GRATUIT - Numéro 317 - Edition du 22 Septembre au 29 Septembre
Journal israélien en langue française
L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Septembre au 29 Septembre
Il est temps d’oublier et d’en finir avec l’année 5774 … pour une année meilleure 5775
Chana Tova à toutes et à tous
L’année 5774 arrive à son terme et la leçon que nous pouvons retenir de celle-ci, c’est qu’elle a été très dure pour la communauté juive en France et en Israël notamment avec la montée de l’antisémitisme et des agressions antisémites qui sont en constante progression comme nous l’indique le dernier rapport du CRIF. Ce rapport montre que le nombre d’agressions a augmenté de plus de 91% par rapport à la même période de l’année dernière. Cela est dû au fait de l’exportation du conflit israélo-palestinien en France notamment lors de la dernière confrontation avec les terroristes du Hamas suite au bombardement quotidien des villes du Sud d’Israël. Le gouvernement Netanyahu avait donc décidé de réduire à néant la capacité militaire du Hamas avec une opération nommée «Bordure Protectrice». Ces actions ont entrainé, en France, des manifestations dans les plus grandes villes (Paris, Marseille, Lyon, Lille et bien d’autres) au cours desquelles on a entendu des manifestants appelant à égorger des Juifs ou bien des slogans comme «mort aux Juifs», «les Juifs, hors de France». Ces manifestants, issus à 90% de l’immigration maghrébine et de leurs acolytes gauchistes, Mélenchon, Besancenot, Poutou, les communistes, la racaille et les casseurs. Je parle bien évidement de ces jeunes musulmans désœuvrés qui ne savent plus à quel saint se vouer, qui se font enrôler dans les filières djihadistes en partance pour la Syrie ou bien pour l’Irak … Ces jeunes qui seront bientôt de retour en France pour commettre de nouveaux méfaits … Nous avons pu assister en plus des slogans antisémites, à des tentatives de pogrom ou de saccages de synagogues comme cela s’est passé à Paris, à la synagogue de la rue de la Roquette ou bien à la synagogue de Sarcelles. Sans le courage de nos jeunes de la
LDJ et du BETAR qui ont repoussé ces attaques, nous aurions assisté à un bain de sang … Merci encore une fois à nos jeunes qui ont répondu présent contrairement à certains responsables communautaires complètement absents au moment des faits et appelant à soutenir la proposition du ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, de dissoudre la LDJ … Ces responsables se reconnaitront. Pendant ce temps, 65 Hayalim, à peine sortis de l’adolescence sont morts pour la grandeur de l’état d’Israël et du Ham Israël. Leurs parents peuvent être fier de ce que ces hayalim, leurs enfants, nous ont donné à nous, Juifs du monde entier et à l’état d’Israël contre ses barbares du Hamas, ces djihadistes qui se battent pour l’état Islamique en Syrie et en Irak. Etat Islamique que notre cher Ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, veut appeler DAESH. Pourquoi changer de nom ? Nous savons que la communauté musulmane est importante en France mais il ne faut pas abuser … Dans quelques temps, nous ne dirons plus France pour nommer notre pays ? Monsieur Laurent Fabius, un peu de dignité, nous sommes fiers de notre langue. Mes amis, il ne faut pas se voiler la face, aujourd’hui, malheureusement, les occidentaux doivent savoir que nous sommes dans le même bateau et nous avons un ennemi commun : les islamistes radicaux. Alors il est temps de s’unir contre cet ennemi … Il faut faire passer le message à nos relations qui ne sont pas de notre communauté et dire qu’Israël a bel et bien gagné la guerre. Gaza est à plus de 60% détruite. Il faudra, d’après les experts, pas moins de 10 ans pour reconstruire ce qui a été détruit … Leur capacité militaire a été réduite considérablement. Nous de-
Hommage à Mikael KORNBLUM zal La rédaction d’Israel Actualités et toute l’équipe de l ASI-ABSI-KEREN OR, présentent leurs sincères condoléances à toute le Famille KORNBLUM, suite au départ prématuré de leurs fils, frère et petit fils: MIKAEL KORNBLUM (zal): 27 ans, décédé au mois de juillet 2014. Nous exprimons toute notre affection à sa grand mère: Fanny Kornblum, militante infatigable au service de la communauté juive et d’Israel. Que le ciel accueille,comme il se doit, Mikael et soutienne sa famille face à cette perte qui nous laisse tous sans voix et sans réponse face à l’éternel question: POURQUOI ? Alain Sayada et Gil Taieb
vons faire passer le message en disant qu’Israël est la seule démocratie de cette partie du monde, qu’Israël est aux avants postes contre ces barbares, que le peuple juif ne veut qu’une seule chose : vivre en paix avec ses voisins . Israël contribue au rayonnement de la planète par des avancées technologiques dans tous les domaines contrairement à ceux qui contribuent à semer la terreur et la mort. Ceux qui ne demandent qu’une chose : la destruction du monde occidental au profit du Califat et d’un monde musulman opprimant les minorités. Il suffit de voir ce qu’ils font aux chrétiens en Irak et en Syrie. Mais il est clair que tous les musulmans ne sont pas dans ce cas là, il ne représentent qu’une minorité, comme ces 930 djihadistes partis faire le djihad et qui reviendront un jour ou l’autre en France. Il est très dommageable que la majorité d’entre eux (les
musulmans en France sont près de 5 millions) ne se fassent pas entendre et qu’ils ne fassent pas le ménage chez eux en les mettant hors d’état de nuire. Mes amis, là où vous serez, il sera temps de lever la tête et de crier haut et fort à ceux qui n’entendent pas que nous sommes leurs alliés, que ce soient les chrétiens ou bien les musulmans modérés, qu’il est important de se battre contre l’obscurantisme et qu’un jour où l’autre, avec la grâce de D…, nous serons entendus. Il faut rappeler à nos gouvernants et au monde entier qu’Israël est le seul état démocratique et que les Juifs sont un peuple qui veut vivre en paix avec leurs voisins. Beaucoup d’occidentaux devraient y réfléchir au lieu de baisser leur pantalon devant les monarchies du Golfe qui ne cherchent
qu’à financer les djihadistes que nous retrouverons très prochainement dans les rues des capitales occidentales. Au nom de toute l’équipe d’ Israël Actualités, nous vous souhaitons pour cette année 5775 une année de joie et de paix. Nous espérons qu’Israël verra le jour où la paix régnera enfin, que les enfants du sud d’Israël n’entendent plus les sirènes pour courir dans les abris, que les islamistes seront une fois pour toutes neutralisés, que nos ennemis aillent en enfer. Pour mes frères juifs, que cette année leur apporte santé, parnassa et joie. Que personne ne puisse être dans le chagrin. Amen Am Israel Hai Alain Sayada
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Le Qatar et la Turquie forgent leur plan Expulsion de Meshaal du Qatar La Tunisie dément avoir offert de sauvetage du Hamas et cie gion.
l’asile au chef du Hamas
Le Qatar et la Turquie représentent les derniers partisans des Frères Musulmans (en plus de la Tunisie et de quelques rares), mis hors-la-loi par l’Egypte et plusieurs pays-membres du Conseil de Coopération du Golfe. Des sources au sein des Frères Musulmans ont fait savoir que Doha a comencé à expulser plusieurs Islamistes égyptiens. Elles se sont empressées de préciser que plusieurs de ces Frères Musulmans exilés avaient été accueillis en Turquie. Le Qatar et la Turquie, tous deux partisans prédominants des Frères Musulmans et du Hamas, ont forgé et renforcent leur alliance stratégique. Ce signe de défiance semble surtout s’adresser au puissant voisin du Qatar, l’Arabie Saoudite. Plutôt que « d’expulsion » de la matrice terroriste du Hamas et des Frères Musulmans, il est plus judicieux d’évoquer un Turn-Over (ou syndrome de la Grande Porte Tournante), s’appuyant sur la complicité d’autres lieux possibles de résidence : Malaisie, Tunisie, Soudan, avec pour plaque tournante, Ankara-Istanbul, déjà capitale mondiale du recrutement et de passage d’éléments de l’Etat Islamique. Le Qatar et la Turquie se sont mis d’accord sur l’établissement d’un véritable Conseil de Coopération stratégique qui assurerait leur complète
coordination au Moyen-Orient. L’existence de ce Conseil s’est décidée, au cours de la visite à Doha du Président turc Recep Tayyip Erdogan, accueilli par Tamim, l’Emir du Qatar. Cet évènement marquait la troisième visite d’Erdogan au Qatar en moins d’un mois, depuis qu’il est devenu Président, en août 2014. “Ils ont décidé de mettre sur pied un Conseil Suprême de Coopération Stratégique sous la coprésidence de Son Altesse l’Emir et du Président turc, afin de discuter des moyens de promouvoir les relations entre les deux pays et de suivre tous les sujets régionaux dans différents champs d’application », a précisé un communiqué émis le 15 septembre. Des responsables ont ajouté que ce conseil stratégique développera la coopération entre Ankara et Doha. Il traitera de tous les sujets, principalement des conflits en cours dans la ré-
Le Qatar &accueille plus de 200 membres importants des Frères Musulmans et du Hamas, don’t on pense que la plupart pourrait quitter les lieux autour de novembre 2014 pour des pays tels que la Malaisie, la Tunisie et la Turquie. Erdogan s’est déjà déclaré très heureux d’accueillir ces confrérie chez lui. Les responsables ont aussi dit qu’Erdogan et Tamim ont discuté du type d’assistance militaire que la Turquie va pouvoir apporter aux forces militaires et de sécurité du Qatar. Les décideurs turcs ont passé en revue les propositions faites par le Ministre de l’Intérieur qatari Abdullah Bin Nasser Bin Khalifa. La Turquie a aussi réclamé au Qatar 1, 2 millard de mètres-cube de livraison de Gaz naturel. worldtribune.com Adaptation : Marc Brzustowski.
La Tunisie plutôt préoccupée par ses frontières et l’organisation de ses élections a démenti lundi dernier avoir offert l’asile politique au chef du Hamas en exil, Khaled Meshaal, invité à quitter le Qatar un jour après que l’émirat a appelé également les dirigeants des Frères Musulmans égyptiens à quitter son territoire. Selon le journal tunisien « Al-Shourouq », le dirigeant du mouvement d’Ennahda, Rashed Ghannouchi, s’est entretenu avec le président Turc, Recep Tayyip Erdogan, sur la possibilité d’un accueil provisoire pour un certain nombre de leaders des Frères Musulmans. Le cas du chef du Hamas en
exil aurait également été abordé. Le journal affirme que Khaled Mechaal et les autorités tunisiennes ont eu de nombreux contacts pour assurer son séjour après que le Qatar lui a demandé de quitter le pays. Toutefois, des sources proches du Hamas ont démenti mardi tout changement de statut du mouvement islamiste et de ses responsables au Qatar. Lundi, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé que son pays est prêt à accueillir les responsables des Frères musulmans égyptiens en cours d’expulsion du Qatar. Yves Perez
«Vous avez souffert, à présent c’est notre tour», dit le pape aux juifs
Poutine – Mes troupes pourraient arriver en deux jours à Riga, Vilnius, Tallinn, Varsovie et Bucarest
«Vous avez souffert, à présent c’est notre tour», a dit le pape François au président du Congrès juif mondial (WJC), Ronald Lauder, dans une allusion aux persécutions des chrétiens d’Irak, a rapporté M. Lauder jeudi à la presse à Rome. Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung affirme que Poutine a récemment déclaré au président ukrainien Petro Porochenko : « Si je le voulais, les troupes russes pourraient arriver en deux jours, non seulement à Kiev, mais aussi à Riga, Vilnius, Tallinn, Varsovie et Bucarest » Le journal a obtenu accès à des documents internes à l’Union européenne qui contiennent ces
propos, qui ont été rapportés à José Manuel Barroso, par Porochenko, lors de la visite du président de la Commission européenne, le 12 septembre, à Kiev. « Je ne commente pas les signes d’une psychose collective », a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine. La Commission européenne a elle déclaré qu’elle n’avait pas l’in-
tention de « mener sa diplomatie dans les médias » ni de « commenter des extraits de conversations confidentielles ». La Süddeutsche Zeitung rappelle que l’Europe est divisée sur le cas russe, plusieurs pays très dépendants de leurs liens économiques avec Moscou freinant des quatre fers sur le dossier des sanctions.
«Ce sont d’abord les juifs qui ont souffert des attaques sauvages commises à leur encontre (par les nazis, ndlr), et le monde est resté silencieux», a rappelé M. Lauder, qui a été reçu mercredi soir par le pape au Vatican. «Aujourd’hui, ce sont les chrétiens qui sont anéantis et les réactions sont peu nombreuses: pourquoi personne ne réagit?», s’est-il interrogé en condam-
nant, comme le pape, les attaques contre des chrétiens au Moyen-Orient. Il faut «que cela cesse, car c’est immoral», a-t-il insisté, en rappelant qu’il avait dénoncé en août dans une tribune du New York Times le silence face à ces persécutions et la solidarité de la communauté juive avec ses «frères chrétiens». Evoquant une nouvelle fois l’idée que le monde est engagé dans «une troisième guerre mondiale» du fait des extrémismes religieux, le pape a affirmé que juifs et chrétiens devaient prier ensemble pour la paix, a également rapporté M. Lauder.
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Arab Bank accusée de financer le terrorisme: début des délibérations vendredi
Un jury new-yorkais commencera vendredi à délibérer sur la culpabilité de la banque Arab Bank accusée d’avoir financé des attentats islamistes et transféré des millions de dollars au Hamas durant la deuxième Intifada. La prestigieuse banque multinationale basée en Jordanie comparaît depuis mi-août devant la cour fédérale de Brooklyn à New York, à la suite d’une plainte déposée par quelque 300 Américains, victimes ou ayants-droit de victimes d’une vingtaine d’attentats terroristes entre 2001 et 2004 en Israël, Gaza et en Cisjordanie. Selon l’un de leurs avocats, les plaignants réclament un milliard de dollars en réparation. Jeudi, la défense d’Arab Bank a fait valoir qu’aucun élément n’attestait que les cadres de la prestigieuse banque arabe aient soutenu le terrorisme. «Il n’y a pas un mot de témoignage dans cette affaire qui vous conduira à conclure qu’une de ces personnes a délibérément soutenu le terrorisme. Pas un mot», a plaidé l’avocat Shand Stephens à l’adresse du jury, en concluant un mois de procès à New York. La banque est accusée d’avoir versé 5.300 dollars aux familles d’auteurs d’attentats suicides pour le compte de l’organisation non-gouvernementale Saudi Committee.
Arab Bank ne nie pas avoir transféré de l’argent à des Palestiniens à la demande de Saudi Committee, qui a des comptes chez elle. Mais elle objecte que les bénéficiaires ne figuraient sur aucune liste terroriste. «Aucun d’entre eux, pas un seul ne figure sur la liste des Etats-Unis, de l’ONU ou de l’UE», a martelé l’avocat de la banque, au cours de plus de trois heures de plaidoiries devant le tribunal fédéral. Rien ne prouve que l’argent transféré par la banque ait été utilisé pour financer des attentats terroristes, comme ceux revendiqués par les mouvements islamistes tels que le Hamas et le Jihad islamique, a-t-il repris. Il a argué qu’entre 2000 et 2004, aucun gouvernement n’avait taxé le Saudi Committee d’activité terroriste et que ses versements tous les mois à quelque 15.000 personnes étaient publics et approuvés par Israël. «Ce n’est pas le rôle d’une banque d’arrêter des paiements qui ont été approuvés par tous ceux qui sont impliqués», a ajouté l’avocat. «On ne punit pas la famille de quelqu’un qui commet un acte criminel. On ne fait pas ça aux Etats-Unis (...) et ils ne le font pas en Cisjordanie et à Gaza». Arab Bank possède 600 succursales dans 30 pays.
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Le Centre Simon Wiesenthal demande la création d’une vigie de l’antisémitisme
hostiles à l’intervention israélienne à Gaza, M. Cooper a mis en exergue plusieurs facteurs, comme l’islamisme radical, très actif sur internet et les réseaux sociaux, ainsi qu’un «+anti-israélisme+» de plus en banalisé.
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Allemagne: des responsables musulmans annoncent une journée contre la «haine»
Le gouvernement allemand devrait procéder à «une étude afin de comprendre cette dynamique», a-t-il suggéré.
Le Centre Simon Wiesenthal, que ce célèbre chasseur de nazis a fondé, a demandé mardi Berlin la création d’une vigie de l’antisémitisme en Allemagne, puis en Europe, afin de coordonner la lutte après plusieurs dérapages dans le sillage du conflit israélo-palestinien. «Nous demandons» à l’Allemagne «la création d’un +envoyé spécial+ sur les questions d’antisémitisme qui serait rattaché à la chancellerie», a déclaré au cours d’une conférence de presse Abraham Cooper, du Centre Simon Wiesenthal de Los Angeles. M. Cooper a invoqué le modèle américain du bureau de lutte contre l’antisémitisme, rattaché au département d’Etat et actuellement dirigé par Ira Forman, qui a le titre de «special
envoy». «Dans un second temps, et en raison du rôle de plus en plus central de l’Union européenne», M. Cooper a suggéré que Berlin porte cette idée à Bruxelles afin qu’un autre poste comparable soit créé pour remplir cette tâche, cette fois au niveau européen. «Nous demandons» qu’une instance soit «uniquement focalisée sur les questions d’antisémitisme», ce qui ne revient pas à dénigrer des problèmes comme les discriminations à l’encontre des Roms et l’islamophobie, a-t-il insisté. Évoquant la résurgence de l’antisémitisme en Europe et en Allemagne, où plusieurs slogans antisémites ont été scandés au cours de manifestations
M. Cooper a en outre enjoint Berlin à émettre un mandat d’arrêt contre Abu Bilal Ismail, un imam radical sous le coup d’un enquête de la justice allemande pour avoir lancé en juillet dans un prêche à l’intérieur d’une mosquée de la capitale allemande des appels à l’extermination des juifs. Lundi, au lendemain d’une manifestation contre l’antisémitisme à laquelle a participé la chancelière Angela Merkel, le Congrès juif mondial (WJC), qui a de dimanche à mardi la première réunion de son histoire à Berlin, a déploré de son côté dans une résolution que plusieurs pays européens ne respectent pas les textes internationaux dans la lutte contre l’antisémitisme. Mardi, des membres du WJC se sont recueillis au mémorial «Gleis 17» («Quai 17»), à l’ouest de Berlin d’où ont été déportés 56.000 juifs berlinois à partir d’octobre 1941.
Des responsables de la communauté musulmane en Allemagne ont annoncé qu’ils organisaient vendredi une journée d’action «contre la haine» dans plusieurs villes du pays, en réponse à un contexte de tensions dans le sillage du conflit israélo-palestinien. Cette journée, baptisée «Musulmans contre la haine et l’injustice», se tiendra à l’appel du Conseil de coordination des musulmans, l’une des principales coordinations musulmanes d’Allemagne. Sont prévues diverses manifestations ou prières pour la paix. Quelque 2.000 mosquées à travers l’Allemagne prendront part à cette journée, notamment à Berlin, Hambourg, Munich ou Hanovre, ont précisé mardi des responsables musulmans lors d’une conférence de presse à Berlin. «Nous voulons donner un symbole de cohésion et de +vivre-ensemble+», a précisé Ali Kizilkaya, porte-parole du Conseil, en soulignant que, ces derniers mois, cinq mosquées avaient été prises pour cible en Allemagne. Selon les responsables, cette journée s’inscrit contre tous les extrémismes. «En tant que communauté, nous devons nous mobiliser contre ces actes
de haine envers des mosquées, églises, synagogues» ou n’importe quel lieu religieux. «Nous sommes tous concernés, il n’y a aucune différence à faire», a insisté M. Kizilkaya. «Je suis juif si une synagogue est attaqué, chrétien si des chrétiens sont persécutés comme par exemple en Irak. Je suis musulman si des engins explosifs sont lancés contre» des mosquées, a souligné Aiman Mazyek, du Conseil central des musulmans. «Nous musulmans ne voulons plus nous taire» lorsque l’Islam est utilisée de façon abusive, «quand il est confisqué par des criminels et des terroristes», a poursuivi M. Mazyek. «Nous voulons dire clairement que les terroristes et les criminels ne parlent pas au nom de l’Islam (...) et qu’ils n’ont pas de place chez nous», a-t-il encore ajouté. Interrogés sur les jeunes partis grossir les rangs des organisations islamistes comme l’Etat islamique (EI), à l’image de Kreshnik Berisha, jugé depuis lundi à Francfort, Zekeriye Altug a déclaré que «beaucoup ne sont pas socialisés dans nos communautés». «Les mosquées n’ont aucun contact avec ces jeunes là, sinon, elles pourraient les dissuader», a-t-il affirmé.
