Israël Actualités n°348 by epsilon media Associés

GRATUIT - Numéro 348 - Edition du 27 Mai au 1er Juin

Journal israélien en langue française

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Quand le monde ferme les yeux…

Comment les grandes puissances de ce monde peuvent-elles rester indifférentes devant l’horreur qui, au quotidien, gagne du terrain au Proche-Orient ? Comment le monde peut-il à ce point fermer les yeux, devenir sourd et aveugle à ce qu’il se passe en Irak et en Syrie. L’Etat islamique avance, semant la mort, la torture, la destruction sur son passage. Palmyre, antique joyau vient de tomber. Et personne ne bouge ! On aura bien entendu geindre la Présidente de l’UNESCO, qui s’est fendue de quelques phrases fatalistes sur le sujet. Ah oui, un vestige précieux du passé risque de disparaître, nous a-t-elle informés. Se battre, lutter, intervenir ? Pour quoi faire ! Alors que l’on peut constater avec défaitisme. Doit-on s’étonner d’une telle lâcheté des grandes puissances à l’égard du patrimoine culturel de l’humanité, quand on sait que l’humanité même n’intéresse personne ? Car avant de protester pour de la pierre, fut-elle infiniment précieuse, encore aurait-il fallu hurler et se battre pour les peuples que les bourreaux de Daesh massacrent sans pitié. Pourquoi a-t-on abandonné les Chrétiens d’Orient à leur triste sort ? Pourquoi tant d’indifférence face à la souffrance de tous ceux victimes, ici ou làbas, de la barbarie engendrée par la folie islamiste ? En d’autres temps, il n’a fallu que trois semaines et une opération, « Tempête du Désert », pour qu’une coalition de pays arabes et occidentaux vienne à bout de l’armée

de Saddam Hussein. Le président de l’époque s’appelait George H. W. Bush. Que fait Barack Obama ? Rien, si ce n’est laisser la gangrène s’installer. Ah si, il est vrai qu’il a de quoi s’occuper : il faut dire que négocier avec l’un des pays les plus dangereux au monde, grand argentier du terrorisme international, l’Iran, un accord sur le nucléaire civil lui donne du tracas ! Du coup, il est prêt à céder sur tous les tableaux, pourvu que le dossier soit traité. Et tant pis si cela doit menacer la sécurité des pays voisins, comme l’Arabie Saoudite, celle d’Israël et accessoirement celle du monde ! Sur la scène internationale, la politique de M. Obama se résume à une seule ligne de conduite : permettre aux Jihadistes de tous bords de batifoler comme bon leur semble, aider autant que faire se peut l’anarchie à s’installer ! On en viendrait presque à regretter ce bon vieux Khaddafi. Et voilà que, comble de l’ironie, on finit par trouver que le dictateur Bachar El Hassad a des qualités humaines, comparé à ces monstres sans foi ni loi ! Car Allah, bien sûr, n’a rien à voir avec ces fous sanguinaires ! C’est aux portes d’Israël, que se joue ce conflit où le bien et le mal sont, plus que jamais, difficiles à identifier. Quelle sera, dans les jours, les mois, les années à venir, la position des Etats-Unis envers son allié naturel au Proche-Orient ? Quelle confiance peut-on leur accorder ?

pris : la confiance dans les promesses d’Obama a ses limites, le dossier iranien le leur a prouvé. C’est sans doute pour cela qu’ils ont préféré acheter des Rafales à la France, plutôt qu’enrichir l’industrie militaire américaine.

Les Etats du Golfe l’ont bien com-

Quant à l’Etat hébreu, il n’a,

comme d’habitude, pas d’autre choix que de faire cavalier seul contre ses ennemis, d’avancer ses pions de façon stratégique et d’analyser les événements au jour le jour… Depuis 1948, date de la création de l’état d’Israël, les juifs n’ont

dû leur salut qu’à leur courage et à leur foi en D. Quoi qu’il advienne, ils feront face ! Am Israel Hai Alain Sayada

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L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

24 112 nouveaux immigrants de toutes origines Ehoud Olmert se rapproche se sont installés en Israël en 2014 de la case prison ferme émigration vers Israël. C’est notamment le cas de l’Ethiopie qui n’a fourni que 211 immigrants en 2014, contre 1.355 en 2013, soit une chute de 84%. Cette baisse des immigrants éthiopiens s’explique par la décision du gouvernement israélien de mettre un terme à l’émigration des Falashmouras, une communauté de juifs d’Ethiopie convertis de force au christianisme au XIXe siècle, et qui doivent se convertir au judaïsme pour avoir le droit d’immigrer en Israël.

Avec 6 547 Français qui ont émigré en Israël en 2014, la France est le premier pourvoyeur d’immigrants à Israël, devançant l’Ukraine et la Russie. En 2014, ce sont 24 112 nouveaux immigrants de toutes origines qui se sont installés en Israël, soit 43% de plus que l’année précédente. C’est ce qu’il ressort des chiffres officiels de l’immigration qui viennent d’être publiés par l’Institut de la Statistique à Jérusalem. Depuis la création de l’État d’Israël en 1948, le pays a reçu 3,2 millions d’immigrants juifs, dont 42% d’entre eux sont arrivés depuis le début des années 1990. 2014 : UN BON CRU POUR L’IMMIGRATION 2014 aura été une bonne année pour l’immigration juive en Israël. L’effectif des nouveaux immigrants est passé d’un niveau relativement bas en 2008 (13.700 immigrants), à un niveau supérieur à 24.000 immigrants l’an passé. À ces chiffres de l’immigration de 2014, il faut aussi ajouter les 4.860 « citoyens émigrants », c’est-àdire des enfants nés à l’étranger de parents israéliens, et qui sont venus s’installer en Israël. Autrement dit, le nombre total de mi-

grants juifs qui se sont installés en Israël en 2014 atteint le chiffre de 29.000. Par rapport à la démographie israélienne, le taux d’immigration connaît des variations sensibles. En 2014, Israël a accueilli 3 immigrants pour 1.000 habitants, contre 2,1 immigrants pour 1.000 habitants en 2013 ; en revanche, on est encore loin derrière la vague d’immigration dès la décennie 1990-2001 qui avait vu arriver en Israël 17 immigrants pour 1.000 habitants. LA FRANCE DEVANCE L’UKRAINE La majorité des nouveaux immigrants de 2014 sont arrivés d’Europe (79%) ; viennent ensuite les immigrants d’Amérique et Océanie (16%), d’Asie (3%) et d’Afrique (2%). En 2014, la France a destitué la Russie à la 1re place des pays fournisseurs d’immigrants qui a même été reléguée au 3e rang par l’Ukraine : 6.547 juifs sont arrivés de France, contre 5.739 d’Ukraine et 4.594 de Russie. Autrement dit, 27% des nouveaux immigrants arrivés en 2014 étaient originaires de France. En revanche, d’autres pays ont connu un tarissement de leur

NETANYA, UN COIN DE FRANCE EN ISRAËL Le mouvement migratoire originaire de France connaît une forte progression depuis ces cinq derniers années, avec un fort rebondissement en 2014. Le nombre des immigrants originaires de France est ainsi passé de 1.775 en 2010, à 2.904 en 2013 pour bondir à 6.547 immigrants en 2014. Le regroupement géographique des Français en Israël s’est aussi poursuivi en 2014 : 29% d’entre eux se sont installés à Netanya (1.894 immigrants), 16% d’entre eux à Tel Aviv (1.831), 14% à Jérusalem (927) et 10% à Ashdod (673) et 7% à Raanana (474). Les émigrants de France sont plus âgés que la moyenne des autres immigrants ; en 2014, l’âge médian des immigrants français était de 50 ans, soit bien supérieur à l’âge médian des immigrants français de 2013 (38 ans) et des immigrants d’autres origines (36 ans). Les Français (de plus de 15 ans ) qui arrivent en Israël disposent d’un niveau d’éducation relativement élevé : en 2014, 51% d’entre eux avaient suivi au moins 3 années d’études. Jacques Bendelac (Jérusalem)

L’ancien Premier Ministre Ehoud Olmert a été condamné par un tribunal de Jérusalem à huit mois de prison ferme pour corruption aggravée, ont indiqué les médias israéliens. Les avocats de M. Olmert, chef du gouvernement de 2006 à 2009, ont immédiatement annoncé qu’ils faisaient appel. M. Olmert, 69 ans, est déjà sous le coup d’une peine de six ans de prison ferme dans une autre affaire de corruption, actuellement examinée en appel à la Cour suprême. (AFP) ISRAELVALLEY PLUS. Ehud Olmert a perçu des centaines de milliers de shekels dans l’affaire Holyland. M. Olmert aurait, selon l’accusation touché 156 000 euros. « Nous parlons de corruption et de pratiques obscènes », a déclaré le juge, David Rosen, à la lecture du verdict. Il a dénoncé « un système politique corrompu qui a pourri avec les années (…) et dans lequel des centaines de milliers de shekels ont été transférés à des élus ». Ehud Olmert a menti à la cour pour tenter de ternir l’image du témoin de l’accusation, a ajouté le juge. BREAKING NEWS. Séisme Politique en Israël. Ehoud Olmert ne sera plus un homme politique de premier rang (il avait l’intention de revenir aux premiers postes de l’Etat). La Radio Kol Israel l’a annonçé il y a quelques minutes.

L’ex Premier Ministre Ehoud Olmert est poursuivi pour corruption.. Ancien cadre du Likoud (droite nationaliste) puis dirigeant du parti centriste Kadima, Ehoud Olmert avait été chassé du pouvoir en mars 2009 par une série d’affaires. Il a été inculpé pour son implication dans l’énorme scandale immobilier du projet “Holyland” à Jérusalem, qui remonte à l’époque où il était maire de la ville (19932003) et qui implique pas moins de 15 autres anciens hauts responsables de la municipalité. Ehoud Olmert avait été acquitté par un tribunal de Jérusalem dans deux dossiers de pots-de-vin et de corruption, les affaires dites Talansky et Rishon Tours. Ce même tribunal avait reconnu Olmert coupable de corruption dans l’affaire dite du “Centre d’investissement”, organisme officiel à l’aide duquel il avait favorisé, en tant que ministre du Commerce et de l’Industrie (2003-2006) des prêts et des garanties officielles au profit de sociétés gérées par Ouri Messer, son ex-associé dans un cabinet d’avocats. Dans ce dossier, il avait été condamné à une peine d’un an de prison avec sursis et à une amende de 75 300 shekels (15 000 euros), une peine qui ne l’interdit pas d’activité politique.

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Netanyahou prêt à discuter avec Mahmoud Abbas Musée juif de Bruxelles : « Bruxelles est juive », selon le maire des frontières sous souveraineté israélienne avec les Palestiniens. Au cours des discussions précédentes entre les négociateurs des deux bords, un accord de principe avait été donné sur un échange de territoires. Israël maintenant 3 grands blocs de peuplement juif sous sa juridiction, deux, autour de Jérusalem (Maalé Adoumim et le Goush Etsion) et un dans le centre du pays (Ariel). Mais les contours de ces trois blocs n’ont jamais été vraiment définis par les négociateurs, ni d’ailleurs les territoires qu’Israël proposerait en échange, aux Palestiniens.

Selon le quotidien Haaretz, au cours de la visite de Federica Mogherini mercredi dernier à Jérusalem, le Premier ministre israélien aurait confié à la représentante de la diplomatie européenne, être intéressé à définir les contours des grands blocs des localités juives qui resteraient sous souveraineté israélienne en cas d’accord avec les Palestiniens.

torité palestinienne, Binyamin Netanyahou aurait rétorqué qu’il souhaitait reprendre les pourparlers avec Mahmoud Abbas. Dans le même temps, le chef du gouvernement israélien faisait un pas de plus en faveur de la clarification du dialogue avec les Palestiniens : il proposait de définir les frontières des grands blocs de localités juives, qui resteraient aux mains d’Israël une fois un accord conclu.

Alors que Mogherini lui demandait expressément quelle était sa position sur un éventuel retour à la table des discussions avec l’Au-

Mogherini n’en attendait pas tant. C’est bien la première fois que Netanyahou se dit disposé à évoquer la question des frontières

Selon Netanyahou, le fait de coucher sur un plan les délimitations de ces trois grands blocs, pourrait d’une part relancer la discussion avec Abbas et d’autre part, faire cesser les condamnations automatiques de la communauté internationale, dès lors qu’Israël construit des unités de logement dans ces régions. « Lorsque ces frontières seront définies, tous saurons clairement où nous pouvons continuer à construire », aurait précisé le chef du gouvernement israélien à son interlocutrice européenne. Coolamnews

Un an après la tuerie, la ville de Bruxelles rend hommage aux quatre personnes décédées dans l’attentat perpétré au musée juid de Bruxelles. L’occasion pour les autorités locales de rassurer la communauté juive.

Solennel, Yvan Mayeur, maire de Bruxelles a eu des mots forts pour condamner l’attentat commis l’année dernière, mais aussi pour dire que l’antisémitisme n’a pas sa place au sein de la cosmopolite cité bruxelloise. « Un an après, nous devons être toujours aussi indignés et en colère… Cet acte terroriste et antisémite est inacceptable pour nous, a-t-il déclaré, surtout dans une ville comme Bruxelles, (…), où 160 nationalités cohabitent. » Des paroles sensées rassurer la communauté juive, encore très traumatisée par l’attentat. Beaucoup parmi les 40 000 juifs que compte la Belgique, envisagent de quitter le pays, l’attentat ayant été

le catalyseur d’une décision mûrie à la faveur d’une constante augmentation des actes antisémites. Un exode auquel le maire de Bruxelles ne se résout pas : « Bruxelles est juive, car tous les juifs y ont leur place », a-t-il déclaré devant l’assemblée venue commémorer l’attentat. Perpétré par le Français Mehdi Nemmouche, qui voulait reproduire la tuerie de Mohammed Merah, l’attentat au musée juif de Bruxelles avait, le 24 mai 2014, fait 4 morts dont un couple d’Israéliens, un Français, Dominique Sabrier et un jeune employé du musée Alexandre Sterns.

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

La Fifa appelle à la retenue dans le dossier Israëlo-palestinien

Eurovision: les 5 scandales qui entourent Israël depuis 1978…

tel…) à leur charge. Lors de la finale, ils ont à nouveau brandi des drapeaux et les chanteurs se sont malicieusement embrassés sur la bouche au milieu de la chanson.

La présence d’Israël a l’Eurovision, a suscité, parfois, les histoires les plus étonnantes. On ne parle pas ici simplement de la victoire de Dana International… Mais d’histoires que nous avions oublié…

Selon le comité exécutif, une fédération ne peut être suspendue si elle n’a pas violé les statuts de la FIFA Le comité exécutif de la Fifa a rappelé lundi qu’une fédération « ne peut être suspendue si elle n’a pas violé les statuts de la Fifa », alors que l’Autorité palestinienne souhaite faire voter l’exclusion d’Israël vendredi par le congrès de l’instance. L’Autorité palestinienne, membre de la Fifa depuis 1998, souhaite que l’instance mondiale exclue Israël des compétitions internationales, notamment pour sanctionner, selon elle, les restrictions de déplacement imposées aux joueurs palestiniens. Cette résolution (15.1) est inscrite à l’ordre du jour du congrès de la Fifa, jeudi (cérémonie d’ouverture) et vendredi (travaux et votes) à Zurich et durant lequel Joseph Blatter, 79 ans, briguera un 5e mandat de président. Lundi, devant le comité exécutif, M. Blatter a donné un compte-rendu de son déplacement la semaine passée en Israël et dans les territoires palestiniens, à l’occasion duquel il a rencontré le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

« Le comité exécutif de la Fifa a souligné qu’une fédération membre de la Fifa ne devrait pas être suspendue si elle n’a pas violé les statuts de la Fifa », a indiqué la Fifa dans son communiqué. Lors de son déplacement la semaine dernière, M. Blatter n’a pas réussi à convaincre les Palestiniens. Ils ont indiqué qu’ils persistaient à soumettre au vote du congrès la suspension de la fédération israélienne.

