GRATUIT - Numéro 342 - Edition du 15 Avril au 20 Avril
Journal israélien en langue française
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
Une lumière pour Hommage à Sydney Krief zal 6 millions d’âmes
3
Infatigable défenseur de la cause sioniste, Sydney Krief est décédé durant la semaine de Pessah. Alain Sayada, notre rédacteur en chef, qui était un de ses amis proches, a tenu à lui rendre hommage…
Jeudi 16 avril, en France et dans le monde, nous allons célébré Yom Hashoah : une journée de commémoration dédiée aux 6 millions de nos frères qui furent exterminés par la barbarie nazie dans les camps de concentration... En France, près de 76 000 hommes et femmes dont 11 400 enfants furent déportés, seul 2 600 d’entre eux survécurent... Pourtant il semble que l’Histoire, hélas, ait la fâcheuse tendance à se répéter. Si bien ancrée dans les mémoires, dans notre histoire, la leçon de la Shoah semble, de jour en jour, perdre de son pouvoir, s’émousser. Face à une certaine frange de la jeunesse, pétrie de clichés, nourrie de haine, d’approximations géopolitiques et sensible au discours intégriste, les professeurs de certains lycées ne parviennent plus à enseigner la Shoah. L’horreur est, au mieux, devenue tabou, au pire, totalement remise en cause. Aujourd’hui, les survivants sont de moins en moins nombreux. Précieux, leurs témoignages sont des flambeaux de transmission, des paroles indiscutablement fortes lorsqu’il s’agit de donner à la Shoah une matérialité. Eux seuls savent avec leur pudeur, leur retenue, leur extrême dignité, nous raconter l’horreur qu’ils ont vécue. On imagine d’ailleurs la dose de courage, de force et d’altruisme qu’il leur a fallu pour accepter de se replonger, un peu plus chaque jour, dans l’horreur afin que jamais le souvenir de ce qu’ils ont vécu ne s’efface.
Sydney s’est battu toute sa vie pour la défense d’Israël, il était un sioniste de la première heure, il ne comptait pas ses heures pour apporter son aide à ceux qui en avait besoin. Il tenait aussi à ce que les juifs de France soient fiers de leur identité, fiers d’être tout à la fois des citoyens français modèles et des sionistes convaincus, qu’ils marchent la tête haute et ne plient pas l’échine devant les éruptions de haine initiées par ceux qui reprennent le flambeau de l’antisémitisme.
Après les atrocités, le peuple juif a su relever la tête... Et même si la haine pointe régulièrement le bout de son nez, la situation n’est plus la même. Car la leçon, le peuple juif l’a retenue, lui et il ne baissera plus jamais sa garde. Six millions de nos frères sont morts. Les nazis ont voulu nous éliminer de la terre, mais grâce à D., nous sommes toujours là et de plus en plus forts. Face à la menace, nous savons désormais faire preuve de vigilance. Je n’en veux pour preuve les avertissements incessants qu’a lancés Israël à la communauté internationale concernant le dossier nucléaire iranien. Comment les super puissances de ce monde peuventelles se leurrer sur les intentions de ceux qui alimentent en armes les mouvements terroristes au Liban, à Gaza, en Syrie, et maintenant au Yemen ? Selon une récente étude du centre Simon Wiesenthal, 46% des Israéliens pensent qu’un génocide pourrait de nouveau avoir lieu. Ils n’étaient que 41% l’année dernière, a rapporté Haaretz ce mardi. Parmi les rescapés et leurs descendants, le pourcentage avoisine les 47%. On sait désormais quelle nouvelle menace cet Iran moderne auquel le monde occidental a laissé les coudées franches représente aujourd’hui. Il faudra donc redoubler de méfiance. Dotée d’une armée et d’une technologie à faire pâlir nos ennemis, Israël, puissance nucléaire, est capable de répondre à toute tentative
« J’écris ces quelques lignes pour rendre un hommage sincère à Sydney Krief (Zal), qui nous a quittés durant la fête de Pessah, en Israël. Ce pays lui était cher. Pour lui, il se battait quotidiennement. Il ne se passait pas une semaine sans que Sydney me téléphone pour dénoncer la désinformation, ou le comportement qu’il jugeait indigne de certains dirigeants de notre communauté, dont les allégeances à tel ou tel pouvoir parasitaient l’engagement au service de la communauté.
Il existe peu d’hommes, dans notre communauté, ayant son charisme, son enthousiasme, sa foi inébranlable en l’action. Sa conviction que la bataille des idées n’est jamais perdue. Sydney me manquera, mais au-delà de l’émotion, certes légitime, je me dis que lorsqu’un tel homme s’en va, c’est toute notre communauté qui est orpheline. Sydney a été le maître d’œuvre de dizaines d’opérations. Son dernier succès remonte à l’été dernier : il s’est battu seul et avec acharnement, pour permettre à des enfants
du sud d’Israël, les plus menacés par les roquettes du Hamas, de venir passer quelques jours de vacances en France, alors que le conflit faisait rage. Pour avoir offert à ces enfants quelques jours de répit, loin de la terreur, loin de la guerre, loin de la fureur, Sydney mérite le Gan Eden. Sydney, tu es parti trop tôt. Toi l’infatigable pourfendeur d’injustices, tu avais encore de nombreux projets en tête. Ces missions que tu t’étais données, nous ne les laisserons pas s’éteindre, nous prendrons le relais en ton nom, à ta mémoire. Nous te le promettons, nous te le devons. Il n’empêche, tu laisses un grand vide même si nous savons que du Gan Eden, tu sauras veiller sur nous et nous protéger de nos ennemis. En mon nom, au nom de Patrick Haddad qui l’a bien connu, ainsi que de toute notre équipe éditoriale, nous tenons à présenter à l’épouse de Sydney Krief, à ses enfants ainsi qu’à tous ses proches nos sincères condoléances. » Alain Sayada
d’agression. Nous avons perdu 6 millions de nos frères. Cette semaine, nos bougies commémoreront leur calvaire. La semaine prochaine, nous célèbrerons Yom Hatsmaout : jour de l’indépendance d’Israël. La lumière au bout du chemin… Am Israel Hai Alain Sayada
Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenude leurs publicités. Le journal ne saurait en être responsable. Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
Régie publicitaire exclusive Oméga Editions 77bis, rue Robespierre 93100 Montreuil France Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000
Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02
Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55
Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv
L’information en provenance d’Israël
Ceux qui s’indigent contre Israël, ne le font-ils pas parce qu’ils sont antisémites?
Dans l’indifférence générale, les Palestiniens du camp de Yarmouk en Syrie se font massacrer. Cela n’intéresse personne puisque Israël n’est pas concerné....
Les terroristes de l’Etat Islamique qui ont investi le camp palestinien de Yarmouk se sont livrés à un véritable massacre de la population palestinienne, parmi eux le cheik Abu Saleh Taha, dignitaire du Hamas et l’un de ses chefs Ahmed Hassan qui auraient été décapités. Les djihadistes de l’Etat Islamique humilient la population palestinienne de ce camp de 18.000 personnes, situé à 7 km de Damas et brûlent leur drapeau, symbole d’un chimérique état palestinien, à travers des protestations inaudibles de Mahmoud Abbas et de son comparsen Ismael Haniyeh, le chef du Hamas. Au lieu de courir au secours de leur peuple martyrisé, Mahmoud Abbas et Saeb Arekat, le fantomatique négociateur, n’ont qu’un seul souci c’est de poursuive Is-
raël devant la CPI.
mort aux Juifs ?
Le Conseil dit des Droits de l’Homme de l’ONU est très curieusement silencieux et l’UNWACH, l’organe de surveillance des dérives de l’ONU, constate que l’Organisation Internationale est totalement inopérante !
Où sont donc le Parti de Gauche, le NPA, les Verts et bien d’autres encore et tous ces groupuscules pro palestiniens présents en masse dans les rues de Paris et de France lors du dernier conflit avec le Hamas ?
Même le représentant de l’OLP Ahmed Madjalani accuse les terroristes de l’E.I et d’avoir décapité des dizaines de Palestiniens en promenant leurs têtes coupées à travers tout le camp.
Où sont donc ces pays de l’Union Européenne défenseurs inconditionnels et obstinés de la cause palestinienne ?
Cela n’intéresse personne puisque Israël n’est pas concerné... Où sont donc ces bonnes âmes si promptes à se mobiliser au moindre incident avec Israël ? Où sont donc les pétitionnaires inlassables des causes dites humanitaires ? Où sont donc tous ces manifestants qui, en juillet dernier, s’étaient réunis en masse à Paris en hurlant
Edition du 15 Avril au 20 Avril
4
Parité Euro/Dollar ? L’euro poursuit sa baisse face au shekel
Où est donc Monsieur Fabius qui au nom du gouvernement français entend imposer un plan de paix basé sur les lignes de 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux États, plan qu’Israël a rejeté ? En attendant les Palestiniens de Yamouk continuent de mourir dans l’indifférence générale, le Hamas se contentant de fustiger l’inaction de l’OLP ! Roger Pinto
Le Séder de Barack Obama à la Maison Blanche : «ignoré» en Israël dernière ses proches, famille et collaborateurs, à un dîner de Séder à la Maison Blanche, le repas rituel du premier soir de la Pâque juive, lors duquel on remémore l’exode d’Egypte et la libération des Hébreux.
Pour Pessah, il y a trois ans de cela, beaucoup d’israéliens étaient tombés sous le charme du Président américain. Ce dernier avait célébré le Seder avec ses enfants à la Maison Blanche. Cette année, les israéliens, qui critiquent comme jamais la politique du président américain sur le dossier de l’Iran, ne s’intéressent pas du tout à Obama et “son” Seder qui selon la presse israélienne “ressemble de plus à une opération de relations publiques proche de la propagande”. Bon à savoir : le plateau du Seder utilisé par la Maison Blanche est celui offert par Sarah Netanyahou à Barack et Michelle Obama lors d’un séjour en Israël ! Pour la troisième année consécutive, Barack Obama avait invité la semaine
Il n’est pas rare aux Etats-Unis que des non-juifs prennent place à la table du Séder, mais Barack Obama est le premier président américain à introduire ce rituel à la Maison Blanche et à y participer avec toute sa famille : Michelle Obama, Sasha et Malia. Selon le New York Times, qui a enquêté sur le sujet, les fillettes Obama jouent le rôle traditionnellement dévolu aux enfants juifs : elles posent les quatre questions sur le sens de cette célébration et cherchent la matza… cachée dans la salle à manger de la Maison Blanche». A SAVOIR. Les Juifs utilisent un plateau spécifique à l’occasion du Séder ; celui-ci doit comporter les sept éléments suivants: trois Maṣṣoth, du pain azyme, disposées l’une au-dessus de l’autre, chacune couverte séparément ; le
Karpass, des herbes vertes (céleri, persil) ; de l’eau salée pour rappeler le goût des larmes des enfants d’Israël pendant leur esclavage ; le Maror, des herbes amères, pour rappeler l’amertume de la vie en Égypte (romaine, laitue, endives, raifort…) ; le ‘Harosseth, un mélange fait à base de dates, noix, pommes, amandes et cannelle avec du vin, symbole du mortier utilisé par les esclaves hébreux pour la fabrication des briques ; zerowaʿ : un os pour rappeler le sacrifice de l’agneau pascal à l’époque du Temple de Jérusalem ; bēṣa : un œuf dur, en souvenir de la destruction du Temple de Jérusalem.
Tout au long du récit de l’Exode, ces aliments sont utilisés comme symboles pour rappeler différents aspects de l’histoire rapportée par la Torah. Quatre coupes de vin (ou jus de raisin) sont bues par chaque convive à des moments spécifiques du Séder. Un riche dîner fait principalement de viande d’agneau rôtie est également servi pendant le Séder. On dresse la table la plus belle possible. On mange accoudé sur le côté gauche en signe de liberté.
Avec le recul de l’euro face au shekel, la parité euro/dollar deviendrait une réalité dans le courant de 2015. Quel impact sur l’économie d’Israël? Au dernier jour de cotation de la semaine de Pessah à la bourse de Tel Aviv, le dollar est resté stable à 3,94 shekels. En revanche, la monnaie européenne a encore perdu 1% de sa valeur face à la devise israélienne : l’euro vaut désormais 4,24 shekels. PARITÉ ENVISAGEABLE Si la tendance actuelle se poursuit dans le courant de 2015, la parité de l’euro et du dollar face au shekel serait un scénario envisageable : à court terme, le shekel pourrait valoir 4 euros ainsi que 4 dollars. En Europe aussi, les prévisions vont bon train : l’euro poursuit sa baisse spectaculaire pour se retrouver très proche du dollar, ce qui laisse envisager que la parité euro-dollar sera une réalité dès cette année. LES GAGNANTS ET LES
PERDANTS Pour Israël, la baisse de l’euro face au shekel handicape les exportations israéliennes vers la zone euro. En revanche, le prix des importations diminue, comme le prix des produits de consommation qu’Israël achète en Europe. Quant à la baisse du shekel face au dollar, ses effets sont considérés comme plutôt favorables pour l’économie israélienne : la dépréciation du shekel favorise le commerce extérieur en entraînant un accroissement de la valeur des exportations israéliennes libellées en dollars. À l’inverse, les importations de biens payées en devise américaine ont tendance à en pâtir puisque elles sont plus chères, pour les entreprises comme pour les ménages. En contrepartie, la baisse simultanée des prix du pétrole permet de compenser l’impact de l’appréciation du dollar face au shekel. Jacques Bendelac (Jérusalem)
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
Le Portugal est maintenant le deuxième pays au monde à appliquer la loi de retour pour les Juifs
Environ 300 personnes ont déjà demandé la nationalité portugaise
Penchée sur un monument dédié aux milliers de juifs tués dans un massacre de 1506 à Lisbonne, Danielle Karo (ce n’est pas son vrai nom) a senti monter les larmes. Pour Karo, poète et analyste commercial américain, ce n’est pas seulement de l’histoire ancienne. C’est emblématique persécution qui l’a motivé à demander la citoyenneté portugaise, en vertu d’un loi accordant la citoyenneté aux juifs séfarades (loi votée en 2013). « Je pense que cette loi est une bonne chose » explique Karo qui explique qu’elle ne veut pas être identifiée avec son vrai nom car elle « travaille dans les pays musulmans du Moyen-Orient. » « Quand je pense aux persécutions faites à ma famille ici, je crois que c’était le devoir du Portugal que de mettre en place cette loi. » Karo est la première des 300 séfarades à avoir demandé la citoyenneté au Portugal en vertu de la loi du retour. La loi, qui est entrée en vigueur le mois dernier, fait du Portugal le deuxième pays au monde avec une Loi du Retour pour les juifs.
l’ascendance sépharade d’environ 200 candidats. A Lisbonne, la plupart des candidats viennent d’Israël, selon Jose Oulman Carp, président de la communauté juive de la capitale. A Porto, 55 des 100 Juifs vivent en Turquie. Pour Karo, « ce passeport portugais est aussi « pratique que symbolique » puisqu’il lui permet de ne plus avoir besoin de remplir de la paperasserie pour entrer en Europe. » Mais, « c’est surtout une décision émotionnelle… » «C’est quelque chose qui est partie de moi, alors j’en ai fait immédiatement la demande » explique t’il. Les politiciens portugais chargés de la législation ont cité des motivations similaires. José Ribeiro e Castro, un politicien conservateur qui était parmi les co-auteurs de la loi, a déclaré qu’il avait l’intention de faire voter cette loi pour être une sorte de « réparation tardive » à l’expulsion des centaines de milliers de juifs aux XV et XVIè siècle.