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L’Afrique du Sud enquête sur les valises de dollars de deux Nigérians et un Israélien
Bolivie: attentat terroriste antisémite
La police sud-africaine a ouvert une enquête mardi après la saisie de plus de neuf millions de dollars en liquide dans les bagages de deux Nigérians et un Israélien arrivés en jet privé début septembre et soupçonnés de venir acheter des armes. L’argent, découvert à leur arrivée à l’aéroport de Lanseria près de Johannesburg, était réparti en 90 liasses de 100.000 dollars dans deux attachés-cases noirs dont le ressortissant israélien, Eyal Mesika, détenait la combinaison d’ouverture, selon le parquet.
Samedi dernier, un attentat à la dynamite a endommagé le cimetière juif de La paz, en Bolivie, où s’était déjà produit une double attaque aux cocktails Molotov contre la synagogue de Cochabamaba en avril et juin dernier. Ricardo Udler, président de la communauté juive de Bolivie, s’est adressé au gouvernement, après cette dernière attaque : “Si ces attaques continuent, nous risquons d’affronter des problèmes que nous regretterons. C’est maintenant qu’il convient de prendre les choses en main, de s’assurer que cela ne nous échappe pas, et ensuite de se lamenter des conséquences.”
L’ AJC (American Jewish Committee) a mis le gouvernement en cause : “L’hostilité du président Morales envers Israël a encouragé les attaques contre la population juive dans les médias, et les violentes attaques qui ont découlé,” a déclaré Dina Siegel Vann, directrice des affaires d’Amérique latine à l’AJC. “On se dirige vers une pente dangereuse que le gouvernement peut et doit vigoureusement combattre.” En juillet, Evo Morales, aveuglé par une vision partiale dont on cherchera l’origine, a déclaré qu’Israël est un « état terroriste », du fait qu’il n’est pas resté sans réagir aux attaques du Hamas et parce qu’il a empêché ce dernier de massacrer des Juifs. Il a en
outre exigé que les citoyens israéliens obtiennent dorénavant un visa pour entrer en Bolivie. Selon nos informations sur place, le gouvernement avait initialement décidé de ne pas mentionner l’attentat dans la presse, dans l’espoir que l’absence de publicité décourage les terroristes de recommencer. Le postulat était que l’antisémitisme ne pouvait pas être à l’origine des attentats, mais le désir de faire du buzz… On ne s’étonnera pas, avec un raisonnement si brillant du gouvernement Morales, que la Bolivie se traine à la queue de l’Amérique du sud. © Jean-Patrick Grumberg
«Malgré les différentes explications sur la provenance de l’argent qui ont été données, ces explications étaient faibles et pleines d’incohérences», a indiqué à l’AFP un porte-parole du parquet, Nathi Mncube.
Une facture établie par l’entreprise sud-africaine Tier One Services au nom d’une société chypriote pour «l’achat de divers matériels d’armement et d’hélicoptères destinés à être utilisés au Nigeria» a également été retrouvée, a-t-il précisé. Or, la société sud-africaine, spécialisée dans les services aériens, la logistique, la sécurité et la gestion du risque, n’a pas de licence pour faire de la vente d’armes. Aucune arrestation n’a eu lieu à ce stade. «Nous continuons d’enquêter», a précisé à l’AFP un porte-parole de la police Solomon Makgale, visiblement très réticent à s’exprimer sur cette affaire qui a déclenché une foule de spéculations au Nigeria.
Un ex-SS de 93 ans, qui aurait travaillé à Auschwitz, mis en accusation été condamné à 5 ans de prison pour participation aux meurtres de 28.000 Juifs, le tribunal ayant établi qu’il était garde au camp de Sobibor, même sans prouver son implication directe dans les crimes. Un Allemand de 93 ans, ex-membre des SS qui aurait travaillé au camp d’extermination d’Auschwitz entre mai et juillet 1944, a été mis en accusation lundi par le parquet de Hanovre (nord) «pour complicité de meurtres dans au moins 300.000 cas». Ce nombre extrêmement important de victimes est calculé en fonction du nombre de morts estimés dans les chambres à gaz entre le 16 mai et le 11 juillet 1944: au moins 300.000, après l’arrivée de 137 convois avec environ 425.000 personnes à bord en provenance de Hongrie. Pendant plus de 60 ans, les tribunaux allemands n’ont jugé que des accusés pour lesquels ils disposaient de preuves directes ou de témoignages. Mais la condamnation de l’apatride d’origine ukrainienne John Demjanjuk à Munich en mai 2011 a fait jurisprudence. Demjanjuk avait
Dans un communiqué publié lundi, le parquet de Hanovre a indiqué: «l’accusé aurait aidé entre mai et juillet 1944 dans le camp d’extermination d’Auschwitz à faire disparaître les bagages des déportés. Cela permettait d’anéantir toute trace d’extermination avant l’arrivée des prochains convois». «L’accusé savait que les détenus, juifs en majorité, étaient immédiatement après leur arrivée exterminés dans les chambres à gaz d’Auschwitz quand ils n’étaient pas sélectionnés pour travailler», a-t-il ajouté. Le tribunal de Lüneburg doit maintenant décider de l’ouverture du procès. Plus de 6.000 personnes ont travaillé à Auschwitz, où quelque 1,1 million de Juifs, Tziganes, homosexuels ou opposants politiques ont péri, dans des chambres à gaz, d’épuisement ou de maladie.
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La « stratégie » d’Obama n’a pas de sens pour ses généraux rique, expérience jugée précieuse, alors que ces tribus vont à nouveau être l’objet d’une tentative de séduction de Bagdad et de Washington. Il a aussi été chef adjoint du commandement central américain en charge du Moyen-Orient, puis patron de la coalition internationale en Afghanistan entre 2011 et 2013… Allen connaît également très bien le général Lloyd Austin, patron du Commandement central, qui sera chargé de la campagne militaire américaine contre l’EI.
De l’intérêt d’avoir deux bras gauche… Ce qui est tout-à-fait inédit, c’est une nouvelle façon « politique » de faire la guerre en se passant de l’avis de ses généraux les plus chevronnés. La guerre vue du ciel et de l’arrière… Un monde merveilleux où on pourra se passer de militaires et régler les problèmes par jeux vidéos entre Maîtres du monde. La stratégie militaire de Barack Obama suscite plus que des réserves chez les spécialistes. Tandis que les États-Unis se mobilisent au sein de la coalition interna-
tionale pour combattre les djihadistes de l’État islamique, les analystes militaires sont perplexes sur la tactique à adopter. Outre les bombardements, ils estiment qu’un engagement au sol est inévitable . C’est un général des marines à la retraite respecté que Barack Obama vient de charger de coordonner l’effort de guerre international destiné à combattre l’État islamique. John Allen était commandant en chef adjoint de l’armée américaine dans la province irakienne d’Anbar, entre 2006 et 2008, au moment crucial du ralliement des tribus sunnites contre l’insurrection islamiste que combattait alors l’Amé-
Mais une lourde inquiétude n’en traverse pas moins les rangs de l’armée et des analystes militaires alors que l’Amérique repart en guerre au Moyen-Orient. La stratégie définie par le président n’est pas du tout celle que le général Lloyd Austin avait préconisée , a rapporté le journaliste Rajiv Chandrasekaran dans le Washington Post. « Répondant à une requête de la Maison-Blanche qui demandait des options… le patron des forces américaines au Moyen-Orient (Lloyd Austin, NDLR) a expliqué que son conseil était d’envoyer un contingent modeste de troupes américaines, essentiellement des forces des opérations spéciales, pour conseiller et assister les unités irakiennes », écrit le reporter. Sa recommandation a été relayée par le chef d’état-major Martin Dempsey, précise lePost, mais « écartée en faveur d’options ne mettant pas de troupes américaines terrestres sur la ligne de front ». Une situation qui semble in-
diquer que le Pentagone s’est vu imposer par la Maison-Blanche une stratégie qu’il n’a pas vraiment choisie… Quel engagement au sol
« N’importe quel analyste militaire éduqué sait qu’il ne sera pas possible de vaincre l’État islamique sans une composante terrestre significative », résume pour Le Figaro le colonel Peter Mansoor, ancien aide de camp du général David Petraeus , actuellement professeur d’histoire militaire à l’université de l’Ohio. « Bien sûr, poursuit-il, ces forces ne doivent pas nécessairement être américaines, elles pourraient être irakiennes, ou issues des tribus sunnites, ou fournies par des pays arabes, mais dans tous les cas, elles nécessiteront l’engagement de conseillers américains au sol pour assister ces troupes et fournir le lien avec la force aérienne. » Mansoor estime qu’en proposant un contingent limité au sol, « le général Lloyd Austin avait en tête des conseillers américains intégrés aux bataillons irakiens ou kurdes, et peut-être même à terme avec les groupes de l’Armée libre syrienne ». D’accord avec cette approche, Mansoor estime qu’« une douzaine de soldats américains pour chaque groupe de 700 hommes serait nécessaire ». Une suggestion qui représenterait un changement « très significatif » par rapport à la position du président.
Mansoor affirme que sa position est soutenue par « la grande majorité des spécialistes de sécurité ». « Le postulat risqué du président est que les forces irakiennes et kurdes peuvent être mises au niveau pour reprendre les territoires conquis. Rien n’est moins sûr. Quant à la stratégie visant à entraîner les forces rebelles modérées en Syrie, nous n’avons aucune indication sur le fait que ces dernières existent vraiment », avertit Mansoor. Lui croit plus à la création d’une force tribale sunnite en Irak, mais « cela ne sera possible qu’avec un vrai engagement américain et une offre politique d’autonomie très sérieuse de Bagdad ». L’Institut pour l’étude de la guerre, un think-tank qui a défendu la théorie de la contre-insurrection en Irak, préconise l’envoi de 25 000 soldats américains. « Qui d’autre pourra faire le travail ? », a lancé l’ancien secrétaire d’État de Reagan, James Baker, ce dimanche. Un tel scénario reste un tabou pour Barack Obama . Mais Mansoor prévoit un revirement. « Quand nous verrons qu’agir du ciel ne marche pas, nous serons bien obligés de nous engager au sol », prédit-il. Par Laure Mandeville Mis à jour le 15/09/2014 à 23:16 Publié le 15/09/2014 à 18:48 lefigaro.fr
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La Banque mondiale et le FMI appellent à l’aide internationale pour Gaza
La Banque mondiale et le FMI ont affirmé le besoin vital de l’aide internationale et d’une levée du blocus imposé à la bande de Gaza dévastée par la guerre en juillet et août. « Sans action immédiate de la part de l’Autorité palestinienne, des donateurs et du gouvernement israélien pour revitaliser l’économie et améliorer le climat des affaires, une reprise de la violence telle que nous l’avons vue ces dernières années reste un danger clair et réel », dit Steen Lau Jorgensen, directeur de la Banque mondiale pour la Cisjordanie et la bande de Gaza dans un communiqué publié par l’institution siégeant à Washington. Dans des rapports publiés simultanément et collectant des données
d’avant la guerre, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international parviennent peu ou prou aux mêmes conclusions sur la nécessité de la mobilisation internationale, d’un allègement du blocus imposé à la bande de Gaza et d’une gouvernance renforcée de l’Autorité palestinienne, en particulier en matière budgétaire. « L’impact économique du conflit à Gaza est difficile à évaluer à ce stade », dit le rapport du FMI. « Mais l’ampleur des destructions et les ressources limitées dont disposent la Cisjordanie et Gaza rendent cruciale une mobilisation de l’aide internationale », ajoutet-il, moins d’un mois avant une conférence internationale de donateurs prévue le 12 octobre au Caire.
La Terreur sexuelle et la rigidité peuvent-elles causer la perte de l’E.I ? Analyse : L’EI a d’autres soucis que les frappes US. La terreur sexuelle pratiquée par l’organisation et son système juridique draconien pourraient causer sa perte. Au moment où les frappes américaines en Irak ont un retentissement jusqu’en Syrie, les combattants de l’Etat islamique sont de plus en plus anxieux. Plusieurs preuves indiquent que les combattants de l’EI se cachent à Racca, capitale auto-proclamée du Califat, de peur des représailles américaines. D’autres sources, en provenance de Mossoul affirment que les djihadistes ont abandonné plusieurs positions stratégiques autour de la ville, et ne soutiennent pas seulement le djihad et autres actes de martyrs, mais cherchent aussi le calme et la sécurité. Il y a d’autres sources d’inquiétude pour l’EI, outre les frappes de la coalition sous l’égide des Etats-Unis et la traque des dirigeants de l’EI par les forces peshmergas kurdes. Le problème vient du profond mécontentement de la population locale face à l’administration du califat islamique et son système juridique imposés. Depuis de nombreuses années, les habitants de Syrie et d’Irak souffrent du manque d’encadrement juridique et du despotisme des autorités locales. Un exemple révélateur de cet autori-
tarisme a eu lieu en mars 2011 lorsque des adolescents ont été arrêtés et assassinés par des policiers pour avoir taggué des inscriptions anti-Assad dans la ville de Deraa, un événement qui a été l’un des déclencheurs de la révolution syrienne. Pourtant, même en Syrie les femmes pouvaient se promener en sécurité dans les rues, même jusque dans la nuit si elles étaient amenées à se déplacer ou à travailler loin de la maison. La situation était bien pire en Irak depuis 2003, et encore – les codes d’éthiques locaux fournissent un éventail de protection des femmes et des jeunes filles. La situation a radicalement changé depuis que certaines régions de Syrie et d’Irak ont été capturées par l’Etat islamique. Les chefs de cette organisation meurtrière ont recours à la terreur sexuelle pour effrayer les femmes musulmanes, ou non, selon de nombreux témoignages. Depuis le début de l’expansion de l’Etat islamique, des milliers de femmes et de filles, en Syrie et en Irak, ont été violées par des militants de l’EI et par d’autres, en particulier les Chiites, Yazidis et Kurdes qui les ont transformées en véritables esclaves sexuelles, vendues aux pays voisins, y compris dans les pays du Golfe, en Syrie et en Jordanie. Les dirigeants de l’EI citent les versets du Coran qui mentionnent l’esclavage, et justifient ainsi leurs actions par la Sunna (coutume, ndlr) du Prophète. Il y a également des problèmes dans les
régions sunnites où les drapeaux noirs volent au-dessus des minarets. Selon les témoignages de musulmans européens et américains contactés par les recruteurs de l’Etat islamique, et grâce à certains tweets et messages publiés sur internet, l’organisation promet d’offrir à ses combattants des « femmes décentes » pour se marier. Bien que certaines femmes étrangères, originaires de pays arabes et européens s’étaient déplacées en Irak et en Syrie afin de soutenir les efforts des djihadistes et s’engager dans ce qui est appelé le « djihad sexuel », elles ne sont pas plus d’une douzaine, et certainement pas assez pour assouvir les désirs des militants de l’EI. De ce fait, les autorités du Califat ont trouvé une autre solution : marier les femmes locales des régions conquises aux djihadistes étrangers afin de calmer les ardeurs et éviter les viols massifs des femmes musulmanes des localités. Récemment, de nombreux cas ont été rapportés par les médias arabes en Syrie et en Irak, où les dirigeants islamiques des localités poussent les familles à donner leurs filles en mariage. D’après certains rapports de la chaîne télévisée Emirati Al-Aan, dans de nombreux cas, les jeunes femmes sont mineures. Les familles sont évidemment furieuses, même si les militants organisent eux-mêmes le mariage islamique approprié avec les femmes de la région et leur offrent même une
(petite) dot. La raison vient du fait que les hommes étrangers sont souvent violents, certains d’entre eux toxicomanes, avec un passé inconnu et un avenir tout du moins confus. « Il va devenir un ’shahid’ (martyr, NDLR) et va laisser ma fille enceinte et seule. Peu après, elle deviendra une proie facile pour les autres militants de l’EI », raconte une mère de Racca, qui a été forcée de marier sa fille à un djihadiste arabe étranger. Il est facile de le prédire puisque les forces de l’EI sont essentiellement étrangères, arabes et occidentales. Cette situation ne sera pas simple à résoudre et ces continuelles tactiques de terreur sexuelle vont provoquer encore plus de mécontentement et de colère au sein de la population locale. Il est nécessaire tout de même de mentionner le fait que cette tactique est vieille comme le monde, et fut employé dans maintes guerres et conquêtes. Mais ici, ce serait plutôt l’importance du terme « sharaf » (honneur, ndlr) aux yeux des Musulmans et des Arabes qui peut avoir beaucoup plus de sens pour les combattants de l’EI. Une autre question importante est celle de la gouvernance. Après avoir capturé un quart de la Syrie et un tiers de l’Irak, les chefs de l’Etat islamique se sont rendus compte qu’ils n’étaient pas à même de construire un Califat comme ils le pensaient. Leur forces,
qui mêlent djihadistes arabes et occidentaux, n’ont pas été entraînées à un état de paix au sein d’une population locale. Evidemment, le régime politique et l’application de la loi de la Charia diffère d’une ville à l’autre. La situation rend le commerce presque impossible, puisque les questions de taxes ne sont pas totalement résolues et que les dirigeants locaux appliquent chacun à leur manière l’imposition des taxes. La nouvelle version du système juridique imposé et la stricte interprétation de la Charia ont causé beaucoup d’indignation dans de nombreux quartiers de Syrie et d’Irak, où des hommes et des femmes ont été exécutés par lapidation et ont eu les avant-bras coupés pour cause de vol. Contrairement aux premiers Musulmans du califat historique du 7ème siècle, qui a conquis des terres en maintenant la bureaucratie et certaines lois déjà instaurées, les croyances ainsi que les idées extrémistes de l’Etat islamique ne permettent pas à l’organisation d’instaurer le dialogue ou de faire des compromis. Il semblerait que l’arme de l’EI soit à double tranchant et que l’organisation soit vouée à s’effondrer de l’intérieur, pas seulement grâce aux actions de la coalition internationale. Ksenia Svetlova est une experte du monde arabe, analyste au « Mitvim » Institut israélien de Politique Etrangère et contribue à la chaine 9 (télévision russe en Israël)
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Onfray et la bêtise de la gauche Je pourrais certes convoquer en justice la loi de Mme Taubira, qui s’en remet désormais, la prison obsolète sauf pour ses opposants, à des fonctionnaires qui n’existent pas pour remettre dans le droit chemin des délinquants condamnés à des peines inexistantes. On peut prévoir à l’avance les effets d’une telle politique sur les délinquants goguenards et leurs victimes.
Après avoir ironisé sur l’enseignement de la théorie du genre à l’école, Michel Onfray a essuyé une salve de critiques. Gilles-William Goldnadel y voit la marque des obsessions chroniques de la gauche morale. Je suis furieux contre Joséphine. Cette ancienne militante socialiste a publié chez Plon «La bêtise de gauche*» que j’avais promise pour la fin de l’année à un autre éditeur. Tant pis pour moi. Tant mieux pour nous. J’aurais passé beaucoup de temps et user beaucoup d’encre à écrire ici et là que plutôt qu’insulter la gauche de ce pays, il fallait la moquer en lui visant la tête. Il n’est plus nécessaire de la toucher au cœur, depuis que la morale de la gauche du même nom a explosé en vols, rapines et impostures. Lui reste le cerveau qu’elle voudrait préserver au moyen des médias qui lui sont réservés. Las, Joséphine décrit sans fard ses camarades d’autrefois, hier encore flambants, qui rasent, penauds, les murs. C’est vrai qu’ils sont rasants, ceux qui rasaient gratis. Il fut un temps, pas si
vieux que cela, d’avant Léonarda, ou pour briller en ville ou auprès de ces dames, rien ne valait mieux que de porter à gauche. Je me souviens d’un ami aujourd’hui mon confrère, en veine de confidences sur les bancs de la fac, me confiant en riant, qu’il avait décidé de se faire progressiste, rien que pour mieux progresser dedans le cœur des belles. Je ne recommanderais pas aux jeunes Bel-Ami et autres Rastignac d’user des mêmes recettes, aujourd’hui éculées.
