Israël Actualités n°319

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GRATUIT - Numéro 319 - Edition du 6 Octobre au 13 Octobre

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 6 Octobre au 13 Octobre

Nous ne sommes pas seuls Ces derniers jours le Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahu, était à New York devant le conseil de sécurité de l’ONU confirmant la position d’Israël dans le conflit face au Hamas. Le premier ministre, preuves à l’appui, a démontré le courage des «pseudo» combattants du Hamas se cachant derrière des enfants et que le nombre de victimes civiles du coté palestinien pendant l’opération «Bordure Protectrice» était dû au fait de la lâcheté des terroristes du Hamas ... et d’ajouter qu’Israël se battait également contre les mêmes terroristes de l’Etat Islamique. Lors de son discours, le premier ministre a fustigé les occidentaux sur un Iran Nucléaire qui serait beaucoup plus dangereux pour le monde que les djihadistes de l’État Islamique et à incité l’ONU à ne pas faire les yeux doux aux Iraniens pour qu’ils rentrent dans une coalition contre l’état Islamique. Ce serait gagner une bataille mais perdre la guerre. Le Président Obama qui n’en est pas à sa première erreur dans le domaine de sa politique étrangère pourrait commettre un terrible impair en scellant une telle alliance. Je voudrais également revenir sur une conférence qui s’est passée cette semaine sous l’égide de plusieurs associations, parmi lesquels le président Richard Abitbol de la Confédération des Juifs de France, Sammy Gozhlan président du BNVCA, Roger Pinto président de SIONA, Mr Amyach de l’Union des Patrons Juifs de France et d’Europe d’Israël. Nous avons pu nous apercevoir combien la communauté était partie prenante par le nombre de questions posées sur leur avenir et sur l’inaction du président du Crif, Roger Cukierman ayant pour seul défendeur Sammy Gozhlan qui a essayé de défendre la position du Crif, que les temps étaient durs et qu’il ne fallait pas mettre la faute sur un seul homme. Beaucoup de choses ont été dites lors de cette conférence mais que faut-il retenir ? Il faut retenir qu’il est temps de nous battre, de ne plus baisser la tête! Des non-juifs étaient

aussi présents à cette conférence pour nous apporter leur soutien en confirmant que «les chrétiens étaient dans le même bateau» et qu’il fallait faire changer l’opinion publique sur notre combat car «le combat qui est le nôtre est celui de la communauté juive». Je voudrai aussi vous dire, mes frères, qu’il est temps de ne plus ressasser ce qui s’est passé il y a maintenant deux mille ans ou au Moyen-âge. Il est temps de voir le futur et non le passé. Le passé, bien évidement, est enrichissant et nous ne l’oublierons pas mais nous ne sommes pas des victimes ! Aujourd’hui, nous devons relever la tête ! J’entends ici et là que les Juifs ont peur, que les Juifs font leur Alya parce qu’ils ne sont plus en sécurité ... mais les Juifs de France sont là depuis plus de 2 000 ans et il est temps de montrer que personne ne nous dictera et ne nous imposera plus jamais notre façon d’exister. Pour celui qui aura choisi de partir en Israël, qu’il le fasse parce qu’il l’aura choisi, la tête haute et non pas par peur ou par obligation ! Il est temps de montrer à nos ennemis que nous n’avons pas peur d’eux et qu’aujourd’hui, les Juifs de France sont fiers d’être Français, contrairement à d’autres communautés comme celles qui n’ont pas eu le courage de se mobiliser contre l’islamisme radical et l’assassinat d’Hervé Gourdel. Je vous rappelle qu’à l’époque du conflit entre Israël et les terroristes du Hamas des dizaines de milliers de manifestants étaient descendus dans les rues et que c’est dans le cadre de ces manifestations que nous avions pu entendre «A morts les Juifs» ! Encore une fois, il est temps de se mobiliser et de ratisser large car nous ne sommes pas seuls ... Toute l’équipe de Jour J et d’Israël Actualités vous souhaite de bonnes fête de Souccoth Am Israel Hai Alain Sayada

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L’information en provenance d’Israël Edition du 6 Octobre au 13 Octobre

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Israël approuve une série de concessions ONU: projet de résolution aux Palestiniens à l’occasion de l’Aïd pour « un retrait total d’Israël Gaza depuis les élections de 2007″, a déclaré un haut responsable palestinien à Maan. Tous les Gazaouis ayant obtenu un visa pour la capitale israélienne sont âgés de plus de 60 ans.

L’armée israélienne a approuvé une série de concessions à la population palestinienne de Cisjordanie et de Gaza à l’occasion des célébrations de l’Aïd al-Adha, a déclaré un responsable palestinien à l’agence de presse Maan mercredi. Dans le cadre de ces concessions, les résidents palestiniens de Cisjordanie seront autorisés à entrer en Israël sans restriction d’âge et 200 hommes d’affaires se verront octroyer un permis de

voyager à l’étranger via l’aéroport international israélien Ben Gourion. En outre, 500 permis supplémentaires vont être délivrés aux Gazaouis pour leur permettre de se rendre à Jérusalem pendant trois jours et 500 autres seront autorisés à rendre visite aux membres de leurs familles en Cisjordanie. « Il s’agit là du plus grand nombre de permis délivrés aux Palestiniens de

Cette année, la fête musulmane de l’Aïd al-Adha (la fête du sacrifice en français) a lieu le même jour que le Yom kippour (jour du Grand Pardon dans le judaïsme, considéré comme la fête la plus sainte du calendrier juif), ce qui suscite de vives inquiétudes chez les Israéliens qui redoutent une flambée de violences. L’Aïd al-Adha commémore chez les Musulmans la soumission d’Ibrahim à son Dieu, symbolisée par l’épisode où il accepte de sacrifier son fils unique Ismaël. Après son acceptation de l’ordre divin, l’archange Gabriel substitue au dernier moment l’enfant par un mouton qui servira d’offrande sacrificielle.

Pourparlers secrets entre l’AP et Israël sur Gaza

des Territoires »

Le brouillon d’une motion conjointe palestino-arabe demandant l’évacuation totale d’Israël de Cisjordanie et de Jérusalem-Est d’ici novembre 2016, a été déposé mercredi sur le bureau du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ce projet de résolution devrait être prochainement soumis au vote du Conseil de sécurité, apprend-on mercredi. Le texte de la motion établit que l’évacuation israélienne doit se dérouler « le plus rapidement possible dans la cadre du délai imparti, n’excédant pas le mois de novembre 2016 avec l’indépendance et le souveraineté de l’Etat de Palestine et le droit à l’autodétermination du peuple palestinien ». Le projet demande à « toutes les parties de respecter leurs obligations en vertu du droit internationel humanitaire, y-compris la Convention de Genève relative à la Protection des civils en temps de guerre datant d’août 1949″. Il exige également « la fin de toutes les opérations militaires israéliennes, des représailles, des déplacements forcés de civils, de tous les actes de violence et des hostilités ». Le groupe arabe qui a rédigé le texte pourrait néanmoins décider de ne pas le soumettre au vote du Conseil de sécurité s’il estime, ce qui risque fort probablement d’être le cas, que les Etats-Unis y apposeront leur veto. Le président palestinien Mahmoud Abbas s’est dit déterminé à passer outre les objections américaines à ses projets diplomatiques concernant « l’occupation israélienne », même si la relation avec Washington est déjà tendue.

Des responsables israéliens et palestiniens auraient mené des pourparlers directs et secrets à Ramallah en marge de ceux tenus au Caire, a révélé mardi soir le site israélien Ynet. Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah aurait rencontré un haut responsable israélien et les deux hommes auraient discuté d’une série de possibles mesures humanitaires envers les résidents de la bande de Gaza. Les discussions auraient principalement portées sur la possibilité de permettre aux hommes de 60 ans et plus de se rendre à Jérusalem lors des fêtes musulmanes, ainsi que sur l’octroi de permis d’exportation de marchandises vers la Cisjordanie, ce qui pourrait stimuler un sérieux relent de l’économie de Gaza. La possibilité pour les Gazaouis de sortir de l’enclave palestinienne pour étudier en Cisjordanie ou à l’étranger a également été soulevée. Par ailleurs, les pourparlers au Caire mettent l’accent sur la reconstruction

de Gaza, une tâche sur laquelle le Hamas et le Fatah se sont mis d’accord pour qu’elle incombe au gouvernement d’union nationale palestinien. Les négociations portent également sur l’exportation des produits de Gaza à l’étranger et sur l’avenir de l’ouverture et du contrôle des postes frontaliers. Des responsables israéliens ont déclaré à Ynet que la réunion indique aucun changement dans la politique israélienne et qu’aucun détail additionnel de sera fourni. Dimanche, des dirigeants palestiniens ont confié au site israélien Walla! qu’un accord de principe avait été conclu entre le Hamas et le Fatah pour le déploiement de 3000 policiers de l’Autorité palestinienne (AP) dans la bande de Gaza. Les policiers devraient être envoyés le long de la frontière avec Israël et de celle entre Gaza et l’Egypte, ainsi qu’aux passages frontaliers. Cependant, les sources ont souligné que les détails techniques de l’accord n’ont pas encore été exposés ni discu-

tés avec Israël, qui est censé approuver le transport à partir de Ramallah de milliers de policiers palestiniens sur son territoire vers la bande de Gaza. Un haut responsable du Hamas, Moussa Abou Marzouk, et le chef de la délégation du Fatah, Azzam al-Ahmad, ont confirmé qu’un accord avait été conclu après deux jours de discussions au Caire. « Le gouvernement d’unité supervisera les points de passage (…) pour faciliter la reconstruction de la bande de Gaza », avait alors déclaré Abou Marzouk. Il avait ajouté que les deux factions ont convenu de créer un mécanisme pour permettre l’entrée de matériaux de construction dans la bande de Gaza. Les deux mouvements ont également trouvé une «solution au problème des salariés », selon les propos d’Abou Marzouk, se référant aux accusations du Hamas selon lesquelles l’AP n’avait pas payé les employés du gouvernement à Gaza.

M. Abbas, de retour de New York où il a évoqué lors d’un discours véhément devant les Nations unies son intention d’en finir avec le fonctionnement ancien des discussions de paix avec les Israéliens, a ainsi prévenu qu’il ne « renoncerait pas », malgré la réprobation américaine, à adhérer à la Cour pénale internationale en cas de « veto américain à une future résolution sur la fin de l’occupation israélienne ». « Les relations avec l’administration américaine sont tendues », a-t-il dit dans la nuit de mardi à mercredi à des journalistes au siège de l’Autorité palestinienne à Ramallah (Cisjordanie). Il a qualifié de partiale la réaction américaine à son discours à l’ONU. Les Etats-Unis ont jugé offensant son discours réclamant « la fin de l’occupation israélienne et l’indépendance de l’Etat de Palestine et accusant Israël de génocide et d’apartheid ». « La direction palestinienne subit de fortes pressions pour ne pas aller au Conseil de sécurité et adhérer à des organisations internationales, la pre-

mière de ces pressions portant sur l’aide », a dit M. Abbas. « Les Palestiniens reçoivent chaque année 700 millions de dollars des Etats-Unis », a-t-il dit. « L’atmosphère est tendue (…) et il n’est pas dans notre intérêt de la tendre davantage. Mais en même temps, je maintiens que nous ne pouvons pas revenir sur notre décision de présenter une résolution au Conseil de sécurité », a-t-il martelé. « Des discussions sont en cours avec certains pays, arabes et autres, pour un vote d’ici trois semaines sur un projet de résolution prévoyant le retrait des Israéliens des territoires occupés depuis 1967 et un Etat palestinien indépendant dont la capitale serait Jérusalem-Est », a-t-il encore déclaré. « Il faudra également préciser une date butoir pour l’occupation: un an, deux ans, trois (…) Nous voulons fixer cette limite et reprendre aussitôt les négociations », a-t-il promis. Nous sommes déterminés à poursuivre la lutte politique et nous ne reprendrons aucune négociation ne prévoyant pas un calendrier pour la réalisation de nos objectifs. M. Abbas a admis ne pas avoir la garantie de recueillir les voix des neuf membres nécessaires pour l’examen d’un projet de résolution et, si nous les obtenons, il est fort probable que les Etats-Unis opposeront leur veto. « Dans ce cas, nous irons devant les organisations internationales et en premier lieu nous signerons le Statut de Rome pour adhérer à la Cour pénale internationale. Simultanément, nous réexaminerons tous les accords avec Israël et notamment la coopération sécuritaire », a-t-il menacé. Depuis qu’il a obtenu le statut d’observateur à l’ONU en 2012, l’Etat de Palestine menace de rejoindre la CPI, ce qui lui permettrait de poursuivre les dirigeants israéliens pour crimes de guerre. Evoquant le récent accord entre son parti le Fatah, et son rival islamiste du Hamas, qui contrôle toujours Gaza, M. Abbas a d’autre part assuré que le gouvernement d’union, accepté par les deux partis, se rendrait à Gaza peu avant une conférence internationale des donateurs pour la reconstruction prévue le 12 octobre au Caire. « L’Autorité palestinienne et le gouvernement d’union seront les seuls responsables de tout ce qui entrera à Gaza, tandis que l’ONU sera responsable de surveiller l’utilisation des matériaux de construction », a-t-il précisé.


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Le bloc islamique appuie les poursuites de l’AP contre Israël

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pensons qu’il s’agit d’un cas solide pour classer le gouvernement actuel d’Israël comme un état d’apartheid qui doit être traité au niveau international comme un état d’apartheid. »

Le bloc des grands pays islamiques a fait du lobbying pour que l’autorité palestinienne (AP) rejoigne la cour pénale internationale (CPI) afin qu’elle puisse poursuivre les politiciens et chefs militaires israéliens pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, a déclaré le chef du bloc à l’Associated Press samedi. Iyad Madani a déclaré que les 57 pays de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) soutiennent fermement le plan de Mahmoud Abbas de demander au conseil de sécurité des Nations Unies d’imposer une date limite pour un « retrait » d’Israël de Judée Samarie. « En tant qu’OCI, nous le pressons d’adhérer au Traité de Rome et d’ouvrir la porte en tant que membre de la CPI pour apporter les accusations contre les hommes politiques et les militaires d’Israël qui sont responsables de toutes ces atrocités, dont la plus récente est la bande de Gaza, » a déclaré Madani. Il a dit que l’OCI est d’accord avec la déclaration d’Abbas a l’assemblée générale de vendredi que des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide ont été commis dans la bande de Gaza. Madani a accusé Israël de traitement « déshumanisant » des arabes palestiniens depuis des décennies, « et nous

L’autorité palestinienne a menacé pendant des années de poursuivre Israël devant la CPI. Le ministre des affaires étrangères de l’autorité palestinienne, Riyad al-Maliki, a rencontré récemment des représentants de la CPI et s’est enquis des procédures juridiques nécessaires pour que l’AP rejoigne la CPI et signe le statut de Rome, lui permettant ainsi de prendre des mesures contre d’éventuels crimes de guerre israéliens à Gaza. Cette démarche vient alors que l’autorité palestinienne a demandé à participer à 15 agences internationales en violation aux conditions des pourparlers qui étaient en cours avec Israël à ce moment-là. Un haut responsable de l’AP a récemment déclaré qu’Abbas avait cependant bloqué l’initiative de se tourner vers la CPI afin de faire avancer une nouvelle offre de pourparlers de paix. Malgré leurs menaces constantes de se tourner vers la CPI, les responsables de l’AP se rendent compte du risque que cela représente, car cela donnerait à Israël un forum pour poursuivre pour crimes de guerre l’autorité palestinienne et le Hamas.

