Israël Actualités n°329

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GRATUIT - Numéro 329 - Edition du 23 Décembre au 29 Décembre

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël

La France dans le bourbier terroriste !

Voilà la France prise à son propre piège en voulant être plus royaliste que le roi ... en voulant donner des leçons à Israël sur la façon de se comporter contre les terroristes (notamment du Hamas), en voulant mettre Israël au pied du mur, en votant la reconnaissance de l’État de Palestine avec les alliés du Hamas et Mahmoud Abbas ... La France a laissé entrer le loup dans la bergerie en ne condamnant pas fermement les actes commis en Israël. Aujourd’hui, nous déplorons deux attentats successifs en France. L’un à Joué-les-Tours contre des policiers (trois blessés dont deux graves) et l’autre à Dijon contre des piétons (11 personnes blessées dont deux grièvement sous les cris de Allah Akbar). Arrêté après les faits, l’auteur de l’attentat a revendiqué l’attentat pour venger les enfants de Tchtchenie. Cela ne vous rappelle pas un certain Mohamed Merah ? Mais combien, en France, y-a-t-il de Mohamed Merah ? Près de 1 200 djihadistes français se battent en Syrie pour le compte de l’État islamique d’après une prévision du gouvernement. Combien sont-ils réellement en France ? Combien y-at’il de loup solitaires ? Avant, nous disions que les Juifs ne se sentaient pas en sécurité. Aujourd’hui, c’est la France entière ! Après les écoles

Edition du 23 Décembre au 29 Décembre

Prochaine Edition le 6 janvier 2015

juives, les synagogues, protégées par la police, c’est à la police et à la gendarmerie de devoir être protégés ? Nous allons maintenant mettre des policiers pour protéger les policiers ? Et des gendarmes pour protéger des gendarmes ? Quelle merveille ! Aujourd’hui, je dis que la France à peur. Oui, la France toute entière a peur. Il est temps de faire appliquer la loi là où elle doit être appliquée, de rentrer dans les mosquées, là où les prêches contre la République sont continuellement prononcés contre la France et contre les Juifs en appelant au djihad. Le président et son gouvernement, au lieu de vouloir faire passer une loi pour donner le droit de vote aux étrangers, devraient déjà mettre en place la loi républicaine. La France a peur et les Français se refugient dans le vote pour le Front National. D’après les dernières estimations, à l’occasion des prochaines élections qui auront lieu en mars, sachant que le Front National est déjà le premier parti de France, celui-ci risque d’atteindre encore un nouveau record. Certains sondeurs prédisent un FN à plus de 30 % ... Cela laisse songeur ... et fait très peur. Entre le choléra et la peste, que faut-il faire ? Alain Sayada

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L’information en provenance d’Israël Edition du 23 Décembre au 29 Décembre

Pascal ELBE, Guila et Patrick BRAOUDE et Michel BOUJENAH se mobilisent pour ANTISEMITOX

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Un génocide est en cours

Jeudi 18 décembre, après avoir allumé en famille ma Hanoukia, je me suis rendu à Sarcelles afin de témoigner, au nom de Crif et de la communauté Juive, notre solidarité avec les Chrétiens d’Orient. Plus de 1300 personnes étaient réunies pour apporter leur soutien aux dizaines de milliers de chrétiens d’Irak qui sont asservis, opprimés et assassinés par les islamistes de l’État islamique. Les témoignages et les images se sont succédés montrant l’horreur de ce drame que subissent ces populations contraintes de choisir entre la conversion ou la mort. Les hommes sont massacrés, les femmes violées et des fillettes vendues comme esclaves. Pour ceux qui choisissent de résister une seule solution: l’ éxode et la fuite. Des images fortes et sans filtre, nous montrent des hommes des femmes et des enfants abandonnés. Ils hurlent leur colère et leur désespoir à un monde qui reste sourd, aveugle, muet et impuissant face à l’horreur. Toutes ces images m’ont profondément choqué. Nous savons trop, nous le peuple juif, ce que veut dire être seul et abandonné !

Une fois encore, personne ne peut feindre d’ignorer ce génocide qui progressivement fait disparaître les chrétiens d’Orient. Personne ne peut ignorer les agissements de ces assassins du Daech qui cherchent à accomplir leur guerre sainte et l’islamisation du monde. Personne ne peut douter de leur volonté d’asservir la planète et de la soumettre à la charia.

grand pour attendre ! Les visages et les regards des hommes des femmes et les enfants d’Irak menacés en disent beaucoup plus que tous les discours. Ils ont peur ! Ils scrutent le ciel, ils tremblent et supplient le monde de réagir avant qu’il ne soit trop tard. Un génocide est en cours !

Au nom d’un dieu guerrier et meurtrier, ils envahissent et tuent tous les infidèles. Ils ne reculent devant rien et massacrent tous ceux qui leurs résistent ou cherchent simplement à vivre leur foi dans la sérénité et la tolérance.

Les victimes, qui se comptent aujourd’hui par dizaines de milliers, méritent d’occuper plus d’espace dans les médias.

Chaque jour, la liste de leurs crimes s’ allonge. Ces derniers jours, après l’exécution de 131 enfants dans une école au Pakistan, ils poursuivent leur chemin et partout des adeptes de ce Djihad sont prêt à agir!

En cette période de Hannouka, qui nous raconte le miracle et la victoire des Maccabim sur les Grecs qui cherchaient à éliminer le peuple juif, prions et agissons afin que la Lumière triomphe des ténèbres et de l’obscurantisme.

Nous l’avons vu encore Samedi 20 décembre, avec l’attaque en France, au cri de «Allah Ou Akbar» d’un commissariat de police. Face à cette menace la réponse doit être ferme et plus forte. L’action des forces alliées en Irak et en Syrie beaucoup plus intense. Le danger est trop

Fermer les yeux et se boucher les oreilles n’éloignera pas le danger.

Telle la sentinelle le peuple juif n’a pas le droit de se taire ni de sommeiller. Il doit rester éveillé face à tous les dangers. Gil Taieb


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Soutien égyptien à la L’Europe «n’a rien appris» de l’Holocauste résolution palestinienne au Conseil de sécurité de l’ONU

L’Egypte a affirmé son «plein» soutien à la résolution palestinienne soumise mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU sur un projet d’accord de paix avec Israël, à l’occasion d’entretiens samedi au Caire du principal négociateur palestinien Saëb Erakat, selon un communiqué officiel. Le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukri a eu des entretiens à propos de cette résolution avec M. Erakat et apporté le «plein soutien» de l’Egypte «aux choix des Palestiniens et de leur direction» et à leur recours devant le Conseil de sécurité, selon ce communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères. Mercredi, la Jordanie, seul pays arabe au Conseil, a présenté un texte palestinien qui réclame un accord de paix global avec Israël dans un délai de douze mois et le retrait israélien des Territoires occupés avant la fin 2017. Les Palestiniens se disent cependant prêts à l’amender pour échapper à un veto américain.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mercredi que les Européens semblaient n’avoir rien appris de l’Holocauste, après une décision du Tribunal de l’Union européenne de retirer le Hamas palestinien de la liste noire de l’UE. Le département d’Etat a confirmé jeudi que les Etats-Unis ne soutiendraient pas en l’état la résolution palestinienne soumise mercredi. Washington a affirmé que «les Palestiniens comprenaient» son objection. Les Etats-Unis ont échoué à relancer en avril les négociations directes entre Israël et les Palestiniens, et la récente tournée diplomatique de leur chef de la diplomatie John Kerry n’a pas abouti à une percée. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en pleine campagne pour les élections anticipées du 17 mars, a rejeté une nouvelle fois jeudi tout ultimatum.

«Au Luxembourg, le Tribunal de l’UE a retiré de la liste d’organisations terroristes le Hamas qui a commis d’innombrables crimes de guerre et d’innombrables actes terroristes», a indiqué M. Netanyahu dans un communiqué de son bureau. «Il semble que beaucoup trop (de gens) en Europe, où six millions de juifs ont été massacrés, n’ont rien ap-

pris», a-t-il soutenu.

liste en décembre 2001.

«Mais nous en Israël, nous avons appris. Nous continuerons à défendre notre peuple et notre Etat contre les forces de la terreur, de la tyrannie et de l’hypocrisie», a ajouté le Premier ministre au début d’une rencontre à Jérusalem avec la sénatrice républicaine Joni Ernst.

Le Conseil européen a trois mois pour prendre une nouvelle décision de gel des fonds, ou deux mois pour se pourvoir en appel auprès de la Cour de justice de l’UE contre cette décision, a ajouté le Tribunal de l’UE.

Le Tribunal de l’UE, saisi par le Hamas, a annulé mercredi pour vice de procédure l’inscription du mouvement palestinien sur la liste des «organisations terroristes» de l’UE, tout en maintenant temporairement le gel de ses avoirs en Europe. L’UE avait inscrit le Hamas sur cette

nité», lit-on dans un communiqué publié à Prague.

L’Egypte avait parrainé fin août un accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et une délégation palestinienne qui a mis fin à 50 jours d’une guerre qui a fait plus de 2.140 morts côté palestinien, en majorité des civils, et plus de 70 côté israélien, quasiment tous des soldats.

«Le régime instauré et incarné par Vladimir Poutine ne respecte pas les accords internationaux, fait preuve d’agressivité à l’extérieur et occupe par la force le territoire d’un Etat voisin», poursuit le texte. Ces commémorations comprendront le forum «Let My People Live» à Prague et un acte de piété dans l’ancien ghetto nazi de Terezin (ex-Theresienstadt) auquel ont été invités des représentants de 47 pays.

Elie Wiesel, 86 ans, issu d’une famille juive hongroise et rescapé du camp de concentration nazi d’Auschwitz, a consacré une large partie de sa vie et de son oeuvre à l’étude de la Shoah et à la lutte contre l’indifférence et l’injustice. «Nous reconnaissons tous l’apport et l’engagement du professeur Elie Wiesel en faveur de la défense des valeurs humaines et de la vie», a déclaré à

l’AFP le vice-président de l’établissement, le père Jozef Stala. La décision, prise par le Sénat de l’Université pontificale le 15 décembre, suite à l’initiative de la faculté de philosophie, avait fait l’objet d’un accord préalable de la Congrégation pour l’éducation catholique à la Curie romaine. «Nous serions honorés si le professeur Wiesel pouvait venir en personne à Cracovie pour se voir remettre le doctorat avec tout le cérémonial qui lui est dû, mais cela dépendra de son état de santé», a indiqué le père Stala.

Plus tôt dans la journée, Benjamin Netanyahu avait exigé que l’UE replace «immédiatement» le Hamas sur sa liste des «organisations terroristes». Le Hamas s’est en revanche félicité de la décision de l’en retirer.

Auschwitz: la communauté juive tchèque hostile à la venue de Poutine à Prague

Elie Wiesel fait docteur honoris causa par l’Université pontificale de Cracovie

L’Université pontificale Jean Paul II de Cracovie, en Pologne, a décidé de décerner à l’écrivain Elie Wiesel, prix Nobel de la paix 1986, le titre de docteur honoris causa, a-t-on appris vendredi auprès de l’établissement.

Après cette décision, la Commission européenne a indiqué que l’UE «considère toujours le Hamas comme une organisation terroriste».

La Fédération des communautés juives tchèques s’oppose fermement à l’éventuelle venue du président russe Vladimir Poutine à Prague en janvier, pour des cérémonies du 70e anniversaire de la libération du camp de concentration nazi d’Auschwitz, a-t-on appris samedi à Prague. Invité par son homologue tchèque Milos Zeman, le chef de l’Etat russe n’a

jusqu’à présent ni confirmé ni infirmé sa présence aux commémorations organisées par le Congrès européen juif, les 26 et 27 janvier à Prague et à Terezin (Theresienstadt). La Fédération des communautés juives tchèque «considère comme inopportune la visite du président Poutine à Prague à l’occasion de la Journée de mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’huma-

De nombreux responsables ont confirmé leur présence à ces commémorations, dont le chef de la Commission européenne Claude Juncker et les présidents ou vice-présidents des Parlements de 23 pays. Le président ukrainien Petro Porochenko devrait également y assister. Le président américain Barack Obama s’est excusé et ne s’y rendra pas. Quelque 1,1 million de personnes, dont environ un million de Juifs de différents pays d’Europe, ont péri entre 1940 et 1945 dans le camp d’Auschwitz-Birkenau installé par l’Allemagne nazie dans le sud de la Pologne occupée.


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Le Canada exhorte l’UE à «réinscrire» le Hamas sur sa liste terroriste

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Hamas: l’UE doit maintenir ses sanctions, pas de changement pour les Etats-Unis

de son point de presse quotidien, que son ministère se penchait «avec attention» sur la décision de la justice européenne. Elle a toutefois reconnu que «les sanctions de l’UE contre le Hamas restaient en place en attendant la décision de l’UE de faire appel». Le Tribunal de l’UE ne s’est pas prononcé sur le fond, mais en fonction d’un vice de procédure. Mais sa décision pourrait mettre l’Europe en porte à faux, alors qu’elle a l’ambition de contribuer à la relance du processus de paix israélo-palestinien.

Le gouvernement canadien a exhorté l’Union européenne à «réinscrire» le groupe islamiste palestinien Hamas sur sa liste «terroriste», après que la justice européenne a ordonné mercredi son retrait en raison d’un vice de procédure. «Nous sommes vivement préoccupés par la décision du Tribunal de l’Union européenne d’annuler, pour des motifs liés à la procédure, les mesures contre le Hamas», a déclaré le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird. «Nous exhortons l’Union européenne à prendre immédiatement les mesures

nécessaires pour réinscrire le Hamas sur la liste des entités terroristes», a ajouté le chef de la diplomatie du Canada, l’un des plus fidèles alliés d’Israël dans le monde. Le Hamas, qui ne reconnaît pas l’existence d’Israël, reste la force politique dominante dans la bande de Gaza. La décision européenne a provoqué la colère d’Israël mais l’UE a précisé qu’elle n’écartait pas de faire appel de la décision du tribunal. Le Canada considère le Hamas comme une organisation terroriste interdite.

Le Hamas, qui ne reconnaît pas l’existence d’Israël, reste la force politique dominante dans la bande de Gaza. Les Etats-Unis ont exhorté mercredi l’Union européenne à maintenir ses sanctions contre le groupe palestinien islamiste Hamas, ajoutant que Washington ne changerait pas sa position vis-à-vis de cette organisation qu’elle juge être «terroriste».

du Hamas n’a pas changé. Le Hamas est une organisation terroriste étrangère», a ajouté Mme Psaki, conformément à la nomenclature dressée par le département d’Etat.

«L’UE devrait maintenir ses sanctions pour terrorisme contre le Hamas», a mis en garde la porte-parole du département d’Etat Jennifer Psaki.

La justice européenne a ordonné mercredi le retrait du Hamas de la liste «terroriste» européenne, forçant l’UE à réagir face à un accès de colère israélien pour rappeler qu’elle maintenait le mouvement islamiste à l’index.

«La position des Etats-Unis à l’égard

Mme Psaki a déclaré, à l’ouverture

Après la colère du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, la Commission européenne a assuré que l’UE «considère toujours le Hamas comme une organisation terroriste», et qu’elle «prendra en temps voulu les actions correctives appropriées, y compris un appel éventuel». L’ordre de retrait du Hamas de la liste noire de l’UE «est une décision légale et non une décision politique prise par les gouvernements de l’UE», a souligné une porte-parole, Maja Kocijancic.