Sans être devin, ni expert immobilier, il était tout aussi facile de prévoir (et je l’avais prévu dans d’autres colonnes) les effets de la loi de Mme Duflot sur le marché du logement. Vouloir opposer idéologiquement, dans un jeu de rôle stupide, propriétaires vautours à des locataires-proies, ne pouvait, mécaniquement, que raréfier l’offre de logements anciens, comme anémier la construction de nouveaux habitats. A fortiori, pour qui savait que les propriétaires impayés avaient déjà toutes les peines du monde à faire exécuter les locataires atteints de phobies administratives.
Qu’on ne se méprenne pas: je ne veux pas prétendre que la gauche est stupide et ma droite, géniale. Il fut un temps, où la droite bornée, incarnait la bêtise et la méchanceté. Et la gauche française a tout lieu de regretter Zola, Clémenceau et même Léon Blum.
C’est, au surplus, dans ce cadre existant, et alors même que les tribunaux civils sont déjà paralysés, que Mme Duflot a eu
C’était avant qu’elle soit contaminée, fascinée, complexée, intoxiquée par la gauche des extrêmes, marxiste, léniniste, communiste, trotskiste ou soi-disant écologiste.
Mais c’est déjà trop loin. Pour prouver la bêtise gauchisante, chaque jour nous apporte son comptant d’évidences.
Point n’est besoin, pour établir la bêtise de gauche, d’aller chercher bien loin les preuves qui l’attestent.
Le mot stupidité n’est pas trop mal trouvé.
Ainsi, jeudi dernier, la lecture gratuite de «20 minutes» nous apprend qu’un préfet a décidé de reloger dans le parc
réservé, une famille expulsée par arrêt de justice pour avoir manqué au respect de la tranquillité. Ladite famille avait toléré un trafic de drogue à l’intérieur du logement HLM, pratiqué par un enfant majeur, depuis condamné. Pour faire bonne mesure, le jugement d’expulsion n’a pas été exécuté. Il faut dire que pour arriver à ces dénis de justice et d’autorité étatique, l’extrême gauche de Boulogne sur Seine n’aura pas ménagé les pétitions indignées. Pendant ce temps, les familles honnêtes et nécessiteuses, éligibles pour obtenir un logement au loyer modéré, devront patienter. Qui fait la bête, ne fait pas toujours l’ange.
Je me garderais bien, révérence oblige, de ranger le quotidien du soir dans la catégorie aujourd’hui étudiée, mais j’avoue que le dernier article publié à propos de Michel Onfray me laisse un peu douter. Dans la rubrique des «Décodeurs», l’homme se situant pourtant à gauche, y est taxé samedi «de philosophe de comptoir» pour avoir osé dire vendredi au micro de France Inter que la théorie du genre ne devait pas être enseignée à l’école publique, qui serait mieux inspirée d’apprendre à lire et à compter. Horreur et damnation. Il est vrai qu’Onfray s’est permis de remettre en question l’un des nouveaux dogmes de la gauche qui se pense toujours intelligente. Ici même, dans une précédente chronique, j’ai cité ad nauséam les déclarations de la nouvelle ministre de l’éducation nationale
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se réclamant de la théorie du genre, comme les nombreuses citations des ABCD, à l’en-tête du ministère précité, qui reprennent expressément les théories sur une différence sexuée qui n’existerait que culturellement et non dans la nature. Je ne suis pas loin de parier qu’Onfray va réfléchir à sa localisation géopolitique. Il mérite mieux. Et que penser enfin, dans un autre domaine, de cette ancienne militante antiapartheid, et toujours féministe qui se répandait vendredi sur les ondes radiophoniques d’une antenne étatique pour dire tout le mal qu’elle pensait de la décision de la justice sud-africaine acquittant Oscar Pistorius de l’accusation d’assassinat sur son ancienne compagne? Cette dame y a vu une double offense faite aux femmes et aux noirs. Je ne connais pas le dossier, mais je sais que la victime était blanche et que la juge est noire. Je sais aussi que l’Afrique du Sud est aujourd’hui gouvernée par sa majorité colorée. Je sais encore que l’ancien athlète a été convaincu d’homicide involontaire. Je sais surtout que l’obsession de l’antiracisme a aujourd’hui remplacé à gauche l’obsession de la race qu’une certaine extrême droite portait en étendard. Il n’est pas interdit d’y voir, sinon la marque de la nouvelle bête immonde, au moins le signe de la bêtise sinistre. © Gilles-William Goldnadel.
40% des juifs européens « cachent » leur religion !
Les donnees inquietantes d’une enquete realisee par des organisations juives en Europe : le taux d’assimilation s’eleve a environ 80%, et environ 70% des juifs ne se rendront pas a la synagogue pendant les fetes, meme pas pour le jour de Kippour – et le phenomene de negation du judaisme augmente : « 75% des enfants n’etudient pas dans un etablissement juif, et de nombreux parents interdisent a leurs enfants de se lier aux autres eleves des ecoles juives pour ne pas etre identifies en tant que juifs ». Les rabbins et les dirigeants des communautes juives rapportent qu’envi-
ron 40% des juifs du vieux continent cachent leur religion, et evitent d’effectuer toute activite qui pourrait les faire identifier en tant que juifs – et cela apparemment par crainte de se faire harceler pour cette raison. A l’approche de Rosh hashana et des fetes de Tishri, le « Centre Rabbinique d’Europe » et l’association des organisations juives du vieux continent ont voulu verifier combien de personnes prevoyaient de se rendre aux prieres organisees dans les synagogues, et par la meme occasion ils ont verifier a quel niveau ies juifs sont lies aux institutions communautaires et sont impliques dans leurs activites.
L’etude des donnees officielles et des estimations de toute la population juive d’Europe montre qu’un demi-million de juifs prieront pendant les fetes (environ deux fois plus que pour le shabbat pendant le reste de l’annee), mais que malgre cela environ 70% des juifs d’Europe ne se rendront pas a la synagogue, et cela meme pas pour le jour de Kippour. Mais encore : 40% des juifs d’Europe ne montrent pas leur judaisme dans leur vie de tous les jours – et cela non pas a cause de leur niveau de pratique (par exemple environ 75% de leurs enfants ne sont pas scolarises dans les ecoles juives), et plus grave encore est l’estimation qui annonce que le taux d’assimilation des juifs d’Europe s’eleve a pratiquement 80%. « Pour chaque naissance juive il y a une assimilation » Ces donnees ont ete recueillies par plus de 800 rabbins, en se basant sur
les informations fournies par 1353 synagogues a travers le vieux continent, ainsi que par d’autres institutions communautaires (par exemple des ecoles) ainsi qu’en comparant le nombre de mariages juifs au nombre de juifs dans chaque ville, telles que ces donnees apparaissent dans les estimations fiables et les listes de l’agence juive. Le responsable de l’association des organisations juives d’Europe et du « Centre Rabbinique d’Europe », le rav Menahem Margolin, a ete choque par le nombre de mariage mixtes – mais pas etonne. « C’est la raison pour laquelle la population juive mondiale n’a pas augmente depuis la shoah, malgre les 70 annees ecoulees depuis », a-t-il declare a Ynet. « Pour chaque naissance juive il y a une assimilation ». Sur le phenomene de negation du judaisme Margolin explique : « en dehors de ceux qui ne viennent meme pas a la synagogue pour « Kol Nidre
» et « Neila », et evitent d’appartenir aux institutions communautaires, il y a aussi ceux qui en plus de ne pas envoyer leurs enfants dans les ecoles juives, leur interdisent meme de se lier et de jouer avec les enfants qui s’y trouvent afin de ne pas etre identifies en tant que juifs ». Le rav Menahem Margolin percoit ces donnees comme etant le resultat du renforcement de l’extreme droite en Europe, du deferlement de l’islam et de l’operation « Tsouk Eitan ». « Tout cela a represente cette annee un veritable defi pour le judaisme europeen, plus que pour les annees precedentes. Plus d’attaques antisemites, plus de harcelement a titre individuel mais aussi pour les communautes et les institutions juives, plus de manifestations et plus de politiciens qui font entendre des discours anti-israeliens et anti-juifs ». Traduit de l’hebreu par David Goldstein – Haabir-haisraeli
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Séisme politique: démission du ministre de l’Intérieur Sa’ar didats à la députation sur la liste Likoud lors de la 18è Knesset et par conséquent en 2ème position après Netanyahou (le chef du Likoud n’est pas élu, mais nommé).
Il fut le ministre de l’Education dans le précédent gouvernement Netanyahou et a mis en oeuvre plusieurs réformes très importantes, en particulier la loi sur l’enseignement obligatoire et gratuit à partir de l’âge de 3 ans. Durant son passage à ce ministère, on a également noté une hausse très sensible des reçus au baccalauréat.
Le ministre israélien de l’Intérieur, Gideon Sa’ar, a annoncé mercredi sa démission et son retrait de la vie politique, devant le public de Kfar Maccabiah au cours d’une réunion publique pour célébrer le nouvel an juif, a rapporté Maariv. Tandis que le public s’attendait à l’annonce d’une candidature aux prochaines élections au poste de Premier ministre, Sa’ar a stupéfait son auditoire en déclarant qu’il se retirait de la 19e Knesset, le Parlement israélien, « mais pas du Likoud », son parti politique. Le ministre de l’Intérieur a ajouté qu’il
souhaitait « prendre du temps pour sa famille et ses enfants », sans évoquer davantage les raisons de son éloignement de la vie politique, qui entrera en vigueur après les fêtes juives. « Aujourd’hui il est plus important que jamais de soulever les questions de société. Le peuple vit des moments difficiles, avec le côut de la vie et le prix des appartements. Il ne faut en aucun cas toucher à l’Education, à l’aide aux populations vivant dans la précarité et à la Santé », a déclaré Sa’ar devant les militants du Likoud qui étaient venus l’écouter avec la conviction qu’il allait annoncer sa candidature à la présidence du parti.
Le dauphin naturel de Benyamin Netanyahou
Lors des primaires pour la Knesset actuelle (la 19è), Gideon Saar a de nouveau été élu à la première place, et s’est vu attribué la 3è place après les nominations d’office de Netanyahou et Lieberman suite à la fusion des deux listes Likoud et Israel Beteinou dont ils sont les chefs respectifs.
Gideon Saar était considéré comme le successeur naturel de Benyamin Netanyahou à la tête du Likoud ainsi qu’aux commandes de l’Etat. Il est né le 9 décembre 1966 à Tel Aviv.
Depuis la formation du gouvernement actuel, il est le ministre de l’Intérieur. Il a ainsi dans le cadre de ses fonctions réformé le système de changement d’horaire d’été et d’hiver, a été à la tête de la lutte contre l’immigration illégale.
Gideon Saar a été élu à la Knesset (Parlement israélien) pour la première fois en 2003. Il fut le chef du groupe parlementaire du Likoud durant les 16è et 17è Knesset ainsi que vice-président de la 17è Knesset. Il fut élu à la première place des can-
Gideon Saar est marié à la journaliste Geula Even qui fut jusqu’à la semaine dernière la présentatrice du journal télévisé de la première chaîne publique qu’elle a quittée sur fond de polémique avec la nouvelle directrice des
informations Ayala Hasson.
Réaction de la classe politique Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a fait part de ses regrets après la décision de Gideon Saar mardi soir. « Je regrette la démission de Gideon Saar du gouvernement. Durant toutes ces années, il a parfaitement rempli sa mission de ministre de l’Intérieur et d el’Education et fut un des ministres les plus éminents. Son départ est une perte pour le gouvernement et j’espère qu’il continuera à contribuer à la vie politique en Israël », a déclaré Lieberman. Le député et chef de la coalition Yariv Levin a également rendu hommage à Gideon Sa’ar. « Gideon a contribué de manière importante en faveur d’Israël en tant que ministre et député ainsi qu’au Likoud », a dit Levin. Le député Danny Danon, qui a été limogé du gouvernement pendant l’opération « Bordure protectrice » pour avoir critiqué Benyamin Netanyahou, a également regretté le départ de Sa’ar. « C’est un jour triste pour le Likoud qui voit encore un de ses responsables décider de prendre du recul », a déclaré Danon. « Le parti doit faire son examen de conscience. Espérons que Gideon Sa »ar reviendra à la vie politique », a-t-il ajouté.
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Australie: l’Etat islamique ordonne à ses sympathisants de décapiter des Australiens Plusieurs rapports indiquent que le plan était de kidnapper des gens dans la rue, au hasard, et de les filmer pendant qu’on les décapite.
Aujourd’hui jeudi 18 septembre, 15 jihadistes, dont un jeune musulman australien qui avait planifié des décapitations publiques, ont été arrêtés par le contre-espionnage lors d’un raid dans le quartier nord-est de Sydney. Inculpé pour avoir préparé des exécutions publiques à la demande de l’Etat islamique Omarjan Azari, jeune musulman de 22 ans, a été inculpé pour avoir préparé des exécutions publiques à la demande de l’Etat islamique, « clairement destinées à choquer et horrifier », a déclaré le juge d’instruction Michael Allnutt, et « prouver au public que l’organisation terroriste est implantée et puissante en Australie ». Un autre homme, Mohammad Ali Baryalei, 33 ans, ancien portier de Night club à Sydney, fait l’objet d’un mandat d’arrêt : il est suspecté d’être le responsable de la branche de l’Etat islamique en Australie. Plus de 800 policiers ont été mobilisés dans le raid de ce jeudi matin. Les jihadistes ont été présentés au tribunal le jour même. Certains parmi les personnes arrêtées, avaient eu leurs passeports confisqués Les documents de la cour indiquent que Azari, Baryalei et d’autres mu-
sulmans préparaient depuis le mois de mai dernier des attaques terroristes à la demande de hauts responsables de l’Etat islamique, qui a exigé de ses sympathisants de décapiter des Australiens en place publique. Certains, parmi les personnes arrêtées, avaient eu leurs passeports confisqués parce qu’ils envisageaient de partir en Syrie ou en Irak. Un troisième musulman de 24 ans, du Merrylands à l’ouest de Sydney a été inculpé de possession d’armes et munitions interdites. Un homme de 31 ans, Omar Succarieh, a été inculpé pour financement de l’organisation terroriste Jabhat al-Nusra, et un autre, Agim Kruezi, 21 ans, pour le recrutement d’autres personnes afin de devenir membre de l’Etat islamique. “Si les services de renseignement et la police n’étaient pas intervenus aujourd’hui, il y aurait eu un carnage,” a déclaré le procureur. Azari avait prévu de “choquer, horrifier, et terroriser” les habitants avec des exécutions publiques, a-t-il ajouté, précisant que c’est l’interception d’une communication téléphonique qui a donné le signal de l’urgence d’intervenir. Kidnapper des gens dans la rue et les filmer pendant qu’on les décapite
“Des ordres, plutôt direct, venant d’un Australien, qui apparemment est le responsable de l’Etat islamique, ont été envoyé à son réseau ici en Australie de tuer des gens en public », a ajouté le procureur, concluant que “donc ce n’est pas juste un soupçon, c’était une intention déclarée, et c’est pourquoi la police et les agences de sécurité ont décidé d’agir comme ils l’ont fait ». Cet article vous a intéressé ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi. Tony Abbott, le premier ministre australien, a réagi à la vague d’arrestation, et a déclaré : “Ces gens, je regrette de le dire, ne nous haïssent pas pour ce que nous faisons, mais pour ce que nous sommes et pour la façon dont nous vivons. C’est ce qui fait de nous des cibles, le fait que nous soyons différents de leur vision d’une société idéale, le fait que nous soyons libres, que nous soyons pluralistes, tolérants, bienveillants, accueillants et que nous les acceptons”. “Tout ceci, à leurs yeux, est mauvais, et c’est ce qui fait de nous des cibles, mais c’est ce que nous ne devons jamais changer. Nous devons rester un pays libre, honnête, ouvert et tolérant.” De nouvelles lois, dans les pays occidentaux, interdisent aux jihadistes de partir en Syrie décapiter des Chrétiens. Qu’à cela ne tienne, l’Etat islamique a trouvé la réponse : les décapitez chez eux, dans leur pays. © Jean-Patrick Grumberg
Lady Gaga devient musulmane et ça ne marche pas
Lady Gaga, de passage à Istanbul à l’occasion d’un tapage-concert, a tenté de passer inaperçue dans les rues de la mégapole en s’habillant comme les musulmanes islamistes. La tête recouverte d’un foulard islamique et largement dissimulée sous une longue robe noire, la folle s’est offert une séance de shopping incognito dans le quartier chic de Nisantasi, avant d’être finalement (volontairement ?) trahie par ses débiles lunettes de soleil. On plaint sa famille.
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Vers la disparition des Chrétiens du Proche Orient ?
Il s’est passé mercredi 10 septembre dernier à Washington un événement très significatif. Une réunion de défense des Chrétiens persécutés et assassinés au Proche-Orient était organisée. Le but était, en soi, très noble.
Parmi les invités qui devaient prendre la parole, il y avait le sénateur républicain du Texas Ted Cruz. Celui-ci a pris la parole pour soutenir les Chrétiens du Proche Orient, mais il a ajouté que ceux-ci étaient victimes, très précisément, du djihad, et que parmi ceux que les djihadistes poursuivent de leur vindicte au Proche Orient et dans le monde, il y a aussi les Juifs, et donc, les Israéliens. Et il a souligné, à l’attention de l’auditoire, qui commençait à s’agiter, que les Chrétiens du Proche Orient n’avaient pas de meilleurs amis dans la région que les Juifs et Israël. Ted Cruz n’a pu aller plus loin. Il a dû sortir, sous les huées et les quolibets antisémites. Certains dans les grands médias américains, l’ont accusé de s’être conduit en provocateur. Je dirai qu’il s’est conduit, plutôt, en révélateur. Les Chrétiens du Proche Orient et d’une bonne partie du monde musulman se comportent en dhimmis. Ils intériorisent une soumission à l’islam, et
épousent les haines des islamistes en imaginant être épargnés.
Dans les premières décennies du vingtième siècle, ils se sont intégrés au nationalisme arabe, et l’un d’eux, Michel Aflaq a été le cofondateur du mouvement baassiste qui a pris le pouvoir plus tard en Syrie, avec Hafez El Assad, et en Irak, avec Saddam Hussein. Ils ont aussi, au moment de l’indépendance de ce pays, et pendant quelques années encore, dominé le Liban. Le nationalisme arabe était anti-juif, et « anti-sioniste ». Il l’est resté. Les Chrétiens du Proche Orient ont entériné l’expulsion des Juifs du monde arabe en 1948 et dans les années suivantes, ainsi que les guerres arabes contre Israël. Quand le nationalisme arabe a commencé à refluer et à glisser vers la débâcle pour se trouver supplanté par la vague islamiste qui n’en finit pas de déferler, ils ont redoublé d’ardeur anti-juive et « anti-sioniste », leurs dirigeants considérant que la vague islamiste venait de l’ « humiliation » subie par le monde musulman en raison des victoires d’Israël. Ils ont imaginé ainsi se protéger. Il est évident, de plus en plus évident, hélas, qu’ils ne se sont pas protégés. Les persécutions qu’ils subissent se
font de plus en plus intenses. L’Irak pourrait fort bien être bientôt un pays sans Chrétiens. Les Chrétiens de Syrie ne pourront subsister que dans la partie du territoire encore tenue par Bachar al Assad, et nombre d’entre eux sont déjà réfugiés au Liban, où les Chrétiens maronites sont désormais une minorité faisant allégeance au Hezbollah. Les Coptes d’Egypte peuvent subsister parce que le maréchal Sissi a renversé Mohamed Morsi et chassé les Frères musulmans, qui entendaient faire de l’Egypte un pays sans Coptes. Dans les territoires occupés par l’Autorité Palestinienne en Judée Samarie, et dans Gaza occupée par le Hamas, l’attitude soumise, anti-israélienne et antisémite des dignitaires chrétiens n’a pas empêché les harcèlements anti-chrétiens, et une ville comme Bethlehem voit le nombre de Chrétiens qui y vivent encore diminuer très vite. Le seul et unique pays où le nombre de Chrétiens s’accroit et où les Chrétiens ne sont ni harcelés ni persécutés au Proche Orient est Israël. Le pays qui a formé militairement les milices kurdes qui ont sauvé la vie de milliers de Chrétiens en Irak est Israël encore. Ted Cruz avait raison: les Chrétiens du Proche Orient n’ont pas de meilleurs ami dans la région que les Juifs et Israël.
Qu’ils restent, selon toute apparence antisémites et « anti-sionistes » ne les sauvera pas et constitue de leur part une attitude suicidaire.