Action Sauvetage du Collectif Haverim

Dans une récente interview, l’émissaire de l’autorité palestinienne au conseil des droits de l’homme des Nations Unies a admis que l’AP n’avait aucun espoir d’accuser Israël devant les tribunaux internationaux, parce que les groupes terroristes palestiniens sont de bien pires violateurs du droit international eux-mêmes.

Quelle n’est pas la surprise de David lorsqu’en en fin d’après-midi? mercredi 1er octobre, il découvre un couple de sexagénaires au milieu d’une montagne d’effets personnels posés sur le trottoir d’une rue du 19ème arrondissement de Paris. Le couple, un Juif religieux et son épouse, hébété semble avoir été expulsé et déposé ici. David s’informe auprès d’eux. et apprend que ce couple en situation précaire vivait depuis un an déjà dans un hôtel insalubre. Un jour, une de leur connaissance, leur promet un appartement à Pierrefite-sur-Seine, contre «légère contribution». Le couple paye, engage un déménageur, charge toute leurs affaires dans la camionnette, se

dirige vers l’appartement afin de signer le bail et prendre les clés. Mais coup de théâtre, à Pierrefite-sur-Seine, personnes ne les attends ! Au bout de deux heures, ils comprennent qu’ils ont été victimes d’une escroquerie. Les déménageurs sont contraints de laisser leurs affaires sur le trottoir. Cette arnaque coûtera cher à la famille juive qui se trouve déjà dans une situation financière délicate. Le couple est malade, c’est leur fille de 21 ans qui travaille pour faire tourner le ménage. Le Collectif Haverim prend donc les choses en main. Suite à un appel lancé, une dizaine de militants se mobilisent sur place pour protéger la famille et leurs affaires. L’association trouve ensuite un hôtel pour les loger. L’un des

membres du Collectif met un camion à disposition pour déménager les effets personnels et les stocker dans un endroit sûr. Jusqu’à 2h du matin, le petit groupe du Collectif Haverim accompagne la famille qui retrouve peu à peu le sourire après cette journée cauchemardesque. Cette mitsvah à la vieille de Kippour démontre une solidarité juive sans faille. Une initiative qui permettra à une famille de la communauté de passer les fêtes sereinement et à l’abri. Bravo à ces bénévoles, qui malgré une situation délicates n’ont pas perdu le sens des valeurs....


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KIPPOUR 5775 : le Grand Pardon de l’Economie Israélienne aux Israéliens cement mondial.

Edition du 6 Octobre au 13 Octobre

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Yom Kippour L’Israélien Mange 64 kg de Volaille/An. Le Français, 25 kg de Poulet/an.

PARDON à 1,5 million de salariés israéliens qui gagnent moins de 6.000 shekels brut par mois (1.300 euros). PARDON aux entreprises israéliennes qui ne parviennent pas à exporter leurs marchandises en raison d’un shekel trop fort. PARDON aux conducteurs qui perdent des heures précieuses dans les bouchons sur la route qui les conduit de Tel Aviv à Jérusalem. Yom Kippour est le « jour du grand Pardon » : l’économie israélienne aussi a de nombreuses raisons de demander pardon aux Israéliens.

PARDON aux habitants de Bat-Yam qui vivent moins longtemps (80,6 ans) que les habitants de Ramat-Gan (83,9 ans).

Depuis le Kippour précédent, la vie quotidienne des Israéliens a été perturbée par différents facteurs : des grèves, des difficultés économiques, la bulle immobilière, le shekel trop fort, l’inaction de leurs dirigeants, etc. Voici, en vrac, quelques « pardons » auxquels les Israéliens pourraient avoir droit :

PARDON aux jeunes couples qui n’ont pas encore réussi à acheter un logement à moins d’un million de shekels.

PARDON aux Israéliens qui confondent le nouveau billet de 50 shekels avec celui de 20 shekels.

PARDON aux Israéliens qui devront attendre la fin octobre 2014 pour le lancement de l’iPhone 6 en Israël, soit un peu plus d’un mois après son lan-

PARDON à l’Israélien qui est parti en vacances à l’étranger et qui a payé 16 shekels (3,5 euros) un café à l’aéroport Ben-Gourion.

PARDON à l’Israélien qui doit payer une surtaxe pour réserver une place de cinéma sur Internet. PARDON aux Israéliens dont la distribution du courrier a été perturbée par les grèves à répétition de la Poste. PARDON aux contribuables israéliens qui devront financer la réduction d’impôt d’1,1 milliard de shekels (230 millions d’euros) accordée à l’américain Intel. PARDON aux consommateurs qui doivent payer leur fromage préféré de type “Cottage” 6 shekels (1,3 euro) les 250 grammes. Jacques Bendelac (Jérusalem)

La veille de Yom Kippour, les communautés juives ont la tradition de procéder aux « Kaparot », c’est-àdire d’abattre des volailles pour tous les membres du foyer. Le poulet sous toutes ses formes (bouilli, rôti, farci, etc.) compose donc le repas traditionnel qui « ouvre » et qui « ferme » le jeûne de Kippour. Cette tradition explique sans doute que la consommation de volaille per capita

en Israël est la plus élevée au monde. Selon un calcul réalisé par l’institut de recherche OD Consulting, l’Israélien mange 64 kg de volaille (poulet et dinde) par an, contre une moyenne mondiale de 12 kg seulement. Après Israël, les pays les plus gros consommateurs de volaille par habitant sont les Etats-Unis (52 kg), l’Australie (40 kg), la Malaisie (39 kg) et le Brésil (35 kg). Le Français se contente de manger 25 kg de poulet par an.

En Israël, Yom Kippour a Reçu le Surnom de «Fête des Bicyclettes»

Un Aspect de Yom Kippour est Peu Connu : Lequel ? ferment leurs portes. Les cafés, les restaurants, les centres commerciaux baissent leurs rideaux. Sans être soumis à aucune loi, les voitures cessent de rouler par conviction ou par respect pour les repentants. Les lumières sont éteintes dans tous les lieux privés et publics ; les télévisions et les radios cessent d’émettre. Les trains, les bus et les avions restent dans leurs dépôts ou hangars. La consommation d’électricité est, durant ce jour de Kippour, la plus basse de l’année en Israël. L’air devient enfin respirable.

Le jour de Kippour, le Grand Pardon, intervenant dix jours après le nouvel an juif, Rosh Hashana, est dans le calendrier juif la fête suprême. Cette période de dix jours, la « Téchouva », est consacrée à regretter les mauvaises actions commises, à demander pardon avec sincérité à Dieu et à ses semblables, à se réconcilier avec ses ennemis et à réparer les préjudices commis dans le feu de l’action. Le jeûne marque cette journée de prière et de repen-

tir. L’homme est invité à une introspection personnelle pour faire le bilan de ses actions, reconnaître ses torts et prendre de nouvelles résolutions pour l’année qui commence. Un aspect de Yom Kippour est peu connu : le rêve écologique trouve en Israël son application stricte. Bien que la fête soit d’abord religieuse, toute la population participe à la célébration de ce jour saint. Le jour est chômé ; toutes les entreprises sans restriction

Ce jour est le règne des enfants, des promeneurs et des cyclistes qui occupent les chaussées et les routes normalement vouées à la circulation des véhicules. L’écologie à l’état pur voit une application concrète puisque le règne du tout-électricité est battu en brèche. La population se souffre pas et elle accepte cette journée de restriction comme une aubaine pour le retour aux fondamentaux de la vie simple et naturelle. Kippour fête religieuse juive pourrait ainsi devenir la journée de l’écologie pour les laïcs et surtout la journée de la paix puisque les esprits sont uniquement préoccupés par la repentance et la réconciliation avec les ennemis. Un rêve écologiste éveillé en Israël. Source: Jacques Benillouche (Copyrights)

Yom Kippour est là. Il est encore temps (quelques heures encore) pour vous d’acheter un vélo pour vous sentir dans l’air du temps et vous déguiser en israélien. Pour les juifs Français qui ont fait leur alyah Kippour c’est le “Jour du Grand Pardon”. En Israël, c’est devenu au fil du temps la fête des “Verts”. En effet, ce jour là, la pollution s’arrête dans les grandes agglomérations car les voitures restent à quai. Le niveau de saleté dans l’air baisse de manière spectaculaire. En Israël Yom Kippour c’est aussi la fête du vélo. La semaine qui précède ce grand jour, les marchands de bicyclette se font les c….es en or. Les enfants sont des rois qui circulent dans les rues. les parents sont heureux car leurs mioches ne gesticulent plus devant la télé éteinte. En Israël, la non-observance publique (comme manger ou conduire un véhicule motorisé) est tabou, au point que Yom Kippour a reçu le surnom de “Fête des Bicyclettes”, vu le nombre d’enfants qui roulent librement dans les rues sans crainte d’accident.

Durant la fête, la vie économique du pays est paralysée: le trafic aérien, les transports en commun et les programmes radio et télévisés sont totalement interrompus. Le trafic routier est quasi nul, les rares véhicules qui circulent étant ceux de la police et les ambulances.Les équipes du Maguen David Adom vont avoir du travail à Yom Kippour 2014, comme tous les ans. Ils vont prodiguer des soins à quelque 2000 personnes au cours de la journée. Plus de 100 personnes vont s’évanouir à cause du jeûne, 15 autres personnes vont être réanimées. Au moins 100 femmes enceintes vont été évacuées à l’hôpital, après avoir eu des contractions pendant le jeûne. Parallèlement, de nombreux enfants vont été blessés en faisant du vélo – 100 d’entre eux vont être soignés par les équipes du Maguen David Adom. En outre, 50 personnes vont être blessées dans 20 accidents de la route juste avant l’entrée de la fête. Les programmes télévisés sont suspendus, il n’y a ni transport public, ni commerce (dans les régions juives), ni transport aérien.



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COMMUNIQUE DE SIONA Un seul remède pour faire face au climat d’antisémitisme en France : une répression impitoyable à l’encontre des organisations pro-palestiniennes et antijuives

31 juillet 20 h : alors que ,nous attendions des nouvelles du grand rassemblement de solidarité des Juifs de France avec Israël devant l’Ambassade de ce pays, voilà que nous apprenons à « la Une » des journaux d’informations de TF1 et France 2, sans oublier BMFTV et ITélé, que le grand sujet d’information est la mise en accusation de la LDJ (Ligue de Défense Juive) et sa dissolution par le Ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui semble confirmer que cette éventualité est à l’étude. On a enfin trouvé un bouc émissaire ! Cela nous rappelle une fable de La Fontaine « ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal…». SIONA ne connaît pas la LDJ et n’a jamais eu de contact avec cette organisation. Mais en faire « la Une » des infos est un véritable scandale, une volonté de détourner le vrai problème qui est le climat insupportable de l’antisémitisme en France, c’est une ignoble manipulation tendant à exonérer tous les voyous de la République, tous ceux qui ont agressé des Juifs, ont tenté d’envahir des synagogues à Paris et en banlieue, se sont livrés à ce qu’on peut appeler « des pogroms ». En fait, on essaye d’expliquer qu’on a trouvé le responsable de toutes ces dérives et bien c’est la LDJ ! De qui se moque-t-on ? Il est évident que si cette organisation

a commis des actions contre la loi, elle doit être poursuivie. Mais nous demandons que toutes les associations qui ont commis des actes contraires à la loi soient poursuivies et sévèrement condamnées. Nous parlons de la pléthore d’associations antijuives et pro palestiniennes qui essaiment les manifestations à Paris où fleurissent les panneaux antijuifs et anti-israéliens : France-Palestine, Euro-Palestine, CAPJPO…… Doivent également être poursuivis ceux qui ont organisé et encouragé les manifestations interdites, en particulier le NPA et son leader charismatique Olivier Besancenot et il n’est pas le seul… Il faut aussi demander des comptes aux partis de gauche, à certains verts, à certains députés socialistes qui ont parrainé toutes ces manifestations, sans oublier les ignobles Soral et Dieudonné qui ont dépassé toutes les limites de la loi, sans franchir la porte d’une prison. Le respect de la loi oui, mais le respect de la loi pour tous. Roger Pinto Président de SIONA 5 rue Rougemont – 75009 PARIS Tel 01 42 46 04 34 Fax 01 42 46 01 91 siona2@wanadoo.fr www.siona.fr

Accord définitif pour la construction de 2.610 Shlomo Lahat, ancien maire logements à Jérusalem-est de Tel-Aviv, est mort

Les autorités israéliennes viennent de donner leur accord définitif à la construction de 2.610 logements dans le quartier juif de Givat Hamatos à Jérusalem-est occupée et annexée, a indiqué une organisation anti-colonisation.

deux Etats» israélien et palestinien vivant côte-à-côte.

Le plan de construction de ces 2.610 logements a reçu un accord final la semaine passée avec la publication légale du projet dans la presse, a rapporté dans un communiqué l’organisation la Paix maintenant.

Le ministre du Logement israélien Ouri Ariel a affirmé à la radio militaire que le moment choisi était fortuit. «Cette publication n’est pas liée à l’actualité mais s’inscrit dans le processus normal des autorisations nécessaires avant tout projet de construction à Jérusalem», a dit le ministre, membre du Foyer juif, parti nationaliste religieux.

La publication légale précède de quelques jours le lancement des appels d’offres. La municipalité israélienne de Jérusalem avait approuvé ce projet en décembre 2012, mais il était resté en suspens depuis. La Paix maintenant a dénoncé dans ce projet «un pas de plus vers la destruction de toute possibilité de solution à

On ignore les raisons pour lesquelles le projet est relancé aujourd’hui, dans un climat de tensions israélo-palestiniennes.

La poursuite de la colonisation (la construction d’habitations civiles dans les territoires occupés ou annexés par Israël depuis 1967) est considérée comme une entrave majeure aux efforts déployés depuis des décennies pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

Israël considère Jérusalem comme sa capitale «unifiée et indivisible». La communauté internationale ne reconnaît pas l’annexion de Jérusalem-Est, où les Palestiniens veulent établir la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. Hanane Achraoui, une dirigeante de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a dénoncé dans le programme de Givat Hamatos une nouvelle étape du «grand plan israélien de judaïsation de Jérusalem à l’horizon 2020». Elle a accusé dans un communiqué le gouvernement israélien de mener une politique du fait accompli. Israël envoie au monde le message «qu’il est plus déterminé à voler des terres qu’à faire la paix», a-t-elle dit. 200.000 Israéliens vivent au côté de 306.000 Palestiniens à Jérusalem-Est, selon la municipalité israélienne de la ville.

Shlomo Lahat, ancien maire de TelAviv qui joua un rôle prépondérant dans la transformation de la ville en centre économique, touristique et culturel de premier plan, est mort mercredi à l’âge de 86 ans, ont annoncé des responsables et les médias israéliens. Shlomo Lahat, surnommé «Chitch», avait été réélu trois fois maire de TelAviv, entre 1974 à 1993. Sous sa magistrature, la ville s’est dotée d’une cinémathèque, d’un centre de danse, de théâtres et de plusieurs centres culturels, sur le modèle français des maisons de la culture, et il a contribué au développement des quartiers pauvres et attiré les investisseurs.