Pour être admissible à la citoyenneté, les demandeurs doivent démontrer qu’ils appartiennent à une communauté séfarade ou ont une ascendance sépharade. Ils doivent également fournir des certificats prouvant qu’ils n’ont pas de casier judiciaire et un certificat de naissance authentifié par un consulat portugais dans leur pays de résidence. La loi n’exige pas des candidats qu’ils se rendent au Portugal.
L’année dernière, le gouvernement espagnol a approuvé son propre projet de loi pour la naturalisation des Juifs séfarades, loi qui était beaucoup plus permissive que la version portugaise, mais la mise en œuvre a été retardée en raison de désaccords sur la procédure. Le mois prochain, la chambre basse du Parlement espagnol devrait se prononcer sur une deuxième lecture du projet de loi, qui instituerait des critères au-delà de ceux requises au Portugal: les candidats devront désormais se soumettre à un test de langue espagnol.
Jusqu’à présent, les communautés de Porto et Lisbonne ont certifié
Avec Cnaan Lipshitz – JTA - IsraelActualites.com
5
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
6
La leçon kenyane. Rappel historique de l’attentat de juillet 1976 à l’aéroport d’Entebbe en Ouganda.
142 étudiants chrétiens viennent d’être sélectionnés pour être assassinés par des terroristes islamistes à l’université de Garissa.
L’économie au cœur des tractations gouvernementales en Israël
Fin de la trêve pascale en Israël : les tractations pour la formation d’un gouvernement reprennent, les dossiers économiques restent brûlants. L’économie sera un des principaux enjeux des transactions pour former un gouvernement de coalition israélien. Le Premier ministre nommé, Benyamin Netanyahou, devra « jongler » entre les exigences des différents partenaires potentiels, tout en leur faisant accepter ses propres exigences. À l’heure actuelle, quatre partis (en dehors du Likoud) sont candidats à des portefeuilles ministériels : les deux formations ultraorthodoxes Shass et Judaïsme de la Torah, le parti sioniste religieux Habayit Hayehoudi (« Foyer juif ») de l’ex-ministre de l’Économie Naftali Bennett, le parti nationaliste Israël Beitenou (« Israël, notre maison ») de l’ex-ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, et le parti du centre Koulanou fondé par l’ex-ministre des Télécoms du Likoud, Moshé Kahlon. LIKOUD : MOINS D’IMPÔTS, PLUS POUR LA DÉFENSE Le Likoud n’avait pas publié de programme économique durant la dernière campagne électorale. Benyamin Netanyahou est bien
résolu à poursuivre les grandes lignes de sa politique libérale qui se résume en trois principes essentiels : la baisse des dépenses publiques, un impôt sur le revenu qui n’augmentera pas et la réduction du déficit public. En revanche, Netanyahou demandera à ses partenaires de la coalition gouvernementale de ne pas s’opposer à une augmentation des dépenses militaires, ou tout au moins, de s’engager d’avance à approuver une enveloppe minimale pour la défense.
KOULANOU : FINANCES ET ADMINISTRATION DES TERRES Benyamin Netanyahou aura du mal à satisfaire à toutes les exigences présentées par Moshé Kahlon. Celui-ci s’est déjà vu accorder le poste de ministre des Finances, mais il ne veut pas s’en contenter ; il réclame aussi le ministère du Logement et celui de l’Environnement. Ayant axé sa campagne sur des réformes dans le secteur du logement, il réclame aussi le contrôle de l’Administration des Terres de l’État qui dépend du ministère de l’Intérieur. Et pour s’assurer que les budgets qu’il exigera lui seront accordés, il exige aussi la présidence de la puissante commission des Finances de la Knesset. SHASS : INTÉRIEUR Benyamin Netanyahou aurait pu à attribuer à Koulanou les postes ministériels qu’il demande si celui-ci n’avait pas tendance à allonger ses prétentions. Le problème est que le parti du centre-droite exige un élargissement des prérogatives ministérielles, ce qui est inacceptable pour Netanyahou. C’est ainsi que le contrôle de l’Administration des Terres appar-
tient aujourd’hui au ministère de l’Intérieur qui a déjà été attribué à Ariéh Déry du mouvement Shass ; impossible donc d’amputer l’Intérieur au profit des Finances, sans se voir apposer un refus de non-recevoir du chef de file de Shass, Ariéh Déry. JUDAÏSME DE LA TORAH : SANTÉ ET COMMISSION DES FINANCES L’autre liste ultraorthodoxe, le Judaïsme de la Torah, exige de reprendre la présidence de la commission des Finances de la Knesset ; c’est la seule façon pour les ultraorthodoxes de contrôler la distribution des finances publiques. Moshé Gafni qui espère retrouver le poste qu’il a déjà occupé de 2009 à 2013, pourra s’assurer de l’augmentation des subventions aux institutions religieuses ainsi que du relèvement des allocations familiales taillées par Yaïr Lapid, l’ex-ministre des Finances du parti laïc Yesh Atid. De même, le député orthodoxe Yaacov Litsman voudrait bien retrouver son poste de vice-ministre de la Santé qu’il avait occupé durant quatre ans, avant de le céder au parti de Yaïr Lapid en 2013. HABAIT HAYEHOUDI ET ISRAEL BEITENOU : DÉFENSE OU AFFAIRES ÉTRANGÈRES Du côté de la droite nationaliste, les exigences ministérielles sont davantage politiques qu’économiques, même si les retombées budgétaires ne seront pas négligeables. Pour l’heure, Avigdor Lieberman (Israël Beitenou) et Naftali Bennett (Habayit Hayehoudi) se battent tous deux pour les postes de ministre de la Défense et de ministre des Affaires étrangères. Jacques Bendelac (Jérusalem)
Ils ont été soigneusement séparés des étudiants musulmans qui eux avaient la vie sauve puis assassinés de sang froid dans des scènes d’une extraordinaire violence pendant des heures et des heures. Ce lâche attentat terroriste visant tout à la fois le Kénya , l’éducation et la jeunesse chrétienne rappelle étrangement le souvenir de ce qui s’est passé dans le pays voisin l’Ouganda en juin et juillet 1976 sur l’aéroport d’Entebbe. Une fois de plus le racisme religieux des islamistes et des gauchistes démontre la communauté de destins entre juifs et chrétiens et la nécessité de refuser la sélection pour mourir qui commence toujours par les juifs.
de l’air.
A noter que le seul militaire mort dans l’opération était le commandant Jonathan Nétanyahou frère de Benyamin Nétanyahou,L’actuel 1er ministre . 3 otages juifs meurent lors des échanges de tirs : Jean-Jacques Mimouni, 19 ans, Pasco Cohen et Ida Borokovitch. Une 4ème otage juive Dora Bloch une septuagénaire qui avait du être hospitalisée dans un hopital ougandais car souffrant de graves troubles respiratoires était ensuite assassinée sur son lit d’hôpital par les autorités ougandaises sans que personne ne souffle mot. Le gouvernement ougandais a convoqué une session du conseil de sécurité de l’ONU, afin d’obtenir une condamnation du raid israélien pour violation de sa souveraineté nationale.
A Entebbe un avion d’Air France assurant la liaison Tel Aviv/ Paris était détourné avec environ 250 personnes à bord . C’était en 1976.
Le conseil de sécurité refusa de passer une résolution dans ce sens,tant la complicité ougandaise paraissait évidente.
Les preneurs d’otages membres du FPLP palestinien et de la fraction armée rouge allemande forçaient l’équipage à se poser à Entebbe en Ouganda.
Le terroriste en chef Idi Amin Dada est mort tranquillement en 2003 chez ses commanditaires saoudiens qui lui avaient généreusement offert le gite et le couvert quand il a été chassé de son pays.
Là, l’armée ougandaise du dictateur Idi Amin Dada faisait entrer 3 nouveaux pirates dans l’avion et prenait position atour de l’avion pour protéger les terroristes. Les terroristes opéraient alors une sélection parmi les otages. Les détenteurs de passeport français au nombre de 147 étaient libérés sur le champ 85 otages repérés comme juif ou ayant un passeport israélien étaient quant à eux sortis de l’avion sous la protection de l’armée ougandaise et parqués dans l’aérogare. A noter que la « sélection » était faite par les gauchistes allemands de la Rote Armée Fraktion. L’équipage français refusait quant à lui de se séparer des otages juifs. Israël a monté une opération commando d’une incroyable audace. Cette opération commando a connu une réussite extraordinaire. La quasi totalité des otages étant libérés après la neutralisation de l’armée ougandaise et des pirates
Plusieurs leçons sont à tirer de cette tragique histoire : 1 - le terrorisme est le mal absolu 2 - le racisme est très souvent son corollaire 3 - les nations civilisées ne doivent rien laisser passer et demander des comptes aux protecteurs ou commanditaires du terrorisme 4 - les extrêmistes finissent toujours par se rejoindre et il n’y donc pas de différence à faire entre terroristes islamistes, gauchistes ou nazis Raphaël Nisand
L’information en provenance d’Israël
Les Cérémonies du Yom Hashoah diale, se déroulera le 15 avril à 19h une lecture publique ininterrompue de 24 heures, de jour comme de nuit, des 76 000 noms des personnes déportées de France inscrits sur le Mur des Noms. Rencontre également le mercredi 15 avril 2015 à 20h30 - auditorium Edmond J. Safra Dans le cadre de Yom HaShoah Comme chaque année l’OUVERTURE DU YOM HASHOAH 5775-2015 sera organisée par les F.F.D.J.F. et le rabbin Daniel FARHI, en présence de Serge et Beate Klarsfeld, Une cérémonie aura lieu le : Mercredi 15 avril à 14h30 devant le monument mémorial de la rafle du Vel d’Hiv de Walter Spitzer (métro Bir Hakeim) Cette cérémonie comprendra : Une allocution de Me Serge KLARSFELD. Le témoignage de Monsieur Alain Pierret, ancien ambassadeur de France en Israël, fils du capitaine Henri Pierret des sapeurs-pompiers du 15èmearrondissement, qui, enfreignant les ordres, ouvrit les vannes d’incendie du Vel d’Hiv lors de la rafle des 16-17 juillet 1942 pour désaltérer
les milliers de Juifs qui y étaient parqués dans des conditions abominables. Des chants interprétés par Jacinta. Les prières du El Malé Rahamime et du Kaddish dites par le rabbin Daniel FARHI. Par ailleurs une cérémonie sera organisée par la Commission Shoah du Consistoire de Paris à la synagogue des Tournelles Paris 4éme, le jeudi 16 avril à 20h00 en présence des autorités religieuses, civiles et militaires. À l’occasion de Yom HaShoah, date retenue par l’État d’Israël pour la commémoration en mémoire des victimes de la Shoah et des héros de la Résistance juive pendant la Seconde Guerre mon-
Dessiner, peindre, sculpter, représenter la Shoah : l’expression artistique confrontée à l’expérience des camps d’extermination apporte un regard unique, porteur, au-delà du témoignage, d’une autre lecture de la déportation. En présence du réalisateur, de Walter Spitzer, témoin et peintre, et Jean-Marc Dreyfus, maître de conférences, université de Manchester. Animée par Charles Tenenbaum, maître de conférences en science politique, secrétaire du bureau des EEIF. Rencontre jeudi 16 avril 2015 à 14h - auditorium Edmond J. Safra Dans le cadre de Yom HaShoah : 1945 Deux correspondants de guerre découvrent.. Correspondants de guerre, Meyer
Edition du 15 Avril au 20 Avril
Levin, américain, écrivain et journaliste, et Eric Schwab, photographe de l’AFP, tous deux juifs, circulent à bord d’une Jeep aux côtés de l’armée américaine en avril et mai 1945 : Buchenwald, Dachau, Bergen-Belsen… En présence d’Annette Wieviorka, directrice de recherche émérite, CNRS. Animée par Eduardo Castillo, journaliste. Entrée libre sur réservation Rencontre 1945 : les rescapés juifs témoignent jeudi 16 avril 2015 à 16h > auditorium Edmond J. Safra Dans le cadre de Yom HaShoah « À leur retour en France en 1945, les rescapés d’Auschwitz n’ont rien raconté, parce que personne ne les écoutait » : une idée reçue et relativement répandue. Pourtant, dès leur retour des camps, près de 600 témoignages spontanés et questionnaires, ont été remplis par des rescapés. Conservés aux Archives nationales, ces documents n’ont jamais été publiés malgré leur stupéfiante valeur historique. En présence de Serge Klarsfeld, avocat, historien, président de l’association des FFDJF, Sandrine Labeau, professeur d’histoire au lycée et Alexandre Doulut, historien.
