous explique que la mère des oisillons est une métaphore pour symboliser en fait, la Chékhina-La Présence Divine, alors que les oisillons représente ici le peuple d’Israël et le nid lui-même est décrit comme étant le Beth Amikhdach- le Temple de Jérusalem. A la suite des fautes du peuple d’Israël, le Temple fut détruit et l’exil fut décrété.
Il s’ensuit donc qu’il y eu séparation de facto entre la mère - la Chékhina, et les oisillons - le Am Israël.
Rabbi Chiméon BarYohai l’auteur du Zohar nous apprend que la mitzva du nid d’oiseau, irréalisable a priori, a été donnée pour nous apprendre comment D-ieu se comporte dans une situation a posteriori qui est celle de l’exil. On n’a pas à chasser la mère, car elle est déjà partie du nid, en exil…Dans cette situation, il s’agira de ne pas faire souffrir davantage la mère, qui voit le nid détruit (le beth amikhdach) et de ne pas lui montrer ce que ses enfants endurent depuis des siècles. Mais la mère s’inquiète de ses enfants, et cette inquiétude amènera inéluctablement, la Rahmanout - la miséricorde de D-ieu, qui enverra alors le Machiah Tsétkénou pour sauver les oisillons éparpillés aux quatre coins de la planète. Au terme de cette paracha, Moïse nous rappel les souffrances que nous fit subir Amaleq. «Souvient-toi de ce que ta fait Amaleq…Il t’a attaqué en chemin et mis en pièces tes traînards…ne montrant nul crainte de D-ieu…(Aussi, c’est pourquoi).. tu effaceras la mémoire d’Amaleq de dessous le ciel!». Nous avons vu dans d’autres textes, que chaque peuple a une spécificité dominante qui, en théorie du moins, peut être mise au service des objectifs de D-ieu sur terre. Par exemple la fierté, peut faire entreprendre de grand projet. L’agressivité peut être employée pour combattre les forces malfaisantes. La recherche du plaisir peut s’avérer positive lorsqu’elle est orientée vers les plaisirs de l’esprit etc.. Ces options n’en sont qu’au stade potentiel. A l’avènement du Machiah disent les Sages du Zohar, ce potentiel se réalisera pleinement et les «étincelles de sainteté» seront enfin libérées. Toutes les nations auront ainsi la possibilité de devenir des «réceptacles» pour la sainteté et contribueront au but de la création. Il n’en va pas de même pour Amaleq, dont le souvenir doit être «effacé». Qu’a ce peuple de si différent pour n’avoir, apparemment, aucune justification d’exister? Quel est ce trait qui caractérise Amaleq et le rend différent de toutes les autres nations?. Rabbinou Behayé répond : Lorsque le peuple d’Israël fit sont apparition à la sortie d’Egypte, toutes les nations voisines furent frappées de stupeur. «Chameou Amim veyérgazoun» les nations entendirent et s’inquiétèrent!. Mais Amaleq refusa de se laisser intimider. Bien au contraire, il alla au combat et décida de «refroidir» la fièvre qui s’empara des autres nations face à Israël, et de les convaincre que ce n’était qu’un peuple comme un autre…Amaleq dit le midrach, rassembla tous les peuples et leur demanda de venir l’aider à combattre Israël. Impressionnés par ce peuple «miraculé» les nations lui répondirent «nous ne pourrons le vaincre, même Pharaon a essayé et il fut noyé avec son armée!». Mais Amaleq insista :«Je vais attaquer en premier, si ils me taillent en pièce, vous n’aurez qu’a fuir, mais si je prends l’ascendant sur eux, vous viendrez me rejoindre pour les détruire». Les Amalekim furent défaits, mais ils portèrent atteinte aux plus vulnérables d’Israël, dans le but de démontrer qu’Israël n’était pas invul-
nérable.
Ce ne sont pas des objectifs politiques ou militaires qui avaient poussé Amaleq à prendre la tête des nations pour attaquer Israël. Il sait d’ailleurs que ses moyens ne sont pas suffisants pour «irradier» ce peuple d’Israël «nitz’hi» éternel. Mais le sentiment d’Amaleq est bien plus profond. Amaleq est l’ennemi juré de tout ce qui est saint et touche au spirituel. Il ne pouvait supporter le pouvoir grandissant de la sainteté dans le monde. C’est pour cela qu’il éprouvait un tel besoin d’attaquer les représentants de ce pouvoir, le peuple d’Israël, détenteur de la Thora de vérité. Le combat livré par Amaleq était de nature idéologique. L’impudence, la raillerie, le blasphème, la jalousie, le mensonge, étaient ses raisons d’être. Après des siècles d’errance, l’Eternel a ramené une très grande partie du peuple d’Israël sur sa terre et on dit que l’étape ultime de l’exil, est le dévoilement de la Chekhina–la majesté divine aux yeux du Monde. En ces jours propices du mois d’Elloul, notre tâche est de rester fermes dans notre foi et d’opérer une vraie transformation spirituelle. Les «belles paroles» doivent s’accompagner d’actes concrets disait notre maître Rabbi Fraji Uzan zatsal et d’ajouter :«Avant de réciter des discours de morale aux autres, autant s’appliquer à soit même la morale !». En effet dans la précédente paracha, un verset nous enseigne :«Tamim Tiyé îm Hachêm Eloékha» intègre tu seras avec Hachêm, ton Eloqim. Rachi dit :«Marche avec Lui avec intégrité, aie confiance en Lui et ne scrute pas l’avenir… Si nous demeurons fermes et prouvons par notre façon de vivre, que la Thora transforme l’homme, nous aurons fait tout ce qui est en notre pouvoir. Ce n’est qu’a ce momentlà que nous pourrons espérer que le Tout Puissant fasse le reste, d’autant qu’au mois d’Elloul, celui des supplications, «le Roi du Monde se trouve dans les champs, à l’écoute de son peuple». Yvan Lellouche
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Le lieutenant Eitan dévoile les événements autour de l’enlèvement de Hadar Goldin
Durant l’Opération Bordure Protectrice, les soldats de Tsahal ont fait face à de nombreux dangers dans la bande de Gaza. 64 d’entre eux ont été tués, et plusieurs autres ont été blessés au combat. Voici l’histoire d’un soldat qui a oublié la peur pour tenter de sauver Hadar Goldin, un de ses frères d’armes enlevés par le Hamas. Le lieutenant Eitan, âgé de 23 ans, a rejoint l’unité d’élite de la Brigade Givati en mars 2010. C’est lors de son cours d’officier qu’il a rencontré pour la première fois le lieutenant Hadar Goldin aux côtés de qui il allait se battre quelques années plus tard pour affronter les terroristes du Hamas durant l’Opération Bordure Protectrice à Gaza. C’est le vendredi 1er août 2014, autour de 08h00 du matin, que le major Sarel a annoncé à ses soldats qu’un cessez-le feu avait été conclu entre le Hamas et Israël. Profitant de la nouvelle et parce qu’ils n’avaient pas dormi au cours des 24 dernières heures, les soldats, parmi lesquels le lieutenant Eitan, décidèrent de se reposer à tour de rôle afin de reprendre des forces tout en continuant les recherches des tunnels ter-
roristes dans les maisons de la bande de Gaza, comme l’accord de cessezle-feu le prévoyait. Lors de l’une de ces inspections, le major Sarel vit qu’un terroriste les observait depuis le toit d’une autre maison. Accompagné du sergent-chef Lial Gidoni et du lieutenant Hadar Goldin, il s’approcha du terroriste sans ouvrir le feu pour évaluer le danger. C’est à ce moment-là que des terroristes ont commencé à tirer sur eux et une forte explosion a retenti. Les autres forces se trouvant à proximité ne comprenaient pas ce qu’il se passait. Tout à coup quelqu’un a crié “Goldin a disparu” Eitan et ses soldats, qui se trouvaient non loin de là, se sont immédiatement rendus sur place en renfort. “Quand je suis arrivé, j’ai vu deux de nos soldats être emmenés à l’intérieur d’une maison. Au même moment, on nous a annoncé que l’on avait trouvé l’ouverture d’un tunnel terroriste à cet endroit. Craignant une possible explosion, j’ai donné l’ordre à tout le monde de s’éloigner.” “Personne ne savait vraiment ce qu’il s’était passé mais quelqu’un a
rapidement crié “Goldin a disparu“. Nous nous sommes mis à compter les soldats et tous ont répondu présents sauf un : le soldat Goldin manquait à l’appel. À ce moment-là j’ai réalisé que les terroristes l’avait enlevé en le tirant à l’intérieur du tunnel.” Le lieutenant Eitan a réuni son unité et leur a dit que deux officiers avaient été tués et qu’il était probable qu’un soldat ait été enlevé. Un silence assourdissant emplit la pièce. “Il n’existe pas de sentiment plus difficile que celui que j’ai ressenti.” Lorsque j’ai compris qu’il y avait un soldat enlevé, je suis parti à sa recherche “Le commandant de brigade, le colonel Ofer Vinter, m’a contacté par radio et je lui ai annoncé que je partais à sa recherche. Il m’a donné son accord en m’ordonnant de lancer une grenade avant d’entrer dans le tunnel. Je suis descendu à quatre mètres de profondeur dans le tunnel qui commença à s’effondrer. Je ne voyais presque plus rien, le sable et les pierres cachant la lumière autour de moi. Je suis retourné à la surface, j’ai pris mon équipement, mon casque et une arme, et je suis retourné dans le tunnel accompagné d’autres soldats.”
