Israël Actualités n°343

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GRATUIT - Numéro 343 - Edition du 22 Avril au 27 Avril

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Avril au 27 Avril

Israël fête ses 67 ans ! 67ans de fierté

Jeudi 23 Avril 2015, nous fêterons le 67ème anniversaire de la création de l’Etat d’Israël et, à cette occasion, nous allons mettre à l’honneur tous les acteurs de cet événement et tout ceux qui ont contribué à la gloire d’Israël... Ainsi qu’aux 23 200 soldats tombés aux champs d’honneur depuis 1948.

Israël est devenu en 67 ans d’existence un pays haut en couleurs, fier de sa diversité, de son dynamisme dont le rayonnement est grandement assuré par les communautés juives du monde entier et notamment en France. Israël, aujourd’hui plus qu’hier, a besoin du soutien de notre communauté car nous sommes le fer de lance de ce qui se passe dans le monde. Nous sommes les alertes de ce qui pourrait se passer. La montée de l’antisémitisme en France et dans le monde montre qu’Israël doit être sur ses gardes en permanence face à ses ennemis. Plus que jamais, il est important de montrer notre soutien à Israël en participant aux festivités organisées à l’occasion de Yom Haatsmaout, comme le gala de Yom qui aura lieu le 22 avril prochain au Casino de Paris Organisé par le KKL, la FOSF, l’OSM sous le haut patronage de son excellence l’Ambassadeur d’Israël en France, Yossi Gal. Il faudra aussi répondre à l’appel du Consistoire de Paris et du Consistoire central, qui nous attendent nombreux, à la synagogue de la Victoire. Israël a besoin de sentir la force et la chaleur du soutien de notre communauté qui est aujourd’hui

l’une des plus importantes au monde, après celle des Etats-Unis. En 67 ans, Israël est passé d’une terre aride à une terre fertile. Sur l’échiquier mondial, l’économie israélienne n’a rien à envier aux autres puissances. Idem dans les domaines technologiques et militaires, où les inventeurs israéliens font des merveilles. Israël est le pays où, tous les jours, des innovations voient le jour. C’est cette créativité, ce dynamisme, cette force vitale, inextinguible malgré les embûches et la haine, que le monde nous envie. C’est grâce à ces hommes et ces femmes qui ont mis tout leur dévouement au service de l’Etat d’Israël avant et après sa création que tout cela est possible aujourd’hui... Nous aussi, nous aurions pu créer en Israël à Jérusalem ou à Tel-Aviv, cette place des grands hommes à l’image de celles qui existent dans différentes métropoles du monde : un endroit où les pionners auraient pu se reposer pour l’éternité. Hertzel, Ben Gourion, Golda Meyer, Moshé Dayan, Benahem Begin, Isthak Shamir, Itshak Rabin, Ariel Sharon… Ces visionnaires, ces combattants acharnés qui ont façonné Israël. Qui n’a jamais entendu parler de toutes les opérations qu’Israël a menées depuis sa création : la guerre d’indépendance, la guerre de Suez, la guerre des Six Jours, la guerre de Kippour, le Raid sur Entebbe et toutes les autres ... Certaines de ces batailles devenues mythiques étaient perdues

d’avance. Un tout petit pays, à peine créé, contre des hordes d’ennemis… Pourtant, Israël s’en est sorti, Israël a vaincu ses ennemis. Israël a su, même dans les heures les plus noires de son histoire, toujours garder le cap et retrouver la lumière. Alors je dis aujourd’hui à ceux

qui sont contre l’Etat d’Israël et a fortiori contre les juifs du monde entier, car on ne peut être contre Israël sans être antisémite, et je pense pouvoir m’exprimer au nom de l’ensemble de la communauté juive de France que nous sommes fiers qu’Israël fête ses 67ans dans l’allégresse pour un avenir en couleurs.

Mes amis, profitons de cette occasion pour nous réunir, les 22 et 23 avril 2015, pour soutenir nos frères israéliens et leur montrer combien Israël est important pour nous tous et quelle fierté l’Etat hébreu nous inspire ! Am Israël Haï Alain Sayada

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Le 67ème anniversaire d’Israël : année de toutes les contestations ter contre le prix élevé du ticket d’entrée qui avoisine les 170 shekels par personne (40 euros). Les parents entendaient aussi protester contre des spectacles conçus pour les enfants mais « dépourvus de texte ». La protestation parentale semble avoir porté ses fruits : les ventes de billets ont été en baisse de 20% par rapport à l’an dernier ; et les prix aussi ont fini par baisser.

À 67 ans, l’Israélien prend sa retraite. Pour l’économie d’Israël, c’est un nouveau départ: une année de protestation contre la vie chère. Qui a dit que le « printemps arabe » avait épargné la société israélienne ? Si Israël compte 8 millions de sujets, ce sont autant de sujets de mécontentement. À 67 ans, l’économie israélienne entre dans sa phase de maturité ; si les réseaux sociaux ont remplacé les tentes du boulevard Rothschild de Tel Aviv, la contestation contre la vie chère et la médiocrité des services est la même. Après être descendu dans la rue (à l’été 2011), l’Israélien continue de protester, mais il change de tactique ; désormais, il boycotte les produits et services qui lui paraissent trop chers ou impropres à la consommation. Démonstration, en vrac. 1/ LA PROTESTATION DES CONSOMMATEURS DE MILKY En octobre dernier, un groupe d’internautes israéliens vivant à Berlin a soulevé une vague d’indignation : ils appelaient leurs compatriotes à fuir la cherté de la vie en Israël et à venir s’installer dans la capitale allemande, où la vie serait moins chère. Le yoghourt

Milky fut donné en exemple : fabriqué par le géant israélien de l’agroalimentaire Strauss, le petit pot coûte 4,5 shekels dans un supermarché israélien (1 euro), soit deux fois plus qu’à Berlin. La « Protestation du Milky » a eu le mérite de relancer le débat sur la cherté des produits alimentaires en Israël, sans pour autant provoquer une baisse durable des prix. 2/ LA PROTESTATION DES SUPPORTERS SPORTIFS Les amateurs de rencontres sportives en ont marre de passer pour la vache-à-lait des fédérations de sport, et ils le disent haut et fort. Pour s’offrir le spectacle d’un match de basket dans le cadre de la compétition d’Euroleague à Tel Aviv, l’Israélien doit débourser 350 shekels, soit 80 euros ; et encore, c’est le prix des places les moins chers, puisque une place VIP atteint les 1.500 shekels. Pour une rencontre sportive similaire, un ressortissant d’un pays européen paiera en moyenne 10 euros. Désormais, la révolte gronde dans les bancs des supporters. 3/ LA PROTESTATION DES PARENTS À HANOUCCA Cette année, les traditionnels spectacles musicaux de Hanoucca ont déplu aux parents qui ont appelé à les boycotter . Cette fois-ci, il ne s’agissait pas seulement de protes-

4/ LA PROTESTATION DES PASSAGERS À BGA Avant de monter dans un avion qui le conduira vers son lieu de vacances, l’Israélien a l’habitude de boire un café dans l’un des points de vente de l’aéroport Ben Gourion à Tel Aviv (BGA). Mais pour siroter un expresso en attendant son vol, l’Israélien devait se ruiner, tout au moins jusqu’en décembre dernier. La polémique publique autour des prix affichés par les cafés à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv a fini par payer : l’enseigne Café-Café a remporté l’appel d’offres de l’aéroport, s’engageant à respecter le prix maximum fixé par les Autorités portuaires. Désormais, le prix de l’expresso ne dépassera pas les 8 shekels ou 1,80 euro. 5/ LA PROTESTATION DES SKIEURS DU HERMON Le billet d’entrée pour la station de ski du Hermon, située sur le plateau du Golan, a toujours été cher. Ces dernières années, seules les familles les plus aisées pouvaient se permettre s’adonner aux plaisirs du ski ou de la luge dans un des sites touristiques les plus populaires du pays. Après maintes protestations, le prix d’entrée a fini par diminuer. Au début de l’hiver dernier, le ticket est passé de 49 à 44 shekels. La baisse n’est pas énorme (5 shekels de moins, soit 1 euro), mais la tendance est amorcée.

6/ LA PROTESTATION DES CINÉPHILES HIÉROSOLYMITAINS L’ouverture du nouveau complexe de cinémas CinemaCity à Jérusalem a été célébrée l’an dernier avec faste. Or très vite, les cinéphiles de la capitale ont dû déchanter : les 19 salles sont restées fermées le samedi. Le maire de la ville se retranche derrière le « statu quo », un compromis politique avec les fractions religieuses qui siègent qui conseil municipal. Les habitants laïcs de la ville ont multiplié les manifestations de rue et ont menacé de boycott, mais en vain : l’affaire a été portée devant la justice qui tranchera. 7/ LA PROTESTATION DES PARENTS QUI ENVOIENT LEURS ENFANTS EN POLOGNE Les voyages scolaires en Pologne sont une tradition en Israël ; mais une tradition coûteuse pour les parents qui doivent débourser pas moins de 6.000 shekels (1.400 euros) pour permettre à leur enfant de partir sur les traces de la Shoah. Cette année, le gouvernement israélien a enfin décidé de mettre fin à ce scandale : il a lancé un appel d’offres pour choisir un nouveau tour-opérateur qui organisera ces voyages. En espérant qu’en ouvrant à la concurrence le marché des séjours en Pologne, le prix baissera de 30%. 8/ LA PROTESTATION DES SMICARDS Soutenue par les syndicats, la protestation des smicards israéliens a fini par payer. Après deux années et demie de gel, le salaire minimum a été revalorisé de 8% à compter du 1er avril dernier : il est passé de 4.300 à 4.650 shekels brut par mois, soit 1.100 euros environ pour 43 heures de travail

hebdomadaires. Le patronat et le gouvernement ont même accepté une hausse échelonnée jusqu’à 5.000 shekels d’ici 2017. En Israël, un salarié sur trois doit se contenter du salaire minimum. 9/ LA PROTESTATION DES TOURISTES À EILAT Les Israéliens en ont marre de se faire plumer en descendant sur une des plages de la station balnéaire d’Eilat ; depuis longtemps, le prix des glaces, boissons et chaises plastique, sont hors de prix, mais aucune protestation n’avait réussi à faire baisser les prix. En novembre dernier, la municipalité d’Eilat a enfin publié les nouveaux tarifs pour les 23 plages de la ville balnéaire. Les prix baissent de 18% en moyenne ; désormais, un petite bouteille d’eau minérale coûtera 5 shekels et une chaise longue 12 shekels. 10/ LA PROTESTATION DES AGRICULTEURS Les agriculteurs israéliens en ont marre d’être accusés de la hausse des prix des fruits et légumes ; en fait, c’est la marge des distributeurs qui tire les prix au détail vers le haut, alors que le cultivateur couvre difficilement ses coûts. Depuis quelques mois, une association de consommateurs prend la défense des agriculteurs et relève un nouveau défi : vendre des fruits et légumes à prix coûtant. Cette association à but non lucratif organise des ventes directes de l’agriculteur au consommateur, à des prix défiant toute concurrence. Démarrée en janvier dernier dans le centre d’Israël, cette opération de « vente à prix coûtant » devrait s’étendre progressivement à plusieurs localités du pays. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Netanyahu obtient 14 jours de plus pour former un gouvernement

Le président israélien Reuven Rivlin a accordé lundi 14 jours supplémentaires au Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu pour former un nouveau gouvernement, a annoncé le chef de l’Etat. «Je vous donne un délai de 14 jours supplémentaires pour former un gouvernement», a déclaré le président dans des propos retransmis par la radio publique à l’issue d’une première période légale de 28 jours au cours de laquelle M. Netanyahu n’est pas parvenu à constituer une majorité.

M. Netanyahu, vainqueur des législatives du 17 mars, a été désigné le 25 mars par M. Rivlin pour tenter de constituer son quatrième gouvernement. M. Netanyahu a mené depuis lors d’intenses négociations pour constituer une majorité de 67 députés sur 120 autour de son parti, le Likoud, première formation dans la nouvelle Knesset avec 30 députés. Mais il n’est pas parvenu à concilier les exigences conflictuelles en portefeuilles et en postes clés formulées par ses partenaires potentiels de coalition, les partis nationalistes et religieux, les par-

tis ultra-orthodoxes et un parti de centre droit à vocation sociale.

Le scénario d’un gouvernement d’union nationale réunissant le Likoud de M. Netanyahu et l’Union sioniste dirigée par le travailliste Isaac Herzog semble désormais lointaine. M. Herzog a déclaré durant le week-end que «diriger l’opposition» avait sa «préférence». Au cas, peu probable selon les commentateurs, où M. Netanyahu échouerait dans les 14 prochains jours, le président devra désigner un autre député pour tenter de mener à bien cette tâche.


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Netanyahou demande à Benett de rester au Ministère de l’économie

Naphtali Benett devrait redevenir Ministre de l’économie. Les observateurs des relations France-Israël le savent, Benett n’a jamais été trop aimé par les Autorités Françaises qui le trouvent “trop extrêmiste”. Ayant perdu de sa fougue et des électeurs lors des dernières élections l’ex-Ministre de l’économie devrait pourtant revenir au poste de l’économie. Il est le rare ministre israélien qui possède vraiment à fond l’expérience de la net-économie. Il a eu une belle expérience de fondateur de startup (il a fondé en 1999 une start-up Cyotta spécialisée dans la lutte contre la fraude sur Internet et vendue par la suite). BIO EXPRESS. Naphtali Benett est un homme d’affaires et millionnaire Israélien qui dirige “Le Foyer Juif”, ainsi que le mouvement pro-colonies “Mon Israël”. Il a été en son temps très proche de Benjamin Netanyahou. Il veut “redonner au sionisme religieux la place qui fut la sienne au sein de la société israélienne”. En clair, il s’agit de mettre fin à l’hégémonie des ultra-orthodoxes, séfarades et ashkénazes confondus. Ce qui annonce un sacré bras-de-fer tant il est vrai que cette ultra-orthodoxie vise à ne rien lâcher des avantages acquis. Ses parents depuis les vier 2010 à Bennett fut

émigrèrent en Israël États-Unis. De Janjanvier 2012, Naftali dirigeant du Conseil

de Yesha. Le 6 novembre 2012 il fut élu à la tête du parti La Maison juive avec 67 % des voix aux élections internes. En 2010, Naftali Bennett et son groupe My Israel ont lancé une vaste initiative de correction de Wikipédia, pour y réviser les articles présentant selon eux des points de vues trop pro-Palestiniens. L’initiative comprend des cours d’éditions de Wikipédia, ainsi qu’un concours du “Meilleur éditeur Sioniste”, avec un voyage en mongolfière a la clé. POPULARITE BENETT. Selon i24News : «Naftali Bennett, à la tête du parti Habayt Hayehudi (le Foyer juif, ndlr) serait à la fois le nouveau chef de la droite israélienne et la plus grande menace du leadership du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, selon un sondage du “Panel politique”, diffusé sur la chaîne de la Knesset. Le sondage a mesuré qui représentait le mieux les valeurs de la droite aux yeux des participants. Il s’agissait de choisir entre Netanyahou, Bennett et le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman. 39% ont voté pour Bennett, tandis que 28% ont choisi Netanyahou et le reste a opté pour Lieberman. “Bennett est arrivé en deuxième position dans des sondages évaluant qui serait le plus apte à être Premier ministre”, a déclaré Jérémy Saltan, membre du parti du Foyer juif, sur son site officiel».

