GRATUIT - Numéro 324 - Edition du 18 Novembre au 24 Novembre
Journal israélien en langue française
L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Novembre au 24 Novembre
Non à la reconnaissance d’un État palestinien par les élus français
Drapeau officiel de la Palestine en 1939 L’Assemblée Nationale votera vendredi 28 novembre 2014 la proposition émanant des partis de Gauche PS, PC, Front de Gauche, sans oublier, bien évidement, les frondeurs qui cherchent à se faire une nouvelle virginité pour renouveler leur fond de commerce. Pour cela, il est important de satisfaire la communauté musulmane et de faire le maximum afin de reconnaître l’État Palestinien sur les frontières de 1967 ayant pour capitale Jérusalem ... Ils appellent donc comme d’habitude à nuire à la seule démocratie du ProcheOrient, l’État d’Israël, dans cette région du monde où les têtes ne font que tomber. Par contre ils n’hésitent pas à soutenir les dirigeants palestiniens avec à leur tête des responsables appelant à l’anéantissement et à la destruction d’Israël. Tel est le mot d’ordre des dirigeants palestiniens qui saluent quotidiennement les actes commis contre les civils israéliens. Voilà ce que vont voter les parlementaires, le droit de tuer sans impunité. Aujourd’hui, à l’appel de Sammy Ghozlan, président du BNVCA, et de dizaines d’associations et de nom-
breux parlementaires, il est urgent de se mobiliser et de venir nombreux à la conférence qui se tiendra à la mairie du 17ème arrondissement de Paris pour soutenir et appeler à rejeter la proposition qui sera soumise au vote le 28 Novembre 2014. Bien que nous puissions être opposés sur différents points sur le fonctionnement des instances communautaires, il est important de se serrer les coudes et de faire venir un maximum de personnes à cette conférence. Cette proposition n’est qu’une parodie, un vrai vaudeville avec à sa tête des incompétents qui ne comprennent rien à la situation au Proche-Orient. Demain, les Bretons demanderont aux parlementaires de reconnaître leur indépendance, ensuite les Corses ... Aujourd’hui, si la proposition était votée, elle mettrait la situation de la communauté juive de France devant une inconnue de taille ... avec comme état d’alerte la montée de l’antisémitisme. Am Israel Hai Alain Sayada
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L’information en provenance d’Israël
Palestine en 1939!
Ceci est la page des drapeaux nationaux du Petit Dictionnaire Larousse édition 1939. Si vous ne le croyez pas, vous avez un élément incontournable avec la Croix Gammée comme drapeau allemand. Donc, même si vous ne me croyez pas, vous admettrez que ce dico est au moins
d’avant 1945.
lait!
Maintenant cherchez patiemment, il y a un drapeau appelé «Palestine».
Vous avez trouvé? Vous n’en revenez pas? Surprise, non? Ça, c’est ce qu’on appelle la PMG (Pédagogie de ma Main dans ta Gueule)
En 1939 ou avant guerre, quand on parlait d’un état de Palestine et de Palestiniens, voilà de quoi on par-
Edition du 18 Novembre au 24 Novembre
Goebbels a dit la vérité, le mensonge paie
> Plus le mensonge est gros, plus il est répété et plus il deviendra la vérité. C’était la spécialité du Ministre du III° Reich Joseph Goebbels. Ministre à l’Éducation du peuple et à la Propagande. Méthode que l’on peut indubitablement lier aux techniques modernes de la manipulation des masses ainsi qu’aux pressions employées par le monde musulman pour promouvoir le ‘’peuple palestinien’’.
Nicki Minaj présente ses excuses pour son clip rappelant le nazisme
Le résultat est à la hauteur des attentes. Si des dizaines de pays ont déjà reconnu la « Palestine », les européens, derniers écueils à cette légitimation internationale, s’empressent de nos jours, les uns après les autres, de reconnaître ce pays. Un pays pour les ‘’Palestiniens’’, peuple victime, selon la doxa, « d’occupation, de colonisation, de transfert, d’apartheid, etc. » de la part de l’Etat d’Israël. Un peuple qui serait ‘’dépossédé de son territoire ‘’ancestral ’’ depuis 1948, au passé historique plurimillénaire, et qui accepterait, au nom de la paix, un partage de la Palestine historique avec les juifs’’. De quoi satisfaire le cahier des charges européen construit, paraît-il, sur les droits de l’homme. La morale est donc sauve ! Mais qu’en est-il réellement ?
La chanteuse de hip-hop Nicki Minaj a présenté ses excuses mardi à la suite de la vive polémique déclenchée par son dernier clip vidéo rappelant le IIIe Reich, assurant ne pas nourrir de sympathie pour l’idéologie nazie. Le clip de la chanson «Only», réalisé avec des images d’animation, représente notamment la rappeuse sur un trône sur le perron d’un bâtiment gréco-romain avec, tendues entre des colonnes, des grandes bannières arborant deux lettres noires -»YM» (pour «Young Money»)- dans un cercle blanc, sur un fond rouge. Une présentation similaire au drapeau nazi, avec le symbole de Nicki Minaj en lieu et place de la croix gammée. Des chars et des soldats bien alignés sont également représentés, rappelant
les défilés militaires organisés par Adolf Hitler. La chanteuse est accompagnée dans ce morceau par les rappeurs Drake, Lil Wayne et Chris Brown. Nicki Minaj, qui présentait ce weekend les MTV Europe Music Awards à Glasgow en Ecosse, a expliqué que son clip avait été inspiré par la série télévisée d’animation «Metalocalypse».
écrit. La Ligue anti-diffamation, qui lutte contre l’antisémitisme, avait qualifié un peu plus tôt le clip de «profondément dérangeant», soulignant qu’il était diffusé au moment des commémorations de la Nuit de Cristal, pogrom perpétré par les nazis la nuit du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne et en Autriche.
Elle a souligné sur Twitter que le producteur et l’un des superviseurs du clip, décrit comme un ami proche, étaient juifs.
«Ce clip manque d’égards envers les survivants de l’Holocauste et minimise l’histoire de cette période», a déclaré Abraham Foxman, directeur national de cette organisation.
«Je n’ai pas eu l’idée de ce concept, mais je suis désolée (et) je prends toute la responsabilité si j’ai offensé quelqu’un. Je ne cautionnerai jamais le nazisme dans mon art», a-t-elle
Après l’explication fournie par la chanteuse, il a salué ses excuses. «Nous espérons qu’elle fera en sorte de compléter son éducation et celle de ses fans sur ce qu’étaient les nazis».
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Bien incapable serait l’européen, désireux d’apporter sa solution au conflit, de produire la moindre preuve confirmant la propriété, l’histoire et la volonté de paix actuelle du peuple ‘’palestinien’’ ! Au tribut de la vérité vient participer, bien involontairement, l’édition de 1939 du Larousse illustré. Dans la page des drapeaux nationaux on y trouve le drapeau de la Palestine. L’étendard arbore fièrement l’Etoile de David, emblème par excellence du peuple juif. Quid donc du peuple ‘’palestinien’’ ? Quid de son drapeau, preuve par neuf de l’existence d’un peuple et de sa présence sur le territoire ? Devant cette carence logique et criante, faut-il céder en conséquence à la propagande antisémite qui exige que Jérusalem-Est soit la capitale de l’état
d’un ‘’peuple’’ dont chacun peine de nos jours à démontrer sa réalité historique ? Un matraquage incessant qui a vu le Mont du Temple se faire débaptiser en ‘’Esplanade des mosquées’’ par les journalistes et les politiques occidentaux, ou encore des animateurs (1) de jeux télévisuels assurer à l’antenne que « Jérusalem n’est pas la capitale de l’Etat d’Israël » ! Faut-il, de surcroît, attribuer les « frontières de 1967 » au ‘’peuple palestinien’’ inventé et qui ne doit son existence qu’au seul combat de délégitimation exercé à l’encontre des droits du peuple juif sur sa terre ancestrale et qui a, quant à lui, un passé plusieurs fois et incontestablement millénaire ? Comment qualifier ces européens qui, face à ces faits incontournables, poursuivent l’objectif de la création d’une « Palestine » au détriment des intérêts basiques de la nation juive ? Comment désigner ceux qui pensent même lui imposer des sanctions au niveau européen si elle ne plie pas à l’injonction internationale ? Comment expliquer et qualifier à notre époque cette ardeur européenne à vouloir reconnaître la « Palestine » alors que les Kurdes, les Kabyles ou encore les Tchétchènes, peuples connus et reconnus, sont toujours dans l’attente d’aide de l’Europe à leurs désirs d’indépendances ? Sous le règne de Joseph Goebbels, le boycott des Juifs était devenu une action normale. Les lois excluant graduellement ceux-ci de la vie collective aussi. Les chambres à gaz ne pouvaient donc que découler de cette mise au ban internationale. L’attaque militaire de l’Etat d’Israël deviendra t-elle à l’ordre du jour si les Israéliens se refusent au suicide et à la perte de leur identité ? L’analogie des époques et de plus en plus troublante ! S’il faut évidemment trouver une solution au conflit, elle ne se fera pas sur le dos des Israéliens et donc du peuple juif. Ni sans eux. Ils se sont promis « plus jamais ça ». Et ils s’y tiennent ! Victor PEREZ ©
L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Novembre au 24 Novembre
Israël refuse toute limitation à la colonisation à Jérusalem-Est
Israël refuse toute limitation de la colonisation à Jérusalem-Est, dont l’occupation et l’annexion est illégale aux yeux de la communauté internationale, a réaffirmé dimanche le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman.
phère déjà très tendue dans la partie palestinienne de la Ville sainte.
«Nous n’accepterons aucune limitation à la construction dans les quartiers juifs à Jérusalem», a lancé M. Lieberman, un ultra-nationaliste, lors d’une rencontre avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier à Jérusalem. La colonisation, notamment de Jérusalem-Est, est vue comme le principal obstacle au processus de paix.
«Israël est dans son droit absolu quand il construit dans les quartiers juifs, c’est un consensus, tous les gouvernements l’ont fait et tous les Palestiniens ont compris que ces quartiers resteront sous contrôle israélien dans n’importe quel accord», avait récemment assuré le Premier ministre Benjamin Netanyahu devant le Parlement.
«Une chose doit être parfaitement claire: nous n’accepterons jamais que la construction dans les quartiers juifs de Jérusalem soient définie comme une activité de colonisation», a ajouté le chef de la diplomatie israélienne. Selon l’entourage du ministre allemand, M. Steinmeier a indiqué que la question de la colonisation israélienne a «joué un rôle central durant les discussions» avec M. Lieberman, sans donner d’autres détails. Israël a annoncé lundi l’accélération des plans pour la construction de 1.000 logements à Jérusalem-Est, empoisonnant encore davantage l’atmos-
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Les déclarations de M. Lieberman surviennent dans un climat de violences qui font redouter un embrasement généralisé.
Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent et accusent régulièrement Israël d’imposer un «fait accompli» en multipliant les quartiers de colonisation dans la partie orientale de Jérusalem, qui empêcherait d’y établir une capitale viable au territoire continu.
Leaders du Monde. Combien de Juifs et d’israéliens dans le Classement Forbes ?
L’Union européenne a d’ailleurs appelé Israël à «revenir d’urgence» sur cette décision qualifiée de «peu judicieuse et opportune», tandis que les Etats-Unis ont critiqué une telle action, «incompatible» selon eux avec les efforts de paix entrepris dans la région.
Des graffitis pro-nazis dans le XIVe lombey-les-Deux-Églises, j’ai appris avec une profonde indignation l’inscription de graffitis à caractère nazi sur une vingtaine de véhicules, deux stations Vélib et une dizaine de façades d’immeubles du boulevard Raspail, dans le XIVe arrondissement», déclare Anne Hidalgo.
Des «graffitis à caractère nazi» ont été apposés en plusieurs endroits du boulevard Raspail, à Paris, s’est indignée la maire PS de la capitale, Anne Hidalgo, dans un communiqué lundi. «Alors même que je rendais hier hommage au Général de Gaulle et aux Compagnons de la Libération, à Co-
Selon la maire de Paris, «ces agissements intolérables portent atteinte à nos valeurs et à notre histoire. Ils constituent une insulte à tous les Parisiens et aux victimes de la barbarie nazie». Mme Hidalgo dit faire «toute confiance en les services de police et de justice pour que les auteurs des faits soient rapidement interpellés et sanctionnés».
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est classé à la 26e place au classement des personnes les plus puissantes du monde par le magazine Forbes mercredi.
Barack Obama. Le président chinois Xi Jinping arrive au troisième rang, le pape François et la chancelière allemande Angela Merkel complètent le top cinq.
Le magazine recense 72 hommes politiques, chefs d’entreprise, milliardaires et philanthropes dans son rapport annuel des « Personnes les plus puissantes au monde ». Le président russe Vladimir Poutine est en tête de liste, suivi par le président américain
Forbes souligne que la guerre de 50 jours contre le Hamas dans la bande de Gaza était le plus grand engagement militaire des trois mandats de Netanyahu au poste de Premier ministre, et mentionne la critique internationale, dont il a été l’objet, quant à
sa gestion du conflit. Plusieurs autres Juifs figurent en bonne place sur la liste, y compris la présidente de la Réserve fédérale américaine Janet Yellen (n° 6), le cofondateur de Google Sergey Brin (n° 9), le cofondateur Mark Zuckerberg (n° 22), l’ancien maire de New York Michael Bloomberg (n° 23), et le PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein (n° 27). Source: http://fr.timesofisrael.com
L’information en provenance d’Israël
Un Juif poignardé dans la rue en Belgique
Edition du 18 Novembre au 24 Novembre
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La Jordanie en première ligne pour faire baisser la tension à Jérusalem
prier sur l’esplanade des Mosquées. Les Palestiniens accusent en outre Israël d’imposer des restrictions d’accès aux musulmans, d’avoir autorisé l’entrée de policiers dans la révérée mosquée Al-Aqsa et d’avoir fermé l’esplanade le 30 octobre pour la première fois depuis des années. Selon M. Rintawi, «ce qui s’est passé constitue une violation de la tutelle historique hachémite et du traité de paix avec Israël». «C’est un coup porté à l’accord palestino-jordanien ayant consacré la tutelle hachémite», estime-t-il.
Un homme de confession juive a été poignardé samedi matin en pleine rue à Anvers (nord de la Belgique), où vit une importante communauté juive orthodoxe, et le suspect court toujours, a-t-on appris auprès du parquet. L’homme d’une trentaine d’années a été légèrement blessé dans la zone du cou «avec un objet contondant» par un autre homme qui est toujours recherché, a indiqué un porte-parole du parquet d’Anvers à l’AFP, sans préciser les motivations de cet acte. Un enquête a été ouverte pour «tentative de meurtre». La victime a été hospitalisée, mais elle a pu rentrer chez elle saine et sauve dans l’après-midi, a poursuivi cette
source. Un homme a dans un premier temps été interpellé, mais il a été relâché car aucun lien n’a pu être fait avec l’agression. Celle-ci a eu lieu selon les médias dans le quartier juif d’Anvers, ville portuaire flamande connue pour ses diamantaires et où vivent quelque 15.000 juifs. La Belgique a été traumatisée par l’attaque contre le Musée juif de Bruxelles le 24 mai, dans laquelle quatre personnes ont été tuées par Mehdi Nemmouche, un Français de 29 ans qui a combattu dans un groupe jihadiste en Syrie. Après son arrestation quelques jours plus tard à Marseille, il a été extradé, inculpé d’»assassinats dans un contexte terroriste» et incarcéré en Belgique.