Si je ne suis pas revenu dans cinq minutes, c’est que je suis mort Le lieutenant Eitan a pris avec lui un groupe de combattants, les avertissant que le tunnel pouvait être piégé et qu’ils étaient autorisés à tirer si un danger se présentait. “Là, j’ai vu du sang et l’équipement de Hadar.” À sa droite, Eitan trouva des sacs qui bloquaient le passage et un fusil. Il s’avança, ouvrit l’un d’entre eux et y trouva des explosifs. Il fit venir immédiatement un expert pour les neutraliser. “Je voulais arrivé à l’autre bout du tunnel pour trouver Hadar, mais je savais aussi qu’il y avait un risque que des terroristes me tuent ou me prennent en otage avec lui. Je me suis retourné et j’ai dit à mon commandant : “vérifiez le temps que je mets. Je vais courir aussi vite que possible pour voir si j’atteins l’entrée du tunnel. Pendant ce temps, appelez d’autres soldats. Si je ne suis pas de retour dans cinq minutes, c’est que je suis mort”. J’ai commencé à courir tout en tirant. À l’intérieur du tunnel, j’ai vu des explosifs, des armes, des entrées d’autres tunnels. Tous y été prêts pour le combat.” Après deux minutes, Eitan décida de rebrousser chemin, le danger était trop grand. À l’ouverture du tunnel, des officiers lui donnèrent l’ordre de continuer à inspecter la zone de Rafah. Des dizaines de combattants progressèrent vers la route princi-
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pale entre la région agricole et la zone la plus peuplée de la ville. Au cours de cette recherche, des terroristes ont ouvert le feu sur les soldats qui ont riposté et ont continué leurs recherches. (**) “Le commandant du bataillon m’expliqua que la mission avait changé et m’envoya dans le tunnel pour ramener tout le matériel de Hadar Goldin. Je suis retourné dans le tunnel. Nous avons rassemblé l’équipement de Hadar. Le tunnel était plein de suie, mais je savais ce que je cherchais. Puis j’ai donné tout cela à l’unité de Tsahal chargée des personnes disparues”. “Dans des moments extrêmes comme celui-là, chaque soldat fait ce qu’il juge bon. Je ne suis pas un héros. Lorsque j’ai rendu visite à la famille de Hadar, ils m’ont embrassé. Si on parle d’héroïsme, il doit revenir à sa famille”. (**) Rafah, zone récurrente de combats Cette région a toujours été au coeur du conflit, et pas seulement le jour où le soldat Hadar Goldin a été enlevé. Dans la nuit du 18 juillet, les forces opérant dans la zone de Rafah y ont subi une attaque menée par des terroristes du Hamas qui ont envoyé un âne chargé d’explosifs dans leur direction. Plus tard, dans la matinée du 03 août, les forces spéciales de la Brigade Givati y ont découvert plus de 150 mortiers et un tunnel.
L’information en provenance d’Israël Edition du 3 Septembre au 9 Septembre
Syrie, Plateau du Golan : L’Etat Islamique est Aux Portes d’Israël
Alors que les observateurs de l’ONU ont fui le sud de la Syrie et que les forces régulières syriennes perdent peu à peu le contrôle de la région frontalière avec Israël, l’Etat hébreu devrait se méfier de la présence des islamistes à quelques centaines de mètres de sa frontière. A la frontière israélo-syrienne, les médias locaux font état de récents développements inquiétants : des groupes de militants liés à Al-Qaida seraient stationnés à quelques centaines de mètres seulement de la frontière et Israël pourrait être touché par des obus “perdus” lors d’échanges de tirs entre les forces rebelles et l’armée syrienne. La semaine dernière, plusieurs photos montraient le drapeau noir d’Al-Qaida flottant non loin du poste frontière de Quneitra. Dimanche, quelques heures après avoir été directement visé par des tirs de mortiers, l’Etat hébreu a intercepté un drone en provenance de Syrie alors qu’il survolait le plateau du Golan. Retrait des Nations unies Au-delà de ces événements ponctuels, la région est en proie à des changements historiques bien plus importants. Alors que l’armée syrienne régulière avait réussi à chasser les rebelles qui s’étaient temporairement emparés de la région de Quneitra, la reconquête s’avère plus difficile cette fois. Un groupe de casques bleus fidjiens a été enlevé et d’autres soldats menacés, incitant les observateurs des Nations unies à abandonner le terrain. L’armée régulière syrienne cède progressivement la place à des forces plus hostiles et plus imprévisibles. Les forces des Nations unies, chargées de veiller à l’application du cessez-le-feu (héritage de la guerre du Kippour de 1973) sont en train de perdre le contrôle de la région. Si les forces des Nations unies ne parviennent pas à reprendre le poste frontière de Quneitra, les troupes du régime syrien se verront repoussées vers le nord-est sur un corridor faisant la jonction avec Damas. Elles conserveraient alors le contrôle de la région du mont Hermon et de la ville druze de Khader, où la milice druze soutient le régime de Bachar Al-Assad. Les groupes rebelles règnent désormais sur toutes les régions situées au sud du poste frontière jusqu’à la Jordanie ainsi que sur plusieurs enclaves au nord de Quneitra. Les risques pour Israël D’après les responsables israéliens, la prise du poste frontière par les rebelles ne constitue pas un danger
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immédiat pour l’Etat hébreu. Plusieurs médias arabes indiquent que l’image des autorités israéliennes auprès des villages situés à l’est de la ligne de démarcation s’est améliorée au cours des deux dernières années, notamment après la construction d’un hôpital de campagne. Des centaines de blessés syriens y ont été soignées. Le poste frontière est aujourd’hui aux mains de plusieurs groupes jugés plus modérés et moins enclins à la confrontation avec Israël. Le Front Al-Nosra – qui les avait aidés à s’emparer du poste frontière – a été progressivement écarté de la zone. Reste que la disparition de ces derniers verrous de stabilité sur le plateau du Golan devrait inquiéter l’Etat hébreu. Le premier risque est celui d’un débordement des combats en territoire israélien (comme les tirs de mortiers et d’armes légères signalés ce dimanche). Les événements s’enchaînent à un rythme tel qu’il est difficile de savoir à quel moment ils auront des conséquences pour la sécurité d’Israël. Les forces de défense israéliennes ont été bien préparées. La barrière de séparation a été réparée et renforcée avec de nouveaux équipements de renseignement. Des unités d’élite ont été déployées le long de la frontière. Le commandement régional a été remplacé par une division spécialisée. Mais Israël ne sait toujours pas à quoi s’attendre. Aucun groupe djihadiste opposé au régime syrien n’a cherché à attaquer l’Etat hébreu jusqu’à présent. Les quelques cas d’incidents délibérés – comme l’explosion d’un engin et le tir d’un missile qui avaient respectivement blessé quatre parachutistes et tué un adolescent – auraient été initiés par les forces syriennes régulières.
Terrorisme : chasse à l’homme dans la région côtière Le Shin Bet a donné l’alerte d’une infiltration, passant les informations à la police.
L’exemple du Sinaï
« Nous traitons l’alerte avec un grand sérieux, et avons donc déployé d’importantes forces sur le terrain, » a déclaré une source de la division centrale de la police.
Il faut peut-être se souvenir de ce qui s’est passé dans le Sinaï pour anticiper l’évolution de la situation sur le plateau du Golan. L’affaiblissement de l’armée égyptienne avait en effet permis à des organisations liées à AlQaida d’y lancer des attaques audacieuses entre 2011 et 2012. L’une d’elle avait causé la mort de huit Israéliens et une autre avait permis à des combattants de voler un véhicule blindé de l’armée égyptienne et de passer la frontière (sans faire de victimes).
A cause des recherches, il y a un trafic intense dans la région côtière, la police fouillant des véhicules en plus de fouiller les terres agricoles pour essayer de localiser le terroriste.
Dans les deux cas, des dizaines de terroristes avaient participé à l’opération, certains parvenant même à passer en Israël. Ces attaques sont monnaie courante en Irak, en Syrie et au Liban. Il faut désormais s’attendre à des attentats kamikazes et à la voiture piégée dans le plateau du Golan. Les islamistes du Front Al-Nosra y sont présents, et l’Etat islamique n’est pas loin derrière. Ce n’est pas la fin du monde, mais Israël doit rester en état d’alerte.
Mise à jour : quelques heures après le début de la chasse a l’homme, la police a déclaré que les recherches sont terminées, disant que « le danger d’une infiltration est levée et tout le monde peut retourner a ses activités. »
Courrier International. Copyrights www.courrierinternational.com
D’importantes forces de police, de la police des frontières et du Shin Bet ont été déployées au cours des
L’annonce a été accompagnée de l’arrestation de deux hommes arabes dans la ville de Taibé en Galilée, qui a été une source de terrorisme dans le passé.
dernières heures à la poursuite d’un terroriste arabe de Samarie, qui s’est apparemment infiltré en territoire israélien pour mener une attaque. Des barrages routiers ont été érigés à l’entrée de Tel Aviv, de même qu’à Netanya, Kfar Yona, Tnouvot et Bat Hefer. Des forces spéciales de la police ratissent la région assistées par un hélicoptère de la police. La police demande au public d’être vigilant et de signaler toute activité suspecte dans la zone en téléphonant immédiatement au 100.