7
MERCREDI 29 AVRIL 20h. BEATE et SERGE KLARSFELD – Mémoires C’est l’histoire d’un jeune couple franco-allemand qui décida un jour, seul contre tous, de se battre contre l’impunité des criminels nazis: Leur couple est une légende, leur biographie une épopée. Pourtant, rien ne prédestinait cette fille d’un soldat de la Wehrmacht et ce fils d’un Juif roumain mort à Auschwitz à devenir le couple mythique de «chasseurs de nazis» que l’on connaît. RESERVATION OBLIGATOIRE PAR MAIL : synadesvosges@noos.fr, A L’ISSUE DE LA CONFERENCE SERGE ET BEATE DEDICACERONT LEUR LIVRE P.A.F. AU PROFIT DE LA TSEDAKA : LIBRE. TEMPLE DES VOSGES « Synagogue Charles Liché » Yvan Lellouche
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
8
Environ 92 % des foyers juifs israéliens ont fêté le seder de Pessah
Environ 92 % des foyers juifs israéliens ont fêté le seder de Pessah, 80 % n’ont pas mangé de pain pendant cette semaine et 60 % n’ont mangé que des produits cacher pour Pessah. CE SOIR CELEBRATION, LA MIMOUNA. En Israël, la Mimouna est devenue une fête pour tous et de nombreux Israéliens, séfarades ou pas, n’hésitent pas à célébrer cette fête populaire. Avec la fin de Pessah et la célébration nationale de la Mimouna, les Israéliens se jettent de nouveau sur le pain. Selon Janine : “Le point de ralliement ce soir c’est la table, parée d’une nappe blanche, ornée de fleurs et d’épis de blé et offrant les mets symboliques: lait, beurre, farine, oeufs, miel, fruits, noisettes, gâteaux , bonbons, 5 dattes, du vin et les fameuses muffaleta mangées chaudes avec du beurre et du miel ajoutés au centre et roulées comme des crêpes. D’autres plats, tous, à base de laitage, sont compris dans le menu traditionnel”. ISRAELVALLEY PLUS La Mimouna est un minhag séfarade consistant à célébrer la cuisson de la première pâte cuite avec du levain (‘hametz) à l’issue de Pessa’h. Comme l’ensemble des fêtes juives, la Mimouna com-
mence à la sortie des étoiles et se termine au coucher du soleil le lendemain.
heur. Le pays est en liesse ce soir car la fête de la Mimouna est célebrée. (DR)
Ce jour est célébré pour signifier la rupture avec la Pâque, pendant laquelle les communautés juives avaient pris sur elle de ne pas manger hors de chez soi, afin de diminuer le risque de consommer du ‘hametz par inadvertance, voire d’entrer en contact avec ces aliments prohibés pendant la fête. En ouvrant tout grand les portes de leurs maisons le soir et en accueillant les voisins chez eux, l’on signifie à ses voisins que cet isolement n’était que le fait d’une ‘houmra (mitzva observée avec plus de scrupules qu’il n’est prescrit), non d’une querelle. De plus, l’antique célébration d’Isrou hag, dont dérive la Mimouna, prescrit de célébrer l’issue des fêtes juives de pèlerinage par un festin.
L’étymologie de mimouna n’est pas connue avec certitude : certains suggèrent le nom de Rav Maïmon ben Yossef HaDayan, le père de Moïse Maïmonide, car la Mimouna tombe le jour anniversaire de son décès; d’autres, le mot arabe Mimoun (chance), car le jour serait propice aux mariages; d’autres encore, le mot hébreu emouna (croyance), car le peuple réaffirme sa croyance que « c’est en Nissan qu’Israël fut délivré, et c’est dans un Nissan à venir qu’il sera délivré ».
Il existe d’ailleurs une tradition de voisinage au Maroc qui est que le premier pain d’après Pâque introduit dans la maison est une offrande des voisins musulmans qui apportent à leurs voisins juifs un aliment qui ne peut être fabriqué dans une maison juive tant que le fête de Pessa’h n’est pas complètement terminée (apparition des étoiles dans le ciel, assez tardive au printemps). Le règne des pitas est revenu dans le pays. Adieu le pain azyme que je déteste depuis mon enfance. Ce soir l’atmosphère en Israël est spéciale. Je viens d’aller acheter mon pain frais et j’ai dû attendre de bien longues minutes. Des clients avaient pratiquement “dévalisé” la boulangerie de mon quartier. J’ai dû aller dans une station d’essence pour finalement trouver mon bon-
La fête fut célébrée de façons diverses et variées parmi les communautés juives du Maroc à la Libye, à partir du XVIIIe siècle EC, et présente quelques analogies avec les rituels du Nouvel an berbère (Yennayer) ou turco-irano-persan (Norouz). Lors de la Mimouna, il est d’usage de préparer des mets à base de farine (couscous et moufleta), prohibée pendant toute la durée de Pessa’h. La table est disposée et décorée de façon symbolique, avec une emphase particulière sur le chiffre 5 (‘hamsa); On y trouve souvent un poisson (symbolisant la fertilité), du lait, du miel, de la farine, des épis de blés, des billets de banque ou des pièces de monnaie. Dans certaines communautés (chez les Juifs originaires d’Algérie) il est d’usage le jour de la Mimouna de se rendre au cimetière ainsi que dans une forêt, dans les parcs. En 2006, la communauté juive marocaine de Paris a célébré la fête publiquement, pour la première fois.
Décès de l’écrivain antisémite Günter Grass Gunter Grass, prix Nobel de littérature 1999, décédé lundi à 87 ans, était l’écrivain allemand de la seconde moitié du XXe siècle le plus connu à l’étranger.
Il avait reconnu avoir fait partie des Waffen SS et avait déclenché une polémique en publiant un poème accusant Israël de « menacer la paix mondiale ». Homme de gauche, réputé pour ses prises de position polémiques,
Depuis la publication en 1959 de son chef-d’oeuvre, « Le tambour », un succès planétaire adapté au cinéma par Volker Schloendorff, qui reçut la Palme d’Or à Cannes et l’Oscar du meilleur film, ce fumeur de pipe moustachu aux épaisses lunettes n’a eu de cesse de confronter son pays avec son passé nazi, avec sa mauvaise conscience. desinfos.com
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
En Israël, la Mimouna sans Gluten. C’est nouveau et révolutionnaire
Durant la Mimouna qui aura lieu ce soir, les israéliens se bourrent de gâteaux au miel. La télévision israélienne à consacré hier soir un superbe reportage à la Mimouna. Le clou du spectacle télévisé était la préparation d’une Mimouna pour 2000 personnes qui se tiendra ce soir en présence d’IsraelValley à Rehovot. Une table exceptionnelle sera réservée à ceux qui pratiquent le “sans-gluten”. MIMOUNA YES! Avec la fin de Pessah et la célébration nationale de la Mimouna les Israéliens se jettent de nouveau sur le pain. Ils consomment plus de 134 kilos par an de pain et par personne. (Les Français font mieux et sont classés en première place). La Mimouna clôt la fête de Pessah. L’origine du mot Mimouna varie selon les auteurs. Ainsi, il a été associé à la mort du père de Maïmonide, à émouna et à un mot provenant de l’arabe dialectal qui signifie bon présage. Il pourrait provenir de l’espagnol Mi Mona (Mon gâteau). L’importance de la Mimouna s’expliquerait aussi par l’injonction de retrouver la joie de la fête de Pessah, ternie par la mort des Egyptiens selon l’épisode biblique. Elle reflète aussi la perspective messianique associée à la libération nationale et spirituelle. La Mimouna est célébrée même dans les kiboutzim pour signifier la rupture avec la Pâque. Au Maroc à l’occasion de la Mimouna, les voisins musulmans, dans une atmosphère de convivialité, apportaient à leurs amis juifs, des aliments qui leur ont manqué pendant les huit jours de fête.
ISRAELVALLEY PLUS. GLUTEN. Le marché des produits sans gluten au Moyen-Orient a environ 5-6 ans de retard sur l’Europe, plus encore aux EtatsUnis, mais la démographie lui est favorable. Le potentiel de croissance se trouve notamment dans la population jeune, instruite, aisée et de plus en plus intéressée par la santé et le bien-être, ainsi que chez les expatriés. L’Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar ont par ailleurs les plus forts taux d’obésité dans le monde. En 2013, le marché du sans gluten a été évalué par Euromonitor à 13,6 M USD (2 M USD en 2008, principalement aliments pour bébés), et devrait croître à 18,1 M USD en 2018. Israël est le plus grand marché avec des ventes de 5,5 M USD en 2013, suivi des Emirats Arabes Unis et de l’Egypte. Selon Mintel, un pain sur dix lancés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en 2013 était sans gluten. Les aliments sans gluten représentent une part de 4 % (8% en Europe et 17% en Amérique du Nord). Le marché se développe vers le haut de gamme. Le succès du sans gluten se situe dans une tendance plus large en faveur des produits de boulangerie de style occidental, comme le montre la présence des chaînes Paul, Magnolia Bakery et Dunkin ’Donuts.
9
Le ministre turc des Affaires étrangères, qualifie les propos de François « d’allégations sans fondement »
Le pape François a employé dimanche, pour la première fois, le terme de « génocide » à propos des massacres des Arméniens il y a 100 ans, déclaration jugée inacceptable par la Turquie qui a convoqué le représentant du Vatican à Ankara. « Au siècle dernier, notre famille humaine a traversé trois tragédies massives et sans précédent. La première, qui est largement considérée comme “le premier génocide du XXe siècle” a frappé votre peuple arménien », a déclaré le pontife en citant un document signé en 2001 par le pape Jean Paul II et le patriarche arménien. Il a ensuite évoqué les tragédies perpétrées « par le nazisme et par le stalinisme » puis cité les « exterminations de masse » au Cambodge, au Rwanda, au Burundi et en Bosnie. Le pape s’exprimait à l’ouverture d’une messe pour les fidèles de rite catholique arménien, concélébrée avec le patriarche arménien Nerses Bedros XIX Tarmouni à l’occasion du centenaire des massacres de 1915-1917, et en présence du président arménien, Serge Sarkissian. « La déclaration du pape, qui est loin de la réalité légale et historique, ne peut pas être acceptée », a réagi sur son compte Twitter le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, qualifiant les propos de François « d’allégations sans fondement ». Dimanche, en citant un écrit de son prédécesseur, François s’est employé à ne pas utiliser directement le terme de « génocide ». Mais l’essentiel reste : le mot a
pour la première fois résonné de la bouche d’un pape dans le cadre solennel de la basilique SaintPierre de Rome. Le ministère turc des Affaires étrangères a très vite réagi en convoquant le représentant du Vatican à Ankara, l’archevêque Antonino Lucibello, afin qu’il s’explique sur l’utilisation de ce terme de « génocide » que les autorités turques ont toujours récusé. Ensuite, dans un communiqué, le ministère a exprimé sa « grande déception et tristesse » et reproché au chef des catholiques romains de « prendre parti » en ignorant la souffrance des musulmans et d’autres groupes religieux à la même époque. « Je pense que c’était très courageux » de la part de François, a déclaré à l’AFP le vaticaniste Marco Tosatti. « Avant de devenir pape, Jorge Bergoglio avait déclaré clairement plusieurs fois que c’était un génocide. En citant Jean Paul II, il a renforcé la position de l’Eglise, en indiquant clairement son point de vue sur le sujet ». Évoquant les innombrables victimes, majoritairement chrétiennes, d’une« effroyable et folle extermination », le pape a insisté : « Se souvenir d’eux est nécessaire, plus encore c’est un devoir, parce que là où il n’y a plus de mémoire, cela signifie que le mal tient encore la blessure ouverte ». Les Arméniens estiment que 1,5 million des leurs ont été tués de manière systématique à la fin de l’empire ottoman. Nombre d’historiens et plus d’une vingtaine de pays, dont la France, l’Italie et la Russie, ont reconnu un génocide.
La Turquie affirme pour sa part qu’il s’agissait d’une guerre civile, doublée d’une famine, dans laquelle 300 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs ont trouvé la mort. En 2014, le président turc islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, alors Premier ministre, avait présenté pour la première fois des condoléances aux Arméniens, sans pour autant cesser de contester toute volonté d’extermination. La déclaration du pape risque de compliquer encore un peu ses relations avec la Turquie, où sa visite en novembre avait été marquée par un dialogue de sourds, le pape se faisant l’avocat d’une alliance des religions contre le terrorisme tandis que les autorités d’Ankara restaient arc-boutées sur une dénonciation de l’islamophobie. Au cours de la messe de dimanche, François a aussi proclamé « docteur de l’Eglise » Saint Grégoire de Narek, moine mystique arménien du Xe siècle. Comme il l’a fait à de nombreuses reprises et avec force ces dernières semaines, le pontife argentin a en outre évoqué les violences qui frappent les chrétiens à travers le monde, en particulier au MoyenOrient. « Aujourd’hui encore, nous sommes en train de vivre une sorte de génocide causé par l’indifférence générale et collective », a-til insisté. Le Causeur.fr
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
Repli communautaire : «Un phénomène subi plutôt que voulu !»
