GRATUIT - Numéro 346 - Edition du 12 Mai au 18 Mai
Journal israélien en langue française
L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Mai au 18 Mai
Netanyahou sur le fil
C’est bon, c’est fait. Après plusieurs semaines d’attente et de négociation, Benjamin Netanyahou est parvenu, au forceps à arracher le soutien du foyer juif et a formé son gouvernement. Avec une majorité on ne peut plus limitée puisque il dispose de 61 députés sur les 120 que compte la Knesset. Le minimum syndical est assuré. Une cuisine électorale liée au système politique israélien qui n’enlève rien à la victoire du Likoud lors des élections de mars dernier. Une victoire aussi large que surprenante puisque, déjouant tous les pronostics des instituts de sondage, le Likoud était arrivé largement en tête, reléguant le Camp sioniste et le parti Yech Atid et la coalition des partis arabes loin derrière. Je vous rappelle que les leaders du Camp Sioniste « Herzog et Livni» se voyaient déjà aux commandes du pays. Nous entendions alors leurs partisans dénigrer la politique menée depuis 4 ans. Et avancer que l’isolement d’Israël à travers le monde était dû à la politique menée par Benjamin Netanyahu… Mais les électeurs ont parlé ! Les électeurs n’ont pas suivi ce raisonnement hypocrite, les électeurs, plus sages que les commentateurs politiques, ne sont pas tombés dans le piège !!! Aujourd’hui, Benjamin Netanyahu est aux commandes, le gouvernement a été présenté au chef de l’état d’Israël Reuven Rivlin, et celui-ci la accepté. Place au travail, même s’il faut bien le dire, les multiples revirements ont laissé des traces. Le suspens
a duré jusqu’à la dernière minute. Dans une valse-hésitation qui ne les honore pas, les alliés d’hier ont vendu chèrement leur ralliement à la coalition comme les partis religieux ou bien celui de Naftali Bennett. Certains ont fait le choix de se mettre dans l’opposition en pensant faire monter les enchères comme l’ancien ministre des affaires étrangères Avigdor Liberman. Liberman se voyait faiseur de roi. Il a voulu jouer en solo. Et malgré la sympathie que j’ai pour Liberman, homme à poigne doté d’un charisme indéniable, à la hauteur de sa forte personnaité, je n’approuve pas son choix. Et c’est Naftali Bennett qui, dans cette partie d’échecs politiques, a su avancer ses pions avec tactique, rejoignant la coalition menée par Netanyahu à la dernière minute. Alors, bien sûr, il y a eu des concessions. Netanyahu a certainement cédé aux revendications de ceux qu’il a tenté de convaincre, comme les partis religieux ou Habaït Hayehudi. Mais voyons l’autre facette de la médaille, celle qui brille quoi qu’il advienne. Israël a un gouvernement fort, un Premier ministre qui connaît par cœur le dossier du nucléaire iranien, et qui ne lâchera rien sur la sécurité d’Israël, mais aussi sur celle des Juifs dans le monde. Il l’a dit et répété, au cours des heures sombres que nous avons traversé récemment : Benjamin Netanyahu et avec lui l’Etat d’Israël resteront au côté de tous les juifs de Diaspora, dès qu’ils seront menacés. Et Israël les accueillera si jamais ils décident de rentrer à la maison. Car Israël est leur foyer.
Alors, fort de ces constatations, j’ai envie de dire à ceux qui ont perdu ces élections, aux détracteurs du Premier ministre que nous comprenons leur déception. Mais ce sont les électeurs qui, en votant massivement pour le Likoud, en laissant le Camp Sioniste
à 6 points derrière ont eu le dernier mot. Le peuple d’Israël a parlé. Il faut savoir lui faire honneur et montrer son honneur en reconnaissant la défaite.
Il est temps d’accepter le jeu démocratique, et de laisser le gouvernement travailler. En toute sérénité… Am Israel Hai Alain Sayada
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L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Mai au 18 Mai
L’accord de coalition du Shass comprend des synagogues et des logements pour religieux gouvernements, étaient sous le contrôle du ministère de la justice. En « échange », le Shass a concédé un vice-ministre au ministère de l’éducation nationale, et n’y aura pas de représentant, malgré les réticences du président du parti Aryeh Déry que le parti Bayit Yéhoudi de Naftali Bennett, qui sera ministre de l’éducation, que les institutions du Shass ne reçoivent pas un « traitement équitable ».
Un rapport publié par le site internet ‘haredi Kikar HaShabbat prétend montrer l’accord de coalition entre le Likoud et le Shass. Selon le rapport, le gouvernement a promis d’augmenter le nombre de nouveaux logements public commercialisé chaque année à 700, alors que les conseils de planification du gouvernement autoriseront 5 000 nouveaux logements pour les familles ‘haredi (ultra-orthodoxe) chaque année.
de coalition se trouve la promesse du premier ministre Benyamin Netanyahou de soutenir un projet de loi de TVA à 0% sur les produits d’épicerie de base, y compris le lait, le pain, la margarine, etc. Alors que certains économistes soutiennent l’idée, d’autres disent que la baisse des prix sera temporaire, avec la réduction initiale de 18% qui est le prix de la TVA qui remontera peu à peu à des niveaux « normaux », mais sans que le gouvernement ne perçoive sa part.
Selon le rapport, un certain nombre de points qui apparaissent dans l’accord de coalition du Shass apparaissent également dans celui du Judaïsme Unifié de la Torah.
Shass sera au contrôle du ministère des affaires religieuses, après que Bayit Yéhoudi se soit rétracté de sa demande initiale d’y avoir un vice-ministre. Parmi les caractéristiques de ce ministère sera le contrôle des tribunaux rabbiniques, qui, dans les derniers
Parmi les plus grandes « victoires » du Shass dans les négociations
Parmi les principales modifications budgétaires seront 70 millions de shekels d’allocation pour la construction de synagogues et mikvaot (bains rituels). Dans le gouvernement précédent, il n’y avait pas d’allocation du tout pour ces constructions. L’argent, qui sera alloué par le ministère des affaires religieuses, sera principalement distribué dans la « périphérie » (les zones à faible revenu loin des grandes villes), a promis le Shass. En outre, le Shass a conçu un renouveau de la « loi Nahari », qui impose aux autorités locales de fournir des budgets pour les écoles primaires ultra-orthodoxes au même niveau qu’elles financent les écoles laïques et religieuses sionistes. La loi a été suspendue en 2013, sous le dernier gouvernement, après une demande du parti Yesh Atid.
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Feu vert du gouvernement à Netanyahu pour nommer plus de ministres du Likoud
Le gouvernement israélien sortant a reporté dimanche l’application d’une loi limitant le nombre de ministres afin de permettre au Premier ministre Benjamin Netanyahu de désigner davantage de ministres de son parti, le Likoud, a indiqué un responsable. Cette décision doit encore être adoptée en procédure d’urgence en trois lectures par le Parlement d’ici mercredi, jour de l’investiture du prochain gouvernement. M. Netanyahu est contraint de naviguer au plus juste dans la mesure où il ne dispose que d’une majorité minimale de 61 députés sur 120 pour constituer son quatrième gouvernement, ce qui le met à la merci de la moindre défection. «Le gouvernement a décidé de reporter à la prochaine législature l’application d’une loi qui limitait à 18 le nombre de ministres (hors chef du gouvernement) et à quatre le nombre de vice-ministres», a indiqué un responsable du bureau de M. Netanyahu à l’issue de la dernière réunion du gouvernement sortant.
Si elle est adoptée par le Parlement, cette loi permettra également à M. Netanyahu de nommer des ministres sans portefeuille ce que la loi limitative, qui devait entrer en vigueur mais a été repoussé au prochain scrutin, ne permettait pas. Cette mesure est destinée selon les commentateurs à éviter une fronde parmi les caciques du Likoud. M. Netanyahu a dû faire des concessions aux partis ultra-orthodoxes (le Shass, la Liste Unifiée de la Thora) de centre droit (Koulanou) et nationaliste religieux (le Foyer Juif) pour arracher leur soutien. Il leur a offert plus de portefeuilles que prévu si bien que les le nombre de ministères disponibles pour le Likoud s’est réduit comme peau de chagrin. Avec le nouveau texte, M. Netanyahu, qui souhaite conserver pour son parti les Affaires étrangères, devrait pouvoir nommer au moins deux ministres supplémentaires ainsi que des vice-ministres et des ministres sans portefeuille du Likoud, prévoient les médias.
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Naftali Bennett, étoile de la droite nationaliste et faiseur de roi proximité avec ses électeurs potentiels, auxquels il délivre un discours nationaliste intransigeant. Il a joué de la guitare dans les réunions électorales pendant la campagne et interpellé ses partisans sous le nom de «frères» et «soeurs» dans ses messages sur Facebook, qu’il diffuse pratiquement quotidiennement en hébreu, anglais et français. M. Bennett a pris la tête du Foyer juif en 2012, le faisant passer de 3 à 12 sièges au Parlement.
Naftali Bennett, le jeune et charismatique chef du parti nationaliste religieux Foyer juif, est devenu faiseur de roi aux dépens de son ancien mentor, Benjamin Netanyahu, auquel il a extorqué un maximum de pouvoir dans le nouveau gouvernement. Le Foyer juif a perdu quatre sièges aux récentes législatives et ne compte que 8 députés sur les 120 du Parlement mais Naftali Bennett s’est retrouvé en position de force à l’heure de négocier avec M. Netanyahu après la défection de dernière minute du leader du
parti nationaliste Israël Beiteinou, Avigdor Lieberman, allié de longue date du Premier ministre sortant.
Cet ancien entrepreneur dans la haute technologie (il a revendu sa start-up en 2005 pour 110 millions d’euros) devient alors ministre de l’Economie dans le gouvernement sortant.
Dernier à négocier avec celui dont il fut chef de cabinet et avec lequel les relations sont notoirement tendues, M. Bennett a assuré à son parti trois portefeuilles (dont ceux importants de la Justice et de l’Education) et plusieurs postes clés.
Son physique - petite taille, chauve, début de bedaine et sourire espiègle quasi permanent laissant entrevoir des dents mal alignées - est trompeur compte tenu de son service militaire dans l’unité de commandos la plus prestigieuse de l’armée israélienne.
Fils d’immigrants américains, Naftali Bennett, 43 ans, cultive un mélange de décontraction et de
Ancien directeur du conseil de Yesha, l’organisme représentant les colons de Cisjordanie, M. Ben-
nett est opposé à la création d’un Etat palestinien. Il prône à la place un «plan de paix», inacceptable pour les Palestiniens, qui prévoit l’annexion par Israël de 60% de la Cisjordanie déjà sous son contrôle total (zone C) et un statut d’autonomie limitée dans le reste du territoire. Bien que les colons soient largement dominants dans son parti, Naftali Bennett et son épouse Galit, élevée dans un milieu non-religieux, vivent avec leurs quatre enfants à Raanana, une localité bourgeoise au nord de Tel-Aviv. «Eclat d’obus dans les fesses» En tant que ministre de l’Economie du gouvernement sortant, M. Bennett s’est opposé aux négociations de paix entre Israël et les Palestiniens, qui avaient repris sous l’égide des Etats-Unis en juillet 2013, critiquant notamment les vagues de libération de prisonniers palestiniens ayant commis des attentats. «Les terroristes, on doit les tuer, pas les libérer. Je me suis battu toute ma vie pour défendre les deux propositions contenues dans cette phrase», a écrit M. Bennett sur sa page Facebook.
Cette déclaration et d’autres aussi controversées ont conduit le journal de gauche Haaretz à le qualifier de «nuisance» devant être renvoyée du gouvernement. M. Bennett refuse qu’on parle d’occupation israélienne de la Cisjordanie parce qu’il «n’y a jamais eu à cet endroit d’état palestinien». Selon lui, le conflit avec les Palestiniens est insoluble et il faut s’en accommoder comme «un éclat d’obus dans les fesses». En octobre, il écrivait sur Facebook que «même quand un musulman britannique décapite un chrétien britannique, il se trouvera toujours quelqu’un pour accuser les juifs», en réaction à des déclarations du secrétaire d’Etat américain John Kerry qui avait dit, à la suite de décapitations par l’organisation Etat islamique, que le conflit israélo-palestinien entretenait l’extrémisme au MoyenOrient. Pour la dirigeante palestinienne Hanane Achraoui, le Foyer juif de M. Bennett «représente les éléments les plus extrêmes et racistes de la société israélienne».
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Lev : un autre regard sur le judaïsme
Sous le patronage du rav Elie Lemmel, l’association Lev fait des miracles pour créer un réseau d’entraide et de solidarité et offre, à la jeunesse en particulier, un regard empreint de joie et desérénité sur le judaïsme. A l’occasion du gala annuel de l’association, qui aura lieu le 3 juin, Raphaël, membre actif, nous parle de leurs actions.
Lev, fondée par le rav Elie Lemmel aide aussi de nombreuses personnes à sortir de leurs difficultés personnelles grâce à la maison de la famille où officient psychologues et spécialistes des questions familiales. Et si, grâce à la branche jeune de la relev, créée il y a 4 ans, la « manière Lev » d’aborder le judaïsme et l’identité commence à faire de nombreux adeptes, l’association souhaite mettre en avant toutes les facettes de son activité, notamment en Israël où elle s’est implantée avec succès et convaincre de généreux mécènes de la soutenir. Lev tiendra donc son gala annuel le 3 juin prochain, à l’espace Vianney, (Paris 12) et nous attend nombreux pour cette belle soirée empreinte, comme toutes les actions de Lev de beaucoup d’énergie positive et de joie ! Pour toute information et réservation, rendez-vous sur : http://www.e-lev.fr ou Contact : LEV - 24 rue des Martyrs 75009 Paris - 01 48 74 18 82 - lev@associationlev.com
« Lev, c’est une petite dose de bonheur quotidienne 2.0. Tous les jours je regarde ce qu’il se passe sur le facebook de l’association », raconte Judith, 30 ans. Comme beaucoup de jeunes, Judith, commerciale, a découvert Lev via les réseaux sociaux, sur lesquels la branche jeune de Lev, la Relev, est très active. Elle se passionne alors pour cette approche joyeuse et pleine de dynamisme du judaïsme. « Cours de pensée, shabbats pleins, voyages… L’association offre les mêmes loisirs que toutes celles, nombreuses, qui veulent aider les jeunes à vivre pleinement leur judaïsme. Mais il y a, chez Lev, un supplément d’âme. » Ce que Judith, comme les nombreux membres de Lev, apprécie, c’est la formidable énergie qui émane des actions d’entraide de l’association. Quels que soient les problèmes, Lev a la solution. « Nous avons lancé le commando mitsva, explique Raphaël. Un concept qui a eu beaucoup de succès auprès de nos bénévoles. » Tous les jours, Raphaël lance des appels sur les réseaux sociaux pour aider ceux qui sont dans le besoin. En quelques minutes des dizaines de bénévoles répondent à l’appel… Une alerte est lancée : une jeune mariée, issue d’une famille très pauvre, n’a aucun cadeau. En quelques heures, parfums, maquillage et autres produits de beauté viennent remplir de jolies corbeilles enrubannées pour que la jeune femme vive ce jour unique comme les autres. Idem dans des occasions plus tristes. Une dame devait faire enterrer sa maman, ancienne déportée. Mais personne n’était là pour lire le Kaddish. Lev a activé ses réseaux et là encore,
le cimetière affichait complet pour offrir à la défunte des funérailles dignes. « Le judaïsme est une force, nous explique Raphaël. C’est aussi une source de joie. C’est cette vision que Lev tente de donner. » Résolument modernes, les membres actifs du bureau de Lev ne perdent jamais une occasion de souligner l’apport du judaïsme, même dans les actes les plus minimes de la vie quotidienne. La pensée du feu rouge, la pensée du jour, tout, au quotidien, leur sert à délivrer des perles de sagesse empreinte de foi. Et pour transformer nos mauvaises énergies liées au monde actuel, les équipes de Lev n’ont pas leur pareil. « J’adore leurs VDM, s’amuse Judith. C’était une démarche que je trouvais simplement amusante, au début. Je me suis rendu compte, au fil du temps, qu’elle m’aidait à affronter mes petites et grandes peines. » Pas de Vie de Merde, (le site où l’on partage sa dose de misère chronique) chez Lev, mais un détournement beaucoup plus zen : Vie de Mitsvot. « Je devais aller au restaurant avec ma famille et je refusais d’aller manger dans un lieu non casher, écrit un fidèle de lev. Certains de mes proches étaient réticents, disaient que le restaurant casher coûtait trop cher. Finalement, je les ai convaincus et en sortant du restaurant, j’ai trouvé un billet de 50 euros. De quoi rembourser une grosse partie de la note ! » Preuve qu’il ne faut jamais faire l’économie d’une mitsva ! Et les fidèles de Lev, de ce point de vue-là, s’en donnent à cœur joie : tous jouent le jeu et partagent avec bonheur leurs mitsvot quotidienne, pour le plus grand plaisir de ceux qui les lisent…
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Gaza: un Palestinien condamné à 15 ans de prison pour «espionnage» au profit d’Israël
Un Palestinien a été condamné à 15 ans de prison pour «espionnage» au profit d’Israël par un tribunal militaire de la bande de Gaza, dirigée par le mouvement islamiste Hamas, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Outre les peines de mort prononcées par des tribunaux, le Hamas a procédé à des exécutions sommaires pour «collaboration», décidées par des «tribunaux révolutionnaires» et parfois menées en place publique.
