Israël Actualités N°341

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GRATUIT - Numéro 341 - Edition du 24 Mars au 30 Mars

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 24 Mars au 30 Mars

Bibi Melech Israel !

Des semaines de calomnie contre Benjamin Netanyahu, d’une campagne sur le terrain très difficile qui donnait, avec certitude, le Camp Sioniste vainqueur sans coup férir. Une campagne médiatique qui, sur les écrans de télévisions comme dans la presse, dictait presque à l’électeur israélien le bulletin qu’il devait déposer dans l’urne. Et lorsqu’arrive l’heure des résultats, sonne enfin le glas : celui des fanfaronnades. Les Israéliens, n’écoutant ni les remontrances internationales, ni les sirènes des médias, ont offert une large victoire au Likoud et renouvelé, dans la foulée, leur confiance à BIBI, contre toute attente... Abasourdi par les scores du Likoud, le Camp Sioniste a vite reconnu sa défaite. Une défaite qu’elle doit à son absence de réponse fiable sur le terrain de la sécurité. A la question Ytshak Herzog est-il un chef de guerre fiable, les Israéliens ont répondu non.

Les Israéliens, sans pour autant ignorer le fait que sur le terrain du social, les besoins et les attentes sont immenses, n’ont pas donné le pouvoir à cette gauche, qui risquerait, encore une fois, de baisser la tête ou de s’agenouiller devant les diktats de certains au mépris de la sécurité d’Israël. Evidemment, tous les juifs du monde et particulièrement les Israéliens demandent et veulent que la paix soit signée une bonne fois pour toutes avec les Palestiniens. Mais pas à n’importe quel prix. Pour que les conditions soient réunies, encore faudrait-il avoir en face de nous de vrais interlocuteurs, ce qui est loin d’être le cas. Plusieurs fois, la paix était à portée de mains, mais les responsables palestiniens ont

maintes et maintes fois refusé la main tendue. Que ce soit sous le gouvernement Barak, Olmert, la paix n’était qu’à un fil... La seule chose qu’Israël ait eue en retour des efforts consentis, c’est bien évidemment des séries d’attentats. Sans oublier trois Guerres. Reconnaissez que cela découragerait même le plus pacifiste d’entre nous. Aujourd’hui encore, le monde entier demande à Israël de faire des efforts, mais pour qui, pour quoi et surtout avec qui ? Avec Mahmoud Abbas, qui n’est qu’un leader de façade, issu d’un parti rongé par la corruption ? Avec le Hamas qui n’a qu’une chose en tête, la destruction de l’État d’Israël ? Ou plus pratiquement : jeter les juifs à la mer, comme il est écrit noir sur blanc dans la charte de l’Organisation. Est-ce raisonnable, dès lors, de demander à BIBI d’envisager de conclure une paix avec ce genre d’interlocuteurs qui n’ont aucune parole, si ce n’est celle du sang et de l’argent ? Et que dire sur le président des Etats-Unis qui, dans un an, quittera ses fonctions et avance en roue libre sur les négociations avec l’Iran. Ne sachant sur quel pied danser sur le dossier du nucléaire iranien, il compte bien laisser un cadeau forcément empoisonné à son successeur si l’on en croit sa gestion d’un sujet hautement sensible, qui met en jeu la sécurité du monde entier et pas uniquement celle du Proche-Orient. Un sujet qu’il a l’air de traiter avec beaucoup de désinvolture. Est-ce la certitude de ne plus être aux commandes en 2016, qui le pousse à agir avec autant de légèreté ? Estce que l’arrivée d’un Républicain

à la tête des Etats-Unis, comme ceux qui ont ovationné Benjamin Netanyahu au Congrés, est à espérer pour voir enfin les problèmes sécuritaires traités avec le sérieux qu’ils méritent ? Israël n’a d’autre choix que d’être un pays fort, avec des dirigeants connaissant sur le bout des doigts les défis du futur. Et les Israéliens ont compris qu’entre leur sécurité, celle du pays, et leurs

attentes sociétales, il fallait faire un choix. Aujourd’hui, le seul homme capable de tenir son rang, sur l’échiquier politique international et d’avancer ses pions en ayant comme préoccupation primordiale, la sauvegarde du peuple juif ou celle de l’Etat d’Israël, est Benjamin Netanyahu. Et ça, les Israéliens l’ont bien compris.

phrase très célèbre prononcée il y a des décennies : « Je préfère vos condamnations à vos condoléances. » Une phrase de Golda Meier.

Bravo à BIBI, pour cette très belle victoire qui fait écho à une

Alain Sayada

Que D. Protège Israël et bénisse le peuple juif Am Israel Hai,

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La victoire de Netanyahu n’affectera pas Obama critique Netanyahu les discussions sur le nucléaire iranien après ses commentaires sur Dans l’entretien, Barack Obama affiche un optimisme prudent sur l’avancée des négociations, sans éluder l’âpreté des relations entre l’Iran et Israël.

les électeurs arabes israéliens

«Il est évident que beaucoup d’Israéliens se méfient de l’Iran. C’est compréhensible. L’Iran a tenu des propos ignobles, des propos antisémites, des propos sur la destruction d’Israël», souligne le président américain.

Les élections israéliennes, dont est sorti vainqueur le Premier ministre Benjamin Netanyahu, n’auront pas d’»impact significatif» sur les négociations autour du nucléaire iranien, a estimé vendredi le président américain Barack Obama. «Je ne pense pas que cela aura un impact significatif», a déclaré M. Obama dans une interview au journal en ligne The Huffington Post. L’Iran et six puissances (EtatsUnis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) négocient pour tenter de sceller un ac-

cord sur le programme nucléaire controversé de Téhéran. Les puissances occidentales ont réaffirmé à Londres leur unité sur le dossier après une semaine de tractations à Lausanne qui, malgré des avancées, n’ont pas abouti à un accord. «Il est maintenant temps, pour l’Iran en particulier, de prendre des décisions difficiles», a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond, au nom de ses homologues américain, français, allemand et de l’Union européenne.

«C’est précisément pour cela que j’ai dit, avant même de devenir président, que l’Iran ne devait pas disposer de l’arme nucléaire», ajoute-t-il. Selon lui, pour qu’un accord soit trouvé, «il faut tout d’abord que l’Iran démontre clairement qu’il n’est pas en train de développer l’arme nucléaire, et que nous puissions nous en assurer de manière intrusive et constante». «Honnêtement, jusqu’ici ils n’ont pas fait les compromis que j’estime indispensables pour parvenir à un accord final. Mais ils ont évolué, donc c’est envisageable», affirme le président des Etats-Unis.

Les résultats de l’élection israélienne témoignent du manque de crédibilité des médias israéliens !

Une fois encore, la porte-parole de la gauche a dit que cette élection était un référendum sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu. C’est vrai. Mais il est non moins vrai que cette élection était un référendum sur les médias israéliens. Hier après-midi, j’ai été invité à apparaître sur une chaîne de télévision où j’étais assis seul aux côtés de cinq gauchistes – comme d’habitude. Les efforts de la presse pour évincer la droite étaient effrayants. Il n’y avait pas de place au doute ou pour la pensée adverse. Les dirigeants syndicaux sionistes Isaac Herzog et Tzipi Livni ont dépensés leur budget de publicité pour rien; ils ont obtenu gratuitement tout ce qu’ils voulaient de la plupart des journaux, stations de radio et des télévisions. Vous avez essayé de nous dire que « le public en avait marre de Netanyahu. » Le public avait son mot à dire: il est malade de vous et votre condescendance permanente, de votre manque d’ouverture et de la politisation unidimensionnelle sous le

couvert de journalisme.

2. Habayit Hayehudi. Beaucoup d’électeurs dans les rangs sionistes religieux ont changé leurs votes et ont voté pour le Likoud. Ils ont réalisé que le grand public était plus important que leur secteur et que le camp national devait être protégée. Il y a un message ici qui rejoint celui du président du parti Naftali Bennett: le public sioniste religieux est affranchi de la pensée sectaire en faveur d’une fusion naturelle avec son chef de parti. Le Likoud à véritablement d’une remise à niveau idéologique de ce côté là aussi. 3. La pression sur mise sur Kulanu est aujourd’hui moins forte qu’hier, notamment en raison de l’écart électoral. Dans tous les cas, Kulanu ne semble pas être un parti pour durer sur le long terme. Kahlon est toujours un gars du Likoud, et en tant que telle, il pourrait même devenir le chef de ce parti à l’avenir. Nous devrions nous rappeler le sort de Yitzhak Mordechai et Shaul Mofaz, désintégrés de la scène politique après

avoir attaqué le Likoud et rejoint la gauche. 4. Les résultats des élections sont une défaite douloureuse pour de nombreux journalistes, en particulier pour la coalition de menée par le Yediot Aharonot. Vous pouvez être sûr qu’ils ne vont pas s’embêter de la moindre introspection. Les stations de radio et de télévision hier, jouaient les scénarios effrayants et bien connus d’un gouvernement « étroit » de droite (seul un gouvernement de la gauche est «large»). Mais ils ne nous disent pas comment vivre. Le public n’a pas pris acte de l’avis du spectacle audiovisuel. Les résultats des élections sont un témoignage de la santé mentale de la population et de l’indépendance de la pensée, et indiquent également un manque de foi dans les médias. Par Dror Eydar – Israel Hayom

Le président américain Barack Obama a critiqué les propos du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui avait dénoncé le «danger» d’un vote massif des Arabes israéliens aux élections législatives. Dans ses premiers commentaires publics sur les élections législatives israéliennes qui ont accordé une large victoire au parti conservateur de Benjamin Netanyahu, M. Obama a déclaré au journal en ligne The Huffington Post qu’il avait «indiqué que ce genre de rhétorique est contraire à la plus pure tradition israélienne». Le jour même du vote, mardi, M. Netanyahu avait posté une vidéo alarmiste sur sa page Facebook. «Le pouvoir de la droite est en danger. Les électeur arabes se rendent en masse vers les bureaux de vote», y disait-il. La veille du scrutin qui était très incertain et pour rallier la droite, il avait publiquement enterré l’idée d’un Etat palestinien s’il conservait son poste. La Maison Blanche a eu des mots très durs pour qualifier ces propos. Ce n’est que jeudi soir que M. Obama a appelé M. Netanyahu pour le féliciter. «La démocratie repose sur le principe d’un traitement équitable et juste pour chacun dans le pays», a déclaré M. Obama au Huffington Post.

«Et je pense, que c’est ce qu’il y a de mieux dans la démocratie israélienne. Si cela était perdu, je pense que cela donnerait non seulement des arguments à ceux qui ne croient pas à un Etat juif, mais commencerait aussi à éroder le sens de la démocratie dans le pays», a-t-il ajouté. L’interview, qui a eu lieu vendredi, a été publiée dans son intégralité samedi. Alors que les grandes manoeuvres sont lancées pour la formation de son gouvernement, M. Netanyahu a consacré beaucoup de temps jeudi sur les télévisions américaines à tenter de réparer les dégâts. «Je n’ai pas changé de politique», a-t-il dit à MSNBC, «je ne me suis jamais rétracté» du discours de 2009 dans lequel il a endossé pour la première fois publiquement l’idée d’un Etat palestinien coexistant avec Israël. «Je ne veux pas d’une solution à un seul Etat. Je veux une solution à deux Etats, pacifique, durable. Mais pour cela il faut que les conditions changent.» «Nous le prenons au mot quand il a dit que cela (un Etat palestinien, ndlr) n’arriverait pas pendant son mandat de Premier ministre, et c’est pour cela que nous devons explorer d’autres options afin d’empêcher que la région ne sombre dans le chaos», a dit M. Obama.


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Opposition à un état palestinien : Netanyahou fait déjà marche arrière

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a démenti jeudi qu’il avait abandonné son engagement à créer un état palestinien, mais a dit que les conditions politiques actuelles rendaient cette possibilité plus éloignée. « Je ne veux pas une solution à un seul état. Je veux une solution pacifique durable, à deux états. Mais pour cela, les circonstances doivent changer, » a déclaré Netanyahou dans une interview sur MSNBC, semblant s’éloigner des commentaires qu’il a fait au cours des derniers jours de la campagne électorale, pour amasser des voix d’électeurs de droite, qui ont attiré de lourdes critiques américaines. La veille de l’élection, avec des sondages montrant qu’il pourrait perdre, Netanyahou a déclaré que les palestiniens n’auraient jamais un état alors qu’il est au pouvoir. C’était une déclaration qui allait à l’encontre de ses propres engagements et de 25 ans d’efforts (…) internationaux pour parvenir à une solution à deux états : Israël et une Palestine indépendante vivant côte-à-côte. Dans l’interview donnée à MSNBC, Netanyahou a déclaré : « je pense qu’il y a un lien indissoluble entre Israël et les Etats-Unis. Le président (Obama) l’a dit, et je l’ai dit. » Netanyahou a déclaré qu’il n’avait pas encore parlé à Obama depuis l’élection de mardi, mais qu’il était certain qu’ils parleraient bientôt. Il a déclaré que l’Amérique n’a pas de meilleur allié qu’Israël, et qu’Israël n’a pas de meilleur allié que les Etats-Unis. « Nous pouvons avoir des divergences mais nous avons tant de choses qui nous unissent et nous avons une situation au Moyen Orient qui est très dangereuse et présente un défi commun à nous

deux, » a ajouté Netanyahou. Netanyahou a défendu sa décision controversée de prendre la parole devant le Congrès américain au sujet du nucléaire iranien au début du mois. « Nous avons nos différences sur l’Iran, mais pour ce qui est de venir aux Etats-Unis, je ne voulais pas manquer de respect ou tenter d’être partisan. J’ai senti qu’il était de mon devoir de parler de quelque chose qui pourrait mettre Israël en danger, » a déclaré Netanyahou. Dans le sillage de la victoire retentissante de Netanyahou, la Maison Blanche a exprimé sa préoccupation concernant la rhétorique du chef du Likoud et sa déclaration sur l’établissement d’un état palestinien. Dans l’interview donnée à MSNBC, Netanyahou a rejeté les allégations qu’il était raciste. « Je ne le suis pas, » a-t-il dit. Mardi, le jour de l’élection en Israël, Netanyahou a averti que des financements venant de l’étranger avaient pour but d’obtenir que plus d’arabes israéliens votent, « ce qui veut dire que tous les électeurs de droite doivent s’assurer de se rendre aux urnes. »

Obama annule l’accord « pétrole d’urgence pour Israël » vieux de 40 ans !

L’accord garantissant les approvisionnements en pétrole d’Israël en temps de guerre avait été signé en 1975 et l’administration Obama a fait en sorte de ne pas le renouveler. Cette décision grave prise par le Président américain implique

qu’Israël pourrait être complètement coupé de ses approvisionnements en pétrole en cas de guerre ou de fermeture de ses voies maritimes. L’accord a expiré en novembre 2014, et depuis lors, l’administration américaine n’a rien fait pour

Cet épisode est une nième illustration de l’animosité croissante de l’administration en place envers Israël… Avec Coolamnews

Netanyahu assuré d’une majorité claire pour former le gouvernement vernement, a dit le porte-parole de la présidence Jason Pearlman.

« Le gouvernement de droite est en danger. Les électeurs arabes votent en masse. Des ONG de gauche les amènent aux urnes par autobus, » avait-il dit. Selon plusieurs responsables de l’administration, Obama envisage maintenant sérieusement d’accepter le passage d’une résolution du conseil de sécurité des Nations Unis « incarnant les principes d’une solution à deux états qui inclurait les frontières de 1967 entre Israël et les palestiniens et des échanges mutuellement convenus de territoires, » selon le New York Times.

le renouveler, selon le magazine Globes.

Le président invitera mercredi soir M. Netanyahu, en poste depuis 2009, pour le charger officiellement de la formation du gouvernement, a dit M. Pearlman.

Benjamin Netanyahu était assuré lundi d’une claire majorité de droite parmi les 120 députés du nouveau Parlement pour former le prochain gouvernement israélien, a indiqué la présidence.

Au moins 67 parlementaires sur un total de 120 ont soutenu le Premier ministre sortant auprès du président Reuven Rivlin pour qu’il le charge de former le nouveau gou-

M. Netanyahu a rallié le soutien des députés de son parti de droite (le Likoud), des deux partis nationalistes (Foyer juif, Israël Beiteinou), de deux formations ultra-orthodoxes (Shass et Liste Unifiée de la Torah) et du parti de centre droit Koulanou.


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«Bibi roi»

C’est une victoire sans appel qui déjoue tous les sondages et toutes les analyses politiques. Ceux qui prédisaient à Binyamin Netanyahou, au pire une déconfiture, au mieux, une victoire serrée ont dû faire amende honorable. Avec 30 sièges, le Likoud est le grand gagnant de ces élections législatives. Retour sur l’incroyable issue d’un scrutin. Il est plus de minuit, mardi 17 février, quand le premier ministre israélien rejoint son QG de campagne. « Tu es un magicien » scande les militants. Sur la scène Bibi ne boude pas son plaisir. Distancé, dans tous les sondages, par le Camp Sioniste, le Likoud a finalement écrasé son adversaire. Une victoire franche et nette qui permet au grand parti de droite de constituer un gouvernement sans tractations avec des partis de gauche ou du centre gauche. En effet, avec les voix de Koulanou, Habayit Hayeoudi, Shas, Yaadouth Atorah et Israël Beitenou, Netanyahou dispose de 67 élus. Pour expliquer un tel plébiscite, les analystes politiques israéliens notent que le chef du Likoud n’a pas hésité, dans les derniers jours avant le vote, de braquer la campagne à droite. Très à droite même. Une stratégie payante. Première victime collatérale du vote utile de l’électorat de droite : Habayit Hayeoudi. Le parti de Naftali Bennett recule. Si la victoire de Netanyahou a été saluée par les grands de ce monde, l’administration américaine, elle, n’a pas caché son inquiétude. Les relations tendues entre les deux pays depuis plusieurs mois ne devraient donc pas connaître un réchauffement…

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En effet, le premier ministre israélien et la Maison blanche s’opposent sur le dossier iranien mais aussi sur l’avenir du processus de paix. Avant le scrutin, Netanyahu avait déclaré qu’en cas de réélection il s’opposerait à toute proclamation d’un Etat palestinien. Une déclaration très mal accueillie par les Américains. Josh Earnest, porte-parole du bureau ovale, a précisé que cette déclaration du Premier ministre israélien obligerait la Maison Blanche à revoir son approche dans la région. « Depuis plus de 20 ans, la politique des Etats-Unis soutient la solution à deux Etats dans le but de résoudre le conflit qui existe entre Israéliens et Palestiniens » a-t-il rappelé. Dans un entretien accordé au Huffington Post, vendredi 20 mars, Barak Obama avait considéré que la prise de position de Netanyahou était contraire à l’engagement traditionnel d’Israël envers la démocratie et l’égalité et qu’elle pourrait également fournir des munitions aux ennemis du pays. Un peu moins critique, mais tout aussi résolu, le Canada, autre allié nord-américain d’Israël, a aussi fait entendre sa voix. Dans un communiqué, le Premier ministre canadien Stephen Harper, après avoir félicité Binyamin Netanyahou, a « réitéré le ferme engagement du gouvernement canadien à l’égard de la sécurité d’Israël et réaffirme la position de longue date du Canada en faveur d’une solution à deux États ». Grand gagnant des urnes, Bibi va donc devoir composer avec les alliés historiques d’Israël et assumer ses positions et ses revirements. Le plus dur reste à faire… N.G


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C’est désormais clair : bousculant tous les pronostics, ridiculisant tous les sondages, se riant des manipulations étrangères, Benyamin Netanyahu a remporté une éclatante victoire lors des élections d’avant hier et formera le prochain gouvernement avec une majorité assez confortable. Je voudrais ici faire part de quelques réflexions que m’inspire cette prouesse. Mais, avant d’exposer quelques idées, je crois que je manquerais aux règles d’une courtoisie élémentaire si je n’adressais pas un grand merci à notre grand ami, l’actuel POTUS*. Oui, Monsieur Obama, je vous remercie du fond du cœur ! Parce que par le biais de certains financements destinés à aider les partisans du « Tout sauf Netanyahu », vous avez, d’abord, envoyé une quantité de dollars importante qui ont été, in fine, dépensés en Israël. Et c’est une bonne chose pour nos finances. Pour cela, je vous dois et vous adresse respectueusement l’expression de ma gratitude. Secondement, en vous immisçant de cette façon dans notre campagne électorale, vous avez bra-

Bye-bye Bibi ?

qué un certain nombre d’électeurs contre votre tentative de manipulation. J’ai la conviction que je ne suis pas le seul à m’être dit que, si vous – qui ne nous aimez pas vraiment – souhaitiez à ce point le départ de Netanyahu, nous avions déjà une raison de voter pour lui. Il y a un troisièmement, mais je le développerai plus loin. Mais ne serait-ce que pour ces deux premiers motifs, je vous remercie. J’en viens maintenant aux réflexions que m’inspirent les résultats de cette élection épique. La première qui me vient à l’esprit est que la démocratie est, en Israël, solidement ancrée. Alors que certains prévoyaient une baisse de la participation en raison d’une certaine lassitude (les dernières ne datant que de moins de deux ans), la proportion de votants à augmenté, et atteint un chiffre remarquable de plus de 72%.

Il y a de quoi s’en réjouir quand on compare ce chiffre à ceux de la participation électorale qui est, en France, de plus en plus basse. Un autre motif de ma satisfac-

tion réside dans le fait que, cette fois-ci, la majorité qui va soutenir Netanyahu est cohérente : ni Yaïr Lapid, laïciste effréné, ni Tzipi Livni (souvent femme varie, telle est sa devise, puisqu’elle a participé à quatre partis différents, partant du Likoud pour aboutir à la gauche durant sa carrière politique que j’espère terminée), n’en feront partie. Mon bonheur a augmenté, ma décision de voter pour Netanyahu s’est confortée quand je l’ai vu – enfin !- oser déclarer que, en l’état actuel des choses, l’idée d’un Etat palestinien n’était plus pour lui à l’ordre du jour.