M. Lahat est également connu pour avoir construit la promenade le long de la mer entre Tel-Aviv et la ville judéo-arabe de Jaffa. «Il a fait de Tel-Aviv-Jaffa ce qu’elle

est aujourd’hui: un centre d’affaires, de culture et d’art international», a déclaré l’actuel maire de la ville Ron Huldaï. Combattant pour l’indépendance avant la création de l’Etat d’Israël en 1948, M. Lahat avait achevé une longue carrière militaire avec le grade de général en 1972. Il avait notamment été le premier gouverneur militaire de Jérusalem en 1967, après la conquête de Jérusalem-est. Ancien membre du Likoud (droite), Shlomo Lahat était devenu avec le temps un militant pour la paix, et avait été l’un des organisateurs de la manifestation pacifiste du 4 novembre 1995 à l’issue de laquelle le Premier ministre Yitzhak Rabin avait été tué par un juif extrémiste.


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Nucléaire iranien: Netanyahu met en garde Obama contre les risques d’un accord

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nium de l’Iran est au coeur des négociations: l’uranium faiblement enrichi alimente des centrales électriques, mais enrichi à un niveau élevé il peut servir à fabriquer une bombe. Lundi, à la tribune de l’ONU, M. Netanyahu avait déjà mis en garde contre la conclusion d’un accord avec Téhéran. Les capacités nucléaires de l’Iran «doivent être totalement démantelées», avait-il lancé, qualifiant la République islamique de «régime le plus dangereux au monde dans la région la plus dangereuse du monde».

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en garde mercredi à la Maison Blanche le président Barack Obama contre les risques d’un accord avec Téhéran qui placerait l’Iran «au seuil de la puissance nucléaire». «L’Iran cherche un accord qui entraînerait la levée des sanctions mises en place grâce à vos efforts et le placerait au seuil de la puissance nucléaire», a déclaré M. Netanyahu. «J’espère ardemment que cela n’arrivera pas», a ajouté le Premier ministre israélien lors d’une rencontre avec M. Obama dans le Bureau ovale. L’Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) se sont donné jusqu’au 24 novembre pour parvenir à un accord définitif qui garantirait le caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange d’une levée des sanctions internationales contre Téhéran. La capacité d’enrichissement d’ura-

Israël a menacé à plusieurs reprises de recourir à la force militaire pour empêcher la République islamique d’avoir l’arme nucléaire. M. Obama a de son côté appelé mercredi à faire évoluer le «statu quo» entre Israéliens et Palestiniens. «Nous devons trouver les moyens de faire évoluer le statu quo pour que les citoyens israéliens chez eux, comme les enfants à l’école, soient à l’abri d’un tir de roquette, mais également que nous ne soyons pas confrontés à la tragédie d’enfants palestiniens tués», a déclaré le président américain en présence de M. Netanyahu. Il s’agissait de la première rencontre entre les deux dirigeants depuis la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, en juillet et août, qui a fait plus de 2.100 morts chez les Palestiniens, pour la plupart des civils, et plus de 70 morts israéliens, dont 66 soldats.

Le Centre Wiesenthal transmet à l’Allemagne les noms de 80 nazis peut-être vivants

La diplomatie américaine n’a pas abandonné l’espoir de relancer à l’avenir le processus de dialogue direct entre Israël et les Palestiniens. Le dernier cycle de neuf mois, sous les auspices du secrétaire d’Etat John Kerry, a capoté fin avril.

Le centre Simon Wiesenthal qui traque les anciens criminels nazis a transmis à la justice allemande une liste de 80 anciens membres peutêtre encore en vie des Einsatzgruppen, escadrons de la mort du Reich d’Adolf Hitler, a indiqué son directeur Efraïm Zuroff mercredi. «Nous avons transmis à la justice allemande une liste de 80 membres des Einsatzgruppen», a déclaré M. Zuroff à l’AFP à Jérusalem. Les commandos paramilitaires Einsatzgruppen seraient responsables de la mort de plus d’un million de juifs dans les territoires conquis dans l’ex-Union soviétique, en Pologne et en Europe de l’Est, a précisé le centre Wiesenthal

dans un communiqué. Les 76 hommes et quatre femmes dont les noms ont été communiqués aux ministres allemands de la Justice mais aussi de l’Intérieur sont tous nés entre 1920 et 1924 (ils avaient donc au maximum 21 ans à la fin de la guerre) et sont «les suspects qui ont le plus de chance d’être encore en vie et en assez bonne santé pour être poursuivis», a-til indiqué. Au-delà des seuls anciens membres des Einsatzgruppen, «nous considérons que 2% des anciens criminels nazis sont encore en vie et près de la moitié peuvent encore passer en jugement», a dit M. Zuroff.

Les Einsatzgruppen, formés sous la direction du SS Reinhard Heydrich, l’un des principaux architectes de l’Holocauste, ont joué un rôle prépondérant dans la mise en oeuvre de la «solution finale». Ils ont d’abord été employés à arrêter les communistes tchèques ou les opposants allemands, et à éliminer les éléments «indésirables» de la population allemande. Ils ont ensuite étendu leurs méfaits --perpétrés essentiellement contre les populations civiles dans le sillage de l’armée allemande-- en s’en prenant aux élites polonaises puis aux juifs, aux communistes soviétiques et aux Tsiganes.


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«Daëch et Israël sont la même chose» selon Othman Jarandi, l’ex-ministre des Affaires étrangères de Tunisie

La Turquie masse des tanks à la frontière syrienne Syrie a frappé une habitation dans la ville frontalière turque de Suruç en faisant trois blessés, a annoncé l’état-major de l’armée turque en précisant qu’il avait riposté.

La Turquie a renforcé lundi son dispositif militaire à sa frontière avec la Syrie après avoir été visée par plusieurs obus, alors que son gouvernement s’apprête à présenter au Parlement un texte l’autorisant à intervenir contre les djihadistes du groupe Etat islamique. Plus d’une dizaine de chars et de véhicules blindés de l’armée turque ont fait mouvement dans l’après-midi autour du poste-frontière de Mursitpinar, où au moins trois obus de mortier tirés de Syrie ont visé le territoire turc, apparemment sans faire de dégâts ni de victimes, a rapporté un photographe de l’AFP. Ces incidents sont survenus alors que les combats entre les djihadistes de l’EI et les combattants kurdes continuaient à faire rage autour de la ville syrienne d’Aïn al-Arab (Kobané en langue kurde) à quelques kilomètres à peine de la frontière turque. Tard dimanche soir, un obus venu de

A la suite de plusieurs incidents de frontière en 2012, les forces armées turques ont changé leurs règles d’engagement et répondent systématiquement, et dans les mêmes proportions, à tout tir d’origine syrienne visant leur territoire. Le gouvernement islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002 en Turquie doit présenter mardi au plus tard au Parlement un projet de résolution autorisant le recours à la force en Irak et en Syrie qui permettrait à la Turquie de rejoindre la coalition anti-EI. Les motions doivent être envoyées (au parlement) demain, a déclaré le président du Parlement Cemil Ciçek cité par la chaîne d’information NTV. Les députés doivent commencer à en débattre jeudi. La première de ces résolutions doit renouveler pour un an l’autorisation accordée par le Parlement aux forces armées turques pour intervenir en Irak. Revirement Ce texte permettait jusque-là à la Turquie de conduire des frappes contre

les bases arrières des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) installées dans les monts Kandil, dans l’extrême nord de l’Irak. Le second texte, nouveau celui-là, doit accorder le même feu vert à des opérations militaires sur le territoire syrien. Après l’avoir explicitement refusé, la Turquie semble prête à participer à son tour à l’intervention militaire engagée par la coalition formée par les EtatsUnis contre les combattants sunnites radicaux de l’EI, accusés de multiples exactions en Irak et en Syrie. Accusée d’avoir soutenu, voire armé, les groupes rebelles les plus extrémistes engagés dans la guerre contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, dont l’EI, Ankara a longtemps justifié son refus d’intervenir par la nécessité de protéger ses 46 ressortissants retenus en otage depuis juin par l’EI au consulat turc de Mossoul (Irak). Après leur libération le 20 septembre, la Turquie a amorcé un revirement total et suggère désormais qu’elle pourrait rejoindre le combat contre les djihadistes. Nous serons là où nous nous devons d’être. Nous ne pouvons rester en dehors de ça, a dit le président Recep Tayyip Erdogan dans un discours dimanche.

C’est décidément récurent dans les pays arabes, lorsque les choses vont mal, c’est toujours la faute des juifs et d’Israël !

D’après lui, il faudra aux citoyens eux-mêmes, inscrits à leur insu sur des listes de parrainages, de saisir le parquet.

La Conférence internationale sur le suivi de la situation politique et juridique palestinienne, à la lumière de «l’agression israélienne» s’est tenue à Tunis le 30 septembre.

Face à ce dilemme, M. Sarsar a même demandé la révision de la loi électorale ; cependant, pour le député et juriste Fadhel Moussa, cette révision ne peut plus être faite par l’actuelle Assemblée Nationale Constituante (ANC) : «Cela pourra se faire pour la prochaine fois, à d’autres élections mais ce n’est plus possible de le faire maintenant.»

«Daëch et Israël sont la même chose» a déclaré, ce mardi 30 septembre, Othman Jarandi, l’ex-ministre des Affaires étrangères, lors de la conférence internationale sur le suivi de la situation politique et juridique palestinienne, organisée par le Centre d’études stratégiques sur le Maghreb. Reprenant les propos de l’ex-SG du parti socialiste marocain, Mohamed Yazighi, M. Jarandi a confirmé la comparaison entre l’organisation terroriste d’Al Baghdadi et l’Etat israélien. Et dire que les dirigeants arabes à cour d’arguments se réunissent (à grand frais) pour déclarer de telles âneries. Par ailleurs toujours en Tunisie, Le président de l’ISIE (Instance supérieure indépendante pour les élections), Chafik Sarsar, a précisé lors d’une conférence de presse, ce mardi 30 septembre, que la loi électorale ne donne pas la possibilité à l’ISIE de saisir la justice après avoir constaté «les lacunes et défaillances des candidatures et des parrainages», notamment celles des huit candidats à la présidentielle du 23 novembre.

«Même pour la loi antiterroriste, il y a eu une mascarade en la reportant au 28 octobre,»soit après les élections législatives du 26 octobre. Imaginez la plénière de l’ANC réunie pour approuver cette loi alors même que la nouvelle assemblée est déjà élue,» a-til déploré pour constater l’absurdité de la situation. Selon un communiqué de presse de la MOE Mission d’Observation électorale Européenne, 28 observateurs de courte durée seront déployés dans les 27 circonscriptions, et dont l’arrivée est prévue à Tunis pour le 21 octobre. La MOE sera composée d’environ une centaine d’observateurs en provenance des 28 États membre de l’Union européenne, et d’autres pays comme la Norvège, la Suisse et le Canada. Quoi qu’il en soit à l’approche de ces élections décisives on sent comme une odeur de poudre… Yves PEREZ


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Pourquoi Obama a-t-il fait devant l’ONU l’éloge d’un imam qui appelle à tuer des soldats américains? son-blanche soutiennent toujours Bin Bayyah, qui, dans le dédain complet de ses précédentes déclarations, est toujours considéré par le camp des pacifistes comme une alternative modérée à al Qaïda et l’Etat islamique.

Mercredi 24 septembre, lors de son discours devant l’ONU, le président américain Barack Hussein Obama a longuement fait l’éloge d’un imam qui navigue en eaux très troubles et dont l’organisation soutient le Hamas et a émis une fatwa pour ordonner de tuer des soldats américains en Irak. Obama a encensé l’imam Abdallah Bin Bayyah, et a parlé de lui comme d’un ‘leader musulman modéré’, qui peut contribuer à lutter contre l’idéologie radicale de l’Etat islamique. Cependant, Bin Bayyah est connu pour avoir émis, en 2004, une fatwa qui encourageait à la « résistance violente » contre les troupes américaines en Irak. Récemment, il a soutenu le Hamas, et a critiqué son placement, ainsi que l’organisation du Jihad islamique, sur la liste des organisations terroristes. De plus, Bin Bayyah est le vice président de l’Union internationale des érudits musulmans, une organisation islamique qui a appelé à « tuer les Juifs », qui compte des membres du Hamas en son sein dont Ismail Haniyeh luimême, et qui a été fondée par Yusuf Qaradawi, le musulman radical appartenant aux Frères musulmans qui a appelé à de très nombreuses reprises à “la mort des Juifs et des Américains,” et qui est interdit d’entrée au Etats Unis et fut interdit de séjour en France par Nicolas Sarkozy en 2012. Lorsque le scandale et le procès sur le financement du Hamas par la Fondation de la terre sainte a éclaté en 2008, Bin Bayyah faisait partie de la liste des donateurs. Il ne fut pas inquiété. Il a publiquement mis en garde contre les dangers que la « judaïsation de Jérusalem posent à la réunification historique des terres palestiniennes, qui est un ordre religieux auquel il ne peut être consenti un millimètre de concessions. » Bin Bayyah a également signé le Message d’Amman, un document qui recommande de punir d’une peine de prison les auteurs de déclarations offensives contre l’islam et contre un musulman, y compris terroriste. Au point que le bureau du contre terrorisme du Département d’état américain avait été contraint de faire des excuses publiques, en début d’année, quand le site internet Washington Free Beacon avait révélé qu’il avait promu Bin Bayyah. Pourtant Barack Obama et la Mai-

A l’ONU, Obama a déclaré : “l’idéologie de l’Etat islamique, d’al Qaïda et de Boko Haram [notez que Obama ne cite pas Hamas et Hezbollah] mourront si elle est constamment exposée, confrontée, et réfutée au grand jour. » Obama : “regardez le Nouveau forum pour la promotion de la paix dans la société musulmane du Sheikh bin Bayyah, il décrit bien son objectif : ‘nous devons déclarer la guerre à la guerre, afin que le résultat soit la paix et la paix,’” a déclaré Obama, citant l’imam intégriste comme si la taqqya n’existait pas. C’est en 2013 que les inquiétudes se sont fait pressantes lorsqu’un scandale a éclaté après que Obama ait invité

l’imam intégriste à participer à une réunion du Conseil de sécurité intérieure à la Maison-blanche. Bin Bayyah a certes condamné les actions de Boko Haram et de l’Etat islamique, mais il a soutenu le Hamas contre Israël et a pris des positions radicales contre l’état hébreu. En 2009 il a émis une fatwa raciste qui va bien au delà d’une solution à deux pays pour deux peuples, en “interdisant toute normalisation avec Israël”, avait en son temps révélé Fox News, témoignages vidéo à l’appui. Sans oublier la fatwa de 2004 appelant à la « résistance armée », (comprendre « attentats suicides ») comme un devoir pour tout les musulmans afin de “résister aux troupes d’occupation” américaines. Patrick Poole, journaliste et expert dans le domaine du terrorisme, s’est déclaré profondément choqué, lors-

qu’il a appris que Obama allait mentionner l’imam Bin Bayyah dont il suit le parcours depuis longtemps devant l’ONU. Poole : “C’est tout simplement hallucinant de constater qu’il y a seulement quelques mois, le Département d’état s’est excusé d’avoir exprimé son soutien à Bin Bayyah, et de voir ensuite Barack Obama, devant les leaders du monde entier, publiquement approuver les ‘efforts’ de Bin Bayyah.” Poole : “On dirait que rien ne peut arrêter l’administration Obama dans son désir de réhabiliter Bin Bayyah, et de transformer son image. D’un imam qui a émis une fatwa pour tuer des Américains en Irak et a appelé à tuer des Juifs, Obama a décidé d’en faire le ‘mufti officiel’ de la Maison-blanche.” Poole : “C’est ce genre de mentalité qui a contribué au désastre de la politique étrangère de Barack Obama dans la région. »

Poole : “Voilà un aperçu de la raison pour laquelle la politique étrangère de cette administration au Moyen-Orient est une catastrophe complète. » Poole : “La clé de voûte de leur politique a été que les prétendus «islamistes modérés» allaient être les grands dompteurs d’al-Qaïda. Mais si vous faites une recherche de 30 secondes sur Google sur ces «islamistes modérés», vous vous rendez immédiatement compte qu’ils ne sont qu’à un degré des jihadistes les plus extrémistes, et qu’il n’y pratiquement aucune différence quand il s’agit de fermer les yeux sur la violence ». Je pose donc la question : pour quelle raison le président américain Obama soutient-il un imam radical, antisémite, anti-américain, anti-israélien et pro-Hamas ? © Jean-Patrick Grumberg


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Frappes contre les terroristes : le double standard

tiquer Israël pour des frappes sur des cibles du Hamas qui ont conduit à la mort de civils. La critique de ces raids a atteint le point où Barack Obama a annulé une livraison de routine de missiles Hellfire au cours de l’opération, ordonnant un examen plus approfondi des futurs transferts. La question est donc posée : est-ce que ce double standard est la preuve de l’antisémitisme latent du monde à l’égard de l’état juif ?