Qu’une réunion de défense des Chrétiens persécutés et assassinés au Proche-Orient organisée à Washington soit fortement teintée d’antisémitisme et de haine d’Israël fait de cette réunion une imposture, qui nuit à la lutte contre le djihad et les djihadistes en empêchant que ceux-ci soient désignés clairement comme l’ennemi. L’attitude des organisateurs et des participants à la réunion de Washington recoupe l’attitude à géométrie très variable de l’administration Obama et des dirigeants européens, prêts, disent-ils, à combattre le djihad en Irak et eu Syrie, mais prêts à le soutenir lorsque la cible des djihadistes est juive et israélienne, et prêts à dire que les djihadistes en Iran et en Syrie ne sont pas musulmans. L’attitude à géométrie très variable de l’administration Obama et des dirigeants européens est tout aussi suicidaire que celle des dirigeants des Chrétiens du Proche Orient et de ceux qui organisent des réunions telles que celle de Washington. Barack Obama ne dira jamais qu’il est en guerre contre l’islam radical: un homme né musulman et resté proche de l’islam ne peut le faire. Les diri-
geants européens ne le feront pas non plus. Les dirigeants des églises protestantes et de l’Eglise ont sur ces sujets un discours très ambigu. Les années à venir risquent, en ces conditions, d’être sombres. Les Chrétiens du Proche Orient semblent sur la pente d’une disparition programmée quasiment partout, sauf en Israël, et ils risquent, en dehors d’Israël, de disparaitre antisémites et anti-israéliens. Le christianisme en Europe ne se porte pas très bien. Aux Etats Unis, des hommes tels que Ted Cruz incarnent encore la clarté et, dès lors, un espoir de redressement. © Guy Millière pour Dreuz.info. PS. L’imposture de la réunion du 10 septembre à Washington a trouvé son prolongement dans un « appel des Chrétiens d’Orient aux pays arabes » lancé mardi 16 septembre depuis Genève, demandant aux dirigeants des pays arabes et aux « autorités religieuses de la région » (musulmanes sans aucun doute) de réagir. Cet appel restera, bien entendu, lettre morte.
L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Septembre au 29 Septembre
Des vacances pas comme les autres ...
Voilà 15 jours que je vis aux rythmes des évènements: mort aux juifs, sirènes, Israël, Barbes, la Roquette, Eshkol, manifestation pro palestinienne, émeutes Sarcelles, Sdéroth, Ashkelon, juif assassin, boycott Israël, i24, BFM, dôme de fer....... ma tête va exploser ! Comme chacun d’entre nous, je suis abattu, déçu, accablé, triste, consterné, angoissé, mais que faire ? Comment réagir, aider et soutenir? Pourimland aide depuis plus de 12 ans les enfants défavorisés de France et d’Israël mais nos hayalim ne sont-ils pas aussi nos enfants? A cette question je réponds OUI!!!!!!!! C’est décidé je lance l’Opération : Moi j’aime Israël donc je donne. Nous prenons donc contact avec nos relais en Israël pour identifier les besoins urgents et nous organisons en 24 heures, deux soirées privées d’appel de dons. Lors de ces soirées l’angoisse est
palpable, nos duplex téléphoniques avec un commandant de liaisons témoignent de la situation sur le terrain et redonnent à chacun de nous une énergie pour répondre d’une seule voix: « Nous juifs de France répondront présents.». Plus de 250 personnes ont soutenu notre opération en moins de huit jours, c’est un exploit, tout le monde a participé à la hauteur qu’il pouvait. Une chose est sure, nous formons une seule et grande famille, solidaire et sans modération envers notre pays de cœur, Israël. Nous nous engageons à passer des vacances pas comme les autres. Dès le 22 juillet, en l’espace de quelques heures Ami décide de se rendre en Israël pour mettre en place et organiser l’aide nécessaire. Grace à nos relais locaux, Virginie, Samy A, leurs filles et l’équipe de Yad beyad les premières aides arrivent sur les bases avancées. Début Aout, la relève est assurée par Corinne, France, Patricia, Ruth, Denis et moi-même; la tension est présente en ce début de mois, les
touristes sont absents. Nous décidons de réaliser tous nos achats dans le sud du pays paralysé économiquement par la guerre: tentes, packs de vêtements, lampes frontales, serviettes, cigarettes, boissons, barbecue traiteur,... Durant un mois, De Kfar Aza à Ashkelon, de Sederot à Bééri, d’Ashdod a Eshkol, nous sommes accueillis par des applaudissements, des sourires, des partages, de la complicité. Quelle leçon d’amour, de vie, de reconnaissance!!! Les soldats ont été très sensibles aux dessins de soutien et d’amour réalisés par les enfants des différents centres aérés boulonnais du mois de juillet. Nous avons partagé tous ces moments
avec des dizaines de « bénévoles vacanciers» qui voulaient nous suivre dans nos réalisations. Nous avons récolté, donné, distribué, pleuré, souri........ Quel bonheur, quelle fierté d’appartenir à ce peuple que rien n’ébranlera. Ce mois d’aout restera à jamais gravé dans mon cœur. A l’approche de cette nouvelle année, je vous souhaite au nom de toute l’équipe Pourimland, une année pleine d’amour, de santé, de joie, de paix pour vous et vos proches Chana Tova Samy Zeitoun
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Entretien avec Victor WINTZ : Directeur général Maguen David Adom France
Bonjour, la période de Tichri est généralement le moment où l’on tire le bilan de l’année écoulée, le MDA a été extrêmement actif tant en France qu’en Israël où l’organisation a vécu un été sous les missiles et une mobilisation sans précédent. En effet, le mois de juillet et d’août a été très éprouvant pour le Maguen David Adom. Les milliers de secouristes et médecins urgentistes ont été sollicités 24/24 7/7 pour répondre à chaque instant aux urgences sur le terrain. Tout d’abord dans sa prise en charge des soldats blessés, ce fut l’une de nos missions prioritaires, c’est à dire apporter l’assistance médicale aux Hayalim mobilisés sur le front. Nos ambulances de soins intensives ainsi que nos hélicoptères médicalisés ont joué un rôle crucial dans la prise en charge des victimes et de nombreuses vies ont ainsi été sauvées. L’efficacité du MDA lors de cette guerre a été remarquable et le 1er ministre de l’Etat d’Israël, Benjamin NETANYAHU lorsqu’il a dressé le bilan des 8 semaines de l’opération Bordure de Protection a très chaleureusement félicité les bénévoles de l’organisation et son directeur général, Eli BIN. Le MDA était également très mobilisé dans le sud d’Israël, vous disposez de nombreuses stations dans le sud du pays ? Notre mission au quotidien, c’est d’être auprès de la population civile pour toute urgence, et bien entendu toutes nos stations du sud et du centre du pays ont été considérablement renforcées en hommes et en ambulances. Le MDA est intervenu pour secourir
des blessés, mais surtout pour prendre en charge des personnes en état de choc. La population israélienne a subi un véritable enfer cet été et globalement disons que ce harcèlement ne date pas d’hier. Les habitants des grandes villes du sud mais aussi des moshavim et kibbutzim sont à bout, nous recevons des centaines d’appels par jour de personnes souvent âgées qui pensent faire un malaise cardiaque, or dans la majorité des cas, les secouristes constatent que la personne à prendre en charge subi une grosse crise d’angoisse … Le MDA est aussi là pour ça, on soigne certes, mais on réconforte aussi les gens en état de détresse. On a beaucoup entendu parler du rôle de la Banque Nationale du Sang cet été, c’est une des grandes missions du MDA de superviser cette institution ? Absolument, c’est une charge colossale que le Maguen David Adom rempli avec une immense fierté. Chaque année le MDA est chargé de la collecte, du traitement enfin de la distribution des unités de sang à l’ensemble des hôpitaux du pays. Cet été lors de l’opération Bordure Protectrice tous les hôpitaux du sud et du centre du pays, par précaution ont accrue leur stock de poches de sang en prévision d’une guerre de plus longue durée. Ces unités sanguines ont sauvé de nombreuses vies. Des médecins français sont allés grossir les rangs du MDA en Israël ? Le MDA France a constitué une unité internationale de médecins français, tous formés à l’urgence médicale par
les instructeurs du Maguen David Adom. Ces sessions de formation sont très rigoureuses et permettent à ces médecins français en cas d’urgence nationale de participer à l’effort du MDA. Plus d’une quarantaine de médecins ont été formés par le MDA en Israël. Cinq d’entre eux sont immédiatement partis en Israël suite à l’appel du MDA. Bien entendu, ce chiffre peut paraître symbolique au regard des effectifs en Israël, mais croyez-moi, les israéliens ont été extrêmement touchés par la générosité et l’implication de ces volontaires de Paris, Marseille et même de Corse. Et le bilan du point de vue du MDA France ? La communauté juive de France est très attachée au MDA, elle connaît nos missions et surtout elle sait désormais que nous sommes une ONG,
c’est-à-dire une organisation qui est au service de l’ensemble du pays relié à un seul numéro d’urgence le 101. Le MDA est la deuxième institution du pays après l’armée et son budget n’est financé qu’à hauteur de 2% par l’Etat. Le MDA compte donc sur ses sociétés amies à travers le monde, dont la France pour financer du matériel, de l’équipement pour les bénévoles et des poches de sang pour l’ensemble du pays. Et je dois remercier ici la grande générosité de la communauté qui a su démontrer toute sa générosité cet été lorsque la guerre a éclaté. De nouveaux projets ? Absolument, le mardi 25 novembre prochain à Paris, le MDA France organise son grand dîner de Gala à la Maison de la Chimie. Ce dîner marquera le 85ème anniversaire du Maguen David Adom en Israël et sera l’occasion
de célébrer les secouristes et médecins urgentistes qui sont intervenus parfois au péril de leur vie pour sauver des vies de civils et de soldats. J’invite tous les lecteurs du journal à nous soutenir, nous allons passer un très agréable moment en compagnie de secouristes que nous invitons à Paris, du directeur général du MDA Israël, Eli BIN et de la délicieuse et talentueuse chanteuse franco-israélienne NOURITH qui se produira à l’occasion de ce dîner. Un dernier mot ? J’adresse mes vœux les plus chaleureux à tous les lecteurs pour cette nouvelle année 5775. Qu’elle vous apporte beaucoup de joie et de bonheur, une nouvelle année que nous espérons tous dans la paix pour les israéliens.
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Roch Hachana : Le réveil indispensable! sollicitude pour nos chers disparus. Hachem accueille favorablement nos prières. Il écoute non seulement les supplications qui s’échappent de nos lèvres : mais même cette prière sincère de l’âme qui se traduit parfois par un simple soupir ou bien une larme, ne rencontre aucun obstacle dans son envolée vers les cieux où réside son trône majestueux!. Cette prière dite avec «un cœur brisé, vaut mieux que tous les sacrifices!» affirme le Roi David alav achalom.
Dans le Talmud, Rabbi Yohanan nous cite une dizaine de synonymes du mot Tefila (prière). En réalité, il semble vouloir attirer notre attention sur les multiples objectifs de la prière. Le lourd fardeau de nos soucis quotidiens, de nos préoccupations matérielles nous empêche trop souvent hélas de libérer notre âme de certaines servitudes et de nous retremper dans la source de vérités éternelles. La voix qui mène à Achêm passe par les portes de la prière. Par
la prière, nos sages nous ont légué le moyen de rencontrer le Créateur et de nous imprégner de l’ambiance sacrée qui émane de la ferveur et du recueillement. Nous prions Hachem pour célébrer ses louanges, pour le remercier des bienfaits qu’il nous accorde, nous prions pour implorer son aide, nous prions pour une multitude de raisons et notamment pour lui demander le pardon pour les fautes que nous avons commises, tout comme nous lui demandons la
Loin de l’agitation du monde, du bruit des affaires, du tumulte des passions, dans ce lieu saint que représente la synagogue, le «Beth Knesset», l’homme s’éveille de la léthargie dans laquelle ses sens étaient plongés; ses yeux s’ouvrent à la lumière, son esprit et son cœur aux sentiments religieux. Tout le mois d’Eloul n’était qu’une préparation à ce grand jour de Roch Hachana. La prière en public, «bétsibour» récitée avec ferveur au Créateur à un impact colossal!. En effet, qui pourrait rester froid et indifférent au touchant spectacle d’une foule en adoration dans une synagogue? Là où les fronts s’inclinent et les genoux tremblent ou fléchissent, là où toutes les âmes s’élèvent et murmurent des prières et des supplications avec humilité, dans la même exaltation de la Toute Puissance de D-ieu. Ce rayonnement Divin fait «fondre la glace» qui entoure les cœurs des hommes, pour
les rendre accessibles à la foi! C’est grâce à ces moments de très grande intensité que nous pouvons demander à D-ieu Tout Puissant de nous pardonner de nos fautes, et D-ieu sait si nous en avons quelques unes, parfois inavouables. Le Zohar akadoch nous révèle que le mot aujourd’hui «Ayom» de notre verset dans Nitsavim : «Vous voici, aujourd’hui, tous debout». Aujourd’hui signifie «Le jour», celui qui va influencer tous les autres jours de l’année…Le jour qui contient tous les jours de l’année, à savoir Roch Hachana–le nouvel an, le 1er Tichri. Il y a donc un lien très profond entre Roch Hachana et la prière. C’est notre investissement dans cette prière ce jour là, qui va être déterminant. D’après le Midrach Raba, la prière de Roch Hachana est en quelque sorte l’archétype de toutes les prières, celle qui va révéler le caractère primordial et essentiel de ce que doit être la prière, la Communion avec D-ieu, un D-ieu Unique. Tous les mots que nous disons dans l’Amida rappellent sa grandeur, sa justice et sa miséricorde! Aussi est-ce la raison pour laquelle nous devons nous repentir à ce moment là! Changer en nous ce qui n’est pas bon. Souvenons nous que Roch Hachana est le jour de la Création du Monde et de l’homme, mais également le jour du jugement de toutes Créatures. Aussi, chaque juif à Roch Hachana, grâce à une prière sincère et fervente, retourne en quelque sorte à la «source» pour être jugé et réparé… Car réparer est bien le terme approprié à l’issue de l’année tumultueuse écoulée!.Le Rav Eliahou Dessler zal écrit dans son livre «Miktav Meliahou» qu’à Roch Hachana : « il faut avoir son «cœur dans sa main», une manière de dire, qu’il faut être intègre dans sa Téphila et penser à la grandeur du Tout Puissant. «Les livres des vivants et des morts» que D-ieu passe en revue à Roch Hachana contiennent la liste de ceux qui sont spirituellement vivants et ceux qui ne le sont pas. Une personne qui fixe son attention sur des choses sans valeur, sur de choses «mortes», est pour ainsi dire morte elle-même. Celui-là seul qui désire les choses de l’esprit est véritablement vivant. Ce qui appartient à l’esprit est réel, contrairement à ce que l’on pense. Les buts matériels sont pur «vanité», c’est-à-dire illusions comme l’écrit le Roi Salomon. Roch Hachana fournit l’occasion d’un «choix décisif» d’une be’hira à très haute portée. Le but d’un jour de jugement annuel est de fixer pour une fois notre attention sur le fait que nous sommes soumis à un jugement. On nous a confié une tâche et nous sommes responsables envers D-ieu de la manière dont nous nous en acquittons. L’atmosphère de cette fête, la solennité de la journée, les téphilot, les sonneries du Chofar, tout cela tend à nous réveiller de notre hébétude coutumière. Elles nous offrent également une occasion irremplaçable de réfléchir très sérieusement sur nous-mêmes et d’entreprendre des actions appropriées. Notre prise de conscience que l’Eternel Tout Puis-
sant est Roi et qu’il est Juge, tel est le sens fondamental des sonneries que fait retentir le Chofar à Roch Hachana. Il est le moteur de toute cette fête solennel. Dans la paracha «Réé » que nous avons lu il y a peu, D-ieu nous dit :«Ki îm chamor tîchméroun» Si tu gardes, vous garderez »…Bar Kappara nous enseigne dans le Midrach Agadol : «A nêfech Vé aâ’thora nîmchélo bénér» l’âme et la Thora sont comparées à une flamme, comme il est dit : «Nér Hachem nichmat Adam» La Flamme de D-ieu se trouve en tout homme! Et pour la Thora, il est écrit : «Ki nér mitzva véthora or» La Mitsva est une flamme et la Thora est sa lumière…Bar Kappara explique : «Lorsque Achêm s’adresse à l’homme il lui dit en substance : «Ceci est «ma Flamme», Ma Thora, je te la confie entre tes mains! Cependant, il ajoute : «Nér’khâ béyadi, zo anéfêch» saches que ton âme, elle, se trouve entre mes mains. Par conséquent, dit D-ieu à l’homme, «si tu «protèges» ma Flamme qui est la Thora et si tu veilles à sa splendeur, je prendrais soins de ton âme!». Dans le cas contraire (Haz véchalom) Si tu éteins ma Flamme, j’en ferais autant avec la tienne! Car il est écrit dans un verset : «Rak êchamér lékha ouchmor nafchékha Mêod!» Surtout veille à protéger ton âme!. Parceque l’essence même de l’âme demeure la Thora disent nos Sages. L’année qui s’achève aura été terrible pour nous et nos familles en Israël. Nul doute que D-ieu sera à l’écoute de nos prières par ces temps de troubles et d’incertitude que nous traversons. Dès à présent, nous prenons l’engagement solennel d’entamer un vrai sursaut pour faire une Téchouva-Chelema-complète-qui nous réconciliera notamment les uns avec les autres et nous rapprochera de la Thora. Puissions-nous en ce jour de Roch Hachana, jour redoutable, être jugés avec Clémence et Miséricorde par le Tout Puissant. Qu’il nous inscrive dans le Livre de la Vie et nous accorde à nous ainsi qu’à nos familles dans le monde et en Israël en particulier, une année de paix, de santé et de prospérité, Amen ! Chana tova oumétouka Yvan Lellouche
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Interview du Président du KKL Effy Stenzler par Claire Dana-Picard
Cela fait huit ans que le KKL mondial est présidé par Effie Stenzler, ancien maire de Guivatayim. Quel regard porte-t-il sur son organisation après plus d’un siècle de réalisations sionistes. Il nous le confie au micro de Claire Dana-Picard. Claire Dana-Picard : M. Effie Stenzler, vous avez été nommé président du KKL en 2006 après avoir assumé les fonctions de maire de Guivatayim pendant trois mandats, entre les années 1993 et 2006. Vous êtes donc passé sans transition d’un poste à l’autre : qu’est-ce qui vous a conduit au KKL ? Effie Stenzler : Comme chacun sait, Guivatayim est l’une des trois ou quatre villes d’Israël où les habitants jouissent d’une qualité de vie assez exceptionnelle. C’est également une ville verte. Lorsque le poste de président du KKL s’est libéré, j’ai décidé de présenter ma candidature afin de pouvoir m’investir pour Israël comme je l’avais déjà fait pour ma ville. Je connais bien Israël, du Nord au Sud, pour l’avoir parcouru notamment pendant mon service militaire (j’étais commandant d’une unité de parachutistes) et j’ai été très heureux d’être nommé à ce poste. L’équipe du KKL est très active et les membres du conseil d’administration font un excellent travail : ces dernières années, nous avons construit sept nouvelles localités et nous avons planté des milliers d’hectares de forêts. CDP : Pouvez-vous faire pour nous, assez brièvement, l’historique du KKL ? Quel a été au départ le moteur de cette institution et quel était
à l’époque le but de ses fondateurs ? ES : En fait, cinq ans avant le premier congrès sioniste qui s’est tenu à Bâle en 1897, on avait déjà décidé qu’il fallait créer un Etat pour le peuple juif. C’était bien avant la fondation du KKL qui n’a vu le jour qu’au moment du 5e congrès sioniste, en 1901. On a bien compris à l’époque qu’il ne suffisait pas de proclamer que nous voulions un Etat pour le peuple juif, il nous fallait aussi des terrains pour concrétiser ce désir. Herzl et Yona Kremenetzky ont eu alors l’idée du tronc bleu-blanc pour tisser des liens entre les Juifs de diaspora et Israël (qui n’était pas encore un Etat). De 200 dounams (20 hectares) que possédait le peuple juif au départ, on est arrivé en 1948 à un million de dounams (100 000 hectares) devenus la propriété du KKL. Tout cela grâce à ce tronc qui se trouvait dans presque tous les foyers juifs. Lorsque les rescapés de la Shoah sont venus en Israël après la Seconde Guerre mondiale, ils avaient à leur disposition des terres pour s’établir. Par la suite, des centaines de villes, de villages et de Kibboutzim ont été construits sur ces terrains rachetés par le KKL. On peut dire que le peuple juif et le KKL ont fixé par ce biais les frontières d’Israël. CDP : Quel bilan pourrait-on établir aujourd’hui pour le KKL après 113 ans d’existence ? Dans quels domaines a-t-il essentiellement travaillé ? ES : Le KKL est aujourd’hui la plus grande organisation juive du monde avec 48 antennes dispersées sur les cinq continents. Elles sont toutes animées par des équipes très actives as-