Evénement historique, Le pape François reçoit des responsables de la Conférence des rabbins européens

Le pape François reçoit demain au Vatican des responsables de la Conférence des rabbins européens (CER), une première depuis la fondation de cette organisation en 1956, ont annoncé les services du grand rabbin de France, qui fait partie de la délégation. Cet « événement historique », selon le grand rabbinat, intervient cinquante ans après la déclara-

tion « Nostra Ætate », le texte du concile Vatican II qui a refondé le dialogue interreligieux, notamment judéo-chrétien. La délégation juive est conduite par le grand rabbin de Moscou, Pinchas Goldshmidt, président de la CER, et son directeur exécutif, Moché Lewin, rabbin au Raincy, près de Paris. A l’issue de cette rencontre, une audience privée est prévue entre le pape et le grand

rabbin de France, Haïm Korsia, précisent les services du chef religieux de la première communauté juive d’Europe (un demi-million de membres), la troisième dans le monde après Israël et les ÉtatsUnis. La CER est l’une des principales voix du judaïsme en Europe. Elle regroupe environ 600 rabbins orthodoxes dans une quarantaine de pays.


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Coalition ou Union Nationale combat les Chiites d’une part dans une « Guerre de Religions » qui les opposent depuis 14 siècles, et qui parallèlement aspire lui aussi à la destruction d’Israël.

• Un anti-Judaïsme recrudescent en Europe plus 40% en 2014 qui incite les Juifs européens à faire leur Alyah. Pour les accueillir un programme de 300.000 logements en 5 ans ne pourra se réaliser qu’en en construisant une partie au delà de la ligne verte. Les Israéliens ont voté d’une manière qui ne laisse aucun doute, ils ont envoyé à la Knesset des Députés se réclamant du Judaïsme, de la Sécurité et du Social, en tout 67 Députés. Ils attendent du Premier Ministre qu’ils ont élu qu’il mette en place un Gouvernement représentant ces trois tendances, c’est ce qu’on appelle la Démocratie. Il s’agit alors d’un Gouvernement de Coalition, l’Assemblée qui est sortie des urnes permet un Gouvernement homogène qui n’aurait rien à voir avec le Gouvernement précédent totalement ingérable. Les Élus doivent entendre la voix du Peuple, et se plier à sa demande, les Élections ont un coût qui est loin d’être négligeable, envisager de mettre en place un Gouvernement d’Union Nationale qui reproduirait le même schéma que le précédent relève de la plus profonde incohérence.

Israël a besoin d’un Gouvernement fort afin de répondre aux défis qui se présentent: • Un Iran Chiite au seuil de l’obtention de la bombe, revendiquant la destruction d’Israël. • Un Iran libéré des sanctions qui l’étranglent économiquement qui disposerait alors d’une manne financière lui permettant de propager le terrorisme à d’autres Pays au delà des 4 Capitales qu’il domine actuellement. • Un Iran qui finance le Hamas qui en profite pour reconstruire des tunnels, ainsi que le Hezbollah qui s’équipe outrancièrement de fusées en vue de bombarder Israël ceci en dépit de la mission de la Finul. • Un Iran dont les Gardiens de la Révolution sont aux portes d’Israël sur les hauteurs du Golan. • Un État islamique Sunnite qui

• Une Europe totalement fagocitée par les Verts et l’extrême gauche qui rêvent d’en finir avec Israël, et qui viennent de relancer leur boycott sélectif avec une demande d’étiquetage qui relève des demandes nazies d’affichage de la Judéité sur les personnes et les magasins afin de faciliter le dit boycott. Ceci en dépit de leurs prises de position dénonçant ces actes lors de l’anniversaire de la Shoah qui s’est déroulé la semaine dernière. La France en s’alignant sur l’Europe sera peu crédible lors de son plan « Valls » en 40 points évoqué la semaine dernière pour lutter contre le racisme. • Une Administration américaine qui voulait imposer très vite un accord avec l’Iran, alors que l’Iran obtiendrait la levée des sanctions sans abandonner ses visées hégémoniques, menaçant de prendre le contrôle de toute la Région, d’éradiquer Israël, et de s’en prendre

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ensuite à tout l’Occident, Europe et Amérique, qui s’enterrent la tête dans le sable comme l’autruche pensant éviter le danger. Bien heureusement, le Sénat a réagit à travers sa commission mixte 10 Républicains et 9 Démocrates en s’opposant par 19 voix contre 0 à un traité qui ne serait pas ratifié par leur soins. Toutes les Gauches du Monde qui s’opposaient à la visite de Benyamin Netanyahou, n’ont pas fait plier le Premier Ministre qui a lors d’un discours historique renversé la donne à propos de l’Iran. • Une Administration américaine calamiteuse voulant à tout prix marquer son passage par une action, n’ayant pas réussi avec l’Iran, elle va vouloir se venger de Benyamin Netanyahou (l’empêcheur de tourner en rond) en faisant pression sur lui pour relancer des pourparlers avec un terroriste rêvant d’éradiquer Israël. • Des Juifs ultra-libéraux ayant demandé au Président américain la semaine dernière de lever son véto à l’Onu afin de punir Israël. (Chiche, aussitôt le Congrès bloquera tout financement de l’ONU qui sera obligée de renvoyer tout son personnel pléthorique en particulier l’UNWRA qui empêche toute intégration des Arabes dont elle s’occupe afin de conserver un foyer de fixation du conflit.) • Sur le plan intérieur le déman-

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tèlement des monopoles, travail de longue haleine permettra en faisant baisser les prix de soulager la demande sociale justifiée à laquelle on ne peut répondre en abondant un budget important au risque de déséquilibre financier de plus de 3% ou de baisser la garde au travers de coupes sur le budget sécuritaire. Ce n’est pas en mettant en place un Gouvernement d’Union Nationale totalement ingérable qu’on arrivera à répondre à tous ces défis, ni à calmer l’Administration américaine et l’Europe. Benyamin Netanyahou qui nous a montré ses qualités au cours du discours au Congrès doit renouveler son exploit pour faire lâcher prise sur le front des pourparlers. Pour se comporter de manière démocratique il doit proposer un Gouvernement représentant les 67 Députés de sa majorité, il donnera ainsi une leçon de démocratie à l’Administration américaine et à l’Europe. Lorsque les Électeurs se sont rendus aux urnes, ils ont choisi un programme en rejetant un autre, ce dernier en partie car il avait les faveurs de l’Étranger. il serait opportun d’opposer la casserole du financement illégal de la Gauche à toute demande intempestive de l’Administration américaine. © Eli LAIK pour www.europe-israel.org/

Yom Yerouchalaïm

Yom Yerouchalaïm célèbre la réunification de la ville de Jérusalem après la conquête de Jérusalem Est par Tsahal au cour de la guerre des 6 jours en 1967. Elle est célébrée à la date hébraïque du 28 Iyar par les juifs religieux et laïques en Israël et l’ensemble de la diaspora. Lorsque le Mur occidental fut libéré en 1967, les Juifs du monde entier frissonnèrent d’exaltation à la pensée que le Kotel ou mur occidental était de nouveau entre nos mains. Cette célébration est marquée par différentes

manifestations en Israël et dans le monde juif. Chaque année nous récitons à cette occasion, la prière du Chèhïyanou : «Béni sois-tu Seigneur, notre D-ieu, Maître de l’Univers, qui nous a fait vivre, qui nous a maintenu en vie et qui nous a permis de vivre cet instant». Puissions-nous assister prochainement à la reconstruction du troisième temple de Jérusalem!. Yom Yerouchalaïm le 17 mai 2015. Yvan Lellouche


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L’Organisation Sioniste Mondiale s’enracine dans le paysage communautaire français

Agissant auparavant sous l’égide de l’Agence Juive, l’OSM a pris son indépendance en France depuis 2 ans. Ses missions : promouvoir l’Alyah, l’apprentissage de l’hébreu, et diffuser le sionisme

« Dans toutes les familles aujourd’hui, l’Etat d’Israël et le sionisme sont des éléments qui s’inscrivent au cœur de l’identité juive. C’est une évolution dont nous nous félicitons », résume Simcha Felber, délégué général de l’OSM en France. Cet accomplissement, pour l’OSM, est le fruit de deux ans de travail et d’enracinement dans le paysage communautaire français. « Certes, la conjoncture, liée à la flambée d’actes antisémites et à la crise économique, ont poussé de nombreux juifs à envisager

l’Alyah comme une solution, reconnaît encore le délégué général. Mais ce ne sont pas les seuls facteurs. » Car, pour lui, comme pour tous ceux qui à l’OSM comme à l’Agence juive oeuvrent dans le but de favoriser l’Alyah et de faire la promotion du sionisme, l’esprit de rapprochement qui anime le travail effectué est aussi fondamental. « Nous travaillions auparavant sous l’égide de l’Agence juive, explique encore Simcha Felder. Au vu des missions qui se dessinaient

au sein du paysage communautaire français, il a été décidé de séparer les champs d’action : charge à l’Agence juive de s’occuper de l’organisation de l’Alyah proprement dire. Le bureau français de l’OSM, lui, prend donc en charge toutes les opérations de promotion de l’alyah, de l’identité et des éléments sionistes. Au premier rang desquels la langue fait figure de pilier. « Nous avons mis en place nombre de partenariats avec des écoles juives pour qu’elles accueillent des professeurs de langue israéliens » Cette nouvelle

approche linguistique, qui fait la part belle à la diffusion d’éléments culturels, a eu beaucoup de succès. « Les chiffres de l’Alyah, notamment chez les jeunes, montrent que nous oeuvrons dans le bon sens », se félicite Simcha Felber. Désormais bien ancrée dans le réseau associatif et institutionnel juif français, l’OSM poursuit sa mission avec sérénité : « Nos actions, comme les voyages d’études ou préparatoires à une éventuelle Alyah, sont désormais connues et reconnues. Le prochain temps

fort, sera l’organisation d’un grand événement de célébration de Yom Haatsmaout, le 22 avril prochain. » Une cérémonie que la délégation française de l’OSM entend mettre à profit pour faire la preuve de son enracinement communautaire, sans oublier l’esprit de fête !


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Le pape François condamne la résurgence de l’antisémitisme en Europe

Le pape François a condamné lundi tout antisémitisme en Europe, une tendance qu’il a jugée «préoccupante», en exaltant devant les rabbins européens le «dialogue systématique» engagé depuis 50 ans entre chrétiens et juifs.

Hollande face à 5 lycéens: un échange centré sur Dieudonné et les juifs

François Hollande a dialogué avec cinq lycéens de Thiais (Valde-Marne), dimanche lors de l’émission «Le Supplément» sur Canal+, un échange centré sur le polémiste Dieudonné et les juifs. Décrétée «priorité» du quinquennat, la jeunesse était également au centre des débats dimanche sur Canal+. Suivis une semaine durant par la chaîne, qui les montre notamment débattre de l’attentat contre Charlie Hebdo et de la liberté d’expression, cinq lycéens ont pris place, en fin d’émission, autour du chef de l’État. Outre les «trucs à régler» comme «le chômage», rapidement éva-

cués en fin de séquence, l’échange a quasi exclusivement tourné autour d’un seul thème: les religions, les juifs et Dieudonné, récemment condamné pour apologie d’actes de terrorisme ou encore provocation à la haine raciale. - Un lycéen: «Doit-on se cacher de rire de Dieudonné?» - M. Hollande: «On doit réfléchir. Ceux qui y vont rient. Mais qu’estce qui fait que l’on rit de ça?» - «Parce que c’est marrant...» - «Quand il se déguise en nazi et qu’il dit qu’il faut tuer des juifs, c’est drôle?» - «Ce n’est qu’une blague», rétorque un des lycéens, tandis qu’un autre avance: «Il se moque

d’Hitler, il ne se moque pas des juifs.» - «S’il se moquait d’Hitler, ce ne serait pas un problème. S’il se moque des juifs qui justement ont échappé aux camps de la mort ou qui sont morts dans ces chambres à gaz, là, c’est une apologie de la haine», recadre le chef de l’État qui rappelle qu’»il n’y a pas eu que le génocide des juifs» et évoque le génocide arménien de 1915. - «Mais on parle plus des juifs», assure une lycéenne. - «On en parle parce qu’il y a eu six millions» de morts. - «Une mort, ça reste une mort.» - «Ce n’est pas pareil. Qu’est-ce que c’était que la Solution finale? De les tuer tous, de les exterminer, de faire qu’il n’en reste plus un, qu’on ne puisse même pas trouver leurs cadavres, qu’on élimine une partie de l’humanité. C’est ça qui était en cause. C’est pour cela qu’on soit juif, chrétien, musulman ou rien du tout, on doit avoir ce respect par rapport à ce qui s’est produit.» S’ensuit un débat sur l’enseignement de l’histoire des religions à l’école. «Le judaïsme, je ne me souviens plus du tout de mon cours», glisse une lycéenne.

«Les tendances antisémites et certains actes de haine et de violence sont préoccupants en Europe. Chaque chrétien ne peut qu’être ferme dans la condamnation de toute forme d’antisémitisme», a lancé Jorge Bergoglio qui a manifesté à de nombreuses reprises son amitié pour le judaïsme et les juifs. Le pape argentin recevait en audience les responsables de la Conférence des rabbins européens (CER), une première depuis la fondation de cette organisation en 1956. Faisant référence au document du Concile Vatican II, «Nostra Aetate» qui en 1965 avait exprimé le respect des autres religions dont le judaïsme, en rupture avec des siècles d’antijudaïsme catholique, François a souligné que ce dialogue progressait «depuis quasi un demi-siècle de manière systématique». «Juifs et chrétiens ont la responsabilité de contribuer à maintenir vivant le sens religieux des hommes et de notre société, témoignant de la sainteté de la vie humaine», a-til déclaré. Le pape a rendu un vibrant hommage au rabbin de Rome Elio Toaff, «homme de paix et de dialogue» mort dimanche à Rome, qui avait joué un rôle essentiel dans le rapprochement judéo-chrétien en accueillant dans sa synagogue le pape Jean Paul II en 1986. Les deux hommes avaient développé un rapport d’amitié après cette vi-

site historique. Le grand rabbin de Moscou Pinchas Goldshmidt, président de la CER, a souligné devant le pape que les juifs sont aujourd’hui en Europe les «victimes collatérales» d’une offensive anti-musulmane instrumentalisée par les milieux d’extrême droite. Les juifs sont «comme un homme debout sur des rails, entre deux trains qui arrivent à grande vitesse l’un vers l’autre, et qui ne sait pas quel train va le frapper en premier», a-t-il dit dans une métaphore. «D’un côté nos synagogues, nos écoles, nos musées, nos personnes âgées et nos jeunes sont attaqués et tués par des immigrants radicalisés. C’est un train. L’autre train est la réaction de la vieille Europe sécularisée au radicalisme musulman. Au lieu de combattre les radicaux musulmans, la vieille Europe a riposté par une attaque de grande ampleur contre l’islam, interdisant la construction de minarets, le port du foulard pour les femmes, cherchant à interdire la viande hallal et la ciconcision», a fait valoir le rabbin de Moscou. «Les juifs européns sont les victimes collatérales de cette offensive. L’exemple le plus éclatant est quand Marine Le Pen, leader du Front national, a approuvé une interdiction du port en public de couvre-chefs religieux, incluant la kippa», a-t-il dénoncé. La CER est l’une des principales voix du judaïsme en Europe et regroupe environ 600 rabbins orthodoxes dans une quarantaine de pays. Le grand rabbin de France Haïm Korsia était présent dans la délégation.



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19 avril : l’Insurrection du Ghetto de Varsovie En novembre 1940, quelques mois à peine après l’invasion allemande, les Juifs de la capitale polonaise et des environs, au nombre d’environ un demi-million, sont regroupés dans un quartier transformé en ghetto et isolé du reste de la ville par des barrières, des murs et des façades aveugles.