En mars à Gaza, deux Palestiniens avaient écopé de la même peine pour «espionnage».
La plus spectaculaire avait eu lieu en pleine guerre avec Israël durant l’été 2014 lorsque des hommes portant des uniformes de la branche armée du Hamas avaient fusillé six hommes devant la principale mosquée de la ville de Gaza, à la sortie de la grande prière.
Selon la loi palestinienne, les «collaborateurs», les meurtriers et les trafiquants de drogue sont passibles de la peine de mort.
Pour Shirel : le cri du cœur d’Ariana
Shirel a à peine 10 ans, mais elle a déjà passé nombre d’années dans les couloirs d’hôpitaux. Atteinte d’une maladie mystérieuse, l’enfant a besoin d’un traitement révolutionnaire qui n’existe qu’aux Etats-Unis. Pour financer les soins de sa fille et le voyage, Ariana sa maman, se bat sans relâche… l’histoire d’une petite fille, aux Etats-Unis, qui semble atteinte des mêmes symptômes que Shirel, soignée par un traitement révolutionnaire ! « Le séquençage du génome permettrait de trouver ce dont souffre ma fille et de la traiter, indique la jeune maman. Mais hélas, en France, le séquençage du génome ne se pratique pas. »
Ariana a vu sa vie basculer en 2005, à la naissance de sa fille, Shirel. Ce qui aurait dû être sa plus grande joie est devenu, pour cette maman-courage un éternel combat : « Shirel fait des crises d’épilepsie. Elle a connu un retard de croissance et de développement. « Elle a marché très tard, ne parle pas, mais comprend bien ce qu’on lui dit ou demande, même si, elle n’est pas toujours en mesure de faire les choses par elle-même. », ex-
plique la maman. Et le pire, c’est que les médecins en France ne parviennent pas à identifier le mal dont souffre l’enfant. » Devant l’impuissance du corps médical, d’autres auraient baissé les bras. Mais pas Ariana. Bien décidée à ce qu’un jour, Shirel puisse vivre, rire, parler comme n’importe quelle petite fille, la jeune femme passe les premières années de la vie de sa fille à tenter de comprendre comment la soigner. Elle tombe un jour sur
Depuis qu’elle connaît l’existence de cette thérapie, Ariana n’a plus qu’une seule idée en tête. Emmener sa fille aux Etats-Unis pour la faire soigner. Mais le projet a un coût, inenvisageable pour Ariana. Ancienne coiffeuse, elle a dû arrêter de travailler pour s’occuper de son enfant malade et dispose de moyens modestes. « J’ai fondé l’association Shirel, mon éternel combat*, pour financer le traitement de ma fille. Grâce à l’aide de ma sœur Domy* et de ma nièce Joy, qui vendent du matériel de cuisine décorative et casher, et celle de généreux donateurs, je suis parvenue à collecter 14 000 euros. Je pensais pouvoir faire soigner Shirel grâce à cette somme. » Hélas, Ariana n’était pas au bout
de ses peines. Entretemps, le cours de l’euro baisse face au dollar, elle n’a donc pas assez.
embûches, les délais, elle ne renoncera jamais à voir un jour sa fille en bonne santé.
Mais la nouvelle la plus accablante lui vient du professeur qui compte prendre en charge les soins de Shirel. « Il a reçu toutes les analyses et le dossier de Shirel et s’est rendu compte que le cas de ma fille était plus complexe que prévu. Pour la soigner, il va falloir envisager un examen supplémentaire. » Touché par la détresse de la maman, le médecin fait le maximum pour limiter les frais, mais l’examen en question est pratiqué par un laboratoire indépendant auquel il ne peut demander un quelconque aménagement des coûts. « Entre le coût de cet examen supplémentaire, soit environ 8000 euros, le séjour sur place et les frais d’hospitalisation, il nous manque encore près de 26 000 euros, autant dire que nous sommes de retour à la case départ », avoue Ariana. Et pourtant, pas quetion pour la mère de famille de renoncer, même si l’on entend souvent dans sa voix la tristesse et le désespoir auxquels elle refuse de laisser le champ libre. Quels que soient les
Ariana, qui a déjà remué ciel et terre pour financer les soins de son enfant, lance aujourd’hui un nouvel appel « je vais contacter associations, mécènes, et relancer la campagne de financement participatif. C’est vital pour sauver Shirel, mais aussi pour d’autres enfants qui, comme elle, sont des laissés pour compte de la médecine en France. Si le cas de Shirel est résolu, nous ouvrirons la voix à d’autres… » Pleine d’espoir, Ariana a besoin de la générosité de tous. « Même un don de quelques euros peut faire la différence. » Aidons-là ! http://shirel-mon-eternel-combat.over-blog.com/2014/07/methode-feuerstein.html Retrouvez Domy et Joy sur Facebook sur le groupe La révolution en cuisine by Domy https://www.faceb o o k . c o m / g ro u p s / 945675952118756/?fref=ts
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L’insupportable anti-racisme à sens unique de la gauche sévit jusqu’en Israël
Beer Sheva, Israel. Les faits. Un jeune garçon de 15 ans, on nous précise qu’il est très bon élève à l’école, est sauvagement attaqué par 3 autres garçons. Se joignent rapidement au lynchage 5 autres jeunes. Ils seront donc 8 en tout à ruer de coups l’adolescent. La raison de cette violence ?
Pourquoi ici, et seulement ici, la piste du racisme n’est-elle pas envisagée un seul dixième de seconde ? Pourquoi cette cruelle agression va t’elle passer incroyablement inaperçue ? Les Israéliens d’origine russes
La victime, ne fumant pas, n’était pas en mesure de donner une cigarette à ceux qui deviendront ses agresseurs. Ils le frapperont avec cruauté, lui jetteront même des pierres et le garçon finira à l’hôpital. Dans la vidéo diffusée par Mako.co.il, on peut voir l’ensemble de son corps très meurtri, et on entend sa mère témoigner en pleurs : » les animaux ne se comportent pas de cette manière ».
vont-ils aller violemment manifester sur la place Rabin ? (Il est facile de voir à quoi je fais référence)
Soit on décide de faire abstraction des origines ou de la couleur de peau, ce que je crois souhaitable, soit on s’y intéresse. Mais dans ce cas, que nul ne soit épargné ou favorisé.
Personne ne pourra m’empêcher de voir ici, une fois de plus, la marque du gauchisme et du prêtà-penser, formidables usines à fabriquer victimisation et racisme. © Benjamin Goldnadel pour Dreuz.info.
ISF 2015 בס"ד
FONDATION DU PATRIMOINE JUIF DE FRANCE
CONSTRUISONS ENSEMBLE
D’après le témoignage du garçon, sans l’intervention rapide de la police, alertée par des témoins horrifiés, sa vie était en danger.
LA VIE JUIVE DE DEMAIN
Impossible de connaître l’identité des agresseurs
en déduisant
Quand on lit les articles de la presse – les faits ont également été rapportés vers la toute fin du journal télévisé israélien du soir – il est impossible de connaître l’identité des protagonistes.
75% du montant de votre don*
et choisissez le programme ou la communauté que vous désirez soutenir
En revanche, en écoutant le témoignage de la victime, on découvre que les 8 agresseurs sont tous éthiopiens, et lui d’origine russe.
Insupportable racialisation à sens unique qui sévit jusqu’en Israël Que ce soit clair : je ne cherche pas à affirmer que les Israéliens d’origine éthiopienne sont plus ceci ou moins cela que les autres. Cela n’a aucun sens et rien ne m’intéresse moins. Non, la seule chose que je relève est cette insupportable racialisation à sens unique qui sévit jusqu’en Israël.
Conception graphique - Cédric Benslous - 01 77 47 64 85
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*dans la limite de 50 000€
Qu’on imagine une seconde si 8 blancs s’étaient acharnés, armés de pierres et de bâtons, sur un pauvre noir pour une histoire de cigarette… Les journalistes auraient-ils fait preuve de la même pudeur sur la couleur de peau de la victime, qu’ici concernant celle des agresseurs ?
Renseignements :
01 49 70 88 07
Chèques à libeller à l’ordre de « FJF - Fondation du Patrimoine Juif de France » à adresser au Consistoire Central - 19, rue St-Georges, 75009 Paris CONSISTOIRE CENTRAL
UNION DES COMMUNAUTÉS JUIVES DE FRANCE
Dons en ligne : patrimoine.fondationjudaisme.org La Fondation du Patrimoine Juif de France est placée sous l’égide de la Fondation du Judaïsme Français
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Algérie : un salafiste appelle à fermer les rares églises pour répondre à la « fermeture des mosquées » en Europe
Après s’être attaqué aux écrivains et intellectuels, le salafiste algérien Abdelfettah Hamadache s’en prend aux églises. Il appelle à fermer les rares lieux de culte chrétiens encore en activité dans le pays.
Les jeunes UMP changent le lieu de leur réunion avec l’antisémite Roland Dumas qui n’est plus le bienvenu à Neuilly
Dans un communiqué diffusé sur son mur Facebook, Abdelfettah Hamadache, dirigeant d’un parti non reconnu, demande à «transformer les églises Notre d’Afrique d’Alger, Santa Cruze d’Oran et Saint-Augustin d’Annaba en mosquées». L’homme, qui a demandé notamment à mener campagne contre les bars et maisons closes en Algérie, justifie sa position par le fait que l’existence de ces lieux de culte est un rappel «de la campagne croisée des Français » qui «avaient détruit» des milliers de mosquées durant la colonisation. Pis, l’imam, qui se dit un envoyé du Dieu, explique que «la fermeture» de ces églises «vise à répondre à la campagne de ferme-
ture des mosquées » en Europe. Ce n’est pas la première fois que Hamadache utilise ce langage de haine. Avec la complicité de chaînes de télévision et de certains journaux arabophones, notamment Echorouk, il avait promis de mener une campagne pour la fermeture de « de débauche». Il voulait fermer «les bars et maisons closes» qui seraient implantées un peu partout dans le pays. Plus tard, l’extrémiste wahhabite a demandé à «exécuter» l’écrivain et journaliste, Kamel Daoud. Ce dernier est coupable, aux yeux de Hamadache, d’avoir «insulté » Dieu et la langue arabe. Cette «sentence» a soulevé une énorme levée de boucliers dans le pays et à l’étranger. Mais le cheikh salafiste sévit toujours. Et sa page facebook est un rendez-vous de tous les nervis et fou d’Allah. Il fait également des plateaux d’EchoroukTv, EnnaharTv et El Bilad TV sa tribune favorite.
Autriche: l’Eglise demande pardon aux Juifs pour son attitude pendant la Shoah
C’est au Café Les Patios 5 place de la Sorbonne, 75005 Paris qu’aura lieu la rencontre avec Roland Dumas le jeudi 14 mai à 19h15 INFO METRONEWS – Les responsables UMP de Neuilly-surSeine ont empêché la tenue d’un café débat en présence de Roland Dumas, organisé à l’initiative des jeunes UMP de la Droite populaire. L’ex-ministre socialiste, critiqué pour ses propos sur les « influences juives » de Manuel Valls, ira finalement disserter à Paris, dans le 5e arrondissement. L’UMP de Neuilly-sur-Seine dit « niet » à Roland Dumas. Selon une information communiquée dimanche à metronews, les élus UMP de cette commune des Hauts-de-Seine, Franck Keller et Michèle Sauvan, ont fait des pieds
et des mains pour empêcher le café débat, en présence donc, de l’ex-ministre controversé de François Mitterrand, prévu le 14 mai à l’initiative des jeunes UMP de la droite populaire. Et ils ont obtenu gain de cause. Pas question, pour eux, d’accueillir à Neuilly celui qui tenait, en février, des propos sur « l’influence juive » du Premier ministre, Manuel Valls. Ou qui a par le passé affiché son soutien au polémiste Dieudonné. « J’ai prévenu [les responsables locaux de la Droite populaire, NDLR] que j’allais faire un scandale et interpeller Roland Dumas sur toutes ses sorties antisémites », assure Franck Keller. « Il y avait aussi des bruits sur la venue possible de membres de la Ligue de défense juive. Bref, ça allait mal se passer. » Un rétropédalage confirmé di-
manche à Metronews par Pierre Gentillet, le président des Jeunes de la droite populaire. « Suite à de nombreuses pressions, explique-til, le café a dû céder et nous retirer la salle ». Pour les fans de l’ex-ministre, le rendez-vous avec Roland Dumas n’est pas, pour autant, annulé. Il aura lieu à la même date, « même heure », au café Les Patios, sur la place de la Sorbonne (5e arrondissement de Paris). Le tapis rouge déroulé pour Roland Dumas en gène plus d’un à l’UMP mais pas au sein de son courant le plus conservateur. Le leader de la Droite populaire, Thierry Mariani, avait estimé auprès de Metronews que l’invitation était « une bonne initiative », compte tenu du parcours historique de l’avocat et ancien résistant. By liguedefensejuive – source : Metronews
Les églises catholiques et protestantes d’Autriche ont demandé pardon aux Juifs pour leur comportement « antisémite » pendant la Seconde guerre mondiale, a indiqué samedi l’Associated Press. Ces messages d’excuses ont été présentés vendredi, à l’occasion du 70e anniversaire la fin Seconde guerre mondiale. « L’Eglise catholique doit reconnaître sa part de responsabilité dans l’émergence d’un climat de mépris et de haine » vis-à-vis des Juifs avant l’arrivée des nazis, a affirmé le cardinal-archevêque de Vienne Christoph Schoenborn. Il a également évoqué « le manque de solidarité à l’égard de nos concitoyens de religion juive » pendant la Shoah. Le conseil des Eglises protestantes a de son côté exprimé sa «
profonde honte » pour avoir été « complice » des actions dirigées contre les Juifs et d’autres groupes que l’on considérait « indignes de vivre ». Les Autrichiens ont salué l’annexion de leur pays par l’Allemagne en 1938. Pendant une longue période après la guerre, l’Autriche a éludé sa complicité dans les crimes nazis contre l’humanité, se présentant comme « annexée » par l’Allemagne en 1938 et la « première victime » d’Hitler. Cette attitude a évolué à la fin des années 1980 avec l’affaire Waldheim — la révélation du passé nazi de Kurt Waldheim, ancien secrétaire général de l’ONU et alors président autrichien (1986-1992).
