Israël Actualités n°350

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GRATUIT - Numéro 350 - Edition du 9 Juin au 15 Juin

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 9 Juin au 15 Juin

Tous acteurs de la lutte contre l’antisémitisme ! Cette semaine, c’est pour encourager la communauté à prendre son destin en mains que nous lançons un appel. Nous encourageons tous ceux qui aujourd’hui, peuvent faire la différence, à apporter leur soutien à une association, qui a, depuis près de 10 ans, mis toute son énergie à combattre l’antisémitisme en France et l’appel au boycott d’Israël. Cette association n’est autre que le BNVCA (Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme), présidé par Sammy Ghozlan. Aujourd’hui, le BNVCA a besoin de vous, il a besoin de nous ! La communauté juive de France n’est pas tenue au courant de ce que les acteurs majeurs de la haine antisémite préparent en France. Combien d’actes déjoués, d’attentats préparés, ou tout simplement cette horrible libération de la parole et du cliché antisémite, au détour d’une leçon d’histoire dans une salle de classe, lorsqu’un homme avec une kippa sur la tête traverse la rue ou encore lorsqu’une actualité en provenance du Proche-Orient fait descendre dans la rue et cracher leur venin ceux qui se cachent derrière la défense du peuple palestinien. C’est pour dénoncer, éduquer, informer et lutter contre ces multiples expressions et banalisations de l’antisémitisme que l’action du BNVCA est aussi fondamentale qu’indispensable. C’est pour toutes ces raisons qu’il est de notre devoir de le soutenir et de l’aider à mener à bien ces missions. Rappelons que

-Le BNVCA a été à l’initiative de la lutte contre le nouvel antisémitisme, contre l’islamisme, le révisionnisme et contre les sites internet néo-nazis. -Le BNVCA a le premier à poursuivre les commandos du BDS qui appellent au boycott d’Israël (boycott économique, artistique, culturel, universitaire, politique, etc.) -Le BNVCA a été, encore une fois, le premier à tirer la sonette d’alarme face à la radicalisation des milieux islamistes qui menace ouvertement la communauté juive. Toutes les actions menées par le BNVCA ont porté leurs fruits : plus de 250 procédures ont été engagées devant toutes les juridictions de France, contre les activistes antijuifs, auteurs d’injures ou d’agressions, d’appels à boycott, de même contre des individus comme Dieudonné, Soral, Raynouard, Zeon Achamlane et même Stéphane Hessel ou encore contre les maires et autres élus qui font l’apologie du terrorisme et honorent des terroristes. Le BNVCA intervient auprès des ministres chargés de la sécurité et de l’éducation nationale , ainsi qu’auprès des préfets. Le BNVCA mene une lutte sans merci contre toutes ces actions hostiles, individuelles ou associatives, médiatiques ou politiques parce qu’elles sont génératrices d’antisémitisme violent et mortel. C’est pour toutes ces raisons que votre Journal Israël Actualités apporte son soutien inconditionnel au BNVCA ainsi qu’à son Président Sammy Ghozlan. La lutte

contre toutes les formes d’antisémitisme, d’antisionisme ou de délégitimation d’Israël est plus que jamais d’actualité : je n’en veux pour preuve les chiffres du dernier rapport publié par le BNVCA : Aujourd’hui, plus de 3 plaintes par jour concernent des agressions à caractère antisémite. Elles n’incluent évidemment pas tous les actes antijuifs violents pour les-

quels les victimes, par peur des représailles, refusent de porter plainte. Le BNVCA ne perçoit aucune subvention de l’Etat, celles-ci sont octroyées exclusivement au CRIF. Pour le soutenir, vous pouvez faire parvenir vos dons par chèques à l’ordre de « FJF FPJF FONDATION DU PATRIMOINE JUIF DE

FRANCE» et de l’adresser au BNVCA 8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy Un reçu CERFA vous sera renvoyé. Am Israel Hai Alain SAYADA

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Guerre des Six Jours (5 au 10 juin 1967)

La Guerre des Six Jours (‘Milhemet Sheshet HaYamim’) fut la première grande tentative des pays arabes de détruire Israël depuis 1948. Elle opposa du 5 au 10 juin 1967 Israël à une coalition de 4 pays arabes : l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et l’Irak. La guerre fut déclenchée par Israël en tant que guerre préventive lorsqu’une attaque de l’Égypte se fit imminente. Les premières heures de la guerre ont été marquées par l’Opération Focus qui permit la destruction de la majeure partie des forces aériennes égyptiennes en l’espace de 3 heures. A l’issue de six jours de combats intenses sur trois fronts, les forces israéliennes avaient conquis le désert du Sinaï et la bande de Gaza au sud, Jérusalem-Est et la Judée-Samarie à l’est et le plateau du Golan au nord.

I. Contexte

La Guerre des Six Jours (‘Milhemet Sheshet HaYamim’) fut la première grande tentative des pays arabes de détruire Israël depuis 1948. En novembre 1966, une alliance militaire fut signée entre l’Égypte et la Syrie, qui les engageait réciproquement dans le cas d’une guerre impliquant l’un des deux pays. Dans le cadre de cette alliance, la Syrie était également encourager à envenimer les tensions avec Israël, qui atteignirent leur point d’orgue au printemps 1967. Le 7 avril, un incident mineur à la frontière israélo-syrienne dégénéra en une bataille aérienne au-dessus du Golan, au cours de laquelle six avions syriens Mig21 furent abattus au-dessus du lac de Tibériade. Le coup porté au prestige syrien était rude et suscita au sein du régime une crainte sérieuse quant à son avenir, en particulier à la lumière de l’avertissement lancé par le Chef d’État-major israélien Yitzhak Rabin. La Syrie prétendit alors qu’Israël concentrait des forces à la frontière et l’Union Soviétique continua à diffuser cette fausse information et la transmit notamment à l’Égypte le 13 mai en tant qu’information véridique. Le président égyptien Gamal Abdel Nasser fut incapable de prendre du recul et de prendre ses distances vis-à-vis du traité de défense qui liait l’Égypte et la Syrie. Le 14 mai 1967, l’Égypte mobilisa ses forces dans le canal de Suez et

dans le Sinaï, un mouvement alors largement couvert par les médias. A ce stade, le président Nasser n’avait pas l’intention d’entrer en guerre. Il souhaitait obliger Israël à concentrer ses forces sur la frontière égyptienne afin d’éliminer la menace supposée sur la Syrie, et ainsi démontrer la crédibilité de la force de dissuasion égyptienne et prouver sa détermination à aider un autre état arabe. Le 16 mai, l’Égypte déplaça ses forces dans le désert du Sinaï vers l’est en direction de la frontière israélienne, réclamant le retrait des forces d’urgence de l’ONU (UNEF) stationnées le long de la frontière depuis 1957. Le secrétaire de l’ONU refusa, mais le 19 mai, les Égyptiens expulsèrent les forces de l’ONU (UNEF) de la bande de Gaza et du Sinaï et continuèrent à envoyer leurs soldats en masse dans ces régions. Israël fut informé de l’incursion des troupes égyptiennes dans le Sinaï lors de la parade du Jour de l’Indépendance. La réaction fut retenue, des mesures d’alerte furent tout de même prises, mais le retrait des forces de l’ONU modifia la situation. Le 22 mai, la situation s’aggrava avec la décision du président égyptien d’interdire aux navires israéliens le droit de pénétrer dans le détroit de Tiran, ce qui, pour Israël, constituait un casus belli. Cette action égyptienne fut considérée comme une provocation directe visant à mettre à mal la force de dissuasion israélienne.

II. Début de la Guerre

La concentration des forces égyptiennes dans le Sinaï se poursuivit et Israël renforça également sa présence dans le sud du pays, mais essaya à ce stade de trouver une solution diplomatique. La sollicitation de l’ONU et de ses compétences ne donna pas de résultats. Les

États-Unis demandèrent à Israël de patienter et de donner sa chance à une action diplomatique, ce qu’Israël accepta. Le pays entra dans une période surnommée “période d’attente”. En Israël, les dirigeants estimaient que malgré la gravité de la fer-

meture du détroit de Tiran aux navires israéliens, le danger réel provenait de la concentration des forces égyptiennes dans le Sinaï, de la coopération militaire entre l’Égypte et la Syrie, et du rassemblement des armées du monde arabe autour de l’Égypte. En effet, du 24 mai au 4 juin, répondant à l’appel lancé par les Égyptiens, les gouvernements de Jordanie, d’Irak, d’Arabie Saoudite, de Syrie et du Liban dirigèrent leurs armées vers les frontières israéliennes. En réponse à cette initiative, Israël mobilisa ses réservistes et lança une campagne diplomatique visant à gagner le soutien international pour mettre fin au blocus dans le détroit de Tiran. Le point culminant de cette collaboration entre pays arabes fut atteint le 30 mai, lorsque la Jordanie signa un traité de défense mutuelle avec l’Égypte et choisit de déléguer le commandement de son armée à l’Égypte. A ce stade, une solution diplomatique ne semblait plus réaliste, le danger d’une attaque initiée par les armées arabes était devenu évident et l’opinion selon laquelle il était inévitable de prendre l’initiative devenait grandissante. Le 1er juin, un gouvernement d’unité nationale fut formé et Moshe Dayan reçut le portefeuille de la défense des mains du Premier Ministre de l’époque, Lévi Eshkol. Le 4 juin, le gouvernement prit la décision de lancer une opération d’autodéfense contre la menace que faisait peser l’Égypte et le 5 juin, les forces de l’Armée de Défense d’Israël commencèrent à être déployées.


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Guerre des Six Jours (5 au 10 juin 1967) III. Lutte sur le Front Égyptien

L’essentiel des forces de Tsahal fut déployé sur le front égyptien, alors que des forces relativement peu nombreuses furent laissées sur les autres fronts dans le but unique de freiner les forces ennemies. La guerre fut déclenchée par une attaque matinale de l’Armée de l’Air Israélienne sur les aérodromes égyptiens, lors d’une opération planifiée et opportune, l’Opération Focus (hébreu : ‫דקומ עצבמ‬, ‘Mivtsa Moked’). En l’espace de 3 heures, la majeure partie des forces de l’Armée de l’Air égyptienne fut détruite et Tsahal s’assura ainsi la supériorité aérienne sur l’Égypte. Par la suite, les avions de l’Armée de l’Air israélienne opérèrent également contre les aérodromes syriens, jordaniens et irakiens, en réaction aux opérations des armées de l’air de ces pays. En l’espace de 3 heures, la quasi-totalité de l’aviation égyptienne fut détruite au sol grâce à l’Opération Focus En réponse au déploiement des forces égyptiennes dans le Sinaï, 3 divisions furent actionnées : la 84ème Division sur l’axe nord, la 38ème Division sur l’axe central et la 31ème Division sur le territoire compris entre ces deux axes. Deux brigades furent également déployées, l’une en face de la bande de Gaza et l’autre dans la région d’Eilat. C’est le Commandant du Commandement régional, le Général de Division Yeshayahou Gavish, qui dirigeait l’ensemble des

Comme mentionné précédemment, l’essentiel de l’effort de guerre israélien fut concentré sur le front égyptien, et l’intention israélienne n’était pas d’attaquer la Jordanie. Un message fut transmis à cet effet au Roi de Jordanie, demandant à la Jordanie de rester neutre, mais l’armée jordanienne qui était sous commandement égyptien reçu l’ordre d’ouvrir le feu. Les avions jordaniens attaquèrent le territoire israélien, mais l’Armée de l’Air israélienne riposta et élimina la menace aérienne jordanienne. Les Jordaniens ouvrirent le feu sur toute la longueur du front et les

forces. Sept divisions égyptiennes, dont 2 divisions blindées, étaient opposées à Tsahal. Journée du 5 juin La 84ème Division fit une percée dans la région de Rafah, en passant par Khan Younès sur le flanc sud. Puis la division conquit Cheikh Zouid, pénétra dans la zone de Jiradi et le soir venu s’installa à proximité d’el-Arich. La 31ème Division se déplaça le long de Wadi Haridin et se stabilisa près de Bir Lahfan dans le but de freiner les forces égyptiennes qui tenteraient de se diriger vers les deux autres divisions. Durant la nuit, la 31ème Division élimina les forces blindées égyptiennes venues à sa rencontre. La 38ème Division, composée d’une force combinée de soldats des Corps Blindé, d’Artillerie, du Génie Militaire et d’Infanterie, fit une percée dans la zone d’Oum Katef et attaqua le site de front et de côté. Le matin suivant, la prise du site fut achevée. La 11ème Brigade entra dans la bande de Gaza à la suite de la Division Tal, s’empara d’une partie de la zone mais dut faire face à une résistance farouche. La 35ème Brigade de la 84ème Division fut alors envoyée en renfort. La force déployée à Eilat quant à elle encercla et neutralisa les forces ennemies qui lui étaient opposées. Journée du 6 juin

Le 6 juin, la 84ème Division conquit la zone de Bir Lahfan et progressa vers Jebel Libni, sa “force granite” se dirigeant quant à elle sur l’axe côtier vers el Qantara. La 31ème Division mena une bataille de blindés contre blindés et prit le contrôle de Jebel Libni. La 38ème Division finit de dégager la zone d’Oum Katef et prit la route pour Kassima. La 11ème Brigade et les Parachutistes prirent le contrôle de la bande de Gaza et de la ville de Gaza, mais la prise de Khan Younès ne put être achevée. Journée du 7 juin Le 7 du mois, la 84ème Division se dirigea vers l’ouest, conquit Bir Khama, neutralisa les forces blindées égyptiennes à Wadi Maliz, et s’empara de la jonction de Bir Gafgafa. La “force granite” continua son avancée sur l’axe côtier. La 38ème Division progressa vers le sud, conquit Katsayma et Jevel Harim. La 31ème Division prit le contrôle de Bir al-Hasna et Bir Tamda et avant la nuit parvint à bloquer la passe de Mitla et à éliminer les forces ennemies qui battaient en retraite. Le même jour, la conquête de la bande de Gaza fut achevée et la 35ème Brigade prit la route vers l’ouest le long de l’axe côtier. Les torpilleurs de la Marine arrivèrent à Charm el-Cheikh, trouvèrent l’endroit désert, et hissèrent le drapeau israélien à cet endroit au milieu de la journée. Peu de temps après, une force aérienne

arriva sur les lieux, mais la ville de Charm el-Cheikh avait déjà été conquise sans coup férir.

retraite et les élimina.

Journée du 8 juin

Le 9 juin au matin, des soldats furent débarqués à Ras Soudar par hélicoptère. Ils prirent le contrôle du lieu et furent rejoints par la suite par les forces de la 31ème Division. Les forces de la 84ème Division les rejoignirent dans la région d’Ismaïlia et les forces qui sortaient de Charm el-Cheikh dégagèrent le littoral du canal de Suez les 8 et 9 juin. Ainsi fut scellée la prise de contrôle de la péninsule de Sinaï.

Le 8 juin, la “force granite” et la 35ème Brigade conquirent conjointement el Qantara. La 84ème Division prit le contrôle de la région de Bir Gafgafa et se dirigea vers l’ouest tout en combattant les forces blindées ennemies. Vers minuit, les forces de la division atteignirent le canal de Suez. La 38ème Division prit la route vers Nakhal, tendit une embuscade aux forces de l’ennemi qui battaient en

IV. Lutte sur le Front Jordanien

forces israéliennes, qui voulaient pourtant éviter d’être entraînées dans un échange de tirs, furent contraintes de répliquer.