sistées de bénévoles. Ces dernières années, le KKL s’est investi dans plusieurs projets. Le premier, qui garde la priorité, est bien entendu la poursuite du reboisement d’Israël. C’était d’ailleurs l’une des principales préoccupations d’Herzl. Lorsqu’il est arrivé pour la première fois dans le pays, après avoir proclamé son désir de créer un Etat, il s’est rendu compte qu’il se trouvait dans un désert sans la moindre parcelle d’ombre. On peut dire que depuis cette époque, le KKL a planté près de 240 millions d’arbres. Aujourd’hui, les gens qui visitent Israël trouvent naturel de voir un pays verdoyant, ignorant que c’était un désert il y a un siècle. Nous poursuivons notre tâche et reboisons chaque année des milliers d’hectares. Nous continuons aussi à nous investir dans le développement du pays. Ces dernières années, nous avons construit une dizaine de localités, notamment dans le Sud pour les personnes évacuées du Goush Katif. Cela nous a permis d’installer des milliers de familles dans le Néguev. En repeuplant cette région qui s’étend sur 60 % du territoire d’Israël mais ne compte que 8 % de sa population, nous réalisons le souhait de Ben Gourion. Et puis, il y a la question primordiale de l’eau. Le KKL a construit jusqu’à présent 235 réservoirs qui fournissent 70 % de l’eau pour l’agriculture. Nous investissons également dans l’écotourisme en aménageant dans les espaces verts et les forêts du pays des itinéraires réservés exclusivement aux cyclistes. Cela fait sept ans que nous avons pris en main ce projet : à l’époque, on comptait en Israël 40 000 cyclistes ; ils sont aujourd’hui 250 000 à profiter des pistes cyclables pour parcourir le pays, du Golan à Eilat. Nous finançons en outre 50 % de la recherche et du développement de l’agriculture en Israël. Je voudrais dans un autre registre saluer le travail effectué par notre antenne de France. L’an dernier, elle a organisé avec le KKL d’Israël une Journée pour Israël, en présence des ministres israéliens de l’Agriculture et du Tourisme. Cet événement a attiré près de 15 000 visiteurs. CDP : L’histoire du KKL ne devrait-elle pas inspirer davantage les dirigeants sionistes d’aujourd’hui ? ES : Le KKL est une organisation sioniste qui maintient le flambeau. Quant à la classe politique israélienne, elle ne s’intéresse pas toujours à nos réalisations malgré les efforts que nous déployons. Tout le monde ne considère pas que le sionisme prime avant tout. En même temps, nous sommes témoins d’une grande vague d’antisémitisme qui envahit le monde, et l’Europe en particulier. Le KKL y fait l’objet d’attaques incessantes qui ont démarré il y a six ans lorsque nous avons commencé à planter dans le Né-
guev. Comme il est plus facile de s’attaquer au KKL que de s’en prendre à l’Etat, certains cherchent par exemple à faire annuler les exonérations d’impôts accordées pour les dons faits à notre organisation. Nous sommes également la cible d’un mouvement qui s’oppose régulièrement à nos institutions dans le monde entier. Il s’agit d’un groupe très bien structuré qui reçoit des subventions de nombreuses associations et de personnes privées. CDP : Comment répondez-vous aux attaques dirigées à l’étranger contre votre institution ? ES : Nous avons décidé, depuis plusieurs années, de faire de la Hasbara (diplomatie publique) en expliquant que nous sommes une organisation écologique qui aide de nombreux pays. Israël a en effet un savoir-faire en agriculture qui est très prisé dans le monde. Le KKL est entré en contact avec des chaines télévisées et des sites Internet en Europe ainsi qu’avec le parlement européen. Dans ce cadre, nous avons eu le plaisir d’accueillir il y a quelques jours le président de la commission chargée des relations entre Israël et le parlement européen, Bastiaan Belder, qui représente la Hollande où l’antisémitisme est devenu très virulent. Nous avons eu également la visite de la présidente d’une grande organisation chinoise préconisant la coopération entre la Chine et Israël. Par ailleurs, malgré un climat parfois hostile, le parlement européen a reçu récemment une délégation du KKL. Et puis, comme nous ne sommes pas une institution gouvernementale, de nombreuses ONG sont prêtes à tisser des liens avec nous. CDP : Peut-on dire encore aujourd’hui, dans ce contexte, que le KKL est une organisation apolitique ? ES : Le KKL est avant tout une organisation sioniste. Notre conseil d’administration est composé pour deux tiers de représentants d’organisations sionistes mondiales et pour le tiers restant de délégués de partis politiques israéliens. Lorsque les 37 membres ont été élus, je leur ai demandé d’oublier leur appartenance politique pour pouvoir représenter notre organisation, qui est le miroir du Congrès sioniste. CDP : Quelles sont à l’heure actuelle les priorités du KKL ? ES : Israël est un Etat relativement jeune. Nous avons obtenu notre indépendance et c’est la patrie du peuple juif. L’Etat d’Israël garantit la survie du peuple juif… et le peuple juif joue le même rôle pour l’Etat d’Israël. Nous sommes tous solidaires et notre premier objectif doit être aujourd’hui de nous préoccuper des futures générations, de tous ces Juifs qui décideront de s’établir en Eretz Israël. En même temps, nous tenons à poursuivre notre mission de reboi-
sement afin de faire d’Israël un pays verdoyant. Je voudrais souligner aussi que nous œuvrons dans le secteur non juif. Nous sommes entrés en contact avec les responsables de nombreuses localités à population musulmane ou chrétienne afin de collaborer avec eux dans le domaine de l’éducation et de l’écologie. Nous sommes très actifs dans le Néguev où nous travaillons avec des conseils de villages bédouins. En tant qu’organisation juive, nous avons également pour vocation d’aider les populations non-juives avec lesquelles nous cohabitons. CDP : Tous les étés, de graves incendies se déclarent dans le pays : dans quelle mesure peut-on affirmer qu’ils sont d’origine criminelle ? Que peut-on faire pour éviter ces feux redoutables ? ES : Malheureusement, la plupart des feux de forêts sont d’origine criminelle. Il y a quelques années, lorsque nous avons déploré près de mille incendies volontaires, j’ai qualifié ces actes d’Intifada écologique. Ces derniers temps, la police israélienne tente d’arrêter les coupables mais les dégâts sont là et ils sont considérables. Un incendie peut éclater à tout moment ; il se propage très rapidement et détruit des centaines d’hectares de forêts. Même lorsque nous replantons, nous ne parvenons pas réellement à réparer les dégâts. Et il faut souligner que tout est à nos frais, l’Etat ne participant ni au financement des plantations, ni à l’entretien des surfaces boisées, ni à la restauration des forêts ravagées par les incendies. CDP : Dernière question, Effie Stentzler : le KKL vit avec son temps et innove. Quels sont aujourd’hui ses grands projets ? ES : Pour répondre aux nombreuses attaques dirigées contre nous dans le monde, nous avons décidé d’utiliser une nouvelle stratégie : en mai 2015, une grande exposition va s’ouvrir à Milan avec la participation de 150 Etats dont Israël. Le KKL sera présent au stand israélien pour présenter ses réalisations, notamment dans le domaine de la nutrition, du reboisement et de l’agriculture. Ce sera notre réponse à tous ceux qui nous dénigrent. Il est important pour nous que le monde entier puisse découvrir nos performances et ce sera aussi une source de fierté pour tous nos représentants à l’étranger. CDP : Quel est votre message en cette veille de Rosh Hachana ? ES : Je voudrais adresser une fois de plus mes remerciements à la direction du KKL France qui fait un travail remarquable et souhaiter une bonne et heureuse année à tous vos lecteurs. Que cette année soit meilleure que la précédente !
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La Roquette ou la synagogue du bonheur
Entre le 10 et le 14 septembre la synagogue de la Roquette a vécu à un rythme incroyable.
La Terreur islamique avance à grands pas et l’Occident marche à reculons
On peut résumer en trois points les dernières nouvelles concernant la Terreur islamique et sa progression. Primo, le régime islamique turc — toujours en négociation pour entrer dans l’Union européenne — est prêt à accueillir les dirigeants des Frères musulmans égyptiens, devenus indésirables au Qatar. L’annonce a été faite par le président intégriste turc Recep Tayyip Erdogan. Un responsable des Frères musulmans a déclaré que le Qatar a demandé à sept dirigeants de la confrérie intégriste de quitter son territoire, en raison des pressions exercées par ses voisins. Le Qatar et la Turquie ont été les seuls pays musulmans à soutenir les ultra-fanatiques Frères musulmans après leur renversement par l’armée égyptienne en juillet 2013. L’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont en revanche appuyé l’initiative de l’armée égyptienne et fourni des milliards de dollars d’aide au nouveau pouvoir mis en place par les militaires au Caire. Secundo, la visite, de Le Drian, ministre français de la Défense, aux Émirats Arabes Unis, puis en Egypte, n’est pas seulement consacrée au problème de l’État islamique sur l’espace syro-irakien. Le ministre français de la Défense est également très préoccupé par le problème de la Libye. On
insiste dans son entourage sur la nécessité de bloquer le développement du sanctuaire djihadiste au sud de la Libye. Du Waziristan, dans l’ouest du Pakistan au golfe de Guinée, les djihadistes forment une série de taches sur la carte. Ils échangent et se parlent. Des spécialistes en explosifs naviguent d’une zone à l’autre. La Libye, qui a sombré dans l’anarchie, est utilisée par les djihadistes comme base arrière, pour se consolider après les opérations au Niger, au Mali et en Algérie. Détail amusant, l’analyse faite par l’entourage du ministre français de la Défense en septembre 2014, correspond, point par point, au scénario que nous avions envisagé sur dreuz.info dès 2009. Tertio, dans une analyse sur FigaroVox, de Jean-Charles Brisard, consultant international en matière de terrorisme, déclare : L’intervention (française) en Libye a contribué à l’avènement de groupes djihadistes et terroristes sur le sol libyen, et elle a, dans une large mesure, renforcé matériellement les djihadistes présents au Sahel, notamment au sein d’AQMI. Ce qui se joue aujourd’hui en Irak et en Syrie a déjà des conséquences en Europe et ailleurs dans le monde, notamment parce que ce conflit a généré un afflux sans précédent de djihadistes
provenant de nos pays. La France, avec près de 1’000 djihadistes depuis 2012, constitue aujourd’hui le premier contingent de djihadistes occidentaux opérant en Syrie et en Irak. Or, on sait de l’expérience des djihads passés, qu’une partie de ces combattants tenteront de se livrer à leur retour à des actes terroristes. L’Etat islamique est aujourd’hui engagé dans un djihad régional qui peut demain se transformer en menace globale en raison de l’implication de ces djihadistes étrangers, qui, ultra-radicalisés et formés au maniement des armes et des explosifs, pourront agir soit de manière autonome soit sous la direction du groupe. Des attentats ont d’ores et déjà été commis ou déjoués en relation avec les filières djihadistes syriennes, précise Jean-Charles Brisard. Détail amusant, l’analyse faite par Brisard en septembre 2014, correspond, point par point, au scénario que nous avions envisagé sur dreuz.info dès 2011. Et si l’on regarde de très près, les mesures occidentales concrètes, prises face à l’Etat islamique, force est de constater que la Terreur islamique avance à grands pas et que l’Occident marche à reculons. Michel Garroté réd. chef www. dreuz.info
Des jeunes israéliens et de jeunes artistes à l’honneur La Roquette a d’abord accueilli un groupe de jeunes israéliens venus d’Ashdod et d’Ashkelon. Non seulement ces jeunes âgés de 16 à 22 ans ont vécu l’Opération Bordure Protectrice mais en plus ils avaient pour mission d’aider les enfants à rejoindre les abris dans les 15 secondes qui suivaient l’alerte. Grâce au soutien d’El Al, ces jeunes ont pu venir à Paris. Là ils ont été entièrement pris en charge par la synagogue qui a su fédérer autour d’eux un élan de solidarité et de générosité. Visite de Paris, Disneyland, bateau-mouche, et Tour Eiffel étaient notamment au programme, sans parler d’une soirée exceptionnelle organisée par EL AL , son Directeur parisien M. Yoram El Grably et le nouveau Président mondial David Maimon, dont ils furent les invités surprises et d’honneur, en présence de l’Ambassadeur d’Israël M. Yossi Gal. Sans parler des cadeaux multiples et divers depuis des vêtements aux teeshirts et Tour Eiffel miniatures ! Il y eut un Chabbat inoubliable, vendredi soir à la Roquette avec les chants de Menahem Bueno, ministre officiant de la Roquette et la Team Roquette, et samedi en présence de l’équipe EL AL au grand complet. L’émotion était palpable, la joie intense partagée par tous les participants du Chabbat ‘Hatan qui avait lieu. La synagogue soudain était trop petite et il a fallu dresser les tables dans la cour, du jamais vu ! Dimanche matin le départ n’a pas été simple : effusions, échanges d’adresses, ce n’était plus des jeunes qui repartaient, c’étaient des fils, des frères, des sœurs qui se disaient le hitraot. Puis dimanche 14 septembre, la Roquette avait organisé le premier concert de la Roquette Academy. Géraldine Casanova, chanteuse ly-
rique, Emmanuel Birnbaum, pianiste, Clément Wurm, violoniste accompagné par Etienne Fleck, Elan Mehler compositeur et pianiste qui revisite le jazz et pour l’occasion Ine matov ou manaim, Serge Hirsch, violoniste de jazz et bien sûr le Cantor Menahem Bueno ont fait partager un moment d’une qualité rare. Les 300 personnes présentes ont trouvé cette soirée trop courte et il fallut les mots du Rabbin Elie Ebidia pour clôturer cette soirée exceptionnelle qui se déroulait dans le cadre des 10 Jours du Consistoire. La seule demande du public a été : à quand la prochaine soirée organisée par la Roquette. Comment font-ils ? Une telle organisation parfaitement maîtrisée, des repas à tous moments et délicieux, qui se cache à la Roquette pour permettre de tels événements ? Il y a d’abord des Administrateurs actifs et impliqués, dont un tiers sont des jeunes mobilisés à 100%. Il y a Viviane, Viviane Witenberg qui durant cette semaine était présente plus tôt que vous ne pouvez même l’imaginer pour éplucher et préparer. Y compris la dafina et la chakchouka. Et bien sûr Serge Benhaïm, Président de la Roquette, et son épouse Ruby, toujours prêts à faire plus et mieux alors que tout ce qu’ils font est déjà plus que bien. Il semble que le leitmotiv soit de dire « Nous aurons un jour tout le temps de nous reposer ». Le résultat Le résultat est une synagogue qui ouvre grand ses portes et veut rappeler que la synagogue est d’abord une maison accueillante et pleine de vie où tous les juifs sont bienvenus. Parce que le judaïsme est plus qu’une religion, cela peut être une famille, une vraie famille. A toute ma famille de la Roquette un grand Kol haKavod A bientôt à la Roquette Evelyne Gougenheim
L’information en provenance d’Israël
Qu’a dit Hollande en conférence de presse ? endiguer le terrorisme. Ce matin, j’ai réuni le conseil de défense et j’ai décidé d’accorder le soutien aérien aux autorités irakiennes. Notre but est la paix en Irak en affaiblissant les terroristes. Nous n’irons pas au-delà, il n’y aura pas de troupes au sol et nous n’irons qu’en Irak.
C’est par la situation internationale que Hollande a commencé son discours : Le monde affronte des crises. La France s’interroge dans un climat de défiance lourd, sur son avenir. C’est à ces questions que je veux répondre. Mon premier devoir est d’assurer la sécurité de la France, or le monde est menacé par un terrorisme qui a changé de
dimension et n’a jamais eu autant de moyens financiers, militaires, humains. Ce n’est pas seulement l’Irak qui est menacé, pas seulement le Moyen-Orient, c’est l’Europe, c’est le monde. La France a pris ses responsabilités. Au cours du mois d’aout, j’ai autorisé la livraison d’armes aux Irakiens pour que ces combattants courageux puissent
Après avoir longuement parlé de la situation internationale et de la relation de la France avec l’Europe, François Hollande a choisi de terminer son propos liminaire par sa politique intérieure, assurant pour commencer être arrivé avec un État en faillite. J’ai fait le choix de la jeunesse, c’était la priorité, ça l’est toujours. L’Education doit garder les mêmes valeurs mais s’ouvrir aux nouvelles technologies. Hollande a assuré que l’Europe est face à des choix cruciaux. Elle doit avoir une défense et ne peut pas s’en remettre à d’autres, ou alors elle n’est plus un continent qui pèse. Une étape doit être franchie pour que les efforts soient cordonnées et les efforts partagés. L’Europe doit être une protection, et elle n’est pas ressentie comme telle. Si le projet européen se dilue, la voie est ouverte, aux égoïsmes, aux populismes, aux séparatismes. Nos lectrices et nos lecteurs jugeront…
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Cameron a tort de dire que les monstruosités de l’Ei ne sont pas musulmanes
Je condamne ce nouvel acte de la barbarie musulmane, et je partage la douleur du peuple britannique qui pleure la perte cruelle de son enfant David Haines. Mais je suis plus que choqué, indigné, par le discours pathétique, irresponsable et indécent sur la déculpabilsation de l’islam et l’innocence des musulmans par le premier ministre britannique. Tous les musulmans ne sont pas des égorgeurs, mais tous les égorgeurs sont musulmans Vous avez osé, Mr Cameron, déclarer que ceux qui décapitent ne sont pas des musulmans, mais des monstres. Tous les musulmans ne sont certes pas des égorgeurs en puissance, mais tous les égorgeurs sont musulmans. Ils ont été enfantés par l’islam luimême, qui a fait de la mort le culte de la vie. De toutes les religions monothéistes, il est celui qui a fait de l’ultra-violence la voie de la félicité. Vos propos, Mr le ministre, constituent une offense grave à la mémoire de David Haines décapité parce qu’il n’est pas musulman. L’islam ne reconnaît pas le droit à la différence et appelle à la décapitation de tous ceux qui ne sont pas dans son moule. Un non-musulman est pour l’islam ce que furent les non-aryens pour les nazis. Plutôt que dénoncer cette idéologie de la haine et de la négation de la vie, vous avez jugé bon de lui délivrer un quitus d’honorabilité. Vous-même, aux yeux de l’islam et des musulmans, êtes un être impur, un dhimmi, qui un jour risque de subir ce que le sort que le Coran réserve aux « infidèles », Mr Cameron. La seule paix que reconnait l’islam est la sienne, à laquelle le monde doit adhérer un jour. Vous n’étiez pas conscient, mais vous avez creusé votre propre tombe et celle de votre peuple le jour où vous vous êtes fait leur allié pour renverser les régimes d’al Assad et Kadhafi.
Ces montres sont la reproduction fidèle de ce que fut l’islam au temps de Mohamed. Ils sont le prélude de ce que sera le monde si rien n’est fait pour éradiquer la peste islamique de la surface de la terre. Tant que vous et vos semblables, Obama, Hollande, Sarkozy, continuez à leur servir de caution morale, le Tsunami musulman écrira la fin de l’histoire de l’humanité. Mr Cameron, que savez-vous de la psychopathologie musulmane et des délires hégémoniques des musulmans ? Que savez-vous du Coran et du châtiment infligé aux captifs quand ils ne sont pas musulmans ? Ses bourreaux n’ont fait qu’appliquer les prescrits coraniques. A votre place je m’abstiendrais de me faire l’avocat du Satan islamique. Les meurtriers de David Haines dont la mort m’afflige et m’attriste ne sont pas des monstres avides de chair humaine et qui s’enivrent du sang de leurs victimes, ce sont, tout simplement, des musulmans. Les sujets britanniques, musulmans d’abord, et qui rêvent d’islamiser la Grande-Bretagne, se sont murés dans le silence. Car un musulman qui condamne les crimes commis au nom de sa religion signe son arrêt de mort. Un musulman ne compatit pas pour les victimes non-musulmanes, car c’est contraire aux dogmes de sa foi. Il ne s’indigne jamais. S’indigner reviendrait à renier l’islam. On ne désapprouve pas ce que le Coran ordonne. Les meurtriers de David Haines ne sont pas des monstres. Ce sont des musulmans qui mettent en pratique la feuille de route de Mahomed, leur idôle, le modèle suprême. © Salem Ben Ammar pour Dreuz. info.