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Le gendarme Mathieu, un Juste à Drancy
Gendarme au camp de Drancy, Camille Mathieu avait 26 ans quand il a aidé des internés juifs à s’évader: un acte exceptionnel qui lui vaut le titre de Juste parmi les nations mais dont cet homme modeste, aujourd’hui centenaire, n’aime pas parler: «c’était ma conscience à moi». Né le 17 janvier 1915 à Lignières, petit village dans l’Aube, Camille Mathieu travaille dans la ferme de ses parents jusqu’à son service militaire. En 1939, il rejoint la 22e légion de gendarmerie mobile de Paris, basée à Drancy, à 5 km au nord de la capitale. Jouxtant la caserne, un bâtiment inachevé en forme de U, destiné à loger des ouvriers, est réquisitionné par les Allemands et transformé en camp d’internement. Camille Mathieu est affecté à la garde extérieure du camp. Le 20 août, des milliers d’hommes juifs sont arrêtés dans le 11e arrondissement de la capitale et conduits à Drancy, en application des lois sur le statut des Juifs d’octobre 1940. Inquiètes, leurs femmes assiègent le camp mais sont violemment repoussées par les gendarmes. Deux d’entre elles, Yunka Fuchs et Adèle Herzberg, décident de passer la nuit dans un hôtel à Drancy pour tenter leur chance au petit matin. «Ils étaient pour nous l’Espoir» Juché sur un mirador, Camille Mathieu les aperçoit rôdant autour du camp et leur intime l’ordre de s’éloigner. Puis, cédant à leurs supplications, leur souffle de lais-
ser un papier avec leur adresse au pied du mirador. Dix jours plus tard, Mme Fuchs a la surprise de recevoir la visite de Camille et de sa femme Denise, qui offrent de les aider. «A partir de ce moment, tantôt lui, tantôt son épouse, nous ont aidés avec le plus grand dévouement, se chargeant de notre courrier et aussi de quelque subsistance, petits colis pas trop voyants pour ne pas être pris (...), ils étaient pour nous ce que les mots ne peuvent exprimer dans un pareil moment: l’Espoir», a écrit Simon Fuchs dans son témoignage au département des Justes de Yad Vashem en février 1975. Dans le camp, les conditions de vie sont terribles: on meurt de faim et les gendarmes font preuve d’une brutalité inouïe à l’égard des internés parmi lesquels figurent pourtant de hauts gradés médaillés de la Première guerre. En novembre 1941, une occasion unique se présente. Le chef de la section IV-J de la Gestapo, Theo Dannecker, un antisémite fanatique, part se marier en Allemagne et le médecin de la préfecture de police de Paris satisfait une demande de la Croix-Rouge en autorisant la libération des détenus malades. Camille Mathieu fait parvenir à ses protégés des médicaments destinés à les rendre malades. Le stratagème fonctionne: Simon Fuchs, Simon Herzberg et Albert Adjenbaum sont libérés. A leur sortie, Camille aide ces deux derniers à franchir la ligne de démarcation. Quant aux époux
Fuchs, le gendarme les héberge chez sa mère, à Lignières, où ils resteront jusqu’à la fin de la guerre. Des arbres à Yad Vashem De retour à Drancy, il continue à jouer les facteurs jusqu’à ce qu’il soit pris la main dans le sac et radié de la gendarmerie en mars 1943. Il regagne alors son Aube natale et s’engage dans la Résistance. Après la guerre, il rejoint l’armée française dans l’Allemagne occupée puis ira en Algérie au début des «événements». «Chaque 2 novembre, le jour de leur libération (de Drancy), nous étions invités chez les Herzberg pour un grand repas de fête», raconte son fils Gérard. Jusqu’au milieu des années 90, date à laquelle le journaliste Didier Epelbaum entreprend des recherches sur les 300 gendarmes qui gardaient le camp, il ignore tout des agissements de ses parents et des raisons qui les lient si fortement aux familles qu’ils ont sauvées de l’extermination. En juin 1978, Camille et Denise sont invités à Jérusalem. Dans l’allée des Justes, au Mémorial de Yad Vashem, ils plantent trois arbres: un pour Camille, un pour Blanche, sa mère, et un pour Denise. De ce voyage demeure une photo jaunie que le vieil homme aux yeux bleus regarde avec émotion, assis dans le fauteuil qu’il ne quitte plus depuis son attaque: On y voit Camille, le grand blond, et Simon Fuchs, le petit brun, en maillot de bains, au bord de la Mer morte, souriant.
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Voyage de la Mémoire
Chères Amies, Chers Amis,
Nous organisons, le dimanche 7 juin 2015, un VOYAGE de la MEMOIRE au Cimetière Mémorial Américain de COLLEVILLE-sur-MER en Normandie, pour honorer la mémoire des soldats juifs américains et soldats juifs canadiens, tués lors du débarquement en juin 1944. Nous allons organiser et célébrer un KADDISH collectif à leur mémoire en présence de nombreux officiels et personnalités françaises et étrangères. Cette cérémonie sera placée sous la présidence et du Grand Rabbin de France Haïm KORSIA. La récitation du KADDISH sera
assurée par le Cantor Raphaël COHEN et le CHŒUR JUIF de France. Nous voudrions que le plus grand nombre de personnes assiste à cette cérémonie du 71ème anniversaire du débarquement
C’est pourquoi, nous souhaiterions que vous soyiez présent à cette cérémonie et à ce VOYAGE de la MEMOIRE. Vous trouverez ci-après le visuel de l’annonce et le bon de réservation que vous pouvez transférer à tous vos contacts. Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Chères Amies, Chers Amis, à l’assurance de mes très cordiales salutations.
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Danemark: des bus incendiés, soupçon d’acte anti-israélien
Quatre bus de la compagnie danoise Movia ont été brulés dans un incendie criminel présumé, qui aurait été motivé par des considérations politiques selon la police, rapporte vendredi la BBC.
dans leurs industries.
Les bus ont été retrouvés en flamme tôt vendredi matin dans un garage de Copenhague.
Le chef de l’association pour l’amitié dano-palestinienne a condamné l’incident dans une tribune publiée dans le Copenhagen Post.
La police danoise a par ailleurs indiqué qu’un cinquième bus a été retrouvé, recouvert de graffitis anti-israéliens. La police enquête sur un lien possible avec la décision de la municipalité la semaine dernière de retirer des autobus, des affiches appelant au boycott des produits israéliens. Ces publicités ont été financées par l’Association pour l’amitié dano-palestinienne qui oeuvre pour « inciter l’opinion publique danoise et les autorités à agir davantage pour le droit des Palestiniens à l’autodétermination », selon la BBC. La compagnie de bus danoise Movia avait enlevé des affiches, sur lesquelles on pouvait voir deux femmes palestiniennes avec le slogan « Notre conscience est propre! Nous n’achetons pas de produits originaires des colonies israéliennes, et nous n’investissons pas
Movia a affirmé avoir reçu près de 100 plaintes pour ces affiches. Elles ont été retirées au motif qu’elles étaient « inutilement offensantes ».
« J’espère que ce n’est pas une personne d’origine palestinienne qui est derrière cela », a écrit Fathi el Abed. « Il s’agit d’un acte criminel et cela doit être traité comme tel », a-t-il ajouté. En février, un homme avait mené un double attentat dans la capitale danoise. La première attaque, contre un centre culturel où se tenait un débat sur la liberté d’expression, avait fait un mort et trois blessés. Lors de la seconde, il avait abattu un Juif de 37 ans devant la synagogue du centre de Copenhague et blessé deux policiers. Il avait été abattu quelques heures plus tard, lors d’un échange de tirs avec la police.
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L’actrice Natalie Portman nerveuse de vivre à Paris en tant que juive
Les pauvres sont en voie de disparition Selon l’économiste anglais Max Roser, de l’Université d’Oxford, le déclin de la pauvreté, qui est flagrant est à mettre au bénéfiche de l’industrialisation, donc du capitalisme. Cet article vous a intéressé ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi. Alors que les propagandistes marxistes dénoncent l’enrichissement insolent des plus riches, annoncent que le patrimoine des 1% est égal au patrimoine des 99% restants, et nous cassent les oreilles avec les inégalités “qui laissent de coté les intérêts des gens ordinaires”, la Banque mondiale estime que la pauvreté n’a jamais été aussi faible qu’aujourd’hui dans le monde, et qu’elle serait six fois moins importante qu’en 1820.
« La baisse qu’on voit aujourd’hui peut toujours être attribuable à cette transformation structurelle qui a d’abord eu lieu dans les pays industrialisés et dans les pays où plus récemment la pauvreté a diminué, comme la Chine », explique Claire Harasty, spécialiste de la politique de l’emploi au Bureau international du travail (BIT), citée par RTS Info.
Grâce au capitalisme et à l’industrialisation
l’extrême pauvreté est passé de 36% en 1990 à 12% aujourd’hui. Un magnifique accomplissement, qui ne réconciliera pas pour autant la gauche avec le monde de l’entreprise. « On voit que les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres ont augmenté », souligne Harasty, ce qui démontre ce que je ne cesse de défendre : dénoncer les écarts de richesse est un leurre, les inégalités de revenus un écran de fumée gauchiste, destiné à faire croire que l’enrichissement des plus riches est immoral, qu’il se fait sur le dos des plus pauvres, ce qui n’est rien d’autre que le recyclage d’une idéologie nauséabonde, qui a semé la misère partout où les peuples se sont laissés duper.
La comédienne Natalie Portman a affirmé dans un entretien en ligne vendredi sur le site de la revue The Hollywood Reporter qu’elle se sentait nerveuse en tant que juive habitant à Paris.
porté un Golden Globe et un Oscar pour sa performance de danseuse schizophrène dans «Black Swan» (2011), un tournage où elle a rencontré le danseur et chorégraphe français Benjamin Millepied.
L’actrice de 33 ans née en Israël explique que vivre à Paris, où elle s’est installée l’an dernier deux mois avant les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher en janvier, lui ont fait réaliser à quel point la France était «profondément différente culturellement» des Etats-Unis.
Elle l’a épousé en 2012 et l’a suivi vivre à Paris où il a pris la direction artistique des ballets de l’Opéra de Paris.
«J’avais été à Paris tant de fois dans ma vie qu’au début j’avais l’impression que ce serait très similaire», a raconté l’actrice oscarisée au Hollywood Reporter, l’une des revues de référence dans les informations sur le cinéma et la télévision. «Puis, quand on vit dans un endroit, on commence à se rendre compte à quel point nous sommes différents culturellement, profondément différents», ajoute-t-elle.
De 36% de pauves en 1990 à 12% aujourd’hui
La finance mondiale s’est fixé pour objectif que l’extrême pauvreté disparaisse totalement de la surface du globe d’ici 2030. Et elle y travaille activement.
A la question de savoir si elle se sentait nerveuse d’être juive à Paris, elle a répondu «oui», ajoutant toutefois «mais je serais nerveuse d’être noire (aux Etats-Unis). Je serais nerveuse d’être musulmane dans beaucoup d’endroits».
Selon la Banque mondiale, le pourcentage de gens vivant dans
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
La comédienne, révélée par Luc Besson dans «Leon» (1994) a rem-
Au moment des attentats en janvier, qui ont visé le journal satirique Charlie Hebdo, des policiers et un supermarché casher, Natalie Portman était en voyage mais elle se souvient du moment où elle a appris la nouvelle. «Quelqu’un avec qui je me trouvais lisait les infos et m’a dit +Oh mon dieu! Il vient d’y avoir un attentat à Paris+», se remémore celle qui incarne la reine Amidala dans la saga «Star Wars». A la question de savoir si elle a été secouée par ces attaques qui ont fait 20 morts, y compris les trois assaillants, elle a simplement répondu: «Ecoutez. Je viens d’Israël». La comédienne, qui se décrit comme «de gauche», trouve la politique française fascinante, et en particulier la culture de la grève. «Les grèves sont un vrai phénomène. On pense que c’est juste un stéréotype, mais c’est vraiment le cas là-bas», a-t-elle dit.
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Tribune de Genève : «Les Palestiniens sont élevés dans le mensonge»
Dans un entretien qu’elle qualifie de « troublant », la Tribune de Genève publie le témoignage de Mosab Hassan Yousef, palestinien, ancien agent recruté par les services de renseignement israélien, converti au christianisme, et … fils d’un des fondateurs du Hamas. Extraits : « le véritable ennemi de la société palestinienne, c’est elle-même. Comme la plupart des gens, j’ai été élevé dans un délire de persécution. On nous disait qu’Israël, les Etats-Unis, l’Occident tout entier, hait les musulmans et cherche à anéantir l’islam. J’ai grandi dans la théorie du complot. A cela s’ajoute le complexe de supériorité islamique. Toute autre religion ou idéologie est forcément dans l’erreur. Y compris ceux qui veulent la séparation de la mosquée et de l’Etat. Ou ceux qui ne croient pas en la violence. Ces œillères, il n’y a rien de pire. Même si on veut nous faire croire que les leaders du Fatah et du Hamas luttent pour la cause palestinienne, on sait bien qu’en réalité ils sont surtout guidés par leur soif de pouvoir. On est dans une mentalité typiquement tribale… […] Pour moi, le problème, c’est l’état d’asservissement des musulmans. Je voudrais qu’ils soient capables de transcender leur propre culture pour penser en termes de village global. Il ne suffit pas d’agir en son âme et conscience; c’est justement ce que les terroristes croient faire! La coexistence est possible, j’en suis convaincu. Mais quel chemin emprunter pour y parvenir?
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Combien de violence et de souffrance faudra-t-il encore subir? L’Histoire de l’Europe montre que l’évolution peut être longue et douloureuse… […] Il y a, bien sûr, des Palestiniens éclairés, mais ils n’ont pas le pouvoir. Globalement, la société palestinienne est très violente. Les maris frappent leurs femmes, les parents leurs enfants, les disputes entre voisins dégénèrent, quand ce n’est pas entre tribus! […] En ce moment, il n’y a pas de roquettes lancées sur Israël. Le Hamas combat les djihadistes salafistes pour les en empêcher. Cela veut-il seulement dire que le mouvement profite de la trêve pour se réarmer? Ou alors, devient-il enfin plus pragmatique? Vous savez, beaucoup de gens au MoyenOrient commencent à regretter les «monstres» créés pour combattre les visées de l’Occident. Voyez ce que le Hamas inflige aux Gazaouis, Al-Qaida aux Yéménites, Daech aux Irakiens et aux Syriens… Les musulmans commencent à voir que ces mouvements ne les ont pas émancipés. Au contraire! Et ce mensonge est de moins en moins vendeur… […] Israël offre un modèle de démocratie dans une région qui en manque cruellement. Il est imparfait, bien sûr, mais garantit la liberté d’expression et de religion, dont jouissent donc aussi les Arabes israéliens, y compris les islamistes. C’est fascinant. Et troublant pour bon nombre de Palestiniens. © Alain Leger pour Dreuz.info.
«Globalement, la société palestinienne est très violente. Les maris frappent leurs femmes, les parents leurs enfants»
Yaniv, 35 ans au service de la jeunesse
Depuis 1980, Yaniv aide nos enfants à grandir et s’épanouir en leur proposant voyages et séjours qui vont bien au-delà des vacances. Aider de jeunes juifs à élargir leur vision du monde, telle est la philosophie de Yaniv.
Trente-cinq ans de visages bronzés, de sourires d’enfants, d’ados que la maturité est venue saisir au détour d’une visite d’un musée, d’un mémorial ou de mission de bénévolat. Trois décennies et demie à se réinventer, à tisser du lien, à créer des ponts entre les générations grâce à l’attachement qui se crée à l’intérieur de chaque groupe mais aussi entre les différents groupes un fois le voyage terminé. Yaniv est bien plus qu’un organisme chargé d’envoyer nos enfants en vacances. Pour tous ceux qui ont, un jour, eu la chance d’y participer, Yaniv, c’est une famille, où l’on n’oublie jamais personne, quel que soit le nombre d’années écoulées…
Sur le blog de l’association, les souvenirs s’empilent, créant l’histoire. « J’ai retrouvé une vieille photo de moi, datant d’il y a 15
ans, s’exclame David, ex-participant. Ca m’a ému aux larmes. » Le sac Tati. C’est le nom, pour le moins insolite, du blog en question. Parce que quiconque a déjà fait un voyage Yaniv sait forcément que c’est dans ces contenants, aussi légers qu’inusables, que les animateurs Yaniv emportent tout ce qui pourra leur être utile durant le séjour. Devenu mythique, le célèbre sac rouge blanc et bleu est aussi aujourd’hui la valise aux souvenirs virtuels de l’association. Mais pas seulement, l’association y poste aussi tout ce qui fait son actualité, prouvant que son activité dépasse le simple cadre des vacances… Commémoration de la Libération, Journée de la mémoire, Yom Haatsmaout, les membres de Yaniv, animateurs ou participants, sont de toutes les célébrations. Preuve que l’association, qui prône activité sportive au grand
air, mode de vie sain et découvertes formatrices a aussi et surtout à cœur de faire des jeunes qu’elle accueille et divertit chaque année des citoyens responsables tout autant que des juifs fiers de leur identité. Une mission qui, comme le dit Jacque Ohayon, créateur de Yaniv, se révèle tous les jours un peu plus difficile compte tenu des tensions et des radicalisations que connaît notre société. Une mission qu’il aborde avec toujours autant de motivation et de passion. Parce que Yaniv en hébreu signifie : « il portera son fruit » et que c’est en aidant notre jeunesse à déployer ses ailes, que nous aurons la certitude qu’elle prendra le relais… Association YANIV : 17 - 19 rue des deux frères 78 150 Le Chesnay – France. Tel : 01 39 63 33 01 Mail : contact@yaniv.fr Et sur Facebook facebook.com/AssociationYaniv Twitter @YanivAsso
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Accord sur le nucléaire: Le Guide suprême iranien Ali Khamenei « Rien de contraignant n’a été conclu entre les deux parties » parce que l’autre partie a une forte tendance à duper, mentir, violer les accords, et à prendre la mauvaise direction. Voilà à quoi ressemble l’autre partie. Nous venons d’en voir un exemple. Quelques heures après la fin des négociations, la Maison Blanche a publié une déclaration pour clarifier les négociations. La plupart des choses qu’ils disent dans ce qu’ils appellent la « fiche d’information » ne correspond pas à la réalité.