En 1978, une page de pub pour cacher Israël. Israël a remporté sa première victoire en 1978. Plusieurs chaînes de télévision d’Afrique du Nord et du ProcheOrient ont choisi de diffuser des pubs à la place de la prestation d’Izhar Cohen et les Alphabeta. Plus étonnant encore : en Jordanie, les journaux ont annoncé le lendemain la victoire de la Belgique… qui était arrivée à la 2e place. En 1998, la diva n’a pas plu à tout

le monde. Le fait qu’une femme trans représente Israël a provoqué l’indignation des juifs ultra-orthodoxes et autres conservateurs. Dana International a été la cible d’insultes et même de menaces de mort. Mais cela ne l’a pas empêché de remporter la victoire finale, sur le fil avec sa chanson « Diva ». En 2000, une partie de pingpong diplomatique. Lors des répétitions, Ping Pong, le groupe représentant Israël, s’est mis à agiter des drapeaux israéliens et syriens en guise de message de paix. Furieux, Gil Samnsonov, président de l’Autorité de radiodiffusion israélienne (IBA), a désavoué le groupe, dont les membres se sont retrouvés contraints de prendre toutes les dépenses (voyage, hô-

En 2005, le Liban a refusé toute concession. Alors qu’il devait participer au concours pour la première fois, le Liban a dû se retirer car il refusait de respecter le règlement. La Constitution libanaise interdisant de faire la promotion de produits en provenance d’Israël, la chaîne se refusait à diffuser la prestation du candidat de l’Etat hébreu. En 2015, la Hongrie n’évoquera pas sa haine d’Israël. « 2014. Gaza. Les deux tiers des victimes étaient des civils, dont plus de 500 enfants. » Ce passage de la chanson « Wars for Nothing » (« Guerres inutiles ») représentant la Hongrie n’a pas plu à tout le monde en Israël. L’ambassadeur israélien en Hongrie a demandé que ces quelques mots chantés par une franco-hongroise soient retirés de la chanson. Une requête acceptée, au motif que l’Eurovision interdit les textes porteurs de messages politiques. Par Amory Vuibert

Eurovision 2015 : la Suède gagne. Israël N°9 sur 27 pays

Les Palestiniens ont rejeté aussi l’une des idées avancées par M. Blatter et acceptée, selon lui, par M. Netanyahou: un match de la paix entre les sélections israélienne et palestinienne. L’Autorité palestinienne dénonce « le comportement raciste d’Israël à l’encontre des Arabes », et la création de « cinq clubs dans des colonies implantées sur les terres occupées depuis 1967, clubs qui participent aux championnats nationaux israéliens en violation du droit international ». M. Blatter souhaitait à tout prix régler ce conflit avant l’élection à la présidence de la Fifa programmée vendredi et où il ne trouvera face à lui qu’un seul adversaire, le Prince jordanien Ali, un des vice-présidents de son instance.

Adieu Conchita. En 2015, Mans Zelmerlow, représentant pour la Suède, a remporté la 60e édition de l’Eurovision. L’artiste de 27 ans, un des favoris, a remporté la 60e édition de l’Eurovision ce samedi avec son titre «Heroes». Selon 20Minutes : “Un titre rythmé, mis en scène à grands renforts d’animation, qu’il a interprété bras grand ouverts, en pantalon de cuir et force voix. Le chanteur âgé de 27 ans, né à Lund en Suède, est connu dans son pays pour ses multiples ta-

lents. L’artiste, auteur de trois albums solo, a notamment présenté des émissions, et gagné le Melodienfestival, organisé à Stockholm, qui permet d’être sélectionné pour l’Eurovision”. ISRAËL. Le chanteur franco-israélien Nadav Guedj se retrouve en 9ème position sur 27 pays. Sa bonne neuvième position est un exploit. Tous les ans la plus grosse audience de la télévision israélienne est réalisée lors de cette soirée super-kitch. Les israéliens,

qui ont du se battre pour faire partie d’organismes internationaux, considèrent que la présence à cet évènement musical renforce la place du pays dans le monde. TeleStar : “A l’issue d’une soirée qui aura duré plus de quatre heures, les Européens ont décidé de sacrer la Suède. La Suède, la Russie et l’Italie étaient au coudeà-coude. La Suède totalise donc six victoires”.

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CONFERENCE MEMORIAL CLAUDE LANZMANN AVEC SERGE KLARSFELD

CONGRES DES RABBINS EUROPEENS ET REMISE DE PRIX

L’information en provenance d’Israël

Fabius : “Il est temps de prendre la coalition qui combat l’Etat islamique au sérieux”

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré mardi que la coalition internationale qui combat l’État islamique en Syrie et en Irak devait être renforcée très rapidement pour éviter d’autres massacres et une partition supplémentaire des deux pays. Il a également critiqué le gouvernement irakien, en disant que la France avait décidé de lancer des frappes aériennes contre

État islamique l’année dernière à partir de la base de Bagdad pour créer un gouvernement plus inclusif. “Ce contrat est ce qui a justifié notre engagement militaire et je le dis clairement ici qu’il doit être mieux respecté,” a déclaré Fabius aux parlementaires. La France accueille un sommet de 24 pays à Paris le 2 juin pour discuter de la stratégie de la coalition menée par les USA contre l’État islamique.

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L’Iran et la Russie signent le contrat sur les S-300

Les pourparlers entre la Russie et l’Iran sur le système de missiles sol-air S-300 beaucoup ont été couronnés de succès et l’accord sera mis en œuvre prochainement, affirment le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, lors d’une visite à Moscou, où il rencontré son homo-

logue russe Mikhaïl Bogdanov. Le ministère russe des Affaires étrangères n’a pas confirmé les propos du responsable iranien, mais dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères a souligné “l’importance de maintenir un dialogue permanent entre la Russie et l’Iran.”

La Russie avait signé un contrat de 800 millions de dollars pour vendre à l’Iran des S-300 en 2007, mais avait suspendu sa livraison trois ans plus tard en raison des fortes objections des États-Unis et d’Israël.

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Le Canada contribue à bloquer une résolution de l’ONU contre Israël

Israël remercie le Canada pour son opposition, la semaine dernière, à une résolution de l’ONU qui aurait permis la tenue, d’ici 2016, d’une conférence sur le désarmement – notamment nucléaire – au Moyen-Orient. Mais d’autres nations du monde ont été déçues de la position du Ca-

nada qui, à l’instar du RoyaumeUni, a décidé de se ranger derrière les États-Unis contre la résolution au cours de la conférence quinquennale chargée d’examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), la semaine dernière à New York. Le document prévoyait une confé-

rence sur le désarmement au Moyen-Orient, ce qui aurait pu contraindre Israël à reconnaître publiquement qu’elle détenait l’arme nucléaire – un aveu que n’a jamais fait l’État hébreu. Pendant un entretien téléphonique, dimanche, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a

remercié Stephen Harper « d’avoir fait reposer sur des principes l’approche du Canada à l’égard de la question d’une zone sans armes de destruction massive au MoyenOrient », selon un communiqué du cabinet du premier ministre canadien.

appuie la position du gouvernement conservateur dans ce dossier. Selon lui, certains pays voulaient inviter le dossier du Proche-Orient aux négociations sur le désarmement nucléaire dans le seul but d’embarrasser le gouvernement israélien.

À l’issue de la conférence sur la non-prolifération des armes nucléaires, qui s’est achevée vendredi après un mois de débats à New York, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’était déclaré déçu par l’absence de résultats concrets. Il a regretté en particulier, samedi, « que les États aient été incapables de réduire le fossé qui les sépare sur l’avenir du désarmement nucléaire, ou d’arriver à une nouvelle vision collective sur la façon de parvenir à un Moyen-Orient exempt d’armes nucléaires et de toute autre arme de destruction massive », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.

Le premier ministre Harper, lui, a réaffirmé l’engagement du Canada à l’égard du désarmement et de la non-prolifération, « notamment dans le cadre du TNP », mais a rappelé que pour le Canada, « une zone sans armes de destruction massive ne peut être véritablement efficace que si tous les pays du Moyen-Orient participent librement et de manière constructive à son établissement ».

L’ancien ministre libéral des Affaires étrangères Lloyd Axworthy

Radio Canada

Depuis l’entrée en vigueur du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en 1970, des conférences se sont tenues tous les cinq ans afin d’en examiner le fonctionnement.

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Désarmement nucléaire: Israël salue une position américaine

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé sa « gratitude » aux Etats Unis pour s’être opposés à une initiative arabe sur la création d’une zone exempte d’armes nucléaires au Proche-Orient, a indiqué un responsable israélien. Ces remerciements ont été exprimés par M. Netanyahu durant un entretien téléphonique avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry, alors que les relations entre les deux pays sont tendues, notamment sur l’accord sur le nucléaire iranien conclu début avril.

Tunis: Fusillade dans une caserne, sept morts et une dizaine de blessés

liaux, selon la presse tunisienne, a ouvert le feu sur ses camarades après avoir dérobé une de leurs armes, pour une raison encore inconnue. « Il a attaqué un collègue avec un couteau et a pris son arme puis a tiré sur ses camarades qui étaient en train de saluer le drapeau » dans la caserne, selon M. Oueslati.

Un militaire tunisien a ouvert le feu sur d’autres soldats lundi matin dans une caserne de Tunis, faisant au moins 7 morts et une dizaine de blessés avant d’être lui-même abattu.

serne de Bouchoucha n’est pas lié à une opération terroriste », a affirmé le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui.

La fusillade a eu lieu dans la caserne de Bouchoucha, avenue du 20-mars, dans le quartier du Bardo, non loin du Parlement et du musée du Bardo, lieu d’une attaque terroriste le 18 mars, revendiquée par l’État islamique, qui a fait 22 morts dont 21 touristes.

La fusillade « a causé les décès de sept militaires et la mort de l’auteur. Dix militaires ont été blessés, un étant dans un état grave », a annoncé le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati, lors d’une conférence de presse en début d’après-midi. Les blessés ont été évacués vers l’hôpital militaire de Tunis.

Les autorités tunisiennes ont cependant exclu la piste terroriste dans cette fusillade de lundi. « L’incident qui a eu lieu à la ca-

L’auteur des tirs, un caporal de l’armée qui était interdit de port d’arme car il souffrait de problèmes psychologiques et fami-

La Brigade anti-terroriste (BAT), unité d’élite du ministère de l’Intérieur, a aussi été déployée sur place, a bouclé le secteur et a notamment fait évacuer l’école primaire qui se trouve à proximité. Des patrouilles avec des chiens et des fouilles de voitures ont également eu lieu, dans ce quartier où se trouvent deux autres casernes.

Netanyahu a demandé à Kerry « d’exprimer sa gratitude au président Obama pour la position prise » lors de la conférence sur le Traité de non prolifération nucléaire (TNP), selon ce responsable. Cette réunion s’est terminée vendredi sans accord, les Etats-Unis, le Canada et le Royaume-Uni s’opposant à ce que le document

« Les Etats-Unis ont maintenu leurs engagements envers Israël en empêchant une résolution qui ignorerait les intérêts et la sécurité d’Israël et les menaces qui pèseraient sur lui dans un ProcheOrient de plus en plus troublé », a ajouté le responsable israélien. Israël a également apprécié que le Canada et le Royaume-Uni adoptent la même position, selon le responsable israélien. Israël, qui n’a pas signé le TNP, a assisté à la conférence comme observateur pour la première fois depuis 20 ans. L’Etat hébreu n’a jamais reconnu avoir la bombe atomique, même si les experts le créditent de 200 ogives environ.

Selon l’Etat islamique « Michelle Obama ne dépassera pas un tiers de dinar (35 euros) au marché d’esclaves »

article écrit par l’épouse d’un djihadiste, épouse qui promet l’extension des marchés aux esclaves jusqu’en Occident. « Je jure par Allah qu’il est sûr que les marchés aux esclaves seront établis contre la volonté du politiquement correct », écrit Umm Sumayyah al Muhajirah.

Depuis la révolution de janvier 2011, la Tunisie doit faire face à des actes de terrorisme ou des affrontements visant des militaires ou des policiers. Environ 70 membres des forces de l’ordre ont ainsi péri, depuis 4 ans, dans ces fusillades et attentats. Francesoir.fr

final fixe au 1er mars 2016 la date limite pour convoquer une conférence sur la création de cette zone et charge le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon de faire progresser cette initiative lancée en 1995.

Le dernier numéro de Dabiq, le magazine en langue anglaise de l’Etat islamique, publie un

« Et qui sait, peut-être que le prix de Michelle Obama ne dépassera pas un tiers de dinar, et encore, c’est trop pour elle », poursuit-elle. Un tiers de dinar-or, cela fait 35 euros. Islam esclavagiste au 21e siècle : qu’en pense Christiane Taubira ? Michel Garroté, 25 mai 2015 http://www.thedailybeast.com

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Etat Islamique, Obama savait mais n’a rien fait

Un rapport de l’agence américaine de renseignement DIA a prévu dès 2012 l’évolution du conflit syrien et craignait déjà la proclamation d’un « Etat islamique » entre la Syrie et l’Irak. « L’EI pourrait déclarer un Etat islamique avec l’aide d’autres organisations terroristes en Syrie et en Irak ».

Cette prévision, faite deux ans avant l’auto-proclamation du Califat, figure dans un rapport de l’Agence du Renseignement de la Défense (DIA) daté du mois d’août 2012. Le document prévoyait aussi – avec lucidité – la prise des villes irakiennes de Mossoul et de Ramadi par des djihadistes. Mossoul est tombée en juin

Irak: la conseillère du président « la coalition internationale a déposé les armes, permettant à l’Etat islamique de prendre le contrôle de Ramadi »

2014, Ramadi en mai 2015.

Le rapport assurait – aussi – que le possible établissement d’une région salafiste dans l’est de la Syrie était exactement ce que voulaient les puissances sunnites étrangères soutenant l’opposition sunnite syrienne, afin d’isoler le régime alaouite et donc chiite syrien,

considéré comme un point fondamental de l’expansion chiite avec l’axe Téhéran-Damas-Hezbollah. Obama savait donc depuis août 2012. Mais il n’a rien fait.

bat engagé contre le groupe Etat islamique en Irak et Syrie… Michel Garroté

Et il ose même déclarer aujourd’hui que les Etats-Unis ne sont pas en train de perdre le com-

ISF 2015 ‫בס"ד‬

FONDATION DU PATRIMOINE JUIF DE FRANCE

Le 19 mai, dans une interview avec la chaîne télévisée irakienne Dijlah, Wahda Al-Jumaili, conseillère du président du parlement irakien, déclare que la coalition internationale a aidé l’Etat islamique à prendre le contrôle de Ramadi. Elle critique l’armée et les forces sécuritaires irakiennes pour avoir fui Ramadi, déclarant « cela entrera dans l’histoire comme une défaite importante ».

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Extraits : Wahda Al-Jumaili : La chute d’Al-Anbar a fait l’effet d’une surprise. C’était un choc pour nous tous. Elle montre une nette défaillance dans la stratégie sécuritaire, dans la préparation des forces sécuritaires, ou même au niveau du haut commandement des forces sécuritaires, dont le but est de vaincre le terrorisme.