Israël a refusé l’accès à Ramallah à la chef de la diplomatie colombienne
Israël a refusé à la ministre colombienne des Affaires étrangères Maria Angela Holguin l’accès à Ramallah pour y rencontrer son homologue palestinien Riyad al Maliki, exigeant au préalable une visite dans l’Etat hébreu, a annoncé jeudi le gouvernement de Bogota. Actuellement en tournée au Proche Orient, Mme Holguin souhaitait se rendre, depuis la Jordanie, en Cisjordanie pour y rencontrer M. al Maliki, l’ambassade colombienne en Israël ayant sollicité un droit de passage le 3 novembre dernier. «Les autorités israéliennes ont refusé de donner leur autorisation et ont conditionné son entrée à Ramallah à une visite en Israël», a indiqué le ministère colombien des Affaires étran-
gères dans un communiqué. Israël n’aurait autorisé Mme Holguin à se rendre à Ramallah, capitale administrative de l’Autorité palestinienne, qu’»après une rencontre avec le ministre (israélien) des Affaires étrangères Avidgor Lieberman», poursuit le communiqué. Faute de pouvoir inclure un déplacement en Israël, la chef de la diplomatie colombienne a finalement rencontré M. al Maliki dans la capitale de Jordanie le 10 novembre dernier, précise son ministère. Outre la Jordanie, Mme Holguin est attendue au Koweït et aux Emirats arabes unis dans le cadre de sa tournée qui s’achève dimanche.
La Jordanie s’est mobilisée cette semaine pour réduire les tensions à Jérusalem et réaffirmer la tutelle d’Amman sur la mosquée d’Al-Aqsa, qui, selon des experts, est cruciale pour la stabilité du royaume hachémite. Cette implication du roi de Jordanie Abdallah II a culminé jeudi avec une série de réunions de haut niveau organisées à Amman autour du secrétaire d’Etat américain John Kerry. Ce dernier a rencontré tour à tour le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. A l’issue de ces discussions, M. Kerry a affirmé que l’Etat hébreu et le royaume, gardien de l’esplanade des Mosquées, avaient convenu de prendre des mesures pour «faire baisser la tension» à Jérusalem et «rétablir la confiance». Amman avait haussé le ton il y a dix jours en rappelant son ambassadeur à Tel-Aviv face à l’intensification des violences à Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la ville sainte occupée et annexée par Israël qui abrite la mosquée d’Al-Aqsa, troisième site le plus sacré pour les musulmans, sur l’esplanade des mosquées. «Notre message a été clair et ferme. Nous avons dit clairement et catégoriquement que la Jordanie (...) ne resterait pas les bras croisés face aux viola-
tions israéliennes», a affirmé à l’AFP le porte-parole du gouvernement, Mohammad al-Moumni. La Jordanie joue un rôle central dans le dossier en étant le gardien de l’esplanade et l’un des deux seuls pays arabes à avoir conclu un accord de paix avec Israël, signé en 1994. «Le rappel de l’ambassadeur jordanien et les tractations diplomatiques intenses ont envoyé un message clair à Israël: le sort de la mosquée Al-Aqsa et le traité de paix» sont liés, souligne Oraib Rintawi, directeur du Centre AlQods pour les études politiques. Crédibilité en jeu Le royaume ne pouvait pas ne pas réagir car «les atteintes» à Al-Aqsa «nuisent à la crédibilité des dirigeants jordaniens» qui doivent démontrer «leur légitimité et leur capacité à respecter leurs engagements en tant que gardiens» des lieux saints musulmans à Jérusalem, souligne-t-il. En ce sens, elles «menacent ainsi la sécurité et la stabilité du royaume», selon l’expert. M. Kerry a insisté jeudi sur les «engagements fermes» pris par M. Netanyahu «pour maintenir le statu-quo dans les lieux saints de Jérusalem-Est». Palestiniens et Jordaniens redoutent qu’Israël tente de modifier les règles en vigueur, qui interdisent aux juifs de
En mars 2013, le roi Abdallah II et Mahmoud Abbas avaient signé un accord sur le rôle historique de la Jordanie en tant que gardienne des lieux saints musulmans de Jérusalem. Il officialisait une entente datant de 1924 sur la tutelle de la dynastie des Hachémites, alors souverains de La Mecque depuis le XIe siècle et descendants directs de Hachem, arrière-grand-père du Prophète. La défense des lieux saints revêt une grande importance en Jordanie et est, de ce fait, lourde à assumer pour la monarchie. Notamment parce que «près de la moitié de la population jordanienne est d’origine palestinienne», rappelle le politologue Mohammad Abou-Rommane. Le contexte est d’autant plus sensible actuellement que l’engagement de la Jordanie dans la coalition militaire contre le groupe de l’Etat islamique en Irak et en Syrie, deux pays frontaliers, est contesté dans le royaume. «Les Etats-Unis ont bien compris la position de la Jordanie et des pressions ont été exercées sur Israël», estime M. Abou-Rommane. Un premier signe de détente a été relevé vendredi. Pour la première fois depuis longtemps, Israël a laissé des dizaines de milliers de musulmans accomplir sans restriction la grande prière sur l’esplanade des Mosquées.
L’information en provenance d’Israël
Voyage de la mémoire à Auschwitz
Pour la treizième année consécutive, le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia, a accompagné un groupe de 150 jeunes et d’adultes d’horizons divers, visiter le camp d’Auschwitz-Birkenau le 13 novembre, parmi lesquels deux prêtres catholiques, un pasteur, un imam, un rabbin, quatre parlementaires, Catherine Vautrin, Sébastien Denaja, Thierry Mariani et JeanVincent Placé, des policiers, des militaires, des personnels du transport aérien et plusieurs dizaines de lycéens et étudiants issus d’établissements publics ou privés.
Au centre du groupe, un survivant d’Auschwitz, Elie Buzyn, 85 ans. «Ce voyage que je fais annuellement depuis quelques années est toujours une épreuve pour moi, mais il me permet d’aller sur la tombe de tous les miens. Et je le fais par devoir: ces élèves vont devenir à leur tour des témoins. Des témoins des témoins» a-t-il dit. A la synagogue-musée d’Oswiecim (Auschwitz en allemand), dernier vestige juif d’une ville qui comptait
une vingtaine de lieux de culte israélites avant l’occupation nazie, Elie Buzyn a participé à la lecture de la Torah, qui venait d’être sortie par le Grand Rabbin Korsia. Puis ce fut la découverte du camp d’Auschwitz, la partie la plus ancienne du camp nazi, faite de baraquements en briques, à la lisière de la ville. Derrière des vitrines, des montagnes de cheveux, de chaussures, de valises de déportés. « L’horreur est difficile à se représenter, jusqu’à ce que l’on voie tous ces objets, et derrière chaque objet une personne disparue », a confié Elisa, 17 ans à l’AFP, en terminale au Prytanée militaire de La Flèche (Sarthe), qualifiant l’expérience « à la fois émouvante et éprouvante ».
Le groupe s’est ensuite rendu à Birkenau (Auschwitz-II), qui fut le principal lieu d’extermination des Juifs, distant de trois kilomètres d’Auschwitz-I. Au mémorial pour les morts du camp, situé au bout du rail de chemin de fer qui le traverse et entre les ruines de deux chambres à gaz, le Grand Rabbin de France
a improvisé une digne et émouvante cérémonie inter-religieuse, au cours de laquelle chacun des responsables de culte a pris la parole, avant que ne soient allumées 6 bougies, en mémoire des 6 millions d’âmes victimes de la barbarie nazie et que ne retentisse le son du Chofar.
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Le poignant «voyage de la mémoire» du grand rabbin de France à Auschwitz
« Il y a une obligation à montrer tout cela à des jeunes afin qu’ils sachent quoi répondre à ceux qui veulent changer l’histoire, la nier », a expliqué Haïm Korsia, soulignant que « cette obsession, cette organisation de la négation de l’humanité » illustrée par le régime hitlérien « a été unique dans l’histoire. Nous sommes dans un combat entre le bien et le mal. Le mal l’a emporté à court terme avec l’Holocauste, le bien l’emporte à long terme par notre présence à tous », a-t-il estimé à l’issue de la cérémonie avant de conclure : « Notre responsabilité à notre retour d’Auschwitz est immense. Nous devons devenir demain les témoins des témoins d’aujourd’hui ».
Depuis douze ans, il emmenait chaque année des jeunes et adultes d’horizons divers visiter le camp nazi d’Auschwitz-Birkenau. Devenu grand rabbin de France en juin dernier, Haïm Korsia n’a pas renoncé à ce poignant «voyage de la mémoire» en Pologne. Jeudi, 150 personnes parties de Paris l’ont suivi sous un pâle soleil d’automne sur les traces des victimes des camps de la mort. Il y avait là un autre rabbin, deux prêtres catholiques, un pasteur protestant, un imam, quatre parlementaires dont l’écologiste JeanVincent Placé et l’UMP Thierry Mariani, des policiers, des militaires, des personnels du transport aérien... Et plusieurs dizaines de lycéens et étudiants issus d’établissements publics ou privés. «Il y a une obligation à montrer tout cela à des jeunes afin qu’ils sachent quoi répondre à ceux qui veulent changer l’histoire, la nier», explique à l’AFP Haïm Korsia, soulignant que «cette obsession, cette organisation de la négation de l’humanité» illustrée par le régime hitlérien «a été unique dans l’histoire». Au centre du groupe, un survivant d’Auschwitz: Elie Buzyn, 85 ans. «Ce voyage que je fais annuellement depuis quelques années est toujours une épreuve pour moi», dit-il. «Mais il me permet d’aller sur la tombe de tous les miens. Et je le fais par devoir: ces élèves vont devenir à leur tour des témoins. Des témoins des témoins», souligne le vieil homme, dont les parents sont morts à Auschwitz-Birkenau, comme 1,1 million de personnes, dont 1 million de Juifs. Derrière chaque objet, une personne disparue A la synagogue-musée d’Oswiecim (Auschwitz en allemand), dernier ves-
tige juif d’une ville qui comptait une vingtaine de lieux de culte israélites avant l’occupation nazie, Elie Buzyn a participé à la lecture de la Torah, qui venait d’être sortie par Haïm Korsia. Ce que plus personne ou presque ne fait, hormis des rabbins de passage, dans cette ville qui n’a plus de communauté juive. Puis ce fut la découverte du camp d’Auschwitz, la partie la plus an cienne du camp nazi, faite de baraquements en briques, à la lisière de la ville. Derrière des vitrines, des montagnes de cheveux, de chaussures, de valises de déportés. «L’horreur est difficile à se représenter, jusqu’à ce que l’on voie tous ces objets, et derrière chaque objet une personne disparue», confie Elisa, 17 ans, en terminale au Prytanée militaire de La Flèche (Sarthe), qui juge cette expérience «à la fois émouvante et éprouvante». Déjà la nuit et la brume tombent dans l’immensité désolée de Birkenau (Auschwitz-II), qui fut le principal lieu d’extermination des Juifs, distant de trois kilomètres d’Auschwitz-I. Au mémorial pour les morts du camp, situé au bout du rail de chemin de fer qui le traverse et entre les ruines de deux chambres à gaz, Haïm Korsia improvise une petite cérémonie inter-religieuse très digne. Avant que la corne du shofar, instrument rituel juif, ne retentisse, l’imam Hazem El Shafei lance: «J’ai l’impression que nous sommes ici comme des pèlerins.» «Nous sommes dans un combat entre le bien et le mal. Le mal l’a emporté à court terme avec l’Holocauste, le bien l’emporte à long terme par notre présence à tous», estime-t-il, heureux de ce moment d’»amitié» et de «fraternité».
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Souk Makhané Yehouda (Jérusalem) : fréquentation a diminué de 50%
Edition du 18 Novembre au 24 Novembre
La Déclaration et la Convention internationale des droits de l’enfant en 1989.
suit-il.
“Nous avons connu des temps meilleurs”, confie Shmuel Ben Moshe, CEO du centre commercial Mamilla. “La situation sécuritaire a une influence certaine, mais nous ne pouvons rien y faire. C’est le pays dans lequel nous vivons, et nous devons faire preuve de patience”, a-t-il estimé. “La réalité est moins pire que celle décrite par les médias. Les gens continuent de vivre dans la ville, et les touristes qui sont déjà sur place continuent de se promener”, a-t-il ajouté.
Les commerçants de Jérusalem font face à une baisse significative des ventes qu’ils attribuent à la dégradation de la situation sécuritaire, a révélé le quotidien Haaretz, qui donne notamment en exemple le célèbre marché “Makhané Yehouda” où la fréquentation a diminué de moitié.
ment baissé, une diminution de 30% à 40%”, estime-t-elle.
“Le marché est vide et le niveau des ventes s’est nettement dégradé ces dernières semaines”, a confié Elkana Wissenshtern, marchande de poisson au marché de Jérusalem et dont le chiffre d’affaire a diminué de moitié.
Près de la vielle ville, le centre commercial à ciel ouvert Mamilla est l’un des plus touchés sur le plan économique par les récents incidents sécuritaires, indique Haaretz. “Les ventes ont chuté de 30%”, affirme le responsable d’un magasin installé dans la rue piétonne. Concrètement, la baisse des ventes a commencé cet été avec l’opération Bordure protectrice», pour-
“Les gens ont peur de prendre le tramway en raison des troubles récents et les ventes ont considérable-
“Je vends principalement aux habitants de Jérusalem et en raison de la situation sécuritaire, ils préfèrent se rendre dans des supermarchés plutôt qu’au marché”, poursuit la commerçante.
Les ventes ont de leur côté augmenté de 15% dans les espaces fermés qui sont préférés pour leur dispositif sécuritaire, a observé le responsable d’une chaîne israélienne de centres commerciaux. Cette semaine, des policiers ont été sont déployés en masse à Jérusalem, alors que la ville était agitée par des nombreux affrontements. Les violences survenues ces dernières semaines ont provoqué la mort de dix personnes depuis l’été, dont quatre dans deux attentats à la voiture bélier. Deux Israéliens, un soldat de 20 ans et une jeune femme de 25 ans, ont été mortellement poignardés par des terroristes palestiniens lundi à Tel-Aviv et près d’une implantation en Cisjordanie. Source: i24News (Copyrights)
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La Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) a pour but de reconnaître et protéger les droits spécifiques des enfants. L’enfant, défini comme tout être humain âgé de moins de 18 ans, a le droit d’être protégé, nourri, soigné, éduqué, de s’exprimer, d’avoir des loisirs… Comprenant 54 articles, elle a été ratifiée par 191 pays membres de l’ONU.