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The Nazis Next Door : Comment l’Amérique est devenue un refuge pour les hommes d’Hitler

L’histoire choquante de la façon dont l’Amérique est devenue l’un des plus sûrs paradis d’aprèsguerre du monde pour nazis

Des milliers de nazis -des camps de concentration, gardes aux dirigeants de haut niveau dans le Troisième Reich - venu aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale et tranquillement installés dans une nouvelle vie. Ils avaient peu de mal à entrer au USA où le contrôle était plutôt sommaire. Beaucoup à l’issue de la guerre se faisaient passés pour des soi-disant «réfugiés», leur passé facilement déguisés et leurs crimes de guerre très vite oubliés. Mais certains ont reçu l’aide et la protection du gouvernement américain. La CIA, le FBI de même que l’armée ont utilisés les anciens collaborateurs d’Hitler en tant qu’espions ou encore dans les services de renseignement, et parmi d’éminents scientifiques et ingénieurs. Tous furent « blanchis» de leur passé. Pour la première fois dans l’histoire des Etats Unis, les dossiers

et les entrevues gouvernementaux Top-secrets racontent l’histoire non seulement de ces scientifiques nazis amenés en Amérique, mais également des espions allemands et des escrocs qui les ont suivis et ont vécu pendant des décennies en tant que citoyens ordinaires. Seuls des détectives privés et des procureurs de gouvernement commencèrent à identifier ces nazis introduits «légalement» en Amérique. Mais à l’époque les services de renseignement américains travaillaient secrètement pour protéger un certain nombre de leurs espions .Aujourd’hui encore, quelques nazis restent sur le sol des Etats Unis où ils vivent paisiblement... Le journaliste d’investigation Eric Lichtblau, en s’appuyant sur une mine de documents récemment découverts et des dizaines d’entretiens avec des témoins de ce chapitre de l’histoire d’après-guerre peu connu, raconte l’histoire choquante et honteuse, de la manière dont l’Amérique est devenue un refuge pour les hommes d’Hitler. YLELLOUCHE

Histoire et Devoir de Mémoire Résistance et Déportation «Quand les Etats-Unis accueillaient 10’000 nazis»

Ce livre apporte de nouvelles informations sur l’asile généreux que les Etats-Unis ont offert à certains dignitaires nazis après 1945, malgré l’opposition du Ministère de la justice Dans un ouvrage qui vient de sortir, «The Nazis Next Door», le journaliste du New York Times et lauréat du Prix Pulitzer Eric Lichtblau dresse un tableau pour le moins dérangeant de la manière dont les Etats-Unis ont accueilli quelque 10 000 nazis à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dont certains ont joué un «rôle central dans le génocide». Eric Lichtblau n’est pas le premier à révéler cet événement. Annie Jacobsen l’avait déjà en partie raconté dans son livre «Operation Paperclip». Mais il fournit une foule de détails nouveaux glanés lors de ses recherches entreprises, notamment au Mandel Center for Advanced Holocaust Studies du Musée de l’Holocauste de Washington. Dans une recension publiée dans la Book Review du New York Times, Deborah Lipstadt explique que l’Amérique a commencé à s’intéresser à des dirigeants nazis des mois avant que les Allemands ne capitulent. Un exemple: en mars 1945, Allen Dulles, chef de la station de l’OSS (Office of Strategic Services) à Berne – il deviendra le premier civil à diriger la CIA –, rencontre dans la bibliothèque d’un appartement zurichois le général nazi Karl Wolff, l’associé le plus proche du chef des SS Heinrich Himmler pour une bonne partie de la guerre. A la suite de la conversation arrosée au Scotch, Allen Dulles est convaincu que Karl Wolff (photo

Keystone) mérite une protection malgré ses liens avec Himmler et son rôle majeur au sein de la Waffen-SS. Deborah Liptstadt raconte que lorsque les procureurs du Tribunal de Nuremberg ont cherché à juger Wolff, l’un des plus hauts dignitaires des SS à avoir survécu, Allen Dulles a agi pour faire rayer son nom de la liste des accusés. Et pendant sa détention par les alliés, il pouvait utiliser un yacht, passer du temps avec sa famille et était autorisé à porter une arme à feu. Parmi les nazis venus aux Etats-Unis figuraient plus de 1600 scientifiques. Certains d’entre eux avaient pourtant développé les gaz utilisés dans les chambres à gaz des camps de concentration, d’autres ont effectué des expériences sur des détenus. Face à une telle politique d’accueil, le Département d’Etat protesta. En vain. La CIA et le FBI recrutèrent d’ailleurs parmi des personnes qui avaient participé au génocide. Dans les années 1980, elles firent tout pour empêcher le Département de la justice (DoJ) de mener son enquête pour traquer les criminels de guerre. L’ex-candidat à la présidentielle et membre de l’administration de Ronald Reagan, Pat Buchanan, dénonça à l’époque la chasse aux sorcières menée par le DoJ, estimant qu’il faisait le jeu des Soviétiques. Beaucoup de nazis, explique Erich Lichtblau, réussirent à se glisser dans la peau de réfugiés pour s’installer aux Etats-Unis.» Stephanie Courouble Share Historienne

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La France tente de jouer sa carte entre Américains et Palestiniens

Coincée entre la menace d’un veto des Etats-Unis à une résolution palestinienne en forme d’ultimatum et ses partenaires arabes qui veulent accélérer la création d’un Etat palestinien, la France tente de jouer sa carte avec un texte modéré poussant à une reprise rapide des négociations israélo-palestiniennes. «S’il y a un moment où la France peut faire quelque chose, c’est maintenant», juge Hasni Abidi, un expert sur le Proche-Orient basé à Genève. «La seule proposition américaine, pour le moment, est de menacer d’opposer son veto» au texte palestinien qui devait être proposé mercredi à l’ONU. Les Américains «essaient de ralentir, de dissuader les Palestiniens d’aller de l’avant dans leur projet, qui met Israël en difficulté», ajoute-t-il. Cela fait maintenant plusieurs semaines que Paris fait circuler un texte de résolution qui se veut moins intransigeant que le projet palestinien initial. Des sources palestiniennes ont évoqué une fusion des deux textes mais Paris n’avait pas confirmé mercredi que tel était le cas. Le chef de la diplomatie palestinienne Riyad al-Malki, qui a rencontré mardi son homologue français Laurent Fabius, considère que le texte palestinien est désormais largement inspiré par des suggestions françaises. Il n’a pas précisé lesquelles et les autorités françaises restent muettes sur le sujet.

Ce même ministre a aussi assuré que le projet français n’inclut plus, à la demande des Palestiniens, une clause controversée portant sur une reconnaissance par les Palestiniens d’Israël comme Etat juif. Là aussi, Paris garde le silence. Dans l’attente d’une confirmation ou non du maintien de deux textes, une chose est certaine: à l’origine, les deux approches française et palestinienne divergeaient radicalement, selon des diplomates. Les Palestiniens, soutenus par les Arabes, fixaient à dans deux ans la fin de l’occupation israélienne des territoires palestiniens. Les Français donnaient eux encore deux ans à la négociation, dans un cadre multilatéral et non plus sous la seule responsabilité américaine, avant, en cas d’échec, une reconnaissance d’un Etat. Renouveler la méthode «Depuis 25 ans, le processus de paix est un échec du fait des contraintes intérieures des deux parties (israélienne et palestinienne) qui empêchent d’aboutir. Il faut donc renouveler la méthode», soutient-on à Paris. Dans l’optique française, «les négociations doivent aboutir dans un délai de deux ans, c’est-à-dire aboutir à un règlement définitif», insiste-t-on de même source. Jusqu’à présent, les Etats-Unis n’ont pas affiché de position claire et nette sur l’approche française. Quant aux principaux pays Européens, aucun

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Congrès de la lutte contre l’antisémitisme - OSM Bruxelles 5-7 Décembre 2014 Gerbe au musée juif

soutien public n’est venu jusqu’à présent ni de Londres ni de Berlin. De leur côté, les Palestiniens se targuent d’avoir le soutien à leur démarche de la Ligue arabe. Pour les Israéliens, le projet de résolution palestinienne, qui fixe à novembre 2016 la fin de l’occupation israélienne, reviendrait, selon les propres termes du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à mettre Israël en danger. «Nous sommes confrontés à la possibilité d’une attaque diplomatique, autrement dit d’une tentative de nous imposer par des décisions de l’ONU un retrait aux lignes (frontières) de 1967 dans un délai de deux ans», a-t-il affirmé dimanche. Les paramètres de négociation sur le conflit israélo-palestinien sont connus depuis des années: les frontières de 1967, Jérusalem comme capitale des deux Etats, la prise en compte du problème du retour des réfugiés qui appelle une solution juste et équitable, et la problématique de la sécurité d’Israël. Dans son approche multilatérale, qui ne se bornerait plus au trio Israël-Palestiniens-Etats-Unis, la France a aussi proposé la tenue d’une conférence internationale pour accompagner la reprise de négociations, aujourd’hui dans un état moribond. Sans préciser si une telle réunion interviendrait au début ou à la fin de la période de deux ans qu’elle propose pour les discussions d’un accord définitif.

Plus de cent participants venus de vingt pays sont venus à Bruxelles ce vendredi 5 décembre pour le Congrès de la lutte contre l’antisémitisme. Ce Congres a été organisé par le département de la lutte contre l’antisémitisme de l’Organisation Sioniste Mondiale. Ce Congres s’est tenu a l’ombre de la croissance de l’antisémitisme dans le monde entier et en particulier en Europe. Ce jour même le gouvernement français avouait publiquement la montée de l’antisémitisme sur son territoire. Le Congrès a debute par une visite au parlement européen, connu par ses décisions et ses condamnations unilatérales injustifiées d’Israël. Ce pparlement est également responsable de la sauvegarde des Juifs d’Europe qui souffrent d’une vague d’antisémitisme sans précédent depuis de nombreuses années et selon certains la plus grave depuis la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Lors de leur visite dans les bureaux de de la E.F.I les participants ont reçu une vue d’ensemble du directeur de cette organisation pro-israélienne dans le cadre du parlement européen. L’un des moments phares du Congres a été le rassemblement des participants a l’entrée du Musée Juif de Bruxelles, là ou ont assassines il y a quelques mois quatre personnes, parce que soupçonnées d’être Juifs. Sous le drapeau d’Israël le chef du département de la lutte contre l’antisémitisme, de l’Organisation Sioniste Mondiale Yaakov Hagoel et Raymond Bunan, président du KKL de France ont déposé une gerbe de fleur en mémoire des victimes. Une gerbe a été egalement deposee par le président de l’Organisation Sioniste de Belgique Jacky Benzenou et Betty Dan du bureau le l’OSB. Après la lecture de El Maleh Rahamim et du Kaddich, les participants ont entonne une vibrante Hatikva et

Am Israel Hai. Le Congres s’est ouvert sous la protection rapprochée de la police Belge et des nôtres. Les actes antisémites dans le monde ont été passés en revue ainsi que les prévisions sombres par le chef du département de la lutte contre l’antisémitisme Yaakov Hagouel. `Nous sommes témoins d’une montée en flèche des actes antisémites dans le monde. Il y a ici des délégués de vingt pays qui sont venus dire : Assez ! Il n`y a pas de solution miracle mais tout d’abord les Juifs doivent être fiers et relever la tête. Ce n’est plus un Judaïsme honteux .Plus de meurtres de Juifs – plus d’antisémitisme – nous avons un Etat Juif, une armée a nous. Mais aves cela, la pleine responsabilité de la protection des citoyens Juifs incombe a leurs gouvernements respectifs qui se doivent de les protéger» a-t-il conclu. Le Rav Albert Guigui, Grand Rabbin de Belgique a décrit la difficulté de la vie a l’ombre de l’antisémitisme en général et en Belgique en particulier. Morton Klein, président de la Zionist Organization of America a décrit le quotidien des étudiants Juifs aux États-Unis : des professeurs d’université attaquant les Juifs, participants a des meetings violents et appelant leurs étudiants à boycotter les Juifs et les produits israéliens. C’est l’Amérique de 2014. Ce Congres a reçu des exposes du baron Julien Kelner, président du Consistoire de Belgique, du Dr Guy Millieres , de Sammy Ghozlan président de la B.V.L.C.A.. Le Congrès a été organisé en collaboration entière entre le département de la lutte contre l’antisémitisme de lÒSM et de la délégation de l’Organisation en France sous la direction de Simcha Felber. Eitan Behar



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Netanyahu: l’UE doit replacer «immédiatement» le Hamas sur sa liste des organisations terroristes Côté israélien, un haut responsable du ministère des Affaires étrangères, Aviv Shiron, a prévu que «le Hamas restera en fin de compte sur la liste des organisations terroristes». «Il y a déjà des pays européens qui se préparent à présenter des appels» à la décision du tribunal, a-t-il dit à la radio publique.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exigé mercredi que l’Union européenne replace «immédiatement» le Hamas sur sa liste des organisations terroristes, à la suite de la décision du Tribunal de l’UE de retirer cette organisation palestinienne de cette liste noire. Le Hamas s’est en revanche félicité de la décision, que le Tribunal de l’Union européenne a dit avoir prise pour vice de procédure, malgré le maintien temporaire du gel de ses avoirs en Europe. «Nous ne nous satisfaisons pas de l’explication européenne selon laquelle le retrait du Hamas de cette

liste des organisations terroristes relève d’une question technique. Nous voulons que les Européens remettent immédiatement le Hamas sur cette liste», a affirmé M. Netanyahu dans un communiqué de son bureau.

Le tribunal a souligné que sa décision «n’implique aucune appréciation de fond sur la question de la qualification du mouvement Hamas de groupe terroriste». L’UE avait inscrit le Hamas sur sa liste noire en décembre 2001.

«Le Hamas est une organisation terroriste meurtrière dont le programme prévoit la destruction d’Israël comme objectif», a ajouté le Premier ministre.

Saisi par le Hamas, le tribunal a constaté que son inscription sur la liste était fondée «non pas sur des faits examinés et retenus dans des décisions d’autorités nationales compétentes, mais sur des imputations factuelles tirées de la presse et d’Internet».

Dans sa décision, le Tribunal de l’Union européenne a statué que le gel des fonds du Hamas dans l’UE serait cependant maintenu temporairement «pour garantir l’efficacité de tout futur éventuel gel des fonds».

Le Conseil européen a trois mois pour prendre une nouvelle décision de gel des fonds, ou deux mois pour se pourvoir en appel auprès de la Cour de justice de l’UE contre cette décision, selon le tribunal.

Les chercheurs israéliens plébiscités par le Conseil européen de la recherche

Le Conseil européen de la recherche (C.E.R., plus connu sous son sigle anglais ERC), est le programme de subventions le plus prestigieux de l’Union européenne. La publication de ses dernières données nous apprends que 25 chercheurs provenant d’universités israéliennes, dont 12 de l’Université de Tel-Aviv ont obtenu chacun des subventions d’un montant d’un à deux millions d’euros sur cinq ans. Israël a été classé au premier rang pour le taux de succès du passage de l’étape de présélection. “C’est un succès spectaculaire pour nos chercheurs, qui constitue une reconnaissance au niveau international”, a déclaré Léa Pais, directrice de l’Autorité de la recherche de l’Université de Tel-Aviv. “Ces chiffres sont vus dans toute l’Europe. Israël a toujours été bien placé, mais cette fois nous avons atteint les taux de réussite les plus élevés”.

Le C.E.R. fait partie intégrante d’«”Horizon 2020″, le programme pour la recherche et le développement le plus important jamais mis en œuvre par l’Union européenne, doté d’un budget de subventions de 80 millions d’euros pour la période 2014-2020. Dans ce cadre le C.E.R. est chargé du financement de l’excellence scientifique et de l’innovation. Il propose trois types de bourses : le “Starting Grant” pour les jeunes chercheurs entre deux à sept ans après leur doctorat, le “Consolidator Grant” dédié aux chercheurs possédant une expérience de 7 à 12 ans après le doctorat et l’ “Advanced Grant”, réservé aux chercheurs confirmés. L’Université de Tel-Aviv représente 48% de l’ensemble des 25 subventions obtenues par les lauréats du Starting Grant en provenance d’Israël. L’ensemble des universités israéliennes s’est classé à la première place pour le taux de réussite du passage de la présélection, première des deux étapes

qui constitue le processus d’évaluation : 47 % des projets sont parvenus au stade de la présentation devant le jury de Bruxelles, et 56% de ceux soumis par l’Université de Tel-Aviv. A titre de comparaison, les pays qui viennent ensuite – les Pays-Bas et la France – ont eu un taux de réussite du passage à la deuxième étape de 36%, le taux de succès moyen des pays européens étant d’environ 26%. Enfin, 35% des 34 propositions soumises par les chercheurs de l’Université de Tel-Aviv ont finalement été financées, contre un taux de réussite moyen en Europe d’environ 10%. Les résultats du Consolidator Grant seront connus dans les deux mois. 9 propositions ont été soumises par l’UTA, dont quatre ont été qualifiées pour la deuxième étape. Là aussi, le taux de succès est plus élevé que la moyenne de la Communauté européenne (44% comparativement à une moyenne de 32%). les résultats du programme d’ “Advanced Grant” pour les chercheurs confirmés ne sont pas encore connus. Les 12 chercheurs de l’UTA lauréats des bourses de recherche sont : Tal Dvir, Irit Gat-Vicks et Pablo Blinder de la Faculté des sciences de la vie, Neta Erez de la Faculté de médecine, Yaron Ostrover, Yiftah Bitner et Shahar Maoz (Informatique), Asaf Shapira, Alex Sodin et Haim Sokhovsky (Mathématiques), Ofer Shayevitz et Benny Applebaum (Ingénierie).


L’information en provenance d’Israël

Robert Ménard célèbre la fête juive des lumières et crée une nouvelle polémique

Edition du 23 Décembre au 29 Décembre

iTELE se sépare d’Eric Zemmour après la polémique de trop Eric Zemmour et iTELE, c’est fini : la chaîne d’information en continu a mis un terme vendredi à l’émission «Ca se dispute» dans laquelle il intervenait depuis dix ans, après la polémique provoquée par ses propos sur l’islam qui avaient indigné la rédaction. «iTELE a décidé de mettre fin à l’émission +Ca se dispute+, qui ne reprendra pas en janvier 2015», écrit la chaîne dans un communiqué, sans donner plus de détails. «Je ne souhaite pas réagir pour le moment», a simplement déclaré à l’AFP Eric Zemmour, dont les thèses suscitent régulièrement débats et controverses. L’émission hebdomadaire, d’une vingtaine de minutes, existait depuis 2003 (bien 2003). Eric Zemmour y participait depuis dix ans et débattait cette saison face à Nicolas Domenach. «Ca se dispute», diffusée le vendredi à 21H00, a été annulée dès cette semaine.