[…] Que ce soit le résultat d’une trahison, d’une négligeance, d’une conspiration ou d’un complot régional ou international… Même la coalition internationale a joué un sale rôle. Les gens ont vu la coalition internationale baisser les armes devant l’Etat islamique. Elle a abandonné un armement lourd aux forces terroristes à Ramadi. Il s’agit d’un acte de trahison des forces de la coalition internationale. memri.fr

Conception graphique - Cédric Benslous - 01 77 47 64 85

[…] L’Etat islamique a pris le contrôle des ravitaillements de l’armée irakienne et des forces sécuritaires qui ont fui. Je regrette vraiment de le dire. Cela entrera dans l’histoire comme une défaite importante.

*dans la limite de 50 000€

Renseignements :

01 49 70 88 07

Chèques à libeller à l’ordre de « FJF - Fondation du Patrimoine Juif de France » à adresser au Consistoire Central - 19, rue St-Georges, 75009 Paris CONSISTOIRE CENTRAL

UNION DES COMMUNAUTÉS JUIVES DE FRANCE

Dons en ligne : patrimoine.fondationjudaisme.org La Fondation du Patrimoine Juif de France est placée sous l’égide de la Fondation du Judaïsme Français

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Comment faire baisser les prix immobiliers en Israël ? Transports publics et travail ? plus rapide et que le gouvernement suive de manière plus active l’état de la construction.

Cependant, comme souvent, les clés de la baisse des prix d’acquisition ne sont pas toujours celles de la baisse des loyers qui eux aussi ont augmenté de façon fulgurante sur les 10 dernières années. De plus, la simple augmentation des constructions et la hausse des impôts ne font pas tout, cela serait trop simple et cela se saurait.

Le nouveau Ministre de l’Economie, Moshé Kahlon, souhaite augmenter la taxe d’acquisition à partir du second appartement de 5 à 20%. Après la remise à plat des exonérations sur la plus value et la hausse sur la taxe d’acquisition, les investisseurs et les particuliers voient d’un œil inquiet cette nouvelle mesure. La hausse des droits d’acquisition comme remède à la hausse des prix ? Au moment où le nouveau Ministre des Finances, Moshe Kahlon, annonce son intention d’augmenter les taxes d’acquisition immobilière afin d’enrayer la hausse des prix, l’Administration Fiscale publie une statistique sur

le poids de l’investissement immobilier. Au 30 avril 2015, plus de 250.000 israéliens détenaient plus d’un appartement, cela signifie une résidence principale et une autre pour l’investissement. Près de 200.000 personnes étaient propriétaires de deux appartements, et plus de 300 personnes en détenaient plus de 10. Cela met en lumière de façon indirecte la possible inefficacité de cette mesure. L’Administration Fiscale affirme que 1,2 millions de personnes sont propriétaires d’un appartement unique. Le nouveau Ministre des Finances fait de la baisse des prix au lo-

gement un de ses combats. Afin d’atteindre cet objectif, il souhaite entre autre jouer sur la fiscalité afin de faire baisser les prix du marché. Ainsi, Moshé Kahlon a obtenu de Netanyahu que soit inscrite dans l’accord négocié de coalition, la promulgation d’une loi visant à augmenter la taxe d’acquisition sur les biens à l’investissement (à partir du second appartement). Cette taxe est aujourd’hui progressive sur un barème allant de 5 à 10% ; Kahlon souhaite faire passer le barème de 20 à 25%. Pour le Directeur du Ministère de la Construction, Shlomo Ben Eliahu, il s’agit d’une loi affirmant en substance « n’achetez pas d’appartement » et d’ajouter « qu’aucune taxation ne construira d’appartements ». Pour Ben Eliahu, les raison principale de la hausse des prix est l’absence d’offre de logements. De plus, l’histoire a prouvé que la fiscalité « punitive » n’améliore que très rarement les choses. Quelles que soient les annonces faites par le gouvernement, certains de ses membres ou les professionnels de l’immobilier, la hausse des prix reste d’actualité puisque le site Madlan, site internet spécialisé dans les informations immobilières, publie le chiffre de 10% de hausse sur l’année 2014 sur les prix de vente à Tel Aviv et l’Evaluateur-Expert en chef du Gouvernement auprès du Ministère de la Justice a publié quant à lui des chiffres établissant une hausse de 4% uniquement sur le premier trimestre 2015, contre 1% sur le trimestre précédent. La hausse la plus marquante +7% a été identifiée sur les appartements de 4 pièces à Jérusalem, Ashdod et Ashkelon, contre 4% sur le trimestre précédent. Il paraît essentiel aujourd’hui d’augmenter les constructions immobilières et surtout de fluidifier les procédures administratives afin que les autorisations soient données de façon

Au regard de la situation juridique, politique et conjoncturelle, il semble qu’il y ait deux grands chantiers qui pourraient jouer sur la baisse des prix en accompagnant des mises en chantier ; celui des transports publics et celui du travail. Concernant les transports, le gouvernement œuvre depuis des années dans la construction de nouvelles routes et surtout de nouvelles voies ferroviaires et stations afin de rapprocher certaines localités des points d’activité qui se situent dans le centre, comme par exemple Raanana qui sera dans quelques années à 15 minutes de Tel Aviv, soit 3 stations de train (quand elle est à une heure de voiture aux heures de pointe pour seulement 16km). Le grand chantier public qui commence à voir le jour est celui du tramway-métro (Rakevet HaKala) qui rapprochera les grandes villes du Nord (Kfar Saba et Petah Tikva) et du Sud (Bat Yam et Rishon Letzion) de la Région Centre. Ce projet vieux de 40 ans a enfin débuté en 2007 et doit être livré en 2021. D’ailleurs les travaux des futures stations de Tel Aviv commencent dès cet été (en inquiétant une grande partie de la population puisque nombre de routes vont être fermées et nombre de lignes de bus vont voir leurs trajets modifiés). Ce chantier de plus de 10 milliards de shekels (plus de 2 milliards €), seulement pour une ligne sur les 4 proposées, ne peut plus souffrir d’aucun retard. Le Gouvernement doit mettre des procédures claires pour éviter les couacs de certains appels d’offres et éditer un calendrier afin de vérifier l’avancée des travaux. Si demain, votre travail se situe à 15 minutes de métro de votre lieu de résidence, vous délaisserez la voiture et accepterez d’aller habiter un peu plus loin. Le second point est celui du travail. Il paraît évident que le gouvernement doit tenter de décen-

traliser l’activité afin d’attirer la population vers d’autres lieux où aujourd’hui plus de 20.000 logements ne sont toujours pas vendus et où tout coûte plus cher ; il n’est en effet pas normal que dans ce que l’on appelle la périphérie, les biens vendus en supermarché coûtent plus cher que dans des grandes villes de la classe moyenne-sup. Il faut désengorger le grand Centre. Tel Aviv a la chance, pour ses habitants, et le désavantage, pour tous ceux qui n’y habitent pas de concentrer en intra-urbain (quartier de Rothsild, Azrieli entre autre) et périurbain (la Boursa de Ramat Gan, Ramat HaHayal entre autres) plusieurs centres névralgiques de l’activité économique d’Israël. Tout cela a fait, couplé à la demande de l’étranger, à la hausse du niveau de vie et des transports publics défaillants, que les prix sont aujourd’hui ce qu’ils sont dans toutes les villes aux abords de Tel Aviv. Il est désormais temps d’investir dans d’autres régions et d’attirer des grandes entreprises dans d’autres villes comme cela a été fait avec Teva à Jérusalem, ou certains grands noms de la Hi-Tech à Haïfa (à deux pas du Technion d’où sont diplômés une grande partie des informaticiens les plus demandés). Mais ce n’est pas encore suffisant ; Jerusalem perd ses jeunes diplômés et reste l’une des villes les plus pauvres du pays, Haïfa ne vit que par l’attraction du Technion, et le Sud est en dépression. Pour conclure, laisser penser que les prix vont baisser par le levier fiscal de façon substantielle n’est ni sérieux ni réaliste sans parler du signal extrêmement négatif qui est envoyé à la population ; en effet, les taux d’intérêt sont au plus bas, l’épargne n’est donc pas une solution, les emprunts immobiliers sont aujourd’hui très avantageux et le modèle de retraite israélien oblige ceux qui ont de la liquidité à investir pour préparer l’avenir. Par contre, permettre à de jeunes couples de se loger dans des villes où ils se trouveront à porter de quelques stations de trains de leur travail et/ou d’un centre d’activité, est réaliste à l’horizon de quelques années. Cela nécessitera des efforts. Le Nord et le Sud ne sont pas voués à encadrer la région Centre, à être un lieu de balade du weekend pour l’un, et le cimetière des usines pour l’autre.

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Des musulmans se sont cotisés pour sauver la plus vieille synagogue de Belgique Le 22 mai 2015, l’imam de Drancy Hassen Chalghoumi, également président de l’Union des Peuples pour la Paix (UPP), partage sur sa page Facebook un article de La Libre rapportant comment la communauté musulmane d’Arlon s’est cotisée pour sauver la synagogue d’Arlon, plus vieille synagogue de Belgique. Extraits de l’article, paru la veille : « Le secrétaire général de l’Association des Musulmans d’Arlon (AMA), Mohamed Bouezmarni, a remis un chèque de 2.404,95 euros au rabbin arlonais, Jean-Claude Jacob. Cette somme récoltée depuis février 2014 est destinée à sauver la synagogue d’Arlon, la plus vieille de Belgique. L’appel aux dons avait été lancé lors de la prière du vendredi 27 février 2014. Mohamed Bouezmarni avait alors demandé aux musulmans d’Arlon de se cotiser pour sauver la synagogue. L’appel a été bien reçu. La synagogue d’Arlon est un bâtiment classé, mais elle est fermée depuis août 2014 en raison de son état de délabrement (…). Cependant, devant l’inaction des autorités, le rabbin Jean-Claude Jacob a lancé un cri de détresse « ne voulant pas être le juif nomade d’Arlon ». La communauté musulmane a été fortement touchée, étant ellemême dans une situation similaire. Les musulmans n’ont pas de mosquée à proprement parler à Arlon. Ils se réunissent dans une maison aménagée place de l’Yser. La remise du chèque s’est effectuée à la fin d’une table ronde sur le vivre ensemble qui réunissait des représentants des cultes catho-

lique, juif, musulman, protestant et laïque. Les représentants des différentes communautés se rencontrent régulièrement au sein du groupe des « Amitiés Judéo-chrétiennes » né dans les années septante. Depuis une dizaine d’années, musulmans et laïques ont rejoint le groupe. » Sur le sujet, le site http://www.islam-arlon.be/ affiche le communiqué de presse suivant, mis en ligne courant mars : COMMUNIQUÉ DE PRESSE « Suite au cri de détresse du Rabbin Jean-Claude Jacob quant à l’état de délabrement de la synagogue d’Arlon et la situation de précarité de la communauté juive pour la pratique de son culte, la communauté musulmane d’Arlon s’est mobilisée immédiatement pour apporter aide et soutient fraternel. Le 27 février, l’AMA (l’Association des Musulmans d’Arlon et arrondissement) a lancé une action pour sauvegarder la synagogue d’Arlon, patrimoine majeur de Wallonie. L’action faisait appel aux dons et à toute aide humaine et professionnelle au sein de la communauté musulmane locale et en Belgique. Cet appel a suscité un engouement au-delà de toute espérance et un soutient de toute part. Même si la somme récoltée semble dérisoire par rapport aux frais, la dynamique qui enclenchée a généré de très nombreuses retombées positives. Ainsi, l’action a permis de redynamiser les procédures administratives en cours concernant la sauvegarde du patrimoine de la synagogue et de soutenir l’ensemble des personnes impliquées dans ce

dossier (mandataires, fonctionnaires, etc.). Arlon, a bénéficié d’une notoriété positive sans précédent dans le monde entier au vu de la couverture médiatique déclenché par cette action. Les liens d’entraide et de fraternité entre les différentes obédiences et philosophies ont été renforcés à Arlon. Une fois de plus la dynamique interconvictionnelle spécifique à Arlon sert d’exemple de vivre ensemble en Belgique et ailleurs. Cette action a démontré que tout un chacun pouvait s’engager localement et simplement pour une société plus solidaire et apaisée et avoir un impact majeur dans les mentalités. Si le battement d’aile d’un papillon peut créer un ouragan à l’autre bout du monde, cette simple action positive a pu réconcilier et apaiser bien des cœurs dans le monde. Ce faire-ensemble qui dépasse les clivages habituels montre la voie à suivre dans nombreuses autres villes. L’AMA remercie chaleureusement tous les donateurs qui ont répondu à cet appel, toutes les personnes qui l’ont propagé et soutenu ainsi que toutes celles qui œuvrent pour dynamiser et assurer le processus de sauvegarde de la synagogue. Le chèque sera remis dans les mains du Rabbin Jean-Claude Jacob, le 20 mai 2015 à l’issue d’une table ronde sur le vivre ensemble qui aura lieu à partir de 20h, salle Ysaïe, place des Chasseurs Ardennais à Arlon. Pour l’AMA, Mohamed Bouezmarni.

L’information en provenance d’Israël

Voyage de la Mémoire

Chères Amies, Chers Amis,

Nous organisons, le dimanche 7 juin 2015, un VOYAGE de la MEMOIRE au Cimetière Mémorial Américain de COLLEVILLE-sur-MER en Normandie, pour honorer la mémoire des soldats juifs américains et soldats juifs canadiens, tués lors du débarquement en juin 1944. Nous allons organiser et célébrer un KADDISH collectif à leur mémoire en présence de nombreux officiels et personnalités françaises et étrangères. Cette cérémonie sera placée sous la présidence et du Grand Rabbin de France Haïm KORSIA. La récitation du KADDISH sera

assurée par le Cantor Raphaël COHEN et le CHŒUR JUIF de France. Nous voudrions que le plus grand nombre de personnes assiste à cette cérémonie du 71ème anniversaire du débarquement

C’est pourquoi, nous souhaiterions que vous soyiez présent à cette cérémonie et à ce VOYAGE de la MEMOIRE. Vous trouverez ci-après le visuel de l’annonce et le bon de réservation que vous pouvez transférer à tous vos contacts. Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Chères Amies, Chers Amis, à l’assurance de mes très cordiales salutations.

Edition du 27 Mai au 1er Juin

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Plus de 100 femmes tunisiennes détenues pour des affaires liées au terrorisme

La présidente du centre international des études stratégiques sécuritaires et militaires (CIESSM), Badra Gaâloul, a indiqué jeudi que 105 femmes étaient détenues actuellement dans les prisons tunisiennes pour des affaires liées au terrorisme et que 1200 autres femmes ont été empêchées de rejoindre la Syrie.

Un restaurant néerlandais remplace Israël par Palestine sur la carte des spécialités des sets de table

alors demandé aux propriétaires de l’établissement, dénommé Le Souq et situé dans le hall du marché de Rotterdam, de se justifier. Le président régional du parti de droite Appel chrétien-démocrate, Jan Hutten, a déclaré que cela lui avait laissé un arrière-goût désagréable. «Un nouveau pays au Moyen-Orient ? Dans le hall du marché de Rotterdam, ils sont catégoriques sur la position d’Israël. Bizarre», a-t-il aussitôt tweeté, accompagnant son texte d’une photo du set de table incriminé.

Les propriétaires d’un restaurant néerlandais ont été critiqués pour avoir remplacé Israël par Palestine sur la carte des spécialités moyen-orientales de leur restaurant. Ils affirment que cela répond à un impératif culinaire et non politique.

Un homme politique néerlandais Jan Hutten s’est aperçu de l’absence du nom d’Israël sur un set de table du restaurant, ou plutôt que toute l’aire géographique représentant l’État d’Israël portait l’appellation Palestine. Il a

En réponse, la propriétaire de Le Souq, Nadia Afkir, a confié au journal The Aglemeen Dagbald daily, «Notre restaurant est spécialisé dans les saveurs du Moyen-Orient», et a ajouté que l’inspiration du restaurant venait de «l’ancienne cuisine palestinienne». Selon elle, le set de table «ne fait que donner le nom des pays où l’on trouve les plats et les produits que nous proposons». Le restaurant ne s’attendait pas à ce que cette carte soit prise en considération sur le plan politique.