Selon Rachid Benzine associé à l’Observatoire du religieux de l’institut d’études politiques d’Aix en Provence, qui a récemment participé à un débat au centre communautaire de Lafayette, le repli communautaire est un phénomène subi. Il pointe du doigt la responsabilité des élites dans ce phénomène, qu’il estime identitaire et non religieux. Depuis des années affirme t’il les habitants de ces quartiers sont exclus de la société. On ne veut pas d’eux, et on les réduit soit à leur région d’origine-essentiellement le Maghreb-soit à leur religion, l’islam. Les élites refusent de les reconnaitre comme Français à part en-
tière. On ne veut pas les intégrer au grand roman national, notamment dans les institutions où ils continuent d’être absents ou sous-représentés. Partant de ce constant dit-il, beaucoup de ces habitants, surtout les jeunes, se disent : «Puisque la République nous refuse l’identité française, nous allons revendiquer une autre identité, celle de nos origines et de l’islam. Et puisqu’on ne veut pas nous reconnaitre comme citoyens à part entière, nous allons cultiver l’entre-soi». Rachid Benzine pense que la grande majorité de ceux qui mettent en avant cette culture musulmane n’ont qu’une maigre connaissance de cette religion. C’est une revendication d’ordre identitaire. Or plus les élites s’en-
têtent à les désigner par leurs origines, plus ce sentiment d’appartenance est exacerbé. Et plus cette revendication va se voir décriée, plus ils vont vouloir la valoriser. C’est d’autant plus paradoxal dit-il que ces jeunes méconnaissent leurs propres traditions religieuses et historiques. Le meilleur exemple de ce constat affirme t-il est qu’ils font davantage référence à la figure du prophète, dont ils ont une image complètement mythifiée, qu’à celle de D-ieu. Pour le chercheur, ce sont des citoyens «dépolitisés», comme il en existe par ailleurs de plus en plus en France. Pour lui, il faut que la France reconnaisse une fois pour toutes ces populations. Cela passe par une politique anti discriminations et une vraie représentativité dans les institutions et les médias. Cela passe aussi et surtout par des programmes scolaires qui évoquent les origines historiques de l’islam pour que ces jeunes cessent d’avoir une lecture dévoyée de cette religion. Il appartient dit-il aux intellectuels musulmans et aux universitaires d’expliquer aux habitants des quartiers à quel point la transformation d’une religion en idéologie identitaire menace le vivre-ensemble.
10
Le terroristes tunisiens étaient bien en Tunisie, avant la Révolution
Avant la révolution, deux attentats terroristes ont eu lieu en Tunisie, notamment celui d’Al Qaida contre la synagogue La Ghriba où 19 personnes ont été tuées en avril 2002, et la Fusillade de Soliman du groupe Assad Ibn Fourat. A cause de la censure et le blackout médiatique avant la révolution, les Tunisiens étaient très peu informés sur le phénomène terroriste et ces attentats. Après l’attentat du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, la Tunisie a voté une loi le 10 Décembre 2003 relative au soutien des efforts internationaux de lutte contre le terrorisme et à la répression du blanchiment d’argent. Des milliers d’arrestations de salafistes ont eu lieu par
la suite sur tout le territoire, selon l’avocate Ines Harrath. Le nombre de ceux qui sont partis dans les zones de conflit, pour le «djihad terroriste» avant 2011, reste indéterminé. Depuis la mise en place du nouveau gouvernement Essid au début de l’année 2015, les discussions et conférences pour la révision de la loi antiterroristes sont devenus récurrents. D’après Sahbi Jouini, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats de la sûreté, il est important de réviser cette loi, jugée inique selon lui. Bientôt, ça sera au parlement d’adopter la nouvelle loi, après avoir débattu avec les acteurs de la société civile et les sécuritaires. Yves PEREZ
Des imams ouïghours humiliés publiquement en Chine
YLellouche
La menace terroriste en Tunisie
«Il y a une nouvelle stratégie pour la lutte contre le terrorisme et elle sera bientôt annoncée dans une conférence de presse, avec les détails de la stratégie et la nouvelle manière de travail», a déclaré ces jours ci le ministre le l’Intérieur Najem Gharsalli dans un entretien au journal arabophone Assarih. «Les menaces continuent, avant et surtout après l’opération réussie de Sidi Yaich», a-t-il ajouté en faisant référence aux neuf membres du groupe terroriste Oqba Ibn Nafâa qui ont été abattus le 28 mars dernier. 400 cellules terroristes dormantes existeraient en Tunisie a affir-
mé Mazen Cherif, un expert dans les affaires sécuritaires et militaires lors d’un séminaire au mois de mars à Tunis, organisé par le Centre tunisien pour les Etudes de sécurité globale dont le président n’est autre que le Colonel Major Mokhtar Ben Nasr, ancien porte-parole du ministère de la Défense. 500 djihadistes tunisiens de Daech sont revenus en Tunisie et 10.000 Tunisiens ont été, en outre, empêchés de quitter le territoire tunisien pour aller en Syrie et en Irak selon les autorités tunisiennes contre 3000 autres qui se sont engagés avec les organisations terroristes.
Plusieurs attaques contre des militaires ou des agents de la Garde nationale ont eu lieu depuis 2012, notamment dans la région de Kasserine, coûtant la vie à des dizaines de personnes. L’attaque au musée du Bardo, le 18 mars dernier, a marqué un revirement dans ces opérations terroristes puisque pour la première fois depuis la ré-
volution, ce sont des civils qui ont été tués. Le lendemain du drame, l’officine médiatique de l’Etat islamique en Tunisie a revendiqué dans un enregistrement audio l’attaque. Les menaces terroristes ne cessent de s’intensifier, surtout après l’embuscade, du 7 avril, au mont Mghila qui a coûté la vie à cinq militaires, dont deux tués par balles et trois suite à l’explosion d’une mine. Le jour de la fête des martyrs, l’officine Ifrik de l’EI a continué ses menaces lançant un message de défi : «Nous sommes parmi vous», avec une photo où on voit l’horloge qui se trouve dans l’artère principale de Tunis, juste à côté du ministère de l’Intérieur.
La scène se passe au Xinjiang (Turkestan oriental), une région peuplée majoritairement de Ouïghours, cette minorité turcophone musulmane en proie à des persécutions depuis des années par l’Etat chinois. Elle est nous est relaté par le site d’information turc en anglais worldbulletin.net. Sur une place publique, le 9 février, des dizaines d’imams en camis (longue chemise portée par les fidèles musulmans, ndlr) sont alignés en rang et… dansent, «au nom de la civilisation». La mise en scène est soignée. Les
slogans sont cruels. «Notre revenu provient du CKP (administration chinoise) pas d’Allah», «la paix du pays donne la paix à l’âme». Des femmes, enseignantes ouïghoures, sont sommé de déclarer aux enfants et aux jeunes de rester à l’écart de l’éducation religieuse et l’ensemble des responsables musulmans de leur apprendre «que la prière est nocive pour la santé». Ces événements sont loin d’être rare en Chine. Pékin a semble-t-il décidé d’intensifier les répressions religieuses exercées contre la minorité Ouïghoure.
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
12
Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
Pessah est passé, le quotidien et ses surprises, ses mauvaises nouvelles, les faits politiques expiatoires, les résolutions vacillent face à la responsabilité de l’engagement sur le long terme. Notre monde s’est établi depuis quelques décennies sur la précarité, sur la porosité, sur l’irresponsabilité, sur l’intolérance, sur la bêtise et d’agissement ignoble encore insoupçonnée il y a encore quelque temps. Nous vivons et mieux encore sur toutes ces tragédies qui s’abattent sur le monde : nous dormons du sommeil de l’indifférence, du juste car on peut être aveugle, sourd, muet et que le devenir est autant un sentiment d’égoïsme renfrogné qui ne dépasse pas son petit environnement. Pourtant les drames, les larmes, la douleur, les crimes, les exactions innommables dont on tait par pudeur ou par censure, les mots restent comme une épée de Damoclès pendue au dessus de nos têtes dans l’attente de la tragédie qui se prépare. L’enfermement diabolique dans lequel nous nous sommes si largement fourvoyés risque de se refermer sur nous, nos espoirs, tuer notre raison, meurtrir la société. Il ne s’agit pas exclusivement d’Israël dont la voix n’est plus écoutée, voire haie par un occident influencé par un sectarisme politique moralisateur ayant le pouvoir de détruire ou d’encenser qui lui convient. Israël se « droitise », Israël se défend, Israël n’a guère le choix : malgré les admonestations des nations, d’une Europe désenchantée, d’une Europe désespérante soumise aux diktats de fonctionnaires inutiles plus attachés à leurs privilèges qu’aux raisons initiales de leur mandat à Bruxelles. Un gâchis que l’on ose
Au lendemain des fêtes de Pessah, nous espérons que l année nouvelle sera celle de la Liberté et de la Paix. Ayant été esclaves nous aspirons à plus d’humanité mais force est de constater que la haine,la tyrannie sont encore bien présentes et que l’ humain a du mal à s’améliorer La Liberté est bafouée et dans une quasi indifférence des hommes, des femmes et des enfants sont asservis et massacrés pour ce qu’ils sont ! La souffrance des chrétiens d’Orient est à peine évoquée. La communauté internationale reste inefficace et gesticule face à l’état islamiste qui poursuit son invasion.
admettre, assises confortables ou refuge pour les incompètents de la république dont c’est l’ultime privilège avant de disparaitre dans les oubliettes de l’histoire. Il n’y a pas de faire part, c’est l’union de la médiocrité. Et cette volonté absurde de vouloir régenter une Europe par des normes démentes : c’est un pouvoir obsolète et terrifiant. Faire la paix avec le Fatah de Mahmoud Abbas qui demande avant toute reprise des négociations sans aucun préalable ! Et bien entendu, pas question pour lui de « reconnaitre Israël la terre des juifs ! ». 45 enfants assassinés au Yémen par une milice houthiste dérivée d’une branche chiite ; indignation sans profusion compassionnelle de la part des médias, un fait tragique, malheureux dans l’air du temps : environ 150 jeunes kenyans massacrés durant leur sommeil par les shebabs venus de Somalie, raconte t’on dans un lycée catholique de Garissa une petite ville du Kenya : les survivants auraient attendus 12 heures avant de voir arriver les secours, 1 enfant palestinien ou un adulte tué et le bandeau blanc au texte « flash » qui défile et souligne l’information en direct, passe en boucle sur les chaines d’information de la TNT en lecture continu jusqu’à l’écœurement. Deux poids, deux mesures apprend t‘on dans la triste litanie des faits divers meurtriers : il y a des victimes plus victimes que d’autre, c’est une forme d’équilibre entre le mensonge et le désir de soulever le délire mortifère antisioniste jusqu’à épuiser toutes les formes de pardon. L’Iran, l’accord de dénucléarisation doit être notifié ce 30 juin à Lausanne ! Qu’en estil ? » Un dangereux accord qui confirme toutes nos inquiétudes voire au delà « dixit Bibi, il ajoute
« les grandes puissances ont trahi Israël, elles se sont retrouvées en situation d’infériorité en refusant toute idée de confrontation militaire avec l’Iran. Téhéran, sans menace à imposer ses volontés et obtenu une légitimité internationale pour son programme nucléaire. » Il n’est pas question des missiles à charge nucléaire dont le danger semble si évident et pourtant mis en sourdine : on peut présumer des prochaines cibles sans grand risque d’erreur, une sorte de chantage réciproque du mal absolu parfaitement envisageable. Et belle surprise Paris, pilier solitaire de la fermeté occidentale dénonce « accord au rabais, insuffisant et amateurisme ». Bien que de façon officielle, sans ambiguïté l’Iran par la voix du commandant Reja Naqdi chef de la milice des volontaires iraniens Bassiji issue des gardiens de La Révolution dont le guide suprême est Ali Khamenei annonce « effacer Israël de la carte du Moyen Orient n’est pas négociable ». Les USA, avec l’approbation d’un président en fin de parcours s’accroche à cette alternative : le pari d’Obama, le risque zéro n’existe pas et l’engrenage d’un préambule de reprise du dialogue irano américain est peut être une forme protocolaire d’apaiser les différentes options en cours des négociations. Mais comment accepter une paix si ingrate et imparfaite soit elle avec un ennemi qui désire avant tout détruire Israël. La seule démocratie à culture occidentale, bastion du monde dit libre et de surcroit allié fidèle à l’Amérique dans cette région. Un non sens ! » Comme quoi le politique à ses options que la raison ne comprend pas ». Le président Obama estime que le président iranien Rohani est un réformiste et considère cet accord comme
une opportunité unique pour la paix. Malgré une réelle d’antipathie et ses sentiments personnels à l’égard de Netanyahou ; le président Obama « a téléphoné à Netanyahou pour lui expliquer que cet accord ne menaçait nullement la sécurité de l’état hébreu et que l’Amérique viendrait toujours à la rescousse d’Israël s’il était attaqué ». Message de soutien qui n’éloigne aucune menace. La crise économique mondiale est un facteur essentiel voire décisif à cette réconciliation encore de façade. Il y a des milliers d’investisseurs dans l’attente d’accords commerciaux et industriels avec un Iran dédiabolisé. Pour le suivi de cette composante protectrice sincère, on doit le croire : regardons du côté des Chrétiens d’Orient et des autres minorités soumises à la dictature du DAECH, victimes de persécutions criminelles, on dit « barbare », d’une forme de génocide religieux. En dehors d’une indignation spirituelle, un soutien compassé, des mesures palliatives et aucune forme pour les défendre réellement : une communauté catholique passive, les vidéos relaient sur tous les sites internet les exactions, les crimes, les viols, les tortures images volées et passibles de mort pour qui les diffuse. Le pape François, dans son homélie pascale a dénoncé ces brutalités intolérables que le monde cherche à cacher. Le réveil politique de la plus autorité spirituel du monde catholique n’a pas ébranlé les consciences plus qu’il ne faut. Oui, c’est un drame mais …. La réponse est en attente. La colère n’est pas libérée, et comme pour les Juifs pendant la shoah les lamentations ne remplacent pas les armes, les larmes ne sont pas des remparts au mal, la foi qui soulève des montagnes