Région Nord dans le nord de la Samarie et le Commandement de la Région Sud dans la région du Mont Hébron.

Le Chef d’État-major dut freiner le Commandant du Commandement de la Région Centre, Ouzi Narkis, qui faisait pression pour attaquer. Plus tard dans la journée, lorsque les manœuvres et les tirs jordaniens devinrent plus dangereux, la décision fut prise de riposter.

Contrairement aux forces israéliennes déployées sur le front égyptien qui manœuvraient selon un plan de conquête du Sinaï, les objectifs des forces opérant sur le front jordanien étaient plus limités et furent déterminés par la suite, en fonction des développements de la guerre.

Trois commandements régionaux opérèrent sur le front jordanien : le Commandement de la Région Centre dans la région de Judée-Samarie, le Commandement de la

Journée du 9 juin


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Guerre des Six Jours (5 au 10 juin 1967) Journée du 5 juin

IV. Lutte sur le Front Jordanien - Suite

Le 5 juin vers midi, les forces jordaniennes s’emparèrent de “l’Armnon HaNatziv” (Government House), où résidaient les observateurs de l’ONU. La 16ème Brigade reçut la permission de passer à l’attaque et récupéra l’endroit des mains des Jordaniens. Les forces progressèrent vers le sud et prirent le contrôle du voisinage de Sour Baher au sud-est de Jérusalem et du poste de “HaPa’amon”, isolant ainsi la partie est de Jérusalem de sa partie sud. Parallèlement, le doute planait quant à l’avenir de l’enclave du Mont Scopus. La 10ème Brigade fut envoyée pour prendre contrôle de la zone. La mission fut remplie le lendemain matin lorsque la Brigade s’installa au sommet du mont au nord de Jérusalem. La 55ème Brigade Parachutiste pénétra après minuit dans la zone de l’école de police et dans le quartier américain, et s’enfonça vers Jérusalem-Est. Pendant la nuit, la 4ème Brigade se mit également en action et s’empara de la zone de Latroun sans rencontrer de véritable résistance. Au nord de la Samarie opérait la 36ème Division. La 45ème Brigade de cette division perça en direction de la Vallée de Dotan afin de s’emparer de la zone d’où provenaient les tirs d’artillerie jordaniens, qui faisaient peser une menace permanente sur la Vallée de Jezréel. Journée du 6 juin

Le 6 juin à l’aube, la 55ème Brigade acheva la conquête de Givat HaTahmoshet (la Colline des Munitions), après un combat acharné, et prit le contrôle de Jérusalem-Est jusqu’aux murs de la vieille ville et au Musée Rockefeller, après d’âpres combats en zone urbaine. A ce stade, la jonction fut faite avec le Mont Scopus. La 10ème Brigade se stabilisa au sommet du mont de la région de Shouafat au nord-est de Jérusalem, freina les forces jordaniennes qui montaient de l’est, et se dirigea vers le sud afin de faire la jonction avec les parachutistes après la prise des positions jordaniennes au nord de Jérusalem. Puis, la brigade se dirigea vers le nord et conquit Ramallah. Au sud de la ville, la Brigade de Jérusalem s’empara d’Abou Tor. Après la prise de Latroun, la 4ème Brigade progressa le long de l’axe situé au nord de Beit Horon. Dans le nord de la Samarie, dans la zone du Commandement de la Région Nord, la 45ème Brigade pénétra dans Jénine, mais avant d’achever sa conquête, une partie de ses soldats tomba sur les forces blindées jordaniennes dans la Vallée de Dotan. La brigade sortit en hâte de Jénine et pendant la journée combattit les forces blindées jordaniennes dans la Vallée de Dotan. La brigade poursuivit son effort et s’empara de Yaabed le même jour. Le Commandant de Division lança la 9ème Brigade à la conquête de Jénine et par la suite la 37ème

Brigade Blindée fut actionnée pour attaquer les forces jordaniennes qui montaient en Samarie. La brigade fit une percée le long de l’axe d’Abou Daïf, progressa vers le sud et surprit l’ennemi lors d’une attaque nocturne dans la Vallée de Zabebida. Le même jour, la 5ème Brigade s’avança et gagna Qalqilya avant d’atteindre Azzoun.

Au cours de la journée du 8 juin, le contrôle complet de la Judée-Samarie fut scellé après la conquête de Hébron par la 16ème Brigade (Brigade de Jérusalem). Cette dernière joignit ses forces à celles du Commandement de la Région Sud au sud du Mont Hébron. Les 10ème et 45ème Brigades achevèrent la prise de contrôle dans

la Vallée du Jourdain et firent exploser les ponts de Jordanie. Une force provenant de la région de Beit Shéan prit le contrôle de la partie nord de la vallée. Les 4ème et 5ème Brigades achevèrent la conquête de la partie ouest de la Judée-Samarie.

Journée du 7 juin Le 7 juin, les parachutistes conquirent la corniche d’Augusta Victoria et le quartier d’At-Tur, pénétrèrent dans la vieille ville par la Porte des Lions et atteignirent le Mont du Temple et le Mur Occidental (Kotel). Des hommes de la 16ème Brigade entrèrent par la Porte des Immondices. D’autres forces de la brigade s’en allèrent au sud, gagnèrent Bethléem et atteignirent Goush Etsion. La 10ème Brigade descendit dans la Vallée du Jourdain et conquit la région de Jéricho. La 45ème Brigade prit le contrôle de la Vallée de Dotan et des carrefours au sud de la vallée, continua à progresser au sud dans la vallée, dans la région de Jiftlik. Une subdivision de la brigade qui avait conquis Yaabed se dirigea vers Naplouse. La 37ème Brigade conquit Tubas et pénétra dans Naplouse par l’est. Naplouse fut conquise à l’issue d’une bataille dans la ville et une bataille contre les forces blindées jordaniennes dans ses alentours. Les forces de la 5ème Brigade arrivèrent sur place par l’ouest. Journée du 8 juin

La Guerre des Six Jours donna lieu à de nombreux échanges de prisonniers après la capture de 15 soldats de Tsahal par les pays arabes au cours de la guerre (11 en Égypte, un en Syrie, 2 en Irak et un au Liban). L’Armée de Défense d’Israël quant à elle captura : 4338 soldats et 899 civils égyptiens ; 533 soldats et 366 civils jordaniens ; 367 soldats et 205 civils syriens. Les tractations commencèrent dès la fin de la Guerre des Six Jours, le 15 juin 1967, et se terminèrent le 23 janvier 1968, avec la signature d’un accord avec l’Égypte stipulant la restitution des prisonniers de guerre. Dans le cadre de ces opérations d’échange de prisonniers, Israël récupéra un soldat et un officier de la Marine qui avaient été capturés au cours d’une opération réalisée en juillet 1967, 6 soldats du commando naval qui avaient été capturés au début de la guerre au cours d’une opération dans le port d’Alexandrie et quelques membres des services secrets israéliens opérant en Égypte. En outre, 2 pilotes furent ramenés de leur captivité en Irak : le Capitaine Isaac Glantz-Golan et le Capitaine Gideon Dror, en échange desquels Israël libéra 428 prisonniers jordaniens. Dans le cadre des accords avec la Syrie, Israël libéra 572 prisonniers syriens contre un pilote israélien, les corps de 2 autres pilotes et le corps d’un autre Israélien qui avait été enlevé une année auparavant et qui n’avait par survécu à sa captivité. Malgré de nombreux efforts, Damas refusa de transférer le corps d’Eli Cohen, l’agent du Mossad découvert et pendu à Damas. Dans le cadre des accords avec la Jordanie, 2 Jordaniens capturés furent libérés le 2 avril 1968 en échange du corps d’un soldat disparu (2 autres cercueils rendus à Israël ne contenaient que de la cendre, les 2 soldats sont portés disparus jusqu’à ce jour).


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Guerre des Six Jours (5 au 10 juin 1967) De façon surprenante, le front syrien était relativement calme au 5 juin. L’artillerie syrienne ouvrit le feu et des avions furent mêmes envoyés pour attaquer le territoire israélien, mais les dégâts causés furent limités. Les forces israéliennes ripostèrent et l’Armée de l’Air fut envoyée dans cette région et détruisit une partie des forces aériennes syriennes. Bien qu’étant préparés à une offensive contre Israël conformément à leurs plans, les Syriens préférèrent patienter que la situation s’éclaircisse sur les autres fronts et ne se pressèrent pas de répondre aux pressions égyptiennes d’attaquer. Le jour suivant, les Syriens exécutèrent toutefois une partie de leur plan d’attaque, en lançant une offensive au nord d’Israël. Ces attaques furent repoussées avec des pertes substantielles dans les rangs syriens. Journées des 6, 7 et 8 juin Les 6 et 7 juin, des tirs d’artillerie furent échangés et les avions de l’Armée de l’Air israélienne manœuvrèrent pour mettre l’artillerie syrienne sous silence. Le Commandant du commandement régional, David Elaza, souhaitait attaquer, mais le Ministre de la Défense refusa d’approuver cette décision. Le 8 du mois, l’Armée de l’Air, après s’être libérée de ses autres missions sur les autres

V. Lutte sur le Front Syrien

fronts, se prépara à mener une offensive concentrée contre les Syriens sur le plateau du Golan, mais l’attaque fut annulée. Malgré cela, le commandement régional exigea le maintien d’un niveau de préparation élevé en cas de modification des instructions. Le Chef d’État-major donna toutefois l’ordre de déplacer les troupes qui avaient rempli leur mission sur les autres fronts, vers la région nord. Journée du 9 juin

Le 8 juin au soir, une réunion ministérielle fut organisée afin de discuter de l’action à mener contre les Syriens. Le Ministre de la Défense s’opposa à l’ouverture d’un front supplémentaire par peur de l’implication potentielle soviétique. Cependant, le 9 juin au matin, après avoir été informé que l’Égypte avait accepté un cessezle-feu, le Ministre de la Défense se rétracta et ordonna au Commandement de la Région Nord d’attaquer. Tout d’abord, ce furent les brigades actives régionales qui furent lancées dans la bataille. La Brigade de la Vallée de la Houla attaqua et s’empara des postes militaires syriens dans la région de Gonen-Noutra. Un détachement de la Brigade de la Vallée du Jourdain partit en direction de Tawfik pour attaquer, mais l’offensive fut perturbée et annulée en raison des

lourds bombardements syriens.

Pendant ce temps, la force qui avait fourni l’effort de guerre principal se préparait à faire une percée : il s’agissait de la 8ème Brigade que l’on avait faite venir tout droit du Sinaï, suppléée par la Brigade Golani. La 8ème Brigade surgit de Givat Haim près de Kfar Szold et se dirigea vers Zaoura. Tout en livrant bataille, le bataillon blindé progressa vers Kela, alors que les conditions du terrain devenaient de plus en plus difficiles et que l’opposition syrienne se durcissait. A la fin du combat, seuls deux chars blindés arrivèrent en bon état. La Brigade Golani suivit la 8ème Brigade et conquit les postes militaires de Tel Azaziat et Tel Facher. Une dure bataille se déroula pour la prise de ces positions. Les forces de la brigade prirent la route pendant la nuit en direction du site des ruines de Baniyas et en prirent le contrôle dans la matinée du 10 juin. Dans l’intervalle, d’autres forces arrivèrent dans le commandement régional en provenance du théâtre d’opérations jordanien. La 37ème Brigade monta sur le plateau dans la région de Gonen, après la capture des postes avancés syriens de la zone. La 45ème Brigade conquit Tel Hamra pendant la nuit. Journée du 10 juin

VI. Rôles Joués par l’Armée de l’Air et par la Marine

L’Armée de l’Air joua un rôle important dans la victoire israélienne. Grâce à ses frappes aériennes du début de la guerre, le corps assura à Israël la supériorité aérienne et la maîtrise aérienne sur le théâtre des opérations. En conséquence, les forces israéliennes ne furent presque pas attaquées du ciel, et les avions de l’Armée de l’Air purent assister les Forces Terrestres et réaliser des frappes préventives qui contribuèrent à amoindrir les forces ennemies. Les hélicoptères permirent de débarquer les troupes israéliennes directement en territoire ennemi et d’évacuer les blessés. Grâce à ses frappes aériennes du

début de la guerre, le corps assura à Israël la supériorité aérienne et la maîtrise aérienne sur le théâtre des opérations

La Marine quant à elle prit part au combat en assurant la sécurité des côtes de l’État d’Israël, en imposant un blocus sur les ports ennemis et en empêchant la flotte ennemie d’opérer. Le corps attaqua même certains navires ennemis. Les soldats du commando naval s’infiltrèrent dans le port d’Alexandrie et endommagèrent les vaisseaux qui y étaient amarrés. Les torpilleurs de la Marine furent les premiers à arriver à Charm el-Cheikh et prirent le contrôle de la zone.

Le lendemain, le 10 juin, la percée dans le plateau du Golan se poursuivit, avec le sentiment que le temps passant, l’éventualité d’un cessez-le-feu augmentait. La 45ème Brigade se déplaça vers le nord du plateau et prit le contrôle de la zone de Missada. La 8ème Brigade conquit la ville de Quneitra, la 37ème Brigade quant à elle s’approcha de Kfar Napah. Les forces de la Brigade Parachutiste s’emparèrent de Tawfik et d’autres forces furent débarquées sur le terrain par hélicoptère et arrivèrent jusqu’à la jonction de Butmaia. Les forces régionales prirent le

contrôle des positions syriennes le long du Lac de Tibériade, jusqu’au Pont des Filles de Jacob. Dans l’après-midi, la 10ème Brigade monta sur le plateau et progressa pendant la nuit jusqu’au village de Hoshania. Le lendemain, des opérations de stabilisation de la ligne de cessez-le-feu continuèrent. La 10ème Brigade prit la direction du sud jusqu’à la jonction de Butmaia, et dans le nord, la main mise sur la région de Quneitra et du nord du plateau fut assurée.

VII. Fin de la Guerre et Échanges de Prisonniers

Le 10 juin, Tsahal avait achevé son offensive finale dans le plateau du Golan et un cessez-le-feu fut signé le jour suivant sous la pression de l’URSS et des États-Unis. Israël s’était emparé de la bande de Gaza et de la péninsule du Sinaï au sud, de Jérusalem-Est et de la Judée-Samarie à l’Est et du plateau du Golan au nord. La superficie du territoire israélien fut multipliée par trois et un million de résidents arabes dans les territoires fraîchement conquis passèrent sous autorité israélienne. En reconnaissance pour sa contribution, Rabin reçut l’honneur de nommer la guerre pour les israéliens. Il choisit la formule “la moins ostentatoire, la Guerre des Six Jours, évoquant les jours de la création”.