Elle a indiqué, lors d’une journée d’études sur le thème « Le rôle des femmes dans les organisations terroristes », organisée à Tunis à l’initiative du CIESSM, qu’une récente étude syrienne a démontré la présence d’environ 700 femmes tunisiennes dans les rangs des groupes armés de l’État Islamique (Daesh), chargées, outre le « jihad al nikah », de médecine, d’éducation et de coordination entre les terroristes. 10% des Tunisiens en Syrie sont des femmes! De son côté, le colonel à la garde

nationale et vice-directeur des études, Riadh Bakara, a indiqué que le nombre de femmes tunisiennes en Syrie est d’environ 300 combattantes, contre 3000 combattants hommes. La pauvreté et la marginalisation socio-économique et politique seraient les principales causes de l’augmentation de l’adhésion des femmes dans les groupes terroristes. Ces femmes deviennent, en rejoignant les rangs des combattants, des acteurs actifs dans les opérations terroristes. Cette journée d’étude a également porté sur la prolifération du terrorisme chez les femmes, ses causes, les moyens de polarisation des femmes dans les organisations terroristes, ainsi que le rôle qu’elles occupent au sein de ces organisations et les rôles de la prison et des réseaux sociaux dans l’endoctrinement terroriste des femmes. Redaction du HuffPost Tunisie avec TAP

Menace d’armes chimiques, le vol d’Air France a été escorté par deux avions de combat américains

Selon ABC News, un vol d’Air France a été escorté à l’aéroport John F. Kennedy de New York ce matin après qu’une menace anonyme ait été faite. Selon les premières informations, il s’agirait d’ »une menace d’armes chimiques » à bord du vol qui avait décollé de l’aéroport

Roissy Charles-de-Gaulle. En conséquence, deux avions de combat américains ont été affrétés pour accompagner l’avion. La menace est considérée comme crédible pour le moment. L’appareil va désormais être fouillé. Lalibre.be

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

On ne peut pas dire que les événements nous soient favorable, en continu une imposture sémantique : il y a semble t’il un élément destructeur à notre propos, Israël dans bien des éditoriaux émanant de ce pseudo politiquement correct nous critique avec une conviction paranoïaque et nous considèrent comme l’ « ange du mal » ceci pour paraphraser négativement les terribles mots du pape François qui a encensé Mahmoud Abbas en lui disant « Abbas est un ange de la paix » et nous prennent à contre pied. Un journaliste a dit avec courage était il européen ou israélien, that is the question ? « Abbas le diable habillé en smoking ». Nos amis, supposés être des amis, en existent-ils vraiment ? Questionnement logique quand le pape François dont on pensait qu’il était ami des juifs, la rumeur disait que son meilleur ami était le grand rabbin de Buenos Aires, à cette affirmation on pouvait supposer qu’il l’était d’Israël : profonde déception, une de plus mais venant de la plus haute autorité morale du monde chrétien. En PS, le Vatican essaie de démentir, mauvaise interprétation, dès le moment lorsque l’on cherche une excuse c’est qu’on désire déguiser la vérité. Le pape François s’apprête ou à signer avec « l’état imaginaire de Palestine » un accord sur le droit de l’église catholique dans les territoires donnant confirmation à la reconnaissance de la Palestine comme état : alors que les mêmes négociations sur un accord similaire avec Israël : état de droit depuis 1948 sont encore sujet à discussion. Paroles démoniaques, la vertu s’alliant à la parodie d’un pouvoir, un crime ! Ces mots de la bouche du pape François sont une insulte voulue ou involontaire à l’égard d’Israël, ils sont inacceptables. Israël « fille ainée de l’Eglise » a dit Jean Paul 2. Qu’en est-il aujourd’hui ? » Le

Vatican vise t’il à garantir la présence des chrétiens dans le berceau de leur foi » ? Méritons-nous une telle offense ? Bien qu’en la vérité nombre de chancelleries partagent ce point de vu. Il faut toujours une conclusion optimiste, un apaisement à des paroles inadéquates « ils ont appelé à combattre le terrorisme et privilégier le dialogue inter religieux ». Mais avec qui ? Le problème est là, pour les juifs, pour Israël mais aussi pour la communauté internationale. Y aura-t-il un partenaire palestinien au courage exemplaire et désintéressé pour accepter qu’Israël soit un état pour le peuple Juif ? Au Moyen Orient, on traque les « chrétiens d’orient » exécutés, égorgés, décapités et je passe sur les détails morbides qui passent sur les sites internet à faire frémir les plus courageux d’entre nous, l’inacceptable, la densité d’un mal désormais récurrent qui laisse les bonnes consciences politiques indifférentes ou complices alors que la situation des « migrants » est en première page des journaux. Conscience universelle atermoyant, ces pauvres réfugiés qui se meurent dans les eaux méditerranéennes victimes outrageantes de barbares criminels dans ce drame humain dont on connait les responsables et que l’UE hésite à frapper ,se cherche des excuses pour ne pas entrer en guerre contre ses pourvoyeurs de mort en attente prétextant un mandat du Conseil de Sécurité pour agir. Un quitus consensuel et majoritaire pour faire usage de la force ! Le crime n’est il pas assez important, ces milliers de victimes ne méritent ils pas une autre oraison compassionnelle que cet accord à contrer et à éliminer ces trafiquants d’hommes qui mettent à mal l’économie européenne et une fracture dans le pack européen. Une triste et inhumaine traite des hommes qu’aucun état ne désire recevoir : l’Eu-

rope dans sa magnifique grandeur d’âme, son administratif surchargé d’une option morale propre à toutes civilisations démocratiques dans son devoir d’aide, accepter toutes les misères du monde sans combattre les tyrans, chefs de clan, barbares et autres terreurs machiavéliques dont notre monde se satisfait pour des raisons d’état voire économiques. Il semblerait qu’il n’y est point d’autres alternatives puisque nous recevons ces migrants gestes humanitaires absolus et nécessaires mais l’UE se dispute la répartition de ce « fardeau » : à cette réflexion, considère t’on ces hommes, ces femmes, ces enfants comme des humains ou comme de la marchandise ? Dans ces considérations d’accueil, le droit d’asile, le droit à l’humanitaire, le droit de l’individu, ces mesures phares qui sont le propre des démocraties va provoquer une explosion du flux migratoire et continuer à faire les beaux jours des trafiquants sans en rien perturber leur économie et leur désir de poursuivre leur infamant commerce humain puisque l’UE ne semble pas être dans l’urgence d’ une action de force à l’encontre des trafiquants. Ils sont plus de 500000 migrants à attendre leur passage vers l’UE, ils viennent du Soudan, de Somalie, d’Erythrée, d’Irak, de Libye et d’autres pays à la misère et à la sécurité dominante. Statut de réfugiés disent ils. Situation intolérable sur le long terme ou le droit d’asile est plus significatif que les quotas qui ne sont pas dans l’esprit de la France et s’en tient aux principes de responsabilités et de solidarité. Et pourtant, il y aurait un assentiment tacite des états africains et les 2 gouvernements libyens n’y seraient pas opposés. Federica Mogherini, haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères attend « le mandat du Conseil de Sécurité de l’ONU ».

Pour décrocher cette résolution, il faut obtenir l’abstention ou l’assentiment de la Russie qui dispose d’un droit de véto, or l’UE n’est pas au mieux avec Vladimir Poutine. De grands principes moraux, le monde n’en manque pas, entre les conseils et les débat d’idées manipulés par des ressentiments politiciens et des rancunes inter présidents. Aux dernières nouvelles, l’UE autoriserait une action sur la destruction des bateaux mettant à mal « les passeurs » : sans consigne forte et comme les bons sentiments font rarement une bonne politique, on peut résumer cette action de provisoire qui retarderait l’embarquement des migrants sans toutefois éliminer l’enfer de tous ces damnés de la terre. L’UE réduit « ses ambitions militaires » contre les passeurs : » des analystes militaires ont confirmé la présence de milices dotées d’armes lourdes y compris des batteries anti-aériennes » : il y a danger, tout conflit engageant la vie de soldats de l’UE est regardé avec la plus grande attention : la possibilité de morts serait mal perçu par les pays concernés et surtout mal accepté par la population.

Un rapport partial de l’ONG « Breaking the silence » attaque Israël pour des crimes supposés lors du conflit de juillet 2014, un acharnement d’une telle ampleur, indigne, méprisant, antisémite voire une exagération de leur antisionisme qu’ils en perdent la raison et tout sens de la mesure : haine chronique : cette ONG est subventionnée par des associations européennes ayant un siège à Bruxelles. Le site « Ynet » dévoile l’existence d’une lettre proposant d’adopter « une politique plus agressive envers Israël sur le conflit Israélo-palestinien » .Cette lettre aurait été adressée le 11 mai à la présidente de l’UE des Affaires Etrangères, à Martin

Schulz président du Parlement Européen, à Donald Tusk président du Conseil de l’Europe, à J.C Juncker président de la commission européenne ainsi qu’à John Kerry secrétaire d’état US. La réélection de Benjamin Netanyahou pose problème, une élection mal acceptée par l’UE parce que Benjamin Netanyahou est le symbole du refus d’Israël de se diriger sérieusement vers la solution de deux états : seule solution envisageable par l’UE après négociation sans tenir compte des exigences irresponsables que l’on imposerait à Israël. L’UE remet en question la capacité des USA à jouer un rôle décisif dans ce processus de paix : c’est à cette seule fin que l’UE veut prendre une place prépondérante dans ces pourparlers. Alors que l’UE occulte totalement les déclarations des dirigeants arabes palestiniens. Cette dissymétrie aveugle est d’une perversité criminelle, le « juif des Nations » symbole d’une période honnie reste encore d’une actualité brulante. L’anecdote, l’Autorité Palestinienne tente d’obtenir l’exclusion d’Israël de la FIFA. Un leurre médiatique qui va opposer Israël, une Palestine en devenir avec la FIFA. Maintenant à savoir l’attitude du président de FIFA Joseph Blatter ? L’avenir nous le dira, dans ce désordre anti israélien, les jeux ne sont pas gagnés d’avance. Jérusalem fête ses 48 ans, réunification de la cité de David pour l’éternité, cérémonies joyeuses, Kaddish pour les soldats tombés lors des combats de libération à l’exception de certains Haredim. PS . il peut y avoir des décalages entre l’actualité et mon «billet d’humeur » : l’information ne se satisfait jamais de ce qui est, elle est dans l’emmèdiateté.

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Le Maroc humilie les judokas israéliens

Athlètes détenus pendant 9 heures dans des conditions extrêmes, foule hostile hurlant des menaces de mort… La participation des judokas israéliens à la compétition qui s’est tenue à Rabat au Maroc, le week-end dernier s’est révélée mouvementée. Une preuve de plus que les juifs et les Israéliens ne sont plus les bienvenus en terre marocaine ?

Cela s’annonçait mal dès le début. Avant même d’arriver à l’aéroport à Tel-Aviv, l’équipe de judokas israéliens connaissait déjà ses premières embûches : le shin bet ayant refusé de l’accompagner, l’équipe de judo, comptant 7 membres, a dû faire appel à une société privée pour assurer sa sécurité. Mais ce n’était que la première d’une succession d’humiliations pour les sportifs. Selon le site Ynet, si les judokas israéliens tenaient tellement à participer à cette compétition marocaine, c’est qu’elle pouvait leur permettre d’engranger suffisamment de points pour gagner leur sélection aux JO 2016, à Rio de Janeiro. A l’arrivée au Maroc, la situation a pris une tournure diplomatique dramatique. Retenue pendant près de 9 heures dans une salle sans boire manger ni même s’asseoir, les sportifs israéliens et leur staff n’ont eu droit, en guise d’explication justifiant un tel traitement qu’à une sombre affaire de visas manquants. Il a fallu l’intervention du Président du comité exécutif de la fédération internationale de Judo (qui a menacé d’annuler la compétition si les Israéliens n’étaient pas relâchés !) pour que l’équipe israélienne puisse enfin

entrer dans le pays ! Les soucis de nos judokas étaient loin d’être terminés pour autant : drapeau inexistant, équipe non mentionnée sur le site officiel de la compétition, les officiels marocains ont fait leur possible pour que la présence de sportifs israéliens lors de cet événement soient totalement transparente ! Quant au public, il n’a pas fait preuve de plus de fair play à l’égard des athlètes de l’Etat hébreu : agitant des drapeaux palestiniens, le public hurlait insultes et menaces de mort à chaque apparition d’un judoka israélien sur le tatami. « Ce qui s’est passé est une honte, une humiliation ! » a protesté une des sportives de l’équipe sur sa page facebook. « Tout cela parce que nous sommes Israéliens. Nous sommes venus pour le sport, rien à voir avec la politique ! », dénoncet-elle soulignant que le comportement des Marocains « n’a rien à voir avec les valeurs qu’enseigne le judo ! ». Reste à savoir si le traitement qu’a subi l’équipe israélienne de judo est une « faveur » réservée aux sportifs ou si tous les Israéliens, voire tous les juifs ne sont plus les bienvenus au Maroc…

Des députés européens condamnent l’Autorité palestinienne qui continue à indemniser des terroristes sonniers de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP – le groupe terroriste derrière l’AP ).

Toutefois, l’Autorité palestinienne a techniquement réduit les salaires des prisonniers de 60% en une annonce très publique le mois dernier – une annonce qui n’aurait jamais dû avoir lieu étant donné que les salaires avaient été soit-disant interrompus.

Cinq députés européens de trois parlements distincts ont condamné l’Autorité palestinienne (AP), suite au rapport spécial du Palestinian Media Watch prouvant que l’Autorité palestinienne continue de payer des salaires à des terroristes et à leurs familles.

Le PMW a élaboré plusieurs théories selon lesquelles le mouvement a été conçu spécialement pour duper les donateurs européens, puisque le changement de nom a été effectué après qu’une pression internationale a été menée contre l’Autorité palestinienne pour cesser de payer les salaires des terroristes. Après le rapport, certains députés européens ont commencer à être attentifs.

Dans le rapport, l’organisation PMW note que si l’AP a mis fin officiellement aux salaires des terroristes en été 2014 – en fait, le Ministère des Affaires des prisonniers de l’Autorité palestinienne (l’organisme chargé de payer les salaires) a été transformé en une Commission des Affaires des Pri-

«Les contribuables britanniques seront consternés de découvrir que l’Autorité palestinienne distribue leur argent durement gagné pour les terroristes palestiniens condamnés », peut-on lire sur un communiqué conjoint des députés britanniques Guto Bebb, James Morris et Andrew Percy. « L’Au-

torité palestinienne doit être fermement condamnée pour avoir trompé les pays donateurs bien intentionnés en pensant qu’il avait mis fin à cette pratique choquante. » « Le gouvernement britannique doit sérieusement reconsidérer son aide au budget général de l’Autorité palestinienne jusqu’à ce qu’elle cesse cette pratique odieuse de financement du terrorisme», ont-ils ajouté. « Il est important que les semailles de la haine soient arrêtées … On trouve encore dans les médias palestiniens officiels de nombreuses déclarations antisémites, la glorification de la violence et de la haine et des terroristes », a déclaré le membre du Parlement néerlandais CG van der Staaij. « J’ai lu avec soin les rapports du Palestinian Media Watch. » « Il ne devrait pas être possible pour les organisations terroristes anti-démocratiques d’assassiner des juifs ou des chrétiens au nom de leur religion », a ajouté le membre du Parlement allemand, Albert Weiler. « Nous devons lutter contre cette force. Et le monde entier aussi. »

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Nasrallah : « ISIS est un aussi grand ennemi qu’Israël »

LE FMI appelle (encore) les donateurs à soutenir l’Autorité palestinienne

Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé mardi à plus d’aide des donateurs pour soutenir la reprise économique des zones de Judée Samarie assignées à l’Autorité palestinienne (AP) et de la bande de Gaza, a rapporté l’AFP. Le FMI a déclaré dans un rapport que le processus de reconstruction à Gaza après la guerre de l’été dernier entre Israël et le Hamas « est beaucoup plus lent que prévu. » « Le coût économique de la guerre de 50 jours est estimé à 4 milliards de dollars pour Gaza », a noté le FMI. « Bien que des progrès notables aient été accomplis récemment avec la fourniture de matériel pour la réparation des maisons

individuelles, les plus grands projets de construction nécessaires pour une reprise économique créatrice d’emplois sont encore en suspens ». Selon le FMI, sur les 3,5 milliards de dollars promis pour la reconstruction de Gaza à la Conférence du Caire en octobre, seulement 27% avaient été déboursés à la miavril. L’organisme de prêts basé à Washington, qui fournit une assistance technique aux territoires contrôlés par l’AP, a déclaré que les perspectives économiques pour eux sont « très incertaines ». L’économie est entrée en récession en 2014 pour la première fois depuis 2006.

