Israël Actualités n°334

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GRATUIT - Numéro 334 - Edition du 3 Février au 9 Février

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 3 Février au 9 Février

Les Juifs de France en ébullition Ce weekend a eu lieu le salon Icube à Paris, que la communauté juive attendait... Et pour cause, après les événements du 9 janvier 2015 durant lesquels quatre personnes furent assassinées par un fondamentaliste musulman ayant la haine de la société, et plus encore celle des Juifs... Les visiteurs se sont déplacés en masse pour se renseigner sur les éventuelles opportunités qui se présentaient à eux en matière d’installation, de logement et d’emploi. Ils étaient avides d’informations et franchement inquiets de la situation en France... Un fait surtout était évident : les Juifs de France ne se sentent plus en sécurité, ne voient plus quel pourrait y être leur avenir, et surtout celui de leurs enfants... Selon une récente estimation, dans les cinq prochaines années, plus de 120 000 Français de confession juive devraient faire leur Alyah (pour laisser leur place aux fondamentalistes musulmans qui gangrènent la France de l’intérieur). Cela représente plus de 25 % de la communauté juive de France... Pour montrer l’importance que le gouvernement israélien porte à cet état de fait, le ministre du logement et de la construction Ury ARIEL avait personnellement fait le déplacement à l’occasion du salon ICUBE. Différentes associations et Mouvement Sionistes comme l’AMI et l’OSM étaient également présentes pour répondre aux questions que les Juifs de France se posent aujourd’hui... Les événements les plus drama-

tiques se succèdent, la montée des extrêmes, à gauche comme à droite inquiète, et il n’est pas étonnant que l’on veuille savoir jusqu’à quand les Juifs de France auront leur place dans ce pays... Avec, en toile de fond, une question récurrente : le conflit israélo-palestinien et la façon dont les médias traite l’information souvent jugée partisane par une communauté lassée de devoir rendre des comptes sur ce sujet. C’est à ce titre que l’Union des Patrons Juifs de France, organise un colloque le Dimanche 8 Février 2015 sur le thème suivant : « La responsabilité des médias dans le développement de L’antisémitisme en France », avec des intervenants de premier plan... Une autre date est à graver dans nos agendas : celle du Jeudi 12 Février 2015. Il faudra alors venir nombreux, boulevard Voltaire, à Paris à 19 heures, pour commémorer le neuvième anniversaire du lâche assassinat d’Ilan Halimi, avec une pensée toute particulière pour toutes les victimes de la barbarie des fondamentalistes musulmans... Dj Sellam, les enfants Sandler, leur père et Myriam Monsonego, de l’école juive de Toulouse, les victimes du musée juif de Bruxelles, celles de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes… Pour eux, pour nos enfants, nos frères, il est important de répondre présent, de montrer notre solidarité, mais aussi d’affirmer haut et fort que le temps ou les Juifs étaient emmenés comme des moutons à l’abattoir est révolu… Am Israel Hai Alain Sayada

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L’information en provenance d’Israël

Netanyahou invité à parler de l’Iran au Congrès

campagne qu’il est le mieux placé pour lutter contre les menaces sécuritaires régionales.

Le président de la Chambre des représentants américaine, John Boehner, a invité le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à s’exprimer lors d’une session conjointe du Congrès le mois prochain, et de discuter de la menace iranienne. « En ces temps de défi, je demande au premier ministre de s’adresser au Congrès sur les graves menaces que posent l’islam radical et l’Iran à notre sécurité et notre mode de vie, » a déclaré Boehner dans un communiqué. Netanyahou a accepté l’invitation, selon un responsable israélien, ajoutant que le premier ministre explorait la possibilité d’une ren-

contre avec Obama lors de sa visite. Boehner, dans un communiqué publié mercredi, a également repoussé l’appel du président Barack Obama au Congrès pour retarder de nouvelles sanctions contre l’Iran sur son programme nucléaire. Boehner a dit que Netanyahou est tout à fait capable de répondre à cette question. Le voyage aura lieu cinq semaines avant les élections israéliennes du 17 mars, et pourrait donner un coup de pouce à Netanyahou auprès des électeurs et l’aider à souligner son principal thème de

Edition du 3 Février au 9 Février

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Netanyahu à Washington: l’incident protocolaire est la faute des républicains

Les sondages d’opinion montrent que son parti est coude-à-coude avec le parti travailliste, mais lui donnent une meilleure chance de former un gouvernement de coalition avec la droite et les factions religieuses après le vote. L’invitation tombe un jour après que le président américain Barack Obama a dit dans son discours sur l’état de l’Union qu’il opposerait son veto à toute loi qui durcirait les sanctions contre le programme nucléaire de l’Iran. Boehner informait le groupe républicain de son invitation lors d’une réunion privée. Il a dit qu’Obama attend que le Congrès reste les bras croisés et ne fasse rien alors que l’administration « négocie » (ou pas) avec Téhéran. La réponse de Boehner est très claire : « Hell, no » (ou « absolument pas » en français).

L’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, Ron Dermer, a rejeté la responsabilité de l’incident protocolaire lié à la visite de Benjamin Netanyahu au Congrès américain en mars sur les républicains, dans une déclaration au magazine The Atlantic publiée vendredi. La Maison Blanche avait fait part de son irritation le 21 janvier à l’annonce par John Boehner, président républicain de la Chambre des représentants, que le Premier ministre israélien avait été invité à prononcer un discours au Congrès. L’exécutif n’avait été prévenu par les républicains que peu avant l’annonce publique de M. Boehner, apparemment un écart protocolaire en ce qui concerne la visite d’un chef de gouvernement étranger. Le discours aura lieu le 3 mars, et sera consacré à l’Iran et l’islam radical. Selon Ron Dermer, les discussions ont commencé début janvier à l’initiative du bureau de M. Boehner, le «speaker» de la Chambre. La décision finale d’inviter M. Netanyahu a été prise la veille de l’invitation publique, a-t-il expliqué dans un questions-réponses

par courriel avec un journaliste de The Atlantic. «On m’a aussi clairement dit qu’il était de la responsabilité du +speaker+, et que selon le protocole normal le bureau du +speaker+ devait informer l’administration de l’invitation», explique Ron Dermer. «C’est pourquoi j’ai estimé qu’il n’aurait pas été convenable que j’aborde le sujet avec l’administration, notamment lors de ma réunion avec le secrétaire d’Etat, avant que le +speaker+ ne les informe». Barack Obama ne rencontrera pas Benjamin Netanyahu lors de son passage à Washington. La visite du Premier ministre israélien intervient alors que les républicains tentent de faire adopter par le Congrès une loi de sanctions contre l’Iran avant même la conclusion des négociations internationales sur le nucléaire iranien, malgré la menace de veto de Barack Obama. «Le Premier ministre et le président ont eu des désaccords, mais le Premier ministre n’a jamais intentionnellement manqué de respect au président», a ajouté l’ambassadeur.



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Pour 84% des Palestiniens, Israël a fomenté les attentats de Paris

84.4% des Palestiniens trouvent les attentats en France « suspects », et affirment soupçonner Israël d’ « y être pour quelque chose », révèle un sondage mené par Ma’an et publié la semaine dernière dans la presse arabophone. Selon cette enquête menée par l’agence de presse palestinienne, 5.142 des 6.090 personnes interrogées pensent que le Mossad a joué un rôle dans les attentats contre Charlie Hebdo et l’HyperCacher les 7 et 9 janvier dernier.

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Pourquoi je soutiens Israël

arce que 70 ans après la Shoah, l’antisémitisme progresse dangereusement dans toutes les strates de la société française, dans les esprits, les paroles, et les actes, que tout signe d’appartenance juive expose à la haine et aux agressions.

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arce que la plupart des medias , reprenant à leur compte la propagande arabo musulmane , diffuse une image calomniatrice et diabolisante d’Israël et de ces citoyens, au mépris de la déontologie la plus élémentaire , des réalités de terrain, des faits historique et des principe du droit international.

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arce que l’ »antisionisme «, posture idéologique fantasmatique fondée sur le refus de reconnaitre au seul peuple juif, le droit à l’autodétermination sur la terre de ces ancêtres, n’est autre que l’avatar contemporain de la judéophobie.

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arce que un régime totalitaire en voire de nucléarisation a promis d’ »effacer

Israël de la page du temps », que les organisations terroristes islamistes appellent quotidiennement au massacre des juifs.

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arce que l’état d’Israël est le seul et unique garant de l’avenir du peuple juif, non seulement sur sa terre mais aussi en diaspora.

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arce que son ingéniosité, son sens de l’innovation, ses performances, sa croissance, son dynamisme et son éthique en font un exemple dans un monde confronté à une profonde crise économique et morale.

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arce qu’il contribue, par son intelligence et sa créativité, à améliorer la qualité de vie de l’humanité tout entière.

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e suis témoin de la réussite exemplaire de ce jeune pays aux accomplissements inégalés dans des domaines aussi variés que les nouvelles technologies, la médecine l’agriculture, le développement durable, l’éducation, la culture etc.

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’exprime ma fierté envers ses valeurs et son excellence salué par douze prix Nobel.

e suis solidaire de son peuple, menacé par les visées ouvertement exterminatrices de ses ennemis. Je souscris et j’adhère au programme de Jérusalem

Moi juif/juive de France, ami(e) d’Israël

En donnant au KKL, artisan de la renaissance de l’indépendance juive, incarnant mieux que quiconque la réalisation de rêve de Theodor Herzl

’exprime haut et fort mon soutien envers l’état du peuple juif.

SIMHA FELBER Délégué Général en France Organisation Sioniste Mondiale

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Seulement 8,7% des répondants affirment que ces attentats sont le résultat d’une flambée du radicalisme islamique en Europe. Mais ces résultats sont à peine surprenants. Depuis mi-janvier, la presse palestinienne ainsi que des représentants de l’Autorité palestinienne, du Hamas et de plusieurs pays arabes accusent Israël – plus ou moins directement – d’avoir fomenté les attaques et se font l’écho de théories du complot.

Nous avons appris la disparition du très célèbre artiste peintre tunisien Victor Sarfati qui a marqué l’art pictural judéo tunisien tout comme ses grands prédécesseurs, Jules Lellouche ou Maurice Besmout- Bismuth, dont les œuvres sont mondialement connues. Toute notre rédaction présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches. YLellouche

Sur une chaîne de l’Autorité palestinienne, par exemple, le journaliste Akram Attalah parle très clairement d’ « opération israélienne à visée démographique ». « Ces ‘attaques terroristes’ ont servi les intérêts d’Israël, tant et si bien que les organismes gouvernementaux se sont même félicités de la prédiction de plus de 10.000 nouveaux immigrants Juifs français pour l’année 2015″, a-t-il déclaré. « Nous avons tous été témoins du professionnalisme et de l’entrainement des ‘terroristes’. Qui nous dit qu’ils n’ont pas été formés par le Mossad et n’ont pas reçu leurs armes d’Israël? », s’est interrogé un journaliste, par ailleurs membre du comité de direction du Fatah (le parti de Mahmoud Abbas, ndlr). Selon Yahya Rabah ces attentats sont un avertissement de Jérusalem à Paris, et une tentative d’effrayer la France pour avoir soutenu la création d’un Etat palestinien à l’ONU.


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Shimi Tavori et Yoël Benamou : la vidéo du buzz

C’est sous le coup de l’émotion, mais aussi pour saluer la parole forte du discours du Premier ministre que Yoël Benamou, producteur de Shimi Tavori, a réalisé et publié un clip sur les réseaux sociaux. Vue plus de 122 000 fois, sa vidéo est le buzz du moment. « C’est une vidéo que j’ai réalisée en quelques minutes. Je n’aurais jamais pensé qu’elle connaîtrait un tel succès », annonce d’emblée Yoël Benamou. L’homme est un touche-à-tout de talent et une figure incontournable de la communauté. Spécialiste du loisir et de l’événementiel, il est le créateur du club Timora qui, chaque année, emmène de nombreuses familles en Israël et leur organise des vacances de rêve pour les fêtes de Pessah. Traiteur gastronomique, il officie au sein des prestigieux salons Hoche, à Paris 8ème arrondissement. Mais Yoël est aussi un pro de l’industrie musicale qui produit l’artiste israélien Shimi Tavori depuis des décennies. Il est aussi l’auteur des adaptations françaises des plus grands succès du chanteur : « Vivre au soleil », « Mourir en toi »… Une corde de plus à son arc qui lui a donné l’opportunité de se mettre au service de la communauté une fois encore après les attentats de janvier 2015. « J’ai été très touché par les mots de Manuel Valls à l’Assemblée Nationale sur l’antisémitisme en France. Ce qu’il a dit était tout à la fois mémorable et unique. Et quelle que soient les opinions politiques qu’on puisse avoir, j’ai trouvé qu’il fallait reconnaître et honorer tout autant ses paroles que son courage. » C’est donc en musique et avec la complicité de son ami de toujours Shimi Tavori que Yoël décide alors de rendre un vibrant hommage au discours du Premier ministre. En quelques minutes, il réalise un clip reprenant, sur une chanson de son acolyte intitulée « Rahel », les moments forts et les paroles les plus touchantes du discours de Manuel Valls sur l’antisémitisme devant les députés. Un clip qu’il partage ensuite sur les réseaux sociaux, conscient que tout message fort n’a de sens, de nos jours, que s’il est vu par le plus grand nombre. « Je n’ai pas publié ce petit montage vidéo pour afficher des opinions politiques, bien au contraire, car dans l’ensemble, je ne suis pas du même bord que le gouvernement. Mais on se plaint

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suffisamment lorsque la classe politique dans son ensemble ne défend ni ne protège les Juifs de France. Aussi, lorsqu’un responsable de premier plan va aussi loin dans son discours et prend des engagements aussi forts, est-il important de le dire, de l’en féliciter, de l’en remercier, et surtout de le faire savoir. » Et c’est le but de ce très joli et très émouvant clip. Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé : la vidéo a collecté, en quelques jours à peine, plus de 122 000 vues et des milliers de partage. « Cela signifie, je pense, qu’elle a ému et plus à des gens bien au-delà de la communauté juive et cela me touche, reprend Yoël Benamou. Shimi Tavori, lui, est également très content qu’une de ses chansons ait servi cette cause. Le chanteur a tenu à poster également une photo sur les réseaux sociaux partageant les mots symboliques : « Je suis Juif, je suis Charlie. » Et s’étonne du silence des artistes français juifs. « Il y a des personnalités bien connues dans notre communauté, s’agace Yoël Benamou. Des célébrités qui ont su faire de leur identité et de leurs origines un paramètre de leur succès. Ou qui, tout simplement, n’ont jamais caché qu’ils étaient juifs. Je m’étonne qu’aucun n’ait eu envie d’apporter son soutien à la communauté et en particulier aux familles des victimes. » Tiens, quand on y pense, c’est vrai que tout ce silence est presque assourdissant. Certes, on a vu Bruel et Goldman marcher à Paris et à Marseille. On aura vu aussi quelques pancartes « Je suis Charlie » sur les murs facebook et les posts twitter de nos artistes. Mais aucun concert de soutien ni de collecte pour les familles, aucune prise de parole. Pourquoi ? La peur ? L’égoïsme ? Quoi qu’il en soit, il n’est jamais pas trop tard pour bien faire. A bon entendeur…

Merkel: « honteux » que des juifs soient toujours attaqués en Allemagne

La chancelière allemande, Angela Merkel, a jugé lundi « honteux » que des juifs soient toujours la cible « d’attaques » ou de « menaces » en Allemagne, 70 ans après la libération du camp d’extermination nazi d’Auschwitz.

« Il est honteux que des gens, en Allemagne, soient frappés, menacés ou attaqués parce qu’ils disent qu’ils sont juifs ou parce qu’ils prennent parti pour Israël », a déclaré Mme Merkel lors d’une cérémonie organisée à Berlin par le Comité international d’Auschwitz, une organisation de rescapés. « Nous ne voulons pas de paroles racistes (…) contre les juifs (…), contre les gens qui ont trouvé en Allemagne un nouveau foyer ou qui ont fuit chez nous la guerre ou les persécutions », a insisté la chancelière, à la veille du 70e anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau par les troupes soviétiques, le 27 janvier 1945. Trois cents survivants sont at-

tendus mardi à Auschwitz, dans le sud de la Pologne, où plus de 1,1 million de personnes, dont un million de juifs, ont péri. Plusieurs chefs d’Etat, parmi lesquels les présidents français François Hollande, allemand Joachim Gauck et ukrainien Petro Porochenko, sont également attendus.

« Il faut nous opposer à l’antisémitisme et à toute autre forme de racisme », a encore insisté Mme Merkel, rappelant que 100.000 juifs vivaient aujourd’hui en Allemagne. Comparant l’Holocauste à une « rupture de civilisation » et insistant sur la « responsabilité éternelle » des Allemands, elle a aussi rendu hommage à deux survivants d’Auschwitz présents à la cérémonie, le Polonais Marian Turski et la Hongroise Eva Pusztai-Fahidi. « Chacun doit pouvoir vivre en sécurité et librement chez nous, indépendamment de sa religion ou de son origine », a encore déclaré Mme Merkel, lors de cette cérémonie rythmée par diverses

prises de paroles et des passages musicaux. « Les deux grands maux de notre temps, le terrorisme islamiste et l’antisémitisme », se sont manifesté lors des attentats de Paris, où 17 personnes, dont quatre de confession juive, ont été tuées, a-telle estimé. « Musulmans, juifs ou chrétiens, croyants ou athées, nous sommes ensemble. Nous ne nous laisserons pas diviser », a-t-elle insisté. Le président du Conseil central des juifs d’Allemagne, Josef Schuster, a souligné dans un communiqué que « les attaques venant d’extrémistes musulmans » étaient devenues « un danger supplémentaires contre les communautés juives ». « Personne ne doit fermer les yeux sur cela », a-t-il dit. Une cérémonie est également prévue mardi matin au Bundestag, où le président allemand doit s’adresser aux députés allemands avant de se rendre aux commémorations en Pologne.


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Oui, Netanyahou a raison de se rendre au Congrès à Washington très différents, nuire, voire détruire, la sécurité d’Israël.