Libres et décidés à le rester
L’ Arabie Saoudite et le Qatar , qui ont si longtemps financé le terrorisme, se sentent menacés et sont entrés en action. Dans cette guerre entre sunnites et chiites ce ne sont pas les vies que ces tyrans cherchent à sauver mais leurs privilèges et leur pouvoir. Aujourd’hui encore, le génocide Arménien est toujours nié, le vieux facho parle toujours de «détail de l’histoire» pour la Shoa, l’Iran menace toujours Israël . Les Mollahs s’amusent de la lâcheté d’un président Obama qui capitule et met en danger le monde libre. Au Kenya, 148 étudiants Chretiens ont été sélectionnés et méthodiquement assassinés. Dans nos villes et nos rues, pas
de rassemblements massifs et un silence assourdissant des bien pensants Où sont les Charlies ? N’étaient ils que Charlie ? Quelle hypocrisie ! Dans nos journaux et sur nos écrans, à peine quelques lignes et quelques images relatent ce drame. Une fois de plus les donneurs de leçons montrent leur faiblesse et leur indignation sélective. Nos médias préfèrent nous raconter et commenter le psychodrame ridicule de la famille Le Pen dont nous n’avons que faire. La saga du FN se vend mieux que le drame que vivent les victimes des fascislamistes
L’extrême gauche, toujours prête à hurler sa colère contre Israel reste muette et aveugle. Les Mélanchon, Besancenot et autres agitateurs se taisent. Dans les rues de France, les anti sionistes du BDS, poursuivent leurs actions de boycott d’Israel mais restent silencieux aux massacres des palestiniens de Yarmouk par les assassins de Daech. Où sont les manifestants qui hurlaient dans les rues de Paris pendant l’ opération bordure protectrice ? Les morts ne les émeuvent ils que lorsqu’elles sont les victimes palestiniennes du conflit israélo palestinien? Les victimes chrétiennes sont
ne désignent pas les sauveurs. Le courage, il n’en manque certainement pas, la décision, la mise en place d’un exécutif guerrier est soumise à une intendance lente et contraignante. En fait, la vraie menace ce ne sont pas les innocents que l’on assassine mais ceux qui les assassinent. Les Chrétiens d’Orient et les autres minorités n’ont pas encore terminé leur chemin de croix. Et ce politiquement correct, ce mensonge qui trouble les consciences et la sérénité du réel : à ne plus savoir que faire, à douter de sa propre appartenance, à ne plus être soi et armer le bâton qui nous frappera. » Le refus de la RATP d’opposer les supports d’une campagne de publicité dans les transports en commun pour un concert du groupe vocal « les Prêtres » la mention « aux bénéfices des Chrétiens d’Orient » au motif qu’une telle mention s’inscrirait dans le contexte d’un conflit armé à l’étranger et constituerait une atteinte au « principe de neutralité du service public » : un exemple qui démontre la dépendance au politiquement correct, au point qu’il y a perte des valeurs traditionnelles qui furent le ciment de notre unité : ce qui ne veut plus rien dire et n’exprime plus rien dans ce magma d’influences diverses et conformistes au détriment du seul citoyen lambda perdu, isolé , ignoré. Voila ou nous en sommes réduits : taire ou fuir nos responsabilités parce que la bien pensance et ses germes maléfiques ont annihilés toute objectivité et détruit toute autre forme de pensée. Bernard KORN BRZOZA ISRAEL ACTUALITES
elles coupables parce qu’elles sont chrétiennes ? Les Arméniens, les kurdes, les chrétiens d’orient, les musulmans modérés et les juifs ne trouvent grâce à leur yeux volontairement aveugles ! La Liberté est un combat qui mérite mieux que ces lâches idéologues «Nous avons été esclaves», avons nous répété lors de nos sedarim et nous sommes devenus un peuple libre. Ceci nous oblige à rester vigilants et surtout à ne jamais nous taire face à la barbarie, aux mensonges et à la lâcheté. Gil TAIEB
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
Sept résidents français sont morts en commettant des attentats suicide
Sept Français ou résidents français, dont six convertis, sont morts en commettant des attentats suicide en Irak et en Syrie, a révélé aujourd’hui le premier ministre Manuel Valls.
un nouveau pointage du nombre de Français ou résidents français engagés dans les filières jihadistes irako-syriennes, avec le nombre de tués, qui se rapproche désormais de la barre des 100.
« Je donne ces éléments sans doute pour la première fois: les services de renseignement ont établi que sept de ces individus – je parle de Français ou de résidents en France – sont morts en action-suicide en Syrie ou en Irak », a déclaré le premier ministre
« Désormais, plus de 1.550 Français ou résidents sont recensés pour leur implication dans les filières terroristes en Syrie et en Irak », a indiqué M. Valls, soit « un quasi-triplement depuis le 1er janvier 2014″. « La présence de 800 d’entre eux a été attestée sur zone. 434 y sont actuellement et y 96 ont été tués », a-t-il dit.
« Le plus jeune n’avait pas 20 ans », selon le chef du gouvernement. Manuel Valls a également donné
13
L’Union Européenne présente Migrantour, l’agence de voyage du grand remplacement
Vivre les villes d’Europe à travers leurs quartiers les plus populaires et animés, souvent colorés et parfumés des mille et unes cultures venant du Monde entier. Connaître le parcours personnel et l’histoire des ces habitants venues d’ailleurs pour s’y établir. Migrantour vous invite lors d’une balade urbaine à une immersion dans ces lieux de vie, nourrie de rencontres et de témoignages grâce aux passeurs de culture.
Spécialement formés durant le projet, ces derniers ont tous un lien personnel avec la migration : soit parce qu’ils sont eux-mêmes arrivés il y a peu sur le territoire, soit parce que autrefois leurs parents et grands-parents sont arrivés pour y vivre. Les premières initiatives en ce sens ont été développé à Turin en 2010 par Viaggi Solidali avec Oxfam Italia et Acra. Le succès de cette expérience a vite réuni
de nouveaux partenaires provenant d’autres villes d’Europe afin d’étendre ces balades urbaines favorisant respect mutuel et diversité culturelle entre habitants. C’est ainsi qu’est né le projet européen Migrantour qui comprend aujourd’hui neuf des plus belles métropoles européennes : Torino, Milan, Florence, Gênes, Rome, Lisbonne, Valence, Marseille et Paris…et pourquoi pas la vôtre !?
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
14
Parachat Chemini : Les lois alimentaires
Dans notre paracha Chemini « Le huitième jour, Moshé dit à Aaron, à ses fils et aux anciens d’Israël : Prends un veau expiatoire et un bélier pour holocauste « Lév 9,1-4. Le huitième jour dont parle le verset est un grand Jour, le premier Nissan où le Tabernacle est définitivement inauguré. Avant d’inaugurer l’ère des «sacrifices», Aaron et les enfants d’Israël se voient tout d’abord dans l’obligation de se «purifier» des fautes antérieures en offrant des sacrifices expiatoires. La faute du veau d’or plane encore au-dessus du camp au moment de l’inauguration du Tabernacle. Mais alors pourquoi les enfants d’Israël se voient-ils tenus d’apporter des sacrifices supplémentaires ? Leurs sacrifices auraient dû être identiques à ceux d’Aaron ! En fait, on reproche surtout à Aaron, d’avoir façonné le veau d’or, non de l’avoir conçu, alors que les enfants d’Israël l’avaient réclamé et adoré. C’est pourquoi, au niveau de l’expiation, Aaron offre un veau, car un expiatoire (Hatath) efface une ac-
tion commise par inadvertance, et sans intention de nuire. Aaron se trouve donc lavé de toute accusation de mauvaise intention. Il est vrai qu’il a confectionné le veau d’or, mais il n’a fait que céder à la pression du peuple. Son intention était pure, il ne cherchait qu’à faire patienter le peuple en attendant le retour de Moïse. Tandis que le sacrifice offert par les enfants d’Israël était une Olah, un holocauste, qui est offert en général pour expier une faute d’intention. En effet, les enfants d’Israël étaient coupables d’idolâtrie. Ce sont eux qui ont réclamé un d-ieu, ce sont eux qui ont fait pression sur Aaron, et quand le veau d’or fut confectionné, ils joignirent l’acte à la pensée, en l’adorant. La paracha qui est lu le jour de Kippour commence par une allusion à la mort de Nadav et Avihou, cela sous-entend selon le zohar que leur mort fut expiation pour les péchés d’Israël, à travers toutes les générations. Mais plusieurs thèses sont émises par les commentateurs. 1° Ils tranchèrent une loi
en présence de leur maître 2° Ils pénétrèrent dans le saint des saints sans autorisation 3° Ils apportèrent une offrande qui ne leur avait pas commandée 4° Ils apportèrent un «feu profane» 5° Ils pénétrèrent en état d’ébriété dans le saint des saints 6° Ils n’étaient pas mariés etc..
L’une des fautes imputées à Nadav et Avihou est effectivement d’avoir bu du vin avant de pénétrer dans le Sanctuaire sacré. La loi interdisant aux cohanim toute absorption de vin avant le service n’avait pas encore été promulguée. Nadav et Avihou auraient néanmoins dû se sentir astreints à une rigueur plus stricte et comprendre que les conséquences provoquées par le vin peuvent s’avérer dangereuses. Certes l’enthousiasme au service de D-ieu est méritoire. Mais il y a pour ainsi dire deux sortes d’enthousiasme. Il existe l’enthousiasme de l’excitation «extérieure», qu’il est facile de reconnaitre parce qu’il est éphémère et l’enthousiasme intérieur qui nait
de ce qu’on perçoit de la présence Divine au plus profond du cœur, ce qu’on appel «la chekhina du cœur». C’est un enthousiasme profond, pur et puissant pour la parole de D-ieu, se caractérisant par une résistance au attaque du temps. Compte tenu de la stature de Nadav et Avihou et du niveau auquel ils étaient tenu, leur élan fut jugé comme un enthousiasme de moindre qualité. Le «Feu de D-ieu» qui est symbole de justice rejeta alors leur « feu profane » et ils perdirent la vie. Dans un certain sens, ils firent don de leur vie pour un idéal. C’est pourquoi leur mort reste une expiation pour tous les fils d’Israël.
C’est également dans cette paracha que sont abordées les lois alimentaires de la «cacheroute». Le verset dit : « Je suis l’Eternel votre D-ieu, qui vous ai distingués entre les peuples. Distinguez donc le quadrupède monde de l’immonde, et l’oiseau impur d’avec le pur, ne souillez pas nos personnes par le quadrupèdes, les oiseaux et les différents reptiles de la terre, que je vous ai fait distinguer en les déclarants impurs. « Soyez-moi saints, car Je suis saint, Moi, l’Eternel, et je vous ai séparés d’avec les peuples pour que vous soyez à moi ! ». Depuis
la gènèse, les lois alimentaires juives étaient déjà connues. De Noè, Chem et Eber, en passant par nos patriarches Abraham, Isaac et Yaacov, le douze tribus et jusqu’à l’avènement de Moise, les loi alimentaires furent toujours appliquées avant même qu’elles ne soient légiférées et promulguées, beaucoup plus tard lors de la promulgation de la Thora au Sinai en l’an 2448 de la création du monde. Les lois alimentaires n’ont de sens que l’obéissance à la volonté divine. Par ces lois, l’homme apprend à obéir à son Créateur, maitrise les désirs de «sa partie animale» et sanctifie son âme. Il anoblit le prestige et la destinée de l’homme. Grâce à ces lois, la maison juive ressemble au Sanctuaire et la table remplace l’autel, le «Mazbiah» à défaut de celui du temple de Jérusalem. Le rite de la table juive à travers les siècles a donné de la vigueur spirituelle et physique au peuple juif pour qu’il puisse résister et garder son identité propre. A travers ce prisme, nous pouvons comprendre aisément les raisons pour lesquelles nos commerçants nous gâtent autant…disait mon maître rebbi Fraji Uzan zatsal. Yvan Lellouche
LES ACCORDS SECRETS AMÉRICANO-IRANIENS
Le monde entier se demande pourquoi les accords conclus entre les iraniens et les USA diffèrent et demeurent secrets.
La raison est toute simple : Ni les USA sont intéressés à dévoiler leur contenu, et ni les iraniens. Il est plus qu’évident que les deux complices ont quelque chose à dissimuler : Les USA sont conscients du danger que cet accord décapsule tant pour les américains que pour le Moyen-Orient entier, puisqu’il se base sur l’hypothèse que les iraniens tiendront leurs paroles et se soumettront aux dites conditions de l’accord. Quant aux iraniens, ils ne peuvent en aucun cas divulguer les clauses accordées aux USA, sans risquer une révolution du coté des extrémistes, lesquels refusent tout pouce de terrain à l’Occident en ce qui concerne leur arsenal militaire et leur nucléaire. En somme, nous avons ici, deux éléments qui cherchent un terrain même glissant pour arriver à leurs fins : L’un veut une détente
des sanctions et l’autre (Obama) cherche à redorer un blason irrémédiablement terni. Ni l’un et ni l’autre n’est fiable. Les iraniens ont répétitivement prouvé au monde entier leur fourberie et leur manque de candeur. Obama, de son côté, pave la voie à la bombe nucléaire iranienne et de ce fait, donne le coup de départ d’une course folle vers la bombe atomique au Moyen-Orient. Les deux sont des complices sans scrupules qui mènent le monde vers un chaos certain. Il est largement temps de mettre fin à ces manigances qui jusque là ne font que nous empoisonner l’air. Assis sur un cumul ahurissant d’échecs, Obama ferait mieux de se retirer du monde politique et permettre aux plus sensés de remettre un peu d’ordre dans tout ce fatras puant qu’il a créé depuis qu’il a pris possession de la Maison Blanche, sans compter le nombre de vies qu’il a balayées depuis.