Le FMI a prévu une légère reprise économique en Judée et Samarie cette année, avec une croissance de 2,5%, en partie fondée sur l’hypothèse de transferts stables pour le reste de l’année. Pour la bande de Gaza, la croissance devrait reprendre à 7,0% à partir d’une base 2014 faible. « Quelles que soient les mesures que les autorités palestiniennes prennent pour réparer les finances, elles « pourraient ne pas être suffisantes pour combler complètement le déficit de financement» et «l’aide des bailleurs de fonds supplémentaires seraient nécessaires », a déclaré le FMI. Le rapport est le dernier en date d’une série d’avertissements du FMI au cours des dernières années en ce qui concerne l’économie de l’Autorité Palestinienne. L’AP prétend souffrir d’une crise économique depuis plusieurs années et supplie le monde entier de renforcer son aide financière pour prévenir son effondrement. Dans le même temps, il continue à fournir d’énormes salaires mensuels aux terroristes qui purgent une peine dans les prisons israéliennes.

Alors que l’Etat Islamique (ISIS) consolide son contrôle de la ville de Palmyre, sa dernière conquête, et étend son contrôle sur pas moins de la moitié de la Syrie, le groupe terroriste libanais Hezbollah est de plus en plus préoccupé, au point que son chef, Hassan Nasrallah, a proclamé ce week-end que le groupe terroriste sunnite ISIS est un « aussi grand ennemi qu’Israël. » Les dirigeants de l’Etat Islamique, a dit Nasrallah dans un discours avant l’anniversaire lundi du retrait des troupes israéliennes du Liban en 2000, « sont des meurtriers et des violeurs, et détruisent tout sur leur passage. Ils tuent des centaines de personnes à la fois, comme ils l’ont juste fait à Tadmor (Palmyre), leur terreur est sans précédent. Ceci est un danger pour tout le monde. Personne ne devrait enterrer sa tête dans le sable. Nous invitons tout le monde au Liban et dans la région à prendre ses responsabilités et à faire face à ce danger et sortir de leur silence, de leur hésitation et de leur neutralité. » ISIS, en fait, est tout aussi « diabolique » que les israéliens, a déclaré Nasrallah, mais les « forces du bien » seront en mesure de gagner la bataille contre ISIS, comme elles l’ont fait contre Israël, a-t-il dit, ce qui ne laisse rien présager

de bon pour eux vu l’état de santé exceptionnel de l’état juif. « Les nations de la région ont déjà battu Israël et les Etats-Unis. ISIS n’est pas plus fort qu’ils le sont, » a ajouté un Nasrallah de plus en plus délirant. Les efforts américains contre ISIS sont inutiles, a-t-il dit. « Ils ont attaqué ISIS beaucoup moins, sur une période de plusieurs mois, que ne l’a fait Israël dans les guerres au Liban et à Gaza. » Les seuls qui peuvent « défendre » le Liban, a ajouté Nasrallah, sont le Hezbollah. « Nous nous battons au côtés de nos frères syriens, aux côtés de l’armée, du peuple et de la résistance populaire à Damas et Alep, à Deir Ezzor et Qusayr, à Hasakeh et Idlib, » a-t-il dit. « Nous sommes présents aujourd’hui dans de nombreux endroits et nous serons présents dans tous les endroits de la Syrie que cette bataille nécessite. » « Nous resterons ici, dans le sud du Liban. Nos yeux sont toujours dirigés vers notre ennemi principal, Israël, et nous n’abandonnerons pas cette bataille, mais il faut aussi procéder à une deuxième bataille contre ISIS. Nous allons continuer à lutter contre Israël, les autres questions ne détournerons pas notre attention. »

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Le chef du Hezbollah appelle à l’union 800 000 missiles iraniens sont pointés sur Tel-Aviv et Haïfa sacrée contre l’EI

Le chef du puissant mouvement chiite libanais Hezbollah a appelé dimanche à l’union sacrée au Moyen-Orient et au Liban pour combattre le «danger existentiel» que représente à ses yeux le groupe jihadiste sunnite État Islamique (EI). Intervenant sur un écran géant dans la ville de Nabatiyé (sud), lors d’un rassemblement pour le 15e anniversaire du retrait israélien du Liban, Hassan Nasrallah a annoncé, pour la première fois, que sa formation combattait désormais partout en Syrie aux côtés de l’armée syrienne. «J’invite tout le monde au Liban et dans la région à prendre ses responsabilités face au danger que représente le projet «takfiri», à sortir de l’hésitation et de la neutralité», a-t-il dit alors que les jihadistes de l’EI engrangent des victoires en Syrie comme en Irak. Le terme «takfiri» signifie littéralement «celui qui lance des anathèmes» contre les personnes ne partageant pas ses croyances mais est en général utilisé pour désigner les groupes jihadistes ou

islamistes radicaux sunnites.

Pour Hassan Nasrallah, «la bataille contre le projet takfiri est une bataille existentielle à laquelle sont confrontés notre pays et notre région; et lorsqu’il s’agit d’une bataille existentielle, toutes les autres passent au second plan». Présentant son mouvement comme l’avant-garde de la lutte contre les jihadistes, il a lancé: «Ne soyez pas effrayés d’une victoire du Hezbollah, ayez peur d’une défaite de notre part». Il s’adressait à ses adversaires politiques au Liban, le «mouvement du 14-Mars», hostiles au régime en Syrie et favorables aux rebelles. Il a martelé: «Aujourd’hui nous faisons face à un danger inédit dans l’histoire qui menace l’Humanité (...) Cette menace ne vise pas (spécifiquement) la résistance (le Hezbollah) au Liban, une confession particulière, le régime en Syrie, le gouvernement en Irak ou un groupe au Yémen. Le danger vise tout le monde. Personne ne doit faire la politique de l’autruche».

M. Nasrallah a justifié tout au long de son discours la participation du Hezbollah aux côtés des forces du régime en Syrie contre la rébellion et les jihadistes dans un guerre qui a fait en quatre ans 220.000 morts. Il a pour la première fois révélé que ses forces combattaient partout en Syrie alors que jusqu’à présent il avait expliqué qu’elles agissaient seulement pour défendre la frontière libanaise et les lieux saint chiites. «Notre combat en Syrie est passé par plusieurs phases (Aujourd’hui) Nous combattons aux cotés de nos frères syriens, de l’armée et du peuple et de la résistance populaire à Damas, à Alep, à Deir Ezzor, Qousseir, Hassaké et Idleb». «Nous sommes présents aujourd’hui dans beaucoup d’endroits et nous serons présents partout en Syrie où notre présence est requise pour la bataille», a-t-il souligné.

L’Iran a émis une nouvelle menace contre Israël jeudi, rapporte la deuxième chaîne. Selon elle, un conseiller iranien a déclaré que des “dizaines de milliers de missiles sont pointés sur Israël, et nous n’hésiterons pas à les utiliser”. S’exprimant jeudi Yahya Rahim Zafabi, un conseiller d’Ali Khamenei, a déclaré “qu’il suffirait que Téhéran en donne l’ordre et des dizaines de milliers de missiles “sèmeront les graines de la destruction d’Israël.” “Les sionistes et les Américains savent ce que représentent les puissances de l’Iran et du Hezbollah,” a-t-il ajouté. “Ils savent que plus de 800 000 missiles sont pointés sur Tel-Aviv et Haïfa,” comprenant les nombreux missiles à courte portée que le Hezbollah est censé avoir. Zafabi apparemment réagissait

aux propos du ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon, qui a déclaré qu’Israël “ne permettra pas l’ouverture d’un autre front. Nous allons réagir fermement contre ceux qui agissent contre nous ou planifient d’agir contre nous. Nous allons atteindre leurs bases, les endommager et détruire leurs armes. ” Rampe de lancement de missiles iraniens Saegheh “L’Iran est directement impliqué dans tous les conflits au MoyenOrient”, a souligné Yaalon. “Le régime sanglant de l’Iran répand la terreur et la destruction dans toute la zone, et exprime bruyamment sa volonté de détruire Israël. Malheureusement, l’Occident est prêt à faire un accord avec l’Iran sur son programme nucléaire, qui se sentira protéé de la critique et de l’opprobre.”

L’information en provenance d’Israël

TUNISIE : Ces militaires qui tuent d’autres militaires

Alors que le gouvernement actuel est arrivé dans un environnement assez délicat, et ce, à tous les niveaux, notamment les niveaux sécuritaire, économique, et social. Avec une certaine amélioration grâce au changement des stratégies de lutte contre les terroristes. Mais il y a malheureusement ce qui s’est passé ce lundi 25 mai à la caserne du Bardo et qui n’est pas une première. Des militaires qui se mettent soudain à tuer leurs camarades, cela arrive plus souvent qu’on ne croit, autant en Tunisie, qu’ailleurs dans le monde. Peut-on expliquer ces faits tragiques, y a-t-il un fil conducteur, quelque chose qui pourrait aider à comprendre le pourquoi de tels actes ? Ce qui est sûr, c’est que de tels actes ne sont pas nouveaux? En novembre 2014, un soldat en a tué un autre en l’égorgeant devant la caserne de Zaarour, dans la délégation de Menzel Bourguiba. Des dissensions personnelles seraient à l’origine du drame. D’autres parmi nos militaires sont morts de façon pour le moins étrange durant ces trois dernières années. Wajdi Khedher, 20 ans a a été tué, semble-t-il par erreur, en novembre 2014 avec sa propre arme, à Chambi. Wajdi a reçu une balle dans la poitrine et deux autres au bras. Deux expressions semblent ne pas coller dans cette phrase : « par erreur » et « avec sa propre arme ». On attend encore les réponses…En juin 2013, Mokhtar Mbarki, 45 ans, tombe à Chaambi sous sept balles. Il se serait éloigné de ses compagnons d’armes, en pleine nuit, afin de satisfaire un besoin naturel.

A son retour, quelques minutes plus tard, ses collègues ne l’auraient pas « reconnu » et lui auraient sommé de s’arrêter. Ce qu’il n’aurait pas fait d’où sept balles dans le corps. La version officielle parle « d’erreur » et de « bavure ». En mars 2013, un « incident » qui aurait pu tourner au drame s’est fort heureusement bien terminé. Lors du ratissage mené par l’armée et la Garde nationale, dans la région de Garn El Halfeya, un agent de la Garde nationale a été blessé par l’un de ses camarades. Par chance, la blessure était sans gravité. Encore une histoire qui finit bien heureusement mais qui pose aussi beaucoup de questions. Courant août 2013, Un sergent de la Garde nationale du poste frontalier de Sidi Boubaker à la frontière tuniso-algérienne a été blessé par deux balles, à l’épaule et à la jambe. Le sergent se dirigeait vers le lieu de son travail, vers 01H30 du matin. Il a été sommé de s’arrêter par les gardes frontaliers mais a décidé quand même de continuer son bonhomme de chemin. Résultat des courses : deux balles dans le corps. Et la palme de l’étrangeté revient, sans conteste, à ce drame de Medjez El Bab, survenu en septembre 2014. Un caporal-chef a été retrouvé mort par balle dans la caserne de Medjez El Bab, balles tirées par sa propre arme à la poitrine. Ici aussi, on hésite entre suicide, tir par erreur (accident) ou meurtre. Quoi qu’il en soit, il faut espérer que le pouvoir en place prenne l’ascendant sur tous ceux qui ceux qui souhaitent déstabiliser la jeune démocratie. YVES PEREZ

Edition du 27 Mai au 1er Juin

Des recettes de cuisine en héritage ou la Transmission des savoirs

A l’heure ou fleurissent émissions, blogs, sites et livres culinaires, où le «Faites-le vousmême/Dot it Yourelf» est de plus en plus érigé en style de vie, la transmission entre proches a-telle toujours sa raison d’être. Jetons un œil sur cet héritage si particulier qui nous émeut tous autant que nous sommes : La transmission culinaire. Lequel d’entre nous n’a pas gardé en mémoire la saveur exquise du marbrée au chocolat de maman ou de sa Dafina- «Pkaïla» ou encore sa «Ganawouia» ou son «Tchoulend»? Les grandioses effluves de la Pizza aux anchois de mamy ou de son «Boulou» aux amandes? Car la cuisine, disons le franchement, c’est surtout une question d’amour et de partage. Mais dans une société ultramoderne comme la notre, où les sources d’informations et d’inspirations sont multiples, transmet-on toujours un savoir-faire culinaire à ses enfants? Et si oui, est-ce de la même manière que nos grands-parents?. Pour JC Kaufmann, auteur d’un livre intitulé «Casseroles, amour et crises», «Il existe une rupture de la transmission directe de génération en génération, en raison de l’individualisation grandissante des pratiques culinaires». Cette transmission n’a pas disparue, mais elle n’est plus aussi marquée. Aujourd’hui, on transmet ses recettes ou tours de main, ses petits secrets, un peu malgré soi à ses enfants, lesquels apprennent en observant, «par imprégnation», et parfois en

participant. On va aussi transmettre la recette du plat inscrit dans la mémoire familiale et qui a une grande valeur symbolique, comme un plat de Chabat ou de Yom Tov. Ainsi, on s‘inscrit dans le «transgénèrationnel» qui nous mène aux mythes de nos racines. Dis-moi ce que tu mange, je te dirais d’où tu viens… Autre question, la transmission culinaire concerne- t-elle surtout les mères et filles? Traditionnellement oui, mais cela change avec le temps. Comme l’a prouvé un récent sondage ifop qui prouve que chez le 18-24ans, les savoir-faire culinaires sont aussi bien transmis par le père que par la mère. Nous sommes nombreux à téléphoner à maman ou parfois à papa pour une recette de pâtisserie comme la «Graïba» de Chavouot, le kouglof ou les manicotti…ou même pour connaitre leur manière de faire des conserves… La mère (juive en particulier) livre plutôt les recettes de tous les jours, afin que sa progéniture puisse se débrouiller seul le jour où elle quittera le foyer familial, tandis que le père l’initie au «bien manger» et au «bon goût». Comme toujours, les femmes sont soucieuses de l’équilibre alimentaire au quotidien et encouragent leurs enfants à cuisiner pour être en meilleur santé. Elles émettront parfois des critiques acerbes lorsque leur enfant préfèrera commander des petits plats chez le traiteur du coin… Il est vrai qu’à l’adolescence, période cruciale où l’on réinvente le

monde, filles et garçons semblent avoir d’autres préoccupations que la cuisine!. La plupart du temps les ados commencent leur vie d’adulte par une sorte de «déconstruction» : ils mangent entre copains toutes sortes de «Burgers», souvent des plats surgelés sortis du Micro onde, ne respectent plus les horaires des repas, ni même l’équilibre alimentaire…un vrai «balagane» digestif digne de ce nom. Mais dés que l’on prend son envol, et que l’on vit marié ou en couple, on redécouvre alors ce savoir-faire qui nous a été transmis mais enfui.. Cela renforce alors considérablement le lien qui nous unit à nos parents, car à ce moment là, on prend conscience de la force de leur amour. Souvent ils nous arrivent de décrocher notre téléphone pour demander à maman, ou papa, quelques explications pour réaliser ce plat succulent qui est le ragoût «tahfiffa» ou cette sauce bolognaise, ou encore cette glace sabayllon ou ce «bescouttou» qui émoustillait nos papilles quand nous étions enfants et régaler ainsi ceux que nous chérissons. La transmission culinaire ne s’effectue pas uniquement dans l’enfance, mais se prolonge dans la vie d’adulte. Emissions de télévisions, sites, blogs, livres, ateliers et bien entendu le sacré Facebook…Les moyens d’information sont multiples et variés. C’est très valorisant d’apprendre à faire de bons petits plats à l’ancienne, y compris en groupe. Souvent quand on fait un atelier cuisine ou pâtisserie, cela participe à l’intégration, on échappe à sa solitude et on fabrique du lien social. Jamais dans l’histoire contemporaine, la cuisine et la pâtisserie n’ont fait un tel show comme nous le voyons à travers les émissions qui poussent comme des petits champignons : Top chef, Master chef, Borma chef.. etc. La raison est simple, nous sommes aussi à la recherche d’une sorte de bonheur qui passe aussi par la table et qui parfois fait naitre de vraies vocations parmi les ados et les adultes qui cherchent leur voie. Un très bel ouvrage illustré, intitulé «Tranches de vie et pain perdu» vient d’être consacré à la cuisine «tune» par l’association «Dar Edekraa» La Maison de la mémoire. Yvan Lellouche