Robert Ménard, maire de Béziers soutenu par le FN, a célébré mardi la première journée de Hanouka, la fête juive des lumières, suscitant une nouvelle polémique au regard du principe de laïcité. M. Ménard a allumé une bougie électrique sur un chandelier à neuf branches dans le hall de la mairie, a constaté un correspondant de l’AFP. Cette cérémonie, en présence d’une centaine de personnes, dont des membres de la communauté musulmane, a eu lieu devant la crèche de Noël installée par le maire depuis la fin novembre et à l’origine d’une première polémique. «C’est une fierté d’accueillir dans notre mairie les représentants de la communauté juive de Béziers. C’est une joie et un message après l’arrestation d’individus qui préparaient un attentat contre la synagogue. Vous êtes ici depuis des siècles et vous êtes ici, à Béziers, chez vous. Totalement chez vous. S’en prendre à votre communauté, c’est s’en prendre à l’histoire de notre ville, à Béziers», a déclaré M. Ménard. Trois hommes, âgés de 20 à 50 ans, avaient été appréhendés il y a une semaine à Béziers par le SRPJ de Montpellier pour avoir évoqué des menaces contre l’école juive de Béziers ou la synagogue. Ils avaient été remis en liberté jeudi faute d’éléments, même si le plus âgé était apparu comme particulièrement inquiétant car «fanatique de lecture révisionniste et négationniste». «Je suis très content de voir cette union, de voir que l’on peut au travers de ces religions que l’on bannit un

peu partout en France se retrouver ensemble, de voir que l’aspect religieux peut être un lien entre nous tous ici à Béziers», a répondu le président du consistoire israélite, Maurice Abitbol. Interrogé lundi par l’AFP, M. Abitbol avait reconnu que cette cérémonie «ne faisait pas l’unanimité» au sein de la communauté juive biterroise et que sa présence «était plus personnelle» que représentative de la communauté.

La chaîne a fait interviewer Eric Zemmour par un de ses journalistes «pour bien comprendre sa pensée et cela n’a fait que confirmer qu’il n’était plus possible de continuer l’émission», a déclaré à l’AFP un porte-parole de iTELE. Cet entretien n’a d’ailleurs pas été diffusé. Dans un communiqué, la Société des journalistes (SDJ) de la chaîne s’est «félicitée» de cette «prise de position forte» qu’elle «attendait».

«Les déclarations d’Eric Zemmour dans le Corriere della Sera ont profondément choqué les membres» de la SDJ qui s’est «mobilisée» dès le début de la semaine à ce sujet, écrit-elle. «La SDJ après consultation estime dans sa très large majorité qu’Eric Zemmour, à cause des propos tenus, n’a plus sa place d’éditorialiste sur l’antenne». Eric Zemmour, qui travaille aussi pour Le Figaro et RTL, est au centre d’une nouvelle polémique depuis la diffusion d’un entretien au quotidien italien Corriere della Sera. Il y déclarait que les musulmans «vivent entre eux, dans les banlieues» et que «les Français ont été obligés de les quitter». Appels aux autres medias Eric Zemmour a ensuite affirmé que le verbe «déporter» (cinq millions de musulmans français) qui apparaît dans la transcription de l’interview, n’avait pas été prononcé. Le journaliste italien qui a mené l’entretien, a reconnu sur le site du Figaro l’avoir ajouté dans une de ses questions en retranscrivant l’entretien. Mais cela n’a pas désamorcé la controverse. «Nous sommes très soucieux de respecter la liberté d’expression, et nous avons défendu celle d’Eric (Zemmour) pendant plus de dix ans pour que ses idées soient prises en compte, contredites et débattues», a déclaré au Monde Céline Pigalle, la directrice de la rédaction de iTELE. «Mais aujourd’hui, on a l’impression

Karine Chevalier (PS) a, elle, critiqué M. Ménard qui, sous prétexte de laïcité, «juxtapose les symboles religieux». Et de s’interroger dans Midi-Libre sur ce qu’il va exposer «le 3 janvier pour Mawlid (naissance de Mohammed)? Un Coran?» La crèche de Béziers sera au centre d’une audience en référé suspension vendredi au tribunal administratif à Montpellier. Cette audience interviendra après une plainte déposée par un Biterrois et par la Ligue des droits de l’Homme, alors que M. Ménard a répondu par la négative à une lettre du préfet l’enjoignant de démonter la crèche.

que c’est lui qui fixe les règles et de quoi on parle. On a de moins en moins le sentiment qu’on peut débattre. On a l’impression qu’il se parle à lui-même et à son public», a-t-elle ajouté. SOS Racisme s’est «félicité» de la décision d’iTELE et «attend de RTL, de Paris Première et du Figaro qu’ils prennent la même décision». Ces derniers jours, d’autres associations anti-racisme avaient lancé des appels aux médias pour qu’ils cessent leur collaboration avec le polémiste, et annoncé leur intention de saisir la justice après ses propos au Corriere della Sera. La Société des journalistes de RTL s’était «désolidarisée» mercredi des prises de position de l’éditorialiste sur les musulmans de France, estimant qu’elles «ternissaient les valeurs défendues» par la station. Eric Zemmour, juif originaire d’Afrique du nord, véritable bête médiatique que s’arrachent les émissions de talk show, certaines qu’avec lui le spectacle sera au rendez-vous, a déjà été condamné pour incitation à la haine raciale. Les prises de position radicales contre l’Europe, l’euro ou l’immigration de cet ancien journaliste de 56 ans, lui valent de nombreux détracteurs mais trouvent un terrain fertile dans les inquiétudes d’une partie de la société française. Son livre «Le suicide français» est un succès de librairie.

Le grand rabbin de France met en lumière Hanouka contre les «préjugés» peut-être encore, l’indifférence au sein de notre société, comme nous avons pu le déplorer l’été dernier», lors d’incidents près de lieux de culte et commerces juifs.

Cette cérémonie de Hanouka, sans prière, n’a donné lieu à aucune manifestation à l’extérieur de l’Hôtel de ville, à l’inverse de l’inauguration de la crèche. En revanche, l’opposition municipale a vivement contesté cette initiative, qui s’apparente, selon Aimé Couquet (FG) à du «mépris» pour la constitution française et à «la loi de séparation de l’Église et de l’État» de la part d’un maire qui «installe un nouveau signe ostentatoire religieux dans la mairie de Béziers».

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Le grand rabbin de France, Haïm Korsia, a mis en lumière lundi Hanouka, l’une des plus populaires fêtes du judaïsme, qui commence mardi, en souhaitant raviver «la flamme du savoir» contre les «préjugés» et «l’indifférence» à l’égard de l’antisémitisme. La fête de Hanouka remémore la résistance des Juifs contre l’assimilation grecque, qui a donné lieu à un miracle selon la tradition rabbinique: une ménorah (chandelier) restant allumée huit jours, alors qu’il n’y avait de l’huile dans la fiole que pour un. «Fête des lumières» joyeuse et d’ouverture, très appréciée des enfants, Hanouka (édification en hébreu) est

célébrée pendant huit jours durant lesquels on allume chaque soir, au coucher du soleil, une bougie supplémentaire d’un chandelier appelé hanoukia. «Nos petites lumières ont l’ambition de changer le monde, car elles instillent de l’espérance alors que plus personne ne croit, elles appellent au bonheur dans un temps triste, à la clarté au coeur de l’obscurité», souligne le grand rabbin de France dans une déclaration écrite à l’AFP. Pour le chef religieux de la communauté juive de France, il s’agit de raviver «la flamme du savoir afin de triompher de tous les préjugés nés faute d’éducation, ceux qui engendrent la violence, la haine, le racisme et, pire

Coutumier des opérations spectaculaires - il avait organisé fin novembre un selfie géant à Brooklyn (EtatsUnis) - le mouvement hassidique (orthodoxe) loubavitch a prévu d’allumer plus de 120 hanoukia dans l’espace public en Île-de-France, dont une de huit mètres de haut, dimanche soir, sur le champ de Mars à Paris. «Hanouka ce n’est pas une fête refermée sur elle-même, ce n’est pas une une grande cérémonie religieuse, c’est le partage de la lumière: allumer pour éclairer», explique à l’AFP le rabbin de Strasbourg Mendel Samama. «Si dans chaque foyer de la République on ne peut pas allumer une bougie, on ne pourra pas gagner la victoire contre l’obscurantisme», fait-il valoir. La lutte contre l’antisémitisme a été érigée en «cause nationale» en France, où les actes et menaces visant les Juifs ont plus que doublé sur les dix premiers mois de l’année, suscitant une vive inquiétude dans la première communauté juive d’Europe, forte de 500.000 à 600.000 membres.


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My Hanouka 4 Encore plus haut, Encore plus fort

2014 , un cru exceptionnel!

A l’initiative de René TAIEB, président de l’ UCJ 95, et de Thierry Ghenassia ( vice -président) My Hanouka a reçu près de 2400 personnes. Nous remercions notre parrain, le FSJU, ainsi que les autres institutions comme le CRIF et le Consistoire, qui ont été à nos côtés pour offrir ce magnifique cadeau de Hanouka à la communauté juive du Val d’Oise. C’est dans cette belle ville de Sarcelles, en présence de notre ami de toujours, M. le Député-maire François Pupponi, que cette fête des familles a eu lieu. Cet évènement communautaire est unique, et le plus connu en Ile de France car il regroupe le Judaïsme sous toutes ses formes. Des jeunes des communautés du Val d’Oise ont assurés l’encadrement des jeux et la sécurité du public a été réalisée sous l’œil attentif du SCPJ. Merci pour leur sérieux travail. Les enfants se sont ainsi retrouvées autour de nombreux jeux entièrement gratuits et ont pu profiter de trampolines géantes, petit train, mini-golf ,pop corn, barbe à papa... Dans l’après-midi, de nombreuses personnalités sont venus comme, Ariel Amar (CRIF), Pierre Ménès

(journaliste sportif), Gil Taieb ( président Absi keren or), Alain Bensimon ( président Garges) , et Enrico Macias, qui a chanté avec sa guitare quelques refrains connus de tous. Cet après midi festif, a permis de donner un peu de bonheur aux enfants , dans un monde si compliqué, et des centaines de cadeaux leur ont été distribués. Cette année encore, le miracle de Hanouka a bien eu lieu, Enrico Macias s’est rendu avec les personnalités présentes à la maison de retraite MAPI, et a rencontré les retraités. Dans leurs yeux, quelques larmes mais aussi, de la joie de rencontrer là ou ils vivent, ce grand chanteur international, qui n’a pas résisté à les embrasser un à un, et à fredonner avec eux , «j’ai quitté mon pays», en allumant la Hanoukia. Beaucoup d’émotion, et quelle leçon de vie! Une mention spéciale au nouveau président de la communauté de Sarcelles, Sylvain Lambroso et son comité, qui ont tout fait afin que cette fête familiale soit encore plus belle. Nous sommes heureux d’avoir vécu cette exceptionnelle fête de « My Hanouka 4», avec toute la Communauté juive du Val d’Oise. Merci à vous tous, d’y avoir participé. My Hanouka 5 vous attend ...


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La ville de Vienne ordonne la fermeture d’une école saoudienne

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Fimalac reversera les éventuels dividendes de la tournée Dieudonné à la lutte contre le racisme

Bête immonde» doit tourner en province à partir du 27 décembre et jusqu’en juin 2015, de Saint-Herblain près de Nantes à Limoges, en passant par Toulouse, Metz, Lyon, Rennes ou encore Bordeaux.

La ville de Vienne a ordonné la fermeture d’une école saoudienne qui avait refusé de décliner l’identité de son personnel et qui est soupçonnée de prodiguer des enseignements antisémites, a-t-on appris mardi auprès de la municipalité. La Saudi School Vienna, établissement arabophone créé il y a une dizaine d’années par l’Arabie saoudite et accueillant 160 élèves, devra fermer ses portes à la fin de l’année scolaire car elle n’a «ni fourni la liste de ses enseignants, ni celle de sa direction», a-t-il été précisé. «L’école fait par ailleurs l’objet d’une enquête en raison de soupçons d’enseignements antisémites, et nous lui avons demandé de nous fournir d’ici à la fin de l’année une traduction assermentée de tous ses matériels pédagogiques», a indiqué à l’AFP un

Vega fait valoir que Les Productions de la Plume, contrôlées par Dieudonné, détiennent «de la part des autorités publiques les autorités administratives» nécessaires. «Tant que cette société possède cette licence, Vega est tenue de respecter les obligations imposées par la loi, sauf à être condamnée par les tribunaux pour refus de vente», précise un communiqué.

porte-parole du Conseil des écoles de Vienne, Matias Meissner. L’école, qui n’a pas souhaité s’exprimer, a quatre semaines pour faire appel de la décision de fermeture. Cette annonce intervient alors que l’Autriche cherche à renforcer ses outils contre la propagande islamiste radicale. Au moins 142 personnes, dont des mineurs, ont rejoint depuis ce pays les rangs jihadistes en Syrie et en Irak, selon le ministère de l’Intérieur. Le gouvernement de grande coalition gauche-droite finalise par ailleurs un projet de loi prévoyant d’interdire le financement d’organisation religieuses par des fonds étrangers, et envisageant d’imposer une version standardisée en allemand du Coran, une mesure controversée.

Le groupe Fimalac, actionnaire d’un exploitant de salles accueillant des dates de la prochaine tournée du polémiste Dieudonné, reversera les éventuels dividendes «à des organisations de lutte contre le racisme et la discrimination», a promis lundi la société Vega. Vega, entreprise contrôlée par Fimalac et exploitant de plusieurs Zénith, avait été vivement critiquée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), qui s’était dit «choqué»

que cet «acteur majeur» du spectacle mette à la disposition de Dieudonné sept salles, soit 30% des dates» de la tournée de son one-man-show, «La Bête immonde». Le polémiste a réagi en proposant une rencontre aux représentants de la communauté juive, dans une lettre de ses avocats dans laquelle il n’a pas hésité à se poser en «artisan de paix». Actuellement à l’affiche de son Théâtre de la Main d’or à Paris, «La

Vega note en outre que les salles concernées sont la propriété des collectivités locales et qu’elle n’en est que le délégataire de service public: seul un arrêté préfectoral pourrait interdire la manifestation, comme ce fut le cas fin 2013, affirme-t-elle. Fimalac, «extrêmement sensibilisé par ce sujet», a décidé lors de son conseil d’administration du 12 décembre de «reverser la totalité des dividendes provenant de ce spectacle dans les salles qu’elle gère, si toutefois il était confirmé, à des organisations de lutte contre le racisme et la discrimination», conclut Vega.


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Keren Hayessod : Le jour où Shimon Dîner du Keren Hayessod Peres a illuminé Hanoukah …

Un beau succès pour terminer l’année Plus de 500 personnes ont répondu à l’appel du Keren Hayessod, lors du dîner de gala en compagnie de Shimon Peres. Parmi elles, un certain nombre de personnalités dont la présence était remarquée et appréciée. Florilège…

L’institution de collecte pour Israël a clôturé l’année en apothéose en invitant Shimon Pérès pour un dîner de collecte très spécial, le 16 décembre dernier, premier soir de Hanoukah. Eclairée, la voix de l’ex-Président israélien a porté une parole d’espoir et d’optimisme qui a illuminé la soirée…

La démarche n’est plus aussi alerte, la posture autrefois d’une raideur militaire, laisse entrevoir quelques signes de fragilité. Mais le sourire est le même, l’humour affûté, l’esprit d’une précision chirurgicale, lorsque Shimon Peres, 91 ans, évoque les questions géopolitiques les plus complexes. La passion, elle non plus, n’a pas changé. Venu en immigrant en 1934 en Eretz Israël, à l’âge de 11 ans, l’homme a entendu toute sa vie la voix de son grand-père chéri résonner dans son oreille. Cette même voix qu’il laissa sur un quai de gare, enfant, alors qu’il quittait la Pologne pour la terre d’Israël et qui lui demanda solennellement : « Mon petit-fils, reste toujours juif. » Très vite confronté à la dureté de la vie sur cette terre « où les hommes n’avaient rien, hormi euxmêmes, comme richesse », il comprit que, s’il voulait pouvoir honorer la promesse faite à son grand-père, il fallait que les Juifs aient un Etat qui leur soit propre. Cet Etat, il a fait partie de ceux qui y ont cru, se sont battus pour qu’il existe, pour qu’il grandisse et s’épanouisse, pour qu’il puisse un jour, connaître la sécurité. Et comme son rêve n’est pas complet, Shimon Peres parcourt le monde inlassablement, infatigable pèlerin de la paix, inimitable défenseur de la cause israélienne. Ce soir-là, sur ce podium, devant les 500 privilégiés qui sont venus le rencontrer, ce n’est pas tant pour Israël qu’il est là, mais pour les Juifs de France, et pour le Keren Hayessod. Pour dire merci, car la communauté hexagonale n’a jamais failli à ses devoirs vis-à-vis de l’Etat hébreu. Pour rassurer aussi, car le malaise des Juifs de France n’est un secret pour personne. Richard Prasquier l’a rappelé dans son discours d’introduction, si « Israël a beaucoup de vrais amis dans

notre pays », la France est aussi le pays qui fournit le premier contingent de l’Alyah : 7000 personnes ont sauté le pas cette année. Un fait dont on ne peut totalement se réjouir, selon le Président du Keren Hayessod France, car il est aussi le premier marqueur de « la résurgence de l’antisémitisme dans notre pays ». A ceux qui, encore ici, s’inquiètent, Shimon Peres a tenu des propos aussi optimistes que lucides. « L’antisémitisme est une maladie, ce sont, les antisémites qui doivent être soignés, pas nous… On ne va pas se suicider pour leur faire plaisir. » Un mal rongeur, certes, mais qui ne l’arrêtera certainement pas, ni lui, ni ceux qui, au quotidien, se battent pour Israël : « Nous continuerons à construire notre avenir, malgré l’antisémitisme », a-t-il martelé, déplorant néanmoins, le monde plein de peurs dans lequel nous évoluons aujourd’hui et les « dirigeants » cédant à ce fléau qui traverse les frontières lorsqu’ils prennent leurs décisions.