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
15
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
16
L’Etat islamique a attaqué l’aéroport militaire de Khalkhala, 35 morts
Les israéliens et le tourisme de l’extrême. Visiter de pays dangereux au cœur de conflits...
aux plus frileux, il est encore possible de séjourner à Emoya Hôtel en Afrique du Sud dans un bidonville artificiel». ISRAELVALLEY PLUS Le tourisme noir, appelé aussi tourisme sombre, est une forme de tourisme qui consiste à visiter des endroits qui sont associés à la mort, à la souffrance, aux catastrophes. Généralement lié à l’histoire locale du pays1, il peut s’agir d’aller visiter les vestiges d’une catastrophe naturelle un camp de concentration ou un mémorial (voir tourisme de mémoire) et peut également concerner un fait divers.
Ce n’est pas nouveau. De nombreux jeunes touristes israéliens qui profitent de Pessah pour voyager à l’étranger sont souvent intrépides et n’hésitent jamais à se rendre dans des zones à risques. Un salon professionnel du tourisme a mis en avant cette forme de tourisme écoeurante pour certains, fascinante pour d’autres. Selon Tourmag (1) : «Une nouvelle forme de tourisme émerge : le tourisme de l’extrême. Pourquoi
ne pas voyager au cœur de zones de conflits ? Grâce à la société américaine War Zone Tours, il est possible de visiter plus de 20 pays dangereux au cœur de conflits (Iraq, Mexique, Liban…) en compagnie de militaires et d’équipes de sécurité locales. Ou vous pouvez dormir dans un hôtel de luxe, l’hôtel Mirante Do Avrao construit… au cœur de la favela Vidigal à Rio. Pour 500 dollars la nuit, l’expérience s’annonce pour le moins dépaysante. Quant
Pour désigner cette pratique et ses dérives voyeuristes, on peut parfois parler de « tourisme mémoriel », de « tourisme macabre » ou de « tourisme-réalité ». Quand à la dimension éthique s’ajoutent des risques juridiques ou sanitaires, on peut le nommer « tourisme extrême », concept qui évoque l’ensemble des pratiques qui apparaissent habituellement antagonistes avec les motivations du tourisme classique. Source: (1) mag.com/
http://www.tour-
Les forces gouvernementales ont repoussé une attaque du groupe extrémiste Etat islamique (EI) contre un aéroport militaire clé dans le sud de la Syrie, a indiqué samedi une ONG, précisant que la bataille avait fait 35 morts, dont 20 soldats et 15 jihadistes. L’aéroport de Khalkhala est le seul aéroport militaire dans la province méridionale de Soueida, jusque-là largement épargnée par le conflit qui ravage la Syrie depuis quatre ans. Vendredi, «des combattants ayant fait allégeance à l’EI ont attaqué pour la première fois les environs de l’aéroport militaire Khalkhala à Soueida», une province à majorité druze, a affirmé à l’AFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. Cet aéroport stratégique a été attaqué dans le passé à plusieurs reprises par des groupes rebelles et la branche syrienne d’Al-Qaïda, le Front Al-Nosra, car il se situe sur l’autoroute reliant la ville de Soueida, aux mains de l’armée, à la capitale Damas. Au moins 20 soldats et 15 jihadistes ont été tués dans la bataille, au terme de laquelle les forces loyalistes ont maintenu leur contrôle sur l’aéroport et ses environs, d’après l’OSDH. L’agence officielle syrienne Sana a rapporté de son côté que l’armée avait fait «avorter des tentatives de terroristes de l’EI d’infiltrer les villages de Dalfaa et d’Abou Ha-
rate» dans la province de Soueida. L’EI, qui contrôle déjà de larges territoires dans l’est et le nord de la Syrie, tente d’ouvrir d’autres fronts. Il a pris récemment la majeure partie du camp de Yarmouk dans le sud de Damas. Toujours dans le sud du pays, les combattants du Front Al-Nosra se sont retirés du poste-frontière de Nassib dans la province de Deraa, laissant les rebelles le contrôler, d’après l’OSDH. Des groupes rebelles, appuyés par la suite par Al-Nosra avaient pris le poste le 1er avril, privant le régime de toute présence à la frontière jordanienne. «Les rebelles ont demandé à Al-Nosra de partir car ils n’avaient pas participé aux combats», selon M. Abdel Rahmane. Dans le nord, au moins cinq personnes ont été tuées et des dizaines blessées par des obus tirés samedi par les rebelles contre le quartier chrétien de Souleimaniyé à Alep, selon l’OSDH. La télévision officielle a fait état d’au moins huit morts. L’armée de l’air largue quotidiennement des barils d’explosifs sur les secteurs rebelles de l’ex-capitale économique de Syrie, tandis que les insurgés tirent des obus sur les quartiers tenus par le régime. Plus de 215.000 personnes ont été tuées en Syrie depuis 2011. Liberation.fr
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
Neuilly-sur-Seine : exclusion des Juifs du Conseil municipal Keller s’en va-t-en guerre ! Prévue le 9 avril, Yom tov en pleine fête de Pessah, la réunion du Conseil Municipal de Neuilly-sur-Seine a bien eu lieu, malgré les demandes des conseillers municipaux juifs de le décaler. Le maire en a même profité pour faire voter une augmentation de la taxe foncière : + 67 % !!!
18
Le Député Meyer Habib à la rencontre des français d’Eilat
http://www.mesopinions.com/petition/politique/maire-neuilly-renoncez-hausse-colossale-taxe/14131
Six millions d’euros ! C’est la facture, assez salée, que devront acquitter les Neuilléens à partir d’octobre prochain, via leur taxe foncière. En effet, lors du Conseil municipal qui s’est tenu le 9 avril dernier, (en pleine semaine de Pessah), le maire, Jean-Christophe Fromentin, a décidé d’augmenter la part municipale de l’impôt foncier de 67 % ! « Cela représente une augmentation de près de 20 % par foyer fiscal, s’indigne Franck Keller, conseiller municipal UMP de Neuilly-sur-Seine et principal opposant à la politique et aux pratiques du maire. Si encore cela devait financer crèches, maisons de retraite et autres infrastructures utiles aux habitants. Mais non, il ne s’agit que de compenser les erreurs de gestion de l’équipe municipale ! » De fait, même si Neuilly-surSeine est une commune cossue des Hauts-de-Seine, les habitants commencent à renâcler devant la hausse incessante des impôts locaux. La taxe d’habitation était une des plus basses de France, elle est devenue, à l’issue de la première mandature de Jean-Christophe Fromentin, la plus chère du
département. « Les impôts locaux flambent à Neuilly. Après la taxe d’habitation, c’est donc la taxe foncière qui fait un bond. » Et pour cause. Car la ville est curieusement gérée. « Le maire a fait construire un théâtre avenue du Roule. Il y en avait deux dans un rayon de moins d’un kilomètre. Sans compter que nous sommes à 500 mètres ou à peine plus du palais des Congrès, porte Maillot, à Paris. Coût de l’opération 58 millions d’euros alors que le budget initial était de 42. Les travaux ont été mal exécutés, la livraison retardée, mais alors que l’entrepreneur devait s’acquitter de 1,5 millions d’euros de pénalités, le maire les a fait annuler ! Pourquoi ? », s’interroge encore Franck Keller. Sans compter que le somptueux bâtiment est bien peu utilisé. Seuls 2000 Neuilléens y sont abonnés sur 62 000 habitants. Et pas la peine d’y chercher des représentations de prestige. « L’accoustique est trop mauvaise », révèle sous cape, un directeur artistique. Même constat de piètre utilité pour les travaux d’envergure de l’avenue du Roule où ont été aménagées des pistes cyclables pour la coquette somme de 4 millions
d’euros en 2013. Et rebelotte en 2014 : même travaux, même lieu et une facture de 3 millions d’euros ! « 7 millions d’euros en deux ans pour des pistes cyclables, ça fait cher le tour de roue », commente, ironique, un commerçant local ! Franck Keller, qui s’est, à plusieurs reprises, offusqué des pratiques de Jean-Christophe Fromantin, a décidé de lancer une pétition pour dénoncer la mauvaise gestion et la flambée de la fiscalité locale. Juif observant, il fait partie des conseillers municipaux privés de réunion à chaque fois que celle-ci est organisée un yom tov, c’est à dire à chaque fois ! Dans l’incapacité d’assister à la dernière séance, il a demandé à l’une de ses collègues de lire une déclaration justifiant son absence. Mais il ne compte pas s’arrêter là. Conseiller municipal, il compte bien défendre, dans ce bastion de la droite, sur lequel le maire, élu UDI (mais dont les propos sulfureux commencent à faire grincer les ténors du parti), a la mainmise, une autre idée de la politique : plus transparente et plus en prise avec les réels besoins des administrés. Et à Neuilly, manifestement, il a du pain sur la planche !
Durant Hol Amoed Pessah le Député de la 8eme circonscription Meyer Habib est venu à la rencontre des français de la ville d’Eilat. Cet évènement a eu lieu en présence du Maire d’Eilat Meir Itshak Halevy, du maire précédant de la ville Gabi Kadoch, du consul honoraire de France Avi Baranes et du conseiller consulaire Jonathan Sellem. Le Maire d’Eilat Meir Itshak Halevy a ouvert cette rencontre en rappelant son attachement à la communauté francophone ainsi que son action conjointe avec le Député Habib auprès du Premier ministre Binyamin Netanyahou afin d’aider les français et les francophones d’Israël en général et d’Eilat en particulier. De plus, ce dernier a répondu aux questions de l’assemblée concernant le développement de la ville et s’est engagé concernant l’ouverture très prochaine d’un nouvel aéroport international ainsi que la planification d’une ligne ferroviaire menant à Eilat d’ici quelques mois. Le Député Habib a notamment expliqué son action au sein de l’assemblée nationale et a affirmé : «Je suis fidèle aux valeurs des personnes qui m’ont élues et c’est
pourquoi lors de la dernière opération à Gaza l’été dernier, n’en déplaise à certains à l’assemblée nationale, j’ai pris immédiatement la défense sur tous les medias des 150.000 français se trouvant sous la menace des bombes du Hamas. En juillet dernier et avant les attentats qui ont touché la France, j’ai rappelé de façon prémonitoire qu’Israël était en première ligne dans la guerre contre le terrorisme et que les djihadistes étaient aux portes de la France». Le député a ajouté: «Je suis avant tout votre représentant au parlement français et c’est également la raison pour laquelle je suis obstiné à combattre ce mauvais accord en préparation avec l’Iran, qui mettrait en danger votre sécurité mais également celle de la France et du monde libre». Lors de cette rencontre, les citoyens français d’Eilat ont partagé avec leur représentant à l’assemblée Nationale leurs préoccupations et leurs attentes. Entre autres ces derniers ont soulevé des sujets administratifs et politiques. Le Député Meyer Habib a précisé qu’il était proche des citoyens français ayant choisi de s’installer dans cette ville côtière si particulière et qu’il comptait rester à leur écoute également par la suite.
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
Cette année, Ils se sont «éclatés» !