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Paracha Nasso : La bénédiction de D-ieu té, car ce sacrifice est apporté dans ce cas spécifique, non pas pour ce qu’il aurait fait, c’està-dire cette abstinence, mais bien pour ce qu’il fera après, en quittant ce mode de vie pour s’immerger de nouveau dans le monde profane!.

La parachat Nasso aborde plusieurs sujets, notamment celui du Nazir, qui est l’homme qui désir se détacher des plaisirs matériels de la vie pour mieux servir l’Eternel. La Thora lui interdira trois choses essentiels : Ne pas boire de vin ou tout dérivé de vin, ne pas se raser les cheveux, et ne pas se rendre impur au contact d’un mort, même si il s’agit de son père ou de sa mère . Cette exigence fera qu’il sera consacré à D-ieu comme dit le pasouk : «Tiou kidouchin kikadoch ani » Vous seraient saints comme je suis saint moi

même! La paracha précise qu’au terme de cette période d’abstinence-de Nézira, il devra amener un korbane-un sacrifice expiatoire-Korbane Hatat : Un agneau d’un an, une brebis et un bélier sans défaut. Le plus célèbre des Nazir de l’histoire biblique fut Chimchone (Samson) dont la Haftara nous relate la naissance. Nahmanide pose la question : «Pourquoi le Nazir devra apporter un sacrifice expiatoire au terme de son «Nezirat»? En quoi a-t-il fauté? Le Talmud répond, qu’il s’agit là d’un hidouch…d’une nouveau-

Le Talmud Taanit 11a par la voix de Rabbi Eléazar Akapara considère que celui qui «se met à jeûner sans raison valable est appelé pécheur!». Maimonide aussi développe cette thèse parce qu’il considère que : «l’homme pourrait se dire : «Puisque la convoitise-la hémda, la taava-l’envie démesurée, la jalousie, parfois l’ambition excessive etc.. sont des défauts qui font trébucher l’homme à un moment ou un autre, alors, je vais m’écarter le plus possible de ce «Yetser ara» en allant vers d’autre extrême…comme ne pas manger de viande, ni boire du vin, ne pas se marier, ne pas posséder un bel appartement…etc. à l’instar de ces prêtres de l’idolâtrie que l’on connait. La Thora condamne sévèrement celui qui adopte ce mode de vie et l’appelle effectivement Hoté-pécheur!. Il est écrit à propos du Nazir : «Il fera expiation pour lui du péché

qu’il a commis par sa Néchama» En d’autres termes les sages nous apprennent : Si le Nazir, qui ne s’est privé que de vin, a besoin d’expiation, Kal’vahomer-à plus forte raison, celui qui s’est privé de tout! C’est pourquoi les Sages ont ordonné que l’on ne se prive que ce dont nous a privés la Thora et surtout que l’on ne s’interdise pas par des Chévouot -des vœuxou encore des serments, les choses qui nous sont à priori permises. D’ailleurs nous aurions tort de le faire, écrit le Rav Chalom Messas zatsal, car tous ce qu’a créer D-ieu, il la fait pour l’homme! c’est la raison pour laquelle il l’a créé en dernier!. Cela ressemble dit-il à quelqu’un qui reçois un invité ; la table est déjà dresser avec toutes sortes de victuailles à son attention…la Table en question dit le Rav Messas zal, c’est ce monde ci, l’invité c’est l’homme, encore faut- il qu’il fasse les bons choix parmi les choses qui lui sont présentées. Dans son ouvrage «VéHam Achéméch» le Rav Chalom Messas zatsal nous apprends que le Rambam dans son livre «Chébil azaav» pose la question suivante : «Si un homme rencontre sur son chemin deux routes l’un rempli de neige et l’autre de feu…lequel doit il emprunter? Il répond : « le chemin médian..pour éviter ainsi de se brûler vif et ou de mourir de froid!». Un autre sujet délicat est évoqué dans notre paracha, celui de l’adultère. A ce propos Rachi explique : pourquoi le sujet qui précède la femme «Sotta» (infidèle) est celui du Nazir? Il répond, pour nous apprendre à nous méfier des conséquences de l’abus du vin (plus généralement de l’alcool). Par ailleurs, nous voyons que tout le processus auquel était soumise l’épouse infidèle est assez humiliant. Le Talmud explique que la tâche du grand prêtre était bien de révéler au grand jour les pulsions «animales» de la femme soupçonnée d’adultère. En parlant de soupçon, on peu regretter que l’homme passe généralement à travers les mailles du filet et la pilule parait bien amère à avaler… La Bénédiction des Cohanime est une mitzva centrale dans cette paracha. En réalité cette bénédiction émane de D-ieu et non pas du Cohen qui en est que le vecteur. La seconde moitié de la paracha est exclusivement consacrée au déroulement des offrandes amenées par les tribus d’Israël le jour de l’inauguration du Tabernacle. C’est du reste un texte nous avons l’habitude de lire durant la fête de Hanouca.

Le sujet du Nazir et des offrandes en général sont d’une telle importance que les Sages du Talmud leur ont consacré le traité Nedarim. Les offrandes ou les dons pour le Temple ou aujourd’hui la synagogue, ont un caractère sacré au point que nos Sages à l’image de Rebbi Meir Baal Ness, conseil de ne pas faire d’offrande de crainte d’oublier de s‘en acquitter et de tomber ainsi dans le péché… Par contre Rebbi Youda préconise de faire des offrandes et de s’en acquitter immédiatement!. Beaucoup de nos maitres s’élevaient contre ces «nouvelles pratiques» consistants à l’instauration de l’apéro-séoudat, payé avec les deniers du culte. Faut-il poursuivre ces genres de «pratiques» et offrir Boukha, anisette et autres victuailles avec l’argent des dons alors que nous n’avons jamais eu autant de pauvres dans les communautés? Nos Maitres disaient que seule la «Woada» la séoudat, offerte par un fidèle à l’occasion d’un événement était permise, car disaient-ils souvent : «la synagogue n’est pas un lieu où l’on vient pour manger et boire ou faire des affaires! Mais prier et étudier!. La synagogue tout comme les dons et les offrandes ont un caractère sacré, dans ce cas là, que devons nous penser de ceux qui s‘amusent parfois à les profaner sans vergogne?. Il faut savoir qu’il y a deux niveaux de profit écrit Rav Dessler. Une personne peut sentir qu’elle court le danger de se laisser emporter par ses désirs matériels. Dans ce cas, elle doit limiter ses plaisirs matériels autant que possible, conformément aux conseils des Sages à propos du désir physique : «Rassasie-le, il sera affamé! Affame-le, il sera rassasié!». Les conseils louant l’abstention concernent tous ces niveaux. Cependant, une fois qu’on a rejeté les désirs matériels, l’idéal est de se faire malgré tout un devoir de goûter modérément aux plaisirs de ce monde. Cela permettra de louer D-ieu avec une gratitude profonde pour le plaisir dont on a joui. Le Kouzari écrit que plus une personne s’élève au plan spirituel, plus elle jouit de la nourriture qu’elle consomme. Pourquoi? Parce que plus «haut» on se trouve, mieux on peut reconnaitre que cette nourriture est un présent d’Achêm, et l’exprimer par les bénédictions. Yvan Lellouche

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

LES DONNÉES CHANGENT LA DONNE…

Un achat payé par carte de crédit, un commentaire sur votre Facebook, un historique de navigation. Toutes ces données livrent un peu de nous-mêmes. Stockées par les entreprises ou les États, elles représentent une foule d’informations stratégiques que seuls de puissants algorithmes peuvent croiser, décortiquer, utiliser. Jusqu’à supplanter le cerveau humain?

L a scène se déroule dans un supermarché Target, aux environs de Minneapolis. Un homme rentre dans le magasin, furieux. «Ma fille vient de recevoir cette promotion ! Elle est encore au lycée et vous lui envoyez de la pub pour des grenouillères et des berceaux! Vous voulez qu’elle tombe enceinte?» Le directeur du magasin s’excuse platement, le courrier aura sûrement été envoyé par erreur. Quelques jours plus tard, il téléphone à son client pour s’excuser une nouvelle fois. Le père a changé de ton: «C’est moi qui vous dois des excuses. Je n’étais pas au courant de tout chez moi. Ma fille va accoucher en août prochain!» L’histoire, rapportée début 2012 par un journaliste du New York Times, a fait le tour du web. Comment cette enseigne de supermarché a-t-elle appris qu’une lycéenne était enceinte, avant même que son père ne soit au courant ? Target a effectivement listé 25 produits que ses clientes sont susceptibles d’acheter lorsqu’elles attendent un bébé. Suivant leurs achats, certaines sont donc susceptibles de recevoir des promotions pour des berceaux. La société de cartes de crédit Visa utilise un modèle similaire pour savoir si ses clients vont divorcer. Elle s’appuie notamment sur le constat que les personnes en instance de divorce ont tendance à payer leurs factures en retard. Une autre société de crédit a détecté que les personnes qui achetaient les graines pour oiseaux les plus chères étaient celles qui payaient leurs factures le plus rapidement. UN TERREAU TECHNOLO-

GIQUE FERTILE Ces prédictions sont établies à partir des données de plus en plus nombreuses récupérées par ces entreprises, réunies sous le terme général de «big data» – « mégadonnées » en français – depuis la fin des années 1990. Comment cela est-ce possible ? Grâce à deux évolutions informatiques majeures. La première concerne les capacités de stockage de ces informations, et les coûts que cela induit. Dans les années 1980, un disque dur de 5 mégaoctets coûtait environ 3 000 dollars. Aujourd’hui, on peut acheter une clé USB d’une capacité 6 000 fois plus grande pour 10 euros seulement. Résultat: il est devenu moins cher de stocker tout ce qu’on veut, plutôt que de décider quoi stocker. D’une manière générale, la capacité de stockage à un coût donné double tous les deux ans. Seconde innovation technologique majeure ayant généré le big data : le calcul en parallèle. Au lieu de demander à un seul superordinateur de résoudre un problème, on peut aujourd’hui le distribuer à des milliers d’ordinateurs standard, qui travaillent ensemble. Ce progrès, combiné à la baisse du coût de la puissance de calcul et du transfert de données, a fait naître l’industrie du calcul «dans le nuage», ou «cloud computing» en anglais. En 2001, le cabinet de conseil Gartner conceptualise cette idée en parlant des « 3 V » : variété, vitesse et volume. Le big data, c’est ainsi la capacité de traiter des données diverses (variété), comme votre historique de navigation internet ou vos déplacements au sein d’un magasin, pour vous proposer, en temps réel ou presque, des offres adaptées (vitesse). Et ce, pour des millions de clients en même temps (volume) y compris en France. Chez Target, Visa et les autres, le big data a bouleversé les enjeux du marketing. Imitant le géant du web Amazon, précurseur dans le domaine, ces grandes enseignes ont en toute hâte commencé à collecter le plus de données possibles sur leurs clients. Ces sociétés se sont constituées d’immenses

bases de données contenant des centaines d’informations sur chacun de leurs millions de clients. Âge, adresse, historique d’achat, mais aussi statut marital, type de voiture, voire couleur de peau et religion. Rien n’a été oublié… En parallèle, elles ont généré des systèmes de pointe, permettant de transformer ces mines d’informations personnelles en données à forte valeur commerciale. Au lieu de bombarder la population de publicités génériques, les entreprises ont pu proposer des offres ciblées, donc plus efficaces. Moralité, ils savent presque tout de vous… LA PROTECTION DES DONNÉES EN FRANCE : La loi française Informatique et

liberté de 1978 précise que vous pouvez demander à n’importe quel organisme les données qu’il possède sur vous et exiger la rectification ou la suppression de celles qui vous paraissent erronées. Par ailleurs, les entreprises qui disposent de bases de données personnelles doivent les déclarer à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), qui peut les inspecter à tout moment. Parfois, les consommateurs sont démunis, les entreprises répondant rarement à leurs demandes. La Cnil peut cependant imposer des sanctions d’un montant maximal de 150 000 euros, une paille pour des entreprises dont le chiffre d’affaires se compte en milliards. En 2014, elle en a impo-

sé douze. Quant aux entreprises, elles disposent d’un accès élargi aux données. Le fichier des cartes grises, par exemple, est vendu aux constructeurs automobiles et aux assureurs depuis 2011. Les principes appliqués dans l’Hexagone restent malgré tout plus protecteurs que ceux en vigueur aux États-Unis, où il n’existe aucune autorité indépendante équivalente à la Cnil. Quelque 5 000 entreprises américaines, à l’instar de Twitter, adhèrent toutefois au programme Safe Harbor, qui les autorise à récupérer les données de leurs clients européens à condition de respecter certains principes de protection. YLellouche

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Détection des tunnels terroristes : pari gagné – merci la technologie israélienne !

Frères d’armes : les Français du 603ème Bataillon du Génie

sion : ouvrir la voie à l’infanterie et aux blindés. C’est une tâche difficile, mais après l’Opération Bordure Protectrice, et la démolition des tunnels terroristes du Hamas par les sapeurs-combattants, tout les jeunes conscrits ont voulu rejoindre notre unité”.