Les enfants ont des droits. Le 20 novembre de chaque année est la Journée mondiale de l’enfance. C’est aussi la date anniversaire de la Déclaration des droits de l’enfant et de la Convention internationale des droits de l’enfant. En 1954, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a recommandé à tous les pays d’instituer une Journée mondiale de l’enfance, qui serait une journée de fraternité mondiale et de compréhension entre les enfants et d’activités favorisant le bien-être des enfants du monde entier. Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959 et de la Convention internationale des droits de l’enfant, signée
Le Comité des droits de l’enfant est un organe composé d’experts indépendants qui surveille l’application de la Convention relative aux droits de l’enfant par les États parties. Il vérifie aussi la mise en œuvre des deux Protocoles facultatifs à la Convention, l’un concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés, l’autre la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants. Tous les 5 ans, chaque pays signataire doit remettre un rapport au Comité des droits de l’enfant sur ce qui est fait et devrait être fait concernant la mise œuvre des droits de l’enfant. La France a été auditionnée par le Comité en 2009. Bien que la situation des enfants dans le monde en général et en Asie en particulier ne s’améliore pas vraiment, en Haïti elle reste la plus préoccupante. YLellouche
L’information en provenance d’Israël
Résister à l’anesthésie des coeurs
Mont du Temple / Esplanade des Mosquées « Affrontements sur l’Esplanade des Mosquées » en titrant ainsi les journalistes induisent la mise en cause des juifs, israéliens ou non, qui se rendent sur le Mont du Temple puisque ce serait l’Esplanade des Mosquées. Pour les juifs, le Mont du Temple est le Lieu saint le plus important, puisque c’est l’endroit où se trouvait le Temple. Il représente l’épicentre du judaïsme.
Récemment, la députée israélienne Shouli Moualem (Bayit Hayehoudi) a été agressée et insultée violemment par des femmes musulmanes lors de son passage sur le Mont du Temple. Parce qu’elle osait y marcher. L’attentat dont a été victime le Rabbin Yehuda Glick relève de la même démarche. Le Rabbin Glick est un grand militant du Mont du Temple, pour que les juifs aient le droit non seulement de s’y rendre mais aussi d’y prier. Il était venu au centre Menahem Begin faire une conférence. Son agresseur, malgré un lourd passé de terroriste, 6 ans de prison pour sa participation au groupe terroriste Djihad islamique plus cinq ans pour avoir agressé un gardien de prison, travaillait au Centre Menahem Begin. Le terroriste, abattu par la police israélienne, a reçu un grand hommage posthume de Mahmoud Abbas adressé à sa famille disant qu’ « il irait au ciel comme un martyr ». Le Mont du Temple/ Har HaBayit Le rabbin Yehuda Glick est qualifié comme étant d’extrême droite par les journaux français, parce qu’il revendiquait de pouvoir remplir tous ses droits en tant que juif. La lettre de Mahmoud Abbas n’a pas fait l’objet de commentaires journalistiques français. Le fait que l’agresseur, malgré un passé aussi lourd, ait pu trouver un travail au Centre Menahem Begin non plus. Pourtant quelques lignes sur l’exemplarité de la démocratie israélienne eussent été bienvenues. Ainsi en quelques titres et quelques lignes se réécrit l’histoire: en parlant de l’Esplanade des Mosquées, d’office les juifs en sont exclus. On attend le communiqué de presse rappelant que le Mont du Temple est le Mont du Temple, partie intégrante d’Israël, le seul et unique Etat du peuple juif dont le Lieu le plus saint est le Mont du Temple. N’oublions pas que parler de
l’Esplanade des Mosquées est une imposture, il s’agit du Mont du Temple (Har HaBayit)
Illustrations Après la reconquête de Jérusalem en 1967, un accord donné par le ministre de la Défense Moshe Dayan prévoyait que les Juifs prieraient au Mur Occidental, et les Musulmans à Al-Aqsa. Dans un souci de bonnes relations , le Waqf, organisation religieuse sous contrôle jordanien, s’est alors vu confier la gestion du Mont du Temple et la responsabilité d’en garantir l’accès pour les juifs et chrétiens. Peut-être l’explication à un tel accord était-elle liée au fait que selon la Loi juive (Halakha), les Juifs ne sont pas autorisés à pénétrer sur le Mont du Temple ? Pourtant cet accès a été prévu et est aujourd’hui systématiquement remis en cause par l’utilisation de la dénomination Esplanade des Mosquées. Cela est illustré dans les lignes suivantes : « Les provocations de juifs extrémistes sur l’Esplanade des Mosquées, lieu saint réservé à la prière des musulmans, ont déclenché des manifestations ». (lu sur le site Rfi, un article de Murielle Paraodon). Tout a disparu : le Mont du Temple, Israël, le droit des juifs. Dans La Croix, on parle de l’Esplanade des Mosquées à Jérusalem Est, ainsi on englobe la revendication sur le Mont du Temple et on oublie Jérusalem capitale une et indivisible du peuple juif. Tueurs isolés et roquettes Les récents attentats en Israël ressemblent aux débuts des roquettes lancées sur le Sud d’Israël. Une violence extrême une tension intense sur la vie quotidienne, mais pas d’atteinte du seuil critique qui mettrait en alerte les médias occidentaux. Israël lancera-t-elle une attaque pour faire cesser ces assassinats « isolés » ? De même les premières roquettes n’ont pas entraîné de réaction immédiate. Toute riposte israélienne sera toujours « disproportionnée», par définition puisque venant d’Israël. Mais Israël doit-elle intégrer la posture que les médias veulent lui imposer ? La douleur des familles n’a d’égale que leur courage, leur appel à résister aux assassins en ne subissant pas la loi de la peur. Organisons des voyages en Israël avec les visites du Mont du Temple et de Hébron ! Rien de nouveau!
L’acharnement continu des médias sur les constructions israéliennes, sur la nécessité de la reprise des négociations avec Mahmoud Abbas - qui glorifie les tueurs isolés - alors que pendant ce temps l’Etat Islamique continue ses crimes abominables sous la dénomination moins dérangeante de Daech, se voit renforcer par la nouvelle chef de la diplomatie de l’Union européenne. Frederica Mogherini s’est fixée comme objectif prioritaire un accord israélo-palestinien avant la fin de son mandat. Sans perdre de temps, elle s’est rendue le 8 novembre soit quelques heures après sa prise de fonction « en Palestine » pour rencontrer Mahmoud Abbas. D’ailleurs, suite à une dépêche de l’AFP on trouve le titre « Le chef de la diplomatie européenne plaide pour un Etat palestinien à Gaza », tout un programme ! Où sont-ils ? Dans la Salle des Mariages de la mairie du XVIème arrondissement, dimanche 9 novembre s’est tenue une conférence où le politiquement correct s’est fait tout petit. Notamment les interventions de l’ancien Ambassadeur d’Israël en Egypte M. Zvi Mazel ont secoué une assistance nombreuse et captivée : résister, lutter et l’alyah est une bonne option! Une conférence-débat remarquable. La salle était comble mais les jeunes et moins jeunes, quadragénaires et même quinquagénaires quasiment absents. N’estil pas plus que temps pour les institutions juives de se poser vraiment la question de leur avenir en trouvant le moyen de fédérer les jeunes autour de projets qui les impliquent et les concernent? Un intervenant venu d’Israël Dov Maïmon parlait récemment de consacrer 35% des ressources aux – de 35 ans. Plus qu’une formule, une nécessité. Evelyne Gougenheim
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La Coupe du Monde 2022 au Qatar
Bien qu’une commission d’enquête interne de la FIFA a rendu son rapport concernant l’attribution de la coupe du monde de foot au Qatar, affirmant du coup que l’ensemble de la procédure était « transparent »... Le président de la FIFA aurait, lors d’un dîner avec les dirigeants de la Fédération norvégienne, dénoncé les relations étroites entre le Qatar et les terroristes de l’Etat islamique, en stigmatisant «l’arrogance des Arabes» et en affirmant que «le Mondial 2022 n’aura pas lieu au Qatar». Rien ne va plus donc entre l’émirat voyou du Qatar et le patron pas très orthodoxe et ingrat de la FIFA, qui a été accusé d’avoir bien profité de la générosité de cheikh Hamad et de son épouse Mozza. En mai 2014, à la radio-télévision suisse RTS, Joseph Blatter avait déjà regretté la décision de la FIFA d’accorder
au Qatar l’organisation du Mondial 2022. Par ailleurs, dans son édition du 7 novembre 2014, le quotidien britannique The Telegraph a vivement critiqué les accords que la Grande Bretagne vient de conclure avec l’émirat voyou du Qatar. Ces accords, qui sont d’ordre économiques, sécuritaires et militaires, sont déplorés par Andrew Gilligan, selon lequel une puissance comme la Grande Bretagne ne doit pas traiter avec un Etat qui soutient le terrorisme international et menace la sécurité d’une quinzaine de pays musulmans, de l’Algérie jusqu’au Pakistan. Le Qatar qui ne serait pas non plus innocent diront certains, dans la volonté des pays Européens de reconnaitre l’Etat «Hamas» de Palestine… YPEREZ
« Touna » Fortunée (Chemla) de Belleville
Une figure connue du quartier de Belleville a disparue il y a quelques semaines. C’est encore hélas un personnage emblématique de la communauté, qui tire sa révérence. Les personnes qui l’ont côtoyé durant des années, se souviendront d’une femme au grand cœur, qui aimait protéger ceux de ses frères est sœurs que la vie n’avait pas épargnée. Que son souvenir demeure une bénédiction. La rédaction
La Corse, les Juifs et Israël
L’association Jérusalem au Cœur a organisée un après midi d’échange convivial autour du voyage qu’elle avait organisé l’été dernier en Israël et à Jérusalem en particulier. A l’issue de la projection d’une vidéo, un des échanges porta sur les liens anciens entre la Corse, les juifs et Israël. Bien que les débats sur Jérusalem reste d’une très brulante actualité, cet après midi là avait au moins le mérite de détendre les esprits… YLellouche
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Alexandre Grothendieck, le plus grand mathématicien du XXe siècle, est mort jeudi, en Ariège
Il était considéré comme le plus grand mathématicien du XXe siècle. Alexandre Grothendieck est mort le 13 novembre à l’âge de 86 ans, à l’hôpital de Saint-Girons en Ariège. Souvent présenté comme l’un des plus grands mathématiciens du siècle, Alexandre Grothendieck s’était retiré en Ariège, à Lasserre, un petit village des Pyrénées d’à peine 200 habitants.Né le 28 mars 1928 à Berlin d’un père russe anarchiste de confession juive mort en déportation à Auschwitz et d’une journaliste très engagée, Alexandre Grothendieck avait lui-même été interné en camp de concentration avec sa mère pendant la guerre, à Rieucros, près de Mende. Il parvient ensuite à fréquenter le lycée et l’université.
Inscrit en mathématiques à Montpellier après son bac, Alexandre Grothendieck rencontre les grands mathématiciens Laurent Schwartz et Jean Dieudonné. Ils lui confient 14 problèmes, à résoudre en plusieurs années, lui demandant de commencer par l’un d’entre eux. L’étudiant revient quelques mois plus tard avec tous les problèmes résolus. A 20 ans, il a rédigé l’équivalent de 6 thèses de doctorat. La légende est née. Reçu en 1966 la médaille Fields, l’équivalent du prix Nobel pour les mathématiciens, il refuse de se rendre en URSS pour la recevoir, où il considère que les juifs sont privés de liberté.. YL
Transport: des Vols EasyJet Paris/Tel Aviv à 60€ en 2015
La compagnie aérienne low-cost easyJet a annoncé l’ouverture courant mai 2015 d’une liaison entre l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et l’aéroport international de Ben Gourion, en Israël. Trois vols par semaine seront opérés au départ de Paris à partir de 60€. Paris sera la huitième ville en Europe ou la compagnie irlandaise assure des liaisons avec Tel-Aviv, en plus de Rome, Berlin, Milan, Londres, Manchester,
Genève et Bâle. En concurrence sur ce créneau avec Transavia, la filiale low-cost d’Air France, easyJet devait assurer dès l’été dernier des vols vers Israël. La Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) avait finalement accordé les nouveaux droits de trafic à la compagnie française. Arié Azoulay
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Rishon Letsion ouvre ses portes à l’alya de France Dov Tsour, Maire de Rishon Letsion : « Vous êtes les bienvenus à Rishon Letsion, cette ville est la vôtre ! »
Le 30 octobre, plus de 80 français ont répondu présents à l’invitation du maire de Rishon Letsion, Dov Tsour, qui souhaitait leur présenter sa ville et exprimer sa volonté d’accueillir les juifs de France désireux de faire leur alya. Parmi les personnalités francophones présentes ce soir-là, monsieur Avi Zana, directeur de l’association AMI, ainsi que monsieur Ariel Picard, représentant du ministère de l’Intégration qui se sont tous deux déclarés « impressionnés par ce que la ville de Rishon Letsion a à offrir » et qui ont publiquement encouragé l’alya de France dans cette ville. Près de 600 francophones d’origines sont déjà installés à Rishon Letsion. Située au centre du pays, à 13 km de Tel-Aviv et forte de 240 000 habitants, Rishon Letsion est la quatrième plus grande ville d’Israël avec un potentiel de développement urbain, économique et culturel particulièrement dynamique. Autant d’atouts que le département chargé de l’intégration dans la ville, dirigé par Tal Tashorni, souhaite mettre au service de la vague d’alya francophone sans précédent annoncée pour 2015. « Nous avons ici une longue tradi-
tion d’accueil des nouveaux immigrants. D’Afrique du Nord, de Russie, d’Amérique du Sud, les olims représentent presque 20 % de notre population. Nous voulons mettre notre savoir-faire dans ce domaine au service des juifs de France qui, nous l’avons constaté, sont à la recherche de nouvelles options d’intégration en Israël. Rishon Letsion répond précisément à cette attente » explique t-elle.
Oulpan pour adulte, cours de soutien scolaire, accompagnement personnalisé dans les démarches administratives ou de recherche d’emploi, visite en français pour les olim potentiel, Rishon met en effet un éventail de services à la disposition des olim et plus précisément des olims de France avec la nomination, dans les semaines à venir, d’un chargé d’intégration en français qui pourra accompagner de manière encore plus pointue les démarches des nouveaux immigrants de langue française. Une annonce largement saluée par le public lors de cette soirée dédiée à l’alya de France. « Vous êtes les bienvenus à Rishon Letsion, cette ville est la vôtre et nous ferons tout pour simplifier votre intégration » a déclaré Dov Tsur qui a précisé que Rishon Letsion avait un « lien particulier avec la communauté fran-
cophone, car sans le Baron Edmond de Rothschild Rishon Letsion n’aurait peut-être pas vu le jour ! » Après avoir présenté en détail la ville, son évolution et ses projets, le responsable des projets de l’Alya de France au ministère de l’Intégration, Ariel Picard a pris la parole pour évoquer l’importance de l’alya de France. « Toutes les prévisions ont été largement dépassées. La barre des 6000 olims sera allègrement franchie en 2014 et nous envisageons 10 000 olims de France pour 2015. Le ministère de l’Intégration doit donc se préparer à accueillir cette vague sans précédent. J’ai été très agréablement surpris de la volonté manifestée par Rishon Letsion de tout mettre en œuvre pour bien accueillir les olims de France. Le ministère de l’Intégration fera tout pour encourager ce beau projet en conseillant aux futurs nouveaux immigrants de s’y installer ». Une déclaration qui devrait faire souffler un véritable vent francophone sur Rishon Letsion dans les mois à venir … Pour toute information TalT@rishonlezion.muni.il Tel : 03-9696389 / 03-9566792 Page Facebook : www.facebook. com/pages/Rishon-Letsion/
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Europalestine : liste « noire » des Députés opposés à la reconnaissance plus tarder le chemin des pourparlers et les exhortons à s’abstenir de toute démarche unilatérale. C’est la raison pour laquelle, nous nous opposons à la stratégie de contournement des négociations visant à imposer la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien lors de la session de septembre de l’Assemblée générale des Nations Unies. Certes, le chemin qui mène à la paix est parsemé d’obstacles et le blocage actuel des pourparlers pourrait conduire un certain nombre d’entre nous à estimer qu’une telle démarche est frappée au coin du bon sens.