Le 19 avril 1943, les derniers Juifs du ghetto de Varsovie se soulèvent contre leurs oppresseurs. Sans espoir de survie, encore moins de victoire, ils vont tenir tête héroïquement aux soldats et SS allemands pendant un mois. C’est le premier soulèvement d’une ville dans l’Europe nazie et une manifestation éclatante de la capacité de résistance des Juifs. Une tragédie qui est aussi une aurore. André Larané Le retour des ghettos Quand, en 1939, les Allemands occupent l’ouest de la Pologne, ils rencontrent sur place des communautés juives très importantes, qui représentent en moyenne dix pour cent de la population mais sont concentrées dans les villes où elles ont développé une culture originale. Varsovie, par exemple, compte 380.000 juifs sur 1.300.000 habitants. La majorité des trois millions de juifs polonais d’avant-guerre parlent et écrivent leyiddish, une langue qui mêle l’allemand et l’hébreu. Ils font du commerce, publient des livres et composent des chansons dans cette langue. Ils éduquent aussi leurs enfants en yiddish, le polonais, le russe et l’allemand étant réservés à l’enseignement supérieur. En Pologne comme en Tchécoslovaquie et dans tous les autres pays d’Europe centrale et orientale que viendront à occuper les nazis, les Juifs sont progressivement regroupés dans des quartiers clos sous surveillance policière, des «ghettos» d’un nouveau genre où ils sont amenés à survivre dans l’ignorance de leur avenir. À l’origine des ghettos Les ghettos du Moyen Âge sont nés du souci des juifs de se regrouper pour mieux résister aux exactions et aux pogroms.

Le quartier étant coupé en deux par une artère, les Juifs passent d’un côté à l’autre par une passerelle. Le ghetto occupe 300 hectares, soit une densité d’environ 150.000 habitant/km2 (c’est quatre à cinq fois plus que le maximum observé dans une ville normale). À Fès, au Maroc, en 1438, est établi le premier «mellah» ou quartier réservé aux juifs. En invitant les juifs de sa capitale à s’établir dans ce quartier, le souverain veut les soustraire aux violences que leur font subir les musulmans. Pour les mêmes raisons, en 1516, est établi à Venise le premier quartier réservé du monde chrétien. Il se situe sur un terrain proche d’une fonderie, où étaient jetés les déchets de celle-ci. D’où le nom de ghetto donné à ce quartier (du vieil italien«ghettare», jeter). Le mot connaîtra hélas une triste fortune. Les nazis avancent le même prétexte que leurs lointains prédécesseurs pour créer de nouveaux ghettos, quitte à susciter eux-mêmes des pogroms. Dans les faits, leurs ghettos sont un premier pas vers l’élimination des Juifs. En 1939-1940, encore incertains sur le sort à réserver aux Juifs, les nazis veulent en premier lieu les mettre à l’écart du reste de la population et les briser en tant qu’êtres humains et communauté sociale. Ils veulent aussi, tant qu’à faire, exploiter leur force de travail et les dépouiller de leurs biens. Les ghettos vont remplir ces fonctions avant que le relais ne soit pris par les camps d’extermination, à partir de la fin 1941. On recense à la fin de la Seconde Guerre mondiale un millier de ghettos, de la Pologne à la Grèce : les plus petits comptent quelques centaines de personnes, les plus grands des dizaines ou des centaines de milliers, comme à Varsovie, le plus grand, ou à Lodz. Cette «ghettoïsation» ne semble pas avoir été planifiée à Berlin. Elle est le produit d’initiatives locales. Le ghetto de Varsovie

Les habitants se voient accorder par l’occupant une ration quotidienne de 184 calories. C’est dix fois moins que le minimum indispensable au maintien en bonne santé et qui plus est, cette nourriture se présente sous une forme rebutante (pain noir, légumes défraîchis, viandes avariées….). Autrement dit, pour simplement survivre, les Juifs du ghetto, toutes classes sociales confondues, vont devoir chercher d’autres sources d’approvisionnement et celles-là ne leur seront accessibles que par des petits boulots, des trafics illicites ou le marché noir. Les anciennes élites intellectuelles se déclassent faute d’être utiles à la survie du groupe tandis qu’accèdent au sommet de la hiérarchie sociale les truands et mafieux en tous genres. Ceux-là sont en effet les mieux outillés pour gérer les trafics avec les Allemands et les Polonais de l’extérieur. Pour faire circuler les objets de valeur et l’argent caché dans les bas de laine, ils organisent des monts-de-piété ou… des cercles de jeux. Troublant paradoxe : ces brutes, en général, soutiennent les mouvements de résistance et apportent leur écot aux associations d’entraide. Les gens qui le peuvent s’emploient dans les ateliers du ghetto. Leurs principaux donneurs d’ordres sont les fournisseurs de l’armée allemande. Pour les soldats de laWehrmacht, ils produisent en particulier des pièces d’habillement. Au final, on estime que les habitants du ghetto de Varsovie arrivent à une moyenne de 600 calories par jour, ce qui reste globalement très insuffisant et entretient la disette. Cette situation humiliante et déstabilisante va se prolonger pendant près de dix-huit

mois, jusqu’aux premières déportations. Dix-huit mois pendant lesquels chacun essaie simplement de survivre.

La surpopulation, le manque d’hygiène, le manque de nourriture et de médicaments, les épidémies et les famines, le froid et la chaleur, les humiliation et brutalités de tous ordres ont raison d’un grand nombre d’habitants du ghetto, faibles, attachés à des principes d’un autre âge ou malchanceux. Beaucoup meurent soit de faim, soit de maladie. À moins que leur chemin ne croise celui d’un SS en vadrouille dans le ghetto qui, sur un caprice, va les battre ou les abattre. Dans les hôpitaux, les médecins confrontés à un manque cruel de médicaments sont confrontés à de douloureux cas de conscience : vaut-il mieux réserver les médicaments disponibles aux malades qui ont les plus grandes chances de survie et sacrifier les autres, ou plutôt les répartir de façon équitable jusqu’à épuisement des stocks, avec la quasi-certitude de perdre tous les malades à brève échéance ?… Malgré ces tragédies – ou à cause d’elles -, les habitants du ghetto entretiennent une vie culturelle intense. C’est, pour beaucoup, une façon de s’accrocher à la vie. La présence de 40 à 50 musiciens de niveau international conduit à la formation d’un orchestre symphonique. Il donne en deux ans 50 concerts payants en faisant salle comble, cela malgré le danger qu’il y a à sortir de chez soi ! Notons aussi que le ghetto inclut, outre les synagogues, quatre églises en activité pour quelques milliers de Juifs convertis au christianisme, lesquels n’en sont pas moins persécutés par les nazis ! La «Grande Déportation» Comme tous les ghettos, celui de Varsovie est administré par un conseil juif («Judenraat»). Un ingénieur, Adam Czerniakow, a été désigné par la mairie de Varsovie pour le présider. Le 22 juillet 1942, les Allemands lui demandent une liste d’enfants en vue de les transférer vers l’Est, dans des camps de travail (c’est le motif officiel). Il est possible qu’Adam Czerniakow ait eu des informations sur la vraie nature de ces convois par le biais de Juifs évadés du camp d’extermination de Chelmno. Plus vraisemblablement a-t-il considéré qu’envoyer des enfants dans des camps de travail revenait de toute façon à les condamner à

mort. En homme d’honneur, il ne supporte pas de participer à cette infamie et choisit de se suicider. Il laisse une lettre émouvante à ses coreligionnaires pour s’excuser de son geste mais ne fournit aucune information sur ce qu’il aurait pu savoir du sort des futurs déportés. C’est donc sans Czerniakow que les Allemands entament la «Grande déportation»… Jour après jour, 5.000 à 6.000 personnes sont emmenées à la Umschlagplatz et, de là, transférées en train vers Treblinka. À chaque habitant du ghetto qui s’inscrit pour le pseudo-camp de travail, les Allemands donnent trois kilos de pain et un pot de confiture. Cela suffit à lever bien des hésitations ! On se dit : «Pourquoi nous donneraient-ils du pain s’ils voulaient nous massacrer ?». Le 12 septembre 1942, quand cette première déportation s’achève, il ne reste que 60.000 survivants dans un ghetto dont la surface a été drastiquement réduite par les Allemands. Compromissions à Lodz Lodz, troisième ville de Pologne, n’a pas été, comme Varsovie et Cracovie, enclavée dans le «Gouvernement général», entité territoriale destinée par les nazis au regroupement des Polonais, mais annexée au Grand Reich. Sa communauté juive est donc, à titre transitoire, enfermée dans un ghetto hermétique. Dans les faits, celui-ci va perdurer jusqu’en août 1944, soit plus longtemps qu’aucun autre, du fait de l’installation en son sein d’importantes industries textiles. Ce complexe industriel résulte de la coopération entre le président du conseil juif du ghetto et le commandant allemand de la place. Ledit président, un sioniste octogénaire du nom de Rumkovski, voit dans sa fonction la consécration de sa vie. Insensé, il rêve de constituer à Lodz, avec la bienveillance des Allemands, un mini-État juif dont il serait le chef. Ainsi pousset-il la folie jusqu’à faire imprimer des timbres à son effigie. Plus gravement, il coopère avec les Allemands lorsque ceux-ci entament les déportations et réclament les enfants ! Dans une proclamation au ton déchirant, il explique à ses coreligionnaires que les livrer est sans doute la moins mauvaise façon de préserver l’avenir. Mais ses compromissions ne servent à rien : tous les survivants du ghetto de Lodz, lui


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19 avril : l’Insurrection du Ghetto de Varsovie ... Suite

compris, sont déportés dans les camps d’extermination.

La révolte Le 18 janvier 1943, au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, tandis que laWehrmacht est prise au piège à Stalingrad, les Allemands entament une deuxième«Aktion» (déportation). Mais cette fois, les ultimes survivants du ghetto de Varsovie n’ont plus guère de doute sur le sort qui les attend… Parmi eux figurent une centaine de responsables de mouvements de jeunesse. Ces jeunes gens ont travaillé dans des fermes jusqu’en novembre 1942 avant d’être reconduits au ghetto par les Allemands. Ils n’ont pas connu les famines et les tourments des deux premières années du ghetto et ont conservé leur énergie intacte. Ils organisent immédiatement la résistance. Ils s’enfuient, se cachent et ripostent aux tentatives allemandes tant bien que mal, avec les pauvres armes dont ils disposent. Ces résistants déploient une énergie phénoménale pour aménager des caches souterraines et des bunkersde fortune sous les habitations. Ils espèrent de la sorte se donner les moyens de résister plusieurs mois aux Allemands. Le 19 avril 1943, quand 850 soldats allemands pénètrent en force dans le ghetto pour liquider celui-ci, les résistants les attendent de pied ferme, barricadés dans leurs bunkers et leurs caves. Au nombre de 3.000 environ, ils sont regroupés principalement

dans l’Organisation des Combattants Juifs, commandée par le jeune Mordechai Anilewicz, et dans l’Union Juive Armée de Pawel Frenkiel. 600 seulement disposent d’armes à feu. Aucun n’a de formation militaire.

Les hommes d’Anilewicz se cachent dans tout le ghetto cependant que ceux de Frenkiel tentent d’arrêter les Allemands à l’entrée du quartier. Le général SS Jürgen Stroop, qui dirige l’opération, est pris de court par la rébellion. Il fait venir 2000 hommes et des chars en renfort. Dès lors, les Allemands vont incendier systématiquement les immeubles et propulser du gaz dans les souterrains pour en déloger les résistants, immeuble par immeuble, cave par cave. Ces derniers, malgré le déluge de moyens déployé par l’ennemi, vont tenir pendant un mois. 6.000 Juifs trouvent la mort dans les combats ou se suicident (c’est le cas de Mordechai Alinewicz, le 8 mai 1943), 7.000 sont fusillés sur place. Les autres sont déportés. Une poignée de miraculés vont échapper à la mort en s’enfuyant par les égoûts. Parmi eux, Marek Edelman. Il va rejoindre la résistance non-communiste et va mettre un point d’honneur à demeurer en Pologne après la chute du nazisme, poursuivant la lutte contre toutes les oppressions. Il meurt couvert d’honneurs le 2 octobre 2009, à 90 ans. Le ghetto est rasé sitôt l’insurrection écrasée. Cette absolue tragédie va devenir pour les Juifs et les adversaires du nazisme le symbole de l’esprit de résistance et du renouveau. Ainsi le chancelier allemand Willy Brandt va-t-il

s’agenouiller devant le Mémorial du résistant juif du ghetto le 7 décembre 1970 dans un émouvant geste de contrition. Des héros ordinaires Le chef du soulèvement, Mordechai Anilewicz, est un jeune Juif ordinaire, fils d’une poissonnière, à l’opposé des héros de cinéma. Comme les autres insurgés, il n’a aucune formation ni aucune prédisposition pour l’action militaire. Rien, dans son enfance, ne laisse entrevoir de prédispositions à l’héroïsme. Rien sinon la conscience du bien et du mal, du devoir et de la lâcheté. Le 23 avril 1943, il écrit dans une dernière lettre : «Les Allemands ont fui par deux fois du ghetto. L’une de nos compagnies a résisté 40 minutes et une autre s’est battue pendant plus de six heures… Nos pertes en vies humaines sont faibles et ceci est également une réussite… Grâce à notre radio, nous avons entendu une merveilleuse émission relatant notre lutte. Le fait que l’on parle de nous hors du ghetto nous donne du courage. Soyez en paix, mes amis de l’extérieur ! Peut-être serons-nous témoins d’un miracle et nous reverrons-nous un jour. J’en doute ! J’en doute fort ! Le rêve de ma vie s’est réalisé. L’auto-défense du ghetto est une réalité. La résistance juive armée et la vengeance se matérialisent. Je suis témoin du merveilleux combat des héros juifs…» (source : Yad Vashem, Jérusalem)

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L’État islamique exécute des chrétiens éthiopiens refusant de s’acquitter de la Jizya, ou ‘Tribut’

L’État islamique vient de publier une nouvelle vidéo où sont exécutés à nouveau des chrétiens, cette fois pour avoir refusé de s’acquitter de la jizya – le tribut exigé des chrétiens selon le Coran 9:29 afin de vivre sous l’Islam en tant que chrétiens. Deux scènes apparaissent dans la vidéo d’une durée de 29 minutes.

AP : seuls 1 à 2 millions de juifs sont morts durant la Shoah

Il a ensuite accusé les « sionistes » d’avoir orchestré la Shoah afin d’établir l’état d’Israël.

L’autorité palestinienne (AP) a « célébré » le jour du souvenir de la Shoah en Israël (Yom HaShoah) en niant sa portée, a révélé dimanche Palestinian Media Watch, affirmant qu’à la place de six millions de juifs tués par les nazis, il y en avait seulement entre un et deux millions. « Les estimations concernant le nombre de victimes de l’Holocauste différent, » dit un article du chroniqueur Omar Hilmi AlGhoul pour le journal officiel de l’AP, le Al-Hayat Al-Jadida. « Les

partisans du mouvement sioniste ont exagéré le nombre de victimes affirmant qu’il s’élève à six millions, tandis que d’autres, les chercheurs impartiaux, ont estimé qu’il y avait entre un et deux millions de victimes juives. » « Peu importe le nombre, au bout du compte il y a eu une catastrophe qui a nui aux juifs en Europe, en raison de questions concernant les relations entre les nations européennes et les juifs vivant parmi elles, » a-t-il poursuivi.

« Le mouvement sioniste voulait atteindre une série d’objectifs : d’abord prendre avantage et utiliser cet Holocauste pour faire chanter les états européens financièrement et politiquement pour qu’ils soutiennent le projet colonialiste sioniste, » a-t-il dit. « Deuxièmement, pour intimider les juifs pour qu’ils immigrent dans l’état d’Israël nettoyé ethniquement, qui était alors dans les étapes préparatoires de son établissement. » « Troisièmement, pour accroître la souffrance et les abus contre les juifs afin de profiter de la compassion du monde à leur égard. » Les responsables de l’autorité palestinienne ont publiquement nié la Shoah comme une question de principe. Le « président » Mahmoud Abbas a écrit sa « thèse de doctorat » sur le sujet, un texte négationniste utilisé maintenant comme thèse officielle dans les écoles de l’AP.