Il y a eu une augmentation récente de l’activité terroriste en Judée, en Samarie et à Jérusalem Est. Le mois dernier, un terroriste arabe a été arrêté alors qu’il tentait de s’infiltrer dans Beit El, situé dans la région de Benyamin au nord de Jérusalem. Il était armé d’un fusil. Les infiltrations ont été mortellement utilisées comme une tactique par les terroristes du Hamas pendant l’opération Bordure Protectrice, pendant lesquelles ils ont utilisé de nombreux tunnels qui avaient été préparés au cours des dernières années pour attaquer les civils et soldats bordant la bande de Gaza. Lors des attaques, les terroristes du Hamas se déguisaient même en portant des uniformes de Tsahal.
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L’échec tragique de la gauche morale
Pour Gilles-William Goldnadel, la gauche morale a perdu tout son crédit. Les différents événements d’un été tragique rendent désormais impossible l’union de la gauche et de l’extrême-gauche. Hier soir, j’ai fait un mauvais rêve. C’était la rentrée. Mme Taubira, que je pensais à la retraite, à vélo sur la colonne Vendôme, m’expliquait que la prison ne servait à rien. Sauf, notable exception, concernant les délinquants non-violents, les manifestants contre le mariage unisexe ainsi qu’une femme qui l’avait insultée jusqu’en Guyane. Alors que j’essayais d’argumenter, je me retrouvais collé au mur d’un syndicat de la magistrature. Mme Vallaud-Belkacem, dans ma classe maternelle de l’école publique, m’infligeait la lecture d’un abécédaire à l’envers tout en se gargarisant de pauvres poncifs, slogans creux et mantras extatiques sur le vivre ensemble et le nous inclusif et solidaire. Comme si rien ne s’était passé, de petits commissaires politiques antiracistes de SOS PS, préposés à la vigilance antifasciste, traquaient à nouveau avec jubilation les fortes têtes identitaires. L’un deux clouait au pilori médiatique l’auteur d’une insolence contre l’immigration incontrôlée en lui dessinant un Z noir sur sa poitrine velue. Un autre, en rade à la Rochelle, tentait, à grands cris effrayants, de décrire l’enfer du thatchérisme et du national populisme qui guettaient la France et les Français. Un quatrième et un cinquième me dressaient procès-verbal sous prétexte que j’aurais écrit dans le Figaro que la France appartenait à la civilisation judéo-chrétienne. J’aurais également employé l’expression «Français de souche». Je com-
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mençais, lâchement, par nier. La vente des femmes, leur viol. Les tortures, les conversions forcées, les décapitations de journaliste, les exécutions de masse. Je criais que l’islamo-gauchisme ne passerait pas ! Puis, dans une fuite en avant héroïque , je m’égosillais, lyrique, à leur dire, que cette fois, ça ne marchait plus, que l’été 14 était passé par là. Les manifestations de rue à Paris et à Sarcelles. Les cris de mort aux juifs. L’extrême gauche écologiste et communiste flanquée de quelques socialistes frondeurs au coude à coude avec les barbus, les voyous, les femmes voilées arborant les pavois du Hamas et du Hezbollah et les verts étendards du califat. Le déferlement islamiste sur les chrétiens d’Irak et de Syrie. Sur les kurdes et les yazidis. La vente des femmes, leur viol. Les tortures, les conversions forcées, les décapitations de journaliste, les exécutions de masse. Je criais que l’islamo-gauchisme ne passerait pas! Je hurlais dans un micro éteint. Les petits commissaires, munis de porte-voix portant les couleurs rouges du service public, continuaient imperturbablement à expliquer aux passants que l’union de la gauche existait encore. Que ce qui rassemblait les gauches était plus fort que ce qui les séparait. Montebourg faisait des grimaces derrière le dos de Valls Mélenchon tirait-une langue de bellemère au président Hollande. Emmanuelli s’essayait à nouveau au doigt d’honneur suprême. Je m’escrimais à répondre que l’union de la gauche avait explosé dans l’obscénité de ses alliances et que s’en était fini de l’ambiguïté existentielle d’un parti socialiste faisant le grand écart entre le libéralisme et le collectivisme, le patriotisme et l’internationalisme, le sécuritaire et le laxisme, le refus de tous les préjugés et l’antiracisme sélectif, le bourgeois éclairé et le bohème éthéré.
Je voyais même certains membres de l’opposition continuer, comme si de rien n’était, à marcher du même pas, sur les mêmes travées, d’un train de sénateur poitevin ou de député girondin, à vouloir gagner par défaut sur les sentiers battus.
Deux musulmanes de 15 et 17 ans arrêtées alors qu’elles voulaient se faire sauter à la synagogue de Lyon
Sans voir, ou en le refusant, et la France et le monde sombrer dans la fureur. Et la France et le monde sans le moindre barreur. Sans voir, ou en le refusant, qu’un seul parti, toujours le même, continuait à s’affranchir, pour son seul profit, du tabou principal, de celui qui est dans toutes les pensées et dans les impensés. De la question mère, qui gouverne et la sécurité et la prospérité. Et qui dit que l’identité n’est pas un pêché. Gauche morale n’est plus qu’un oxymore hilarant Mais je me suis réveillé en sursaut. Et les Français aussi. Alarmés par le principe de réalité. Gauche morale n’est plus qu’un oxymore hilarant. Le parti socialiste va imploser et l’union de la gauche exploser. L’opposition démocratique, si elle veut s’imposer, ne laissera pas au Front National le monopole du refus de la dictature multiculturariste. Sauf à lui servir la victoire sur un plateau d’argent. Quant aux petits commissaires politiques antiracistes, ils vont rejoindre bientôt leurs ancêtres de la tcheka et du comité de salut public dans les cloaques de la triste histoire du terrorisme intellectuel. Et leurs victimes cesseront peut-être d’en faire des cauchemars. © Gilles-William Goldnadel
Selon des sources de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure, la communauté juive de Lyon vient d’échapper de très près à une catastrophe de grande ampleur. Deux jeunes filles musulmanes, de 15 et 17 ans, ont été arrêtées à Tarbes et Vénissieux il y a une semaine, alors qu’elle prévoyaient de se faire exploser à la grande synagogue de Lyon. Les deux adolescentes, qui communiquaient uniquement sur les réseaux sociaux, voulaient mourir en martyr, à l’image des attentats islamikazes qui tuent des innocents quasiment tous les jours, quelque part dans le monde. « Ces filles faisaient parti d’un réseau de jeunes islamisés qui sont surveillés par les services » explique une source de la DGSI qui souhaite rester anonyme. Toujours selon lui, « une autre jeune fille, « française de souche de 14 ans,
qui s’est convertie seule à l’Islam, sans le dire à ses parents, a été interpelée à son domicile de Quimper avant d’être mise en garde à vue et d’être transférée chez le Juge d’Instruction à Paris. » La demoiselle est soupçonnée d’avoir voulu s’envoler en Syrie pour mener le Jihad. On sait surtout que les jeunes filles de cette âge qui partent en Syrie servent d’esclaves sexuelles aux islamistes. C’est notamment un fléau en Tunisie où des centaines de jeunes filles sont revenues enceinte où porteuses du SIDA après avoir servi le jihad sexuel auprès des rebelles de Bachar el-Assad. Cette jeune fille de Quimper était en relation avec les deux terroristes en herbe qui voulaient se faire sauter à Lyon, mais aussi avec d’autres musulmans d’Argentueil, en Région Parisienne. Par Ariel Melles
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Interdire l’alyah aux Juifs de France ? nir des meurtres de masse, qui ont été commis dans le passé, nous nous sommes portés aux avant-postes du soutien à cette malheureuse population. » Il fustige au passage Hollande qui lui a donné « des blancs-seings ». Et les manifestants? Il manque de mots laudateurs pour les qualifier, cette jeunesse française (pas de doute ici) qui a su se mobiliser avec une « discipline parfaite » et « en défense des malheureuses victimes de guerre à Gaza. ». Ils ont su « se tenir digne et incarner mieux que personne les valeurs fondatrices de la République française ». Les incidents de Paris et Sarcelles ne sont pas graves, le fait de « quelques énergumènes ».