Dans un discours prononcé après la déclaration de Lausanne, le Guide suprême iranien Ali Khamenei a déclaré : « Nos responsables et les personnes en charge du portefeuille nucléaire nous disent que rien n’a été accompli à cet égard. Rien de contraignant n’a été conclu entre les deux parties. »
La foule : Allah Akbar ! (4 X) Khamenei est le leader ! Mort à ceux qui s’opposent à l’Autorité du Juriste-théologien [N.d.T. Appellation désignant le Guide suprême iranien] ! Mort à l’Amérique ! Mort à l’Angleterre ! Mort aux hypocrites ! Mort à Israël !
Son discours a été diffusé sur la chaîne de télévision iranienne Al-Alam le 10 avril 2015. Extraits :
Ali Khamenei : Ce qui a été réalisé jusqu’ici ne garantit pas que les négociations déboucheront sur un accord réel, et ne garantit pas le contenu de l’accord. Cela ne garantit même pas que les négociations déboucheront sur un accord. C’est ce qui s’est passé jusqu’ici. Tout dépend de ce qui va arriver. Permettez-moi de préciser plusieurs points à propos de la question du nucléaire. Je n’ai jamais été optimiste quant aux négociations avec l’Amérique.
Ali Khamenei : Certains demandent pourquoi nous n’avons pas encore rendu publique notre position sur la question nucléaire. La réponse est qu’il n’y a pas lieu de prendre position. Nos responsables et les personnes en charge du portefeuille nucléaire nous disent que rien n’a été accompli à cet égard. Rien de contraignant n’a été conclu entre les deux parties. Alors pourquoi prendre position ? Si on me demandait si je suis pour ou contre, je dirais que je ne suis ni l’un ni l’autre, parce que rien ne s’est encore produit et que rien n’a été accompli. Tous les problèmes sont liés aux détails, qui doivent être débattus un à un. Tous les problèmes sont liés aux détails, qui doivent être débattus un à un. Les responsables l’ont également affirmé, à moi-même et au peuple. Tous les problèmes viendront plus tard. La partie opposée est très têtue. Ils violent les accords, trouvent des prétextes, changent d’avis et vous poignardent dans le dos. S’ils commettent de tels méfaits – quand nous aborderons les détails, ils pourraient assiéger notre pays, notre peuple et nos négociateurs. Jusqu’à présent, nous n’avons abouti à rien. Rien de contraignant n’a été conclu. Il est donc inutile de me féliciter, ou de féliciter qui que ce soit d’autre, pour l’accord.
La foule : Dites : Allah Akbar ! Allah Akbar ! Mort à l’Amérique ! (6 X) Khamenei est le leader ! Ali Khamenei : Je n’ai jamais été optimiste quant aux négociations avec l’Amérique. Cela repose, non pas sur des illusions, mais sur notre expérience passée. […] Même si je ne suis pas optimiste quant aux négociations avec l’Amérique, je ne me suis pas opposé à ces négociations. Je les ai soutenues de tout cœur, et je continue de le faire. Je suis à 100 % favorable à la conclusion d’un accord qui garantira les intérêts et préservera l’honneur du peuple iranien. Tout le monde devrait le savoir. […] Bien sûr, il est préférable de ne pas avoir d’accord que de conclure un mauvais accord. Je l’ai dit auparavant, et les Américains aussi. Ceci est la formule correcte. […] J’ai de sérieuses préoccupations,
Ce qu’ils ont dit au sujet des négociations et des ententes était une version modifiée. C’était faux, et cela contredisait la réalité. On m’a transmis cette déclaration. Elle fait quatre ou cinq pages. Elle n’a pu été préparée en deux ou trois heures. Ils l’ont préparée pendant qu’ils étaient encore en train de négocier avec nous. Voilà à quoi ressemble l’autre partie. […] Ils ne respectent pas leurs engagements, et dupent les autres. Ils font des déclarations, mais en privé, ils disent que leur seul but était de sauver la face, et que cela s’adressait, par exemple, à l’opposition dans leur propre pays. Que cela n’a rien à voir avec nous. […] Evidemment, ils disent la même chose à notre sujet. Ils ont dit que, après les négociations, le dirigeant iranien, afin de sauver la face, pourrait déclarer son opposition [à l’accord-cadre]. C’est l’hôpital qui se moque de la charité. […] Peut-être [les Américains] nous diront qu’il ne reste que trois mois [pour parvenir à un accord]. [Nous devons répondre] : quel est le problème si trois mois se transforment en quatre ? Ils ont eux-mêmes reporté les négociations de sept mois, à un moment. Les négociations en cours, qui sont menées en partie avec les Américains, traitent exclusivement de la question du nucléaire. Nous ne négocions avec les Américains sur aucune autre question en ce moment. Chacun devrait le savoir. Nous ne négocions pas sur des questions nationales, régionales ou internationales. Seule la question nucléaire fait l’objet de négociations. Ce sera une expérience pour nous. Si l’autre partie renonce à son comportement méprisable coutumier, notre expérience sera autre, et nous pourrons négocier sur d’autres questions. Mais si nous voyons qu’ils conservent leur attitude méprisante coutumière, cela ne fera que renforcer notre expérience. Vous devriez savoir que
l’autre côté ne représente pas le monde entier.
Parfois, nous entendons l’expression « communauté internationale », et je me suis même plaint à certains de nos amis à ce sujet. « Communauté internationale » est le terme utilisé par [l’Occident]. Ce n’est pas la « communauté internationale » qui s’oppose à nous. C’est seulement Amérique et trois pays européens. […] Si certains pays arriérés disent que, puisque l’Iran enrichit de l’uranium, ils veulent le faire aussi – très bien, allez-y et enrichissez de l’uranium. Allez-y, si vous savez comment faire. Nous n’avons obtenu nos capacités d’enrichissement de personne. Cette aptitude est la nôtre. Si votre peuple a cette aptitude – allez-y et enrichissez de l’uranium. Ce sont des jérémiades enfantines utilisées par certains pays. […] Certains pays criminels, comme l’Amérique, ont utilisé des bombes nucléaires contre la population, et certains, comme la France, ont mené des expériences nucléaires. Il y a 10-12 ans, la France a procédé à trois essais nucléaires consécutifs dans l’océan. Ces essais détruisent l’habitat marin. La France a effectué trois expériences nucléaires très dangereuses. Il y a eu un tollé dans le monde entier, qui fut de courte durée. Ils ont étouffé la critique, et c’est tout. […] Nous ne planifions pas d’explosions ou d’expériences nucléaires, et nous ne cherchons pas à obtenir d’armes nucléaires – non pas parce qu’on nous a demandé de ne pas le faire, mais pour nos propres raisons, à cause de notre religion et de notre raison. Nous avons une fatwa de la charia et une fatwa de la raison. Notre fatwa de la raison nous dit que nous n’avons pas besoin et que nous n’aurons pas besoin d’armes nucléaires, et que l’arme nucléaire est source d’ennuis pour un pays comme le nôtre. […] Aujourd’hui, une entente initiale a été conclue, et rendue publique dans un communiqué. Jusqu’à présent, rien n’a été mis en œuvre sur le terrain, et les deux côtés disent qu’il n’y a rien de contraignant. Pourtant, dès ce premier pas, le président américain est apparu à la télévision, gesticulant. Une autre demande dont j’ai débattu avec les responsables, ainsi qu’avec le peuple, est que les très importantes négociations concer-
nant les détails, qui se tiendront dans les mois à venir, doivent déboucher sur la levée complète et immédiate des sanctions. Certains disent qu’elles peuvent être levées au bout de six mois, d’autres que cela pourrait prendre un an, et certains disent que cela pourrait prendre plus de temps. Ce sont leurs jeux habituels, qui sont insignifiants et inacceptables. Si les deux parties parviennent à un accord, si Dieu le veut, les sanctions doivent être levées complètement le jour de l’accord. Voilà ce qui doit arriver. La foule : Allah Akbar ! Allah Akbar ! Khamenei est le leader ! Mort à ceux qui s’opposent à l’Autorité du Juriste-théologien ! Mort à l’Amérique ! Mort à l’Angleterre ! Mort aux hypocrites ! Mort à Israël ! […] Ali Khamenei : Un autre point que j’ai soulevé auprès des honorables responsables – et je vous en parle maintenant – est qu’ils ne doivent accepter de laisser personne accéder à nos sites sécuritaires ou de défense, sous prétexte de surveillance. La foule : Dites : Allah Akbar ! (4 X) Khamenei est le leader ! Mort à ceux qui s’opposent à l’Autorité du Juriste-théologien ! Mort à l’Amérique ! Mort à l’Angleterre ! Mort aux hypocrites ! Mort à Israël ! […] Ali Khamenei : Une autre chose que je voudrais mentionner est qu’il est totalement inacceptable que la surveillance outrepasse la norme ; cela ferait de l’Iran un cas particulier en matière de surveillance. L’Iran devra subir les mêmes contrôles qui sont acceptables dans le monde entier, et pas plus. Le dernier point est que le développement du nucléaire scientifique et technologique [iranien], sous ses divers aspects, ne doit pas s’arrêter. Le développement technique doit se poursuivre. Il n’y a rien de mal, toutefois, dans quelques restrictions acceptables. Nous n’y sommes pas opposés, mais le développement technique doit continuer pleinement. […]
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
L’actualité de ce mois voire de ces semaines ou les ponts se cumulent au point que la France s’assoupie dans une sorte de torpeur RTT préfigurant les congés d’été entre temps le BAC et les examens d’entrée dans les grandes écoles font que les événements politiques, catastrophiques, sans être secondaire : on ne peut rester indifférent aux sorts des malheurs humains et ne pas se réjouir du bonheur des foules quand il y en a. L’actualité entrecoupée de bons et de mauvais est comme une partie de ping pong ou se télescope les informations des plus banales aux importantes. Israël ou le 1° ministre Netanyahou est encore à la recherche d’un gouvernement, une coalition ou tous les caprices de ces micros partis doivent s’accorder à une politique contractuelle, sérieuse, équilibrée et qui satisfasse non seulement la population mais aussi l’UE, les USA et les autres pays non moins importants qui ne sont pas particulièrement représentatif et décisionnaire. Un puzzle géant, parce qu’en Israël, tout prend des proportions énormes lorsqu’il s’agit d’allié les faucons et les colombes. Encore quelques jours et une Knesset nouvelle, pas si nouvelle que cela qui va faire connaitre d’autres politiciens peu connus du public et largement inconnus à l’extérieur d’Israël. Même pour la diaspora, les surprises seront au rendez vous de la nouvelle mandature. C’est la cuisine habituelle du« mic mac » israélien. Cette recherche de consensualiste n’en n’est pas moins perturbante : à ce niveau notre démocratie est exemplaire.
L’impatience guette et plus le temps passe à une concrétisation gouvernementale plus elle fait craindre une coalition fragile voire un changement du rôle majeur du Likoud. Si le monde s’agite dans une monotonie répétitive d’actions violentes, de crimes djihadistes, viols supposés de jeunes mineurs par quelques soldats de la force « sangaris » en centre Afrique jettent un trouble certain sur l’attitude moral des troupes françaises engagées dans cette action militaire. Choc familial ou «assassinat familial » dans la dynastie Le Pen d’autant plus dangereux que la nouvelle politique lepéniste se drape des oripeaux de la normalité. Il y a les migrants au nombre de 76 565 au 20/04/2015, un tiers monde qui culpabilise l’UE confronté a une incapacité à trouver une stratégie humaniste à cette misère massive, incontrôlable, envahissante dont la finalité ne semble pas avoir d’issue immèdiate. La loi sur le renseignement votée en première lecture par 438 voix pour et 86 contre : majorité et opposition en accord malgré quelques divergences de fonds, la crainte d’un esprit « big brother » « pouvoirs exorbitants » « surveillance de masse » : mais y t’il d’autres solutions pour combattre et contrer la menace permanente d’attentats terroristes ?La naissance d’une petite princesse en Grande Bretagne au doux nom de Charlotte quatrième dans l’ordre de succession royale détail qui a tenu en haleine tout un pays et les titres des « UNES » médiatiques presque au même titre que le tremblement de terre au Népal et la
découverte des derniers miraculés. François Hollande 3 ans de présidence, que dire ? « 3 ans de désamour », sondages en baisse : le challenge, restaurer son image en vue de la présidentielle de 2017. L’actualité est ingrate, l’important est ce qui plait aux lecteurs même si on y trouve des points irrationnels et injustifiés : une sorte de fatalité à fortes connotation économique. Nous, nous pouvons réfléchir à une provocation antisémite à considérer comme telle alors que les discours lénifiants, les lois encore une fois mal appliquées afin de ne pas générer de désordre communautariste : un pied de nez sans appel à nos politiques, à notre bien pensance, à ces donneurs de leçons qui moralisent le bien vivre ensemble dans une sorte d’inconscience collective, la dérive antisémite est plus que réelle : briser la stèle commémorative à la mémoire d’Ilan Halimi à Bagneux est un signe évident que le mal ronge une partie d’une certaine FRANCE. Le nouveau monument dévoilé par Bernard Cazeneuve ministre de l’intérieur et le président de l’Ile de France Jean Paul Huchon : tant d’honneurs et de nouveaux discours : bonne volonté certes amis aussi écœurements, consternation dans une affaire qui a donné conscience ou fait prendre conscience aux politiques du retour à un antisémitisme primaire et criminel. Premier signe avant coureur de la diabolisation du Juif après le dénigrement systématique d’Israël : comme cela n’a pas eu de conséquences pénales, la récidive paraissait consentante. Les crimes ont suivi ! Et puis, la ma-
nifestation des juifs éthiopiens à Tel Aviv et Jérusalem dégénérant en un affrontement direct et brutal ne peut nous laisser insensible : allons nous retrouver en Israël le problème des banlieues de France ? Des blessés, des vidéos qui ne sont pas à l’honneur des policiers bien qu’il y ait eu plus de blessés dans les forces de l’ordre que parmi les manifestants. Un ras le bol de la discrimination à l’égard des Juifs éthiopiens voire un certain racisme. En 1984 et 1991, militant de l’AUJF, dans les missions organisées par cette instance fondamentale de la collecte en France nous étions à Lod les regardant descendre des avions qui les amenaient en Israël, les applaudissant, les fêtant, larmes aux yeux : nous les regardions descendre de la passerelle déguenillés, si maigres, les yeux illuminés, les petits enfants dans les bras de leur mère, la fin d’un long exode plusieurs fois millénaires et ils arrivaient avec cette espérance messianique au cœur : deux mondes, deux civilisations et pourtant une croyance identique, un D.unique. C’était en 1987 et 1991, l’intégration, d’autres coutumes, l’affrontement de deux identités juives qui n’avaient rien de commun et qui ne se connaissaient pas, un mystère, une crainte il n’en faut guère plus pour diviser ces deux courants du judaïsme comme dans les premières années de la création de l’état d’Israël entre les sépharades et les ashkénazes. On dit souvent « il faut laisser le temps au temps » : cette colère des juifs d’Ethiopie est une vraie leçon pour l’establishment israélien, prise de conscience et un
mea culpa trop tardif des autorités mais toutes les raisons de croire à la volonté de réparer les torts à leur encontre. Ca prendra du temps, ce ne sera pas parfait avant longtemps. C’est aussi pour Israël, un lynchage critique de la dérive sociétale concernant les juifs Ethiopiens qui fait le bonheur de nos ennemis qui nous reprochent déjà d’être un état « apartheid » : cela confirmerait leurs soupçons. Cette chronique dont l’écriture s’achève normalement avant shabbat est partielle : l’effet des « ponts » et de la dérive migratoire pour des weeks end prolongés donne une « information » qui ne tient pas compte des événements qui arriveraient après. Benjamin Netanyahou a formé son gouvernement de coalition 90 minutes avant l’échéance : ce sera le 34 iéme de l’histoire de l’état d’Israël : l’information se relaie magnifiquement bien en France, les commentaires seront légions et ne manqueront pas de nous indigner, de remuer nos tripes : mais il est utile de savoir qu’en plus « des médias, certaines ONG et des cellules partisanes extrémistes » sont bien plus dangereuses et nuisibles à notre égard que les gouvernements en place. ISRAEL ACTUALITES 7/7/05/2015 Bernard Korn Brzoza
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Pincez-vous: Human Right Watch condamne Israël pour avoir secouru le Népal ! Peu importe le fait que Roth semble dire que les Israéliens ne devraient pas pouvoir envoyer des secours au Népal en raison de la situation à Gaza, il semble ignorer à quel point il est difficile de réellement répondre à la situation humanitaire à Gaza. Si je l’avais vu le Tweet en temps réel, j’aurais répondu avec tout mon sérieux les raisons pour lesquelles il est en effet plus sérieux d’envoyer de l’humanitaire au Népal qu’à Gaza. « Oui, c’est beaucoup plus facile ! »
La semaine dernière, Israël a été critiqué pour l’envoi d’un contingent de médecins et de spécialistes de recherche et de sauvetage au Népal.
ment dénoncé comme de la propagande pour détourner l’attention « de l’occupation par Israël » de la Judée-Samarie et des « conditions humanitaires » à Gaza.