La décision de Binyamin Netanyahou de répondre positivement à l’invitation lancée par John Boehner et, dès lors, de parler devant le Congrès au mois de mars a suscité une large polémique. La gauche et les grands médias israéliens n’ont voulu voir là qu’une manœuvre électorale, ou un impair diplomatique à même de détériorer gravement les relations entre Israël et les Etats Unis. L’administration Obama a elle-même réagi vivement et le porte parole de la Maison Blanche est allé jusqu’à parler de crachat lancé au visage du Président des Etats Unis. Les journaux européens se sont, pour la plupart, fait un plaisir de répercuter les propos de la gauche et des grands médias israéliens, ainsi que les réactions de l’administration Obama. La gauche israélienne est à sa place dans l’opposition, et il est très souhaitable qu’elle y reste Ce doit être dit : la gauche israélienne a montré ainsi, une fois de plus, qu’elle est enlisée dans la politique politicienne de bas étage et incapable de se situer au niveau des enjeux impliqués par les dangers régionaux au Proche Orient et par leurs répercussions plané-

taires. Elle montre aussi sa cécité sur l’attitude de Barack Obama vis-à-vis d’Israël : elle semble n’avoir pas encore compris que Barack Obama est un ennemi, et que rien ne pourrait dégrader les relations entre les Etats Unis et Israël davantage qu’elles ne sont déjà détériorées. Elle est à sa place dans l’opposition, et il est très souhaitable qu’elle y reste. Les grands médias israéliens ont, eux, montrés qu’ils ne faisaient pas un travail d’information et d’analyse digne de ce nom, et étaient au service de la gauche israélienne, ce qui, vu ce qu’est celle-ci aujourd’hui, ne les honore pas. Ce doit être dit aussi : l’administration Obama, en cette affaire, est dans son rôle, et dans une lamentable continuité. Il n’y a pas si longtemps, elle traitait Binyamin Netanyahou de « fiente de poulet », et à l’époque, ce dernier n’envisageait pas de se rendre au Congrès à Washington, car il n’y était pas invité. Depuis six ans, Obama et son administration ont maltraité, diffamé et insulté Binyamin Netanyahou de toutes les façons imaginables : tout simplement parce que Netanyahou a fait ce qu’il était de son devoir de faire, défendre la sécurité d’Israël, et parce qu’Obama et son administration avaient, eux, des objectifs

Ce doit être ajouté : les journaux européens sont eux aussi, en cette affaire, dans leur rôle. Ils ne trouvent des gens présentables dans la politique israélienne que si ceux-ci sont de gauche. Ils ne montrent un intérêt pour les médias israéliens que dans la mesure où ceux-ci eux-mêmes sont de gauche, et ne citent en général que le plus à gauche des quotidiens israéliens, Haaretz. Ils ne sont pas sortis de l’obamalatrie, et ils détestent Netanyahou, quoi que dise et que fasse ce dernier. Ce doit être précisé : John Boehner n’outrepasse aucunement ces fonctions en invitant Binyamin Netanyahou. Il se conduit en chef de la majorité républicaine au Congrès. Il voit qu’Obama ne cesse de violer la Constitution et de contourner le pouvoir législatif. Il voit aussi que Barack Obama pratique vis-à-vis de l’Iran une politique d’apaisement destinée à permettre au régime des mollahs de réintégrer les débats internationaux en position de force, de devenir puissance hégémonique au Proche Orient, voire se doter de l’arme atomique. Il veut que la majorité républicaine au Congrès fasse entendre sa voix, se donne les moyens que ses positions soient très audibles, et puisse réinstaurer des sanctions économiques et financières. Il sait que les Républicains vont sans doute se trouver face à un veto d’Obama. Il entend que le peuple américain soit pris à témoin. Il discerne que la parole de Binyamin Netanyahou aura un impact supérieur à celle de tous les Républicains du Congrès. Il veut cet impact. Il sait que Barack Obama a choisi une position de confrontation avec le Congrès : il assume la confrontation choisie

par Obama, sans se soumettre.

Ce doit être souligné enfin : Binyamin Netanyahou ne viole aucune règle. Il répond à une invitation qui lui a été lancée. Il ne fait pas de politique politicienne : il sait que sa décision est, au contraire, à haut risque. Il sait qu’Obama lui est hostile, comme il est hostile à Israël. Il sait que l’hostilité d’Obama à son égard et à l’égard d’Israël va être exacerbée. Il pense que l’Iran est plus que jamais un danger mortel pour Israël et pour la paix du monde, et il entend le dire et le répéter. Il sait que John Boehner et les Républicains sont sur la même ligne que lui concernant l’Iran. Il sait que seul le Congrès américain peut encore freiner ou arrêter la politique d’apaisement pratiquée par Barack Obama vis-à-vis de l’Iran. Il sait que John Boehner et les Républicains comptent sur lui. Il sait que l’heure est grave. Il agit en conséquence. Il fait son devoir, sans se dérober, sans faillir. Ce qui préoccupe et fâche Obama et son administration en ce contexte n’est pas un manquement aux règles diplomatiques, qui ne sont aucunement violées (John Boehner a le droit d’inviter Binyamin Netanyahou, et celui-ci a le droit d’accepter l’invitation), non, c’est le fait que Barack Obama et son administration savent que la parole de Binyamin Netanyahou peut avoir un impact. Ce qui les préoccupe et les fâche est qu’en venant au Congrès, Binyamin Netanyahou est à même

de faire apparaître la réalité : ce ne sont pas seulement les Républicains qui partagent les positions de Binyamin Netanyahou, sur l’Iran. C’est aussi toute une frange de Démocrates. Ce qui les préoccupe et les fâche est qu’en venant au Congrès, Binyamin Netanyahou est à même de faire qu’en ces conditions, le Congrès soit susceptible de surmonter un éventuel véto d’Obama et de faire apparaître que, dans un dossier crucial, Obama et son administration sont plus minoritaires encore qu’il ne semble. Ce qui les préoccupe et les fâche est qu’en venant au Congrès, Binyamin Netanyahou prend date. Dans moins de deux ans, l’administration Obama et Obama luimême appartiendront au passé. Un autre Président entrera à la Maison Blanche. Cet autre Président sera quelqu’un qui aura dû se positionner sur le dossier iranien après le discours de Binyamin Netanyahou. Les probabilités que ce Président appartienne au camp de ceux qui sont fâchés et qui ont aujourd’hui les mêmes positions qu’Obama et son administration vont sans doute se trouver amoindries. Elisabeth Warren, candidate potentielle la plus proche d’Obama au sein du Parti démocrate se trouvera vraisemblablement éliminée. Binyamin Netanyahou, je l’ai déjà dit, et je le redis, est un homme d’Etat à la hauteur de ses fonctions. C’est un homme qui a le sens du devoir, pleinement. C’est aussi un stratège qui sait voir au delà de l’instant présent. © Guy Millière

Le billet d’humeur d’Yvan Lellouche

Lorsqu’il est en France, notre président est Charlie, mais il suffit qu’il soit au Qatar ou à Ryad, pour qu’il soit le Roi en quelque sorte. Comme un grand nombre de personnalités de la planète, le Chef de l’Etat a jugé important d’aller à Ryad, présenter au nom de la France, ses condoléances. Certes, comme d’habitude, la diplomatie a ses raisons que la raison ne comprend pas toujours. Mais les grands principes invoqués en divers circonstances sont vite oublié en d’autres…

Si par exemple Poutine fait des siennes en Ukraine, on n’hérite pas à manier la menace du boycott. Si Netanyahou donne l’ordre à Tsahal de défendre le territoire d’Israël contre les terroristes du Hamas, on condamne. Mais, dès lors qu’il s’agit de l’Arabie saoudite, le droit de l’homme et les valeurs universelle n’existe quasiment plus, comme dirait l’autre, «on s’assoit dessus ». Pas question de froisser un pays se prétendant adversaire déclaré de l’Etat Islamiste alors qu’il finance les intégristes à travers la planète, tout en mettant la charia en application.

A Riyad ou à Djeddah, toute autre religion que le Wahhabisme est interdite et ce depuis le temps des conquêtes de la péninsule arabique et la conversion forcée notamment des juifs. Récemment encore un malheureux blogueur a été condamné à 400 coups de fouet pour avoir osé critiquer la charia. Or, à Ryad, pas un seul grand de la planète n’a osé prononcer un seul mot sur manquements aux valeurs des droits de l’homme.

Et pendant ce temps en France, Marine se frotte les mains…et attend son heure avec 31% au premier tour ! Qui dit mieux? Yvan L


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Le billet d’humeur de Bernard Korn-Brzoza

AUSCHWITZ , la mémoire sinistre de ce site, jusqu’à l’entendre, jusqu’à y penser, jusqu’à être du passé : il reste en permanence une présence, le simple fait de le lire, de le dire il brûle les lèvres, il brûle le cœur, il brûle dans l’incandescence de son nom l’abomination barbare la plus abjecte que le monde ait fait subir au peuple juif, il brûle d’une horreur absolue que la simple évocation de ce charnier géant dont les cendres, les appels silencieux qui essaient de se faire faire entendre planent à jamais sur cette plaine outragée par la mort de millions de victimes. Insupportable dans sa douleur et dans son souvenir ou l’inhumanité a détruit tous les espoirs de plusieurs générations d’hommes et de femmes dont le crime fut d’être né juif. Autant de larmes, autant de cris, les clameurs ne cessent de hanter cette terre expiatoire qui ravive la mémoire du malheur et de la destruction de notre peuple et l’écho à l’infini des sanglots des survivants et de leurs prières. Seule plainte que le recueillement et la colère suivie de l’indifférence du Monde à notre élimination organisée, structurée, planifiée, industrialisée sous le regard froid des chefs de guerre en cette période de crime : leur connaissance de ce génocide à ciel ouvert, une trahison à

l’humanité qu’aucune n’excuse ne pourra leur pardonner : aucune circonstance atténuante ne pourra leur être accordée. D’un monde, certes en guerre mais les juifs, le judaïsme, notre culture, nos traditions ne représentaient pas une priorité absolue à vaincre l’ennemi, notre ennemi commun.

Et puis, le monde juif a souffert de tant de haine tout au long de son l’histoire : cela ne posait vraiment aucun problème de conscience : la finalité juive était de mourir ou de subir les pogroms cela existait depuis des temps immémoriaux comme inscrit dans nos gènes, ce goût du martyr une habitude criminelle qui ne créait aucune révolte en retour. Le silence des Nations, un blasphème à la vie et depuis dans le cœur des chancelleries une culpabilité récurrente qui avec le temps a pris de l’ampleur, conditionne leur attitude mais sans les contraindre à une action d’envergure. On a commémoré les 70 ans de la libération du camp d’AUSCHWITZ avec un faste inégalé. Le président François Hollande dans une magnifique allocation solennelle, très digne au mémorial de la Schoah : un plaidoyer sans appel au combat contre l’antisémitisme et l’oubli face à un public d’anciens déportés, des membres de la commu-

nauté juive et nos représentants honorés de cette invitation, des ministres, des secrétaires d’état. C’est vrai depuis le martyr d’Ilan Halimi, les enfants de Toulouse, le musée de Bruxelles, Créteil, les martyrs de l’Hyper Cacher : à chaque malheur communautaire, les discours s’envolent en notre faveur d’un lyrisme flamboyant « pas un Français ne sera en sécurité tant qu’un Juif en France et dans le monde entier pourra craindre pour sa vie ». C’était après Toulouse, après Bruxelles, Créteil, morts aux juifs en juillet 2014 et maintenant après l’Hyper Cacher ! Dénoncer, promettre, apaiser, éradiquer cet antisémitisme comme un fléau tel une épidémie de peste qui se propage d’autant plus rapidement que les sanctions compassionnelles à l’égard de ces monstres radicalisés et assassins restent sans réelle valeur punitive. A peine un saupoudrage médiatique. Par contre, la lutte de l’antisémitisme prend une connotation du symbole le plus majestueux et quand sur le site même d’AUSCHWITZ s’organise une commémoration à l’échelle mondiale : une cérémonie internationale ce 27 janvier 2015 : face à l’entrée du camp, le bâtiment en longueur et sa tour, sa funeste silhouette fait partie de l’imagerie crépusculaire de AUSCHWITZ-BIRKENAU et

comme une tour de contrôle dominait le trafic ferroviaire et la descente des déportés sur les quais : Dans un décorum spectaculaire mis en place pour la commémoration de ce jour : 70 ans après la libération du camp d’AUSCHWITZ date suprême de la reconnaissance du martyr juif des camps de concentration et la libération par les troupes soviétiques du camp d’AUSCHWITZ : 45 chefs d’état dont des têtes couronnées, 300 déportés, des politiques, l’humanité dans son ensemble juifs, non juifs se sont retrouvés pour crier d’une voix unanime ce crime contre la civilisation, la monstruosité et la tragédie vécue dans ces lieux , une indignité éternelle à l’encontre des bourreaux à qui il est impossible d’accorder le pardon : les voix graves remplies de larmes, des discours, encore des allocutions, encore rappeler le crime, encore stigmatiser l’antisémitisme une horreur que le monde civilisé doit éradiquer à jamais. Pose d’une plaque mémorielle par une personnalité juive de notoriété Steven Spielberg. Des promesses, des vœux, un espoir : remettre à l’honneur le fait religieux à une humanité désorientée et menacée par cette intolérance qui a trouvé un nouveau développement au Moyen Orient dont le mal s’étend dans une Europe mourante. Ce jour là, la planète entière a connu le cauchemar d’AUSCHWITZ dans son horreur. Ce gigantisme commémoratif aura-t-il un écho parmi les ennemis de la liberté de pensée : serait ce la fin de la haine juive ? Nous restons une cible prioritaire et la France demeure selon un rapport officiel « le pays le plus dangereux pour les juifs ! » Malaise de la justice, mesures à l’antiterrorisme, un monde judiciaire divisé, une réforme pénale mal confrontée à la réalité, pas de jurisprudence face aux tenants de l’apologie antisémite et aux crimes commis. Il n’y a pas consensus dans la magistrature pénale pour punir selon la loi en vigueur actuellement ou frilosité probable à vouloir être le premier juge à agir en conformité avec les textes. En attendant le SPCJ dénombre 851 actes antisémites en 2014 soit 101 % de plus qu’en 2013. Les médias ne sont pas neutres dans cette démesure antisémite : ils attisent par une réflexion ambigüe une pensée douteuse sur la nature de notre fidélité à l’état d’Israël et à celle de la France ? Ceci sans nuance et avec un parti pris qui dénature notre sensibilité de Français de confession juive. Par contre, le djihad et la radicalisation des banlieues avec cette

vague de jeunes quittant la France pour s’engager dans cette guerre sainte représentent quelques marginaux citoyens perdus de la république. A ceux là, une dérive et une injustice républicaine qui prend à rebours l’état dans une sorte d’accusation muette, d’un non dit qui sans s’excuser est compréhensive. Une opinion publique mal préparée qui s’expose à voter vers l’extrême de l’échiquier politique français. Un risque qu’il faut éviter de provoquer. Tout ce que j’écris sont les nobles raisons de notre désarroi, l’angoisse, que faire : d’ici là, rien ne changera , hors notre courage à savoir se défendre et sans céder à quiconque notre droit d’être ou nous voulons être : mais si notre inquiétude est retenue par des paroles d’espoir aux dires de nos politiques : ce ne sont que des phénomènes sociétaux qui ne prennent jamais la place et l’importance du politiquement correct : nous les juifs de France, citoyens ne pouvons prétendre à avoir toute la France assurant notre sécurité et cela sans délai prescriptif: c’est impossible ! L’état a ses devoirs, ses préoccupations nationales, européennes, sa stature dans le monde, son rôle dans le concert des Nations. Le crime de l’Hyper Cacher suivant le crime des journalistes de Charlie : notre fait juif était une actualité vibrante au moment ou la France était « CHARLIE ». Ils étaient tous « CHARLIE » ou « JE SUIS FLIC » tous ne se revendiquaient pas « JE SUIS JUIF » nous avons bénéficié de cette actualité dans la manifestation du 11 janvier avec une place d’outsider : la conjoncture de l’instant a été en notre faveur ce qui peut expliquer la dimension et l’importance médiatique de ce 27 janvier pour la lutte contre l’antisémitisme et la mémoire d’AUSCHWITZ. Maintenant une autre actualité retient la première page de l’état. La Grèce et sa dette, nos soldats au Mali, le départ de jeunes pour le djihad, la loi Macron et ses contradicteurs, les prochaines élections , le chômage , une majorité en quête d’électeurs, la crise économique , un remboursement de 1 milliard d’euros à l’UE et bien d’autres cassements de tête qui sont dans l’intérêt de la Nation, alors le fait juif redeviendra un sujet d’ actualité jusqu’à la prochaine épreuve. C’est d’un cynisme effrayant. Mais combien sont-ils ceux qui sont d’accord avec ma conclusion ? Bernard KORN BRZOZA


L’information en provenance d’Israël Edition du 3 Février au 9 Février

Nous continuerons à Vivre

Cette semaine nous fêterons Tou Bichvat, désigné dans la Michna, comme le nouvel an des arbres, la fête du renouveau de la Terre d’Israël. Une fête écologique dans le sens pur du terme, qui établit le lien de l’Homme avec la Nature.

À cette date, chacun est invité à planter un arbre afin de ne pas se contenter de ceux qui sont déjà présents, mais en planter d’autres pour nos enfants. Cette fête symbolise notre responsabilité vis-àvis de la nature et de l’humanité. Tel le cycle du temps, la nature se renouvelle et la vie doit reprendre et se poursuivre. Après les semaines difficiles que nous avons vécu et les drames qui resteront à jamais marqués dans nos mémoires, nous devons repartir et vivre ! Vivre pour ceux qui ne sont plus, vivre pour ceux qui sont là et vivre pour ceux qui vont arriver. Tout au long de notre histoire, nombreux ont été ceux qui ont cherché à nous éliminer, à nous bri-ser, à nous asservir et nous faire peur. Depuis des millénaires, pas une de ces périodes noires n’a été oubliée ou pardonnée. Pas un de nos frères ou de nos enfants victimes de la haine et de la barbarie n’est tombé dans l’oubli. Ils sont là dans nos cœurs et nos mémoires pour l’éternité et pour eux nous continuons à vivre. A chaque fois, une énergie nouvelle nous a donné la force de reconstruire. En Israël, après chaque attaque terroriste, dans les jours qui suivent, la vie reprend et les sites touchés reprennent leur pleine activité. C’est la meilleure réponse aux terroristes. C’est cet exemple que nous de-

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vons suivre. Nos synagogues, nos écoles, nos commerces kasher et toutes les activités communautaires ne doivent rien perdre de leur vivacité exemplaire. Dimanche 1er février, un salon de l’Alya, consacré à Jérusalem a fait le plein. Partout dans la communauté, des fêtes sont organisées. Ce dimanche, le dîner de gala de l’ AUJF a regroupé plusieurs centaines de donateurs fiers de déclarer avec force leur attachement et leur soutien aux œuvres sociales, éducatives et culturelles tant en Israël qu’en France. Cette mobilisation exemplaire est la seule réponse à tous ceux qui ont assassiné les 17 innocents de Charlie et d’ Hyper Casher. Elle est notre cri d’amour et de fraternité pour Charlie, Clarissa, Ahmed, Frank, Yoav, Yohann, François-Michel, Philippe et également pour le sergent Dor Chaim Nini et le capitaine Yochaï Kalangel. Tous victimes de la même barbarie fascisislamiste. Bonne fête à tous et vive la vie ! Gil Taieb

Que de bruit pour pas grand chose

Dans le vacarme tumultueux de l’ambiance générale, dans cette pagaille sans nom, occasionnée par différentes positions de nos personnalités politiques, bien malin celui qui comprend quelque chose. D’abord, Marine Le Pen se voit déjà Présidente de la République. Dotée de 30% d’intentions de vote, elle y croit. Forte de l’expérience de son père, qui perdait des voix à chacune de ses apparitions, elle, a compris. Moins elle se montre, plus elle enregistre. A l’opposé, il y a Mélenchon. Le diable bondissant. La Grèce vote pour l’extrême gauche, et le voila qui exulte, exhibant un sourire triomphant. Plus encore, il se répand en satisfécits, frisant le ridicule. On en viendrait à se demander, s’il n’est pas convaincu que c’est lui qui a gagné. Pauvre garçon ! Ne lui dites rien ! Laissez-le croire qu’il est élu.

Entre Marine et Mélenchon, il y a une ribambelle d’individus, uniquement concernés par leur carrière.

de son hommage au roi d’Arabie Saoudite, elle n’hésite pas à en faire « un grand défenseur des femmes. » Quand on pense qu’en Arabie Saoudite les femmes ne sont pas autorisées à conduire, ni à étudier. Elles doivent demander la permission avant de pouvoir se marier, voyager, accepter un travail salarié, ou subir une opération chirurgicale. Sans compter que les violences conjugales sont impunies, et les divorces favorables aux hommes. Alors, en matière de défenseur du droit des femmes, on a connu mieux. Ne parlons pas de notre Président, qui voit l’applaudimètre s’agiter quand les terroristes tuent des hommes. Pour combien de temps ? D seul le sait. Face à lui, entre les frondeurs et les verts, que reste-t-il à cet homme, qui permet de légitimer sa fonction ? Certes, il est solide, et les reproches qui lui sont adressés glissent sur son dos. Mais son indifférence envers les banlieues, son mépris envers la pauvreté, ce manque d’efficacité pour éradiquer le chômage, l’insécurité chaque jour grandissante, mènent le peuple français à sa perte. Reconnaissons sans trop nous tromper qu’il en est de même pour toute l’Europe.

