Israël Actualités n°338

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GRATUIT - Numéro 338 - Edition du 3 Mars au 9 Mars

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 3 Mars au 9 Mars

Netanyahu à Washington

Le premier ministre Benjamin Netanyahu est aux Etats-Unis pour faire un discours devant le Congrès. Le but de cette allocution est d’avertir les Américains de ce qui se prépare dans les négociations entre la diplomatie américaine et les Iraniens...

Dans le discours que le Premier ministre israélien prononcera devant le Congrès, il y aura, entre autres, une annonce forte : l’Etat d’Israël n’acceptera jamais un état, qui depuis des décennies, lance des appels à sa destruction. Il dira aussi qu’Israël prendra toutes les mesures pour s’assurer que l’Iran n’ait jamais une arme de destruction massive... Le gouvernement américain, avec à sa tête le Président Obama, n’a pas brillé sur la scène internationale. Depuis sa première élection à ce poste, Barack Obama a été le plus mauvais Président américain dans ce domaine... Nous avons pu le voir

sur tous les terrains d’opération dans le monde. Aujourd’hui, mettre la sécurité d’Israël entre ses mains s’apparente donc à une plaisanterie !

Rappelez-vous que durant la Seconde guerre mondiale, alors que les juifs se faisaient exterminer par les nazis dans les camps de la morts, les services de renseignements alliés connaissaient l’existence de ces camps. Rien, alors n’a été fait, alors que les alliés avaient les moyens de mettre un terme, ou du moins de freiner ces atrocités, simplement en bombardant les voies ferrées qui menaient aux camps d’extermination. Aujourd’hui, il serait illusoire de confier notre sécurité aux mains de tierces personnes. La sécurité du pays ne doit dépendre que de l’Etat d’Israël, de son armée Tsahal et de Hachem. Si aujourd’hui, les occidentaux ne prennent pas les mesures nécessaires pour arrêter les djihadistes,

le fondamentalisme islamique, la haine des juifs et d’Israël, il faudra bien, alors, que quelqu’un d’autre le fasse... Une coalition internationale aurait été à même de gérer cette affaire... Mais aujourd’hui, les Américains jouent avec le feu... Le Congrès doit mettre tout son poids dans la balance, pour qu’Obama fasse en sorte que l’Iran arrête son programme nucléaire militaire... Nous souhaitons à Benjamin Netanyahu de réussir à convaincre nos alliés américains de prendre les mesures nécessaires pour que les Iraniens, encore une fois, n’arrivent pas à détenir cette arme... Qu’on ne se leurre pas : ce n’est pas uniquement la sécurité d’Israël qui serait en danger dans ce cas. Mais bien l’équilibre du Monde entier... Benjamin, nous sommes tous derrière toi. Am Israel Hai Alain Sayada

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L’information en provenance d’Israël Edition du 3 Mars au 9 Mars

Les Russes d’Israël sous le choc. L’opposant à Poutine, Boris Nemtsov (juif) a été tué par balle impossible”, l’époque.

L’opposant russe russe Boris Nemtsov (né de mère juive) a été tué par balle en plein centre de Moscou dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé la police de la capitale. Le millions de Russes qui vivent en Israël sont sous le choc et accusent … Poutine (très populaire en Israël, contrairement à Obama).

libéral russe et candidat déclaré à la présidentielle de 2008, Boris Nemtsov, a dénoncé les élections “les plus malhonnêtes” de l’histoire de la Russie, comparant les législatives de dimanche à “une opération spéciale”.

Selon un site francophone Russe : «Boris Nemtsov est né le 9 octobre 1959 à Sotchi dans une famille juive non pratiquante. Il est le petit-neveu de Yakov Sverdlov, de son vrai nom Iankel Solomon.

Selon Le Point (Copyrights) : «L’ex-vice-Premier ministre de Boris Eltsine et organisateur de marches pacifiques contre la guerre en Ukraine a été touché par quatre coups de feu en pleine poitrine tirés depuis une voiture. Ses assassins l’ont abattu sur un pont à quelques mètres du Kremlin.

Boris Nemtsov, 48 ans, a été premier vice-Premier ministre en 1997-98 sous la présidence de Boris Eltsine, après avoir été gouverneur de Nijni-Novgorod (400 km à l’est de Moscou), à l’époque de la Russie des oligarches. L’opposant

L’un des opposants politiques les plus féroces à Vladimir Poutine, Boris Nemtsov avait notamment dénoncé le coût des Jeux olympiques de Sotchi, l’an dernier. “Dans la Russie de Poutine, le sujet est tabou et la discussion

avait-il

lâché

à

Attaqué à l’ammoniac Cinq ans plus tôt, en 2009, il avait été aspergé d’ammoniac par des inconnus dans la rue, alors qu’il était candidat à la mairie de la ville. Citées par l’agence de presse RIA Novosti, les forces de l’ordre ont indiqué que plusieurs personnes avaient été témoins de l’assassinat dont une jeune femme avec laquelle Nemtsov se promenait au moment des faits. “Devant moi, je vois le corps de Boris. Il y a beaucoup de policiers autour”, a déclaré un proche de Nemtsov, l’opposant Ilia Iachine. Ce crime qui s’apparente à une véritable exécution tant il semble avoir été minutieusement planifié et n’a laissé aucune chance à la victime. Le meurtre de l’opposant Nemtsov “a tout d’une provocation”, a déclaré Vladimir Poutine tard vendredi soir. Il a présenté ses “sincères condoléances à la famille et aux proches de Nemstov. Selon certaines sources la victime s’apprêtait à révéler de lourdes preuves sur la présence de forces russes dans la partie ouest de l’Ukraine”. Source: http://www.lepoint.fr/

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Les députés italiens demandent à Rome de soutenir la formation d’un Etat palestinien Les députés italiens ont voté vendredi à une large majorité des motions prudentes encourageant le gouvernement de Matteo Renzi à soutenir l’objectif de la constitution d’un Etat palestinien. Le premier texte soutenu par le Parti démocrate (PD) du président du Conseil demande au gouvernement de «promouvoir la reconnaissance de la Palestine», tout en prenant «en considération les préoccupations et les intérêts légitimes de l’Etat d’Israël». Une autre motion, défendue par les centristes de Scelta Civica (SC), membre de la coalition gouvernementale, demande au gouvernement de «promouvoir l’obtention d’un accord politique entre le Fatah et le Hamas, qui, à travers la reconnaissance de l’Etat d’Israël et l’abandon de la violence, détermine les conditions pour la reconnaissance de l’Etat palestinien». Plusieurs autres motions présen-

tées par des partis d’opposition -- qui demandaient pour certains la reconnaissance d’un Etat Palestine ou appelaient au contraire à éviter toute «accélération» susceptible de «légitimer les organisations terroristes islamiques, Hamas compris» -- ont en revanche été rejetées. Dans un communiqué, l’ambassade d’Israël s’est félicitée de la modération des textes adoptés: le Parlement italien «a préféré soutenir la négociation directe entre Israël et les Palestiniens, sur la base du principe des deux Etats». Ces motions n’engagent pas le gouvernement, qui cependant devrait s’en inspirer. Le Parlement italien se montre ainsi plus prudent que les Parlements français, britannique et espagnol qui ont demandé à leur gouvernement de reconnaître l’Etat palestinien, ce que la Suède a fait en octobre.

Netanyahu vante la résistance de l’alliance Israël/Etats-Unis

Attentats de Copenhague: inculpation du complice présumé arrêté vendredi Selon la télévision publique DR, le troisième complice présumé est le jeune frère de l’auteur des attaques. Le 14 février, Omar El-Hussein, 22 ans, avait ouvert le feu sur un centre culturel de Copenhague où se déroulait un débat sur la liberté d’expression, tuant une personne, un réalisateur de 55 ans, avant de prendre la fuite.

Le troisième complice présumé de l’auteur des attaques dans la capitale danoise qui ont fait deux morts et cinq blessés les 14 et 15 février a été inculpé samedi pour avoir aidé le meurtrier à obtenir un gilet pare-balles et un poignard, ont rapporté les médias. Le complice présumé, un homme

de 18 ans, qui avait été arrêté vendredi, a nié les faits lors d’une audience à huis clos, selon l’agence de presse Ritzau. C’est la troisième arrestation pour complicité dans le cadre de l’enquête, deux hommes de 19 et 22 ans étant en détention depuis le 16 février.

Dans la nuit du 14 au 15 février, il avait abattu un juif de 37 ans, qui montait la garde devant la synagogue de Copenhague où était célébrée une bar-mitsvah avant d’être tué à l’aube lors d’un échange de tirs avec la police. Ce jeune Danois d’origine palestinienne venait de purger une peine de prison pour une agression au couteau, alimentant les craintes d’une radicalisation lorsqu’il était emprisonné.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a vanté lundi à Washington la résistance de l’alliance entre son pays et les Etats-Unis, sur fond de tensions très vives entre Israël et la Maison Blanche à propos du programme nucléaire de l’Iran. «Vous êtes là pour dire au monde entier que l’annonce de la fin de la relation avec les Etats-Unis est non seulement prématurée mais fausse», a dit M. Netanyahu, devant le congrès du principal lobby pro-israélien américain (Aipac). M. Netanyahu a également affirmé que le discours qu’il doit prononcer mardi devant le Congrès américain ne visait pas à être «irrespectueux» envers le président américain Barack Obama. La Maison Blanche a très mal pris

que le Premier ministre israélien s’adresse aux deux chambres sans l’en prévenir à l’avance et ce geste avait rendu encore un peu plus difficiles des relations déjà notoirement détériorées. L’alliance historique entre les deux pays «résistera» au désaccord à propos de l’Iran, a assuré le chef du gouvernement israélien. Devant l’Aipac, M. Netanyahu a martelé son message --comme il le refera au Congrès-- que le monde ne doit pas permettre à l’Iran d’obtenir la bombe atomique. C’est le point de contentieux principal entre lui et l’administration Obama qui fait tout pour obtenir un accord sur le nucléaire avec l’Iran, que M. Netanyahu voit comme un marché de dupes.


L’information en provenance d’Israël

La Palestine va t-elle verser des centaines de millions de dollars à Israël ?

Israël a qualifié lundi de “victoire morale” la décision d’un jury américain de condamner l’Autorité palestinienne à verser des centaines de millions de dollars de dommages pour des attentats en Israël, les Palestiniens annonçant immédiatement leur intention de faire appel. “Cela constitue avant tout une victoire morale pour l’État d’Israël et pour les victimes du terrorisme”, a affirmé le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, après la décision du jury portant sur six attentats qui avaient fait 33 morts et 390 blessés entre 2002 et 2004. “La décision du jury américain confirme l’opinion de ceux qui savent ce qui s’est passé au début des années 2000, mais que beaucoup dans le monde n’ont pas voulu reconnaître par hypocrisie, en raison d’intérêts bien compris ou pas antisémitisme”, a-t-il ajouté. “Le terrorisme est une partie intégrante de la structure même de l’Autorité palestinienne”, a-til encore accusé. Les Palestiniens ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel. “Aucun fondement” (Autorité palestinienne) “Les charges retenues contre nous n’ont aucun fondement. De plus, le tribunal de New York ignore les précédents jugements rendus à plusieurs reprises par d’autres tribunaux américains (…) Nous ferons appel et nous savons que nous gagnerons”, a affirmé dans un communiqué le gouvernement palestinien depuis son siège à Ramallah en Cisjordanie occupée. Lundi, au terme d’une journée de délibération, un jury populaire new-yorkais a ordonné à l’Autorité palestinienne et à l’Organisation de libération de la Palestine

(OLP) de verser des centaines de millions de dollars de dommages et intérêts à des victimes américaines d’attentats commis en Israël entre 2002 et 2004. “Cette décision n’est que la dernière tentative en date des radicaux anti-paix en Israël d’utiliser le système légal américain pour faire avancer leurs objectifs politiques et idéologiques étriqués”, accuse le communiqué du gouvernement palestinien, qui évoque notamment le gel des taxes qu’Israël est tenu de reverser à l’Autorité palestinienne chaque mois, mais qu’il bloque depuis début janvier en rétorsion à l’adhésion des Palestiniens à la Cour pénale internationale (CPI). Attentats du Hamas Depuis, l’Autorité, qui tire plus de deux tiers de ses recettes propres de ces taxes collectées pour son compte par Israël ne peut plus payer ses fonctionnaires et se dit étranglée financièrement. Onze familles de victimes américaines avaient saisi la justice, cherchant à obtenir des milliards de dollars de réparations devant le tribunal fédéral de Manhattan. L’Autorité et l’OLP, qui sont les deux entités reconnues par la communauté internationale comme représentant les Palestiniens, qui attendent toujours leur État, ont été reconnues coupables de 25 chefs d’accusation. Elles répondaient de six attentats revendiqués par les islamistes du Hamas, l’un des deux seuls partis palestiniens à ne pas appartenir à l’OLP, et par les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, la branche armée du Fatah du président Mahmoud Abbas et principale force au sein de l’OLP. Source: http://www.lepoint.fr/

Edition du 3 Mars au 9 Mars

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Le combat de Shirel

Shirel a 10 ans. C’est une petite brune au sourire adorable et aux yeux pétillants qui voudrait avoir la même vie que tous les enfants. Mais Shirel se bat contre la maladie depuis sa naissance. Alors devant l’impuissance du corps médical, le combat de Shirel est devenu celui de toutes les femmes de sa famille. Ensemble, elles veulent déplacer des montagnes… « C’est en avril 2005 que le cauchemar a commencé, explique Domy, tante de Shirel. Ma sœur, Ariana, venait d’avoir une petite fille et c’est moi qui m’en occupais car sa maman travaillait beaucoup. La petite avait 7 mois et elle a fait une forte fièvre et des convulsions à la suite d’une otite. » Transportée à l’hôpital, l’enfant fait alors une crise d’épilepsie selon les médecins. Mais le plus dur à vivre, pour la famille, c’est l’imprécision du diagnostic. « On nous a dit qu’elle avait du sang dans le cerveau. Puis, c’était de l’eau de la fontanelle. Puis finalement, on nous a dit qu’on ne savait pas. » De crise d’épilepsie en diagnostic provisoire, d’examens en hospitalisation, l’enfant passe sa vie à souffrir. « Ponctions lombaire, prélèvements de muscle, de sang… Cette petite a subi tellement de douleurs pour qu’enfin on sache ce qu’elle avait vraiment, se désole sa tante. Hélas, elle a dix ans aujourd’hui, et on ne sait toujours pas. » Shirel a appris à marcher très tard. Elle ne parle presque pas. C’est une pe-

tite fille souriante qui ne rêve que de vivre comme les autres. Mais elle est enfermée dans un corps qui ne répond pas comme il devrait. Alors les femmes de sa famille ont décidé de se battre. « Ma sœur a créé une association Shirel, mon Eternel combat. Le but, c’est de pouvoir emmener Shirel aux Etats-Unis pour la faire soigner grâce au séquençage ADN. Une pratique qui n’existe pas en France et qui à New York a permis de soigner une autre petite fille dans le même cas que Shirel. Alors avec ma fille, Joy, et Ariana, la maman de Shirel, nous faisons tout ce que nous pouvons pour récolter les fonds. », poursuit Domy. Vente d’accessoires de cuisine, de pâtisseries, préparations de corbeilles pour Pourim et toutes les autres fêtes, la tante, la cousine, la maman se battent pour Shirel sans jamais baisser les bras. « Hachem est avec nous et voit tout, répète Domy avec son joli accent israélien. Il nous aidera dans ce combat. » Hachem et la générosité du peuple juif… Pour que Shirel puisse un jour rire parler et vivre comme n’importe quel enfant… Pour soigner Shirel, nous comptons sur vos dons. Un bon CERFA vous sera remis. Association Shirel, mon éternel combat pour les soutenir et faire un don : http://shirel-mon-eternel-combat.over-blog.com/2014/11/sequencer-le-genome-de-shirel. html



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Pourimland

Dimanche 08 Mars : - Venez fêter un Pourim exceptionnel avec Pourimland !