Relisez bien : « pour l’envoi de médecins et de sauveteurs. »
Il y a beaucoup à dire sur les relations entre Israël et les palestiniens… Mais qu’est-ce que cela a à voir avec le tremblement de terre au Népal ? Apparemment, tout ce que les israéliens font, c’est de la hasbarah (communication positive) !
Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont envoyées 260 médecins, infirmiers et personnels qualifiés dans la recherche des victimes de catastrophes, à Katmandou, après le séisme majeur (7,8 sur l’échelle de Richter), et cela a été rapide-
La critique de la mission au Né-
pal de l’armée israélienne nait de certains militants anti-israéliens de renom. Elle était à prévoir, bien que particulièrement bizarre. Mais comme un défenseur des droits de l’homme peut demander à un peuple de ne pas tendre la main à un autre ? Je pense particulièrement à un tweet de Ken Roth de l’organisation Human Rights Watch de (HRW): « Plus facile d’aborder une catastrophe humanitaire lointaine que celle créée par Israël à Gaza. Fin au blocus! »
Depuis 2005, environ 15.000 roquettes ont été tirées sur Israël depuis la bande de Gaza, mais pas toutes ont atterri en Israël. Les Népalais ont pas tiré une seule roquette sur Israël. Il n’y a aucune solution au conflit entre Israéliens et Palestiniens. Il n’y a pas de conflit entre Israéliens et népalaise. Pour Israël, la bande de Gaza, c’est des roquettes, des tunnels et des terroristes. Le Népal, c’est des temples, des montagnes, et des gens sympas. Alors oui, il est plus facile de résoudre la crise au
Népal.
Peut-être que Roth signifiait que les Israéliens ne devraient pas recevoir de crédit pour leur travail humanitaire au Népal en raison de la crise humanitaire à Gaza. Si tel est ce qu’il voulait dire, je ne sais pas pourquoi. Je ne veux pas critiquer Roth (au contraire d’ailleurs, je le remercie), mais il ne rend pas service à la fois lui-même et à son organisation avec ce genre de tweet anti-sioniste (dont antisémite). Lorsque le directeur exécutif de Human Rights Watch critique les Israéliens pour fournir de l’aide humanitaire, il devient plus facile de rejeter ses critiques de supposées violations des droits de l’homme par Israël. A présent, je suis en droit de penser, dire et écrire que tous les rapports publiés par Roth et son organisation contre Israël ne sont pas menés en dépit du bon sens… Mais d’un acharnement moral issu d’une haine contre les juifs et Israël. Inspiré par un article de Steven A. Cook – Newsweek -Adapté et modifié par Ariel Melles
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Un succès pour le Gala Or Shimshon Raphaël
Après 23 ans. L’association or shimshon rapael - tov action qui vient en aide aux plus nécessiteux de la communauté a fait une soirée de gala exemplaire. Ce fut une ambiance exceptionnelle ou les intervenants n’ont eus de cesse que de ventés les mérites de l’as-
Meyer Habib & Patrick Journo
sociation que ce soit par le président d’honneur de or shimshon raphael - tov action le Rav Yossef Haim Sitruck, que ce soit par Meyer Habib (député Européen) ami d’enfance du président Patrick Elie Journo ou que ce soit celui d’amir haddad qui nous ébloui
Babeth, Patrick Haddad & Marco
par sa prestation. Les bienfaiteurs ont été au rendez vous et ont soutenu comme à leur habitude au delà de leur possibilité, ce qui est tout à leur honneur et on permis ainsi d’attaqué la 24ème sous de bon auspice. L’animation et l’orchestration de NOAM ont été plus
Amir Haddad
Le Grand Rabbin Sitruk
que professionnel. Il y avait une âme dans cette soirée mémorable ce fut un vrai kidouch achem ! Comme aime à le dire Patrick elie Journo la communauté juive de France est la meilleure) Pour ceux qui ne connaissent
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pas cette association mettez vous en relation avec Patrick elie journo au 01.46.59.39.02 ou pour les soutenir financièrement ou bénévolement ou autrement
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Gil Taieb, vice président du Crif était présent place du général Catroux à l occasion de la commémoration de l abolition de l esclavage en présence du premier ministre Manuel Valls Il a déclaré « certains cherchent à nous diviser et à créer une concurrence mémorielle, ils n y arriveront pas. Nous sommes tous unis contre le racisme ! «
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5e Forum mondial pour la lutte contre l’antisémitisme Du 12 à 14 mai 2015 à Jérusalem
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Tunisie : pèlerinage annuel de la Ghriba, à Djerba
Principaux thèmes: «La haine la plus ancienne dans les plus récents navires: Confronting antisémitisme et la propagande haineuse sur l’Internet et dans les médias sociaux» et «La montée de l’antisémitisme dans les villes aujourd’hui de l’Europe: Les moyens de réponse»
Le Forum mondial pour la lutte contre l’antisémitisme (GFCA) est le rendez-vous biennal premier ministre pour évaluer l’état de l’antisémitisme à l’échelle mondiale, et de formuler des formes efficaces de réponse sociétale et gouvernementale. Le GFCA est une coalition active de personnalités publiques, des dirigeants politiques, des chefs de la société civile, le clergé, les journalistes, les diplomates, les éducateurs et les citoyens concernés dédié à l’avance de la tolérance envers l’autre dans la vie publique et la défaite de l’antisémitisme et d’autres formes de discrimination raciale et la haine ethnique. Le Forum sert de lieu de rencontre important pour l’échange de connaissances et de la formulation du plan de travail global pour la lutte contre l’antisémitisme. Le Forum mondial de cette année mettra l’accent sur deux thèmes principaux: • La haine la plus ancienne dans les plus récents navires: Confronting antisémitisme et la propagande haineuse sur l’Internet et dans les médias sociaux L’autoroute de l’information est avérée un outil sans précédent pour l’accessibilité à la connaissance,
et l’avance de la libre expression et l’interdépendance mondiale; mais il présente aussi des défis uniques à la dignité humaine - dans la forme de la cyberhaine non filtré, les deux formes antisémites et autres discours de haine sévère, livrés ubiquitaire à chaque appareil multimédia. Comment pouvons-nous augmenter la décence de la bande sans nuire à sa liberté essentielle? • The Rise of Antisemtism aujourd’hui dans les villes de l’Europe: Les moyens de réponse L’été 2014 a vu une éruption de protestations et des attaques anti-juives de masse dans les grandes capitales européennes ne voit pas dans décennies. Beaucoup de Juifs sentent aujourd’hui limitée dans leur liberté d’identifier ouvertement en tant que Juifs dans leur manière de robe ou expression politique. Dans certaines parties de l’Europe, la pratique religieuse juive est sous attaque législative, et le retour de combattants jihadistes à la citoyenneté de l’UE marque une crise de la sécurité, pour les communautés juives abord et avant tout. Pourquoi estce le cas aujourd’hui en Europe? Y at-il une menace structurelle à la vie juive? Quelles mesures peuvent être prises par la direction européenne pour vaincre la nouvelle vague d’antisémitisme en Europe? Le jour de la clôture est consacrée au travail des douze groupes de travail , et la préparation et la mise à jour du Plan d’action pour la lutte contre l’an-
tisémitisme 2015 et au-delà. Les groupes de travail sont organisés autour des thèmes suivants et peuvent être rejoints par l’un des participants au Forum : • L’antisémitisme dans le monde musulman et arabe • L’antisémitisme en Amérique latine • L’antisémitisme dans l’ancienne Union soviétique et Europe orientale • L’antisémitisme dans l’UE et en Europe occidentale Région • L’antisémitisme dans le Guise de délégitimation et anti-Sionisme • L’antisémitisme sur l’Internet et dans les médias • Droit, législation et son application dans la lutte contre l’antisémitisme • Le dialogue interreligieux comme moyen d’atténuation des antisémitisme • Protéger pratique religieuse juive • L’antisémitisme sur le campus et de l’éducation pour la tolérance et le respect mutuel • Le rôle des organisations internationales dans la lutte contre l’antisémitisme • La lutte contre le déni de l’Holocauste et Distortion Pour plus d’informations : global.forum@mfa.gov.il YLellouche
L’Etat islamique construit une base à Gaza
L’organisation djihadiste aurait l’intention d’utiliser la bande de Gaza comme abri et base militaire afin d’élargir ses activités dans la péninsule du Sinaï.
Les agents de sécurité de l’Autorité palestinienne (AP) ont mis en garde dimanche matin contre
la construction d’une base de l’Etat islamique à Gaza.
L’Autorité palestinienne serait au courant de l’existence de huit groupes extrémistes salafistes, actifs dans la bande de Gaza au cours des dernières années. Ils auraient en outre recruté des centaines de combattants, dont beaucoup sont d’anciens membres de l’organisation terroriste Hamas. S.L.L Israpresse
Le pèlerinage annuel de la Ghriba, à Djerba, s’est déroulé mercredi dernier, avec la participation de Juifs de Tunisie et d’autres pays, notamment la France, l’Angleterre, les EtatsUnis et le Canada.
des journalistes et des défenseurs des droits de l’Homme ont assisté, cette année, au pèlerinage en signe de soutien à la Tunisie «malgré les menaces terroristes persistantes comme d’ailleurs dans n’importe quel autre pays».
A ce propos, René Trabelsi, organisateur de voyages à la Ghriba, a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP que le nombre de visiteurs étrangers, pour cette année, n’était pas très élevé, se limitant à environ 500, en plus des Juifs tunisiens présents. Il a considéré que «le pèlerinage de la Ghriba n’a pas encore repris son rythme habituel, à cause de la situation sécuritaire générale, dans le pays».
Toutefois, il n’a pas caché que l’organisation du pèlerinage de la Ghriba est devenue avec le temps, une opération difficile, n’eut été la conjugaison des efforts de toutes les parties pour son succès et pour la garantie des conditions sécuritaires, tout en soulignant que «l’île de Djerba a toujours été un modèle à suivre dans le domaine de la coexistence pacifique entre les religions, la tolérance, l’ouverture et la paix, depuis bien longtemps». Comme chaque année, ce pèlerinage de la Ghriba s’est déroulé dans des conditions sécuritaires optimales et des contrôles minutieux notamment aériens autour du site de la synagogue et la cité Erriadh.
Dans ce sens, René Trabelsi a expliqué que l’attaque terroriste du musée du Bardo du mois de mars, ainsi que l’appel du premier ministre israélien à ne pas se rendre en Tunisie n’ont pas découragé les visiteurs de la Ghriba, cette année… En parallèle, a t’il expliqué, les pèlerins de cette année furent de qualité, malgré leur nombre limité. «Cela aura un impact positif sur le tourisme tunisien et permettra de véhiculer un message rassurant au monde, tout en ajoutant que des visites ont pu êtres organisées pour les pèlerins, à travers l’île, ses souks, ses cafés et ses sites naturels et archéologiques». M.Trabelsi a, d’autre part, souligné que des personnalités politiques,
Rappelons enfin que la synagogue de la Ghriba où s’est déroulé le traditionnel pèlerinage est la plus ancienne d’Afrique. Sa construction remonte à environ 2600 ans. Par ailleurs, le gouvernement tunisien actuel a engagé depuis quelques mois, des actions antiterroristes sans précédent qui commencent à apporter des résultats probants. YL
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Lag Baomer : Les synagogues de Belleville à Paris accueillent le Grand Rabbin de France Haïm Korsia
C’est en toute simplicité que le Grand Rabbin Haïm Korsia est venu participer à la grande liesse populaire de la Hilloula de Rebbi Chimeon Bar Yohai au coté des communautés de ce quartier qui avaient été secouées l’été dernier par des manifestations hostiles aux juifs et à Israël. Le Grand Rabbin fut chaleureusement accueilli par une foule des grands jours, à laquelle il délivra un message de soutien et d’espoir, et fit part de son émotion de retrouver la communauté de Belleville, chère au cœur de son Maître, le Rav Emmanuel Chouchena zatsal. YLellouche
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Parachat Behar - Behokotaï : La confiance en D-ieu !
La paracha commence ainsi : «Vaydaber Achem béhar Sinaï lémor » -D-ieu parla à Moïse au Mont Sinaï en disant». Puis elle mentionne la mitsva de la Chemita. Rachi nous dit que cette mitsva particulière a été divulguée au Mont Sinaï au même titre que toutes les autres. Le Keli Yakar explique l’importance du commandement de la Chemita-La jachère qui est le repos de la terre tous les sept ans, où il y a une interdiction formelle d’exploiter la Terre en Israël et sa relation avec la confiance en D-ieu - Le Bitahone. Selon le Gaon de Vilna rien n’est plus important dans la Thora que le BitahoneLa confiance en D-ieu. Comme il est dit dans le verset : «Tamim tiié îm Achem elokékha» « Confiant et intègre tu seras envers l’Eternel ton D-ieu ». Si bien que ce commandement est l’aboutissement de toute la Thora. La Chémita est une mitsva qui demande une très grande «Emouna» -confiance en D-ieu. En effet, lorsqu’on demande à un homme de s’arrêter de travailler le Chabat, c’est déjà pour lui un «sacrifice» ; si on l’oblige à respecter les jours de fêtes, cela requiert de sa part plus de foi encore, mais si on exige de lui
de ne pas travailler (la terre) une année entière et d’espérer recevoir quand même sa subsistance de D-ieu , il lui faudra alors une confiance à toutes épreuves!. Cette épreuve est celle de la Chemita – moment solennel où le peuple est en quelque sorte testé dans sa foi. C’est donc la relation entre ces deux événements, à savoir l’appel du Sinaï et la Chemita qui constituent le socle de la confiance et de la foi en D-ieu. Les commandements ont été données à l’homme pour qu’il prenne conscience que tout émane d’Achem et qu’il n’oublie pas son Créateur nous disent nos Sages. Il ne faut pas perdre de vue que l’homme doit travailler la terre, ou s’adonner à toute autre activité professionnelle comme dit le verset : « Bézéat apékha tokhal léhem » «Tu mangera ton pain à la sueur de ton front ». Cependant, l’homme peut oublier que c’est D-ieu qui envoi la subsistance – La parnassa. Souvent nous agissons comme les autres nations, et oublions Achem. Nous pensons que la terre nous appartient et on se considère propriétaires de ce monde. La Chemita vient nous rappeler à l’ordre.