Après l’article scandaleux d’Alain Gresh du Monde Diplomatique suggérant d’interdire l’Alyah aux Juifs de France afin qu’ils ne puissent ainsi aider l’Etat d’Israël jugé « criminel » par cet extrémiste de la pensée de gauche, Shmuel Trigano nous alerte sur ce que pourrait être le début d’un « piège antisémite » qui se refermerait sur les Juifs de France, comme l’ont connu nos grands parents sous l’occupation nazie où ils ne purent quitter la France… Le discours remplit de haine contre la communauté juive de Mélenchon à Grenoble le 24 août est particulièrement alarmant pour les Juifs de France. Interdire l’alyah aux Juifs de France ? J’ai entamé il y a quelques semaines la recension du développement d’un thème idéologique et politique tout à fait nouveau en France – mais que les Juifs originaires du monde arabe, qui y ont connu les années 1950-1970, connaissent bien – et qui présente la potentialité ou la réalité de l’installation de Juifs français en Israël comme un acte menaçant, hostile et agressif. qu’il faudrait logiquement interdire. Dans de nombreux pays arabes où des communautés juives vivaient leurs derniers jours, ce thème inspira une politique, des lois que l’historien peut recenser en Egypte, en Irak, en Libye, au Maroc, etc. Or nous voyons apparaître pour la
première fois ce thème en France. Pour l’instant, il reste dans le cadre d’un jugement idéologique et d’un discours. Pourra-t-il devenir un jour texte de loi, ou réglement (« politiquement correct » évidemment par le biais d’une punition fiscale, bancaire, nationale…)? L’avenir nous le dira. Tout est aujourd’hui possible. Le pouvoir est faible et volatile. Qui sait qui demain en occupera le siège? Le Front national? Le parti Socialiste et l’UMP ne sont pas plus rassurants… Après avoir analysé l’article du rédacteur en chef du Monde Diplomatique, Alain Gresh, qui a ouvert le feu, et celui du rédacteur en chef de L’Express (leur titre professionnel montre que c’est au plus haut de la hiérarchie médiatique qu’on pense ainsi), je me dois de faire mention d’une nouvelle prise de position semblable, située cette fois-ci à ce que l’on appelle « l’extrême gauche », en la personne du prophète de la « VI° République », je veux dire Jean Luc Mélenchon, dont on se souvient du « discours de Marseille » qui reprenait tous les thèmes de l’islamisme. Jugeant des manifestations pro-palestiniennes qui ont eu lieu récemment, il s’en est pris de façon inattendue aux Juifs de France[1]: « Si nous avons quelque chose à dénoncer c’est ceux de nos compatriotes qui ont crû, bien inspirés, d’aller manifester devant l’ambassade d’un pays étranger ou d’aller servir sous ses couleurs les armes à la main. » Et qu’on ne dise pas qu’il est antisémite! « Nous n’avons peur de per-
sonne. N’essayez pas de nous faire baisser les yeux. Peine perdue. Je voudrais dire au CRIF que cela commence à bien faire. Les balayages avec le rayon paralysant qui consiste à traiter tout le monde d’antisémite dès qu’on a l’audace de critiquer l’action d’un gouvernement. C’est insupportable. Nous en avons assez. La République, c’est le contraire des communautés agressives qui font la leçon au reste du pays. » Les Juifs sont donc infidèles à la République, au service d’un Etat étranger adepte de « la violence et de la brutalité »… Cet Etat pratique le génocide: « En fidélité au souve-
Suprême accusation en prime: l’explication de ce jugement se réfère aux Juifs comme « peuple élu » et donc raciste et dominateur: « Ces valeurs sont que nous sommes toujours du côté du faible et de l’humilié parce que nos valeurs, c’est liberté, égalité et fraternité. Pas la paix aux uns, la guerre aux autres. Nous ne croyons pas à un peuple supérieur aux autres. » Nous voyons ainsi voyager cette idée de la droite libérale (Christophe Barbier) à l’extrême gauche (Mélenchon, et Gresh). Touchera-t-elle le centre droit et gauche? C’est à surveiller. Entre-temps, c’est un stade supplémentaire dans la dégradation de l’image et du statut des Juifs de France. Même quand ils quittent les lieux, ils se voient exposés à la désapprobation et à la condamnation.
Le problème c’est qu’ils le sont déjà quand ils restent. Le plus grave c’est cependant qu’après les récents événements, ils se voient accuser tandis que la « jeunesse française » malgré la violence de ses manifestations est célébrée. Nous avons déjà une première illustration d’un prolongement politique et judiciaire de ce thème, avec Tewfiq Tahani, président de l’association France Palestine Solidarité (AFPS) qui compare les ressortissants juifs français engagés dans l’armée israélienne aux djihadistes français partis en Syrie, accusant de « jeunes compatriotes (d’être des) acteurs directs ou indirects de crimes de guerre » à Gaza, « un théâtre d’opération où, pour reprendre le mot de Laurent Fabius, s’est déroulé un véritable carnage » et qui dans une lettre ouverte appelle Manuel Valls à les poursuivre en justice pour crimes de guerre. C’est le monde à l’envers. Un cauchemar. La société française est profondément égarée et les ennemis des Juifs résolus. Quant à Mélenchon qui, par son style oratoire, depuis la récente campagne électorale, a ré-introduit la brutalité dans la politique française, n’oublions pas que le milieu des premiers socialistes français a été, dès les débuts du socialisme dans la première moitié du XIX° siècle, un des premiers foyers de l’antisémitisme. Shmuel Trigano
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Israël Serre les Cordons de la Bourse pour Compenser le Coût de la Guerre
Le gouvernement israélien va se soumettre à une cure d’austérité pour éponger le coût de la guerre dans la bande de Gaza, seul le ministère de la Défense sera épargné par les coupes budgétaires, a indiqué un responsable gouvernemental. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Moshé Yaalon et le ministre des finances Yaïr Lapid ont demandé dimanche en conseil des ministres une réduction de 2% du budget de chaque ministère, à l’exception de la Défense, pour la fin de l’année en cours.
Lingua.ly, une Start-up Israélienne qui vous Aide à Apprendre les Langues étrangères Le fondateur Orly Fuhrman a étudié comment les gens apprenaient les langues à l’université. “Les leçons frontales ont peut-être été la norme pendant de nombreux siècles, mais aujourd’hui, le monde a changé”, explique-elle. Actuellement, dans le monde numérique, l’étude de la langue peut être personnalisé grâce à la création d’un «dictionnaire intelligent» à travers Ligua.ly.
Grâce à un dictionnaire personnalisé et des extraits de lecture adaptés à votre niveau, cette start-up israélienne favorisera votre apprentissage, y compris par téléphone. Vous voulez maîtriser le mandarin? Ou déclarer votre flamme en français? Lingua.ly peut être pour vous la startup idéale, avec son programme multiplateforme pour l’apprentissage des langues. Pourvu que vous ayez certaines bases – une centaine de mots et quelques rudiments sur les structures de phrases – tout ce que vous avez à faire pour débuter est de télécharger l’application, de sélectionner la langue que vous souhaitez apprendre et de commencer à lire
en ligne. L’application gratuite développée par la start-up israélienne vous permet d’archiver des mots que vous ne comprenez pas tout en surfant. Le système les traduit et construit par ce biais un dictionnaire personnalisé. Ces mêmes mots peuvent ensuite être mis en pratique avec un jeu de cartes mémoire flash. Si vous avez un problème concernant la prononciation, il suffit de cliquer sur les mots problématiques pour les entendre à haute voix. Lingua.ly existe à la fois comme application pour smartphone et comme site internet et de ce point de vue, peut vous accompagner tout au long de votre journée.
« Lingua.ly prend en charge les dictionnaires de pas moins de 18 langues et offre une base de lecture dans six d’entre elles: l’anglais, le français, le russe, l’espagnol, l’hébreu et l’arabe » explique Fuhrman. Actuellement l’ensemble des fonctions sont gratuites, mais à l’avenir, il est prévu d’intégrer à la plateforme des services premium payants. Fuhrman, qui détient un doctorat en psychologie cognitive de l’Université de Stanford, a fondé la société avec l’Allemand Jan Ihmels, qui détient une maîtrise en physique théorique de l’Université de Cambridge et un doctorat en biologie computationnelle de l’Institut Weizmann. La société a récemment remporté le concours Challenge Cup à Washington, dans la catégorie éducation. Avec à ce jour neuf employés, elle a déjà levé 800 000 $ auprès d’investisseurs privés. Avner Meyers
“Le gouvernement a approuvé cette demande”, a indiqué à l’AFP un responsable gouvernemental sous couvert d’anonymat. Cette cure d’austérité qui permettrait de dégager environ 2 milliards de shekels (environ 425 millions d’euros) doit permettre de rembourser une partie de l’effort de guerre, “la plus longue depuis la guerre d’indépendance de 1948”, selon le ministre des Finances Yaïr Lapid. Le chiffre de trois voire quatre milliards de dollars a été avancé pour chiffrer le coût de la guerre. La Défense a par ailleurs demandé une rallonge du même montant pour réapprovisionner les stocks de munitions ou le système de défense anti-missiles. Le ministère de l’Éducation, qui devrait réduire son budget de 480 millions de shekels (un million d’euros), sera le plus touché par les mesures de rigueur. Le Premier ministre a aussi demandé un effort de 62 millions de shekels aux Affaires sociales et de 43 millions à la Santé. Le ministre des Affaires sociales
Meïr Cohen a tapé du poing sur la table estimant qu’il n’y avait plus rien à dégraisser dans son budget. “Vous voulez qu’on les trouve où, ces 62 millions ? Qu’on les prenne à ceux qui sont obligés de laisser leurs enfants partir à l’école le ventre vide ?”, a t-il déclaré à la veille de la rentrée scolaire à la radio militaire. Le bureau du Premier ministre, qui prend notamment en charge le budget du renseignement intérieur (Shin Beth) et extérieur (Mossad), devra aussi contribuer et revoir ses dépenses à la baisse de 33 millions de shekels. Les Affaires étrangères, fragilisés par un conflit budgétaire ayant causé une grève de plusieurs mois des diplomates, devra participer à l’effort à hauteur de 11,9 millions. Le budget pour l’année 2014 était pourtant déjà considéré comme un budget d’austérité. Le budget de la Défense, le dernier habituellement à subir des restrictions, avait dû temporairement se plier à ce régime et renoncer à 3 milliards de shekels, avant de se voir réaffecter une majorité de cette somme. La réunion hebdomadaire du gouvernement s’est tenue, non pas à Jérusalem, mais dans le Sud, en signe de solidarité avec les populations locales, les plus affectées par la guerre. “J’espère que ce calme va durer mais nous sommes préparés à tous les scénarios”, a déclaré le Premier ministre durant la réunion, cité par un communiqué de ses services. Les Échos et AFP. Copyrights Source: http://www.lesechos.fr/
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Les tout derniers juifs quittent la Norvège
On constate donc que les préjugés anti-Juifs bouillonnent en profondeur mais sont rarement rarement exprimés publiquement. Et le cas échéant on les formule de manière à les rendre respectables. Récemment, les pratiques religieuses ont, sous un mince vernis de respectabilité, fourni le prétexte à des attaques haineuses et publiques contre les Juifs. [Note: on aura remarqué qu’en Europe la rage se déchaîne contre les Juifs et beaucoup moins contre les Musulmans et d’autres populations qui pratiquent la circoncision.]