Car, s’il est des reproches à lui faire, le plus grand, pour moi, c’est ce discours de Bar-Ilan en 2009 où il se rallie à la fausse bonne solution de deux Etats pour deux peuples. Car cela n’a pas de sens ! Ni moralement, ni pratiquement. Et cela n’en aura pas tant que : – Les financements internationaux sont utilisés pour diffuser la haine et la revanchardise des arabes de Judée et de Samarie ; – Il n’y aura aucun désir partagé

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de vivre en bon voisinage, tant que le deux poids/deux mesures, sera toléré, tel que : un Etat palestinien sans un seul juif, mais de l’autre côté, celui d’Israël, nous avons 20% d’arabes chez nous, bien traités et avec les mêmes droit que tout citoyen du pays. Pour finir, j’en reviens aux remerciements que je veux adresser à Monsieur Potus. Israël connaît de grands succès, mais aussi des problèmes sociaux. Et ceux-ci sont d’autant plus mal acceptés et compris que, d’une façon globale, le pays connaît une prospérité que certain commentateurs qualifient d’insolente. Pratiquement pas de chômage, une croissance économique constante, un système de santé parmi les meilleurs de la planète, et je pourrais continuer la liste… Elle serait longue ! Cela dit, il existe de réelles difficultés sociales. Elles ont été un des thèmes principaux durant la campagne électorale, très bien orchestrés par les partis de la gauche. Je ne crois pas un instant que ces derniers aient des solutions mi-

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racle, voire simplement efficaces. Mais il y a quelqu’un qui, issu des rangs du Likoud (beurk ! un parti de droite !), a déjà œuvré pour la baisse des prix des télécommunications, avec un succès impressionnant. C’est Moshé KaHlon. Il est le Monsieur social d’aujourd’hui, et a un programme ambitieux pour réduire le coût de la vie, poursuivre dans d’autres domaines son action réussie – j’en sais un brin – dans le domaine des télécoms. Je pense que nous avons connu la peur que la gauche ne revienne au pouvoir. Non ! Je ne pense pas, à les avoir écoutés, que ses tenants soient méchants ou stupides. Je suis convaincu que certains sont sincères, des hommes et des femmes de bonne volonté, mais… Trop rêveurs. Netanyahu a, je pense, plus qu’un rêve, une vision. Il a promis à Moshé KaHlon le ministère des finances, il ne pourra pas lui refuser les moyens d’une tâche gigantesque, le démantèlement des cartels. C’est mon espoir ! Par Rotil Yaakov


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Washington pourrrait réévaluer son soutien à Israël à l’ONU gramme nucléaire.

Washington avait indiqué plus tôt qu’elle pourrait « réévaluer » son soutien diplomatique à Israël à l’ONU après la déclaration de Netanyahou à la veille des élections israéliennes, selon laquelle un Etat palestinien ne verra pas le jour sous sa gouvernance. Le président français, François Hollande a appelé le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou vendredi pour le féliciter pour sa victoire. Jeudi, c’était le chef d’Etat américain Barack Obama qui appelait Netanyahou pour le félicite, à l’issue d’une campagne qui a accru les tensions entre les deux alliés. M. Obama « a parlé avec le Premier ministre Netanyahou pour le féliciter du succès de son parti », a indiqué la Maison Blanche, précisant que le président américain avait souligné l’importance du « partenariat profond et durable » existant entre les deux pays.

MM. Obama et Netanyahou se sont mis d’accord pour poursuivre les discussions sur plusieurs questions régionales, dont le difficile chemin pour résoudre le conflit israélo-palestinien, ajoute l’exécutif américain dans un communiqué. M. Obama a réaffirmé l’attachement de longue date des EtatsUnis à une solution à deux Etats, poursuit le texte. Le président américain a par ailleurs réitéré la position américaine sur le dossier nucléaire iranien – point de désaccord profond avec M. Netanyahou – consistant à aboutir à un accord qui empêche l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire et donnant les moyens à la communauté internationale de vérifier le caractère pacifique de son pro-

Un éventuel changement de position de Washington au Conseil de sécurité de l’ONU, où Israël peut historiquement compter sur un indéfectible soutien américain, pourrait permettre l’adoption d’une résolution sur une solution à deux Etats le long des frontières d’avant 1967. « Les décisions prises par les Etats-Unis aux Nations unies étaient basées sur cette idée d’une solution à deux Etats », a déclaré Josh Earnest, porte-parole de Barack Obama. « Maintenant que notre allié (Israël) a dit qu’il n’était plus engagé dans cette voie (…) cela signifie que nous devons réévaluer notre position sur ce sujet et c’est ce que nous ferons », a-t-il ajouté, prenant soin de préciser qu’ »au-

cune décision » n’avait été prise à ce stade.

L’engagement envers une solution à deux Etats « est le socle de la politique américaine vis-à-vis de cette région », a martelé M. Earnest, jugeant que, dans la mesure où cette fondation avait été « érodée », les décisions politiques des Etats-Unis dans différentes enceintes multilatérales, dont les Nations unies, devraient entre réexaminées. Plus tôt dans la journée, Netanyahou s’était pourtant déclaré pour « une solution pacifique à deux Etats qui soit réaliste », alors qu’il avait affirmé qu’il n’y aurait pas d’Etat palestinien sous sa gouvernance en début de semaine, à la veille des élections israéliennes. Dans une interview à la chaîne américaine MSNBC, le Preminer ministre a demandé que les Palestiniens « s’engagent dans des négociations de paix sincères » avec Israël et « abandonnent leur pacte » avec le mouvement islamiste Hamas. « Si vous voulez la paix, vous devez obtenir des dirigeants pa-

lestiniens qu’ils abandonnent leur pacte avec le Hamas et s’engagent dans des négociations sincères avec Israël », a-t-il déclaré. « Nous avons besoin de la reconnaissance d’un Etat juif et d’une vraie sécurité afin d’avoir une solution à deux Etats qui soit réaliste », a-t-il ajouté. « Pour obtenir une paix réalisable, vous devez avoir de réelles négociations avec des gens engagés pour la paix. Il est temps de voir la pression sur les Palestiniens montrer qu’ils (y) sont engagés aussi », a estimé le dirigeant israélien sortant. Le président palestinien Mahmoud Abbas a estimé de son côté jeudi qu’il serait impossible de parvenir à la création d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël avec le gouvernement que devrait former prochainement M. Netanyahou. M. Netanyahou se dit aussi « fier » d’être le Premier ministre de tous les Israéliens, juifs ou arabes, après avoir brandi lors de sa campagne le « danger » du vote arabe.


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Fin de la coopération sécuritaire ?

L’exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui chapeaute l’Autorité palestinienne, s’est donné deux semaines pour élaborer les modalités mettant fin à la coopération sécuritaire avec Israël, a indiqué jeudi l’un de ses membres, Saëb Erakat. La fin de cette coopération est une mesure potentiellement explosive, redoutée par la communauté internationale tant elle comporte d’inconnues. C’est aussi un acte supplémentaire de la confrontation diplomatique, politique et judiciaire engagée par la direction palestinienne avec Israël. Le comité exécutif de l’OLP, qui s’est réuni jeudi après-midi à Ramallah, le siège de l’Autorité en Cisjordanie, « a deux semaines pour soumettre les mécanismes de fin de la coordination sécuritaire », a dit M. Erakat à la presse à Jérusalem. Instaurée par les accords d’Oslo conclus en 1993 entre Israël et l’OLP, la coopération secrète mais intense et étendue entre forces de sécurité palestiniennes et israéliennes en Cisjordanie passe pour avoir permis de déjouer des dizaines d’attentats anti-israéliens.

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Les Israéliens assurent que l »Autorité y trouve aussi son compte avec le maintien de la stabilité. La direction palestinienne brandit depuis des années la menace de mettre fin à cette coopération, au point que, quand le Conseil central de l’OLP a annoncé le 5 mars avoir réellement pris la décision de passer à l’acte, la nouvelle a encore été accueillie avec circonspection. Mais cette fois, « c’est pour de bon », a assuré M. Erakat. En l’occurrence, le comité exécutif, direction collégiale et resserrée de l’OLP, ne fait qu’appliquer la décision du Conseil central, organe élargi, comme il est tenu de le faire par les statuts de l’organisation.

Fox News compare Obama à Mussolini et le décrit comme « antisémite »

M. Erakat a souligné la nécessité que l’arrêt de la coopération soit coordonné avec Israël parce que « nous ne voulons pas de violence ». M. Erakat a assuré que cela n’avait rien à voir avec le résultat des élections israéliennes. Il a inscrit la fin de cette coopération dans la continuité des initiatives prise par les Palestiniens, en vue de créer leur Etat. ( AFP)

Mark Levin (avocat, écrivain et présentateur d’une émission qui porte son nom sur Fox News), a dénoncé en fin de semaine l’administration Obama qui, au moment où l’émission a été enregistrée, n’avait pas encore appelé Netanyahu après sa victoire. Sean Hannity (un commentateur politique conservateur) a demandé à Levin pourquoi Obama n’a pas encore appelé le chef « de notre pays allié et de la seule démocratie dans la région ? »

« Il n’aime pas la démocratie. Il n’aime pas le Congrès « , a déclaré Levin. «Il a un stylo et un téléphone, et quand le Congrès ne fait pas ce qu’il dit, il fait de son mieux pour copier Benito Mussolini. » Levin a dit que la conduite d’Obama est « méprisable. » « M. Holder (procureur général américain), M. Obama, nous devons tenir un débat national sur l’antisémitisme qui pue dans votre

administration « , a déclaré Levin. Hannity a demandé à Levin: « Pensez-vous qu’Obama est antisémite? » «Je le crois personnellement », a déclaré Levin. «Je pense que le président Obama est faible en comparaison de Netanyahu et qu’il le sait » a alors conclu Hannity. Par Dan Birenbaum


L’information en provenance d’Israël

Les multiples défis sécuritaires du prochain Premier ministre

La menace militaire la plus sérieuse pour Israël vient de l’axe chiite radical dirigé par l’Iran. En plus du programme nucléaire, il y a le Hezbollah et les missiles syriens. L’Iran ne possède pas encore l’arme nucléaire et ne sera certainement pas capable d’en fabriquer une dans les prochaines années, mais nous devons opérer suivant l’hypothèse que les ayatollahs finiront par avoir cette arme et préparer notre force de dissuasion. Cette dissuasion doit prendre quatre points.

com-

1. Une frappe préventive – Israël

doit être en mesure de donner le premier coup pour contrer une tentative iranienne de percer vers une arme nucléaire et, en même temps, pour paralyser efficacement la menace des missiles via la Syrie et le Hezbollah. En d’autres termes, cela comprend une série de frappes permettant non seulement de perturber le projet nucléaire iranien, mais aussi de prévenir sa restauration. Et c’est faisable. Les premières frappes doivent être exécutées avec des moyens militaires conventionnels accompagnants une cyber-attaque, de sorte qu’Israël ne soit pas accusé d’initier une guerre nucléaire et donc maintienne sa légitimité internationale. 2. La dissuasion stratégique – S’il est prouvé que l’Iran a réussi à produire secrètement une arme nucléaire, Israël devrait avoir une capacité de deuxième frappe. D’après les médias internationaux, Israël disposerait déjà d’ogives non conventionnelles, pouvant transformer les infrastructures des villes iraniennes principales en ruines. Mais cela ne suffit pas. Pour créer une force stratégique de dissuasion fiable – conventionnelle ou non – les Iraniens

et le monde ont besoin de savoir que nous avons un gouvernement solide qui n’hésitera pas à utiliser tous ses moyens en dernier recours. 3. Renseignement, renseignement, renseignement – Une condition importante pour faire face à l’axe radical chiite est une capacité indépendante de renseignement pour détecter, dès que possible, une décision prise par les dirigeants iraniens concernant l’arme nucléaire. Cela permettra d’avertir les alliés d’Israël, le développement d’une cyber-offensive efficace et la collecte de renseignements tactiques pour une frappe préventive. 4. La défense « multi-niveaux » – Pour compléter ses options offensives, Israël doit avoir une défense multi-niveaux: un système de batteries anti-missiles et des lasers intercepteurs pour contrer les armes de haute trajectoire (allant de l’obus de mortier tiré depuis Gaza aux missiles Shahab-3 iraniens). Ce système de défense à six vitesses devrait être opérationnel vers la fin 2016, car même s’il n’est pas parfait, il servirait à grandement minimiser les pertes et les dommages en Israël.

Edition du 24 Mars au 30 Mars

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La bonne volonté de l’Amérique

Si une partie importante des moyens et des plans d’action existe déjà, ses composants principaux manquent encore et exigent la bonne volonté de l’administration américaine afin de:

pour une attaque préventive en Iran ou au Liban

- Compléter rapidement le développement du système anti-missile « Fronde de David »

- Obtenir l’aide des différents Etats de la région qui craignent l’Iran

- Composer un stock de dizaines de milliers d’anti-missiles pour se défendre contre les milliers de roquettes et de missiles qui pleuvent sur nous - Gagner le soutien international,

- Développer conjointement des capacités informatiques contre les systèmes de défense iraniens

Afin de réaliser tout cela et plus, nous avons besoin d’un premier ministre et d’un gouvernement capable de coopérer et d’établir des relations intimes avec le président américain et son administration à Washington. Pas demain. Aujourd’hui.

Entre Gaza et Ramallah

Le deuxième point le plus sérieux, réside dans les menaces posées par les quatre zones de conflit avec les Palestiniens: 1. Gaza – S’il n’y a pas de développement dramatique dans les prochains mois concernant l’effort de reconstruction de l’enclave et de son économie, nous devons être prêts pour une autre série de combats avec le Hamas. 2. Jérusalem, la Judée et la Samarie – Une importante flambée de violences, d’émeutes et de terreur populaire pourrait se développer à la suite de la réponse d’Israël à l’offensive diplomatique du président palestinien Mahmoud Abbas (retenue à la source des recettes fiscales, coupures d’électricité etc.) qui aggrave la situation économique en Cisjordanie. 3. La scène internationale – L’intifada diplomatique menée depuis Ramallah est une autre zone de conflit. Cette offensive « soft » a

déjà accéléré l’isolement diplomatique d’Israël en fournissant des munitions à la campagne de délégitimation contre nous. Elle crée également une illusion parmi les Palestiniens qu’ils obtiendront d’Israël qu’il se retire dans les lignes de 1967 sans concessions de leur côté. 4. Un Etat entre le fleuve et la mer – La quatrième menace, qui est elle aussi existentielle, est la possibilité d’une fusion entre les populations de l’État d’Israël et de la Cisjordanie en un état qui s’étendrait de la mer Méditerranée au Jourdain. Cet état binational effacerait le caractère et l’identité de l’Etat d’Israël comme foyer national du peuple juif, ou le transformerait en un Etat d’apartheid. Ceci est devenu une menace véritable car la direction actuelle à Ramallah comme à Jérusalem n’ont pas la volonté politique – ou la force – de parvenir à une solution négociée au conflit.


L’information en provenance d’Israël

L’isolement international

Une autre tâche urgente de sécurité est de remédier à notre isolement sur la scène internationale. Afin d’utiliser efficacement des moyens militaires et économiques contre ses rivaux, même les supers pouvoirs ont besoin d’une légitimité mondiale et de la coopération avec d’autres pays.

a raison.

Ce soutien s’amenuise en raison des différences d’opinion entre Jérusalem et la plupart des démocraties occidentales en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien. Peu importe qui a tort ou qui

Une deuxième étape: débloquer les recettes fiscales palestiniennes qui avaient été gelées par Israël.

Notre sécurité peut être améliorée relativement facilement. La première et la plus importante des étapes consiste à déclarer un gel de la construction dans les implantations isolées situées en dehors des grands blocs d’habitations en Judée et Samarie.

La troisième étape mène la quatrième étape qui est la libération

de prisonniers palestiniens qu’Israël avait promis avant que les pourparlers de paix atteignent un point mort. Un certain nombre de membres du Fatah âgés de retour dans les rues de Ramallah ne mettra pas en péril notre sécurité. D’autre part, leur libération servirait de preuve que le nouveau gouvernement d’Israël est sérieux dans son intention de purifier l’air et de reprendre les négociations avec les Palestiniens sur une base plus réaliste que par le passé. Ron Ben-Yishai

Edition du 24 Mars au 30 Mars

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Le monde islamique

Le dernier groupe de menaces vient de l’axe islamiste sunnite-djihadiste dont les principaux représentants sont l’Etat islamique et le front al-Nosra. Pour l’instant, la menace posée par cet axe est la moins grave de toutes, même si certains groupuscules sont déjà actifs dans le Sinaï et le Golan, parce que la guerre contre l’Etat juif n’est pas en tête de la liste des priorités des djihadistes sunnites fana-

tiques. Leurs principaux ennemis sont les chiites et les régimes arabes existants. Pour l’instant, il semble que la coalition menée par les USA a réussi à freiner ces djihadistes en Irak et en Syrie, mais nous devons nous préparer pour le jour où nous deviendrons leur cible principale. Sur la frontière égyptienne, cela pourrait se produire à tout moment.


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Nucléaire: les chances d’un accord « minimisées » selon l’Iran

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a minimisé mercredi les chances de parvenir cette semaine à un accord politique sur le nucléaire, malgré d’intenses tractations à Lausanne avec son homologue américain John Kerry. Les deux ministres sont enfermés depuis dimanche dans un palace de la ville suisse, enchaînant les consultations, une course contre la montre pour trouver un compromis sur le nucléaire avant la fin du mois. Après 12 ans de tensions interna-

tionales et 18 mois de pourparlers extrêmement denses, l’Iran et les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France, et Allemagne) se sont donné jusqu’au 31 mars pour conclure un règlement dit «politique»: le texte garantirait que la République islamique n’aura jamais la bombe atomique en échange d’une levée des sanctions. Mais après quatre jours de discussions, M. Zarif a douché les espoirs d’une percée, cette semaine, à Lausanne.

En dehors de la présence de son homologue américain, celle des chefs de diplomatie des autres pays du 5+1 «ne devrait pas être nécessaire pour cette séance» à Lausanne, a jugé le ministre iranien, cité par la télévision d’Etat de son pays. «Car tous les ministres des Affaires étrangères des parties en négociations devraient venir lorsque des solutions auront été trouvées et que nous nous approcherons d’un accord», a-t-il argumenté lors d’une suspension de séance.

Besoin d’experts, pas de ministres

venu qu’il n’y aurait pas d’autre prolongation. En cas d’entente politique d’ici fin mars, les parties sont convenues de finaliser d’ici au 30 juin/1er juillet tous les détails techniques.

«Nous devons trouver des solutions, a expliqué M. Zarif, pour qui «la question d’un accord vient quand nous avons mis sur le papier ces solutions et, pour les écrire, nous avons davantage besoin des experts que des ministres». Sa rencontre avec John Kerry a duré deux heures, selon le département d’Etat, précédée d’une réunion technique entre le ministre américain de l’Energie Ernest Moniz et le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Ali Akbar Salehi. A Téhéran, la diplomatie iranienne a fait état de «bonnes avancées» sur les questions techniques. Les deux gouvernements, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 35 ans, se livrent aussi à une bataille de communication sur les chances de conclure. La Maison Blanche a réaffirmé mardi que la probabilité de sceller un accord était «au mieux, 50/50». Une riposte à l’Iranien Salehi, mardi, selon lequel «90% des questions techniques» ont été réglés.

Depuis lundi, Américains et Européens expriment leur scepticisme quant aux chances de trouver une entente politique cette semaine. On laisse même entendre qu’une ultime session pourrait être nécessaire, après le Nouvel an iranien du 21 mars et avant le 31 mars. «Nous avons à coup sûr fait des progrès» mais «il nous reste des sujets difficiles», avait mis en garde mardi un responsable américain. A la suite d’une réunion lundi à Bruxelles entre M. Zarif et ses homologues européens, le Français Laurent Fabius, considéré comme le plus dur du 5+1 à l’égard de Téhéran, avait parlé d’«avancées» mais aussi de «points importants qui ne sont pas réglés». Tous les directeurs politiques des pays du 5+1 devaient se retrouver mercredi à Lausanne, sous l’égide de l’UE. Après un accord provisoire de novembre 2013, les grandes puissances et l’Iran ont repoussé par deux fois la date butoir pour un accord définitif. Washington a pré-

Le premier document de quelques feuillets fixerait les grands chapitres pour garantir le caractère pacifique des activités nucléaires iraniennes. Il établirait aussi le principe du contrôle des infrastructures de l’Iran, la durée de l’accord et le calendrier d’une levée progressive des sanctions. Sur ce dernier point, Téhéran et les 5+1 sont en désaccord. L’Iran voudrait une levée en une seule fois de sanctions de l’ONU, des Etats-Unis et de l’UE, qui l’étouffent économiquement et l’isolent diplomatiquement. Il y a aussi divergence sur la durée de l’accord et sur la période d’un an, dite «breakout time», qui laisserait assez de temps au 5+1 pour réagir si l’Iran violait ses engagements. Autre point de discorde, la capacité d’enrichissement d’uranium qui serait laissée à l’Iran et donc le nombre de centrifugeuses. Le président Obama a promis qu’il ferait tout, y compris militairement, pour empêcher l’Iran d’avoir un jour la bombe. Mais depuis 2013, il mise sur la carte diplomatique et a fait d’un rapprochement avec la puissance chiite une priorité de sa politique étrangère. Un scénario qui met en rage Israël et une partie du Congrès contrôlé par les républicains.