Par conséquent, le fait d’aller à contre-courant, montre que nous nous en remettons à D-ieu. C’est cela le Bitahone écrit le Keli Yakar. En parlant de «parnassa», notre Maître Le Rav Emmanuel Chouchena zatsal appréhendait énormément l’argent, il en avait une certaine méfiance et son honnêteté légendaire ainsi que sa droiture furent souvent soulignées par tous ceux qui l’on connu. Lorsqu’il formait des enfants notamment pour la Bar-mitzva, il le faisait bénévolement, de même que l’abattage de volailles pour les familles qui le lui demandaient. A plusieurs reprises, il lui arrivait de célébrer le mariage des enfants de personnes qu’il connaissait, aussi bien lorsque la cérémonie avait lieu en Israël et lui-même se trouvait en France que l’inverse. A chaque fois, il refusait le moindre dédommagement y compris, ses frais de déplacement!. Toutes les circoncisions qu’il a pratiquées, dont le nombre est inestimable, l’ont été «Léchem Chamaïm». Mais çà, c’était avant… Notre maître qui était d’une droiture exemplaire disait : Une personne a-t-elle le droit d’accomplir un acte qui a l’air suspect, répréhensible ou incorrect, en se repo-
sant tout simplement sur le fait qu’il existe une mitsva de juger favorablement et que son entourage a l’obligation de l’observer ? On pensera peut-être : « Du moment que je sais que ce que je fais est correct, pourquoi devrais-je me soucier de ce que pensent les autres?» . La Thora répond : « Vous devez être propres devant Achem et devant Israël ». Il n’est pas suffisant que nous sachions que nous sommes irréprochables : nous avons aussi l’obligation de ne pas éveiller de suspicion chez les autres. Bien que dans les «Cieux» nous soyons peut-être «propres», agir de manière à générer chez les autres des soupçons, des doutes est en soi une grave transgression !. Au mont Sinaï, D-ieu prescrit à Moise le repos de la terre «La chmita» (jachère) et institue le «Yovel» (jubilé), tous les cinquante ans, lors duquel les terrains et les habitations hors des villes fortifiées reviennent à leur propriétaire initial. Le jubilé est également marqué par l’affranchissement des esclaves, occasion pour le texte de préciser les conditions générales dans lesquelles un israélite peut tomber en servitude, les dispositions légales qui encadrent celle-ci, et le moyen par lesquels il peut racheter sa liberté. Le verset dit : «Je suis Achem votre D-ieu qui vous ai fait sortir du pays d’Egypte, pour vous donner le pays de Canaân, pour être votre D-ieu». Le Tamud Kétoubot cite la beraïta suivante : Nos maitres ont enseigné : En règle générale, un homme doit habiter le pays d’Israël, même dans une ville dont la majorité des habitants est idolâtre, et ne doit pas habiter hors du pays, même dans une ville dont la majorité des habitants est juive. Car quiconque habite le pays d’Israël ressemble à quelqu’un qui a un D-ieu, et quiconque habite hors d’Israël ressemble à quelqu’un qui n’a pas de D-ieu, puisqu’il est dit : «Pour vous donner le pays de Canaân, pour être votre d-ieu». Ce texte, n’est en général pas considéré comme ayant force de loi. Cependant nos Sages considèrent que telle était la règle «lorsque Israël était sur sa terre», c’est-àdire en un temps de souveraineté politique «hébraïque» sur le pays d’Israël. Le verset qui sert de base à cet enseignement se trouve en fait à la suite d’un ensemble de Mitsvot concernant le caractère inaliénable d’Erets Israël. L’ensemble de ces prescriptions ont été transmises à Moise sur le mont Sinaï. D’où la question de Rachi : Toute la tho-
ra a été donnée au même endroit, c’est-à-dire au Sinaï ; pourquoi le rappeler de façon spécifique à propos des mitsvot concernant la relation du peuple d’Israël avec sa terre : Chemita, yovel, etc..etc? La réponse nous la trouvons dans le Midrach Thorat Cohanim qui dit que : la Thora a tenu à donner ces commandements de la vie quotidienne en terre d’Israël, révélées au Sinaï dans tous leurs détails, en modèle au reste des commandements, dont seuls les principes généraux sont donnés explicitement dans la Thora écrite. Quel rapport y a-t-il entre la chemita et le Sinaï? Le Rav Léon Akènazi dit «Manitou» zatsal répond dans un de ses commentaires, que : Cette question prend une ampleur renouvelée de notre temps, où une partie du peuple juif contemporain, se définissant comme fidèle à la Thora du Sinaï, considère cependant que celle-ci ne postule pas forcément la vie en Erets Israël. On peut penser écritil que le commentaire du Talmud Ketoubot a tenu à employer des termes aussi durs que «comme s‘il était idolâtre» pour stigmatiser une telle doctrine, selon laquelle la Thora «du Sinaï» serait une «religion» Indépendante théoriquement de «Sion». Or, l’on sait ce qui risque d’advenir de «religions» issues d’Israël, mais coupées d’Eret Israël considérée uniquement comme «Terre sainte»... Toutefois, il faut préciser que cette «condamnation» des juifs habitants hors du pays d’Israël ne concerne pas forcément tous les juifs de diaspora. Il y a en effet dans le terme employé par le Talmud, et que nous avons traduit par «habiter», le sens «d’habiter de façon principale et définitive». Ce mot «Ladour» s‘oppose à un autre mot, «Lagour», qui signifie «séjourner de façon provisoire». En d’autres termes, les juifs qui se savent en exil d’Erest Israël, mais sont empêché d’y vivre pour des raisons de force majeure, ne sont pas dans le cas visé par ce texte du Talmud. Cependant, cela pose la question sur la définition de la «diaspora». S’agit’il de la diaspora de l’Etat d’Israël actuel, ou bien s‘agit’il de la diaspora du second royaume de Juda détruit par Rome il y a 2000 ans et qui se trouve – sans l’assumer réellement – contemporaine de l’Etat d’Israël actuel?. Cette question est, dans l’état des choses, renvoyée à la conscience individuelle de chacun et à sa sincérité. Yvan Lellouche
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Moshav Nachalim : une Yeshiva orthodoxe qui enseigne la cyber-guerre
L’Etat Islamique prévoit de conquérir le Golan et explique comment il compte s’y prendre
L’État islamique a publié en version électronique un long texte, «Drapeaux Noirs de Palestine», détaillant comment il prévoit de conquérir Israël *. « Djihadistes à la frontière. Des combattants d’ISIS aperçus près du plateau du Golan, » Jerusalem Post, 30 Avril 2015: Après que des sources étrangères aient rapporté mercredi que l’armée israélienne commençait à renforcer ses troupes sur les hauteurs du Golan près de la frontière syrienne, les craintes s’intensifiaient jeudi que les combattants liés à l’État islamique approchaient de la région. Selon les rapports, les renforts comprennent des chars Merkava et des véhicules blindés. La mise en place de la défense découle de rapports indiquant que l’un des
groupes rebelles anti-Assad a juré allégeance à l’Etat islamique et que ce même groupe est derrière le «débordement» de tirs de mortier depuis le Golan syrien vers Israël ces derniers jours. L’organisation en question est Saraya al-Jihad (Les Brigades du Jihad), qui non seulement a juré allégeance à l’Etat islamique, mais a aussi réussi à conquérir le village de Qahtaniya près de la frontière. Selon des rapports en provenance de Syrie, le groupe djihadiste sunnite a réussi à établir une base près de la frontière, à seulement trois kilomètres du kibboutz Ein Zivan sur les hauteurs du Golan israélien. La possibilité que les tirs d’armes légères qui ont frappé Israël le mercredi soient venus des combattants du groupe est à l’étude.
Israël suit les événements au-delà de la frontière, mais des responsables de Tsahal, prétendent qu’ils n’ont pas l’intention d’interférer dans la lutte entre les différents groupes rebelles et l’armée d’Assad. La croyance est qu’aucun groupe syrien, et aucune armée n’est actuellement intéressé à agir contre Israël, mais dans les instances militaires, des préparatifs sont faits dans l’éventualité que l’un de ces groupes tourne ouvertement ses efforts militaires contre Israël. L’armée israélienne sait que le point récemment conquis par Saraya al-Jihad était auparavant entre les mains d’al Nusra lié à al-Qaïda dont les combattants n’ont pas tenté de se mesurer à Tsahal. L’estimation est que les obus de mortier qui ont atterri en Israël mardi faisaient partie des efforts de l’Armée Syrienne Libre et du Front al-Nusra pour reconquérir la région …. * Robert Spencer l’expose en détail dans son prochain livre, «Le Guide Complete d’ISIS pour les Infidèles» [The Complete Infidel’s Guide to ISIS]. Source : Jihad Watch
”Derekh Chaim” est la première Yeshiva orthodoxe à intégrer le service militaire, et espère inspirer la prochaine génération d’Israël de cyber-guerriers. Nommée “Derekh Chaim” (Chemin de Vie), cette Yeshiva combine les études de la Torah et le service militaire, comme dans toutes les Yeshivot Hesder, mais elle fait aussi des études technologiques sur la cyber-guerre. “ ”Derekh Haïm” a été initiée par les services de Sécurité du ministère de la Défense, de Tsahal
et du Grand Rabbinat, dans le but de permettre aux jeunes hommes orthodoxes de fournir un “service à Tsahal significatif.” Le Rosh Yeshiva est le rabbin Carmi Gross, de la communauté anglophone de Beit Shemesh. La Yeshiva est située au Moshav Nachalim, près de Petah Tikvah, ayant déménagé récemment de son site précédent de Jérusalem. Celui-ci, en plein essor, se révélait incapable de recevoir l’ensemble des étudiants. (Coolamnews)
L’Etat Islamique revendique une attaque contre le Hamas
L’Etat Islamique (ISIS) menace de déclarer la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza après que ce dernier ait commencé une répression contre les groupes salafistes locaux, après qu’un groupe affilié à l’Etat Islamique dans le Sinaï ait revendiqué vendredi le lancement de deux « bombes », apparemment des obus de mortier, contre un poste du Hamas à Gaza.
Ansar Bayt al-Maqdis, qui a plus tôt cette année juré fidélité à l’Etat Islamique, a revendiqué l’attaque d’un poste militaire de « l’aile militaire » du Hamas, le brigades Al-Qassam, à Khan Younis, dans la bande de Gaza. Les forces de l’Etat Islamique ont dit avoir mené l’attaque en raison des actions du Hamas envers les salafistes à Gaza. Ils ont averti dans un message aux habitants de Gaza de « vous éloigner des postes militaires et de sécurité et de protéger vos vies. » Pour les salafistes actuellement emprisonnés par le Hamas, qui auraient été torturé, ils ont écrit : «
nous ne renoncerons pas à sauver vos vies. » Mercredi, des affrontements ont été signalés après que le Hamas ait démoli une mosquée salafiste, arrêtant 40 membres de l’organisation salafiste « les supporters de l’Etat Islamique à Bayt Al-Maqdis ». Le geste du Hamas est une réponse à l’assaut par l’Etat Islamique sur le quartier arabe palestinien de Yarmouk à Damas, au cours duquel un haut responsable du Hamas et d’autres membres du groupe terroriste ont été décapités. En réponse à la démolition de la mosquée et des arrestations, l’Etat Islamique à Gaza a averti le Hamas qu’il avait 72 heures pour les libérer, ou qu’ils tueraient tous les membres du Hamas un par un. La dernière escalade intervient après qu’une explosion ait frappé le siège de la sécurité générale du Hamas à Gaza lundi, les salafistes prenant le crédit et disant que c’était une réponse aux arrestations et à la torture des salafistes dans le bastion du Hamas.
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La maison d’études juives au féminin : un accès direct aux textes du judaïsme Le 17 mai prochain, la maison d’études juives au féminin organise un séminaire sur le thème « santé du corps, santé de l’âme, qu’en dit le judaïsme » L’occasion de découvrir ce lieu unique en France qu’est la maison d’études juives au féminin.
Séminaires et finance participative : une démarche tournée vers la modernité
Abritée au sein de la synagogue de la Victoire à Paris, la maison d’études juives au féminin offre aux femmes une approche du judaïsme très moderne : « notre ambition est d’offrir aux femmes un accès direct aux textes du judaïsme, explique Joëlle Bernheim. Psychanalyste, l’épouse du grand rabbin Bernheim a participé à la création de ce lieu unique en son genre qui aborde sa troisième année d’existence. « Les femmes aujourd’hui sont cultivées, indépendantes, elles ont souvent des activités professionnelles épanouissantes. Mais force est de constater que sou-
vent, leur culture juive n’est pas à l’égal de leur culture générale », déplore-t-elle. Faute de structures ad hoc, les femmes sont souvent tenues à l’écart de l’étude juive et c’est dommage. « Il existe pléthore de yeshivot et de lieux de cours où les hommes peuvent, par euxmêmes acquérir une connaissance exhaustive des textes du judaïsme et former leur esprit en la matière. Pour les femmes, il existe un certain nombre de cours, mixtes ou exclusivement ouverts aux femmes, mais l’approche n’est pas fondée sur une étude directe
du texte. Il s’agit la plupart du temps de commentaires du texte. C’est dommage. » C’est cette lacune que veut combler la maison d’études juives au féminin. Car si en Israël et aux Etats-Unis, les lieux semblables sont nombreux, ce n’est pas le cas en France où cette maison d’études fait figure d’exception. Pour autant, elle a su au fil du temps, trouve sa place dans le monde juif et attire de plus en plus de femmes. « Nous proposons une quinzaine d’heures de cours par semaine, détaille encore Joëlle Bernheim et nous sommes ravis
« Le séminaire du 17 mai tentera de faire le lien entre le sain et le saint », explique Joëlle Bernheim qui animera quant à elle, la session consacrée au corps des femmes dans le judaïsme. » Sur le même principe que les cours hebdomadaires, le séminaire est ouvert à toutes et l’étude se fera à partir de textes (en français et hébreu, afin que celles qui ne maîtrisent pas lla langue hébraïque puissent suivre quand même.). Alors que la saison 2014-2015 se termine, la maison d’études juives au féminin déborde de projets. Le 16 juin prochain, elle accueillera une conseillère en halakha venue d’Israël pour éclairer les élèves sur son activité. Une fête de fin d’année clôturera la saison mais la maison d’études, loin de fermer, prendra ses quartiers d’été en Israël où elle organise un séminaire de 5 jours en Israël pour un groupe d’une vingtaine de femmes. Résolument moderne, la maison d’études juives au féminin a besoin de fonds pour financer ses frais de fonctionnement et ses projets. « Nous avons ouvert une cagnotte sur un site de finance participative, souligne Joëlle Bernheim. Notre centre d’études est d’une grande modernité. Financer nos activités et notre structure passait donc par une approche moderne ! » Pour participer et aider au financement de ce projet : https://www.jfunding.eu/fr/maisondetudejuiveaufeminin https://www.facebook.com/pages/Jfunding/1443151762591694 Un reçu CERFA sera adressé à tous les généreux donateurs. de constater que notre public se fidélise et se diversifie. » Les premières adhérentes étaient âgées d’environ 50-60 ans. Aujourd’hui, la maison accueille aussi bien des étudiantes que des trentenaires actives ou des retraitées. Preuve que les femmes, quels que soient leur niveau d’hébreu, de connaissances en matière de judaïsme ou leur mode de vie, ne veulent plus qu’on
les infantilise. « Une aspiration loin d’être antinomique avec la pratique orthodoxe, reprend Joëlle Bernheim. Bien au contraire. La première femme à avoir voulu pallier ce manque s’appelait Sarah Schenirer et sa famille était liée au monde hassidique. Elle fut à l’origine d’un réseau d’écoles pour les filles : les Beth Yaacov. » Tout cela se passait en Pologne, en 1914.
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Kippa interdite à la mairie de Nogent: les juifs bouc-émissaires de l’islamisation
Un couple de juifs et leurs témoins ont été sèchement rappelés à l’ordre laïc (dans sa vision extréme), jeudi 7 mai, au moment de convoler en justes noces à la mairie de Nogent sur Marne : les hommes, y compris le père du marié, qui est rabbin, ont été invités à retirer les kippa par le maire qui célébrait le mariage.
Immédiatement, le secrétaire général du MRAP, Mouloud Aounit dénonçait « un signe très inquiétant du début de la libération de pratiques racistes que le climat délétère et l’environnement tendu, marqués par une islamophobie ambiante, peuvent encourager, voire développer. »
Ni la fraternité n’avaient leur place ailleurs que sur le fronton du bâtiment
Le silence du MRAP pour les juifs de Nogent ne laisse pas de l’organisation la meilleure saveur.
Chantal Letouzay, l’adjointe au maire de Nogent sur Marne qui célébrait le mariage civil du couple, a considéré que ni la liberté, ni la fraternité n’avaient leur place ailleurs que sur le fronton du bâtiment. Le jour magique du mariage n’est pour certain qu’un acte d’état civil, jancéniste formalité administrative.
Ce que dit la loi Certes, la charte de la laïcité de 2006 impose aux agents publics « un devoir strict de neutralité », mais pas aux usagers des services publics, qui peuvent exprimer leurs convictions religieuses – à l’exception du voile qui couvre intégralement le visage.