Bayrou, éternel perdant, Juppé qui pense que les français ont oublié son passage désastreux à Matignon, et Sarkozy qui a un mal fou à réapparaitre dans la sphère politique. Il ne reste plus grandchose à la droite, sinon une jolie brochette de perdants. D’autant qu’une flopée de petits candidats qui n’ont pas la moindre chance d’atteindre 5%, mais qui se maintiendront jusqu’au bout. Uniquement pour négocier un portefeuille dont l’importance dépendra de leurs performances. Cependant, la médaille du louvoiement revient à Christine Lagarde. Lors

Que fait Christiane Taubira dans le gouvernement ? Sinon permettre de glaner les voix de tous ceux qu’il est convenu d’appeler « issus de l’immigration.» Que de victimes évitées, si notre garde des sceaux avait gardé pour elle ses idées progressistes, en matière de justice. Voila qu’à force de faiblesse affichée envers l’islam, à vouloir bénéficier des faveurs de ces marchés fabuleux qu’offrent les fournisseurs d’énergie, on obtient ce qui arrive aujourd’hui. D’abord un journal marocain représente François Hollande en Hitler et se demande (sous le

Et l’Espagne qui voudrait imiter la Grèce.

dessin) si la France va rouvrir les camps de concentration pour exterminer les arabes ! (sic) Ensuite, nous avons ce chef d’Al-Qaïda qui considère que la France est devenue l’ennemi N° 1 de l’Islam. Si nous pouvions nous laisser aller au populisme bas de gamme, nous serions tentés de dire : Qui sème le vent récolte la tempête. Alors, pourquoi tout ce bruit ? Juste un peu d’air que l’on brasse. Il est clair que l’homme providentiel, celui qui fera preuve de discernement ne se montre pas. Pendant des années, nous avons dénoncé un antisémitisme sans cesse grandissant et nous nous sommes heurtés à des mensonges, des faux fuyants, quand ce n’étaient pas des fins de non recevoir. Tout à coup, les chiffres révèlent la triste réalité. Les actes antisémites ont atteint des sommets jamais égalés. Le mot est sur toutes les bouches. De la gauche la plus extrême à la droite la plus réactionnaire, ils parlent tous d’antisémitisme, mais continuent à nier l’antisionisme. Au travers de tout ce bruit inutile, car il intervient un peu tard, la seule chose que craignent les dirigeants français, c’est l’exode vers Israël. On se croirait revenu au 18éme siècle, quand Stanislas de Clermont Tonnerre, déclare à l’assemblée nationale, en décembre 1789, « IL FAUT TOUT REFUSER AUX JUIFS COMME NATION, ET TOUT ACCORDER AUX JUIFS COMME INDIVIDDUS. » C’était compter sans l’intervention du Maitre du Monde. Rien n’a changé. Toujours du bruit pour rien. René SEROR


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Omero Marongiu, une voix dissonante de l’islam de France, Par Anne-Sophie Hourdeaux

[N.d.R. Une voix originale qui mérite d’être entendue au lendemain du «11 septembre français».] C’est un homme avec une foi décomplexée que nous rencontrons à Roubaix, après qu’il a donné une formation au centre social de l’Alma. Converti à l’islam à l’âge de 17 ans, Omero Marongiu a eu plusieurs vies. Militant musulman très actif dans les années 1990, il quitte tout en 2004 pour prendre du recul. Ses études en sociologie l’aident désormais à interroger sa foi dans le contexte français. Intellectuel aimant le débat, l’interreligieux le passionne, ainsi que la place de la religion dans la laïcité. Il a choisi de défendre le vivre ensemble, contre les discriminations mais aussi en étant dans la critique de sa propre religion. Ainsi, il rejoint les positions de Tareq Oubrou, imam de Bordeaux, ou Ghaleb Bencheikh, intellectuel musulman. A 44 ans, il vit aujourd’hui dans l’ouest de la France, mais est encore très présent dans notre région puisque formateur à l’institut Eclée (formation à l’entrepreneuriat). Il prépare un guide de la laïcité à destination des professionnels de l’action sociale. Il accompagne également un travail de mémoire concernant les mineurs maghrébins. Il est proche des jeunes de Coexister, association interreligieuse qu’il soutient. Depuis les attentats à Charlie Hebdo, il a été sollicité par plusieurs médias nationaux, comme Témoignage Chrétien et La Croix où ses tribunes courageuses font entendre une autre voix de l’islam en France. Cette mise en avant lui semble indispensable pour appeler désormais à un « aggiornamen-

to » de l’islam. Omero Marongiu propose une parole libre, apaisée, sage et construite, pour une société pacifiée qui regarde son avenir en face. Musulman, converti, quel est votre regard sur le terrorisme qui se réclame de l’islam ? Comment le combattre ? Le discours selon lequel les extrémistes qui ont commis les attentats en France ont mal compris la religion musulmane et le Coran n’est pas audible. Je rejette la position de mes coreligionnaires qui consiste à dire qu’on ne peut pas développer une lecture violente du Coran. Cela évacue une problématique de fond qui traverse l’islam contemporain. Vous dites que le Coran est violent ? L’argumentaire radical violent se trouve dans l’exégèse coranique qui considère que la liberté de conscience n’existe pas, que les musulmans qui se convertissent à une autre religion doivent être mis à mort, que les non-musulmans sont dans une position secondaire… La Bible elle-même comporte cette violence. Il faut une épistémologie coranique. » L’exégèse est le produit de différentes époques et a été écrite par plusieurs personnes, comme pour la Bible. Il ne faut pas confondre le texte et le sens. On ne peut pas faire croire que le texte parle de lui-même, c’est l’homme qui l’interprète. Mais le problème de fond n’est pas la lecture coranique. Pourquoi ceux que j’appelle les « diffuseurs de savoirs » (imams, responsables associatifs musulmans…) entretiennent-ils une vision du monde issu d’un paradigme (vision du monde) exclusif et hégémonique ?

L’islam est-il appelé à vivre une « réforme » ? Jusqu’à présent, nous, musulmans, théologiens, imams, responsables, n’avons pas été capables de quitter une vision du monde forgée au Moyen Âge, qui correspondait à un certain type de société. Cette conception du monde a été imposée par l’Arabie Saoudite qui est devenue une référence. Moi, je vis mon islam dans mon ancrage culturel, en France. Pourquoi s’arabiser quand on est musulman ? L’université d’alAzhar en Égypte édite des lignes de conduite musulmanes, censure des livres, ne remet pas en cause les « fatwas » lancées contre tel ou tel. Pourquoi devrais-je tenir compte de l’avis de savants qui ne vivent pas en France ? Les leaders musulmans français et ailleurs entretiennent l’idée que la religion ne peut être définie que par les leaders religieux. Qu’ils arrêtent de s’arroger le droit de définir ce que c’est d’être musulman. Leur vision du monde est déconnectée de la réalité. Le radicalisme ne naît-il pas surtout sur internet ? Les mosquées sont-elles responsables ? Il y a une unanimité des responsables religieux à condamner les attentats et la violence. Mais leur discours au quotidien, qui va jusqu’à dire à une musulmane qu’elle ne peut pas prendre le train seule, repose sur une vision du monde qui est partagée par les radicaux violents. Les leaders religieux vont-ils oser affronter ce problème de fond ? Le radicalisme n’est-il pas aussi l’échec de la société française, de l’école de la République ?


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Il existe 3 modèles interprétatifs du radicalisme : celui socio-économique, celui néo-colonialiste et celui sur l’islam qui n’a pas fait son aggiornamento. Les 3 se rejoignent. Il faut renouer avec une éducation civique de base, complètement abandonnée, qui redonnera des filtres de compréhension du monde. Formons les jeunes au débat, à la polémique. Je trouve d’ailleurs que l’histoire-géo ne devrait pas être notée ! Elle ouvre au monde. Il faut considérer les élèves comme des êtres ayant un cerveau. Les professeurs doivent s’interroger sur la transmission du savoir, qui n’a pas évolué.

Quel est votre message aux musulmans ? Il faut changer de paradigme : si l’égalité des citoyens, si les droits de l’homme font partie de ma conception du monde, je n’ai pas à porter de jugement sur les convertis, les femmes… Il ne s’agit pas d’une laïcisation de l’islam, mais une réponse religieuse dans un nouvel ancrage culturel.C’est un discours que l’on entend peu dans la communauté musulmane. Pensez-vous prendre des risques ?Non. Ma position n’est pas rare, elle rejoint celle de Tareq Oubrou notamment, mais oui, elle est minoritaire. Suis-je écouté par une personne ou par des milliers ? Je ne sais pas. Je fais ce que j’ai à faire. Pourquoi beaucoup de musulmans n’ont pas voulu afficher « Je suis Charlie » ? Cela a été interprêté comme « Je suis pour la raillerie des religions et du sacré ». Moi même j’ai été farouchement contre les caricatures de Charlie Hebdo ! Pas pour le côté blasphème car je m’en fiche. Mais selon moi, la caricature doit avoir une limite. Je dirais

aujourd’hui que « Je suis Charlie car je ne suis pas Charlie ». Je me donne le droit de ne pas adhérer à la vision du monde portée par Charlie Hebdo. Mais entre les terroristes et les journalistes tués, je suis du côté de Charlie Hebdo sans ambiguïté. Je me reconnais même dans la peau d’un Charb… Quel message adressez-vous aux non-musulmans ? Les musulmans veulent être reconnus comme des citoyens à part entière. Il faut renouer avec un vivre ensemble basé sur un a priori positif. Le repli sur soi domine trop. Je souhaite aussi que les responsables politiques cessent de renvoyer les problèmes de la société à la religion : le chômage, l’échec de la politique publique pèsent beaucoup, et ne peuvent être réglés par les responsables religieux. Quel avenir voyez-vous ? Les musulmans aujourd’hui ont peur, car depuis trois semaines, on compte en France plus de 130 actes islamophobes. D’un autre côté, est né un foisonnement d’initiatives et de rencontres remarquable ! Des témoignages de sympathie envers les musulmans se multiplient ; l’interreligieux est boosté, des colloques pour déconstruire le radicalisme sont en préparation avec le CFCM (Conseil français du culte musulman). Il faut multiplier les rencontres entre responsables des religions et développer les universités populaires sur l’évolution de la société. *L’université al-Azhar, au Caire en Égypte, se veut la plus haute autorité de l’islam sunnite. http://www.croixdunord.com/

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Israël doit-il craindre un éventuel conflit avec l’Iran ?

Par ailleurs, à la frontière nord avec le Liban, le Hezbollah aurait creusé des tunnels d’invasion, les Israéliens de la région ayant perçu des bruits sourds souterrains. Etant donné les menaces persistantes d’invasion de la Galilée par le Hezbollah, armé de 100 000 missiles et celles de destruction d’Israël proférées à maintes reprises par Khamenei, Guide Suprême iranien, le pays s’est mis sur ses gardes, surtout du côté du Mont Hermon et du Golan. Deux événements sont révélateurs d’une tension préparatoire à un éventuel conflit avec l’Iran.

« Tout le Moyen-Orient est sans dessus dessous »

Le chef d’état-major de Tsahal Benny Gantz a déclaré dimanche qu’Israël ne pouvait « pas se permettre » de laisser le front nord devenir trop actif. « Nous ne pouvons pas permettre que le front se réchauffe trop avec des attaques terroristes lancées contre nous, » a déclaré Gantz. L’instabilité au Liban, a-t-il dit, est un bon exemple de la manière dont l’ancien ordre au Moyen Orient a été érodé, et il n’est pas clair ce qui va le remplacer.

S’exprimant lors d’un service commémoratif pour l’ancien chef d’état-major de Tsahal Amnon Lipkin Shahak, qui est décédé il y a 4 ans, Gantz a déclaré : « nous sommes actuellement dans ce qu’on pourrait appeler une jonction historique. Il y a un large fossé entre la façon dont les pays occidentaux ont divisé cette région il y a 100 ans par le biais de divers accords, essentiellement pour leur propre convenance, et la réalité d’aujourd’hui, » avec les arrangements pour les états nations décidés par les accords précédents entre la France, la Grande-Bretagne et d’autres pays devenant victimes de révolutions dans des endroits comme la Syrie et la Libye. « En conséquence, il y a une menace conceptuelle pour l’ensemble de la structure du Moyen Orient, comme nous l’avons connue, » a déclaré Gantz. « Il y a plusieurs groupes qui luttent maintenant, les djihadistes sunnites radicaux, qui attaquent les pays comme l’Arabie Saoudite, la Jordanie et l’Egypte. Il y a aussi le Liban, qui est maintenant déchiré entre différentes forces, et le groupe qui cherche à

préserver la connexion de la Syrie et du Liban avec l’Iran. Et bien entendu, il y a la « rue arabe », qui se fait entendre très fort, même en Egypte, où même le président Sisi ne peut pas l’ignorer. » En plus des menaces militaires, Israël a également un nouveau champ de bataille, le domaine cybernétique, où les ennemis sont constamment à l’attaque. « Autrefois, vous saviez qui étaient les acteurs et quelles étaient leurs forces et leurs faiblesses relatives dans le domaine militaire. Les choses ont changé radicalement, » a déclaré Gantz. Il y a seulement quelques années, personne n’aurait pu deviner que les pirates pourraient mettre en péril la défense nationale, mais aujourd’hui, « l’étendue de la menace est très large. Alors que nous parlons maintenant, les pirates peuvent détruire une banque israélienne. » « Nous sommes témoins d’une situation géopolitique très instable aujourd’hui, » a ajouté Gantz. « Il n’y a aucune raison de croire que ce qui a été et est sera encore dans cinq ou dix ans. »

- En charge de l’enquête sur l’attentat contre l’Association Mutuelle Israélite Argentine (AMIA) qui avait fait 85 morts à Buenos Aires en 1994, le procureur Alberto Nisman, a réuni des indices menant au Hezbollah et à Téhéran, et il devait témoigner de l’obstruction effective de la présidente

Cristina Kirchner sur ce dossier. La veille de son témoignage, il a été retrouvé avec une balle dans la tête, à son domicile. Après avoir diffusé l’information qu’il s’était suicidé, la présidente a accepté la thèse évidente de l’exécution, mais elle a aussitôt dissous un service renseignement qui collaborait avec le Procureur Nisman pour son « inefficacité » et l’a remplacé par des hommes de « confiance »…! - Les forces armées israéliennes ont déjoué un attentat organisé conjointement par des miliciens du Hezbollah et des pasdarans iraniens, la force d’élite du régime iranien. Le commando a subi de lourdes pertes dont un général iranien, et le fils d’Imad Moughnieh. Ce dernier était un des principaux responsables de l’attaque du camp Drakkar qui avait fait 58 morts parmi les soldats français en 1983 au Liban. par Albert Soued – Tel-Avivre -


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L’Etat islamique est à moins de 10 kilomètres ambiance sereine. Il y a seulement quelques jours, ces routes étaient bondées d’amateurs de ski exubérants qui affluaient vers le mont Hermon, seule station de ski d’Israël, une terre promise de rare plaisir. Puis des roquettes ont été tirées sur le mont Hermon à partir de la Syrie et la bulle de normalité a éclaté.

Ali, le jeune propriétaire arabe du kiosque à pizza à la gare d’autobus centrale de la ville de Hatsor dans le nord de la Galilée déclare sciemment: « quelque chose se prépare ». Il a dit cela mercredi, un jour seulement après les tirs de roquettes en provenance de Syrie sur les hauteurs du Golan. Dix-huit ans passés principalement à servir les soldats en route ou de retour des frontières d’Israël avec le Liban et la Syrie ont fait d’Ali un expert en matière de sécurité. Sa petite boutique est décorée avec des épaulettes au logo d’unités de l’armée laissées en souvenir par les soldats. Il connait beaucoup d’entre eux. Il les rencontre au cours de leur service obligatoire, puis en tant que réservistes. Au cours des derniers jours, il a vu des conscrits comme des réservistes. Et des tanks, et des véhicules de l’armée. Voilà comment il a su que quelque chose se tramait. La distance entre la frontière et la ville défavorisée de Hatsor, parfois touchée par des roquettes, est d’environ 20 kilomètres, une distance offrant des vues panoramiques, un air enivrant et une

Mercredi, un jour après que les sirènes ont soudain retenti dans le paisible Golan, c’était le retour de la routine au siège du Conseil régional de la petite ville de Katzrin. Eli Malka, le président du Conseil, recevait les chefs de l’Union sioniste, Yitzhak Herzog et Tzipi Livni, venus rendre leur obligatoire visite de campagne électorale dans le Golan. À l’extérieur, ils contemplaient le mont Hermon enneigé lorsque l’illusoire silence s’est transformé en enfer. Des tirs du Hezbollah ont frappé un véhicule de l’armée en patrouille. Deux soldats ont été tués, sept autres blessés. Les routes ont été bloquées. Une brise agréable de tranquillité s’est transformée en vent de la guerre. Herzog et Livni ont été précipitamment conduits dans l’immeuble par mesure de sécurité. Les deux politiciens se sont dépêchés de faire des déclarations de circonstance, affirmant que le Golan « n’est pas négociable, qu’il est partie intégrante d’Israël ». Les résidents du Golan sont actuellement plus préoccupés par les questions de sécurité que par l’avenir politique de ce territoire. C’est tout un tournant dans l’histoire complexe du Golan: depuis des décennies, depuis sa conquête par Israël lors de la guerre des Six-Jours de 1967 et son annexion (un acte non reconnu par la communauté internationale), les ha-

bitants vivent dans l’incertitude. À plusieurs reprises, un nouveau plan de paix a prévu l’évacuation du plateau du Golan, à plusieurs reprises, on leur a demandé – en théorie – de choisir entre leur propre maison et la paix éternelle avec leur voisin, la Syrie.

D’autre part, pendant des décennies le Golan a été la région la plus sûre d’Israël. Pas d’attentats-suicides comme ceux qui ont touché le centre d’Israël, pas de tirs récurrents de roquettes comme ceux de Gaza contre les résidents du sud. Au cours des quatre dernières années, la situation s’est inversée. Plus de discussion possible sur une éventuelle paix avec la Syrie et son dictateur cruel qui massacre son propre peuple. Une évacuation en échange de la paix n’est plus d’actualité. Les résidents du Golan doivent maintenant faire face aux réels problèmes de sécurité. “C’est vrai, » a confié à jerusalemplus le Dr. Moshe Farchi, chef des études sur le stress, les traumatismes et la résilience au collège universitaire de Tel-Hai. Farchi, conseiller au Centre sur la résilience mentale du Golan et résident d’un kibboutz de la région, ajoute: « l’évacuation n’est plus d’actualité, mais la menace de sécurité est maintenant plus importante. Dans les deux cas, le programme que nous offrons aux professionnels et aux résidents peut améliorer la résilience de la communauté ». « Ne pas surdramatiser » a été la méthode adoptée par Dmitry Apartsev pour traiter le traumatisme. Ce sont les recommandations qu’il a données en tant que maire de Katzrin à ses assistants et employés quelques minutes après

l’attaque sanglante de mercredi.