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Les habitants du sud se sauvent au milieu de craintes d’attaques pour Rosh Hashana passeront Rosh Hashana (le nouvel an juif) loin de leurs maison en raison des menaces sécuritaires encore présentes après l’opération Bordure Protectrice.
Hier, le cessez-le-feu conclu le 26 août avec le groupe terroriste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza a été violé par des tirs de mortier, bien que le Hamas a nié toute implication et a dit avoir arrêté les auteurs.
Alors que les fêtes juives approchent à grands pas, de nom-
breux habitants de la ceinture de la bande de Gaza, dans le sud d’Israël,
« Il y a beaucoup de préoccupations, même sans connexion avec le tir (de mortier) d’hier, » a déclaré Danny Cohen, du kibboutz Ein Hashlosha. « Les gens sont préoccupés par les plans du Hamas… la fête traditionnelle sera
réduite cette année. Si l’année dernier nous avons eu 150 personnes, cette année il y en aura 60. »
Les préoccupations tournent notamment autour de la menace d’une attaque devant survenir à Rosh Hashana. « Je vais passer les fêtes ailleurs avec des amis, » a déclaré Silvia Orshovsky, de Ein Hashlosha, qui possède un magasin local qui a été touché par un obus de mortier cet été. « Nous sommes préoccupés par ce qui pourrait arriver à Rosh Hashana. C’est un fait que les tirs ont repris hier. C’est comme cela que les tirs que roquettes reprennent. Les gens ont très peur, je
veux être en sécurité. »
Pendant l’opération Bordure Protectrice, il a été révélé que le Hamas avait l’intention d’utiliser ses tunnels vers Israël pour commettre un massacre contre les juifs habitant la région lors de Rosh Hashana. Alors que plus de 30 tunnels ont été détruits par Tsahal, il est à craindre que tous n’aient pas été découverts. De même, il a été révélé que le Hamas et d’autres groupes terroristes de Gaza tels que le Djihad Islamique ont déjà commencé à reconstruire les tunnels. La preuve en vidéo montrant que le creusement des tunnels a commencé quelques minutes seulement après le cessez-le-feu. « Nous ne nous attendions pas à autre chose. » De nombreux habitants de la région ont exprimé leur sentiment d’abandon en terme de sécurité par le gouvernement à la suite de l’opération. Meirav Cohen, également du kibboutz Ein Hashlosha, a déclaré à Walla! : « nous ne pensions pas que les choses seraient différentes après la fin de la guerre, vu comment elle s’est terminée, nous ne nous attendions pas à autre chose. » Son commentaire se réfère à la trêve largement contestée par l’opinion publique israélienne, selon les sondages. Pendant ce temps, dans le kibboutz Nahal Oz, où Daniel Tragerman, quatre ans, a été tragiquement tué par un obus de mortier tiré sur sa maison, 17 familles ont déjà annoncé qu’elles allaient quitter le kibboutz, soit pour de bon, soit pour au moins un an. Cela comprend la famille Tragerman. Le sentiment de nombreux habitants du sud a été exprimé par Romi Shehori, de Nirim, qui a dit : « nous allons organiser les fêtes loin d’ici et partir pour plusieurs jours. Si ce n’est pas calme, nous ne reviendrons pas. » « Une des leçons de Bordure Protectrice est de ne compter que sur nousmêmes. Personne ne prend soins de nous, » a ajouté Shehori. Parlant des nombreux « cessez-le-feu », il a dit : « ils ont abandonné les habitants pendant toute la guerre, même si on nous dit qu’il y aura le calme. Nous ne les croyons pas. » L’insatisfaction à l’égard de la gestion de l’opération par le premier ministre Benyamin Netanyahou a été exprimée par le député Danny Danon (Likoud), qui a été licencié de son poste de vice-ministre de la défense par Netanyahou après ses critiques. Danon a souligné que Netanyahou avait accepté un cessez-le-feu au début de l’opération, avant même que les tunnels terroristes aient été mortellement dévoilés lors de la violation du cessez-le-feu par le Hamas. Danon a noté que le cessez-le-feu accepté par Netanyahou aurait laissé les tunnels intacts pour être potentiellement utilisés pour massacrer des israéliens.
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Nucléaire: Lieberman appelle au maintien des sanctions contre l’Iran
Les rebelles syriens ont pris les armes de l’ONU sur le Golan Le Conseil de sécurité doit examiner mercredi la situation sur le Golan, où 45 soldats fidjiens avaient été détenus pendant deux semaines par le Front al-Nosra. La Fnuod (Force de l’ONU chargée de surveiller le désengagement entre Israël et la Syrie sur le Golan) compte 1.223 hommes issus de six pays (Inde, Fidji, Philippines, Irlande, Pays-Bas et Népal). Son mandat vient d’être renouvelé pour six mois, jusqu’au 31 décembre 2014. Des rebelles syriens du groupe extrémiste al-Nosra se sont emparés d’armes, d’uniformes et de véhicules appartenant à des Casques bleus de la Force de l’ONU sur le Golan (Fnuod) et occupent désormais toute la partie syrienne du plateau, selon l’ambassadeur syrien aux Nations unies Bachar Jaafari. L’ONU avait annoncé lundi que des centaines de ses Casques bleus avaient évacué la partie syrienne du Golan pour gagner la partie israélienne, de l’autre côté de la zone de séparation délimitée en 1974 et que la Fnuod est
chargée de surveiller. La Fnuod était menacée par l’avancée de «groupes armés» syriens, avait expliqué l’ONU. Selon M. Jaafari, les combattants du Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, «ont réussi à occuper l’ensemble de la partie syrienne» du Golan, en chassant les soldats de la Fnuod. Ils utilisent désormais les armes et les positions de la Force de l’ONU «pour tirer sur l’armée syrienne et sur les civils dans les villages», a déclaré l’ambassadeur à la presse.
Israël est officiellement en état de guerre avec la Syrie et occupe depuis 1967 environ 1.200 kilomètres carrés du plateau du Golan qu’il a annexés, même si cette décision n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. Environ 510 km2 du plateau restent sous contrôle syrien. La Fnuod est censée contrôler une zone tampon courant sur environ 70 kilomètres entre le mont Hermon et le Liban au Nord et la rivière Yarmouk et la Jordanie au Sud.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a appelé lors d’une rencontre avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry au maintien des sanctions internationales contre l’Iran et son programme nucléaire, a indiqué jeudi un communiqué. Au cours d’un entretien mercredi à Washington, le ministre israélien a également demandé John Kerry d’annuler l’avertissement émis le 10 septembre par le département d’Etat mettant en garde le ressortissants américains sur les risques à se rendre en Israël, en Cisjordanie et à Gaza «en raison l’environnement sécuritaire complexe et du potentiel de violences et de reprise des hostilités». Le département d’Etat faisait ainsi référence à l’opération «Bordure protectrice» lancée pendant cinquante jours par l’armée israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza qui a fait plus de 2.140 morts du côté palestinien. Cette opération s’est achevée par un cessez-le-feu le 26 août et les discussions sur une trêve à long terme doivent s’ouvrir en principe fin septembre au Caire. Concernant l’Iran, Avigdor Lieberman a affirmé que si ce pays «se dote d’armes nucléaires, le Moyen-Orient connaîtra une course aux armements nucléaires».
«Les grandes puissances doivent rester fermes dans leurs négociations avec l’Iran et maintenir les sanctions, car il ne peut pas y avoir de compromis avec le terrorisme», a ajouté le ministre. Selon lui, la lutte pour empêcher l’Iran de produire des armes nucléaires fait partie de «la même lutte engagée contre le terrorisme». Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a estimé mercredi que Washington était «obsédé» par ses sanctions contre l’Iran au moment où des discussions bilatérales sur le programme nucléaire controversé de Téhéran devaient reprendre à New York. Les pays occidentaux et Israël soupçonnent l’Iran de chercher à fabriquer l’arme atomique sous couvert de programme civil, ce que Téhéran dément. Les négociations entre Téhéran et les grandes puissances du groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, RoyaumeUni, Russie et Allemagne) doivent reprendre officiellement à New York vendredi. John Kerry a affirmé mercredi devant des élus que le but était d’aboutir à un accord garantissant «un monde plus sûr» et «éliminant tout chemin menant à la bombe».
Des milliers de Gazaouis fuient via les tunnels nienne, révèle mercredi le quotidien israélien Haaretz.
La fuite de ces Palestiniens a été mise en lumière la semaine dernière avec le naufrage de deux navires transportant des Palestiniens de Gaza, un au large des côtes de Malte la semaine dernière, et l’autre au large des côtes égyptiennes, qui a causé la mort par noyade de centaines de passagers.
Des milliers de Palestiniens ont fui la bande de Gaza clandestinement via des tunnels avec l’aide de passeurs ces derniers mois, en raison de la guerre avec Israël et du déclin économique de l’enclave palesti-
Selon le quotidien Haaretz, l’ambassade palestinienne en Grèce a indiqué que le navire qui a coulé au large des côtes de Malte transportait plus de 450 passagers, pour la plupart des Palestiniens de Gaza. D’autres rapports indiquent que le navire a été percuté volontairement par un autre navire appartenant à des contrebandiers rivaux.
Le groupe de défense des droits de l’homme « Adamir », basé à Gaza, a recueilli les noms de plus de 400 personnes manquantes. « Personne ne sait où ils sont; toute la bande de Gaza en parle », a déclaré à Haaretz le directeur d’ »Adamir », Halil Abu Shamala, qui a précisé que la plupart des passagers étaient des jeunes, et que des familles entières se trouvaient également à bord. Samedi, au moins 15 Palestiniens se sont noyés dans le naufrage d’un bateau au large des côtes égyptiennes, près d’Alexandrie. Abou Ahmed, qui a perdu son fils sur ce bateau, a expliqué à Haaretz que la plupart des habitants de Gaza qui ont
fui l’enclave palestinienne par le biais des tunnels sont originaires de la ville de Rafah, au sud de Gaza.
Un des habitants impliqué dans ces opérations a déclaré à Haaretz que le voyage coûte entre 3.500 et 4.000 dollars par personne. « C’est un tunnel relativement petit; la plupart des grands tunnels ont été bloqués par les Egyptiens. Les gens rampent sur des dizaines de mètres et au bout du tunnel, du côté égyptien à Rafah, un véhicule les attend et les emmène à Port-Saïd », a-t-il expliqué. Il a ajouté que certains membres des forces de sécurité égyptiennes sont soudoyés pour fermer les yeux l’entrée des Palestiniens clandestins en Egypte.
Haaretz a recueilli des témoignages révélant que les réfugiés montent à bord de petites embarcations. Une fois qu’ils quittent les eaux territoriales égyptiennes, les voyageurs clandestins sont transférés sur un autre bateau qui, la plupart du temps, prend la direction de l’Italie. Le périple dure habituellement environ une semaine. Un réfugié a déclaré à Haaretz que lorsque le bateau s’approche du rivage, il émet un appel de détresse pour se faire repérer par les navires de la marine italienne ou de la CroixRouge. Dans d’autres cas, les gens sautent à la mer avec des gilets de sauvetage, et sont secourus par la Garde côtière ou la Croix-Rouge.
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Tsahal : 5 alertes roquettes, toutes des fausses alarmes
but de panique, montrent comment les israéliens sont nerveux, en particulier dans le sur, sur un possible renouvellement des tirs de roquettes. Ces alertes viennent deux jours après un tir réel de mortier par des terroristes de Gaza contre le sud d’Israël, en violation à un cessez-le-feu signé fin août.
Israël bloque un projet de contrat d’armes avec l’Ukraine
dimir Poutine à débloquer des ventes d’armes à la Syrie et à l’Iran, pays considéré comme l’ennemi numéro un d’Israël. Un porte-parole du ministère de la Défense s’est refusé au moindre commentaire sur cette affaire.
La Hamas a rejeté la responsabilité de cette attaque mardi matin, et plus tard dans la journée, a annoncé avoir « arrêté les auteurs ». Suite à des rapports contradictoires et une certaine confusion, l’armée israélienne a déclaré qu’une série de cinq alertes roquettes dans le sud d’Israël étaient toutes de fausses alarmes. Aux alentours de 11h45, des alertes ont été signalées dans plusieurs localités du sud d’Israël, y compris à Hof Ashkelon et dans la ceinture de Gaza. Répondant aux rapports disant que les roquettes n’étaient pas des fausses alarmes mais que des roquettes ont effectivement été tirées, la police de la ville de Lachish a procédé à des fouilles pour un site d’impact, mais n’a rien trouvé. Ces dernières alertes, entraînant un dé-
Mais de nombreux habitants du sud d’Israël disent ne plus faire confiance aux garanties de calme du gouvernement, en dépit de la trêve. Beaucoup ont choisi de fuit leur foyer pour la prochaine fête de Rosh Hashana (« nouvel an » juif), à la fois en raison des craintes que les terroristes n’enfreignent de nouveau la trêve, ainsi qu’en raison des rumeurs constantes que le Hamas avait prévu une attaque d’envergure contre les communautés juives en bordure de Gaza pour Rosh Hashana, en envoyant des dizaines ou des centaines de terroristes via les tunnels construits entre Gaza et Israël. Bien que Tsahal ait détruit plus d’une trentaine de ces tunnels durant l’opération Bordure Protectrice, l’armée ne peut affirmer avoir découvert et détruit la totalité de ces tunnels.
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Israël affiche une prudente neutralité dans l’épreuve de force entre la Russie et l’Ukraine. Cette position est avant tout due à la crainte qu’inspirent les «capacités de nuisances non négligeables» de la Russie, avait récemment expliqué à l’AFP un diplomate israélien.
Un projet de vente à l’Ukraine d’armes israéliennes a récemment été bloqué par crainte de mécontenter la Russie, a indiqué lundi la deuxième chaîne de télévision israélienne. Une délégation ukrainienne a effectué ces dernières semaines une visite en Israël en vue d’acquérir du matériel militaire, notamment des drones, pour les utiliser contre les séparatistes prorusses, selon la chaîne.
Le ministère israélien de la Défense a dans un premier temps donné son feu vert à la vente à l’Ukraine d’avions sans pilote produits par l’entreprise israélienne Aeronautics. Mais le ministère des Affaires étrangères, qui doit également donner son aval à toute exportation d’armes, a mis son véto à la transaction. Le ministère des Affaires étrangères a fait valoir que cette vente risquait de provoquer le mécontentement de la Russie et d’inciter son président Vla-
«Nous marchons sur des oeufs car Moscou a les moyens d’exprimer son mécontentement en fournissant par exemple des armes sophistiquées à la Syrie ou en renforçant sa coopération dans le domaine nucléaire avec l’Iran», avait-il souligné. Le processus de paix en Ukraine était menacé lundi au lendemain de la journée la plus meurtrière dans l’est de ce pays depuis l’instauration d’un fragile cessez-le-feu, que l’armée ukrainienne et les séparatistes pro-russes s’accusent mutuellement d’avoir violé.
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Geste de solidarité de la communauté juive avec les familles victimes de l’effondrement d’un immeuble à Rosny-Sous-Bois
Manuel Valls s’emploie à rassurer une communauté juive inquiète centres communautaires, écoles, etc.).
Le Premier ministre a également évoqué les chiffres croissants de l’»aliyah». «Au moment où les doutes peuvent pousser certains d’entre vous (...) à chercher un autre avenir ailleurs, je dis que la France est capable du meilleur», a-t-il souligné, en faisant valoir que l’avenir des Juifs français était «ici, à Paris, en région, dans toutes les communautés que vous aimez». Le Premier ministre, Manuel Valls, s’est employé jeudi soir à rassurer une communauté juive de France inquiète, devant laquelle il s’est engagé à remettre à plat le plan national d’action contre le racisme et l’antisémitisme, «pas à la hauteur des enjeux».
En outre, environ 1% des Juifs français, soit quelque 5.500 personnes, pourraient avoir fait leur «aliyah» (la «montée» vers Israël) en 2014, faisant de la France pour la première fois le premier pays d’émigration juive, sur fond de montée de l’antisémitisme et de morosité économique en Europe.
Le chef du gouvernement s’exprimait, en présence du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, à la synagogue de la Victoire à Paris devant des membres de la première communauté juive d’Europe (500.000 à 600.000 membres), à laquelle il a présenté ses voeux, à moins d’une semaine du Nouvel an juif, Rosh Hashana.
«Un plan national d’action contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie existe. Force est de constater que sa mise en oeuvre n’est pas à la hauteur des enjeux», a reconnu Manuel Valls.
C’est la première fois qu’un Premier ministre était en déplacement à la Victoire, la plus importante synagogue d’Europe par son activité, depuis François Fillon en 2008. Sa venue était très attendue alors que les actes antisémites ont progressé de 91% sur un an, notamment près de synagogues ou de commerces juifs lors d’un été particulièrement agité, en écho au conflit israélo-palestinien.
«J’en prends ce soir l’engagement (...): ce qu’il faut c’est remettre à plat ce plan d’action, c’est lui donner de l’ambition et de la visibilité; nous y travaillons», a enchaîné le Premier ministre, soulignant que cette lutte contre le racisme et l’antisémitisme devait mobiliser «la Nation tout entière». Manuel Valls a aussi assuré que «le fonds interministériel de prévention de la délinquance sera à nouveau mobilisé en 2015» et qu’il «permettra de financer les travaux de sécurisation» des bâtiments juifs (lieux de culte,
«Je l’ai dit à plusieurs reprises, je le redis ce soir avec toujours la même émotion, la même sincérité : sans les Juifs de France, la France ne serait plus la France», a martelé Manuel Valls dans une Victoire pleine à craquer, qui l’a acclamé par une ovation debout. Le chef du gouvernement portait une kippa, comme il est prescrit pour un homme dans une synagogue. Il y a fait brièvement allusion en prédisant qu’»après cette cérémonie, il circulera sur les réseaux sociaux la photo du Premier ministre de la France avec une kippa», et en mentionnant l’hypothèse que certains commentaires évoqueraient le fait «que sa femme (Anne Gravoin, NDLR) est juive». Manuel Valls a affiché sa «fierté» contre «ceux qui prônent cette haine». Auparavant, le grand rabbin de France, Haïm Korsia, lui avait lancé avec humour: «Ce soir, nous votons par acclamation la confiance à votre gouvernement». Avant de souhaiter que tous les membres de sa communauté puissent redire ensemble «le vieux proverbe: +heureux comme un Juif en France».
L’effondrement d’un immeuble à Rosny Sous Bois le 31 aout 2014 a causé la mort de plusieurs occupants et blessé plusieurs autres.
sident du CCJ 93 Mr Sammy Ghozlan vice président du Consistoire, et Mr Samy Arama président de la Communauté de Rosny SS Bois.
Plusieurs familles sinistrées ont du quitter leur logement.
Plusieurs sinistrés ont été relogés dans l’hôtel mis à leur disposition par le frère du président de la communauté juive de Rosny.
La communauté juive du département en général et de Rosny Sous Bois en particulier , fortement émues par ce malheur a décidé d’apporter un soutien moral et financier à ces familles au travers du Maire et de son Conseil Municipal. le CCJ 93 a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées, et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés. Le rabbin Isaac IBGUI de Rosny ,a participé le 1 septembre ,à la cérémonie de solidarité organisée dans la chapelle ardente .Il y représentait le pré-
A l’initiative de Mr Sammy Ghozlan et du CCJ 93, le FSJU présidé par Maitre Mr Ariel Goldman a octroyé une subvention destinée aux sinistrés . Le chèque a été remis le 7/9/14 entre les mains du Maire de Rosny Mr Claude Capillon,, dans son bureau à l’Hôtel de Ville, par Mr Chemouni trésorier du CCJ 93, Mr Ibgui rabbin de Rosny, ainsi que Mme Ninette et Mr Sylvain Smadja membres de la communauté de Rosny.
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Zazou 1964-2014, 50 ans d’histoire…
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Palais de l’Elysée, mais également de nombreuses enseignes, telles que Carrefour, Auchan, Monoprix et d’autres encore. Sa renommée à Tunis fit qu’il fut le fournisseur exclusif du Bey et de la présidence de la république sous Bourguiba.