Monsieur le Président de la République, Nous, parlementaires français issus de la majorité présidentielle et des rangs de l’opposition, réaffirmons notre engagement en faveur d’une résolution pacifique et négociée du conflit israélo-palestinien reposant sur le principe de deux Etats pour deux peuples. Nous sommes convaincus que seule la voie du dialogue peut garantir l’établissement d’une paix juste et durable. Aussi, nous appelons Israéliens et Palestiniens à reprendre sans
Elle est en réalité dangereuse, contreproductive et illusoire. Dangereuse, car loin de résoudre le conflit, elle ne fera que le perpétuer et l’exacerber en suscitant des attentes au sein de la population palestinienne que la réalité du terrain ne saurait combler. La frustration générée par ces attentes déçues pourrait alors rapidement déboucher sur un nouveau cycle de violences. Cette démarche est également contreproductive et illusoire, car aucune « solution miracle » ne soustraira les parties à la laborieuse mais nécessaire négociation des dossiers relatifs au statut permanent (Jérusalem, les frontières, la sécurité, les implantations, les réfugiés, l’eau) sans laquelle aucune paix n’est envisageable. Il n’y a en effet pas d’alternative aux négociations qui implique de part et d’autre des concessions douloureuses.
Cette position a été récemment réaffirmée par le Président du Parlement européen, Jerzy Busek, qui a estimé pour sa part lors d’une conférence de presse le 15 juin 2011 à Ramallah, que la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien serait « … inutile et dangereuse ».
En effet, les résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de Sécurité de l’ONU, les accords d’Oslo (1993) et la Feuille de route adoptée par le Quartet (Nations-Unies, Etats-Unis, Russie, Union Européenne), rejettent toute démarche unilatérale et invitent les parties à négocier ensemble une résolution du conflit reposant sur le principe de « deux Etats pour deux peuples vivant côte à côte dans la paix et la sécurité ». Ce principe à été rappelé à de maintes reprises, notamment en Février 2011 par le Quartet qui « …réaffirme qu’une action unilatérale de l’une ou de l’autre des parties en présence ne peut anticiper sur les négociations à venir et ne serait pas reconnue par la communauté internationale. »
De même, au sein de l’Autorité palestinienne, cette stratégie de contournement des négociations est loin de faire l’unanimité. Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a publiquement fait part de ses doutes quant au bien fondé d’une telle démarche. Elle ne fera, selon lui, pas avancer la cause palestinienne et risquerait au contraire d’éloigner son peuple de la réalisation de sa légitime aspiration.
Par ailleurs, la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien conduira les parties dans une impasse et condamnera le processus de paix à une mort certaine. Elle limitera inévitablement les marges de manœuvre de la direction palestinienne et sa capacité à faire des compromis. Toute concession sera à l’avenir interprétée et vécue par la population palestinienne comme un renoncement et un recul inacceptable.
En outre, cette manœuvre politique sape les fondements juridiques sur lesquels repose le processus de paix et viole les accords conclus entre Israël et l’Autorité palestinienne, accords dont la France et avec elle, l’ensemble de la communauté internationale, se sont portées garantes.
De même, elle enterrera définitivement les espoirs des partisans Israéliens et Palestiniens de la paix qui n’ont cessé d’œuvrer en faveur d’une solution négociée depuis l’inauguration du processus de paix à Madrid en 1991. Elle les marginalisera au profit des extrémistes qui refusent toute concession et n’hésitent pas à recourir à la violence.
Comme l’a rappelé le Président américain Barack Obama lors de son allocution du 19 mai 2011 devant le Département d’Etat, une paix durable et équitable n’est possible qu’au moyen d’une approche reposant sur une démarche de type bilatérale. “Les actes symboliques destinés à isoler Israël aux Nations unies en septembre ne créeront pas un Etat indépendant”, a-t-il ajouté.
Enfin, cette démarche unilatérale mettra en péril la coopération israélo-palestinienne dans les domaines de l’économie et de la sécurité qui a permis une croissance sans précédent en Cisjordanie et l’instauration d’un calme relatif dans les Territoires placés sous le contrôle de l’Autorité palestinienne. Elle conduira les parties à durcir leurs positions et risquerait de précipiter un nouvel affrontement à l’heure où les incertitudes planent sur l’avenir d’une région instable qui connaît de profonds bouleversements. Nous savons toute l’attention que votre gouvernement porte au processus de paix au Proche-Orient et partageons avec vous le souhait que la France et ses partenaires européens jouent un rôle plus actif dans les pourparlers israélo-palestiniens. C’est pourquoi nous vous demandons solennellement, Monsieur le Président de la République, de réaffirmer l’engagement de la France en faveur d’une solution négociée au conflit en vous opposant à la résolution visant à imposer de manière unilatérale la reconnaissance d’un Etat palestinien. Seul un retour à la table des négociations et des concessions réciproques reposant sur le principe d’une reconnaissance mutuelle garantira l’établissement d’une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en l’assurance de notre plus haute considération.
Les 20 premiers signataires : 1. Claude Goasguen, Union pour un Mouvement Populaire, Député, ancien ministre 2. Jean-Pierre Plancade, Rassemblement Démocratique et Social Européen, sénateur 3. Jean-Michel Baylet, Président du Parti Radical de gauche, sénateur, ancien ministre 4. Patrick Beaudoin, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 5. Herve Mariton, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire, ancien ministre 6. Yvon Collin, Président du groupe du Rassemblement démocratique et social européen(RDSE), Sénateur 7. Michel Hunault, Nouveau Centre, Député 8. Didier Quentin, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-président de la commission des Affaires européennes, ministre plénipotentiaire, Député-maire 9. Stéphane Demilly, Nouveau Centre, Vice-président de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, Député-maire 10. Monique Iborra, membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Vice- président du conseil régional de Midi-Pyrénées, Députée 11. Jean-Marie Le Guen, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche,adjoint au maire de Paris, Député 12. Sylvie Desmarescaux, non affiliée, sénatrice-maire 13. Jean Lasalle, Vice-président du Modem, Député 14. Raymond Couderc, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur-maire 15. Jean-Marie Bockel, Rassemblement Démocratique et Social Européen, sénateur, ancien ministre 16. Serge Blisko, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Député 17. Emile Blessig, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 18. Paul Giaccobi, Apparenté groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Président du Conseil exécutif de l’Assemblée de Corse, secrétaire de l’Assemblée nationale, Député 19. Eric Raoult, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire, ancien ministre20) 20. Madec Roger, Membre du groupe socialiste, sénateur-maire
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Interview exclusive JOUR J
A la veille du 10ème Salon Jour J qui se tiendra beezrat h‘m le dimanche 23 novembre dans les Salons Equinoxe, nous avons rencontré Katy Sayada, le maître d’œuvre de cet événement bien connu à travers le paysage communautaire. Question d’Yvan Lellouche : Tout d’abord Mazal Tov pour ce Jour J d’exception! Cet anniversaire dirons-nous, vous allez le célébrer comme il se doit n’est-ce-pas Katy ?
La solution pour en finir : une main d’acier dans un gant de fer
Les arabes résidant en Terre d’Israël ont donc lancé une glorieuse bataille. Avec des voitures béliers ou des couteaux ou toute autre forme d’armement, ils ont inscrit à leur tableau d’horreur de nouvelles victimes. Un bébé de dix mois assassiné, un rabbin à la sortie d’une réunion publique, un soldat poignardé à Tel-Aviv, une jeune fille à un arrêt de bus au Gouch Etsion, des dizaines de blessés et des familles éplorées qui ne retrouveront jamais la joie de vivre.
Tel est le résultat lamentable du manque de fermeté de la politique israélienne. Pendant des années les voitures des israéliens de Judée et de Samarie furent les cibles privilégiées des lanceurs de pierres arabes. On conseilla aux juifs de prendre des vitres blindées ! Les stations de tramways de Jérusalem où furent commis les attaques en voitures bélier ont toutes été équipées de blocs de béton empêchant les voitures de passer ! Bientôt face aux attaques à l’arme blanche, on nous demandera de porter des gilets pare-balles ! Le policier qui a tué un assaillant arabe au lieu de ne tirer que dans ses jambes (sic) a été transféré dans une fonction où il ne sera pas en contact avec les arabes ! Les trams de Jérusalem régulièrement attaqués par des projectiles divers ont été équipés de vitres spéciales ! Toutes ces mesures portent la marque de notre faiblesse et du manque de courage politique. Les attaques dont les juifs font l’objet dans leur propre état et surtout les mesures pour y faire face, marquent cruellement la perte
de notre force de dissuasion. Les douze cessez-le-feu de la dernière campagne de Gaza, la fin inachevée de cette bataille, l’accord pour négocier avec ces assassins a amené les arabes dans notre région et sur la Terre d’Israël à imaginer pouvoir nous vaincre.
Si on avait autorisé et même incité les habitants de Judée et Samarie à tirer à chaque jet de pierres, les arabes auraient tôt fait de ne plus fréquenter les bords des routes. L’envoi éventuel de ces terroristes en prison ne représente pour eux qu’une source de revenus en salaire pour faits d’armes payée par les impôts du citoyen entre autres français. Nous sommes en guerre contre un ennemi barbare qui ne comprendra jamais le langage de la clémence, de la légalité ou de l’humanisme. La prison n’effraie pas et seule la morgue doit les recueillir pour éviter la propagation de telles actions criminelles. Les manifestants arabes qui portent la serpillière « palestinienne » indiquent clairement leur hostilité à l’Etat Hébreu. Continuer à les faire bénéficier de toutes nos prestations sociales, des avantages de notre nationalité et de la « discrimination positive » pour prendre la place de jeunes israéliens ayant effectué leur service militaire n’est pas l’apanage de la démocratie mais de la stupidité. Ceux qui portent les couleurs arabes doivent être expulsés vers l’un des 22 états frères ou d’un état islamique en formation comme l’Europe en compte déjà plusieurs. Les maisons des terroristes doivent être rasées quel que soit le nombre d’étages
concernés.
Il est inconcevable que dans nos villes et dans notre capitale, nous devions être inquiets de voir nos enfants attendre un autobus ou se promener. En fait le responsable de ces violences, l’allié fidele du Hamas, celui qui adresse des lettres de félicitations pour le meurtre d’un bébé juif, celui qui finance les terroristes en prison est bien connu. Il s’agit de Mahmoud Abbas dans sa moukata de Ramallah. Il est temps de détruire la moukata et restituer à Mahmoud Abbas et ses ministres leur rôle initial de clochard et de mendiant mafieux. La preuve la plus terrible de notre faiblesse et de notre manque de détermination politique est le voyage de M. Netanyahou à Amman pour y rencontrer le roitelet de Transjordanie et ce lamentable Kerry. Cette acceptation de l’ingérence étrangère dans les affaires purement juives concernant Jérusalem est une erreur dramatique qui sera exploitée par nos ennemis. L’avenir de notre peuple et de notre terre ne se décode ni à Washington, ni à Bruxelles ni dans le royaume fantoche usurpé de Transjordanie. Il se décide à Jérusalem et seulement à Jérusalem. La solution pour en finir : une main d’acier dans un gant de fer. Par Jacques Kupfer
au long de la journée, des animations auront lieu et notamment pour vous, mesdames, deux défiles de robes de mariée avec des créateurs d’exception qui feront fondre votre futur époux. Je vous rappelle que nous organisons le plus Grand Salon de la Réception Juive en France et en Israël, le plus grand salon tout cours en France au sein de la communauté juive pour l’année 2014. C’est pour cela que nous devons être à la hauteur de cet Evénement ...
Katy Sayada : Merci, Yvan, effectivement, nous allons célébrer le 10ème Salon Jour J que nous organisons depuis 10 années consécutives. Nous le fêterons d’ailleurs sur place avec tous nos prestataires et tous les visiteurs.
Concernant le nombre approximatif de visiteurs, nous espérons atteindre et même dépasser le nombre de celui de l’année dernière qui avoisinait un peu plus de 4 000 visiteurs qui est en soi un chiffre important vu la taille de notre communauté ...
YL : Aujourd’hui, compte tenu du nombre important d’événements consacrés au mariage et à la fête à Paris, il faut être d’une part, inventif et d’autre part, attractif. Avezvous des nouveautés cette année à présenter aux nombreux visiteurs de votre salon qui aura lieu à Paris au Salon Equinoxe Dimanche 23 Novembre 2014 ?
Je rappelle pour information que vous pourrez retirer à l’accueil du Salon Le Magazine Jour J qui sort pour la 12ème année consécutive.
KS : Ce salon que nous organisons depuis 10 ans et qui, vous l’avez mentionné aura lieu le Dimanche 23 Novembre 2014, sera l’occasion d’une journée exceptionnelle car beaucoup de surprises seront au rendez-vous. Bien évidement ne comptez pas sur moi pour vous les dévoiler. Une chose est sûre, chaque visiteur recevra un cadeau de bienvenue et des surprises qui seront d’autant plus importantes pour les visiteurs qui auront à coeur d’organiser leur événement qui sera, pour certains et j’en suis sûre, l’un des plus beaux jour de leur vie ... un moment unique. YL : Combien d’exposants comptez-vous? Et quel est le nombre approximatif de visiteurs que vous attendez ? KS : Le nombre d’exposants qui participeront à cet Événement sera très important puisque plus d’une soixantaine d’exposants (salles de réception, Traiteurs, Dragéiste, robes de Mariés, Photo-Video, Voiturier, Wedding Planner, décoration, Orchestre, Joailliers, Diamantaire, Attractions, Beauté, Coiffure, Faire-parts ...) seront présents et plus d’une dizaine d’entre eux viendront et se déplaceront exclusivement d’Israël pour cet Événement (Isrotel, Fattal, la Mamilla de Jerusalem, Photo-video, Déco ainsi que des wedding planner de premier choix). Tout
YL : La planification d’un tel événement suppose d’une part une logistique considérable, mais aussi un travail d’équipe et sur le plan personnel, des efforts physiques conséquents. Franchement, depuis combien de temps vous travaillez sur ce projet qui vous tient tant à cœur ? KS : Bien évidement, l’organisation d’un tel Événement ne se prépare pas en quelques jours. C’est le travail d’une année où toute l’équipe est en permanence en action. C’est pour cela que je tiens à remercier tous ceux qui travaillent avec moi et sans qui rien n’aurait pu être réalisé. Merci à tous, à Toi Yohann, à Toi Jérôme, à Toi Sigale, à Toi Patou et à tous les stagiaires qui se sont succédés au sein de l’équipe. Une petite dédicace particulière à mon mari Alain qui m’a soutenu depuis toutes ces années pour la réalisation de cet Événement. YL : Katy Sayada, au-delà du succès que nous vous souhaitons évidemment, que peut-on vous souhaiter d’avantage pour ce grand rendez-vous du dimanche 23 novembre ? KS : Que la fête continue et dure encore plusieurs années ! Nous vous donnons rendez-vous le Dimanche 23 Novembre 2014, aux Salons Équinoxe à Paris, à partir de 10 heures, 20 rue du colonel Pierre Avia 75009 Paris métro Balard, Porte de Sèvres. Futurs mariés et bar mitzvoth, nous vous attendons nombreux.