La première scène se compose d’un groupe d’Ethiopiens chrétiens tout de noir vêtu, avec les membres de l’État islamiques armés et masqués debout derrière eux. Selon la vidéo, cette scène se déroule dans le territoire de Fezzan en Libye. Les captifs éthiopiens sont appelés « Les ressortissants de la croix, parmi les ressortissants de l’Eglise éthiopienne. » La seconde scène montre des éthiopiens chrétiens vêtus d’uniformes oranges sur les rives du Barqa – la même région de Libye où les 21 chrétiens égyptiens auraient été décapités avant. Le même narrateur masqué apparaît parlant de la « bataille entre la vérité et le mensonge » et le refus de ces chrétiens de payer la Jizya La scène suivante montre 16 chrétiens du Fezzan en cours d’exécution par armes à feu et 12 chrétiens du Barqa en train d’être décapités. D’autres scènes montrent le narrateur faisant référence aux fatwas du juriste médiéval Ibn Taymiyya qui proclament tous les chrétiens

« infidèles. » Abu Malik ibn Ans al-Nashwan, apparemment l’un des responsables de groupes, apparaît également, déclarant que «Le traitement des chrétiens sous l’autorité de l’État islamique est en accord avec la charia d’Allah [loi islamique]. La Jizya [Tribut] est imposée à ceux qui acceptent, et la guerre à ceux qui résistent. « Les chrétiens sont accusés de la mort des musulmans à travers le monde mais sont autorisés à vivre en paix dans le califat islamique s’ils acceptent la Charia et s’acquittent de la Jizya. Il a ajouté que l’État islamique avait invité les chrétiens de Raqqa, en Syrie à embrasser l’Islam, mais qu’ils ont refusé. Alors l’Etat Islamique a exigé d’eux le paiement de la Jizya et ayant accepté, ils ont été autorisés à vivre. Vient ensuite une scène représentant des chrétiens à Raqqa – selon les allégations de la vidéo – disant combien la vie est « pacifique » sous l’État islamique, et que le califat ne les oblige pas à faire autre chose que payer la Jizya. La vidéo montre d’autres scènes et d’autres villes sous juridiction de l’Etat Islamique, avec des photos d’églises dans Ninive et Mossoul en Irak en train d’être détruites soi-disant parce que les chrétiens de cette endroit, ont refusé de payer la Jizya. Traduction Europe Israël © Copyright Europe Israël


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Début des négociations mercredi Iran: Khamenei appelle les forces armées Moscou vient de décider de lever immédiatement, bien que l’accord l’interdiction de livrer à l’Iran initial sur le programme nucléaire à renforcer « leur préparation » des systèmes anti-missiles S-300. iranien prévoit que les sanctions Le chef d’état-major inter-armées américain Martin Dempsey avait déclaré vendredi que « l’option militaire » pour empêcher le cas échéant les Iraniens d’avoir la bombe nucléaire était « intacte ».

M. Khamenei a néanmoins souligné que « malgré le renforcement de ces capacités défensives et militaires, la République islamique ne sera jamais une menace pour les pays de la région et ses voisins ». Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a appelé dimanche les forces armées du pays à renforcer « leur préparation », dénonçant une déclaration américaine selon laquelle « l’option militaire » contre l’Iran restait intacte. « Toutes les forces, (…) l’armée, les Gardiens de la révolution, doivent augmenter leurs préparations militaires et défensives jour après jour », a déclaré M. Khamenei devant un parterre de militaires, ajoutant qu’il s’agissait

d’une « directive officielle ». « Après un certain silence, un de leurs responsables a de nouveau parlé des options sur la table. D’un côté, ils bluffent et de l’autre, ils demandent que la République islamique arrête ses progrès défensifs. Nous n’accepterons jamais de telles paroles stupides », a déclaré le numéro un iranien. Il a également dénoncé ceux qui « avec insolence menacent militairement » l’Iran.

Julie Bishop, fervente partisane de l’Etat d’Israël se rend en Iran pour aborder la question du nucléaire

Connue pour ses positions pro-israéliennes, Bishop sera la deuxième haute fonctionnaire occidentale à se rendre en Iran au cours des dernières années, et la première ministre australienne depuis plus d’une décennie.

La ministre des Affaires étrangères australienne se rend à Téhéran samedi pour une visite historique A quelques heures de la visite historique de la ministre des Affaires étrangères australienne en Iran samedi, plusieurs groupes juifs et sionistes ont déclaré qu’ils espéraient qu’elle profiterait du voyage pour clarifier l’opposition de l’Occident au soutien au terrorisme et à la rhétorique antisémite de Téhéran, a rapporté vendredi le Times of Israel. Les organisations sionistes ne se sont cependant pas opposées à cette visite, même si certains observateurs craignent que la valeur symbolique de la visite soit d’accueillir le nouveau régime iranien dans la « famille des nations ».

Au cours son voyage, Bishop discutera de l’accord sur le nucléaire, des efforts communs pour vaincre le groupe terroriste Etat islamique, et les questions bilatérales telles que le retour des Iraniens qui demandent l’asile en Australie. Bishop a « un certain nombre de questions bilatérales et multilatérales à aborder avec le gouvernement iranien », a déclaré au Times of Israel l’ambassadeur australien à Tel-Aviv, Dave Sharma, notamment la question du nucléaire. Le président de la Fédération sioniste de l’Australie, Danny Lamm, s’est montré plutôt confiant en Bishop. « Julie Bishop est une fervente partisane de l’Etat d’Israël et je n’ai aucun doute sur ses décisions, qui prendront en considération Israël et son peuple ». i24news

« Mais en cas d’agression, nous nous défendrons avec force », a-til dit. Il a notamment affirmé que les capacités de l’Iran « en matière balistique et de drone » devaient être renforcées, sans entrer dans les détails. Les Etats-Unis, leurs alliés européens et Israël critiquent régulièrement le programme balistique et de drone de l’Iran, qui a été largement développé ces dernières années.

Le président russe Vladimir Poutine estime que cette décision est justifiée par la conclusion d’un accord-cadre le 2 avril entre Téhéran et les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien. L’ayatollah Khamenei a également répété que l’Iran ne « cherchait pas à avoir la bombe atomique ». Les négociations pour rédiger le texte d’un accord final d’ici la date butoir de fin juin doivent commencer mercredi entre l’Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne). Samedi, Barack Obama s’est dit ouvert à la demande de l’Iran de lever « immédiatement » toutes les sanctions économiques dont le pays est l’objet. Le président amériain a dit laisser la porte ouverte à des « négociations créatives » en réponse à la demande de Téhéran que les sanctions dont il est l’objet soit levé

soient levés progressivement.

Les Iraniens ont affirmé être prêt à reprendre l’enrichissement nucléaire « sans aucune limitation », si les sanctions étaient totalement et immédiatement levées à la fin des négociations. Par ailleurs, un haut responsable militaire iranien a déclaré que l’Iran n’autorisera jamais des inspections de ses sites militaires dans un cadre d’un futur accord sur son programme nucléaire. « Non seulement, nous ne permettrons pas aux étrangers d’inspecter nos sites militaires (…), tous nos secrets sont là. Même en parler est une humiliation nationale », a déclaré le général Hossein Salami, le numéro deux des Gardiens de la révolution, l’armée d’élite du régime iranien, selon site officiel sepahahnews.com.


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Le procès de l’ancien comptable d’Auschwitz s’ouvre en Allemagne

Soixante-dix ans après la libération des camps de concentration, le procès de l’ancien comptable d’Auschwitz s’ouvre mardi à Lunebourg, dans le nord de l’Allemagne, et pourrait être le dernier d’un ancien nazi. Devant l’affluence médiatique et le nombre de parties civiles - 67 rescapés et descendants de victimes défendus par 14 avocats -, l’audience se tiendra dans un bâtiment loué pour l’occasion, et se poursuivra au moins jusqu’au 29 juillet. Oskar Gröning, veuf de 93 ans qui se déplace avec difficulté, comparaît à partir de 09H30 locales (07H30 GMT) pour «complicité de 300.000 meurtres aggravés». Il prendra la parole peu après l’ouverture des débats, selon son avocat Hans Holtermann. On l’accuse d’avoir contribué à la mort dans les chambres à gaz de 300.000 Juifs hongrois déportés entre mai et juillet 1944 vers le camp d’Auschwitz, en Pologne occupée, devenu le symbole mondial de la Shoah. Il encourt à ce titre 3 à 15 ans de prison, bien que certaines parties civiles aient fait connaître leur préférence pour une peine plus adaptée à son âge, comme des «travaux d’intérêt général pour raconter son passé dans les écoles». Son procès est le dernier prévu d’un ancien nazi. Une douzaine d’enquêtes préliminaires sont en cours en Allemagne mais leurs chances d’aboutir sont compro-

mises par l’âge des suspects. Marges de manoeuvre Au delà de son sort, l’enjeu «est de fixer une norme juridique, qui est aussi morale et politique: qu’estce qui est permis et qu’est-ce qui est interdit ?», estime l’historien Andreas Sander, du musée de la Topographie de la Terreur à Berlin. Pour la justice allemande, accusée d’avoir faiblement sanctionné les criminels nazis, il s’agit de réfléchir aux «marges de manoeuvre» que conservaient les agents d’un régime totalitaire, analyse l’historien. «Ce que j’espère entendre, c’est qu’avoir contribué à une machine de mort (...) est un crime. Ainsi, à l’avenir, plus personne ne pourra faire ce qu’il a fait en se prétendant innocent», confie Hedy Bohm, survivante d’Auschwitz venue de Toronto, au Canada. Engagé dans les Waffen SS en 1941, transféré dans l’administration d’Auschwitz en 1942, Gröning jure n’avoir «jamais donné une gifle» à quiconque. L’accusation ne lui reproche d’ailleurs aucune violence directe, mais le dépeint en «rouage» de l’extermination. On lui reproche d’avoir trié les devises des déportés pour les envoyer à Berlin et d’avoir assisté au moins une fois à la «sélection» séparant, à l’entrée du camp, les déportés jugés aptes au travail de ceux qui étaient immédiatement tués.

Combattre le négationnisme En «gardant les bagages» du précédent convoi pour les soustraire aux yeux des nouveaux arrivants, le jeune sergent a évité un mouvement de panique et sciemment favorisé une mise à mort sans heurts, affirme le parquet. Son procès illustre la sévérité accrue de la justice allemande à l’égard des anciens nazis, depuis la condamnation en 2011 de John Demjanjuk, ancien gardien de Sobibor, à cinq ans de prison. Une condamnation basée sur sa seule fonction au sein du camp, sans preuve d’actes criminels précis. Prononcé à Munich (sud), ce verdict a relancé une cinquantaine de procédures contre des gardiens qui n’avaient jamais été inquiétés. Gröning, témoin dans trois procès, avait lui-même bénéficié d’un non-lieu en 1985. Revenu vivre en Allemagne après la guerre, l’ancien comptable ne s’est jamais caché. Avant d’être rattrapé par la justice, il a même longuement raconté dans la presse et à la télévision son passé à Auschwitz, expliquant vouloir «combattre le négationnisme». Quelque 1,1 million de personnes, dont environ un million de juifs d’Europe, ont péri entre 1940 et 1945 dans le camp d’Auschwitz-Birkenau. Le 27 janvier, les dirigeants du monde entier ont marqué avec quelque 300 derniers survivants le 70e anniversaire de sa libération par l’Armée soviétique.

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Propos du chef du FBI sur l’Holocauste: Varsovie convoque l’ambassadeur américain

Le ministère polonais des Affaires étrangères a convoqué dimanche l’ambassadeur américain à Varsovie, pour protester contre les propos du chef du FBI James Comey qui a chargé la Pologne d’une part de responsabilité pour l’Holocauste. La Pologne a réagi ainsi à un article paru la semaine dernière dans le Washington Post, dans lequel James Comey a estimé que «dans leur tête, les assassins et leurs complices d’Allemagne, de Pologne, de Hongrie et de beaucoup, beaucoup d’autres endroits n’ont rien fait de mauvais. Ils étaient convaincus d’avoir fait ce qui était juste, ce qu’il fallait faire». L’ambassadeur Stephen Mull devait s’y voir remettre «une note de protestation et un appel à présenter ses excuses», selon les annonces sur Twitter du porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, Marcin Wojciechowski. Le président polonais Bronislaw Komorowski a déploré pour sa part «le manque de connaissance historique et probablement une dose importante d’aversion personnelle» du chef du FBI. «Cela nécessite une réaction de l’Etat polonais (...) Ce sont des propos qui insultent non seulement la Pologne, mais surtout ces milliers de Polonais qui ont apporté leur soutien aux Juifs» pendant la Seconde guerre mondiale, a-t-il dit. A l’issue de la rencontre avec

un vice-ministre polonais des Affaires étrangères dimanche après-midi, l’ambassadeur Mull a fait une déclaration, en polonais, aux journalistes sur place. «J’ai assuré que l’opinion selon laquelle la Pologne est responsable de manière quelle qu’elle soit pour l’Holocauste n’est pas la position des Etats-Unis. L’Allemagne nazie porte elle seule cette responsabilité», a-t-il déclaré. «J’ai désormais beaucoup de travail devant moi pour remettre les choses à leur place dans cette situation», a-t-il ajouté. Plus tôt dans la journée, lors des cérémonies du 72e anniversaire de l’insurrection du Ghetto de Varsovie, l’ambassadeur Mull a déploré les propos de M. Comey. «Suggérer, de quelque manière que ce soit, que la Pologne ou un tout autre pays, mise à part l’Allemagne nazie, soit responsable de l’Holocauste, est une erreur. C’est nuisible et insultant», a-t-il déclaré. Six millions de citoyens polonais, dont la moitié juifs, ont trouvé la mort pendant la Seconde guerre mondiale. L’Allemagne nazie a aussi exterminé des millions de juifs européens dans des camps de la mort qu’elle avait installés en Pologne occupée. Selon des historiens, de nombreux Polonais ont dénoncé aux Allemands, voire tué, des voisins juifs, mais beaucoup d’autres en ont aidé, souvent au péril de leur vie.


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Steinmeier met en garde contre l’antisémitisme et le racisme en Allemagne

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a mis en garde dimanche contre l’antisémitisme et la xénophobie en Allemagne, lors d’une cérémonie marquant les 70 ans de la libération du camp de concentration de Sachsenhausen. «Voulons-nous vivre dans un pays dans lequel l’antisémitisme et l’exclusion sont toujours présents? Où des foyers pour demandeurs d’asile sont incendiés? Où un jeune homme est frappé dans le métro berlinois parce qu’il est juif?», a déclaré le ministre, dans une allusion à l’actualité allemande, selon le texte de son discours transmis à l’AFP. La responsabilité de l’Allemagne après les crimes nazis implique de «s’élever contre l’injustice, contre toute forme de xénophobie et de discrimination», a-t-il affirmé, devant des survivants de l’Holocauste, dans l’enceinte de l’ancien camp, au nord de Berlin.

Plusieurs foyers de réfugiés ont été attaqués dans le pays, comme récemment à Tröglitz (est). L’Allemagne a aussi vu ces derniers mois plusieurs milliers de personnes hostiles à l’islam et aux réfugiés descendre dans la rue, emmenées notamment à Dresde (est) par le mouvement islamophobe Pegida. «Ce n’est pas le pays ouvert que veut la majorité des Allemands», a martelé M. Steinmeier. Le camp de Sachsenhausen, construit en 1936 alors que Hitler célébrait les jeux olympiques, «figure la monstruosité d’un régime qui a institutionnalisé l’horreur», selon le chef de la diplomatie allemande. Entre 1936 et 1945, quelque 200.000 personnes de 40 pays y ont été détenues. Lors de la libération du camp, les 22 et 23 avril 1945, par des soldats soviétiques et polonais, il ne

restait que «3.000 prisonniers, décharnés, malades, au bout de leurs forces», a rappelé le ministre. «Les crimes nazis sont sans pareil (...) Les millions de juifs d’Europe tués (...) Les meurtres et persécutions des Roms et des Sinti, des homosexuels, des handicapés, des militants politiques, de ceux qui pensaient autrement, qui étaient autrement, qui priaient autrement, qui agissaient autrement que ce que les nationaux-socialistes leurs dictaient», a-t-il poursuivi.