Les 819 derniers juifs de Norvège sont en train de quitter le pays. Ce qu’ Hitler n’a pas réussi, il semble que les Musulmans sont sur le point de réussir ! Dans quelques semaines, la Norvège sera « Judenrein » ( sans juifs). Les 819 derniers juifs vivant encore en Norvège sont en train de quitter le pays en raison de la montée de l’antisémitisme. Ainsi, la Norvège est le premier pays européen dans lequel les Juifs ne peuvent plus vivre. Une évolution similaire peut être observé dans tous les pays européens. Les Juifs d’Europe sont soumis à des manifestations antisémites quotidiennes. Le journal norvégien «Aftenposten» a rapporté en Février 2013 sur le départ des Juifs du pays. Anne Sender, le chef de la communauté juive en Norvège, a dit: « beaucoup d’immigrants ont apporté l’antisémitisme de leurs pays, une honte dont personne ne parle.» Les vagues d’immigrants musulmans ramènent l’antisémitisme en Europe. Une évolution similaire se déroule dans le pays voisin, la Suède, mais aussi dans tous les pays européens. Les musulmans chassent les Juifs du monde entier. L’agence d’information, Kopp Exklusiv, est l’une des rares à parler de ce sujet. Cela commence en France. Pas une journée ne se passe sans attaques musulmanes de Juifs. La presse ne les signale qu’à peine, il y a beaucoup d’incidents. Au cours des cinq premiers mois de 2012, il y a eu 268 agressions contre les Juifs. La France, aujourd’hui, est un pays extrêmement antisémite. Le gouvernement socialiste
sous la direction de François Hollande ne fait rien pour protéger les Juifs, bien au contraire. Les musulmans sont une partie très importante de l’électorat ….. Le 5 Juillet 2012, un jeune juif de 17 ans a été battu presque à mort près de Toulouse par deux musulmans d’origine nord-africaine, simplement parce qu’il portait une chaîne avec l’étoile de David. La police a été « incapable » de recueillir des preuves. La situation n’est pas très différente en Italie. Chaque Juif doit craindre pour sa vie et vivre sous la protection d’une unité de sécurité. Les médias britannique aussi, ont établi des rapports durant six ans sur l’émigration des Juifs de Grande Bretagne. En 1990 il y avait 340.000 Juifs., aujourd’hui, il n’y a plus que 240.000. Les immigrés musulmans font de leur vie un enfer et les chassent. Ils ont également réussi à chasser les Juifs d’Anvers. Aux Pays-Bas, d’anciens politiciens conseillent aux Juifs de quitter le pays. (L’ancien commissaire européen, Frits Bolkestein, a déclaré que les hollandais d’origine marocaine sont antisémites et qu’il serait préférable que les Juifs partent de leur plein gré. Ils peuvent immigrer aux États-Unis ou en Israël ! Des politiques néerlandais de cercles sociaux-démocrates ont défilé ensemble avec les musulmans et ont appelé à la construction de chambres à gaz afin de brûler les Juifs. Dans les pays germanophones, rien n’est pas signalé dans la presse. Des
journalistes allemands écrivent que les musulmans sont des gens honnêtes et qu’ils n’ont aucun lien avec l’extrême droite. Avec cette approche, les journalistes contribuent à chasser les Juifs hors d’Europe. Ils pensent ainsi supprimer le problème de l’immigration islamique. Les 819 Juifs norvégiens étaient membres d’une synagogue en Norvège. Il y a environ 1000 Juifs non affiliés à travers le pays qui ont peur de s’identifier en tant que Juifs. Une situation similaire existe aux PaysBas où plus de 20.000 Juifs sont affiliés et s’identifient comme Juifs, mais il y a quelques milliers d’autres qui ont des racines juives, mais qui ne veulent jamais s’identifier eux mêmes tant ils souffrent encore de la stigmatisation et de la peur propagée par l’occupation nazie et aujourd’hui par les communautés musulmanes qui sont souvent violemment antisémites et hostiles. Presque toute l’Europe, dont la Scandinavie prennent cette direction à l’exception de la Finlande qui a ouvertement pris position contre ce racisme. En raison du grand silence de la majorité, l’histoire se répète. La liberté est préservée grâce à la vigilance pas la passivité. sources : – Facebook « J’ai entendu dire que, si cette pratique [circoncision] est interdite, les Juifs envisagent de quitter le pays. S’ils se sentent obligés de quitter la Norvège pour continuer à perpétrer cette violence, nous devrions les aider à faire
leurs valises. » (Lettre publiée dans un journal norvégien en 2013). Un éditorial intitulé « Kamuflert jødehat » (Antisémitisme camouflé) paru dans leDagen.no le 08/10/2013 se penche sur l’antisémitisme en Norvège. Le blog Norway, Israel and the Jews l’a traduit en anglais. Le site philosemitismeblog a publié une adaptation en français : Il est difficile de nos jours d’exprimer publiquement son aversion ou sa haine des Juifs ou de dire qu’il serait souhaitable que tous les Juifs quittent le pays. Néanmoins rien ne vous empêche de le suggérer de manière indirecte et ambiguë. Même les groupuscules néo-nazis, Vigrid ou Boot Boys, s’expriment rarement de nos jours sur ce sujet. Seuls les groupes islamistes extrémistes tels que l’Oumma du Prophète font des déclarations ouvertement antisémites. Mais ce silence ne doit pas nous induire en erreur en nous faisant croire que l’antisémitisme traditionnel a été éradiqué. De récents sondages le prouvent clairement. L’enquête menée par l’Holocauste Centre révèle que 26% des Norvégiens croient que « les Juifs se considèrent supérieurs aux autres ». La même proportion estime que les Juifs instrumentalisent la mémoire de l’Holocauste pour en retirer des avantages. 12% pensent que les Juifs sont responsables de leur propre persécution. Environ 10% n’aimeraient pas avoir un voisin juif ou dans son cercle d’amis.
Dans l’entre-deux guerres il y eut un vif débat sur l’abattage rituel juif, l’abattage casher. Ce n’était pas seulement le souci de la protection des animaux qui animait le débat. Le représentant du Parti des paysans, Jens Hundseid, qui devint plus tard premier ministre, a proféré cette accusation au Parlement: « Nous n’avons aucune obligation de soumettre notre bétail aux atrocités juives, nous avons invité les Juifs à s’installer sur notre sol, mais nous n’avons aucune obligation de fournir aux Juifs des animaux pour leurs orgies religieuses ». Le journal de la coopérative des fermiers, la Nation, publiait, des lettres de ce calibre: « S’ils ne peuvent pas consommer du bétail norvégien, qui est abattu conformément à la tradition norvégienne, alors ils devraient quitter la Norvège ». Les lettres de lecteurs publiées dans le journal dominical VG sous le titre « Pratique grotesque » sur la question de la circoncision nous font penser à ces débats. Un lecteur demande qu’on mette un terme à « cette violence grotesque sur des enfants innocents » avant de conclure: « J’ai entendu dire que, si la pratique est interdite, les Juifs envisagent de quitter le pays. S’ils se sentent obligés de quitter la Norvège pour continuer à perpétrer cette violence, nous devrions les aider à faire leurs valises ». Cette lettre a été publiée dans l’édition papier d’un quotidien et pas dans l’un des forums qui sont de vrais égouts de l’information et où les commentaires anonymes ne sont pas modérés. Au contraire, cette lettre a été lue et approuvée par les éditeurs de VG et sélectionnée parmi l’abondante correspondance qu’un journal reçoit quotidiennement. On peut très certainement être un adversaire de principe à la fois de l’abattage rituel et de la circoncision. Mais quand la critique se transforme en appel à ce que les Juifs norvégiens quittent le pays, une limite est franchie. Celle de la haine du Juif .