Le groupe État islamique et al-Qaida sont loin, très loin, explique Apartsev, 46 ans, qui a immigré de l’ancienne Union soviétique en 1990. «Nous sommes à 12 kilomètres de là où ils décapitent des personnes, à 35 km de l’endroit d’où ils tirent. Damas est à environ 50 km. Si la route était ouverte, nous pourrions aller acheter nos légumes là-bas, au lieu d’aller à Tibériade. Pourquoi s’inquiéter? » Voilà une analyse très israélienne: une menace vague et distante ne compte pas. C’est un mécanisme d’adaptation qui permet de donner à la vie une apparence de normalité dans une situation anormale. En plein entretien, Apartsev reçoit un appel d’undirigeant d’une entreprise locale. Il veut que le maire passe le message que tout est calme dans Katzrin afin de ne pas effrayer les clients potentiels. L’économie et les moyens de subsistance sont toujours les victimes immédiates des affrontements militaires. Le Golan vit du tourisme intérieur, mais cette semaine la plupart des réservations et des visites dans les auberges, restaurants et attractions touristiques ont été annulées. Katzrin, avec ses 7.500 habitants, est pratiquement une “métropole” dans le Golan peu peuplé, qui ne compte que 20.000 Israéliens et un nombre égal de Druzes. Leur destin commun, leur éloignement du centre et leur interdépendance engendrent une coopération unique entre Juifs et Druzes. Maintenant, ils partagent les mêmes menaces sécuritaires. Il y a quelque chose de trompeur

dans le calme de Katzrin. La petite ville est divisée en quartiers qui peuvent agir indépendamment les uns des autres en cas d’urgence. Un hôpital sous verrous est soigneusement caché sous terre. Cette semaine, les abris ont été ré-ouverts et nettoyés. Pas de panique, seulement de la vigilance. Selon l’hypothèse de base d’Apartsev si des roquettes sont tirées, sa ville isolée peut survivre de manière autonome pendant 48 heures. Mais Apartsev choisit de voir une opportunité dans la situation géopolitique actuelle, plutôt qu’une menace: « Nous pouvons construire et développer le Golan sans que personne ne regarde par-dessus notre épaule. Nous n’y avons jamais eu la paix, et il n’y aura pas de paix. Il n’y a aucune raison d’avoir peur ». Maintenant que la “menace de la paix” a été supprimée, Katzrin s’apprête à absorber une nouvelle vague d’immigrants: 33% de ses habitants sont des immigrants de l’ancienne Union soviétique et ils veulent maintenant de nouveaux venus de France. La ville peut leur offrir des opportunités: de nouvelles initiatives, une communauté chaleureuse et en bonus, pouvoir jouer un rôle dans l’histoire. Les médias israéliens appellent cette nouvelle situation dans le nord une “guerre d’usure”. Les résidents des hauteurs du Golan préfèrent dire que c’est toujours l’endroit le plus sûr. Lily Galili est analyste de la société israélienne. Elle a cosigné un livre, « Le million qui a changé le Moyen-Orient » sur l’immigration d’ex-URSS vers Israël, son domaine de spécialisation.

Le général Yoav Galant : « Les tunnels de Gaza étaient connus » L’ancien général, Yoav Galant, et actuel candidat sur la liste Koulanou de Moshe Kahlon, a affirmé samedi que la destruction des tunnels avait commencé dès l’opération Plomb Durci durant l’hiver 2008-2009. Il a affirmé que « nous savions et les avions trouvés. Le commandement Sud (dont Galant était le général) en a détruit 92″. Il a indiqué que l’existence des tunnels étaient donc connu avant le début de l’opération « Bordure protectrice » à Gaza de l’été 2014, et a rajouté que « le ministre de la Défense y avait été photographié ainsi que

d’autres, et avait laissé l’existence de ces tunnels se poursuivre ». Il a également critiqué les résultats de la guerre de Gaza de 2014 en expliquant qu’ »une bonne campagne militaire se mesure sur le fait qu’elle coûte peu en vies humaines et en moyens, est courte et a des résultats importants. La dernière opération à Gaza n’a atteint aucun de ces objectifs et il est intolérable d’avoir encore le Hamas debout à la suite de cette opération militaire ». israpress


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Tsahal révèle que le Hezbollah est derrière l’attaque dans le Golan

Edition du 3 Février au 9 Février

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Cinq missiles tirés par le Hezbollah contre Tsahal

L’armée israélienne s’est fortement préparée pour les développements possibles sur la frontière nord suite à un raid qui aurait été mené par Tsahal dimanche dernier sur la partie syrienne du plateau du Golan, qui a tué six militaires iraniens et six terroristes du Hezbollah, dont un important chef du groupe terroriste libanais et un général des gardiens de la révolution iraniens.

Une importante source de Tsahal s’est exprimée sur les deux roquettes tirées depuis la Syrie sur le plateau du Golan mardi après-midi, disant que les tirs de réponse de Tsahal ont détruit les lance-roquettes. Les roquettes ont été tirées depuis le territoire sous contrôle du dictateur syrien Bachar al-Assad selon la source, qui a ajouté que ceux qui ont effectivement tiré les roquettes étaient membres du groupe terroriste libanais Hezbollah, sponsorisé par l’Iran, qui se bat avec Assad. En réponse aux attaques, l’armée israélienne a élevé le niveau de

préparation des bases de la force aérienne mardi soir, pour être prêt à tout développement ultérieur qui pourrait exiger une mobilisation aérienne rapide. Dans l’attaque de mardi, deux roquettes ont touché deux régions distinctes sur le plateau du Golan, une dans la région du Hermon, une autre du côté de El Rom. Le Mont Hermon, qui est la seule station de ski d’Israël, a été évacué sur ordre de Tsahal après l’attaque. La station devrait rouvrir mercredi. Tsahal a riposté avec des tirs de chars et de canons sur les sources des tirs de roquettes sur le territoire syrien.

Le Hezbollah a répondu en promettant une attaque contre Israël, tout en indiquant clairement qu’il ne voulait pas d’une autre guerre à grande échelle qui serait destructrice pour le Liban. L’armée israélienne est toutefois restée en état d’alerte, et secrètement déplacé des batteries antimissile Dôme de Fer près de ses frontières septentrionales peu après le raid aérien. De même, les rapports diffusés moins de 24 heures avant les tirs de roquettes d’aujourd’hui indiquent que l’armée israélienne a construit des tranchées le long de la frontière syrienne avant une éventuelle escalade.

Remis en place par Cyril Hanouna, Benjamin Castaldi perd une émission sur D8

Après avoir proposé ses services pour remplacer ponctuellementCyril Hanouna aux commandes de Touche pas à mon poste,Benjamin Castaldi s’est pris un scud 2.0 et a perdu un projet sur D8. En fin de semaine dernière, Benjamin Castaldi annonçait qu’on lui aurait proposé d’intégrer l’équipe des chroniqueurs de Touche pas à mon poste. Une offre qu’il aurait refusée en ajoutant, qu’à la rigueur, si l’émission phare de D8 avait besoin de lui comme remplaçant de Julien Courbet (qui remplace déjà Cyril Hanouna) un vendredi par-ci ou par-là, il pourrait se rendre disponible.

Suite à cette annonce, Cyril Hanouna s’est fendu d’un tweet pour rétablir sa vérité : Les chéris j aime bcp Benjamin Castaldi mais je ne lui ai jamais proposé d être chroniqueur dans Tpmp!!:))) on est déjà très complet! — Cyril Hanouna (@Cyrilhanouna) 30 Janvier 2015 Selon nos confrères du ScanTélé du Figaro, l’affaire ne s’arrêterait pas là. En déclarant avoir été approché par la production de Touche pas à mon poste pour intégrer l’équipe de chroniqueurs,

Benjamin Castaldi aurait irrité certains membres de la bande de Cyril Hanouna, au point de perdre du boulot. Prévu aux commandes d’une émission spéciale aux côtés de Julien Courbet sur D8 d’ici le mois de juin, l’ex de Flavie Flament aurait été écarté du projet, cédant sa place à Valérie Benaïm. Une nouvelle qui ne sent pas très bon pour l’ancien animateur de Secret Story qui, mis à part Nouvelle Star, n’a toujours aucun autre projet chezD8…

les deux soldats israéliens morts lors de l’attaque du Hezbollah ont été nommés, il s’agit du capitaine Yohai Klangel, 25 ans, marié et père d’une petite fille d’un an, et du sergent Dor Nini, de la brigade Givati, habitant de Shtulim près d’Ashdod.] Une enquête préliminaire après l’attaque du Hezbollah contre des jeeps militaires israéliennes près de la frontière avec le Liban mercredi a révélé que les terroristes du groupe chiite libanais ont lancé des missiles antichars d’une distance d’au moins quatre kilomètres. Les véhicules militaires circulaient sur une route civile dans le village de Ghajar, à deux kilomètres de la frontière, quand ils ont été pris dans une lourde embuscade du Hezbollah, durant laquelle ont été utilisés cinq ou six missiles Kornet, a déclaré une importante source militaire. La source estime que les assaillants étaient à quatre ou cinq kilomètres des véhicules visés. Présentation vidéo du missile antichar Kornet de fabrication russe : Une jeep D-max a été le premier véhicule frappé dans l’attaque, ce qui a incité tous les soldats présents dans une autre jeep de Tsahal qui circulait derrière à rapidement évacuer le véhicule avant qu’il ne soit lui aussi frappé par

des missiles. Les autres blessures viennent de véhicules militaires à proximité. La source a souligné que les véhicules circulaient sur une route utilisée conjointement par le trafic militaire et civil, et que des véhicules civils étaient également à proximité lors de l’attaque. Une maison dans le village à proximité a également été frappée par un missile durant l’attaque. « Il est trop tôt pour tirer des conclusions quant à savoir si les véhicules auraient dû être blindé, » a dit la source. « Nous allons enquêter sur l’incident. » Deux soldats de Tsahal ont été tués lors de l’attaque terroriste, et sept autres blessés. L’armée israélienne a utilisé des canons d’artillerie et des chars pour tirer sur des cibles du Hezbollah près de la frontière libanaise dans les minutes suivants l’incident. Un casque bleu espagnol a été tué dans le retour de feu israélien, et Israël s’est excusé pour l’incident, a dit la source. « Nous regrettons l’incident et nous sommes en contact avec les Nations Unies, » a-t-elle ajouté. « Nous continuons à gérer la situation, et restons à un niveau d’alerte très élevé, » a conclu l’officier.


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Le programme «De bouche à oreille» 2014-2015

Le programme « De Bouche à Oreille » est un programme pédagogique de recueil de témoignages, initié par le CASIP-COJASOR, sous la responsabilité de Gérard Soufir, qui répond

à un double objectif : travailler sur la transmission des mémoires juives plurielles et créer du lien intergénérationnel. Les élèves de Terminale baccalau-

réat professionnel du lycée ORT Daniel Mayer ont interviewé des séniors, hommes et femmes, d’origines diverses sur leur parcours de vie au travers de thèmes tels : - le milieu familial, la jeunesse, les

études, lers loisirs, le mode de vie dans les pays d’origine, les relations entre juifs et non juifs, la période de la guerre, les conditions du départ et l’arrivée en France.

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Ces rencontres ont donné naissance à un recueil de ces témoignages et de ces rencontres, disponible au CASIP-CJASR et au Lycée ORT Daniel Mayer.

De gauche à droite, Bernard Moulin, Président Comité local ORT Daniel Mayer Marc Timsit, Directeur général ORT France Rachel Rimmer, Fondation pour la Mémoire de la Shoah Henri Fiszer, Vice-président CASIP COJASOR Karene Fredj, Directrice Générale CASIP COJASOR Isaac Touitou, Chef d’établissement ORT Daniel Mayer Moshé Lewin, Rabbin Ibrahim Dufriche, 1er adjoint Mairie de Montreuil Jo Toledano, Directeur général AIU


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Samsung est devenu un géant de l’investissement en Israël Aviv. Samsung, grâce à une veille technologique minutieuse connait très bien les potentiels du futur de la startup nation.

Les Coréens, et Samsung en particulier, adorent Israël et sa “hightech culture”. Samsung qui connait Israël “comme sa poche” est la 22ème plus importante société dans le monde d’après le classement Fortune

Global 500. Samsung (qui est un leader mondial de l’industrie high-tech et se place devant des groupes comme Hewlett-Packard, IBM, Microsoft) refuse de dévoiler ses

chiffres d’investissements en Israël. Mais selon IsraelValley les montants globaux d’investissements tournent autour de plus de cent millions de dollars. En 2014 Samsung a racheté de nombreuses startups (au moins 8) autour de Tel

Pas une seule conférence israélienne du hightech sans que des Coréens s’annoncent aux portes. Selon un récent article :“La Corée du Sud représente un débouché d’un milliard environ de dollars pour les marchandises israéliennes. En sens inverse, Israël achète aux entreprises coréennes pour 870 millions de dollars de marchandises/an. Le commerce bilatéral connaît une forte progression depuis cinq ans. Les observateurs estiment que les pays de l’Asie du Sud-est, et la Corée du Sud en particulier, pourraient prendre le relais du commerce défaillant avec la Turquie. En 2009 déjà, la Corée était un des principaux partenaires économiques d’Israël en Asie, après la Chine, l’Inde et Hong Kong”. SAMSUNG INVEST. La start-up israélo-américaine Boxee a été rachetée par Samsung pour 30 millions de dollars. Fondée en 2007, Boxee a débuté en développant

un logiciel media-center. En 2010 elle a commercialisé la Boxee Box, un lecteur-enregistreur multimédia qui permet le streaming et l’enregistrement dans le Cloud à partir d’un téléviseur, smartphone ou tablette en intégrant le Cloud DVR. Samsung Electronics est une filiale à 100 % du Groupe Samsung, l’un des principaux chaebols coréens. En 2009, elle emploie 187.800 personnes. En 2010, son chiffre d’affaires s’est élevé à 138.7 milliards de dollars. LE SAVIEZ-VOUS ? Samsung a fait l’acquisition de 2 startups israéliennes en à peine une semaine. Deux investissements de 10 millions de dollars américains chacun ont permis le rachat de Rounds et d’EarlySense, respectivement spécialisées dans les applications de communication sur internet et de suivi médical de patients à distance. Le géant coréen compte ainsi intégrer les applications israéliennes à son savoir-faire, ses brevets et bien entendu les inclure dans les capacités de ses téléphones intelligents et tablettes. (Janvier 2015 dans citizenkane)



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Apartheid : le réquisitoire de Goldnadel

J’aurais bien aimé m’être trompé. Avoir eu tort de voir dans la marche du 11 janvier une procession émotionnelle insuffisante. est fausse, injuste et grosse des mêmes drames que la culpabilisation inepte des Français vient précisément de générer.

À m’être fourvoyé en me plaignant ne pas entendre évoqués à voix hautes les sujets qui fâchent. D’avoir exagéré en n’espérant plus cette révolution copernicienne des esprits issue de la tragédie. Mais la grand-messe est finie. Ite missa est. Et elle a été mal dite. Parce que la religion idéologique responsable du drame domine encore les églises politiques et les cathédrales médiatiques. Et ce sont les mots de sa liturgie qui s’imposent encore à la réalité subjuguée. Dans un monde gouverné par le réel, ce sont les mots «intégration ratée», fille d’une «immigration incontrôlée» qui auraient dû être prononcés sans crainte d’excommunication. Et puis aussi «racisme anti-occidental de l’islam radical». Mais ce fut «apartheid» qui fut trouvé. À quelques jours des drames. Le fait, désespérant, qu’il soit sorti de la bouche d’une des têtes les mieux faites et les plus déterminées à combattre le mal, montre à quel point l’idéologie victimaire

qui aura décérébré les esprits depuis quatre décennies aura perverti les inconscients. De grâce, que la gauche morale ne tente pas, comme elle a déjà commencé de le faire, d’esquiver le débat en prétextant qu’il ne s’agit que d’un mot. Pas elle, qui aura passé le plus clair de son temps à instruire des procès lexicaux: pour un Kärcher, une civilisation supérieure, ou un homme africain. Oui, les mots parlent, ils disent ce que nous sommes et où nous en sommes. Surtout lorsqu’ils tombent de haut en des moments cruciaux. L’idée que le bourreau blanc chrétien puisse être une victime de cet autre devenait insupportable Nous devions sortir impérativement d’une époque quarantenaire maudite qui aura empêché de remédier à la réalité, par des comparaisons oiseuses avec des crimes historiques commis en d’autres lieux et en d’autres temps. Sans rapports aucuns avec cette réalité. L’époque stupide et indécente du

CRS SS et du parallèle scabreux entre l’expulsion des sans-papiers et le racisme hitlérien. Ces mots avaient une funeste cause: une mauvaise conscience pathologique issue des crimes qu’aurait commis l’homme blanc envers l’Autre: le noir, puis le juif, puis l’arabe. Dès lors, l’idée que le bourreau blanc chrétien puisse être une victime de cet autre devenait insupportable. Il fallait en sortir pour se colleter au réel cruel: l’Autre peut-être coupable et le français occidental, innocente victime. Voilà pourquoi, la référence expresse aux crimes d’État commis par l’État blanc sud-africain à l’encontre des noirs, parqués de force, privés de droits civiques est une faute historique, psychologique et politique, à mes yeux d’autant plus tragique qu’elle émane d’un homme au sujet duquel j’écrivais encore il y a huit jours qu’il était bien plus courageux que bien des hommes de droite. Et quand bien même la référence historique serait seulement malencontreuse, que l’explication ethnique et sociale du drame français par le sort misérable réservé aux banlieues

Déjà les professionnels de la victimisation, les docteurs Diafoirus de la sociologie bourdivine et de l’histoire revisitée ont redressé leurs têtes, quinze jours enfouies dans le sable des décombres de leurs inepties. Comme un Gérard Noiriel qui dans le Monde, surfant sur l’apartheid, replace voluptueusement l’islamophobie ségrégationniste dans le droit-fil de l’antisémitisme franchouillard. S’il existe des «ghettos» (décidément on ne sort pas du vocabulaire historique fallacieux) c’est parce que, coûte que coûte, les gens qui se ressemblent cherchent à se rassembler. C’est aussi parce que les dissemblables et menacés cherchent, coûte que coûte, à s’en sauver. Et s’il faut mener «une politique de peuplement», elle consiste avant tout à empêcher, coûte que coûte, des peuplements nouveaux que le pays ne peut plus surmonter. Quant au misérabilisme appliqué à la banlieue, il n’existe que dans l’imaginaire de la gauche victimaire. Si une discrimination a pu être appliquée ces dernières années, elle était positive au regard des millions déversés, qui en équipements urbains collectifs à faire rougir de jalousie les provinces éloignées, qui dans les poches des associations ou des «animateurs». Et cette politique aurait pu être plus efficace, si, précisément, au plan culturel on ne s’évertuait pas à persuader ses bénéficiaires qu’ils demeurent, envers et contre tout, les victimes d’une France rance et ségrégationniste.

La veille de la sortie de route de son premier ministre, le président déclarait que la France devait être fière de ce qu’elle était. La preuve est donc faite de ce qu’une société psychologiquement malade peut être à la fois masochiste et schizophrène. Mais les mots publics existent sous la maîtrise des maîtres de l’idéologie qui continuent de contrôler le monde virtuel. Raison pourquoi le mouvement issu de la gauche communiste grecque ne sera pas nommé «d’extrême gauche» mais seulement «radical» ou à «gauche de la gauche». Dans le planisphère politique d’une France gauchisante qui n’aura jamais voulu instruire le procès du communisme, l’extrémité n’a qu’un seul bout: à droite. Comme je l’écrivais récemment dans ces mêmes colonnes: dans le planisphère politique d’une France gauchisante qui n’aura jamais voulu instruire le procès du communisme, l’extrémité n’a qu’un seul bout: à droite. Pas question de faire peur avec Syriza. Il y a populisme gentil et populisme méchant. Surtout ne pas mélanger les torchons noirs avec les serviettes rouges. Tant que ne sera pas mené le procès de l’islam radical, de son racisme antifrançais, antichrétien et antisémite, au lieu de celui du pays qui en est la victime, la culture intensive de l’auto- flagellation continuera à semer ses graines assassines. Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel.