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Reouven Rivlin (Israël) : «Notre société Un nouveau patron au sera bientôt formée de quatre tribus» Mossad : la sélection

Le président Reouven Rivlin est intervenu lors de la Convention annuelle de Hertzliya où sont débattues les grandes questions politiques, stratégiques. économiques, sociales et sociétales du pays. Le président a évoqué les minorités en Israël et les différences qui séparent les différentes franges de la société : « Je ne verrai jamais dans un groupe ou une minorité qui constituent l’État d’Israël un danger. Mais je veux vous parler d’un danger qui nous menace. La société israélienne est composée d’une majorité sioniste face à trois minorités : sioniste religieuse, arabe et orthodoxe. Mais la réalité et la démographie ont changé, créant un nouvel ordre israélien, où les minorités ne seront bientôt plus des minorité mais des tribus. Notre société sera bientôt formée de quatre tribus, qui ne se connaissent pas, ne se fréquentent pas, n’ont pas le même système éducatif. Ces enfants venus d’implantations ou de villes orthodoxes, de Tel Aviv ou de Rahat, non seulement ne vont pas se ren-

contrer, mais vont aussi avoir leur propre vision de la société, de la culture, de la religion. » « Nous ne pouvons vivre dans le déni : ce ne sont pas les radicaux qui créent les tensions entre ces tribus. Il existe un fossé énorme entre les courants centraux de ces quatre tribus et ces différences ont un impact sur notre avenir », a ajouté le président. « Le calcul est simple : si nous n’encourageons pas l’entrée dans le monde du travail des communautés orthodoxe et arabe, notre économie ne pourra pas tenir le coup. Au niveau politique : la tribu arabe ne participe pas au jeu politique tandis que les trois autres travaillent pour leur propre intérêt. Si cette situation perdure, ce sera la catastrophe. Avons-nous une identité commune ? Nous reconnaissons-nous tous sous l’identité juive et démocratique de l’État d’Israël ? Auparavant, Tsahal constituait le creuset de notre société. Mais deux des quatre tribus ne servent pas dans Tsahal », a rappelé M. Rivlin.

« Je me contente de voir la réalité en face, alors que certains choisissent de vivre dans le déni. Le téléspectateur lambda ne voit jamais de villes orthodoxes à la télévision. Or, nous sommes là pour rester : laïques, sionistes religieux, orthodoxes et arabes. Et nous devons donc nous poser la question : pouvons-nous accepter que la moitié de la population future ne se considère pas sioniste ? » Et de renchérir : « Nous devons regarder cette réalité en face afin de trouver des réponses et créer, ensemble, une vision commune. Je ne veux pas imposer de réponses, mais je me dois, en tant que président, de poser des questions. » « Aucune des quatre tribus ne doit sentir qu’elle doit renoncer à son identité pour faire partie de la société commune. C’est la première condition sine qua none : tendre la main vers l’autre ; le comprendre, même si a priori nous n’avons aucun rapport les uns avec les autres. Le deuxième axiome : nous sommes tous responsables de la pérennité de notre pays, de sa sécurité et de son économie. Le troisième axiome est le principe d’égalité : les budgets doivent être accordés de manière égalitaire. Le quatrième axiome consiste à créer un « israélisme » commun ensemble. Ce nouvel ordre ne doit pas nous pousser vers la division mais vers l’union. Cela prendra longtemps, mais si nous croyons que nous sommes faits pour vivre ensemble, nous y arriverons. Chacun d’entre nous doit faire un effort dans ce sens », a conclu M. Rivlin. YA et LD Source: IsraPresse

démarre en Israël

Netanyahu a commencé le processus d’examen de trois candidats pour remplacer Tamir Pardo à la tête du Mossad: Ram Ben Barak, le directeur général du ministère de l’Intelligence; Yossi Cohen, conseiller de sécurité nationale de Netanyahu; et N, le chef adjoint actuel du Mossad. Un autre nom proposé est celui du commandant de l’armée de l’air, bientôt à la retraite, Amir Eshel. Parmi les autres changements à venir, A., l’actuel chef de l’Unité des opérations spéciales Césarée, assumera le rôle de chef adjoint du Mossad. A. est le troisième adjoint de l’actuel Mémouneh (chef du mossad), Tarmir Pardo. La sélection de A. en tant que chef adjoint augmente ses chances de devenir chef du Mossad après le départ de Pardo en 2020. Rami (Ram) Ben Barak a servi dans la légendaire unité Sayeret Matkal de Tsahal, et plus tard dans

la division Keshet du Mossad, qui est responsable de la collecte d’informations. Ben-Barak est le protégé de Pardo. Le deuxième candidat est Yossi Cohen, qui a servi comme chef de l’unité dans la nouvelle et révolutionnaire Division Tzomet du Mossad, et a remporté le Prix de la sécurité d’Israël pour une opération qu’il dirigeait. En Août 2013, il a été nommé par Netanyahu au poste de conseiller à la sécurité nationale, et est depuis devenu un proche confident du premier ministre. N., l’actuel chef adjoint du Mossad, a également gravi les échelons de la Division Keshet, il a aussi servi comme chef de la division Technologie du Mossad, et est considéré comme responsable de l’avancée technologique de l’organisation. Par Avi Retschild – JSSNews

L’Union Européenne fait pitié

Blablablabla… L’Union Européenne discute des implantations juives, de quelles pressions mettre sur Israël pour forcer une paix suicidaire, et elle fait le baisemain à tout ce que le

monde comporte de crapules, surtout celles qui oppriment leurs peuples et ont les poches pleines de pétrodollars. L’Europe fait tout simplement pitié…


L’information en provenance d’Israël Edition du 9 Juin au 15 Juin

Les appels au boycott, symptôme de la dégradation du statut d’Israël dans le monde dans le territoire palestinien occupé », est parvenu à IsraelValley.

En quelques jours, le boycott d’Israël a fait boule de neige : après la Fifa et les universités anglaises, la tempête soulevée par le dossier “Orange” a remis à l’ordre du jour la délégitimation de l’Etat d’Israël, véhiculée par le groupe BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanctions). La persistance du conflit israélo-palestinien a un impact négatif sur le statut international d’Israël ; et les appels au boycott sont un des symptômes de la dégradation du statut d’Israël dans le monde. LIAISONS DANGEREUSES Un rapport de 52 pages intitulé « Les liaisons dangereuses d’Orange

Publié en mai 2015 avec le concours de plusieurs organisations humanitaires, syndicales et catholiques des trois bords (françaises, israéliennes et palestiniennes), le rapport est un acte d’accusation de la politique d’Israël dans les territoires palestiniens et notamment de la société Partner. En voici un bref passage : « L’entreprise de télécommunications israélienne Partner exerce des activités économiques et réalise des profits dans les colonies israéliennes. Elle a construit et possède une centaine d’antennes sur des terres privées palestiniennes confisquées, offre ses services aux colons et à l’armée israélienne, et tire profit des restrictions à l’économie palestinienne. En opérant dans les colonies israéliennes illégales, Partner contribuerait à leur viabilité économique et à leur maintien, et contribuerait ainsi à perpétuer une situation considérée illégale par la communauté internationale au regard du droit international impliquant des

violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains ». Cette relation d’affaires avec Partner est fondée sur un accord de licence de marque signé en 1998, renouvelé en 2011 et amendé en 2015. Cet accord permet à Partner d’utiliser la marque et l’image d’Orange en échange d’une redevance, et sert de base à la stratégie marketing de Partner.

Sharon Laloum trace sa route après The Voice ! La jeune Franco-Israélienne a adoré sa participation au télé-crochet. Fière du travail accompli et de l’enrichissement que lui a procuré l’expérience, elle veut aujourd’hui présenter son propre travail au public français !

être retenue par Mika. Et même si son joli timbre de voix ne lui a pas permis d’accéder à la finale, la jeune femme garde de l’expérience une envie : « faire partager, au public français qui m’a soutenue dans l’émission, mon univers, mes compositions. Cet été, pas de vacances pour Sharon, mais du plaisir et du bonheur à faire écouter ses chansons : c’est sur les routes et dans les salles de concert qu’elle enchantera le public. Retrouvez-là sur scène :

C’est depuis le début des années 2000 que les appels au boycott d’Israël concernent les produits fabriqués en Israël même. Le boycott ne vise plus seulement les marchandises israéliennes, mais aussi d’autres domaines comme les investissements, les universités et le sport. Il n’existe aucune raison économique au boycott d’Israël. Israël reste très attractif pour les investisseurs étrangers, entreprises françaises comprises, qui se bousculent à Tel Aviv pour racheter une start-up, une invention ou un brevet. Jacques Bendelac (Jérusalem)

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Pas de doute, il y a pour Sharon Laloum, un avant et un après The Voice. Venue en France pour participer à la dernière édition du télé-crochet de TF1, la jeune Israélienne ne s’attendait pas à

Le 15 juin à Lyon, pour le Keren Hayessod, institution pour laquelle Sharon répond toujours présent ! Le 18 juin à l’Etage, à Paris Le 21 juin, lors de la Fête de la Musique, sur le plateau de The Voice Le 7 juillet au Réservoir (Paris) De jolis moments de musique en perspective !


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Le Canada réaffirme son soutien inébranlable à l’Etat juif !

Le chef de la diplomatie canadienne Robert Nicholson a affirmé mercredi à Jérusalem le soutien « inébranlable » de son pays à Israël et affirmé que le contexte régional ne laissait guère de choix à Israël pour se défendre contre les menaces. Les propos du ministre canadien, prononcés lors d’une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, sont une manifestation de soutien d’une rare éloquence comparée à la forte pression internationale que subit Israël. « Nous ne pensons pas avoir de meilleurs amis que le Canada », a dit M. Netanyahu. « Je suis ici pour montrer avec

emphase le soutien inébranlable du Canada à Israël », a dit le ministre canadien lors de sa première visite en Israël depuis sa prise de fonctions début 2015. « Nous comprenons bien que le voisinage d’Israël est aussi dangereux que celui du Canada est pacifique. Et nous savons bien que les dirigeants d’Israël n’ont pas d’autre choix que de prendre à tout moment toutes les mesures nécessaires pour protéger (Israël) contre les forces ouvertement déterminées à le détruire », a-t-il dit. « Il y a longtemps que nous refusons de rester neutres pour ce qui est de notre soutien au droit d’Israël à se défendre contre les extrémistes violents », a-t-il dit.

Akbar al-Baker PDG de Qatar Airways, promu officier de la Légion d’honneur par François Hollande en catimini

Akbar al-Baker, à la tête de la plus importante compagnie aérienne du monde, a été fait officier de la Légion d’honneur vendredi à l’Élysée.

Le rendez-vous n’était pas inscrit à l’agenda officiel du président de la République. Mais la cérémonie de remise de la Légion d’honneur s’est bien déroulée dans le salon des Ambassadeurs. En épinglant Akbar al-Baker, le patron de Qatar Airways, le chef de l’État a rappelé l’excellence des relations entre la France et l’émirat. La flotte de la plus importante compagnie aérienne du monde est équipée uniquement d’Airbus. Qatar Airways, qui a pour projet de desservir les aéroports français, inquiète Air France. La décoration du PDG qatari risque d’accroître davantage encore la méfiance de la compagnie nationale. Amendement anti-Qatar Néanmoins, l’Élysée souffle le chaud et le froid avec le Qatar, ré-

gulièrement vilipendé par les amis du président comme trop proche de Nicolas Sarkozy. Pour cette raison, l’équipe du président Hollande a longtemps favorisé Canal+ notamment contre beIN Sports. Au point que les relais du gouvernement à l’Assemblée nationale avaient agi en coulisse pour promouvoir en 2013 un amendement anti-Qatar sanctuarisant les rencontres sportives d’intérêt national comme autant d’exceptions culturelles dont la diffusion serait réservée à un opérateur hexagonal. En outre, en mars dernier, lorsque l’Élysée avait convié l’ensemble des médias sportifs au château sous la houlette de Nathalie Iannetta, ex-salariée de Canal+ et conseillère aux sports du président, le staff de beIN n’avait pas reçu de carton d’invitation. Aziz Zemouri lepoint.fr


L’information en provenance d’Israël

Le Hamas indique qu’ISIS a tiré des roquettes pour nous obliger à affronter Israël

Une source de haut rang du Hamas a envoyé un message à l’Etat d’Israël via l’Egypte quelques minutes après les tirs de roquettes pour condamner les salafistes. Malgré cette communication, Yaalon a déclaré que le Hamas était responsable des tirs. Une heure après les tirs de roquettes mercredi soir, l’attaque a été revendiquée par un groupe salafiste de Gaza affilié à l’État islamique (ISIS). Le Hamas s’est alors précipité pour dire qu’il n’était pas derrière l’attaque et qu’ISIS essayait de provoquer un conflit entre le groupe terroriste et

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Daesh veut conquérir Istanbul

ouvrir, sans guerre ni effusion de sang, les portes de Constantinople, qui a donné son nom à notre magazine. Ô Dieu, offrenous la conquête d’Istanbul que l’Envoyé d’Allah avait annoncée. Amen!»…

Israël. Les terroristes du Hamas mercredi ont évacué des sites terroristes craignant les représailles de Tsahal qui est intervenue dans la nuit. Dans le message reçu, la source du Hamas a déclaré qu’une filiale d’ISIS a intentionnellement tiré les roquettes pour provoquer Israël qui riposterait, et ainsi aggraver la situation. Le groupe “Cheikh Amar Hadid Brigades” qui a initié l’attaque a déclaré dans un communiqué jeudi que le tir était une vengeance pour “la mort d’un membre de l’Etat islamique tué dans la bande de Gaza par des membres du Hamas.”

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L’édito, qui n’est pas signé, remercie Dieu pour avoir permis l’instauration d’un Etat islamique (Daesh) et indique que la publication vise avant tout à «ne pas priver le peuple de Turquie et surtout les musulmans, des dizaines d’informations, d’articles et de vidéos publiés dans l’Etat islamique».

de présenter de manière tronquée l’Etat islamique», avertit le texte. Les articles de ce premier numéro portent notamment sur la démocratie, la comestibilité des viandes importées de Turquie, sur les hérétiques, la destruction des idoles, l’hégire, le camp de Yarmouk (le plus grand camp palestinien de Syrie jusqu’en 2011), etc.

Le magazine s’efforcera, nous apprend l’édito, de communiquer les articles, les sermons et les vidéos sur le dogme et les méthodes du jihad. «Nous ne permettrons pas aux hérétiques [ahl ul-Bida]

L’édito se termine par une invocation assez surprenante : «Nous demandons à notre Dieu, qui a offert à l’Etat islamique la possession, par la guerre et les armes, de terres sur de nombreux km², de nous

La version française de la publication, Dar al-Islam, avait interviewé Hayat Boumeddiene, la compagne d’Amedy Coulibaly, qui avait pris en otages des clients de l’Hyper Casher de la porte de Vincennes. La version anglaise, porte, elle, le nom de Dâbiq, une ville syrienne située près d’Alep (Mercidabik, en turc), qui avait vu la victoire des troupes ottomanes en 1516 contre les Mamelouks et ouvert la voie à l’annexion de la Syrie et de la Palestine par les Turcs. Et, selon un hadith du Prophète, les musulmans prendront d’abord Dabiq et iront ensuite conquérir Constantinople, c’est-à-dire Istanbul. Or, les musulmans de Dâbiq étaient précisément ces Ottomans, qui avaient déjà ravi Constantinople aux Byzantins en 1453, et leurs descendants turcs qui y sont toujours établis… zamanfrance.fr


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1967: quand Israël a rempli ses vieilles promesses

Le 48e anniversaire de la Guerre des Six jours que nous célébrons ces jours-ci nous permet de jeter un regard en arrière et de voir comment la situation du Peuple juif a évolué de manière sidérante sur une période d’à peine trente ans : la Shoah entre 1939 et 1945, la création en 1948 de l’Etat d’Israël comme indépendance politique reconstituée, et en 1967, les retrouvailles avec tous les hauts-lieux de l’identité juive profonde : Jérusalem, Hebron, Sichem. Dans son dernier article, Avraham Burg, l’un des archétypes du post-sionisme voit dans la Guerre des Six Jours une planche de salut pour les Arabes palestiniens dont la « tragédie aurait été vo-

lontairement occultée par l’historiographie sioniste travailliste entre 1948 et 1967 et l’existence séculaire sur cette terre niée avec désinvolture. Adoptant totalement le narratif arabe de la naqba, il voit en 1967 le révélateur de la « tragédie vécue par les Arabes palestiniens » en 1948 qui se serait suivie d’un effacement total de leur identité et de leur Histoire, jusqu’à ce qu’elle refasse surface de manière paradoxale grâce à l’attitude de la droite israélienne, qu’il honnit par ailleurs. De quelle identité parle-t-il ? De quelle Histoire ? Si des Arabes ont vécu en Palestine depuis le VIIe siècle suite aux grandes conquêtes

arabes (oui, oui, les grandes conquêtes arabes !), ils ne se sont jamais définis comme « peuple palestinien » séparé de la Oumma et n’y ont jamais établi le moindre début d’un Etat indépendant. Et Jérusalem n’a jamais constitué pour eux « l’objectif suprême de l’Islam » tel qu’il est défini depuis que la ville est revenue à ses propriétaires légitimes.

de 1967.