L’information en provenance d’Israël Edition du 24 Mars au 30 Mars

Cinquième arrestation dans le cadre de l’enquête des attentats de Copenhague

La police danoise a annoncé vendredi l’arrestation d’un cinquième homme, soupçonné de complicité dans les attentats de Copenhague mi-février. L’homme est «soupçonné de complicité dans les actions de l’assaillant les 14 et 15 février», ont annoncé les forces de l’ordre dans un communiqué. «Comme hier (jeudi), la police a fait plusieurs perquisitions en lien avec l’arrestation», ont-ils précisé. Jeudi, un quatrième homme avait été arrêté. Les deux personnes, dont l’identité n’a pas été révélée, ont comparu vendredi devant un juge qui les a mis en examen et placés en détention lors d’une audience à huis-clos. Selon le tabloïde Ekstra Bladet, âgés de 25 et 30 ans, ils sont poursuivis pour avoir aider l’auteur des attentats, Omar El-Hussein, à se débarrasser d’un fusil d’assaut M95 utilisé lors de la première attaque le 14 février contre un centre culturel de Copenhague où se déroulait un débat sur la liberté d’expression. L’assaillant avait tué une per-

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sonne, un réalisateur de 55 ans, avant de prendre la fuite. Les deux hommes sont également soupçonnés de l’avoir aidé à faire disparaître ses vêtements et lui avoir apporté «d’autre équipement» pour la deuxième attaque, sans préciser lesquels. El-Hussein, un Danois de 22 ans d’origine palestinienne, avait alors abattu un Juif de 37 ans qui montait la garde devant la synagogue de Copenhague où était célébrée une bar-mizvah. Il s’était enfui mais avait été ensuite tué lors d’un échange de tir avec la police. Les deux hommes nient les faits. Ils auraient tous deux des liens avec le gang Brothas auquel aurait appartenu El-Hussein.

Tunisie : Des renforts sécuritaires antiterroristes déployés dans le pays des trafics en tout genres, de la contrebande y compris celle des armes, le long de la frontière sud du pays.

Ekstra Bladet a également précisé que l’homme de 30 ans portait un sweat à capuche rouge. Il a envoyé des baisers à sa petite amie qui a pleuré quand la mise en examen a été prononcée.

Bref, des renforts sécuritaires antiterroristes ont été déployés jeudi dernier à Kasserine selon un correspondant sur place qui a indiqué que des hélicoptères ont survolé la ville régulièrement. Durant ces recherches, des membres de la famille du terroriste Hatem Khachnaoui, abattu mercredi 18 mars suite à l’attaque terroriste au musée du Bardo, ont été embarqués par les forces de sécurité qui mènent des investigations sur cet attentat Djihadistes.

Trois hommes sont déjà en détention, deux depuis le 16 février et le troisième depuis le 27 février, inculpés pour complicité.

L’attentat du Bardo près de Tunis de la semaine dernière était «écrit sur le marbre» comme on dit. Nous avions même mentionné dans ces colonnes quelques jours auparavant, que la situa-

tion sécuritaire du pays «laissée à désirer» depuis plusieurs mois déjà, faute de moyens. La frontière avec la Lybie était devenue «une passoir» selon l’avis même de responsables qui signalaient

Le président de la république Beji Caid Sebsi a déclaré il y a quelques jours que lui-même et sont gouvernement étaient engagé dans une guerre contre le terrorisme islamique. Depuis près d’une semaine l’armée et la police ont été déployées massivement dans tous les lieux névralgiques de la Capitale. Yves PEREZ


L’information en provenance d’Israël

Hommage à Sylvie Beïya Berdah zal viennent de sa silhouette au guichet du célèbre Cinéma Rex où fut projeté pour la première fois «Les Dix commandements» de Cecil B. DeMille ou encore «Autant en emporte le vent». Sylvie et l’ensemble de la famille quittèrent la Tunisie en 1964 pour s’installer définitivement à Marseille. Mais jamais ils n’oublièrent les histoires ensoleillées, pleines de jasmin, de vendeurs de glaces ambulants, de «frigolo», de «bamboloni» de cacahuètes de chez «oui-oui» ou de «granite citron», sans compter les anecdotes des balades en TGM, Le petit Train, Tunis-Goulette-La Marsa.

Elle nous a quittée il y a quelques jours en toute discrétion, comme le fut sa vie. Au-delà de son extrême gentillesse, Sylvie était chaleureuse. Elle représentait le charme de la Goulette en Tunisie, et incarnait l’histoire nostalgique de tous ceux qui n’avaient jamais réellement «quittés» ce beau pays gorgé de soleil. Sylvie était la petite dernière d’une fratrie issue de Victor et

Ninette Berdah zal qui avaient su transmettre à leurs enfants des valeurs essentielles de la vie et du judaïsme, celle du «derekh erets», de l’amour et du respect du prochain. Sylvie comme l’ensemble de ses frères et sœurs avait été initié au sport, le basket ball par Victor, le père, lui-même sportif et nageur au sein de l’équipe de natation de la Goulette. Beaucoup se sou-

Sylvie aimait parfois se ressourcer dans son village natal au bord de la mer. C’est là qu’elle revivait disait-elle. Cette femme discrète et altruiste, fut exemplaire et nous garderons de cette «néchama» (de cette grande âme), un souvenir impérissable. Notre rédaction présente à sa famille et ses proches ainsi qu’à l’ensemble de la grande famille «goulettoise», ses plus sincères condoléances. YLellouche

Des ruines de repaires nazis découvertes en Argentine Clarin.

Mais en Argentine, il n’a pas été nécessaire de se cacher pour ces anciens nazis.

Les dirigeants allemands avaient prévus d’y trouver refuge; beaucoup n’ont finalement pas eu à se cacher Des archéologues argentins qui ont découvert une collection de ruines en pleine jungle soupçonnent ces décombres d’avoir servi de cachette secrète construite par les nazis après la Seconde Guerre mondiale. Une équipe d’archéologues étudie les restes de trois bâtiments situés dans le parc Teyu Cuare dans le nord de l’Argentine vers la frontière avec le Paraguay, a rapporté dimanche le journal Clarin.

Des milliers de nazis, de fascistes croates oustachis et des fascistes italiens sont arrivés en Argentine avec la bénédiction du président Juan Peron, qui a dirigé la nation de 1946 à 1955 et de nouveau brièvement dans les années 1970, selon le Centre Simon Wiesenthal. Les chercheurs de l’Université de Buenos Aires ont trouvé cinq pièces allemandes frappées entre 1938 et 1941 et un fragment de plaque de porcelaine portant l’inscription «Made in Germany. «Apparemment, au cours de la Seconde Guerre mondiale, les nazis avaient eu le projet secret de construire des abris pour les hauts dirigeants en cas de défaite dans des sites inaccessibles, au milieu des déserts, dans les montagnes, sur une falaise ou au milieu de la jungle comme c’est le cas ici», a déclaré le chef de l’équipe des archéologues Daniel Schavelzon

En 1960, le dignitaire nazi Adolf Eichmann, qui a participé à mettre en place tous les rouages du génocide, a été capturé à Buenos Aires par une équipe de commando israélien et ramené en Israël où il a été exécuté. Parmi les autres nazis qui avaient cherché refuge en Argentine, Josef Mengele, Martin Bormann, Walter Kutschmann, Josef Schwammberger, Eduard Roschmann, Wilfred Von Four, et Alois Brunner y ont été localisés. (i24news avec AFP)

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Israël boycotte une session à l’ONU sur l’offensive israélienne contre Gaza

Israël était absent lundi des débats au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU consacrés à l’enquête sur l’offensive israélienne contre Gaza de l’été dernier et à la situation dans les territoires palestiniens.

de l’Homme».

Le représentant israélien n’était pas présent dans la salle, ce qui, selon une source proche du Conseil, est considéré comme un boycott.

Le conflit de cinquante jours à Gaza à l’été 2014 avait provoqué la mort de 2.140 Palestiniens, en majorité des civils, et de 73 Israéliens, pour la plupart des militaires.

«On ne fait pas de commentaire là-dessus», a déclaré à l’AFP une porte-parole de la mission israélienne auprès de l’ONU. Le représentant américain était également absent, tout comme un certain nombre de représentants d’autres pays occidentaux. Un porte-parole de la mission américaine a expliqué que l’ambassadeur américain Keith Harper se trouvait à Washington. Mais l’absence de représentant américain lors des débats a laissé les observateurs perplexes. Pour certains, il s’agit là d’un premier signe qui fait suite à l’intention déclarée la semaine dernière par l’administration de Barack Obama de revoir l’appui apporté à Israël à l’ONU. Le 19 mars, les Etats-Unis avaient averti qu’ils allaient réévaluer leur position vis-à-vis d’Israël à l’ONU, où ils lui apportent traditionnellement un soutien indéfectible, après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu ait annoncé la veille des élections législatives israéliennes qu’il s’opposerait à la création d’un Etat palestinien . Mais pour le représentant pakistanais, s’exprimant au nom de l’Organisation de la Conférence Islamique ces absences de représentants occidentaux «constituent une tentative délibérée de nuire à la crédibilité du Conseil des Droits

Israël a toujours refusé de collaborer avec la commission d’enquête de l’ONU, lancée peu après l’offensive israélienne de l’été dernier à Gaza.

La commission devait présenter ses premières conclusions lundi. Mais les enquêteurs de l’ONU ont demandé à repousser la publication de leur rapport à juin 2015 en raison de la démission début février du président de la commission, le juriste canadien William Schabas, qui avait été mis en cause par Israël pour «conflit d’intérêts». Le conflit d’intérêts porte sur un avis juridique que M. Schabas avait rédigé en 2012 pour l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Israël a des relations conflictuelles avec le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies et n’avait pas hésité à boycotter ses travaux, après que le Conseil, où 47 pays sont représentés, eut décidé en mars 2012 de lancer une enquête sur les conséquences des implantations israéliennes dans les territoires palestiniens occupés. Ce boycott avait pris fin en octobre 2013 lorsque l’ambassadeur israélien Eviator Manor s’était présenté devant le Conseil pour défendre le bilan israélien en matière de droits de l’Homme. Israël n’accepte pas pour autant tous les rapports et recommandations du Conseil le concernant.



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Israël s’inquiète des traces laissées par la campagne dans les esprits «Bienvenue dans le cauchemar» Vendredi après-midi, un inconnu est venu chez l’écrivain Yonatan Gefen, de gauche lui aussi, a tenté de le frapper et l’a traité de «traître» et de «gauchiste».

Deux artistes connus pour leurs positions de gauche, ont été pris à partie en quelques jours en Israël, suscitant l’inquiétude devant les divisions qu’aurait causées la campagne électorale achevée par le triomphe de Benjamin Netanyahu. La chanteuse israélienne Noa, connue pour son engagement pour la paix avec les Palestiniens, a été menacée et insultée à l’aéroport de Tel-Aviv, incident révélateur du climat post-électoral dans le pays, dit-elle sur sa page Facebook. Avant elle, l’écrivain Yonatan Gefen a été agressé chez lui. Ces incidents ont conduit le président Reuven Rivlin à affirmer la nécessité de tourner la page de

cette campagne. Achinoam Nini, chanteuse israélienne d’origine yéménite plus connue sous le nom de Noa, est rentrée il y a quelques jours de tournée en Italie et dit avoir «eu droit à un beau comité d’accueil à l’aéroport». «Ils ont crié: Voilà Achinoam Nini, l’israélophobe!», rapporte-telle. Il s’agissait apparemment du mouvement spontané de quelques personnes qui l’ont reconnue dans le hall d’arrivée de l’aéroport, a-telle dit dans la presse. «Nous allons nous occuper de toi comme nous nous sommes occupés de Gefen», lui ont-ils lancé, selon son récit sur Facebook.

Yonatan Gefen avait écrit sur sa page Facebook après le triomphe de Benjamin Netanyahu aux élections parlementaires du 17 mars que cette date devrait rester comme la «Nakba» du camp de la paix. La Nakba («catastrophe» en arabe) est le terme employé par les Palestiniens pour parler de la création de l’Etat d’Israël. «C’est sympa, hein?», dit Noa sur sa page Facebook. «Bienvenue dans le cauchemar dans lequel nous nous sommes réveillés», ajoute-t-elle. La victoire de M. Netanyahu et de la droite a laissé la gauche sous le choc. Les sondages accordaient une solide avance à la liste de centre gauche conduite par le travailliste Isaac Herzog. Rarement une campagne israélienne a volé aussi bas, conviennent les politologues. Les derniers jours de campagne ont été marqués par la

virulence de ton de M. Netanyahu contre M. Herzog, son alliée Tzipi Livni et la gauche. Pour rallier les électeurs de droite et les indécis, M. Netanyahu a enterré l’idée d’un Etat palestinien s’il restait Premier ministre, il a brandi le spectre d’un vote arabe massif, et a décrit M. Herzog et Mme Livni comme appartenant au camp de la capitulation face aux pressions internationales et palestiniennes. «Embrasseurs d’amulettes» La campagne laisse les relations avec le grand allié américain en mauvais état. Plusieurs responsables se sont alarmés des traces laissées dans la société israélienne. Noa, âgée de 45 ans, collabore fréquemment avec des artistes palestiniens, et avec la chanteuse arabe israélienne Mira Awad. Elle a exprimé à plusieurs reprises ses convictions de gauche et son engagement pour la paix. Elle avait participé au grand concert pour la paix à Tel-Aviv à l’issue duquel le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin avait été assassiné en 1995. Deux autres artistes ont provoqué la colère d’une partie des Israéliens pendant la campagne, en

tenant des propos jugés provocateurs et antireligieux. Lors d’une grande manifestation du centre gauche à Tel-Aviv, l’artiste polyvalent Yaïr Gerbuz avait qualifié les électeurs de droite d’individus «hurlant ‘mort aux Arabes’», de «voleurs, corrompus... embrasseurs d’amulette idolâtres». Devant le tollé provoqué par ses propos, le dramaturge Yehoshua Sobol est venu à son secours et a qualifié de «stupides» ceux «qui embrassent des mézouzas», ces rouleaux de parchemin comportant des passages bibliques et placés à l’entrée des maisons des juifs observants. «Nous sortons d’une campagne électorale tumultueuse et vous avez le pouvoir en tant que représentants du public d’apporter la réconciliation», a dit lundi le président Rivlin lors de ses consultations avec les futurs députés pour choisir celui qui formera le nouveau gouvernement. «Les mots peuvent se transformer en actes», s’est inquiété sur la radio publique le chef de la police Yohanan Danino. Il a appelé les responsables politiques à «calmer les esprits».



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Goldnadel: « Netanyahou me parait le seul qui présente les garanties qu’Israël soit défendu avec pugnacité et intelligence » pugnacité et intelligence

Benjamin Netanyahou me parait le seul au sein de cette offre médiocre, qui présente au regard de la culture politique, du caractère et de l’expérience, les garanties nécessaires à ce que Israël soit défendu à la fois avec pugnacité et intelligence.

Amoureux déclaré d’Israël, observateur attentif de la vie politique, Gilles-William Goldnadel a accepté de répondre à nos questions sur la prochaine élection israélienne. Gilles-William Goldnadel, vous suivez les élections israéliennes. Pour quelle raison ? Un personnel politique qui n’est même pas à la hauteur du personnel politique français… J’ai toujours porté un jugement sévère sur le système politique israélien et principalement le mode de scrutin à la proportionnelle intégrale. Il débouche sur le recrutement d’un personnel politique qui n’est même pas à la hauteur du personnel politique français… Tout ce qu’on demande à un futur député à la Knesset, c’est de savoir se placer dans le haut de la liste, ce qui requiert davantage de compétence d’apparatchik, souvent servile, que de qualités intellectuelles ou morales. Tant que le vivier politique était principalement puisé au sein des kibboutzim et de l’armée, ce n’était pas grave. Depuis la professionnalisation de la vie politique, on arrive à un recrutement rien moins que médiocre. C’est sur cette base sévère d’observation, que je juge aujourd’hui l’offre politique israélienne. Dans ce paysage selon moi dévasté, seul à mon sens, en tout cas principalement, la figure de l’actuel premier ministre israélien se dégage. Benjamin Netanyahou me parait le seul au sein de cette offre médiocre, qui présente au regard de la culture politique, du caractère et de l’expérience, les garanties nécessaires à ce que Israël soit défendu à la fois avec

Je sais bien que le jugement de valeur que je viens de porter, n’est pas majoritaire au sein du public français, tant le Netanyahou bashing, pour reprendre une expression galvaudée, est général au sein de la classe politique et médiatique française. Il est vrai aussi qu’en Israël, la presse largement dominée par le gauche, et en raison de l’usure fatale de l’exercice du pouvoir, n’est pas la plus amène à l’égard de Benjamin Netanyahou. Je ne prétends au demeurant pas être totalement objectif puisque j’entretiens avec lui des relations amicales anciennes. Il n’en demeure pas moins que si je veux bien m’essayer à l’objectivité, le bilan de Benjamin Netanyahou est relativement flatteur compte tenu de l’équation impossible qui est la sienne, et pour laquelle je pose pêle-mêle, les rapports avec le monde arabe, les rapports avec la Maison Blanche, les rapports avec un peuple israélien difficile, le système politique et médiatique israélien sur lequel je vous ai dit précédemment comment je le vois, et peut-être surtout, la détestation pathologique d’Israël en Europe notamment, où tous les premiers ministres israéliens qui se sont succédés et dont la marge de manœuvre est finalement extrêmement étroite, ont connu le dénigrement systématique. On a évidemment en France la mémoire courte, mais après la signature d’Oslo qui a valu à Yitzhak Rabin 15 jours de popularité en Europe, son devoir de lutter contre les attentats du Hamas lui a valu une impopularité totale. Quand la presse expliqua qu’il fallait « comprendre » qu’Arafat ne pouvait décevoir les Palestiniens, j’ai été obligé d’écrire un article, « SOS Rabin », pour rappeler à l’opinion qu’on devait au moins autant de compréhension à Rabin qu’à monsieur Arafat. Comment expliquer que l’apparent succès de son mandat se termine par une chute dans le

derniers sondages, au point que Isaac Herzog est crédité de quatre sièges de plus que lui ?

Netanyahou est un pragmatique, il l’a prouvé dans son discours de Bar Ilan, dans lequel il avait reconnu la légitimité et la nécessité d’une Palestine à deux Etats Contrairement à ce que beaucoup pensent, Netanyahou est un pragmatique, il l’a prouvé dans son discours de Bar Ilan, dans lequel il avait reconnu la légitimité et la nécessité d’une Palestine à deux Etats. Ce qu’il a fait dans le cadre de sa récente visite aux États-Unis est particulièrement remarquable, et il faut être la presse française pour ne pas l’avoir reconnu et avoir même masqué les compliments qu’il a reçu, tant du Washington Post que du New York Times. Pour répondre à votre question, je vous l’ai dit, l’usure de l’exercice du pouvoir est une réalité dans tous les pays. Churchill et de Gaulle l’ont connue, je ne vois pas pourquoi Benjamin Netanyahou dérogerait à cette triste règle. Ceci posé, je pense que c’est une grande tentation qu’ont les peuples, en ce compris le peuple israélien, de s’imaginer qu’ils ont la possibilité de changer les choses par leurs propres actions. Or la réalité de la question israélo-palestinienne telle que je la vois, c’est qu’en l’absence d’un partenaire palestinien sérieux, un règlement actuel dans le cadre d’un Proche-Orient en feu serait ni plus ni moins que suicidaire, et les travaillistes que je ne considère tout de même pas comme des insensés, ne le savent pas moins que les autres. Selon vous, à l’issue du vote, que la gauche ou la droite – Netanyahou ou le duo Herzog Livni – arrive au gouvernement, cela n’aura pas grand effet sur la politique étrangère, la Judée Samarie, la division de Jérusalem, la situation du Golan, voire même la sécurité intérieure ? Les gouvernements de gauche, que ce soit Rabin, Perez, Barack ou Olmert, se sont tous heurtés à l’irrédentisme palestinien Je vous l’ai dit, la marche de manœuvre de tout gouvernement israélien est plus qu’étroite. Au

demeurant, vous observerez que les gouvernements de gauche, que ce soit Rabin, Perez, Barack ou Olmert, se sont tous heurtés à l’irrédentisme palestinien. En conséquence, je n’ai aucun doute sur ce sujet, et j’irai même plus loin. Le seul qui aurait pu, ou qui pourrait peut-être négocier en position de force, en position crédible, serait un Israélien à la fermeté indiscutable.