Israël a été critiqué à l’échelle internationale au cours de sa récente opération de contre-terrorisme contre des cibles du Hamas cachées au sein de la population de Gaza. Maintenant, le monde semble largement moins perturbé par la campagne similaire opérée par les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et même la Belgique contre des terroristes en Syrie et en Irak, malgré le coût élevé pour les civils. Les Etats-Unis et leurs « alliés » mènent des frappes aériennes contre l’Etat Islamique en Irak, et depuis la semaine dernière, également en Syrie. Dimanche soir, les raids ont compris le bombardement de l’usine à gaz de Kuniko dans la ville de Deir al-Zor, au nord de la Syrie. L’usine a été visée de manière à nuire au financement de l’Etat Islamique, mais elle alimente une centrale électrique à Homs fournissant de nombreuses provinces en électricité, selon Reuters. Selon Rami Abdelrahman, de l’Obser-

vatoire Syrie des Droits de l’Homme basé à Londres, les frappes aériennes ont fait tripler le prix du diesel dans la province d’Alep. « Le prix est passé de 9 000 livres syriennes (56$) à 21 000 (131$) à Alep. La destruction de cette raffinerie a touché les gens ordinaires, maintenant ils doivent payer des prix plus élevés, » a-t-il déclaré. En plus de nuire aux civils par l’augmentation du prix du gaz, les organisations humanitaires accusent les frappes d’également tuer des civils, comme ce fut le cas pour 7 d’entre eux dans la province d’Idlib, au nord de la Syrie, mardi dernier. Selon Human Right Watch, ces raids devraient êtres soumis à des enquêtes pour « violation des lois de la guerre ». Il est intéressant de noter que quand il s’est agi de l’opération défensive d’Israël contre le Hamas, qui a tiré des milliers de roquettes sur la population civile israélienne, les Etats-Unis et le reste du monde ont été prompts à cri-

D’autant que ni les Etats-Unis, ni la France, ni le Royaume Unie, pas plus que la Belgique n’ont été attaqué par l’Etat Islamique. Pire encore, ces pays n’utilisent AUCUN des moyens utilisés par Tsahal pour protéger les civils de leurs frappes aériennes, ils ne téléphonent pas aux civils de la zone visée, n’envoient pas de messages papiers pour prévenir les civils, pas plus qu’ils n’utilisent la technique de « frappe sur le toit » mise au point par Tsahal, qui consiste à tirer une bombe non explosive sur le bâtiment visé quelques minutes avant sa destruction par des missiles bien réels. Ce double standard, venant de la part de pays « va-t-en-guerre » qui n’ont aucune raison de viser les terroristes et les civils irakiens et syriens, est inacceptable, et devrait au minimum être dénoncé par Israël devant les institutions internationales. On ne peut qu’espérer que cela fera partie du discours de Benyamin Netanyahou à l’assemblée générale de l’ONU, mais nous en doutons fortement.

La Belgique proteste contre la destruction par Israël d’un réseau électrique en Cisjordanie

La Belgique a protesté jeudi contre la destruction par l’armée israélienne d’un réseau de transport d’électricité en Cisjordanie qui avait été en partie financé par des fonds belges. «Nous condamnons cette destruction», a déclaré à la télévision belge le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, qui a convoqué jeudi l’ambassadeur d’Israël en Belgique pour «demander une indemnisation».

«Cette destruction d’un projet humanitaire a un impact direct sur les habitants concernés, compliquant leur accès à l’eau et leurs activités économiques, et est donc contraire au droit international humanitaire. Ce geste est d’autant plus regrettable que la Belgique avait effectué plusieurs démarches auprès des autorités israéliennes pour éviter cette démolition», a-t-il précisé dans le communiqué.

Selon l’ONG Oxfam, l’armée israélienne a détruit lundi 70 pylônes et 4,5 kilomètres de câbles qui alimentaient en électricité le village de Khirbet alTawil, près de la ville d’Aqraba en Cisjordanie. Les dommages sont évalués à 55.000 euros. «Les poteaux ont ensuite été coupés en tronçons pour éviter qu’ils ne soient réutilisés. Depuis, tout le village est sans électricité», a expliqué le chef du village, Bassam Akher, cité par Oxfam dans un communiqué. Ce village de 250 habitants «fait partie de la zone C (60% de la Cisjordanie), où des infrastructures palestiniennes sont régulièrement détruites sous la pression des colonies israéliennes qui s’étendent», a affirmé l’ONG. Le réseau électrique avait été construit

en 2007 grâce à des fonds de la Coopération technique belge (CTB). Israël avait ordonné sa destruction dès 2008, selon Oxfam. «D’autres projets de coopération de nos partenaires européens ou de la Commission européenne ont été touchés par des actes de même nature, ou sont menacés de l’être. La Belgique a l’intention de discuter au niveau européen de la question des compensations qui doivent être versées par Israël dans pareil cas. La Belgique cherchera aussi à obtenir des assurances d’Israël pour que ces destructions ne se reproduisent plus», a assuré M. Reynders.



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Soukot : Sous les ailes de la protection divine!

Après l’émotion suscitée par les «Jours redoutables» succèdent les réjouissances de la fête de Soukot. La fête par excellence appelée dans la Thora «Hag» comme il est dit : «Et tu seras que dans la joie!». Dans la Thora, Pessah est L’époque de notre Libération, Chavouot L’époque du don de la Thora; et Soukot, L’époque de notre Joie. C’est dire combien cette fête des «Cabanes» a de l’importance dans notre calendrier. Ces trois fêtes sont les trois rendez-vous fixés par la Thora, les «Chaloch régalim» où chaque juif a le devoir de monter à Jérusalem pour se rendre au Temple de Salomo. Soukot est en quelque sorte le signe de notre réconciliation avec D-ieu disait notre maitre rebbi Fraji Uzan zatsal. Une fête teintée de joie spirituelle et de plénitude, parce que Soukot rappelle justement la protection miraculeuse - les nuées-avec lesquelles D-ieu a protégé le peuple d’Israël durant les 40ans de ses pérégrinations dans le désert. Le Zohar dit que l’homme pénètre dans le monde de sainteté grâce à la Souka qui est «l’Ombre de la foi». C’est d’ailleurs une Mitsva que l’on accompli avec tous les membres de notre corps comme la mitsva du mikvé. Si il existe une mitsva de la Thora qui nous permet de nous rapprocher le plus de D-ieu, c’est bien celle de la Souka disait notre maître rebbi Chaloum Koskas zatsal.. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Talmud dit que

le Nom de D-ieu repose sur la Souka. La valeur numérique du mot « souka » (60+6+20+5=91) qui donne son nom à la fête de Soukot, est égale à celle du nom de D-ieu Adona-ï (1+4+50+10 = 65, associé au jugement, plus le Tétragramme (26) (65+26=91), associé à la miséricorde.

Le simple fait de résider dans cette demeure provisoire «Araï», même sans rien y faire, représente une mitsva. Celle-ci nous fait prendre conscience en effet de notre petitesse et de notre existence éphémère (en ce monde plutôt trouble) comme l’affirme le Talmud Avoda Zara. Tout est sanctifié dans la Souka. C’est probablement parce qu’il s’agit d’un endroit hautement saint que chaque soir de la fête, un grand personnage d’Israël vient nous rendre visite!. Nous appelons ceux là les «Ouchpézine» Les invités. Ainsi le premier soir, le patriarche Abraham sera l’hôte de marque, suivit le second soir par Isaac, puis de Yaacov, Moïse, et Aaron, puis de Yossef et enfin de David. Dans le Talmud Chabat à la page 89b on nous raconte un dialogue surprenant entre D-ieu et Abraham. Léatid lavo dans le monde futur D-ieu dira à Abraham «Tes enfants ont péché» Abraham répondra : «Maitre du Monde, qu’ils soient anéantis pour ton kidouch Achem!» Alors D-ieu lui répondra : j’en parlerais à Yaacov, qui a eu lui-même des difficultés avec ses enfants, il est probable qu’il demandera la miséricorde pour eux !» Alors Achem dira à Yaacov : «Tes enfants

ont péché!» «Qu’ils soient anéantis pour ton saint nom!» lui répondra Yaacov. Achem se dira décidément, les «vieux» n’ont pas de sagesse et les jeunes pas de jugement équitable!». Alors il parlera à Isaac : «Tes enfants ont péché, quoi faire?» Isaac répondra : «Maître du monde est-ce que ce sont uniquement mes enfants? Ne sont-ils pas aussi les Tiens? Lorsqu’ils t’ont assuré «Naasé vénichma-Nous ferons et nous comprendrons au Mont Sinai?» Tu les as appelés toi même : «Banim atém lélokhékhém» Vous êtes les enfants de D-ieu! Ou encore «Béni békhori» «Mon fils ainé!» Et à présent ils seraient mes fils à moi seulement? Et non les Tiens !.Mais au fait, combien de temps ont-ils péché? Combien d’année dans une vie humaine? 70 ans, ôte 20 années exemptes de punition et il ne leur restera que 50. Retranche également 12 années et demie qu’ils passent à prier, à manger et à satisfaire leurs besoins naturels, il ne leur en reste que douze années et demie. Si Tu acceptes d’en porter la charge entière, c’est bien, Sinon, partageons-la : J’en porterai une moitié et Toi l’autre. Et si tu estime enfin que c’est à moi de la porter entièrement, j’accepte, Car ne t’ai-je pas offert ma vie en sacrifice?». Sur ces paroles, Isaac obtint le pardon pour ses descendants. Dans l’ordre des «Ouchpezin» des invités après Isaac, arrive Moïse, Celui qui a fait descendre la Thora du ciel vers la terre et a apporté au Monde les notions éternelles de justice et de

morale. Il est aussi celui qui a vaincu l’adversité face à tous les problèmes pendant les 40 ans dans le désert. Le cinquième invité de la souca est son frère Aaron le Cohen Gadol. «Soit parmi les disciples d’Aaron nous recommandent les sages des Pirkéi Avot : «Oév chalom ou rodéf chalom, il aimait la paix et la recherchait sans cesse.. «Oév Abriot ou karvam la thora» il aimait ses semblables et les rapprochait de la Thora!». Aaron disent les sages représente le lien réussi entres les hommes, fondé sur l’amour et le respect mutuel». Puis c’est autour de Yossef Atsadik le juste par excellence, lui qui fait advenir le Bien dans un monde rempli de mal : c’est la fonction du Machiah ben Yossef, qui montrera à tous les hommes que D-ieu est la Source de tout ce qui existe. De plus Yossef est le symbole du juif parmi les Nations, c’est celui qui réussi ce qu’il entreprend!. Enfin la dernière figure des «Ouchpezin» est celle de David Amélekh, le roi David considéré comme le premier Machiah et de qui sortira, à la fin des temps, le dernier Machiah, appelé Ben David-le fils de David!. La Souka nous incite à la «anava» (131), l’humilité, et le roi David, modèle de l’humilité, souligne l’importance de cette qualité dans le psaume 131 !. En effet la «anava» nous aidera à vaincre «Samaël» (131), le mauvais génie d’Essaü, et D-ieu dans son infinie bonté pourra alors reconstruire «La Souka de David».

En effet, David est considéré comme un Messie parce qu’il allie à la foi le «Ciel et la Terre» à un niveau parfait. David est un Roi comme chacun sait, il est prêt «à se salir les mains dans le cambouis» pour gérer la vie de son peuple dans tous les domaines, comme le précise le Talmud : «Contrairement à tous les rois de l’Orient et de l’Occident qui passent leur vie en bonne compagnie dans leurs palais luxueux, installés dans leur gloire, moi écrit David, « mes mains sont souillés de sang, y compris pour veiller à l’état de pureté de mon peuple!». Mais David est aussi l’homme de piété par excellence, qui écrit le plus grand livre de louanges consacré à D-ieu que nul homme n’a écrit à ce jour. Comme il est écrit : «Souverain de l’Univers, ne suis-je pas pieux, moi qui me lève à minuit pour te louer alors que tous les rois, de l’Orient à l’Occident, dorment jusqu’à la troisième heure du jour?». Mais David est encore bien plus que cela : il est en réalité l’homme qui nous a révélé que tout ce que fait D-ieu dans le monde, c’est pour le Bien, et qu’il faut savoir s’élever au-delà des événements qui nous paraissent négatifs pour y chercher la Lumière divine présente en chaque chose!. Car selon David Amélekh il n’y a qu’un Seul Bien à rechercher dans ce Monde : La proximité avec D-ieu. Comme il l’écrit d’ailleurs dans le Psaumes 73 : «Il est une chose que je demande à Achêm, que je réclame de toutes mes forces, c’est de séjourner dans sa demeure!». Cette fête de Soukot suscite chez chacun d’entre nous de nombreux souvenirs d’enfance. De Meknés, Constan-

tine, de Tunis ou d’ailleurs chacun, à sa façon du plus petit au plus grand, participait à la construction de la Souka. Les plus costauds transportaient les poutres de bois, les autres les branches de palmiers et les jeunes filles ainsi que les enfants s’attelaient à la décoration intérieure. Lorsque tous les éléments étaient en place, alors la maitresse de maison apportait une dernière touche finale en y accrochant le «Kandil» la fameuse veilleuse à huile qui donnait tout son éclat à la Souka. Soukot revêt un caractère convivial unique, car bien que les épouses soient exemptes de cette mitsva, toute la famille réunie et les amis y prennent régulièrement leurs repas pendant la fête. Ceux qui engloutissent un morceau de pain sous la souka et terminent leur repas dans leur salle à manger confortable… n’ont hélas rien compris au sens profond de cette fête ! disait le Rav Chaloum Koskas zatsal. Cette fête qui est désigné dans le Zohar sous le nom de «Tsél a émouna» (l’ombre de la foi), vient renforcer disait-il notre foi en D-ieu. De plus, lorsque nous passons du temps sous la Souka, Akadoch Baroukhou nous aime! Tout le Monde a sa place sous la Souka à l’image des 4 espèces (le myrte, le saule, le loulav et l’itrog). La joie atteint des sommets les jours de Hôchana Raba-Chemini Atsérêt et bien sûr Simhat Thora. Hôchana Raba est marquée par les veillées de prière organisées dans les synagogues et dés l’aube, la prière du matin est récitée, avec une multitude de «Akafot» et de chants autour du Sepher Thora et entrecoupés par le son du Choffar. A la fin de l’office, il est de coutume d’offrir des douceurs comme les fameux «Sfédnje» les beignets au miel ou encore les «Broujje bel asêll» le pain au miel. Chémini Atserêt est pour ainsi dire le dernier rendez-vous fixé entre D-ieu et son peuple. Nos Sages nous expliquent , c’est comme si qu’un Roi avait du mal à se séparer de ses enfants à l’issue de tous ces jours de fêtes intenses passés en leur compagnie, alors dans les derniers instants, il leur demande de rester encore un jour supplémentaire, tant son amour est grand !. Simhat Thora viendra clore ces jours de joie dans toutes les synagogues où l’on dansera et on chantera avec les Rouleaux de la Thora et où on assistera à la relecture du Sepher Thora. Dans le Traité de la Michna Souka il est mentionné au 5éme chapitre que : «Celui qui n’a pas assisté aux réjouissances de «Simha Beth Achoéva»- la cérémonie des libations-au Temple de Jérusalem, n’a pas jamais vu de joie de sa vie!». Souhaitons alors qu’un jour prochain nous puissions voir ces Vrais moments d’allégresse dans le Temple de Jérusalem reconstruit! Amen . La traditionnelle Hilloula du Tsadik Rebbi Fraji Chaouat zatsal de Testour (Tunisie) aura lieu le dimanche 12 octobre-Hol amoëd à 13h à Paris-Belleville. Hag Saméah à Tous Yvan Lellouche


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Nouveaux logements à Jérusalem-Est: Constructions à Jérusalem-est: condamnation de l’Italie l’UE condamne et met en garde Israël logements a reçu un accord final la semaine dernière avec sa publication légale, qui précède de quelques jours le lancement des appels d’offres.