- Fête gigantesque sur 3000 m2 : - Méga structure gonflable, Manèges, Circuits, Poneys, Maquilleuses. Nouveau cette année grande patinoire INDOOR. - Plus de 12.000 cadeaux distribués. - Buffet Cacher. - Dimanche 08 mars de 12h à

18 heures, c’est Pourim..... avec Pourimland ! - Pourimland : 42 rue DENFERT ROCHEREAU à BOULOGNE, Métro boulogne Jean Jaurès. - Animation signée Noam et encadrée par le Dejj. - Une journée au profit de Bar Mitsvots en Israël. - infos sur pourimland.org - AMUSONS NOS ENFANTS POUR QUE D’AUTRES EN PROFITENT.

Netanyahu se recueille au mur des Lamentations avant de partir pour Washington

velles sanctions contre l’Iran et de torpiller un accord avec ce pays. «En tant que Premier ministre d’Israël, c’est mon obligation de veiller à la sécurité d’Israël», a-t-il déclaré.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est recueilli samedi soir sur le lieu le plus sacré du judaïsme, quelques heures avant de s’envoler pour Washington pour tenter de torpiller les négociations sur le nucléaire iranien.

La Russie fait face à un exode massif des citoyens étrangers. Les israéliens restent

Le nombre d’étrangers quittant le pays “reflète la détérioration des perspectives économiques en Russie” et le “signe” de l’isolement croissant du pays, selon le “Financial Times”. Selon notre enquête réalisée en Israël, les investisseurs israéliens ne quittent pas la Russie. Selon tempsreel.nouvelobs.com : «La Russie fait face à une vague d’émigration presque incontrôlable. Selon le “Financial Times”, le nombre d’étrangers qui quittent la Russie est “sans précédent”. Environs 417.000 étrangers ont pris le chemin du départ depuis janvier 2014, selon les chiffres du gouvernement russe.

Le nombre de départ varie en fonction des nationalités. Et celles qui quittent en masse les terres froides

de Russie représentent les nationalités qui ont le plus investi dans le pays. Au 20 janvier, raconte le “Financial Times”, le nombre d’Allemands en Russie est tombé à 240113. Cela représente une baisse de 31%. Même ordre de grandeur pour les Américains, dont le nombre a diminué de 36%, pour les Britanniques, avec une chute de 38%, et pour les Espagnols, dont le nombre plonge de 41%. Pour le “Financial Times”, l’exode “reflète la détérioration des perspectives économiques en Russie”, durement touchée par les sanctions occidentales pour son rôle dans le conflit ukrainien et par la chute du prix du pétrole. C’est aussi “un signe” de l’isolement croissant du pays sur la scène internationale.

Le quotidien financier prévient toutefois que les statistiques russes “sont trop opaques” pour savoir qui quitte la Russie et pourquoi. Les données du service russe de l’immigration comptent à la fois les touristes, les étrangers en voyage privé, les voyages d’affaires et les expatriés. Mais pour le “Financial Times”, qui cite des entrepreneurs étrangers en Russie, les données correspondent à la réalité du terrain. Mais la Russie est aussi en train de perdre de son attrait chez les personnes provenant de pays de l’ancien bloc soviétique. Le nombre d’Ouzbèks, principale source de main-d’œuvre, a chuté de plus de 100.000 au cours de l’année 2014».

Portant une kippa noire, il a posé les mains sur le mur des Lamentations, dans la Vieille Ville de Jérusalem, priant brièvement, avant de s’exprimer face aux nombreux journalistes présents. M. Netanyahu a adopté un ton conciliant, exprimant son respect pour le président américain Barack Obama, alors qu’il s’est attiré les foudres de la Maison Blanche en acceptant de parler mardi, à l’invitation des Républicains, à la tribune de Capitol Hill. «Je respecte le président américain Barack Obama. Je crois dans la force de la relation entre Israël et les Etats-Unis et dans leur capacité à surmonter leurs différences d’opinion, leurs différences passées et à venir», a-t-il déclaré, cité dans un communiqué de ses services. Mais le Premier ministre israélien a aussi réaffirmé sa volonté de persuader le Congrès de voter de nou-

«Nous sommes donc très opposés à l’accord en voie d’être formulé entre l’Iran et les grandes puissances, un accord qui pourrait mettre en danger notre existence», a-t-il ajouté. Furieuse de cette visite organisée dans son dos entre le Premier ministre israélien et le républicain John Boehner, la présidence américaine a exclu toute rencontre. Et le vice-président Joe Biden, qui assiste traditionnellement aux discours de dirigeants étrangers, sera absent en raison d’un déplacement à l’étranger opportunément organisé au même moment. Le secrétaire d’Etat John Kerry sera aussi hors du pays. Les négociations se sont intensifiées entre les puissances réunies dans le groupe P5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, France, RoyaumeUni et Allemagne) et l’Iran à un mois de la date -butoir, fixée le 31 mars, pour parvenir à un accord global sur le nucléaire iranien. Israël estime que l’accord en cours de négociation risque de conduire à un allègement des sanctions internationales contre l’Iran sans prévoir suffisamment de garanties que Téhéran ne puisse se doter de l’arme nucléaire. Le voyage de M. Netanyahu intervient aussi deux semaines avant les élections législatives israéliennes, prévues le 17 mars.


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Netanyahu à Washington contre un accord sur le nucléaire iranien

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui lutte depuis longtemps contre l’accession de l’Iran à l’arme atomique, portera son combat à Washington la semaine prochaine en demandant au Congrès de torpiller les négociations en cours sur le nucléaire iranien. M. Netanyahu s’est attiré les foudres de la Maison Blanche et des parlementaires démocrates en acceptant de parler mardi, à l’invitation des Républicains, à la tribune de Capitol Hill. Pour le journal israélien Haaretz, il s’agit du «discours de sa vie». Des commentateurs israéliens et responsables américains estiment que l’allocution, deux semaines avant des élections où Netanyahu brigue un troisième mandat consé-

cutif, risque de lui faire perdre le soutien bipartisan des élus américains. Des parlementaires démocrates ont en effet annoncé qu’ils boycotteraient le discours. «Les chances de faire capoter l’accord (en négociation avec Téhéran) dépendent de la possibilité de convaincre les deux tiers du Congrès. Avec cette majorité, le Congrès pourrait voter de nouvelles sanctions contre l’Iran en passant outre un veto du président (Barack) Obama», écrit le quotidien Maariv. «Quand ce stratagème a été éventé, le nombre d’élus du Congrès qui (...) ont renoncé à soutenir ce procédé contre leur président a augmenté, et les chances de réussite (du projet de Netanyahu) ont

diminué», estime le journal.

nomie de ce pays.

Aux Etats-Unis, une majorité de deux tiers est requise au Congrès pour faire passer un texte en dépit d’un veto présidentiel.

De nouvelles sanctions américaines mettraient en péril ces négociations.

Ni Obama, ni Biden ni Kerry La conseillère à la Sécurité nationale des Etats-Unis, Susan Rice, a condamné une initiative «destructrice pour les bases mêmes des relations américano-israéliennes», lors d’un entretien avec la chaîne publique PBS. «Ces dernières semaines, on a injecté des deux côtés (israélien et américain, ndlr) un certain niveau de politique partisane», a-t-elle déploré. M. Obama a refusé de rencontrer le Premier ministre israélien lors de sa venue à Washington, et le vice-président Joe Biden ainsi que le secrétaire d’Etat John Kerry seront à l’étranger. L’Iran et les pays du 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, RoyaumeUni, Russie et Allemagne) doivent poursuivre jeudi en Suisse leurs discussions sur un accord historique qui doit garantir la nature uniquement civile et pacifique du programme nucléaire iranien en échange d’une levée des sanctions internationales asphyxiant l’éco-

A l’approche de la date butoir pour le volet politique de cet accord, fixée au 31 mars, la démarche de M. Netanyahu pourrait s’avérer inefficace, estime encore Maariv. «Pense-t-il vraiment qu’un seul discours stoppera le processus que les grandes puissances mènent avec l’Iran, qu’il persuadera le président, conquerra le Congrès et forcera la Chine, la Russie, l’Allemagne et tous les autres à s’aligner sur lui et annuler immédiatement ces négociations», s’interroge le journal. Déjà au Congrès en 1996 M. Netanyahu a passé le plus clair de sa carrière à tirer la sonnette d’alarme sur le nucléaire iranien. En 1996, lors de son premier mandat à la tête du gouvernement, il avait déjà délivré un discours au Congrès, affirmant que si l’Iran, «le plus dangereux» des régimes, «ou son voisin despote l’Irak, venaient à obtenir des armes atomiques, cela présagerait de conséquences catastrophiques (...) pour l’humanité toute entière».

En 2012, il avait lancé un avertissement devant l’Aipac, principal lobby pro-israélien aux EtatsUnis. «L’Iran appelle à la destruction d’Israël et il y travaille jour après jour sans relâche», avait-il martelé, alors que le lobby s’était opposé à de nouvelles sanctions, soutenant la stratégie de négociations d’Obama. M. Netanyahu doit à nouveau s’exprimer devant l’Aipac, lundi lors de sa conférence annuelle. Les années précédentes, Barack Obama, Joe Biden ou encore John Kerry avaient pris la parole lors de ce rendez-vous. Cette année, Mme Rice et l’ambassadrice américaine à l’ONU Samantha Power sont attendues. Le Premier ministre israélien a affirmé mercredi que le discours devant le Congrès relevait de son «devoir» vis-à-vis d’Israël. «Je respecte la Maison Blanche et le président américain mais (...) l’accord qui se prépare nous donne des raisons de nous inquiéter, les puissances mondiales ont apparemment trouvé un terrain d’entente avec l’Iran, moi non», a-t-il déclaré.


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Faisons tomber les masques Il ne se passe pas une semaine sans que nous ne soyons confrontés à la guerre que nous livrent les djihadistes partout sur la planète. Ils poursuivent leur marche incessante vers l’obscurantisme et cherchent partout à imposer leur fascislamisme. Qu’ils s’appellent Al Qaïda, Boco Ahram, Daech ou Hamas, ils n’ont qu’un objectif : le Chaos ! Méthodiquement et avec une sauvagerie dont ils sont fiers et qu’ils revendiquent, ils enlèvent, violent et assassinent des musulmans qui refusent de se soumettre, ils massacrent les Coptes en Égypte et les Chrétiens d’Orient. Ils organisent le terrorisme international. Les dernières images du musée de Mossoul nous les montrent même, s’acharnant à réduire en miettes des statuts assyriennes millénaires. Ils ajoutent aux images de sang et de décapitation sadique, celles de leur désir d’arracher les racines des peuples. Ceci n’est pas sans nous rappeler les autodafés nazis ayant succédé à l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Une méthode organisée qui veut faire de l’Humain un être soumis sans mémoire et sans racine. Force est de constater qu’après une forte polémique sur le mot fascislamisme, utilisé par MR Valls, les faits nous poussent à confirmer son utilisation. Le Jihad d’aujourd’hui n’est rien d’autre que le Nazisme d’hier. Ce n’est faire offense à personne que de nommer les choses, de les condamner et de les combattre. Pas un musulman éclairé ne doit se sentir visé par ce terme.

Combien de morts, combien de massacres et de destructions allons nous laisser faire avant d’agir avec efficacité ? Les Coptes en Égypte, les Chrétiens d’Orient, les jeunes filles du Niger et les victimes potentielles du Hamas et des frères musulmans, n’en ont donc que faire de nos beaux débats philosophiques. Ils sont en danger, ils souffrent, ils se sentent abandonnés et voient avec angoisse l’avancée des hordes sauvages djihadistes. Dans le calendrier juif, nous sommes à la veille de la fête de Pourim, qui a vu le triomphe de la vie face à l’obscurantisme. Espérons que la nébuleuse islamiste intégriste aux multiples noms et visages, soit enfin démasquée et détruite ! Un premier signe encourageant nous arrive d’Égypte qui a enfin inscrit le Hamas dans les organisations Terroristes. Adar est le mois de l’espoir et de la joie, souhaitons qu’il le soit pour toute l’humanité. Bonnes fêtes de Pourim à tous Gil TAIEB


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

On doit reconnaitre que le président du CRIF Roger CUKIERMAN a fait le « buzz » ce 23 février, le jour du diner annuel du CRIF. On appelle cela « un dérapage » ou « une erreur de jugement » ou « un couac « ou « un instant d’oubli » ou « l’âge » cela n’est pas élégant mais ils sont nombreux ceux qui y ont pensé. En fait pourquoi cela serait il si négatif ? Pourquoi vouloir s’excuser d’une vérité que l’on n’a pas besoin de démontrer tant elle est visible, connue ? On a peur du quand dira t’on ! Aucune raison ! Quand on crie dans les rues de Paris « morts aux juifs » avant que l’on nous tue froidement sans aucune émotion. Pourquoi se taire ! Pourquoi devons nous être toujours hyper civilisés, des propos mesurés, de la condescendance pour ceux qui joignent la parole antisémite aux crimes antisémites. Pourquoi, ne crie t’on pas « morts à nos assassins » ce serait une parole raciste, du coup nous devenons des militants du FN. On ne peut pas imaginer un seul instant que l’ensemble des Français, militants soit du PS, de l’UDI, de l’UMP et autres partis issus du pacte démocratique avec ses valeurs n’ont pas envi de se joindre à notre colère, à notre désenchantement. On tue les fondements de la République, un blasphème à l’état Français et on devrait se taire. Déjà trop de nos concitoyens sont trop silencieux, trop indifférents, trop peureux d’exprimer une pensée différente de la presse et des excuses dilatoires de nos gouvernants. Il semblerait que bien des gens de notre communauté n’aient apprécié les propos du Président du CRIF. « Engourdissement des consciences » l’égoïsme naturel

victime du confort « bobo » et d’une société qui ne cherche que le loisir. Bientôt ce silence n’apportera que des deuils !