Obama est généralement considéré comme n’étant pas le meilleur ami qu’Israël ait connu parmi les présidents américains ces dernières années. Il a clairement demandé qu’Israël se retranche derrière les frontières qui existaient avant 67. Il a demandé la division de Jérusalem. Beaucoup pensent que seul Netanyahou à l’expérience et la stratégie pour contrer les avancées de Obama. Obama ne s’y trompe pas, puisqu’il a envoyé ses équipes électorales de l’organisation V15 pour peser sur l’élection, et faire échouer Netanyahou. Dans ce contexte, le parti Union sioniste ne serait-il pas plus perméable aux demandes d’Obama ? La politique étrangère d’Obama au Moyen-Orient aurait été fatale à Israël s’il n’y avait pas eu quelqu’un pour lui tenir tête Vous avez le sens de l’euphémisme ! La politique étrangère d’Obama, et notamment au Proche et Moyen-Orient est calamiteuse. Elle a failli être fatale à l’Égypte, elle l’a été en Syrie et en Libye, en Irak, et elle le serait également, et de manière dramatique et sans doute mortelle, en Israël s’il n’y avait pas eu quelqu’un pour lui tenir tête, même si c’était pour Netanyahou loin d’être un plaisir, car aucun premier ministre israélien ne tient tête sans raison au président d’un pays qui a tant de liens avec l’Etat juif. Cela étant, je pense qu’il était nécessaire et sans doute existentiel de le faire, quoi qu’en disent les travaillistes, et j’attire votre attention sur le fait que contrairement avec ce qui s’écrit avec distraction et légèreté dans une certaine presse, ce n’est pas la première fois qu’un premier ministre israélien est contraint de dire non à un président américain.

mier ministre israélien tient tête aux États-Unis, est politiquement et juridiquement inepte. Je veux, avec logique et objectivité relativiser ma crainte, parce que je pense encore une fois que ni Herzog ni Livni, ne sont prêts non plus à sacrifier l’Etat d’Israël. Donc je ne crois pas que si, comme je le regretterai, ils étaient portés au pouvoir, ils saborderaient les intérêts d’Israël. Mais je leur reproche simplement de faire croire à une partie de l’électorat israélien naïf, qu’avec eux, ça sera plus facile, que ça sera mieux. Je pense que ça sera malgré tout, pire. La gauche a amené l’élection, le cœur de l’élection, sur le sujet du coût de la vie et de ce qui semble apparemment en être la cause, c’est à dire les monopoles que Netanyahou avait promis de démanteler. De toute évidence, il n’y est pas arrivé. Est-ce que la gauche a des chances ou des vraies volontés de s’en prendre aux monopoles et aux cartels qui sont aux mains de familles dont les appartenances et les amitiés à gauche ne sont un secret pour personne ? Je ne prétends pas être un grand spécialiste de l’économie israélienne et de ses problèmes sociaux. Je veux bien donner acte à la critique de la gauche israélienne, et d’une grande partie de la population, que la politique sociale du gouvernement de Netanyahou soit critiquable, puisque les problèmes de logement et de disparité sont réels, et il est de bonne guerre pour la gauche de le faire valoir, d’autant plus, comme je viens de vous le dire, elle ne peut prétendre à changer véritablement la donne en matière de politique sur le terrain israélo-palestinien. Donc toutes les critiques à l’égard de la politique étrangère de Benjamin Netanyahou, que ce soit avec les Palestiniens et même avec l’Iran, sont à mes yeux assez irresponsables.

D’autre part il s’agit, dans la présente espèce, d’un président américain qui n’a plus sa majorité parlementaire derrière lui.

Sur le terrain social, j’attire votre attention sur le fait que Benjamin Netanyahou doit penser en son for que les scories de cette situation sont le lourd prix à payer de la politique libérale qu’il a menée, et qui a débouché, si l’on veut être honnête, sur une réussite économique et financière israélienne indubitable qui ferait rougir de jalousie et de honte les actuels amis français de monsieur Herzog.

Par conséquent dire que le pre-

© Jean-Patrick Grumberg


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Elections israéliennes : Les quatre leçons du scrutin

Outre la surprise créée par l’éclatante victoire du Likoud, ces élections donnent d’autres enseignements sur les attentes de la société israélienne comme sur l’évolution de sa classe politique. Voici ce qu’il faut retenir de ce scrutin.

Un record de femmes La 20e Knesset affiche un chiffre record de femmes avec 29 députées contre 27 en 2013. Si les femmes représentent 25% du Parlement israélien, elles ne comptent pas se contenter de seconds rôles. Mieux, certaines d’entre elles seraient bien placées pour rafler des ministères. Prenons le Likoud. Il compte 6 élues, parmi lesquelles 3 nouvelles. On évoque même Miri Reguev pour un ministère. Du côté de la formation de Naftali Bennett, Habayit Hayeoudi (Foyer juif), la révélation de la campagne Ayelet Shaked, numéro 3 du parti, devrait décrocher un portefeuille stratégique : la Sécurité intérieure. Pour occuper le poste de Ministre de la Justice, la députée d’Israël Beiteinou, Orly Levy-Abecassis est sur les rangs. Du côté de Koulanou, 4 femmes sont élues sur les 10 députés du parti de Moshé Kahlon. Enfin, dans le camp des 4 partis d’opposition (Camp

Sioniste, Liste Arabe Unie, Yesh Atid et Meretz), on ne compte pas moins de 15 femmes.

La liste arabe unifiée : une 3e force politique fragile Si les quatre formations arabes ont décidé de concourir ensemble, c’est pour passer le seuil d’éligibilité remonté à 3,25% des suffrages exprimés. Avec 13 sièges, contre 11 en 2013, le pari de ces partis réunis sous la même bannière est réussi. En apparence. Car le plus dur, à savoir, faire perdurer les objectifs communs, reste à venir. En effet, il serait illusoire de croire que l’unité de façade de cette liste réussira à tenir toute la législature. Bien qu’elle ait été portée par un taux de participation record chez les électeurs arabes, cette coalition hétéroclite (des communistes, des islamistes, des adeptes du pan-arabisme) n’a pas réussi, le soir des résultats, à se mettre d’accord sur l’attitude à adopter face au score

sorti des urnes. Représentant plus de 20% de la population israélienne, ces partis n’ont jamais intégré un gouvernement. Qu’en sera-t-il cette fois-ci ?

scrutin. En refusant d’affronter sur son terrain le Shas d’Arié Dery et en préférant séduire l’électorat du Bayit Hayéhoudi, il a fait un mauvais calcul.

Le recul des orthodoxes Les partis orthodoxes, Shas (séfarade) et Yaadout Hatorah (lituanien) totalisent 13 sièges. C’est six strapontins de moins que lors des dernières élections. Pour le Shas, l’après Ovadia Yossef, leader spirituel du parti, semble plus compliqué que prévu. Tous les analystes s’accordent à le dire : une partie de l’électorat traditionaliste a boudé le parti orthodoxe séfarade pour se reporter sur le Likoud et Koulanou. Lancée quelques mois avant le scrutin, la formation Yahad, menée par Elie Yshaï qui a claqué la porte du Shas, a raté son entrée dans la cour des grands. Avec 12 000 voix manquantes pour siéger à la Knesset, Elie Yishaï est le grand perdant de ce

La gauche rentre dans l’opposition Avec 24 sièges, le Camp Sioniste qui rassemblait les travaillistes et Hatenoua de Tzipi Livni a reconnu assez vite sa défaite. Porté par les sondages, la coalition de gauche n’a pas réussi à séduire à la périphérie des grandes villes. La colistière d’Itzhak Herzog s’est avérée, au fil des semaines, plus un poids qu’autre chose. Cible des clips de campagnes du Likoud, réduite au silence dans les derniers jours, l’ancienne ministre de la Justice a fait une campagne en demi-teinte, voire inaudible. Après avoir exigé une rotation du poste de Premier ministre avec Herzog, elle y a renoncé l’avant-veille du scrutin, laissant ses supporters

dans l’expectative. Une volte-face de dernière minute qui a achevé de convaincre les Israéliens de l’incongruité de l’exigence. Reçu par le président israélien dimanche 22 mars, Itzhak Herzog a promis à ses électeurs d’incarner une « opposition ferme et combattive » tout en n’oubliant pas ses objectifs. « Je serais premier ministre un jour » a-t-il promis. Pour cela, le chef du parti travailliste va devoir se défaire de son image d’ashkénaze de gauche, fuyant sur les questions du partage de Jérusalem. Jugé trop souple sur la question palestinienne, Itzhak Herzog n’a pas réussi à convaincre les électeurs qu’il avait l’étoffe d’un chef de guerre. Et la population, encore très marquée par la dernière offensive à Gaza, a préféré se doter d’un leader qui sache incarner la fermeté. Même si c’est au mépris du volet social et que, sur ce dossier, rien n’est réglé…


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Mon coup de gueule: ces bonnes consciences électorales

Le dérapage des médias vers l’évènementiel est hurlant de vérité dans la plupart des rédactions de presse, sur les ondes radiophoniques et les chaines de télévision. Les masses sont volontairement placées en position de paresse, en une atonie que l’on doit forcément dépasser si nous voulons permettre le réveil d’une véritable information.

Cette dernière est souvent corrompue par un dénigrement, une négation de l’autre ou les bavardages acerbes, d’une soi-disant « intelligentsia de gauche », comme de bien entendu, se déversent en coulées nauséabondes. Fréquemment elle s’égare et perd de vue sa fonction première, à savoir, informer avec sincérité, afin que le ton de la polémique ne soit pas contre les personnes mais vis à vis de leurs idées. L’échange ne doit pas, non plus, devenir un conflit d’intérêt partisan, une polémique où le verbe ne se conjugue plus autrement qu’au travers de cyniques affronts. La grossièreté la plus primitive est d’abord la grossièreté du propos. Il aurait fallu à la presse israélienne, si incantatoire, si imbue d’elle-même, un tant soit peu de réserve, de respect et d’humilité pour mieux appréhender et tirer les leçons de ses ERREURSrécurrentes. Ces prétentieux prétendants d’un sionisme postmoderniste sapent depuis trop longtemps les fondements de la société Hébraïque souveraine et indépendante en Eretz Israel. Il est peut être grand temps, pour eux, de vivre pleinement leur amour de tous et du tout, pouvoir enfin savourer, l’air beat, le milky berlinois. Ces journalistes alliés de politiciens ne jurent que par l’occident et ses valeurs désuètes et décadentes, tous ensemble ils éructent le Juif traditionnel, fidèle contre et vents et marées à son ‘identité juive’. Les voilà, ces jours-ci, ‘gros jean comme devant’, les suffisants d’une médiocrité qui fustigea, condamna et voua Mr Netanyahou à une vindicte populaire dont ils ignorent tout. Le manque de respect pour la vérité toute simple, la volonté de fourvoyer la réalité criante, l’insupportable légèreté avec laquelle ils refusent toute introspection, témoignent d’une réelle haine de soi. Leurs forfaitures les empêchent de

consentir au respect d’une autre pensée, d’une autre parole, d’un autre PROGRAMME, ils sont l’immaculée conception du savoir réfléchi et de la connaissance objective. Ils parlent et palabrent dans une incessante logorrhée, mais qui sont-ils ?

Ils ont souvent pignon sur rue et des titres comme des avoirs, ce sont des politiques, des anciens militaires, des universitaires, on y trouve même certains religieux. Le bât blesse pourtant, et fréquemment, au vu et au su de leur inconsistance face au devenir de leur PROPRE être – Hébreu. Le verbe hautain et dédaigneux offre à leur inimitié ses premières armes, il devient l’appareil le plus légitime pour fractionner, confronter, refuser, introduire le désarroi et l’ignorance. Aux lendemains des élections n’oublions pas nos chers instituts de sondage. Si vous vous interrogez à propos de la crédibilité de ces enquêtes auprès de la population, vous posez là une fausse question! Pour quelle raison? Eh bien, cela supputerait une confiance aveugle dans leur capacité d’estimer l’opinion publique, et cela reste à prouver. L’étude des opinions est, présentement, un outil d’opération politicienne. Depuis toujours, son activité la plus remarquable demeure : impressionner par le leurre des chiffres, des masses attentives aux vérités de leur science. Lorsque l’amalgame a bien pris, que l’imagination conçoive et admette la réalité d’une opinion publique, nous ne sommes plus très loin d’une toute nouvelle et fantastique information. Il existe, tenez-vous bien, un parti politique dont la plateforme idéologique correspond aux desideratas de cette fameuse opinion majoritaire. Qu’à cela ne tienne, les sondeurs poussent le bouchon jusqu’à la garde aux seules fins de convaincre, cette soi-disant opinion publique, qu’il s’agit là, ni plus ni moins, d’une ‘volonté générale’. Nous voilà donc rendus au rendez-vous tant attendu, celui où il devient possible, pour le parti politique, d’affirmer, au vu et au su des sondages, qu’il détient l’assise

du bon droit politique.

Notre jugement concerne les conditions médiatiques, c’està-dire la finalité forgée de ces enquêtes sans autre but qu’être publiables. Nous l’affirmions précédemment, l’ensemble des médias est pénétré d’un cœur et d’une raison, très souvent, beaucoup plus avides d’intérêts commerciaux que d’information. Le viol des masses se poursuit soir après soir, matin après matin, les sondages inondent nos antennes et fournissent à la politique une apparence de perpétuels résultats d’examen. Une épreuve d’ivresse passionnelle qui entretient l’obsession de la jeunesse et du show CONTINU. Si le stimulus cérébral est très gratifiant, le tangible enjeu de la politique devient totalement caduc. Sincèrement, ces guignols ajoutés aux précédents profanent le dessein de la politique ainsi que notre confiance, ils ne font qu’amender les effets de la démagogie fétide. Notre gauche « bien-pensante », puisque toute autre opinion pêche par défaut, considère le choix réitéré par la vox populi israélienne, idéologiquement incorrect. Elle considère, sans l’ombre d’un doute, l’Hébraïsme-Nationaliste comme un état primitif qu’il serait juste et honorable de vouloir reformer. Bien avant la renaissance d’Israël, les hordes bolcheviques juives imposèrent leur diktat politique, social, économique et militaire. Il fallut attendre près de 30 ans avant de voir un premier ministre nationaliste prendre les rênes du pouvoir. Une bouffée d’oxygène pour l’Israélien moyen mais qui restera insuffisante puisque l’organigramme de la justice, de la presse et autres instances économiques demeurèrent entre les mains maladivement séculières des prévôts de la droiture gauchisante et humaniste. Les masses, principalement celles venues des pays arabes, étaient pour l’ensemble de ces oligarques bien trop religieuses et nationalistes, il fallait dare dare les rééduquer au « politiquement correct » les amener peu ou prou vers la pensée unique. L’argent étranger s’est déversé ponctuellement et a tenté, à travers la gauche israélienne, de déstabiliser la droite nationaliste et religieuse. Le but était clair: pourfendre au quotidien et renverser le Premier Ministre Netanyahu ainsi que ses alliés naturels. L’ONG ‘One Voice’, conduite par Jeremy

Bird, figure éminente de l’élection de Barack Obama à la présidentielle de 2008, commandite en Israël une campagne intitulée V15 (Victoire pour 2015). Une moissonneuse batteuse « humanitaire » soutenue surtout par les dividendes de l’administration américaine, au profit de l’opposition politique et autres mouvements gauchistes et anarchistes violemment pro-arabes.

On pouvait lire sur le Facebook du Likoud en date du 2 février 2015: «Nous avons choisi de porter plainte afin d’empêcher un coup violent à la démocratie israélienne par l’utilisation cynique et brutale du financement étranger de groupes d’extrême gauche, qui souhaitent influencer l’opinion publique israélienne en violation brutale de la loi de financement des partis politiques». Ce fut donc un échec total pour une gauche à contre sens et éloignée de toute politique de proximité avec nos masses populaires. Seules la fidélité, la confiance et la vérité vouées aux traditions permettent à cette majorité nationale de s’attacher aux murailles du projet identitaire d’Israël et de lutter contre les pièges de l’assimilation corrosive. L’escalade est rude et éprouvante, parcourue très souvent d’inconnues où seuls les êtres d’espérance ne souffriront pas de persévérer dans leur foi en Dieu et Ses desseins. Eh bien réfléchissons! Entrepris trop souvent par nos doutes, tout reste concevable pour un temps mais jamais pour tout le temps. L’incertitude râpe inexorablement la conviction et la conscience, elle nous décompose pour mieux nous détruire. Voici un récit tiré du Talmud, où Job reçoit une réponse céleste aux confusions de ses interrogations existentielles. « Désespérée, la chèvre sauvage se rend sur les hauteurs des monts désertés, vers l’abîme, afin de mettre bas son chevreau, plus aucun lendemain possible. Alors l’aigle apparaît dans toute sa majesté, à l’instant même du drame, et récupère le nouveau-né sur ses ailes pour mieux le reposer auprès d’une mère toute émue. » Le postulat essentiel sur lequel le monde repose affirme que chacune des forces constituantes de la vie ne peut être, par elle-même, parfaite, c’est dans la composition harmonieuse de l’ensemble de ces dernières que l’on peut appréhender sa véritable dimension pleine

et entière. Seuls les partis capables de se réaliser au travers d’un rassemblement populaire RENCONTRERONTles sujets les plus purs et les plus intègres comme ceux qui ne le sont point. Lorsque Dieu libère Israël d’Égypte, Il choisit l’aigle comme métaphore de la locomotive Divine. L’enseignement est, ici, des plus probants : toutes les forces, même les plus impures, de la Création comme de la Créature, sont les aboutissements de Sa volonté PROPRE et unique. Toutes servent simultanément à l’auto élévation de la condition et du projet de l’homme quand celui-ci est capable de percevoir, avec l’œil pénétrant de l’analyste, la plénitude de l’existence créée. Comprendre le Divin de la réalité, le saint comme le profane et ce, jusqu’à l’impur, est, dans ce moment-là et justement dans cet instant, le possible devenir d’Israël. Nous sommes alors au tout début de l’aventure humaine, faire avancer ce possible mais difficile dialogue de l’être vers lui-même puis des hommes entre eux. Le but en est le pouvoir, celui de mieux conjuguer les verbes de la créature avec ceux du Créateur, de faire entendre la symphonie harmonieuse de la Création. Certains pourraient penser que pour recevoir et comprendre l’enseignement Divin, il suffirait de simplifier notre esprit et notre réflexion.

En aucun cas ni d’aucune manière cela doit être, l’homme ouvre son esprit et développe sa réflexion afin d’aménager les fondations nécessaires à l’expression Divine. L’Homme utilise son savoir et sa sagesse mais reste conscient que l’intellect seul ne suffit pas, il lui faut demeurer et vivre au sein de cette parole de D’… Le peuple d’Israël est de retour, sur sa terre, après un long exil où il ne put accéder à la théorie des ensembles. Il peut et doit maintenant devenir le vecteur de la certitude, affirmer l’omniprésence de l’Éternel dans la réalité quotidienne de notre monde. Par Rony Akrich – Israel Actualités L’auteur et professeur d’études juives.



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« Netanel n’a pas le bonheur de Israël: la chanteuse Noa, engagée pour la serrer son enfant dans ses bras » paix, insultée à l’aéroport «C’est sympa, hein?», dit Noa sur «Ils ont crié: Voilà Achinoam Nini, l’Israélophobe!», rapporte-telle. Il s’agissait apparemment du mouvement spontané de quelques personnes qui l’ont reconnue dans le hall d’arrivée de l’aéroport, a-telle dit dans la presse.

«Nous allons nous occuper de toi comme nous nous sommes occupés de Gefen», lui ont-ils lancé, selon son récit sur Facebook.

La chanteuse israélienne Noa, connue pour ses positions de gauche et son engagement pour la paix avec les Palestiniens, a été menacée et insultée récemment à l’aéroport de Tel-Aviv, incident révélateur du climat post-électoral dans le pays, ditelle sur sa page Facebook. Achinoam Nini, chanteuse israélienne d’origine yéménite plus connue sous le nom de Noa, est rentrée il y a quelques jours de tournée en Italie et dit avoir «eu droit à un beau comité d’accueil à l’aéroport».

Ils faisaient référence à l’agression, vendredi après-midi, de l’écrivain Yonatan Gefen, de gauche lui aussi. Un inconnu est venu chez Yonatan Gefen, a tenté de le frapper et l’a traité de «traître» et de «gauchiste». Yonatan Gefen avait écrit sur sa page Facebook après le triomphe de Benjamin Netanyahu aux élections parlementaires du 17 mars que cette date devrait rester comme la «Nakba» du camp de la paix. La Nakba («catastrophe» en arabe) est le terme employé par les Palestiniens pour parler de la création de l’Etat d’Israël.

sa page Facebook. «Bienvenue dans le cauchemar dans lequel nous nous sommes réveillés», ajoute-t-elle.

La victoire de M. Netanyahu et de la droite aux législatives a laissé une bonne partie de la gauche sous le choc. Les sondages accordaient une solide avance à la liste de centre gauche conduite par le travailliste Isaac Herzog. Mais les derniers jours de campagne ont été marqués par la virulence de ton de M. Netanyahu contre M. Herzog, son alliée Tzipi Livni et la gauche. Noa, âgée de 45 ans, collabore fréquemment avec des artistes palestiniens, et avec la chanteuse arabe israélienne Mira Awad. Elle a exprimé à plusieurs reprises ses convictions de gauche et son engagement pour la paix. Elle avait participé au grand concert pour la paix à Tel-Aviv à l’issue duquel le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin avait été assassiné en 1995.

Six mois après l’assassinat de Netanel Arami, sa veuve Moriah a mis au monde une fille nommée Efrat qui est la troisième enfant du couple. Moriah Arami a accouché à l’hôpital d’Ashkelon. La grand-mère du bébé, Myriam Arami, a déclaré aux médias qu’il s’agissait d’une grande joie empreinte de tristesse. « Tout se mélange, a-t-elle expliqué, les pleurs parce que Netanel n’a pas eu le bonheur de serrer son enfant dans ses bras, et les larmes de joie pour la venue de ce nourrisson ». Netanel, patron d’une entreprise

de nettoyage de vitres, est tombé dans le vide enseptembre dernier au moment où il se trouvait au 11e étage d’un immeuble de Petah Tikva. Sa famille n’a pas accepté la version de la police, qui considérait qu’il s’agissait d’un accident, et a entrepris une véritable bataille juridique qui a permis finalement de prouver qu’il avait été victime d’un attentat terroriste et que des ouvriers travaillant sur le chantier avait scié la corde à laquelle il était suspendu. Suite à ces conclusions, la famille endeuillée a obtenu une reconnaissance officielle de son statut de victime du terrorisme.


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Raphaël Glucksmann Génération gueule de bois Editions Allary peuples européens. Le face-à-face entre les islamistes et l’extrême droite menace la France de Voltaire, Brassens et Charlie. Nous étions des démocrates paresseux, des humanistes indolents. Nous devons réapprendre à dire et à défendre la République. Descendre dans l’arène et lutter.Pour une génération élevée dans le mythe de la fin de l’Histoire, la gueule de bois est terrible. Sommes-nous prêts pour le combat qui vient?