Avraham Burg ignore-t-il aussi les statistiques de l’immigration arabe en Palestine depuis la fin du XIXe siècle lorsque les différentes vagues d’immigration juives commencèrent à offrir des opportunités économiques pour les Arabes de la région qui affluèrent vers la Palestine?

Pour le peuple juif dans sa quasi-totalité, le mois de juin 1967 restera l’une des périodes les plus marquantes de son histoire depuis deux-mille ans: la crainte d’une nouvelle catastrophe, l’angoisse de l’étau, puis la victoire-éclair et les retrouvailles avec tout ce qui fait son identité profonde, sa raison de vivre et qui fut la raison d’espérer de toutes les générations qui ont précédées.

Fait-il aussi semblant d’oublier que le sort des Arabes de Palestine en 1948 fut le résultat d’une guerre déclenchée par plusieurs pays arabes contre l’embryon de l’Etat juif en promettant à leurs frères de « faire table rase »? Saitil ce qu’il serait advenu des Juifs de Palestine si à Dieu ne plaise les Arabes avaient gagné la guerre ? Tout comme il y a des Juifs honteux il y a des sionistes honteux qui considèrent qu’ils ont commis un péché en créant l’Etat d’Israël et qu’il faut désormais réparer. Et ceux parmi eux qui ont fini par accepter l’étape de 1948, refusent désormais toute légitimité à celle

Celui qui veut faire la guerre doit être prêt à assumer les conséquences de sa défaite. Cette loi d’airain dans les lois de la guerre ne connaît apparemment qu’une seule exception : le conflit israélo-palestinien, où ce sont les vaincus qui exigent du vainqueur qu’il paie pour sa victoire !

L’année 1967, la Guerre des Six jours et ses conséquences ont également permis l’une des plus grandes manipulations d’opinion de tous les temps : faire croire au monde entier que le conflit israélo-palestinien se réduirait aux moins de 6.000 kilomètres carrés de la Judée-Samarie ! La taille du département des Vosges ! Or rien n’est plus faux ! Le narratif arabe palestinien à usage interne parle aujourd’hui de 67 ans d’occupation.

Entre 1948 et 1967, alors que les territoires de Judée et de Samarie ainsi que la partie orientale de Jérusalem, dont tout le monde parle aujourd’hui, furent sous occupation jordanienne, aucune revendication « d’Etat palestinien » ne s’est manifestée quant à ces territoires, ni dans le monde arabe, ni à Bruxelles ni à Washington. Le Fatah a été créé en 1959 et l’OLP en 1964, soit bien avant la Guerre des Six Jours et la libération de ces territoires par Tsahal. C’est une chance inouïe pour un Juif de vivre cette époque où le Peuple juif se reconstruit et retrouve la Ville qu’il a rêvée pendant vingt siècles. Les élucubrations intellectuelles d’un Avrom Burg ou les aboiements des militants du BDS ne changeront rien à la donne. 1967 fut une année-lumière pour Israël, l’achèvement d’un puzzle, la confirmation d’anciennes promesses, la concrétisation des prières de centaines de générations. Il était écrit que Jérusalem deviendra la convoitise des Nations. Voilà, nous y sommes.

Rien n’arrêtera le train de l’Histoire d’Israël même s’il doit parfois passer par de longs tunnels. Par Shraga Blum – i24news –IsraelActualites.com

Nicolas Sarkozy en Israël pour la conférence d’Herzliya

L’ex-président termine, à l’heure où nous bouclons, une visite de 3 jours en Israël. But de ce séjour : rencontrer un certain nombre d’acteurs économiques de premier plan de l’Etat hébreu, à commencer par Erel Margalit, fondateur de JVP, société de capital-risque de premier plan. l’image de sa nouvelle formation politique, les Républicains, l’exchef d’Etat apparaît inévitablement comme un présidentiable en campagne lors de ce voyage officiel. De fait, il a à cœur de rencontrer un certain nombre d’acteurs économiques de premier plan afin de tisser des liens pérennes.

C’est pour répondre à l’invitation des organisateurs de la conférence d’Herlyia, grande réunion annuelle de respon-

sables militaires et économiques de l’Etat hébreu, que Nicolas Sarkozy se trouve actuellement en Israël. Censé promouvoir

Parmi eux, un homme l’intéresse particulièrement à en croire la presse économique française : Erel Margalit, figure emblématique de Jérusalem, fondateur de Jerusalem Venture Partners (JVP). « Une chose est sûre : le fondateur de JVP qui s’est notamment illustré dans la vente de Chromatis à Lucent pour 5 milliards de dollars et vient de lancer son propre studio d’animation, ne laisse pas indifférent, écrivent Les Echos. Il est le premier Israélien à avoir figuré sur la liste ‘Midas’ des 100

investisseurs ‘high tech’ du magazine Forbes. » Fidèle de l’Etat hébreu, l’ex-président devra sans doute aussi montrer la volonté de la France de maintenir et d’encourager des liens forts avec Israël, notamment sur le plan économique. Une nécessité, à l’heure où la débâcle liée à l’affaire Orange et aux déclarations de Stéphane Richard, PDG du groupe, ont particulièrement entâché les bonnes relations entre les deux pays. Même à l’heure où il déclarait vouloir se retirer de la vie politique, Nicolas Sarkozy a toujours montré son soutien et son amitié pour Israël : depuis son départ de l’Elysée, il s’y est rendu à deux reprises, selon Paris-Match. En 2013, il était à Netanya pour recevoir le diplôme honorifique de la Netanya Academic college. Il

avait été reçu par les dirigeants de l’Etat hébreu. L’an passé, il a accompagné son épouse Carla qui y a donné un concert ». Au cours de ce voyage, le leader des nouvellement nommés « Les Républicains » a livré aussi sa vision de la politique du MoyenOrient dans un discours (non rémunéré comme c’est l’usage lors de ce rassemblement), le lundi 8 juin lors de la Conférence d’Herzliya, qui se déroule chaque année dans cette ville balnéaire d’Israël. Au cours de ce séjour, Nicolas Sarkozy a également visité un incubateur de start-ups installé à Jérusalem. Il sera de retour ce mardi 9 juin, « jour où le bureau politique des Républicains doit définir les modalités de la primaire de novembre 2016 pour la présidentielle l’année suivante », selon Le Figaro.


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Forsane Alizza voulait commettre des attentats contre des épiceries casher et contre un café rue des Rosiers fond de maltraitance, à l’un des islamistes présumés.

Les membres du groupe radical, dont quinze d’entre eux comparaissent à partir de ce lundi à Paris, n’excluaient pas de s’en prendre aussi à des «ennemis de l’islam» comme Fabrice Robert, chef du parti Bloc Identitaire. Grâce à un certain «Dawoud», une connaissance travaillant chez Orange, Mohamed Achamlane, l’«émir» autoproclamé de Forsane Alizza, avait reçu par ailleurs un «petit cadeau».

Les membres du groupuscule islamiste qui comparaissent ce lundi devant le tribunal correctionnel de Paris avaient récupéré, via une connaissance travaillant chez Orange, les coordonnées de plusieurs per-

sonnalités. Outre trois épiceries juives, un café de la rue des Rosiers à Paris et cinq boutiques de l’enseigne Hyper Cacher, les «Cavaliers de la Fierté», comme se nomment

les membres de Forsane Alizza, avaient, dans leur collimateur, deux magistrats lyonnais dont l’un avait été choisi en raison de la consonance juive de son patronyme et d’un jugement entraînant un retrait de garde d’enfants, sur

À savoir la liste des noms, des adresses, des téléphones fixes et mobiles de personnalités politiques le tels que Nicolas Sarkozy, Roselyne Bachelot, Édouard Balladur, Jean-Louis Boorlo, Dominique de Villepin, Jean-Pierre Raffarin, Jean-Louis Debré ou encore Philippe Douste-Blazy. Forsane Alizza obtient aussi toutes les coordonnées de figures médiatiques comme Éric Zemmour ou Silhem Hachbi du mouvement

«Ni pute, ni soumise». Insatiable, Mohamed Achamlane avait même exigé de coordonnées «de flics, de magistrats de députés, etc., qu’on ait une grande base de données, pour avoir un moyen de pression important». Dans un fichier intitulé: «données UMP.odt», les magistrats antiterroristes ont en outre découvert que les islamistes disposaient des «données personnelles de membre de l’UMP, dont des députés, anciens ministres et personnalités médiatiques», dont les «adresses, téléphones, messageries électroniques ; véhicules, nombre d’enfants, profession». Enfin, Forsane Alizza est soupçonné d’avoir voulu perpétré une attaque au cocktail molotov contre le journal Libération. Motif? Le quotidien avait déjà accueilli l’équipe de Charlie-Hedbo après l’incendie de ses locaux commis le 1er novembre 2011 dans la nuit. Une menée criminelle dont l’«émir» Mohamed Achamlane s’est d’ailleurs vanté d’être le commanditaire devant un disciple.


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Pentagone: l’Iran poursuit le développement de sa production militaire nucléaire

Selon un rapport interne du Pentagone, l’Iran poursuit le développement technologique de ses capacités à produire l’arme nucléaire y-compris des missiles balistiques. L’étude du ministère américain de la Défense, cité par la chaîne Bloomberg, souligne que si, effectivement, l’Iran respecte l’accord nucléaire qu’il a signé et a arrêté une partie de son programme, il continue néanmoins à développer la partie militaire.

« Doctrine défensive » de Téhéran

Selon l’étude, la doctrine militaire de l’Iran est principalement défensive, destinée à isoler le régime « de la conséquence des politiques plus agressives de Téhéran, comme l’utilisation de l’action clandestine et le terrorisme, plutôt que comme un moyen de projeter la puissance iranienne. » La doctrine « défensive » de l’Iran est conçue pour déjouer une attaque, survivre à un premier raid et riposter contre un agresseur en vue d’aboutir à une solution diplomatique ». Mais, dans l’optique de l’approche d’un conflit militaire, l’Iran continue en parallèle à accentuer sa capacité à contrôler le détroit d’Ormuz, clé stratégique qui contrôle le passage du pétrole. Le Pentagone cite la « progression tranquille » du développement par Téhéran de « systèmes d’armements léthaux tels que des mines navales ultrasophistiquées, de petits sous-marins très efficaces, des drones, des batteries de missiles

de défense des côtes iraniennes et d’avions de chasse ». « Une attaque aérienne américaine ne pourrait ralentir que temporairement le programme nucléaire iranien, mais ne pourrait pas l’éliminer », a déclaré cette semaine Barack Obama à la très populaire journaliste israélienne Ilana Dayan. « J’ai la capacité, je le crois, de démontrer, sans que cela repose sur quelque espoir, preuve ou analyse que ce soit, que le meilleur moyen d’empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire est un accord implacable et vérifiable », a affirmé le chef de la Maison Blanche.

Les conclusions sont similaires à celles du rapport de l’année dernière mandaté par le Congrès, mais le Pentagone a pris en compte les pourparlers nucléaires qui se

déroulent actuellement entre les grandes puissances et l’Iran, dont la date butoir est le 30 juin prochain. Le rapport complet, qui est daté du mois de janvier et comprend des informations classifiées, a été soumis la semaine dernière à la commission de la Défense du Congrès américain. Le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest a commenté mercredi les conclusions du rapport, précisant cependant ne pas l’avoir eu entre les mains: « Les problèmes relatifs à l’aspect militaire du programme nucléaire de l’Iran doivent être résolus ». Il a ajouté que même dans le cas de succès des négociations, toutes les

inquiétudes des Etats-Unis sur les actions de l’Iran ne seront pas levées. « Des activités secrètes semblent se poursuivre sans relâche » comme le Corps des Gardiens de la Révolution islamique qui demeure un outil essentiel de la politique étrangère de l’Iran et de la projection de sa puissance, « particulièrement en Irak, en Syrie, au Liban, au Bahrein et au Yémen », rapporte la chaîne Bloomberg citant le rapport qui souligne que la guerre civile en Syrie et l’instabilité en Irak sont des tests qui n’ont pas fondamentalement remis en cause cette stratégie ».

Obama bloque le transfert de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem trations successives, y compris le régime Clinton, qui l’ont différée, renonçant à appliquer la loi. Chacun évoquant des «questions de Sécurité Nationale». Ainsi les 3 précédents présidents, en 16 ans l’ont continuellement repoussée.

Par une mesure caractéristique de sa présidence et de sa politique envers Israël, le Président Barack Obama a entériné une renonciation, interdisant le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem pendant encore six mois. Cette mesure qui va à l’encontre de la législation du Congrès – mandant les USA de transférer leur ambassade vers la capitale d’Israël – a été celle d’adminis-

La ville de Jérusalem n’est pas reconnue internationalement comme étant la capitale d’Israël, même après l’annexion de la moitié orientale de la cité. Aujourd’hui aucun pays n’a son ambassade dans la capitale. Jusqu’en 2006 des pays l’ont fait, cependant les deux derniers, le Costa Rica et El Salvador ont transféré leurs ambassades à Tel Aviv en 2006. Neuf pays y compris le Saint Siège ont un consulat-général à Jérusalem. Ce sont : la Belgique, la France, la Grèce, l’Italie, l’Espagne, la Suède, la Turquie, le Royaume Uni et les Etats-Unis.

Alors qu’il est de coutume pour les candidats à la présidence des États-Unis, en particulier les Républicains de déclarer qu’ils vont transférer l’ambassade à Jérusalem, une fois le Président installé dans le bureau oval, des deux côtés de l’échiquier c’est l’unanimité pour reculer et pour conserver l’ambassade à Tel-Aviv. Le possible candidat républicain à la présidentielle, Jebediah Bush, a déclaré qu’il déménagerait l’ambassade à Jérusalem et qu’il soutient pour l’avenir, une Jérusalem unifiée sous contrôle israélien. Dans ses premiers commentaires sur cette question au moment de peser sa candidature à la course présidentielle, il a dit récemment à Nashville qu’il « soutient absolument » Jérusalem comme capitale éternelle d’Israël www.breakingisraelnews.com


L’information en provenance d’Israël

Obama: les exigences de Netanyahou nuisent à la crédibilité d’Israël Barack Obama a mis en garde contre les conséquences d’une impasse politico-diplomatique. Il a critiqué la prestation du chef du gouvernement israélien au Congrès au mois de mars dernier, mais il a réitéré son engagement à Israël en vue de stopper le programme nucléaire iranien.