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Parachat Toldot : Israël et les nations
Ce texte de la paracha nous relate d’une part la grossesse tant attendue de Rivka et d’autre part la «dispute» entre Yaacov et Esaü depuis les entrailles de leur mère. Les exégèses disent que ce conflit a continué à travers «les malentendus» judéo-chrétiens. Au départ ce différent est certes familial, mais il aura une portée universelle. Yaacov et Esaü sont différents certes physiquement, mais ils auront aussi deux visions bien distinctes du monde. Le premier aura le souci de l’intériorité et le second de l’extériorité.
Au terme de sa grossesse , Rivka sentie que «les enfants se heurtaient dans son sein…Elle alla alors consulter D-ieu par l’intermédiaire de Chêm et Ever qui lui dirent : «Ces sont deux nations, dont un peuple sera plus puissant que l’autre, l’ainé obéira au plus petit…» . Rabinou Bahyé explique qu’ils se querellaient pour l’héritage de ce monde ci et le monde futur. D-ieu souhaitait en effet que chacun d’eux dominent un monde en particulier : Esaü le monde matériel et de l’action et Yaacov le monde de la spiritualité. Les parents étaient tous les deux des tsadikim-des sages, pourtant ils avaient une divergence de vue. Isaac aimait Esaü parce qu’il «mettait du gibier dans sa bouche» et Rivka préférait Yaacov… » Le choix des parents sait fait à la suite d’une analyse de la profonde nature de leur enfant. Dès leur naissance, tout oppose Esaü et Jacob: le premier (qui voit le jour
quelques instants avant son frère et qui est donc officiellement l’aîné) devient un chasseur violent sans foi ni loi, roux et velu; le second devient quant à lui un paisible berger. Pourtant Isaac apprécie davantage Esaü qui lui rapporte de quoi manger, tandis que Rébecca préfère Jacob.
Un jour, affamé, Esaü accepte de vendre son doit d’aînesse à son frère cadet contre un plat de lentilles. Isaac devient vieux et perd la vue. Il souhaite alors bénir Esaü, qu’il considère comme son aîné (sans rien savoir du rachat du droit d’aînesse par Jacob). Il lui demande de lui ramener un bon gibier avant de le bénir. Mais entre temps, sur les conseils de sa mère, Jacob se fait passer pour son frère en se déguisant et reçoit la bénédiction paternelle. Cela ce fit, non sans certaines réticences de la part de Jacob. Mais Rivka le rassura en lui disait : «Si ton père venait à te reconnaitre.. que ta malédiction soit sur moi, mon fils!» . Notre maître le Rav Emmanuel Chouchena zatsal disait : Comment pourrait-elle décider que la malédiction soit sur elle?» En fait, elle répondit à Jacob que s’il refusait de lui obéir, c’est elle qui le maudirait. En fait, il faudrait traduire ainsi le verset : «C’est moi qui te maudirais». Si tel était le cas, «ma malédiction» sera certaine et pas celle de ton père car il est écrit : «Si par hasard mon père me touche…c’est une malédiction que j’aurai attirée sur moi!». Cela en vertu du principe talmudique qui dit : «Bari
ouchema, Bari Adif!» Mieux vaut opter pour quelque chose de sûr, plutôt que pour quelque chose d’incertain ». Equivalent au dicton français : Mieux vaut tenir que courir. Par la suite, le texte nous apprend qu’Esaü découvre la tromperie et en veut à mort à Jacob. Ainsi pour éviter ses représailles, Jacob fuit hors du pays d’Israël, vers la famille d’origine de sa mère.
Pour Isaac, le but de Yaacov-Israël sera d’assurer la justice dans le monde et ce but ne sera atteint qu’une fois que les forces du mal auront disparues ou encore transformées en bien. Pour mener à bien ce combat, il ne voit qu’Esaü qui lui maitrise la chasse et par conséquent les armes… Ce n’est donc pas un hasard si Isaac voyait en son fils ainé celui qui pourrait poursuivre son message de justice pour parvenir à la rédemption. La faille d’Isaac fut qu’il n’avait pas prêté attention aux dérives de son fils ainé qui passait son temps à chasser et à tuer les hommes et pratiquait également l’idolâtrie…Le Midrach raconte que D-ieu assombri les yeux d’Isaac justement pour lui éviter de voir les fautes innombrables de son fils ainé. Esaü avait failli à la mission que lui avait confiée son père simplement par la tentation du pouvoir et la luxure. Rivka, elle, comprit bien avant Isaac que la Gueoula–la rédemption, passerait par son fils Yaacov! Car elle avait décelé à travers Esaü, les tendances négatives de Betouël son père et son frère Laban. Rivka avait cette faculté de discernement du fait quelle
provenait d’une famille d’idolâtre contrairement à Isaac qui lui était né de deux très grand Tsadikim. Comme nous l’avons souvent rappelé, le Zohar nous enseigne qu’une femme est dotée de la capacité de discernement qui lui permet d’anticiper sur le long terme. Rivka avais compris que Yaacov poursuivrait la voie choisie par Achêm. Isaac quand à lui se posait la question de savoir si Yaacov pouvait à lui tout seul assumer et concilier le monde de l’extériorité, du pouvoir avec le monde de la spiritualité. C’est pour cette raison qu’il fut pris d’une grande peur lorsqu’il découvrit qu’il avait donné sa bénédiction à Yaacov… dans laquelle il prévoyait que des peuples le serviront et que les nations tomberont à ses pieds…Rivka elle ne doutait pas un seul instant des capacités de son fils Yaacov. Concernant la nature de Yaacov et Esaü la tradition juive reconnaît la place importante des déterminismes naturels, elle considère que l’homme possède malgré tout une certaine liberté, qui sera d’autant plus intelligemment utilisée qu’elle ne consistera pas à contrecarrer sa nature mais à l’orienter dans le bon sens. En effet, le Talmud (traité Chabat ) enseigne par exemple qu’«un homme né sous le signe astral de Mars versera le sang. Mais il sera soit chirurgien, soit brigand, soit abatteur rituel (d’animaux), soit Mohel- circonciseur». Autrement dit, sa nature le portera forcément vers le sang, mais il lui appartiendra de se laisser entrainer par cet instinct pour le pire (brigand), ou pour le meilleur (en pratiquant la circoncision, qui est un commandement religieux) ou de manière neutre (en orientant son attrait naturel pour le sang vers une profession telle que chirurgien ou abatteur d’animaux). Rabinou Bayié écrit que l’homme
ne peut se soustraire à la matérialité, car D-ieu a crée le monde justement pour lui faire place, pour que l’homme soit le partenaire dans l’évolution du monde. Contrairement à Esaü qui lui ne vise le pouvoir que pour satisfaire ses envies, Israël, en tant que porteur du message de la Thora devra associer le travail de la matérialité avec celui de la spiritualité. En confirmant sa bénédiction à Yaacov, Isaac savait, sans l’ombre d’un doute, que son fils avait atteint une intériorité complète. Un tsadik de cette trempe se doit de triompher sur des bases de justice pure, par la force de sa seule Behira (choix), sans aucune assistance venue de la sphère du Hessed et de la charité, sinon celle de D-ieu. L’absence de ces aides rendra son chemin très ardu dans ce monde. Il sera en butte à des souffrances extrêmes, à l’exil, aux persécutions. Qu’importe! Toutes ces épreuves représenteront autant de défis qui lui permettront de mettre à jour les véritables mérites de l’intériorité. La bénédiction, comme la prière, nécessite une lutte acharnée de la part du Tsadik. La bénédiction d’Isaac notre patriarche, qui allait avoir des répercussions pour toutes les générations à venir, ne pouvait s’accomplir sans d’énormes actions dans le domaine spirituel. Elle devait impliquer une épreuve, sans doute la plus difficile de la vie d’Isaac. C’est pourquoi il dira à son fils Yaacov : «La voix est celle de Yaacov, mais les mains, les mains, celles de Esaü». Nos maîtres expliquent que : «Les mains d’Esaü tenteront d’étouffer la bouche de Jacob, mais sa voix continuera malgré tout à transmettre l’enseignement de la parole divine!». Yvan Lellouche
La circoncision à 92 ans
Bashi Gabay avait constaté par un pur hasard, que la circoncision que ses parents lui avait faite à l’âge de 8 jours était anormal. Après des années d’hésitation, il décide enfin de contacter le rav Mahfoud , un rabbin important en Israël, pour refaire de nouveau la circoncision. Cette semaine, à l’âge de 92 ans et
sous anesthésie, il parvient à passer «l’épreuve» grâce à l’association «Brit Yossef Its’hak» qui a réussi à faire la brith milla à deux cents personnes, dont la plupart sont originaires de la ville de Shiraz en Iran. YLellouche
L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Novembre au 24 Novembre
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L’information en provenance d’Israël Edition du 18 Novembre au 24 Novembre
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Le Hamas met en garde Israël contre une nouvelle vague de violences
‘’Reportage’’ inédit: Israël – Syrie, le chaos à la frontière, Lundi 20 Novembre à 21h40* sur i24news sur le site d’i24news : www.i24news. tv *Heure de diffusion : heure Israélienne (GMT+2) soit 20h40 heure française. À propos d’i24news i24news, la chaîne d’information internationale en continu, lancée le mercredi 17 juillet couvre l’actualité internationale avec le regard de la société israélienne dans toute sa diversité.
La frontière entre Israël et la Syrie calme depuis la fin de la guerre de Kippour en 1973, une zone démilitarisée sous contrôle des Nations Unis séparant les deux anciens belligérants, redevient une zone de conflit. Le 28 aout 2014, 44 Casques Bleus Fidjiens furent enlevé par le Front Al Nusra, branche syrienne d’Al Quaida. Ils resteront pendant deux semaines entre les mains du groupe djihadiste. Reportage vous propose de vous faire comprendre cette nouvelle donne et diffusera les images inédites des né-
gociations engagées pour libérer les soldats de la FNUOD (Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement), jusqu’à leur libération et leur arrivée en Israël. La guerre civile en Syrie et les luttes de clans rebelles qui n’avaient pas encore atteint Israël, est à présent à ses portes. Israël Syrie, le chaos à la frontière c’est dans Reportage, lundi 21H40* sur i24 news Retrouvez également ce programme
La chaîne dirigée par Frank Melloul est diffusée depuis le port de Jaffa en Israël. i24news est accessible sur les bouquets satellite ou câbles payants, dans les langues françaises, anglaises et arabes, notamment en France sur Numéricâble, Canal Sat, Free, Orange, Darty Box, SFR et Bouygues. Elle est diffusée également dans les trois langues en streaming live gratuitement sur internet (www.i24news. tv). i24news est aussi disponible gratuitement par satellite (Europe, Asie, Afrique, Moyen-Orient) dont Hotbird 13, Astra 19.2, SES 4, Asiasat 5 et dans les principales organisations internationales.
La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a mis en garde jeudi l’Etat hébreu contre une nouvelle vague de violences s’il empêche la reconstruction de la bande de Gaza dévastée par la guerre de l’été.
morts côté palestinien et 73 côté israélien, en majorité des soldats.
«Nous disons à toutes les parties que si le siège de Gaza n’est pas levé et si les obstacles à la reconstruction (de ce territoire) sont maintenus, il y aura une nouvelle explosion», a déclaré Abou Obeida, le porte-parole des Brigades Ezeddine al-Qassam.
Cette communauté attend toutefois d’Israël un assouplissement du blocus imposé depuis huit ans sur la bande de Gaza.
Ce sont les premiers propos d’Abou Obeida depuis la guerre entre Israël et les groupes armés palestiniens du 8 juillet au 26 août, qui a fait 2.143
La communauté internationale a promis en octobre 5,4 milliards de dollars d’aide pour la reconstruction de la bande de Gaza.
«Nous faisons porter à l’ennemi l’entière responsabilité de cette explosion si la reconstruction n’est pas entamée», a dit Abou Obeida lors d’un rassemblement, réaffirmant la détermination du Hamas à «poursuivre la résistance».
Gaza: Israël annonce qu’il ne participera pas à la commission d’enquête de l’ONU Israël ne participera pas à la commission d’enquête de l’ONU sur les violations des lois humanitaires internationales et des droits de l’Homme commises durant la guerre à Gaza cet été, a annoncé mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «Étant donné que la commission Schabas (du nom de son président William Schabas, NDLR) n’est pas une commission d’enquête mais une commission qui donne d’avance ses conclusions, Israël ne coopérera pas avec la commission du conseil des droits de l’Homme de l’ONU sur le dernier conflit avec le Hamas», a annoncé dans un communiqué le porte-parole Emmanuel Nahshon. Cette décision a été prise en raison de «l’hostilité obsessionnelle contre Israël de cette commission et des propos de son président contre Israël et ses dirigeants», a ajouté M. Nahshon. Le juge canadien William Schabas s’était attiré les foudres d’Israël au moment de sa nomination en août pour avoir déclaré un an auparavant lors d’une conférence filmée: «Mon ambition, c’est de traduire Netanyahu devant la Cour Pénale Internationale».
Israël avait déjà boycotté la commission d’enquête mise en place par l’ONU en 2009 après l’opération «Plomb durci». Le rapport final de cette commission onusienne accusait l’Etat hébreu et des groupes armés palestiniens à Gaza de «crimes de guerre», voire de «crimes contre l’humanité». Le Conseil des droits de l’Homme a établi cette nouvelle commission lors de sa 21e session extraordinaire le 23 juillet «pour établir les faits et circonstances des violations et des crimes perpétrés, identifier les responsables, et faire des recommandations, en vue d’éviter l’impunité et de veiller à ce que les responsables rendent des comptes». Le Hamas avait salué cet été la mise en place de cette commission qui doit remettre un rapport au Conseil des droits de l’Homme en mars 2015. La guerre entre Israël et les groupes armés palestiniens, du 8 juillet au 26 août, a fait 2.143 morts côté palestinien et 71 côté israélien.
L’information en provenance d’Israël
Dieudonné et Soral lancent leur parti puisque le FN est «entré dans le système»
Le comédien controversé Dieudonné et l’écrivain polémiste Alain Soral, condamnés à plusieurs reprises pour antisémitisme, lancent «Réconciliation nationale», un parti qui se veut antisystème puisque, à leurs yeux, le FN rentre dans le rang. Dans une séquence publiée notamment sur le site egaliteetreconciliation.fr, les deux hommes expliquent qu’ils n’entendent pas se présenter - l’humoriste rappelle être inéligible mais vouloir «aider les gens» à le faire «un peu partout», particulièrement aux élections locales. Ils s’appuient essentiellement sur internet mais soupçonnent qu’on tentera de les faire taire. Ils montrent d’ailleurs une vidéo dans laquelle le secrétaire d’Etat PS Thierry Mandon souligne dès le 22 octobre la nécessité de vérifier que la création d’un parti para les deux hommes soit bien «conforme au droit» et un autre ministre socialiste, François Rebsamen, assure que la liberté d’expression s’arrête à Dieudonné.
Sur Dailymotion, la séquence avait été vue 171.650 fois jeudi à la mi-journée.
gauche», glisse Soral) et un primate inculte...»
Les deux hommes, qui avaient animé une «liste antisioniste» en 2009, multiplient les allusions à une «élite» juive, montrant des images rassemblant Julien Dray, Daniel Cohn-Bendit ou Jacques Attali.
Autre motivation des deux hommes: «l’incroyable promotion du livre de Zemmour nous a obligés à bouger».