Après ces horreurs, «cela semble vraiment un miracle que l’Allemagne et Israël soient unis aujourd’hui dans une profonde amitié», a-t-il dit. La ministre de l’Éducation, Johanna Wanka, a participé de son côté à la cérémonie commémorant la libération du camp de Ravensbrück, également au nord de Berlin. Ouvert en mai 1939, le camp a été libéré le 30 avril 1945 par les Soviétiques. 25.000 femmes et 2.500 hommes y ont péri.

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Début des négociations mercredi

Moscou vient de décider de lever l’interdiction de livrer à l’Iran des systèmes anti-missiles S-300. Le président russe Vladimir Poutine estime que cette décision est justifiée par la conclusion d’un accord-cadre le 2 avril entre Téhéran et les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien. L’ayatollah Khamenei a également répété que l’Iran ne « cherchait pas à avoir la bombe atomique ». Les négociations pour rédiger le texte d’un accord final d’ici la date butoir de fin juin doivent commencer mercredi entre l’Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne). Samedi, Barack Obama s’est dit ouvert à la demande de l’Iran de lever « immédiatement » toutes les sanctions économiques dont le pays est l’objet. Le président amériain a dit laisser la porte ouverte à des « négociations créatives » en réponse à la demande de Téhéran que les sanctions dont il est l’objet soit levé

immédiatement, bien que l’accord initial sur le programme nucléaire iranien prévoit que les sanctions soient levés progressivement. Les Iraniens ont affirmé être prêt à reprendre l’enrichissement nucléaire « sans aucune limitation », si les sanctions étaient totalement et immédiatement levées à la fin des négociations. Par ailleurs, un haut responsable militaire iranien a déclaré que l’Iran n’autorisera jamais des inspections de ses sites militaires dans un cadre d’un futur accord sur son programme nucléaire. « Non seulement, nous ne permettrons pas aux étrangers d’inspecter nos sites militaires (…), tous nos secrets sont là. Même en parler est une humiliation nationale », a déclaré le général Hossein Salami, le numéro deux des Gardiens de la révolution, l’armée d’élite du régime iranien, selon site officiel sepahahnews.com.


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Notre histoire

Pourquoi ce jour est il différent des autres jours? Cette question, nous nous la sommes posées lors de la soirée du Seder de Pessah. Nous avons alors raconté à nos enfants comment après avoir été esclaves, nous avons été libérés. De génération en génération nous le répétons afin de ne jamais oublier. Le Yom A Shoa est aussi un jour pas comme les autres ! Partout dans le monde, les communautés juives se sont recueillies Ce n’est qu’après des années de silence et de torpeur que des rescapés de la plus grande catastrophe humaine, orchestrée par des « Hommes» contre des « Hommes», ont parlé et raconté. Au fur et à mesure de leurs récits, l’horreur que l’on savait indescriptible était livrée à l’Humanité toute entière. Les images sortaient et les témoins parlaient. Ils l’ont fait car le silence devenait trop pesant. Ils ont raconté car le regard des autres et les questions sans réponses ne pouvaient plus continuer à hanter les mémoires et les fantasmes. Ils ont parlé car ils en avaient besoin car déjà l’amnésie commençait à toucher les esprits. Ils devaient cela à ceux et celles qui avaient été gazés ! Ils devaient parler car le peuple juif avait besoin de savoir ! Ils devaient raconter pour leurs enfants, pour nos enfants. Pendant des dizaines d’années ils n’avaient osé le faire. Certains avaient même honte d’avoir survécu. Ils étaient les témoins vivant et gê-

nant de la bassesse humaine. Ils révélaient ce côté sombre de l’humanité. L’Homme avait été faible, traître, jaloux,délateur, menteur, collaborateur, bourreau et meurtrier. Une bête immonde ! Ils craignaient tant qu’on ne les croit pas ! Comment faire admettre qu’au 20 eme siècle, 6 millions de juifs, hommes, femmes et enfants, avaient été exterminés dans le silence et par haine ? Au lendemain de la guerre, le monde découvrait l’horreur et héritait alors de ceux qui avaient survécu et qui resteraient, à jamais, les témoins de sa bestialité. Les juifs vivants devenaient inconsciemment et malgré eux des témoins gênant. Pendant des dizaines d’années leur histoire a été racontée par d’autres jusqu’au jour ou ils ont décidé de nous la raconter. Ils ont alors parlé de ceux qui les avaient abandonné et trahi mais aussi de ceux, trop peu nombreux, qui les avaient secouru. Ils ont raconté Leur Histoire, Notre Histoire ! Grâce à eux des noms et des visages ont été rendus à ces numéros partis en fumée. Aujourd’hui, ils sont encore quelques uns à pouvoir nous transmettre la vérité et nous devenons ainsi les héritiers et descendants de ceux qui ne sont plus et que beaucoup aimeraient oublier. Nous sommes les porteurs de cette flamme que nous devons entretenir et ne jamais laisser s’éteindre au nom du passé mais aussi par vigilance face aux négationnistes et antisémites d aujourd’hui.

Face à ceux qui nient la Shoa, à ceux qui ont tué des juifs à Bueno Aires, Bombay, Toulouse, à Bruxelles, à Paris, à Copenhague et face aux anti sionistes qui cherchent encore à éliminer Israël. Le Yom A Shoa est un jour de recueillement et de mémoire. Un jour difficile et pesant nous replongeant dans cette sombre Histoire. Mais, notre peuple a toujours gardé l’espoir et nous savons tous qu’au bout de ce tunnel noir, il y a eu une petite lueur à laquelle les rescapés et plus largement le peuple juif s est attaché celle qui a vu la renaissance de l’état d’Israel. Le juif orphelin a retrouvé sa terre. Il a pris son avenir dans ses mains. La terre qu’on lui donnait était aride et stérile, il l’a travaillé et rendu féconde. De partout les juifs ont repris le chemin de Jerusalem. Les rescapés ont repris confiance en l’avenir et les enfants d’Israel font aujourd’hui l’admiration de tous. Dans quelques jours, nous commémorons d autres victimes, celles qui ont combattu les armes à la main pour que naisse et grandisse l’état juif d’Israël. Ils sont les héros volontaires ou involontaires que nous ne pouvons oublier. Nous pleurerons leur absence avant de célébrer, pour eux, pour nous et nos enfants, dans la joie les 67ans de ce merveilleux pays qui a tellement manqué aux 6 millions de nos frères lorsqu’ils étaient abandonnés sans défense et sans Terre. Longue Vie à Eretz Israel ! Gil Taieb

L’idole des yéyés des années 60 n’est plus ! ment, ce féru de jazz se produit dans les clubs parisiens comme saxophoniste.

Richard Anthony, de son vrai nom Richard Btesh, d’origine juive est né le 13 janvier 1938 au Caire (Égypte). Il arrive en France à l’âge de 13 ans en 1951. Après son baccalauréat, il commence des études de droit et devient représentant de commerce en réfrigérateurs. Parallèle-

En 1958, il adapte en français et enregistre You Are My Destiny de Paul Anka et Peggy Sue de Buddy Holly. Columbia Records lui donne sa chance, mais les deux titres passent inaperçus. Il devient une des idoles des Yéyés avec une série de reprises : «Et J’entends siffler le train» et «La leçon de twist» «Itsy Bitsy petit bikini», Ce monde et A présent tu peux t’en aller, Je me suis souvent demandé, adaptation d’une chanson belge (en néerlandais) de Bobbejaan Schoepen. Il est à l’époque avec Johnny Hallyday, un des plus gros vendeurs de disques. Dans les années 1960, il se lie

d’amitié avec les Beatles car il enregistre aux studios Abbey Road. La chanson Michelle fait référence à l’épouse de Richard Anthony, rencontrée sur les bancs du lycée et avec qui il aura trois enfants, Nathalie, Jérôme et Johanne. Le titre fut le premier succès des quatre garçons dans le vent en France. En 1967, il adapte le Concerto d’Aranjuez de Joaquin Rodrigo, sous le titre Aranjuez mon amour. Ce titre s’écoule à plus de 5 millions d’exemplaires dans le monde. Richard Anthony donnera plusieurs tours de chants à Tunis dans les années 60-70 et notamment à la célèbre «hacienda» de Bianco. YPEREZ

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Un Egyptien condamné à la prison à vie pour espionnage au profit d’Israël

Un Egyptien a été condamné dimanche à la prison à vie pour espionnage au profit d’Israël dans le nord de la péninsule du Sinaï, théâtre d’une insurrection jihadiste, ont indiqué des responsables judiciaires. Ses deux complices, deux Israéliens dont un militaire, ont été condamnés par contumace à la prison à vie, qui se traduit en Egypte par 25 années derrière les barreaux, ont précisé les responsables. Le verdict a été rendu par une cour criminelle dans le nord du Sinaï, selon les responsables du tribunal. Le condamné égyptien, Salamah Mohamed Souleimane, aurait reçu de l’argent ainsi qu’une maison en Israël pour communiquer à ses interlocuteurs des informations concernant l’armée égyptienne et des jihadistes qui ont fait du nord du Sinaï leur bastion, selon les responsables. M. Souleimane s’est rendu cinq fois en Israël à partir de 2011 pour définir les contours de sa mission, qui «portait atteinte aux intérêts nationaux de l’Egypte», selon l’acte d’accusation.

Ce type de procès est relativement courant en Egypte. En mars, un Egyptien a été condamné à la prison à vie et une Egyptienne à 15 ans de prison pour des accusations similaires. Leurs complices israéliens ont également été condamnés par contumace à la prison à vie. Profitant de l’anarchie et du chaos qui ont suivi la révolte qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir en 2011, des jihadistes ont réussi à étendre leur influence dans le nord de la péninsule du Sinaï, qui jouxte Israël et la bande de Gaza palestinienne. Le principal groupe jihadiste égyptien, Ansar Beït al-Maqdess, est d’ailleurs apparu en 2011 avec comme objectif revendiqué de s’en prendre à l’Etat hébreu et d’empêcher la coopération égypto-israélienne, deux pays liés par un traité de paix. Mais depuis la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013, le groupe, qui a récemment fait allégeance à l’organisation Etat Islamique, s’en prend essentiellement aux forces de sécurité dans le Sinaï, disant agir en représailles à la sanglante répression lancée contre les pro-Morsi par le pouvoir en place.


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Parachat Tazria-Metsora : Aimer son prochain !

La paracha Tazria nous parle des lois de l’impureté qui concernent la femme dés son accouchement. Le verset dit : «Lorsqu’une femme ensemencera (tazria) et enfantera un mâle (zakhar), elle sera impure durant sept jours, comme la durée des jours de l’isolement de sa (nidda) – son flux ». Il existe deux interprétations de ce verset. La première est celle des sages du Talmud qui s’attachent au «P’chat»- le sens littéral du verset, ainsi ils diront : «On compare l’impureté des jours suivant l’accouchement à celle des jours de «Nidda»-d’impureté menstruelle» (où elle sera interdite à son mari, jusqu’au Mikvé). Ce flux rapporte le Kéli Yakar vient en quelque sorte pour «réparer» le péché de Hava, la «mère de l’humanité», qui dit-il, a répandue l’impureté dans le monde. La seconde interprétation veut démontrer la dimension métaphorique. Suivant cette approche, la femme fait référence à la dimension féminine de la création, c’està-dire à l’aspect «récepteur du monde». Nous savons que, D-ieu «donne» au monde : il dispense en permanence Son influence dans l’univers et permet ainsi à l’homme d’être en quelque sorte «le réceptacle». Par conséquent ce don fait par D-ieu au monde est considéré comme étant le principe «Masculin» disent les Cabalistes, alors que l’homme qui reçois ce don, symbolise le principe «Féminin» qui intègre cet être en lui pour le faire arriver à terme, à l’image de la matrice fécondée… Une autre explication est donnée par le Talmud Sota et suggère de manière énigmatique, que la femme «féconde», l’enfant mâle alors que l’homme engendrera la «femelle». La notion de «donner» et de «recevoir» au niveau collectif, se traduit par une di-

mension encore plus élevée spirituellement. Celui qui décrit le mieux cette proximité est le Roi Salomon à travers le Cantique des Cantiques- Le Chir Achirim -entièrement consacré à l’amour réciproque entre D-ieu et Israël. Selon ce texte que nous lisons tous les chabat, les hommes doivent se comporter tels des amants de D-ieu, fous d’amour pour leur Créateur, comme il est mentionné dans le Chema : «De tout ton cœur et de toute ton âme..». Il ne s’agit pas simplement de le dire, mais de le ressentir!. En effet, Le Roi Salomon insiste en utilisant cette métaphore : «Je suis malade d’amour pour D-ieu». Son Cantique décrit le mieux et de façon poétique cet amour «brûlant» entre D-ieu et l’Assemblée d’Israël. Le Zohar nous apprend que ce désir de l’Assemblée d’Israël pour D-ieu est en quelque sorte «le désir métaphysique» qu’éprouve une épouse pour son mari, lorsque ce couple vie en harmonie. En acceptant de «recevoir» de son mari, elle en sera le réceptacle physique et surtout spirituel. Le Talmud enseigne que l’homme ne doit surtout pas voir son épouse comme un objet, il a au contraire le devoir d’aimer et d’honorer son épouse «plus que lui-même».

Le Rav Eliahou Dessler écrit que l’amour entre un homme et une femme est l’une des merveilles de l’âme. On doit comprendre que cet amour vient de ce qu’ils se complètent l’un l’autre. D-ieu a créer l’être humain «défectueux» et incapable d’assumer, seul la mission qui lui incombe sur terre. Nos Sages disent dans le Talmud : « Celui qui n’a pas de femme…n’est pas un être complet. Ensemble ils se donnent l’un à l’autre cette complémentarité. Nous l’avons déjà vu : celui qui donne, aime. Ils en viennent donc à s‘aimer. Le Rav Chehkin zatsal de la Yéchiva d’Aix Les Bains, avait toujours insisté sur le respect de la mitzva

de la Pureté Familiale. Il disait souvent, la gorge remplie d’émotion que : «La pérennité du peuple juif dépendait exclusivement du respect de cette Mitzva!». C’est ce qui nous différencie de tous les peuples de la terre, affirmait-il. Dans le traité Nidda du Talmud, Rabbi Hanina Bar Papa nous expose la conception d’un enfant… Pendant que le couple s’unit dit-il : «L’ange préposé à la conception s’empare de la semence et la présente devant le Trône céleste pour l’interroger sur le destin qui lui est réservé. «Cet être à venir sera-t-il fort ou faible, sage ou sot, riche ou pauvre? Quant à la question, de savoir si elle sera craignant D-ieu ou pas, l’ange se gardera bien de la poser! Donnant ainsi raison à un autre Rabbi Hanina qui dit : «Tout est entre les mains de D-ieu (tout ce qui advient à l’homme est une décision du Ciel selon Rachi) à l’exception de la crainte de l’Eternel!». L’Ecole de Chamaï et celle de Hillel se sont affrontées à maintes occasions, notamment à propos de savoir s’il n’était pas préférable pour l’homme de ne pas avoir été crée… Ils votèrent et adoptèrent la conclusion suivante : «Il eu été en effet préférable pour l’homme de n’avoir jamais existé... Et pourtant, à présent qu’il existe «Yépachpêch» - il faudra souvent qu’il fasse son examen de conscience pour s’amender selon Rachi. Le mot «Zakhar» - masculin- a été choisi nous dit le Baal Atourim, en raison de sa valeur numérique qui est également celle du mot «Berakha»-Bénédiction. Par conséquent sa naissance et une bénédiction, voilà pourquoi à l’issue de son accouchement, une femme avait l’obligation d’apporter au Temple de Jérusalem, en sacrifice expiatoire, une colombe pour «réparer» le vœu «pieu» quelle avait fait au moment de ses douleurs d’accouchement, «celui de ne plus s’unir à son époux…»

La seconde paracha traite de la maladie de la lèpre, et du sort réservé aux lépreux. En dehors du fait que ce fléau à pour origine le «Lachone Ara»-La médisance, Il appartenait au Cohen Gadol -Le Grand Prêtre de soigner ceux qui en souffraient en les mettant en quarantaine conformément au directive de Moïse. Plus que jamais, notre société est exposée au «Lachone Ara» à la médisance par les canaux des média et l’Internet en général ou même de simples conversations de couloirs, parfois même dans nos synagogues. Le Talmud est catégorique et enseigne qu’une majorité écrasante de personnes transgresse la faute du «Lachone Ara» ou pour le moins, ne parvient pas à l’éviter même si deux parachiot y sont consacrées dans la Thora. Beaucoup diront d’ailleurs : «De toutes façons c’est trop difficile pour moi de ne pas dire du «Lachone ara» je n’y arriverai quasiment jamais»!. Ce discours provient directement du «Yetser Ara». En vérité si Achêm nous le demande, c’est que nous en sommes capables. Si difficile que cela puisse paraitre, il nous suffit de commencer et de ne pas céder en chemin. Nous obtiendrons alors l’aide d’Achêm pour réussir. Le Hafets Haïm dans son important ouvrage «Chmirat Halachone», rapporte des idées fondamentales, issues du Talmud de Jérusalem : Le salaire des Mitsvot, dont le Capital est réservé pour le monde futur et dont les «intérêts» sont payés «cash» dans ce monde ci. Ces Mitsvot sont les suivantes : Le respect dû aux parents, l’aide au prochain, l’assistance aux malades, l’hospitalité, le zèle pour aller prier tôt le matin à la synagogue, ou encore s’évertuer à instaurer la paix entre un homme et son prochain ou entre un homme et son épouse. Mais l’étude de la Thora conclue le Talmud, équi-

vaut à toutes les mitsvot de la Thora. A l’opposé, le Talmud poursuit en citant les trois péchés capitaux : l’idolâtrie, le meurtre et les relations interdites et affirme que le «Lachone Ara» La médisance est équivaut à toutes ces fautes réunies!.Toutes les mitsvot et avérot sont rattachées au matériel, par exemple : Les Tsisit, les Tefilines ou la Souka. Les seules mitsvot et avèrot, qui ne reposent pas sur la matière mais uniquement sur la parole «immatérielle» sont l’étude de la Thora et le Lachone Ara – la médisance. Ce qui explique leur portée infinie.