Djihad au cœur de Paris, croisade anti-européenne de Poutine, FN premier parti de France, stars négationnistes du web : des forces réactionnaires que tout semble distinguer à première vue lancent un défi commun à nos principes et nos modes de vie. Jamais depuis 70 ans notre modèle démocratique ne fut si contesté. La tentation du repli gagne les

Des révolutions arabes aux manifestations « Je suis Charlie» en passant par le soulèvement ukrainien de Maïdan, des millions d’individus, souvent jeunes, sont descendus dans les rues, sans parti ni leader, sans dogme ni programme, pour dire leur attachement aux valeurs de liberté, d’ouverture et de tolérance. Ces insurrections civiques portent en elles les réponses que nous cherchons. Sans les trouver pour l’instant. Or le temps presse. «Un livre de combat, passionnant de bout en bout.» Ali Baddou – La Nouvelle Édition «Un très grand plaisir de lecture.» «Un excellent livre, à la fois sur la

France, sur la politique mais aussi sur l’Europe» Nicolas Demorand – France Inter L’auteur Raphaël Glucksmann est parti à 20 ans à Alger travailler au Soir d’Algérie. Au cœur d’une rédaction, il a été le témoin des fatwas contre les journalistes et les dessinateurs dont des dizaines furent assassinés par les islamistes du GIA. Il est ensuite parti en Europe de l’Est où il a vécu de l’intérieur la Révolution des Roses (Géorgie, 2003), la Révolution Orange (Ukraine, 2004) avant de devenir pendant 5 ans l’un des plus proches conseillers du président géorgien Mikheil Saakachvili. En 2013, il repart en Ukraine où il participe à la révolution EuroMaïdan comme conseiller des principaux leaders du mouvement Vitali Klitschko et Yulia Tymoshenko. Il est l’auteur d’un documentaire sur la révolution orange (Orange 2004 : une révolution européenne) et sur le génocide du Rwanda (Tuez les tous !). YLellouche

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Yoav Hattab : un livre pour l’élévation de son âme

Otage de l’Hyper Cacher, Yoav Hattab, 21 ans, est mort en tentant de s’opposer au terroriste. Membre de l’association Lev, le jeune Tunisien était aussi pieux que courageux. Ses amis, ainsi que de généreux donateurs, ont édité un livre à sa mémoire. Pour porter une parole de torah, de sagesse et d’éternité… Son sourire, sa foi, son enthousiasme… Tous ceux qui l’ont connu pourraient parler pendant des heures de Yoav Hattab, et de ses qualités. Mort en janvier lors de la prise d’otages de l’Hyper Casher en tentant de désarmer le terroriste, le jeune Tunisien semait autant d’amour, de gentillesse et de sagesse qu’il en recevait. « On a des souvenirs magnifiques de Yoav, explique Raphaël, de l’association Lev, et c’est pour qu’ils ne s’effacent pas que nous avons eu l’idée de ce livre. » Intitulé Paroles d’éternité, l’ouvrage inclut anecdotes, sourires, moments partagés avec le jeune homme, mais aussi des Dvar Torah, pour que ce que Yoav donnait serve à l’élévation de son âme. » Ouvrage empreint de sagesse autant que de tolérance, il comprend

le témoignage des nombreux amis de Yoav, qu’ils soient juifs, musulmans ou catholiques, Français ou Tunisiens. Ce sont d’ailleurs deux généreux donateurs, non-juifs qui, émus par le destin tragique du courageux Yoav, ont couvert 75 % des frais d’édition. « L’ouvrage est gratuit, précise Raphaël, il ne s’agit pas d’une démarche commerciale. On peut le commander via notre site internet, ou venir le chercher dans les locaux de l’association. »

les bénévoles de Lev distribueront par exemple des colis pour les plus démunis. Récemment, ils ont réuni grâce à la générosité de leurs membres, de très jolis cadeaux pour composer de magnifiques corbeilles à l’attention d’une mariée qui n’avait rien. Basées sur l’entraide, l’enthousiasme et la foi, leurs actions sont à l’image de ce collectif de jeunes, à l’image aussi, de ce qu’était l’âme de Yoav Hattab : belle et pure, tout simplement.

On peut aussi, en mémoire de Yoav et des autres victimes, faire un don pour financer les mitsvot de l’association créée sous la houlette du rav Elie Lemmel. Et elles sont nombreuses, à l’image de leurs commandos mitsvah qui, tous les jours, dispensent joie, générosité et solidarité à tous ceux qui en ont besoin. A l’approche de Pessah,

Paroles d’éternité. Livre pour l’élévation de l’âme de Yoav Hattab. Disponible sur www. levideos.fr, ou dans les locaux de l’association Lev, 24 rue des Martyrs, 75009 Paris. Pour connaître les actions de Lev ou faire un don, rendez-vous sur www.lev.fr ou au 01 48 74 18 82.

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Le combat de Shirel

La famille de la petite Shirel, 10 ans, qui doit bénéficier d’un traitement révolutionnaire aux Etats-Unis, se mobilise comme jamais pour récolter les derniers fonds afin de financer le voyage et le traitement. Aidons-les !

Des miliciens syriens félicitent Netanyahu pour sa réélection

publiés jeudi indiquent que le Likoud a remporté 30 des 120 sièges du Parlement, tandis que l’opposition de l’Union sioniste en a gagné 24. Les résultats officiels devraient être publiés le 25 mars, après que des plaintes d’irrégularités de certains votes aient été étudiées. En octobre 2014, le commentateur politique israélien, Ehud Yaari, a déclaré que le régime de Tel-Aviv a fourni un traitement médical à plus de 1400 miliciens blessés en provenance de Syrie.

Les dirigeants de divers groupes de miliciens opérant contre le gouvernement syrien ont envoyé des messages de félicitation au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour sa victoire lors des élections israéliennes, exhortant Tel Aviv à poursuivre son soutien.

des miliciens a félicité les Israéliens, le médiateur et Netanyahu pour sa victoire, appelant au soutien du régime de Tel-Aviv ainsi qu’à la construction de « la meilleure des relations à tous les niveaux » avec Israël.

Les messages ont été transmis par Mendi Safadi, un membre récemment réélu de la Knesset (parlement israélien), qui a agi en tant que médiateur entre les groupes de miliciens et Israël.

Safadi a également déclaré aux médias israéliens qu’il avait reçu deux lettres officielles et de nombreux autres appels de nombreux groupes de miliciens, y compris de la part de la soi-disant Armée syrienne libre soutenue par l’Occident.

« Nous avons reçu avec beaucoup d’espoir et de joie la nouvelle de votre victoire, » était écrit sur le message envoyé par l’un des groupes de miliciens.

Les résultats publiés par la Commission électorale centrale israélienne jeudi ont montré que le Likoud, le parti au pouvoir de Netanyahu, avait gagné les élections.

Dans l’un des messages, un chef

Les chiffres « presque définitifs »

Yaari a ajouté que certains groupes de miliciens opérant en Syrie souhaitaient maintenir le contact avec l’armée israélienne et ont eu des réunions secrètes avec des personnalités militaires israéliennes. Le mois dernier, Muhammad Badie, un leader opposé au gouvernement syrien a déclaré à des médias israéliens que l’opposition syrienne était reconnaissante à Netanyahou pour sa visite dans un hôpital de campagne dans le Golan occupé, le 18 février 2014 (cf. photo, ndt). La chaîne israélienne, Channel 2 News, a diffusé des images d’un hôpital de campagne israélien secret dans le Golan qui a traité plus de 700 Syriens, y compris des miliciens.

Parce que la communauté a du cœur, parce qu’une enfant malade est le cauchemar de tous les parents, parce que Pessah approche et que c’est dans la solidarité et l’amour que les fêtes juives prennent tout leur sens, la famille de la petite Shirel lance un nouvel appel pour financer le voyage de la famille aux EtatsUnis. Née en 2005, Shirel souffre depuis sa naissance. Atteinte d’une maladie rare, l’enfant peut être sauvée par un traitement révolutionnaire disponible seulement aux EtatsUnis : « pour trouver de quoi Shirel est atteinte, on doit pouvoir séquencer son génome. C’est grâce à cette analyse qu’une petite fille a pu être sauvée aux Etats-Unis. », explique ses proches. Grâce à la mobilisation de toute la famille, Ariana, maman de Shirel a pu réunir près de 14 000 euros pour financer les analyses. « Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines, explique Joy, jeune et dynamique maman, cousine de Shirel. Il faut encore réunir la somme nécessaire pour faire partir toute la famille aux Etats-Unis et la faire vivre pendant un mois. » Car les médecins, sur place, vont pratiquer des analyses poussées sur Shirel et ses parents. « Si le gène malade de Shirel est identifié, un traitement pourra alors être mis en place » La famille espère pouvoir partir en juin. Alors avant Pessah, tout le monde se mobilise pour récolter des fonds. Domy, tante de Shirel et cuisinière hors pair, organise des ventes privées de matériel de cuisine et de pâtisserie dans toute la région parisienne. « Nous serons présentes dans plu-

sieurs écoles, cette semaine avant Pessah. » De son accent inimitable, Domy, toute en générosité dispense conseils et recettes de cuisine, paroles de sagesse et bénédictions. Joy, elle, s’occupe de l’organisation. Quant à Ariana, la maman de Shirel, elle se démène pour lever des fonds et arpente les lieux et grands rendez-vous communautaires pour parler de Shirel et de son combat. Avant Pessah, ces femmes exceptionnelles ne ménagent ni leur temps, ni leur gentillesse, ni leur énergie pour aider et soutenir la petite fille. Tout en croyant dur comme fer à leur rêve : voir un jour Shirel vivre sa vie d’enfant en pleine santé. Toutes ont le cœur tellement bon qu’elles méritent, plus que quiconque notre aide. Alors mobilisons-nous pour les aider ! Pessah casher ve Sameah ! Domy organise ses ventes privées avant Pessah : Mercredi 25 mars à l’Ecole Sinaï, dans le 18ème arrondissement de Paris à partir de 20 h Dimanche 29 mars à l’Ecole Beth Hannah_ Haya Mouchka 48 50 rue petit dans le 19ème arrondissement de Paris. Retrouvez-là sur Facebook sur le groupe la révolution en cuisine by Domy’s Pour aider Shirel et faire un don : Association Shirel, mon éternel combat pour les soutenir et faire un don : http://shirel-mon-eternel-combat.over-blog.com/2014/11/sequencer-le-genome-de-shirel. html Ariana : 07 81 52 38 08





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L’action sociale au centre des activités du Maguen David Adom

Connu pour ses services de secours en Israël, le Maguen David Adom s’engage également sur le terrain humanitaire et l’action sociale.

Depuis sa création, l’organisation met en œuvre des projets en Israël (voir encadré) mais fait nouveau, également dans l’hexagone par le biais de l’association MDA France. A l’occasion de la fête de Pourim, des dizaines de bénévoles du MDA France ont distribué des chocolats casher dans plusieurs

hôpitaux et maisons de retraite, à Paris et Marseille.

Cette opération a pu voir le jour grâce au partenariat avec l’Aumônerie Israélite des Hôpitaux de France, dirigée par le rabbin Michaël Journo. A Paris, la distribution a eu lieu au sein de l’Hôpital pour enfants Robert Debré. Une lecture de la Meguila a réuni les enfants, leurs familles, mais également le personnel de l’établissement hospitalier.

Les bénévoles de l’association, accompagnés de l’aumônière Asnath Saada, sont également montés dans les étages pour saluer ceux qui n’avaient pu se rendre à la cérémonie.

A Marseille, les bénévoles ont investi des maisons de retraite, permettant de partager une après-midi de joie et de fraternité. Grâce au travail du délégué régional du MDA, Luc Benattar, qui a su fédérer autour de ce projet toute l’équipe de volontaires MDA à Marseille.

En Israël aussi, le MDA soutien le plus faible Comme en France, les bénévoles du MDA ont investi les hôpitaux israéliens afin de célébrer la joyeuse fête de Pourim. Et à l’approche de Pessah, 7800 volontaires ont également commencé à récolter des produits alimentaires pour les colis qui seront distribués à 30000 familles israéliennes. Depuis sa création, le MDA active son réseau de 16.000 secouristes, répartis dans tout le pays (127 stations) afin de pouvoir aider le plus grand nombre. Les ambulances se transformeront dans quelques jours en camion de livraison, transportant plus de 30.000 colis alimentaires. Cette énorme opération logistique se produit chaque veille de fêtes !


L’information en provenance d’Israël

La volonté de fer du peuple israélien

La campagne est derrière nous et les résultats des élections prouvent une fois encore que les sondages d’opinion sont bien loin de représenter la réalité politique sur le terrain.

Ces sondages se trompent à chaque fois, et pourtant, les instituts qui les dirigent refusent toujours d’avouer leur échec et d’en tirer les leçons. Une certaine presse aussi devrait faire son mea culpa, réviser ses articles et appliquer l’éthique et la déontologie. Dans cette campagne, le masque est tombé chez plusieurs journalistes. Aujourd’hui, nous avons révélé au grand jour leur identité politique et leur leader favori. Dés le départ, ils ont critiqué violemment, systématiquement et sans scrupule, Sarah et Benjamin Netanyahou. Nous sommes certes un pays démocratique mais il existe des limites dans la bassesse et la vulgarité dans la diffusion de l’information et des commentaires. Il est fort regrettable aussi qu’un magnat de la presse soit capable

de désinformer pour des intérêts personnels et souvent mercantiles.

Cette campagne qui fut jusqu’à la dernière minute motivée et orchestrée également par des « éléments étrangers et financiers » a donc subi un échec cuisant. Netanyahou a réussi a montré ses capacités d’homme politique et par un coup de maître magique à renverser la vapeur. Les Israéliens ont saisi rapidement le message et le verdict est tombé. Personne au monde ne pourra plus le contester. Obama et les chancelleries européennes devraient féliciter Netanyahou pour sa victoire incontestable et respecter la volonté d’un peuple qui souhaite sans doute une paix viable avec ses voisins arabes, mais refuse tout diktat ou pression. Les obstacles électoraux sont derrière nous. Le gouvernement Netanyahu devrait être formé dans les semaines à venir. Le peuple a redonné confiance à la politique du Premier ministre

et ce, pour la quatrième fois. Tant qu’il n’y aura pas de changement dans le système électoral, il est impératif et très important de laisser à Netanyahou de naviguer sa coalition et de choisir ses ministres sans contraintes ni caprices. De nombreux défis sont à relever et de multiples problèmes socio-économiques devraient être résolus par ce nouveau gouvernement. Son succès sera le nôtre et il profitera à tout le monde. Freddy Eytan -Cape - Israel Actualites

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L’information en provenance d’Israël

Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza Diabolisation d’Israël avec la réélection de Benjamin Netanyahou : surprise surprise : on ne l’attendait plus surtout dans les chancelleries de l’Union Européenne et aux Etats Unis. Tous avaient parier pour le candidat de gauche « le camp sioniste » du travailliste Isaac Herzog, petit fils du l’ex grand rabbin d’Irlande et fils de feu président Haïm Herzog : beau CV pour les belles âmes occidentales c’était presque la certitude d’un retour à un consensus d’une vraie politique d’ouverture pour un énième deal avec le Fatah de Mahmoud Abbas. Peut être un alignement sur les arguments d’un retour aux engagements d’Oslo. Erreur, quoiqu’en pensent les palestiniens et la communauté internationale, le destin d’Israël appartient au peuple juif. Stupeur, la déception est à la hauteur de la certitude du changement espéré. Bibi et sa ligne forte : un sionisme offensif sans complexe, qui n’a de compte à rendre à personne triomphe alors que les sondages le donnaient perdant. C’est une pantalonnade irrespectueuse pour cette gauche israélienne qui pense que seule la diplomatie peut régler le problème avec nos dangereux voisins. Depuis plus de 60 ans, 21 ans après les accords d’Oslo le mensonge d’une paix annoncée, d’un commencement de négociation directe rien ne s’est réalisé. Bien entendu, c’est la faute des israéliens, coupables de tous les maux .Pression des uns et de l’autre surenchère de propos dévastateurs qui entrainent automatiquement le mot « sanction ». Ces monarchies démocratiques sous la coupe d’une vertueuse culpabilité se déclarent apte à faire la paix et Herzog était le poulain potentiel à pouvoir amener la paix bien entendu avec la bénédiction d’une Europe poing et main liés par une administration sous perfusion d’insanes menaces, partisane et partiale et dans ce Moyen Orient obscur, fondamentaliste, salafiste qui ne souhaite que la fin d’Israël en tant qu’état Nation, démocratique de surcroit. Alors Bibi revenu à son poste de premier ministre sème le trouble et la zizanie dans un monde complexe et lâche. Comment changer la donne ? Comment faire avaliser les pressions économiques, les boycotts divers ? Comment instrumentali-

ser ce premier ministre et le stigmatiser sur le plan international ? La haine de cet homme qui a osé affronter les USA ? Un discours le 3 mars au congrès des états unis se terminant par une « standing ovation » rappelant le péril iranien, financier de factions terroristes et de leur arsenal nucléaire en voie de réalisation : menace réel pour le monde et que l’administration Obama ne considère pas comme un élément aussi évident que cela. Cette crise récurrente qui date de 6 ans entre ces deux hommes, personnalités de premier plan et de caractère va-t-elle se résorber ? C’est bien plus que cela, les états unis d’Amérique jusqu’ici parrainait Israël et opposait leur véto à toute vote sanction du conseil de sécurité. Tout sera remis en question : aucun des deux ne cédera. Les dernières années de la mandature d’Obama ne simplifiera en rien les négociations à venir ou une réconciliation éventuelle. C’était le risque ! Le scrutin, l’élection finale de Netanyahou est le choix démocratique d’un pays et si démocratique ou les arabes israéliens qui ne sont pas particulièrement des amis d’Israël, leur état de droit pourtant mais favorable à la cause palestinienne sans toutefois en subir les inconvénients ont réussi en toute légitimité à obtenir 13 sièges à la future Knesset ! Sanctions au pluriel, que va faire ce vaste monde occidental pour faire plier Israël et de le sacrifier au politiquement correct par complaisance aux condamnations à sens unique des Nations dites libres ? That is the question ? Les commentaires de ces diplomates lissés par une position partisane ont trouvé leur os à ronger. Israël, le point de la discorde mondiale, l’agitateur qui aurait favorisé l’émergence du DAECH, une pulsion terroriste revendicative pour recréer un Islam libéré qui serait le retour à un « grand califat «. Ces monstres du DAECH seraient la conséquence du conflit israélo palestinien. Voila, jetés dans l’aventure de l’élection de Benjamin Netanyahou, un pays démocrate de surcroit qui devrait se plier à la pression d’un monde s’inquiétant plus de sa sécurité intérieure aux prix d’un abandon de ses valeurs et qui s’ingère de façon insultante à conseiller la conduite politique de l’état d’Israël. Comme si nous étions une « société bananière » du tiers monde ! Irresponsable les israéliens d’avoir choisi l’homme

qui n’avait pas le soutien moral ni spirituel ni politique de ce monde qui a se soumet à des diktats fondés sur la terreur. Un discours démagogique fondé sur la « charia » qui dominera le monde. Israël n’est qu’un leurre à la déviance maléfique ancestrale de ces religions qui se combattent de générations en générations et pointe Israël comme le seul coupable de ses conflits collatéraux. Il y a une crise économique en Israël, des inégalités, des injustices mais il y a la guerre, une menace sécuritaire de tout instant qui prime en l’occurrence le social : que faire ? Ce n’est pas un plaidoyer pour des excuses, un prétexte de plus pour ignorer le malaise social mais comme le souligne le premier ministre Benjamin Netanyahou il n’y a pas de refus à deux états mais « Il n’y a pas de partenaire pour la paix : il est impossible d’appliquer ce discours parce qu’en face de nous, nous avons des terroristes ! » Qu’importent les sanctions, les boycotts et leur panoplie répressive en voie d’élaboration : ce qui est dangereux et triste tout à la fois c’est le regard malveillant que ces diatribes injustifiées sans indulgence font peser sur le citoyen israélien et sur Israël. Le temps nous donne raison l’attentat au musée de Tunis le Bardo, réplique des attentats suicide en Israël, hier c’était Paris, Copenhague. Demain, ou ? La longue liste des victimes « innocentes » va s’allonger. Tactique de la crainte de l’acte criminel associée dans la même stratégie de la terreur dont les effets seront une pression psychologique durable dans le quotidien du citoyen et cauchemar de tous les instants pour nos politiques quelque soit la couleur de leur étiquette. A Tunis, 22 touristes tués voire davantage : des Français, d’autres nationalités et en France dans un tweet d’un homme politique qui a écrit « Je suis Tunisie, je suis Tunisien ! » Qui, parmi nos amis a dit ou écrit« Je suis Israël, je suis israélien » Quand je vous disais qu’il y a des victimes plus innocentes que d’autres ! Bernard Korn Brzoza

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Le billet d’humeur de Gil Taieb

C’est à la belle démocratie israélienne que je veux rendre hommage aujourd’hui.

forte mobilisation des arabes israéliens, qui en s’unissant ont aujourd’hui 13 mandats.

Les dernières élections ont été un exemple de mobilisation citoyenne avec près de 73% de participation. Combien de nos démocraties aimeraient atteindre un tel résultat !

Sans remettre en cause le droit de tout citoyen à s’exprimer, il faudra véritablement poser la question des droits et devoirs de chaque citoyen.