Tsahal est à l’image du pays qu’elle défend : les soldats dans ses rangs proviennent de tous les horizons, mais forment une famille, unie par un lien plus fort que tout : le lien qui existe entre les frères d’armes. Jusqu’à vendredi, nous vous invitons à partir à la rencontre de l’une de ces familles de frères d’armes : les français de la 1ère section de sapeurs-combattants du 603ème Bataillon du Génie. Ils ont entre 18 et 23 ans, et viennent de toute la France. Les caporaux Rothschild, Ruben, Moshe, Assouline, Benjamin et Samuel viennent de Paris, Grenoble et Marseille. Ils ont étudié le droit, la comptabilité, les sciences. Ils se sont rencontrés il y a de cela deux ans en Israël, dans une prestigieuse yeshiva près de Jérusalem, et ils étaient loin de penser qu’ils deviendraient aujourd’hui, des sapeurs-combattants dans la 1ère section, dite des “Français”, du 603ème Bataillon du Génie de la 7ème Brigade Blindée. “Je voulais suivre les traces de mon père, qui a aussi servi dans Tsahal”, raconte Moshe. “J’ai eu le déclic pour Israël en terminale, et depuis je n’ai jamais eu aucun regret”, continue Rothschild. “J’ai

choisi de me porter volontaire pour être combattant”, explique Samuel, qui est l’aîné du groupe. “Nous nous sommes tous rencontrés à la yeshiva, et on vivait ensemble depuis un an déjà lorsque nous nous sommes engagés, mais nous n’étions pas encore des frères vraiment”, confie Ruben. “Un jour, notre directeur est venu et nous a dit que les élèves de la yeshiva avaient été affectés dans l’Arme du Génie Combattant”, continue Ruben. “C’est quelques choses que nous ne connaissions pas du tout, et pour nous, venus de France, c’était une grande déception, parce que cette unité ne nous semblait pas aussi prestigieuse que la Brigade Parachutiste ou la Brigade Golani par exemple”. Aujourd’hui, Ruben et ses frères d’armes ont terminé leur entraînement et sont devenus officiellement des sapeurs-combattants, prêts à défendre l’État d’Israël.Et il est difficile de décrire leur joie d’arborer le béret gris argenté de leur unité. Le caporal Benjamin explique que “comme la devise du Génie le résume, nous sommes “Toujours les premiers”. Nous avons une mis-

Le caporal Assouline, âgé de 18 ans, est le plus jeune de l’unité. Après une formation scientifique brillante, il est très heureux de faire partie de l’Arme “Savante” qu’est le Génie. “Physiquement c’est difficile, mais c’est une formation passionnante : en tant que sapeurs, nous sommes amenés à manier des explosifs, ce qui correspond vraiment à la formation scientifique que j’ai reçu”. Le caporal Moshe raconte l’entraînement qu’ils ont suivi. “Pendant 8 mois, nous nous sommes entraînés au combat d’infanterie régulier ainsi qu’à notre spécialité de sapeurs, avec le maniement d’explosifs, le déminage, la neutralisation d’engins explosifs improvisés, et bien sûr la destruction des tunnels terroristes.” Cet entraînement fut long et éprouvant, et loin de leurs familles, ils ont dû faire preuve d’une force de caractère unique. Quand on les interroge sur ce qui les a poussé à continuer malgré toutes les difficultés, tous répondent d’une même voix : “C’est le groupe qui m’a fait tenir, ce sont mes frères d’armes”.

Les habitants du sud et du nord peuvent commencer à souffler, Israël commence à prendre le contrôle du sous-sol. Elbit systems a mis au point un système capable de détecter tout forage de tunnel ou bruits souterrains suspects. Après plusieurs mois de tests, ce nouveau système, une sorte de « géophone », doté de capteurs ultra-sensibles a rempli sa mission à 100%. Le petit appareil, de la taille d’une petite boite, identifie l’emplacement de tunnels, et repère une présence humaine jusqu’à un kilomètre de profondeur !

Les travaux des chercheurs d’Elbit Systems et de Rafael Advanced Defense Systems ont commencé dès la fin de la guerre déclenchée par le Hamas l’été dernier. 8 mois plus tard, le nouveau système était au point. Et il ne s’agit pas d’un prototype : des appareils sont déjà installés aux endroits stratégiques autour de la bande de Gaza. D’autres dispositifs seront déployés dans les prochains mois pour ceinturer l’ensemble des zones sensibles, que ce soit dans le sud face au Hamas, ou dans le nord, face aux positions du Hezbollah libanais. Source : Coolamnews

Chiffres 2014 : Israël toujours dans le Top 10 des vendeurs d’armes au monde

Selon l’agence d’export du Ministère de la défense, les ventes à l’export d’Israël concernaient en 2014 des drones, systèmes de commandement et contrôle, systèmes de communication, défense aérienne, radars, matériel de guerre électronique et armes de précision. La région qui importait le plus de matériel israélien au cours de l’année 2014 était l’Asie-Pacifique, suivie par l’Amérique du

Nord, Amérique latine, l’Europe et l’Afrique. Le ministère a déclaré que 2014 était « une autre année difficile pour les industries de défense à travers le monde, » en raison d’une diminution des budgets de défense dans les marchés centraux aux Etats-Unis et en Europe. Malgré la baisse du CA des israéliens, l’Etat Juif reste dans le top-10 des exportateurs de défense au monde. Greg Sulin – JSSNews

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

La religion sur les bancs de Beur FM/Les zinformés : deux thèmes phares tournent en boucle, l’islamophobie l’école sur la sellette en Alsace et le conflit israélo-palestinien tiers ».

Quand on ne s’y émeut pas que l’Etat poursuive les Français partis faire le djihad en Syrie avec l’Etat islamique et pas ceux partis faire leur service dans l’armée israélienne, on y traite le patron de l’Express, Christophe Barbier, de « cochon », comme l’a récemment fait Mourad Ghazli, ancien judoka, élu UDI, qui en a également profité pour « mettre une quenelle à Yann Barthès ». « Les zinformés », vous connaissez ? Tous les soirs de la semaine, entre 20 h 30 et 22 heures, sur Beur FM, les invités de cette émission débattent de l’actualité sous la houlette de l’animateur Abdelkrim Branine. Chefs d’entreprise issus de la diversité, avocats, jeunes élus au verbe haut, membres distingués du Parti des indigènes de la République ou des Indivisibles…, chacun y va de son commentaire sur les événements du jour et de la veille.

que personne s’en émeuve outre mesure, l’adjoint au maire UDI de Livry-Gargan, Salem Aïdoudi, s’est lâché sur Charlie Hebdo. Évoquant les tensions au sein de la rédaction autour de questions d’argent, l’élu se lâche : « Charlie montre son vrai visage. Ce sont des rats. » Intervention de l’animateur, qui tente de tempérer : « Il y a deux Charlie… ». L’intéressé persiste : « Non, il n’y a qu’un Charlie, pour moi cela reste des rats d’égout. » Sur le plateau, aucun des invités ne réagit.

Quant à Aurélien Denizeau, « historien blogueur », il a expliqué, le 3 avril, qu’il était moins choqué quand Jean-Marie Le Pen qualifiait les chambres à gaz de « point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale » que quand sa fille prenait la défense de la Ligue de défense juive.

Dans cette émission, deux thèmes phares semblent tourner en boucle : l’islamophobie et le conflit israélo-palestinien.

« Les zinformés » sont devenus un véritable phénomène de société. L’émission, qui vise principalement les Français musulmans ou de culture musulmane et qui se présente comme une alternative pour tous ceux qui se pensent au mieux oubliés par les médias mainstream, au pis stigmatisés par ces derniers, bénéficie d’une grande popularité dans les « quar-

Selon Mohand Dehmous, un des animateurs historiques de la station, la fracture entre Radio Beur et Beur FM se résume en quelques mots : « Nous faisions une radio française à destination des populations migratoires, c’est devenu une radio arabo-musulmane. ».

Parfois, aussi, on y tient en toute impunité, loin des oreilles des bonnes âmes chatouilleuses, des propos qui – comment dire ? – laissent pantois… Jeudi 2 avril, par exemple. Sans

Il y a, en tout cas, assez peu de points communs, sinon aucun, entre Radio Beur, née en 1983 après la marche des Beurs, et Beur FM, aujourd’hui.

Vladimir De Gmeline Marianne.net

L’Observatoire de la laïcité, rattaché à Matignon, a préconisé, dans un avis publié lundi dernier, de faire « évoluer » le droit local spécifique à l’Alsace-Moselle, en abrogeant le délit de blasphème et en rendant optionnel, comme partout ailleurs, l’enseignement religieux à l’école. Présidé par l’ancien ministre JeanLouis Bianco, l’instance entend proposer « des évolutions dans le sens d’une application plus large du principe de laïcité en Alsace-Moselle », sans pour autant remettre complètement en cause le droit local des cultes, en raison de l’« attachement » de la grande majorité des populations de ces régions à ces spécificités. L’Observatoire de la laïcité recommande notamment que soit abrogé dans le droit local un article hérité du code pénal allemand de 1871, et qui réprime le blasphème. « Celui qui aura causé un scandale en blasphémant publiquement contre D-ieu par des propos outrageants, ou aura publiquement outragé un des cultes » sera passible de trois ans de prison, stipule ce texte, qui n’a, en réalité, jamais été appliqué depuis le retour de la région à la France, en 1918, et n’a même jamais été traduit en français. L’Observatoire de la laïcité s’est également penché sur l’enseignement de la religion à l’école. Un enseignement théoriquement obligatoire en Alsace-Moselle, à raison d’une heure par semaine dans le primaire comme dans le secondaire ; mais, dans les faits, il demeure facultatif, puisque les familles peuvent demander à en être dispensées.

Les élèves ont le choix actuellement entre un enseignement catholique, protestant ou israélite, mais pas musulman car ce culte ne bénéficie pas du régime concordaire décidé à une époque où il était très peu présent. Une absence de reconnaissance que certains jugent discriminatoire… La proposition de l’Observatoire consiste à « inverser les modalités de choix ». Désormais, il ne reviendrait plus aux élèves qui ne souhaitent pas suivre ce cours de demander à en être dispensés, mais à ceux qui souhaitent le suivre de s’y inscrire. Qui plus est, en ce qui concerne l’enseignement primaire, cette heure de religion ne devrait plus être, comme aujourd’hui, intégrée dans les 24 heures de cours hebdomadaire, car cela conduit à ce que « les élèves se voient privés d’une heure d’enseignement général par rapport aux élèves du reste du territoire ». Au vu des résultats actuels, cela ne semble pourtant pas devoir changer grand-chose… Mais la démarche devrait satisfaire le Grand Orient de France qui, en début d’année, avait demandé que « tout soit mis en œuvre pour que le délit de blasphème, qui existe encore sur le territoire d’Alsace-Moselle, soit supprimé sans délai ». La reconnaissance du délit de blasphème pose en effet un énorme problème au « frères » : il reconnaît implicitement l’existence de D-ieu… et d’un second commandement. YL

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Cannes 2015 : Le fils de Saul décroche le Grand Prix du jury !

Film très dur racontant la quête désespérée d’un père déterminer à offrir une sépulture à son fils, dans un camp de concentration, le fils de Saul, réalisé par le Hongrois Lazlo Nemes a reçu le Grand Prix du Jury de ce 68ème festival de Cannes.

Début Octobre 1944. Saul, juif hongrois, fait partie d’un Sonderkommando, ce groupe de prisonnier chargé de préparer les autres juifs à la crémation. Comme les autres, il sait qu’il peut partir pour les fours à n’importe quel moment. Un jour, il croit reconnaître son fils parmi des cadavres. Son unique obsession devient alors d’offrir une sépulture juive au corps de son fils, qu’il tente de soustraire par tous les moyens à l’incinération. Sur une histoire absolument poignante, où le désespoir le dispute à l’horreur, Lazlo Nemes bâtit un film âpre, touchant, magnifique mais profondément difficile. Un exploit cinématographique salué par le jury, présidé par les Frères Coen et récompensé par le Grand Prix. « C’est un beau film, un vrai film, un film de pellicule. Il a eu ce prix, c’est une grande joie, il y a les stars et tout cela. Mais quelque part tu penses aussi que cela aurait été tellement mieux si la Shoah n’avait pas eu lieu, ainsi le film n’aurait pas dû être fait. C’est paradoxal, mais c’est très important…la Shoah, la mémoire sur le podium, confie Mendy Cahan à I24 news.

L’acteur, qui a également travaillé sur l’adaptation en yiddish des dialogues, a été profondément remué par ce film, qu’il juge fondamental pour la transmission de la Shoah.

Attentat au musée juif de Bruxelles: hommage aux victimes un an après de l’attentat mais aussi de la multiplication des actes antisémites au cours des quinze dernières années.

« Laszlo à une nouvelle façon de filmer. Je ne sais pas s’il y a une seule façon de filmer «l’infilmable», je crois que Laszlo a fait un grand pas dans cette nouvelle façon de rafraîchir notre pensée, notre compréhension… C’est important la mémoire pour les prochaines générations», explique-t-il encore. Attendu dans les salles obscures en 2015, le film a trouvé un autre de ses admirateurs en la personne de Claude Lanzmann. Le réalisateur de Shoah, 89 ans, a manqué les 20 premières minutes du film, la faute aux organisateurs du Festival de Cannes. Il a tenu à voir le reste et en est sorti bouche bée. Il paraît même qu’à l’issue de la projection, il aurait murmuré quelques mots plus qu’émouvants à l’oreille de Laszlo Nemes. « Vous êtes mon fils ». Rien que ça…

Les victimes de l’attaque étaient un couple de touristes israéliens, Emmanuel et Miriam Riva, Dominique Sabrier, une bénévole française de 66 ans, et le réceptionniste du musée, Alexandre Strens, 25 ans.

Le maire de Bruxelles Yvan Mayeur a rendu hommage dimanche, en présence d’une foule de plusieurs centaines de personnes, aux quatre personnes tuées il y a un an dans l’attentat au musée juif de Bruxelles et tenté de rassurer les juifs concernant leur avenir dans la capitale belge. «Bruxelles est juive car tous les juifs ont leur place à Bruxelles», a déclaré le maire lors de cette commémoration privée à laquelle a assisté le Premier ministre belge Charles Michel. Dans son intervention devant le musée, fermé exceptionnellement dimanche à cette occasion, le maire a renouvelé sa condamnation de cet attentat commis le 24

mai 2014 par un homme qui avait ouvert le feu dans le hall du musée, faisant quatre morts, avant de prendre la fuite. «Un an après il faut maintenir une expression de révolte et de colère par rapport à cet acte violent qui a tué des gens parce que juifs, dans un musée juif. C’est un acte terroriste et antisémite qui est pour nous inacceptable et certainement dans une ville comme Bruxelles qui est une ville ouverte, cosmopolite où se côtoient 160 nationalités dans un vivre ensemble qui est le choix que nous fait pour cette ville», a poursuivi M. Mayeur. Les juifs de Belgique éprouvent une inquiétude croissante et sont de plus en plus nombreux à quitter le pays, non seulement à la suite

Six jours après l’attentat, un Français de 29 ans, Mehdi Nemmouche, qui était allé combattre en Syrie, avait été arrêté à Marseille, dans le sud de la France. Trouvé en possession d’armes similaires à celles visibles sur les caméras de surveillance du musée, il a été extradé vers la Belgique fin juillet. Dans l’attente de son procès, dont la date n’a pas encore été fixée, Mehdi Remouche nie être l’auteur de la tuerie. «Ce qui est arrivé fut un véritable choc pour la communauté juive», a déclaré à l’AFP Serge Rozen, responsable du Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB) qui a organisé la commémoration. «Pour la première fois, ils ont réalisé que même avec les mesures de sécurité déjà en vigueur depuis longtemps en Belqique, on pouvait être tué ici à Bruxelles ou en Belgique parce qu’on est juif ou présumé tel», a-t-il dit.

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

EL AL pourrait racheter ISRAIR $40 Millions

En un temps record, EasyJet a gagné des parts de marché exceptionnelles en Israël. La guerre du low cost oblige des frères ennemis israéliens à se rapprocher. Voire fusionner.

Israël va t-il saluer le Nobel John Nash, mort par accident ? «Diatribes délirantes contre les Juifs»

guéri, redémarrera sur le tard une nouvelle carrière professorale et décrochera le Nobel!