Nous pouvons peut-être comprendre alors les paroles du Gaon de Vilna qui disait, qu’au jour du Jugement, toutes les fautes pourront êtres pardonnées grâce à notre investissement dans l’étude de la Thora dans ce monde-ci. En revanche, la seule faute qui ne pourra pas être neutralisée par l’étude, est le «Lachone Ara». A la lumière de cette explication, nous comprenons, que les deux, ayant une portée infinie, elles ne peuvent en effet se neutraliser. Dans ces parachariot nous lisons à cinq reprises le terme «Zot Thora », en parlant de sujets qui concernent l’impureté pour nous apprendre dit le Midrach Rabba, que : «Celui qui dit du Lachone Ara, transgresse-les cinq livre de la Thora!» Notre Maître, le Rav Emmanuel Chouchena zatsal disait souvent à ses disciples : «Tachons de nous comporter dignement, pour ne jamais susciter le «Lachone Ara». Le Talmud kidouchine nous apprend enfin : Le Monde entier repose sur l’homme qui se retient de dire une parole blessante ou interdite. La Thora enseigne que cet homme aura le mérite de contempler dans le monde futur des lumières que même les anges célestes ne pourront atteindre. Yvan Lellouche


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Somalie: attentat islamiste contre un minibus de l’ONU, au moins 9 morts

Egypte: 3 militaires tués dans un attentat à Rafah revendiqué par l’Etat islamique

militaires ont destitué et arrêté en juillet 2013 le président islamiste élu Mohamed Morsi et répriment dans le sang les manifestations de ses partisans. Selon les autorités, plus de 500 policiers et soldats ont été tués dans ces attaques, essentiellement dans le Nord-Sinaï, depuis 2013. Certaines ont également visé policiers et soldats au Caire.

Trois militaires, dont un officier, ont été tués lundi dans l’explosion d’une bombe au passage de leur véhicule blindé dans le Sinaï, un nouvel attentat en Egypte revendiqué par la branche locale de l’organisation Etat Islamique (EI). L’attaque a été perpétrée à Rafah, près du point de passage menant au territoire palestinien de la bande de Gaza. Le Sinaï est le bastion du groupe Ansar Beït al-Maqdess, qui s’est rebaptisé récemment « Province du Sinaï » pour marquer son allégeance à l’ »émirat » auto-proclamé par l’EI sur une partie de l’Irak et de la Syrie. « Un officier et deux soldats ont

péri, un a été blessé, quand leur véhicule blindé a sauté sur un engin explosif dans la zone de Tawil alAmir » dans la partie égyptienne de la ville de Rafah, a annoncé à l’AFP un responsable des services de sécurité qui a requis l’anonymat. Le bilan a été confirmé par un responsable des services médicaux de la province du Nord-Sinaï. « Nous avons fait exploser un véhicule blindé de l’armée des apostats et tous ses occupants ont été tués », lit-on sur le compte Twitter de Province du Sinaï. L’armée mène une vaste offensive dans le Sinaï contre les groupes djihadistes mais elle essuie, comme la police, de nombreux attentats meurtriers depuis que les

Dans le même temps, les forces de l’ordre ont tué plus de 1.400 manifestants pro-Morsi et emprisonné plus de 15.000 partisans de l’ex-président. Des centaines ont été condamnés à mort dans des procès de masse expédiés en quelques minutes et qualifiés par l’ONU de « sans précédent dans l’Histoire récente » du Monde. La quasi-totalité des dirigeants des Frères musulmans, la confrérie de M. Morsi, sont emprisonnés et jugés dans divers procès dans lesquels ils ont été condamnés ou encourent la peine de mort. Mardi d’ailleurs, un verdict est attendu dans un des cinq procès intentés à M. Morsi lui-même. Il risque la peine capitale. (AFP)

Au moins neuf employés de l’ONU en Somalie, dont un étranger, ont été tués lundi matin dans l’explosion d’un minibus de l’ONU dans la localité septentrionale de Garowe, capitale de la région autonome somalienne du Puntland, selon la police. « On pense que la bombe était accrochée au minibus et a été déclenchée près des bureaux de l’ONU », a déclaré Abdulahi Mohamed, un responsable de la police du Puntland, alors que de premières informations faisaient état de l’explosion d’une voiture piégée à l’entrée de la base onusienne. « La

base de l’ONU n’a pas été touchée et ce n’était pas une voiture piégée », a-t-il ajouté. Par ailleurs, les islamistes shebab ont tué dimanche trois soldats de l’Union africaine (UA) dans une embuscade tendue dans le sud de la Somalie, a annoncé l’émissaire de l’organisation panafricaine, Maman Sidikou. L’émissaire a condamné cette « lâche embuscade » menée sur un convoi de troupes dans la région de Lower Shabelle au sud du pays, entre les campements militaires de Lego et Balidogle.

L’école Lucien de Hirsch se forme aux gestes qui sauvent

Le dimanche 19 avril dernier fut une journée intense à l’école Lucien de Hirsch (Paris 19) où 35 parents d’élèves et enfants ont participé à une formation de premiers secours (PSC1) d’une durée de 7 heures avec le Maguen David Adom. Accompagnés par les formateurs de l’organisation israélienne, ils ont pu apprendre les gestes qui sauvent. Cette journée a eu lieu dans le cadre de l’accord phare entre l’organisation et cette école réputée, sous l’impulsion du directeur de

l’établissement, M. Paul Fitoussi, et de la présidente de l’association des parents d’élèves, Mme. Yaël Cohen-Solal. Cet accord permettra entre autre de former une centaine d’élèves de 3ème, d’installer un défibrillateur dans l’établissement et de découvrir l’organisation lors des voyages éducatifs en Israël. De plus, les élèves se sont lancés dans un concours interne à l’établissement afin de mobiliser et d’offrir du matériel médical aux secouristes israéliens. Bravo aux participants !



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La France livre au Liban des armes pour moderniser l’armée

La France lance avec de premières livraisons d’armes, un vaste plan de modernisation des forces armées du Liban, pays directement menacé par le conflit syrien et la poussée djihadiste.

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, assistera pour la circonstance à la remise de 48 missiles antichar Milan à l’armée libanaise, notoirement sous-équipée, sur la base aérienne de Beyrouth, selon son entourage. Au total, la France va livrer 250 véhicules de combat ou de transport de troupes et matériel, sept hélicoptères Cougar, trois corvettes et de multiples équipements de reconnaissance, d’interception et de communication pour un montant de trois milliards de dollars (2,8 milliards d’euros), financé par un don saoudien, détaille-t-on au ministère français de la Défense. Ce contrat symbolise à lui seul tous les enjeux de la région, avec en toile de fond une rivalité croissante entre l’Arabie saoudite et l’Iran, impliquées toutes deux dans le conflit syrien qui déborde sur le Liban. Outre les livraisons d’armes, étalées jusqu’en 2018, ce contrat surnommé Donas (Don Arabie saoudite) comprend un important volet de formation de l’armée libanaise pendant sept ans ainsi qu’une maintenance des équipements sur dix ans. “L’idée c’est de former une nouvelle génération (de militaires). C’est ce que les Saoudiens, nousmêmes et les Libanais voulaient”, souligne-t-on au ministère français de la Défense. Des centaines d’officiers, sous-officiers et soldats seront formés en France et au Liban à l’utilisation de ces matériels mais aussi plus

largement aux doctrines d’opération interarmées. Les forces libanaises comptent 70.000 hommes environ. Quinze ans après la fin de la guerre civile (1975-1990), le Liban reste fracturé entre un camp hostile à Damas et un autre partisan de la Syrie et de l’Iran.

Le conflit syrien exacerbe ces divisions, le Hezbollah, puissant mouvement armé chiite libanais, soutenu par Téhéran, ayant volé au secours du président syrien Bachar el-Assad tandis que les djihadistes sunnites se font de plus en plus menaçants aux frontières du pays. Inquiétudes israéliennes Pour l’ancien général Hisham Jaber, président du Centre du Moyen-Orient pour les Etudes et Relations publiques à Beyrouth, les livraisons Donas risquent de trop tarder face à ces défis sécuritaires. “L’armée libanaise ne peut pas attendre, elle a besoin d’urgence d’hélicoptères pour transporter ses unités d’élite” sur le terrain, s’inquiète-t-il, alors que les premiers Cougar ne seront livrés que dans deux ans et demi. “Il faut au moins 10 milliards de dollars pour avoir une armée efficace”, estime-t-il. L’Iran a aussi annoncé son intention de fournir des équipements mais sa proposition ne fait pas l’unanimité au sein des autorités libanaises. Américains et Britanniques sont de leur côté déjà très impliqués dans la formation des forces libanaises. Les Etats-Unis ont fourni une assistance militaire de plus d’un milliard de dollars depuis 2006, selon l’ambassade américaine à Beyrouth.

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Le meilleur du Cinéma Israélien au Festival de Cannes

Hélicoptères et corvettes doivent d’abord être fabriqués, rétorquet-on à Paris. En 2015, les équipements livrés – appareils de vision nocturne, véhicules blindés et légers, drones légers, moyens de déminage – seront prélevés sur les stocks de l’armée française afin de répondre aux besoins les plus urgents, ajoute-t-on de même source. Au Liban, sans président depuis mai 2014 en raison des antagonismes politiques liés à la guerre en Syrie, il aura des entretiens avec le Premier ministre Tammam Salam et le président du Parlement, Nabih Berri. Outre les livraisons d’armes au Liban, un “dialogue est aussi en cours autour de la formation des unités d’élite jordaniennes”, notet-on au ministère de la Défense en soulignant que ces pays sont tous deux confrontés à la menace djihadiste et à l’afflux de réfugiés du Liban. Le programme Donas n’est pas sans inquiéter Israël, qui craint que certaines armes et moyens de communications ne tombent entre les mains du Hezbollah. “L’armée libanaise est déjà bien infiltrée par le Hezbollah (..) Mais on comprend aussi la nécessité de renforcer les capacités de l’armée libanaise”, relève un responsable israélien sous couvert de l’anonymat. Côté français, on note que l’armée française sera au côté de l’armée libanaise pendant sept ans. “Cela nous donne un certain degré d’assurance sur le fait que les équipements seront bien utilisés”, souligne-t-on au ministère de la Défense. (Avec AFP) Source: http://www.i24news.tv/

Cette année comme à son habitude, la Croisette va attirer des milliers de curieux, de starlettes, de cinéphiles, de paparazzis, de journalistes, de célébrités (Colin Farrell, Rachel Weisz, Jesse Eisenberg, Salma Hayek et bien d’autres) et faire rêver le monde entier, quand les stars monteront les marches du palais durant les 10 jours de compétition. À l’occasion de sa 68ème édition (13-24 mai 2015), le Festival de Cannes rend hommage à Ingrid Bergman en la choisissant pour figurer sur son affiche. Icône moderne, femme libre, actrice audacieuse, Ingrid Bergman fut à la fois star hollywoodienne et figure du néoréalisme, changeant de rôles et de pays d’adoption au gré de ses passions, sans jamais perdre ce qu’elle avait de grâce et de simplicité. Sa fille Isabella Rossellini (icône de Lancôme dans les années 80-90) sera également présente. Le Jury de la sélection officielle sera présidé par les réalisateurs américains Joel et Ethan Coen. En plus, de la compétition officielle, il existe deux autres catégories : les séances spéciales et Cinéfondation. Plusieurs réalisateurs israéliens sont en compétition dans ces catégories. Le film HAYORED LEMA’ALA (L’esprit de l’escalier) du réalisateur israélien Elad Keidan a été sélectionné dans la catégorie « Séances spéciales » dans la sélection officielle de Cannes. En 2008 son film Hymnon (l’Hymne) avait également été sélectionné dans la catégorie Cinéfondation.

Il convient également de noter le premier film de Natalie Portman (actrice israélo- américaine, révélée dans « Léon » et « La guerre des étoiles ») en hébreu intitulé SIPUR AL AHAVA VE CHOSHECH (Une histoire d’amour et de ténèbres), adaptation d’un récit autobiographique d’Amos Oz, dans la même catégorie « séances spéciales ». Il convient de signaler que la France est très bien représentée cette année, avec des films sélectionnés dans la sélection officielle, les sélections spéciales et Cinéfondation. Par exemple, Samuel Benchetrit avec son film « Asphalte » concourra dans la catégorie « séances spéciales » aux côtés d’Elad Keidan et de Natalie Portman De plus, dans la sélection Cinéfondation du 68ème festival de Cannes, apparait un jeune israélien Miki Polonski avec son film Asara Rehovot Mea Etsim (10 rues, 100 arbres). Le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages, sera présidé par Abderrahmane Sissako (réalisateur de Tumbuktu, César du meilleur film 2015), et récompensera à la fois les meilleurs films de la Compétition des courts métrages et ceux de la Sélection Cinéfondation à l’issue de leurs délibérations. Enfin, les fans de Woody Allen se réjouiront, il présentera un film hors compétition « un homme irrationnel ». La 68ème édition du Festival de Cannes sera donc riche en films, surprises et fera vibrer la Croisette cette année encore.