L’interprétation rigoriste de la laïcité dérive de l’islamisation en cours. La burqa et le Niqab qui cachent le visage, le voile, ont été justement interprétés par le législateur comme le signe d’une conquête islamique qu’ils ont voulu freiner, après avoir joué à l’apprenti sorcier avec le multiculturalisme, et perdu. Les chrétiens et les juifs ont fait les frais du politiquement correct qui cache que la cible était les musulmans. Les discrètes croix en pendentif et la kippa sont devenus des signes « ostentatoires » religieux. Nos anciens devaient être distraits : de 1905 à 2005, ils n’ont pas vu d’infraction. Vous me direz, les laïcs non plus : il aura fallu le voile islamique pour qu’ils remarquent ces insoutenables croix, étoiles de David et kippa défiant impunément la laïcité. La mairie de Nogent a peut-être fait du zèle, mais les juifs sont les boucs-émissaires En 2003, Jacques martin, le maire UMP de Nogent-sur-Marne, a rédigé une note destinée aux futurs mariés pour leur demander « de ne porter aucun signe d’appartenance religieuse, philosophique, syndicale ou politique, ostentatoire »car il s’agit d’une « célébration civile et laïque » du mariage, et que « l’hôtel de ville est un symbole et un lieu privilégié de la République » qui doit « demeurer un lieu protégé où la laïcité ne saurait être remise en cause ».
De plus, le texte de loi prétexte à la rigueur laïque est en réalité une circulaire du 2 mai 2005 du ministère de la justice,« relative à la lutte contre les mariages simulés ou arrangés ». Pour que l’officier de l’état civil puisse « vérifier visuellement l’identité des époux ainsi que des témoins », il est précisé que « le port d’une pièce vestimentaire dissimulant le visage d’un des futurs époux ou d’un témoin, qu’elle ait une vocation religieuse, traditionnelle ou décorative, ne permet pas à l’officier de l’état civil de contrôler la réalité du consentement des époux, ni de s’assurer de l’identité, ce qui fait notamment courir le risque de substitution de personne. »
Claude Goasguen: « les français ont tendance à oublier trop vite la réalité du terrorisme… » Pourquoi cette initiative ? CLAUDE GOASGUEN: Cette journée de commémoration doit permettre de perpétuer ce qui s’est passé lors de la manifestation qui a suivi les attentats contre « Charlie Hebdo » et l’Hyper Cacher de Vincennes. On ne peut plus ignorer que le monde est entré dans une ère dominée par le terrorisme.
Nulle mention de la famille et amis des mariés.
Les Français ont tendance à oublier un peu trop vite la réalité de cette guerre.
La loi de 2010 interdit la dissimulation du visage dans l’espace public, mais elle autorise chacun a porter un signe religieux ou un voile. « Nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage » dit le texte, mais la dernière fois que j’ai vérifié, tout ce que cache la kippa, c’est ma calvitie. Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Le député UMP Claude Goasguen a signé une proposition de loi faisant du 11 janvier une journée d’« unité nationale ». Le député de Paris explique que cette proposition de loi initiée par Bernard Reynes, député UMP des Bouches-du-Rhône, a pour but d’inciter le gouvernement à prendre des mesures plus répressives contre le terrorisme.
Il faut leur rappeler qu’il s’agit d’une guerre totalement asymétrique, face à un terrorisme secret et rampant. Cette journée a pour but de mettre les Français un peu plus sous pression. Vous préconisez de consacrer ce jour-là une partie des cours d’école à des exposés et à des discussions sur la lutte contre le terrorisme, de diffuser dans les médias publics des émissions sur le sujet. N’est-ce pas un peu anecdotique ? Certes, cela ne résoudra pas le problème du terrorisme. Mais je souhaite que cette journée incite
le gouvernement à prendre les mesures qui s’imposent vraiment, ce qu’il ne fait pas pour le moment. Aujourd’hui, on est fort en paroles mais faible en actions. La loi sur le renseignement n’est pas une première réponse ? Je ne l’ai pas votée. Cette loi n’est pas une réponse face au terrorisme, elle est également une loi anticriminalité. Il est indispensable de prendre d’autres mesures axées sur la répression. Mme Taubira n’a pas suivi le mouvement initié par Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur. Il ne s’agit pas de voter de nouveaux textes, mais d’appliquer ceux qui existent. En particulier le livre IV du Code pénal qui porte sur les attaques contre la nation. Il faudrait y intégrer le terrorisme qui n’est aujourd’hui considéré que comme une simple attaque contre les Français. Ainsi, s’il est prouvé qu’un Français de retour en France a participé à une action de Daech, cette personne risquerait un emprisonnement de vingt-cinq ans et non de huit ans actuellement. Avec Le Parisien
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Injustice médiatique: l’exemple des pages 6 et 7 du Parisien. Vomir l’Etat Juif, aimer les dictatures arabes!
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Si un juif se plaint au Parisien de l’injustice médiatique subie par Israël… Si un « sioniste » affirme que la haine d’Israël (mère de la haine des juifs) nait dans les médias… Et si on ne croit pas ce juif ou ce sioniste ; alors recommandez la visualisation des pages 6 et 7 du Parisien en date du 6 mai 2015: A gauche, un jeu de mot médiocre (alerte orange pour parler d’une « problème chez l’opérateur Orange), suivi d’un mensonge lexicologique devenu courant : colonies israéliennes (comme si Israël était un Etat colonial – en arabe, hébreu, russe et anglais, les journalistes utilisent le terme « implantation » , ce qui est beaucoup plus proche de la réalité). Comme dans l’article du Monde d’hier (voir ici), les journalistes se basent sur un rapport d’une ONG – le Comité Catholique contre la Faim et de Développement (CCFD). Et pour appuyer l’ONU, Mathieu Pelloli (le journaliste) explique: « une puissante ONG catholique reconnue d’utilité publique (…) les auteurs ne sont pas des activistes. » Mathieu Pelloli, de grâce ! renseignez-vous ! Le CCFD est une ONG anti-sioniste virulente (rappelez-vous que selon Manuel Valls, « être anti-sioniste c’est être antisémite » ). Le CCFD finance des programmes palestiniens à foison. En février 2014, ils ont même dû cesser de financer une organisation palestinienne radicale et liée à une organisation terroriste, les Comités populaires contre le Mur et les Im-
plantations » (Popular Committees against the Wall and Settlements, en anglais) ; car plusieurs dizaines de milliers d’euros ont été détournés par des cadres du mouvement palestinien, en particulier par Mahmud Zuhara, qui coordonne les actions des Comités populaires dans la ville de Bethléem. En novembre 2013, un bénévole de CCFD Terre Solidaire avait publié une tribune sur JSSNews affirmant ne plus jamais vouloir « donner un kopek » à cette ONG partiale qui soutien des organisations propagandistes anti-israéliennes, sans jamais donner la parole à l’autre camp….
L’article parle aussi de l’engagement de la CGT dans ce rapport de CCFD – comme si la CGT était équitable. Rappelons que la CGT a appelé à plusieurs reprises au boycott raciste des entreprises juives situées en Judée-Samarie (comme si les juifs n’avaient pas accès à l’un des principaux droit de l’homme: la liberté de vivre où ils le souhaitent. Thierry Lepaon s’est même fendu d’un communiqué de presse dans lequel il déclare ne pas se dissocier du mouvement de boycott d’Israël. Pire encore: dans les listes politiques de Dieudonné (liste an-
ti-sioniste) on trouvait même des syndicalistes de la CGT ! En d’autres termes, le Parisien a publié un rapport biaisé, inéquitable et partisan ; là où la France et le Proche-Orient ont besoin de tout, sauf d’une importation du conflit et d’une résurgence plus forte encore de l’antisémitisme liée à la propagande dont se servent ces ONG. Quant à la page de droite, les journalistes français se réjouissent des bonnes affaires à venir avec l’Arabie Saoudite – un pays où les non-musulmans n’ont pas le droit d’emprunter les mêmes routes
que les musulmans, un pays que les chrétiens n’ont pas le droit de visiter avec une Bible dans leurs bagage, un pays qui viole les droits de l’homme, de la femme, de l’enfant, et peut-être même des animaux. Mais bon, tout ça, on n’en parle pas dans l’article. On se contente de la critique aveugle d’Israël ! Messieurs du Parisien ; il y a comme un problème éditorial là-dedans… Et si la critique constructive d’Israël est justifiée, celle organisée par des ONG anti-sioniste est plus problématique. Par Jonathan-Simon Sellem
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Ecoles juives: Partir ou rester, le dilemme des parents après les attentats teur de l’Action scolaire au Fonds social juif unifié (FSJU), « le tournant a vraiment été pris avec le drame de Toulouse », lorsque Mohamed Merah a tué trois enfants et le père de deux d’entre eux à l’école juive Ozar Hatorah, le 19 mars 2012. Des parents se sont dit « soit je quitte la France pour aller à l’étranger, Etats-Unis, Canada… Soit je quitte l’établissement juif pour le public ou le privé non juif car ils avaient le sentiment qu’être dans une école juive, c’est être une cible ».
Depuis des mois, ils accompagnent leurs enfants sous l’oeil de soldats en armes: beaucoup de parents se sentent rassurés par cette présence devant les écoles juives mais d’autres angoissent, optant pour le départ, en particulier en Israël, par crainte d’attentats. Début d’après-midi à l’école Lucien-de-Hirsch, dans le nord-est de Paris. C’est l’heure de la sortie pour les élèves de la plus ancienne école juive de France. S’engouffrant dans l’établissement gardé par des militaires, des parents cherchent leurs petits et repartent rapidement. Dans la rue, plots et barrières métalliques tiennent les voitures à distance. « Ce n’est vraiment pas normal d’aller à l’école et de voir des soldats avec des mitraillettes », soupire Sandra Azoulay, mère de deux enfants de 12 et 8 ans. Après les attentats de janvier contre
l’hebdomadaire Charlie Hebdo et dans un supermarché casher, son fils n’a pas voulu aller à l’école pendant quatre jours. « Il me disait +Ils vont venir en moto, il va y avoir un attentat+ ». Très vite, des soldats ont été déployés aux abords de l’établissement. Si leurs armes ont d’abord « choqué » ses enfants, aujourd’hui ces hommes en treillis font partie du paysage. « On a appris à se connaître. Les enfants les regardent avec admiration et sont contents de les voir », assure Yaël Cohen-Solal, présidente de l’association de parents d’élèves. Mais « on a du mal à imaginer qu’un jour, ils partiront ». Plus en sécurité dans le public? Si le gouvernement se veut rassurant, promettant de consacrer 3 millions d’euros à la protection des lieux juifs en 2015, beaucoup de parents s’interrogent sur l’avenir.
Sur les 32.000 élèves scolarisés dans environ 280 structures juives, Patrick Petit-Ohayon a compté à la rentrée 2014 « un millier d’élèves en moins, remplacés par un millier venant du public ou du privé » catholique. Comme d’autres, Sandra Azoulay se dit que « malheureusement, ça ne peut pas durer, car ça coûte beaucoup d’argent à l’Etat ». « On s’inquiète. L’antisémitisme grandit à toute vitesse », témoigne Esther, mère de quatre enfants, « la prunelle de (s) es yeux ». Qui, pour elle, sont aussi bien dans le privé juif: « L’école publique, je me dis que les élèves ne sont pas plus en sécurité, dans certains quartiers ». Mais certains parents renoncent à l’enseignement confessionnel. « L’an dernier, vingt familles, soit une cinquantaine d’élèves de Lucien-de-Hirsch, ont quitté l’école pour partir en Israël. Il y en aura au moins autant cette année, c’est certain », anticipe Paul Fitoussi, chef de cet établissement de 1.200 élèves de la maternelle à la terminale. Il note toutefois que des arrivées ont compensé ces départs. Pour Patrick Petit-Ohayon, direc-
A Toulouse, « depuis les attentats de janvier, nous avons comptabilisé 200 certificats de judaïcité, qui permettent de bénéficier de la +loi du retour+ en Israël, alors qu’il y en avait une centaine l’année dernière sur la même période. Pour nous c’est incroyable. Ce sont parmi les gens les plus actifs dans la communauté qui partent », s’alarme Nicole Yardeni, présidente du Crif Midi-Pyrénées. Parents protecteurs « Mais le mouvement ne se fait pas que dans un sens, les choses sont complexes. En février, les journées portes ouvertes des écoles juives ont montré que beaucoup de familles souhaitaient y inscrire leurs enfants, animés par la volonté de conserver une tradition juive », nuance-t-elle. Pour la rentrée 2015, « il y a quand même un grand point d’interrogation. On est moins confiants sur le remplacement » des élèves partis, juge Patrick Petit-Ohayon.
« Ces départs pas entièrement compensés, à la longue c’est inquiétant », commente Yossef Matusof, directeur de l’école juive Gan Rachi de Toulouse. S’il « regrette profondément » qu’un tel niveau de sécurité soit désormais la norme, il juge que « la décision a été bien prise », face aux risques d’attaques. Aux parents il répète qu’il ne faut pas « céder à la panique, ce serait céder aux terroristes ». Parmi eux, certains n’hésitent plus à s’impliquer, endossant le rôle de « parents protecteurs », un dispositif mis en place par le FSJU. Bénévoles, ces vigies ont été formées par le Service de protection de la communauté juive (SPCJ), organisme communautaire qui oeuvre en lien avec le ministère de l’Intérieur. Leur mission: surveiller les allées et venues, veiller à ce qu’il n’y ait pas d’attroupement, signaler les comportements ou objets suspects. A Lucien-de-Hirsch, « il y a plus de 60 ou 80 parents qui tournent », estime Sandra Azoulay, expliquant que ces volontaires sont formés au krav maga, discipline d’autodéfense israélienne. Responsable des parents d’élèves d’Ohr Torah (anciennement Ozar Hatorah), Pierre Lasry « connaît beaucoup de mères, très sympas, qui mettent des gilets pareballes et font de la surveillance aux heures d’arrivée et de sortie » des classes. « Moins flippé » que d’autres, il trouve quand même que la situation « finit par être pesante ». « J’aimerais qu’on foute la paix aux enfants une bonne fois pour toutes, qu’on puisse dormir sur nos deux oreilles. »
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Ou iront les prostitué(e)s ? L’ancienne gare de bus de Tel Aviv va disparaître
Lieu emblématique de la prostitution à Tel-Aviv un quartier très sale va disparaître. Il s’agit de la zone de l’ancienne gare de Tel Aviv qui accueille en grand nombre les prostituées du pays (hommes, femmes, transexuelles). Selon l’association Elem, qui s’occupe des jeunes en difficultés, en 2014, 621 cas de jeunes se livrant à la prostitution ont été mis à jour en Israël.
Le peintre et sculpteur israélien Kadishman est mort mondiale, il devient célèbre pour ses légendaires têtes de moutons de toutes les couleurs qu’il réalise d’ailleurs vers la fin de sa carrière. Kadishman sera lauréat du Prix Israël et connaîtra un succès national et international.