«C’est un nouveau pas très préjudiciable qui sape la perspective d’une solution des deux Etats et fait douter de l’engagement d’Israël en faveur d’une solution pacifique et négociée avec les Palestiniens», a estimé le service diplomatique de l’UE dans un communiqué. L’Union européenne a condamné vendredi la construction de nouveaux logements dans un quartier juif de Jérusalem-Est, prévenant que l’avenir de ses relations avec Israël dépendra de son engagement pour la paix. Le plan de construction de ces 2.610

Une solution au conflit ne pourra être trouvée «que si les parties s’abstiennent d’actions unilatérales qui changent la situation sur le terrain», a-t-il insisté, rappelant que «l’UE ne reconnaîtra pas de changements aux frontières d’avant 1967, y compris en ce qui concerne Jérusalem, sauf si les deux parties y consentent».

«Nous soulignons que l’avenir des relations entre l’UE et Israël dépendra de l’engagement de ce dernier pour une paix durable et une solution comprenant deux Etats», a-t-il ajouté.

La poursuite de la colonisation est considérée comme une entrave majeure aux efforts déployés depuis des décennies pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Israël considère Jérusalem comme sa capitale «unifiée et indivisible». La communauté internationale ne reconnaît pas l’annexion de Jérusalem-Est, où les Palestiniens veulent établir la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. 200.000 Israéliens vivent au côté de 306.000 Palestiniens à Jérusalem-Est, selon la municipalité israélienne de la ville.

L’Italie a jugé jeudi que le projet israélien de construction de 2.610 nouveaux logements dans la colonie juive de Givat Hamatos, à Jérusalem-est, est «en contradiction avec la volonté, plusieurs fois réaffirmée par le gouvernement israélien, d’ar-

river à la paix à travers la solution de deux Etats». La mesure annoncée rendrait en outre plus difficile un accord «prévoyant Jérusalem comme capitale des deux Etats» et sera «un obstacle aux efforts entrepris pour parvenir à une solution définitive d’un conflit qui a déjà conditionné, si ce n’est brisé, la vie de trop de générations», prédit dans un communiqué le ministère italien des Affaires étrangères. L’Italie «lance un appel au gouvernement israélien pour qu’il revienne sur sa décision». Le plan de construction a reçu un accord final la semaine passée avec la publication légale du projet dans la presse, a rapporté l’organisation opposée à la colonisation «La Paix maintenant». La poursuite de la colonisation (la construction d’habitations civiles dans les territoires occupés ou annexés par Israël depuis 1967) est considérée comme une entrave majeure aux efforts déployés depuis des décennies pour régler le conflit israélo-palestinien.



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La popularité du Hamas en berne

Ce dont on ne parle pas : 3 soldats de Tsahal se sont suicidés

tout, il se peut que des soldats aient des facteurs de risques et que l’armée n’en soit pas informée, qu’ils aient des difficultés qui augmentent le risque post-traumatique suite aux combats, ce qui peut les mettre en grande souffrance et augmenter le risque suicidaire ».

Tsahal enquête sur les raisons de la mort des trois soldats Givati qui apparemment se sont suicides, surement apres les combats qui ont eu lieu dans la bande de Gaza pendant l’opération « Tsuk Eitan ». « Le combat est un facteur de stress qui génère de la souffrance et des traumatismes – mais ce n’est pas le seul facteur qui pousse au suicide », explique une psychologue clinique en décrivant les signes d’alerte auxquels il faut faire attention. « Tsuk Eitan » continue de coûter des vies, même après que les combats aient cessé : le journal « Yediot aharonot » a publié aujourd’hui que Tsahal enquête sur la mort de trois soldats qui se seraient suicides dernièrement, peut-etre suite aux combats qui ont eu lieu pendant l’opération « Tsuk Eitan ». Trois soldats en service dans un régiment Givati ont dernièrement mis fin a leur vie, et ce en l’espace de quelques jours, en se tuant avec leur arme personnelle. La police militaire a ouvert une enquête, et étudie la possibilité que les soldats aient été en souffrance psychologique après leur participation aux combats de cet étés dans la bande de Gaza. Ne pas normaliser la situation « En général après les combats il peut apparaître chez les soldats tout un arc de réactions, et il y a souvent une augmentation du nombre de cas de suicides, que ce soit chez les soldats ou au sein de la population civile du front intérieur », explique le docteur Maya Yohan Barak, psychologue

clinicienne et membre de l’association « Pour la vie ». « Chacun arrive avec ses moyens et ses propres forces, mais tous traversent un processus de digestion et d’intégration de ce qu’il ont vécu. Une partie des soldats arrive a faire cela sans grand problème et même a en tirer de la force, et d’autres, pour d’autres raisons, peuvent vivre cela comme un traumatisme et se retrouver en difficulté ». « Parce que c’est un événement qui fait vivre et rencontrer des choses difficiles, le combat est un facteur de stress qui amène de la souffrance et des traumatismes – mais il n’est pas le seul facteur qui pousse au suicide. Comme on le dit tout le temps a propos du suicide, cela vient toujours avec un ensemble de facteurs. Ce ne sont pas tous les soldats qui font la guerre qui deviennent suicidaires, nous savons que ce n’est pas le cas ». « Malgré tout, les soldats sont exposes a cela, qu’on le sache ou non, ils sont sujets a développer un syndrome post-traumatique, et si la souffrance est intolérable et qu’ils ne reçoivent pas d’aide ils peuvent avoir des pensées suicidaires et/ou des comportements de ce type ». Comment savoir si nous avons envoyé au combat un soldat en souffrance ? « Ces dernières années l’armée fait un travail remarquable dans ce domaine, elle repère les soldats dans ce cas, et prépare les autres a faire face a différentes situations, et le taux de suicides a baisser de deux a un chiffre, alors ça veut dire que leur travail paie. Malgré

Comment on décèle la souffrance mentale ? « Ce qui est important c’est de ne pas normaliser la situation, de dire que tout va bien et que cela va passer, et dans tous les cas ou l’on découvre des signes de souffrance il faut s’adresser de suite a un professionnel pour qu’il soit au courant et fasse une évaluation de la situation ». Quels sont les signes auxquels il faut faire attention ? « Il faut surtout faire attention aux signes post-traumatiques comme les difficultés pour dormir, les flash-back, le renfermement sur soi, la dépression ou encore les problèmes d’alimentation. Le signe d’alerte le plus evident est tout changement dans les habitudes de vie avant la guerre. Nous partons du principe qu’un soldat rentre change après la guerre et alors nous normalisons cela, mais tout changement au niveau social ou du mode de vie a la maison doit entraîner une consultation auprès d’un professionnel ». « Si un jeune se renferme sur lui même, a des changements d’appétit ou des problèmes pour dormir, s’il montre des signes de tristesse, de manque de plaisir ou de dépression, il faut s’occuper de cela avec sérieux ». « Et bien sur, s’il exprime des idées suicidaires alors il faut prendre cela tres au sérieux et ne pas les négliger. Si quelqu’un dit des phrases comme ‘je ne vois pas comment la vie peut continuer après que j’ai perdu des amis’, ‘pourquoi je n’étais pas a leur place’ ou ‘pourquoi je ne suis pas parti avec eux’, alors il faut s’adresser a des professionnels pour prendre conseil ». Traduit de l’hébreu par David Goldstein pour Haabir-haisraeli.

72% des Gazaouis sont favorables à plus de tirs de roquettes sur Israël si le blocus sur Gaza n’est pas levé. La cote de popularité du Hamas a été affectée par l’opération Bordure Protectrice à Gaza en août, selon un sondage publié lundi par un organisme palestinien de Ramallah. A l’inverse, de plus en plus de Palestiniens sont favorables au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et au désarmement des organisations terroristes islamistes gazaouies. Cependant, le sondage révèle une grande insatisfaction du peuple palestinien vis-à-vis du gouvernement d’union formé par le Fatah et le Hamas. Interrogé sur le « vainqueur » du conflit à Gaza durant l’été, 69% des Palestiniens (Cisjordanie et Gaza confondues) ont désigné le Hamas contre 58% des Gazaouis.

Par ailleurs, 49% se sont dit « satisfait » des objectifs réalisés durant la guerre, soit 10% de moins que le mois dernier et 72% des Gazaouis sont favorables à plus de tirs de roquettes sur Israël si le blocus israélo-égyptien sur Gaza n’est pas levé. Barghouti, Haniyeh favoris Selon la même enquête, la popularité de Ismail Haniyeh, chef de la branche politique du Hamas concurrence celle de Mahmoud Abbas puisque 55% des sondés ont déclaré le soutenir contre 38% pour Abbas. Si des élections se tenaient aujourd’hui, Marwan Barghouti, l’exchef militaire palestinien, remporterait une élection face à Haniyeh, 48% à 46%, indique l’enquête. Concernant le Conseil législatif palestinien, 39% des répondants ont déclaré soutenir le Hamas, 36% le Fatah.

Ce que le virus Ebola doit à Air France

Le virus Ebola pourrait muer et devenir contagieux par l’air si l’épidémie n’est pas contrôlée, selon le chef de la mission Ebola de l’ONU. Le risque est sérieux que le virus Ebola subisse une mutation et devienne contagieux par l’air. Le chef de la mission Ebola de l’ONU, Anthony Banbury, a mis en garde : le virus pourrait s’élever dans les airs si l’épidémie n’est pas maîtrisée rapidement. Jusqu’à présent, les Français se sont demandé ce que pouvaient bien revendiquer les pilotes d’Air France, payés jusqu’à 18.000 euros mensuel, (ils

sont parmi les mieux payés au monde) par le plus long mouvement de grève qu’ait traversé la compagnie aérienne. Ce ne sont pas les vagues déclarations de «revendications de fonds sur l’emploi et l’avenir de la profession», ou de « propositions pour le développement de Transavia France » qui ont clarifié la situation. Maintenant nous comprenons pourquoi les riches pilotes d’Air France sont en grève depuis 14 jours : ils craignent d’attraper le virus en plein vol ! © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.


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Yaalon : « 80% des roquettes du Hamas détruites durant l’opération à Gaza » des armes et des terroristes.

L’estimation de Yaalon fait écho des déclarations d’un officier de Tsahal vers la fin de la guerre de cinquante jours durant laquelle une source militaire a révélé que quelques 70% de l’arsenal du Hamas avait été décimé jusqu’au 23 août. Yaalon a également offert des chiffres similaires dans une intervention similaire plus tôt ce mois-ci. L’armée israélienne a décimé environ 80% de l’arsenal de roquettes du Hamas lors de l’opération Bordure Protectrice à Gaza, a déclaré lundi le ministre de la défense Moshé Yaalon. Yaalon, parlant au centre Begin-Sadate de l’Université Bar-Ilan, a résumé l’ensemble de l’opération de son point de vue lors d’une conférence spéciale sur la guerre de cinquante jours. Le ministre de la défense a révélé qu’il a convoqué le cabinet de sécurité à plusieurs reprises au cours de l’opération, à la lumière des rapports circulant disant que les ministres du gouvernement évitaient les vraies questions. Yaalon a également déclaré qu’à son

avis, le Hamas a attaqué Israël en signe de « détresse ». « (Gaza) est isolé, politiquement et territorialement, » a noté Yaalon, ajoutant que leurs appels à supprimer le blocus ont moins à voir avec Israël qu’avec « le changement de l’Egypte en matière de leadership. » L’Egypte, sous le président récemment élu Abdel Fattah al-Sisi, a en effet décidé d’isoler le Hamas, l’accusant de soutenir les Frères Musulmans sur son propre territoire. En plus de la fermeture du passage de Rafah et en imposant un siège à Gaza, l’Egypte a également fermé la plupart des tunnels de contrebande qui sont utilisés pour transporter le carburant et des biens depuis le Sinaï, mais aussi

« Les organisations terroristes dans la bande de Gaza, le Hamas, le Djihad Islamique et les autres, avaient environ 10 000 munitions (roquettes) au début de l’opération Bordure Protectrice, » avait-il dit à l’époque. « Aujourd’hui, elles ont a peu près un cinquième de cela, mais c’est encore 2 000 coups, » a-t-il dit, ajoutant que chaque interception d’une roquette entrante par le système antimissile Dôme de Fer israélien coûte 100 000 dollars. Quatre semaines après l’opération, Yaalon se tient à ces chiffres. Mais il a refusé d’appeler l’opération un « succès ». « Le temps nous dira ce que nous avons accompli, » a-t-il conclu.

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Des juges saisis des actes de malveillance attribués au hacker Ulcan

Des juges d’instruction parisiens vont enquêter sur les actes de harcèlement et de malveillance attribués au hacker franco-israélien Ulcan et ayant notamment visé des journalistes de Rue89, a indiqué jeudi à l’AFP une source judiciaire. Le parquet de Paris a ouvert mardi une information judiciaire, notamment pour «violences volontaires», qui est distincte de celle qu’il avait ouverte début août, et qui portait sur des actes de piratage informatique revendiqués par Ulcan, dont le vrai nom est Grégory Chelli. Actif depuis plusieurs années sur la toile, ce hacker pro-israélien qui se présentait sur Twitter comme un «militant sioniste» s’est fait connaître du grand public ces derniers mois après une série d’attaques contre le site Rue89, qui avait publié un portrait qui lui avait déplu, fin juillet. Ulcan avait visé personnellement le journaliste auteur de l’article, Benoît Le Corre, et le cofondateur de Rue89, Pierre Haski, n’hésitant pas à communiquer sur Twitter leurs informations personnelles et à les harceler au travers de pseudos canulars téléphoniques. Fin juillet, il avait appelé les parents de Benoît Le Corre, en leur annonçant le décès de leur fils. Quelques jours plus tard, se faisant passer pour le père

du journaliste, il avait appelé la police en annonçant avoir tué son épouse et son enfant, provoquant une intervention de la police au domicile familial en pleine nuit. Pierre Haski a annoncé mercredi sur Rue89, le décès la veille du père du journaliste, qui avait fait un infarctus en août et été plongé dans un coma artificiel. «En raison d’antécédents familiaux et d’une hyperactivité professionnelle, le père de Benoît était une personne à +hauts risques+, selon les médecins», a indiqué M. Haski sur son site. «Mais il est difficile de ne pas faire le lien avec le stress éprouvé les jours précédant cet infarctus.» Il reviendra aux juges d’enquêter sur le lien éventuel entre les faits de harcèlement et ce décès. L’information judiciaire, qui fait suite à une enquête préliminaire du parquet de Paris, a été notamment ouverte des chefs de «violences volontaires avec préméditation», de «dénonciation de crimes et délits imaginaires», d’»usage de données d’identification d’autrui en vue de porter atteinte à sa tranquillité ou son honneur» ou encore de «détention et diffusion de documents portant atteinte à l’intimité de la vie privée», selon la source judiciaire.