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Retraite et pension de reversion pour les franco-israéliens: ce qu’il faut savoir !

Au décès d’une personne en activité ou d’un retraité, son conjoint légitime, quelle que soit sa nationalité, bénéficie sous certaines conditions, d’une fraction des retraites versées ou à verser par les différents organismes obligatoires du défunt : c’est la réversion. Elle est limitée aux droits acquis, y compris les majorations familiales. Les personnes vivant maritalement ou pacsées n’ont pas droit aux pensions de réversion. DES ORGANISMES DIFFERENTS SELON LES STATUTS Les salariés du régime général : quatre organismes coexistent: A – Le régime de base de la Sécurité Sociale (CNAV ou CARSA) B – Le régime complémentaire des salariés (ARRCO), C – Le régime complémentaire des salariés « cadres » (AGIRC), D – L’IRCANTEC pour les Agents de l’Etat NON titularisés.

Les TNS – Travailleurs Non Salariés – Commerçants, Artisans ou Professions Libérales – il existe selon les différentes catégories professionnelles des caisses de retraite de base à l’instar du régime salarié avec cependant des règlementations parfois très différentes et depuis 2004 des régimes complémentaires obligatoires. Les fonctionnaires : un régime de base spécifique et depuis 2004 un régime complémentaire obligatoire. Les régimes facultatifs: il se peut que le retraité ou le futur retraité bénéficie d’un régime de retraite SUPPLEMENTAIRE mis en place par son employeur ou avoir souscrit personnellement un contrat ayant pour objet le versement d’une retraite. Enfin les organismes de retraite étrangers : lorsque la personne décédée a ou a eu une activité professionnelle cotisante dans un pays étrangers, en sa qualité d’expatrié. LE RÉGIME DE BASE DES SALARIÉS ET STATUTS « TNS » Le conjoint survivant a droit dès 55 ans à 54% de la pension du défunt si ses ressources annuelles personnelles ne dépassent pas le plafond en référence au SMIC (2080 fois le smic horaire, un peu moins de 20 000 € en 2014). Ressources personnelles : le conjoint survivant apportait au ménage du fait de son travail ou de ses biens propres : des revenus professionnels ou allocations de chômage,

des indemnités journalières de maladie, des retraites complémentaires personnelles, des revenus tirés de “biens propres” mobiliers ou immobiliers. Les biens immobiliers sont censés procurer des ressources évaluées à 3% de leur valeur vénale (ex : une résidence secondaire estimée à 100 000 € procurera un revenu fictif de 3 000 €).

Une exception : La réversion est maintenue si le conjoint survivant se remarie, se pacse ou vit maritalement pour autant que les revenus du ménage ne dépassent pas 1,6 fois le plafond retenu pour une personne seule (un peu moins de 32 000 € en 2013). LES CAISSES COMPLEMENTAIRES DES SALARIÉS : L’ARRCO & L’AGIRC Le conjoint non remarié, percevra le 1° jour du mois civil qui suit la date du décès, une pension égale à 60% des points ACQUIS par le retraité ou le salarié. S’il n’existe aucune condition de durée de mariage ou de ressources, des conditions d’âge sont requises : La pension ARRCO (l’ensemble des salariés) sera versée à partir de l’âge de 55 ans. La pension AGIRC (régime des cadres) sera versée à compter de l’âge de 60 ans. Cependant, sous certaines conditions, le conjoint percevant la pension de réversion du régime de base de la Sécurité Sociale (CNAV ou CARSAT) peut faire valoir ses droits à réversion à partir de ses 55 ans. Le conjoint survivant peut également demander la réversion dès 55 ans par anticipation avec un abattement définitif sur la pension à servir. EXCEPTIONS Ces deux pensions sont versées sans délai si le conjoint est invalide ou a deux enfants à charge. Aucun lien de parenté entre les enfants à charge et la personne décédée n’est exigé. Les enfants doivent être âgés : de moins de 18 ans quelle que soit leur situation, de moins de 25 ans s’ils sont étudiants, apprentis, ou demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi et non indemnisés. Cette limite d’âge n’existe pas pour l’enfant invalide, considéré comme un enfant à charge quel que soit son âge, si son état à été constaté avant son 21° anniversaire. La réversion continuera d’être versée lorsque les enfants cesse-

ront d’être à charge.

Le remariage du bénéficiaire de la pension de réversion entraine la cessation des droits versés. L’IRCANTEC : REGIME DES AGENTS DE L’ETAT NON TITULARISÉS Le conjoint non remarié, percevra une pension égale à 50% des droits ACQUIS par le retraité ou le salarié à la date de son décès, à la condition : D’être âgé d’au moins 50 ans ou avoir deux enfants âgés de moins de 21 ans ou majeur infirme à charge au moment du décès, D’avoir été marié(e) soit au moins 4 ans, soit au moins 2 ans avant les 55 ans du conjoint décédé, soit au moins 2 ans avant que le conjoint ait cessé de cotiser à l’Ircantec. EXCEPTIONS Aucune condition de durée de mariage n’est exigée si un enfant est né de l’union ou si depuis le mariage, le conjoint décédé est devenu titulaire d’une pension d’invalidité ou était en situation de l’obtenir. Le remariage du bénéficiaire de la pension de réversion entraine la cessation des droits versés. LA FONCTION PUBLIQUE : le régime de base des Fonctionnaires Le conjoint non remarié, percevra, sans délai, une pension égale à 50% des droits ACQUIS par le retraité ou le salarié à la date de son décès, s’il remplit l’une des 4 conditions suivantes : un ou plusieurs enfants sont nés de ce mariage, ou le mariage a duré au moins 4 ans, ou le mariage a été célébré 2 ans au moins avant la mise à la retraite du fonctionnaire décédé, ou le fonctionnaire décédé bénéficiait d’une pension d’invalidité et le mariage a eu lieu avant l’événement qui a entraîné sa mise à la retraite. Le régime complémentaire (RAFP) : Au décès d’un FONCTIONNAIRE en activité ou retraité, le conjoint non remarié, percevra une pension égale à 50% des droits ACQUIS par le retraité ou le salarié à la date de son décès.

1 – Le décès en cours d’activité professionnelle : les cotisations sont généralement remboursées et payées en capital au(x) bénéficiaire(s) désigné(s). 2 – Le décès du retraité : aucune règle n’existe. Le choix se fait lors de la liquidation des rentes par le futur retraité selon les options proposées par l’Assureur qui n’a aucune obligation de réversion. Différentes options s’offrent à lui : RENTE VIAGERE ANNUELLE NON REVERSIBLE: La rente est versée toute sa vie et cesse au décès. RENTE VIAGERE ANNUELLE REVERSIBLE A 50%, 60%, 100%: la rente est versée toute sa vie. A son décès, il est versé au conjoint une rente équivalente à 50%, 60% ou 100% de celle qu’il percevait. Elle cesse au décès du conjoint. RENTE VIAGERE ANNUELLE COMPORTANT 10 OU 20 ANNUITES GARANTIES : La rente est versée toute sa vie. Toutefois, en cas de décès du rentier dans les 10 ou 20 premières années, le versement se poursuivra aux bénéficiaires de son choix (conjoint, enfants, concubin, tierce personne…) à concurrence des annuités restant dues. Cette formule n’entraine aucun partage en cas d’ex-conjoints non remariés. Au terme des annuités garanties : en cas de vie du rentier, la rente est toujours payée. A son décès le versement cessera, les annuités ayant été honorées par l’organisme. LES REGIMES DE RETRAITE DES PAYS ETRANGERS Les droits attachés aux régimes de retraite de pays étrangers sont la résultante de cotisations versées pour une activité rémunérée en tant qu’expatrié dans le cadre de la mobilité internationale. La réversion de ces régimes est extrêmement complexe à cerner. Les droits, dus sous certaines conditions, ne sont pas à négliger. En faire la demande et vérifier les droits représente un travail important lié d’une part à la barrière de la langue et d’autre part à la connaissance de la législation des droits à recevoir.

Le remariage ou la vie maritale notoire du bénéficiaire des pensions de réversion entraine la cessation des droits versés

LE CAS DES DIVORCÉS Dans la plupart des régimes de retraite, la réversion au profit des couples divorcés suit les situations suivantes :

LES RÉGIMES SUPPLÉMENTAIRES FACULTATIFS : DEUX SITUATIONS DIFFERENTES

1° CAS : En cas de coexistence d’un conjoint survivant et d’exconjoint (s) divorcé (s) et non remarié (s), la pension de réversion

est partagée entre eux selon la formule ci-après : PENSION REVERSIBLE X Durée de chaque mariage Durée Globale des mariages 2° CAS : En présence d ‘un seul conjoint survivant unique, ce dernier perçoit la totalité de la pension de réversion. 3° CAS : En présence d’un seul conjoint divorcé non remarié survivant, la réversion est calculée au prorata de la durée du mariage par rapport à la durée d’assurance aux régimes de base du défunt. Si la durée du mariage est supérieure à la durée d’assurance, l’ex-conjoint bénéficie de l’intégralité de la réversion. COMMENT GERER CETTE NOUVELLE SITUATION ? Qui ne demande rien n’a rien : Une réversion n’est pas versée automatiquement mais doit être demandée par écrit auprès des différents organismes gestionnaires des retraites et/ou des cotisations du défunt. Toutes les situations diffèrent et n’exigent pas la même implication. Bien gérer en amont : il est indispensable que le retraité ou le salarié en activité s’organise avec rigueur : 1 – Bien retracer sa carrière professionnelle afin de confronter les informations collectées par les caisses de retraite. Point essentiel, il permettra à défaut des bulletins de salaire et certificats de travail de contacter les ex-employeurs pour reconstituer les droits du défunt. 2 – Conserver et classer les titres de pension ou les déclarations fiscales délivrées annuellement en mode papier et PDF. Cela permet de cibler les institutions génératrices de droits. Résidents hors de France : demander la mise en place d’une retraite française est une démarche souvent lourde et éprouvante retardant d’autant le paiement des pensions. Demander une réversion est une action encore plus complexe, pénalisante et difficile à gérer. Par France Expat



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«Soumission» : Houellebecq se défend de toute provocation

en apparence par la majorité. A supposer que «les musulmans réussissent à s’entendre entre eux (...), cela prendrait certainement des dizaines d’années» pour qu’ils accèdent au pouvoir en France, concède l’auteur.

Extrait : Sur la politique et l’islam À la page 116 : «Je me rendais bien compte pourtant, et depuis des années, que l’écart croissant, devenu abyssal, entre la population et ceux qui parlaient en son nom, politiciens et journalistes, devait nécessairement conduire à quelque chose de chaotique, de violent et d’imprévisible. La France, comme les autres pays d’Europe occidentale, se dirigeait depuis longtemps vers la guerre civile, c’était une évidence...»

«Et ce combat nécessaire pour l’instauration d’une nouvelle phase organique de civilisation ne pouvait plus, aujourd’hui être mené au nom du christianisme ; c’était l’islam, religion sœur, plus récente, plus simple et plus vraie», peut-on lire page 275. Un futur en 2022 «Je procède à une accélération de l’Histoire mais, non, je ne peux pas dire que c’est une provocation dans la mesure où je ne dis

pas de choses que je pense foncièrement fausses, juste pour énerver. Je condense une évolution à mon avis vraisemblable», assure l’écrivain à propos de son 6e roman, qui sera publié ce mercredi par Flammarion et tiré à 150.000 exemplaires. Le prix Goncourt 2010 reconnaît aussi «utiliser le fait de faire peur». «On ne sait pas bien de quoi on a peur, si c’est des identitaires ou des musulmans. Tout reste dans l’ombre.» Soumission débute à la fin du second mandat

de François Hollande, en 2022. Dans une France au système politique fissuré, la Fraternité musulmane (parti inventé par l’auteur) bat Marine Le Pen au second tour de la présidentielle grâce à un front républicain. «Un parti musulman est une idée qui s’impose» Le nouveau chef de l’État, Mohammed Ben Abbes, nomme François Bayrou Premier ministre. C’est une implosion politique sans révolution, acceptée

«J’ai essayé de me mettre à la place d’un musulman, et je me suis rendu compte qu’ils étaient en réalité dans une situation totalement schizophrénique.» «Que peut bien faire un musulman qui veut voter? Il n’est pas représenté du tout. Il serait faux de dire que c’est une religion qui n’a pas de conséquences politiques (...). Donc, à mon avis un parti musulman est une idée qui s’impose», assène-t-il. «Le Coran est mieux que je ne le pensais» Ayant longtemps vécu en Irlande, Houellebecq se dit frappé «des énormes changements» en France et en Occident. «C’est l’une des raisons qui m’ont conduit à écrire» ce livre. Mais surtout, «j’avais l’impression d’être athée et là je ne sais vraiment plus». Yves SIMON


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Affluence record au Salon ICUBE de Paris

Le Salon Icube n’a pas connu une telle affluence depuis peutêtre sa création il y a environ 20 ans, de même pour le 1er Salon de l’Alya de cette année qui s‘était tenu le 11 janvier dernier, le jour même de la grande manif à Paris. Dès l’ouverture, dimanche dernier vers 10h, les exposants furent pris d’assaut. Ne nous posons pas la question de connaitre la raison d’un tel engouement, d’autant que nous connaissons la réponse!. Au hasard des rencontres, j’ai croisé de nombreuses personnes que je n’avais pas imaginé rencontrer parmi les visiteurs de ce salon, il y a tout juste quelques semaines. On sentait qu’il y avait bel et bien comme un besoin «urgent» de préparer le terrain…en Israël. Certains exposants étaient là pour la première fois comme par exemple la société Ramihviro qui proposait des appartements de standing

dans la région de Nathanya à Ramat Poleg. 4 tours de 18 étages, le projet « Ofek » (horizon) du 5 pièces de 135m2 à 2millions de chekel, jusqu’au Penthouse à 7millions de shekel, livrés en août 2016. Un autre projet immobilier attractif de la société JS immo, également à Nathanya le «Diamon» à 300 m de mer, proposait des appartements de 5 à 6 pièces à partir de 560.000 euros et jusqu’à 780.000 euros, livrés en juillet 2016. Les villes de développement étaient également en vedette comme la ville d’Arad proche de la mer Morte avec un projet de 1200 appartements allant du 4 pièces au 5 pièces avec terrasse à partir de 800.000 shekel, livrés en décembre 2015. De l’avis même de l’entrepreneur, les perspectives d’emploi dans la région d’Arad sont en pleine évolution notamment dans les secteurs hôteliers et dans l’industrie, grâce l’implantation récente de

bases dans le Neguev. D’autres beaux projets immobiliers étaient proposés aux visiteurs comme à Holon, Tel Aviv ou Ashdod, mais pour beaucoup, ceux de Jérusalem étaient parmi les plus attrayants. Par exemple dans les secteurs de Nèvè Yaacov -Pisgat zèèv un quartier plutôt religieux et traditionnaliste avec des appartements de 4 pièces, 5pièces et penthouse proposés par le Groupe Mizrahi et Fils, à partir de 1.700.000 shekel jusqu’à 2 millions de shekel, pour une livraison fin 2015. A l’issue de notre visite nous avons rencontré le promoteur du salon Icube, Madame Danièle Turc qui a bien voulu répondre à quelques questions. Question d’Yvan Lellouche : Pour ce premier salon Icube 2015, il semble que la fréquentation soit importante, avezvous une idée aujourd’hui du nombre des visiteurs?

Réponse de Danièle Turc : Je pense que nous dépassons les 3.500 personnes à l’heure où nous parlons (16h00)

cun évidemment YL : Comptez-vous multiplier le nombre des salons en France ?

Question YL : C’est énorme ! Mais avez-vous une idée du genre de personnes ou alors du milieu sociaux économique des visiteurs ?

Réponse DT : C’est déjà fait depuis longtemps ! D’ailleurs mardi prochain nous avons un salon à Nice Question YL : Quel sont vos espoirs pour les années à venir?

Réponse : Je pense que du fait notamment du lieu comme l’hôtel Intercontinental, a attiré un haut niveau de la communauté juive, mais aussi de tous les niveaux sociaux économiques et professionnels .

Réponse DT : Vous savez, j’ai transmis en quelque sorte le « bébé » ICUBE à mes deux fils Emmanuel et Jonathan et j’espère que le plus grand nombre de juifs feront leur Alya en Israël. C’est mon vœux le plus cher !

YL : Quels sont les projets immobiliers ou les régions «phares» que vous proposez cette année au Salon ?

Merci Danièle Turc Interview réalisé par Yvan Lellouche

Réponse DT : Toutes les régions sans exception et tous les projets, en fonctions des moyens de cha-

Des élèves arrivent en retard à cause de la prière de leurs parents, affirme le maire de Mulhouse rivent en retard à l’école parce qu’ils sont emmenés à la prière musulmane.» Avant d’ajouter : «Ça le conduit où, l’enfant, d’aller à la prière et pas à l’école ?» et de suggérer le placement de l’enfant dans ces cas de figure.

La prière du matin est-elle à l’origine d’une épidémie de retards en classe ? Lundi 2 février, au micro de BFMTV, la numéro 2 de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, évoque le témoignage de son «ami» Jean Rottner, maire de Mulhouse (Haut-Rhin).»Dans sa ville, il y a des dizaines d’enfants qui ar-

Contacté par francetv info, Jean Rottner confirme les propos qui lui sont prêtés par NKM. «A certains moments de l’année, plusieurs parents font d’abord la prière du matin avant d’emmener les enfants à l’école, ce qui met des élèves en retard.»Première nuance apportée aux déclarations de NKM, les enfants ne sont pas eux-mêmes à la prière. Et si le maire de Mulhouse évoque bien «plusieurs témoignages» d’enseignants et de

directeurs, il refuse de parler de dizaines d’enfants, évoquant plutôt «quelques cas isolés». «C’est la première fois que j’entends ça»

Le phénomène évoqué semble donc marginal. Contactés par francetv info, plusieurs syndicats d’enseignants et de parents d’élèves tombent d’ailleurs des nues. «C’est la première fois que j’entends ça», commente le président de la FCPE 68, Philippe Barillon. «Au niveau de mon syndicat [présent dans 8 ou 9 des 20 établissements de la ville], on n’a jamais eu de remontée de ce type. Il peut y avoir des problèmes de retard, oui, mais pas de manière systématique», ajoute Jean-Marie

Koelblen, secrétaire départemental SNUipp-FSU.

André Gehenn, de l’Unsa Education 68, confirme toutefois un cas. «Après les attentats commis en France, le MAIRE a convié des directeurs d’établissement. Une directrice a pris la parole pour évoquer le cas d’un père de famille. Ce dernier justifiait les retards de son fils en expliquant que la prière du matin était plus importante que l’école.» Mais, tempère le syndicaliste, «cet indicateur montre surtout que les parents accordent de moins en moins d’importance à l’école», dans un territoire déjà marqué par l’absentéisme scolaire et les retards, liés selon lui à des éléments sociolo-

giques. «Mulhouse est une ville essentiellement ouvrière, avec une forte vague d’immigration dans les années 1970. Il y a des quartiers sensibles.» Pourtant, Jean Rottner n’en démort pas. «Aujourd’hui, j’ai des parents dans cinq classes qui ont demandé des dérogations pour ne plus assister aux cours de l’école de la République et réclamer un enseignement à distance. Sans compter qu’entre la mi-juin et le début d’octobre, il y a jusqu’à 50% d’effectifs en moins parce que des enfants rentrent au pays.» Cela prouve, selon lui, que l’école est de moins en moins prioritaire pour certaines familles.