Les raisons sont nombreuses et qui aime dira qu’en fait il a dit tout haut ce que beaucoup pense tout bas : même la communauté concernée qui ne se manifeste que trop peu. Dommage, ils sont français, ils doivent défendre un mode vie, une coexistence communautaire, nous partageons les mêmes lieux de vie, l’appartenance à un pays tolérant et à l’expression libre : ça se défend ! La pensée est unique, le franc parler est tabou, l’expression d’une vérité qui heurte les sensibilités nationales est mal acceptée. Une bien pensance gère l’esprit du pays. On ne peut plus stigmatiser une communauté mais on a le droit de détester Israël et les sionistes, on a le droit d’être antisémite pour toutes les raisons que l’on veut, détruire, trahir , travestir des vérités : tuer par des mots, des slogans , infléchir une haine irréductible en constante ébullition, saupoudrer les actes par une médiatisation partisane et lâche :cela on peut : à la limite ce serait normal, si normal que cela devient banal. Les antisémites ont encore de beaux jours devant eux pour vilipender une Nation, une communauté qui se veut exemplaire. On passe sous silence le rapprochement des extrêmes : anti sionisme radical et les islamo terroristes : obsédés par l’idée d’un scénario catastrophe et inédit à dimension criminel. Oui, au diner du CRIF, le gotha du politiquement correct et incorrect se presse à cette soirée qui rend hommage à la France, à ses institutions que nous respectons et avons acceptées sans aucune condition. Alors, c’est juste il y a des sujets qui fâchent : ne pas trop parler des

actes antisémites qui sont du domaine de l’inconnu, surtout ne pas nommer les présumés coupables. Un détail assez marquant le relevé des actes antisémites par le SPCJ : 851 pour 2014 : en augmentation de 100 % par rapport à 2013. Maintenant venant des sources du ministère de l’intérieur il y aurait eu 133 actes anti musulman en 2014. Les chiffres du site CCFM indique que sur le début de l’année 2015 : il faut être précis depuis les attentats du 7 janvier au 20 janvier il y aurait eu 128 actes anti musulman : alors qu’en 2014 ils étaient de 133 actes et en 2013 226. Ce qui fait dire que seul les premiers jours de 2015 ont été les mêmes que pour toute l’année 2014. C’est inexcusable, certes mais cela s’explique par la terreur vécue par les Français : c’est un phénomène de circonstances ce n’est pas un problème récurrent au point de dire que les français sont islamophobes. Par contre, pour une communauté de loin bien moins nombreuse et plus civile les actes antisémites sont 7 fois supérieurs à ceux des actes anti musulman dans une circonstance plus que tragique et provocatrice et criminelle ce sont les djihadistes musulmans qui ont provoqué le « buzz » la riposte si elle est humaine n’en est pas moins indigne : notre France a encore un problème avec l’antisémitisme : en fait si on était honnête et avions le droit de le proclamer haut et fort de façon à être entendu on reprendrait les propos de Roger Cukierman. Mais il y a le politiquement correct : l’éducation diplomatique n’est pas une obligation quand des « nuages noirs s’annoncent à l’horizon. Nous sommes tous d’accord, c’est une minorité. A ce repas politique du CRIF, c’est le temps des promesses, à

la dérive sémantique et brutal de l’antisémitisme et le Président de la République François Hollande se doit d’apporter une réponse ferme, sans complaisance à une situation qui pourrit notre vie communautaire et crée des fractures partisanes dans notre démocratie « sanctions qui ne relèveront plus du droit de la presse mais du droit pénal, éducation, renforcer le dialogue, réforme de l’islam religieux, formation des imans avec à l’appui des diplômes universitaires, rassemblement de tous pour défendre les valeurs républicaines. Et encore, et encore ces désirs de paix sociétale, réconciliation, respect de l’autre, une suite de phrases auxquelles nous nous devons de croire. IL faut aussi le courage des politiques, le courage des médias, dénoncer les abus, les crimes, ne pas sombrer dans le déni de vérité et y croire… Il y a une sorte de pessimisme, une forme de déclin de notre monde à cela s’ajoute une crise fondamentale de notre économie : se libérer des contraintes pour aller vers une société nouvelle : et rien ne semble réellement bouger vers une amélioration tant nous sommes figés : idem pour la parole molle tant que le politiquement correct censurera l’intelligence. Le gouvernement s’attaque à la haine en ligne « si les grands groupes d’internet ne veulent pas être complice, ils se doivent de participer à la régulation morale de leurs informations ». Certains penseurs politique estiment qu’internet est le véritable relai de la formation de ces filières djihadistes qui partent combattre avec le DAESCH. La menace djihadiste est bien réelle sur la France. Des déclarations d’intention relayées par les médias, ce ne sont pas des rumeurs à entendre les annonces

dans les lieux publics, la fouille avant d’entrer dans les magasins, à voir la présence des militaires dans les rues et de garde devant les bâtiments officiels : on ne peut les ignorer. Les shebabs somaliens alliés de la mouvance djihadiste radical préviennent officiellement la France. Ils s’attaqueront à des centres commerciaux de Paris comme ils l’ont fait à Nairobi au Kenya 67 victimes et 175 blessés : ils précisent les cibles : le centre commercial des 4 temps et le forum des halles. Policiers, militaires, patrouilles renforcées, nous somme en guerre, juifs, chrétiens, musulman sommes sur » le même bateau ». La semaine dernière 21 chrétiens décapités : aujourd’hui 220 chrétiens de Syrie enlevés, communautés juives et yazidis en voie de disparition dans ce « grand califat « seul le fait de penser différemment est un crime : aucune idée de tolérance et de pluralisme religieux et à ce jour la destruction à la masse au musée de Mossoul de sculpture pré islamique joyaux culturel universel datant de plus de 2000 ans. L’UNESCO veut leur intenter un procès : des représailles dérisoires. Prisonniers d’un monde qui se refuse à accepter une réalité ou l’emprise islamiste ne peut connaitre un apaisement que si on ne le combat de la même façon qu’il nous combat. Je conclue par une parole du père Boulad prêtre jésuite Egyptien dont je n’avais jamais entendu parler mais sa réflexion mérite d’être lue : « les musulmans modérés sont légions mais l’islam modéré n’existe pas ». Bernard KORN BRZOZA


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Les Etats-Unis et Israël n’ont jamais été aussi proches, assure Kerry Il doit s’exprimer devant le Congrès mardi, ce qui ulcère le gouvernement américain.

Les Etats-Unis et Israël n’ont jamais été aussi proches en termes de sécurité, a assuré dimanche le secrétaire d’Etat John Kerry, au moment où les deux alliés s’affrontent sur un éventuel accord international sur le nucléaire iranien. John Kerry est en passe de repartir dans la matinée vers l’Europe pour un nouveau cycle de discussions avec l’Iran sur son programme nucléaire controversé. Au même moment, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est attendu dimanche à Washington en mission «historique» pour, au contraire, torpiller ce règlement entre Téhéran et les grandes puissances d’ici au 31 mars.

«Le Premier ministre d’Israël est bien sûr le bienvenu pour parler aux Etats-Unis et nous n’avons jamais eu dans l’Histoire une relation plus étroite qu’aujourd’hui avec Israël, en termes de sécurité», a déclaré M. Kerry sur l’émission «This Week» de la chaîne de télévision américaine ABC, juste avant de grimper dans son avion en mission d’une semaine en Suisse, en Arabie saoudite, au Royaume-Uni et en France. Simultanément, M. Netanyahu est parti dimanche de l’aéroport Ben Gourion en Israël pour une mission à Washington qu’il a qualifiée d’»historique» et qui vise à torpiller l’accord en gestation avec l’Iran. Furieuse de cette visite organisée dans son dos entre le Premier ministre israélien et le speaker de la Chambre des représentants, le ré-

publicain John Boehner, la Maison Blanche a exclu toute rencontre. Et le vice-président Joe Biden, qui assiste traditionnellement aux discours de dirigeants étrangers, sera absent en raison d’un déplacement à l’étranger opportunément organisé au même moment. John Kerry est donc aussi hors des Etats-Unis. M. Netanyahu doit faire un discours lundi lors de la conférence annuelle du lobby pro-israélien AIPAC, avant de s’adresser au Congrès mardi et de rentrer en Israël. «C’était bizarre, voire unique, de l’avoir appris de la bouche du speaker de la Chambre et que le gouvernement n’ait pas été inclus dans le processus. Mais l’administration ne cherche pas à politiser cela», a encore assuré M. Kerry. «Nous avons une relation de sécurité sans équivalent avec Israël et nous allons continuer», a conclu le chef de la diplomatie américaine.

Nucléaire iranien: Kerry met en garde contre toute révélation «sélective» sur les négociations

Le secrétaire d’État américain John Kerry a mis en garde lundi contre toute révélation «sélective» à propos de la négociation sur le programme nucléaire iranien, visant sans le citer le Premier ministre israélien Benjamin Nentanyahu. «Nous sommes préoccupés par des informations» qui indiquent que «des détails sélectifs» seraient révélés «dans les prochains jours», a dit M. Kerry lors d’une conférence de presse à Genève, jugeant qu’il «serait plus difficile de parvenir à un accord». Benjamin Netanyahu, que M. Kerry n’a pas nommé, est actuellement à Washington et va parler devant le Congrès pour s’opposer à cet accord.

Auparavant, le secrétaire d’Etat américain a rappelé les deux points essentiels des négociations en cours. Premièrement, «à ce jour, il n’y a pas d’accord», ni global «ni partiel» avec l’Iran, a-t-il dit, deuxièmement, les Etats-Unis préfèrent une absence d’accord à un «mauvais accord». L’objectif premier d’un accord nucléaire avec l’Iran est de rendre «la sécurité d’Israël plus sûre qu’elle

ne l’est actuellement», a encore indiqué le chef de la diplomatie américaine. Selon lui, la question centrale est de savoir si l’Iran va accepter de conclure un accord qui permette e vérifier si son programme nucléaire est bel et bien pacifique. C’est pour répondre à cette question que M. Kerry «reste encore quelques jours à Montreux pour discuter avec la délégation iranienne», selon ses propres mots. Auparavant, devant le Conseil des Droits de l’Homme, M. Kerry avait pris la défense d’Israël. «L’obsession permanente du Conseil des Droits de l’Homme à propos d’Israël risque de miner la crédibilité de toute l’organisation», a-t-il dit. «Nous allons nous opposer à tout groupe à l’intérieur du système de l’ONU, qui tente régulièrement et arbitrairement toute légitimité à Israël», a déclaré M. Kerry.

Globalement, M. Kerry a rappelé que des progrès ont été réalisés, mais il y a encore un long chemin à parcourir pour conclure un accord sur le nucléaire avec l’Iran.

Désormais le temps est compté, a-t-il ajouté, et l’Iran doit prendre «les décisions difficiles» pour éliminer avec certitude tout recours à l’arme nucléaire, a déclaré le responsable américain. «Nous avons fait des progrès, mais il y a encore un long chemin. L’heure tourne. Rien ne sera conclu avant que tout soit réglé», a-t-il martelé. «Il est possible d’arriver à un accord, mais ce n’est pas garanti», a affirmé John Kerry. Il a indiqué que son équipe travaillait d’arrache-pied pour surmonter les divergences. Jeudi, l’UE et les grandes puissances se joindront aux négociations afin de parvenir à un accord d’ici l’échéance fixée au 31 mars.


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Visite de Avraham Duvdevani (Duvdev) President de l’Organisation Sioniste Mondiale et Simcha Felber délégué en France de l’OSM à la Chambre des Députés - hôtes du député Meyer Habib - le 27/2/15

Cisjordanie: l’armée israélienne lance un exercice militaire d’envergure

Les Mots interdits de Nutella : musulman, juif, prout. Et Israël ?

L’armée israélienne a indiqué avoir lancé dimanche un «exercice surprise» impliquant des milliers de réservistes dans sa région militaire qui comprend notamment la Cisjordanie occupée. L’armée va «mobiliser quelque 13.000 réservistes, 3.000 d’entre eux devant prendre part physiquement» aux manoeuvres, explique un communiqué militaire. Le général Gadi Eisenkot, qui a pris ses nouvelles fonctions de

chef d’état-major en février, est l’initiateur de cet exercice de grande envergure. Selon le porte-parole de l’armée israélienne Peter Lerner, le dernier exercice militaire de ce type remonte à 2013 mais celui-ci est d’une ampleur «rare», ce qui est un choix du général Eisenkot. D’après le porte-parole, la population palestinienne a été informée que toute activité militaire anormale était due à l’exercice en cours, qui doit durer deux jours.

Oupss, ça sent un peu le roussi pour Nutella en ce moment : si la célèbre pâte à tartiner est toujours très sollicitée dans nos placards, la marque traverse actuellement une période de bad buzz. En cause ? La censure appliquée par l’enseigne pour son projet « Dites-le-avec Nutella » via lequel les consommateurs peuvent personnaliser leur pot et y inscrire des messages. Oui mais voilà, certains mots ont été tout simplement bannis par la maison. Sur la liste, « obèse » mais aussi « huile de palme » (sempiternelle controverse) ou encore « prout » (oui on sait, dommage). Ca partait d’une bonne intention, enfin, en tout cas d’une intention marketing mais la campagne de personnalisation des pots lancée en ligne par Nutella (qui a fêté ré-

cemment ses 50 ans) se retrouve actuellement en mauvaise posture. L’idée de base était de rendre ludique l’appropriation de la célèbre marque de pâte à tartiner : lancé il y a peu le site Dites-le-avec Nutella incite les consommateurs à jouer les directeurs artistiques et à inscrire des messages destinés à leurs proches ou amis. Une fois l’oeuvre accomplie les utilisateurs peuvent ensuite partager librement leur création, en image ou en GIF, sur les réseaux sociaux. Seulement voilà, pour prévenir justement le bad buzz et éviter les contenus à potentiel scandaleux, Nutella a fait en sorte d’établir une liste de mots interdits (vous avez beau les taper, vous ne pourrez jamais les valider). Censurella Mais l’ironie de l’affaire c’est que ladite liste se retourne désormais

contre la marque et pour cause on y retrouve des termes comme « obèse », « huile de palme » ou encore « orang-outan », associés depuis toujours à l’éternelle controverse liée à la marque (qui est accusée de massacrer les orang-outan en Malaisie et en Inde pour récolter son huile de palme). Si, et c’est un peu logique, les insultes et autres blagues à base de « cacatella » ont également été scrupuleusement proscrits, d’autres termes inattendus font également les frais de cette censure. Parmi ces derniers on trouve notamment « musulman », « juif » ou encore « lesbienne ». A cette heure, la marque n’a toujours pas réagi à la polémique. Source: http://www.be.com/


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Jordanie: l’opposition islamiste dénonce un accord sur l’eau avec Israël

Le principal parti d’opposition, le Front de l’Action islamique (FAI), vitrine politique des Frères musulmans en Jordanie, a dénoncé dimanche l’accord signé avec Israël sur un projet de pompage de la mer Rouge vers la mer Morte. Le FAI a critiqué dans un communiqué cet «accord avec l’ennemi sioniste (...) liant les intérêts stratégiques (des deux pays) en matière d’énergie et d’eau». L’accord porte sur la construction d’un système de pompage dans le golfe d’Aqaba, à la pointe nord de la mer Rouge, afin de collecter quelque 300 millions de m3 d’eau par an. Une partie doit être acheminée par l’intermédiaire de quatre conduits vers la mer Morte, une mer fermée ayant une très haute concentration en sel et qui risque de s’assécher d’ici 2050. Une autre partie doit être dessalée, et distribuée en Israël et en Jorda-

nie afin de répondre à la pénurie d’eau qui frappe la région. Le projet prévoit aussi de fournir aux Palestiniens 30 millions de m3 d’eau dessalée par an. Cet accord représente «une menace flagrante pour l’économie nationale et les intérêts jordaniens (...) et sert les intérêts de l’ennemi sioniste au détriment des intérêts nationaux de la Jordanie», juge le FAI. L’accord a été conclu jeudi en présence de représentants des EtatsUnis et de la Banque mondiale. Pour le ministre israélien de la Coopération régionale et du Développement des ressources naturelles, Silvan Shalom, il s’agit du «plus important projet depuis la conclusion du traité de paix avec la Jordanie» en 1994. «Il couronne une coopération constructive entre Israël et la Jordanie, qui aidera à réhabiliter la mer Morte et à fournir des solutions au problème de l’eau en Jordanie» et dans le sud d’Israël, a-t-il dit.