R. Faucon (TF1) : On a tort de défendre la vie des citoyens israéliens (2) du neuf juillet dernier faisant part de l’entretient téléphonique avec le Premier ministre israélien lui assurant qu’« Il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces ». La veille, l’Etat d’Israël avait décidé de mettre fin aux dizaines de missiles visant les civils israéliens par l’opération « Bordure protectrice ». Réaction de bon sens ! Entre démocraties nul ne peut attendre d’autres attitudes.

Le jardinage est la pratique, et parfois l’art, d’ensemencer et de maintenir des végétaux dans des conditions idéales pour leur développement. La France, mais pas seulement, fait penser à un grand jardin où l’antisémitisme serait le végétal à soigner. François Hollande a donné une conférence de presse dans le Palais de l’Elysée. Plusieurs sujets ont été abordés, notamment le dernier conflit dans la bande de Gaza entre l’Etat d’Israël et le Hamas. C’est Régis Faucon « exTF1, toujours journaliste » (1) (59 :00) qui s’y colle.

« (…) Vous n’avez pas semblé très inspiré au moment de l’affaire de Gaza (…) pourquoi avoir donné le sentiment de prendre parti pour un camp, en l’occurrence Israël ce qui n’était pas la meilleure façon d’exercer une politique d’équilibre (…) pourquoi ne pas avoir eu dès le début des paroles de compassions pour les victimes civiles palestiniennes et en particulier, ce qui a beaucoup choqué, les nombreux enfants tués à ce moment là » Pour comprendre comme il se doit ces deux questions aberrantes, il faut se reporter au communiqué de l’Elysée

Mais dans le monde où vit la France, il est anormal d’avoir de l’empathie pour un état qui se voit menacé par des dizaines de missiles meurtriers par jour. Voire par le kidnapping et l’assassinat de ses enfants. François Hollande aurait-il été mieux inspiré en déconseillant les représailles défensives d’Israël ? Ce qui aurait placé la population israélienne en danger continu mais aussi ravi et donné de l’espoir à ceux qui rêvent en France et ailleurs, cachés sous les oripeaux des droits de l’homme, à l’éradication de cet état. Le Président de la République Française aurait-il été mieux inspiré en gardant le silence ? Voire en condamnant l’état du peuple juif refusant de voir ces citoyens menacés de morts ?

Qui aurait pris alors au sérieux la diplomatie française ? Autre détail qui reflète parfaitement l’esprit collaborationniste français est l’affirmation, par le journaliste, que la France a pris parti pour l’Etat d’Israël « ce qui n’était pas la meilleure façon d’exercer une politique d’équilibre » ! Equilibre entre l’Etat Israël d’une part et les groupes du Hamas et du Djihad islamique, reconnus par la communauté internationale, y compris pat l’allié israélien, comme groupes terroristes d’autres part ? Est-ce cet équilibre là que la France doit exercer ? La deuxième aberration est de voir Régis Faucon réclamer de la compassion envers les « les nombreux enfants tués à ce moment là ». Outre qu’à « ce moment là » l’opération militaire en était à ses tous débuts, on devine facilement que cette compassion aurait dû être une damnation de l’Etat d’Israël ‘’assassinant froidement et intentionnellement’’ des enfants, mais aussi des femmes et des vieillards. Nul, en revanche, n’imaginera un instant, dans la France d’aujourd’hui, un journaliste ayant de la bouteille comme Régis Faucon demandant une

condamnation des groupes terroristes pour s’être servi des civils ‘’palestiniens’’ comme boucliers humains. Ce qui n’est plus à démontrer ! Nul n’imaginera également de sa part une demande de condamnation de ces groupes terroristes pour avoir pris intentionnellement et une fois de plus, comme cibles, des civils israéliens. Femmes, enfants et vieillards ! Ce qui reviendrait, on le conçoit aisément maintenant, à donner « le sentiment de prendre parti pour un camp, en l’occurrence Israël ». Ce qui ne serait pas, selon Régis Faucon mais aussi la plupart de ses confères, « la meilleure façon d’exercer une politique d’équilibre ». Si la situation au Proche-Orient n’était pas aussi tragique on en rigolerait ! D’autres, par contre, en pleureraient en constatant la progression de l’antisémitisme en France et en Europe ! Augmentation qui, sans aucun espoir de redressement, pointe directement comme responsables les gouvernements et les médias européens quasiment tous complaisants envers un narratif ‘’palestinien’’ et pro-’’palestiniens’’ faisant fi de toute les réalités. Victor PEREZ © Source : victor-perez.blogspot.co.il


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Mémé Hélène fête ses 20 ans ! Pleins de nouveaux projets en faveur de la communauté lement engagée auprès de ce mouvement solidaire car elle voulait à tout prix aider Israël et ses soldats. Dans les bases où elle a séjourné, elle a été leur amie fidèle, leur confidente, leur grand-mère à qui ils pouvaient se confier, avec laquelle ils pouvaient s’évader en pensant à autre chose et en partageant de bons moments remplis d’émotion et de tendresse. Ils l’adoraient tellement qu’ils l’appelaient leur « safta » Hélène, elle qui était toujours aux petits soins pour eux. Toujours un mot tendre, un œil bienveillant. Elle était devenue un peu leur mascotte, leur rayon de soleil, leur porte-bonheur. Chaque année, elle demandait à rejoindre la même base et eux lui réservaient à chaque fois un accueil des plus chaleureux. Elle les aimait comme ses fils, admirative et fière face à tant de bravoure et de force de caractère. Malgré les conditions difficiles dans lesquelles ils vivaient là-bas, elle revenait toujours émerveillée, pourvue d’anecdotes et d’histoires plus passionnantes les unes que les autres à raconter. IA : Des anecdotes ?

Israël Actualités : Bonjour Mme Halimi Myriam. Tout d’abord merci d’avoir accepté notre invitation. Nous sommes heureux de recevoir chez nous la fille de Mémé Hélène. Myriam Halimi : Bonjour, merci à vous de m’avoir invitée. IA : Mémé Hélène, c’est aujourd’hui la star des rayons kasher, la grandmère de toute la communauté ! On la connaît avant tout pour ses bons produits et ses recettes typiques. Comment expliquez-vous ce succès ? MH : Maman a toujours eu à cœur de faire plaisir à tous ceux qu’elle aimait. La cuisine était pour elle un moyen de traduire cet amour à travers ses bons petits plats qui reflétaient sa générosité et son amour du partage. Exploiter son talent culinaire a été pour nous une façon de lui rendre hommage et c’est donc naturellement que nous avons créé la marque à son image. Au fil des années, la gamme de produits « Mémé Hélène » s’est considérablement élargie car nous avons toujours voulu développer le marché du kasher en proposant à nos consommateurs des produits nouveaux adaptés à leurs besoins et à leurs attentes. IA : Mémé Hélène, ce n’est pas qu’une marque. On sait aujourd’hui que Mémé Hélène a réellement existé et on commence de plus en plus

à découvrir la personne qu’elle a été, comme son engagement auprès d’Israël. Pouvez-vous nous en dire plus ? MH : Pour Maman, Israël, c’était son pays de cœur, son pays d’attache, là où elle se sentait revivre. Son amour pour Israël était sans limites et aider les soldats était sa priorité. 27 fois volontaire avec SA-REL, elle a été l’une des premières à rejoindre ce mouvement et lui a toujours été fidèle. Elle était d’ailleurs proche de Michel Allouch, son « madriir », pour qui elle avait beaucoup d’affection. IA : Désormais, beaucoup de femmes comme votre maman s’engagent au moins une fois aujourd’hui dans cette action envers les soldats. Sioniste à 1000%, votre maman s’est engagée à 27 reprises. Pour quelle raison a-t-elle voulu participer à ce mouvement tant de fois ? MH : Parce qu’aider Israël était sa raison de vivre. A l’âge de 64 ans, alors qu’elle était à la retraite, maman se rendait souvent en Israël car deux de mes frères y résidaient. Et puis, un jour, elle a entendu parler du mouvement SA-REL, créé en 1983. Cette initiative a été prise suite à l’enthousiasme des Américains venus aider bénévolement les agriculteurs ayant subi de grosses pertes pendant la guerre de Galilée. Maman a alors immédiatement adhéré à l’idée et s’est naturel-

MH : Oh oui ! Combien de fois ne nous a-t-elle pas raconté comment à table, un soir, on lui a ramené un avocat plus gros qu’une pastèque. Elle était sidérée ! Elle nous raconta aussi le jour où on lui proposa d’allumer la flamme du mémorial de la Shoah. Elle ne put retenir ses larmes tant l’émotion fut grande et intense. Et puis lorsque les soldats étaient tristes, quand le moral n’était pas là, elle nous disait qu’elle se mettait à danser pour les faire rire et leur faire oublier leurs peines et leurs souffrances. Et ça marchait ! Tout allait mieux lorsqu’elle était à leurs côtés. Elle les aimait tellement qu’elle était prête à tout pour eux ! IA : Elle devait prendre beaucoup de plaisir à être auprès des soldats. Et pourtant, être volontaire demande beaucoup de courage et de sang-froid. N’avait-t-elle jamais peur lorsqu’elle était là-bas ? MH : Vous savez, maman lorsqu’elle s’engageait pour une cause, personne ne pouvait l’arrêter. Bien sûr qu’elle avait peur et nous d’autant plus de la laisser partir ainsi. Je me souviens d’une fois particulièrement difficile. C’était pendant la guerre du Golfe de 1991. Lorsqu’elle a appris ce qui se passait, elle m’a dit ainsi : « Je ne peux pas rester là, ils ont besoin de moi ! » Elle est donc partie sur un coup de tête, le lendemain. Là-bas, elle a eu le choc de sa vie. Elle a porté pour la première fois le masque à gaz, une épreuve qui l’a énormément marquée ! Elle est revenue fatiguée, très affectée par ce terrible choc ! Elle a eu vraiment peur pour Israël, comme nous tous ! Le Président de SAR-EL ainsi que le ministre de la Défense l’ont remer-

ciée en personne pour le service rendu pendant cette guerre. « En venant travailler avec nous, vous avez placé votre devoir avant votre sécurité personnelle» ont-ils alors déclaré. IA : Votre maman était une grande femme ! Elle a sûrement dû rencontrer pleins d’autres personnalités importantes notamment de Tsahal ? MH : Oh que oui ! Elle nous racontait d’ailleurs qu’à chaque rencontre, elle tremblait tellement elle était intimidée, elle, la petite couturière qui n’a pas fait d’études!!! Elle a eu le privilège et l’honneur de rencontrer le Général de la brigade de Givati, Ytzak Pundak. Âgé de 101 ans, il est aujourd’hui le Général de division le plus âgé de Tsahal. L’année dernière, lors d’une cérémonie solennelle, le chef d’état-major, Benny Gantz, et le ministre de la Défense, Moshe (Boogie) Ya’alon, lui ont remis ses grades. Vous pouvez voir la vidéo sur la page facebook officielle de Mémé Hélène. Malgré les années, il est resté le même, comme quoi l’amour, la gentillesse et la fraternité sont des remèdes contre le vieillissement. Elle a également connu le Général Aaron Davidi, celui qui a créé SA-REL. IA : Exact, c’est grâce à lui que le mouvement a été créé. SA-REL veut dire Service pour Israël (« Sherut Le Israël »). Ce mouvement est actuellement représenté dans plus de 50 pays et c’est à ce grand monsieur qu’on le doit. Il nous a malheureusement quittés il y a quelques an-

nées maintenant… MH : Oui. Le Général Davidi est mort en 2012. Paix à son âme ! Que de làhaut, il surveille ses volontaires et ses soldats. Il fut présent lors de l’enterrement de maman à Jérusalem et il a délégué une troupe de soldats de Tsahal pour lui rendre hommage. Des coups de feu furent même tirés comme on le ferait pour un soldat. J’en ai encore les larmes aux yeux ! Anéantis par la perte de maman, nous n’avons malheureusement pas pris de photos, nos pensées lui étant entièrement destinée à ce moment-là. IA : A travers les différentes actions caritatives de « Mémé Hélène » envers la communauté, vous désirez donc véhiculer cet amour qu’elle avait pour le peuple juif ? MH : Oui en effet. Nous voulons soutenir ceux qui en ont le plus besoin dans la communauté, comme elle l’aurait fait si elle était encore


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Mémé Hélène fête ses 20 ans ! Pleins de nouveaux projets en faveur de la communauté rée pour les jeunes afin de les rassembler. Après l’année difficile qu’Israël et toute la communauté juive ont traversé, nous aimerions nous retrouver car ensemble nous sommes plus forts et c’est ensemble que nous vaincrons tous ceux qui nous veulent du mal. Nous ferons aussi des soirées autour du thème de l’Alya et aussi des rencontres célibataires car maman a toujours dit : « A chaque couvercle, sa marmite » !

là. Ainsi, depuis toujours, la marque soutient différentes associations caritatives telles que Or Mitsva ou encore Mazone. En 2011, elle a même été la première marraine de cœur de la Tsédaka et cette année, elle soutient Koupat Ha’ir, la plus grande caisse de Tsédaka d’Israël. IA : Le concept de l’aide solidaire est généreux. Si j’ai bien compris, en achetant les produits « Mémé Hélène », les consommateurs agissent en faveur de Koupat Ha’ir puisqu’un pourcentage du prix du produit est reversé ensuite au mouvement?

IA : Belle pensée ! Des projets pour 2015…

MH : C’est tout à fait ça. Du 15 septembre 2014 au 31 Août 2015, plus les consommateurs achèteront les produits « Mémé Hélène », plus nous récolterons de l’argent pour aider les plus démunis de la communauté. Ainsi, tout le monde peut faire un geste à sa portée simplement en achetant les produits. Avec « Mémé Hélène », en faisant simplement ses courses, on agit pour son prochain ! IA : Et ce n’est pas tout ! « Mémé Hélène » fête ses 20 ans cette année il me semble. Avez-vous prévu quelque chose en cette occasion ? MH : « Mémé Hélène » fête ses 20 ans cette année en effet. C’est donc l’occasion pour la marque de mettre en place de nombreux événements. Des promotions ponctuelles, des bons de réduction et même des soirées sont prévues d’ici la fin de l’année. Pour être tenu informé de ces dates à ne surtout pas manquer, vous pouvez visiter le site officiel de la marque www.meme-helene.com et vous inscrire à notre newsletter directement sur le site pour ne rien manquer de toute son actualité. Vous pouvez également suivre Mémé Hélène sur sa nouvelle page facebook officielle : https://www.facebook.com/pages/ Mémé-Hélène/1526855414194033 Et n’oubliez pas de demander votre calendrier « Mémé Hélène » à votre magasin kasher. Ca y’est, il est arrivé, tout beau, tout frais, avec pleins

de nouvelles recettes et tout pleins de surprises ! IA : Ah oui, ce fameux calendrier que tout le monde attend désormais, comme le beaujolais nouveau ! Sa sortie a été un peu retardée cette année ?

donner un coup de main à notre cher pays.