De son vrai nom Paul Bismuth originaire de Tunis, avait fondé sa première pâtisserie à Tunis, à l’angle de l’Avenue de Paris et la rue de Sparte. Zazou fut compagnon de la résistance dans les années 40, on dit même qu’il avait rejoint De Gaulle et pris part au débarquement. Paul Bismuth s’installa à Rennes vers les années 50, c’est plus tard qu’il entreprit de s’installer à Paris et à travers 40 points de ventes en France. Selon Alain Azria (sur la photo) l’un des sympathiques propriétaires, Zazou qui tient son nom de «Zazou» qui veut dire à la mode… fut le fournisseur du
Depuis 1964 date de l’ouverture de la 1re boutique «mythique» du faubourg Montmartre, Zazou n’a cessé de régaler des générations de gourmets. C’est d’ailleurs à cette époque que René dit «Réhane» et «Kakou» Abitbol associèrent leur talent de pâtissiers orientaux à celui de Zazou et firent ainsi la réputation de la maison. Les jeunes en ce temps là se réunissaient dans salon de thé du premier étage pour déguster, toutes sortes de gourmandises : «guizada» «roh el bey» ou encore les succulents «manicotti» les glaces sabaillon, ou même la citronnade «maison» et le thé à la menthe aux pignons. Après 50 ans d’histoire, la boutique Zazou tire sa révérence…Mais il n’empêche que les nostalgiques jeunes ou moins jeunes garderont le souvenir de celui qui fut pendant longtemps, l’emblème de la gastronomique des juifs de Tunisie à Paris. Yves Perez
Aymeric Caron nouvelle cible d’Ulcan
Aymeric Caron dans le viseur d’Ulcan. Le chroniqueur de l’émission de Ruquier «On n’est pas couché» est, selon Le Parisien, la nouvelle cible de Grégory Chelli, ce hacker sioniste dont nous avions dressé le portrait cet été dans plusieurs articles et sur notre plateau. Celafait suite à une séquence polémique, une nouvelle, autour du conflit israélo-palestinien ayant opposé le chroniqueur à Bernard Henry-Lévy. «Pourquoi on ne vous entend pas dénoncer la politique de Netanyahu contre Gaza qui a mené à la mort de 2000 personnes dont les trois quarts sont des civils et 500 enfants ?» avait demandé le chroniqueur à l’invité. Selon les informations du Parisien, le producteur de l’émission a contacté la police mercredi après la divulgation sur Internet du numéro de téléphone portable et de l’adresse du domicile du journaliste ainsi que celle de ses parents. La préfecture de police de Paris aurait décidé de renforcer les rondes autour du domicile du journaliste. Ulcan, dans son style bien caractéristique, aurait aussi appelé les voisins des parents de Caron, expliquant «qu’il y avait une fuite de gaz chez eux et qu’il fallait défoncer la porte». Depuis plusieurs années, Ulcan, exmembre de la Ligue de Défense Juive, s’en prend à tous ceux qu’il considère
comme des ennemis d’Israël en piratant leurs sites ou en réalisant des canulars téléphoniques très douteux. Cet été, Chelli a revendiqué le piratage des sites de Rue89, Libération, Mediapart et... @rrêt sur images. Tous ont porté plainte. Suite à ses attaques virtuelles et téléphoniques, une information judiciaire a même été ouverte le 9 août dernier. Dès le 9 septembre, Ulcan expliquait sur son tchat, ViolVocal les raisons qui le poussaient à vouloir attaquer Caron. Dans une séquence surréaliste, postée sur Youtube, Ulcan propose aux utilisateurs de son tchat de voter, pour savoir s’il faut s’en prendre au chroniqueur ou à ses parents (voir ci-dessus). Une séquence dans laquelle l’on découvre que Chelli a désormais quelques réticences à s’en prendre aux parents de ses victimes. Cet été pourtant, il n’avait pas hésité à faire intervenir la police en plein milieu de la nuit chez les parents du journaliste de Rue89, Benoît Le Corre, suite à un portrait qui ne lui avait pas plu. Quelques jours plus tard, sans que l’on puisse savoir si cela a un lien direct ou pas, le père du journaliste avait fait un infarctus et il est dans le coma depuis.
Conférence du Grand Rabbin Haïm Korsia à Neuilly
Devant plus de 300 participants, le Président du B’nai B’rith de France Serge Dahan a rappelé en introduction les terribles évènements de cet été et l’état d’inquiétude extrême dans lequel se trouvent les juifs de France face aux nombreuses questions qui se posent aujourd’hui et notamment « Y a-t-il un avenir pour les juifs de France ?» Après avoir rappelé le parcours du Grand Rabbin de France et l’importance que revêt pour le B’nai B’rith France cette rencontre devant un public aussi nombreux, Serge Dahan a invité le Grand Rabbin Korsia à donner son analyse de la situation actuelle des juifs de France. D’emblée, le Grand rabbin a souligné que les évènements de cet été, s’ils ne sont pas nouveaux en France, ont fortement alimenté les inquiétudes de la communauté juive quant à son avenir en France. Mais le plus grave pour le Grand Rabbin de France a été l’ « impression d’indifférence donnée par la société ». Le Grand Rabbin a rappelé une phrase d’Yves Simon « Le silence est toujours complice ou trompeur ». Si les autorités politiques au plus haut sommet de l’Etat ont fait ce qu’il fallait,
la société dans son ensemble n’a pas manifesté de soutien à la communauté juive et n’a pas défendu en les valeurs républicaines menacées par une situation proche d’une guerre civile comme à celles rencontrées lors des manifestations interdites de sarcelles ou à Paris .
Le Grand Rabbin a pourtant rappelé avec force que « les doutes de la communauté juive étaient en réalitél’expression des doutes de la société française dans son ensemble. Les antisémites sont les ennemis de la République ». Et pourtant, malgré ces craintes et ces doutes, le Grand Rabbin Korsia a rappelé les paroles de Moïse prononcées aux Hébreux devant la mer rouge «N’ayez pas peur!», un message qui demeure d’actualité et inscrit dans le cœur même du judaïsme. Il s’agit aujourd’hui tout autant de ne pas céder à une victoire de nos ennemis que d’avoir confiance dans la République pour protéger la communauté. Dans le même temps, les juifs de France ne doivent pas, particulièrement en ces temps troublés, s’enfermer dans des catégories et donc des divisions. Rappelant les parole de la Torah « C’est l’unité qui vous sauve-
ra », le Grand Rabbin Korsia a insisté sur l’importance de « rester ensemble unis et solidaires à la fois au sein de la communauté et dans la société, afin de se projeter dans le future et de réapprendre à rêver la France et d’avoir confiance dans la France ». Le Judaïsme, c’est lutter contre la peur. Il ne se vit que dans la joie et dans la sérénité. « Osez vivre ce que vous êtes » a lancé le Grand Rabbin de France, en construisant des solidarités dans les communautés et dans la République. Il s’agit de la meilleure réponse à envoyer à nos ennemis, pour être plus forts et moins isolés. « France » en hébreu se dit « Tserfat ». La place de chacun dans la société et dans la République est spécifique. La place du judaïsme est essentielle. Le Grand Rabbin a souligné que « la communauté juive de France est seule à réciter toutes les semaines lors des offices religieux la Prière pour la République, les juifs de France tous les Shabbat récitent la Prière pour la République», preuve s’il en fallait de notre ancrage et de notre solidarité qui nous laissent attendre en retour une mobilisation face aux difficultés qui nous menacent aujourd’hui. Ph M .
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Interview de l’imam Hassan Chalghoumi
Manuel Valls : «La France ne serait plus la France sans les Juifs de France!» diqué que le fond ministériel de lutte contre la délinquance financera de nouvelles mesures de protection.
Un très grand nombre de personnalités étaient présente, parmi lesquelles des rabbins, des préfets, des maires et des diplomates, ainsi que l’ensemble des administrateurs du consistoire.
« Être Juif, être Français, être Français et Juif, ce sont des identités indissociables », a déclaré M. Valls à une communauté juive qui s’interroge depuis plusieurs mois sur sa place dans la société française après avoir subi ces derniers mois une nouvelle montée de l’antisémitisme où une augmentation de 91% des actes antijuifs a été enregistrée par le Service de protection de la communauté juive de France (SPCJ). «Nier l’existence d’Israël, c’est le premier pas vers l’antisémitisme», a particulièrement insisté M. Valls, en référence aux manifestations anti-israélienne de solidarité avec le Hamas, à Paris cet été, où des lieux de culte et des commerces juifs ont été pris pour cible. Le premier ministre a déclaré être lui-même, la cible d’antisémites sur des sites internet faisaient référence de l’origine juive de son épouse Anne Gravoin. «Je suis fière des origines de mon épouse, c’est çà la France! Contre ceux qui prônent cette haine!».
Interpellé par le président du Consistoire, Joël Mergui, sur les mesures prises par les autorités françaises pour assurer la sécurité de la communauté juive et de ses lieux de culte, le Premier ministre a assuré que le gouvernement veille sur sa sécurité et a in-
Auparavant, le grand rabbin de France, Haïm Korsia, lui avait lancé avec humour : «Ce soir, nous votons par acclamation la confiance à votre gouvernement.» Avant de souhaiter que tous les membres de sa communauté puissent redire ensemble
Le Premier ministre Manuel Valls a adressé jeudi soir ses vœux chaleureux à la communauté juive de France à l’occasion du Roch Hachana - le Nouvel an juif, lors d’une cérémonie organisée à la Grande synagogue de la Victoire à Paris, assurant que la lutte contre l’antisémitisme est une cause nationale.
«le vieux proverbe d’hier : Heureux comme un Juif en France». «La France ne serait pas la France sans les juifs de France!» c’est par cette citation devenue célèbre que le premier ministre à conclu son allocution sous un tonnerre d’applaudissements. Il faut dire que le nombre d’actes antisémites recensés en France a quasiment doublé (+91%) sur les sept premiers mois de l’année 2014 a indiqué jeudi dernier le Service de protection de la communauté juive (SPCJ). Selon le SPCJ, les actes antisémites ont augmenté de 91% de janvier à juillet 2014avec 527 actes (actions ou menaces) antisémites enregistrés entre le 1er janvier et le 31 juillet 2014, contre 276 sur les sept premiers mois de 2013. Le Service de protection de la communauté juive a déclaré sur sa page Facebook que les actions antisémites (violences, attentats ou tentatives d’attentats, incendies, dégradations et vandalisme) ont crû davantage (+126%) que les menaces (propos, gestes, tracts, courriers, inscriptions…) en hausse de 79%. La catégorie «actions violentes» constitue l’essentiel de cette forte hausse : + 126% comparativement à 2013 pour la même période, souligne l’organisme. Y.Lellouche
L’imam est proche de la communauté juive de France, nous avons voulu connaitre l’opinion de ce notable musulman au regard des derniers événements survenus en France et en Europe. Inlassable partisan du dialogue, l’imam a bien voulu répondre à nos questions depuis le Congo Brazzaville où il participe à une conférence œcuménique internationale. Monsieur l’imam vous avez souvent participé à de nombreuses actions de solidarité avec la communauté juive de France. Nous vous avons vu notamment au mémorial de la Shoah, réciter des noms de déportés ou encore récemment à la synagogue de Sarcelles au coté du Grand Rabbin Haïm Korsia, au lendemain de la manifestation antisémite pro-palestinienne. Que vous inspire ce climat de haine que nous traversons en France et en Europe en Europe? Imam Chalghoumi : Tout d’abord je dois vous dire que nous sommes extrêmement triste des événements qui se sont déroulés cette année. Nous sommes en effet très inquiets de ce climat d’intolérance. Par la recrudescence de l’islamisme et de l’antisémitisme venu de toutes parts, Il y eu l’affaire Dieudonné et plus grave encore celle de l’assassin Nemouche. Je pense qu’il faut que nous nous insurgions contre toute forme de rejet et de vous à moi lorsque j’apprends que mes frères juifs veulent quitter la France, j’en suis profondément bouleversé! Récemment, les plus hautes instances des musulmans d’Allemagne ont condamnées et s’insurgent contre l’Etat Islamique en Iraq et en Syrie et contre tous ceux qui donnent une image détestable de
l’Islam . Que pensez-vous de cette initiative ? Réponse : Je rends un hommage appuyé à cette initiative comme je rends hommage aussi au recteur de la mosquée de Paris et à la majorité des imams de France qui condamne avec fermeté ces criminels islamistes qui sont des barbares assoiffés de sang. Leur but est de détruire l’humanité et toutes les religions doivent s’unir pour les combattre et les empêcher de perpétrer leurs crimes. Ceci n’est pas l’islam ! Ceux qui ce revendique de cet islam, sont des criminels terroristes ! c’est pourquoi il faudra la plus grande fermeté. Quel est le message que vous voudriez transmettre à la communauté juive de France qui s’apprête à célébrer Roch Hachana, la nouvelle année hébraïque ? Réponse : Je veux souhaiter à mes frères juifs une très bonne année ! Nous sommes tous les enfants d’Abraham ne l’oublions pas. Rien ne vaut le bien vivre ensemble. Je souhaite que la paix règne entre arabes et israéliens au Moyen Orient et j’ai bonne espoir qu’ils finiront par s’entendre. Les uns et les autres doivent vivre leurs croyances en bonne intelligence et croyez moi pour avoir approché les israéliens à de nombreuses reprises, on ne peut les haïr ! D’autant qu’ils sont des croyants comme nous. A tous mes frères juifs, je souhaite en mon nom et au nom de la Conférence des Imams de France, une bonne et heureuse année 5775. Chana tova à vous tous. Propos recueillis par Yvan Lellouche
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L’Ambassadeur de France en Israël distingue deux personnalités : Mme Gisèle Abason et M.Ziv Nevo-Kulma
Mercredi 17 Septembre, une cérémonie en l’honneur de Mme Gisèle Abazon, interprète, et M.Ziv Nevo-Kulma, ancien Conseiller culturel de l’Ambassade d’Israël en France, s’est tenue à la résidence de l’Ambassadeur de France en Israël ,M.Patrick Maisonnave. A cette occasion, M. Ziv Nevo-Kulman, s’est vu remettre les insignes de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres pour son action culturelle entre la France et Israël. Passionné par la langue française et sa culture, M.Ziv Nevo-Kulman incarne le miroir des relations culturelles entre ces deux pays. Cette fonction lui a permis d’entretenir un lien à la fois culturel et académique entre la France et Israël. La culture – par l’action de M.Ziv Nevo-Kulman – se glisse entre les liens diplomatiques pour les renforcer. « Une sorte de langue commune » selon
M. Patrick Maisonnave, qui surmonte les barrières de la langue. Mme Gisèle Abason, a reçu, les insignes de Chevalier de l’Ordre national du Mérite pour saluer sa carrière d’interprète diplomatique. Reconnue pour sa justesse du mot, et amoureuse du dictionnaire, Gisèle Abason donne vie à la relation diplomatique entre la France et Israël. Le métier d’interprète nécessite d’aller au-delà de la traduction, de s’adapter aux interlocuteurs en prenant en compte les différences culturelles. M. Patrick Maisonnave a souligné la place indispensable que prend la fonction de l’interprète dans les relations interétatiques et tout au long de l’histoire. Selon ses propres mots, elle incarne un agent de communication entre « [ses deux] patries », la France et Israël.
L’Ambassadeur d’Israël en France, Yossi Gal, Termine Son Mandat Aliza Bin-Noun, une diplomate israélienne qui fut notamment en poste en Hongrie, vient d’être nommée pour reprendre l’ambassade de Paris après le départ de l’actuel ambassadeur, Yossi Gal.
Aliza Bin-Noun, diplômée de l’Université Hébraïque de Jérusalem (en études françaises et africaines), est rentrée rapidement au sein du Ministère des affaires étrangères. Elle a été nommée, en 2007, ambassadrice en Hongrie. De retour à Jérusalem, elle est, jusqu’à ce jour, la chef de cabinet du Ministre des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman. On note une poussée « féministe » des nominations de diplomates à travers le monde. Ainsi, Israël va envoyer pour la première fois de son histoire
une femme ambassadeur dans un pays arabe (Einat Shlein sera en poste à Aman en Jordanie). Irit Liliane est nommée ambassadrice d’Israël en Bulgarie, Simona Frankel en Belgique, Yaëlle Rabia à Chypre, Dany Kutner en Espagne. Côté hommes: Yoni Peled sera l’ambassadeur d’Israël au Mexique et Ilan Ben-Dov en Slovaquie. Jodie Shorar, de son côté, a été nommée Consul Générale à Atlanta. ISRAELVALLEY PLUS. Plusieurs organisations de la communauté, dont l’UPJF, le CRIF et le Consistoire, appellent jeudi 31 juillet à un grand rassemblement en soutien à l’Etat hébreu. Rendez-vous a été donné devant l’Ambassade israélienne, rue Rabelais (8eme arrondissement), à partir de 18h30. Claude Barouch se réjouit que l’ensemble des institutions communautaires l’ait rejoint dans ce projet de rassemblement dont il est à l’initiative. « En l’espace de quelques heures, le CRIF, le Consistoire, le FSJU, le KKL ou encore le Libi France ont naturellement accepté de se mobiliser en faveur d’Israël », souligne le président de l’UPJF qui souhaite une « manifestation digne, responsable et pacifique ». Quelques personnalités prendront la parole le 31 juillet devant l’ambassade israélienne de la rue Rabelais, à l’instar du député-maire du 16e arrondissement Claude Goasguen (UMP).
« L’Opération protectrice » a été lancée le 8 juillet dernier mais jusquelà, la communauté juive n’était pas encore descendue dans la rue, « par mesure de prudence » et compte tenu des incidents récents dont elle a été victime (La Roquette, Sarcelles). « Il fallait laisser les autres se discréditer et ensuite passer à l’action », précise Claude Barouch. Pour le président du CRIF, cette manifestation est essentielle pour « dire stop aux missiles qui tombent sans cesse sur Israël ». « Si le Luxembourg envoyait des roquettes sur la France, pensez-vous que cette dernière ne réagirait pas ? », insiste Roger Cukierman. « On veut exprimer au peuple israélien toute notre solidarité et notre compréhension. J’espère vraiment que le plus grand nombre de personnes se déplacera ce jeudi pour soutenir ce pays qui a le droit et le devoir de se défendre », ajoute-t-il. Le président des Consistoires Joël Mergui abonde dans le même sens. « Israël, seule démocratie de la région, mène un combat contre le Hamas et le terrorisme. N’oublions pas que cette organisation terroriste a comme objectif de détruire l’Etat hébreu. Il est très important à mes yeux que Paris, grande capitale européenne, marque son soutien pour combattre la terreur. Il n’était pas possible que nous n’agissions pas », conclut-il.
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Opération accolade pour les soldats isolés
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Pour le nouvel An juif, Tsahal fait venir de l’étranger les parents de soldats isolés ayant combattu à Gaza La compagnie aérienne israélienne El-Al, l’association des hôtels israéliens (IHA), l’association pour le bien être des soldats israéliens (AWIS) et la direction des ressources humaines de l’armée israélienne ont organisé la réunion de soldats avec leurs parents habitant à l’étranger. Tsahal (armée israélienne) a décidé de faire ce cadeau aux militaires qui ont combattu à Gaza pendant l’opération Bordure protectrice cet été. Cette initiative, qui constitue une grande première, a pour but de réunir parents et enfants pour les fêtes de Rosh Hashana (nouvel An juif). Différents événements seront organisés en l’honneur des soldats, qui ne seront donc pas seuls et passeront ces vacances en famille. Répartis sur 21 vols El-Al, environ 125 parents de 77 soldats vont atterrir dans les jours qui viennent à l’aéroport Ben Gourion en provenance de dix villes différentes: Paris, New York, Los Angeles, Toronto, Saint Pétersbourg, Kiev, Moscou, Londres, Bruxelles et Amsterdam. Les premières familles sont arrivées jeudi matin de Moscou. Les soldats ont accueilli leur parents à l’aéroport et une fois réunis ils sont hébergés gratuitement pendant 5 jours dans des hôtels membres de l’IHA. Différents événements seront organisés en l’honneur des soldats. Cette action, nommée «Opération accolade», vient compenser les événements traumatiques de l’opération Bordure protectrice. Elle prouve la solidarité et la reconnaissance de la société israélienne à l’égard de ces soldats qui ont quitté leur pays d’ori-
gine pour défendre Israël. Différentes associations oeuvrent de manière permanente pour soutenir et aider les soldats isolés comme l’AWIS présidée par le général de réserve Avidgor Kahalani et l’association Ach Gadol («Grand Frère») présidée par Daniel Aharon.