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Interview d’Ouri Orlev auteur et écrivain israélien, ancien rescapé de Pologne

Comment imaginer que l’écrivain que l’on a en face de soi, a jadis été un enfant de treize ans, détenu pendant deux ans dans le camp allemand de Bergen-Belsen? Comment imaginer qu’Uri Orlev, octogénaire israélien au regard si doux, est un rescapé de la Shoah ? Pourtant, à observer cet homme serein, à l’allure de sage , qui pose sa réflexion et sa parole sans frémir et sans ciller, on peut retrouver quelque chose de l’enfant-poète déterminé, qu’une imagination

fertile a sauvé de l’horreur et de la barbarie. Aujourd’hui auteur réputé de nombreux livres pour la jeunesse, récompensé en 1996 par le prestigieux prix Andersen, Uri Orlev raconte qu’il s’était inventé un monde à sa convenance : empereur chinois, il avait à son service toute une cohorte de mandarins qui agissait selon ses désirs et ses ordres. Ainsi transformé par l’imaginaire, le camp de Bergen-Belsen était devenu habitable.

Dans le ghetto de Varsovie, ― dont « Les étroites ruelles juives/ Résonnent des râles lugubres des affamés » ―, puis dans le « camp de familles » de Bergen-Belsen où l’adolescent est envoyé avec son petit frère et sa tante Stefania Orlowska, au plus noir de la nuit du camp, le jeune Jerzy Henryk Orlowski se souvient des poèmes appris en classe. Ils lui reviennent en mémoire et accompagnent les silences. C’est au cours de sa seconde année de détention, que Jerzy Henryk Orlowski, devenu plus tard Uri Orlev, compose les Poèmes de Bergen-Belsen. Quinze poèmes en tout. Datés avec précision, ces poèmes s’échelonnent de janvier 1944 à novembre de la même année. Parfois, un long temps sans écriture s’installe, qui sépare juillet de mai ou octobre de juillet. Parfois, au contraire, un même mois compte plusieurs poèmes. Ainsi du mois d’avril ou du mois d’octobre. Pourquoi ces blancs d’un poème à l’autre, se demande le lecteur ? Sans doute faut-il s’en remettre à l’auteur qui écrit au sujet de son Taschenbuch, « carnet de poche » précieusement et jalousement gardé par l’enfant : «J’ai écrit dit-il, les poèmes dans

des élans de soudaine inspiration». Une inspiration qui ne néglige pas pour autant le travail nécessaire à la création. Écrits dans un premier temps «au brouillon» sur une planche arrachée du châlit, les poèmes ne sont consignés par l’enfant dans son petit carnet de poche, qu’une fois obtenu le résultat escompté par Yurek. C’est peutêtre ce qui explique, en partie, les espaces temporels qui séparent un poème d’un autre poème. Rédigés en polonais ─ langue naturelle de Jerzy Henryk Orlowski (l’enfant a longtemps ignoré qu’il était Juif) ─, les Poèmes de Bergen-Belsen ont été publiés soixante ans plus tard. Transposés en hébreu par Uri Orlev lui-même (Shirim MiBergen-Belsen, 1944, Yad Vashem, Jérusalem, 2005), ils sont aujourd’hui accessibles en français grâce à une traduction de Sabine Huynh, et au soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Question d’Yvan Lellouche : Vous êtes invité à vous exprimer à l’UNESCO dans le cadre du 70ème anniversaire de la libération des camps de Pologne. Vous avez vécu la Shoah, que retenez-vous de cette période sombre de l’histoire de l’humanité? Réponse d’Ouri Orlev : A vrai

dire j’ai grandi au ghetto de Varsovie et à cette époque mon père était médecin. J’avais un esprit d’enfant de 8 ans qui songeait à jouer et je n’avais pas réellement conscience des événements tragiques, bien que je découvrais parfois les atrocités des nazis dont étaient victimes nos proches. Mon père voulut que nous démangions à Bergen-Belsen qui comptait à l’èpoque près de 30.000 personnes. Question d’Yvan Lellouche : Vous êtes l’un des plus célèbres écrivains israéliens, vous avez écrit plusieurs livres et romans de même que des recueils de poèmes, pensez vous qu’après 70 ans, il y a encore des choses à écrire sur cette période terrible de la seconde guerre mondiale? Réponse d’Ouri Orlev : Je pense que oui et d’ailleurs, et il est même nécessaire d’encourager d’autres que les juifs à témoigner et à écrire sur les camps de concentrations et la cruauté du genre humain!. Par rapport à mon œuvre, j’ai effectivement écris 34 livres en hébreu qui ont été traduis en 40 langues, y compris en français.


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Interview d’Ouri Orlev auteur et écrivain israélien, ancien rescapé de Pologne - Suite ... Question : Vous vivez en Israël depuis sa création, les pays qui l’entourent sont plutôt des régimes «dictatoriaux », on le voit avec DAECH et la montée de l’islam radical. Pensez vous qu’un jour l’Etat d’Israël pourra vivre en paix avec ces voisins? Réponse : Je vis effectivement en Israël depuis l’âge de 14ans ayant quitté ma Pologne natale, mais vous me poser une bonne question, à laquelle je vais vous répondre de la manière la plus «optimiste» qui soit. Je pense en effet que viendra le jour où nous vivrons en paix avec nos voisins…mais il faudra du temps et un autre mode d’éducation «non violent». Nous devons toutefois garder espoir! Question : Vous êtes à Paris depuis quelques heures. Cette ville vient d’être le théâtre d’un massacre perpétré par des islamistes

radicaux «français». C’est un euphémisme de dire que la communauté juive est inquiète et que beaucoup songe au départ. Quel message souhaiteriez-vous passer à la communauté? Réponse : Je ne ferais pas comme Nathanyaou ! Je n’ai pas de message précis, je pense simplement que cette communauté est assez adulte et qu’elle est libre de prendre la décision d’immigrer ou elle veut dans la mesure où elle sent qu’un réel danger pèse sur son avenir en France. Ceci dit, le gouvernement français devrait commencer par faire respecter la loi à ceux qui la contourne au nom de la liberté. Vous savez, la France n’est belle que lorsqu’on partage ses valeurs. Merci Ouri Orlev Interview réalisé par Yvan Lellouche pour Israël actualités

Faits marquants du 70ème anniversaire de la Libération des camps d’Auschwitz

Un groupe de jeunes lycéens de l’Ecole Alliance Georges Leven à relevé le défi depuis quelques mois, celui de relayer l’action du Mémorial de la Shoah sur le terrain à l’ensemble des établissements scolaires d’Ile de France. Le groupe fut notamment représentés par l’un de leur camarade, le jeune Thèo Nataf lors de la visite de François hollande au mé-

morial de la Shoah mardi dernier. Ils participèrent également à la cérémonie officielle de clôture organisée à l’UNESCO en présence du ministre de l’intérieur Bernard Gazeneuve. Plusieurs institutions juives de France devraient suivre l’exemple de ce lycée afin de mobiliser à leur tour leurs jeunes. YL

Remise du Prix Annie et Charles Corrin

C’est devant plusieurs centaines de personnes du corps enseignant de France, présentent au Lycée Jules Ferry à Paris que fut remis le Prix Corrin 2015 du FSJU, pour les travaux de mémoires menés dans l’établissement par un groupe de lycéens et lycéennes d’une classe de 3ème. Les recherches ont portées cette année sur les 25 élèves de 7 à 21 ans qui furent déportés en Pologne de ce même lycée Jules Ferry. Le second lauréat très applaudi, fut une classe de 1ère du Lycée de Guérande dans la Loire Atlantique qui était représentée par

son proviseur, qui fut distingué pour un travail de recherche des personnes déportées, originaires de Loire Atlantique. La ministre de l’éducation dont avait pourtant annoncée la présence et qui du accompagnée le Président Hollande à Auschwitz, se fit représentée par son chef de cabinet. Le Prix Corrin fut remis par les enfants et les petits enfants du couple Corrin, très émus, en présence de très nombreuses personnalités, parmi lesquelles M.Ariel Goldman, président du FSJU, Mme Benichou Katz et le grand rabbin Alain Goldman. Yvan Lellouche

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Parachat Ytro : Le Don de la Thora et la «Séoudat Ytro» vouées la haine «sinaa» alors que l’une est l’autre avez refusée la Thora du fait de la complexité et des nombreuses contraintes.

Notre paracha contient sans nul doute, ce qui peut être considéré comme l’événement majeur qu’ait connu l’humanité : le Don de Thora. Evénement aussi important que la création de l’univers nous disent les sages du Talmud car D-ieu annonça : «Si le peuple d’Israël accepte la Thora, le monde continuera à exister, sinon, je le ferais retourner à son statut initial, c’està-dire le néant!». En d’autres termes, non seulement le Don de la Thora est d’une portée tout à fait cosmique, mais il est le support indispensable de ce cosmos lui même. Selon le Talmud, cette Thora est la colonne vertébrale de toute la structure de l’Univers. Le verset dit : «Ytro, prêtre de Midian, beau-père de Moché, entendit tout ce que D-ieu fit pour Moché et pour Israël » Rachi s’interroge et dit : Quelle nouvelle extraordinaire a-t-il donc entendue pour qu’il soit venu? Il répond : le passage de la Mer Rouge et la guerre contre Amalek. Si la Thora accorde un honneur sans précédent à un converti qui fut serviteur d’idoles mais également un des principaux conseillers de Pharaon, c’est bien pour nous enseigner quelque chose d’important. En effet «Vayichma Ytro» Ytro a entendu, le Talmud précise : «Cham’ou Amim yérgazoun» Tous les peuples ont entendu et ont tremblé! Alors qu’a-t-il entendu Ytro de si spécial? Notre Maître Rebbi Fraji Uzan zatsal répondait : «Il a entendu la voix d’Achem!. Il ajoutait en substance : «Si Ytro (un idolâtre) a entendu le message divin, alors aucun de nos frères juifs, même éloigné de la religion n’aura de prétexte, car disait-t-il : «Il n’est pire sourd que celui que ne veut pas entendre!». Durant la préparation à la rencontre avec D-ieu, le verset dit : «Vayotsé Moché ête aâm likrât Aéloïm» Moïse fit sortir le peuple à la rencontre de D-ieu ! Il faut comprendre dit le Kéli Yakar, que lorsque la «Chékhina» La Majesté Divine Se tiens, c’est à l’homme, d’aller vers

elle.. ainsi dit également Rachi : «Kéhattan Ayosté likrat kalâa» comme un fiancé qui va à la rencontre de sa future femme. Le Kéli Yakar ajoute : «Kimi Méhazér ahâar Mi?» Qui se dirige vers l’autre? Rébbi Chimone Bar Yohai répond dans le Talmud Kétoubot : «Baâl Aâvéda méhazer Ahar avedato» Celui qui a perdu un objet… revient vers cet objet et non pas le contraire! Dans ce cas précis, Rébi Chimone nous parle plutôt d’un homme qui va à la recherche de sa future épouse. «La fameuse côte» qui lui a été prélevée! C’est pourquoi, il revient vers elle et si jamais il l’a trouve, alors ils formerons un seul et unique corps.. «basar éhad» une seule chair. Nous comprenons la préoccupation d’Achem, de proposer en priorité la Thora aux femmes puis seulement aux hommes… Le Talmud rapporte que Rabi Tahâlifa de Kîsrine disait : D-ieu dit : «Lorsque j’ai créé le monde, J’ai ordonné uniquement à Adam de ne pas consommer le Fruit du Bien et du Mal dans le Jardin d’Eden…Mais son épouse Hava, elle, a consommé et les conséquences ont été désastreuses pour l’humanité! Désormais, si je ne m’adresse pas en priorité aux femmes, elles pourraient transgresser toute la Thora. Aussi D-ieu ordonna à Moise :«Ainsi tu diras à la Maison de Yaacov…» Allusion aux femmes puis à Israël, c’est-à-dire l’ensemble du peuple. L’action de la première femme a eu pour conséquence que plus tard, D-ieu lui proposera la Thora en priorité par l’intermédiaire de Moïse. Ainsi D-ieu va à la rencontre d’Israël au mont Sinaï comme dit le prophète Yéchaya : «Israël Achér Ayou Katsone ovdot bagoîm» Israël qui ressemble à un troupeau d’agneaux perdu au milieu des nations «Kaânavim Bamidbar Matsati Israël» «Comme des grappes de raisins, j’ai trouvé Israël dans le désert ». Le nom Sinaï vient de la racine du nom «Sinaa» qui veut dire la haine… Les sages expliquent, dès lors que le peuple d’Israël à reçu la Thora de D-ieu, les deux grandes Nations, celles d’Ichmaël et d’Esaü, lui ont

Le verset de la paracha poursuit et dit :«Véyétéatsévou Batâhtit aâr» et ils se rassemblèrent en dessous de la montagne! Sous la montagne les Béné Israël se tenaient !. Le Talmud Chabat page 88 dit que l’Eternel saisi la montagne au dessus de leur tête, en disant : «Si vous accepter ma Thora.. C’est bien pour vous !...sinon ce lieu sera vos tombeaux! Les béné Israël ont répondu alors à l’unisson «Naasé Vénichma» Nous ferons et nous comprendrons. A ce moment là, des anges accoururent du ciel pour leur tresser des couronnes. Nous pourrions penser alors qu’ils étaient sous la contrainte dit Le Talmud, il répond là-bas pas du tout! Ils avaient la Emouna- la foi comme leurs patriarches. D-ieu qui s’adresse face à face à tout un peuple, est un fait absolument unique dans l’histoire du monde. Il n’est pas possible qu’un peuple tout entier puisse consentir de plein gré à accepter 613 Commandements aussi divers que surprenants, si ce n’était par la Volonté d’Achem! Et il n’est pas concevable non plus d’affirmer que soudain, un individu prénommé Moise se leva et tenta de convaincre un peuple tout entier de croire et d’affirmer qu’eux ou leurs ancêtres ont été témoins de la révélation au mont Sinaï, si cela n’avait pas été vraiment le cas. Le Talmud Abott affirme qu’en réalité La Thora nous est donnée chaque jour, par l’interaction entre l’homme et D-ieu suscitée par l’étude des textes. Etude qui doit être vue, non pas comme une simple accumulation de connaissances, mais bien comme la création d’un lien avec la source suprême de ce qui me donne la vie au quotidien. La Thora, comme l’homme, est la trace de l’infini divin dans le monde matériel. Comme dit le verset que nous lisons tous les soirs à la prière de Maariv : «Ki êm Hayénou véorékh Yaménou..» La Thora est notre vie et le prolongement de nos jours. ----------------------------------------A côté des fêtes ordonnées par la Thora, les Juifs de Tunisie ont coutume de célébrer chaque année une fête particulière, la Se’oudat Ytro ou encore «la fête des garçons» tout juste après la fête de Toubichvat. Que de souvenirs en mémoire ! Notamment l’instant tant redouté où mes parents m’envoyaient chez le «chohet» Rebbi

Chmila alias «Kheurf ‘Allah» pour abattre les quatre pigeons habituels «M’ta laada».. L’origine de cette fête traditionnelle célébrée le jeudi de la semaine de la Paracha de Yitro, n’est pas connue avec certitude. Trois hypothèses sont généralement retenues et s’appuient toutes les trois uniquement sur des sources orales, qui ne sauraient valoir preuves en histoire. On s’accorde généralement à dire qu’elle fut instituée au 18ème siècle, mais là encore, faute de documents précis, il est difficile de distinguer la légende de la réalité. C’est donc avec une extrême prudence que nous livrons ces explications, laissant au lecteur le soin de choisir. La première hypothèse se veut historique. Une épidémie de peste, même de diphtérie ditt-on aurait sévi à Tunis au début du 18ème siècle et aurait frappé particulièrement la communauté juive et plus précisément les nourrissons. Le jeudi de la Paracha de Yitro, un pigeon blanc aurait avalé un excrément pestilentiel et se serait envolé… L’épidémie aurait alors cessé immédiatement... Le souvenir de ce miracle expliquerait la fête destinée aux jeunes garçons et symbolisé par le plat principal : le pigeon farci, offert à chaque enfant mâle jusqu’à son mariage. Cette hypothèse «miraculeuse» est cependant mise à mal par les historiens, car les archives de l’époque ne mentionnent nullement qu’une épidémie aurait frappé la communauté juive en particulier en épargnant ses voisins musulmans, et vaincue par l’arrivée providentielle d’un pigeon. La seconde hypothèse puise ses références dans le Tanakh : le chapitre XVIII de l’Exode nous décrit l’arrivée de Yitro beaupère de Moïse accompagné de la femme et des deux fils de ce dernier.Ytro se réjouit pour le bien qu’a fait l’Eternel à Israël et offre un holocauste et des sacrifices en guise de reconnaissance à D-ieu. Moïse, Aaron et les anciens partagèrent le pain avec le beau-père de Moise, une sorte de «Séouda» devant D-ieu, en signe d’alliance. Ytro conseille alors à son gendre de choisir des hommes intègres et craignant D. pour constituer à ses côtés les Chefs d’Israël. La troisième hypothèse qualifiée de «pédagogique» trouve sa source dans le Traité des «Pirké Avot» du Talmud et se réfère également à la Paracha, en ce qu’elle contient les Dix Commandements appelés en judéo arabe «Asraa Kelmet». Nos Anciens Rabbins, voulant caractériser les différentes époques de la vie des individus avaient décidé qu’il convenait d’enseigner la Loi Ecrite à partir de l’âge

de cinq ans, de célébrer la BarMitsva à l’âge de treize ans, et de commencer l’étude de la Michna à l’âge de quinze ans. Il en résultait donc que le tout jeune enfant de cinq ans était appelé à lire au «koutab» ou Talmud-Torah, les Dix Commandements pour la première fois. A propos de la «fête des pigeons» Certains racontent même qu’il s’agissait de marquer un témoignage à l’égard de ces volatiles qui «glorifièrent le nom divin», pour avoir picoré toute la manne à l’aube du premier chabat dans le désert…En effet un Midrach raconte que les deux contestataires Datan et Abiran avaient bien contredit l’ordre de Moïse en éparpillant la manne tout autour des tentes pour faire croire aux enfants d’Israël quelle était bien tombée le soir du chabat! Mais les pigeons ne se sont pas laissé prendre. Quoi qu’il en soit, le jeudi de la sidra de Yitro, soucieux de marquer l’esprit de l’enfant pour faciliter l’appréhension par lui des Dix Commandements, les rabbins de Tunisie instituèrent donc une grande fête en l’honneur de cet événement. La cérémonie était strictement privée à l’origine, elle était célébrée au sein du «Koutab»Talmud-Torah, et dénommée «Hinoukh Néharim» ou initiation des jeunes. Les familles prirent l’habitude de fêter le soir même à la maison ceux de leurs enfants qui avaient lu le matin pour la première fois les «Assrâ Kêlmet» Les 10 Commandements. Aujourd’hui encore, la tradition se perpétue et les tables sont copieusement garnies ce soir là, on y trouve évidement les pigeons ou coquelets farcis, la «Minina», les «Brick», les fèves et la pièce montée,(ou croquembouche)qui rappel, le «Mont Sinaï» ainsi qu’une multitude de mini gâteaux au miel, le tout accompagné de boutargue et arrosé d’eau de vie de figues, la très fameuse «boukha»…Bonne fête à tous ! Yvan Lellouche


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Argentine : seul l’ADN du procureur Nisman apparaît sur l’arme qui l’a tué

Le Hezbollah ne veut pas de guerre avec Israël mais n’en pas peur

Les analyses génétiques ont révélé que seul l’ADN du procureur argentin Alberto Nisman, retrouvé mort le 18 janvier, apparaît sur l’arme qui l’a tué, ce qui renforce l’hypothèse d’un suicide. «Sur l’arme, le chargeur, les balles, la douille, c’est le même profil génétique qui coincide avec celui (du procureur)», a indiqué vendredi dans un communiqué la procureure Viviana Fein, chargée de l’enquête ouverte sur la «mort suspecte» de M. Nisman.

Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a affirmé vendredi que le mouvement chiite libanais ne voulait pas d’une nouvelle guerre avec Israël mais qu’il n’en avait pas peur et n’excluait pas de riposter «n’importe où». «Nous ne voulons pas la guerre (...) mais la Résistance (le Hezbollah, ndlr) est prête militairement à la faire car nous n’avons pas peur», a-t-il déclaré devant des centaines de militants réunis dans une salle de la banlieue sud de Beyrouth, deux jours après la mort

de deux soldats israéliens dans une attaque du Hezbollah. «Nous n’avons pas peur de la guerre et nous n’hésiterons pas à y faire face si elle s’impose à nous et nous en sortirons victorieux, si Dieu le veut», a-t-il ajouté en s’adressant sur un écran géant à ses partisans enthousiastes. Sûr de lui, alternant menace et humour, Hassan Nasrallah a affirmé qu’après la mort le 18 janvier de six de ses combattants et d’un général iranien sur la partie syrienne

du plateau du Golan, le Hezbollah ne se limiterait plus à répondre à Israël au Liban-sud mais partout où il le jugera opportun. «Après ce qui a été un assassinat en bonne et due forme, en plein jour, les règles d’engagement sont caduques. Il n’y a plus désormais des fronts différents. Il est de notre devoir légal, moral et humain de faire face à toute agression, n’importe où, à tout moment et de la façon que nous jugeons appropriée», a-t-il prévenu.

Jusqu’ici, les premiers éléments de l’enquête pointaient déjà vers un suicide d’Alberto Nisman, 51 ans, à la tête d’un parquet spécial créé en 2004 pour élucider l’attentat contre la mutuelle juive de l’AMIA (85 morts) en 1994, le plus meurtrier de l’histoire argentine.

Il a été retrouvé mort le 19 janvier dans son appartement de Buenos Aires, au matin d’une audition devant le Congrès où il devait justifier les accusations d’entrave à l’enquête contre la présidente Cristina Kirchner. Il venait d’accuser le gouvernement de protéger l’Iran de toute mise en cause, pour négocier des contrats commerciaux. L’autopsie avait conclu qu’il n’y avait pas d’autre personne impliquée dans la mort de Nisman, suggérant qu’il s’était tiré une balle dans la tête. Les conclusions définitives de l’enquête de la procureure Viviana Fein n’ont pas encore été rendues. La majorité des Argentins ne croient pas à un suicide et pensent qu’il a été supprimé pour avoir publiquement accusé la présidente argentine.

Israël et l’Espagne enquêteront ensemble sur la mort d’un Casque bleu

L’Espagne a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête commune avec Israël sur la mort d’un Casque bleu espagnol, tué mercredi dans un échange de tirs entre l’armée israélienne et la milice libanaise Hezbollah. Le Premier ministre israélien Ben-

jamin Netanyahu a téléphoné à son homologue espagnol Mariano Rajoy pour lui faire part de ses condoléances après la mort d’un caporal de 36 ans dans le sud du Liban, selon un communiqué du gouvernement espagnol. L’ambassadeur d’Espagne auprès de l’ONU, Roman Oyarzun, a affirmé mercredi que le militaire espagnol, qui servait dans la Force intérimaire des Nations unies au Liban, avait été victime d’un tir israélien en réplique à une attaque du Hezbollah. «Les deux dirigeants sont convenus d’ouvrir une enquête commune israélo-espagnole pour éclaircir ce qui s’est passé, et de collaborer avec l’enquête menée par les Nations unies», indique le communiqué.



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Sharon Laloum, l’israélienne qui fait battre le coeur de Mika et qui pourrait gagner The Voice France

Sa reprise de « Comme un boomerang » de Serge Gainsbourg a fait se retourner Florent Pagny, Jenifer et Mika. A 25 ans, Sharon Laloum est déjà une habituée de la scène.

la jeune femme a séduit Jenifer, Florent Pagny et Mika. En rappant, elle a étonné et séduit le public. Après une rude bataille, c’est avec Mika que Sharon Laloum a décidé de poursuivre l’aventure.

« Je sens des boums et des bangs, agiter mon cœeur blessé, l’amour comme un boomerang…. ». A 25 ans, Sharon Laloum est l’une des révélations du quatrième prime de The Voice sur TF1. En reprenant le titre culte de Serge Gainsbourg,

Franco-israélienne, Sharon connait bien la scène. Pendant deux ans, elle a fait partie du collectif de chanteurs a cappella baptisé Voca People. L’ensemble de huit chanteurs-acteurs se produisait sur scène dans le monde

entier. Leur particularité ? N’utiliser que la voix pour chanter a cappella, reproduire le son des instruments et créér des rythmes de type « human beatbox ». De bon augure pour une émission qui s’appelle The Voice… Avec cette puissance vocale et ce bagage, elle pourrait aller très loin dans The Voice, la plus belle voix. A suivre de près donc… Avec agence – Israel Actualités

Un nouvel émeutier arrêté, six mois après les violences à Barbès

Un homme de 31 ans, soupçonné d’avoir participé à des violences en marge de la manifestation propalestienne interdite le 19 juillet dans le quartier parisien de Barbès, a été arrêté jeudi, a-t-on appris vendredi de source policière.

de Drancy (Seine-Saint-Denis) a reconnu formellement le suspect.

«L’homme avait été filmé, jetant des pierres et une poubelle de la ville de Paris sur des policiers. Le film était enregistré dans une banque de données vidéos professionnelles», a expliqué une source policière.

Lors de son audition, «il a admis avoir participé à la manifestation dont il contestait la légitimité de l’interdiction et a fini par admettre +avoir laissé la colère prendre le dessus sur la raison+», a ajouté cette source policière.

Après la diffusion d’une photo extraite de la vidéo, un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC)

Il a été déféré au parquet de Paris.

Convoqué dans les locaux de la Sûreté territoriale de Paris, l’homme de 31 ans, connu des services de police, a été placé en garde à vue jeudi.

L’exploitation des images vidéo

avait déjà permis l’arrestation de trois émeutiers du 19 juillet. Un homme de 26 ans, qui avait brûlé un drapeau israélien et jeté des morceaux de bitume sur les policiers, avait été arrêté mi-septembre. Un autre, arrêté le 27 juillet après avoir été filmé lançant «des projectiles contre les forces de l’ordre» à Barbès, a été condamné à trois mois de prison ferme. Enfin, un troisième a été condamné à trois ans de prison ferme avec mandat de dépôt pour avoir détruit une camionnette de la RATP. La préfecture de police (PP) de Paris avait annoncé fin juillet que les casseurs ayant sévi lors de manifestations propalestiniennes interdites les 19 et 26 juillet seraient «prochainement interpellés». Près de 110 personnes avaient été interpellées à l’issue de ces deux rassemblements, qui s’étaient tenus dans le quartier de Barbès le 19 juillet et place de la République le samedi suivant. Une dizaine d’entre elles ont été condamnées par la justice, dont certaines à des peines de prison ferme.

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Nazisme: Michel Cymes dénonce une «polémique stérile» autour de son livre

Le médecin et animateur de télévision Michel Cymes a déploré vendredi une «polémique stérile» autour de son nouveau livre, dans lequel l’Université de Strasbourg lui reproche de suggérer qu’elle conserve des restes de victimes juives du nazisme. Devant la salle de conférences bondée d’une librairie strasbourgeoise, où il venait présenter son ouvrage «Hippocrate aux enfers», M. Cymes a ironisé au micro sur «une sorte de fantasme» de la part de l’université. Celle-ci a vivement critiqué son livre consacré aux médecins des camps de concentration, qui met en cause selon elle son «honnêteté intellectuelle» en «laissant circuler rumeurs et inexactitudes» sur le sort de coupes anatomiques réalisées en son sein à l’époque nazie. «Je n’ai jamais écrit dans ce livre qu’il restait des morceaux de corps ou de cadavres» provenant de 86 victimes juives du médecin nazi August Hirt, qui officiait durant l’Occupation à l’Institut d’anatomie de Strasbourg, a dit M. Cymes, déplorant «une polémique stérile et puérile». Il a précisé n’avoir jamais, dans son livre, repris à son compte les témoignages le suggérant, ajoutant même être «persuadé» du contraire, sous les applaudissements d’une salle où avaient pris place plusieurs centaines de personnes, plutôt favorables à l’auteur qu’aux universitaires venus le critiquer. M. Cymes, connu du grand public pour sa participation au Magazine de la santé sur France 5, a expliqué avoir relaté dans son livre le témoignage troublant d’un mé-

decin. Il disait avoir aperçu dans une armoire de l’Institut un bocal contenant des restes humains portant l’étiquette «Juden» (Juifs, en allemand). Il cite également dans son ouvrage le courriel d’un autre médecin strasbourgeois, disant qu’»il existe probablement encore des coupes anatomiques constituées à l’époque nazie, malgré les dénégations des responsables de l’Institut». Le nom de l’auteur de ce courriel n’est pas cité dans le livre, mais il s’agit du psychiatre Georges Federmann, qui oeuvre pour la mémoire des 86 victimes juives déportées d’Auschwitz et gazées au camp alsacien du Struthof, puis transférées à Strasbourg. M. Federmann, présent vendredi pour débattre avec M. Cymes, s’est dit «trahi» par l’auteur dans la retranscription de ses propos, mais n’a pas nié avoir écrit les lignes citées, suscitant la perplexité d’une partie du public. Un représentant de l’Université de Strasbourg a de son côté reproché à M. Cymes de n’avoir pas cité les travaux universitaires attestant qu’il n’y a plus de restes des victimes juives des expérimentations nazies à l’Institut d’anatomie depuis 1945. La directrice du Centre européen du résistant déporté basé au Struthof, Frédérique Neau-Dufour, a quant à elle salué «un livre très sensible», qui aura le mérite selon elle de faire connaître plus largement cette partie de l’histoire de la région.



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Décès de Léon Zyguel, déporté et témoin au procès de Maurice Papon Léon Zyguel, déporté à Auschwitz et à Buchenwald, témoin lors du procès de Maurice Papon, est décédé jeudi à l’âge de 87 ans, a-t-on appris auprès du Parti communiste et du Front de gauche. Né à Paris en 1927 de parents juifs polonais émigrés en France, Léon Zyguel est arrêté par la gendarmerie allemande à quinze ans, en mai 1942, au passage de la ligne de démarcation. Déporté à Auschwitz en septembre 1942, il participe en janvier 1945 à l’une des «marches de la mort», qui voient les Allemands faire évacuer certains camps devant l’avance des troupes soviétiques, et se retrouve à Buchenwald. Là, il participe avec les prisonniers à la libération du camp, le 11 avril 1945. «Il fait preuve, lors de cette action libératrice, avec les autres prisonniers, d’une humanité rare. Cette même humanité qu’il garda chevillée au corps tout au long de sa vie, choisissant de faire prisonnier ses geôliers, pour qu’ils soient jugés, plutôt que de se faire justice», ont écrit les élus du Front de gauche de Montreuil, dans un communiqué. Militant communiste et anticolonialiste après la guerre, acteur de son propre rôle dans le film «Les héritiers» (2014), où il venait ra-

conter sa déportation aux élèves d’un lycée de Créteil, Léon Zyguel vivait à Montreuil, près de Paris. «Installé depuis plus de 50 ans à Montreuil, Léon était une personnalité attachante et remarquée de notre ville, où il jouait un rôle actif dans la transmission de la mémoire», ont rappelé les élus du Front de gauche, qui saluent «sa modestie, son humanité rare, sa hauteur d’esprit, sa simplicité à dire l’indicible et les valeurs qu’il défendait et incarnait». Il avait été témoin à charge dans le procès de Maurice Papon, condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l’humanité pour des actes commis alors qu’il était secrétaire général de la préfecture de la Gironde, entre 1942

et 1944. «La France perd aujourd’hui un passeur de mémoire, un homme qui avait fait de son expérience tragique le combat de sa vie», a salué dans un communiqué le secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini. Léon Zyguel est mort deux jours après les commémorations du 70e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, le 27 janvier. A cette occasion, il avait témoigné dans l’Humanité: «L’essentiel, c’est de garder sa dignité. Il ne faut jamais l’oublier. Eux voulaient nous déshumaniser pour mieux nous abattre». Il était chevalier de la Légion d’honneur.

La «Kippa Magique» d’Israël va t-elle conquérir le marché Français ?

Pour répondre aux problèmes d’antisémitisme en Europe, un coiffeur israélien a inventé une kippa invisible, faite à la demande, à partir d’un échantillon de cheveux du client. “J’en ai eu assez d’entendre que de nombreux Juifs européens ne pouvaient plus porter une kippa dans la rue ou au travail’, raconte Shalom Koresh, inventeur de la “Kippa Magique”. “Cette kippa est faite de cheveux naturels, on peut la laver ou même la teindre”, explique-t-il encore. Se décrivant lui-même comme religieux, cet homme de 48 ans, dit être inquiet de la situation sécuritaire en Europe qui ne permet plus aux Juifs de porter la kippa en public ou au travail. “J’ai un ami banquier qui m’a dit

un jour que des clients avaient refusé de parler avec lui parce qu’il portait une kippa”, explique Koresh. Si la vidéo explicative qui a été postée sur Youtube le 5 janvier est d’abord passée relativement inaperçue, l’attentat qui a frappé l’HyperCacher de Porte de Vincennes vendredi 9 janvier a changé la donne. “J’ai pris un agent en France qui va s’occuper de vendre mon produit (…) après les événements qui se sont produits à Paris et maintenant en Belgique, de plus en plus de Juifs sont intéressés par la Kippa Magique’, conclu Koresh. La Kippa Magique Source: i24News (Copyrights). Titrage Israelvalley


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Apologie de la Shoah: le responsable du GUD à Lyon devant le juge

Le responsable du GUD (organisation étudiante d’extrême droite) placé en garde à vue jeudi à Lyon après avoir posté sur Twitter et Facebook des images faisant l’apologie de la Shoah, a été déféré vendredi devant un juge en vue d’une mise en examen, selon une source proche du dossier. Le parquet a ouvert une information judiciaire pour «apologie de crime contre l’humanité» et «provocation à la haine raciale». Le ministère public ne peut, en la matière, requérir de placement en détention ou de placement sous

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contrôle judiciaire. Cet homme de 20 ans avait été interpellé jeudi après-midi à son domicile, après que le compte twitter du Groupe union défense (Gud) de Lyon eut posté, mardi, une affiche parodiant une publicité du soda Oasis, sur laquelle on pouvait lire: «+Shoasis ananas», avec les mentions «Arbeit macht frei», «+Teneur garantie: six millions», «Au Zyklon B» et «Sans goyim». Avec ce message en dessous: «Joyeux anniversaire! #70 ans de Business, ça commence à faire #Auschwitz».

Patrick Maisonnave réaffirme l’amitié de la France envers Israël lors d’une soirée spéciale Mourlevat se sont exprimés sur les relations entre la France et Israël.

“ La France fait face à une réalité, à une prise de conscience (…)“

Une grande partie du board de la CCIIF et des hommes d’affaires israéliens ont assisté le 27 janvier 2015 à une soirée exceptionnelle en présence de Patrick Maisonnave, Ambassadeur de France en Israël, de Pierre Mourlevat, Conseiller économique à l’Ambassade, de François Matraire, Conseiller Commercial et Directeur pays, et de Dan Catarivas (MEDEF Israélien).

Cette soirée a été l’occasion pour le Professeur Daniel Rouach, Président de la CCIIF et Amos Ron, Chairman of the Board, d’exposer les perspectives et les événements prévus par la CCIIF pour l’année 2015. Parmi ces projets prometteurs, figurent le “Career Center” dirigé par Talia Adjiman et le “Wine Business Club” (qui sera lancé le 16 février 2015) dirigé par Estelle Mizrahi. Patrick Maisonnave et Pierre

Patrick Maisonnave a fait part de son choc suite aux attentats de Charlie Hebdo et de l’HyperCacher. Selon lui, la France fait face à une réalité et tous les moyens doivent être mis en oeuvre pour lutter contre l’antisémitisme. Une soirée de commémoration a ainsi été organisée à l’Ambassade en faveur de la liberté d’expression et en hommage aux victimes des attentats. Il a également assisté à l’inhumation à Jérusalem des victimes de l’HyperCacher et aux “shiva” (sept jours de recueillement auprès des familles, lors d’un décès dans la tradition juive). “Les relations entre la France et Israël sont fortes et ne se briseront pas” L’ambassadeur est revenu sur la reconnaissance de l’état Palestinien par la France et sur l’opération “Bordure Protectrice” de

juillet dernier. Malgré les tensions occasionnées en France et entre les deux pays, la France reste un pays ami d’Israël. Patrick Maisonnave se dit inquiet d’une nouvelle escalade des violences. Il reste néanmoins confiant sur l’avenir entre la France et Israël.

Un plan d’amélioration des relations économiques entre la France et Israël est ainsi mené actuellement sous la direction de Pierre Mourlevat. Il propose de favoriser les partenariats entre la France et Israël et les investissements pour les exportations. Des coopérations sont également en train d’être nouées dans les secteurs du transport et de l’énergie. Des programmes sont ainsi co-financés avec Israël favorisant l’échange entre les entreprises françaises et israéliennes: des starts-ups françaises prometteuses participeront prochainement à un voyage en Israël. “Le service économique de l’ambassade travaille en étroite collaboration avec la CCIIF”

Une meilleure compréhension entre les différents acteurs permettra selon l’ambassadeur un réchauffement des relations. Pierre Mourlevat a affirmé dans ce cadre l’importance d’une collaboration étroite avec la CCIIF. La semaine de la gastronomie française se déroulera ainsi en Israël en février 2015 pour présenter plus de 50 nouveaux produits français aux israéliens, et leur faire partager le savoir-faire français. A cette occasion la CCIIF lancera son Wine Business Club. François Matraire, conseiller commercial de l’ambassade a invité les acteurs proches de la CCIIF à “travailler sur tout projet d’amélioration des relations entre les deux pays”. Daniel Rouach a clôturé la soirée par l’annonce du projet de la CCIIF nommé “HighTech Caravane”, qui permettra à des startups israéliennes de faire un tour de France et de nouer des partenariats avec des entreprises françaises.