Ils, ce sont les commerçants ! Certes, la fabrication d’un produit cacher «Le pessah » passe par plusieurs étapes : recherche d’une unité de fabrication, évaluation des possibilités de n’utiliser que des ingrédients cachère, de la nécessité et des possibilités de «cachériser» la chaîne de fabrication, recherche des ingrédients nécessaires en production cachère, confection éventuelle d’un emballage spécifique ou au minimum d’une étiquette attestant la surveillance rabbinique. Déplacement du Rabbin ou du surveillant «chomer» chargé de la fabrication jusqu’à l’emballage. La surveillance rabbinique d’une production de fromage par exemple mobilisera un «surveillant» pour du lait de vache dans une grande ferme, mais pourra nécessiter plusieurs « Machguihim » surveillants répartis dans de petites fermes pour du lait de brebis ou de chèvres. Une fabrication de yaourts également nécessitera quelques heures de surveillance rabbinique, et un fromage élaboré demandera plusieurs jours ou plusieurs voyages aux diverses étapes de la maturation et des manipulations du produit. L’immobilisation d’une chaîne de production durant le temps de nettoyage et cachérisation de la chaîne engendre également un coût que payent les consommateurs. Les circuits de commercialisation ne sont pas ceux de la grande distribution on le comprend, et un paquet de chips par exemple produit sous surveillance rabbinique coûtera toujours plus cher que la même marque sans surveillance. Les exigences de surveillance rabbinique peuvent parfois varier d’un Rabbin à l’autre: mode de cachérisation plus ou moins strict, nécessité ou non de rechercher tel ingrédient en mode cacher, fréquence de visite, mode de rémunération du rabbin et de son équipe etc etc. Parfois certains «admettront» une
marge de gélatine animale sans broncher, d’autres exigeront une gélatine d’origine exclusivement végétale ou un remplacement par des gélifiants cachers. De même certains toléreront la présence de «traces de lait» et déclareront le produit «neutre», alors que d’autres remplaceront l’ingrédient douteux par un autre. Il y a quelques années circulaient des produits «de phytothérapie» pour lesquels un rabbinat américain avait déclaré le lactosérum «neutre». (Thora fi yedkêm ya yioud...) Il est sur que les coûts d’une surveillance d’un produit seront amortis sur plusieurs tonnes, et par conséquent, chers payés par le consommateur sur quelques centaines de kilo, mais alors comment expliquer par exemple qu’un kilo de «mélange fruits secs» pistaches grillées soit affiché à 25,39 euros dans une enseigne connue de la porte de Vincennes et qu’un kilo de joue de bœuf atteigne la somme «astronomique» de 36,41 euros dans un magasin du Bd Voltaire à Paris? Comme disait une consommatrice avisée : heureusement que Pessah ne compte que 8 jours, y compris pour les plus pauvres ! Et parlons-en de tous ceux que ce sont agglutinés sur les trottoirs des synagogues ou des associations pour obtenir de quoi célébrer la fête dignement. Il y en avait de plus en plus cette année, des victimes de la crise. Ne pourrait-on pas réfléchir à un autre mode de distribution communautaire «unifiée» et même plus discret, qui permettrait à chacune de ses personnes dans le besoin de recevoir dignement le nécessaire à la fête? J’avais émis l’idée un jour, d’une grande épicerie sociale avec ses rayons qui fonctionnerait au-delà même de la fête de Pessah, mais visiblement et je le déplore, les préoccupations de nos dirigeants sont ailleurs.. Yvan Lellouche
19
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
20
« Mr le Recteur de la mosquée de Paris, vous êtes un traitre à la nation française »
Albert Chennouf-Meyer, le père d’un des militaires tué par l’islamiste Mohammed Merah, a écrit au recteur de la mosquée de Paris. Nous publions cette lettre : Monsieur le Recteur, On s’est rencontré à Paris à plusieurs reprises, je suis le père du Caporal/chef Abel Chennouf, assassiné par un des vôtres, ce NAZISLAMISTE Mohamed Merah. Jusqu’à ce jour, j’ai cru en votre ouverture d’esprit mais aujourd’hui je déchante. Vous êtes le même NAZISLAMISTE et un ennemi de mon pays, la France. Vous disiez aujourd’hui au Bourget, «Celui qui ne défend pas la dignité du Prophète n’a aucune dignité». Quel Dignité? Celle qui consiste à tuer des enfants parce que juifs? Celle qui consiste à tuer des soldats parce qu’ils représentent la République française? Celle qui consiste à tuer des innocents parce que non musulmans? Aviez-vous seulement une dignité? Et bien votre dignité n’a d’égal que celle de ceux qui assassinent de jeunes étudiants après avoir dissocié le musulman du chrétien. Vous êtes un NAZI, un traitre à la maison, la nation française. Vous ne serez jamais chez vous en France. Non, je ne respecte pas votre prophète, cet assassin, cet obscurantiste qui tue encore 8 siècles après
sa mort. Dégagez, rentrez en Arabie Séoudite ou au Qatar, les pays les plus grands producteurs de terroristes au monde.
En 2 jours, 1300 vols annulés en France. Grèves les 16, 17, 18 avril 2015
Dégagez et on en a marre de votre double discours. La France arrivera à bout des NAZISLAMITES que vous représentez, c’est une question de temps. Aviez-vous de la dignité? Le lendemain de la mort de 150 étudiants chrétiens au Kenyan, vous faites cette déclaration, sans oublier que la veille, vous aviez demandé le doublement des constructions de mosquées en France. Jamais. Vive la République. Vive le peuple de France judéo-chrétien. Vive la France. Albert Chennouf-Meyer est l’auteur de « Abel, mon fils, ma bataille* » Source : LDJ
En Israël personne n’en parle (le trafic de El Al est presque normal), pas celui de EasyJet) mais les voyageurs qui se rendent entre l’Hexagone et Israël sont de plus en plus stressés par les grèves à répétition qui bouscule fortement le trafic aérien. Selon Tourmag (Copyrights) (1) : «Après deux jours de grève lancée par le SNCTA (Syndicat National des Contrôleurs de Trafic Aérien), l’heure est au bilan pour les compagnies aériennes. Selon les estimations publiées par la FNAM, l’arrêt de travail des 8 et 9 avril 2015 aurait engendré une perte de recette supérieure à 20 mil-
lions d’euros (ces chiffres sont des ordres de grandeur basés sur des estimations compagnies) pour le transport aérien français.
sont donc désastreux pour les compagnies aériennes françaises et l’aviation d’affaires tout comme les impacts sur les aéroports”
La FNAM rappelle que “les vols courts et moyens courriers constituent une part significative de l’activité totale des compagnies aériennes françaises qui, pour l’essentiel, restent en perte d’exploitation.”
La FNAM met en garde contre les effets catastrophiques qui pourraient toucher les compagnies aériennes françaises si les autres préavis de grève des contrôleurs aériens se confirmaient.
Certaines compagnies membres de la FNAM auraient perdu plus de 60% de leur chiffre d’affaires, “les seules économies ayant porté sur le carburant des vols annulés. Les effets induits sur la marge
Pour rappel, deux autres préavis ont également été posés : les 16, 17, 18 avril 2015 ainsi que le 30 avril, le 1er mai et le 2 mai 2015». Source: (1) mag.com/
http://www.tour-
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
21
Serge Benaïm, producteur des Globes de Cristal : « Je rêve de monter cette cérémonie en Israël »
Lundi 13 avril 2015 s’est tenue la dixième édition des Globes de Cristal. A la tête de ce prestigieux événement annuel qui récompense le meilleur de la production artistique et culturelle de l’Hexagone, un passionné autodidacte, Serge Benaïm. Nous l’avons rencontré.
Des Césars aux Victoires, de nombreuses cérémonies récompensant la culture existent en France. Quelle place particulière les Globes de Cristal occupent-ils ? Les Globes ont deux particularités
par rapport aux autres événements consacrant la culture française : ils s’intéressent à toutes les formes d’expressions et c’est le seul prix remis par des journalistes. C’est d’ailleurs ce qui a présidé à la création de la cérémonie, il y a dix
ans maintenant. Nous trouvions cela injuste que les créateurs talentueux d’expositions, de oneman show, de comédies musicales ou encore de mode ne soient pas reconnus, que leur apport absolument indispensable à tout ce qui constitue la culture française ne soit pas mis en lumière. Et comme il fallait attirer l’attention du public, on a décidé de monter un événement pluriel ou la culture au sens large serait récompensée. Nous voulions aussi, afin de sortir du corporatisme, que ce soit un jury de journalistes qui choisissent les nommés et l’ensemble des médias français qui élisent les gagnants. Plus de 15 000 journalistes sont consultés pour établir le palmarès. C’est tout à la fois leur impartialité et leur regard d’experts sur la production culturelle qui donnent cette caution à notre cérémonie. Cette année, il y a eu plus de 53 % de votants : un chiffre énorme, qui montre, encore une fois, à quel point les Globes ont trouvé leur place dans le paysage culturel français. Claudia Cardinale, Francis Huster, Adrianna Karembeu, Olivia Ruiz ou encore Aïssa Maïga sont parmi les invités. Les artistes, eux, plébiscitent l’événement ? Les artistes, quelle que soit leur
Un soir sur les Champs-Elysées… Lundi 13 avril, on ne comptait plus les célébrités sur le trottoir des Champs-Elysées ! Et c’est en grandes pompes, dans le prestigieux cadre du Lido, que les Globes de Cristal célébraient leur première décennie d’existence. Présentée par Bernard Montiel et Justine Fraioli, et retransmise en direct sur D17, la cérémonie a récompensé le meilleur de l’année culturelle. Toute de rouge vêtue, la présidente d’honneur, Christine Kelly a souligné l’importance de l’événement qui « célèbre tout à la fois la culture et la liberté d’expression. » Ce soir-là, stars de la téléréalité cotoyaient légendes du cinéma, comédiens de théâtres et créateurs de mode. Et c’est dans une ambiance plutôt gaie que les vainqueurs ont reçu leur trophée, une magnifique sculpture de cristal dessinée par l’épouse de Serge Benaïm et réalisée par la maison Daum. Parmi les vainqueurs, Elsa Zylberstein, Eric El Mosnino, Aïssa Maïga ou encore Nawel Madani, les Brigitte et la créatrice de mode Yiqing Yin ont montré la richesse de la création française, sa diversité et sa vitalité. A l’année prochaine pour entamer la prochaine décennie ! Meilleur Film Timbuktu d’Abderrahmane Sissako Meilleure Actrice Aïssa Maïga dans « Prêt à tout » Meilleur Acteur Pierre Niney dans « Yves Saint-Laurent » Meilleure Pièce de Théâtre Ouh Ouh (Théâtre des variétés) Meilleur Comédienne
Elsa Zylberstein dans « Splendour » Meilleur Comédien Eric Elmosnino dans « Un dîner d’adieu » Meilleur One Man Show Nawell Madani « C’est moi la plus belge » Meilleure Comédie Musicale Les Parapluies de Cherbourg (Théâtre du Chatelet) Meilleur Roman – Essai Charlotte de David Foenkinos
Meilleure Interprète féminine Brigitte « A bouche que veuxtu » Meilleur Interprète masculin Alain Souchon et Laurent Voulzy « Alain Souchon & Laurent Voulzy » Meilleur Téléfilm – Série Télévisée Engrenages Meilleure Exposition Niki de Saint Phalle Meilleur Créateur de mode Yiqing Yin
discipline, aiment les Globes. Parmi les gagnants, très peu, en dix ans, ne sont pas venus récevoir leur trophée. Il n’en est pas de même, hélas, pour le monde politique. Chaque année normalement et quel que soit le gouvernement, le ou la ministre de la Culture signe l’édito du livret des Globes. Cette année, alors que nous fêtons nos dix ans, la ministre de la Culture n’a même pas daigné répondre à notre invitation. Pas de présence, pas un mot, rien ! Même le Président de la République, avec lequel j’en ai discuté, a trouvé cela étonnant. Il était, lui, prêt à venir ! Si je m’insurge de cette indifférence, c’est pour dénoncer un état de fait : le monde de la culture est manifestement, pour notre ministre uniquement cantonné aux événements et artistes qu’elle soutient ! Nous ne sommes pas soutenus ni subventionnés donc nous n’existons pas pour elle ! Cette année, Mehdi Hamdi vous a rejoint en tant qu’associé. Du sang neuf pour une nouvelle dynamique, afin d’entamer la prochaine décennie ? C’est exact. Une volonté d’ouvrir nos horizons aussi. Vous savez, je suis un autodidacte qui a dû travailler dès l’âge de 15 ans. J’ai toujours regretté de n’avoir pas
pu faire des études et pour moi, l’art, la littérature, le cinéma sont des disciplines qui ont nourri ma curiosité, ma soif de découverte et qui m’ont façonné. Nous avons en projet de faire voyager les Globes, notamment en chine et au MoyenOrient. Toutes les cultures, tous les talents doivent pouvoir être connus et reconnus. Le Proche-Orient est une zone du monde troublée. Pensez-vous que la culture puisse être un facteur de réconciliation ? J’en suis convaincu ! La culture, au même titre que le sport, un milieu dans lequel j’ai fait mes premières armes, est un ferment de cohésion sociale, de paix et de solidarité. Il y a quelques années, j’avais rencontré le ministre de la culture libanaise. Nous voulions, ensemble, porter un projet d’événement similaire en y associant les pays voisins. Je lui avais dit, ‘j’accepte de vous aider, à la condition d’intégrer Israël à la liste des pays partenaires’. Il était partant ! Cela ne s’est pas fait, pour des raisons autres que politiques. Mais je n’ai pas oublié l’idée. J’aimerais beaucoup exporter les Globes de Cristal en Israël. Si le ministre de la culture nous lit, qu’il sache que je suis volontaire !
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
22
Quelques photos d un des SEDER offert par l’ABSI
Dons de $800 millions de Tim Cook (Apple). Un peu pour Israël ?
De nombreuses universités et associations philantropiques israéliennes rêvent de reçevoir une partie de la fortune de Tim Cook. Selon i24News : «Le patron d’Apple, Tim Cook, céderait sa fortune à des oeuvres de charité, une somme qui approcherait les 800 millions de dollars, selon une révélation du magazine Fortune. Aujourd’hui âgé de 54 ans, Tim Cook a indiqué qu’il donnera son argent à des associations caritatives. Sa fortune est actuellement estimée à 120 millions de dollars, auxquels s’ajoute la valeur d’actions qu’il touchera
jusqu’à la fin de son contrat. Au total, le Guardian estime que le PDG pourrait donner jusqu’à 800 millions de dollars. Il a succédé à Steve Jobs en 2011 à la tête de l’entreprise, qui engrange des bénéfices record. Selon le Figaro, le philanthrope “avait effectué un don de 50 millions de dollars aux hôpitaux de Stanford, près de la Silicon Valley.” A cela s’ajoute une autre donation de 50 millions de dollars, à destination d’un organisme de bienfaisance.
En 2010, les milliardaires Warren Buffet et Bill Gates avaient initié le mouvement “Giving Pledge” appelant les plus grosses fortunes américaines et mondiales à donner de leur vivant au moins la moitié de leur richesse à des oeuvres de charité. Mark Zuckerberg, le patron de Netflix Reed Hastings, l’ancien maire de New York Michael Bloomberg, le fondateur d’eBay Pierre Omidyar ou encore le réalisateur George Lucas avaient notamment rejoint le mouvement». Source: http://www.i24news.tv/
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
Le Tour des Villes du pays. Nahariya construira un Mall “Arena”
24
Neige sur le Mont Hermon, l’hiver n’en finit pas et résiste
temps se fait le plus durement ressentir : les transports en commun sont paralysés, l’autoroute A1 qui conduit à la capitale est régulièrement bloquée, les écoles fermées, etc. ; bref, le chaos total pour les habitants de la ville.