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Le vrai drame humanitaire de Gaza ? Le nombre d’obèses

Selon l’OMS, en 2009, 15.9% des enfants palestiniens de Gaza de 10 à 15 ans souffraient de sur-nutrition et d’obésité. Un vrai « drame humanitaire ». En 2007, les Arabes de Gaza et Judée Samarie étaient tellement gavés par l’Union européenne, à force d’invention d’un drame humanitaire qui n’existe que dans le cerveau des humanitaires de salon, qu’ils se classaient au 8e rang mondial des plus obèses. En 2013, la situation s’est encore agravée, selon l’étude du Global and Burden Disease 2013 financée par la fondation Bill et Melinda Gates. 27.9% des Palestiniens de 20 ans souffrent de tion, avec des pointes dans le nord de Gaza,

de moins sur-nutrià 31.9% la région

d’où arrive par centaines de camions la nourriture en provenance d’Israël 11.9% des adolescents palestiniens sont obèses. Par comparaison, les enfants du Yemen, qui reçoivent une fraction infime de l’aide humanitaire qui est envoyée aux Palestiniens, ne sont que 1.7% à souffrir d’obésité. Là bas, le drame humanitaire est bien réel, tout comme le manque de nourriture, tout comme l’absence de mobilisation des ONG humanitaires, l’indifférence de l’Union européenne, et l’absence totale de BDS (l’organisation Boycott Désinvestissement, Sanction anti-israélienne), qui n’ont pas de juifs à accuser… © Jean-Patrick Grumberg

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Interview de Lionel Sidoun, à l’initiative d’une nouvelle idée d’Alyah de groupe : GARIM

Bonjour Lionel Sidoun , Pouvez vous, vous présenter à nos lecteurs ? Je suis âgé de 49 ans, marié, père de 4 enfants et dirigeant d’entreprise Vous êtes à l’initiative d’une nouvelle idée d’Alyah de groupe, pouvez-vous nous en dire un eu plus, sur ce projet ? Une équipe de boulonnais a décidé il y a 9 mois, de réfléchir à une idée d’Alyah de groupe, avec quelques nouveautés, aujourd’hui environ 200 personnes ont participé à nos différents événements, dont 40 au voyage d’études que nous avons organisé fin janvier ; La dimension locale du projet, a aussi par bouche à oreille, amené d’autres familles, de communautés avoisinantes, et la demande s’amplifie de jour en jour, Même si la question d’Alyah résulte

d’autres raisons, beaucoup de gens recherchent un projet dans lequel ils s’identifient, parfois de simples réponses, ou plus simplement aimeraient franchir le pas avec d’autres familles qu’ils connaissent déjà. L’intérêt d’un groupe, outre l’effet d’entraînement, est de rendre les premières étapes ludiques en les partageant, Maintenant en quoi notre projet différé de ce qui existe déjà ? Nous sommes partis de la question « Pourquoi vous ne faites pas votre Alyah ?» Et le principal frein à l’Alyah de France, concerne très clairement les actifs, les 25-60 ans, ceux pour qui la réponse est toujours: « je ferai quoi professionnellement en Israël , je rebondirai comment?»

Et dans une communauté comme celle de Boulogne, composée pour partie de cadres, professions libérales, ou chefs d’entreprises, cette réponse est omniprésente. Ainsi, sans négliger d’autres sujets importants (villes, écoles,), nous avons priorisé le professionnel, qui s’il réussit, fera boule de neige ; si les actifs montent, alors leurs parents et surtout leurs enfants suivront. Si des médecins, entrepreneurs, salariés, réussissent à rebondir, ils seront modélisés dans leur communauté. Cet objectif paraît ambitieux, mais nous avons déjà pu nous rendre compte, qu’il est réaliste, et c’est pourquoi nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure. Notre idée est donc de proposer un message différent de celui: « tu montes, tu fais 6 mois d’oulpan et après tu verras », ou d’autres alternatives ou seule la dimension religieuse est mise en avant. Nous travaillons sur les façons de compléter ces logiques aujourd’hui proposées, en y ajoutant un concept structuré autour des besoins professionnels. Il reste encore un gros travail pour modéliser ce puzzle dont toutes les pièces sont là, et le rendre concret donc accessible au plus grand nombre.

Quel a été le rôle de l’OSM dans ce projet ?

L’OSM et tout particulièrement Simcha felber, Oded Feuet et nathalie Gorenler, que je remercie, ont joué un rôle déterminant, pour initier et accompagner ce projet, après avoir été intrigués par notre approche, ils nous ont ensuite déroulé des tapis rouges pour faire avancer nos projets, C’est aussi la première leçon à apprendre des israéliens ; ils sont au départ durs à convaincre, mais dés lors qu’ils ont la conviction qu’une idée peut réussir, ils foncent en devenant des associés extrêmement actifs et ils la font réussir. Ainsi, après nous avoir incité au début à organiser un oulpan, et proposé diverses réunions thématiques, ils nous ont motivé et aidé à organiser ce voyage d’études. Je voudrais aussi remercier les équipes d’AMI et toutes les associations qui nous ont aussi accompagné pendant tout le séjour Comment s’est passé le voyage que vous aviez organisé ? Le matin, nous visitions les villes demandées par le groupe préalablement consulté (Ra’ananna, Modiin, Jérusalem et Tel Aviv), où nous avons été reçus par les maires, les services d’intégration, impressionnants dans leur capa-

cité à savoir adapter les informations et visites aux besoins souvent spécifiques de leurs interlocuteurs, Nous avons ainsi pu nous faire une idée concrète et moins « touristique » des avantages et faiblesses de ces villes. L’après midi, nous étions scindés en trois groupes ; Une quinzaine de salariés pour qui des contacts avaient été préétablis, et dont certains montent prochainement en Israël avec un emploi, d’autant que les révolutions internet et téléphonique de ce début de 21ème siècle, ont créé une nouveauté,; le temps d’acquérir la langue, et de rebondir dans l’économie israélienne, une moitié des olims débutent leur parcours professionnel israélien, salariés dans des entreprises françaises ou francophones, dans des activités souvent proches de ce qu’ls faisaient avant de faire leur Alyah, dans des entreprises dont plusieurs proposent des emplois à la fois qualifiés et bien payés; On s’est ainsi rendu compte qu’il y a du travail, et de réelles perspectives pour celui qui veut réussir. Une quinzaine de chefs d’entreprises, d’activités et de tailles diverses; ont visité des entreprises françaises délocalisées, certaines ayant atteint des tailles impressionnantes, pu bénéficier d’explications comparées sur le droit du travail et la


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Interview de Lionel Sidoun, à l’initiative d’une nouvelle idée d’Alyah de groupe : GARIM

fiscalité en Israël, découvrir des applications déjà opérationnelles de dématérialisation, permettant car c’est l’obsession justifiée de la majorité d’entre nous, de conserver son activité avec efficacité, tout en effectuant un nombre limité de voyages en France. L’étape suivante déjà en gestation est de créer un (ou à terme des) centre(s) d’affaires, bénéficiant d’infrastructures (téléphonie, informatique, secrétariat, conseils,) optimisant le travail à distance. Et nous avons reçu un accueil très favorable pour ces concepts, car pour les autorités israéliennes, ces futurs dirigeants vont aussi bientôt devenir les employeurs d’autres salariés qui arrivent. Les services économiques de l’ambassade de France, ont eux aussi marqué un vif intérêt à avoir en Israel et en complément des services d’informations qu’ils proposent, des entrepreneurs à la fois francophones, et capables de représenter des entreprises françaises, ou mieux encore, de permettre que plusieurs des futurs et nombreux brevets israéliens, soient industrialisés en France. Enfin, une quinzaine de médecins, ont en fonction de leurs spécialités, reçu des réponses précises sur leurs équivalences, ou compléments à effectuer, par le conseil de l’ordre, été reçu par des caisses d’assurance maladie pour comprendre le système médical israélien,

visité des centres pluridisciplinaires, et rencontré des médecins français déjà installés, avec qui des projets de créations de centre médicaux franco israéliens sont aussi en gestation, De cette quinzaine de médecins participants au voyage, s’est créée une association qui réunit déjà une cinquantaine de médecins, travaillant sur leur rebond professionnel, en essayant de modéliser le concept. Le soir, nous étions tous ensemble à des diners thématiques sur l’armée, l’éducation, la fiscalité, le sionisme, et nous avons même eu le plaisir de nous retrouver à une soirée réunissant des anciens boulonnais en Israël depuis quelques années, l’occasion d’obtenir des réponses précises, à nos questions et craintes

Enfin ce voyage a semble t’il bien plu, puisque nous sommes en train d’en organiser un nouveau similaire en mai, que nous serons contraints de limiter à 80 participants, pour que chacun puisse cette fois ci aussi, obtenir des réponses personnalisées à ses demandes, principalement pour les questions professionnelles. Au final nous sommes tous repartis avec la conviction que rien n’est simple, mais tout est possible, c’est ce qui nous donne encore plus envie d’avancer, de faire ga-

gner du temps aux gens, en essayant de leur offrir les bords du puzzle construit, à eux d’assembler ensuite les pièces à l’intérieur, Cette initiative au début locale (Boulogne), sera t-elle développée dans d’autres villes.... ? Nous allons œuvrer pour faire réussir notre projet déjà ambitieux, et pour certains, de tenter de devenir de (cette fois ci bons) explorateurs, en montant dés cet été, et en accompagnant ceux qui nous rejoindront. Maintenant pourquoi ne pas multiplier ce genre d’initiatives, car elles peuvent viser un public plus large, reste à trouver des équipes désireuses de travailler dessus au sein des communautés. Quel message voulez vous faire passer à la communauté juive de France et plus particulièrement à ceux qui sont encore fébriles pour franchir le pas ?

Israël est la terre de tout un peuple, il y a 20 ans, la chute de l’URSS amenait une Alyah massive de Russie, et si on l’analyse bien, le niveau économique d’Israël, permettait à cette Alyah russe, d’espérer trouver en Israël, et pour une majorité d’entre eux, ce fut le cas, bien plus que ce que leur proposait leur pays

d’origine ;

Certains répondront qu’une partie n’était pas juive, ou a apporté des mauvaises choses en israel ; Une génération après, on assisite à une rejudaisation de leurs descendants dont la majorité resteront juifs, A l’époque, quand on posait la question de son non-Alyah à un juif de France, il répondait : aller dans un pays en guerre ? Renoncer à mon confort matériel ? Pourquoi ? Je suis bien où je suis ; en fait seules des motivations identitaires ou religieuses (ou de tout plaquer), conduisaient à faire son Alyah. Et là nous sommes face à une révolution ; beaucoup ont du mal à le voir, ou surtout à l’admettre, mais un phénoméne est en train de se passer sous nos yeux; on passe du statut de spectateurs à celui d’acteurs de notre histoire, c’est à présent notre tour qui a commencé ; on ne part certes pas en Israël pour des raisons de sécurité, mais on ne reste certainement plus en France pour cela, et si franchir le pas n’est pas simple, on se rend compte que l’économie israélienne a rattrapé celle de la France, et va la dépasser, que ce pays permet à présent non seule-

ment de retrouver notre passé commun, notre projet commun, notre langue, notre religion, mais aussi notre terre, celle du peuple juif (celle dont auraient rêvé tant de nos ancêtres), Celle qui en plus en offre aujourd’hui pour tous les gouts y compris ceux des occidentaux, il ne reste plus grand chose de notre quotidien, que l’on ne retrouve pas en Israël ; Mais il est temps aussi que l’offre s’adapte à la demande, à toutes les demandes, il n’y en a pas qu’une universelle, adaptée à tous (et cela même si le mot « unis-vers-El » le laisse à espérer), mais chaque juif, quelles que soient ses convictions et aspirations, doit pouvoir les retrouver en Israel, d’autant qu’elles existent déjà. Terminons par nos enfants ; leur devenir y est déjà meilleur, et au sortir de leurs études, il n’y aura même plus de comparaison, On vit une époque fascinante, pour ne pas dire grisante, même si « tous ne sont pas sortis d’Egypte »; Ce qui me pousse à conclure par cette citation de Levinas, qui disait qu’un juif est celui dont le petit fils est juif... Lionel Sidoun


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La maltraitance des enfants

Plus d’un Français sur dix déclare en avoir été victime et, quand ils sont témoins, ils ne savent pas comment agir. L’association l’Enfant bleu, qui a publié ses résultats cette semaine, veut briser le tabou. 14 % en ont souffert. « Plus d’un Français sur 10 déclare ainsi avoir été victime de maltraitances de la part d’un adulte au cours de son enfance.» Le constat fait d’autant plus froid dans le dos que la plu-

part n’ont jamais pu se délivrer de ce terrible secret : ainsi, parmi ces Français qui disent avoir été « victimes » de maltraitances, physiques, sexuelles et psychologiques. 60 % n’en ont parlé à personne. « Nous-mêmes, nous avons été effarés par ce chiffre, s’inquiète Michel Martzloff, secrétaire général de l’Enfant bleu. C’est dire combien il est urgent de briser le tabou, combien il est aussi urgent d’améliorer le repérage des enfants concernés car,

plus tôt on détecte la maltraitance, plus l’enfant a des chances de s’en sortir », poursuit-il. Pour 88 %, tous les milieux sont concernés. Les Français, euxmêmes, appellent à la mobilisation, face à un phénomène qu’ils qualifient d’« ignoble », d’« inadmissible ». Pour 61 % d’entre eux, lutter contre la maltraitance des enfants est ainsi une cause « hautement prioritaire », avant même le combat contre les violences faites

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aux femmes et les discriminations. C’est qu’ils sont bien conscients qu’aucun milieu n’est épargné : 88 % estiment ainsi que la maltraitance touche pratiquement «tous les milieux sociaux ». D’ailleurs, ils sont visiblement nombreux à s’être déjà posé des questions à propos d’un enfant qu’ils côtoyaient.45 % soupçonnent un cas dans leur entourage. Qu’il s’agisse de la famille, des voisins, d’amis, c’est là l’autre chiffre choc de cette enquête. Mais que faire et comment ? «Lorsqu’il s’agit d’alerter, ils sont perdus», relève Michel Martzloff. Peur de se tromper, de faire du tort à la famille en cause : 39 % ont alors le réflexe premier -et désastreux -- de s’adresser aux adultes qui s’occupent de l’enfant, autrement dit à l’agresseur présumé... Seulement 12 % préviennent les services sociaux, 5 % la police et 1 %... le 119. « Aucun interlocuteur de confiance ne se dégage. Du coup, on tergiverse, on laisse filer. Désastreux pour les enfants », s’alarme Michel Martzloff. Mais la situation des enfants dans le monde est parfois très préoccupante voir désespérée. Ils sont esclaves pour des travaux forcés

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comme par exemple au Pakistan, Afghanistan, ou l’Inde, au encore certains pays d’Afrique sans compter que depuis quelques années, les enfants sont embrigadés très jeune dans le Djihad en Iraq en Syrie, au Mali voir même à Gaza. - En France chaque année, grâce à leur Numéro Vert de signalement et d’accompagnement L’Enfant Bleu par le 119 et l’association Enfance et Partage 0800 05 1234 -, viennent en aide à plus de 2000 enfants maltraités et apportent, dans leur siège parisien comme dans leurs comités départementaux, une réponse pragmatique et adaptée aux besoins des jeunes victimes et de leur entourage : conseils juridiques, transmission d’informations préoccupantes aux cellules dédiées, accompagnement tout au long d’un procès, constitution de partie civile, administrateur ad hoc, suivi psychologique, prévention et information sur la maltraitance et les droits de l’enfant. YLellouche


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Des contrebandiers tunisiens sous-traitants des milices libyennes

so-libyennes par les contrebandiers. Selon le chercheur et anthropologue Rafaâ Tabib du CNRS de Tours et membre de l’Observatoire des Transformations dans le Monde Arabe, en marge d’un séminaire sur «la situation sécuritaire en Libye et son impact sur la Tunisie», des contrebandiers tunisiens sont devenus des sous-traitants des milices libyennes.