«On constate que le Front national, après l’éviction de Jean-Marie Le Pen, est entré dans le système, il faut bien qu’il y ait un nouveau parti antisystème» et «ce sera nous», déclare Alain Soral, qui collectionne les condamnations pour diffamation. Marine Le Pen «a trahi les idéaux patriotes de son père», accuse Dieudonné. Après avoir tenté d’influer sur ce parti, ils font un pas de côté, disent-ils. Alain Soral pointe notamment l’eurodéputé et spécialiste de géopolitique Aymeric Chauprade, assurant qu’il les avait «sollicités» mais «dès qu’il a été élu, il a été retourné». «Il faut des méchants», ironise Dieudonné, alors «entre un nazi («de
L’écrivain assure que 90% du «Suicide français» du journaliste à succès est constitué de son propre opus «Comprendre l’empire». Mais pas ses conclusions: «Zemmour nous prépare une guerre civile» antimusulmans alors que «la question de l’islam radical est une création des manipulations américano-sionistes». Le FN, selon eux, a validé la «ligne Zemmour» afin d’accéder au pouvoir. Interrogée par l’AFP, la commission des comptes de campagne et des financements politiques a précisé qu’elle n’avait à ce stade reçu aucune demande d’agrément d’une association de financement liée à M. Soral, conformément à la procédure (loi 1988).
Le BNVCA exprime les craintes d’un retentissement antijuif en France en raison des tensions palestiniennes à Jérusalem
Le BNVCA condamne les incendies volontaires commis en Israel à la fois contre une synagogue et une mosquée
Le BNVCA exprime les très fortes inquiétudes qui lui ont été formulées par de nombreux correspondants de la communauté juive de France ,qui appréhendent que les tensions qui règnent à Jérusalem se répercutent à nouveau sur notre sol , et n’entrainent des agressions antijuives . Tous nos correspondants mettent en cause des nations européennes ,dont la France qui de façon prématurée veulent reconnaitre l’Etat virtuel de Palestine avec Jérusalem comme capitale. Ils considèrent que les émeutes qui opposent habitants juifs et musulmans en sont la conséquence.et que ces ma-
nifestations n’existaient pas du temps où les dirigeants palestiniens étaient en majorité chrétiens. Selon eux les déclarations des pays européens, leur soutien au Hamas ,leur projet déclaré de priver l’Etat juif de sa capitale unifiée au profit de la Palestine,exacerbent les passions islamistes ,incitent les arabes d’Israel, les musulmans palestiniens à commettre des attentats contre la population juive d’ Israel . Ce projet notamment initié par des élus de partis politiques français, de gauche et d’extrème gauche sans représentativité réelle de la population,ne doit pas être relayé par les grands partis républicains. Sans effet sur le terrain, il va pousser à la haine et la division. Le BNVCA invite les médias écrits parlés et télévisés à une prudence dans
la terminologie qu’ils emploieront pour rapporter les faits , sans parti pris, en veillant à n’user d’ aucune expression péjorative . Le BNVCA demande aux élus , députés et sénateurs ,à la présidente de la Commission des Affaires étrangères,au Ministre des affaires Etrangères français de renoncer à cette déclaration de reconnaissance de la Palestine sans accord de Paix entre le parties. et d’exclure définitivement de ce projet ,Jérusalem qui reste la capitale du Peuple juif tout entier . Plusieurs requérants ont le sentiment que l’Europe leur fait vivre un prolongement de la Shoa. Le BNVCA demande au Ministère de l’Intérieur de prendre en considération ces évènements et faire redoubler de vigilance, la sécurité des personnes et des biens de la communauté juive
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L’idée d’une reconnaissance de l’Etat palestinien gagne du terrain en France
La France, qui a promis de reconnaître «le moment venu» un État palestinien, voit la pression monter pour utiliser rapidement cette carte diplomatique, alors que la situation se dégrade au Proche-Orient et que tout espoir de négociations semble vain. Après les parlementaires britanniques le mois dernier, les députés, a priori le 28 novembre, et les sénateurs, le 11 décembre, vont être appelés à se prononcer sur une résolution invitant leur gouvernement à reconnaître l’État palestinien. Alors que la Suède a officiellement reconnu la Palestine fin octobre, le projet français, à l’instar du britannique, n’a pas de portée contraignante. Mais sa portée symbolique est réelle, surtout venant d’un pays qui, au sein d’une Europe paralysée, se targue d’avoir toujours eu un rôle précurseur sur le dossier israélo-palestinien. Le projet de résolution à l’Assemblée, qui, dans sa version actuelle, «invite le gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit», émane de députés du parti socialiste au pouvoir. Même si le texte ne fait pas encore totalement l’unanimité dans sa rédaction, les députés les plus proches d’Israël souhaitant par exemple que soit aussi mentionnée la reconnaissance de l’État hébreu par le mouvement islamiste palestinien Hamas, il devrait être adopté sans difficulté, y compris par une partie de l’opposition de droite. Quand et comment Depuis quelques mois, Paris a donné quelques indices que la reconnaissance de la Palestine, jusque-là envisagée comme l’aboutissement de négociations de paix, pourrait être utilisée comme un moyen de pression diplomatique.
prévalu c’est que la reconnaissance devait être liée à la négociation, mais si elle ne se produit pas ou n’aboutit pas la France doit prendre ses responsabilités», a-t-il précisé récemment à l’AFP. Or, la négociation entre Israéliens et Palestiniens a échoué au printemps dernier malgré neuf mois de navettes et d’efforts du secrétaire d’État américain John Kerry, et toute perspective de reprise des discussions semble exclue alors que la situation ne cesse de se dégrader sur le terrain. Les violences se multiplient depuis quelques jours à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, laissant craindre une troisième intifada, et la colonisation se poursuit. «Il y a un mouvement (pour la reconnaissance de la Palestine) plus important que par le passé, qui est né du fait que la situation est bloquée. Le fait qu’il y ait une démarche de la part des parlementaires (français) est un signe, comme ce qui s’est passé en Grande-Bretagne, en Suède», reconnaît M. Fabius. Samedi, en visite à Gaza, la nouvelle chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a estimé qu’il fallait un État palestinien, et affirmé qu’elle discuterait avec chacun des pays membres de l’Union européenne d’une possible reconnaissance. Dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde mardi, l’ancien président de la Knesset Avraham Burg a «conjuré» la France de «promouvoir la reconnaissance internationale d’un État palestinien, afin de pouvoir commencer des négociations justes», et de soutenir la résolution que les Palestiniens entendent soumettre prochainement à l’ONU. Ce texte demande notamment un calendrier pour la fin de l’occupation israélienne mais devrait se heurter à l’opposition américaine.
Il faudra reconnaître l’État palestinien «le moment venu», répète depuis fin août le chef de la diplomatie Laurent Fabius, dont le pays soutient sans faille la solution des deux Etats.
Israël pour sa part dénonce toute reconnaissance «unilatérale» d’un État palestinien et a vigoureusement critiqué en octobre la décision suédoise, «inutile» et «malheureuse» selon l’État hébreu.
«La question c’est quand, et comment. Il faut que cette reconnaissance soit utile à un règlement définitif du conflit. Jusqu’à présent l’idée qui a
Quelque 134 pays dans le monde, dont la Suède le 30 octobre, ont reconnu la Palestine, selon l’Autorité palestinienne.
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Attentat de la rue Copernic: l’auteur présumé mis en examen et écroué 34 ans après incendiaire commise en bande organisée», a annoncé à l’AFP son avocat, Me Stéphane Bonifassi.
Cet ancien professeur de sociologie à l’université d’Ottawa a ensuite été présenté à un juge des libertés et de la détention (JLD) qui a ordonné son placement en détention provisoire, selon une source judiciaire.
Trente-quatre ans après les faits, l’auteur présumé de l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic à Paris, le Libano-Canadien Hassan Diab, a été mis en examen et écroué samedi en France dans la foulée de son extradition du Canada. L’attentat perpétré le 3 octobre 1980, à deux pas des Champs-Elysées, avait fait quatre morts et une quarantaine de blessés. Remis la veille aux autorités françaises à Montréal, ce Libano-Canadien de 60 ans est arrivé peu avant
08H00 à l’aéroport de Roissy où il a été pris en charge par les policiers à sa descente d’avion, a-t-on appris de source aéroportuaire. Après de nombreuses formalités procédurales, il a été présenté en milieu de journée au juge antiterroriste Marc Trevidic. Conformément aux termes du mandat d’arrêt qui avait été délivré, le magistrat a mis M. Diab en examen pour «assassinats», «tentatives d’assassinats» et «destruction de biens par l’effet d’une substance explosive ou
Arrêté en novembre 2008 à la demande de la justice française, Hassan Diab, qui avait été remis en liberté en 2009 sous contrôle judiciaire au Canada, a toujours nié être impliqué dans la préparation ou l’exécution de cet attentat. «Mon client proteste de son innocence. La justice canadienne a ellemême considéré que les preuves contre lui étaient faibles. Nous allons continuer le combat mené au Canada pour que son innocence soit reconnue», a affirmé à l’AFP Me Bonifassi. Mais pour la justice française et les familles de victimes, le refus de la Cour suprême du Canada jeudi de se saisir du dossier, permettant donc son extradition, sonne comme une victoire: trois décennies après l’attentat, Hassan Diab va enfin être confronté aux éléments d’enquête qui pèsent contre
Attentat rue Copernic: «Il est important de montrer que la justice passe»
lui.
«C’est un vrai soulagement», a réagi à l’AFP le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Roger Cukierman. «Il est important de montrer que quel que soit le délai, la justice passe et qu’on ne peut pas commettre de tels attentats.» Analyses graphologiques Le président de l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT), Guillaume Denoix de SaintMarc, s’est dit «satisfait mais prudent». «Les charges sont peut-être faibles, même si nous avons accès au dossier et que nous ne le pensons pas (...) On sait que le fil est ténu donc on s’attend à tout», a-t-il déclaré à l’AFP. Premier attentat mortel commis contre la communauté juive de France depuis la Libération, l’attentat de la rue Copernic avait profondément marqué les esprits. Le vendredi 3 octobre 1980 en début de soirée, veille de Shabbat, une bombe avait explosé devant la synagogue située dans l’ouest de Paris, tuant quatre personnes - un passant,
un motard, le gardien de l’immeuble d’en face et une journaliste israélienne - et faisant une quarantaine de blessés. La police française avait tout d’abord envisagé un acte commis par l’extrême droite avant de privilégier la piste moyen-orientale. Il a fini par être attribué au Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales (FPLP-OS), un groupe radical fondé par Wadih Haddad, qui avait revendiqué des attentats et des détournements d’avion à cette même époque. Les enquêteurs français soupçonnent Hassan Diab d’avoir confectionné l’engin explosif avec une dizaine de kilos de penthrite, puis de le placer dans les sacoches d’une motocyclette achetée quelques jours plus tôt par un certain Alexandre Panadriyu, de nationalité chypriote. Ils fondent leurs soupçons sur des analyses graphologiques d’une fiche d’hôtel remplie par le même Panadriyu, une fausse identité utilisée par Hassan Diab selon les policiers français. Hassan Diab se dit victime d’une homonymie, soutenant qu’il étudiait à Beyrouth à cette époque.
Valls primé par les rabbins européens pour sa «détermination» contre l’antisémitisme
possibles pour échapper à la justice française. Il n’y a guère de doute sur sa culpabilité, il y a des expertises graphologiques, un faisceau de présomptions...», a-t-il estimé. Hassan Diab nie tout rôle dans cet attentat. Le président de l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT), Guillaume Denoix de SaintMarc, s’est de son côté dit «satisfait mais prudent». «Les charges sont peut-être faibles, même si nous avons accès au dossier et que nous ne le pensons pas (...) On sait que le fil est ténu donc on s’attend à tout», a-t-il déclaré à l’AFP.
La mise en examen de l’auteur présumé de l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic en 1980 montre que «quel que soit le délai, la justice passe», a estimé samedi le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Roger Cukierman. Hassan Diab, Canado-Libanais de 60 ans, a été mis en examen, notamment pour «assassinats», quelques heures après son arrivée en France en provenance du Canada, d’où il a été extradé. Un magistrat spécialisé devait encore se prononcer sur son éventuel placement en détention provisoire.
«C’est un vrai soulagement. Ça a une valeur symbolique très forte car c’était le premier acte terroriste contre les juifs (depuis la Libération, ndlr). Le fait que cet acte ait été impuni était douloureux», a expliqué M. Cukierman à l’AFP. «Il est important de montrer que quel que soit le délai, la justice passe et qu’on ne peut pas commettre de tels attentats», a-t-il ajouté en souhaitant que la justice passe au plus vite. «On a perdu tellement de temps. Il (Diab) a utilisé tous les moyens
«On espère que c’est la bonne piste, qu’on puisse se dire que tout ce travail n’a pas été fait pour rien. Nous n’avons rien contre Diab à titre personnel. Il faut arrêter les caricatures, ce n’est pas une affaire de vengance. Les familles veulent juste connaître la vérité», a-t-il conclu. L’AFVT souhaite elle aussi que la procédure suive désormais son cours «le plus rapidement possible, tout en prenant le temps de ne pas faire de bêtises, que ce soit fait dans le respect du droit des victimes mais aussi du prévenu». Le vendredi 3 octobre 1980 en début de soirée, une bombe avait explosé devant la synagogue de la rue Copernic, dans l’ouest de Paris, tuant quatre personnes et faisant une quarantaine de blessés.
La Conférence des rabbins européens (CER) a attribué son prix Lord Jakobovits 2014 au Premier ministre Manuel Valls pour sa «détermination exemplaire à lutter contre l’antisémitisme», a-t-on appris vendredi auprès de cette organisation. Le chef du gouvernement succède au palmarès à l’ancien président du Parlement européen et ex-Premier ministre polonais Jerzy Buzek, premier lauréat de ce prix en 2012, et à la chancelière allemande Angela Merkel, primée l’an dernier. La CER, qui est l’une des principales organisations du judaïsme orthodoxe avec quelque 700 rabbins membres dans une quarantaine de pays, salue
chez Manuel Valls une «détermination exemplaire à lutter contre l’antisémitisme (...) au moment où les vieux démons ressurgissent en Europe». Les rabbins européens entendent également récompenser sa «persévérance à défendre les libertés religieuses» et sa «proximité avec la communauté juive», qu’il a de nouveau manifestée en septembre à la synagogue de la Victoire à Paris, lors d’un discours ovationné par l’assistance. Le prix est décerné en hommage au Britannique Immanuel Jakobovits (1921-1999), qui fut le premier grand rabbin du Commonwealth à entrer à la chambre des Lords et le deuxième président de la CER.