Les conditions posées par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou au processus diplomatique qui pourrait aboutir à la création d’un Etat palestinien nuisent à la crédibilité de l’Etat hébreu, a estimé mardi Barack Obama. Le chef du gouvernement « a tellement d’exigences, tellement de conditions qu’il n’est pas réaliste de penser qu’elles puissent être remplies à brève échéance. Le risque est donc qu’Israël dans son ensemble perde en crédibilité », a déclaré le président des EtatsUnis dans un entretien accordé à la deuxième chaîne de télévision israélienne.

« Notre relation est profonde, elle ne changera pas », a confié le chef de la Maison Blanche à la journaliste Ilana Dayan d’Aroutz 2. Obama a ajouté que, selon lui, « Netanyahou est sceptique quant aux probabilités qu’Israéliens et Palestiniens signent un accord de paix ». « Je pense qu’il est toujours difficile de se mettre dans la peau de quelqu’un d’autre… Netanyahou aime profondément Israël et se soucie profondément de la sécurité d’Israël et reconnait profondément l’histoire de l’Histoire et de l’antisémitisme », a déclaré le président américain. Il a également égratigné Netanyahou sur les nombreuses

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Référendum: le Luxembourg dit non au droit de vote des étrangers

conditions que ce dernier pose pour la création d’un Etat palestinien, après ses déclarations controversées sur la solution de deux Etats pour deux peuples. « Par la suite, ses déclarations ont suggéré qu’il y a une possibilité de création d’un Etat palestinien, mais il y a tellement de mises en garde, tant de consitions qu’il n’est pas réaliste de penser que ces conditions seront réunies de si tôt », a expliqué Obama. « Le danger est qu’Israël dans son ensemble perde sa crédibilité… », a ajouté Barack Obama. Les Etats-Unis devront réévaluer leur stratégie de défense d’Israël sur la scène internationale dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Selon le président Obama, il sera de plus en plus difficile de repousser les résolutions anti-israéliennes à l’Onu et dans les autres forums internationaux car la situation actuelle entre Israéliens et Palestiniens est sans espoir. i24news avec Reuters

Les électeurs luxembourgeois se sont massivement prononcés par référendum dimanche contre l’octroi du droit de vote aux étrangers, qui représentent 46% de la population, selon des résultats portant sur 91% des bureaux de vote, donnant le «non» à 77,98%. Les deux autres questions posées dans cette consultation populaire pour «moderniser» le Grand-Duché ont également été rejetées. Elles portaient sur l’abaissement à 16 ans de l’âge du droit de vote («non» à 80,88%) et sur la limitation des mandats de ministres à dix ans consécutifs («non» à 70%). « Le message est clair »

Le Premier ministre Xavier Bettel, un libéral de 42 ans élu fin 2013, a reconnu son échec. «Le message est clair et a été très bien compris. Ce n’est pas un succès pour les partis du gouvernement. On respectera le résultat», a-t-il indiqué lors d’une brève allocution. M. Bettel, à la tête d’un gouvernement de coalition avec les socialistes et les Verts, avait fait campagne jusqu’à samedi en faveur du oui, plaidant pour «plus de démocratie (…) la jeunesse» et «la diversité». «Il n’y aura pas un avant et un après référendum», a-t-il regretté. «Mais il n’y a qu’un Luxembourg, qu’une société où l’on doit vivre ensemble», a-t-il estimé dimanche soir.


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Attentat évité de Villejuif : deux arrestations dans les Yvelines appartient maintenant à l’enquête de déterminer le rôle exact que ces deux individus ont pu jouer au sein de l’entourage de Sid Ahmed Ghlam », a souligné le ministre de l’Intérieur. Les enquêteurs poursuivent actuellement les perquisitions aux domiciles respectifs des suspects, a indiqué Bernard Cazeneuve. Des soutiens logistiques Deux hommes ont été interpellés dimanche matin, en banlieue parisienne, dans le cadre de l’enquête sur les complicités éventuelles de Sid Ahmed Ghlam, soupçonné d’avoir projeté un attentat à Villejuif en avril dernier. L’enquête se poursuit autour d’éventuelles complicités dont aurait pu bénéficier Sid Ahmed Ghlam dans ses desseins terroristes. Deux hommes ont été arrêtés dimanche, dans les Yvelines, dans le cadre de l’enquête sur cet étudiant algérien soupçonné de l’assassinat d’Aurélie Châtelain et d’un projet d’attentat en avril dernier contre au moins une église. Les deux suspects, âgés de 35 et

39 ans, ont été interpellés dans les villes voisines de Limay et Mantes-la-Jolie, par les policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT) notamment assistés des hommes du RAID, agissant sur commission rogatoire des juges d’instruction saisis de l’affaire Ghlam. Ils ont été placés en garde à vue peu après 6h. Leur garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures dans le cadre d’une enquête pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », a-t-on indiqué de source judiciaire.

Âgé de 24 ans, Sid Ahmed Ghlam, mis en examen et écroué depuis le 24 avril, est soupçonné de l’assassinat d’une femme, Aurélie Châtelain, à Villejuif et d’un projet d’attentat au nom de l’islam contre au moins une église de cette ville du Val-de-Marne. Moins de quatre mois après les attentats de Paris, le jeune homme avait été arrêté de manière fortuite, dans le 13e arrondissement de Paris, alors qu’il s’apprêtait à commettre un attentat « imminent ».

Quel rôle ont-il pu jouer auprès de Ghlam ?

Au fil de leurs investigations, les enquêteurs ont acquis la conviction qu’il n’avait pu agir seul, notamment pour mettre la main sur

Aucune information n’a été fournie à ce stade sur leur profil. « Il

Piloté depuis la Syrie ?

l’important arsenal nécessaire à l’exécution de son projet d’attentat djihadiste. Le procureur de Paris, François Molins, avait alors indiqué que Sid Ahmed Ghlam était « passé à l’acte à la suite d’instructions données vraisemblablement de Syrie et pour le compte d’organisations terroristes ». Il a « agi en bénéficiant d’une aide qui s’est traduite par des véhicules et de la fourniture d’armement », avait ajouté le magistrat. Après analyse du matériel informatique saisi à son domicile, les enquêteurs avaient découvert que Sid Ahmed Ghlam était en contact avec une personne « pouvant se trouver en Syrie », selon le procureur de Paris. Les investigations ont ainsi montré que c’était sur instruction de ce mystérieux commanditaire syrien que Sid Ahmed Ghlam avait trouvé la clé d’une Renault Mégane volée. A l’intérieur du véhicule : tout ou une partie des armes retrouvées après son arrestation fortuite le 19 avril. L’importance de l’arsenal – quatre fusils d’assaut kalachnikov, un pistolet, un revolver, un gilet pareballes – ont amené les enquêteurs à s’interroger sur la volonté de Sid

Ahmed Ghlam d’attaquer seul ou avec des complices. Fin avril, trois personnes avaient été interpellées dans le cadre de l’enquête sur de possibles complicités, mais une seule d’entre elles, un homme soupçonné d’avoir aidé Sid Ahmed Ghlam, avait été mise en examen. L’ADN de cet homme, qui a nié tout projet d’attaque selon son avocat, avait été trouvé, notamment, sur un gilet pareballes en possession de l’étudiant algérien. Ghlam nie les faits. Selon ses avocats, Sid Ahmed Ghlam conteste vigoureusement les faits qui lui sont reprochés, notamment l’assassinat, le 19 avril, d’Aurélie Châtelain, 32 ans, retrouvée morte dans sa voiture. Cette jeune mère de famille originaire de la petite commune de Caudry, dans le Nord, avait été tuée par balle dans son véhicule ensuite incendié, à Villejuif, alors qu’elle s’apprêtait à entamer une formation de Pilates. Ghlam, qui projetait d’attaquer au moins une église, dans cette même ville, aurait ainsi croisé la route de la jeune femme.

Erdogan accuse le « capital juif » du New York Times

Le président turc a répété sa diatribe contre les médias occidentaux qui « font campagne contre la Turquie » Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est livré à une nouvelle et violente diatribe contre les médias étrangers à la veille des élections législatives, ordonnant au Guardian de « ne pas dépasser les limites » et stigmatisant le « capital juif » du New York Times. Samedi, M. Erdogan a répété ses attaques contre le New York Times, qu’il avait déjà menacé pour avoir publié un article dénonçant sa dérive autoritaire. Devant des milliers de partisans, il a une nouvelle fois accusé le quotidien américain de

faire campagne contre la Turquie depuis des décennies. « Maintenant, ils crachent leur haine contre moi (…) nous connaissons ses dirigeants, le grand capital juif est derrière tout ça, malheureusement », a-t-il affirmé. Au pouvoir depuis 2002, le Parti de la justice et du développement (AKP) de M.Erdogan est le favori du scrutin de dimanche, mais il est en nette perte de vitesse. Le chef de l’Etat a mis tout son poids dans la campagne de son parti avec l’espoir qu’il rafle plus de 330 des 550 sièges pour pouvoir réformer la Constitution et renforcer ses pouvoirs. (avec AFP)


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Après 2 ans d’arrêt, Israël va remettre du fluor dans son eau potable

Dans le cadre de sa politique visant à défaire tout ce que son prédécesseur avait mis en place, l’actuel ministre israélien de la santé Yaacov Litzman vient de décider de rétablir la fluoration de l’eau potable en Israël. La fluoration de l’eau est l’addition artificielle et contrôlée d’ions fluorure (fluor) dans le système de distribution d’eau potable à un degré de dilution réputé efficace pour prévenir le risque de carie dentaire. Le fluor ajouté n’affecte ni la couleur ni l’odeur de l’eau. Yaël German, l’ancienne ministre, l’avait fait interdire contre l’avis des professionnels qui affirmaient que ce serait alors mettre en danger les dents des enfants. Sa décision contre la fluoration avait été contestée par de nombreux maires et responsables des autorités locales qui affirmaient eux-aussi que cela ferait du mal en particulier aux parents pauvres qui ne peuvent pas se permettre d’acheter des dentifrices spécifiques au fluor. D’éminents universitaires avaient même introduits une pétition à la cour suprême pour faire abroger la loi. Le nouvel amendement visant à abroger la réglementation German sera donc présenté par Litzman dans les prochains jours. German, de son côté, a exprimé sa « déception » face à l’annonce de Litzman. Par Greg Sulin

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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

François Hollande lors de la cérémonie au Panthéon en hommage à quatre grandes figures françaises de la résistance durant la guerre 1939/1945 a exalté dans un long discours « la résistance face à l’indifférence » de ces héros d’une période sombre de l’histoire de France. Le président a également appelé à un devoir de vigilance et de résistance face « à l’ennemi contemporain, face au fanatisme, à l’antisémitisme, aux inégalités, aux injustices, à la résurgence des haines, des Juifs, des libres penseurs.. ». Un beau texte ou les valeurs républicaines exaltées au plus haut de la Nation n’en demeure pas moins un leurre. Pas que le sentiment soit faux, il est réel, le cœur et la politique ne sont pas toujours en harmonie avec les faits, parfois ils se trahissent dans l’action et une certaine lâcheté tend à réduire l’émotion de beaux discours aux envolés d’un autre temps. Les mots ne nourrissent pas la justice, le bon droit, la vérité, ils contournent la réalité dans une sémantique d’apaisement surtout quand la Nation honore ses héros et les fait entrer dans l’histoire avec un grand «

H ». Il y a dans ce quotidien du politiquement correct des faits ignorés du grand public, ils sont compatibles avec la République mais en disent longs sur un mal qui ronge la société. Saviez vous qu’un vote antisémite de l’extrême gauche au Conseil Municipal de Paris contre la création « d’un espace culturel et Universitaire Juif européen » (boulevard de Charonne) : vote du 27/5/2015. L’UMP et le PS valeurs essentielles de la démocratie bien que partiaux dans l’espace international ont voté pour, alors que le PCF, EELV, l’extrême gauche et leurs comparses dits honorables et siégeant à la Mairie de Paris, la diversité des idées nauséeuses ont été contre ce projet, masquant un antisionisme sans rapport avec Israël. On associe facilement dans cette haineuse décision à un antisémitisme incompréhensible, insoutenable alors que nous savons que dans ces pseudos formations politiques nous avons de nombreux coreligionnaires qui valident en fait la raison de ces votes. A la limite, que l’on n’aime pas les Juifs pour ce qu’ils représentent, soit, mais que ce vote sanctionne

notre attachement à Israël n’est pas démocratiquement permis. Si cette démonstration d’un vote de principe parce que l’actualité se nourrit de petits mensonges qui grossissent avec le temps et le silence. Deuxième partie de ce vote au Conseil Municipal de Paris à la date du 27/5/2015, ces mêmes conseillers municipaux ont voté en faveur d’un projet de mosquée à Paris et de plus à un financement partiel par la municipalité. Une belle leçon de civisme égalitaire ! Cherchez l’erreur ! La démocratie tue la démocratie. Alors que certaines municipalités PCF ne se gênent pas à élever au rang de citoyen d’honneur des terroristes islamistes ayant assassinés des Juifs. Ne pas nous aimer, c’est envisageable mais au moins que l’on respecte nos victimes : il n’y a pas si longtemps je lisais « aujourd’hui ce sont les assassins qui sont des victimes » un monde à l’envers, valeurs tronquées, la peur a déjà ses collabos. On est loin du discours présidentiel.