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Pierre Sarkozy, en Israël en tant que DJ pour les fêtes de indépendance

Pierre Sarkozy, le fils de l’ancien président de la république, sera en Israël en tant que DJ pour les fêtes de indépendance. Le fils aîné de l’ancien président français Nicolas Sarkozy se rendra en Israël la semaine prochaine pour animer en tant que DJ une des fêtes du jour de l’Indépendance, rapporte samedi le site d’informations Ynet. Ce sera la troisième fois que Pierre Sarkozy, 30 ans, qui anime des soirées dans le monde entier sous le nom de “DJ Mosey”, se produira en Israël, explique l’intéressé dans une interview au site internet du quotidien à grand tirage Yediot Aharonot. Il sera derrière les platines à une rave party organisée pour le 67e anniversaire de l’État d’Israël mercredi soir 22 avril dans l’amphithéâtre de Rishon Letzion, près de Tel-Aviv. “Quand les gens me posent des questions sur mes visites en Israël, je dis toujours que j’ai été agréa-

blement surpris”, a-t-il déclaré à Ynet. “Quand on entend parler d’Israël dans les actualités et les médias, c’est en général dans des contextes difficiles, de terrorisme et de guerre. Lorsque je suis arrivé en Israël la première fois, j’ai été agréablement surpris. Je ne me suis pas senti en danger, au contraire, l’atmosphère est très détendue, artistique et ouverte”, ajoute-t-il. Interrogé sur le fait de savoir s’il est difficile d’être “le fils de”, Pierre Sarkozy répond qu’»il y a pire». De son arrière grand-père juif, Pierre Sarkozy dit que “c’était un homme formidable, qui a élevé mon père. Malheureusement il est mort longtemps avant que je ne naisse et je ne l’ai pas connu”. Les fêtes de l’indépendance d’Israël qui seront célébrées pendant 24 heures à partir de mercredi soir marquent le 67e anniversaire de la création de l’État hébreu. Source: http://www.rtl.fr/

Agression violente de deux agents de sécurité devant une synagogue

antisémite à la synagogue de Villeurbanne: en janvier 2015, cinq jeunes âgés de 18 à 22 ans avaient été interpellés à Villeurbanne alors qu’ils avaient provoqué des fidèles devant la synagogue de la Fraternité, rue Malherbe à Villeurbanne, alors que la prière de shabbat venait de se terminer.

Vendredi soir aux alentours de 20h00, deux individus s’en sont pris aux agents de sécurité d’une synagogue de Villeurbanne. Ce n’est pas la première agression

Selon LyonMag, ils ont proféré des insultes envers la communauté juive avant de frapper et de menacer de mort les agents chargés de la protection du site. Les deux agresseurs ont réussi à prendre la fuite avant l’intervention des militaires en faction qui patrouillent toujours devant les lieux de cultes. Une enquête est en cours. © Christian De Lablatinière pour Europe Israël News

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Biographie à ne pas manquer: Philippe Seguin, ce juif tunisien ...

Connaissait-on réellement le pupille de la Nation devenu une figure du gaullisme? Et se connaissait-il lui-même? Dans Le Fils perdu de la République, Michel Taubmann évoque le secret de sa filiation avec un juif de Tunis. [Extraits] La mère de Philippe Séguin, Denise Danièle, est issue, elle aussi, d’une famille de colons, arrivés plus récemment encore que les Séguin en Tunisie. Son père, Joseph Danièle, est venu de Nice à 28 ans, au début du XXe siècle. Il fut d’abord directeur du Crédit lyonnais à Sousse puis à Bizerte, avant de devenir agent d’affaires à Tunis. Son épouse, la mère de Denise, est née dans une famille d’entrepreneurs de travaux publics, les Nicolas. Ils ont construit plusieurs immeubles dans le quartier juif de Tunis qu’on appelle le Passage. Denise et ses parents habitent dans l’un d’entre eux, au 44, avenue de Londres. Cette artère, rectiligne et fade, bordée de constructions modernes, faisant l’angle avec l’avenue de Madrid, reliait la ville arabe à la ville européenne. Elle longeait le vieux cimetière juif, contenant les tombes de trois saints vénérés, qui sera transformé après l’indépendance en grand jardin public. L’écrasante majorité des habitants de l’avenue de Londres étaient juifs, commerçants ou fonctionnaires modestes. « Je ne connais pas de non-juifs habitant avenue de Londres à cette époque », témoigne Jean-Pierre Allali, auteur de plusieurs ou-

vrages sur les juifs tunisiens. Installée au 44, avenue de Londres, la famille « francaouie » de Denise faisait exception.

discrétion. Mais il ne peut occulter ce secret de famille, très largement connu dans l’entourage de Philippe Séguin et qui ne relève pas uniquement de la vie privée. « On ne peut rien comprendre à Philippe, explique un ancien ministre UMP, si on ignore à quel point il était coupé en deux. L’homme politique voulait incarner un patriotisme inspiré par l’exemple d’un père, Robert Séguin, mort au champ d’honneur. Mais l’homme privé souffrait d’avoir appris à l’âge adulte l’existence d’un autre père, moins glorieux. » Est-ce une volonté de semer des petits cailloux pour la postérité ?

qui court depuis plusieurs décennies. C’est vrai, le père attribué à Philippe Séguin, bien connu dans la communauté, lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Pas seulement les traits du visage mais aussi la stature, la corpulence, la voix, grave et rauque, le rire, les expressions du visage. C’était très frappant. Est-ce vrai ? Je ne sais pas. Est-ce plausible ? Bien sûr. A cette époque, il y a eu des cas de substitution de père ou de mariages arrangés pour sauver l’honneur d’une jeune fille. » […]

Collection privée

Il assiste à l’enterrement de son père biologique

Ce presque trentenaire, de haute taille, à la voix forte, est chaleureux et joyeux. Passionné de théâtre et connaissant par coeur les chansons de Charles Trenet et de Tino Rossi, ce jeune père de famille, de confession juive, n’est pas le plus fidèle des époux. Le grand sourire qui illumine son visage ne laisse pas les femmes indifférentes. Denise s’éprend de lui. Elle tombe enceinte en juillet 1942 d’un bébé qui sera Philippe Séguin. Le jeune commerçant juif est-il le père ?

Dans ses Mémoires, Philippe Séguin écrit quelques lignes, dans le cadre d’une réflexion générale sur la cohabitation entre communautés, qui pourraient être interprétées comme une allusion à la situation de sa mère : « Rien ne faisait plus scandale dans la bonne société, écrit Philippe Séguin, que la rumeur d’une liaison, réelle ou supposée, d’une Française avec un juif – fût-il français – ou, pis encore, avec un Arabe. »

Albert Hayat, organisateur de conférences et père supposé de Philippe Séguin, accueille Tristan Bernard (à g.) à son arrivée à Tunis, à la fin des années 1930. Collection privée

Philippe Séguin, alors en vacances, revient à Paris. Un peu à l’écart du cortège, il suit l’enterrement d’Albert Hayat dans le carré juif d’un cimetière parisien. Sa présence ne passe pas inaperçue. Les participants à la cérémonie sont peu nombreux. Il est un personnage connu. Et certains membres ou amis de la famille comprennent alors le lien secret entre Albert Hayat et Philippe Séguin.

Beaucoup d’indices et de témoignages recueillis au cours d’une longue enquête nous incitent à l’affirmer. Les enfants de Philippe Séguin comme les descendants de son supposé père biologique ont refusé de confirmer cette paternité cachée. Mais ils ne l’ont pas non plus explicitement démentie. L’auteur respecte leur souci de

Pour le reste, les Mémoires de Philippe Séguin – les divers entretiens qu’il a accordés et les livres qui lui furent consacrés de son vivant – ne mettent jamais en doute sa filiation « officielle ». « Je ne sais rien concernant le cas particulier de Philippe Séguin, confie Jean-Pierre Allali, historien du judaïsme tunisien, c’est une rumeur

Née le 20 août 1920 à Sousse, Denise, fille unique de Joseph Danièle et d’Adèle Nicolas, fut toujours choyée par ses parents. Comme les filles Séguin, elle a étudié chez les soeurs à Notre-Dame de Sion. Sans diplôme à l’issue de sa scolarité, qui coïncide avec le début de la guerre, elle travaille comme vendeuse dans un magasin de lingerie féminine, où elle sympathise avec le gérant. Un autre père au passé moins glorieux

Plus qu’une rumeur

Albert Hayat, organisateur de conférences et père supposé de Philippe Séguin, accueille Tristan Bernard (à g.) à son arrivée à Tunis, à la fin des années 1930.

Dans la nuit du 17 au 18 août [1995], à 2h45 très précisément, son père biologique, Albert Hayat, rend l’âme à son domicile personnel du 15, rue Auguste-Lançon, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Agé de 82 ans, Albert Hayat était malade depuis longtemps. Mais son état de santé s’est brutalement aggravé. Dans Paris déserté par les vacanciers, Albert Hayat est accompagné seulement par son épouse, Arlette, et un de ses fils, David, âgé de 57 ans.

Par L’Express


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Moshe Cohen : « L’alyah des juifs de France est une alyah de qualité » Militant sioniste de longue date, Moshe Cohen vient de prendre de nouvelles fonctions au sein de l’OSM (Organisation Sioniste Mondiale) en France. Sa mission : œuvrer à la promotion de l’alyah. Pour Israël Actualités, il a accepté d’évoquer ce nouveau « défi » et les moyens qu’il compte mettre en œuvre. Entretien.

Moshe Cohen, vous êtes envoyé par l’OSM en France. Quelles sont vos attributions ? Ma mission est simple : je suis envoyé par l’OSM pour œuvre à la promotion de l’alyah des Juifs de France, compte tenu des besoins grandissants. Le gouvernement israélien donne les directions en matière de priorité, concernant l’alyah et aujourd’hui, les priorités concernent les juifs de France et d’Ukraine. J’oeuvrerai en ce qui me concerne sur le volet français.

Comment comptez-vous travailler pour aider les juifs de France à envisager cette étape dans les meilleures conditions possibles ? Notre première constatation, c’est que l’alyah de groupe rassure et c’est un volet que nous allons développer. Il y a deux manières de trouver sa place en Israël : s’insérer dans une communauté existante ou créer sa propre communauté. Nous avons reçu ce matin un groupe de juifs religieux qui envisage une alyah groupée dans un moshav au sud du pays. Ces gens veulent partir ensemble pour

pouvoir se soutenir, compter les uns sur les autres, réorganiser leur vie religieuse autour d’une shoul. Ce sont des démarches que nous allons favoriser. Les études en la matière montrent que les trois points fondamentaux d’une alyah réussie sont avoda, baït, et keïla : le travail, le logement, et la communauté. C’est donc un aspect qu’il ne faut pas négliger.

Vous parler aussi du travail. C’est le principal point qui souvent inquiète les futurs olim. Quelles solutions pour les aider ? Nous travaillons sur différents leviers pour aider les olims à s’insérer dans la société israélienne : d’abord les salons de l’alyah que nous allons multiplier à Paris et en province. Ce sont des temps forts auxquels le public adhère car il leur fait gagner un temps précieux et leur permet de rencontrer tous les prestataires et partenaires impliqués. Lors de ces salons, nous mettons un point d’honneur à faire venir des recruteurs de grandes entreprises israéliennes notamment

dans le domaine du high-tech. L’alyah française est une alyah de qualité, les employeurs israéliens en ont conscience et ils viennent en France à la recherche de talents et de compétences particulières. La langue est-elle un barrage ? L’apprentissage de l’hébreu est de fait, un passeport pour l’indépendance. C’est pour cela que nous organisons des Ulpanim en France, avant même le départ. Nous sommes en contact avec de nombreuses communautés juives en France pour mettre à leur disposition un professeur d’hébreu et permettre à ceux qui envisagent une alyah dans 6 mois, un an, d’avancer dans ce domaine. S’ils arrivent sur place en ayant déjà une pratique ou une connaissance, même sommaire de la langue, ils gagneront du temps.

Vous parliez de High-tech, mais tout le monde n’est pas ingénieur. Quelles solutions pour ceux dont le métier s’exporte difficilement ? Il faut différencier deux choses :

trouver un travail en accord avec ses aspirations et ses compétences et être à même de vivre dans le pays sans être une charge pour la société. Si les gens peuvent être financièrement indépendants rapidement, ils pourront, par la suite, explorer diverses options de carrière. Il existe un certain nombre de formations professionnelles pour adultes dans les domaines où il y a de l’embauche, permettant d’être opérationnel rapidement. Ces formations et ces premiers emplois sont un bon début pour trouver sa place dans la société économique israélienne.

D’un point de vue personnel, comment voyez-vous l’alyah des juifs de France ? Je dirais que pour moi, c’est un nouveau défi à relever : permettre au plus grand nombre de juifs français de rentrer à la maison. Parce que c’est leur place. A mon sens, c’est l’histoire qui nous donne le cap. Le premier exode pour les juifs d’Afrique du Nord ou d’Europe de l’Est s’est fait vers la France. Il est temps, à mon

avis, pour ces populations d’envisager un deuxième exode et le dernier pour vivre pleinement leur judaïsme en terre sainte. Vous savez, même les Français non juifs sont de plus en plus nombreux à envisager l’expatriation. A nous de faire en sorte que les juifs envisagent Israël comme destination. Bio express Moshe Cohen, 57 ans, est marié et père de 4 enfants. Il est installé en Israël depuis 35 ans et a fait la plus grosse partie de sa carrière au seine des organisations sionistes. Ex-shalyah du Bétah, il a travaillé pour l’agence juive durant près de 25 ans et assumé des fonctions de représentation au KKL avant de rejoindre une société d’investissement immobilier. Il a fait le choix, récemment de revenir au sein de l’OSM pour œuvrer à la promotion du sionisme et d’Israël.

Ecole, justice, internet : les grands axes du plan de lutte contre le racisme Le plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme présenté vendredi 17 avril par Manuel Valls, doté de 100 millions d’euros sur trois ans, comprend quarante mesures. Ambitieux, il renforce l’attirail pénal de lutte mais mise aussi sur la prévention et la mobilisation en en investissant deux terrains où les dérapages sont fréquents : l’école et internet. s’engager dans une «unité nationale de lutte contre la haine sur internet». Un projet qui repose essentiellement sur la plateforme Pharos du ministère de l’Intérieur. Les hébergeurs de contenus auront désormais l’obligation de «disposer d’une représentation juridique en France». Le gouvernement compte également créer un «e-rappel à la loi» pour «décourager la récidive».

- Sur le plan juridique, la répression des discours de haine ne sera plus simplement régie par le droit de la presse mais sera intégrée «au droit pénal général» pour «simplifier les règles d’enquête et de jugement», comme François Hollande l’avait annoncé. Le racisme et l’antisémitisme seront une «circonstance aggravante généralisée à tous les délits», et le gouvernement compte rendre possible «le recours à l’ordonnance pénale» en matière d’injures racistes. Le plan veut aussi «autoriser

par la loi les actions de groupe» pour «mieux lutter contre les discriminations», et développer «les mesures alternatives et les peines à valeur pédagogique». Pour protéger les victimes, le gouvernement compte «garantir la sécurité des lieux de culte, écoles et points de rassemblements juifs et musulmans». Le plan prévoit de «spécialiser l’aide aux victimes» d’actes racistes et antisémites. Chaque année, le bilan des condamnations sera publié et une «en-

quête annuelle de victimisation» sera menée pour «compléter la connaissance du racisme et de l’antisémitisme». L’autre volet de la lutte concerne le web. L’espace virtuel, où le sentiment d’impunité des utilisateurs autorise tous les dérapages laisse, depuis longtemps déjà, fleurir la haine. Conscient du rôle que joue les réseaux sociaux et les sites internet dans la propagation des idées racistes, antisémites mais aussi dans la radicalisation des jeunes, le gouvernement veut

Concernant le domaine éducatif, le gouvernement compte «renforcer les formations» et mieux «accompagner les équipes éducatives» confrontées à des incidents en milieu scolaire. Un partenariat doit aussi être mis en place entre l’Education nationale et les lieux de mémoire, avec un fonds d’intervention «Mémoire et histoires», pour qu’à chaque âge corresponde une pédagogie adaptée. La même logique sera appliquée au milieu sportif pour ne pas laisser les clubs amateurs seuls face à des incidents racistes. Mille ambassadeurs «valeurs du sport»,

amateurs ou professionnels, seront identifiés, et un «numéro vert» sera mis en place dans chaque ligue sportive à destination de l’encadrement des clubs amateurs. - Au chapitre «mobilisation», le gouvernement compte lancer une campagne de communication «offensive» à la mi-2015, et un campagne «participative et virale» au second semestre. Une «labellisation» des associations est également prévue, et le gouvernement entend créer dans chaque département une «instance opérationnelle» de lutte contre le racisme. Des «plans territoriaux» de lutte contre le racisme et l’antisémitisme seront lancés. Pour soutenir les associations, le plan veut aussi les inciter à puiser dans les volontaires du service civique pour renforcer leurs effectifs et créer un «club des mécènes», associant notamment des chefs d’entreprises, pour «flécher un certain nombre de financements». Enfin des «grands parrains» seront mobilisés, artisans, sportifs, anonymes ou célèbres.