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Un nouvel antisémitisme prospère, les vieux préjugés d’extrême droite aussi
Qui véhicule le plus de préjugés contre les Juifs ? Les résultats d’une double enquête d’opinion semblent confirmer l’hypothèse d’un «nouvel antisémitisme» dans la population musulmane, et battre en brèche l’idée d’une «normalisation» chez les sympathisants du FN. La Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), un think tank d’obédience libérale, a rendu publics vendredi de «nouveaux éclairages» sur «l’antisémitisme dans l’opinion publique française». Ils proviennent de deux enquêtes Ifop menées pour vérifier les hypothèses du rapport de Jean-Christophe Rufin sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, remis en 2004. Ce document notait, selon la Fondapol, «une diminution du rôle de l’extrême droite dans la responsabilité des violences antisémites et, en revanche, une augmentation de celui d’une frange de la jeunesse issue de l’immigration». Dix ans plus tard, «ce qui est confirmé par rapport au rapport Rufin, c’est l’émergence et l’affirmation d’un nouvel antisémitisme qui s’apprécient parmi les musulmans vivant en France», a indiqué à la presse le directeur général de la Fondapol, Dominique Reynié. Mais «cette enquête met fin pour moi à l’idée d’un parti qui s’est normalisé», ajoute le politologue, pour qui «les sympathisants du FN et ses électeurs ressemblent davantage au discours du fondateur du parti qu’au discours plus policé que sa nouvelle présidente s’efforce de mettre en scène». Ainsi, 53% des proches du FN et 49% des électeurs de Marine Le Pen en 2012 déclarent vouloir éviter un président de la République juif, contre 21% dans l’ensemble de l’échantillon. Et ils sont plus de deux fois plus nombreux que la moyenne (29% contre 12%) à ne pas être d’accord avec l’affirmation selon laquelle «il est important d’enseigner la Shoah aux jeunes générations afin d’éviter que cela se reproduise». La Fondapol relève en outre que «les musulmans répondants sont deux à trois fois plus nombreux que la moyenne à partager des préjugés contre les Juifs», tout en notant que «la proportion est d’autant plus grande que la personne interrogée déclare un engagement plus grand dans la religion».
Ainsi, 43% des Français déclarant seulement une «origine musulmane» jugent que «les Juifs ont trop de pouvoir dans le domaine de l’économie et de la finance» (25% dans la société française), contre 69% chez les croyants et 74% des pratiquants. Troisième «point d’incandescence», mais à un moindre degré, selon la Fondapol: «la mouvance du Front de gauche», au sein de laquelle «les préjugés contre les Juifs sont plus répandus» que chez l’ensemble des Français. Pas de phénomène négationniste Plus globalement, «il y a des opinions antisémites dans la société à un niveau que je trouve important», commente Dominique Reynié. Le directeur de la Fondapol prend ainsi ses distances avec d’autres analyses, notamment celles de sa consoeur de Sciences Po, Nonna Mayer, et de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), pour lesquelles les opinions hostiles aux Juifs ne progressent pas, à la différence des actes antisémites, qui ont presque doublé sur les sept premiers mois de l’année par rapport à 2013.
Les préjugés antisémites beaucoup plus marqués chez les sympathisants FN et les musulmans
sident de la République juif, contre 21% dans l’ensemble de l’échantillon. Et ils sont plus de deux fois plus nombreux que la moyenne (29% contre 12%) à ne pas être d’accord avec l’affirmation selon laquelle «il est important d’enseigner la Shoah aux jeunes générations afin d’éviter que cela se reproduise».
En revanche «il n’existe pas dans l’opinion un phénomène négationniste», se félicite le politologue, seul 1% de l’échantillon qualifiant d’»invention» le nombre de 6 millions de morts juifs lors de la Shoah. Enfin, l’antisémitisme trouve des relais dans un «trio formé par les réseaux sociaux, les forums de discussion et les sites de partage de vidéos», note la Fondapol, qui l’a vérifié dans l’analyse comparée des jugements sur l’affaire Dieudonné. La première enquête Ifop a été menée par questionnaire auto-administré en ligne du 26 au 30 septembre auprès d’un échantillon de 1.005 personnes représentatif des Français âgés de 16 ans et plus; la seconde a concerné 575 personnes de 16 ans et plus déclarant être nées dans une famille musulmane, et interviewées du 4 au 9 octobre, dans la rue «pour obtenir un groupe d’une meilleure qualité» selon Dominique Reynié. L’universitaire reconnaît toutefois que ce sous-ensemble ne constitue pas un échantillon. «Il n’est pas possible d’avoir une France musulmane en petit», a-t-il regretté.
Les préjugés antisémites sont beaucoup plus marqués parmi les sympathisants du Front national et les Français nés dans une famille musulmane que dans l’ensemble de la société, selon deux enquêtes Ifop réalisées pour la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol). Ce think tank a lancé cette double étude pour vérifier, dix ans après, les hypothèses contenues dans le rapport de Jean-Christophe Rufin sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Ce document de 2004 notait, selon la Fondapol, «une diminution du rôle de l’extrême droite dans la responsabilité des violences antisémites et, en
revanche, une augmentation de celui d’une frange de la jeunesse issue de l’immigration». Dix ans plus tard, «ce qui est confirmé par rapport au rapport Rufin, c’est l’émergence et l’affirmation d’un nouvel antisémitisme qui s’apprécient parmi les musulmans vivant en France», a indiqué lors d’une conférence de presse le directeur général de la Fondapol, Dominique Reynié. Mais «cette enquête met fin pour moi à l’idée d’un parti (le FN) qui s’est normalisé», a ajouté le politologue. Ainsi, 53% des proches du FN et 49% des électeurs de Marine Le Pen en 2012 déclarent vouloir éviter un pré-
La Fondapol relève en outre que «les musulmans répondants sont deux à trois fois plus nombreux que la moyenne à partager des préjugés contre les Juifs», tout en notant que «la proportion est d’autant plus grande que la personne interrogée déclare un engagement plus grand dans la religion». Ainsi, 43% des Français déclarant seulement une «origine musulmane» jugent que «les Juifs ont trop de pouvoir dans le domaine de l’économie et de la finance» (25% dans la société française), contre 69% chez les croyants et 74% des pratiquants. La première enquête Ifop a été menée par questionnaire auto-administré en ligne du 26 au 30 septembre auprès d’un échantillon de 1.005 personnes représentatif des Français âgés de 16 ans et plus; la seconde a concerné 575 personnes de 16 ans et plus déclarant être nées dans une famille musulmane, interviewées dans la rue du 4 au 9 octobre.
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Israël: vote préliminaire des députés contre un journal gratuit pro-Netanahyu Le Parlement israélien a procédé mercredi au vote préliminaire d’un texte visant à interdire la diffusion gratuite du quotidien Israel Hayom, totalement acquis à la cause du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Le vote a été acquis par 43 voix contre 23, et 9 abstentions. Des députés de la majorité de droite du Premier ministre ont voté pour, signe que le journal rallie les détracteurs de tous les côtés. Israel Hayom (Israël aujourd’hui en hébreu) est la création du multimilliardaire américain conservateur Sheldon Adelson, une des plus grosses fortunes du monde. M. Adelson a lancé Israel Hayom --aujourd’hui numéro un pour la diffusion en semaine-- en 2007, avec un objectif clair: soutenir M. Netanyahu, chef de la droite, redevenu chef du gouvernement en 2009. Le député de l’opposition travailliste Eitan Cabel, qui a présenté le texte, a affirmé «vouloir défendre l’existence des autres journaux», qui souffrent de la concurrence gratuite d’un «pamphlet se livrant à un culte de la personnalité digne de la Corée du Nord». Son texte prévoit qu’un journal ne peut être gratuit que pendant les six premiers mois de son existence si sa diffusion le place parmi les quatre premiers quotidiens et s’il a une distribution nationale. Pour le ministre des Renseignements
Youval Steinitz, un proche de M. Netanyahu, la proposition est un texte «antidémocratique». L’arrêt de la gratuité d’Israel Hayom est tout sauf acquis malgré le vote de mercredi.
Pour les Dirigeants Expatriés Israël est la Destination Low-cost
Avant d’entrer en vigueur, le texte doit passer par une commission parlementaire présidée par le député Yariv Levin, lui aussi proche de M. Netanyahu. Il doit ensuite être voté en trois lectures par le Parlement. Israel Hayom rafle une bonne partie du marché de la publicité et des annonces légales et contribue ainsi à la crise des grands quotidiens nationaux payants.
Les Israéliens peuvent certes se plaindre au sujet du coût élevé de la vie, mais si vous êtes cadre dirigeant expatrié, déménager pour un emploi en Israël est une aubaine. C’est le résultat d’une étude menée par le cabinet d’avocats Herzog Fox & Neeman en partenariat avec l’entreprise Relocation Jobs, qui aide les multinationales en matière d’emploi en Israël. L’étude a comparé Israël à Hong Kong, Londres et à la Californie pour évaluer le coût de l’emploi pendant un an d’un PDG marié avec deux enfants scolarisés. Selon les résultats, Israël a les coûts les plus bas, mais aussi les impôts les plus élevés. La raison principale de l’attraction du pays réside dans le faible coût des salaires (salaire brut et avantages sociaux) – qui, pour un PDG dont la rémunération avant impôt s’élèverait à 200.000 dollars, coûterait à son employeur $ 272,000. À Hong Kong, les charges atteignent $ 402,000.
Étonnamment, le coût du logement est également relativement faible en Israël, en comparaison à des endroits comme Londres et Hong Kong. D’autre part, le coût de la vie à Hong Kong est supérieur avec $ 6100 par mois contre $ 4900 en Israël. A l’inverse, travailler à Londres ne vous reviendrait « qu’à » $ 4600 et $ 4300 en Californie. L’expatriation en Israël a beaucoup changé ces dernières années. En 2005, la société Relocation Jobs s’attachait principalement à accompagner les dirigeants israéliens dans leur installation aux États-Unis et en Europe. Durant cette période quelque 2.500 chefs d’entreprise et cadres de direction ont travaillé à l’étranger pour un coût moyen pour leur société de $ 500,000 par an. La crise financière de 2008-09 a entraîné les entreprises à réduire leurs coûts de gestion de leurs opérations
à l’étranger et ce en multipliant les voyages d’affaires à l’inverse des installations à moyen terme. Les cadres célibataires ou ceux ayant des enfants trop jeunes pour être scolarisés étaient également privilégiés pour toute décision d’expatriation. Son coût moyen a d’ailleurs chuté à $ 280 000 par an. Au cours de cette période de crise seulement 1.200 cadres dirigeants ont été envoyés à l’étranger, beaucoup d’entre eux en Inde, en Afrique, au Brésil ou au Mexique. Pendant la période postérieure à la crise financière, le nombre d’expatriés israélien a de nouveau augmenté mais seulement 20% d’entre eux ont été affectés à des postes aux États-Unis ou en Europe; la majorité s’est installée dans des pays en développement et notamment en Chine, en Thaïlande, à Hong Kong et à Singapour. Avner Myers
L’information en provenance d’Israël
Arabes d’Israël : ce qui a changé durant la dernière décennie
La révolte actuelle des citoyens arabes d’Israël rappelle les émeutes de 2000. Quatorze ans après, leur intégration sociale s’est-elle améliorée ? Depuis quelques semaines, la violence n’implique pas seulement des Palestiniens de la Cisjordanie ; elle s’étend aussi aux Arabes d’Israël. Le scénario est connu : il est le même qui s’est déjà produit en septembre 2000. Une tension sur le Mont du Temple ou un policier qui dégaine son arme trop rapidement : il n’en faut pas davantage pour élever des barricades et affronter les forces de l’ordre. Le malaise des citoyens arabes d’Israël n’est pas nouveau ; il dure depuis 66 ans, avec des hauts et des bas. En 2014 comme en 2000, leur soulèvement est le symptôme d’un mal de vivre d’une communauté qui est écartelée entre sa nationalité israélienne et sa solidarité avec le peuple palestinien. Il faut se rendre à l’évidence : la minorité arabe a du mal à trouver sa place dans la société israélienne. C’est le président israélien lui-même, Reouven Rivlin, qui déclarait il y a quelques jours : « Nous devons être honnêtes et admettre que le secteur arabe d’Israël souffre de discrimination depuis des années ». Quatorze ans après les évènements violents de septembre 2000, les chiffres officiels ne montrent que très peu d’amélioration dans le sort des citoyens arabes : les écarts socio-économiques entre Arabes et Juifs ne se sont pas réduits, ou presque pas. L’ÉCART SOCIO-ÉCONOMIQUE SUBSISTE Dans la plupart des domaines de la vie quotidienne et de l’activité économique, les citoyens arabes sont encore à la traîne de la moyenne nationale. Leur retard est important dans trois domaines principaux : l’éducation, l’emploi, et le niveau de vie. En voici quelques illustrations : SALAIRE – En 2013, un salarié arabe gagnait encore 36% de moins en moyenne qu’un salarié juif (9.566 she-
kels pour un juif contre 6.076 shekels pour un arabe) ; les écarts de salaire reflètent les différences de formation, de métiers, de responsabilité, etc. ÉTUDES – Le niveau d’éducation s’élève mais le retard subsiste : les Arabes d’Israël représentent 21% de la population israélienne, mais ils sont seulement 12% des étudiants israéliens. PAUVRETÉ – Selon le dernier rapport officiel sur la pauvreté, 54% des familles arabes vivent en dessous du seuil de pauvreté contre 15% des familles juives. EMPLOI – Les Arabes sont plus nombreux dans les emplois d’ouvriers non spécialisés (14% d’entre eux) que les Juifs (7% d’entre eux) ; en revanche, ils ont moins nombreux à occuper des postes de direction (2%) que les Juifs (8%). Dans la fonction publique, seulement 8% des fonctionnaires israéliens sont arabes. CHÔMAGE – Le taux de chômage est toujours plus élevé parmi la communauté arabe (8%) que parmi les juifs (6%). INFRASTRUCTURES – Le secteur arabe souffre d’une pénurie d’infrastructures dans de nombreux domaines : routes, santé, écoles, industrie, agriculture, etc. NIVEAU DE VIE – Les villes arabes figurent toujours au bas de l’échelle des villes israéliennes classées selon le niveau de vie de leurs habitants. SANTÉ – Les conditions de vie médiocres et l’insuffisance des services médicaux dans les localités arabes perpétuent les écarts entre Juifs et Arabes : l’espérance de vie des arabes (78 ans) est inférieure de trois ans à celles des juifs (81 ans). De même, le taux de mortalité infantile est trois fois plus élevé chez les arabes (6,5 pour 1000 naissances) que chez les juifs (2,3 pour 1000 naissances). La plupart des écarts actuels trouve leur origine dans la politique des gouvernements israéliens successifs qui, à l’exception des années 1993-1995, ont toujours beaucoup moins investi dans le secteur arabe que juif. QUELQUES AVANCÉES Certes, quelques progrès ont été réali-
sés par les Arabes d’Israël au cours de la dernière décennie, notamment dans le domaine de l’éducation. ÉDUCATION – Aujourd’hui, le nombre médian d’années d’études chez les Arabes et les Juifs est identique (12 ans). De même, le taux réussite au bac parmi les Arabes se rapproche de celui de Juifs ; quant à la proportion d’Arabes dans l’enseignement supérieur, elle va en croissant. VILLES – Les dotations du ministère de l’Intérieur aux budgets des municipalités sont plus équilibrées aujourd’hui qu’elles ne l’étaient il y a une décennie. LA LEÇON DE 2000 Après les heurts violents de septembre 2000, qui avaient fait 12 morts parmi les citoyens arabes, une commission d’enquête officielle avait été mise en place pour évaluer les responsabilités respectives des protagonistes, manifestants arabes et police israélienne. Dans un rapport de 830 pages, la commission présidée par le juge de la Cour Suprême Theodore Orr, s’élevait contre la discrimination dont les arabes sont victimes : « L’un des objectifs principaux de l’État doit être d’atteindre une véritable égalité pour les citoyens arabes. La discrimination contredit le droit fondamental à l’égalité qui, de l’avis général, est inscrit dans le droit de tous les individus à la dignité humaine. En conséquence, il est dans l’intérêt de l’État d’œuvrer à effacer la tache de la discrimination à l’encontre de ses citoyens arabes sous toutes ses formes et tous ses modes d’expression ». La leçon des heurts de 2000 ne semble pas avoir été retenue : l’intégration des citoyens arabes passe d’abord par la réduction des écarts socio-économiques avec les citoyens juifs. C’est lorsque les Arabes se sentiront partie intégrante de la société israélienne qu’ils cesseront de s’identifier à la cause palestinienne. Jacques Bendelac (Jérusalem)
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La guerre à Gaza a fait chuter le PIB israélien
La récente guerre dans la bande de Gaza a provoqué une chute du Produit intérieur brut (PIB) israélien au troisième trimestre 2014, la plus importante baisse enregistrée depuis plus de cinq ans, ont annoncé des responsables dimanche. Entre juillet et septembre, le PIB israélien a perdu 0,4%, par rapport au trimestre précédant selon le Bureau central des statistiques, qui pointe du doigt la guerre entre Israël et les groupes armés palestiniens, notamment le Hamas, du 8 juillet au 26 août.