A l’insistance de nombreux pays parmi les plus dangereux, les plus xénophobes, les plus criminels ou le terrorisme est une religion

d’état, véritables sources du mal et cela sans aucun état d’âme et sans honte font pression à l’ONU pour inscrire l’armée de l’état d’Israël Tsahal sur la liste des organisations terroristes. Cette liste comprend entre autre l’EI, Al-Qaïda, Boko Haram et un potentiel d’assassins en herbe prêt à en découdre avec tout ce que représente nos valeurs et n’oublions dans ce lot quelques pays africains . Annexe d’un rapport spécial de Ban Ki Moon au sujet de la dernière confrontation israélo-palestinienne de juillet 2014 et condamnable pour la mort d’enfants palestiniens assimilés à un crime, dont on ne cherche pas à connaitre les raisons ni les coupables. Aucune circonstance atténuante, les faits d’une brutalité sans scrupule ne sont en rien de cette perversion intellectuelle, oppressante, destructrice qui jette sur Israël un opprobre international jamais démentie. Cette complicité paradoxale d’états membres du Conseil de Sécurité démocratiques, faut il le souligner qui ne crient pas au scandale et au mensonge, sorte d’amnésie et une lente agonie des consciences comme une intimidation confuse qui oblige à une certaine réserve critique. Crée en 1999, le Comité du Conseil de Sécurité de l’ONU dirigée par Mme Leila Zerroughi peut imposer des sanctions telles que le gel des avoirs, l’interdiction de voyager et l’embargo sur les armes. Un crime prémédité par le Hamas qui n’hésite pas à sacrifier ses enfants et sa population. 500 enfants palestiniens tués et 3300 blessés lors de l’opération « bordures protectrices » rien de moins : pourquoi pas 1000/2000 enfants et cela sans aucune justification alors que nous savons que cette surenchère maléfique hypnose l’entendement médiatique dont l’exagération victimaire condamne Israël sans appel. Il y a une telle différence entre les 72 victimes israéliennes et environ 2200 victimes palestiniennes qu’immédiatement les médias parlent de « crimes de guerre ». Trop facile, mais on ne peut pas lutter avec de telle chiffre, psychologiquement, l’impact a frappé tous les humanistes de la planète, les ONG capitulardes hurlant « au crime » et interpellant l’opinion publique comme s’il s’agissait d’un début de génocide, sans commentaire et bien entendu cela influe dans cette haine pathologique d’Israël. Un mensonge planifié qui ne tient pas compte des règlements de compte entre les différentes mouvances palestiniennes qui dans ce conflit ont trouvé une opportunité pour exécuter leurs opposants et qui perdurent jusqu’à ce jour. La

pression palestinienne doublé par les supporters des » droits de l’homme » d’une hypocrisie exhorte Ban Ki Moon à ne pas céder aux menaces d’Israël. En fait, bien des nations siégeant au Conseil de Sécurité craignent en réciprocité de menaces ciblées. Si on devait faire un parallèle « combien d’enfants sont tués dans les bombardements saoudiens au Yémen ? Est-ce que Mme Leila Zerroughi osera mettre l’Arabie Saoudite sur cette liste ? En Irak, en Syrie, en Libye etc. sont-ils si innocents que les échos de leurs meurtres restent sous silence. En fait, toute cette dramaturgie belliqueuse n’a qu’un but « marginaliser Israël ». La Palestine renonce à demander la suspension d’Israël de la FIFA. Une nouvelle qui s’ajoute au scandale de la FIFA. Le nombre des agressions antisémites continuent : la politique française met en place son plan de paix avec les palestiniens, nous verrons dans le temps si ces résolutions sinistres verront le jour : mais comme j’exposais au début du texte, si les politiques, le président et ceux qui nous gouvernent ne crient pas à la désinformation sur ces abominables criminelles que l’on nous impute, ils ne nous défendent pas, ils laissent croitre cette sémantique haineuse sans la critiquer ni la condamner officiellement, gardant un silence de réserve ou l’hypocrisie est une norme peureuse d’une « réal politique ». Donc, à quoi servent tous ces discours de compassion, de lutte contre l’antisémitisme, le racisme rampant et ses dérives violentes dans les rues contre les citoyens juifs français dont les agresseurs ne sont pas sanctionner à la hauteur de leurs méfaits :si ce gouvernement, si le président d’une voix commune n’ont pas le courage de s’exprimer pour dénoncer ces affabulations malfaisantes , à cette analyse leurs discours ne servent à rien, leurs promesses restent caduques et notre destin incertain. Et si nous revenions sur le souffle épique du discours de François Hollande au Panthéon « chaque génération à un devoir de résistance, nous devons faire un choix qui correspondent aux défis d’aujourd’hui ». Crier la vérité, dénoncer le mensonge, on attend encore ces mots en « UNE » des médias pour répondre à l’indifférence qui a couté la vie à tant de nos héros et si cela se poursuit les victimes sont toutes désignées. ISRAEL ACTUALITES 11/4/6/2015 Bernard Korn Brzoza


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Il est grand temps que Mr Richard se repose !

Cette semaine encore, Israël a fait couler de l’encre dans les médias et réveillé les passions.

rappelle l’illégalité du boycott et le refus de la France de tout boycott d’Israël.

C’est à travers le président de la société Orange, qu’Israël a été une fois encore attaqué.

C’est alors que courageusement, Mr Richard fait marche arrière et déclare, mais un peu tard, sa flamme à Israel.

Rappelons les faits : Monsieur Stéphane Richard, directeur général d’Orange depuis 2010, est interpelé lors de son voyage en Égypte par son représentant local, l’homme d’affaires, fondateur de Mobinil qui, subissant les attaques répétées du BDS Egypte, constate une augmentation astronomique de désabonnements. Motifs évoqués : le partenariat d’Orange avec la société israélienne Partner et l’engagement de celle-ci auprès de Tsahal lors de la dernière guerre à Gaza. Orange Israël ayant signé avec l’association pour le bienêtre des soldats israéliens un partenariat dans le cadre d’une opération appelée « adopter un soldat « (en hébreu Ametz lohem). Il est bon de préciser que « l’adoption» consiste en des activités conjointes de soldats avec des employés de la compagnie dans le domaine du sport, le soutien aux soldats seuls et l’accompagnement des soldats démobilisés dans leur parcours vers la vie civile. Ne cherchant pas à comprendre ni à savoir, Monsieur Richard annonce son intention de mettre fin au plus vite à la présence d’Orange en Israel. Une victoire pour le BDS ! Mais un tremblement de terre secoue les relations franco israéliennes et des abonnés à Orange, qui refusent le boycott en général et celui d’Israel en particulier, se mobilisent. Je vous invite à lire et à diffuser l’excellent article de Yoram Salomon, fondateur du magazine rootisrael.com Quelques heures suffisent pour que des voix censées rétablissent les choses. Même, notre Ministre des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius,

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Amour subite et tardive, difficile à croire, venant d’un homme expérimenté, diplômé d’ HEC et de l’ENA, qui figure à la 80ème position du classement des patrons les mieux pays de France en 2013, ex directeur de cabinet de Christine Lagarde et qui a été convoqué et mis en examen pour escroquerie en bande organisée, dans le cadre de la procédure sur l’arbitrage rendu en 2008 au profit de Bernard Tapie dans l’affaire Crédit Lyonnais / Adidas. La justice suit son cours et tranchera. En attendant, peut-être serait-il sage que ce monsieur Richard, prenne un peu de repos !.... Qu’il démissionne et aille se ressourcer ! Orange s’en porterait certainement mieux et l’état Français, actionnaire à 27% du groupe, n’aurait plus à gérer les erreurs d’un homme faible et usé malgré son jeune âge, qui cède à la moindre pression étrangère Gil Taieb

Le billet d’humeur d’Yvan Lellouche

J’ai beaucoup apprécié le dernier éditorial de Jacques Julliard dans Marianne qui nous parle assez justement du pouvoir de l’argent du Qatar dans le football qui devient une sorte de «colonialisme inversé», où d’ailleurs pour le club du Paris Saint Germain, plus rien n’est parisien, ni les capitaux, ni les joueurs, ni le président, ni l’entraineur..Paris écrit- il n’est qu’un prestataire de services offrant son terrain et ses tristes supporteurs. Il n’est pas jusqu’à la substitution du signe « PSG » à l’appellation « Paris-Saint-Germain » qui ne témoigne de cette volonté de se couper de toute racine. Quand dit-il le Crédit Lyonnais veut faire oublier son passé de « brigandage bancaire », il se transforme en LCL ; quand Radio Luxembourg veut rompre avec la connotation plouc de la famille Duraton, elle devient RTL, ainsi de suite... Le sigle est une savonnette à vilains. Le PSG écrit-il n’est ni Paris ni Saint Germain, c’est un immense puits de pétrole planté au cœur du Bassin parisien. Que cette année il ait tout gagné en France tout en se faisant ridiculiser en Europe par le Barça, en dit long sur le caractère artificiel

et ringard de cette vitrine de la décomposition sociale.

chit les pourris, déshonore le sport et démoralise toute la jeunesse.

Une des illustrations les plus éclatantes de cette toute-puissante de l’argent et de la corruption dans le football fut en 2010 la désignation du Qatar comme pays organisateur d’une future Coupe du monde.

J’ajouterai qu’hélas ce constat peut être également établi dans bon nombre d’organismes ou d’associations dont la gestion demeure parfois opaque!. Cependant un très vieux proverbe judéo-arabe nous apprend que : «Le ciel et la terre ont prêté sermon, pour que nul «jnâa» (mauvaise mœurs) et «sarkâa»(vol) ne demeurent caché à jamais!»...

C’est comme si l’on avait choisi Tombouctou pour les épreuves de ski nordique aux prochains JO d’hiver ! Même absence de stades, de public, de tradition sportive, et surtout même incompatibilité climatique. Eh bien, cette organisation mafieuse qui se nomme la Fifa l’a fait ! Et maintenant ? La démission « surprise » du parrain de la Fifa Nostra depuis dix-sept ans signifie que, devant l’énormité du scandale qui s’annonce, il a perdu en quatre jour la plupart de se appuis. Platini (ou un autre) lui succédera-t-il ? Aurait-il le courage ou le moyen de faire le ménage ? Blatter est à terre, mais le Veau d’or est toujours debout. Il faudrait une révolte émanant des milieux de foot eux-mêmes, contre un système tentaculaire qui enri-

YLellouche


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Le renseignement américain Rafik Chelly : « La Tunisie est sur ses gardes face à l’avancée de l’EI en Libye » a-t-il sous-estimé les effectifs ministres et des responsables de la de l’État islamique en Syrie scène politique tunisienne. et en Irak? Le ministre a également rencontré le président de la République Béji Caïd Essebsi auquel il a transmis une invitation officielle adressée par l’Émir du Qatar afin d’y effectuer prochainement une visite officielle.

Le secrétaire d’Etat aux affaires sécuritaires, Rafik Chelly, a déclaré vendredi 5 juin à l’ARP que « la Tunisie est sur ses gardes face à l’avancée de l’EI en Libye ». « La Tunisie demeure méfiante et vigilante face à l’avancée de l’EI en Libye notamment après la prise de contrôle de l’aéroport de Syrte situé à 450km à l’est de Tripoli » annonce-t-il. Les milices de l’Etat islamique en Libye, qui contrôlent déjà des zones dans la région côtière de Syrte, ont revendiqué des attaques suicide contre Fajr Libya près de Misrata. Un attentat suicide a eu lieu dans la nuit de samedi 30 mai au dimanche 31 mai, faisant cinq mort et sept blessés parmi la coalition de milices de Fajr Libya, à Dafiniyah, localité située entre Zliten et Misrata, à l’est de Tripoli. De

son côté, le leader du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a annoncé que « les forces de Fajr Libya barrent le chemin aux combattants de Daech vers la Tunisie ». Le gouvernement basé à Tripoli et non reconnu par la communauté internationale, ainsi que le gouvernement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale ont réagi en appelant les forces armées à la «mobilisation urgente» face à ces milices de l’EI qui représentent selon eux un «danger imminent» pour le pays. Selon une information de l’agence Anadolou reprise par The MiddleEast Monitor, les leaders sécuritaires d’Egypte, Algérie et Tunisie se réuniront pour discuter de la situation sécuritaire en Libye suite à ces événements. Par ailleurs,le ministre qatari des Affaires Etrangères, Khaled Ben Mohamed Attia, était en visite officielle en Tunisie les 4 et 5 juin durant laquelle il a rencontré des

Khaled Ben Mohamed Attia a profité de sa visite pour assister à la 2ème édition du Qatar Friendship Fund Tunisia, qui est un programme dédié à la promotion de la culture de l’entrepreneuriat en Tunisie. Un programme qui a permis depuis sa création la création de 1000 entreprises ainsi que 5000 emplois. Durant son intervention aux côtés de son homologue tunisien, Taieb Baccouche, le ministre qatari a déclaré que « le Qatar soutiendra toujours le peuple tunisien » rajoutant sa satisfaction quant à la réussite des jeunes tunisiens qui ont participé au QFFT et qui selon lui « ont pu grâce à leurs ambitions réaliser leurs rêves et les transformer en réalité» . Tous ces « salam alek » habituels ne suffiront pas pour les tunisiens, qui demeurent très méfiants à l’égard du Qatar ! YVES PEREZ

Si l’on veut vaincre un adversaire, il faut le connaître, c’est à dire qu’il s’agit d’avoir une idée la plus précise possible de ses forces et de ses faiblesses. S’agissant de l’État islamique (EI ou Daesh), il est ainsi très compliqué de connaître avec exactitude le niveau de ses effectifs. En septembre, la CIA l’avait toutefois évalué entre 21.500 et 30.000 combattants. Or, lors de la récente réunion, à Paris, des pays membres de la coalition anti-EI emmenée par les États-Unis, Antony Blinken, le numéro deux de la diplomatie américaine, a affirmé que 10.000 jihadistes avaient été tués par les frappes aériennes menées depuis 9 mois en Irak et en Syrie. « Nous avons vu des pertes énormes au niveau de Daech, plus de 10.000 depuis le commencement de cette campagne, et ça va finir par avoir un effet », a-t-il ainsi confié à l’antenne de France Inter. Reste à savoir quand cet effet se fera sentir… Car, pour le moment, l’EI a mis la main sur Palmyre en Syrie et Ramadi en Irak. Et il contrôle désormais un territoire d’une superficie de 300.000 km2. Comme le souligne le « Long War Journal » , si les chiffres donnés par M. Blinken sont exacts, alors cela voudrait dire qu’un tiers de l’effectif de Daesh aurait été mis hors de combat si l’on prend l’estimation haute de la CIA et que l’organisation jihadiste aurait une étonnante capacité à renouveler ses troupes… Et cela d’autant plus qu’elle a aussi subi des pertes importantes à Kobané, dans le nord de la Syrie, face aux milices kurdes.

En fait, il est probable que les effectifs de Daesh soient nettement plus élevés que les estimations données par le renseignement américain. Les jihadistes doivent faire face à la coalition internationale, aux troupes et milices chiites irakiennes, aux forces du régime syries, aux combattants kurdes et à leurs concurrents du Front al-Nosra, lié à al-Qaïda, ainsi qu’à leurs alliés islamistes. Et pourtant, cela ne les a pas empêchés de progresser, particulièrement en Syrie. En outre, ils doivent maintenant contrôler un vaste territoire. En novembre 2014, Fouad Hussein, un officiel kurde, avait affirmé, auprès du quotidien britannique The Independant, que l’EI compterait environ 200.000 combattants, en grande partie recrutés dans les territoires conquis, le reste provenant de l’étranger. « L’EI occupe un tiers de l’Irak et un tiers de la Syrie, avec une population entre 10 et 12 millions de personnes sur 250.000 kilomètres carrés, la même taille que la Grande-Bretagne. Cela donne aux djihadistes un large potentiel de recrutement », avait expliqué ce responsable kurde. Soit un potentiel de recrutement portant sur 7 millions d’individu. Cela étant, il n’est pas certain que l’EI ait la capacité d’entretenir une force aussi importante. Mais entre 200.000 combattants d’un côté et 21.500 à 30.000 de l’autre, il y a quand même une sacrée marge! Comme souvent, la vérité doit certainement être entre les deux. opex360.com



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Mise en garde contre une faillite de l’état d’Israël

L’économiste Assaf Geva du ministère des finances a passé les 18 derniers mois à analyser les projections démographiques à long terme publiées par le Bureau Central des Statistiques (BCS) il y a deux ans, qui projettent Israël jusqu’en 2059.

‘haredim choisissent de passer leur temps à étudier la Torah au lieu de travailler.

Selon les estimations de Geva, les dépenses du gouvernement vont gonfler de 1,2 points de pourcentage plus rapidement que le PIB chaque année en raison du vieillissement de la population d’Israël.