MH : Oui, beaucoup de travail a empêché sa publication en temps et en heure ! Avec les événements de Juillet, toutes ces roquettes lancées sur les villes du Sud, nous avons ressenti le besoin d’acheter plus de produits d’Israël pour aider l’économie du pays qui avait un peu stagné du fait de la guerre et du « mur de protection » mis en place alors. Par conséquent, nous avons été plus absorbés par ce surplus de travail d’importation. Depuis Août 2014, CPK a donc acheté des dizaines de containers chargés de différentes marchandises telles que des gâteaux, des snacks, des bonbons, des condiments… Avec tous ces bons produits d’Israël, les consommateurs vont se sentir comme s’ils étaient làbas ! C’était notre façon à nous de

IA : Nous avons eu l’occasion d’interviewer M. Elliott l’an passé. Votre entreprise compte aujourd’hui plus de 1600 références kasher. Cela demande énormément de travail je suppose ?

IA : CPK, c’est la société distributrice de la marque ? MH : Oui, CPK signifie la Centrale des Produits Kasher.

MH : Vous avez raison de souligner ce point. Beaucoup de personnes pensent que le kascher c’est facile! Ils se trompent. La production kasher est particulièrement difficile et contraignante. Pas seulement pour nous, mais également pour les chomers qui ont des journées rudes et doivent sans cesse veiller scrupuleusement au bon déroulement des productions dans le respect des règles de nos Lois. IA : Concernant le packaging, ne

vous a-t-on jamais dit que ce n’était pas bien de mettre la photo de votre maman sur les paquets ? MH : Si beaucoup nous ont fait ce reproche ou nous l’on signalé mais nous leurs répondions alors qu’il ne fallait pas avoir peur du mauvais œil !!! Voir maman tous les jours me fait du bien. C’est comme si quelque part elle était là, présente, près de moi, près de nous… D’autre part, « Mémé Hélène » incarne la grand-mère de la communauté. Chacun peut voir en elle la grand-mère qu’ils ont auprès d’eux ou qu’ils ont connue, mais aussi la mère, la tante, bref celle qui répond toujours présente lorsqu’on a besoin d’elle et qui sait si bien préparer de bons petits plats comme on les aime. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’en 2011 nous avons créé le slogan « Mémé Hélène, Notre grand-mère à tous ». IA : Tout à l’heure, vous avez parlé de soirées, de quoi s’agit-il ? MH : Nous allons organiser une soi-

MH : Toujours… On ne cesse d’innover afin de donner toujours le meilleur aux consommateurs. Ainsi, nous avons pour projet de créer la Fondation Mémé Hélène. Dans cette optique, nous mènerons différentes actions pour aider notre prochain comme maman l’a toujours fait et l’ensemble de la communauté sera un acteur majeur de la réussite de ces actions puisque les fonds seront récoltés sur les produits « Mémé Hélène » achetés. Nous pourrons ainsi par exemple aider les jeunes qui se lancent dans un projet professionnel, soutenir ceux qui ont des petits soucis financier etc … Soyez prêts car « Mémé Hélène » a plus d’un tour dans son sac et n’a pas fini de vous surprendre… Car finalement, 20 ans pour une mémé, c’est jeune non ?! (Rires) IA : C’est vrai, c’est même très jeune et la Vitalité en plus ! Merci encore pour ce beau témoignage Madame HALIMI. On vous souhaite le meilleur pour tous vos beaux projets car on l’aime énormément notre Mémé Hélène ! MH : Merci à vous pour vos bons vœux et merci de m’avoir écoutée. A tous les lecteurs d’Israël Actualités, Chana Tova Oumetouka, Hatima Tova ! Que cette nouvelle année soit belle et douce, remplie de bonnes nouvelles, de joie et de santé et que tous vos souhaits soient exaucés. Bonnes fête de Soucoth et longue vie à tous !


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Bilou 2016 : Une initiative originale pour réussir son Alyah

France 2 : DIFFUSEUR 2 FAUSSES NOUVELLES

Le 30 septembre 2014, exactement 14 ans jour pour jour après avoir diffusé la plus nuisible propagande mensongère de l’époque contem-

poraine – la mise en scène de la « mort » de Mohamed al Dura le 30 septembre 2000 – France 2 lance une campagne de communication

destinée à « moderniser et changer son image ». Voici trois affiches qui ont été présentées par France 2 :

Quelles que soient les raisons qui amènent une famille à envisager de s’installer en Israel, les obstacles à l’immigration restent souvent les mêmes : l’ignorance de la langue, l’inquiétude quant à l’avenir professionnel des Olim Hadachim, le choix de l’habitat qui dépend pour de nombreuses familles des structures éducatives, et enfin le sentiment justifié ou non de devoir affronter seul un environnement hostile . Tous éléments facteurs de découragement et souvent d’abandon du projet d’Alyah. Bilou 2016, vous propose de régler la plus grande partie de ces difficultés

avant même votre départ : Apprentissage réel de la langue, bilan professionnels, rencontres avec des entrepreneurs Israéliens en vue de conclure des contrats de travail, négociation de condition préférentielles pour l’achat d’un appartement etc… Une réunion d’information sur ce projet aura lieu le 26 Octobre prochain à 14 h 30 au Centre Communautaire de Bonneuil/marne – 51 rue du Mont Mesly 94380 en présence du Délégué Général de l’Organisation Sioniste Mondiale en France, Mr Simcha FELBER. Renseignements 0609750252

Lyon: 500 personnes à un rassemblement inter-religieux «Nous devons être conscients de la gravité du moment, nous devons nous battre pour la survie du vivre ensemble. Nous devons éduquer la jeunesse à l’amour de la vie et non de la mort», a-t-il souligné devant un public attentif.

Face à la diffusion de cette campagne, et compte tenu de l’entêtement des dirigeants successifs de France Télévisions à protéger leur

reportage mensonger aux conséquences dramatiques, certains ont jugé utile de rappeler les réels états de service de France 2.

Voici un exemple de réinterprétation de ces affiches :

Quelque 500 personnes se sont rassemblées mercredi soir à Lyon à l’appel des principaux responsables religieux de la ville pour «un temps de fraternité et d’engagement» contre «la haine et le rejet de l’autre» dans un contexte international tendu. Les participants, parmi lesquels une majorité de retraités et quelques familles, selon des journalistes de l’AFP, se sont retrouvés sur la place Bellecour où avait été montée une estrade sur laquelle se tenaient notamment le cardinal Philippe Barbarin, le recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, et le Grand rabbin régional Richard Wertenschlag.

D’autres adaptations apparaitront prochainement sur les réseaux sociaux.

A partager sans modération ! Philippe Karsenty

Contact presse de la campagne : France2MENT@outlook.fr

Ce dernier, en prenant en premier la parole, a remercié les participants pour leur engagement contre «la barbarie du monde prétendument moderne» évoquant implicitement les violences inter-religieuses et les exactions des jihadistes du groupe Etat islamique.

«Ces assassins (ndlr: de l’EI) ont une communication démoniaque. Ils ont compris qu’ils fallait aider ceux qui mettent en doute la loyauté des musulmans vis-à-vis des valeurs de la République et des lois afin de créer la discorde et la division entre citoyens et mettre en péril la cohésion nationale», a estimé pour sa part le recteur Kabtane. «Les assassins d’Hervé Gourdel (ndlr: tué en Algérie par un groupe lié à l’Etat Islamique) sont des criminels qui salissent l’islam», a-t-il ajouté. Rapportant le témoignage de réfugiés chrétiens à Erbil au Kurdistan irakien où il s’était déplacé en juillet dernier, le cardinal Barbarin a évoqué la mort d’un professeur de faculté musulman, tué par des hommes de l’organisation Etat Islamique alors qu’il avait pris la défense d’une famille chrétienne chassée de sa maison. «Il les a défendus comme des frères et il est mort», a-t-il dit. Une minute de silence a été observée en mémoire d’Hervé Gourdel et des victimes des violences inter-religieuses dans le monde.



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Prix des Nouveaux Appartements : un Bond de 13% en Israël Le ministère du Logement a publié des chiffres montrant que le prix des anciens appartements en Israël a augmenté au deuxième trimestre 2014 de 4,4% par rapport au même trimestre l’an dernier. De plus, le prix des nouveaux appartements ont fait un bond de 13% par rapport à l’année dernière. Un appartement neuf coûte en moyenne 1,6 million de shekels. Le nombre de nouveaux appartements coûtant moins de un million de shekels a fortement chuté, ne représentant que 19% du total des ventes d’appartements au deuxième trimestre par rapport à 32% l’année précédente. Sans surprise, il y a eu moins de primo-accédants (27%, contre 38%) et plus d’achat pour rénovation d’appartements (46% contre 39%), ainsi que plus d’acheteurs étrangers (5,2%, contre 2,7%). En termes géographiques, les nouveaux appartements sont concentré dans le centre, sur la côte et dans la région de Jérusalem, ces trois régions représentant 44% du total des ventes au cours du trimestre contre 34% l’an dernier. Les nouveaux chiffres indiquent que le prix moyen d’un appartement à Jérusalem a augmenté de 2,2% par rapport à l’année dernière pour atteindre 1,8 millions de shekels. ISRAELVALLEY PLUS Au deuxième trimestre de 2014, la baisse du nombre de transactions d’achats de bien immobiliers débuté au premier trimestre s’est poursuivie et succède au pic de transactions atteint au dernier trimestre de 2013. C’est en tout cas les conclusions de l’enquête sur le marché de l’immobilier publiée aujourd’hui par le ministère des Finances. Passant de 32,2 milliers de biens achetés au cours du quatrième trimestre 2013, le nombre de transactions a chuté à 22, 300 au deuxième trimestre de 2104. Cela correspond à une chute de 29% par rapport au second trimestre 2013. Ce chiffre est également le plus bas enregistré depuis le quatrième trimestre 2011, alors que la protestation sociale en Israël était à son paroxysme. Plus précisément, les achats de loge-

ments neufs ont chuté de 24%, tandis que les achats de logements d’occasion ont baissé de 9% au deuxième trimestre 2014. La baisse du nombre de transactions de logements neufs au deuxième trimestre peut dans une certaine mesure s’expliquer par la mise en place d’une TVA à 0% pour les nouveaux propriétaires.

Plus de 96% des 505 200 Entreprises d’Israël ont 20 Employés

Les acquisitions immobilières par les jeunes couples ont elles chuté de 14% au deuxième trimestre en comparaison avec le premier semestre. La proportion de logements neufs achetés à des prix en dessous du seuil pour le taux zéro de TVA est tombé à 5% du total. Le ministère des Finances souligne que la baisse de 30% de moins que le trimestre précédent, des achats par les jeunes couples concerne principalement le marché de nouveaux logements. Les placements immobiliers ont eux aussi chuté de 16% au deuxième trimestre. Enfin, après avoir augmentée durant deux trimestres, la proportion d’investisseurs parmi les acquéreurs de biens immobiliers a chuté au cours de ce trimestre. Source: David Illouz (Copyrights)

La moitié des entreprises d’Israël ne survivent pas cinq ans, selon un nouveau rapport de l’Organisation pour la coopération économique et le développement (OCDE). Les petites entreprises paient deux fois plus de taux d’intérêt que les grandes entreprises, et bien que les taux d’intérêt soient à un niveau exceptionnellement bas en ce moment, cela ne suffit pas. Les entrepreneurs israéliens sont confrontés à une atmosphère difficile, indique le rapport basé sur 13 paramètres de la réglementation gouvernementale dans 31 pays. Les petites et moyennes entreprises sont cruciales pour une économie, mais ces entreprises sont confrontées à de nombreuses difficultés, en particulier quand il s’agit de financement, note le rapport. La situation financière de ces entreprises s’est dégradée dans les pays de l’OCDE au cours des dernières années, en particulier dans les

pays confrontés à des crises financières aiguës comme la Grèce, le Portugal et l’Irlande. En ce qui concerne Israël, le rapport divise le secteur des entreprises en quatre groupes : entreprises de 4 employés ou moins ; les petites entreprises de taille moyenne pouvant aller jusqu’à 20 travailleurs ; des entreprises jusqu’à 100 travailleurs avec un chiffre d’affaires annuel de 100 millions de shekels (27,7 millions de dollars) ; et les grandes entreprises de 100 employés ou plus et un chiffre d’affaires annuel de plus de 100 millions de shekels. Quelque 96% des 505.200 entreprises d’Israël ont 20 travailleurs ou moins en 2012, 3% sont des entreprises moyennes, et le 1% restant est celui des grandes entreprises. Environ 43% de tous les employés – 1,4 million de personnes – travaillent pour des entreprises petites ou moyennes. Les 1,8 millions de salariés restants travaillent dans des grandes entreprises, pour le

gouvernement ou des organismes sans but lucratif. Les petites et moyennes dépendent du financement bancaire – 80% de leurs prêts proviennent des banques. Seuls 15% des prêts bancaires des entreprises vont aux petites entreprises, tandis que 26% vont à des entreprises de taille moyenne et 59% pour les grandes entreprises. Les petites entreprises doivent mettre en avant des garanties moyennes égales à 90%, tandis que les entreprises de taille moyenne uniquement 70% et les grandes entreprises 35%. Les petites entreprises paient également des taux d’intérêt plus élevés, car elles sont considérées comme à risque élevé, note le rapport. Le rapport note également que 12% des entreprises d’Israël survivent moins d’un an. Seulement 46% durent plus de cinq ans. Source: i24News (Copyrights)


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En Israël, les Supermarchés Ralentissement ou Récession ? La Conjoncture en Israël est Hésitante Arabes Souffrent d’une Baisse concernés par la baisse de production, les industries de pointe comme l’industrie plus traditionnelle.

du Chiffre pressément d’Affaire boycotté les commerces

arabes, ce qui signifierait que les 18% restants n’ont en fait pas réellement boycotté ces commerces, comme ils ont pu l’affirmer au cours de l’opération à Gaza.

GRANDE DISTRIBUTION : LA MOROSITÉ Les ventes réalisées par les chaînes de la grande distribution ont baissé de 2% entre juin et août dernier. Les paiements à crédit ont aussi reculé de 0,5% durant la même période.

L’économie israélienne connaît un ralentissement, mais s’enfonce-telle pour autant dans la récession ? Les derniers indicateurs le laissent penser.

14,2% (diamants exclus) en rythme annuel. La baisse a touché plus fortement les industries de high tech (-16,4%) que pour les entreprises traditionnelles (-13,1%).

Les derniers indicateurs sur l’économie israélienne sont en demi-teinte ; les chiffres publiés hier par l’Institut de la Statistique à Jérusalem, confirment que l’économie d’Israël glisse lentement vers la récession. Exportations, importations, commerce, prix, crédit : de nombreux indicateurs sont passés au rouge dans le courant des trois derniers mois (juin-août 2014).