Rappelant qu’Israël obéit aux mêmes logiques géopolitiques que le reste du monde, il a tenu à désigner l’ennemi commun : le terrorisme. « C’est le terrorisme qui fait couler le sang, crée des vagues de réfugiés, il n’y a pas pire danger que le terrorisme », a-t-il indiqué. Pour l’éradiquer, il faut, certes, se défendre par la force, mais aussi « en combattre les causes : la pauvreté, le désespoir », qui mènent les hommes dans ce piège. « Il faut dire la vérité aux jeunes générations sur Daech, cette société où l’on décapite des innocents. » Pour Shimon Peres, le constat est sans appel : l’attirance malsaine des jeunes pour ces sociétés terroristes naît de l’enthousiasme. « Il n’y a personne, aujourd’hui dont la voix s’élève avec autant d’enthou-

siasme que celles des terroristes. » Personne, sauf peut-être le Pape François, homme de foi, de paix et de progrès qui, selon l’ex-Président israélien, a profondément changé le monde catholique. Ami véritable du peuple juif, le Pape François change aussi, d’après Shimon Peres, le regard que portent « le milliard un quart de catholiques sur le peuple juif. » Une force et un atout non négligeable, pour celui qui, récemment a accepté l’invitation du souverain pontife, au côté de Mahmoud Abbas, à venir prier conjointement pour la paix. « Le pape est une voix forte dans la lutte contre le terrorisme », a-t-il déclaré, révélant le projet qu’il porte avec le Pape François : « une organisation des religieux unis contre le terrorisme. » Et c’est toujours avec le même optimisme qu’il annonce : « nous vaincrons le terrorisme, je vous le garantis. » Appelant l’assemblée à regarder la lumière d’Israël, « ce petit pays pauvre, entouré de haine que son peuple (y compris, les Juifs de la Diaspora), a enrichi et transformé en miracle économique, à la pointe dans de nombreux domaines, dont celui des sciences, il s’est levé pour illuminer la soirée de la ferveur et de la joie qu’inspire le premier allumage de la Hanoukiah. Non sans avoir, au préalable, souligné avec humour ce qui, depuis la nuit des temps, a toujours porter le peuple juif vers le progrès : « L’ADN juif ! : les Juifs sont incapables d’être satisfaits ! » Pour Shimon Peres, « un Juif satisfait, n’est plus juif, alors tous les Juifs cherchent toujours comment faire mieux. » Comme une « symphonie qui ne se termine jamais », souligne-t-il, avant de conclure, malicieux : « Moi, j’aime bien la musique ! »

Recevoir Shimon Pérès, c’était « un vieux rêve », nous disait dans un précédent numéro Judith Oks, vice-présidente du Keren Hayessod France. Rêve exaucé, et pour tous les membres de l’institution, il a même « dépassé » les espérances. Car il ne fallait pas plus de quelques secondes, dès l’entrée dans le salon feutré où se tenait ce dîner de gala parisien, pour comprendre que la venue de l’ex-Président israélien avait attiré anonymes et « célébrités », bien au-delà de la communauté juive. Toutes les personnalités du monde associatif et religieux se sont, de fait, pressées pour assister à cette rencontre. Parmi elles, le père Desbois, directeur du Service National des évêques de France et Consultant du Saint-Siège pour les relations avec le judaïsme. Reconnu dans le monde entier pour son travail de chercheur sur le thème de la Shoah par balles, l’ecclésiastique était très ému d’assister, au cours de la soirée, à l’allumage de la première bougie de Hanoukah par Shimon Peres. Un privilège qui pour lui, est « un moment de lumière et de grâce, dans un monde qui, aujourd’hui, n’en connaît pas beaucoup. Même état d’esprit pour Hassen Chalghoumi, imam de Drancy, dont la présence a été particulièrement saluée et applaudie. Le religieux veut « saluer la venue en France de Shimon Peres, un homme sage et de paix, qui a toujours incarné l’espérance ». Il veut aussi porter « une parole de fraternité entre les communautés juives et musulmanes » dont il déplore profondément les heurts récents. C’est aussi pour cela qu’il est venu : témoigner du fait que l’Islam de France n’est pas cette caricature intégriste et radicalisée qui sème la terreur partout dans le monde et que l’essentiel est de maintenir le dialogue pour que règne la concorde. Quant aux représentants de la communauté, ils n’ont, bien sûr, pas manqué un tel rendez-vous : Roger Cukierman, président du CRIF et Joël Mergui, président du Consistoire central ont souligné l’honneur qu’un tel homme, par sa venue, fait à la Communauté juive de France. « Quant un homme de cette stature fait le déplacement, on se doit d’être présent, note Joël Mergui qui, en apparté, se réjouit que Shimon Peres soit accueilli avac autant de chaleur, « preuve que la solidarité avec Israël est forte. » Et que le Keren Hayessod a réussi son pari : avant même d’avoir commencé, ce dîner

de collecte, pour lesquels personnalités, officiels, donateurs et militants de tous âges et de tous horizons se pressaient en masse était un franc succès ! « Près de 500 personnes sont venues, souligne Maître Jacquin, notaire et trésorier de l’institution. Nous avons rempli notre mission. » Un défi pas évident, en temps de crise. Mais ce que ce fidèle militant communautaire a voulu mettre en lumière, c’est la lutte qu’a menée le Keren Hayessod, au cours des 15 derniers mois, pour faire revivre un nom absent du paysage communautaire depuis plus de 4 décennies. En prenant une route différente de celle de l’Appel Unifié Juif de France, l’année dernière, l’institution de collecte pour Israël prenait un risque. Un risque qui manifestement valait le coup d’être couru, puisque la collecte a, de l’aveu même des militants, « dépassé toutes leurs espérances ». Et si la séparation a été difficile, c’est dans un esprit d’apaisement et de fraternité que l’AUJF-FSJU et le Keren Hayessod veulent désormais tracer leurs chemins respectifs. « Les temps évoluent, note David de Rotschild, il y a aujourd’hui deux institutions de collecte, et il est normal d’être présent aussi bien pour aider la communauté que pour maintenir le partenariat avec Israël. » Preuve que l’heure n’est plus au conflit, Ariel Goldman, président du FSJU, tout sourire, fait partie des invités d’honneur et s’est dit « très honoré, fier, et reconnaissant au Keren Hayessod de lui donner la joie de retrouver Shimon Peres, figure historique et attachante de l’Etat d’Israël. » Seule personnalité politique présente et très remarquée au sein de cette soirée, Christian Estrosi. Le maire de Nice a été l’une des voix les plus vives, au cours de la dernière guerre de Gaza pour défendre le droit d’Israël à assurer la sécurité de son peuple et de son territoire. Il a aussi été l’un des fers de lance de l’opposition au vote du Parlement demandant la reconnaissance d’un Etat Palestinien, une décision qui pour lui, montre que la classe politique française et en particulier le gouvernement, en laissant faire, et en entérinant la création d’un « Etat palestinien aux mains des terroristes du Hamas, se comportent mal. » Emu, il voit en Shimon Peres, « un grand homme, un repère, dont les idées, les valeurs et le parcours doivent guider nos pas et nous aider à relever de grands défis pour lutter contre la barbarie, le terrorisme et l’antisémitisme. » Tout est dit…


L’information en provenance d’Israël

Shimon Peres en 16 dates marquantes

Edition du 23 Décembre au 29 Décembre

1923 : Naissance de Szymon Perski, à Vishnyeva, petite ville de Biélorussie (Pologne) 1934 : Arrivée en Israël 1942 : Secrétaire de la Fédération des jeunes travailleurs et étudiants, au Kibboutz Aloumot, 1947 : il est appelé au quartier général de la Haganah, la force clandestine de défense de la population juive de l’époque. 1952 : Directeur général du ministère de la Défense, 1952. Shimon Peres n’a pas encore 30 ans. C’est au côté de David Ben Gourion qu’il acquiert de l’expérience. Il se concentre sur la construction de la sécurité du pays et les achats d’armes. 1969 : Ministre de l’Intégration. 1970 : Ministre des Télécommunications puis des Transports. 1974 : Ministre de la Défense. 1976 : Lors du détournement d’un avion vers l’Ouganda, il lance, en concertation, avec le Premier ministre Itzhak Rabin, l’opération d’Entebbe pour libérer les victimes du détournement Il est toujours au service de l’intérêt public, qu’il se préoccupe des nouveaux immigrants ou de la «Bonne Frontière» avec le Liban voisin. 1977 : Il est nommé Premier ministre. Un poste qu’il occupera aussi de 1984 à 1986 et de 1995 à 1996, après l’assassinat d’Itzhak Rabin. 1994 : Prix Nobel de la Paix. 1995 : Ministre des Affaires étrangères de Ytzhak Rabin. Il est présent sur l’estrade, en cette soirée de novembre 1995, lorsque Ygal Amir abat de deux balles le Premier ministre. 1997 : Il fonde le Centre Peres pour la paix. 2000 : Battu aux élections présidentielles par Moshe Katsav, il accepte le poste de vice-premier ministre, en charge des Affaires Etrangères, dans le gouvernement d’Ariel Sharon. 2006 : Il participe à la création du nouveau parti centriste Kadima, au côté d’Ehoud Olmert et devient vice-premier ministre dans le gouvernement de coalition mené par ce dernier. 2007 : Il devient le 9ème Président de l’Etat d’Israël. C’est en pleine guerre de Gaza que son mandat s’est achevé, le 24 juillet dernier.

David Koschitzky, Thierry Roos, Judith Oks et Nati Metuki

Poignée de main entre Richard Prasquier & Shimon Peres

Richard Prasquier, Président du Keren hayessod, à la tribune

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L’information en provenance d’Israël Edition du 23 Décembre au 29 Décembre

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Richard Prasquier, Président du Keren Hayessod France « Notre tradition, c’est de n’abandonner personne » Voici le discours prononcé par Richard Prasquier lors du dîner du 16 décembre, en présence de Shimon Peres. solidarité avec nous. Christian Estrosi, dont nous connaissons les prises de position; le père Patrick Desbois, qu’on ne présente pas, l’imam Hassen Chalghoumi et ses amis, qui ne se sont jamais esquivés, nos amis « goys qui défendent Israël », très actifs sur le web. Ils sont là pour manifester leur amitié pour Israël. Car Israël a beaucoup de vrais amis dans notre pays, contrairement à ce que nous pensons parfois.

« Mesdames et Messieurs, Monsieur le Président, C’est pour nous un immense honneur de vous recevoir à dîner ici à Paris; cette ville, vous la connaissez depuis soixante ans, et le travail que vous y avez accompli fut d’une importance capitale pour la sécurité d’Israël. C’était pendant votre jeunesse, j’utilise le terme de jeunesse dans le sens de la carte d’identité, mais je dirai plus tard quelques mots de votre propre définition de la jeunesse, beaucoup plus intéressante à mes yeux. L’honneur de ce dîner rejaillit sur le Keren Hayessod, dont je veux saluer ici le Président, M.Eliezer Sandberg, le Président du Board, M.David Koschitzky auquel j’associe son prédécesseur, notre chère Yockie, Joahanna Habib Perugia. Mais cet honneur est partagé par l’ensemble de la communauté juive de France: je salue les présidents de ses grandes institutions, Roger Cukierman, Président du Crif, Joël Mergui, Président des Consistoires, Ariel Goldmann, Président du Fonds Social Juif Unifié. Je salue aussi ses sages, David de Rothschild, Président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, et Eric de Rothschild, Président du Casip-Cojasor, du Mémorial de la Shoah et du Service de Protection de la Communauté juive, ainsi que les rabbins, dont le rabbin Moshe Lewin, directeur de la Conférence rabbinique Européenne, qui représente le grand Rabbin de France, Haïm Korsia . Je salue aussi Mme Nicole Guedj, présidente de la Fondation France Israël, avec laquelle nous travaillons en amitié, portés par des objectifs communs. Je salue tous les autres dirigeants des organisations juives, tous les intellectuels qui défendent Israël, comme Alexandre Adler, et tous les militants ici présents, c’est-à-dire vous tous. Une mention particulière à quelques personnes qui ont tenu à venir en

Je salue enfin, last but definitely not least, l’Ambassadeur d’Israël en France, pour vous dire, Monsieur le Président, que nous sommes heureux de la qualité des liens entre la communauté juive et Yossi Gal et son équipe, eux qui défendent Israël avec talent dans une période médiatique très difficile . Je parle au Président Peres, je parle de l’Ambassadeur, je parle évidemment du sionisme. Un mot dont certains voudraient faire une insulte alors qu’il est celui du mouvement de libération nationale du peuple juif. Ce peuple juif auquel nous appartenons, vous en Israël et nous en France, dans une France dont je m’honore d’être un citoyen, et dont je voudrais tant qu’elle ouvre les yeux sur les dangers qui menacent Israël, les mêmes qui menacent notre propre pays et notre propre civilisation. Savez-vous, Monsieur le Président, que c’est dans cette même rue Cambon, à moins de 100 mères d’ici, que l’Etat d’Israël est né ? Au 37, à l’hôtel de Castille, logeait un journaliste autrichien de 35 ans. Il avait déjà vu à Vienne la popularité montante d’un politicien d’un genre nouveau, Karl Lueger, l’avocat des petites gens, qui faisait de l’antisémitisme le ferment de ses discours. Et voici, que, à Paris, la ville symbole de la liberté, l’inculpation, le procès -c’était en décembre 1894, il y a exactement 120 ans- puis la dégradation militaire du capitaine Dreyfus provoquaient des cris de «mort aux Juifs ». C’est dans la fièvre que Theodor Herzl a alors commencé d’écrire dans cet hôtel de Castille, le Judenstaat, l’Etat des Juifs (et non pas l’Etat juif). La haine des Juifs était là de nouveau, signant l’échec de la civilisation des Lumières et l’impasse de l’assimilation. Le peuple juif devait avoir son Etat. Rarement, analyse politique n’a été aussi tragiquement vraie. Car dans la Vienne qui avait été celle de Herzl, Karl Lueger aurait bientôt un admirateur fanatique, un peintre médiocre dont chacun connaît le nom. Le Judenstaat n’a pas créé le sionisme, mais il est le livre fondateur du sionisme politique. Vous en êtes l’éminent héritier. Nous sommes fiers d’en commémorer ici avec vous le 120e anniversaire.»Ad