Même si le système électoral à la proportionnelle intégrale est un véritable casse-tête quant à la composition d’un gouvernement et d’une majorité, il faut souligner l’extraordinaire diversité des courants qui se sont exprimés. Compte tenu de ce système, il ne faut pas s’étonner des débordements, des petites phrases et même du soudain changement de cap de certains. Chaque parti faisant la chasse aux électeurs. Tout ou presque est permis. Les promesses n’engageant souvent que ceux qui les écoutent ! Quant aux sondages, ils ont été désavoués. En la matière, le succès de Benjamin Natanyahou est un exemple. Son terrain de chasse était très large s’étendant de la droite extrême aux partis religieux dans toutes leurs diversités et idéologies. Il a su trouver les mots et les phrases choc afin de récolter le plus largement possible. Le résultat est là, Bibi a réussi et son parti, le Likoud, est le premier parti Israélien avec 30 sièges. Lorsque nous regardons les autres résultats, force est de constater la nette progression de la coalition de gauche Herzog -Livni et son nom bien choisi d’Union Sioniste. Je ne cache d’ailleurs pas ma satisfaction de voir le Sionisme repris, soutenu et même fréquentable ! Nous avons également constaté la

Comment peut-on être élu à la Knesset et aspirer à la disparition de l’Etat d’Israel ? La question de la fidélité de nombre de ses élus se pose. Il faudra qu’ils choisissent ! Nous constatons le silence quasi total de tous les détracteurs d’Israel à travers la planète qui utilisent les mots de boycott et qui parlent d’apartheid. Ou êtes-vous donc les donneurs de leçons ? Israel s’est donc exprimé et il faut espérer qu’après ce vote, Benjamin Natanyahou aura l’intelligence d’ouvrir la porte à ceux qui aspirent à une société plus juste, plus équitable et plus sociale et qui ont porté leur choix sur Moshe Kahlon. Pour le bien d’Israël, il faut souhaiter à l’ ex-nouveau premier ministre de réussir. Pour cela, malgré les slogans de campagne, il pourra toujours s’appuyer sur la faiblesse du système pour revenir à un pragmatisme indispensable qui associera sécurité, paix et réformes sociales. Il aura toujours une majorité qui dépassera largement le petit jeu des coalitions. La campagne est aujourd’hui terminée, maintenant il faut travailler, réunir, construire et surtout réussir. Il en va de l’avenir de cette belle démocratie qui reste la seule Lumière dans un Moyen-Orient qui chaque jour s’assombrit. Gil Taieb

Médaille d’or pour l’équipe de gymnastique artistique d’Israël

L’équipe de gymnastique artistique d’Israël a obtenu la médaille d’or avec 33.900 points au Grand Prix 2015 de gymnastique qui s’est déroulé à Thiais dans le Val de Marne en France, L’Ukraine, a obtenue la médaille d’argent et la France la médaille de bronze.

C’est toujours une grande émotion de voir des sportifs israéliens sur la première marche d’un podium et d’écouter l’hymne national d’Israël-La Tikvah. Bravo à ces jeunes athlètes qui tenteront de briller aux prochains jeux olympiques. YL



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Le nom de pessah fait allusion au fait que D-ieu a fait «Pessi’ha»-un saut au dessus des maisons d’Israël, le soir où il a frappé les premiers nés égyptiens. Mais ce mot éclaire d’avantage par son essence et son caractère particulier car à la fête de Pessah-qui est appelé aussi Hag Aaviv-la fête du printemps, Israël est devenu un peuple «Nits’hi»-Eternel-selon le Ari zal akadoch, qui nous fait remarquer également que la valeur numérique du mot Pessah (80+60+8:=148 est égale a celle du mot «Nets’ha» (50+90+8=148) l’Eternité. En effet, les Nations ont toujours cherché à nous «engloutir» en tant que peuple, mais grâce à l’intervention Divine, ils n’y sont pas parvenus. Les Sages du Zohar expliquent que la somme des chiffres qui forme la valeur numérique du mot Pessah (148 -1+4+8) est égale à 13, qui est aussi la valeur numérique du mot E’had (1+8+4), l’Unité, et du mot «Aava» (1+5+2+5) L’amour. Pessah a été en effet marqué par l’Unité et l’Amour

Pessa’h : La fête de notre Liberté ! qui ont régnés au sein du peuple juif et qui ont reçu la plus belle expression, lorsqu’ils consommèrent le sacrifice pascal.

Le Rav Chalom Messas zatsal écrit dans son livre «Ham Achêmech» à propos du verset :«Chamor êt hochêch aaviv véasita Péssah l’Achêm élohékha» «Respecte(garde)ce mois du printemps et tu feras Pessah pour ton D-ieu Eternel..» Il écrit: «habituellement un homme progresse par étapes dans le domaine spirituel, Il ne peut effet atteindre ce stade en un seul bond-en une seule étape, susceptible parfois de l’écœurer. Pourtant, c’est bien du domaine du possible à Pessah, cette fête lui permet en effet d’atteindre des sommets à l’image du «bond» d’Achêm au dessus des maisons des hébreux». Dans la Hagadah, Raban Gamliel enseigne : «Celui qui n’a pas dit trois chose à Pessah ne s’est pas acquitté de son obligation. Ces 3 choses sont : «Pessah, Matsa, Maror», La somme des valeurs numériques de ces trois aliments rituels est égale à (148+135+146=729) qui est la va-

leur numérique de l’expression : «Kêra satan» (370+359=729) qui veut dire : «Déchirer le Satan». Ainsi, par la force de ces trois mitsvot (Pessah-Matsa-Maror) nous avons annihilée la force du Satan et détruits les forces du mal. Le hamets-le levain est le symbole de l’illusion et du mensonge, fruits du mauvais penchant, car la pâte gonflée est remplie d’air, comme le mensonge qui est une déformation de la réalité!. La Matsa par contre évoque la vérité et cette idée transparaît aussi dans ce qu’on appel le «petit nombre» du mot Matsa (4+9+5=18 ; 8+1=9) égal a celui du mot «Emeth» La vérité. Le Hamets est la force négative de la division, idée qui transparaît dans la valeur numérique du mot «Hamets» (840+90:138) égale à «Helek» (8+30+100:138) La scission ou la séparation. Nos sages nous disent, que ce Hamets nous devons le rechercher «Chez nous» ou plus exactement «En nous» à la lueur d’une bougie…Ce hamets est symbolisé en réalité par notre orgueil ou nos mauvais penchants et lorsque nous l’avons localisé, grâce à un travail d’introspec-

tion, alors, il faudra le brûler et le réduire en cendre. Détruire son «Hamets» est l’une des principales obligations de la fête de Pessah mais c’est aussi la mission que nous avons jusqu’au jour du Matane Thora qui est la fête de Chavouot, qui nous permettra de recevoir la Thora avec humilité. La Matsa, symbolise donc le bon penchant pur et propre, source de la vie authentique, et cette idée transparait dans le «petit nombre» du mot «matsa» (4+9+5=18) 18 égal à la valeur numérique connue du mot «Haï» (10+8=18) La Vie. La Matsa appelée «Léhém oni» le pain de misère, est le symbole de la «Anava» (70+50+6+5=131), l’humilité, qui s’oppose à l’orgueil. La force impure liée à l’orgueil, c’est le fameux Samaël (60+60+1+30=131). Certains font remarquer que dans le psaume 131, le roi David insiste sur la vertu de l’humilité, qui est du reste inscrite dans les lettres de son nom : Dalet, vav, dalet = dalout ve dalout «humilité et humilité». Le lien entre la Matsa et l’humilité, transparait dans le mot même du mot Matsa qui peut se décomposer en «ma – tsa» , «ma» est une expression en effet d’humilité comme nous le récitons dans la prière du matin : «mâ anou» que sommes-nous? «mâ hayénou», que vaut notre vie?.» Par la Hokhma, la sagesse, l’homme parvient à la prise de conscience de «koa’h ma», c’est à dire la force de l’humilité, de la grandeur de D-ieu, et de l’esprit, qui est à l’opposé de la vanité et de la matérialité qui nous détournent de la véritè. Par conséquent, l’humilité est le fondement absolu de l’édifice de la Thora. Nous savons d’ailleurs que l’humilité la «Anava» était l’une des grandes qualités de Moïse, notre Maître, le berger d’Israël. La Hagadah va entamer le récit de la sortie d’Egypte par le verset: «Va apprendre ce que Laban l’Araméen avait voulu faire à Yaacov notre père..». En effet, la Michna Pesahim précise qu’il a lieu de faire débuter la soirée du Seder par le traditionnel «Mâ Nichnata» (en quoi cette nuit est différente?), et les questions des quatre enfants. Il est étonnant de remarquer que pour répondre à leurs questions, le père commence son récit de la sortie d’Egypte par : «L’Araméen a perdu mon père, «l’Araméen», faisant allusion ici à Laban et «mon père» à Yaacov Avinou. Laban semble donc occuper une place stratégique dans cette grandiose aventure. Pourquoi figure-t-il en introduction au récit de la libération des

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enfants d’Israël? En quoi est-il à l’origine de l’exil des Hébreux en Egypte?. A ce propos la Hagadah fait remarquer que l’intention de Lavan était bien plus perfide que celle de Pharaon. En effet, le décret de ce dernier ne concernait que les enfants mâles, alors que Lavan avait pour objectif d’effacer toute la descendance de Yaacov et à travers lui, tout son message. Mais où donc apparait chez Laban une telle malveillance? Certes, nous le connaissons comme mécréant, malhonnête et assoiffé de richesse, au prix même de détruire sa famille et spolier ses plus proches. Néanmoins, comment s’est-il révélé l’ennemi juré de Yaacov, l’adversaire irréductible qui voulait sa perte? En fait si les auteurs de la Hagadah avaient évoqué Esâv, nous aurions effectivement pu reconnaitre celui qui incarne l’ennemi implacable de Yaacov. Mais Laban n’est pas connu pour avoir des desseins aussi funestes. Or la Hagadah justement le désigne comme un personnage encore plus maléfique que Pharaon lui-même. Avant de réfléchir par quels moyens Laban chercha à détruire Israël, peut-être faudrait-il découvrir les motifs de cette aversion? Pourquoi Laban en voulait-il tant à Yaacov le père de la Nation Juive, qui était pourtant son gendre? D’après le Maharal de Prague, la haine viscérale de Laban était purement gratuite. Pour le maître, il fut le premier homme «antisémite» à avoir détesté Israël pour la seule raison qu’il était juif. D’autres exégèses expliquent que cette haine provenait de la différence de spiritualité qui séparait Laban et Yaacov. Il se sentait blessé de voir Yaacov transmettre une croyance opposée à la sienne. Car, à travers cela, il se coupait totalement de sa famille, de ses filles et de ses petits enfants. C’est d’ailleurs l’argument répété par Laban : «Pourquoi m’as tu volé ma famille?» dit-il à Yaacov. Le Sfat Emeth nous dévoile qu’à travers les péripéties de Yaacov se dessinent tous les exils du peuple juif. En effet, nos ennemis ont attaqué alternativement la pensée du Juif ou son physique. Pour appuyer son propos, il ajoute que nos sages ont institués deux fêtes : Hanouka et Pourim. Hanouka rappelle la délivrance d’une oppression morale, tendant à éradiquer notre patrimoine spirituel, tandis que Haman en Perse voulait s’en prendre à l’existence physique de notre peuple. C’est peut-être contre cette attaque à deux niveaux que la Hagadah veut nous mettre en garde. Laban et bien plus tard Pharaon, Staline et Hitler cherchaient à anéantir Israël. Les Juifs de


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l’exil devront apprendre à réagir face à toutes sortes de menaces. A propos des quatre fils décrits dans la Hagadah, ceux ci font allusion à quatre générations qui se suivent et, dans certains cas, hélas, n’ont plus rien de commun... Yèhouda est un juif pratiquant et assez consciencieux. Celui-ci a un fils, Ruben, qui se croit intelligent et pense pouvoir tout comprendre. Il pose effectivement des questions sur toutes les coutumes et les mitsvot, mais n’accepte que celles qui lui semblent logiques. Son père Yéhouda tente en vain de lui expliquer notamment : «Eïne Maftirine A’harè Ha’pessah» On ne peut comprendre tous les commandements. Ce fils devint plus tard un homme qui suivra certaines pratiques et plus ou moins quelques fêtes du calendrier hébraïque sans pour autant transmettre une réelle éducation religieuse à ses enfants… L’un des fils de Ruben se nomme Jacques.Lui trouve son père encore trop «religieux» à son goût. Il remet en question encore plus de choses que lui. «Quelle signifi-

Pessa’h : La fête de notre Liberté ! cation a cette cérémonie du Seder pour vous que vous accomplissiez toutes ces coutumes?» Demande-il. En fait, lorsqu’il grandira, il n’y aura plus aucune trace de religion dans sa maison. Le fils de Jacques, s’appel Jean-Pierre, il est un «Tam» (un simple naïf). Il ne connait strictement rien des coutumes juives. Lorsqu’il rendra visite de temps à autre à son grand père, Ruben, et l’observera pratiquer certaines Mitsvot; il demandera alors : «Qu’est-ce que ceci?». Alors la quatrième génération n’aura même plus la possibilité de poser des questions, car l’arrière-grand père n’est plus de ce monde. Ce fils est le «Chéeno Yodèa Lich’ol» Celui qui ne sait pas questionner. En fait, il n’a hélas jamais vu un Séder de Pessah de sa vie. Pour nos Sages, l’assimilation en exil est l’une des plus grandes menaces qui guette nos enfants. Pessah est la fête de la famille par excellence! Nous lisons dans la Aggada : «Alahma ania….di akhalou abatana… «Voici le pain de misère qu’ont mangé nos pères en Egypte… «Que tout celui qui a faim..Vienne manger etc. Nos Sages qui ont institués la lecture

de ce texte, nous ont ouvert la voix et nous ont appris à ouvrir nos cœurs : «Nul ne doit être oublié le soir de Pessah ! Le pauvre, le malade, le sans abris, la veuve ou l’orphelin, Tous ont une place autour de la table du Seder. C’est un commandement essentiel de notre Thora, une tradition bien encré, que de nous préoccuper inlassablement des laisser pour compte, de ceux qui sont au bord du chemin, de ceux dont la vie a basculé. Il y aura comme souvent la mise en place d’une chaine de solidarité en faveur des personnes nécessiteuses et même des étudiants isolés pour leur permettre cette année encore, grâce à l’ensemble des communautés juives d’Ile de France, de passer les deux soirs du Seder de Pessah dans les familles d’accueil. Tout le monde devra se mobiliser!. Pessah est aussi appelé «Hag Aaviv» la fête du Printemps, la fête du renouveau de la nature et de l’homme nous dit le Zohar Akadoch, l’homme étant comparé à l’arbre des champs dans le Thora «Ets assadé». Le Talmud enseigne : «A chaque génération l’homme

doit se considérer comme s’il sortait lui-même d’Egypte». Lorsque nous appelons Pessah «l’époque de notre liberté», nous n’en parlons pas seulement comme d’un événement historique. Chaque année, à pareille époque, l’âme juive peut se voir octroyer une part renouvelée de liberté spirituelle. Pessah nous offre la possibilité exceptionnelle de créer à nouveau dans notre imagination, l’aventure qui a consisté à pouvoir nous échapper d’un régime marqué par une impureté poussée à son extrême. Nos maîtres disaient , nous ne nous contentons plus de célébrer un fait banal du passé, mais faisons au contraire de cette fête une réalité toujours actuelle.

Permettez-moi en cette veille de fête d’avoir une pensé particulièrement émue pour tous ceux de nos frères et sœurs qui souffrent et toutes ces familles qui ont été brisées et atteintes dans leur chair cette année en France, en Israël où ailleurs. Certains manqueront à l’appel autour de la table du Seder, comme nous manquera, la splendeur du Temple de Jéru-

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salem. Gardons espoir et élevons nos prières au Tout Puissant pour qu’en ce mois de Nissan, nous ayons le mérite d’accueillir Son Messager, le Machiah Tsédkénou, Notre Juste Libérateur, Amen. Ce texte est dédié à la mémoire du Gaon Rav Chalom Messas bar Rahel Zatsal, Grand rabbin de Jérusalem et Mme Sylvie Beiya Bat Hanna Berdah. Je vous souhaite une bonne fête de pessah Cachère Vésaméah ! Yvan Lellouche


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6 Palestiniens soupçonnés de fabriquer des explosifs arrêtés

Un accès d’Israël à l’analyse cryptée d’envergure mondiale de la NSA ?

Dans un document que The Intercept s’est procuré début août, la NSA évoque «une considérable relation technique et analytique avec l’unité nationale du SIGINT israélien permettant la mis en commun d’informations sur l’accès, l’interception, le ciblage, la langue, l’analyse et la couverture de l’actualité». Le journal en ligne The Intercept a été créé en février 2014 par Glenn Greenwald (à droite), le correspond du Guardian au Brésil, et deux autres journalistes américains suite au scandale des écoutes de la NSA révélé par Edward Snwoden.

Dans un article publié récemment sur le site The Intercept, le journaliste Glenn Greenwald s’intéresse à un aspect de l’aide américaine à Israël : le renseignement. Il évoque notamment le rôle joué par la NSA auprès de son équivalent israélien, l’unité nationale du SIGINT (pour Signals intelligence, soit renseignement d’origine électromagnétique) israélien, l’ISNU.

Le journaliste américain affirme que «l’attaque israélienne sur Gaza serait impossible sans le soutien constant et généreux, ainsi que la protection du gouvernement américain […] La relation entre la NSA et, d’un côté, ses partenaires, d’un autre, l’agence israélienne d’espionnage, est le cœur de ce fonctionnement.»

Le document confidentiel apporte également la confirmation qu’Israël utilise les informations de la NSA pour atteindre ses objectifs. Intitulé «Ce que la NSA fournit à l’INSU», un paragraphe détaille ce que l’agence israélienne peut espérer de la NSA: «Les Israéliens jouissent des avantages d’un accès géographique élargi à l’analyse cryptée d’envergure mondiale de la NSA et à l’expertise technique de SIGINT». Source: http://geopolis.francetvinfo.fr/

Six militants palestiniens du Hamas ont été arrêtés en Cisjordanie occupée en possession de matériel utilisé pour produire des engins explosifs, a indiqué dimanche le Shin Beth, le service israélien de sécurité intérieure, dans un communiqué. Ces Palestiniens de Qalqiliya, dans le nord de la Cisjordanie, sont soupçonnés d’avoir projeté des attentats en territoire israé-

lien, selon la même source. «Leur arrestation a permis de saisir des dizaines de kilos de souffre et 25 grammes de fulminate de mercure, utilisés pour fabriquer des engins explosifs», a ajouté le Shin Beth. Selon ce service, ces Palestiniens ont été recrutés par le Hamas durant un séjour en Jordanie, avant de subir un entraînement militaire dans la bande de Gaza, une zone contrôlée par le Hamas.

7 enfants juifs meurent dans un incendie à Brooklyn Sept frères et sœurs âgés de 5 à 14 ans d’une famille religieuse ont été tués dans un incendie qui a éclaté dans leur maison de Brooklyn tôt samedi. Leur mère et une sœur de 15 ans sont dans un état critique. Plus de 100 pompiers ont répondu pour éteindre l’incendie, a déclaré le porte-parole du département des pompiers de New York, Jim Long. La cause de l’incendie est apparemment une plaque de Shabat qui aurait mal fonctionné et provoqué le feu. Les juifs religieux utilisent des plaques chauffantes qu’ils branchent avant l’entrée du Shabat pour garder les aliments chaud pendant le Shabat, vu qu’ils n’utilisent pas d’électricité durant la journée de repos. Le feu, qui a commencé dans la cuisine peu après minuit, s’est rapidement propagé au deuxième étage où dormaient les jeunes enfants, quatre garçons et trois filles, dans cinq chambres à l’arrière de la maison, selon les autorités locales. La mère, âgée de 45 ans, et sa fille aînée ont pu échapper aux flammes en sautant par la fenêtre du deuxième étage. Elles ont été emmenées à l’hôpital dans un état critique, souffrant de brûlures et d’inhalation de fumée. Le New York Post a rapporté qu’il n’y avait pas de détecteurs de fu-

mée dans les deux étages de la maison en brique de Midwood, qui auraient pu alerter la famille de l’incendie. Il y avait seulement un détecteur de fumée dans le sous-sol de la maison. Le Post a déclaré qu’alors que les pompiers se battaient pour éteindre l’incendie, les ambulanciers tentaient d’aider les victimes. Un voisin a déclaré avoir entendu la mère des enfants appeler à l’aide, alors qu’elle gisait dehors, les mains et les pieds ensanglantés. « J’ai entendu une femme crier « mes enfants sont à l’intérieur ! Sortez-les de là ! » a-t-il dit au journal. Le père, selon le Post, était à une conférence, et les autorités auraient du mal à le localiser. « C’est une tragédie pour cette famille. C’est une tragédie pour cette communauté. C’est une tragédie pour notre ville, » a déclaré le chef des pompiers, Daniel Nigro. Nigro a appelé l’incendie « la plus grande tragédie par le feu que cette ville a connu en sept ans. » Ses pompiers, a-t-il dit, ont eu du mal à trouver les enfants. « Trouver une maison pleine d’enfants qui ne peuvent pas être sauvés, je suis certain que cela va prendre pour nos membres de s’en remettre, » a-t-il dit.



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Laser et Défense : les Marines US signent un accord ( $73,4 millions) avec Elbit

Syrie : Al Nusra capture l’équipage d’un hélicoptère du régime

Le Front Al Nusra, la branche officielle d’al Qaïda en Syrie et d’autres groupes rebelles qui s’y sont ralliés, onty capturé l’équipage du’un hélicoptère de l’armée syrienne dans la province d’Idlib, au nord du pays. L’hélicoptère s’est écrasé dans la zone de Jabal al Zawiya, près d’Idlib, un ancien bastion du Front des Révolutionnaires Syriens de Jamaal Maarouf, un pro-américain, mais qui est aujourd’hui administré par le Front Al-Nusra, qui en a chassé les milices pro-occidentales, en novembre

2014, après les avoir délestées de leur matériel U.S flambant neuf, notamment, des lance-missiles TOW.

Il n’est pas clair de savoir comment ni pourquoi l’hélicoptère s’est crashé. Les médias officiels syriens préfèrent pencher pour une défaillance technique, lorsqueles forces « rebelles » (islamistes) prétendent l’avoir abattu. Il y avait 6 hommes à bord de l’hélicoptère.4 ont été capturés, un a été exécuté sur le coup, alors que

le sort du sixième reste inconnu.