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Tensions à la frontière-Nord : La banque d’Israël vient l’économie de la Haute-Galilée résiste de modifier les montants des frais bancaires pour leurs vignobles de qualité qui produisent des vins exceptionnels. Le climat y est propice à la viticulture et les fermes viticoles de la région figurent parmi les meilleures du Moyen-Orient. Régulièrement, de nombreux vins de cette région remportent des concours internationaux : des professionnels réputés dans le monde entier leur décernent des prix et autres récompenses. Les vins du Golan sont aussi exportés dans de nombreux pays qui refusent de se soumettre aux menaces du boycott. De la pomme du Golan au vin de Galilée : revue des activités qui craignent une aggravation de la situation sécuritaire dans le Nord d’Israël. La recrudescence de la tension à la frontière israélo-libano-syrienne freine, du côté israélien, l’activité économique régionale. À chaque regain de violence, de nombreux secteurs tournent au ralenti. Dorénavant, les Israéliens de Galilée et du Golan redoutent un ralentissement de leur économie régionale : sous le feu du Hezbollah, l’agriculture et le tourisme sont les principales victimes dans le Nord d’Israël. POMMES ET CERISES Si l’économie israélienne reste globalement peu marquée par les attaques du Hezbollah, certaines productions régionales sont perturbées par la situation sécuritaire. Il s’agit notamment de l’agriculture qui est une des princi-

pales activités économiques à la frontière libanaise et sur les hauteurs du Golan. Les premières victimes de la tension actuelles sont donc les agriculteurs israéliens : les propriétaires des vergers craignent de voir les villages de la région se retrouver dans la même situation que ceux situés aux alentours de la bande de Gaza. Lorsque, comme la semaine dernière, Tsahal déclare les vergers « zones militaires fermées », les agriculteurs des fermes et kibboutzim de la région ne peuvent plus s’occuper de leurs champs ou assurer la cueillette. C’est donc toute la production saisonnière qui est en danger, comme les pommes (dont une partie de la production est exportée vers la Syrie), les cerises, les poires et les pêches. VITICULTURE Autre activité qui souffre de la tension frontalière : la viticulture. La Galilée et les hauteurs du Golan sont réputées

TOURISME Le nord d’Israël est une région touristique appréciée par de nombreux Israéliens : le touriste de passage peut choisir parmi les 900 chambres d’hôtels, les 800 chambres d’hôtes dans les kibboutzim et les 1.000 chambres en gites ruraux (ou tsimer) dispersés dans les campagnes. La station de ski du mont Hermon est une des attractions touristiques importantes durant la saison d’hiver. Ces jours-ci, la station a dû être évacuée et fermée à plusieurs reprises, ce qui se traduit par un manque-à-gagner pour tous les professionnels du secteur. De même, les annulations d’hôtels et chambres d’hôtes dans la région sont un coup dur pour l’activité touristique : à la fin de la semaine dernière, les annulations se situaient entre 50 et 90% des réservations. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Quatorze, le nombre d’avions de l’Unité israélienne de lutte contre les incendies

transporter 3 000 litres d’eau, peut voler trois heures sans ravitaillement. “Nous sommes fiers de pouvoir mettre notre savoir-faire au service de la protection de la population et du milieu naturel» a déclaré Bezhalel Machlis, président d’Elbit Systems. Cet accord porte à quatorze le nombre d’avions de l’Unité israélienne de lutte contre les incendies. L’escadron Elad, créé en 2011 après l’immense incendie de forêt du mont Carmel, totalise déjà 4 600 missions et 2 500 heures de vol.

Hélène Lesman à Jérusalem : «Le groupe israélien Elbit Systems annonce la signature d’un contrat de 100 M$ (84,5 M€) avec le Ministère israélien de la Défense. Il va fournir

et mettre en œuvre pendant huit ans, six bombardiers d’eau de type Air Tractor. L’avion, un mono-moteur capable de

C’est le deuxième gros contrat en deux jours avec le Ministère de la Défense israélien. Elbit annonçait lundi 5 janvier 2015 la signature d’un contrat de pas moins de 90 M$ (76 M€), pour la maintenance des avions américains F16 utilisés par l’armée de l’air israélienne et ce, pendant onze ans». Source: info/

http://www.econostrum.

Afin de favoriser l’utilisation de la carte bancaire en lieu et place du cash, la banque d’Israël vient de modifier les montants des frais bancaires résultants de plusieurs opérations courantes. Ainsi, les frais afférents aux crédits immobiliers que les banques chargeaient à hauteur de 24 NIS par an sont annulés. De même que les frais de transaction pour les nouvelles cartes non encore installées ou encore celles concernant les transferts de fond en direct passeront de 39 NIS à 6 NIS. (1) ISRAELVALLEY PLUS. 75 millions de shekels : c’est le capital propre minimum qu’une banque coopérative devra réunir pour obtenir l’agrément de la banque centrale. La Banque d’Israël vient de publier les premières dispositions visant à la création de banques coopératives ou mutualistes. Dans un document de 25 pages, le Contrôleur des Banques détaille les conditions d’agrément d’une coopérative en qualité d’« établissement bancaire ». Ces directives correspondent aussi aux recommandations de la commission qui a examiné les moyens d’accroître la concurrence dans le secteur bancaire en Israël. UNE BANQUE SOCIALE La directive de la banque centrale définit la banque coopérative comme « un établissement détenu par ses membres coopérateurs et qui agit sans but lucratif ; son objectif est fournir à ses sociétaires des services bancaires, de crédit et d’épargne, et de gérer un compte courant ». La Banque d’Israël considère qu’une banque coopérative fonctionnera selon « une orientation sociale, avec l’objectif d’améliorer le bien-être de ses membres ». La création d’une banque coopérative en Israël permettra aussi d’accroître la concurrence dans le secteur bancaire puisque les coûts de fonctionnements seront réduits et que les services bancaires seront fournis à des conditions préférentielles.

DES CONDITIONS STRICTES Si de nouveaux acteurs dans le secteur bancaire sont déterminants pour améliorer la concurrence, leur échec serait une catastrophe pour l’économie israélienne. Pour garantir la stabilité financière des coopératives et pour réduire au minimum le risque encouru par la « chute de nouveaux acteurs » après une courte période de d’activité, la banque centrale a prévu des règles strictes de fonctionnement. C’est ainsi que la Banque d’Israël imposera à une banque coopérative un capital minimum de 75 millions de shekels ou 20 millions de dollars. De plus, chaque membre devra posséder une action de la coopérative; s’il désire quitter la coopérative, il devra céder son action à la même valeur qu’il l’a achetée. Par ailleurs, la banque coopérative devra garantir un taux de réserves obligatoires de 15% (rapport entre le capital propre et les crédits) ; ce taux est plus élevé que celui exigé d’une banque commerciale, mais il vise à garantir la stabilité de la banque dès son lancement. COOPÉRATIVE OFEK Selon la directive de la banque centrale, la procédure d’obtention d’un agrément devrait prendre jusqu’à 24 mois. Aujourd’hui, la coopérative la mieux placée pour bénéficier de l’agrément de la banque centrale est Ofek, créée il y a un an et demi. Son objectif est de réunir 33.000 membres qui verseront chacun 3.000 shekels (600 euros) dans les caisses de la coopérative. Pour l’heure, Ofek n’a réussi à convaincre que 2.200 membres, mais son directeur, Doron Shorer est optimiste : il estime que la nouvelle directive de la banque centrale va convaincre des milliers d’Israéliens à adhérer à la coopérative bancaire d’ici à la fin de cette année. Jacques Bendelac (Jérusalem)



L’information en provenance d’Israël

Netanyahou aux Etats-Unis ? Fait rarissime, le Mossad s’est invité dans les débats

Un précédent “dangereux et toxique”, s’est alarmé jeudi le quotidien israélien Yedioth Ahronoth. “Le Parti républicain américain se mêle des élections ici (en Israël) et, en retour, un parti israélien se mêle de politique là-bas.” Et le journal de droite de conclure : “Ils aident Netanyahou à battre ses adversaires ici et lui les aide à humilier leurs rivaux.” Fait rarissime, le Mossad s’est également invité dans les débats.

La gauche israélienne et le Haaretz (Yedioth également) ne font pas le moindre cadeau au Premier Ministre. Pas un jour sans un incident où une polémique. Cette semaine le point central de l’attention : la visite de Netanyahou aux Etats-Unis prévue pour le 3 Mars 2015. Dans Le Point, Armin Arefi (Copyrights) : «Le Premier ministre israélien provoque un nouvel incident diplomatique avec l’indéfectible allié d’Israël : les États-Unis. Déterminé à faire échouer la politique de Barack Obama à l’égard de l’Iran – le président américain ne veut pas que le Congrès américain vote de nouvelles sanctions pouvant faire échouer les négociations sur le dossier nucléaire – le Premier ministre israélien réussit la prouesse de se faire inviter au Congrès le 3 mars prochain pour s’exprimer sur la menace que représente l’Iran. Camouflet anti-Obama Un honneur rarissime pour un dirigeant étranger – à l’exception de Ne-

tanyahou qui s’exprimera devant le Congrès américain pour la troisième fois en 19 ans -, mais surtout une ingérence dans les affaires américaines aux yeux de la Maison-Blanche. D’autant plus qu’elle n’a pas du tout été prévenue. “Le protocole classique est que le dirigeant d’un pays prenne contact avec le dirigeant du pays dans lequel il se rend”, a ainsi rappelé Josh Earnest, porte-parole de Barack Obama, peinant à cacher son agacement. “Cet événement semble donc être un écart au protocole.” À l’origine de ce “camouflet anti-Obama”, le président républicain de la Chambre des représentants, John Boenher, qui a présenté son invitation comme “la marque de notre engagement sans faille en faveur de la sécurité et du bien-être de son peuple (de Benyamin Netanyahou)”. Les observateurs y voient davantage la réponse du camp républicain aux menaces du président américain d’opposer son veto à toute sanction américaine.

Conscients qu’un échec des négociations avec l’Iran relancerait la course à la bombe, ce qui n’est certainement pas dans l’intérêt d’Israël, les services de renseignements extérieurs israéliens se sont lancés dans un intense lobbying à Washington, visant à convaincre les sénateurs américains du danger que représenteraient de nouvelles sanctions contre la République islamique. “Cela reviendrait à lancer une grenade dans le processus”, a résumé le secrétaire d’État John Kerry, affirmant rapporter les propos d’un haut responsable israélien du renseignement. En réaction, le Mossad s’est fendu d’un démenti. Barack Obama s’est abstenu de tout commentaire. En revanche, la Maison-Blanche a indiqué qu’il ne rencontrerait pas Benyamin Netanyahou en mars “en raison de la proximité des élections en Israël”. Netanyahou, lui, persiste et signe. “J’irai partout où je serai invité pour faire entendre la position d’Israël et pour protéger son avenir et son existence”, a-t-il insisté dimanche».

L’O.M. et les Escrocs Chinois. Les faux ordres de virements bancaires viennent aussi de Chine

par mail ou par téléphone le service comptable d’une société, en se faisant passer pour son président ou pour un prestataire de confiance – avocat, notaire, expert financier – et il convainc son interlocuteur de virer d’urgence une certaine somme sur un compte à l’étranger. Puis il récupère l’argent très vite, avant que l’autre ne réalise qu’il a été trompé.

L’Olympique de Marseille a perdu très récemment 700 000 euros dans une escroquerie. Mais pour une fois les voleurs ne sont pas basés en Israël. En effet, l’Etat hébreu est la base d’une bande d’escrocs francophones de haut vol qui pratique la technique des “faux ordres de virements bancaire”. Par RFI : «Les faux ordres de virements bancaires ont fait une nouvelle victime : l’OM. L’automne dernier, le club de football français a subi un

préjudice de 700 000 euros lors d’un transfert d’argent en direction de la Chine. L’enquête a été confiée à la brigade financière de la police judiciaire de Marseille, pour retrouver la trace de cette coquette somme d’argent. Les policiers vont avoir fort à faire. Ils s’attaquent à un réseau d’escrocs ultra-sophistiqué. Très bien informés et organisés, ces malfaiteurs opèrent de l’étranger, et principalement de Chine. La technique est rapide et efficace : en gros, le fraudeur contacte

Depuis cinq ans, l’arnaque qui frappe l’OM est une menace permanente pour toutes les entreprises, quels que soient leur taille et leur secteur d’activité. Parfois, on parle de plusieurs millions d’euros. Michelin, la multinationale du pneu, s’est fait escroquer d’un million et demi d’euros. Le cabinet d’audit KPMG a lui aussi subi un préjudice de plus de 7 millions d’euros. Les autorités judiciaires se sont rendues à Pékin pour organiser la riposte et geler les fonds identifiés, mais aujourd’hui, il suffit d’un clic pour déplacer des sommes folles à la vitesse de la lumière.

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En février, les prix font des zigzags en Israël: essence, poste, etc

En ce début de mois de février, le consommateur israélien est désemparé : certains prix montent alors que d’autres sont à la baisse. Explications. Le consommateur israélien à l’habitude de la valse des étiquettes, mais rarement en février. Or, cette année, certains changements de tarifs ont été repoussés de janvier à février. La plupart des prix sont à la baisse (généralement en raison de la baisse des hydrocarbures dans le monde), à l’exception des services postaux qui font un bond de près de 30%. ESSENCE : BAISSE DE 3 % La baisse mondial du prix du baril de pétrole brut continue de se répercuter sur le prix du carburant en Israël, mais à un rythme plus lent. Le 1er février, le prix de l’essence 95SP passe à 6,08 shekels le litre, soit 1,36 euro. Il s’agit d’une baisse de 3% par rapport au prix de janvier. C’est le prix des carburants le plus bas en Israël depuis cinq ans : le précédent record remonte à octobre 2009 lorsque le prix de l’essence à la pompe était tombé à 6,19 shekels. ÉLECTRICITÉ : BAISSE DE 10 % Après avoir été repoussée d’un mois, la baisse des tarifs de l’électricité entre en vigueur ce 1er février : désormais, le kWh est fixé à 48,60 shekels, soit

10,90 euros. C’est une baisse de 10% par rapport à janvier. Le recul du prix de l’électricité en Israël est aussi lié au remplacement du mazout importé par du gaz israélien, ce qui réduit les coûts de production. ŒUFS : BAISSE DE 3 % En Israël, le prix des œufs vendus au détail est contrôlé par le gouvernement et fixé par décret. Il y a quelques jours, les ministres des Finances et de l’Agriculture ont signé un décret qui fixe les nouveaux prix de l’œuf : désormais, la douzaine d’œufs de calibre normal sera vendue au prix de 12,1 shekels, soit 2,70 euros. C’est un recul d’environ 3% par rapport à janvier, justifié par la baisse du coût des matières premières. POSTE : HAUSSE DE 29 % Le ministre des Télécommunications vient de signer le décret fixant les nouveaux tarifs des services postaux à partir du 1er février : une missive jusqu’à 50 grammes sera timbrée à 2,20 shekels soit 0,50 euro. C’est une hausse brutale de 29% par rapport au tarif précédent. Tous les tarifs postaux sont en hausse, comme un pli de 200g qui coûtera désormais 4,10 shekels, ou un envoi express qui coûtera 4,3 shekels. Jacques Bendelac (Jérusalem)



L’information en provenance d’Israël Edition du 3 Février au 9 Février

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Netanyahu, en campagne, crie à la conjuration autour de bouteilles consignées

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a crié vendredi au complot électoral devant le déchaînement médiatique autour d’une extravagante histoire associant le nom de son épouse et un supposé trafic de consignes de bouteilles vides.

Sarah «la mal aimée». Pour Bibi, un rapport gênant sur ses frais de représentation du premier ministre et que l’argent des bouteilles aurait dû revenir dans les caisses de l’Etat.

Sarah, la tendre épouse de Bibi est certainement la femme la plus detestée du pays. Pas une campagne électorale sans que son nom ne sorte. Et toujours de manière négative. Le Monde (blog) : «En pleine campagne électorale, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou voit rebondir sur lui une extravagante affaire de détournement de fonds présumé de la part de sa femme. Sara Nétanyahou est, selon les médias israéliens, soupçonnée d’avoir empoché pendant plusieurs années de l’argent versé pour le retour en magasin de bouteilles consignées. Le problème c’est que celles-ci avaient été achetées pour le compte du bureau

Selon le quotidien Haaretz (anglophone), le couple avait remboursé l’équivalent de 1 000 dollars de consigne il y a deux ans, mais un de leurs anciens employés affirme que les sommes empochées par Sara Nétanyahou ont été bien supérieures et que son époux en était au courant. Courroucé, Benyamin Nétanyahou s’en est pris aux médias, vendredi 30 janvier, qu’il a accusé dans un long message sur Facebook de porter « des attaques calomnieuses contre (lui) et (son) épouse en vue de faire tomber le Likoud (son parti) et de favoriser l’arrivée au pouvoir de la gauche » aux législatives du 17 mars. DÉPENSES EXCESSIVES ? D’après plusieurs médias israéliens, cette affaire ne pourrait cependant être que la partie émergée d’une plus vaste controverse sur la gestion des dépenses du couple. Selon Haaretz et Yédiot Aharonot, quotidiens hostiles à M. Nétanyahou, le contrôleur de l’Etat

Dans un long message sur Facebook, le Premier ministre a accusé les médias de se livrer «à des attaques calomnieuses contre moi et mon épouse en vue de faire tomber le Likoud (son parti) et de favoriser l’arrivée au pouvoir de la gauche» aux législatives du 17 mars.

chargé de superviser les comptes publics (nommé par le premier ministre) refuserait, à la demande de l’avocat du chef du gouvernement, de rendre public avant les élections un rapport compromettant sur leurs dépenses jugées excessives en repas, fleurs, coiffeurs ou chaussures.

Selon des médias israéliens, l’épouse du Premier ministre, Sara, est soupçonnée d’avoir personnellement empoché l’argent de la consigne après le retour en magasins de bouteilles achetées pour le bureau du Premier ministre, alors que l’argent aurait dû revenir dans les caisses publiques.

Israel Hayom, un quotidien gratuit pro-Nétanyahou, a, pour sa part, dénoncé la « bassesse d’une campagne électorale qui, plutôt que de traiter des questions de fonds, se concentre sur des ragots et la diffamation ».

Il y en aurait au total pour environ 1.000 dollars sur plusieurs années, selon ces même médias.

Le premier ministre était déjà monté au créneau, lundi, pour défendre son épouse après la publication dans des médias d’extraits de procès-verbaux de deux anciens employés de la résidence du premier ministre accusant Mme Nétanyahou de « comportements abusifs ». En décembre, le Tribunal du travail de Jérusalem avait déjà accepté la demande du Premier ministre de reporter à après les élections une autre procédure contre son épouse». Source: http://www.juif.org

En pleines tensions militaires avec le Hezbollah libanais et la Syrie, le quotidien Haaretz publie une caricature où l’on voit Sara Netanyahu apercevant un hélicoptère de l’armée à la télévision et s’écriant, au milieu de bouteilles vides éparpillées dans son salon: «J’ai besoin d’eux pour rapporter quelque chose au supermarché».

D’autres agissements feraient l’objet d’une enquête, ont rapporté différents médias au coeur d’une campagne qui prend un tour de plus en plus ad hominem. Selon Haaretz et Yédiot Aharonot, quotidiens hostiles à M. Netanyahu, le contrôleur de l’Etat chargé de superviser les comptes publics (nommé par M. Netanyahu) refuserait de rendre public avant les élections un rapport compromettant sur des dépenses jugées excessives du Premier ministre et de son épouse, en repas, fleurs, coiffeurs ou chaussures. L’avocat du Premier ministre en aurait fait la demande. Israel Hayom, un quotidien gratuit pro-Netanyahu, a dénoncé la «bassesse d’une campagne électorale qui, plutôt que de traiter des questions de fonds, se concentre sur des ragots et la diffamation». Le Premier ministre était déjà monté au créneau lundi pour défendre son épouse après la publication dans des médias d’extraits de procès verbaux de deux anciens employés de la résidence du Premier ministre accusant Mme Netanyahu de «comportements abusifs». En décembre, le Tribunal du travail de Jérusalem avait accepté la demande du Premier ministre de reporter à après les élections une procédure contre Sara Netanyahu.




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