En partie en raison des populations changeantes, l’écart annuel entre les recettes et les dépenses gouvernementales atteindra 0,8 point de pourcentage, ce qui équivaut à environ 9 milliards de shekels (2,1 milliards d’euros), et en conséquence, la dette d’Israël commencera à monter.

Alors que les recettes du gouvernement vont croître de 0,4 points de pourcentage plus rapidement que le PIB, en grande partie grâce aux nouvelles réserves de gaz naturel d’Israël, les impôts liés au travail diminueront alors que plus d’israéliens prendront leur retraite. Cependant, le vieillissement n’est pas la seule raison pour laquelle le gouvernement aura moins d’impôts liés au travail. Selon les prévisions du BCS, les populations ‘haredi (ultra-orthodoxe) et arabe croîtront rapidement, les deux groupes présentant un taux de chômage élevé. La population arabe à un taux de chômage important, tandis que de nombreux

En 2059, la population ‘haredi devrait passer de 11,1% aujourd’hui à 26%, tandis que la population arabe passera de 20,9% à 23,1%.

Alors que la dette nationale d’Israël a été en baisse pour être maintenant à 67% du PIB, cette tendance se renversera vers 2030 selon les projections, et en 2059, elle atteindra 88%, ce qui reste toutefois encore loin des états économiquement en péril comme la Grèce, qui est à 175%. Cependant, Geva a constaté que si Israël ne parvient pas à relever l’âge de la retraite des hommes et des femmes à 69 ans, l’écart de 0,8 point pourrait effectivement être aussi élevé que 2,4 points équivalent à 25 milliards de shekels en

2059, ce qui élèverait la dette d’Israël à 135% du PIB. Dans le cas où Israël ne parviendrait pas à mettre les ‘haredim et les arabes au travail, il devrait atteindre un écart de 3,4 points chaque année, ce qui équivaut à 35 milliards de shekels, un scénario dans lequel Israël serait probablement à plus de 170% comme c’était le cas durant la crise financière de l’année 1985. Pour contrer cette crise, le gouvernement avait lancé un plan de stabilisation économique impliquant des coupes budgétaires, le contrôle des prix et une reforme structurelle. Selon Geva, « des ajustements budgétaires à moyen et long terme » en réduisant les budgets et en augmentant les impôts seront à nouveau nécessaires pour éviter la tendance négative. Accepter de fermer les yeux conduira à la faillite financière à moyen et long terme, avec une baisse du taux de croissance du PIB et la montée des inégalités, prévient-il.



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Inauguration du nouveau Lycée Georges Leven à Paris

Mardi 2 juin, l’inauguration d’un nouveau bâtiment du groupe scolaire Georges Leven, dépendant de l’Alliance israélite universelle, s’est accompagnée du dévoilement d’une plaque au nom de Charles et Yvette Zérah zal à qui est dédiée une «classe multimédia». De très nombreuses personnalités étaient présentes parmi lesquelles, le Grand Rabbin de France Haïm Korcia, les Grands Rabbins Olivier Koffman et David Goldman, David et Edmond de Rothschild ainsi que tout le staff de l’Alliance, Marc Eisenberg le Président, Jo Toledano et Michèle Sarrabia . Fondée à Paris en 1860 pour se consacrer à la défense des juifs et à la promotion des droits de l’homme, l’Alliance israélite universelle (AIU) est une institu-

tion juive internationale dédiée à l’éducation. En combinant transmission d’une identité fondée sur les textes de la tradition, la culture, l’histoire et la géographie du peuple juif et de l’Etat d’Israël, et ouverture sur l’extérieur et les sciences modernes, l’AIU est une entreprise éducative puissante qui a révolutionné le monde juif. Forte de ses valeurs d’ouverture et de tolérance, l’Alliance développe un modèle pédagogique qui allie héritage et modernité, fidélité à la tradition, promotion de l’égalité des chances et des sexes, excellence tant dans les études générales que dans les études juives. L’Alliance est présente en Israël dès 1870 avec la création de la première école agricole à Mikvé Israël, en Europe, en Amérique ou encore au Maroc. Plus d’un million d’élèves ont été formés dans ses écoles, dans plus de vingt pays.

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Charles et Yvette Zerah zal sur le statut des juifs, et est exclu de la fonction publique. A la libération de la Tunisie, à la fin de 1943, il réintègre l’administration, et plus particulièrement l’administration des postes où il sert pour quelques mois. La blessure de 1940 le conduit à quitter la fonction publique, et à se lancer dans l’aventure industrielle. Mais sa passion pour l’enseignement et sa soif de connaissances ne le quitteront jamais.

Charles Zerah (1919-1991) a fait l’école normale d’instituteurs. En 1938, pour sa première affectation, il est envoyé à Tabarka, ville tunisienne située à la frontière nord avec l’Algérie. Il y enseigne jusqu’en 1940. Il est alors touché par « les décrets Laval »

Yvette Zerah, née Smadja (19222013) était, comme son époux, une fanatique de l’éducation. Pour elle, tout était subordonné à l’étude, tout se ramenait à l’impérieuse nécessité d’apprendre. Elle avait l’obsession de faire intégrer à ses enfants le cours préparatoire à 5 ans. Elle ne comprenait pas la règle de l’Education nationale,

d’autant plus qu’à cet âge, elle avait appris à ses enfants à lire et écrire. Dans sa tentative de faire rentrer sa fille Danièle à 5ans, elle s’est trouvée confrontée à un mur. Face à ses demandes répétées, le Directeur, à court d’arguments, lui rétorque « même si je le voulais, je ne le pourrais pas, car je n’ai plus de place libre, de banc disponible ». Elle sort du bureau, se précipite à la scierie de son époux, et l’après-midi, un banc était livré, et sa fille admise à 5ans. Pour contourner la règle, elle inscrit son dernier fils Dov à l’Alliance israélite universelle de Tunis. La cérémonie de dédicace et la pause de la Mezouza ont réuni l’ensemble de la famille Zerah ainsi que leurs nombreux amis.


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Valérie Zenatti lauréate du prix du Livre Inter

Le 41e prix du Livre Inter a été attribué, lundi dernier, à Valérie Zenatti pour «Jacob, Jacob». Son roman explore la mémoire algérienne à travers le portrait de Jacob son ancêtre. Présidé cette année par le médecin, écrivain et académicien Jean-Christophe Ruffin, le jury de ce prix était composé de 24 auditrices et auditeurs de France Inter représentant toutes les régions. Dix livres étaient en compétition. Le livre de Valérie Zenatti a été choisi au 3e tour de scrutin par 14 voix. Jacob, jeune Juif doux et lettré de Constantine, envoyé sur les côtes de Provence en 1944 pour libérer la France, meurt dans un combat en Alsace quelques semaines plus tard à l’âge de 19 ans.Le roman de Valérie Zenatti raconte la guerre de ce jeune homme (le frère de son grand-père), les inquiétudes de sa mère, Rachel, le quotidien de sa famille et de ses amis loin de ce pays, la France, qu’ils ne connaissent que par les livres. La romancière de 45 ans, élevée en Israël, rend surtout hommage à ces familles algériennes, notamment aux femmes, ballottées entre deux langues (le français et l’arabe) et deux cultures (juive et musulmane) pour faire un grand roman sur l’exil et le déracinement. « Je suis allée chercher ce que pouvait être ce corps à corps entre la France et l’Algérie, entre une histoire juive, algérienne et une histoire française », a dit Valérie Zenatti à l’antenne de France Inter en recevant son prix. Le livre a déjà été récompensé cette année par le prix Méditerranée et le prix des Libraires en Seine. Traductrice du grand écrivain israélien Aharon Appelfeld, Valérie Zenatti est également l’auteur de nombreux romans pour la jeunesse dont le livre pour adolescents Une bouteille dans la mer de Gaza, paru en 2005, qui lui a valu une vingtaine de prix et a été traduit dans une quinzaine de langues. Son livre a été adapté pour le cinéma sous le

titre Une bouteille à la mer (2012). A L’Olivier, elle a publié En retard pour la guerre (2006), Les âmes soeurs (2010),Mensonges (2011) et Jacob, Jacob (2014). Le 40e prix du Livre Inter avait été attribué en 2014 à Céline Minard pour « Faillir être flingué » (Rivages). Valérie Zenatti c’est aussi le journal de bord de la conscription dans l’armée israélienne… d’une fille ! Car là-bas, même les filles doivent faire leur service. Nous sommes en 1988-1990, à l’époque de la première Intifada, et Valérie découvre un monde inconnu, son ambiance particulière, ses codes, ses secrets, ses camaraderies, sa drôle de façon de faire mûrir les bachelières férues de grands auteurs humanistes. Les soldats en Israël, « personne ne les regarde en particulier parce qu’il y en a trop, parce que c’est normal et que tout le monde est habitué, tout le monde a été, est ou sera un jour à l’armée. » Ce livre sort de l’ordinaire. Sa première édition en France date de 2002. Ce livre avait reçu le « Prix des collégiens de l’Aveyron » 2003, le « Prix Ado-Lisant » (Belgique) 2004 et le Prix du roman historique de la ville de Poitiers 2003. Quand j’étais soldate Valérie Zenatti … 1.Avoir dix-huit ans en France, ça signifie passer son bac, son permis de conduire, avoir le droit de vote, travailler enfin ou entreprendre des études. 2.Dix-huit ans est synonyme, de maturité et de liberté. 3.Mais avoir dix-huit ans en Israël,ça signifie donner les deux prochaines années de sa vie au pays, à sa défense à sa survie. 4.Devenir un matricule. …Porter l’uniforme. se réveiller à quatre heurs à quatre heures et demie. 5.Faire la vaisselle pour soixantedix. Obéir aux consignes. Apprendre le maniement des armes. 6.L’histoire et la géographie des pays voisins et ennemis.Les langages codés des pilotes adverses. Et risquer sa peau; Qu’on soit un garçon ou une fille. 7.Même quand on est si petite et si menue que les autres vous traitent de promotion « cerises »..; 8.Quand on s’appelle Valérie ZENATI et qu’on rêve de devenir écrivain, ça signifie aussi réfléchir. 8.Et douter. Et rire. 9.Et espérer la PAIX, maintenant ou bientôt. 10.Ca signifie témoigner. Son dernier ouvrage «Jacob, Jacob» est à découvrir. YLellouche

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Le sucre, ce nouveau poison qui nous envahi Ainsi, on peut comprendre qu’avant d’inventer le processus pour extraire le sucre (sucrose) des cannes à sucre ou de la betterave, les humains en consommaient très peu.

On dit depuis longtemps que le gras est l’ennemi à abattre dans la guerre à l’obésité. Cependant, depuis quelques années, plusieurs études s’intéressent plutôt à l’impact du sucre sur notre santé, qui serait, selon plusieurs chercheurs, plus dangereux que le gras. Certains vont même jusqu’à le comparer à un poison!. Dans mon enfance on disait : «Untel, le pauvre est mort sur sa chaise alors qu’il dégustait un makroud » ou une autre sorte de gâteau oriental… Le mot est un peu fort, mais en effet, consommer trop de sucre aurait des effets néfastes sur la résistance à l’insuline, l’hypertension, le tour de taille, l’obésité et même le diabète. En général, ces constats ont été démontrés chez les animaux ou dans des études d’observation. Peu d’études cliniques ont prouvé que ces effets étaient réels chez l’humain. Les sucres sont des glucides simples, c’est-à-dire qu’ils sont composés de peu de molécules. Les monosaccharides sont des sucres qui ne contiennent qu’une seule molécule (ex : fructose, glucose). Les disaccharides sont des sucres contenant deux molécules (ex : sucrose, lactose). On retrouve le sucre naturellement dans peu d’aliments : les fruits, le lait, le miel, le sirop d’érable...

Dans les 50 dernières années, la consommation de sucre mondiale a triplé. Ne croyez pas que c’est parce que les gens consomment plus de fruits qu’avant! Ce sont plutôt les aliments contenant des sucres ajoutés comme les gateaux ou les pâtisseries qui sont consommés de façon exponentielle. Auparavant, la principale forme de sucre ajouté utilisée par l’industrie était le sucrose. Cependant, de nouvelles technologies ont permis le développement d’une autre forme de sucre devenue très populaire à cause de son faible coût : le sirop de glucose-fructose. Il est estimé que 50% de l’apport alimentaire en sucres ajoutés provient du sucrose et que 50% provient du sirop de glucose-fructose. Les principales sources de ces sucres ajoutés sont les boissons gazeuses et les autres boissons sucrées. Les études cliniques effectuées sur le sujet n’ont généralement pas trouvé d’impact significatif du fructose sur la santé. Ce sont principalement des études d’observations qui ont noté certains liens. Le syndrome métabolique est un ensemble de problèmes de santé qui augmentent les risques de développer le diabète de type 2, une maladie du cœur, une angine de poitrine, un infarctus ou un accident vasculaire cérébral (AVC). Les facteurs de risques associés au syndrome métabolique sont :

Surpoids (accumulation de gras principalement au niveau du ventre),Trop de gras dans le sang (LDL/Triglycérides), Faible taux de bon cholestérol (HDL), Hypertension, Intolérance au glucose… Sans que cela soit surprenant, lorsque des humains sont soumis à des doses élevées de fructose, sous forme de boissons gazeuses ou de fructose pur, tout en continuant à consommer les aliments de façon habituelle, ces derniers gagnent du poids. De même, la consommation de boissons gazeuses est fréquemment associée à un risque élevé d’embonpoint et d’obésité chez les enfants. Pas besoin d’attendre que les preuves de la dangerosité du sucre soient cliniquement confirmées pour en diminuer votre consommation. Plusieurs organismes recommandent de consommer moins de sucres ajoutés que ce que le Canadien moyen consomme. Une façon efficace d’en diminuer votre consommation est de privilégier des boissons comme l’eau évidemment, le café, le thé vert de préférence, le lait pour celui que le supporte ou encore les boissons végétales enrichies au lieu des boissons sucrées ou des jus. Au dessert, choisissez-le plus souvent des fruits frais, des compotes ou du yoghourt si vous avez opté pour un repas de laitage, des compotes, etc. Quoi qu’il en soit méfiez vous du sucre ! YLellouche UCCF


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Parachat Chélakh Lékha : Louanges pour la Terre d’Israël !