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Malgré la Situation des Marchés en Europe, la Bourse de Tel-Aviv Termine dans le Positif
S’affranchissant des marchés européens les plus faibles, les actions de la bourse Tel-Aviv ont repris leur progression lundi. Soutenus par les secteurs du high-tech et de l’immobilier, le TA-25 et le TA-100 ont augmenté de 0,7%, avec un volume d’affaires de 979 millions de shekels ($ 273,8 millions). “Il est difficile de dire si le marché va préserver sa tendance à la hausse en raison des« pourparlers de paix » entre le ministre des Finances et le gouverneur de la Banque d’Israël ou en raison de mouvements sur le marché à revenu fixe», a déclaré Idan Azoulay d’Epsilon Investment House.
Le Néguev (Israël) se Rêve en Capitale de la Cybersécurité
Oil Refineries Ltd a vu son action augmentée de 4.8%, quand S & P Maalot voit son cours en hausse de 2,8%. Le dollar s’échange à 3,5790 shekels, tandis que l’euro s’est affaibli à 4,7018 shekels.
6000 euros mensuels. Dans les cinq à dix ans, ce ne sont pas moins de 10.000 salariés du privé qui sont attendus ici. Au milieu des multinationales (IBM, Oracle, Deutsch Telekom, Lockheed Martin, EMC…) qui ont déjà installé ici quelques bureaux, on trouve un incubateur dans lequel nichent quelques start-up telles que Cyactive. Partant du constat que la plupart des pirates utilisent la même souche pour développer leurs virus, cette société développe des protections à même de détecter une évolution possible des logiciels malveillants. «Nous travaillons sur des algorithmes d’intelligence artificielle inspirés de la santé, en faisant des prédictions de l’évolution de ce virus», explique Liran Tancman, directeur général, lui-même ingénieur en biologie.
Avner Myers ISRAELVALLEY PLUS Ilan Friedman (Tel-Aviv): La Bourse de Tel Aviv a perdu depuis 2007 des clients prestigieux. Le nombre de firmes listées était de 654 en 2007. En 2014, le nombre est tombé à 475. Le volume des transactions journalières a aussi chuté. Des plans d’action ont été montés pour redonner vie à la Bourse. L’objectif déclaré du patron de la bourse, Yossi Beinart, est de repasser à 575 firmes dans les cinq ans. L’idée est d’attirer des petites sociétés israéliennes. C’est dans ce contexte assez difficile pour Tel Aviv que Haïfa lance une idée innovante que Beinart rejette. Avner Myers (IsraelValley) : La municipalité de Haïfa a émis l’objectif de mettre en place un marché boursier qui serait en concurrence avec celui de Tel Aviv. Selon le site internet spécialisé Globes, les cotations financières seraient concentrées sur les valeurs technologiques. Des contacts en ce sens ont déjà été pris par la mairie. Le maire de la plus grande ville du nord d’Israël, Yonah Yahav, s’emploie depuis déjà deux ans, à la mise en place du projet. Il met en avant le fait qu’Israël constitue une véritable anomalie en n’ayant qu’un seul pôle financier principal. En se focalisant sur les valeurs technologiques, Haïfa mettrait à profit la présence, dans son parc high-tech, des géants tels que Apple, Google et Yahoo ainsi que celle du Technion. (Institut Israélien de Technologie). Ce projet municipal arrive cependant à un moment difficile pour la Bourse de Tel Aviv. A l’heure actuelle les volumes de transactions sont faibles.
Article réalisé pour le Figaro par Guillaume Mollaret: «L’armée israélienne va y installer ses services, là où IBM ou Oracle sont déjà implantés. Ce n’est encore qu’un vaste terrain balayé par le sable et la poussière. Terminus du train, la gare de Beer-Sheva, au sud d’Israël, mène à un cul-de-sac aux portes du désert du Néguev. Père fondateur de l’État juif, David Ben Gourion avait rêvé cette terre sous-peuplée comme l’avenir du pays. Pourtant, à ce jour encore, alors que le Néguev représente 60 % du territoire israélien, seuls 10 % de la population y vit…
Afin de développer ce Sud bien moins à la mode que Tel-Aviv, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou envisage d’accoler à l’université de Beer-Sheva les métiers de l’armée liés à la cybersécurité. Afin que l’emploi privé accompagne l’arrivée massive de quelque 30.000 soldats chargés de la guerre virtuelle et leurs familles, l’État mise sur une aide à l’emploi qualifié. Ainsi, toutes les entreprises décidées à s’installer dans le Néguev se verront financer de manière dégressive, de 50 à 25 % pendant cinq ans, les salaires de leurs employés compris entre 4000 et
Jerusalem Venture Partner (JVP), un fonds d’investissement, croit dur comme fer dans le savoir de ses entrepreneurs israéliens du secteur. Entre 2013 et 2018, il a prévu d’investir quelque 100 millions d’euros dans une dizaine de start-up dédiées à la cybersécurité, où JVP affiche un certain succès tel que la vente du logiciel de codage de messagerie Navajo à Salesforces, leader mondial de la conception d’outils relations clients. Consultant pour ce fonds, Yoav Tzruya vante le rôle de l’armée dans le développement de cette économie nouvelle: «Tsahal
investit déjà énormément dans ce secteur. Quand ils sortent de l’armée, les jeunes Israéliens qui ont travaillé dans ce secteur ont une telle maturité que l’on ne trouve aucun capital humain de ce niveau ailleurs dans le monde, à part peut-être aux États-Unis.» Plus encore que les aides financières, c’est donc cette installation promise des services informatiques de l’armée à Beer-Sheva qui attire les investisseurs privés. «En Israël, une technologie développée par un individu au sein de l’armée est nette de droit sur la propriété intellectuelle. Quand il achève son service militaire, l’innovateur peut donc utiliser cette technologie mise au point pour lancer une start-up», explique Dominique Bourra, consultant cybersécurité auprès de la chambre de commerce France-Israël. «Nous ne sommes pas dans le mythe, mais la réalité des affaires, poursuit Yoav Tzruya. En l’espace de cinq ans, au moins 18 multinationales ont racheté des spécialistes israéliens de la cybersécurité pour un montant total de 1,7 milliard d’euros.» Et l’expert d’estimer le poids du secteur à 2,7 milliards d’euros dans le pays». Guillaume Mollaret. Le Figaro. Copyrights. Source: http://www.lefigaro.fr/
Les analystes notent 10 erreurs commises par les dirigeants israéliens avant et pendant l’opération Tzuk Eitan Liste non exhaustive, dont les principaux points ont déjà été développés ici pendant les 50 jours de l’opération Tzuk Eitan. Après avoir dit les succès, il est important de dire aussi les erreurs pour s’améliorer et éviter qu’elles ne se reproduisent. • Avoir livré à Gaza du ciment made in Israël payé par l’ONU, pour construire
des tunnels. • Avoir utilisé à Gaza des véhicules blindés trop anciens (nagmach M-113) vulnérables aux attaques à la roquette. • Ne pas avoir répondu avec fermeté aux accusations diffamatoires (fondées sur des images ukrainiennes) concernant l’usage d’obus à fléchettes. • Avoir systématiquement communiqué sur la livraison à Gaza de convois de
nourriture comme pour s’excuser. • Avoir livré gratuitement de l’électricité à Gaza à partir de la centrale Rutenberg d’Ashkelon. • Ne pas avoir répondu spectaculairement aux cyberattaques massives commanditées impunément par le Qatar. • Avoir laissé la presse occidentale diffamer Israël en permanence, notamment en France.
• Ne pas avoir blâmé publiquement le trio Obama-Kerry-Hagel pour leur double jeu flagrant. • Avoir accepté le cessez le feu selon l’agenda fixé par le Hamas. • Avoir laissé paraître la surprise face à certains tunnels connus du renseignement américain. Nano & Mitz
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Les Médias : Un Rouage Essentiel De l’Economie Israélienne
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L’Université de Tel-Aviv dans le Gotha des Écoles de Startupeurs
IsraelValley : Un conseil pour les entreprises étrangères qui ne connaissent pas le marché israélien ?
Entretien exclusif avec le cabinet de conseil en communication économique, Dan Oren Le marché israélien est caractérisé par sa complexité, liée à une culture de l’entrepreneuriat différente des standards européens. Les nouveaux entrants doivent donc faire face à de réelles difficultés à y établir et y développer leur entreprise. Un exemple connu de déboires d’une entreprise étrangère en Israël : l’introduction houleuse de Cadbury sur le marché israélien. Cadbury est une immense entreprise anglaise de confiseries et de boissons. Elle a été mise en difficulté par Strauss et Elite, les leaders locaux. De longs procès ont opposé Cadbury à ses concurrents, accusés d’avoir profité d’une situation de monopole de façon déloyale après avoir fusionné. Tout nouvel acteur éveille une grande suspicion sur le marché israélien qui ne tarde pas à réagir. Mais on oublie trop souvent que les médias occupent aussi une position clé dans la sphère économique et qu’il est impossible de les ignorer. C’est pourquoi il semble primordial pour une entreprise qui veut réussir de faire appel aux services d’une entreprise de conseil en relations publiques. IsraelValley est allé à la rencontre d’Amir Dan, co-fondateur et CEO (Chief Executive Officer) de l’un des leaders dans le domaine, Dan-Oren et Sara Selcer responsable du département international de la société.