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La low cost Ryanair veut planter son drapeau à Tel Aviv-Ben Gurion

La population de Haïfa a un risque élevé de développer des cancers

Le maire de Haïfa, port industriel du nord d’Israël, a exigé la fermeture de cinq usines pétrochimiques après la publication d’un rapport établissant un lien entre la pollution de l’air et un taux élevé de cancer chez les résidents de la ville. Le maire, Yona Lahav, a envoyé ce matin des camions bloquer les entrées de deux raffineries du port. “A partir de maintenant, aucun cmion-citerne n’aura accès à l’usine”, a-t-il déclaré, ajoutant que cinq usines en tout étaient concernées par cet ordre de fermeture.

Cette décision fait suite à la fuite dans les médias israéliens d’un document du ministère de la Santé accusant, entre autres, les émanations industrielles d’être responsables de près de la moitié des cancers développés par les enfants de Haïfa. “Comparé à la moyenne nationale, la population de la région de Haïfa a un risque plus élevé de développer des cancers du poumon, de l’oesophage, de la vessie, du col de l’utérus et des cancers gastriques, colorectaux et cérébraux”, détaille ce rapport rédigé par le directeur

du ministère en charge de la Santé publique et qui cite une étude de l’Université hébraïque de Haïfa. “Si ces dernières données sont exactes, alors nous exigeons l’arrêt immédiat de toutes les usines polluantes de la région de Haïfa”, a ajouté M. Yahav. Le port de Haïfa, où sont concentrés de nombreux terminaux pétroliers et les sièges de grandes industries israéliennes, est situé en contrebas de la ville où vivent plus de 270.000 personnes. Source: Le Figaro

La compagnie aérienne low cost Ryanair pourrait d’ici quelques mois lancer des liaisons entre plusieurs villes européennes et Tel Aviv, deux ans après avoir évoqué cette possibilité. Interrogée le 28 avril 2015 par le quotidien Yediot Aronoth, la directrice adjoint au développement réseau de la spécialiste irlandaise du vol pas cher Kate Sherry a expliquée que Ryanair « veut planter son drapeau en Israël » ; des lignes pilotes vers l’aéroport de Tel AvivBen Gurion pourraient voir le jour d’ici trois ou quatre mois, le prix du billet aller-retour au départ d’Israël devant tourner autour de 140 euros avec des prix d’appel beaucoup plus bas. Londres, Berlin, Milan, Rome et Bratislava figurent parmi les premières villes de départ envisagées, précise la dirigeante, qui ajoute à cette liste des destinations comme Düsseldorf, Cologne, Brême, Baden-Baden, Gdańsk, Varsovie, Wroclaw ou Malaga. Kate Sherry précise la raison principale de l’absence de Ryanair à Tel Aviv malgré l’ouverture du ciel israélien en avril 2013 – date depuis laquelle la low cost « a ajouté 15 millions de passagers » à son trafic : l’existence d’une taxe passager de 37 dollars, « très élevée et problématique pour le modèle d’affaires » de la low cost basé sur de faibles commissions. Et elle cite l’exemple de nouveaux

marchés comme Berlin, où Ryanair a « obtenu une réduction de 75% de la taxe, qui change selon le nombre de passagers », et Chypre où elle ne paie que 6 euros par passager sur une taxe normale de 26 euros « mais apporte dans l’île des centaines de milliers de touristes ». D’où l’importance selon elle d’un effort d’Israël, où elle peut faire venir « un million de touristes par an » depuis des régions non desservies en plus des visiteurs actuels, des touristes qui renforceront les recettes du pays et de l’autorité israélienne du tourisme. En juin 2013, Ryanair avait déjà demandé l’autorisation de lancer des routes depuis Brême et Baden-Baden en Allemagne, Kaunas en Lituanie, Eindhoven aux Pays-Bas, Oslo en Norvège ou la Sicile ; elle promettait alors deux millions de passagers par an, et évoquait des routes vers l’aéroport d’Ovda, près d’Eilat. Deux mois plus tôt, la signature de l’accord de ciel ouvert avec l’Union Européenne avait déclenché une grève des syndicats de El Al, Arkia et Israir. La desserte d’Israël est revenue au goût du jour chez Ryanair à l’annonce de la privatisation de Cyprus Airways, dont la licence d’opérateur permet des vols vers Israël mais aussi l’est de la Méditerranée ou la Russie. Source: http://www.air-journal. fr/



L’information en provenance d’Israël

Welcome à Robbie Williams, Lady Gaga, Gloria Gaynor. Mega-stars en Israël

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Colère d’Israël sur la Signalisation des produits vendus en Europe

cente au sujet d’un boycott d’Israël pour des raisons historiques évidentes. R.Kl.

LAPID. L’ancien ministre des Finances, Yaïr Lapid, a téléphoné jeudi à la ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) pour protester contre la lettre signée par les chefs de la diplomatie de 16 pays européens appelant à accélérer le processus d’étiquetage des produits de Judée-Samarie 1. Robbie Williams sera en Israël le 2 mai prochain pour un concert au Jardin du Parc des expositions de Tel Aviv. Il a annoncé qu’Israël était l’une des étapes les plus intéressantes de sa tournée. « Israël est un secret à mes yeux » a aussi déclaré la pop star britannique au quotidien israélien Yediot Aharonot. Robbie Williams est l’un des ambassadeurs les plus prestigieux de l’UNICEF. « J’ai tellement entendu parler d’Israël, et j’en connait si peu sur le pays…..Je suis curieux de connaître les gens et la terre d’Israël » a déclaré Williams. Sa femme Ayda Field serait juive. «Beaucoup de gens ont essayé de contrecarrer ma visite en Israël mais je crois que ceux qui ne veulent pas me voir en Israël, ne veulent pas me voir à Paris, Londres ou dans ma ville natale de Stoke-on-Trent » a conclu la star. 2. Lady Gaga revient en Israël pour un concert au parc Yarkon de Tel-Aviv le 13 septembre. « Nous nous réjouissons à l’idée d’un des concerts les plus grandioses ja-

mais vu en Israël, » ont déclaré les producteurs de la société Concerto, Udi Appelboim et Ronen Maili. Lady Gaga arrivera en Israël après Dubaï, et la Turquie dans le cadre de sa tournée mondiale. Ce sera son deuxième concert en Israël. Elle était déjà venue en Terre Sainte en août 2009. 3. Gloria Gaynor, interprète du carton planétaire « I Will Survive » se produira à l’Auditorium Charles Bronfman à Tel Aviv le 29 Juillet prochain. Les billets seront bientôt en vente à des prix se situant entre 200 et 1000 shekels (environ de 40 à 200 euros). A l’age d’une mamie (65 ans), la chanteuse est un phénomène sur scène. De son vrai nom, Gloria Fowles, Gloria Gaynor a enregistré 25 albums et une dizaine de compilations. Outre « I Will Survive », Gaynor devrait chanter aussi le non moins célèbre : « Never Can Say Goodbye » ou « I Am What I Am », sans parler de « Can not Take My Eyes Off you. » Source: Tel Avivre

Les ministres des Affaires étrangères de seize des vingt-huit pays de l’Union européenne, dont la France, ont adressé une lettre à Federica Mogherini. Ils lui demandent d’accélérer le processus de signalisation des produits en provenance des localités juives de Judée-Samarie vendus sur le marché européen. Dans leur lettre, les ministres indiquent qu’il s’agira d’un pas important dans l’application de la politique menée depuis long-

temps par l’Union européenne en vue de l’établissement de deux Etats. Ils indiquent également que « la poursuite de la colonisation illégale dans les territoires palestiniens conquis en 1967 est une menace pour une solution juste et définitive du conflit ». Il est à noter que le ministre allemand des Affaire étrangères Frank-Walter Steinmeier est le seul ministre d’Europe occidentale à avoir refusé de signer la lettre, l’Allemagne étant très réti-

Le chef de Yesh Atid a qualifié la décision « d’irresponsable » et a indiqué à Federica Mogherini que cela risquait d’entraîner une « catastrophe » pour l’économie israélienne. M. Lapid a rajouté que la lettre de l’UE était une erreur et qu’Israël allait lutter contre cette décision dangereuse. E.L Source: http://www.israpresse. net/

Yom Haatsmaout : drapeaux, base militaire et révolutionnaires pour le jour de l’Indépendance

Israël s’apprête à célébrer en grande pompe le jour de l’Indépendance, ce jeudi 19 avril. Tour d’horizon des événements prévus pour ces festivités. C’est une journée mettant en lumière la fierté, le dynamisme économique et la modernité et les multiples facettes de l’Etat hébreu que veulent organiser les Israéliens. Et c’est sous le signe de la révolution que le pays veut allumer la flamme de l’indépendance : au cimetière du Mont Herzl, à Jérusalem, ce sont pas moins de 14 personnalités, représentant la force autant que la diversité de la société civile israélienne, qui ont été choisies pour allumer les flambeaux de la cérémonie. Parmi elles, une journaliste ara-

bo-musulmane, pionnière de la lutte contre le racisme, l’inventeur de Waze, application de géolocalisation achetée par le géant mondial Google pour plus d’un milliard de dollars ou encore un chanteur bien connu de la scène orientale. Chercheur, femme pilote de l’air ou universitaire, les personnalités sont aussi le reflet des fiertés d’Israël. Pour cette journée en blanc et bleu, 1 150 000 de drapeaux ont été spécialement fabriqués par l’usine Marom, fournisseur officiel de drapeaux, qui note, pour ce 67ème anniversaire un engouement en hausse pour l’étendard officiel de l’Etat juif. Comme chaque année, plusieurs bases militaires seront ouvertes au public, afin que les Israéliens puissent témoigner leur soutien

à Tsahal, mais aussi constater de leurs yeux les moyens que déploie leur armée sur le terrain pour les défendre. L’occasion aussi de rassurer la population, très éprouvée par le dernier conflit à Gaza mais aussi par les menaces environnantes. « Être indépendant c’est selon moi être en mesure de se défendre par ses propres moyens. Et face aux nombreuses menaces présentes dans la région, Israël possède les réponses adaptées. », a déclaré Binyamin Netanyahou, en ouverture du forum de l’Etat-major de Tsahal organisé à l’occasion des célébrations de l’indépendance, réaffirmant ainsi sa confiance dans le commandement de l’armée israélienne. Enfin, le dernier symbole porteur d’espoir pour l’avenir lors de cette journée vient d’Amérique. Joe Biden, vice-président des EtatsUnis, sera l’invité d’honneur des célébrations de Yom Haatsmaout à l’ambassade d’Israël, à Washington DC. Une marque de considération et de fraternité destinée à réchauffer (un peu) les relations diplomatiques entre l’Etat hébreu et son principal allié, éprouvées par les tensions liées à l’épineux dossier du nucléaire iranien…



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Tensions au sein du Parti travailliste : dire non à Netanyahou ?

Le Premier ministre aurait proposé plusieurs portefeuilles ministériels au leader travailliste, en cas d’un gouvernement d’Union avec le Likoud. Parmi les postes proposés : les Affaires étrangères, le Tourisme, les Affaires sociales, l’Éducation et les Sciences.

En Israël, le Gouvernement prend forme. Affaires étrangères pour Liberman

Netanyahu semble prêt à présenter au président Rivlin l’ébauche de son futur gouvernement mais il devrait lui demander cependant une prolongation de deux semaines pour pouvoir former une coalition.

le ministère de la construction et du logement, qui sera probablement dirigé par le député Yoav Galant, et le ministère de la protection de l’environnement, qui sera dirigée par le député Eli Elalouf.

Selon Israël Hayom, un journal proche de Netanyahu, le Likoud devrait détenir les ministères de la justice, de la sécurité publique, des transports, de la protection sociale, de l’éducation, ainsi que plusieurs autres portefeuilles. Dans l’ensemble, le Likoud devrait détenir entre 10 et 12 ministères.

Le président de Habayit Hayehudi, Naftali Bennett, devrait continuer à tenir le ministère de l’économie et recevoir le portefeuille du renseignement. Il devrait ainsi continuer à participer au cabinet de sécurité.

Moshe Kahlon devrait recevoir le ministère des Finances. En outre, son parti Kulanu devrait recevoir

Habayit Hayehudi recevra également le ministère de l’Agriculture, qui sera dirigé par Uri Ariel, et le Ministère des personnes âgées, qui sera dirigé par Ayelet Shaked.

Le parti Shass sera au ministère de l’Intérieur ainsi que le ministère du culte dans lequel Habayit Hayehudi aura un vice-ministre. Le parti « judaisme unifié de la Torah UTJ, sera à la tête du Comité des finances de la Knesset et aura également un vice-ministre au ministère de la Santé. Ces postes seront tenus par les députés Moshe Gafni et Yaakov Litzman. Le ministère des Affaires étrangères restera apparemment entre les mains du chef d’Israel Beitenou, Avigdor Liberman. Source: Source Koide9enisrael

Une proposition, si elle est vraie, qui crée des tensions au sein du Parti travailliste, surtout avec Shelly Yehimovitz qui avait déjà signifié son opposition à toute coalition avec le parti de droite, sans compter les jeunes qui ont envoyé un courrier de désapprobation et de nombreux militants qui pensent que les Travaillistes doivent s’en tenir à leur programme électorale et qui avait émis alors un certain nombre de réserves sur une possible coopération avec Netanyahou. (Coolamnews) ISRAELVALLEY PLUS. AVANT LES ELECTIONS. L’Union sioniste, bloc de centregauche et principal rival de Benyamin Netanyahou pour le scrutin du 17 mars en Israël, a dévoilé un programme centré sur l’économique et le social ainsi que les relations avec Washington, mises à mal par les tensions sur l’Iran… “Freiner l’isolement diplomatique d’Israël et enrayer la hausse continue du coût de la vie” sont les deux priorités que s’est fixé l’Union sioniste, alliance du parti travailliste mené par Yitzhak Herzog et du parti centriste HaTnoua mené par Tzipi Livni, selon un communiqué du parti publié dimanche.

En ce qui concerne le conflit avec les Palestiniens, le document estime que la solution passe par “la démilitarisation de l’Etat palestinien, le maintien des grands blocs de colonisation sous autorité israélienne, le maintien du statut de Jérusalem comme capitale éternelle du peuple juif (…) et l’augmentation des partenariats économiques avec l’Etat palestinien”. Le programme de l’Union sioniste insiste aussi largement sur la nécessité pour Israël de rétablir un lien de confiance avec l’allié américain, après plusieurs mois de tensions entre le Premier ministre Netanyahou et la Maison Blanche, notamment sur la question du programme nucléaire iranien. Sur le plan économique et social, thème central de la campagne devant les questions sécuritaires, il préconise une augmentation des budgets sociaux, éducatifs et de santé ainsi que la création d’un Conseil au logement pour enrayer la flambée des prix de l’habitat. Le tandem Herzog-Livni a affirmé, lors d’une conférence de presse, que le Likoud n’avait présenté aucun programme. “Israël a besoin d’un dirigeant qui ne se contente pas d’insister sur ce qui lui fait peur, Israël a besoin d’un dirigeant qui porte une vision”, a lancé Tzipi Livni qui soutient la candidature du travailliste Yitzhak Herzog au poste de Premier ministre. Source I24News




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