Dans quelles villes obtiendrez-vous un retour d’investissement de plus de 5% par an pour l’achat d’un appartement? Quelle ville au centre d’Israël offre un rendement relativement faible, mais toujours intéressant? Et Comment les bases de Tsahal au sud du pays vont influencer la vie des villes alentour? Le marché de l’immobilier est suspendu aux prochaines décisions du nouveau gouvernement mais les professionnels prévoient déjà sans trop risquer de se tromper, une hausse des prix et de la demande. Pour que l’analyse soit la plus proche de la réalité, les spécialistes ont pris en compte les améliorations potentielles dans les transports, la planification des constructions de logements et les possibilités d’embauche en prévision pour chaque région. NORD Nahariya: La ville dans laquelle personne ou presque ne pense investir et pourtant. De nombreux projets de construction et une demande toujours présente. Ces cinq dernières années la construction de 1906 unités de logement a été entamée soit 115% de plus par rapport aux cinq années précédentes. 4000 autres sont proposées sur plans. Une demande sentie aussi parmi les Olim de France. Nahariya verra prochainement la construction d’un grand Mall “Arena”, l’allongement de la Promenade, une passerelle pour les piétons, un stade de football et un centre culturel. Les prévisions d’embauche annoncent une augmentation de 37%. Augmentation aussi de 26% dans les prix de l’immobilier ces trois dernières années. 30% des habitants sont en location. Le retour d’investissement est l’un des plus hauts du pays: 5.2% pour un 3 pièces et 4.6% pour un 4 ou 5 pièces. Afoula: Plus humble mais en réel éveil. La ligne de chemin de fer prévue pour l’année prochaine offrira de nombreuses opportunités d’embauches vers le centre urbain de Haïfa (accessible en 17 minutes). Ceci, plus un potentiel de 9000 unités d’habitations pourrait faire bondir les prix de l’immobilier de 15 à 18%. La réalisation d’un Parc High-Tech sur le large emplacement de l’ancienne gare routière sera surement un autre facteur de croissance pour la ville. Retour d’investissement: 4.1%. Non négligeable.
CENTRE Ra’anana: réputée pour sa qualité de vie, la ville s’est un peu endormie sur ses lauriers: très peu de débuts de constructions ces dernières années. Mais une restauration de 50% des immeubles selon les nouvelles normes de Tama 38. Les prix des logements y ont connu une augmentation de 10% et la tendance à la hausse se poursuit. Comme dans les villes “fortes” du centre du pays, le retour d’investissement est faible: 2.9%. Ceci dit, patience, la nouvelle route 531 et la ligne de chemin de fer joueront un rôle important et risquent fort d’influencer les prix à la hausse. SUD Beersheva : Comme toujours, Beersheva est fidèle à sa réputation avec 5% de retour sur investissement. Le développement de la ville et son énorme potentiel jouent en sa faveur. L’université Ben-Gourion joue comme un aimant sur la ville et attire des dizaines de milliers de locataires potentiels. Yérou’ham, qui symbolise, (avec les autres villes de Dimona et Ofakim) la faillite des projets de l’état hébreu dans le sud, intéresse pourtant depuis peu les investisseurs: 50% des ventes l’année passée ont été contractée par…des investisseurs. Les experts estiment que la hausse réelle des prix de 12% est en deçà de la réalité et que le grand potentiel de la ville va rapidement faire monter les prix. Mais de quel potentiel s’agit-il ? Du projet du ministère de la Défense qui devrait construire un complexe géant de bases militaires concentrant presque toutes les casernes de formation. Mis à part la demande de logements de la part du ministère et des soldats, voici qui devrait aussi augmenter l’embauche et le revenu de la municipalité de quelque 6.5 millions de skekels par an. En outre, le prolongement de l’autoroute 6 qui sera partiellement gratuite attirera une population à la recherche de prix corrects. Déjà, la ville évolue, un hôtel a été inauguré le mois dernier et un nouveau quartier accueillera 1074 nouveaux logements dont 348 Cottages.Le retour d’investissement moyen à Yérou’ham est de 5% et l’on peut y acquérir un appartement de 3 pièces pour 300 000 NIS. Des Cottages de 5 pièces y sont vendus à 750 000 NIS. Source: http://coolamnews.com/
Les cafouillages de la municipalité ont contribué au chaos qui s’est emparé de la ville. De même, les consignes contradictoires des services météorologiques ont amplifié la pagaille. Faute d’écoles ouvertes, beaucoup de parents sont restés chez eux ce jeudi. La plupart des administrations, bureaux, commerces et entreprises ont tourné au ralenti, par manque de personnel et de clients.
Orages, vent en rafale, pluies, grêle et même neige sur le mont Hermon, l’hiver n’en finit pas et résiste. Un temps exceptionnellement froid avec des températures avoisinant les 9° à Jérusalem et dans le Golan, à peine 15° à Tel-Aviv et 21° à Eilat. La pluie concernera tout le pays dans la matinée et s’affaiblira dans le milieu de l’après-midi. (Coolamnews) ISRAELVALLEY PLUS. C’ETAIT EN DEC 2013. « Tempête russe » : c’est ainsi que la presse israélienne qualifie les intempéries qui frappent, depuis hier, tout le territoire israélien. Ce vendredi matin, Jérusalem est une ville fantôme : la neige recouvre la ville, les axes routiers sont coupés et les habitants sont cloîtrés chez eux. Décidément, les Israéliens ne s’habituent pas aux intempéries. Dès mercredi soir, le pays est entré en « état d’urgence météorologique ». Des bourrasques de vent jusqu’à 100 km/h, des vagues de 4 à 6 mètres, des pluies diluviennes, de la neige sur les hauteurs : il n’en fallait pas moins pour paralyser l’économie israélienne et bouleverser la vie quotidienne de nombreux Israéliens. ÉTAT D’URGENCE MÉTÉORO-
LOGIQUE En cette fin de semaine, la tempête a légèrement perturbé l’activité économique et sociale du pays. Le principal secteur concerné par les intempéries est celui des transports. Si l’aéroport international Ben Gourion fonctionne normalement, les aéroports de Haïfa et de Rosh Pina, situés plus au nord, ont été fermés au trafic. Les transports publics, notamment vers et en partance de Jérusalem, ont aussi été perturbés par les abondantes chutes de neige. Du Mont Hermon au Nord et jusqu’au Néguev, au Sud du pays, de nombreuses localités ont été victimes des caprices de la nature : inondations, tempêtes de vent, etc. Quant aux sans-logis de Tel Aviv, qui vivent dans les tentes dressées près de la station des chemin de fer Arlozorov, ils doivent affronter le froid et la pluie ; ils reçoivent l’aide des associations bénévoles et des bonnes volontés qui leur fournissent des produits de base, couvertures et boissons chaudes. JÉRUSALEM : LE CHAOS TOTAL Jeudi matin, la neige a pris de court les Hiérosolymitains. Dès les premières heures de la matinée, la capitale israélienne s’est recouverte d’un blanc manteau de neige. C’est bien à Jerusalem que l’impact du mauvais
QUI GAGNE, QUI PERD ? Dès les premières pluies, les commerces de parapluies et de chauffages d’appoint ont été pris d’assaut. Mais curieusement, le secteur qui va profiter des intempéries sera le tourisme intérieur. Sur les hauteurs du Golan, la station de ski compte faire le plein de visiteurs après les abondantes chutes de neige. A Jérusalem aussi, la municipalité se prépare à un afflux de touristes et de curieux, attirés par le paysage enneigé de la capitale. Quant à la Société nationale des Chemins de Fer, elle annonce un renforcement du trafic ferroviaire ce vendredi vers Jérusalem, pour permettre notamment aux Israéliens du centre du pays de se rendre, quelques heures, dans la capitale enneigée. Certes, les intempéries ne font pas que des heureux. Dans le sud du pays, plusieurs localités sont restées sans courant électrique durant plusieurs heures : selon certaines estimations, ce sont 3.000 foyers qui ont été privés de courant entre jeudi et vendredi. Pour l’heure, on compte quelques dégâts matériels, essentiellement en raison des inondations, des chutes d’arbres et des dérapages de véhicules, mais sans gravité. Jacques Bendelac (Jérusalem)
Le prix : $817. La glace la plus chère au monde n’est pas à Tel Aviv quelques produits sont vendus à des prix astronomiques.
Dans le classement mondial des villes chères, Tel Aviv se retrouve en position “raisonnable”. Mais les touristes de passage en Israël se plaignent souvent des prix excessifs. Ils peuvent se rassurer ailleurs
Selon (1) : «À Dubaï, le Scoopi Cafe a lancé la glace la plus chère au monde, la Black Diamond. Son nom évocateur “Diamant noir” appelle à la découverte et évoque déjà des saveurs irréelles. Ainsi, vous pourrez déguster une crème glacée à la vanille de Madagascar, le tout saupoudré de safran iranien, de truffe noire italienne et d’or comestible à 23 carats. Le tout sera servi dans une coupelle griffée Versace, que vous dégusterez
avec la cuillère assortie. Ce petit plaisir vous coutera la somme de 761 € (817 $) et vous pourrez garder en souvenir vos ustensiles de dégustation. Pour créer la recette de la glace la plus chère au monde, il a fallu 5 semaines de travail au glacier. Celui a confié au magazine Al Arabya que “les glaces sont des produits populaires vendus à bas prix, mais qu’ils étaient surs que la population privilégiée de Dubai était prête à payer plus cher pour s’offrir un produit haut de gamme, avec des produits rares et luxueux.”
L’information en provenance d’Israël Edition du 15 Avril au 20 Avril
26
Un député de la Knesset gagne 4,3 fois plus que la moyenne nationale d’un salarié
Le député Ynon Magal dénonce l’extrême gauche israélienne
Salaire mensuel d’un député de la Knesset : 39.562 shekels ( 9 300 €), un véhicule de fonction, deux aides parlementaires, un téléphone mobile, une télévision au bureau et des chambres d’ hôtels à Jérusalem en cas de besoin. Mais aussi un budget annuel de 49 000 shekels (11 500 €) pour la sensibilisation du public.
en 1948 par James Armand de Rothschild (fils ainé d’Edmond de Rothschild) sur un terrain loué au Patriarcat orthodoxe de Jérusalem.
Le salaire d’un député de la Knesset s’élève à 4,5 millions de shekels (1,05 millions €) par an, un salaire plutôt élevé par rapport à la plus part des autres pays, et surtout 4,3 fois supérieur à la moyenne nationale pour un salarié travaillant à temps plein. (Source Israël Hayom)
Le président de la Knesset préside les séances, contrôles les dépenses parlementaires et contresigne les lois déjà signées par le président de l’État et le Premier ministre. Par ailleurs, il est le deuxième personnage de l’État, dans la mesure où il remplace le président de l’État en cas de démission ou de décès.
ISRAELVALLEY PLUS. La Knesset est le parlement monocaméral de l’État d’Israël. Elle siège à Jérusalem. Les députés de la Knesset sont élus pour un mandat de quatre ans.
Le nouveau député Ynon Magal (Foyer juif) s’en prend avec des mots très durs à l’extrême gauche israélienne et notamment aux journalistes qui s’y identifient, Gidon Lévy de Haaretz en tête. Ils les compare à des « microbes destructeurs qui s’attaquent au cerveau ».
monter les opinions publiques et les gouvernements contre Israël.
L’ancien présentateur du journal télévisé qui s’est lancé récemment en politique reproche à ce courant idéologique d’avoir contaminé les esprits en Europe et de commencer maintenant à en faire de même aux Etats-Unis dans le seul but de
Pour le député, les limites de la critique politique légitime ont été largement franchies et « ces journalistes, pris d’une sorte de « haine de soi », dépeignent à l’étranger un Etat d’Israël monstrueux et détestable qui n’a rien à voir avec la
M. Magal cite des articles incendiaires écrits par Gidon Lévy ou d’autres collègues de Haaretz, qui est le journal de référence des faiseurs d’opinion et des preneurs de décisions à l’étranger.
réalité ». M. Magal accuse l’extrême gauche israélienne d’avoir une lourde part de responsabilité dans la détérioration de l’image d’Israël dans le monde. Photo : Ynon Magal, ancien présentateur de télévision, aujourd’hui député du « Foyer juif » – Crédit photo: Moshe Shai/ Flash90 Source : Israpresse, par Ynon Magal
LA KNESSET. Elle s’est réunie pour la première fois le 14 février 1949, succédant à l’Asefat ha-nivharim, l’Assemblée nationale juive pendant le mandat britannique en Palestine. Avant la Guerre israélo-arabe de 19481949, les séances de la Knesset se déroulaient aussi bien au siège de l’Agence juive qu’à la Beit Froumine situé dans la ville, ainsi qu’au cinéma Kessem à Tel Aviv. Le bâtiment qui l’abrite aujourd’hui se situe dans le quartier de Givat Ram (non loin de la Bibliothèque nationale juive et universitaire). La construction de l’édifice (œuvre de l’architecte Richard Kaufmann), fut financée
En tant que parlement, la Knesset est la détentrice du pouvoir législatif, mais aussi d’un pouvoir de contrôle sur le pouvoir exécutif. Ainsi elle :
Actuellement, Yuli-Yoel Edelstein (Likoud – Israel Beytenou) est le président de la Knesset. Il a été élu après les élections de 2013. La Knesset est composée de 120 députés, élus pour un mandat de 4 ans. Elle peut être dissoute par le président de l’État, à la demande du Premier ministre. Le mode d’élection de la Knesset est un scrutin proportionnel plurinominal, se déroulant en une seule circonscription constituée par le territoire israélien. Cette dernière particularité fait que certains grands partis politiques peuvent présenter jusqu’à 120 candidats sur une liste. Pour qu’un parti obtienne au moins un siège, il faut qu’il ait atteint une proportion minimum de voix. Ce seuil était de 1,5 % en 2003, il a été relevé à 2 % en 2006 puis à 3,25 % pour 2015.