Le peintre et sculpteur israélien Kadishman, célèbre pour ses représentations de son animal favori, le mouton, est mort à l’âge de 82 ans. Né en 1932 à Tel-Aviv, alors sous mandat britannique, Menashe Kadishman a étudié l’art avec Moshe Sternschuss et plus tard avec Rudi Lehmann. Il part pour Londres en 1959 où il continue ses études, avec des artistes proches du minimalisme tels que Anthony Caro. Il expose pour la première fois à la galerie Grosvenor. Il se marie et a plusieurs enfants avant de revenir en Israël en 1972 et de servir son pays dans la brigade combattante Nahal. Membre du kibboutz Ma’ayan Baruch dans le nord d’Israël, il y travaille comme berger, d’où son attrait pour l’icône animale. Sculpteur et peintre de renommée
Ses premiers travaux, souvent dépeints comme minimalistes utilisent la pierre, le fer et la notion de gravité, se singularisant par un travail autour de l’équilibre. Par la suite, Menashe Kadishman s’est aussi tourné vers des sculptures en fer, certaines monumentales, dans lesquelles se découpent des silhouettes. Il participe en 1968 à la Documenta de Cassel en sculpture. Présent à la Biennale d’art contemporain de Venise de 1978, Menashe Kadishman y expose un troupeau de moutons vivants enduits de couleur. Ses travaux compteront, par la suite, comme nous l’avons évoqué plus haut, des têtes de moutons peintes ou sculptées, qui deviennent un motif récurrent dans son œuvre. À la fin des années 1990, il crée une installation de visages hurlant découpés dans le métal, qui
jonchent le sol d’un passage au rez-de-chaussée du musée juif de Berlin et sur lesquels le visiteur peut marcher, l’oeuvre est dédiée non seulement aux Juifs assassinés durant la Shoah, mais aussi à toutes les victimes de la violence et de la guerre. Chaque Telavivi passe au moins une fois par semaine devant une sculpture de Menashe Kadishman sur la place Habima. Elle s’appelle « Ascension » et s’élève devant le théâtre Habiama. Haute de 15m, elle est faite de disques de fer en équilibre instable, en lutte contre la gravité. N’est-elle pas le symbole d’Israël qui toujours menacé d’être abattu, résiste générations après générations, aux attaques renouvelées de ses ennemis ? Et puis cette statue ne vous fait-elle pas penser au Ségol, la voyelle de l’hébreu qui représente le chiffre 3, l’équilibre parfait dans le judaïsme, Avraham, Isaac et Yaacov. Son cercueil est parti du Musée d;Art de Tel Aviv et il a etes enterré au cimetière de Kiryat Shaul, Tel Aviv. Source: Tel Avivre (Copyrights)
L’association estime qu’il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg et que des milliers d’autres jeunes âgés de 12 à 18 ans marchandent leur corps pour pouvoir ramener de l’argent à la maison, à cause de la détresse économique. Le lieu central de l’exercice de la prostitution, la “Tahana Merkazit Hayeshena”, devrait disparaître. JSS NEWS. Tel Aviv vient de lancer un lancer de reconstruction du pâté de maison des rues HaGallil, Begin, Shomron, et Chvil Ako. Le comité local de Tel-Aviv a entériné la décision le mois dernier et a recommandé au Comité de district de déposer un plan de construction du complexe “Chomrone” (les rues Begin, Shomrone, Hagalil, Chvil Aco), qui comprend le vieux quartier de l’ancienne gare des bus. Tous les terrains appartiennent à la mairie. « Le nouveau quartier sera moderne et ouvert. Il y aura des bâtiments, des parcs, des commerces et des entreprises » explique un élu de la mairie de Tel-Aviv à JSSNews. « 200 petits appartements, 200 grands appartements et 600 appartements avec une taille moyenne de 80m2 seront construits. Les parcs seront magnifiques. Et on pourra venir y faire des affaires sans avoir peur de
marcher sur une seringue. ». Une question demeure pourtant: dans quel quartier iront toutes les personnes, souvent venus d’Afrique ? ISRAELVALLEY PLUS. Tribune Juive : La « Tahana Merkazit » (gare routière centrale). Ce quartier encore quelque peu déshérité, se fait un devoir d’attirer les regards sur lui. Pour ce faire il propose 1000 mètres carrés de murs gris et tristes aux artistes de la rue, charge à eux de les ensoleiller par la magie des couleurs de leurs palettes. Le coup d’envoi de cette exposition est le top départ d’une année entière ouverte au public que les organisateurs espèrent voir débarquer pour admirer les œuvres d’une cinquantaine de peintres comme ils auraient investi un quelconque quai de gare. Vous sont proposés les meilleurs artistes de rue en Israël et la liste qui suit n’est pas exhaustive : Dioz, Fallouja, Foma, Pilpeled, Ross Plazma, Max Rynke, Signor G, Untay en plus des artistes invités venus entre autres d’Angleterre, de France et d’Allemagne. Ces artistes-peintres exposent leurs meilleures toiles bien sûr mais aussi des œuvres aux techniques différentes comme le pochoir, les autocollants et des supports papier. Oz Madar, commissaire et producteur de l’exposition a tenu à souligner que : « L’élément central, la rue, ne peut être ignoré. Peut-être qu’après la visite les gens vont commencer à prêter attention aux œuvres d’art disséminées dans la ville… ». Bely Source: Par Avi Retschild – JSSNews
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Chaînes de Distribution La colère des Israéliens d’origine en Israël: les Grandes éthiopienne est-elle justifiée ? Manœuvres s’Intensifient
Shufersal, Méga, Rami Lévy, Eden Teva Market: les quatre grandes chaînes israéliennes de distribution sont en ébullition. Le consommateur arbitrera. Que se passe-t-il donc dans le secteur de la distribution en Israël ? Il n’est plus un jour sans que la presse locale ne rapporte les déboires des uns et les succès des autres. Une chose est sûre : le marché de l’agroalimentaire en Israël évolue. Ne fusse que parce que l’Israélien consacre un budget plus faible pour son alimentation et qu’il recherche davantage la qualité que la quantité. MEGA CONTRE EDEN MARKET Les grandes manœuvres ont démarré en 2007 lorsque les supermarchés Mega ont acheté 51% du capital de la chaîne Eden Teva Market pour 22 millions de shekels. Le reste du capital (49%) est détenu par l’homme d’affaires Guy Provisor. Eden est spécialisée dans le commerce d’alimentation organique ; la chaîne dispose d’un réseau de 23 points de vente, dont 14 sont placés à l’intérieur d’un supermarché de Mega. La semaine dernière, Mega a décidé de mettre un terme à sa coopération avec Eden et pour cause : Teva Market a affiché des pertes de 20 millions de shekels l’an dernier, ce qui pèse sur les finances de Mega qui, elles-mêmes, sont fragiles. Le groupe Mega a donc proposé à l’actionnaire minoritaire Guy Provisor de prendre le contrôle total d’Eden en rachetant les 51% du capital détenus par Mega. Or Guy Provisor a refusé tout net ; au contraire, il exige que Mega éponge le déficit d’Eden. Depuis quelques jours, le différend financier devient un conflit de personne entre les deux patrons : Avigdor
Kaplan (Mega) et Guy Provisor (Eden). SHUFERSAL : MARQUE PRIVÉE Profitant de la faiblesse de Mega, son principal concurrent Shufersal a lancé une mini-bombe en commercialisant le « lait sans marque ». Il s’agit d’un lait produit par les laiteries du Golan qui est vendu 14% moins cher que le lait fourni par Tnuva. Jusqu’à ce jour, le marché du lait en Israël est dominé par Tnuva qui contrôle 55% des ventes, suivi de Strauss (21%) et Tara (11%). Il reste peu de place pour les petites laiteries comme celles de Gad ou Golan. Le coup de force de Shufersal remet donc en cause le monopole de Tnuva sur le lait ; monopole qui ne permet pas d’abaisser les prix des produits laitiers qui, en Israël, sont de 40 à 50% plus élevés qu’en Europe. RAMI LEVY : L’ARBITRE La décision de Mega de se séparer d’Eden est aussi justifiée par la baisse de ses ventes : en 2014, Mega a réalisé un chiffre d’affaires de 5,8 milliards de shekels, soit 10% de moins en un an. D’où sa décision de reconcentrer ses activités et de se délester de ses investissements plus hasardeux. Dans ce contexte incertain, c’est Rami Levy, le trublion de la distribution israélienne, qui marque les coups. Selon certaines indiscrétions, la chaîne Mega aurait proposé à Ramy Levy, le patron de la chaîne bon marché Shivouk Hashikma, de lui céder son réseau. Or la transaction paraît difficilement réalisable : Ramy Levy ne dispose que de 31 points de vente contre 171 supermarchés pour Mega. Jacques Bendelac (Jérusalem)
Les 130 000 Juifs éthiopiens vivant en Israël sont victimes de discriminations dans de nombreux domaines de leur vie quotidienne. A priori, la révolte des Éthiopiens d’Israël semble justifiée : malgré des progrès sensibles, l’écart économique et social entre les Israéliens d’origine éthiopienne et l’ensemble de la population israélienne ne se réduit que trop lentement. Ces falashas, arrivés en Israël en plusieurs vagues dans les années 1980, doivent encore lutter contre l’exclusion dont ils sont victimes en matière d’emploi, de logement ou d’éducation. En 2002 déjà, une commission d’enquête parlementaire chargée de faire toute la lumière sur l’origine des inégalités sociales estimait que les immigrants juifs d’Ethiopie représentaient une véritable « bombe sociale à retardement ». Ni plus, ni moins. Les hésitations de la politique officielle d’intégration, tout comme le comportement parfois raciste d’une partie de la population israélienne vis-à-vis de ces juifs de couleur noire, ont progressivement exclu les immigrants éthiopiens des rouages de la société israélienne, les cantonnant à des emplois subalternes et les condamnant souvent à rester tributaire de l’aide sociale. POLITIQUE HÉSITANTE Passant d’une société de subsistance à une économie d’abondance, les immigrants juifs d’Ethiopie se sont trouvés confrontés à une culture, à des mentalités et comportements qui leur étaient étrangers. Malgré la politique officielle de répartition géographique des immigrés
sur l’ensemble du territoire, les Juifs éthiopiens se sont regroupés dans certains centres urbains, comme Beer-Sheva, Haïfa ou Netanya. Par la suite, la faiblesse de leurs capacités financières les a contraints à se tourner vers les localités de la périphérie du pays où les prix des logements et des loyers sont moins élevés, comme Nétivot, Ofakim ou Kiriat-Gat. Plus récemment, la réduction de l’aide publique à l’intégration des immigrants a favorisé la concentration des falashas dans les régions du pays où le niveau socio-économique de la population est particulièrement faible. En 2003 par exemple, les aides au logement sont devenues des prêts remboursables, accentuant les difficultés de logement. ABSENCE DE BRASSAGE Au début des années 1990, les autorités israéliennes ont orienté les enfants scolarisables vers les écoles publiques du réseau religieux, sans que les parents n’aient pu se prononcer sur le type d’éducation qu’ils souhaitaient donner à leurs enfants. Aujourd’hui, 75% des enfants éthiopiens sont scolarisés dans des écoles publiques religieuses (contre 19% des autres enfants israéliens), 25% dans des écoles laïques et 1% dans les écoles du courant juif orthodoxe. Pourtant, une commission interministérielle avait décidé, en 1993, que les élèves éthiopiens ne devraient pas représenter plus de 30% de l’effectif de chaque établissement scolaire. Cette recommandation est souvent restée lettre morte, certains directeurs d’école choisissant délibérément de constituer des classes composées exclusivement d’éthiopiens.
L’absence de « brassage » des jeunes falashas réduit leur chance de succès scolaire et handicape leur intégration future à la société israélienne. RETARD SOCIOÉCONOMIQUE Le retard accumulé par les juifs éthiopiens commence donc à l’école. En 2014, 50% candidats éthiopiens au baccalauréat ont décroché le diplôme, contre 63% pour l’ensemble des israéliens. Seulement 1% d’entre eux s’intègrera dans un établissement de l’enseignement supérieur. L’intégration des juifs d’origine éthiopienne au marché du travail est tout aussi problématique. Les difficultés linguistiques, l’absence de formation professionnelle et le fossé culturel sont autant de facteurs qui expliquent leur faible taux de participation à la population active : 57% des éthiopiens de plus de 15 ans travaillent contre 76% parmi les autres Israéliens. Et les salaires aussi sont plus bas : un israélien d’origine éthiopienne gagne encore un salaire brut inferieur de 50% à celui d’un autre Israélien. Le chômage (13%) et les revenus insuffisants sont à l’origine d’un taux de pauvreté fort : 52% des familles éthiopiennes vivent en dessous du seuil de pauvreté contre 15% des autres Israéliens. Les difficultés d’intégration ont conduit de nombreux juifs éthiopiens à sombrer dans la délinquance : dans les prisons israéliennes, la proportion d’éthiopiens est très supérieure à celle de leur part dans la population totale. Jacques Bendelac (Jérusalem)
L’information en provenance d’Israël Edition du 12 Mai au 18 Mai
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«Ayelet Shaked à la Justice, c’est comme donner du feu à un pyromane». En Israël on ne parle que de ça
50e anniversaire des relations diplomatiques Israël-Allemagne :
le Président Rivlin en visite en Allemagne d’honneur d’un dîner d’état offert par Gauck.
Le président israélien Réouven Rivlin partira dimanche soir pour une visite d’Etat de trois jours en Allemagne, dans le cadre des célébrations du cinquantième anniversaire des relations diplomatiques entre l’Allemagne et Israël. Le 12 mai, la date réelle du jubilé, Rivlin et le président allemand Joachim Gauck participeront à une réunion du Fond National Juif et écouteront les plans pour préserver et renforcer les relations bilatérales à la lumière de l’évolution des relations entre les deux pays. La visite de Rivlin débutera officiellement lundi, quand il sera reçu par Gauck au palais présidentiel. Dans la soirée, il sera l’invité
Au cours de sa visite, Rivlin rencontrera le maire de Berlin, Michael Muller, des jeunes israéliens et allemands qui sont engagés dans des projets de partenariat dans divers domaines des arts et culture sous l’agie d’un congrès commun de la jeunesse, la chancelière Angela Merkel, le président du Bundestag Norbert Lammert, et le ministre des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier. Avant de retourner en Israël, Rivlin rencontrera également d’autres importants dirigeants politiques et culturels. Alors que Rivlin entrera en contact avec des Israéliens résidant de façon permanente ou temporaire en Allemagne, il n’y aucune mention dans son itinéraire de rencontre avec les dirigeants de la communauté juive allemande en soi, mais il est prévu de déposer une gerbe au mémorial érigé sur l’emplacement de la gare de laquelle les juifs de Berlin ont été envoyés à Auschwitz. “Ma visite en Allemagne est,
pour moi, à la fois émotionnelle et profondément significative,” a déclaré Rivlin dans un communiqué publié par son bureau. «Ensemble, avec la population d’Allemagne, nous allons marquer un long voyage, un voyage qui nous a emmené des horreurs inoubliables du passé aux valeurs partagées du présent, avec coopération et amitié, qui nous conduira à un avenir prometteur. Je ne doute pas que mes rencontres avec le président allemand, la chancelière et les hauts responsables du gouvernement aideront à approfondir la coopération entre nos deux peuples et gouvernements. “Il est important de se rappeler que notre amitié est en aucune manière une compensation de l’Holocauste, elle est construite sur une base de valeurs partagées après que l’Allemagne ait pris sur ellemême la responsabilité de cette sombre période. Aujourd’hui, nous sommes en plein essor, avec les valeurs de la démocratie et de la liberté d’expression, après avoir été en mesure de tirer les leçons du passé.” Source: http://www.i24news.tv/
Pas encore en poste de Minsitre de la Justice en Israël, mais déjà détestée, surtout par la presse étrangère. Nachman Shai, député du parti Travailliste a condamné la nomination d’Ayelet Shaked en disant, “Ayelet Shaked à la Justice, c’est comme donner du feu à un pyromane”. BIO EXPRESS. Ayelet Shaked, née le 7 mai 1976 est une ingénieur et politicienne israélienne. Elle est membre de la Knesset pour le parti Le Foyer juif dans le cadre de la 19e élection législative israélienne qui s’est déroulée en 2013, et est classée en cinquième position sur la liste de son parti. Ayelet Ben Shaul est née à Tel Aviv en Israël. Elle intègre l’Université de Tel Aviv et obtint un master en ingénierie électronique et informatique. Elle a travaillé au service marketing de la société Texas Instruments. Elle est mariée à M. Shaked avec qui elle a eu deux enfants. La famille vit dans le quartier de Bavli à Tel Aviv. De 2006 à 2009, elle est directrice du cabinet de Benjamin Netanyahu. Entre 2010 à 2012, elle créa et développa un mouvement politique nommé « Mon Israël » avec Naftali Bennett. En janvier 2012, Ayelet Shaked est nommé coordinatrice du Likoud. Cependant, elle démissionna rapidement, en juin de la même année. Le 14 novembre 2012, elle se hissa à la troisième place lors des primaires de son parti pour les élections législatives de janvier
2013 mais dans le cadre d’une alliance entre son parti et l’Union nationale, elle n’est que cinquième tête de liste de son parti). Lors de ces 19e élection législative israélienne, elle fut élue membre de la Knesset, le parlement israélien. Elle est principalement connue et critiquée depuis l’étranger pour certains de ses commentaires durant l’opération militaire de 2014 “Bordure Protectrice” concernant le devenir des terroristes et de leurs proches. Cette polémique ayant principalement débuté par l’intervention remarquée du premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan comparant l’état d’esprit d’Ayelet Shaked à celui d’Adolf Hitler en son temps. Ayelet Shake s’en défendit en accusant ses détracteurs de volontairement altérer ses propos lors des traductions afin de la faire passer pour une extrémiste. Un jour avant le kidnapping et le meurtre du jeune palestinien Mohammad Abou Khdeir par des extrémistes juifs, Ayelet Shaked posta un message sur Facebook citant les propos du politicien Uri Elitzur : « Tout le peuple palestinien est notre ennemi ». Elle ira plus loin en postant qu’« Israël devrait déclarer la guerre à l’ensemble du peuple palestinien, ce qui inclut leurs personnes âgées et leurs femmes, leurs villes et leurs villages, leurs biens et leurs infrastructures ». Ses commentaires s’intègrent dans sa volonté de voir généraliser la politique de démolition des habitations palestiniennes ayant ou pouvant être utilisées par les terroristes palestiniens.