Des photos ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux, montrant l’h »élicoptère abattu ou tombé en panne,ainsi que 3 des captifs. Une des photos montre l’exécution de l’un desmembres de l’équipage. On aperçoit Abdullah Muhammad al Muhaysini sur cette vidéo. Ce juriste islamiste prétend mettre fin au chisme entre Al Qaïda et l’Etat Islamique et prône la réconciliation de tous les Jihadistes

Elbit Systems a annoncé avoir signé un contrat de $73,4 millions avec les United States Marine Corps (Corps des Marines des États-Unis). Elbit fournira aux forces américaines un système laser permettant aux soldats en camouflage d’effectuer des opérations d’imagerie, de télémétrie et de navigation sur les champs de bataille. Le contrat qui va se dérouler jusqu’en 2020, a été remporté par Elbit Systems of America, une filiale d’Elbit. Le PDG de la filiale américaine, Raanan Horowitz, a précisé que ce laser télémétrique était un dispositif léger prêt à l’action pour les forces terrestres des Marines. Grâce à cette technologie innovante israélienne, « les Marines peuvent maintenant acquérir des cibles sans renoncer à leur couverture depuis leurs cachettes et ainsi minimiser les risques lorsqu’ils se déplacent », a commenté M. Horowitz. (http:// www.israpresse.net) Le United States Marine Corps (en français : « Corps des Marines des États-Unis »), également abrégé en US Marine Corps ou par le sigle USMC, est une des cinq branches des Forces armées des États-Unis. Il s’agit surtout des fusiliers marins (infanterie initialement de la Marine) de ce pays, mais le Corps a aussi ses aviateurs, ses hélicoptères, ses artilleurs, ses tankistes — donc sa cavalerie — et ses marins.

A SAVOIR. Le Marine Corps est la seule branche des forces armées américaines qui soit protégée par la loi. Après bien des discussions et tentatives de l’US Army de l’intégrer dans ses rangs entre la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée, sa taille et sa composition ont été énoncées dans l’arrêt 416 d’une loi-programme du 82e Congrès en 1952. Cette loi précise qu’aucun président des États-Unis ou Secrétaire de la Défense ne peut dissoudre le Corps des Marines ou le réduire à une force symbolique. L’USMC doit se composer au minimum d’unités terrestres équivalentes à l’effectif de trois divisions et de trois Marine Air Wings (escadres aériennes). Surnommés les « nuques de cuir » (leathernecks), les Marines ont été engagés depuis leur création dans plus de trois cents théâtres d’opérations. Ils disposent de leur propre force aérienne, infanterie, régiments blindés, regiments d’artillerie, unités spéciales d’intervention (MARSOC) et logistique. Ils s’appuient parfois sur l’US Navy pour leurs opérations via les bâtiments de débarquement de la Gator Navy (force amphibie américaine). Leur rôle dans le dispositif militaire américain est d’agir très rapidement dans le cadre d’une force expéditionnaire autonome sans attendre les moyens lourds de l’US Army. http://www.israpresse.net/



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Israël demande aux Juifs d’Europe d’ouvrir l’oeil contre les fortes menaces terroristes !

Un ministre israélien en France pour discuter du nucléaire iranien

pas être assez exigeant sur les garanties que Téhéran doit donner sur son programme nucléaire. «Les Etats-Unis sont nos meilleurs amis, les plus crédibles, mais lorsque la sécurité nationale d’Israël est en danger et qu’il est possible qu’un accord permette à l’Iran (...) de produire un armement nucléaire qui nous menace, nous n’avons pas le droit de nous taire, même au prix d’une certaine tension», a ajouté M. Steinitz.

Le ministre israélien chargé des services de renseignement, Youval Steinitz, a annoncé qu’il se rendait dimanche en France pour discuter des négociations entre Téhéran et les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien. «Je vais me rendre en France dimanche pour discuter des moyens d’éviter la conclusion d’un mauvais accord», a affirmé à la radio M. Steinitz, un proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Ce

dernier est quasi-assuré de former le prochain gouvernement après les législatives du 17 mars. Cette visite intervient à l’approche de la date butoir du 31 mars fixée pour la conclusion d’un accord entre l’Iran et le groupe du 5+1 dont fait partie la France (avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni, et l’Allemagne). Des tensions seraient apparues entre Paris et Washington, le premier reprochant au second, selon des médias internationaux, de ne

Le ministre n’a pas précisé qui il devrait rencontrer en France tout en soulignant que des discussions avec «d’autres responsables européens pourraient avoir lieu». M. Netanyahu a irrité la Maison Blanche en venant dénoncer à Washington l’accord en cours de négociations, qui vise à garantir la nature pacifique et uniquement civile du programme nucléaire de Téhéran en échange d’une levée des sanctions internationales qui étouffent l’économie iranienne.

Le Bureau israélien de lutte contre le terrorisme a averti dimanche que « les éléments djihadistes mondiaux vont probablement chercher à mener des attaques supplémentaires contre des cibles juives et israéliennes, en particulier en Europe occidentale et septentrionale. » L’alerte a été confirmée à Jerusalemplus par le bureau du Premier Ministre Benjamin Netanyahu. Après les attaques contre la Belgique, la France, le Danemark, le Canada et l’Australie, ‘nos préoccupations concernent les cibles occidentales juifs et/ou israéliennes

sont importantes. » Pour Israël, « les djihadistes qui rentrent de Syrie, d’Irak et de Libye sont des menaces pour les pays dans lesquels ils vont, surtout en cette période de pâques. » « L’Iran et le Hezbollah continuent de poser une menace pour des cibles israéliennes et juives à travers le monde, en particulier vers des destinations touristiques israéliens et là où se trouent les communautés juives importantes » explique Israël. Par Jeremyah Albert

Julie Gayet, la compagne de François Hollande, en tournage en Israël !

Alerte du BNVCA

Comme tous ses correspondants le BNVCA est choqué et indigné par la nouvelle résolution inique prononcée par l’ONU ,le 20 mars 2015 qui porte encore une fois ,une nouvelle fausse accusation contre l’Etat d’Israel ,prétendant que l’état juif «»commet la pire des violations du droit des femmes.

Faut il que les diplomates qui votent ces résolutions de la Commission sur le Droit des Femmes à L’ONU (CSW) soient sourds et aveugles pour faire une telle déclaration blasphématoire et irréelle. Chacun sait que l’ONU est investie par des pays totalitaires ,islamistes , des dictatures ,et

autres nations qui soutiennent le terrorisme ,et n’ont d’autres préoccupations que de désigner Israel et le condamner en prononçant à tour de bras des résolutions discriminant le seul État Juif , réellement démocratique et scrupuleusement respectueux des droits de l’homme , de la femme ,des enfants et même des animaux ou de la nature. Nous constatons qu’Israél est la seule nation à subir un tel acharnement de l’ONU qui tente de le diaboliser et diaboliser les juifs .Pour le BNVCA ce type de résolution infondée mais grave ,est de nature à encourager le terrorisme antijuif et justifier le développement de l’antisemitisme dans le

monde. Elle entâche tout autant la crédibilité de l’ONU . Le BNVCA demande au Président de la République française et au Ministre des Affaires Étrangères d’intervenir efficacement auprès des dirigeants de l’ONU et de son Secrétaire Général , pour faire rétablir la vérité,empêcher de tels dévoiements , de telles incongruités discriminatoires ,mensongères et stupides proposées et décidées par une majorité automatique antijuive ,antisioniste. Nous considérons que par cette dernière calomnie ,ignoble,prononcée contre Israel, les pays signataires , tentent de dissimuler leurs propres crimes et leur responsabilité dans ces maux dont ils accusent Israël.

La « première dame de France » (titre utilisé bien que non-mariée au Président François Hollande), est actuellement en tournage d’un long métrage en Israël.

pour une espion qui en charge de la lutte contre le terrorisme. Les autres acteurs de ce long métrage sont, entre autre, Vincent Elbaz et la franco-israélienne Elisabeth Kedem.

Le film est actuellement tourné dans les rues de Tel-Aviv et sur le port de Jaffa.

Hier (le 15 mars), Julie Gayet était également présente au Festival du Film Francophone de Tel-Aviv. Olivier Nakache et Eric Tolédano (Samba, Intouchable) étaient également présent lors de ce festival.

Réalisé par Pascal Elbé, le film a pour thème la vie de Gilbert Chikli, un escroc connu pour avoir extorqué des dizaines de banques françaises en se faisant passer

Par Valériane de Chardonnay



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Départementales :

« A Neuillysur-Seine, les électeurs ont voté contre le FN et le PS »

Dans la ville des Hauts-de-Seine, le maire, Jean-Christophe Fromantin, a vu sa liste UMP-UDi l’emporter haut la main. Son challenger Franck Keller, ne baisse, pour autant, pas les bras et défend une autre idée de la politique de terrain

« Les gens ont voté pour une étiquette. Plus importante que prévue, la participation a montré une importante mobilisation des Neuilléens contre le FN et le PS. Notre liste n’a obtenu qu’un score de 14 % ». Lucide, Franck Keller, conseiller municipal de la ville sait que son discours, en faveur d’une autre politique pour la sécurité, les actions locales et le bien-être des familles, n’a pas été vraiment entendu. « On noie l’électeur dans la confusion, on agite des épouvantails sans faire de la pédagogie. Le vote utile, c’est celui qui s’intéresse aux problèmes des gens, mais ce n’est pas ce que les médias assènent aux électeurs », dénoncet-il. Franck Keller défend une autre vision de l’engagement politique. « A droite, comme à gauche, on se contente de se positionner face au FN. Je voudrais, moi, que l’on parle de problèmes concrets : sécurité, place en crèches, hausse d’impôts, structures d’accueil et mesures d’aides aux personnes âgées… » Battu, car sa formation politique, l’UMP, a investi la liste soutenue par le maire, il ne re-

nonce pas : « il y a deux ans, j’ai fait 0%, 8 % l’année dernière aux municipales, 14 % cette année. C’est la preuve que mon discours et que mon engagement local commencent à être reconnus. » Toujours en guerre contre les manœuvres du maire de Neuillysur-Seine, Jean-Christophe Fromantin, Franck Keller veut, en tant que conseiller municipal, porter haut la voix des Neuilléens et réveiller la belle endormie qu’est cette ville cossue des Hauts-deSeine. « Je prépare un certain nombre d’actions et de propositions qui dépasseront le cadre de la ville, mais je ne peux pas encore les évoquer. » En revanche, il profite de l’occasion pour demander publiquement pourquoi la date du prochain conseil municipal est toujours fixée lors du Yom Tov de Pessah. C’était déjà le cas à Rosh Hashana… « J’avertis le maire à chaque fête juive. Cette fois-ci, je lui ai expressément demandé de déplacer la date du Conseil, afin de permettre aux juifs observants d’y prendre part. » Et aucune réponse. Ni écrite, ni orale, ni officieuse, ni officielle. Au moins, la manœuvre est claire…

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Départementales 2015 : le FN présent au 2d tour dans plus de la moitié des cantons

Le Front national sera présent au second tour des élections départementales dans près de 1100 cantons, soit plus de la moitié de la totalité des cantons, selon un décompte AFP réalisé cette nuit. Selon ce décompte établi à partir des résultats fournis par le ministère de l’Intérieur (hors Pas-de-Calais et Guadeloupe, non encore définitifs à 3 heures du matin), le FN sera présent dans 772 duels, dans 297 triangulaires et même dans une qua-

Caricaturistes du monde entier, du film au livre

zat, ce dessinateur syrien dont les doigts furent brisés à la demande de Bachar el-Assad –, les menaces de mort et l’enfermement. Tous sont membres de Cartooning for Peace, qui est le fil conducteur de ce film.

Le film de Stéphanie Valloatto est un documentaire qui donne la parole à une douzaine de caricaturistes qui viennent de Syrie, Chine, Israël, Venezuela, Danemark, France, Russie, Mexique, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Algérie, Tunisie, États-Unis.

Tous sont exposés à des formes diverses de répression en raison du caractère prétendument subversif de leurs œuvres. Cela va de la simple menace de procès au licenciement, en passant par les violences physiques – à l’instar de ce qu’a subi Ali Fer-

Il faut savoir par exemple que l’afficheur JC Decaux a refusé de placarder les affiches originales du film avec la tête des présidents présentant leurs caricatures. L’éditeur Bayard avait dans un premier temps accepté de publier le livre qui prolonge le film… avant d’envoyer 9 000 exemplaires au pilon. La maison d’édition n’a pas apprécié un dessin de Benoît XVI, pour dénoncer les scandales liés à la pédophilie au sein de l’Église. Les éditions Actes Sud ont pris le relais et édité ce livre en mai 2014. Comme on l’observe, les conséquences du 11 janvier 2015 en France font que les dessinateurs, les éditeurs, les médias en général et même les journalistes sont de plus réservés… YL

drangulaire. Le FN est par ailleurs arrivé en tête du premier tour dans 43 départements sur le 98 concernés par les élections départementales, selon les résultats publiés par le ministère de l’Intérieur. Le parti de Marine Le Pen a obtenu ses meilleurs scores dans le Var (38,90%), l’Aisne (38,76%), le Vaucluse (37,40%), le Gard (35,54%), la Haute-Marne (35,13%) et l’Oise (35,11%).

Ghaleb Bencheikh : Refonder la pensée théologique musulmane Né en 1960 à Djeddah en Arabie saoudite, est un docteur en sciences et physicien franco-algérien. Fils du Cheikh Abbas Bencheikh el Hocine et frère de Soheib Bencheikh, ancien recteur de la Grande Mosquée de Paris et ancien mufti de Marseille, il est également de formation philosophique et théologique et anime l’émission Islam dans le cadre des émissions religieuses diffusées sur France 2 le dimanche matin. Il préside la Conférence mondiale des religions pour la paix, ce qui l’amène à de nombreuses interventions en France et à l’étranger. Orateur s’exprimant avec beaucoup d’aisance, Ghaleb Bencheikh propage et vulgarise à sa manière les thèses et les idées fortes de son frère Soheib Bencheikh. Il appartient au comité de parrainage de la Coordination française pour la décennie de la culture de non-violence et de paix. Dans une récente intervention au Centre communautaire Lafayette, il expliquait que : «Ce n’est pas la calotte qui fait l’imam, c’est son savoir! C’est bien d’avoir du cœur, mais cela ne suffit pas. On n’a que faire des personnages falots. Cela

entérine l’image médiocre qui colle aux musulmans. On a terriblement besoin de personnalités compétentes qui sachent analyser, communiquer et exprimer des positions, des objectifs, avec audace, intelligence et autorité. Il y a dit-il urgence à mettre de l’ordre dans la maison islam. Il faut refonder la pensée théologique musulmane. Ce n’est plus une question d’interprétation du Coran. On continue d’utiliser l’outillage intellectuel de l’époque du Prophète, le 7ème siècle pour comprendre ce texte. Or on a aujourd’hui besoin des SHS, des Sciences de l’Homme et de la Société pour élaborer l’islam de l’humanisme et du progrès. Il y a des tabous à transgresser, des passages du Coran dont les incidences sociales sont totalement inapplicables et donc sont à déclarer caduques, il faut déplacer l’étude du sacré vers d’autres horizons cognitifs et porteurs de sens dans l’ère contemporaine. C’est un chantier titanesque conclu t-il. YLellouche



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De A à Z : les chantiers économiques «Moshe Kahlon is Back». Les banquiers d’Israël font du futur gouvernement israélien grise mine

D’Agroalimentaire à Zéro intérêt: de nombreux chantiers économiques et sociaux attendent le quatrième gouvernement de Benyamin Netanyahou. Après les promesses électorales, l’heure est aux décisions. Le quatrième gouvernement dirigé par Benyamin Netanyahou devra se mettre rapidement à la tâche pour lancer les chantiers les plus urgents. Certains dossiers sont déjà prêts et attendent la signature d’un ministre ; d’autres réformes ont déjà été lancées en cours mais elles seront peut-être modifiées. En fait, beaucoup de décisions nécessiteront un nouvel examen approfondi. AGROALIMENTAIRE – Les prix de l’alimentaire sont encore trop élevés en Israël. Une loi visant au renforcement de la concurrence dans la filière de l’agroalimentaire est entrée en vigueur en 2015, mais elle est déjà détournée par des accords d’entente entre fournisseurs et détaillants. Le gouvernement israélien devra relever le défi soulevé par un secteur composé principalement de cartels, et qui symbolise la cherté de la vie pour le consommateur israélien. BANQUE – Le coût des opérations bancaires est encore une des composantes de la cherté de la vie en Israël. En 2014, les cinq grandes banques du pays ont réalisé un profit net de 6,5 milliards de shekels, soit 1,5 milliard d’euros. Comme pour la réforme du secteur de la téléphonie, le prochain gouvernement devra prendre des décisions pour encourager la concurrence dans le secteur bancaire, pour introduire de nouveau acteurs et faire tomber les prix. BUDGET – Le gouvernement devra décider rapidement s’il adopte un budget transitoire pour les six derniers mois de cette année ; ou s’il concocte un budget biannuel pour 2015 et 2016. C’est la seconde solution qui sera vraisemblablement adoptée, tout comme après les législatives de janvier 2013. Le futur ministre des Finances pourra se baser sur le budget 2015 préparé par son prédécesseur, ou en préparer

un autre qui sera bâti sur de nouvelles hypothèses. ÉDUCATION – La dépense publique par élève en Israël est une des plus basses des pays occidentaux ; l’insuffisance des investissements et les effectifs croissants d’élèves sont à l’origine de ce déséquilibre. Résultat : les classes restent surchargées et les résultats scolaires des petits Israéliens ne s’améliorent pas. Une réforme du financement de l’éducation nationale devient urgente. FISCALITÉ – Le prochain gouvernement devra remettre de l’ordre dans le système fiscal israélien très déséquilibré. Il devrait réduire la fiscalité indirecte trop élevée (comme la TVA à 18%), relever l’impôt sur le revenu trop modeste et réduire les niches fiscales trop nombreuses. Il devra aussi réformer les incitations fiscales à l’investissement, considérées comme trop généreuses pour les grandes entreprises. GAZ – Le prochain gouvernement devra faire face à un secteur en pleine ébullition. Son prédécesseur avait tenté de briser le cartel du gaz qu’il avait lui-même autorisé il y a quelques années, mais en vain. Or, le monopole de la prospection gazière, détenu par le groupe israélo-américain Delek-Nobel, n’entend pas se laisser faire. Le gouvernement devra trancher cet épineux dossier et mettre un terme aux zigzags de son administration. LOGEMENT – Les réformes promises par le gouvernement précédent n’ont pas été réalisées : la TVA sur le logement n’a pas été supprimée, la construction massive de logements locatifs n’est restée qu’une vague promesse, la réforme du KKL n’a pas eu lieu, le programme de logements vendus à un prix maximum (prix-cible) vient seulement de démarrer. Entretemps, les prix de l’immobilier continuent de monter, alors que les mises en chantier ne sont pas suffisantes. PAUVRETÉ – La commission Elalouf (2014) avait recommandé au gouvernement de lancer un vaste plan anti-pauvreté pour tirer 1,6 million

d’Israéliens de la pauvreté ; le train de mesures, proposé par les experts, a été estimé à 7 milliards de shekels (1,5 milliard d’euros). Si le gouvernement sortant a bien approuvé le plan Elalouf, seulement un dixième des budgets nécessaires a été débloqué pour 2015 ; le nouveau gouvernement devra décider de la poursuite, ou non, de la lutte contre la pauvreté. SANTÉ – La réforme préparée par l’ex-ministre de la Santé Yaël Guerman visait à favoriser la santé publique, en réduisant notamment la part de la médecine privée. Le prochain gouvernement pourrait enterrer la réforme Guerman et revenir à un modèle qui laissera une large place à la médecine privée. Dans tous les cas, les experts israéliens estiment qu’il manquerait 20 milliards de shekels à la santé publique (5 milliards d’euros) pour que renouveler les infrastructures et améliorer le niveau des soins. TRANSPORTS PUBLICS – Ce dossier va vite revenir à la une de l’actualité ; le coût des transports en commun est encore trop élevé pour le consommateur et le retard dans les grands chantiers s’accumulent. Le gouvernement devra considérer les transports publics comme un projet national prioritaire pour réduire les encombrements et pour encourager les Israéliens à préférer les trains, tramways et autobus. ZÉRO INTÉRÊT – Le prochain gouvernement va sans doute inaugurer l’ère des crédits à zéro intérêt. Les analystes s’attendent à ce que la Banque d’Israël abaisser son taux d’intérêt à zéro pourcent, dans le but de relancer la croissance et dévaluer le shekel face au billet vert. Résultat attendu : le futur grand Argentier aura à faire face à un dollar cher (jusqu’à 4,30 shekels), ce qui renchérira les importations israéliennes. En revanche, le gouvernement israélien devra contenir le déficit public à un niveau supportable, même au prix d’un relèvement de la pression fiscale. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Les actions des banques israéliennes étaient en baisse dimanche, alors que les investisseurs commencent à prendre au sérieux l’éventualité de la nomination du chef de Koulanou, Moshe Kahlon, comme ministre des Finances dans le prochain gouvernement. M. Kahlon promet des réformes substantielles dans le système bancaire israélien, notamment l’ouverture du secteur à la concurrence, comme il l’a fait dans le marché de la téléphonie cellulaire. Selon les sondages, M. Kahlon aura le pouvoir de faire pencher la balance entre les deux grands blocs, et ses chances d’être nommé ministre des Finances sont grandes. Ce matin, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a promis que s’il forme le prochain gouvernement, M. Kahlon sera son ministre des Finances. Après la réforme de M. Kahlon dans le marché du cellulaire, les actions du secteur avaient plongé, et les conséquences de la réforme se font sentir jusqu’à ce jour, rapporte le quotidien financier Globes. (E.L)

ISRAPRESSE INFO. La banque Hapoalim a dévoilé ses résultats du quatrième trimestre et de l’exercice financier clos le 31 décembre 2014. L’établissement bancaire a vu son bénéfice net croître de 7,5 % à 2,74 milliards de shekels en 2014. La banque a réalisé au quatrième trimestre 2014 un bénéfice net de 478 millions de shekels, contre 633 millions sur la même période de son exercice de 2013. Le rendement des fonds propres (RoE) de la banque israélienne, indicateur clé de rentabilité, a atteint 9 % en 2014, contre 9,2 % en 2013. Pour améliorer ses résultats, la banque Hapoalim a décidé de mettre en œuvre un plan de rationalisation devant entraîner la suppression d’au moins 600 postes. Le directeur général de la banque HaPoalim, Zion Kenan, a précisé ce mardi au cours d’un point de presse : « Il n’y aura pas de licenciements à la banque. Il s’agira d’un processus volontaire de départs anticipés à la retraite en coordination avec les employés. » YA

Israël Insolite & Inhabituel. Un match de football sans coups de sifflets et cris

Un match amical de football très particulier s’est déroulé au stade de Kiryat Haïm (Haïfa). Il opposait une équipe de ligue régulière d’Israël à une équipe de sourds et malentendants. Cette équipe avait déjà représenté Israël au championnats d’Europe de Football pour sourds et malentendants. Le promoteur de cette idée, Yossi Dagan, a indiqué “qu’il ne s’agit que d’une première du genre et que

d’autres rencontres auront lieu contre des équipes venues de tout le pays qui se sont déjà montrées très intéressées par ce projet”. M. Dagan a indiqué que “le sport était un excellent moyen de rapprocher des gens de conditions et d’horizons différents”. Gershon Messika, président du Conseil régional a mis l’accent sur “la nécessité d’insérer les personnes aux besoins particuliers dans la société”. (R. Kl.)