mea vessrim plous» pour vous aussi Monsieur le Président. Et à Israël pour l’éternité….. Chers amis, Shimon Peres définit la jeunesse comme l’époque où un homme estime que l’ensemble de ce qu’il a accompli est moindre que l’ensemble des rêves qu’il essaie de réaliser. Magnifique définition que je propose d’adopter aux jeunes gens de ma génération. Le Keren Hayessod, qui est né deux ans avant le Président Peres, a lui aussi su garder sa jeunesse. C’est pourquoi, je pense, Monsieur le Président, que vous avez toujours manifesté à propos du Keren Hayessod ce sentiment particulier, qui vous amène d’ailleurs ici. Le même rêve, le rêve sioniste, le rêve israélien, vous anime tous deux. Aucune association n’a été aussi active que le Keren Hayessod dans les aménagements techniques et industriels, l’insertion et la formation des hommes, de ces immigrants de tous pays et de toutes les cultures qui ont fait d’Israël une réussite unique en son genre. Partenaire étroit et bras financier de l’Agence juive, dont je salue ici les représentants parisiens, le Keren Hayessod, créé par l’exécutif sioniste en 1921, a permis l’absorption de millions d’immigrants arrivés en général dans le dénuement, des camps de réfugiés survivants de la Shoah, des pays arabo-musulmans, de l’URSS ou d’Ethiopie. Aujourd’hui, c’est la France qui fournit le plus important contingent de l’Alyah, plus de 7 000 personnes cette année. En tant que sionistes, nous devrions, accueillir ce chiffre avec satisfaction, mais en tant que Français, nous le percevons avec tristesse. S’il est la marque d’un idéal, il traduit aussi un désarroi que l’on ressent profondément dans la communauté juive de France. La tâche du Keren Hayessod ne s’arrête pas là. En tant qu’organisation nationale, il est, en Israël, un acteur majeur de la politique socio-famliale et du développement des zones sous-équipées. Il contribue par ses programmes répartis dans tout le pays à équilibrer les chances, éduquer les plus démunis, renforcer les plus fragiles, apaiser les plus inquiets, rasséréner les plus malmenés par la vie. Ouvrir de nouvelles perspectives, ne laisser personne en arrière, c’est la morale du Keren Hayessod. Villages d’enfants, Net@, Pothim Atid, maisons de retraite Amigour, projet Ayalim, centres d’intégration, voilà quelques-unes des réalisations auxquelles contribue le Keren Hayessod, en harmonie avec les plans établis par le gouvernement israélien. Et je voudrais saluer particulièrement son efficacité au cours de la récente guerre de Gaza où il a apporté aux

kibboutzim les plus proches de Gaza et donc les moins bien défendus par le dôme d’acier, ce dont ils avaient le plus besoin: des abris mobiles… Mais il y a un troisième volet tout aussi important à l’action du Keren Hayessod. C’est celui du lien. Le lien avec Israël, avec le pays, avec la langue, est aujourd’hui un marqueur essentiel de ce qu’il est convenu d’appeler l’identité juive, cette chose indéfinissable, mais qui pétrit l’esprit et le cœur de ceux qui la ressentent. Quantitativement le peuple juif restera toujours peu nombreux. Il n’a pas le droit de se faner par manque d’attention. C’est pourquoi, le Keren Hayessod et l’Agence Juive jouent un rôle majeur dans la mise en œuvre des programmes destinés à renforcer ce lien chez les jeunes, en particulier le programme Massa pour les étudiants, mais aussi le Bac bleu blanc ou le programme Birthright. C’est le lien qui fait la spécificité du Keren Hayessod, c’est à cause de lui que je vous demande avec une certaine gravité de nous aider, car c’est une façon de vous aider. Ce n’est pas que le lien qui nous unit, nous Français juifs, à Israël, c’est le lien entre tous les Juifs du monde et entre les Juifs du monde et l’Etat d’Israël que le don au Keren Hayessod symbolise: car donner au Keren Hayessod c’est aussi se rendre compte que le don analogue d’un Juif d’un pays très lointain sert aussi à notre communauté, comme le nôtre peut éventuellement servir à la sienne. Il est normal que parmi les différents contributions, obligatoires ou volontaires, qu’un résident juif de diaspora fait au cours d’une année, il y en ait une qui traduise ce lien irremplaçable entre tous les Juifs du monde. N’oubliez pas le Keren Hayessod, car le Keren Hayesod n’oublie aucun Juif. Je voudrais ici rendre hommage à l’équipe de militants qui anime cette institution en France, à Paris, à Lyon, à Marseille, à Nice, à Strasbourg ou ailleurs. Je ne vais pas les citer, pour ne pas en oublier certains, mais je voudrais parler de la section féminine et de la section des jeunes, présidées par Rebecca Jacquin et par Stéphane Benguigui. Car, vous l’avez compris, aujourd’hui nous sommes tous des jeunes. Notre travail n’est possible que grâce à une équipe de professionnels extraordinaire, je le répète, ex-ra-ordinaire, dirigée par Allon Lev. Que ceux qui sont là se lèvent pour qu’on puisse les applaudir. Le Keren Hayessod France qui a à peine plus d’un an en France est une organisation jeune et ancienne, car il a existé dès 1929. Son premier président était le père de notre ami Guy Wallier. C’est en 1967, après la guerre des Six jours, que le Keren Hayes-

sod, qui s’est toujours appelé Appel Unifié pour Israël, a arrêté sa collecte particulière en faveur d’Israël et s’est fondu dans le sein de l’Appel Unifié Juif de France qu’il avait lui-même créé en partenariat avec le FSJU. Je ne m’étendrai pas sur la rupture. Je salue mon ami Ariel Goldmann, dont la présence ici est le témoignage que le combat, nous devons le mener en commun en préservant nos spécificités propres. La spécificité du Keren Hayessod, c’est le lien avec Israël et les Juifs du monde entier. Monsieur le Président, Votre séjour à Paris n’a pas de caractère politique, mais étant donné votre prestige personnel, vous allez rencontrer plusieurs personnalités de premier plan de notre pays et en particulier le Président de la République et le Premier Ministre. Ils vous diront toute l’attention qu’ils portent à la résurgence de l’antisémitisme dans notre pays. Sachez que nous ne doutons absolument pas de leur bonne volonté, ni de leurs sentiments personnels, mais sachez aussi que nous sommes convaincus que rien ne s’améliorera si on ne trouve pas de solution, d’une part à l’endoctrinement à la haine contre les Juifs, issu des milieux de l’islamisme radical, d’autre part à la complaisance générale devant une présentation pavlovienne des événements du Moyen-Orient, qui caricature les positions d’Israël et édulcore celles de ses ennemis les plus virulents. Cette position systématique diminue chez beaucoup la sensibilité à l’antisémitisme, fait passer quelques individus de l’israélophobie à la haine des Juifs et entraîne de façon générale sur les Juifs une pression insupportable en les sommant insidieusement de se démarquer d’Israël. Ce que, évidemment, l’immense majorité d’entre eux refuse de faire. Monsieur le Président, vous allez allumer la première bougie de Hanoukah, la fête de libération nationale du peuple juif. A cette occasion, je pense à Jonathan Pollard. On dit qu’il est très malade. Il a très largement payé sa dette et son maintien en prison est rationnellement incompréhensible. Vous étiez Premier Ministre de l’Etat d’Israël quand il a été arrêté en novembre 1985, il y a près de 30 ans. Vous avez plaidé sa cause auprès du Président Obama. Vous n’avez pas réussi. Continuez. Ne l’oubliez pas. Car, vous le savez mieux que personne et je le répète ici, notre tradition, c’est de n’abandonner personne en arrière dans la détresse. Je vous remercie » R.Prasquier Président du Keren Hayessod France, Président d’Honneur du Crif


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Compte rendu de voyage : Délégation de Tsahal/ Libi à Paris

Dans le cadre du Gala annuel du Libi qui s’est déroulé le 6 décembre dernier dans les salons de l’hôtel ‘’du Collectionneur‘’, et qui a réuni plus de 600 personnes, une importante délégation de Tsahal est arrivée à Paris le mercredi 3 décembre. Si celle-ci a su se démarquer de ses prédécesseurs par la venue d’un nombre plus importants de militaires (25 militaires), sa particularité résidait dans sa constitution. En effet outre la chorale de l’armée de l’air, celle-ci se composait de neuf soldats ‘’Bodedims’’ francophones appartenant aux différents corps de l’armée (Terre, Air, Mer) ainsi que de quatre soldats israéliens, tous ayant participé à l’opération ‘’Bordures protectrices’’. Ainsi, le Lieutenant Yoel.B officier de bateau de missiles dans la marine israélienne, le Sergent Rony de la brigade Kfir, le Caporal Julien de la brigade Givati –Sheked, le Caporal Nathan de l’unité Golani, le Sergent- maitre David de la brigade des parachutistes, le Caporal Kevin de la brigade des démineurs, le Caporal Yoel.H de l’école des commandants, le Combattant Gabriel de l’unité Golani (blessé grave durant l’opération ‘’Bordures protectrices ‘’), la Policière de frontière Allisson de l’unité Magav Hébron, ainsi que le Sous-Lieutenant Katya de La marine israélienne (elle a identifié les terroristes qui tentaient de s’infiltrer via la mer dans le kibbutz de zikim.), le Lieutenant Niv de l’unité Maglan (blessé grave durant l`opération «Bordures protectrices»), le Capitaine de réserve Gilad de l’unité de secours et d’évacuation 669 paramédicale (a secouru le Lieutenant Niv), se sont retrouvés investi du rôle de représentants, d’ambassadeurs de leurs unités respectives et tous ensemble les représentants de Tsahal. De leur arrivée à Paris jusqu’à la soirée du gala, Nous vous proposons de revenir sur ces 3 jours intenses, chargés d’instants, émouvants, troublants, déconcertants et inédits qu’ont connu ces ambassadeurs d’un temps d’Israël, de Tsahal. Le lendemain matin de leur arrivée en France, la délégation dirigée par le chef du Libi Israël, le Lieutenant-Colonel Eva Cohen se met déjà en route direction deux établissements scolaires juifs sionistes de Paris et de ses alentour pour une rencontre avec les élèves de première et terminale ainsi qu’une représentation de la chorale de l’armée de l’air. Fidèles aux valeurs du judaïsme, d’amour et de fidélité à Israël incul-

quées par leurs établissements, les élèves des écoles respectives de Maimonide et Yavne ont su recevoir ces héros de guerre, ces jeunes combattants avec tout l’honneur et l’amour qu’ils méritaient et encore plus. Lors de ces rencontres d’échanges et de partages mutuels, les soldats ont tour à tour chacun su communiquer avec des mots simples chargés en émotions leurs sensations et leurs actions durant l’opération «Bordures protectrices». Tout au long de ces moments intenses, l’assistance en symbiose avec la délégation de Tsahal fut captivée, émue, bouleversée, attendrie, enjouée devant le discours de ces valeurs combattants. Émotions particulièrement fortes pour les directions des établissements qui ont retrouvées parmi ces «hayalims» plusieurs de leurs anciens élèves. Ainsi quelle ne fut pas la joie partagée de nostalgie pour les hommes de troupe Julien et David de retrouver leurs anciens professeurs, les bancs de classes qu’il n’y’a pas si longtemps étaient les leurs et revenir en tant que modèles dans l’école de leurs enfances, le lycée de leurs adolescences, qu’est l’établissement scolaire Maimonide. Ce sera avec une voix émue que David dévoilera aux lycéens que lors de l’opération ‘’Bordures protectrices’’ ce sont les souvenirs des moments passés à ‘’ Maimo ‘’ qui lui auront permis de garder le moral, de rester fort et courageux. De leurs côtes les directrices Mme Lafitte et Mme Elbaze, ces mamans de deux soldats bodedims ne pourront retenir leurs larmes à l’écoute du parcours héroïque du valeureux Gabriel blessé à la tête durant l’opération ‘’Bordures protectrices’’, d’autant que l’un de leurs fils est un de ses camarade de front. Ā l’établissement Yavne ce serait le lieutenant Yoel B accompagné de la délégation de Tsahal qui sera accueilli sous les applaudissements de plus de 250 élèves dans le réfectoire de son enfance. La présidente du Libi France Gladys Tibi profitera de cet instant de communion entre les élèves et les soldats pour venir à la rencontre de ‘’ses enfants’’ qui ont accueilli leur bienfaitrice dans une effusion d’amour, de reconnaissance et de joie. Ensemble et face à une jeunesse enthousiaste ils entonneront des chants israéliens pour un moment digne d’un concert de rocks stars, moment qui ne pouvait se conclure que par la Hatikva.

Vendredi matin s’est au tour du Groupe scolaire Lucien de Hirsch de recevoir avec honneurs ces jeunes combattants qui ne se sont pas encore remis de l’accueil qui leur a été fait la veille. Devant le directeur de l’établissement M. Fitoussi et en présence du rabbin de la grande synagogue de Paris ‘’La Victoire”’, ces nouveaux ambassadeurs d’Israël et de son armée ne cachent pas leur surprise et leur béatitude devant ces jeunes élèves de CM2 et 6 ème qui les reçoivent avec une euphorie scandée par des cris de soutiens et d’attachements à Tsahal. Pour les professeurs du caporal Yoel.H ancien élève de Lucien de Hirsch la fierté est double car en plus de s’être imprégner des préceptes qui lui ont été inculqués, celui-ci les a mis en pratique en devenant un caporal et futur officier de Tsahal, un défenseur d’Israël. Durant Shabbat c’est avec appréhension et une envie pressante que ‘’ nos hayalims bodedims’’ comptent les heures qui les séparent du gala, de cette soirée spéciale ‘’Bordures protectrices’’ où ils pourront enfin revoir leurs parents, leurs familles qui n’ont pas vu pour certains depuis plus d’un an. Proches, qui ignorent et qui ne se doutent pas que leurs enfants ne sont pas à des kilométrés d’eux mais seulement à quels que pas. Il serait difficile et incongru de résumer en quelques lignes cette émouvante et particulière ‘’nuit pour les hayalims ‘’ organisée par le Libi France, par sa présidente Gladys Tibi (et son équipe), par le Lieutenant-Colonel Eva Cohen (et son équipe) ; C’est pourquoi nous reviendrons que sur les moments les plus vibrants, les plus forts, les plus poignants de cette soirée qui a débuté dans la commémoration, le souvenir de ‘’nos enfants qui ont payés de leurs vies pour la défense, la survie d’Israël’’. En effet ce Gala ne pouvait hélas que commençait par l’évocation de ces héros tombés pour la patrie. Quelle ne fut pas l’émoi, l’ébranlement de la salle devant la projection d’un diapositif photos de ces frères, de ces fils, de ces pères, ‘’qui ont déménage derrières les nuages, qu’on ne connaitra pas et qu’on ne reverra plus’’... L’ambassadeur d’Israël en France Yossi Gal, le général Yoram Yair président du Libi Israël, le président de la communauté juive, les divers grands rabbins de Paris ainsi que de nom-

breuses personnalités et personnes présentes dans la salle ne purent retenir leurs larmes devant les photos de nos frères partis bien trop tôt. C’est une maman des soldats, émue, sanglotante et encore bouleversée par le diaporama photos qui montera sur scène pour recevoir un message personnel du Général de réserve et concepteur de ‘’Kipat Barzel’’ Danny Gold. Ne pouvant être présent au gala celui-ci souhaitait remercier personnellement la présidente du Libi France pour son action menée durant l’opération ‘’Bordures protectrices’’ et s’engager à une prochaine rencontre avec les fidèles donateurs du Libi. Tout comme le phœnix, le peuple d’Israël renait de ses cendres et quel bel exemple que celui du jeune intrépide et vaillant soldat qu’est Gabriel. Bien que ses blessures ne soient pas encore guéries, c’est avec conviction et ardeur qu’il souhaite réintégrer au plus vite son unité, ses camarades de bataillon. C’est devant ses parents appelés sur scène, qu’une séance vidéo comportant son témoignage et celui de ses proches est visualisée.

Si sa maman émue ne peut retenir ses larmes devant le rappel de ces moments si difficiles d’angoisses et d’inquiétudes suite à l’appel de l’ambassade d’Israël en France, c’est avec des larmes de joies, de hardiesses qu’elle se voit rejoindre sur scène par son fils revêtu de son uniforme de Golani, ce héros qu’elle aime tant. 22 heure, le moment clé et tant attendu par les soldats bodedims a débuté. Les représentants des différentes unités combattantes de Tsahal sont appelés sur scène. Alors que leurs parents respectifs s’attendent à voir une vidéo comportant un message personnel de leur enfant, qu’elle n’est pas leur surprise, leur émoi, leur ivresse, leur bonheur et leur fierté de voir défiler au pas, au rythme de la marche militaire, leurs enfants, chacun, digne, la tête haut, les yeux pleins d’émoi et muni du drapeau de son unité, chacun représentant, ambassadeur de Tsahal, d’Israel. Le papa du caporal Kevin, (démineur des tunnels de terroristes), ne peut retenir son allégresse et se sera avec des cris venant du cœur qu’il traversera en courant la salle pour rejoindre au plus vite son fils et le serré dans ses bras, quant à la maman d’Allisson submergée par le bonheur, la stupéfaction de voir sa fille, celle-ci ne peut retenir ce tremplin d’émotions et s’effondre en sanglots.