«Nous avons pris toutes nos précautions, depuis trois semaines, nous avons renforcé notre présence sur les frontières tuniso-libyennes» avait déclaré, le 28 février, le chef du gouvernement Habib Essid lors de sa visite au sud de la Tunisie. Néanmoins, la semaine dernière, 100 camions en provenance de Libye ont traversé de force, dans la soirée du lundi 23 février 2015, le poste frontalier de Ras Jedir, d’après le directeur du bureau exécutif du syndicat des agents de la douane, Mohamed Ghodhbeni. Ils ont refusé la fouille et le paiement

des droits de douane. Des agents ont même été agressés. Selon Alaya Allani, historien et chercheur tunisien en islamisme au Maghreb à l’université Manouba de Tunis, il s’agit plutôt de 37 estafettes, un chiffre qu’il a eu de sources sécuritaires. Samedi 28 février 2015, l’unité de la garde et des inspections douanières à Gafsa a intercepté un camion au niveau de la route reliant les villes de Gafsa et Gtar qui transportait deux millions de cartouches utilisées par les fusils de chasse. Ces dangereux incidents présageraient un contrôle des frontières tuni-

Toujours en Libye l’activiste libyenne Intissar Hassairi a été retrouvée morte, mardi 24 février, selon SkyNews arabia et le journal libyen Al-Wassat, qui rapportent l’information. Les corps de la jeune femme et de sa tante ont été retrouvés à l’aube de ce mardi 24 dans le coffre de sa voiture dans la capitale Tripoli. Selon SkyNews arabia, le corps d’Intissar Hassairi a été retrouvé criblé de balles dans le coffre de sa voiture. Intissar Hassairi est membre fondateur du mouvement démocratique «Tanouir».. . Yves PEREZ

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Jeb Bush: « la politique d’Obama sur l’Iran est inexplicable ! »

L’ancien gouverneur républicain de Floride et candidat aux présidentielles, Jeb Bush, a déclaré dans une interview avec Israël Hayom que l’approche de l’administration Obama dans les négociations nucléaires en cours avec l’Iran est « inexplicable. » « C’est inexplicable à mes yeux, » a déclaré Bush. « L’administration a commencé avec un objectif clair de ne pas permettre aux Iraniens de posséder des armes nucléaires et maintenant nous abaisse ce seuil au point où l’objectif est de réglementer leur création. Je pense que c’est très dangereux, cela crée de l’instabilité dans la région, c’est une menace existentielle pour Israël, et compte tenu des capacités balistiques que l’Iran développe, cela crée un risque important pour

le reste du monde. » « Rien dans ces négociations porte sur les guerres par procuration que l’Iran mène… L’influence iranienne est importante dans au moins 4 capitales au monde en dehors de Téhéran » a t-il ajouté. « Avec une arme nucléaire, leurs efforts pour déstabiliser la région seraient encore plus grands. » Bush dit que l’administration Obama « fait une erreur de dénigrer » le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avant son discours au Congrès. La conseillère en sécurité nationale, Susan Rice, a qualifié le discours de « destructeur » pour les liens entre les Etats-Unis et l’Etat Juif. Par Cyril Berthier


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Serge Klarsfeld : Le combat d’une vie Haïm Vidal Sephiha : Ma Vie pour judéo-espagnol

C’est un livre dans lequel l’auteur relate sa survie dans la France occupée de 1943 et son infatigable combat pour la recherche des nazis dans le monde. L’auteur avait huit ans lorsque Alois Bruner et son commando autrichiens débarquent à Nice pour mener les rafles les plus brutales d’Europe occidentale.

Les agents de la gestapo arrivent dans l’immeuble qu’il habite avec ses parents et commencent par embarquer une des familles juive voisines parmi laquelle se trouve un camarade de jeu qui vivait pourtant sous un faux nom…Le placard à double fond des Klarsveld dans lequel le père de Serge prend le soins d’installer son épouse et ses deux enfants, est mitoyen de la famille juive qu’on vient de découvrir. Le père accueille les allemands qui entament une fouille en règle de l’appartement ; l’un deux ouvre même le placard, rabat les vêtements qui se trouvent sur la tringle , mais ne touche pas le mur du fond qui est, en réalité , une mince cloison de bois….grâce à laquelle Serge, sa mère et sa sœur auront la vie sauve, contrairement au père qui prit le chemin de Drancy puis déporté à Auschwitz le 30 octobre 1943 dans le convoi 61. Malmené par un kapo au camp, il eu la force de répliquer en l’assommant, ce qui lui coûta la vie. Pour la première fois de sa vie en 1965, Serge s’est rendu à Auschwitz-Birkenau, là où son père est mort. Là ou dit-il, j’aurais

du mourir, moi aussi, s’il ne nous avait pas sauvé la vie au sacrifice de la sienne.

C’était l’hiver, il faisait terriblement froid, j’étais seul. Moi, écritil, le survivant, je me suis fait deux promesses : Celle de défendre l’Etat d’Israël et celle de défendre la mémoire des Juifs qui ont péri durant la Shoah. La seconde partie de l’ouvrage est consacré à sa rencontre avec Beate à Paris - Porte de Saint Cloud et leur combat incessant auprès des Fils et Filles de Déportés Juifs de France, pour la découverte des Nazis en Europe et dans le monde. Ce livre très intéressant nous fait découvrir un homme est une femme qui furent les principaux acteurs de la mémoire du génocide perpétré en France sous l’Occupation. Yvan Lellouche

Lundi 20 avril 2015 19h30 Rencontre Haïm Vidal Sephiha au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme À l’occasion de la parution de son ouvrage Ma vie pour le judéo-espagnol. La langue de ma mère (éditions le bord de l’eau, 2015) En présence de l’auteur, avec la participation de Dominique Vidal, fils de Haim Vidal Sephiha, journaliste au Monde diplomatique, Claude Hagège, professeur au Collège de France Rencontre modérée par Antoine Spire, journaliste, universitaire, éditeur de l’ouvrage Ma vie pour le judéo-espagnol. La langue de ma mère.

Haïm Vidal Sephiha fut un pionnier dans le combat pour ressusciter le judéo-espagnol. C’est la mort de sa mère qui le pousse, cinq ans après son retour d’Auschwitz, à changer de vie : le chimiste va devenir linguiste pour faire revivre la langue et la culture de son enfance bruxelloise. Se consacrant totalement à ses nouvelles études, il soutiendra deux thèses successives avant d’obtenir la première chaire universitaire de judéo-espagnol en 1984 à la Sorbonne nouvelle (Inalco). Entre-temps, il assure la renaissance de cette langue en animant des ateliers et en créant les associations Vidas Largas et « Judéo-espagnol à Auschwitz ». C’est toute une vie à la recherche de « la langue de sa mère » qu’il raconte dans cet ouvrage. Son existence défile dans un dialogue affectueux avec son fils qui nous fait redécouvrir son histoire familiale, sa déportation et ses engagements en faveur du judéo-espagnol. YLellouche



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Parachat Ki Tissa : L’impact de la Tsédaka

Le premier verset de cette paracha nous apprend : «Lorsque tu feras le dénombrement des enfants d’Israël, chacun d’eux devra payer à l’Eternel le «rachat» de sa personne…ainsi il n’y aura pas de peste, parmi eux, lors de leur comptage» . Un commentaire de Rachi nous enseigne : «Lorsque les personnes sont comptés, le mauvais œil a de l’emprise !». Il apparait ainsi que le principal objectif de la collecte des demi-Chekel n’était pas de remplir les caisses..

Le sens véritable de cette collecte avait pour but d’inciter les enfants d’Israël à faire la Mitsva de la Tsedaka, dont la principale vertu disent le Sages, était de repousser les forces du mal… comme dit la fin du verset : «Et il n’y aura pas de peste parmi eux ». Par conséquent en offrant le « Mahatsit Achekel », chacun d’eux repoussait les effets négatifs du dénombrement, comme l’écrit Salomon dans les Proverbes : «La Richesse ne sert à rien au jour de la colère, mais la charité sauve de la mort!». Le Talmud relate un récit à propos de Rabbi Yohanan Ben Zakai, qui rêva au lendemain

de Roch Hachana d’un décret du ciel contre ses neveux, et qui disait qu’ils allaient perdre 700 dinars au cours de l’année. Rabbi Yohanan garda le secret et incita ses neveux à distribuer cette même somme à des pauvres. Cependant en dépit de l’insistance du Rabbi, ses neveux ne distribuèrent que 683 dinars.. .quelques jours plus tard ils reçurent par hasard, un avis d’imposition du gouverneur de 17 dinars !. Rabbi Yohanan les tranquillisa : «On ne vous demandera pas plus !». Il leur fit part de son rêve et leur expliqua les raisons pour lesquelles il les incita à donner cette somme globale précisément pour la Tsédaka. Ils lui dirent : Pourquoi dans ces conditions n’as-tu pas dit d’emblée au lendemain de Roch hachana de nous acquitter de cette somme? Parce que je souhaitais que vous donniez uniquement cet argent pour le respect de la Mitzva de la Tsedaka dit Rabbi Yohanan. Cependant le Talmud nous enseigne que celui qui dit : «Cette pièce de monnaie est pour la Tsedaka, afin que mon enfant vive!» ou encore «Pour que je mérite le Monde Futur» Est un Tsadik complet!. De même, si une personne donne la Tsedaka pour

«des raisons strictement personnelles» celle-ci ne perd pas la récompense qui est liée à la mitsva. Le donateur n’est pas considéré comme «un serviteur qui sert son Maître pour recevoir un salaire» mais plutôt comme celui qui utilise la récompense uniquement comme motivation. Un commentaire du Tour dit : «Qu’une personne ne s’appauvrira jamais pour avoir donné de la Tsédaka» de même : «Qu’il ne subira aucun tort pour s’être consacré à ce commandement!». Par ailleurs il est mentionné dans le Choulhane Aroukh Oré Déa : «Ceux qui auront pitié des pauvres susciteront à leur égard la «Rahmanout-La miséricorde de l’Eternel». Chacun doit se convaincre de l’idée que, de même qu’il s’adresse constamment au Créateur pour réclamer Santé, Bonheur et Prospérité…et souhaite qu’il l’entende, de même nous devrions prêter attention aux demandes des pauvres!. Notre Maitre rebbi Fraji Uzan zal disait que celui qui donne au pauvre, le réconcilie avec D-ieu!. Le Roi Salomon insiste sur la vertu de la Tsedaka qui sauve de la mort! Et il écrit en substance : «Sur le chemin de la Tsedaka se trouve la Vie

et son sentier aboutit à l’immoralité!». Le Gaon de Vilna explique : « Que même, si l’homme décide de choisir une conduite contraire aux principes de la Thora, mais consacre néanmoins une partie de son temps à la MItsva de la Tsedaka, il méritera la Vie Eternelle!». Cette paracha relate également un événement tragique majeur, le péché du veau d’or qui aura de très lourdes conséquences tout au long de l’histoire du peuple d’Israël à tel point que D-ieu dit à Moise : «Laisse que ma colère s’enflammer contre eux et que je les anéantisse». A propos de cet épisode, le Rav Emmanuel Chouchena zatsal explique le verset : «Aron vit (le veau d’or) et il érigea devant lui un autel en proclamant : A demain une solennité pour l’Eternel !». Le peuple ordonna à Aron de lui fabriquer une idole de métal et celui-ci voulu «trainer en longueur» en quelque sorte, en demandant aux hommes d’apporter les bijoux de leurs épouses..Supposant que celles-ci refuseraient. Mais Aron opta pour la confection de ce veau d’or pour sauver Israël ; sachant que si un roi et un prêtre étaient assassinés le même jour D-ieu détruirait le monde entier, d’autant que le peuple révolté, avait déjà assassiné Hour, de la tribu royal de Yéouda, qui s’était déjà opposé à la fabrication de

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l’idole. Par conséquent, si Aron à son tour refusait de s’exécuter, face à ce peuple rebelle, il aurait risqué la destruction du monde. De nos jours disent les Sages, le «Veau d’or» peut avoir différents aspects comme par exemple : La soif d’argent, du plaisir ou même d’honneur qui entraine l’homme vers l’irréparable. Notre maître le rav Emmanuel Chouchena zatsal de mémoire bénie disait : Ce sont souvent ces nouveaux «veaux d’or» qui détournent l’homme juif de sa vocation première, celle de transmettre le véritable message de la Thora qui est trop souvent dénaturé et utilisé à des fins que l’on pourrait qualifier aujourd’hui, de «Bisness thora». .. Yvan Lellouche


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Pourim : Les miracles «masqués» de la providence

Le Livre d’Esther raconte des événements qui s’étaient déroulés sur neuf ans, de la troisième année à la douzième année du règne d’Assuérus (Hachveroch) . Nous-mêmes, et très probablement de plus grands que nous, n’aurions jamais été capables de discerner que ces événements forment un tout. Seul Mardochée, grâce à son niveau de prophétie (car tous les niveaux ne sont pas équivalents) a pu en déceler l’unité sous-jacente. Comme l’explique le Midrach Meguilat Esther, Mordekhai avait interdit aux juifs de prendre part au banquet royal d’Assuérus, mentionné au début de la Méguila. Comme il est dit : «Et lorsque ces jours furent achevés, il (Mordekhai) leur dit : «N’y allez pas…afin que le Satan n’ait pas une occasion de vous accuser» ; mais ils ne l’écoutèrent point, poursuit le texte. Il est évident que beaucoup de Juifs objectèrent qu’il s’agissait là d’une question de «vie ou de mort» car un roi aussi imprévisible qu’Assuérus aurait été bien capable de décréter contre eux un massacre si jamais il s‘était aperçu que les juifs avaient «boycotté» les festivités de la troisième année de son accession au trône. Par conséquent, devant ce risque majeur, ils refusèrent d’obéir à l’ordre de Mardochée, et se joignirent au banquet des festivités royales. Apparemment, rien de bien fâcheux ne s’ensuivit. Neufs années plus tard (la douzième du règne d’Assuèrus), à l’époque où Amane fut élevé au rang des plus hautes personnalités de l’Etat, il ordonna que tous les habitants du royaume se prosternent devant lui. Les Sages du Talmud précisent que cela ne comportait en réalité aucun problème réel d’idolâtrie, sinon une vague allusion. Pourtant, Mardochée était bien décidé à ne pas se plier à l’exigence

d’Amane.