Il s’agit de la première baisse trimestrielle enregistrée depuis début 2009, a déclaré à l’AFP une porte-parole de cet organisme. Israël avait mené, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, une opération militaire («Plomb dur-
ci») dans la bande de Gaza. Le ministère des Finances israélien a déclaré avoir prévu que la croissance économique 2014 serait affectée par la guerre. «L’économie israélienne est restée stable, en partie grâce aux mesures prises par le ministère en 2013-2014, nous pensons donc qu’il s’agit d’un résultat ponctuel et non d’une tendance à long terme», a déclaré le ministère dans un communiqué. Les prévisions de croissance, de 2,4% en 2014 et 2,8% en 2015, n’ont pas été modifiées, a précisé le ministère. En 2013, la croissance économique israélienne a atteint 3,2%.
Développement Économique d’Israël vers l’Inde et la Chine pays appartenaient à des camps op-
Israël est le plus grand fournisseur de technologie et d’équipements militaires de la Chine, après la Russie. La Chine est également le troisième plus grand partenaire commercial d’Israël, avec un volume commercial annuel de 10 milliards de dollars. La Chine bénéficie de l’expertise d’Israël dans les domaines de la technologie militaire, de l’énergie solaire, de l’irrigation et de la désalinisation de l’eau de mer. En 2013, la Chine a remporté un appel d’offres de deux milliards de dollars pour la construction du chemin de fer stratégique « Med-Red », reliant le port d’Ashdod à Eilat. Un centre de recherche conjoint de 300 millions de dollars a également été établi entre l’université de Tel-Aviv et celle de Tsinghua. Israël a aussi approfondi ses liens stratégiques avec l’Inde. Les deux
posés pendant la guerre froide, l’Inde s’étant alignée sur l’Union soviétique. La rivalité indo-pakistanaise et la propagation du terrorisme islamique poussèrent l’Inde à se tourner vers Israël pour son expertise militaire et technologique. Aujourd’hui, l’Inde est le plus grand marché militaire d’Israël — représentant près de la moitié du total des exportations militaires — et le deuxième plus grand partenaire commercial asiatique, après la Chine. Le gouvernement indien vient de décider d’acheter du matériel militaire et des technologies à Israël pour une valeur de 13,1 milliards de dollars, rejetant une offre concurrente américaine. Avec sa stagnation économique chronique, le Japon comprend maintenant que sa croissance dépend moins du pétrole arabe que des technologies israéliennes. Le Japon achète massivement des technologies israéliennes pour la cyber-sécurité, les applications mobiles et la robotique. Albert Soued Source: http://www.tel-avivre.com/
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Mauvaise Note : L’inégalité entre La Croissance économique recule de 1,4% en Israël. les sexes en Israël demeure Depuis que le Forum économique mondial a officiellement commencé à suivre l’inégalité des sexes dans le monde entier en 2006, Israël a chuté de 30 points, avec un glissement constant sauf trois années.
Baisse de 0,6% du PIB
Les pays nordiques sont en tête pour la promotion de l’égalité des sexes. Depuis de nombreuses années, l’Islande, la Finlande, la Norvège, la Suède et le Danemark occupant les cinq premières places.
Après un bref répit en 2013, Israël a glissé vers le bas dans les chiffres du rapport 2014 sur l’inégalité entre les sexes du Forum économique mondial, baissant de 12 places pour arriver en 65ème position. Malgré le glissement, Israël est reste en tête pour Moyen-Orient, le Koweït étant le pays le plus proche dans la région, avec un classement général de 113. Israël a également augmenté en atteignant la 49ème place (sur 136 pays) contre 57 l’année dernière pour « l’émancipation politique » et a sauté de 82 à 49 pour « le niveau de scolarité. » Cependant selon l’enquête de 2014, le pays a chuté de 34 points pour occu-
per la 90ème place dans « la participation économique et les possibilités », un des principaux indicateurs de l’écart global entre les sexes, et arrive avant-dernier (130) en ce qui concerne « l’égalité des salaires pour un travail similaire». Pour tenter d’expliquer la disparité entre les classements des «années de scolarité» et «les opportunités dans la participation économique », le rapport suggère que dans la plupart des économies developpées du Moyen-Orient, y compris Israël, tandis que les femmes peuvent être généralement plus instruites que les hommes, elles ne sont pas intégrées de manière adéquate dans l’économie afin de récolter les fruits de cet investissement.
Les Etats-Unis ont grimpé de trois positions en atteignant la 20ème place, grâce à un rétrécissement dans l’écart de salaire et plus de femmes occupant des postes politiques. Klaus Schwab, le fondateur et président exécutif du FEM, a déclaré dans un communiqué que « l’égalité des sexes est évidemment nécessaire pour des raisons économiques. Seules les économies qui ont un accès complet à tous leurs talents resteront compétitives et prospéreront ». Le Yémen, le Pakistan et le Tchad figurent en bas de l’échelle, qui classent les pays sur la base de statistiques gouvernementales dans quatre catégories : la santé et la survie, l’accès à l’éducation, les opportunités économiques et la participation politique. Source: i24News (Copyrights)
Euro de Football: Vers une Qualification Historique d’Israël
Facile vainqueur de la Bosnie-Herzégovine (3-0), Israël a pris la tête du groupe B devant le pays de Galles. L’équipe de Safet Susic, quant à elle, est au plus mal. Israël s’est imposée logiquement à domicile face à la Bosnie-Herzégovine (3-0), ce dimanche soir, dans le cadre des qualifications à l’Euro 2016. La sélection d’Eli Guttman a pris les devants sur une réalisation de Vermouth, dont la frappe déviée a surpris Begovic (36e). Damari, juste avant la pause, a permis aux siens de creuser l’écart en remportant son duel face au
gardien bosnien (45e). Les ennuis ont continué au retour des vestiaires pour la formation de Safet Susic, Sunjic ayant été expulsé pour avoir annihilé une occasion de but (48e). Et, à vingt minutes du terme de la rencontre, Zahavi, bien lancé par Damari, a trompé du gauche Begovic, qui n’a pu que toucher le ballon. La Bosnie avant-dernière de son groupe Présente lors du dernier Mondial, la Bosnie-Herzégovine, avant-dernière du groupe B avec deux points en
quatre journées, risque bien de manquer la compétition en France. Tout va bien en revanche pour Israël, leader de son groupe avec trois victoires en autant de rencontres. Pour son prochain match le 28 mars, Israël recevra son dauphin, le pays de Galles. En cas de succès, elle s’ouvrirait en grand le chemin pour décrocher sa première qualification pour un Championnat d’Europe. S. Bu. L’Équipe. Copyrights
La croissance économique israélienne connait un ralentissement au troisième trimestre pour la première fois en cinq ans. Cette baisse coïncide avec l’opération militaire “Bordure protectrice” à Gaza, qui a duré deux mois l’été dernier, et qui a coûté à l’Etat hébreu plus de 2.5 milliards de dollars. Pour la période juillet-septembre, la croissance économique israélienne a reculé de 1.4% et est passée dans le négatif pour la première fois en cinq ans. A titre de comparaison, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 3,2% et de 2,2% pour les deux premiers trimestres de 2014.
provoqué un ralentissement de la production, une réduction de la consommation et a fait beaucoup de mal au tourisme. Ces paramètres ont conduit à une baisse de 0,6% du PIB annuel et fait augmenter les dépenses du gouvernement de 3,1%. Le tourisme, qui a toujours compté comme une part très importante de l’économie israélienne surtout pendant l’été, a souffert d’une baisse vertigineuse de 31,1%. Les dommages semblent être durables, car même en Octobre, deux mois après la fin de la guerre, le ministère du Tourisme fait état d’une baisse de 19% par rapport à l’an passé. Source: i24News (Copyrights)
Mais la guerre de 50 jours à Gaza a
Après Sodastream, l’Israélien Wix se Paye le Super Bowl
La société Wix, développeur de plate-forme de site web, basée à Tel Aviv, a déclaré la semaine dernière qu’elle fera de la publicité pour la première fois sur les ondes américaines à l’occasion du Super Bowl en Février. Le spot de 30 secondes, qui doit encore être produit, devrait coûter la modique somme de 4 millions de dollars. La raison est très simple: la compétition de football US bat chaque année des records d’audimat. En 2014 111 millions de téléspectateurs ont pu découvrir en direct les bienfaits de l’israélien SodaStream d’Israël qui n’a pas hésité à sortir son chéquier pour
communiquer pendant le show sur son distributeur de boissons à domicile. Wix, qui revendique plus de 55 millions de clients, est entré en bourse l’an passée et depuis coté au Nasdaq. Au cours des 9 premiers mois de l’année, la société a enregistré des revenus de 101 millions $, des chiffres en hausse 80% par rapport à 2013. Il y a deux semaines, Wix a annoncé le lancement avant la fin de l’année, d’une plateforme de e-commerce aux entreprises souhaitant commercialiser leurs produits en ligne. Avner Myers
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Netanyahou : « nous vaincrons le terrorisme encore et encore »
Le Hamas pourrait renouveler ses tirs de roquettes à partir de Gaza, en signe de soutien aux Palestiniens de Cisjordanie, a estimé une source sécuritaire israélienne mardi. Les forces de sécurité israéliennes sont en état d’alerte, se préparant à la possibilité que les violences se poursuivent pendant encore quelques jours. Une vague de violences a embrasé les rues du pays ces derniers jours, alimentée par trois attaques terroristes et des affrontements permanents entre
les forces de police et des émeutiers arabes. Jets de pierres et cocktails Molotov sont devenus quotidiens à Jérusalem ainsi que dans certains villages arabes du nord au sud de l’Etat hébreu. Par ailleurs, deux Palestiniens ont poignardé à mort un soldat de 20 ans et une jeune Israélienne dans des attaques distinctes (la première à TelAviv et la seconde à Alon Shvut), se qui alimente encore le cycle des violences.
Suha Arafat: « Le Hamas prend les Israël: Livni reporte le vote du projet de loi sur l’«Etat juif» habitants de Gaza en Otage ! »
«Il est irresponsable de débattre sur cette loi, au vue des tensions actuelles» (Peri, ministre des Sciences)
La ministre israélienne de la Justice, Tzipi Livni, a décidé de reporter le vote sur le projet de loi controversé qui vise à définir Israël comme «Etat juif et démocratique», qui devait se tenir dimanche lors du omité ministériel, rapporte le site israélien Ynet. Le projet de loi, connu sous le nom de «Loi sur la nationalité», vise à inscrire dans les Lois fondamentales d’Israël la notion d’Etat-nation du peuple. Livni a ainsi décidé d’accepter la demande du ministre des Sciences Yaacov Peri de reporter le vote, qui qualifie le projet de loi de «dangereux».
«La situation explosive dans le secteur arabe en ce moment a déjà provoqué des affrontements violents et fait des victimes. Débattre aujourd’hui de «la loi sur la nationalité» est irresponsable», a déclaré Peri lors de la réunion du comité.
Livni a déclaré qu’il y avait des propositions de projet de loi similaires, et qu’un comité mixte formulera des propositions sur cette question à l’avenir. «Je ne renoncerai pas à la démocratie, je continuerai à me battre pour qu’Israël soit à la fois un Etat juif et une démocratie, ce qui est la base pour le sionisme», a déclaré Livni suite à l’annonce du report du vote.
Plus tôt dans la journée, le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait apporté son soutien au projet de loi porté par le député du Likoud Zeev Elkin, précisant cependant que des changements devaient être apportés au texte avant qu’il soit homologué. La loi, qui stipule que l’hébreu est la langue nationale et supprime le statut de l’arabe comme langue officielle, lui octroyant un «statut spécial», devrait provoquer une tempête aussi bien au sein de la coalition, qu’au parlement, où les députés de gauche ont vivement critiqué le projet de loi. Le projet de loi controversé fera cependant, «l’objet de nombreux changements et discussions», a souligné M. Netanyahou.
«L’Etat d’Israël est l’Etat national du peuple juif» «L’aspect juif de l’Etat trouve son expression dans le fait d’être le seul et unique Etat national du peuple juif, avec un drapeau, un hymne national et le droit du peuple juif à venir vivre ici», a déclaré le Premier ministre. «Il faut donc maintenant équilibrer notre système judiciaire, qui reconnaît l’aspect démocratique, et qui doit maintenant que nous sommes l’État national du peuple juif «, a-t-il ajouté. Netanyahou a ajouté que la loi «clarifiera le fait que l’Etat d’Israël est l’Etat national du peuple juif, tout en assurant l’égalité des droits pour tous
ses citoyens». Les députés de l’opposition ont exprimé leur indignation devant cette proposition de loi. Le parti Balad (part nationaliste arabe) a déclaré qu’il s’agissait d’»une initiative extrêmement dangereuse que pourrait établir un contrôle de la majorité juive sur la minorité arabe et ouvrir la voie à la promulgation de lois racistes et discriminatoires à l’encontre des citoyens arabes, sans contrôle judiciaire». Pour le député Dov Khenin du parti Hadash (liste judéo-arabe), le projet
de loi est «une initiative provocatrice» qui «ne fait progresser ni le dialogue, ni l’égalité». Le projet de loi stipule qu’»Israël est le foyer national du peuple juif, qui répond à son désir d’auto-détermination». Les notes explicatives du projet précisent que malgré le large consensus dans l’opinion publique israélienne sur la définition d’Israël en tant qu’Etat juif, l’idée que l’Etat d’Israël est le foyer national du peuple juif n’a jamais été inscrite dans les Lois fondamentales de l’Etat.
La veuve de Yasser Arafat, Suha, vient de déclarer que « nous devons nous exprimer clairement pour la reconnaissance d’Israël. Personne ne peut doute de son existence ! » Suha a fortement attaqué le Hamas, qui mène de nombreuses attaques contre le Fatah, tant en Judée-Samarie qu’à Gaza. « Le Hamas a pris les habitants de la
bande de Gaza en otage, » dit-elle. « Quand je vois ce qui se passe à Gaza, c’est juste un génocide. Cette génération a grandi avec violence, sans éducation, avec seulement un espoir d’émigrer. » «Ce qui est incroyable, c’est à quel point la bande est devenue un Etat islamique », a déclaré Suha. Par Nisso Amzar