Alors que les soldats bodedims rejoignent leur familles respectives qui sont encore abasourdies et émerveillées par la surprise que le Libi France via sa présidente Gladys Tibi leur a offert, c’est au tour du Sous-Lieutenant Katya d’être présentée, cette jeune officier est une héroïne, c’est avec humilité quelle monte sur scène afin que le Lieutenant-Colonel Eva Cohen explique de quelle manière elle a su détecter les terroristes palestiniens qui tentaient de s’infiltrer via la mer en territoire israélien et ainsi permettre leur arrestation. Un autre moment intense et émouvant aura marqué cette nuit exceptionnelle, cet instant sera la montée sur scène du Lieutenant Niv blessé par balles aux poumons durant une opération d’infiltration en plein coeur d’un territoire ennemi et dont la survie n’est dûe qu’au courage de son subordonné Guay ainsi qu’aux secours rapides et efficaces délivrés par le capitaine Gilad et ses coéquipiers. Quatre jours plus tard Guay et deux autres subordonnés de Niv perdront la vie dans une embuscade au sein même d’une infirmerie de l’ONU. Alors qu’il n’avait pas remis son uniforme depuis ses blessures qu’elle ne fut pas pour Niv l’émoi, la fierté, l’honneur de monter sur scène revêtu de cet uniforme, symbole de la force, du courage, de la volonté, de la bravoure de tout soldat de Tsahal, symbole d’une nation, d’un peuple, Israël. J’aimerais finir avec les paroles des soldats bodedims et de Niv qui en arrivant étaient remplis d’appréhension sur ce qu’il les attendait et qui sont revenu de ce voyage galvanisés : « Nous sommes arrivés nous ne nous connaissions pas, nous sommes repartis, ce sont des frères que nous avons quittés et c’est le souvenir d’une famille unie que nous emportons dans nos bases. Merci Gladys, Merci Eva pour ce bol d’air que vous nous avez offert et Merci à vous généreux et fidèles donateurs du Libi qui êtes venus nombreux nous honorer, nous soutenir et nous réjouir. Nous sommes venus vers vous, vous êtes venus vers nous, on vous en remercie, AM ISRAEL HAI ! » Elisheva Kempler, Chargée communication et relations presse Libi France


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La communauté juive allemande critique les manifestations anti-islam

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ONU: les Etats-Unis ne soutiendront pas la résolution palestinienne

ont manifesté à Dresde (est de l’Allemagne) contre «l’islamisation» du pays. Désormais très médiatisées, les manifestations de «Pegida» ont essaimé dans une demi douzaine de villes d’Allemagne qui est devenue depuis peu la principale destination d’immigration en Europe, notamment pour les réfugiés (180.000 en 2014, +57% par rapport à la même période en 2013).

Le président du Conseil central des Juifs d’Allemagne a vigoureusement critiqué les manifestations organisées récemment par le groupe Pegida «contre l’islamisation du pays», dans une interview, samedi, au quotidien Die Welt.

est aussi menaçant qu’un incendie», a jugé M. Schuster, estimant que ce groupe «Européens patriotes contre l’islamisation du pays» instrumentalise le terrorisme islamique pour «dénigrer toute une religion». «C’est totalement inacceptable», a-t-il affirmé.

«Ici se mélangent néo-nazis, partis tout à fait à l’extrême droite et citoyens qui affirment pouvoir enfin s’épanouir dans leur racisme et leur haine de l’étranger», a estimé Josef Schuster qui a été élu fin novembre à la tête du Conseil.

«S’appuyer sur quelques islamistes pour affirmer que l’Allemagne est menacée par l’établissement d’une théocratie islamiste est tout aussi absurde que de déduire de l’existence de quelques extrémistes de droite un retour demain de la dictature national-socialiste», a-t-il souligné.

«Il ne faut en aucun cas sous-estimer ces gens de Pegida, le mouvement

Lundi, quelque 15.000 personnes

Dans une interview à la radio allemande Deutsche Welle, le président de l’Eglise protestante en Allemagne (EKD), Heinrich Bedform-Strohm, avait appelé vendredi à «dire un Non clair» aux attaques contre la religion, les demandeurs d’asile et les réfugiés même s’il se refusait à classer les manifestants dans les rangs des néo-nazis. De son côté, le chef des évêques catholiques d’Allemagne, Reinhard Marx, avait invité les fidèles à exercer leur conscience politique, sans pour autant condamner les manifestations. «Chacun doit réfléchir derrière quelles banderoles il choisit de défiler», a-t-il affirmé, prenant le contre-pied de l’archevêque de Bamberg (sud), Ludwig Schick, qui avait auparavant estimé que «les chrétiens ne pouvaient pas participer à Pegida».

Les Etats-Unis n’apporteront pas leur soutien en l’état à l’actuelle résolution palestinienne soumise au Conseil de sécurité de l’ONU sur un projet d’accord de paix avec Israël, a indiqué jeudi la diplomatie américaine. Les diplomates américains ont étudié le texte palestinien circulant au Conseil et «ce n’est pas quelque chose que nous soutiendrons», a déclaré la porte-parole du département d’Etat, Jennifer Psaki. «D’autres (pays) ont le même sentiment et demandent davantage de consultations» devant le Conseil de sécurité, a ajouté Mme Psaki, assurant que «les Palestiniens comprenaient» l’objection de Washington. Depuis le dépôt d’un projet palesti-

nien de résolution au Conseil de sécurité, les Européens et la Jordanie s’efforcent de bâtir un consensus mais ces tractations prendront du temps, ont indiqué jeudi des diplomates à l’ONU. Ceux-ci ne s’attendent pas à ce que les discussions sur cette résolution aboutissent avant la fin de l’année. La Jordanie, seul pays arabe au Conseil, a présenté mercredi un texte palestinien qui réclame un accord de paix global avec Israël dans un délai de douze mois et le retrait israélien des Territoires occupés avant fin 2017. Les Palestiniens se disent cependant prêts à l’amender pour échapper à un veto américain. La France, le RoyaumeUni et la Jordanie s’efforcent depuis des semaines de mettre au point un projet de résolution acceptable pour Washington.


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Parachat Vayégach : la réconciliation et le pardon

Dans la paracha précédente nous avons été témoins d’une tension extrême entre Yossef et ses frères. En effet, après avoir accéder au trône de l’Egypte, Yossef Atsadik utilisera un stratagème pour faire venir son frère Benyamin. La tension atteindra un nouveau paroxysme lorsqu’il menacera d’emprisonner ce dernier. Alors interviendra Yéouda pour d’une part sauver une situation désespérée et de l’autre empêcher que son frère ne reste prisonnier entre les mains du vice roi d’Egypte. C’est précisément là que ce dévoile la personnalité de Yéouda qui jouera pleinement son rôle de Leader incontesté de ses frères. Vayégach Yéouda, Lorsqu’il s’avance vers Yossef, pour le défier nous dit le midrach, ce fut un duel entre le Chor et l’Arié (le taureau qui symbolise Yossef et le lion qui représente Yéouda). Le Talmud affirme que Le monde entier a alors tremblé, car nous avions ici face à face deux «royautés» qui s’affrontaient. Yéouda et Yossef ont en réalité deux conceptions bien différentes pour atteindre la Rédemption- La Guéoula. Il ne s’agit pas ici uniquement de la rencontre de deux individus lambda, mais bien de la rencontre de deux approches différente de ce que doit être l’histoire du monde et du comportement humain en général. Le Machiah Ben David incarné par Yéouda et le Machiah Ben Yossef incarné par Yossef. En quoi sont-ils différents ? La Guémara dit que Yéouda prônait une rédemption qui passerait uniquement par la Kédoucha-la sainteté, sans

passer par les épreuves du mal, de la guerre et son cortège de misères, alors que Yossef lui pensait que pour que le monde puisse accéder à la connaissance de D-ieu, il fallait justement le transformer entièrement, y compris inverser les forces du mal vers le bien. Dés le début de notre paracha, Yossef se dévoile à ses frères. Il dit : « Je suis Yossef, est-ce que mon père est encore en vie?» . A ces quelques mots, les frères sont frappés de stupeur ne sachant répondre. Rachi dit « Mipéné aboucha »à cause de la honte qu’ils éprouvèrent. Le Talmud raconte que Rav Eléazar éclatait en sanglot à chaque fois qu’il lisait ce verset. Pourtant selon la cabale un Tsadik ne pleure que de manière exceptionnelle. Rabbi Eléazar auprès de ses élèves faisait le raisonnement suivant : « Si les reproches d’un homme de chair et de sang suscitent la stupeur ou l’effroi, combien sera l’intensité de notre peur lorsque nous serons confrontés aux reproches de l’Eternel Tout puissant !. Les sages nous enseignent : « Oye Lanou Miyom Hadine » Malheur à nous au jour du jugement. Lorsque la journée s’est terminée, on devrait s’interroger et s’analyser ? : Qu’as-tu fait de cette belle journée ? As-tu révisé ton étude ? As-tu été honnête dans tes affaires? Dans ton « bénévolat » communautaire? As-tu été bon avec ton entourage? As-tu donné le meilleur de toi-même? As-tu prié sincèrement ton créateur pour le remercier de t’avoir rendu ton âme au réveil?. Mais revenons à notre paracha. Yos-

sef s’est révélé être un tacticien, et Yéouda , un homme de conviction, un diplomate avant l’heure. Durant ce face à face, les autres frères ne bougent pas car ils ne comprennent pas ce qui se passe réellement… voyant que l’ampleur du combat qui s’annonçait devant leurs yeux, les dépassait largement. Mais grâce au ciel, la lutte physique, le corps à corps tant attendu, n’aura pas lieu. Yossef poussé dans ses derniers retranchements se fit connaître à ses frères. Ce sont des versets d’une extrême émotion, qu’on ne peut lire sans imaginer le drame qui se dénoua ce jour là autour de la famille de Yaacov, et qui drainait des tensions accumulées depuis 22ans, depuis précisément la vente de Yossef . On aurait pu imaginer que Yossef chercherait à assouvir une vengeance, face à la souffrance que de ses frères lui avaient infligée. Mais tout le stratagème monté par lui n’avait qu’un seul est unique but : leur faire faire «téchouva». Il voulait les amener à une situation identique à celle où il s’était trouvé lui-même à Chekhém, seul contre tous. Cette fois ci, Benyamin était le frère en danger, et Yossef voulait s’assurer que ses frères n’allaient pas l’abandonner lâchement, comme ils l’avaient fait avec lui 22ans auparavant. C’est ainsi que l’on teste la vraie Téchouva d’un homme nous enseigne Maimonide-Rambam dans le Michné Thora dans les lois sur la Téchouva : «Qu’appel t’on une Téchouva «guemoura» entière? C’est justement lorsqu’un homme ou une femme se trouve

dans la même situation qui l’avait entrainé à fauter, et qu’il décide cette fois-ci de ne plus fauter, alors qu’il en avait encore la possibilité. Non pas par crainte ou par faiblesse dirait-on, mais bien parce que cet homme ou cette femme sont animé d’un sincère désir de repentance.

«Et maintenant ne soyez pas apeuré, ne soyez pas irrités contre vous-même de m’avoir vendu, car c’est pour notre survie que D-ieu m’a envoyé avant vous ». Ce verset prouve l’étonnante habilité de Yossef à pardonner à ses frères qui lui avaient causé tant de souffrances. Non seulement, il leur pardonna de l’avoir jeté dans un puits infesté de serpents et de scorpions, mais il les rassura qu’eux même avaient agi grâce à la volonté de D-ieu et qu’ils avaient été choisis malgré eux pour remplir cette mission «ingrate» et qu’ils trouvaient malgré tout, grâce à Ses yeux. Il n’est pas aisé d’atteindre un tel niveau de mansuétude, mais le fait d’accepter toute épreuve comme une manifestation de la volonté divine prouve combien Yossef était conscient que rien ni personne ne pouvait altérer sa confiance en D-ieu Tout Puissant. Parvenir à un tel niveau d’Emouna (foi) réclame à l’évidence des qualités exceptionnelles ; c’est pourquoi nous verrons prochainement que lorsque le Patriarche Yaacov exprimera le souhait que son fils Yossef l’enterre à Kiriat Arba,(pour une multitude de raisons) il lui parut nécessaire de lui expliquer les raisons pour lesquelles Rahel fut enterrée sur la route d’Ephrata, qui est Bethlehem. Rachi explique que Yaacov dit à Yossef : «Je sais que tu pourrais avoir des rancœurs à mon égard d’avoir enterré ta propre mère au bord de la route, à Bethléem, plutôt qu’à Kiriat Arba, aussi dois-je te dire que je n’ai pas agi me mon propre chef, j’ai suivi les ordres du Tout Puissant. Nous savions que Yossef fils de Yaacov a eu une destiné presque identique à celle son père, mais il a également hérité des

qualités exceptionnelles de sa mère Rahel. La grandeur d’âme de Rahel réside notamment dans son aptitude à pardonner toutes les offenses qu’elle a subit. Elle renonça à son mariage avec Yaacov pour ne pas faire honte à sa sœur Léa et à tant d’autres frustrations. L’altruisme de notre matriarche Rahel est rappelé chaque année dans la Haftara que nous lisons le second jour de Roch Hachana. Rahel sera récompensée, car à la fin des temps, sa prière sera exaucée par le Tout Puissant, comme dit le prophète : «Quelle est donc cette voix qu’on entend à Rama? Quelles sont donc ces plaintes amères? C’est Rahel qui pleure ses enfants; elle refuse toute consolation, parce qu’ils sont dispersés» Ainsi dit l’Eternel : «Ne pleure plus Rahel, que tes yeux cessent de répandre des larmes, ta vertu aura sa récompense, l’Eternel te rassure ; tes enfants reviendront des pays ennemis». «Ta postérité peut l’espérer, c’est D-ieu qui le promet ; ils retourneront dans le pays de leurs ancêtres». L’actualité nous confirme que nous assistons incrédules, au retour des enfants d’Israël dans leur patrie, grâces aux mérites de Rahel, notre bienveillante matriarche. Yvan Lellouche

Allumage de la Hannoukia

En divers endroits à Paris, nous avons assisté à l’allumage des bougies de Hannouka comme ici à la Place Daumesnil ou encore à la Place de la Nation, à l’initiative du rav Yossef Martinez du Beth Habad du 12éme arr. Les organisateurs n’ont pas lésinés sur les moyens, puisque tous les participants eurent

droit aux beignets traditionnelles ainsi que des cadeaux et de la vodka à flot. Hazak !. Autre cérémonie à laquelle nous avons assisté, l’hommage au Rav Nissan Pinson Chaliah du Rabbi de Tunisie, en présence de nombreux rabbins. Y.L



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Un Egyptien condamné à 10 ans de prison pour espionnage au profit d’Israël

Raid aérien israélien à Gaza après un tir de roquette

Les avions israéliens ont lancé des frappes contre des cibles dans le sud de la bande de Gaza, ont expliqué des témoins aux premières heures de samedi, quelques heures après un tir de roquette, ont annoncé des témoins dans l’enclave palestinienne de l’Etat israélien. Un porte-parole du ministère de la Santé de Gaza a indiqué que l’attaque, la première par les forces israéliennes depuis le cessez-le-feu instauré en août après une guerre de 50 jours entre les deux parties, n’avait pas fait de blessés.

L’armée israélienne a affirmé que les attaques étaient dirigées «contre des infrastructures du Hamas».

Le porte-parole de l’armée israélienne, le lieutenant-colonel Peter Lerner, a indiqué dans un communiqué que «l’organisation terroriste du Hamas est responsable de l’attaque d’aujourd’hui (samedi: ndlr) contre Israël et qu’elle devra rendre des comptes à son sujet». Vendredi, un tir de roquette provenant de Gaza a atteint un terrain vague dans le sud d’Israël, sans causer de dégâts

matériels ni de victimes, a précisé la police isräelienne. Le mouvement islamiste Hamas, qui dirige de facto la bande de Gaza, n’a pas endossé la responsabilité de l’attaque, le troisième incident grave depuis la fin des combats entre les deux belligérants l’été dernier. Hamas et Israel ont signé un cessez-le-feu le 26 août dernier initié par l’Egypte mettant fin à 50 jours de guerre ayant provoqué la mort de 2.140 Palestiniens et 73 Israéliens, dont la plupart étaient des soldats.

Un Egyptien a été condamné à 10 ans de prison pour espionnage au profit d’Israël tandis que ses deux complices, des officiers des renseignements israéliens, ont été condamnés par contumace à la prison à perpétuité, selon les médias. Le tribunal criminel de Port-Saïd, ville à l’embouchure du canal de Suez à la Méditerranée, a prononcé son verdict tard samedi soir à l’encontre de cet Egyptien, en détention, et «deux officiers du Mossad,» en fuite, selon l’agence de presse Mena. L’Egyptien, Mohamed Ali Abdel Baki, était directeur d’une branche d’une compagnie de services maritimes à Port-Saïd. Selon la Mena, il avait communiqué aux Israéliens «des informations importantes et vitales qui portent atteinte à la sécurité nationale du pays, au sujet du port de Port-Saïd et du déploiement de la marine égyptienne» dans la ville. Il avait reçu une contrepartie financière pour ses services. Abdel Baki avait contacté en 2011 les services de sécurité israéliens, affirmant qu’il avait des informations pouvant les intéresser, selon la Mena. Les Israéliens étaient alors entrés en

contact avec lui, et la première rencontre a eu lieu en mars 2012 à l’ambassade d’Israël en Thaïlande, d’après la même source. Par la suite, «il avait été chargé de recueillir des informations détaillées concernant le port de Port-Saïd et ses responsables, et de surveiller les bateaux iraniens et les navires militaires, égyptiens et étrangers, empruntant le canal de Suez», selon la Mena. L’enquête du parquet a révélé que cet Egyptien avait également contacté les services secrets iraniens et syriens, ainsi que le Hezbollah libanais, pour leur offrir ses services, toujours selon l’agence. En août, un tribunal du Caire avait condamné un ingénieur en télécommunications jordanien à dix ans de prison pour espionnage au profit de l’Etat hébreu. Dans la même affaire, un Israélien, présenté comme un officier du Mossad, avait été condamné par contumace à perpétuité. La perpétuité se traduit par 25 ans de détention au maximum en Egypte. L’Egypte et la Jordanie sont les seuls pays arabes à avoir signé un traité de paix avec Israël.