La plupart des Juifs s’indignèrent d’une telle désobéissance car là aussi il mettait en danger la vie de tout un peuple au nom d’un excès de piété, comme le rapporte la Hagadat d’Esther : « Les Juifs dirent à Mardochée : «Sache que tu vas nous faire tomber sous l’épée de ce méchant Amane. Il leur objecta : «Et alors ? Est-ce que vais-je me prosterner devant une idole? Et il refusa de les écouter». Après cet épisode, les événements sont venus confirmer les pires craintes des opposants de Mardochée. Amane publia un décret ordonnant l’anéantissement de tous les juifs y compris les enfants. Qu’aurions-nous dit si nous y avions été à ce festin? Quelle fut la « cause » du décret? La coupable « légèreté » de Mardochée sur un sujet touchant à la sécurité du peuple juif, ou bien la « légèreté » que certains avaient manifesté neuf années auparavant, en participant au banquet royal, car ils estimaient, à cette époque, que la survie de la communauté était en jeu ?. Nous aurions certainement décidé que la conduite de Mardochée avait provoqué la colère d’Amane et son décret néfaste à l’égard des Juifs. Comment peut-on nier ce que nous voyons de nos propres yeux? Et pourtant, la vérité est ailleurs. Ce qui paraissait l’évidence n’était qu’une illusion créée par le «Mauvais penchant» Le Yetser Ara (qui nous colle); la véritable cause était la faute commise neuf ans auparavant. Il se peut même que la décision de Mardoché de provoquer l’affrontement, de mettre sa vie en danger, a été prise au regard des exigences de la situation : il s’agissait donc de faire prendre conscience au peuple juif tout entier, de la gravité du moindre contact avec l’idolâtrie. Ainsi se trouverait réparée l’erreur commise en participant

au banquet, où du vin fabriqué par des non-juifs avait été servi et consommé par la communauté, cette prohibition étant liée à l’interdiction de l’idolâtrie. De plus, le Talmud suggère que le décret du massacre planifié avait sa source dans le fait qu’ils s’étaient prosternés devant l’idole au temps du roi Nabuchodonosor, même si c’était un geste de pure forme. Ainsi en refusant de se prosterner même dans un cas autorisé par les Sages, Mardochée les protégeait «spirituellement» en quelque sorte en rétablissant ainsi l’équilibre. Mais assurément le Yetser Ara ne l’entendait pas de cette oreille. Il leur asséna un argument de taille, si bien que leurs propres yeux les égarèrent. C’est ainsi que du Ciel, l’attribut de justice eut gain de cause et que finalement le décret fut promulgué. Aussitôt, prient de panique, ils revinrent de leur erreur et reconnurent la vérité. Les juifs auraient pu s’obstiner et vouloir tirer vengeance de Mardochée comme «traitre» à son peuple. Au lieu de cela, ils le suivirent et répondirent tous en cœur à son appel de Téchouva-repentir. De surcroit, Esther, qu’ils savaient proche de Mardochée, manifestait au même moment sa très «grande» sympathie à Amane (le méchant), l’ennemi juré de son peuple, en l’invitant à deux reprises à un banquet VIP..

Raison de plus pour se détourner de Mardochée! Mais bien au contraire, dans un élan de repentir sincère et total, ils refusérent de suivre les conseils du Yetser Ara et firent cause commune avec Mardochée par le jeûne, la prière et le repentir de la faute initiale qu’ils avaient commise en croyant au «témoignage de leur sens». C’est alors que le miracle de Pourim se produisit et ils furent tous sauvés. Quelle est l’origine des malheurs qui frappent Israël : Les «erreurs» d’appréciations des Maîtres de la Thora à chaque génération, ou

alors notre promptitude à nous laisser berner par les séductions du Yetser Ara et les prétendues «évidences» qu’il affiche pour nous faire perdre la confiance en nos Sages? Si le désastre se produit (Haz vechalom), si la destruction s’étend, cela prouve que nous n’avons pas su nous remettre en cause et que, de plus, nous refusons le message de nos Maîtres!. Rachi explique dans le Talmud Yoma que la profanation résulte du fait même de la disparition des Justes et de l’exil d’Israël, car tout le monde dit : «Qu’ont il gagné à êtres jutes?. C’est la réaction de tous ceux qui s’écartent de la vérité. Ils aiment prouver par le «témoignage de leurs sens» que les Tsadikim périssent, malgré leur droiture. La génération de Mardochée et Esther aurait pu elle aussi croire à l’évidence, que c’était effectivement cet excès de «zèle religieux» qui avait provoqué la menace - mais eux par contre ont choisi la Téchouva, le repentir. Les Nations aiment souvent objecter que bien que le peuple Juif se prétend «Le peuple de D-ieu» il n’empêche qu’il et exilé. Le peuple d’Israël réagit autrement. Sa voie est de revenir vers D-ieu, d’admettre la Vérité et d’abandonner les illusions «d’évidences» proposées par le Yetser Ara pour en venir à renier ses Maîtres. Le refus d’effacement vis-à-vis des Vrais Sages est la source de toute déviation et le début de toute destruction. Et tous nos mérites rassemblés ne sont rien comparés à ce vecteur essentiel de tout progrès spirituel – La Confiance en nos Sages.

Les «Faits» comportent en général une grande part d’interprétation, et là encore notre jugement et susceptible de nous égarer. Lorsqu’on en arrive à la question de «causes» historique et des liens apparents entre les événements, l’élément d’interprétation subjec-

tive tient une place considérable. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il s‘agit de situation affectant le destin du peuple juif. Notre a priori «matérialiste» tend à nous faire croire que le facteur politique, économique, militaire ou mêmes les poussées d’antisémitisme, sont les causes essentielles de n’importe quelle situation donnée. Les prophètes et les Sages de la Thora nous montrent qu’ils ne sont que les moyens par l’intermédiaire desquels les causes véritables- qui sont spirituelles- produisent leurs effets. Si la situation spirituelle change, une modification plus ou moins abrupte peut se produire dans la situation matérielle. Les commentateurs politiques ou les historiens ne seront jamais en peine d’interpréter ce changement comme étant le «résultat naturel» de facteurs matériels ou humains déjà présents dans la situation, et l’explication paraitra plus ou moins plausible. Elle convaincra tout le monde, sauf ceux qui ont pris l’habitude de déceler les courants spirituels sous-jacents dans l’histoire du peuple juif et les interventions de la main Divine. Enfin, à propos de Pourim, notre Mon Maître Rebbi Fraji Uzan zatsal avait cette réflexion : «il aurait fallu que nous parlions durant toute l’année du miracle de Pourim, car nous ne pouvons réaliser le nombre des interventions divine au quotidien». Et lorsque parfois, les événements se précipitaient dans le monde, notre Mon Maître disait : «Achêm ne veut plus attendre pour libérer son peuple de la ghalout (exil)». Cela est encore plus vrai aujourd’hui ! Pourim Saméah Yvan Lellouche


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Tensions Israël-USA car la France aurait transféré en Chine une technologie de défense

Egypte: un soldat tué dans l’effondrement d’un tunnel avec Gaza bande de Gaza, a entrepris en octobre d’établir une zone tampon le long de sa frontière avec l’enclave palestinienne, expulsant des habitants et détruisant des tunnels creusés sous la frontière.

Un soldat égyptien a été tué et un autre blessé vendredi dans l’effondrement d’un tunnel reliant la bande de Gaza à l’Egypte survenu lors d’une opération de l’armée pour le détruire, ont rapporté des sources de sécurité. L’Egypte, dont les autorités sont hostiles au mouvement islamiste Hamas qui contrôle de facto la

L’accident s’est déroulé vendredi alors que l’armée «faisait exploser un tunnel dans la ville de Rafah» frontalière de la bande de Gaza, selon des sources de sécurité. Plus de 1.600 tunnels creusés pour contourner le blocus israélien imposé à la bande de Gaza depuis 2006, et utilisés notamment pour la contrebande de combustible, de vivres et d’argent, ont été détruits depuis la destitution par l’armée

du président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, selon les autorités égyptiennes. L’Egypte soupçonne des activistes palestiniens de prêter main forte aux groupes armés égyptiens qui lancent régulièrement dans le Sinaï (est) des attaques meurtrières contre les forces de sécurité depuis le début de la répression des partisans de M. Morsi après sa destitution. Pour elle, les tunnels avec Gaza servent notamment à faire passer des armes. L’effondrement d’un autre tunnel avait déjà coûté la vie à trois soldats égyptiens dans des circonstances similaires en octobre.

Un Gazaoui tué dans l’explosion d’un engin non identifié

Un Palestinien a été tué et un autre grièvement blessé samedi dans une explosion aux conditions encore non élucidées dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué le ministère de la Santé. «Naji Khaled Abou Sabla, 21 ans, est mort, et son frère Akram, 18

ans, a été grièvement blessé au visage et au ventre dans l’explosion d’un corps non identifié dans la région de l’aéroport, à l’est de Rafah», selon un communiqué du porte-parole du ministère, Achraf al-Qodra. Des sources au sein des services

de sécurité locaux ont affirmé à l’AFP que la police dépêchée sur place pour enquêter «soupçonnait un engin laissé par les Israéliens dans cette zone où ils font régulièrement des incursions».

Selon la presse spécialisée du secteur de la défense en Israël, la raison de la mise à l’écart fin décembre dernier de Meir Shalit, l’ex- patron de Israel Defense Export Control Agency (DECA), l’organisme de contrôle des transferts de technologies sensibles israélien, est lié au fait qu’il a, selon une commission israélo-américaine, donné son feu vert à l’exportation vers la France d’un sous-système militaire ultra-sensible destiné aux Chinois. Le nom de la firme israélienne impliquée dans le transfert de technologie : “Ricor Cryogenic & Vacuum Systems”. La firme emploi 170 employés. Elle est basée dans le kibbutz Ein Harod. Ricor Cryogenic est spécialisée dans les refroidisseurs cryogéniques – cryorefroidisseurs – réfrigérateurs miniatures conçus pour atteindre des températures très basses. Le site français Intelligence on line ne cite pas le nom de la firme de l’Hexagone :“Selon nos informations, la PME israélienne Ricor Cryogenic & Vacuum Systems réfléchirait à s’établir très discrètement à Hongkong.” LE SAVIEZ-VOUS ? Selon (1) : «D’après la CIA l’état d’Israël est devenu la source principale de technologie du gouvernement chinois. L’appui donné par Jérusalem pour développer l’appareil industriel militaire de la Chine a été considérable, surtout pour la

production de chars de deuxième génération, pour la réalisation de missiles air-air et d’avions de chasse. La nouvelle qu’Israël aurait vendu à la Chine la technologie des systèmes antimissiles Patriot a fait beaucoup de bruit aux États-Unis. En effet ses composantes sont considérées comme des éléments essentiels pour l’élaboration des missiles balistique M-9 et M-11, qui pourraient être transformés en systèmes de défense anti-missiles. Cette éventuelle collaboration augmenterait, par conséquent, la capacité défensive israélienne aussi : pour l’améliorer Israël serait en train de céder les composantes du missile de croisière STAR et Arrow. Un autre cas-symbole, qui a créé une discussion enflammée avec le gouvernement de Washington, concerne la réalisation du missile air-sol Popeye, produit par la Rafael. D’après les ingénieurs de la Lockheed-Martin, il serait composé à 99% d’éléments américains : donc il est pratiquement identique au missile Have-Nap de la maison américaine. Si, en effet, le pourcentage de la technologie militaire américaine contenue dans les systèmes vendus par Israël est si élevé, le phénomène de la diffusion de know-how occidental est assez préoccupant». Source: (1) http://www.irenees. net/



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Madonna : «la montée du FN me terrifie». Stromae et Madonna sur scène ?

Avant de poser le pied en Europe pour promouvoir Rebel Heart, son 13e album studio, Madonna a enregistré aux États-Unis une interview réalisée par Géraldine Woessner et diffusée ce vendredi 27 février sur Europe 1. La star évoque sa collaboration avec Alicia Keys (qui joue du piano sur le single Living for Love), mais aussi et surtout le climat politique français et la montée du Front national qui la terrifie. En 2012, Madonna parcourt le monde avec son MDNA Tour. Dans le spectacle, une vidéo montre le visage de Marine Le Pen barré d’une croix gammée sur le front.

8 000 bagages en souffrance à Roissy. Les vols vers Israël très peu touchés

bagages en correspondance transitant par ces terminaux», a annoncé ADP vendredi après-midi. Ainsi, “des vols sont partis sans que tous les bagages des passagers enregistrés sur ces vols soient embarqués en soute”, précise encore le communiqué. Une “solution technique qui a permis une reprise partielle du traitement des bagages” a été mise en place à partir de 9 heures, et à 13 heures, “tous les équipements des tri-bagages de ces deux terminaux étaient à nouveau pleinement en fonction”.

Une panne informatique à l’aéroport de Paris-Charles-deGaulle a affecté vendredi matin entre 8 000 et 10 000 bagages, qui n’ont pas suivi leurs propriétaires dans l’avion, a indiqué Aéroports de Paris (ADP) vendredi. Les vols vers Israël partent du Terminal 2D qui n’a pas été toché par la panne. seuls

les voyageurs en transit ont été touchés. Selon Le Point : «»Ce matin, entre 5 heures et 13 heures, une panne informatique de notre trieur-bagages a affecté le traitement des bagages au départ des terminaux 2E et 2F de Paris-Charles de Gaulle, ainsi qu’une partie des

Il revient désormais aux compagnies aériennes d’acheminer à l’adresse communiquée par chaque passager les bagages, qui ont été stockés. Air France, compagnie la plus touchée avec environ 8 000 bagages en souffrance, et qui a renforcé ses équipes pour faire face à la situation, a précisé que “compte tenu de l’ampleur de la panne et du nombre de bagages concernés, le retour à la normale pourrait prendre plusieurs jours”.

Scandale retentissant. Deux ans plus tard, la star revient sur cet épisode et le climat ambiant : «Lorsque j’ai pris la parole, lors de mes derniers concerts, notamment ici à Paris, à l’Olympia [juillet 2012, NDLR], je parlais spécifiquement de la montée du parti fasciste. À l’époque, je recevais beaucoup de critiques, mais aussi des menaces de la part de Marine Le Pen et de son parti… Mais… comment dire… je faisais seulement un constat… j’observais que la France était le pays qui avait le premier accepté les gens de couleur, qui avait accueilli des

artistes comme Joséphine Baker, Charlie Parker, des écrivains, des peintres… Bref, je rappelais que la France avait été une terre d’asile pour tous ces gens-là, que la France avait encouragé la liberté, sous toutes ses formes, au cinéma, dans les arts en général. Et que, malheureusement, cet esprit avait complètement disparu.» Et le constat de Madonna est amer : “J’ai dit cela il y a deux ans, mais c’est valable encore aujourd’hui, pour cette époque folle que nous traversons et qui me fait penser à l’Allemagne nazie. Tous ces gens, ce niveau d’intolérance, c’est effrayant, et cela ne concerne pas que la France, c’est vrai pour l’Europe toute entière, mais particulièrement en France ! L’antisémitisme, cette vieille rengaine aryenne, cette façon d’être, de penser, d’agir dans un climat de peur extrême… Tout cela me terrifie.” Malgré tout, Madonna annonce qu’elle sera en France cet été. Vacances ou tournée ? On ne sait pas encore. Elle glisse cependant à nos confrères d’Europe 1 qu’elle en profitera peut-être pour collaborer, enfin, avec Stromae. Source: http://www.purepeople. com/

Hommage à Matou Mimouni zal

Il est parti trop tôt le chantre des soirées estivales sur les plages de la goulette. Nous l’avions tous retrouvés avec joie et émotions lors de nos retrouvailles goulettoises en 2014. Matou a accompagné toute une jeunesse avec sa guitare, ses chansons, son humour et sa bonne humeur. Nous présentons à toute sa famille à ses frères Lucien, Maxime, Roland, à Valérie sa sœur, toutes nos sincères condoléances. YLellouche



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Une majorité de Français estiment que l’antisémitisme et l’islamophobie progressent en France

Une majorité de Français estiment que l’antisémitisme et l’islamophobie progressent en France, selon un sondage Odoxa pour iTELE et le Parisien/ Aujourd’hui en France publié samedi. A la question «avez-vous l’impression que depuis ces dernières années l’antisémitisme progresse», 68% des personnes interrogées répondent affirmativement. Elles sont plus nombreuses, 71%, à avoir «l’impression que depuis ces dernières années l’islamophobie progresse».