IMPORTATIONS : RECUL DES MATIÈRES PREMIÈRES Au cours des trois derniers mois, les importations de marchandises ont perdu 7% en rythme annuel (diamants et énergie exclus). La baisse des importations de matières premières (-9,5%) a été plus forte que celle des produits de consommation (-1,0%).

EXPORTATIONS : LA CHUTE DU HIGH TECH De juin à août, les exportations israéliennes de marchandises ont reculé de

PRODUCTION INDUSTRIELLE : EN BERNE De juin à août, l’indice de la production industrielle a reculé de 6,2% en rythme annuel. Tous les secteurs sont

PRIX : MENACE DE DÉFLATION En tendance annuelle, l’indice des prix à la consommation a reculé de 0,8% de juin à août. Les prix baissent en Israël car les consommateurs reportent leurs achats à plus tard. La déflation devient une véritable menace pour la croissance de l’économie israélienne. EMPLOI : LE CHÔMAGE REPART À LA HAUSSE Après plusieurs mois d’éclaircies, le marché du travail s’assombrit : en août dernier, le chômage en Israël est remonté à 6,4%, contre 6,2% en juillet. Ces indices conjoncturels s’ajoutent aux perspectives pessimistes de croissance pour 2014 : l’augmentation du PIB israélien devrait être inférieure à 2%. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Deux sondages ont été conduits auprès de la population juive israélienne pendant et après l’opération Bordure protectrice à Gaza, concernant la consommation de produits arabes. D’après l’enquête établie après la guerre, 24% des personnes interrogées ont admis refuser d’acheter des produits arabes, soit un quart de la population juive en Israël, rapporte mardi le journal financier israélien Globes. Néanmoins, le sondage mené au cours de l’opération Bordure protectrice soutient que 47% des répondants boycottent les commerces arabes. Les chiffres révélés par ce sondage soumettent néanmoins quelques incohérences. Seules 29% des personnes interrogées après la guerre ont ex-

Par ailleurs, le sondage publié mardi affirme que 51% des Juifs israéliens ont refusé d’employer des personnes qui se disaient contre les actions menées par l’armée israélienne, tandis que durant le conflit 57% des personnes interrogées ont soutenu cette même position. Globes a notamment rapporté que les supermarchés arabes, qui ont subi une importante baisse de leurs ventes au cours de la guerre, souffrent encore d’une baisse de leur chiffre d’affaires, un mois après la fin de Bordure protectrice. Toutefois, Youssef Askar, directeur de la chaîne des supermarchés Big Zol, a déclaré à Globes que malgré une baisse de 50% du chiffre d’affaires de l’antenne du supermarché à Shfaram (ville arabe au Nord d’Israël dont les clients sont pour la plupart juifs), les ventes ont repris depuis la fin de la guerre. Source: i24News (Copyrights)


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Les Juifs de France Donnent des Millions d’Euros à Israël. Des Chiffres Etonnants

Entre Janvier et Septembre 2014, les juifs de diaspora ont donné à Israël des dizaines de millions d’euros. Un Juif français a donné à lui seul 16 millions d’euros à l’Etat juif sous la seule condition de rester anonyme, a rapporté le quotidien israelien Yediot Aharonot. Ce n’est pas la plus grosse somme reçue par Israël. Il y a plusieurs années, l’Etat d’Israël a obtenu, auprès du Bureau de l’administrateur général, plus de 45 millions d’Euros d’une seule personne, qui avait demandé de faire don de son argent à la création d’un hôpital spécialisé pour la rééducation des invalides de l’Armée israélienne. Ce généreux donateur était Ignace Hellenberg, un marchand d’art français mort en 2004. Selon une décision du gouvernement de 1955, c’est le bureau de l’administrateur général qui est le seul autorisé à gérer les successions et les donations au profit de l’Etat et de ses institu-

tions. L’administrateur général actuel d’Israël est le professeur David Hahn. Les successions et les donations sont attribuées aux différents organismes et institutions en fonction de la demande des bailleurs de fonds. Selon une décision du gouvernement de 1990, si le défunt n’a pas mentionné une quelconque institution, alors un comité public décidera de la question. Un ancien administrateur général , Shlomo Shachar avait déclaré dans une interview au Yediot Aharonot : «Une personne que j’ai rencontré à Monaco voulait donner à Israël plusieurs millions de dollars, mais a demandé à savoir qui était l’administrateur général. Il m’a dit qu’il avait eu deux enfants avec lesquels il avait perdu le contact et n’avait pas l’intention de leurs laisser quoi que ce soit. Il nous a demandé de prendre soin de ses arrangements funéraires et de l’inhumer en Israël ». Source: Tel Avivre (Copyrights)

Info ? Intox ? En Israël le Nouvel Aéroport Sera Proche de Haïfa

Katz indique qu’une entreprise privée s’occupera de la gestion de l’aéroport, mais le contrôle du trafic aérien sera régi par les autorités gouvernementales compétentes. Cet aéroport sera plus petit que Ben Gourion, expliquet-il. Seuls 6 millions de passagers y transiteront par année.

L’Eldorado Gazier Israélien Serait une Illusion?

Qatar, du Turkménistan et de l’Australie. Logiquement, l’option israélienne devrait être la plus coûteuse ». « A proximité, les perspectives ne sont pas exceptionnelles », ajoute Butler. “La Jordanie n’a pas besoin de beaucoup de gaz, et l’exportation par pipeline vers l’Egypte et la Turquie n’est pas absente de risques politiques”

C’est ce que pense Nick Butler, un expert britannique en matière d’énergie. Les coûts d’exportation seraient plus élevés que ceux des concurrents et il serait suggéré d’utiliser le gaz naturel liquéfié principalement pour la consommation domestique. Il existe en Israël un consensus national selon lequel la découverte d’immenses gisements de gaz naturel au large des côtes au cours de ces dernières années, va entraîner une véritable révolution économique pour le pays avec des perspectives très favorables pour de nombreuses générations. Un éminent spécialiste de l’énergie britannique affirme cependant qu’il s’agit d’une illusion.

“L’exportation du gaz sous forme de GNL [gaz naturel liquéfié] est très cher. Or le gaz israélien n’est pas assez compétitif pour rivaliser avec le GNL d’autres pays», a déclaré Nick Butler, ancien conseiller en matière d’énergie auprès de l’ancien Premier ministre Gordon Brown, après avoir été vice-président en charge de la stratégie et du développement chez British Petroleum Group. La problématique principale en matière de coût d’exportation du GNL est son transport sur le marché. Or Israël est située trop loin des grands consommateurs d’Extrême-Orient pour être en mesure de livrer son produit à un prix attractif. Selon Butler «le gaz israélien devra concurrencer le gaz de l’Afrique orientale, de l’Indonésie, du

Butler suggère qu’Israël utilise ses ressources de gaz naturel principalement pour la consommation domestique. Malgré le fait qu’Israël utilise déjà le gaz pour produire 55 à 60 % de son électricité ce qui est la proportion la plus élevée dans le monde, Butler affirme que le pays doit être plus ambitieux. «Le gouvernement devrait se fixer l’objectif d’une production d’électricité issue à 90% de la filière gazière. En outre l’utilisation du gaz devrait être étendue dans les transports et l’industrie pétrochimique. Tous ces projets permettraient de générer des investissements importants et de nombreux emplois dans le pays. « “Au Royaume-Uni, par exemple, le gaz est à disposition des particuliers qui l’utilisent, entre autres, pour le chauffage, les climatiseurs, et la cuisine. Pourquoi les Israliens ne devrait-ils pas bénéficier du gaz comme n’importe quel pays autre européen?” Avner Myers

Après des années de recherche pour trouver l’emplacement idéal pour un deuxième aéroport international en Israël, la base aérienne de l’armée, Ramat David, en basse Galilée semblerait être la meilleure solution. Ces derniers jours, le directeur général du ministère de la Défense, Dan Harel, et son collègue du ministère des Transports, Uzi Itzhaki, ont donné leur accord de principe pour transformer la base militaire en un aéroport civil.

L’aéroport sera relié à la nouvelle extension du réseau ferré du pays, qui passera par Haïfa, la vallée de Jezreel et par Beit Shean une fois que les travaux seront finis. La recherche d’un emplacement pour un nouvel aéroport en complément à l’aéroport international Ben Gurion à Lod est devenue urgente lorsque, cet été, plusieurs compagnies aériennes américaines et européennes ont brièvement suspendu leurvol vers et d’Israël après qu’une roquette ait atterri dans une ville proche de l’aéroport Ben Gurion en juillet durant le conflit contre le Hamas à Gaza.

Le site militaire de la vallée de Jezreel, qui est actuellement l’unique base des forces de l’armée de l’air dans le nord d’Israël, redeviendra une base militaire en cas d’urgence. Selon Yedioth Ahronoth, le ministre des transports, Israël Katz, affirme que le but est que le nouvel aéroport soir prêt dans les cinq ans à venir une fois que le projet ait reçu l’approbation gouvernementale. Ce qui n’est pas encore le cas. La manière dont le projet sera financé n’est pas encore définie et le ministère de la Défense refuse de financer seul ce nouvel aéroport.

D’autres emplacements possibles ont été étudiés et ensuite rejetés. La base aérienne de l’armée de Nevatim dans le Sud a été envisagée un temps, mais le projet a été abandonné car l’armée de l’air s’est opposée à l’utilisation de ce site. Meggido, dans le nord d’Israël, était aussi une autre possibilité mais face à l’opposition des habitants de la région, on a écarté cet emplacement. On avait aussi envisagé l’idée d’allonger les pistes de l’aéroport d’Haïfa dans la mer, mais la proximité des chaînes de montagne du Carmel auraient rendu impossible l’atterrissage de grands avions.

Selon le projet, un nouveau terminal civil sera construit sur le site et les pistes d’atterrissage seront allongées.

Source: Times of Israel (Copyrights)



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Netanyahou à Obama : « je suis engagé à la paix avec les palestiniens »

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a assuré mercredi le président américain Barack Obama de son dévouement au processus de paix avec l’autorité palestinienne, en disant qu’il était engagé à trouver une paix qui répond aux besoins sécuritaires d’Israël. Il y a une nécessité à « penser en dehors de la boite » sur la manière de procéder, a déclaré le premier ministre au début de ses entretiens avec Obama à la Maison Blanche.

« Le Hamas c’est l’EI et l’EI c’est le Hamas » « Vaincre le groupe Etat islamique et laisser à l’Iran la capacité d’obtenir la bombe atomique « serait comme gagner une bataille et perdre la guerre », a-t-il ajouté. Les capacités nucléaires de l’Iran « doivent être totalement démantelées », a-t-il affirmé. « L’islam radical veut contrôler le monde. Cela peut paraître exagéré pour certains d’entre vous car cela commence de rien, comme un cancer qui attaque un corps humain mais qu’on ne contrôle pas, cela grandit et se répand et se métastase », affirme Netanyahou. « Je dis à Mahmoud Abbas: vous êtes responsable des crimes de guerre commis par le Hamas », dit Netanyahou « Hamas et Etat islamique sont les branches du même arbre vénéneux », a déclaré lundi le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à la tribune des Nations unies à New York. Netanyahou a évoqué le danger croissant de « l »islamisme radical qui n’est pas l’Islam » et estimé que le monde arabe commençait à constater les bénéfices de travailler de concert avec Israël. Un Iran possédant l’arme nucléaire représenterait « la plus grave menace pour nous tous », a martelé lundi le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à la tribune de l’ONU.

« Le Hamas et l’Etat islamique sont les branches du même arbre vénéneux », a ajouté le chef du gouvernement israélien qui compare les djihadistes aux nazis. « L’émergence de l’Etat islamique est similaire à la montée du nazisme ». Concernant l’opération Bordure protectrice à Gaza durant l’été, Netanyahou a souligné qu’Israël n’a pas pris pour cible des civils palestiniens et demande comment la communauté internationale réagirait si des roquettes étaient tirées sur ses villes. Netanyahou pointe du doigt la responsabilité du Hamas. qui utilise cyniquement sa population comme bouclier humain. “Nous faisions tout pour minimiser les pertes, tandis que le Hamas faisait tout pour les maximiser que ce soit les

Israéliens ou les Palestiniens dans les endroits où ils vivent, où les enfants jouent,” martèle Premier ministre, précisant toutes les précautions utilisées par Tsahal pour préserver la sécurité des civils, assurant qu’aucun autre pays n’a jamais pris de telles mesures. Netanyahou a également répondu au discours très musclé prononcé vendredi à la même tribune par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui accusait Israël d’avoir commis un génocide dans la Bande de Gaza durant l’opération « Bordure protectrice ». « Je dis à Mahmoud Abbas: vous êtes responsable des crimes de guerre commis par le Hamas », a déclaré Benyamin Netanyahou qui a souligné qu’Israël n’a pas pris pour cible des civils palestiniens et demande comment le monde réagirait si des roquettes étaient tirées sur leurs villes. Netanyahou pointe du doigt la responsabilité du Hamas. qui utilise cyniquement sa population comme bouclier humain. “Nous faisions tout pour minimiser les pertes, tandis que le Hamas faisait tout pour les maximiser que ce soit les Israéliens ou les Palestiniens dans les endroits où ils vivent, où les enfants jouent,” martèle Premier ministre, précisant toutes les précautions utilisées par Tsahal pour préserver la sécurité des civils, assurant qu’aucun autre pays n’a jamais pris de telles mesures.

On s’attend à ce que les discussions incluent le programme nucléaire iranien, l’action militaire internationale contre l’Etat Islamique et le processus de paix stagnant entre Israël et l’AP. Le deux dirigeants semblent être en désaccord sur les priorités de la région, Netanyahou continuant à faire pression contre l’Iran, alors qu’Obama semble se concentrer sur l’élimination de la menace très graphique posée par l’Etat Islamique en Syrie et en Irak. La réunion prévue pour 75 minutes vient deux jours après le discours de Netanyahou à l’assemblée générale des Nations Unies. On s’attend à ce que Netanyahou répète son plaidoyer pour que les Etats-Unis s’abstiennent de signer un mauvais accord dans les négociations nucléaires avec l’Iran. Il devrait également tenter de faire baisser l’hostilité qui caractérise les relations entre son gouvernement et l’administration Obama.

Dans son discours de lundi, Netanyahou a appelé les pays discutant avec l’Iran à exiger le démantèlement des centrifugeuses iraniennes. Jen Psaki, porte-parole du département d’état américain, a déclaré lundi que bien que Washington partage les préoccupations d’Israël sur l’Iran et la possibilité que la république islamique obtienne l’arme nucléaire, elle ne partage pas l’avis de Netanyahou que l’Iran est une menace plus grande que l’Etat Islamique… ne semblant pas comprendre la différence existant entre des coupeurs de têtes et des fous d’Allah armés de la bombe nucléaire. Netanyahou veut faire comprendre à Obama qu’un Iran nucléaire serait une plus grande menace pour la paix et la sécurité dans le monde que la menace posée par l’Etat Islamique, qui est surtout régionale. Netanyahou s’inquiète également que les « puissances mondiales » pourraient être indulgentes avec Téhéran au cours des négociations sur le nucléaire, afin de convaincre l’Iran pour une lutte commune contre l’Etat Islamique. Selon des sources de la Maison Blanche, Obama devrait dire à Netanyahou que les deux questions ne sont pas liées, et que si les Etats-Unis ont l’obligation d’empêcher que l’Iran obtienne la bombe atomique, ils investissent également pour mettre fin à la menace posée par l’Etat Islamique.




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