La fièvre de Malte menace les troupeaux de Haute-Galilée
Le statut de «soldat isolé» peut être accordé dans trois cas: -le militaire dont les parents n’habitent pas en Israël; -qui est en rupture avec ses parents; -qui ne peut pas être aidé par ses parents du fait de leur situation économique. L’Association pour le Bien-Être des Soldats Israéliens (ABSI), à l’initiative de ce projet, a accueilli les parents et a procédé à leur acheminement vers le lieu de leur choix. Selon des différentes sources, on estime à près de 6000 le nombre de soldats isolés servant dans l’armée israélienne.
Israël ne s’inquiète pas seulement des combats le long de sa ligne de démarcation sur le Golan; une fièvre venue de Syrie menace le cheptel israélien. Les bactéries ne connaissent pas de frontières. Depuis quelques semaines, des bactéries de type coccobacilles touchent le cheptel israélien sur le plateau du Golan. Les vétérinaires soupçonnent la Syrie d’être involontairement à l’origine de la propagation de ces bactéries qui provoquent chez les animaux la brucellose, également appelée la fièvre de Malte. TROUPEAUX CLANDESTINS Selon les services israéliens de la San-
té, l’épidémie actuelle est la plus sérieuse que le pays ait connu depuis la précédente épidémie qui s’est déclenchée il y a 25 ans à Nazareth. D’après les révélations parues dans la presse israélienne de ces derniers jours, le centre de diffusion de la maladie se trouverait aux alentours du village de Yarka, en Galilée. Les services vétérinaires estiment que la maladie a été introduite en Israël par des troupeaux de brebis qui ont franchi clandestinement la frontière israélo-syrienne sur le Golan et qui ont été dispersés en Israël. Le maire de Yarka a reconnu que 400 brebis de son village ont été contaminées ; elles ont reçu un traitement adéquat qui a été rapidement mis en place.
RISQUE MINIME D’ÉPIDÉMIE La maladie qui touche d’abord les animaux, est ensuite transmise aux hommes. Au cours de l’année passée, plus de 100 Israéliens ont été soignés de la fièvre de Malte, la plupart à l’hôpital de Nahariya. Récemment, le ministère israélien de la Santé a mis en garde contre la fièvre de Malte, sans considérer qu’il s’agit d’une épidémie. Les professionnels de la santé préviennent contre la consommation de fromage et de lait cru, dont l’origine est douteuse. Jacques Bendelac (Jérusalem)
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Entrée en circulation du nouveau billet de 50 Shekels
(à ne pas confondre avec le 20 shekels)
Le Premier Ministre Benjamin Netanyahu et de la Banque d’Israël vient de lancer officiellement l’entrée en circulation du nouveau billet de 50 shekels (équivalent de 10euros). Problème, le billet, vert, ressemble à s’y méprendre au billet de 20 shekels. Il faudra donc faire extrêmement attention lors de la manipulation des liquidités. Mais ce billet de 50 NIS (New Israeli
Startup Accel (Israël) a Développé «Voyager», Smartphone pour Voiture
L’utilisation d’un téléphone au volant est interdit dans la plupart des pays développés du monde. Nousavions même découvert RodeDog, une application qui déclenche un aboiement et avertit des proches lorsque son utilisateurenvoie des SMS au volant. Cette fois-ci, c’est en Israël que la société Accel a développéVoyager, un Smartphone pour voiture qui se veut plus pratique et plus sécuritaire pour les conducteurs. L’appareil est conçu pour faire office de second Smartphone que les conducteurs peuvent laisser dans la
voiture lorsqu’elle n’est pas utilisée. Une carte SIM similaire à celui du téléphone principal est à placer dans ce Smartphone pour recevoir les appels émis. L’appareil permet également de réduire le bruit et d’atténuer l’écho afin d’augmenter la clarté des échanges téléphoniques. Voyager présente sur son interface de gros boutons qui sont plus faciles à presser que les claviers tactiles. Il peut être connecté au système de la voiture via Bluetooth, ce qui signifie que les indicateurs d’alertes se déclenchent si la voiturerencontre des difficultés. Le téléphone est également livré avec des applications spéciale-
ment conçues pour être utilisées par des conducteurs, comme le GPS et la localisation des places de stationnement. SOURCE : Depuis 2012, HelloBiz.fr est le webzine N°1 sur les nouvelles tendances business les plus prometteuses à travers le monde. Ilvise à développer l’inspiration et l’esprit entrepreneurial de ses lecteurs. HelloBiz.fr est édité par Marc DE ZORDO, chef de projet digital Freelance à Paris et consultant en stratégie digitale. Source: http://hellobiz.fr/
Shekel) est le premier d’une série de nouveaux billets à venir. Celui-ci est à l’effigie du poète Shaül Tchernikovsky. Il est « unique tant dans sa conception et dans sa technologie de sécurité. Cela en fait l’un des billets les plus avancés au monde » affirme Karmit Flug, la gouverneur de la Banque d’Israël. Par Dan Birenbaum
Cimagine, Startup israélienne : Application en Réalité Augmentée
Un grand nombre d’applications exploitent désormais la réalité augmentée pour incruster en temps réel des objets virtuels en 3D dans son propre environnement à travers un Smartphone ou une tablette. Cependant, pour arriver à un tel résultat, il faut la plupart du temps imprimer un marqueur sur papier pour le placer physiquement dans l’endroit où l’objet doit s’afficher. Désormais, avec Cimagine, il n’est plus nécessaire d’utiliser un marqueur ! Cimagine est une startup israélienne proposant une application en réalité augmentée qui nécessite simplement
de visualiser les catalogues produits et de sélectionner le produit à afficher en 3D dans son environnement. Pour cela, l’application exploite la caméra du Smartphone ou de la tablette pour analyser l’environnement de l’utilisateur en temps réel afin de lui permettre de positionner le produit à n’importe quel endroit. La technologie oblige donc les fournisseurs à intégrer des modèles 3D de leur produit pour être utilisé via Cimagine. Un produit qui devrait séduire de nombreux consommateurs. Qu’en pensez-vous ? (Site web : http://www.cimagine.com)
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Israël en Pointe sur les Productions Télé. Rapport sur l’investissement dans le monde 2014 : Pour Quelle Raison?
Keshet, la société de production israëlienne, poursuit son ascension. Entretien avec son PDG, Alon Shtruzman. Selon tvmag.lefigaro.fr (Copyrights) : «Alon Shtruzman, comment expliquez-vous la réussite de Keshet? Réponse : C’est le résultat de beaucoup de travail. Nous avons lié de bonnes relations avec les studios américains et de grands groupes mondiaux. En nous adaptant à chaque fois au «langage» propre à chaque pays, nous avons réussi à faire notre place. «On est le numéro 1, mais on pense comme le n°2», c’est cela notre politique. Pourquoi cet engouement autour de Rising Star? Réponse : En raison de la nouveauté et de la modernité du format. C’est la première fois que le public peut décider du sort d’un candidat dans une émission detélé en temps réel. Dans ce show, seuls comptent les candidats, le jury et leurs votes. Ils perçoivent Rising star comme authentique et leurparticipation en direct leur ôte toutes suspicions éventuelle à propos des votes. Israël semble en pointe sur les productions télé. Pour quelle raison? Réponse : Israël est effectivement un bon marché test. Notre audience est avant-gardiste, complexe, impatiente mais surtout difficile à séduire. Elle nous oblige à réaliser des programmes de qualité, à la pointe de l’innovation. La règle de base chez Keshet est de ne jamais lancer de programmes que nous ne regarderions pas nousmêmes et dont nous ne serions pas fiers». (Propos recueillis par Patrick Cabannes). ISRAELVALLEY PLUS DANS NOS ARCHIVES. INROCKS (Copyrights) Israël, futur Hollywood sur le Jourdain ? La question ne paraît plus si farfelue. Depuis le succès des adaptations américaines des séries Be Tipul et Hatufim, respectivement le psychanalytique En analyse et le parano Homeland (un Américain, ex-prisonnier de guerre en Irak, est soupçonné de travailler pour Al-Qaeda), les regards se tournent vers la production israélienne. Le festival Séries Mania à Paris per-
mettait récemment de faire la lumière sur une production mal connue en VO. A première vue, elle ressemble aux autres : on y trouve de la satire politique (Polishuk et son petit ministre maladroit perdu dans les arcanes du gouvernement), du mélodrame à faire pleurer dans les chaumières (The “A” Word et son gamin autiste mélomane) ou même un Lost local (Pillars of Smoke, en cours de transposition US pour NBC).
Gordin/Mice a des airs de réponse locale… à Homeland. Le cadre est cette fois celui d’une famille juive, issue de l’immigration russe des années 90 en Israël. Elle se révèle être une cellule dormante d’espions, soudain réactivée par Moscou. Déchirement en perspective, puisque leur fils, jeune militaire patriote (“il se prend pour le fils de Ben Gourion”), ignore qu’on a ordonné à papa et maman de le recruter pour trahir Israël.
“Le public israélien s’ennuie facilement”
Marché restreint
L’échelle est pourtant différente. “Le marché est petit, les budgets sont minimes : le pilote d’Homeland coûte autant que deux saisons d’Hatufim !”, explique Gideon Raff, créateur-producteur-scénariste des deux séries, invité par Séries Mania. “Pour Homeland, nous tournons épisode par épisode ; pour Hatufim, je n’ai pas beaucoup de jours de tournage, je n’ai pas un pool de scénaristes, je dois filmer une dizaine d’épisodes d’une traite, comme un seul film, et ensuite je peux seulement m’occuper du montage.” Ces séries doivent alors compenser par la créativité. Elles ne craignent pas la polémique. “Le public israélien est curieux mais s’ennuie facilement ; nous sommes obligés de produire des séries pour des chaînes généralistes, mais comme si elles étaient écrites pour le câble : ce que nous appelons du mainstream risqué (edgy mainstream), déclare Ran Telem, vice-président de la programmation de Keshet Broadcasting, grand groupe média israélien qui produit Hatufim. En même temps, nous vivons dans une partie du monde où le drame est constamment au coin de la rue, où les questions de vie ou de mort sont quotidiennes : Israël est porté, par nature, aux fictions difficiles.” Hatufim a été ainsi critiquée pour son sujet car, selon Gideon Raff, “les prisonniers de guerre israéliens sont des héros de facto intouchables : un soldat prisonnier, c’est comme un membre de la famille perdu pour la société israélienne.” La sitcom Arab Labor évoque les déboires d’une famille arabe israélienne cherchant à s’intégrer à Jérusalem. “C’est une critique de la société israélienne en prime time fondée sur les expériences de son auteur, Sayed Kashua, un journaliste israélo-palestinien, explique Ran Telem. Le public était très mal à l’aise devant la première saison parce que les épisodes étaient très corrosifs, mais Arab Labor reste le plus gros succès comique à la télévision israélienne.” La série a connu deux saisons de 2007 à 2008 et a repris en 2012, où la famille y débat franchement du conflit israélo-palestinien pendant tout un épisode. Dernier né de cette vague risquée, Ta
la Place d’Israël
Le marché israélien est d’abord restreint : sept millions d’habitants pour trois chaînes de télévision dont deux commerciales, qui n’ont que trois jours de diffusion dans la semaine. Israël a donc pris Hollywood comme horizon d’exportation de ses séries, d’abord sous forme de concept : “C’est grâce à la grève des scénaristes en 2007-2008 et plus généralement à une ouverture d’esprit de l’industrie”, avance Raff. Ce dernier a ainsi vendu le pitch d’Homeland aux Américains avant même d’avoir tourné le pilote d’Hatufim en 2009. “En un sens, cela montre que les valeurs israéliennes et américaines sont proches. Israël a beau être un pays très particulier, cette idée d’un soldat de retour chez lui, mais soudain étranger pour ses proches, a quelque chose d’universel.” Hatufim va même être adaptée en Russie, sans que Raff sache encore si la version incorporera la Tchétchénie dans l’intrigue. Mais comme créateur, Gideon Raff est plutôt un privilégié car il peut moduler les humeurs des deux séries en fonction de leur public – la dynamique psychologique et familiale dans la version israélienne contre le suspense et le trauma post- 11 Septembre aux Etats-Unis. “Quand j’écrivais Hatufim, je me disais que cela pouvait fonctionner avec un soldat américain, mais je voulais que la série soit d’abord israélienne, avec les débats qu’elle allait obligatoirement amener.” Raff peut même faire converger les deux pays, puisque la seconde saison d’Homeland sera en partie tournée en Israël. Il reste cependant lucide : “C’est un petit investissement d’Hollywood dans le paysage audiovisuel israélien. Mais cela reste limité. Je vois mal les Américains investir à plein temps dans les séries israéliennes, d’abord à cause de la barrière de la langue. Le vrai pas sera franchi quand nous pourrons vendre nos séries, non comme pitch mais telles quelles. Cela commence un peu. La chaîne anglaise Sky va diffuser Hatufim en mai avec des sous-titres.” Leo Soesanto Source: http://tvmag.lefigaro.fr/
La CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) a publié son Rapport sur l’investissement dans le monde 2014 (World Investment Report – WIR 2014) fin juin 2014. Selon animaweb.org : «Après une année 2012 difficile, les investissements directs étrangers (IDE) rebondissent en 2013: les flux d’IDE ont enregistré une hausse de 9% par rapport à 2012, s’établissant à 1,45 trillions de dollars. La CNUCED estime que cette tendance haussière se poursuivra, et prédit 1,6 trillions de dollars en 2014, 1,7 trillions de dollars en 2015 et 1,8 trillions de dollars en 2017. Les pays en développement sont aux avant-postes en 2013. En effet, ils ont absorbé 54% du flux mondial d’IDE, soit 778 milliards de dollars, reléguant ainsi les pays développés au second plan avec 39% de flux d’IDE (566 milliards de dollars). La CNUCED salue une bonne nouvelle pour les pays les moins avancés (PMA) : les industries extractives intéressent moins les investisseurs et ne représentent plus que 11% des flux investis en 2013, tandis qu’une part croissante des IDE dans les PMA porte désormais sur le secteur manufacturier et en particulier sur les biens de consommation. Par ailleurs, le rapport souligne qu’en 2013, 59 pays ont adopté 87 mesures politiques en faveur de l’investissement étranger (facilitation ou de libéralisation des investissements). Une hausse globale des flux d’IDE en Méditerranée Les flux d’IDE ont globalement augmenté en Méditerranée en 2013 dans les onze pays méditerranéens, avec un total de 40,3 milliards de dollars (Md $) contre 38,3 Md $ en 2012. Cette hausse (+12%) s’explique essentiellement par le retour des investisseurs
en Egypte. Afrique du Nord Les flux d’IDE, qui ont augmenté de 4% en Afrique, progressent de 27% pour les pays MED nord africains. L’Egypte se positionne en leader avec 5,6 Md $ en 2013, renouant avec un niveau d’investissement proche de celui d’avant révolution (6,4 Md $ en 2010), suivie par le Maroc (3,36 Md $), un chiffre record, en hausse de 18% par rapport à 2012. L’Algérie attire 1,6 Md $, un score en hausse par rapport à 2012 (+14%) mais toujours nettement inférieur à ceux enregistrés de 2008 à 2011. La Tunisie peine en revanche à restaurer la confiance des investisseurs et n’enregistre que 1,09 Md $: un peu moins qu’en 2011, accusant une baisse de 43% par rapport à 2012. Bonne nouvelle, la Libye attire 702 millions de dollars, après deux années d’absence des investisseurs étrangers. Côté Moyen-Orient, la tendance est mitigée. Israël, la Turquie et la Jordanie enregistrent des hausses des IDE par rapport à 2012, avec des totaux respectifs de 11,8 milliards de dollars, 12,8 milliards de dollars et 1,7 milliards de dollars, en 2013. En revanche, le Liban et la Palestine connaissent une baisse du flux d’IDE (2,8 milliards et 170 millions de dollars respectivement). La situation en Syrie paralyse l’économie et prive à nouveau le pays d’investissements étrangers en 2013». Source: Animaweb (Copyrights)
L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Septembre au 29 Septembre
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Le Likoud de Netanyahu va perdre sa place de premier parti israélien
Le Likoud, parti de droite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, devrait perdre sa place de première formation au Parlement à la suite de l’annonce de la prochaine démission du ministre de l’Intérieur Gidéon Saar. Gidéon Saar a annoncé mercredi soir sa démission, effective à la mi-octobre, du gouvernement et du Parlement. «Mon intention est de faire une pause dans ma vie politique et de quitter le gouvernement et la Knesset», a-t-il dit lors d’une réunion de ses partisans au sein du Likoud.
Bayit Yéhoudi gagne du terrain sur le Likoud maines.
Les deux partis ‘haredi Shass et Judaïsme Unifié de la Torah restent stable avec 8 sièges chacun. Le parti communiste Hadash et les partis arabes Balad et Raam Taal (liste arabe unie) recueilleraient 10 sièges ensemble. Le premier ministre Benyamin Netanyahou est toujours considéré comme le meilleur candidat au poste de premier ministre, avec 24% des voix, malgré une forte baisse de son taux d’approbation suite à l’accord de cessez-le-feu avec les terroristes du Hamas qui a mis fin à l’opération Bordure Protectrice. Le président de Bayit Yéhoudi, Naftali Bennett, pourrait être le premier ministre pour 16% des répondants, un gain de 3% par rapport à il y a deux semaines. Le Likoud aurait encore la majorité des sièges à la Knesset si des élections avaient lieu aujourd’hui, selon un sondage de la chaîne de télévision de la Knesset, mais Bayit Yéhoudi gagnerait encore en importance. Le Likoud, le parti du premier ministre Benyamin Netanyahou, recevrait 25 sièges aux prochaines élections, selon un sondage publié jeudi, une baisse de 3 sièges par rapport au sondage précédent. Bayit Yéhoudi gagnerait encore
un siège, passant de 19 lors du dernier sondage à 20 actuellement. Les travaillistes ont également gagné un siège par rapport au dernier sondage réalisé il y a deux semaines, passant de 15 à 16. Yesh Atid gagnerait deux sièges, passant de 10 il y a deux semaines à 12 aujourd’hui, tandis que Meretz (extrême gauche) serait stable avec 9 sièges. Israël Beitenou, en revanche, perdrait 2 sièges, passant de 10 à 8 en deux se-
10% verraient plutôt le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman (Israël Beitenou) au poste de premier ministre, un gain de 2%, ou le président du parti travailliste Itzhak Herzog (10%) ou la ministre de la justice Tzipi Livni (8%). Seulement 4% des répondants aimeraient voir le ministre des finances Yair Lapid (Yesh Atid) au poste de premier ministre, et le ministre de la défense Moshé Yaalon ne récolte que 2% des intentions de vote.
Gidéon Saar, que de nombreux commentateurs présentaient comme un rival et un successeur potentiel de Benjamin Netanyahu, a invoqué des raisons personnelles. «La politique n’est pas une profession (...) Je suis actif au service du public depuis vingt ans, je peux me permettre de faire une pause», a-t-il dit. Une fois sa démission entérinée au Parlement, le Likoud ne disposera plus que de 18 députés et sera dépassé par Yesh Atid, le parti centriste du ministre des Finances Yaïd Lapid, fort de 19 députés. M. Saar devrait en effet être remplacé, non pas par un membre du Likoud, mais par son suivant sur la liste électorale, un membre d’Israël Beiteinou,
le parti nationaliste du chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, par le jeu d’un accord de liste commune conclu entre les deux formations lors des élections de janvier 2013. Israël Beiteinou, avec 13 députés, deviendrait le troisième parti du pays. Avigdor Lieberman a annoncé le 7 juillet que son parti rompait son alliance avec le Likoud et reprenait son indépendance au Parlement sans quitter le gouvernement. Avigdor Lieberman justifiait sa décision par le refus du Premier ministre de lancer une opération terrestre massive contre le Hamas dans la bande de Gaza. Les commentateurs se divisaient jeudi sur les conséquences de la démission de Gidéon Saar. Certains envisageaient un affaiblissement des positions de Benjamin Netanyahu et du Likoud. «Netanyahu reste sans rival selon tous les sondages et la marque Likoud reste solide», a dit en revanche à l’AFP Hanan Cristal, commentateur de la radio et de la télévision publiques. M. Netanyahu dispose d’une majorité de 68 sièges (droite, ultra-nationalistes et centre droit) sur 120 à la Knesset. L’opposition compte 52 sièges (travaillistes, ultra-orthodoxes, gauche laïque, partis arabes).