GW Goldnadel : antisémitisme et islamophobie ne sont pas comparables

Et le journal d’expliquer «que +phobie+ signifie +peur+, donc littéralement +peur de l’islam+, alors qu’+antisémitisme+ signifie +hostilité envers les juifs+». Les sympathisants de gauche se montrent davantage sensibles à ce climat (84 %, contre 75 % à droite, jugent que l’islamophobie se développe et 75 %, contre 66 %, que l’antisémitisme progresse). «Les Français» en revanche «sont partagés sur le rôle de l’Etat dans l’organisation de l’islam», souligne le quotidien. A la question «l’Etat doit-il prendre des mesures pour réformer l’islam de France ou pensez-vous plutôt que c’est aux musulmans de décider eux-mêmes de l’organisation de leur culte, comme le font les autres réligions ?» 51% des personnes interrogées se disent favorables à la première solution, 48% préfèrent la seconde. Sondage réalisé par internet les 26 et 27 février, sur un échantillon de 1.003 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Le président du CRIF a déclaré que «juifs et musulmans étaient ensemble victimes du racisme» lors de sa «réconciliation » avec le recteur de la Grande Mosquée de Paris à l’Elysée la semaine dernière. Gilles-William Goldnadel dénonce une dangereuse contrevérité. C’était sûr. Promis, craché. Rien ne serait plus jamais comme avant. Le 12 janvier au matin, les nuées pestilentielles de la haine, de l’intolérance, et du terrorisme intellectuel seraient emportées par un ouragan nommé Charlie. Certains, très peu nombreux, demeuraient fort sceptiques. Contre le vent qui soufflait, ils prophétisaient sans plaisir qu’il était douteux qu’un happening satisfait, un festival du consensus mou allant jusqu’à refuser de détester la haine et encore moins de la nommer, une escroquerie émotionnelle aux sentiments, ne fassent autre chose que bien rire les méchants. Ces mauvais prophètes maudissaient le roi et plus encore ses puissants opposants de

ne pas avoir saisi l’occasion du malheur pour se libérer des fers que la religion de la préférence pour l’Autre avait posés sur les sujets de France. La semaine dernière, dans ces mêmes colonnes, je disais que le seul scandale provoqué par les évidences affligeantes prononcées par le représentant censé représenter les juifs français résidait précisément dans le fait qu’elles aient pu faire scandale. Mais un autre habite dans le fait que les déclarations du même, le lendemain, n’aient déclenché, au rebours, aucun commentaire. Le président du CRIF s’est en effet rendu à l’Élysée, comme d’autres à Canossa, pour se réconcilier, sous égide présidentielle, avec le très estimable président Boubakeur qui avait cru devoir se sentir insulté par le lieu commun, la banalité, l’observation ingrate de l’identité religieuse des assassins de juifs. Bref, en la circonstance, c’étaient les musulmans qui faisaient figure d’offensés.

On revoyait ainsi se dérouler au même endroit, la même scène qui avait été jouée au lendemain du massacre de Toulouse, et où les acteurs de l’époque avaient lourdement insisté sur le «pas d’amalgame!». Quelques jours après, le grand rabbin de France avait regretté , mais un peu tard, la centralité de cette thématique qui masquait la réalité des responsabilités respectives. Cette fois-ci, le président du Crif s’est senti obligé de déclarer publiquement que «juifs et musulmans étaient ensemble victimes du racisme»… Je comprends bien, et je la souhaite autant qu’un autre, la nécessité de bonnes relations entre les enfants d’Israël et ceux d’Ismaël. Mais pas au prix d’un mensonge au moins par omission pour se faire pardonner une dure vérité.

Il n’existe aucune équivalence actuelle entre la souffrance juive et la souffrance musulmane. Les renvoyer dos à dos est une offense dangereuse à la cruelle vérité. Que le représentant du CRIF m’oblige à m’imposer au nom de la vérité due aux victimes de la haine islamiste, cet exercice ingrat qui sera considéré par certains comme constitutif de concurrence victimaire, m’afflige. Énoncer dans une même phrase que juifs et musulmans seraient victimes du même racisme donne à penser que, comme toujours, les racistes sont les non-juifs et les non-musulmans. Pour un peu les éternels franchouillards… Or dans la tragique circonstance actuelle,

les tourmenteurs de juifs se recrutent au sein de l’islam radical. Laisser également à penser qu’antisémitisme et islamophobie seraient les deux revers d’une même médaille ensanglantée relève de la dangereuse contrevérité. Comme l’a encore écrit mon cher Pierre André Taguieff dans ces mêmes colonnes «la symétrie entre islamophobie et judéophobie relève de l’escroquerie intellectuelle et morale.» «Point de musulmans assassinés en France parce que musulmans, point d’enfants musulmans tués en tant que musulmans. Point non plus en France, même après les tueries de janvier 2015, de manifestations islamophobes violentes avec des slogans comme «mort aux musulmans!» ou «musulmans assassins!». Ni même avec un slogan du type «musulman, casse-toi: la France n’est pas à toi!». Dieu merci. J’ai défendu ici même le droit et même le devoir qu’avait le président de l’instance représentative des juifs de France de dire la vérité sans faillir. Dans la tempête médiatique s’il le faut. Ce n’était pas la peine de s’y risquer sans savoir tenir fermement la barre. Mais je sais aussi d’où souffle le mauvais vent qui gonfle la tempête. Si les choses ont changé depuis le 11 janvier, ce n’est pas en mieux. Gilles William Goldnadel


L’information en provenance d’Israël Edition du 3 Mars au 9 Mars

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Marine Le Pen: les Français juifs doivent «combattre» avec le FN le «fondamentalisme islamiste»

La présidente du FN Marine Le Pen a dit dimanche sur France 3 qu’il y avait «incontestablement un danger» pour les Français juifs et les a incités à combattre avec ceux qui «ont été lucides sur le danger du fondamentalisme islamiste». «Les Français juifs, leur Nation, leur patrie, c’est la France», a-telle dit. Interrogée sur le fait de savoir si ces Français étaient «en danger en France», Mme Le Pen a répondu: «oui, incontestablement, il y a un danger». «Nier que le fondamentalisme islamiste les a pris pour cible, c’est se mentir à soi-même et c’est être dans le déni total», a-t-elle affirmé. «On refuse de le voir et de le nommer», a-t-elle dit à propos du «fondamentalisme islamiste».

«Il doivent combattre et combattre auprès de ceux qui, précisément, ont été lucides sur ce danger du fondamentalisme et qui proposent des véritables solutions», a-t-elle déclaré. Par ailleurs, elle s’est dite opposée à la formation des imams en raison de la loi de 1905 de séparation de l’Eglise et de l’Etat. «C’est totalement contraire à la laïcité», a-t-elle dit. «Il faut couper les financements aux fondamentalistes islamistes», a-t-elle préconisé en évoquant le Qatar. «Pour cela, il faudrait que Hollande arrête d’y passer sa vie, il faudrait que Nicolas Sarkozy arrête d’y passer sa vie, parce qu’on a déroulé le tapis rouge devant un pays», a-t-elle dénoncé.

Le renforcement de la lutte contre le terrorisme coûte 940 Millions d’€

taires ou dans l’armée (...)» et «il y a eu aussi des dépenses annoncées pour par exemple développer le service civique, tout ceci au total c’est 940 millions d’euros», a dit Michel Sapin. Pour M. Sapin, «l’intégralité de ces dépenses nouvelles sont compensées par des économies nouvelles. Le premier ministre a donné vendredi dernier à chaque ministre le détail exact des crédits en plus pour ceux qui avaient des crédits en plus dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et en moins pour financer intégralement ces 940 millions d’euros, c’est une bonne manière de faire, on ne peut pas rester immobile», a-t-il estimé.

Le ministre des Finances Michel Sapin a évalué dimanche le renforcement de la lutte contre le terrorisme en France, après les attentats contre Charlie Hebdo et la supérette casher, à «940 millions d’euros», lors de l’émission du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

«La totalité des décisions qui ont été annoncées (relèvent) principalement de la lutte contre le terrorisme. Il faut des gendarmes en plus, un certain nombre de gens spécialisés dans la traque du financement du terrorisme ou un certain nombre de policiers supplémen-

«Vous croyez qu’on va pinailler sur le financement de la lutte contre le terrorisme, il faut y aller mais nous sommes responsables, il faut diminuer nos déficits, maîtriser nos dépenses, il faut atteindre les 21 milliards d’économies, on ne va pas commencer par en rajouter un milliard de plus, donc on équilibre», a assuré M. Sapin.


L’information en provenance d’Israël

Le shekel dans tous ses états : taux d’intérêt nul, dévaluation, etc ... de la baisse des tarifs de l’électricité. La Banque d’Israël rappelle aussi que l’économie israélienne évolue dans un environnement international similaire : dans les économies occidentales, l’inflation continue de reculer et les banques centrales multiplient les mesures d’accroissement de la masse monétaire pour endiguer la baisse des prix.

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Un camp de tentes émerge Manifestation contre le coût du logement en Israël

L’ÈRE DE LA DÉVALUATION

Vers des taux d’intérêt négatifs en Israël ? C’est la question que l’on peut se poser après la baisse du taux directeur à 0,1% seulement. En ce début mars 2015, la Banque d’Israël a créé l’évènement économique : le taux d’intérêt directeur est passé de 0,25% à 0,1%, soit pas très loin d’un taux nul, voire négatif. C’est la première baisse des taux en six mois en Israël, sur fond de déflation persistante et de renforcement du shekel. La décision inattendue de Karnit Flug, la puissante gouverneure de la Banque d’Israël, est symbolique mais aussi historique : elle ouvre une ère nouvelle pour l’économie israélienne et pour sa monnaie. L’ÈRE DES TAUX D’INTÉRÊT NULS « La gouverneure a perdu la tête » a osé titrer, en fin de semaine, le très sérieux quotidien israélien de l’économie, Globes. L’auteur de ce titre provocateur explique qu’Israël n’est pas le premier pays occidental tenté par les taux d’intérêt négatifs pour relancer la machine économique. En revanche, il estime qu’Israël s’est laissé entraîner par la tendance mondiale à l’accroissement de la masse monétaire, et cela sans en avoir vraiment besoin. Et pourtant, la Banque d’Israël a jus-

tifié sa décision d’abaisser le taux d’intérêt à 0,1% « à la lumière du renforcement du shekel et son influence possible sur le rythme de l’inflation ». La vice-gouverneure Nadine Baudot-Trajtenberg a même laissé entendre que les taux pourraient descendre en dessous de zéro. Israël s’approche ainsi de l’ère des taux négatifs qui a démarré en Suisse puis s’est étendue à la Suède et dans les pays d’Europe. Partout, l’objectif des banques centrales est le même : lutter contre la déflation. L’ÈRE DE LA DÉFLATION En Israël aussi, la décision de la banque centrale est justifiée principalement par la persistance de la déflation: « Il s’agit de contenir l’inflation dans le cadre de l’objectif d’une hausse des prix comprise entre 1 et 3% sur douze mois ». Effectivement, cet objectif d’inflation, que s’est fixé le gouvernement israélien, n’est plus respecté : les prix en Israël ont baissé de 0,1% sur toute l’année 2014 et ils ont encore reculé de 0,9% pour le seul mois de janvier 2015. Sur les douze derniers mois, les prix en Israël ont donc baissé de 0,5%. Certes, cette déflation s’explique surtout par le recul des prix de l’énergie et de l’eau. Mais pour le mois de février aussi, un indice négatif est attendu (-0,3%), notamment en raison

Pour freiner la baisse des prix, la Banque d’Israël voudrait donc accélérer la dévaluation du shekel. Les économistes de la banque centrale estiment que la baisse du taux d’intérêt directeur est l’instrument le plus approprié pour provoquer une baisse de la valeur du shekel et favoriser les exportations israéliennes. La dévaluation du shekel face au dollar a démarré en août dernier et elle s’est poursuivie jusqu’en décembre : en cinq mois, la devise israélienne a perdu 11% face au billet vert. Mais en janvier et février 2015, le renforcement du shekel est reparti : en deux mois, le shekel a repris 8% face au dollar, anéantissant sa baisse des cinq mois précédents. Face à l’euro, le shekel a du mal aussi à trouver son juste taux et pour cause : la baisse de l’euro vis-à-vis du dollar est plus forte que la baisse du shekel face au dollar ; ce qui fait que le shekel a relativement augmenté face à la devise européenne. Dans ce contexte mouvementé, Israël tente d’améliorer la compétitivité de ses produits en faisant baisser leur valeur, et cela grâce à la dévaluation de sa monnaie. Or la situation de l’économie israélienne est bien meilleure que celle ses partenaires commerciaux : le chômage est très bas (autour de 5%), le rythme de croissance est soutenu (environ 3% l’an), et le déficit public baisse. Autant de raisons qui devraient inciter la Banque d’Israël à plus de prudence et de retenue dans sa politique monétaire. Jacques Bendelac (Jérusalem)

La ville de Tel Aviv sera -t-elle incluse dans le Monopoly ? A l’occasion du 80e anniversaire du Monopoly, les fans du jeu sont invités à choisir les villes qui seront présentées dans une édition spéciale du célèbre jeu. Cette initiative, lancée par la Société Hasbro et BuzzFeed, vise à rassembler les amateurs de Monopoly dans le monde entier. Il y a plus de 80 villes à travers le monde qui participent au vote qui se terminera le 4 Mars et à ce jour Tel Aviv est 11ème. “Nous sommes ravis de faire équipe avec BuzzFeed et de pouvoir proposer à nos fans une nouvelle manière

ludique de choisir les villes qui seront présentées dans le nouveau MONOPOLY Here & Now , a déclaré Jonathan Berkowitz, vice- président du marketing mondial pour les jeux chez Hasbro. « Cette campagne innovante démontre que nous continuons à garder la marque MONOPOLY pertinente en responsabilisant nos fans pour aider à créer le jeu d’aujourd’hui. « La liste finale des villes qui seront présentées dans le jeu MONOPOLY Here & Now sera annoncée le 19 Mars lors de la journée officielle du 80e anniversaire de la marque MONOPOLY.