Amir Dan : « Il faut donc être proactif, avoir d’emblée une stratégie médiatique et ne pas attendre d’être approché par un média ou d’être l’objet d’un scandale pour en prendre conscience. Et cela concerne toute entreprise, peu importe sa taille. La relation tissée avec les médias n’est pas une fin en soi mais un outil qui doit être utilisé astucieusement et chaque publication doit s’inscrire dans une stratégie préalablement définie. » Fort de nombreuses années d’expérience en relations publiques, Amir Dan connaît bien les défauts classiques des entreprises étrangères dans leurs relations aux médias israéliens. IsraelValley : Quel est le piège classique pour une entreprise qui s’implante en Israël ? Amir Dan : « Elles n’ont aucune relation avec les médias, c’est leur erreur classique. Ce constat est d’autant plus étonnant qu’elles ne tombent pas ce piège dans leur pays d’origine. » IsraelValley : Quelle sont les différences de fonctionnement entre la presse israélienne et la presse française ? Amir Dan : « Les médias israéliens, et en particulier la presse économique, ne font pas que rapporter des informations, ils ont un réel impact sur le marché. Il est naïf de croire que chaque information est neutre et délivrée objectivement : il y a toujours un message à faire passer. Les trois principaux journaux de cette presse économique sont Globes, the Marker et Calcalist. Une des spécificités du monde des médias en Israël est la rapidité avec laquelle les informations circulent, ce qui nécessite d’être constamment à l’affût du moindre changement dans l’environnement médiatique, monde dans lequel ne pas faire attention à la moindre subtilité peut être fatal. »
Dan Oren apporte une précieuse aide là-dessus en étant un intermédiaire à tous les niveaux : Entre l’entreprise et le monde des médias où il faut être bien introduit pour avoir de l’influence. Entre la culture d’origine de l’entreprise et la culture israélienne où les règles du jeu sont différentes : en Israël, les mots à employer sont différents et le message doit être délivré rapidement. IsraelValley : Pourquoi privilégier un service de relations publiques à de la publicité ? Amir Dan : « La publicité n’est pas toujours l’outil le plus efficace pour promouvoir son activité. Dans le BtoB (Business to Business) par exemple il peut être plus astucieux et bien moins cher de faire appel aux services d’une entreprise de conseil en relations médias. C’est en effet un des moyens les moins coûteux et pourtant les plus efficaces de propulser son activité en haut de l’affiche. De plus, l’avantage d’un article ou d’un reportage est qu’il a l’apparence de l’objectivité que la publicité n’a pas. » Amir Dan conclut : « You can’t decide that you’re not a player »*. *vous ne pouvez pas décider que vous n’êtes pas acteur dans ce jeu Leslie Maarek et Guillaume Alliel
Une Société Girondine Cédée à l’Israélien Tama Plastic Industry
La société SAINTE GERMAINE, basée à Mérignac en Gironde, commercialise en Europe (principalement en France) des ficelles, filets et films destinés à la récolte et à la conservation des fourrages dans le monde agricole. Elle offre également d’autres types de liens, fils, ficelles, cordages,destinés aux univers de la pêche, de l’emballage, de l’industrie et de la forêt.
Cette entreprise bénéficie d’une solide réputation, établie depuis des décennies. Le groupe américain U.C.I., propriétaire de SAINTE GERMAINE depuis 2003, a décidé de mettre fin à son implication sur le marché Français et européen pour ces lignes de produits.U.C.I. a néanmoins recherché une solution visant à voir perdurer l’offre SAINTE
GERMAINE dans le futur.
La société TAMA PLASTIC INDUSTRY (ISRAEL), collabore efficacement depuis de nombreuses années sur le marché Nord-américain avec la société BRIDON, autre filiale du groupe U.C.I. C’est donc assez naturellement que les deux groupes ont trouvé un accord qui aboutit à la cession par U.C.I. à TAMA de la totalité des actifs de la société SAINTE GERMAINE à compter du 28 Juillet 2014.U.C.I. pense avoir ainsi trouvé la meilleure solution pour que les besoins et attentes de la clientèle de SAINTE GERMAINE soient satisfaits au cours des années à venir. Le savoir-faire, l’expérience, le dynamisme, le professionnalisme et l’intégrité de TAMA (fabricant de ficelles et filets, leader mondial sur son marché)
L’Université de Tel-Aviv a été classée parmi les dix premières universités du monde pour son nombre de diplômés devenus entrepreneurs
sement pour les universités hors des États-Unis et d’Europe, et les diplômés de premier cycle au deuxième rang.
Les diplômés de l’Université de TelAviv continuent de grimper dans les classements internationaux dans le domaine de l’entrepreneuriat. Une liste publiée le 28 aout par l’institut de recherche Pitchbook Data place l’Université de Tel-Aviv à la neuvième place des 50 plus grandes universités dans le monde pour le nombre de diplômés devenus entrepreneurs. Depuis 2009 les diplômés de premier cycle de l’UTA ont créé 141 entreprises, qui ont levé 1,25 milliards de dollars.
Parmi les entreprises créées par d’anciens étudiants de l’’Université de Tel-Aviv, les auteurs de l’étude citent, entre autres, Houzz, site révolutionnaire pour le design d’intérieur, Primary Data, Zerto et Qwilt.
A la tête du classement se trouve l’Université de Stanford, suivie par Berkeley et le MIT, dont les diplômés ont créé plus de 250 entreprises. L’université de Tel-Aviv a dépassé plusieurs grandes institutions universitaires américaines comme Yale, Princeton, l’Université du Texas et UCLA. De plus, les programmes de MBA de l’Université ont été classés à la 11e place dans la liste des 25 grandes écoles de gestion dans le monde pour le nombre d’entrepreneurs parmi ses diplômés. Enfin, les anciens élèves des programmes de MBA de l’UTA arrivent au premier rang de ce clas-
Le classement est basé sur des renseignements provenant de la base de données de l’Institut, qui fournit et analyse des informations sur les start-ups et le capital-risque aux investisseurs et prestataires de services. Pour le réaliser l’Institut Pitchbook a vérifié la formation de 13000 entrepreneurs du monde entier ayant créé des start-up et recruté des fonds auprès d’investisseurs en capital-risque depuis janvier 2009. «Ceux qui suivent de près l’industrie mondiale du capital-risque ne seront pas surpris qu’une institution israélienne ait percé parmi les dix premières de la liste », écrivent les auteurs du classement « en raison de la croissance d’Israël sur le plan technologique et comme centre d’investissement en capital-risque au cours de ces dernières années ». Dr. Sivan Cohen-Wiesenfeld
Satellite en Mauvaise Posture ? Le De-Orbiter Corrige les Erreurs
sont les meilleurs gages de continuité et de pérennité de l’offre à apporter à la fidèle clientèle de Sainte Germaine. Le groupe TAMA est fier de cet accord, et mettra tout en œuvre pour donner satisfaction aux partenaires de SAINTE GERMAINE, dans toutes les composantes de la relation commerciale telle qu’elle s’établit aujourd’hui. Les deux groupes prendront contact dans les prochains jours avec chaque client pour étudier les détails d’une collaboration efficace, dans le respect des intérêts de chacun, visant aussi à préserver l’originalité et la PERSONNALITÉ, la technicité, le sérieux et la transparence de l’offre SAINTE GERMAINE sur son marché. Source: http://www.fusacq.com/
Encore une entreprise israélienne que bien peu de gens connaissent. Une start-up israélienne, “Effective Space Solutions” développe une façon de remorquer les satellites lancés sur une mauvaise orbite pour les remettre sur le bon chemin. La technologie sera prête à l’emploi dans les 18 mois à venir. Le De-Orbiter de la startup, un vaisseau spatial robotique, amarre les satellites en mauvaises orbite récupère également les satellites en fin de vie afin de leur redonner du souffle et de
changer leurs positions qui peuvent êtres dangereuses. Le De-Orbiter pèse 250 kg et sera équipé d’un propulseur ionique qui offre une longue durée de vie au système, ainsi qu’une alimentation plus facile permettant de mieux contrôler le produit chimique des propulseurs. Basée à Givatayim (près de Tel-Aviv), la société a été fondée par l’ancien chef de la direction d’Israël Aerospace Industries. Source: JSS News (Copyrights)