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Un automobiliste fonce sur des passants au cri d’«Allahou Akbar» et blesse 11 personnes Un automobiliste, probablement déséquilibré, a «délibérément» blessé onze passants dimanche à Dijon au cri d’»Allahou Akbar», au lendemain d’une attaque contre des policiers d’Indre-et-Loire également par un homme criant «Dieu est le plus grand» en arabe. «L’homme, né en 1974, présente le profil d’un déséquilibré et serait suivi en hôpital psychiatrique» mais ses revendications «semblent encore floues», a déclaré à l’AFP une source proche de l’enquête.

La Licra demande aux médias de ne plus «offrir de tribune» à Zemmour

«Vers 20 heures, à Dijon, un véhicule a délibérément percuté des passants, en plusieurs endroits de la ville», a détaillé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. La scène a duré près d’une demi-heure. «Neuf personnes ont été légèrement blessées et deux autres sérieusement mais leur pronostic vital ne semble pas engagé», selon une source policière.

L’EI encourage les candidats au jihad à lancer des attaques contre les «infidèles», militaires, policiers ou même civils. Ces appels sont régulièrement relayés par des vidéos de propagande sur des sites jihadistes, la dernière ayant été diffusée cette semaine. La France avait été nommément citée comme cible par l’organisation jihadiste après le début des frappes françaises en Irak.

Sur un carrefour du centre-ville, près de la place Wilson où des victimes ont été renversées, quelques traces de sang, recouvertes de sable par les pompiers, témoignaient encore de la violence de l’incident, ont constaté dimanche soir des journalistes de l’AFP.

Le Premier ministre Manuel Valls a exprimé sa «solidarité à l’égard des victimes» et son «soutien aux familles».

«La Licra est choquée par les déclarations de ce manipulateur de l’Histoire, qui instrumentalise des millions de tragédies individuelles pour tenir des propos d’une violence raciste inouïe», a affirmé la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme dans un communiqué. «Une nouvelle fois, Eric Zemmour, bon connaisseur des médias et des mé-

La Licra «demande aux acteurs médiatiques de ne plus offrir une tribune de choix à un esprit nocif», et annonce qu’elle va porter plainte contre Eric Zemmour «pour incitation à la haine raciale». L’association SOS Racisme avait elle aussi annoncé mardi le dépôt prochain d’une plainte contre Eric Zemmour,

après ses propos parus dans un entretien au Corriere della Sera le 30 octobre, dans lequel il avait déclaré que les musulmans «vivent entre eux, dans les banlieues» et que «les Français ont été obligés de les quitter». Il avait ajouté que «cette situation d’un peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile». L’entretien était passé inaperçu en France jusqu’à ce que le coprésident du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon s’en fasse l’écho sur son blog dans un post du 15 décembre.

La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête sur l’attaque du commissariat, qui s’oriente vers l’islamisme radical. Il y a «quelques jours», l’agresseur de Joué-lès-Tours avait en effet «manifesté sa radicalisation», en affichant sur son compte Facebook «un drapeau» du groupe jihadiste Etat islamique (EI) actif en Syrie et en Irak, selon le ministre.

Contactée par l’AFP, la procureure de la République de Dijon, Marie-Christine Tarrare, n’a voulu faire «aucun commentaire pour le moment».

canismes de discours et de représentations, apporte sa contribution à un corpus de la haine, qui servira de référence aux extrémistes de tous bords, et qui motivera des passages à l’acte dont la France est depuis plusieurs mois trop familière», ajoute l’organisation.

Ce Français né au Burundi et converti à l’islam, Bertrand Nzohabonayo, «n’était pas connu autrement que pour des faits de délinquance», a déclaré Bernard Cazeneuve, tandis que son frère était fiché pour ses positions radicales et pour avoir, un temps, envisagé de partir en Syrie.

Ce quadragénaire connu de la police pour des faits de droit commun remontant aux années 1990 a été interpellé au terme d’une course-poursuite au volant d’une Clio et placé en garde à vue, ont précisé des sources policières.

Des victimes et leurs familles ont été accueillies aux urgences du CHU le Bocage, dont l’entrée a été refusée aux journalistes dans la nuit.

La Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a demandé mercredi aux médias de «ne plus offrir de tribune» au polémiste Eric Zemmour et a annoncé le dépôt d’une plainte à son encontre pour incitation à la haine raciale.

Radicalisation

Seules les investigations de la justice «pourront déterminer les motivations exactes de cet acte», a estimé la place Beauvau, précisant que le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve se rendrait lundi à Dijon. Selon les témoignages recueillis par la police, l’homme, vêtu d’une djellaba, «a crié +Allahou Akbar+ et a dit avoir agi pour les enfants de Palestine». C’est au même cri d’»Allahou Akbar» qu’un jeune d’une vingtaine d’années a attaqué samedi au couteau des policiers du commissariat de Joué-lèsTours, en Indre-et-Loire, blessant trois d’entre eux avant d’être abattu par les forces de l’ordre.

Dans un communiqué, l’Union des mosquées de France (UMF) a condamné cette agression contre la police, «un des symboles de notre pays», appelant «les jeunes Français à ne pas se tromper d’ennemi et de combat». Le risque d’attentats islamistes commis en France, notamment par des jihadistes de retour de Syrie ou des individus isolés autoradicalisés, est pris très au sérieux par les services français. Depuis l’été 2013, cinq «projets d’actions terroristes» jihadistes ont été déjoués en France, selon le gouvernement. Alors que plus de 1.200 Français ou personnes résidant en France sont impliquées dans les filières jihadistes vers la Syrie ou l’Irak, un chiffre qui «a doublé depuis le début de l’année», les autorités craignent notamment que certains, à leur retour, ne déclenchent des opérations. A l’instar du Français Mehdi Nemmouche, soupçonné d’avoir perpétré la tuerie du Musée juif de Bruxelles qui avait fait quatre morts fin mai. En mars 2012, l’islamiste radical de 23 ans Mohamed Merah avait tué sept personnes dont trois enfants dans la région de Toulouse en se réclamant du jihad, avant d’être abattu dans son appartement. Un an plus tard, fin mai 2013, un Français de 22 ans converti à l’islam et radicalisé avait blessé à la gorge un militaire dans le quartier d’affaires de la Défense, près de Paris.


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Un homme blesse des policiers en criant «Allahou Akbar» avant d’être tué

Un homme a agressé des policiers avec un couteau en criant «Allahou Akbar» au commissariat de Jouélès-Tours en Indre-et-Loire, avant d’être tué, et le parquet antiterroriste s’est aussitôt saisi de l’enquête qui s’oriente vers l’»islamisme radical». «Cela ressemble au mode d’action préconisé par le groupe Etat islamique», qui mène le jihad en Syrie et en Irak, «de s’en prendre ainsi aux forces de l’ordre», a déclaré à l’AFP une source proche de l’enquête. «L’enquête s’oriente vers un attentat (...) motivé par l’islamisme radical.» Le Premier ministre Manuel Valls a apporté son «soutien» aux policiers «gravement blessés et choqués», promettant «la sévérité de l’Etat» à «ceux qui s’en prennent à eux». Vers 14H00, un homme d’une vingtaine d’années armé d’un couteau s’est présenté au commissariat et a blessé grièvement deux policiers, dont l’un au visage. Une troisième policière, «très choquée, a été plus légèrement atteinte», selon le ministère de l’Intérieur. Les pronostics vitaux des policiers ne sont plus engagés, a précisé à l’AFP le procureur de la République à Tours Jean-Luc Beck. L’agresseur, un Français né au Burundi en 1994, «a crié +Allahou Akbar+ (Dieu est le plus grand, en arabe, NDLR) du moment où il est entré jusqu’à son dernier souffle», a rapporté la source proche de l’enquête. Selon le ministère, il a ensuite été «abattu» par «des policiers présents, qui ont fait usage de leur arme administrative». «Selon les premiers éléments de l’enquête, tous les éléments de la légitime défense» sont réunis, a estimé le procureur. L’agresseur «avait commis des actes de délinquance classiques» mais «n’était pas fiché» pour «des activités à caractère terroriste», a déclaré au commissariat de Joué-lès-Tours le ministre Bernard Cazeneuve, après avoir condamné cette «agression brutale» et a salué «le sang-froid et le professionnalisme des policiers». En revanche son frère est connu pour ses positions radicales et a un temps envisagé de partir en Syrie avant de renoncer, selon la source proche de l’enquête. La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs, le tout en lien

avec une entreprise terroriste. Jihadistes français Bernard Cazeneuve a annoncé avoir «donné des instructions» pour «renforcer les mesures de sécurité» des policiers et gendarmes et a demandé «des mesures de même nature» pour les policiers municipaux et les sapeurs-pompiers. Pour Alliance, premier syndicat des gardiens de la paix, ce genre d’attaques «très violentes» doit «amener l’Etat à réviser les conditions de la légitime défense» des policiers. Le risque d’attentats islamistes commis en France est pris très au sérieux par les services. L’organisation Etat islamique (EI) encourage les candidats au jihad à lancer des attaques contre les «infidèles», militaires, policiers ou même civils. La France avait été nommément citée comme cible par l’EI après le début des frappes françaises en Irak, et de tels appels sont régulièrement relayés dans des vidéos du groupe jihadiste. Le retour de jihadistes français qui ont combattu en Syrie, avec des projets individuels ou commandités par l’EI, reste d’ailleurs le principal risque aux yeux des services. Mais l’individu isolé autoradicalisé qui mène un attentat de faible ampleur est aussi une crainte, d’autant qu’il s’agit d’actes plus difficiles à déjouer, estime une source antiterroriste.

Tuerie de Bruxelles: le complice présumé de Nemmouche conteste sa remise à la Belgique Selon son avocat Me Julien Blot, cet homme, condamné à plusieurs reprises dans des dossiers de droit commun, nie toute complicité dans les crimes reprochés à Nemmouche, soupçonnés d’être le tueur du musée juif de Bruxelles le 24 mai. Quatre personnes, deux Israéliens, une Française et un Belge, avaient été tuées.

Depuis l’été 2013, cinq «projets d’actions terroristes» jihadistes ont été déjoués en France, a déclaré cette semaine Bernard Cazeneuve. Plus de 1.200 Français ou personnes résidant en France sont impliquées dans les filières jihadistes vers la Syrie ou l’Irak, un chiffre qui «a doublé depuis le début de l’année». Les autorités craignent que certains jihadistes ne déclenchent des opérations à leur retour, à l’instar du Français Mehdi Nemmouche, soupçonné d’avoir perpétré la tuerie du Musée juif de Bruxelles qui avait fait quatre morts fin mai. En mars 2012, l’islamiste radical de 23 ans Mohamed Merah avait tué sept personnes dont trois enfants dans la région de Toulouse en se réclamant du jihad, avant d’être abattu dans son appartement. Un an plus tard, fin mai 2013, un Français de 22 ans converti à l’islam et radicalisé avait blessé à la gorge un militaire dans le quartier d’affaires de la Défense, près de Paris.

Interpellé mardi à Marseille, l’homme «conteste toute participation à ces faits», a déclaré Me Blot qui a notamment réfuté que son client ait pu aider Nemmouche à se procurer des armes. Lors de l’opération de mardi, des armes avaient été retrouvées par les enquêteurs, avaient indiqué des sources proches du dossier. Un Marseillais réclamé par la justice belge qui souhaite l’interroger dans l’enquête sur le tueur présumé de Bruxelles, Mehdi Nemmouche, a contesté mercredi sa remise à la Belgique, a indiqué son avocat. Âgé de 27 ans, il a comparu à huisclos devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris qui doit se prononcer sur l’exécution du mandat d’arrêt européen délivré par les Belges. Une nouvelle audience est prévue le 14 janvier.

«Il n’a pas du tout le profil du jihadiste», a ajouté l’avocat. Selon des sources proches du dossier, cet homme a rencontré Nemmouche lors d’une période de détention commune dans le sud de la France. La radicalisation islamiste des deux hommes avait été repérée par l’administration pénitentiaire, a assuré à l’AFP une de ces sources. «Il était en prison avec Nemmouche comme 500 autres personnes à ce mo-

ment là», a poursuivi Me Blot, après l’audience devant la cour d’appel. Les enquêteurs pensent que Nemmouche s’est rendu à Marseille avant la tuerie de Bruxelles et tentent de savoir ce qu’il y a fait et qui il a rencontré. «On veut absolument trouver un complice» à Nemmouche après avoir présenté ce dernier comme «un loup solitaire», s’est offusqué Me Blot. Nemmouche avait été arrêté à Marseille le 30 mai à la descente d’un car en provenance de Bruxelles, six jours après la tuerie. Ce délinquant récidiviste, revenu de Syrie quelques mois plus tôt, était en possession d’un revolver, d’un fusil d’assaut kalachnikov et de munitions. Remis fin juillet à la justice belge, Mehdi Nemmouche n’a jamais reconnu être l’auteur de la tuerie et ses avocats ne se sont pas prononcés sur le fond de l’affaire, affirmant réserver sa version des faits pour le procès. Nemmouche avait été détenu jusqu’à la fin 2012 avant de se rendre en Belgique, où il a été accueilli par un proche d’un ancien codétenu, puis en Syrie où les enquêteurs pensent qu’il a intégré des mouvements jihadistes.


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Dany Boon affirme qu’il a déjà été victime d’antisémitisme en France

Le comédien-réalisateur nordiste, dans une interview à une télé israëlienne, évoque un sujet qu’il aborde très rarement en France : sa conversion au judaïsme. Il y affirme également avoir été victime lui-même d’antisémitisme ou de remarques antisémites. Dany Boon est actuellement en Israël, pour la promotion de son dernier film «Supercondriaque». A cette occasion, il a réalisé une interview pour le journal Lemonde Juif. info et il a été invité par la chaîne i24news. Une interview au cours de laquelle il a très peu parlé cinéma. La journaliste de cette chaîne en langue française a surtout évoqué sa conversion au judaïsme, son rapport à la religion, et l’antisémitisme. Des questions que le comédien originaire d’Armentières a très rarement évoquées jusqu’ici. Dany Boon est né d’un père kabyle athé et d’une mère catholique. Il a été élevé dans la foi catholique et s’est converti au judaïsme il y a 13 ans. «Lors de ma conversion, je suis simplement passé du Nouveau à l’Ancien Testament, aux origines du monothéisme en somme», explique-t-il. Son épouse, Yaël est juive (son père a émigré en Israël). Dany Boon raconte donc qu’il vient régulièrement en Israël. Quand il évoque sa conversion, il parle tout bas et semble un peu gêné ou timide, la journaliste lui lance avec humour : «Vous pouvez parler plus fort. Ne craignez rien, il n’y a pas d’antisémites ici.» Son credo sur ce sujet : le mélange, la tolérance. «Je suis moi-même issu d’un mélange, de plusieurs minorités. Quand j’étais adolescent, il y avait un espoir de vivre ensemble. Pourtant, j’ai aussi vécu la diaspora, l’exil à travers celui de ma famille, les tensions entre les Kabyles, les Algériens arabes et les autres». Et il poursuit avec humour : «Ma femme a acheté un sapin de Noël. Je lui ai dit pour la blaguer : On va mettre une crèche mais on ne mettra pas Jésus !» «Maintenant que vous êtes juif vous êtes devenu très riche ?» Mais l’entretien évoque également plusieurs fois la question de l’antismétisme : «Que pensez-vous de cette poussée d’antisémitisme en France», lui demande la journaliste israëlienne. Dany Boon répond : «En France, ça m’arrive de me prononcer, de dire des choses (NDLR : pour défendre Israël),

je me fais proprement insulter. (...) La montée de l’antisémitisme ne s’observe pas qu’en France, mais partout en Europe.» Il raconte aussi avoir été victime de remarques antisémites ou pseudo-blagues autour de sa conversion au judaïsme : «Les gens font des raccourcis, des amalgames, j’entends souvent ‘»maintenant que vous êtes juif vous êtes devenu très riche ?». Je leur réponds : «D’abord j’étais déjà très riche quand j’étais catholique, ensuite, rassurez-vous, je connais aussi des juifs pauvres». Au passage, Dany Boon salue l’action du Premier ministre Manuel Valls pour lutter contre l’antisémitisme (Il a récemment déclaré : «Nous sommes tous juifs».) Pourtant, au cours de cet interview, le comédien-réalisateur reste prudent et affirme qu’il ne souhaite pas s’engager complètement politiquement. Il affirme simplement aider régulièrement une association caritative juive «Hadassah». «On m’avait prévenu : tu es célèbre, tu es un homme public, ça risque d’être dangereux.» Invité par le centre culturel français de Tel-Aviv pour la promotion de son film, Dany Boon a également évoqué les mêmes sujets que dans cet interview télé. «Ma conversion au judaïsme ? Quand j’ai reçu des insultes antisémites, j’ai compris que ma conversion était réussie !», rapporte Le Monde Juif.info. Il a également précisé recevoir de nombreux messages antisémites sur sa page Facebook. «On m’avait prévenu : tu es célèbre, tu es un homme public, ça risque d’être dangereux. Je n’ai pas peur ! Je revendique l’appartenance à mon peuple, et j’en fais partie. Et puis, vous savez, lorsque j’étais enfant, mon père étant kabyle, j’ai toujours été confronté à des insultes ou à des actes de racisme alors je suis rodé en la matière. Il n’y a rien de plus abject que les racistes et les antisémites, ils sont hors de l’humanité, ils n’ont rien compris !»