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Israël échappe au tatouage politique et militant sur le corps ros, Mpulelelo se fait tatouer l’effigie de Mandela

Disparu à l’âge de 95 ans, le leader anti-apartheid, prix Nobel de la Paix, reste toujours bien vivant dans le cœur de millions de Sud-Africains. Pour marquer son amour indéfectible à l’homme qui a jeté un pont entre Blancs et Noirs, le jeune habitant de Johannesbourg a choisi ce symbole et se l’est fait graver dans le dos.

Lors des dernières élections Israël a échappé à une mode qui fait fureur dans de nombreux pays dans le monde : se tatouer ses convictions politiques sur le corps (Exemples imaginaires :“Benett, ta kippa j’adore”, “Dhery, je suis prisonnier de toi”,“Lapid, tu es le plus sexy”, “Herzog, ta voix me donne des frissons”» et “Bibi à la vie, à la mort!”). Pourtant la mode du tatouage et du perçage du corps se répand à très grande allure en Israël. Elle est très visible sur les plages. Elle est condamnée par la tendance orthodoxe du judaïsme comme étant une pratique idolâtre des habitants de Canaan car le corps ne doit être ni mutilé ni glorifié.

Un excellent article est paru sous le titre “Tatouages militants: le cri du corps” par Véronique le Jeune (1) qui ne fait pas référence à Israël : «Bien sûr, on peut écrire des lettres ouvertes, brandir des calicots, distribuer des tracts ou taguer sa façon de penser sur les murs de sa ville. Mais le must aujourd’hui pour crier ses idées et clamer ses croyances, c’est de se les graver de façon indélébile… sur le corps. Rien de plus simple. Portées par une mode planétaire, des dizaines de milliers d’officines de tatouage, plus ou moins stériles, attendent les épidermes sur tous les continents avec leurs seringues de douleur. Du Mexique à l’Afrique du

Sud, en passant par l’Ukraine et l’Irak, eux se sont déjà laissé tenter. Du vrai travail d’artiste…» Exemples cités dans l’article : 1. Un manifestant tatoué avec les mots «Vérité», «Douleur» et le symbole anarchiste. En décembre 2014 à New York, des manifestations pacifiques antiracistes ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes plusieurs nuits de suite pour dénoncer les violences meurtrières des policiers à l’encontre des minorités, en particulier noires. Et pour pointer l’impunité dont les forces de l’ordre bénéficient. 2. Un manifestant tatoué avec mots «Vérité» «Douleur» symbole anarchiste. Un an après la mort de son hé-

ISRAELVALLEY PLUS DANS NOS ARCHIVES. De nombreux israéliens (des professionnels pour la plupart) seront à Paris pour assister au “Mondial du tatouage”. Le tatouage de la peau est à la mode chez les jeunes Israéliens. (Une loi vient même d’interdire le tatouage de la peau aux mineurs de moins de 16 ans sans autorisation parentale). Selon un article que nous citons : “la tendance libérale autorise le perçage du nez et des oreilles des adultes et déconseille celui de tout autre partie du corps, mais le perçage des organes sexuels serait autorisé pour les couples mariés, afin d’augmenter leur plaisir…”. Très franchement ce dernier point semble assez bizarre, mais nous l’avons laissé pour le fun. Le Mondial du Tatouage, du 7 au 9 mars, Grande Halle de la Villette à Paris. Télérama (Copyrights) : «Jusqu’à

la fin des années 1980, le tatouage était la chasse gardée des criminels et des prostituées. La discipline est aujourd’hui devenue un phénomène de masse dans la société occidentale. Rendez-vous incontournable pour tous les amateurs de dermographe, le Mondial du Tatouage célèbre sa quatrième édition. Après une investiture au Cenquatre couronnée de succès en 2013, l’équipe des tatoueurs stars Tintin et Piero voient grand en déménageant sous la Grande Halle de la Villette : 312 artistes sélectionnés dans l’élite mondiale ; et 20 000 visiteurs attendus sur trois jours. Pourquoi un tel engouement ? Le Mondial est d’abord une occasion unique de rencontrer des artistes rares. Une opportunité inespérée de déjouer la liste d’attente des grands noms du tattoo. Il constitue aussi une véritable vitrine sur les tendances actuelles et émergentes, un vivier de créativité brassant tradition et innovation. Enfin, pour ceux qui ne sont pas encore prêts à passer sous l’aiguille, cette convention majeure constitue également une immense galerie d’art, dont les œuvres souvent cachées par les chemises et t-shirts seront dévoilées lors des concours du plus beau tatouage, présidés par le chanteur Tété». http://geopolis.francetvinfo.fr

Israël va vendre 1,2 milliards de dollars de gaz à l’Egypte via pipeline

Un groupe de clients privés égyptiens a convenu d’acheter au moins 1,2 milliards de dollars de gaz naturel du champ Tamar au large d’Israël par l’intermédiaire d’un ancien gazoduc construit pour envoyer du gaz d’Egypte vers Israël. Les partenaires de Tamar ont déclaré mercredi qu’ils ont signé un contrat de sept ans avec Dolphinus Holdings, une entreprise qui représente des consommateurs non gouvernementaux, industriels et commerciaux d’Egypte, qui appelle à un minimum de 5 milliards de mètres cubes de gaz destinés à être vendus dans les trois premières années. Une source en Israël a cependant dit que le montant total des exportations pour cette transaction pourrait être trois fois plus élevé, en fonction de la demande en Egypte, qui est confrontée à une crise énergétique. Les fournitures passeront par un pi-

peline sous-marin construit il y a près d’une décennie par East Mediterranean Gas (EMG), la société qui a supervisé un défunt accord de gaz naturel entre l’Egypte et Israël. L’Egypte a vendu du gaz à Israël pendant 20 ans, mais l’accord s’est effondré en 2012, après des mois d’attaques sur le pipeline par des terroristes dans la péninsule du Sinaï. Le pipeline est depuis à l’arrêt, et EMG est en train de poursuivre le gouvernement égyptien pour les dommages. Les récentes découvertes israéliennes en offshore telles que Tamar, avec environ 280 milliards de mètres cubes de gaz, et Léviathan, qui est deux fois plus grand, ont transformé Israël, auparavant tributaire des importations, en un pays potentiellement exportateur d’énergie. L’Egypte a été lente à développer ses propres ressources de gaz, qui sont pourtant importantes, et cherche de nombreuses options d’importation.



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Une appli sur iPhone et Android pour découvrir les manuscrits de la Mer Morte

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La bataille des Taxis en Israël est ouverte. UberX : quel futur avec le nouveau Gouvernement ?

le nom de UserCab. L’idée leur était venue au cours d’une édition de la conférence LeWeb2. En mars 2009, Garrett Camp commence à travailler sur les bases de l’application iOS ; avant le lancement du prototype, il ne s’agit encore pour lui que d’un projet personnel (il travaillait encore pour StumbleUpon).

L’autorité des antiquités d’Israël lance sa première application : un jeu disponible sur iPhone et Android et destiné aux enfants de 7 à 11 ans, mais tout aussi intéressant pour les adultes qui aiment l’archéologie. L’application propose des jeux et des puzzles sur deux sites archéologiques célèbres, Lod et Qumran, et permet d’en savoir plus, notamment, sur les Rouleaux de la Mer Morte. Une application pour découvrir les manuscrits et mosaïques antiques Les manuscrits de la Mer Morte sont célèbres dans le monde entier depuis leur découverte au début des années 1950. L’Autorité des antiquités d’Israël (IAA) a récemment décidé de marier archéologie et technologie pour permettre aux enfants d’explorer le site où les parchemins ont été découverts, tout en jouant confortablement installés chez eux. Fin 2014, l’IAA a ainsi lancé une application iPhone, suivie il y a un mois par sa version Android, permettant aux petits comme aux grands d’étudier l’histoire de deux sites où des fouilles archéologiques ont mis à jour des artéfacts intéressants. L’appli, aux allures d’Indiana Jones, s’appelle Dig Quest: Israel et est disponible sur App Store et Google Play. Le premier site est celui de Lod, où a été découverte une grande mosaïque, appartenant au pavement d’une maison remontant au 3e siècle de l’ère vulgaire. Notons que la mosaïque de Lod fait actuellement un tour du monde dans divers musées américains et européens. Elle a notamment été présentée en 2013 au Musée du Louvre à côté des nouveaux espaces consacrés à l’Orient méditerranéen sous l’Empire romain. Elle rejoindra ensuite le centre archéologique dédié aux mosaïques, qui doit ouvrir ses portes dans la ville de Lod. Les animaux présentés sur la mosaïque de marbre, de calcaire et de pâte de verre se prêtent naturellement à la création d’un jeu attractif

pour les enfants. Quant aux manuscrits de la Mer Morte, ils sont bien sûr incontournables et symbolisent l’héritage culturel d’Israël. Autres caractéristiques qui ont joué en faveur des rouleaux de Qumran lorsque les responsables de l’IAA ont sélectionné les deux sites présentés dans l’application : les péripéties qui ont entouré leur découverte et le récit que retracent ces parchemins sur un groupe que d’aucuns identifient comme les esséniens. Pouvoir revivre les aventures des archéologues L’application est le fruit d’une collaboration entre une équipe d’archéologues et chercheurs de l’IAA et l’entreprise américaine de développement de jeux vidéo Crater House. Au fil du jeu, l’utilisateur se met à la place d’un archéologue et partage les sensations fortes qui découlent de la découverte d’artéfacts et de la créativité nécessaire pour percer les mystères du passé.

Peut-on arrêter la marche de Uber en Israël ? Certainement pas. Mais une véritable guerre de tranchée existe entre UberX et les taxis classiques israéliens qui craignent que leur marché leur échappe. Le nouveau Ministre des transports d’Israël devra trancher. Les applications de Uber sont interdites dans certaines villes où elles sont considérées par les tribunaux comme illégales et entrant en concurrence déloyale avec les services traditionnels de taxis et de limousines. Uber, anciennement UberCab, est une entreprise qui développe et opère des applications mobiles de mise en contact de clients avec divers service de transport de personnes : Uber est l’application dédiée au service de transport avec voitures de luxe (limousines); UberPop est l’application dédiée au service de transport avec voitures ordinaires; UberTaxi est l’ap-

plication dédiée au service de transport avec taxis réguliers. Ces applications, disponibles sur smartphones, mettent en relation les usagers du service et des conducteurs. Le service permet de localiser, via son téléphone, les véhicules les plus proches et de les réserver. Les utilisateurs peuvent suivre l’approche de la voiture qu’ils ont réservée sur leur téléphone. L’entreprise est basée dans la ville californienne de San Francisco. Ses applications sont commercialisées dans 62 villes de 22 pays comme Vancouver, Toronto, , Montréal, Paris, Lyon, Lille, Los Angeles, Seattle, Chicago, Boston, Washington D.C., Philadelphie, Dallas et San Diego. Uber a été fondé par Garrett Camp, Travis Kalanick et Oscar Salazar sous

Yaël Ancri

Le nom de domaine uber.com était initialement la propriété d’un service de blogue et de réseautage social, mais l’entreprise qui en avait la propriété ayant fermé en septembre 2008, le nom de domaine est transféré à UberCab en 2009. À ses débuts, le service fonctionne exclusivement par textos; l’application est lancée en 2010 sur iOS et Android. Par la suite l’entreprise a progressivement étendu la couverture de son service à d’autres villes. En décembre 2011, Travis Kalanick déclare que pour répondre à la demande à laquelle fait face Uber, l’entreprise prévoit de couvrir 25 villes supplémentaires en dehors des États-Unis dans les mois suivants.

L’immobilier a toujours été effervescent en Israël. Un état des lieux

comme “Ba-hit.com” (http://www.bahit.com) prévoient une grosse augmentation d’achats de biens immobiliers pour l’année en cours. Contrairement aux années précédentes, cette augmentation sera présente dans tout le pays et pas uniquement au centre.

Le joueur a le choix entre les deux sites archéologiques, où il découvrira des activités mettant en œuvre différentes compétences. Le jeu proposé sur le site de Lod simule les techniques utilisées par les archéologues pour dégager une mosaïque de sous une poussière vieille de plusieurs siècles et propose une activité stimulant la mémoire, basée sur les animaux de la mosaïque de Lod. La fouille à Qumran reproduit la découverte et la restauration des fragments de parchemins des manuscrits de la Mer Morte. Le joueur est invité à assembler les différents fragments des rouleaux, avant de les scanner pour en découvrir le contenu, en utilisant une technologie rappelant l’imagerie spectrale mise en œuvre par l’IAA afin de déchiffrer et conserver les manuscrits. L’Autorité israélienne des antiquités envisage d’ajouter d’autres sites de fouilles dans les prochaines versions.

En 2009, Garrett convainc Kalanik de le rejoindre sur le projet, et ce dernier devient Chief Incubator au cours de l’été avec pour mission de passer le cap du prototype, de trouver un General Manager et de lancer Uber à San Francisco. Le produit est officiellement lancé à San Francisco en 2010. Ryan Graves est alors CEO (il cédera par la suite son poste à Travis Kalanick).

L’univers de l’immobilier a toujours été effervescent en Israël et le devient encore plus avec le départ de nombreux juifs d’Europe (France, Belgique) vers Israël. Cette situation influe sur le secteur immobilier. De nouvelles lois facilitent l’achat d’un premier bien immobilier : un prêt peut être octroyé par la banque pour les personnes qui ont un montant insuffisant pour en acquérir un. Ces personnes sont également exonérées de la taxe d’habitation, ce qui réduit au total le prix d’achat.

Cette diversification des lieux de résidence vient probablement du fait que Tel Aviv, Rishon Lezion, Ashdod, Natanya et les autres villes côtières proches du centre du pays ne sont pas les seules à offrir des opportunités pour les nouveaux immigrants. De nombreuses villes sont prêtes à accueillir des immigrants. Dans certaines d’entre elles, une grande partie des habitants sont eux-mêmes des nouveaux immigrants arrivés quelques années avant. D’après les statistiques de l’année 2014, 25 % des transactions immobilières dans le pays ont été faites par des étrangers. Parmi celles-ci presque 30% viennent de France. Ce pourcentage augmentera certainement en 2015. Les agences immobilières israéliennes

Des villes comme Haïfa, Afula, Beer-Sheva et même Tibériade ont des programmes avancés pour accueillir de nouveaux habitants et investissent énormément. Des efforts considérables sont déployés pour améliorer ces villes dans les transports, l’éducation, les loisirs, et l’emploi. Ces villes présentent l’avantage de jouir d’un prix des appartements beaucoup plus modéré que dans le centre d’Israël. Source: Sophie Sisse



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Pourquoi en Israël les riches votent à gauche et les pauvres à droite

Le mystère reste entier à Tel Aviv: le quartier huppé de Ramat Aviv a voté à gauche alors que les pauvres d’Hatikva ont voté à droite. Les observateurs de la politique israélienne cherchent à expliquer ce paradoxe électoral : depuis plus de trente ans, les Israéliens les plus pauvres votent pour le Likoud et les partis de la droite ; en revanche, les Israéliens des classes moyennes et supérieures votent, de plus en plus, pour les partis de la gauche ou du centre-gauche israéliens.

Début des consultations du président pour désigner le futur Premier ministre

ses consultations avant même la publication finale et officielle mercredi des résultats par la commission électorale. La loi israélienne prévoit que le président dispose d’un délai de sept jours pour désigner, après consultations, le député qu’il considère le mieux placé pour former une coalition gouvernementale.

Le président israélien Reuven Rivlin devait commencer dimanche ses consultations avec les représentants des partis pour désigner le député ayant le plus de chances de former le prochain gouvernement, en commençant par le grand favori, le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu. Le président va recevoir dimanche matin les représentants du Likoud de M. Netanyahu, qui a obtenu 30 sièges sur 120 au Parlement lors des législatives du 17 mars.

M. Rivlin consultera ensuite les représentants de l’Union sioniste (24 députés) dirigée par le travailliste Isaac Herzog qui a annoncé son intention de mener l’opposition, ainsi que les représentants de la liste arabe, arrivée en troisième position avec 13 députés, a précisé à l’AFP le porte-parole du président Jason Pearlman. Les autres partis seront reçus dimanche après-midi et lundi. Le président a décidé d’entamer

Mais selon le porte-parole, le président Rivlin a préféré accélérer le processus en débutant ses consultations dès dimanche et non mercredi. «Mais il ne pourra pas désigner un candidat pour former le gouvernement avant mercredi», a précisé le porte-parole. Selon la plupart des commentateurs, il ne fait aucun doute que Benjamin Netanyahu sera désigné par le président. Il devrait disposer du soutien outre du Likoud de cinq autres partis, dont deux nationalistes (le Foyer juif, Israël Beiteinou), deux formations ultra-orthodoxes (Shass et la Liste Unifiée de la Torah) et le parti de centre-droit Koulanou. Toutes ces formations disposent d’un total de 67 députés sur 120.

UN CHOIX CULTUREL L’exemple de Tel Aviv n’est pas le seul : De Sdérot à Yerouham, d’Ashkelon à Ashdod, de Tibériade à Kiriat Shemona, entre 30 et 40% des électeurs ont donné leur voix au Likoud le 17 mars dernier. La situation socio-économique des habitants de ces localités est pourtant inférieure à la moyenne nationale. À Jérusalem aussi, les habitants du quartier défavorisé de Katamon ont voté majoritairement à droite, alors que les Israéliens plus riches du quartier d’Ein Karem ont donné leurs voix à la gauche. La première explication avancée est que pour les familles les plus défavorisées, le choix du parti politique est d’abord culturel : « on ne change pas de parti politique tout comme on ne change pas d’équipe de football » a expliqué l’avocat Youval Albashan sur le site Ynet. L’universitaire, qui analyse depuis longtemps les clivages sociaux en Israël, poursuit son explication : « Changer de parti politique, c’est aussi perdre un bout de son identité, d’où la difficulté de quitter le Likoud ou de quitter Meretz ». Les seuls politiciens qui ont su utiliser la « fibre culturelle » sont ceux de la droite, et du Likoud en particulier. C’est le message qu’a transmis Benyamin Netanyahou en mettant en garde contre le danger potentiel que représenterait le vote des Arabes israéliens : « Parmi les couches défavorisées, l’identité juive est une des principales préoccupations et la gauche n’a pas su se rattacher au sentiment juif ». UN CHOIX ETHNIQUE Autre explication du paradoxe électoral israélien : la base sociale des partis politiques en Israël se-

rait ethnique. Le professeur Sammy Smooha de l’Université de Haïfa estime que « l’Union sioniste est la continuation du parti Travailliste dont la majorité des électeurs sont des Ashkénazes de la classe moyenne et supérieure, tout comme les électeurs de Yaïr Lapide au centre ». À l’opposé, explique le sociologue Smooha, « la droite bénéficie d’une majorité orientale ; il s’agit des couches défavorisées qui habitent à la périphérie géographique du pays, tout comme à la périphérie des grandes villes ». Ce facteur « ethnique » expliquerait que le parti de Moshe Kahlon ait obtenu la majorité de ses mandats d’électeurs orientaux issus de couches défavorisées qui ont voté précédemment pour le Likoud : « ils savent que la conception du monde de Kahlon est à droite et que celui-ci les aidera aussi sur le plan socio-économique » ajoute Sammy Smooha. Et de conclure : « les sépharades des villes de développement se souviennent des années cinquante et ils gardent rancœur à la gauche ». UN CHOIX IDENTITAIRE Reste le reflexe identitaire que le sociologue Smooha avance aussi comme explication : « En Israël, il existe une identité juive et une identité israélienne : l’identité des Juifs originaires des communautés orientales est surtout juive, religieuse et traditionnelle, alors que l’identité israélienne est plus présente parmi les électeurs de la gauche ». Que reste-t-il de la place des enjeux économiques et sociaux qui ont été mis en exergue par les formations de la gauche aux dernières législatives ? Elle se réduit à une peau de chagrin. La gauche n’a pas réussi à convaincre les électeurs israéliens de la nécessité d’un changement de politique économique ; la droite, en revanche, a été plus convaincante en mettant l’accent sur les enjeux sécuritaires et existentiels. Jacques Bendelac (Jérusalem)




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