Selon reers (Copyrights) : Plusieurs dizaines de manifestants ont dressé hier un camp de tentes sur l’un des principaux axes de Tel Aviv pour protester contre la pénurie de logement, qui est l’un des thèmes phares de la campagne pour les législatives israéliennes du 17 mars.

en France venait à s’aggraver. Roni Cohen, de la société Eldar Real Estate Marketing, assure qu’il a déjà perçu durant les derniers mois une hausse de la demande émanant de la communauté juive de France, dont la moitié (environ 250.000) vivent dans la région parisienne.

“Nous allons rester ici jusqu’à ce que nos objectifs soient atteints”, a averti Shai Cohen, l’organisateur du mouvement. C’est par des manifestations contre le coût du logement qu’a débuté le mouvement social sans précédent de 2011. Dans un rapport publié cette semaine, la Cour des comptes impute la hausse des prix de l’immobilier à des “manquements significatifs”, ce qui ne fait pas les affaires du Premier ministre sortant, Benjamin Netanyahu.

Un phénomène qui n’est pas nouveau en Europe. Toujours selon Haaretz, après l’attaque commise sur le Musée juif à Bruxelles en mai dernier, cette même société immobilière spécialisée dans les projets immobiliers haut de gamme avait entrepris de mettre en place un nouveau service destiné exclusivement aux acheteurs étrangers.

ISRAELVALLEY PLUS EN JANVIER 2015 DANS LE FIGARO. Environ 25% des transactions immobilières en Israël sont effectuées dans une démarche de refuge contre l’antisémitisme. En 2014, les Juifs français représentaient 29% des acheteurs du marché immobilier israélien. Les actes terroristes survenus la semaine dernière à Paris, et plus particulièrement l’attaque d’un supermarché kasher, sont des événements susceptibles de déclencher un nouvel exode en Israël des citoyens européens, et en particulier les Juifs français. C’est ce que prédit dans ses colonnes le journal israélien Haaretz. Les professionnels du secteur de la construction en Israël prévoient en effet une vague d’achats immobiliers tant pour les nouveaux immigrants que pour les Juifs de la diaspora désirant une résidence secondaire où ils pourraient s’échapper si la situation

Les Juifs français représentent 29% des acheteurs étrangers Une enquête d’opinion du ministère des Finances a révélé qu’environ 40% des résidents étrangers achètent des biens immobiliers en Israël dans un souci d’investissement, quand 35 % le font dans le cadre d’une immigration. Ce sont les 25% restants qui achètent dans une réflexion de refuge contre l’antisémitisme. En 2014, les Juifs français représentaient 29 % de l’ensemble des acheteurs étrangers du marché, contre 16 % d’Américains selon le Bureau central de statistiques. Nous assistons aujourd’hui à une démocratisation de l’achat immobilier. Il n’est plus surprenant de voir des familles françaises issues de la classe moyenne qui sont prêtes à vendre leur résidence en France pour pouvoir acheter un bien en Israël. Dans le même temps, on observe également une diversification des lieux de résidence: les Juifs français seraient désormais prêts à acheter partout et plus seulement à Netanya, Ashdod et Raanana.



L’information en provenance d’Israël Edition du 3 Mars au 9 Mars

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Mission Ministérielle Québec. 15 Hospitalisés au Marathon de Tel-Aviv 2015. L’innovation au cœur des relations Interrompu en raison de la chaleur extrême 2015 est l’une des courses les plus entre le Québec et Israël spectaculaires en Israël et figure aux

côtés des marathons les plus importants du monde. Le marathon est une grande fête, non seulement pour les athlètes mais également pour les habitants de la ville et pour ses visiteurs, et cette année nous sommes heureux de le célébrer en compagnie d’un nombre record de participants ». Des milliers de coureurs du monde entier ont participé au Marathon de Tel Aviv, 2 300 participants auront couru 42,195 km le long des rues à travers divers quartiers de Tel Aviv. 8500 personnes ont couru le semi-marathon.

Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, M. Jacques Daoust, a dirigé une mission économique en Israël (les 28 février et 1er mars) en vue de faire la prospection d’investissements et de stimuler les échanges économiques et technologiques avec ce pays. « Le Québec est ouvert aux investissements et je suis convaincu que cette mission permettra de concrétiser des projets aux retombées économiques importantes. D’ailleurs, j’aurai l’occasion d’effectuer certains suivis de rencontres à caractère économique réalisées lors du dernier Forum économique mondial de Davos auprès d’entreprises israéliennes », a déclaré Jacques Daoust. Soulignons que cette mission vise à attirer des investissements ainsi qu’à faire la promotion de l’expertise qué-

bécoise et de secteurs stratégiques tels que les sciences de la vie, l’aérospatiale et les technologies de l’information et des communications. Une dizaine d’entreprises et d’organisations israéliennes ont été rencontrées. « Les affaires et l’innovation sont au cœur des relations entretenues par le Québec avec Israël. Grâce à cette mission, nous pourrons renforcer nos liens commerciaux et accroître notre collaboration avec des partenaires israéliens afin de favoriser le développement de technologies novatrices élaborées par des entreprises visionnaires », a conclu Jacques Daoust.

Plus de 35.000 personnes ont participé au marathon. Le marathon international de Tel Aviv a été interrompu vendredi en raison de la chaleur extrême, suite à l’hospitalisation de 15 participants dont deux sont dans un état grave, a annoncé le porte-parole de la municipalité de Tel Aviv Gidi Schmerling.

Les organisateurs du marathon ont décidé d’arrêter la course constatant que les températures frôlaient les 30 degrés. (sputniknews.com) TEL AVIVRE. Dan Levy : «Ron Huldai, le maire de Tel Aviv-Yafo a déclaré hier : « Le marathon de Tel-Aviv

Coopération entre Israël et la Jordanie pour aider à réhabiliter la Mer Morte

tiendront 30 millions de mètres cubes pour leurs besoins dans la partie sud aride du pays et 50 millions pour les régions centrales et septentrionales du royaume hachémite.

Après sa visite en Israël, le ministre Daoust est en France pour prendre part à la mission menée par le premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard (du 2 au 7 mars 2015).

L’accord historique a été signé par Silvan Shalom (photo), ministre israélien de l’énergie et de l’eau, du développement régional et du Néguev et de la Galilée, et Hazal Al Nasser, ministre jordanien de l’Eau et de l’Irrigaton, en présence d’envoyés américains envoyés dans les deux pays.

Faible présence d’Israël dans les dépôts de Brevets en Europe. Pays leaders : USA, Japon, Chine, Corée L’office européen des brevets (OEB) a enregistré un nombre de dépôts record en 2014, à 274.000 demandes contre 266.000 un an plus tôt. Il faut toutefois noter que la plupart proviennent de l’extérieur de l’Europe. Israël se retrouve loin derrière les grands leaders. Selon boursier.com : “Les pays les plus présents cette année sont les Etats-Unis avec 26% de demandes, le Japon (18%), la Chine (9%) et la Corée (6%)”, souligne l’office. En Europe, l’Allemagne tient le premier rang (11%) devant la France (5%), la Suisse et les Pays-Bas (3% chacun), le Royaume-Uni, la Suède et l’Italie (2% chacun). L’Hexagone fait partie des Etats membres de l’office ayant connu la plus forte croissance l’an dernier (4%), aux côtés du Royaume-Uni (4,8%) et

“Je me tiens ici profondément ému, après avoir signé un accord historique”, a déclaré Shalom. “Nous réalisons la vision sioniste de Theodor Herzl qui, dès la fin du 19e siècle, avait prédit la nécessité de revitaliser la mer Morte.”

des Pays-Bas (+9,1%). L’OEB a par ailleurs analysé les données, en les rapportant au nombre d’habitant. La Suisse arrive alors en tête, avec 848 demandes par million d’habitants, devant la Finlande (416), les Pays-Bas (406), la Suède (395) et le Danemark (354). “Le premier pays non-européen du top dix est le Japon à la neuvième place (173)”, ajoute-t-il. Samsung leader ! Côté entreprises, Samsung rafle encore une fois la mise avec 2541 brevets déposés, devant Philips et Siemens (respectivement 2.317 et 2.133). Le ‘top 5’ est complété par LG et Huawei. La première entreprise française du classement est Alcatel-Lucent en 19ème position (769), juste devant Technicolor (20ème, 745). Le secteur des nouvelles technologies et de l’électronique est surreprésenté».

Le Marathon de Tel Aviv est le plus grand événement sportif international d’Israël et 150 000 personnes ont participé aux différents événements (pasta party)..Le record de l’année dernière du kényan Ézechiel Koech a été battu par William Prono Yegon également originaire du Kenya qui a terminé la course en 02:10:29 heures. 8500 personnes ont couru le semi-marathon».

“C’est l’accord le plus important depuis le traité de paix avec la Jordanie,” a poursuivi le ministre, ajoutant: “Il s’agit du début d’une coopération fructueuse entre Israël et la Jordanie qui aidera à réhabiliter la mer Morte et proposer des solutions à la crise de l’approvisionnement en eau de la Jordanie.” Israël et la Jordanie ont signé jeudi un accord historique visant à fournir de l’eau potable aux Jordaniens et ralentir la baisse du niveau de la mer Morte. Selon les termes de l’accord, une pipeline reliera la mer Rouge à la mer Morte et une usine de dessalement sera construite dans la ville portuaire

d’Aqaba. L’accord prévoit le pompage annuel de 200 millions de mètres cubes d’eau de la mer Rouge: 80 millions dessalés à l’usine Aqaba et 30 à 50 millions utilisés par Israël pour la ville d’Eilat et la région Arava- deux zones désertiques souffrant d’une pénurie d’eau chronique. Les Jordaniens ob-

L’an dernier, Israël a annoncé que sa capacité de dessalement dépassait ses besoins en raison de deux années consécutives de pluies abondantes. Par conséquent, le Trésor, de concert avec l’Autorité de l’Eau, a décidé de réduire la production d’eau dessalée de 30% cette année, une économie de 54 millions de dollars.



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Huit dirigeants politiques qui ont oublié les juifs de France

Huit candidats parlent de leurs projets futurs et leurs réalisations durant de très longues minutes à la télévision israélienne. Des cris. Des invectives. L’affrontement est dur. Très dur. Le mot le plus souvent prononçé : “menteur”. Zehava Gal-On s’agite comme une “crazy woman” sur sa chaise. Pas une fois la Alyah de France fait partie de leurs préoccupations. Une honte. Selon i24News : «Israël/élections: débat houleux entre les partis, le centre sort “gagnant”. Pléthore de formules rhétoriques et questions récurrentes: cherté de la vie, coût du logement, Cisjordanie Huit dirigeants sur les 11 partis politiques en lice aux élections de la 20e Knesset qui auront lieu le 17 mars prochain se sont affrontés pour un premier débat public jeudi soir – tardif, et “peu surprenant”, selon la presse unanime. L’affrontement s’est concentré sur des questions socio-économiques, parallèlement aux scandales émergents du contrôleur de l’Etat cette semaine sur la crise du logement en Israël, et le quotidien dépensier du couple Netanyahou qui a créé un véritable tollé dans l’opinion publique israélienne. Les deux absents de cette rencontre politique sur la chaîne 2 israélienne: le Premier ministre sortant, tête du Likoud, Benyamin Netanyahou, et son rival prédominant selon les sondages d’opinion, Yitshak Herzog le dirigeant de l’opposition travailliste, co-fondateur du nouveau parti de l’Union Sioniste, qui partage son mandat avec Tzipi Livni, à la tête du parti centriste Hatnua. Le leader du parti ultra-orthodoxe “Judaïsme de la Torah”, Yaakov Litzman, s’est également retiré de cet affrontement. Herzog et Netanyahou ont prévu

de s’affronter plus tard dans un débat en face à face. Le débat a rassemblé les têtes des partis qui, toujours selon les sondages, recueilleront le seuil électoral suffisant pour siéger au parlement israélien. Ces participants pourraient donc se retrouver sur les bancs d’une même Knesset, au sein d’une coalition – de droite, gauche ou centre, à l’aune des résultats de ces législatives discutées et anticipées. Zehava Gal-On représentant le parti “Meretz”, considéré comme d’extrême gauche, Naftali Bennett, du parti nationaliste religieux “Foyer Juif”, Moshe Kahlon, fondateur de son propre parti de centre droit “Kulanu”, Yaïr Lapid, chef du parti centriste “Yesh Atid” et ex-ministre des Finances démissionnaire, dont le retrait du gouvernement a provoqué entre autres l’explosion de la coalition; les représentants des partis ultra-orthodoxes séfarades et rivaux de toujours, Eli Yishaï (“Yachad”) et Aryeh Deri (“Shass”) Ayman Odeh, à la tête de la liste arabe unifiée, et Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères, et dirigeant de son parti ultra-nationaliste “Israel Beitenou” – sont autant de têtes de listes qui dominent l’actualité politique israélienne ces derniers jours. Avigdor Lieberman, qui dans la même soirée a donné une interview pour i24news où il a exposé les grandes lignes de son programme, dont celle, qu’il place au coeur du débat, de réinstaurer la peine de mort; a ouvert l’affrontement jeudi soir d’une formule plutôt “lisse” pour le dirigeant dont les déclarations sont parfois controversées. “L’Etat doit redevenir un Etat qui fait peur à ses ennemis. Faire davantage et parler moins”, a-t-il déclaré avant de qualifier, plus loin, la communauté arabe israélienne

de 5e colonne, ce à quoi Oudeh a rétorqué que Lieberman tentait de dissimuler ses scandales de corruption par ces sentences provocatrices. Gal-On a de son côté sermoné ses “collègues”, les qualifiant de “peureux”, pour s’être tus devant l’instauration “d’un apartheid”, “l’échec sécuritaire”, les “injustices”, “les colonies”, et intimant la responsabilité de la mort d’Yistzhak Rabin à la droite sioniste religieuse. Bennett, choqué, a répliqué : “N’osez pas m’accuser de l’assassinat de Rabin!” Sur le dossier palestinien, il a affirmé pour sa part qu’un Etat palestinien ferait couler économiquement l’Etat hébreu. Affrontements après affrontements, les échanges n’ont pas été

très différents d’une séance quotidienne à la Knesset. D’abord entre Kahlon et Lapid, pourtant d’un bord politique proche, les cris ont fusé, après que le premier a condamné Lapid d’avoir échoué au portefeuille des Finances, et d’être resté à son poste au détriment du peuple. “A ta place, je me serais levé et j’aurais démissionné”, a-t-il clâmé. Ce fut ensuite au tour des deux adversaires ultra-orthodoxes Deri et Yishaï, qui s’arrachent depuis toujours la légitimité de l’héritage de leur leader religieux défunt Ovadia Yossef. Deri a rappelé que la classe moyenne était exclue de ce débat, ainsi que les 2 millions de pauvres. Perdant quelque peu son calme, Deri a ponctué son discours en affirmant qu’il allait réhabiliter le statut des orthodoxes dans un pays en proie à la laïcisation.

Le chef de la Liste arabe a lui promis “de l’espoir, de la justice sociale, la paix et de nombreux changements”, tentant de mettre de côté le narratif contre le racisme des partis qui représentent 20% de la population israélienne. Pléthore de formules rhétoriques, les participants ont abordé au cours de ce débat houleux des questions récurrentes, celle de la cherté de la vie, du coût du logement, de l’unité du peuple, de la Cisjordanie, chacun réaffirmant, sans grande stupéfaction, des positions habituelles, taclant son voisin sans retenue. Pourtant, le centre sort quelque peu vainqueur de cet affrontement, le Likoud et l’Union Sioniste n’ayant pas été représentés pour cette fois».




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