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Quels enjeux économiques pour Israël après la guerre à Gaza? la guerre sur le budget de 2014, mais il refuse toute nouvelle augmentation du budget militaire pour 2015. 3/ LE DÉFICIT PUBLIC AUGMENTERA-T-IL ? Avant le déclenchement du conflit, le gouvernement israélien avait envisagé d’augmenter le budget pour 2015 de 8 milliards de shekels. Il est évident que cela ne suffira plus : à elle seule, la rallonge de la Défense pourrait être plus importante que l’augmentation de toute l’enveloppe budgétaire. Pour l’heure, le ministre des Finances Yaïr Lapid refuse tout alourdissement de la fiscalité : autrement dit, le coût de la guerre sera financé principalement par un relèvement du déficit public et par des coupes budgétaires. Défense, déficit, croissance, pauvreté: le conflit à Gaza laissera une marque sur la politique économique du gouvernement israélien pour 2015. Les 50 jours de conflit militaire avec la bande de Gaza marqueront l’économie israélienne : voici les 5 questions clés qui permettent de mieux mesurer l’impact du conflit sur l’économie israélienne et de mieux comprendre la politique économique que le gouvernement va mettre en place dès cette rentrée. 1/ COMBIEN A COÛTÉ LE CONFLIT À GAZA POUR ISRAËL ? Dorénavant, le coût de l’opération « Bordure protectrice » pour Israël est plus ou moins connu. Pour résumer, la
facture globale des 50 jours de conflit avec Gaza se monterait à environ 15 milliards de shekels, soit un peu plus que 3 milliards d’euros. Ce coût se ventile en trois postes : les dépenses militaires (environ 9 milliards de shekels), la baisse de production (autour de 5 milliards de shekels) et les dégâts matériels civils (1 milliard de shekels). En prenant en compte que la baisse de production (0,5% du PIB) sera récupérée plus tard et que les dégâts matériels, assez limités, seront financés par le Fonds d’Indemnisations prévu à cet effet, il restera à régler la note militaire ; celle-ci représenterait 15% du budget israélien de la Défense qui se monte à 60 milliards de shekels en 2014. 2/ QUELLES CONSÉQUENCES
POUR LE BUDGET 2015 ? Visiblement, le Budget 2015 de l’aprèsguerre à Gaza ne sera plus le même que celui qu’il aurait dû être si la guerre n’avait pas eu lieu. La principale inconnue de l’équation budgétaire reste le budget militaire ; avant le début du conflit, la Défense avait déjà demandé et obtenu pour 2014, une rallonge de 4 milliards de shekels. Pour 2015, la rallonge exigée avant la guerre, mais non encore accordée, se montait à 5 milliards de shekels. Dorénavant, la Défense exige du Trésor une rallonge de 20 milliards de shekels pour se renforcer : 9 milliards sur le compte de 2014 et encore 11 milliards pour 2015. Le Trésor serait disposé à prendre en charge une partie du coût de
Un Signal Faible ? Erdogan a Salué Yossef Lévi de l’Ambassade d’Israël à Ankara
Les soldats ont été attaqués par les personnes à bord, et plusieurs soldats ont été blessés. Neuf Turcs sont morts dans le raid et un autre a succombé à l’hôpital cette année, après quatre ans de coma. L’assaut sur le navire a suscité une condamnation générale et provoqué une crise diplomatique majeure entre la Turquie et Israël. Si les relations entre les deux pays semblaient se réchauffer jusqu’à il y a quelques mois, suite à des excuses israéliennes officielles et un accord de règlement de réparations aux victimes du Marmara, les liens se sont encore sévèrement dégradés après l’escalade à Gaza.
Erdogan, qui a remporté la présidence le 10 août après avoir servi comme Premier ministre pendant les 11 années précédentes, a rencontré Yossef Lévi Sfari, le chargé d’affaires de l’ambassade d’Israël à Ankara, et lui a serré la main lors d’une réception avec des diplomates à l’occasion du Jour de la Victoire de la Turquie – célébrant l’Indépendance de la nation. Erdogan, cherchant à renforcer son
nouveau poste, largement symbolique, évite tout contact direct avec les responsables israéliens depuis l’opération Plomb durci de 2008 à Gaza. La réunion de samedi avec Levi Sfari a été largement couverte par la presse locale. Les tensions diplomatiques entre les pays se sont détériorées après l’incident du Mavi Marmara en 2010, lorsque des commandos israéliens ont pris d’assaut le navire turc, la plus grande flottille envoyée par le groupe islamiste IHH.
Au cours de l’opération Bordure protectrice, le président turc a déclaré que les actions d’Israël à Gaza étaient pires que celles d’Adolf Hitler envers les Juifs, et qu’Israël, qu’il a accusé de commettre un génocide, « se noierait dans le sang ». Erdogan a également cherché à positionner la Turquie comme médiatrice centrale dans le conflit avec le Qatar. Israël a rejeté à plusieurs reprises ces deux nations comme médiatrices, voyant l’Egypte et les Etats-Unis comme seules parties crédibles. Source: The Times of Israel (Copyrights). Titrage IsraelValley
Un calcul rapide montre qu’en relevant le déficit d’un point (c’est-à-dire de 2,5% du PIB initialement prévus à 3,5% du PIB), l’Etat débloquerait 10 milliards de shekels. Comme cela ne suffira pas, il faudra aussi se résoudre à couper transversalement dans les budgets civils pour amortir le choc ; pour 2014, le gouvernement vient d’autoriser une coupe de 2% dans les dépenses civiles, et les mêmes économies seront sans doute exiger pour 2015. 4/ ET LA CROISSANCE DANS TOUT ÇA ? L’enjeu économique principal pour 2015 reste l’accélération de la croissance : pour compenser les pertes de production liées au conflit à Gaza, l’économie israélienne devra progres-
ser à un taux supérieur à 3% l’an. En ce sens, la décision de ne pas augmenter l’impôt sur le revenu est favorable à la croissance : le pouvoir d’achat des classes moyennes est un des moteurs de la croissance de l’économie israélienne de la fin 2014 et de 2015. En revanche, l’Etat devra limiter les coupes budgétaires et favoriser l’investissement, quitte à alourdir le déficit public. Par chance, la conjoncture internationale est favorable à l’économie israélienne : le Trésor israélien pourrait profiter des faibles taux d’intérêt dans le monde pour emprunter de l’argent à bon marché et financer les investissements productifs qui sont nécessaires pour soutenir la croissance. 5/ QUE DEVIENDRONT LES ENJEUX SOCIAUX ? À la veille du conflit à Gaza, le gouvernement israélien s’apprêtait à adopter deux réformes sociales d’importance : 0% de TVA sur le logement neuf et le plan de lutte anti-pauvreté recommandé par la commission Elalouf. Or, ces deux chantiers sociaux ont un coût qui n’est pas négligeable pour le budget de l’Etat : 3 milliards de shekels par an pour la TVA à 0%, et 8 milliards par an pour faire baisser de moitié le nombre de pauvres au cours des dix prochaines années. Le gouvernement devra choisir ses priorités et en dégager le financement correspondant, sans alourdir encore le niveau de la dette publique. Jacques Bendelac (Jérusalem)
Pourquoi Un Cessez Le Feu ? Le 1er Ministre Israélien : Interview Choc à la TV
Jérusalem – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé samedi à la télévision qu’Israël avait accepté de cesser les hostilités à Gaza pour garder des ressources face à d’autres menaces régionales potentielles.
AFP (Copyrighst) : «Nous avons combattu 50 jours et nous aurions pu combattre 500 jours, mais nous sommes dans une situation où nous avons l’Etat islamique aux portes de la Jordanie, Al-Qaïda dans le Golan et le Hezbollah à la frontière avec le Liban, a déclaré M. Netanyahu lors d’un entretien à la télévision publique israélienne diffusé samedi soir. Nous avons décidé de ne pas nous embourber dans Gaza, (…) nous avons décidé de nous limiter à notre objectif: ramener le calme aux citoyens d’Israël, a-t-il ajouté. Après plusieurs trêves unilatérales ou bilatérales avortées, les deux camps ont fini par s’entendre mardi sur un cessezle-feu illimité mettant un terme à 50 jours de guerre qui ont fait 2.143 morts côté palestinien et 71 côté israélien. Benjamin Netanyahu a appelé le président palestinien Mahmoud Abbas, avec qui il affirme que les contacts sont réguliers, à faire un choix entre des négociations de paix avec Israël ou le Hamas.
Les Palestiniens doivent comprendre qu’ils doivent choisir entre la paix ou le Hamas, a-t-il ajouté. Depuis sa réconciliation en avril avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) dominée par le Fatah de M. Abbas, le Hamas est revenu au premier plan dans le jeu politique palestinien, provoquant la colère d’Israël qui a refusé de reconnaître la légitimité du gouvernement d’union palestinien formé début juin. Des pourparlers doivent réunir dans un délai d’un mois Israéliens et Palestiniens sur les sujets les plus sensibles comme la libération de prisonniers palestiniens, la réouverture de l’aéroport à Gaza ou la démilitarisation de l’enclave. Nous n’avons aucun problème à ce que l’Autorité palestinienne prenne le contrôle de Gaza, nous avons un problème si le Hamas tente de prendre le contrôle de la Judée-Samarie (le nom donné par les Israéliens à la Cisjordanie), a déclaré le Premier ministre israélien lors d’une autre interview accordée à la deuxième chaîne de télévision et également diffusée samedi soir. Israël ne peut pas faire la paix avec un interlocuteur qui souhaite sa destruction, a-t-il ajouté. (©AFP)