John Nash, 86 ans et son épouse Alicia 82 ans ont trouvé la mort dans un banal accident de la route. Etait-il antisémite ? Il semblerait que oui. Dans Libération : «L’histoire du professeur John Forbes Nash Jr est sidérante. Il s’est avéré que ce mathématicien génial, inventeur de la «théorie des jeux» dont on se gardera bien de résumer ici la teneur , souffrait de schizophrénie aiguë. C’est-à-dire que cet homme de science éminent était la proie de visions et de délires paranoïaques carabinés, qu’il s’est cru investi d’une mission

gouvernementale pour détecter dans les articles de presse des codes ultrasophistiqués permettant à des terroristes de communiquer entre eux. Dans une volumineuse biographie, Sylvia Nasar brosse le portrait de cet énergumène que la folie a conduit en hôpital psychiatrique, tant il devenait impossible à sa femme de continuer à partager l’existence d’un homme pouvant se montrer d’une grande violence et qui, surtout, ne faisait plus du tout la part entre réalité et fantasmes. Nash, plus ou moins

Epineux. Le scénariste Akiva Goldman, habitué à bosser avec Joel Schumacher (le Droit de tuer?, le Client), a tiré du livre de Sylvia Nasar un script où n’apparaissent plus certains aspects politiquement épineux du dossier Nash. La biographe, qui a depuis largement adoubé le film, évoquait en particulier les penchants homosexuels de Nash, ainsi que ses diatribes délirantes contre les juifs. Le film gomme donc ce que l’impayable Figaro Magazine nommait la semaine dernière dans ses colonnes «certains éléments peu reluisants du passé de Nash: antisémitisme, bisexualité…». No comment. Aux Etats-Unis, une polémique a tenté de jeter le trouble sur la droiture du film de Ron Howard, polémique apparemment partiellement orchestrée par Harvey Weinstein de l’écurie concurrente Miramax dans la course folle aux Oscars (Libération du 12 février)». PERON Didier

En 2006 Israir élargit ses activités en proposant des services de tour-opérateur. En 2009 elle passe sous le contrôle du groupe IDB Tourism.

FUSION ? Les trois Airbus 320 de ISRAIR (pertes de $4,8 Millions en 2014) vont-ils passer sous la coupe de El Al ? Selon le Haaretz cela pourrait être le cas. Le journal annonce que la Compagnie El Al va fusionner avec Israir. Le montant de la transaction : entre $30 et $40 millions.

Israir est bien une compagnie faisant partie du groupe IDB Tourism, la branche dédiée aux activités touristiques de la holding israélienne IDB Holdings. La holding IDB a été fondée en 1981 et représente actuellement la plus grosse compagnie israélienne. IDB gère ses investissements via 4 filiales :

Israir a été créée en 1992 en tant que compagnie aérienne proposant des vols court courrier de Tel Aviv et Haïfa vers Eilat. A partir de 1999, la compagnie a élargi son offre vers des destinations internationales, principalement vers l’Europe.

Discount Investment Corporation Ltd. (67%) Clal Industries and Investments Ltd. (62%) Azorim Investment Development and Construction Co. Ltd. (64%) Clal Insurance Enterprises Holdings Ltd. (51%)

Elle compte à ce jour une flotte composée de deux A-320, d’un ATR 72-500 et de trois ATR 42320. Un deuxième ATR 72-500 a rejoint la flotte à la fin juillet 2011.

Via ces compagnies, IDB investit dans divers secteurs de l’économie : assurance, marchés financiers, communications, technologie, industrie, immobilier et tourisme.

Jérusalem : attentat islamiste antisémite

un terroriste palestinien a lancé sa voiture contre un groupe de piétons parce qu’ils étaient juifs, ce matin à Jérusalem dite « Est » pour sous entendre que les Juifs doivent en être chassés, près du Mont des Oliviers. Deux personnes, deux policiers, un homme et une femme, ont été blessées et transportés à l’hôpital.

La police a tiré sur la racaille musulmane, qui a été gravement blessée, puis a succombé à ses blessures. L’attentat terroriste s’est produit il y a moins d’une heure au carrefour

At-Tur.

Le musulman modéré palestinien, apparemment un arabe d’un quartier est de Jérusalem, arrivait en voiture du quartier Augusta Victoria quand il a repéré un groupe de policiers qui assuraient la sécurité. A ce moment, il a lancé sa voiture vers le groupe pour écraser le maximum de personnes. Puis, dans l’espoir de les tuer, le monstre a fait marche arrière pour écraser les policiers blessés. C’est là qu’un policier a tiré sur lui et qu’il est mort. Il ne tuera plus de juifs.

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Roy Nissani, Israélien, coureur de l’écurie française Tech-1

Le pilote franco-israélien de Formule Renault 3.5, Roy Nissani, a inscrit dimanche le premier point de l’histoire israélienne du sport automobile au terme de sa course disputée dans les rues de Monaco.

Le Moshav : un mode de vie typiquement Israélien. Un franc succès depuis quelques années

Le coureur de l’écurie française Tech-1 s’est classé en dixième position après s’être pourtant élancé à la 19 e place sur la grille de départ. Le pilote âgé de 21 ans a

ainsi profité des nombreux incidents qui ont émaillé le Grand Prix. Roy Nissani a eu le droit aux chaleureuses félicitations des membres de l’écurie autrichienne de Formule 1 Sauber. La Formule Renault est considérée comme l’antichambre de la plus prestigieuse des compétitions du sport automobile. J.S

Démission du patron de l’autorité antitrust hostile au monopole gazier

Le directeur de l’autorité antitrust israélienne a démissionné en raison du refus du gouvernement de Benjamin Netanyahu de casser un monopole sur le marché du gaz extrait en Méditerranée, selon le texte d’une lettre rendue publique lundi.

Le Moshav est un ensemble d’habitations typiquement israélien. Bien qu’à des fins comparatives et de compréhension, on puisse le rapprocher du village français, il s’agit d’un lieu totalement différent, très particulier. Ce n’est pas non plus un kibboutz qui était à l’origine (de nombreux kibboutz ont été privatisés) une “communauté collectiviste rurale censée pourvoir à tous les besoins de ses membres et de leurs familles et donc où la propriété privée n’existe pas”. Le moshav est à la croisée entre ces deux modes de vie : un lieu relativement petit qui comprend en général une centaine de familles, qui se retrouvent à plusieurs occasions, sans pour autant vivre en communauté. À l’origine, c’est un type de communauté agricole coopérative israélienne associant plusieurs fermes individuelles : le moshav regroupe toutes les fonctions (production des biens, protection sociale, ventes de marchandises à prix réduits, mise à disposition de matériel agricole…) au sein d’une petite municipalité de type villageoise. Les premiers moshavim datent de la 2e vague d’immigration juive sioniste vers la Palestine alors

encore Ottomane (début du 20e siècle) et ont été développés par les partis socialistes sionistes tels que Poale Zion et Ha’poel Hatzaïr, à l’instar des kibboutzim.

l’individu, qui implique que l’on s’éloigne de sa cellule familiale pour étudier et travailler, et la vie collective qui réunit les habitants autour d’activités communes.

Aujourd’hui, les habitants des moshavim ne sont plus des agriculteurs exploitant la terre du moshav. À part quelques exceptions qui possèdent soit un champ d’orangers, soit une vigne par exemple, les habitants vont travailler à l’extérieur, exerçant des professions complètement détachées de l’agriculture: psychologues, assistantes sociales, professeurs, vendeurs…

Les naissances, mariages et décès sont célébrés collectivement, toujours dans des maisons ouvertes à tous et autour de buffets généreusement fournis.

D’ailleurs, en raison d’un turnover assez important expliqué par l’envie d’urbains de vivre « à la campagne », tous les habitants ne se connaissent pas. Aussi, le contrat de bail se développe au sein des moshavim et certains propriétaires en viennent à faire du business (achat pour location) tant le moshav rencontre un franc succès depuis quelques années. Les moshavim abritent environ 3% de la population et fournissant une grande partie de la production agricole d’Israël. Le moshav d’aujourd’hui est vraiment l’exemple d’une conciliation réussie entre la vie moderne, dans laquelle l’acteur principal est

Il est très fréquent de voir des groupes de jeunes se réunir dans un endroit prévu à cet effet afin de créer des projets ensemble, sur le même fonctionnement que les groupes scout. L’esprit est en tous points identique: les plus grands apprennent aux plus petits comment se débrouiller, c’est eux qui proposent les activités mais laissent les plus jeunes donneur leur opinion sur la chose. De plus, la sécurité que procure le gardien qui surveille l’entrée du moshav la nuit est un élément supplémentaire en faveur de la liberté donnée aux enfants et à leur indépendance. Le moshav est une synthèse de la vie et de la mentalité israélienne : cette société, qui autonomise très tôt ses jeunes et fait d’eux des personnes à part entière, réussit à faire le pont entre capitalisme et forte importance de la famille et des traditions culturelles et religieuses.

David Gilo a envoyé une lettre de démission au ministre de l’Economie Arye Deri dans laquelle il exprime son opposition au refus du gouvernement de remettre en cause la position dominante du géant américain Noble Energy et de son partenaire israélien, le groupe Delek, pour l’exploitation de deux importants gisements gaziers appelés Leviathan et Tamar. Son départ, effectif en août, a aussitôt provoqué une très forte hausse sur le titre de Delek qui a bondi de 3% lundi en cours de séance à la bourse de Tel-Aviv. En préservant la mainmise de Noble Energy et de Delek sur le marché du gaz naturel israélien, le gouvernement «porte atteinte à la concurrence, ainsi qu’au pouvoir de l’autorité» antitrust, dit M. Gilo. Au début de l’année, il s’était déjà élevé contre le fait que les deux groupes contrôlent la quasi-totalité des réserves de gaz. Le Premier ministre a dit que M. Gilo était le seul à s’être opposé au dispositif en place. «Ce dispositif accroît la concurrence, assure l’extraction du gaz (...) attire les investisseurs (...) et promeut des intérêts nationaux importants en assurant la fourniture de gaz à plusieurs pays de la région», a indiqué M. Netanyahu dans un communiqué. Noble Energy a passé une série d’accords préliminaires avec la Jordanie, l’Autorité palestinienne

et l’Egypte pour la fourniture de gaz israélien. L’ampleur des gisements sous-marins découverts ces dernières années au large des côtes israéliennes assureront à l’Etat hébreu une indépendance énergétique pendant plusieurs décennies et lui permettront d’exporter son gaz, selon les analystes du secteur. Leviathan a une capacité estimée à 535 milliards de mètres cubes, ce qui en fait le plus grand gisement de gaz découvert dans le monde depuis dix ans. La production devait débuter en 2017, tandis qu’elle a déjà été lancée à Tamar, qui dispose d’une capacité de production estimée à 250 milliards de mètres cubes. Noble Energy et Delek ont mené campagne pour expliquer qu’une remise en cause des contrats passés risquait de provoquer de très sérieux retards, voire un gel des investissements nécessaires à la production et la mise sur le marché du gaz extrait de Leviathan et Tamar, ce qui ne manquerait pas d’affecter le paiement de royalties au Trésor israélien. Ils se sont également opposés ces derniers mois à une proposition de compromis présentée par l’autorité antitrust et plusieurs ministres. Aux termes de ce compromis, Delek aurait cédé ses droits sur Tamar ainsi que sur Karish et Tanin, deux gisements de moindre importance, tandis que Noble Energy aurait renoncé à une partie de ses droits sur ces champs, tout en acceptant de limiter ses livraisons de gaz pour le marché israélien. Selon les médias israéliens, l’ambassade des Etats-Unis en Israël est intervenue auprès de M. Netanyahu pour le mettre en garde contre une remise en cause des accords passés avec Noble Energy.

L’information en provenance d’Israël Edition du 27 Mai au 1er Juin

Netanyahu nomme un fidèle à un poste clé de la diplomatie

Guilad Erdan (Israël) nommé Ministre. Organiser la lutte contre le BDS

lice car il a obtenu les moyens et le soutien nécessaires à sa tâche. Il a notamment déclaré: « Je ne vais pas multiplier les belles phrases. Je dirai juste ceci: je vais travailler très dur et je m’engage à produire des résultats. Chacun de nous aspire à vivre en sécurité et nous avons une Police extraordinaire (…) Je n’ai jamais eu peur des défis et je rétablirai l’image de la Police israélienne dans le pays comme à l’étranger ».

Guilad Erdan a été nommé lundi ministre de la Sécurité publique, de la Diplomatie publique, et des Affaires stratégiques, dans le gouvernement du Premier ministre israélien. Erdan souhaitait initialement le ministère des Affaires étrangères, mais il a finalement cédé à la demande de Netanyahou de gérer la Diplomatie publique. Il sera également en charge des questions liées à l’Iran et remplacera ainsi Yuval Steinitz. Après avoir prêté serment lundi, Erdan dirigera une équipe visant à lutter

contre la délégitimation d’Israël, y compris la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). (i24News) ISRAELVALLEY PLUS. SELON LPH. (Article de Shraga Blum). Erdan: « Je vais profondément réformer la Police » Après que sa nomination ait été entérinée par le gouvernement et en attendant que la Knesset en fasse de même, le nouveau ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan a assuré qu’il entreprendra une véritable réforme au sein de la Po-

ISRAPRESSE. M. Erdan a publié un statut sur sa page Facebook dans lequel il explique qu’il a accepté ces portefeuilles, car le Premier ministre lui a promis des « outils adaptés » qui lui permettront de réaliser les changements qu’il s’est engagé à opérer dans le domaine de la sécurité intérieure pour les citoyens israéliens.

Benjamin Netanyahu a nommé lundi Dore Gold, réputé comme fidèle au Premier ministre israélien et peu enclin aux concessions avec les Palestiniens, au poste clé de directeur général des Affaires étrangères, a indiqué le gouvernement. Dore Gold a été le conseiller de M. Netanyahu sous le premier gouvernement de ce dernier (1996-1999) avant d’être nommé ambassadeur aux Nations unies (1997-1999). Il a ensuite conseillé l’ancien Premier ministre Ariel Sharon. Il a été associé à divers titres aux discussions avec les Palestiniens et les Arabes. M. Netanyahu s’est à nouveau assuré ses services comme consultant extérieur pour les affaires étrangères en janvier 2014, tandis que M. Gold restait à la tête du think tank Jerusalem Center for Public Affairs. « Il passe pour appartenir plutôt au camp des faucons sur la question palestinienne et n’a jamais publiquement exprimé un quelconque soutien à une solution à deux Etats », c’est-à-dire la création d’un Etat palestinien coexistant avec Israël, écrivait à l’époque le quotidien Haaretz. Né aux Etats-Unis, M. Gold pourfend la « menace exis-

tentielle » que l’Iran représente pour Israël et les activités hégémoniques selon lui de la République islamique dans la région. M. Netanyahu s’est réservé le portefeuille des Affaires étrangères dans le gouvernement qui vient de prêter serment. Dans un gouvernement très à droite qui fait la part belle aux défenseurs de la colonisation et aux adversaires d’un Etat palestinien, il a nommé Tzipi Hotovely ministre adjointe des Affaires étrangères. Dans son premier discours significatif, elle s’est signalée jeudi en déclarant que toute la terre entre Jourdain et Méditerranée – y compris donc le territoire palestinien de Cisjordanie – appartenait à Israël. Cependant, la nomination de M. Gold au poste de directeur général des Affaires étrangères témoigne de la volonté de M. Netanyahu d’exercer un contrôle étroit sur le ministère, écrivait lundi le Haaretz. Elle intervient au moment où la communauté internationale attend de connaître la politique du nouveau gouvernement israélien visà-vis des Palestiniens.