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Les islamistes menacent d’engager des poursuites en cas d’accord gazier

Le principal parti de l’opposition islamiste jordanien a menacé samedi de poursuivre en justice les signataires d’un accord gazier controversé prévu avec Israël, qui fait polémique dans le royaume.

liards de dollars.

Le Front de l’Action islamique (FAI), vitrine politique des Frères musulmans en Jordanie, a indiqué dans un communiqué sur son site internet qu’il «rejette fermement l’accord en question sous n’importe quelque prétexte politique ou économique et s’engage à poursuivre en justice tous ceux qui donnent leur aval ou signent un tel accord».

C’est en septembre que les exploitants du champ de gaz naturel israélien Leviatan ont signé le protocole d’accord avec Amman qui prévoit la vente de 45 milliards de m3 --au total sur toute la période-- de gaz à la Compagnie électrique nationale jordanienne.

Le gouvernement «s’entête à aller à l’encontre de la volonté populaire, à maintenir des rapports suspects avec l’entité occupante (Israël) et à conclure un tel accord», a encore déploré le FAI. Depuis plusieurs semaines, une polémique enfle en Jordanie au sujet de cet accord gazier prévu avec Israël, ses détracteurs rejetant toute coopération avec un pays qu’ils considèrent encore comme un «ennemi», 20 ans après le traité de paix israélo-jordanien. L’accord de 15 milliards de dollars ferait d’Israël le principal fournisseur en gaz du royaume, extrêmement dépendant sur le plan énergétique, pour les quinze prochaines années. Mais il permettrait aussi de mettre fin à la dépendance jordanienne du gaz égyptien et diminuerait les dépenses énergétiques annuelles du pays d’environ deux mil-

Aucune date n’a été fixée pour la signature de cet accord qui doit encore être soumis à l’approbation du gouvernement jordanien.

Le Parlement a tenu le 9 décembre une session consacrée à cet accord controversé après la signature par 79 députés sur 150 d’une pétition réclamant son annulation, alors que les Jordaniens, dont environ la moitié sont d’origine palestinienne, continuent de rejeter toute normalisation avec Israël. Cet accord constituerait la plus importante collaboration entre Israël et la Jordanie depuis leur accord de paix en 1994. Défendant le projet, le ministre de l’Energie Mohamed Hamed affirme qu’il «ne menace pas l’avenir du royaume et ne rend pas son économie otage d’un quelconque pays». Les Frères musulmans avaient déjà condamné et rejeté un tel accord susceptible selon eux, de «soutenir l’économie de l’ennemi sioniste, de contribuer à sa politique de meurtre de nos proches en Palestine et de prolonger son occupation détestable».

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Marée noire de 2006: Israël devra verser 856 millions de dollars au Liban

L’Assemblée générale des Nations unies s’est prononcée pour qu’Israël verse 856,4 millions de dollars de dédommagements au Liban pour la marée noire qui avait souillé son littoral pendant la guerre contre le Hezbollah en 2006. La résolution non contraignante a été adoptée vendredi par 170 voix contre 6. Elle exige d’Israël une «compensation rapide et adéquate» en faveur du Liban et des autres pays touchés par le déversement de 15.000 tonnes de pétrole dans la mer en juillet 2006, en-

gendré par les bombardements israéliens sur les réservoirs de la centrale électrique de Jiyé, au sud de Beyrouth. Israël a immédiatement condamné le texte, le jugeant «partial».

Le montant, 856,4 millions de dollars, a été calculé en prenant en compte l’inflation depuis octobre 2007, date à laquelle une estimation établie par le secrétaire général de l’ONU avait fixé la somme à 729 millions de dollars.

Le Liban a été la première victime de la marée noire, mais d’autres pays riverains de la Méditerranée, comme la Syrie, ont également été touchés, selon les Nations unies. Le déversement de pétrole «a eu de graves conséquences sur les moyens d’existence des habitants et l’économie du Liban», explique la résolution. Israël, les Etats-Unis, l’Australie, le Canada font partie des six pays ayant voté contre la résolution.

Crise du Rouble : les Touristes Russes seront moins nombreux (-20%) en Israël. Poutine est de moins en moins populaire dans les milieux du tourisme en Israël. Gâce à sa politique étrangère en Ukraine, le rouble chute (au moins de 40% en quelques mois) et les touristes russes préfèrent rester à la maison, faute d’argent. La chute du nombre de visiteurs en Terre Sainte sera d’au moins 20% ! Et ce chiffre reste très optimiste. Il y a deux ans ce que nous écrivions dans IsraelValley : «Israël, troisième destination préférée des touristes russes après l’Italie et les Pays-Bas. C’est ce qui ressort d’un concours or-

ganisé par le magazine National Geographic. Au total, 10.000 personnes interrogées ont expliqué les raisons qui les poussaient à aimer telle ou telle destination. Israël se distingue donc parmi une liste de 48 pays à travers le monde. Une belle récompense pour le ministère du Tourisme qui avait investi près de 25 millions de shekels pour promouvoir Israël. Les chiffres sont donc logiquement au rendez-vous : cette année, ce sont plus de 375 000 touristes russes qui se sont rendus en Terre sainte».


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Crise russe : quel impact sur l’économie israélienne ? Export, investissements, tourisme médical...

Exportations, investissements, tourisme médical, etc. : plusieurs secteurs de l’économie israélienne vont souffrir de la chute du rouble en Russie. La crise financière en Russie n’épargne pas l’économie israélienne. La présence en Israël de plus d’un million d’immigrants de Russie a renforcé les liens économiques et financiers entre les deux pays. Les secteurs menacés en Israël par la crise du rouble sont variés : des exportations de marchandises aux investissements, du tourisme médical à l’industrie de la télévision ; revue de détails. EXPORTATIONS DE MARCHANDISES Au cours des onze premiers mois de 2014, les ventes de marchandises israéliennes à la Russie se sont montées à 872 millions de dollars, soit une baisse de 7% par rapport à la même période de l’année précédente. Dorénavant, ce sont toutes les exportations d’Israël à la Russie qui sont menacées ; pour le seul mois de novembre 2014, les exportations israéliennes ont chuté de 40% comparées à celles de novembre 2013. Ce sont surtout les producteurs agricoles israéliens, qui exportent une grande part de leur production, qui vont souffrir de la crise en Russie. INVESTISSEMENTS Les Israéliens qui possèdent des investissements en Russie se trouvent aujourd’hui dans une position inconfortable. Les secteurs les plus exposés à la crise financière sont l’énergie et l’immobilier. Il en va ainsi de la société Africa-Israel de Lev Levaïev, du groupe Delek Energy d’Ytzhak Techouva, ou encore d’Eliezer Fishman qui détient d’importants intérêts immobiliers en Russie. La mauvaise situation économique de la Russie, associée au boycott occidental et à la baisse du prix de l’énergie, sont autant de facteurs qui vont, indirectement, accroître l’incertitude des investissements israéliens en Russie. BANQUES ISRAÉLIENNES La Banque centrale d’Israël a vérifié l’exposition des banques israéliennes au rouble. Il en ressort que les banques Hapoalim et Leumi sont exposées à la Russie, à hauteur de quelques millions de shekels chacune. Selon la Banque d’Israël, cette exposition reste marginale et ne met en cause la stabilité du système bancaire israélien. PAIEMENT DES RETRAITES En Israël, quelque 37 000 personnes

perçoivent une pension de retraite de la Russie. Il s’agit d’immigrants russes qui se sont installés en Israël où ils perçoivent leur retraite de Russie. Or, la dévaluation du rouble a divisé par deux le montant de leur retraite : désormais, une retraite moyenne de 2.500 roubles ne correspond plus qu’à 50 dollars. TOURISME ET LOISIRS Avec la crise du rouble, les touristes russes seront moins nombreux à visiter Israël l’an prochain que cette année. Pour l’industrie locale du tourisme, la manque-à-gagner pourrait être important, notamment en raison de l’importance croissante du tourisme russe; durant les onze premiers mois de 2014, 528.000 touriste russes ont effectué un séjour en Israël, soit 17% de l’ensemble des touristes étrangers en Israël. Pour 2015, le tourisme russe en Israël devrait baisser d’au moins un tiers ; la contraction de ce marché sera un coup dur pour les professionnels israéliens du tourisme, transport, hôtellerie et restauration. TOURISME MÉDICAL Les hôpitaux israéliens aussi encaissent le contrecoup de la crise du rouble : les Russes représentent 65% des touristes médicaux qui arrivent

chaque année en Israël pour y recevoir des soins. Depuis le début de l’année, les revenus du tourisme médical ont chuté de 40%, et la poursuite de la crise financière en Russie va aggraver cette tendance. Aujourd’hui, seuls quelques oligarques arrivent encore en Israël, mais ils ne suffisent pas pour sauver le tourisme médical du marasme dans lequel il se trouve. SÉRIES TV Les téléspectateurs russes sont de gros consommateurs de séries TV israéliennes. Le marché israélien du média s’attend donc à un ralentissement lié à la crise en Russie. Parmi les séries télévisées les plus vendues à la Russie, figurent “Ramzor” (Traffic Light) et “HaKohav HaBa” (The Next Star), dont une nouvelle saison devait être diffusée en russe. Dorénavant, l’industrie israélienne de la télévision risque de perdre un de ses gros marchés d’exportation. Quant à l’avenir de la Chaîne 9 qui diffuse en Israël des programmes en langue russe, il reste incertain ; pour l’heure, Alexandre Levine, le propriétaire de la chaîne, assure que ses investissements n’ont pas souffert de la crise financière en Russie. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Vers une baisse de la notation financière d’Israël ?

L’instabilité politique en Israël pourrait conduire à une dégradation de sa note de crédit.

Après que l’agence de notation Fitch Ratings ai revu la perspective de note de crédit d’Israël de positive à stable sur le long terme le 22 novembre dernier, l’agence Moody’s a déclaré lundi dernier que la dissolution du gouvernement israélien pourrait avoir un impact négatif sur la notation financière du pays. Fitch explique sa décision par la crainte d’un ralentissement économique, par l’accroissement du budget attribué à la sécurité, ainsi que par l’augmentation du déficit prévisionnel dans le budget 2015. Pour sa part, Moody’s maintient la notation d’Israël à A1 (qualité moyenne supérieure). L’agence de notation veut avertir que les nouvelles élections en Israël pourraient retarder la mise en place de réformes économiques pour stimuler la croissance. Moody’s indique, dans son dernier rapport du 15 décembre, que l’agitation au sein du gouvernement israélien est un indicateur négatif pour la dette nationale. Dans son rapport, Moody’s estime, également, à 2.3% le taux de croissance d’Israël en 2014. Au début du mois d’octobre, l’agence Moody’s avait affirmé qu’Israël gardait sa note de crédit A1 avec une perspective stable. Cette décision s’expliquait par « la résilience du modèle de croissance israélien » ainsi que par « l’efficience du gouvernement». Le rapport déclarait également que « la clé du dynamisme économique

d’Israël se trouvait dans le secteur de l’export de la haute technologie qui bénéficiait d’une population relativement jeune, bien formée et qualifiée, ainsi que d’un investissement par habitant en R&D parmi les plus élevés. L’importance des investissements étrangers était également évoquée. A titre d’exemple, Intel a récemment décidé de construire son usine la plus avancée en Israël pour 6 milliards de dollars. Ce même rapport soulignait, néanmoins, que les défis géopolitiques d’Israël contraignaient sa notation. Ci-dessous les notations de crédit actuelles d’Israël : S&P A+, perspective stable Fitch A, perspective positive Moody’s A1, perspective stable En général, la notation financière d’un Etat est utilisée par les investisseurs pour apprécier la solvabilité financière d’un Etat, c’est-à-dire sa capacité à rembourser ses emprunts. A titre comparatif, les notations financières de la France attribuées par les trois grandes agences de notation S&P, Fitch et Moody’s sont, respectivement, AA, AA et AA1 avec des perspectives stables ou négatives. Ces notations témoignent d’une capacité de remboursement de la dette de l’Etat français « de haute qualité ». Source: Yediot Aharonot (Ynetnews. com)



L’information en provenance d’Israël Edition du 23 Décembre au 29 Décembre

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Cisjordanie: 3,3 millions de dollars pour un centre touristique en Judée Samarie

La commission des Finances du Parlement israélien a voté dimanche l’octroi de 3,3 millions de dollars pour la construction d’un centre touristique dans en Judée Samarie, a indiqué un communiqué. Ce centre sera construit à Barkan a précisé ce communiqué de la Knesset (Parlement).

Israël/élections: Netanyahu le mieux placé, faute de rivaux crédibles ti travailliste, Yitzhak Herzog (17%).

Selon le sondage de l’institut Dialog, la liste commune entre le parti travailliste et le parti de centre-gauche HaTnuah de l’ancienne ministre Tzipi Livni serait au coude à coude avec le Likoud, les deux formations étant créditées de 21 sièges sur les 120 que compte le Parlement.

Ce vote, qui intervient à moins de trois mois des élections législatives anticipées du 17 mars avec le soutien du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a été dénoncée par l’opposition. L’ex-ministre des Finances Yaïr La-

pid, limogé en début de mois par M. Netanyahu et chef du parti centriste Yesh Atid, a estimé que ce vote relevait de la «corruption électorale». «Netanyahu veut ainsi faire plaisir au lobby des colons avant les élections», a affirmé M. Lapid à la chaîne de télévision privée «10». A l’approche du scrutin, le Premier ministre a aussi annoncé dimanche une augmentation du salaire minimum de 4.300 à 5.000 shekels (1.270 dollars) dans la fonction publique et une réduction de 20% des prix de 20.500 logements devant être construits en Israël.

Mahmoud Abbas en visite d’Etat en Algérie

Avant la formation de la liste de centre-gauche, il y a trois semaines, un sondage du même institut créditait le Likoud de 24 sièges. Par ailleurs, le parti religieux ultra-orthodoxe Shass est en chute libre dans le sondage, crédité de seulement 4 sièges, contre 11 dans le Parlement actuel, après l’annonce lundi par un de ses dirigeants, Eli Yishaï, qu’il quittait le parti. Une majorité d’Israéliens souhaiteraient le remplacement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à l’issue des législatives anticipées de mars, mais il reste aussi pour eux le plus apte à diriger le pays, indique un sondage publié jeudi. Selon la consultation publiée dans le quotidien Haaretz, 53% des personnes interrogées ne souhaitent pas que M. Netanyahu soit reconduit pour un

troisième mandat consécutif après les élections du 17 mars. Mais le chef de file du Likoud (droite) reste paradoxalement, en l’absence d’alternatives crédibles aux yeux du public, le candidat le plus capable de diriger Israël. Plus d’un tiers des personnes interrogées (34%) le placent en tête de la liste, loin devant le chef de file du par-

Le sondage a été réalisé mardi auprès de 505 personnes représentatives de la population israélienne, et comporte une marge d’erreur de 4,2%. Par ailleurs, le député Moshé Feiglin, membre de l’aile la plus dure du Likoud, a annoncé qu’il ne se présenterait pas aux primaires qui sont prévues le 31 décembre et où Benjamin Netanyahu briguera l’investiture du parti.

Le président palestinien Mahmoud Abbas est arrivé dimanche à Alger pour une visite d’Etat de trois jours à l’invitation de son homologue Abdelaziz Bouteflika, a constaté un photographe de l’AFP.

L’agence ne précise pas si M. Abbas en discutera avec M. Bouteflika, un ardent défenseur de la cause palestienne, depuis le temps où il dirigeait la diplomatie de son pays dans les années 1960 et 70.

M. Abbas s’entretiendra avec de hauts responsables de l’Etat sur les derniers développements de la cause palestinienne et les moyens de mobiliser davantage le soutien de la nation arabe et de la communauté internationale, selon l’agence APS.

Les Palestiniens ont soumis mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution suggérant d’aboutir à un accord de paix avec Israël d’ici un an, et le retrait israélien des Territoires occupés avant fin 2017. Ils se disent cependant prêts à l’amender pour échapper à un veto américain.




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