Lorsque les tribus d’Israël quittèrent le désert du Sinaï, ils se déplacèrent avec l’Arche Sainte. De nombreuses tragédies vont se succéder : le peuple se plaindra de son «régime forcé» de la manne, regrettant la bonne nourriture de l’Egypte, Myriam, la prophétesse, médira sur Moïse, l’homme le plus humble de la terre et enfin les explorateurs dépeindront une Terre d’Israël pour le moins hostile. Quel a été au juste le péché dans lequel tout Israël s’est laisser entrainer inconsciemment? Le Ramban explique que la demande faite par Israël paraissait raisonnable : il est normal après tout et même prudent de la part d’une armée, qui se prépare à envahir un territoire, d’envoyer des éclaireurs chargés de reconnaître la meilleure route à suivre et d’évaluer la force et la nature de la résistance prévisible. Leur faute, c’est de n’avoir pas tenu compte des circonstances spéciales. Comme nation qui avait été en permanence sous l’œil protecteur de D-ieu, elle aurait dû témoigner assez de confiance en Lui, pour suivre aveuglément les Nuées. Si Moise a donné son accord, c’est parce qu’il a vu qu’ils étaient résolus

à partir coûte que coûte et qu’il s’est rendu compte qu’un refus aurait été pire qu’une autorisation!. Peut-être ont-ils cru qu’ils accomplissaient une mitzva en minimisant le caractère miraculeux de leur épopée, mais ce n’est pas celle-là qu’ils étaient tenus d’accomplir à ce moment. Ces hommes, qui savaient qu’ils bénéficiaient constamment de la Providence surnaturelle de D-ieu, auraient dû êtres prêts à faire fi de toute tentation humaine et à s’en remettre, sans se poser de questions, exclusivement à la foi. Mais lorsqu’ils eurent commis l’erreur fatale de chercher leur voie selon les critères humains, Moise sut qu’il ne pourrait plus les empêcher de partir. Le Ben Ezra explique que la faute commise a consisté en une erreur extrêmement subtile dans le choix entre la foi et l’effort humain. D-ieu ne pourra pardonner cette faute majeure à ses «yeux». Pour l’expier, ces explorateurs et leur génération devront errer pendant 40 ans dans le désert où d’ailleurs ils périront pour la plus part. La faute des explorateurs est dramatique certes, et elle survient alors que la véritable nature de l’orien-

tation divine change, c’est-à-dire qu’elle passe de l’Unité à celle de la stricte Justice, comme l’écrit Rabbinou Bahié. Ce changement se produit parce que les Béné Israël doivent impérativement prendre possession de la Terre d’Israël leur destination finale pour se prendre en main et se mesurer au mal ambiant, représenté par les dix peuplades qui résidaient à Canâan. Leur mission consistait à détruire l’idolâtrie pour faire régner la Majesté Divine de manière à construire plus tard, le Temple de Jérusalem. Tout au long de leurs pérégrinations dans le désert, les nuées de gloire d’Achem vont les protéger, la manne va les nourrir, l’eau leur parviendra du puits de Myriam, leurs vêtements resterons propres… autant d’éléments de «Confort» que les Béné Israël auront du mal à abandonner. Rentrer en Israël, signifiait pour eux renoncé à cette vie «d’assistanat» qu’ils avaient eu dans le désert, car désormais ils devront faire face à une multitude de problèmes «logistiques» que pose une installation dans un nouveau pays. Le Zohar affirme que les explorateurs, étaient d’illustres Princes des douze Tribus, (la génération du savoir), des hommes au demeurant extrêmement sages et riches,

mais qui ne purent s’empêcher de calomnier la Terre d’Israël parce qu’ils craignaient aussi dit le Talmud, de ne plus jouer aucun rôle dans ce pays. Le Rav Léon Askénazi (Manitou) zatsal disait souvent : «Demander donc à un de ces hauts dirigeants de communauté juive dans le monde de renoncer au confort et au «cavod» pour venir s’installer en Israël! Vous verrez sa réaction!. La Galout- l’exil est tenace disait-il!». Rabbinou Bahyé dit que cette génération désire approfondir la connaissance divine, pour cela, elle veut demeurer encore en «communion» avec D-ieu dans le désert. Ceci explique les raisons pour lesquelles les Chefs des tribus ont pu calomnier la Terre Sainte (cet épisode est du reste mentionné dans une Sourat célèbre du Coran dite «Sourate El Bagrâa», qui reconnait que D-ieu a bien donné la Terre à Israël, mais estime qu’Israël n’a pas tout à fait été pardonné pour ce renoncement et qu’il «mérite», l’exil parmi les nations..). A l’arrivée des explorateurs à Hébron nous dit le texte, cette ville supérieure en splendeur à «T’soane» en Egypte, le Kéli Yakar nous fait remarquer qu’il est écrit là-bas : «Vayavo ad Hébron» «Il vint à Hébron», au singulier, pour nous enseigner, qu’ils étaient tous unis dans cette ville des Patriarches, comme un seul homme!. Pour le Rav Chalom Messas zatsal, le singulier a été utilisé dans ce verset pour nous apprendre que seul Caleb ben Yefounié, c’était rendu au caveau des Patriarches. Par ce geste, il fut récompensé et épargné de l’association avec les blasphémateurs. Mais comment comprendre que des hommes aussi prestigieux ont-ils pu se comporter de la sorte en disant : «Il nous est impossible de marcher contre ce peuple (Canâan) car il est plus fort que nous..».

désignée depuis l’origine pour demeurer celle du dévoilement divin dans le monde comme dit le verset : «Ki bé Tsion Tétséi Thora ou Dvar Ado-naï M’Yrouchaïm»- De Sion sortira la Thora et la Parole de D-ieu de Jérusalem. Depuis des temps immémoriaux, bien qu’exilés, spoliés ou massacrés, les juifs du monde entier ont priés pour leur retour à Sion. On peut penser aujourd’hui que grâce au Ciel, la majorité d’entre eux s’y est établi. La providence Divine n’aura de cesse de déployer toute sa force pour les réunir comme à l’époque, au pied du Mont Sinaï. A la suite sans doute d’une imprégnation de la mentalité d’exil, d’un exil qui a duré si longtemps, beaucoup de Juifs ont pris l’habitude de nommer la patrie des Hébreux «Terre promise». Cela n’est pas du tout ce qu’indique le texte biblique qui parle de la «Terre donnée» Comme il est écrit dans les Nombres. Or, la relation, sentimentale comme politique, cette terre « promise » n’est pas de même nature que la relation à la patrie, perdue mais jamais oubliée comme telle. Il semble que le temps soit venu de faire un bilan de conscience sincère. De quoi s’agit-il réellement dans la relation des Juifs à la Terre d’Israël ? Tourisme, archéologie, pèlerinage en «Terre sainte» ?... C’est sur cette Terre dit la Thora, que D-ieu Tout Puissant : «Doréch ota tamid» fixe son regard en permanence. C’est sans doute une des raisons, pour lesquelles disait le Rav Emmanuel Chouchena zatsal, que : «Toutes les Nations du Monde la convoitent un peu et souhaitent si ardemment planter leur drapeau à Jérusalem, le cœur même de notre foi !» . « Thorat Israël, Am Israël, Erets Israël, ces trois piliers sont indissociables car en effet, ils sont le fondement même du peuple juif».

Le Kéli Yakar précise : Les explorateurs voulaient dire :«Ce peuple est plus fort que Lui-Achêm!». Pourtant, Les commentateurs, expliquent que ces Princes, même confrontés à ces problèmes majeurs ne pouvaient blasphémer. Ils savaient que l’intervention Divine en Terre Sainte ne serait plus instantanée comme auparavant, mais qu’elle passerait dorénavant par le choix des hommes.

Mais décidément, disait le Rav Léon Askenazi zalsal, « Notre peuple rejoue, parfois inconsciemment, parfois cyniquement, les mêmes drames qu’avait racontés le récit biblique. Toutefois, à lire ce que disent les textes du mépris professé pour notre patrie par ceux-là mêmes qui la revendiquent «en idéale», on peut se demander si, parfois, ne joue pas contre nous une justice immanente impitoyable !. A force de nous considérer chez nous alors que nous étions chez les autres, ne sommes-nous pas arrivés à nous considérer chez les autres quand nous sommes chez nous ? Bref, il est temps de relire la Thora!».

Contrairement aux autres Nations, le Peuple juif dispose du titre foncier de son Pays, Erets d’Israël, qui est la Thora, dont se sont inspirées les grandes religions monothéistes. La Terre d’Israël fut promise à Abraham et fut donnée en héritage à ses descendants issus d’Isaac et Yaacov. Elle a été

Yvan Lellouche



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Le Harop : un drone de combat, Made in Israel, à «munitions rôdeuses»

Troisième attaque en deux semaines à la roquette contre Israël

armée du Hamas le 8 mai, un tir de roquette près de la ville israélienne d’Ashdod le 26 mai, et un attentat à la bombe dimanche contre la voiture d’un homme exerçant selon eux de hautes responsabilités dans les forces de sécurité du Hamas.

Un groupe jihadiste a revendiqué dimanche un tir de roquette à partir de la bande de Gaza qui a atteint samedi soir le sud d’Israël sans faire de victime. Benjamin Netanyahu a réagi en réaffirmant que l’Etat hébreu considère le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza “comme responsable de tous les tirs” en provenance de cette région tout en dénonçant “l’hypocrisie” du monde. Il s’agit de la troisième attaque en deux semaines à la roquette contre Israël. Elle a été revendiquée dans un communiqué par les “Partisans de l’Etat islamique à Jérusalem”, un groupe récemment apparu dans l’enclave palestinienne.

Ce groupuscule appartiendrait au mouvement salafiste gazaoui et tenterait d’obtenir l’adoubement du groupe jihadiste Etat islamique et se servirait entretemps de son label. Mais il n’existerait pas pour l’instant de lien organique entre les deux organisations. Ce groupe a de nouveau justifié son tir de roquette en expliquant qu’il s’agissait d’un “cadeau à nos frères emprisonnés dans les prisons israéliennes et du Hamas”. Le Hamas a procédé au cours des dernières semaines à des dizaines d’arrestations dans les milieux salafistes. Les “Partisans de l’Etat islamique à Jérusalem” ont auparavant revendiqué des tirs de mortier contre une base de la branche

En représailles au tir de roquette, l’aviation israélienne a attaqué dans la nuit de samedi à dimanche une “infrastructure terroriste” dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé une porte-parole de l’armée. Selon des responsables des services de sécurité du Hamas, ce raid a visé une base des “Brigades Ezzedine al-Qassam”, la branche armée du Hamas sans faire de victime. Les autorités israéliennes, qui avaient décidé dimanche matin de fermer les points de passage entre Israël et la bande de Gaza, vont les rouvrir lundi matin, a indiqué dimanche une porte-parole de l’armée.

À l’approche de sa participation au Salon du Bourget à Paris, la compagnie Israel Aerospace Industries (IAI) annonce avoir mené à bien une série de présentations en vol de son drone de combat à munitions rôdeuses, HAROP, pour le compte d’un client étranger. Ces présentations en vol interviennent après une série de tests opérationnels effectués au cours des mois passés pour divers clients de l’entreprise israélienne d’armements. Le drone Harop n’est pas conçu pour transporter une charge offensive, mais plutôt pour faire office de munition principale, qui peut évoluer plusieurs heures au-dessus d’un champ de bataille et détruire ses cibles en plongeant dessus. L’unité Harop comprend des lanceurs et une salle mobile de contrôle de mission, assurant une capacité de contrôle du missile après le tir (MITL : Man In The

Loop) pour éviter les dommages collatéraux. Avec son ogive de 15 kg, le drone Harop peut être utilisé dans diverses conditions, notamment lors de conflits d’intensité variée ou pour des opérations antiterroristes, même en zone urbaine. D’après l’IAI, des centaines de systèmes Harop ont été vendus à différents clients du monde entier, générant des entrées de centaines de millions de dollars. « Le succès des démonstrations en vol et des tests opérationnels prouve la fiabilité et la qualité du système Harop, ainsi que ses capacités technologiques de pointe. L’IAI est un pionnier dans le domaine des munitions rôdeuses », s’est félicité Boaz Levi, le vice-président de la compagnie basée dans le complexe de l’aéroport Ben Gourion à Lod. Source: IsraPresse

Attentat à Ramla : une femme poignardée dans le dos

Source: l’Express

«L’aviation israélienne frappe sans aucune conséquence, elle temporise»

Un groupe salafiste à Gaza revendique la responsabilité du tir de roquette lancée à environ 21h40 sur Israël. La roquette est tombée en terrain découvert, près d’Ashkelon, ne causant ni dommages, ni blessés. Ce qui n’a pas empêché le député Haïm Yellin de déclarer : “L’opération Bordure protectrice n’est pas terminée.” L’aviation israélienne a frappé une

infrastructure, un centre de formation terroriste du Hamas, dans le nord de la bande de Gaza dans les premières heures du dimanche, en réponse à une roquette tirée sur le sud d’Israël la veille. Le ministre de la Défense Moshe Yaalon a ordonné la fermeture de deux postes frontaliers d’Israël à la bande de Gaza – Kerem Shalom et d’Erez – jusqu’à nouvel ordre. Seuls les cas humanitaires seront traités.

Un groupe salafiste affilié à l’Etat islamique, les Brigades Omar, a revendiqué les deux derniers tirs de roquettes sur Israël, et l’a fait de nouveau samedi soir. Le groupe a déclaré que le missile qui visait Ashkelon a été lancé en solidarité avec les prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, et leurs membres incarcérés dans les prisons contrôlées par le Hamas à Gaza.

Une femme de 26 ans a été poignardée dans le dos avec un tournevis à Ramla ce dimanche après-midi, et a été évacuée à l’hôpital AssafHaRofeh à Tzrifin dans un état modéré. Les policiers israéliens appelés sur

les lieux ont poursuivi le suspect et l’ont abattu alors qu’il tentait de poignarder un policier. Le suspect, un Arabe de 20 ans, a été grièvement blessé par des tirs de la police. Il a également été transféré à Assaf HaRofehpour traitement.



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Vu d’Israël. Le déficit commercial de la France s’est nettement réduit

Le déficit commercial de la France s’est nettement réduit en avril pour atteindre 3 milliards d’euros, soit 1,4 milliard de moins qu’en mars, sous l’effet d’une baisse des achats en hydrocarbures et d’une hausse des ventes aéronautiques, ont annoncé vendredi les Douanes.

L’AFP poursuit ses basses œuvres contre Israël, en toutes circonstances

diqué un porte-parole de l’armée israélienne, le colonel Peter Lerner, sur Twitter. Il s’agit de la troisième attaque du genre en 10 jours.

S’il existe un paramètre de stabilité au Proche-Orient, c’est bien l’animosité à peine dissimulée de l’AFP contre l’Etat juif. Alors que cette agence réagit de manière quasi-instantannée aux annonces de constructions juives à Jérusalem Est ou en Judée Samarie, parfois même plus vite que les médias israéliens eux-mêmes, la situation est bien différente lorsque Israël est attaqué. Hier, à 20h30 heures de Paris, des terroristes de Gaza tiraient une roquette sur la population civile d’Ashkelon. Il aura fallu près de 11h00 à l’AFP pour retranscrire timidement cet évènement, attendant évidemment une riposte israélienne pour ne pas laisser l’Etat

juif dans le rôle d’agressé. Le titre choisi pour la dépêche est typique de la manipulation de l’AFP: emploi de verbe au passif pour les agresseurs arabes qui n’apparaissent jamais comme “acteurs” de leurs agressions, juxtaposition du fait que la roquette n’a pas fait de victime pour minimiser ce que le droit international considère comme un crime de guerre et enfin, focalisation sur la riposte israélienne. C’est du grand art, de l’art signé AFP, qui justifie sans doute de prendre 11 heures pour sortir la dépêche que voici : “Tir d’une roquette de Gaza sur le sud d’Israël, pas de victimes Une roquette a été tirée samedi soir de la bande de Gaza sur le sud d’Israël sans faire de victime, a in-

Une porte-parole de l’armée a ensuite annoncé que l’aviation israélienne avait répliqué durant la nuit de samedi à dimanche en attaquant une “infrastructure terroriste” dans le nord de la bande de Gaza sans donner d’autres précisions. Par ailleurs, les autorités israéliennes ont décidé de fermer “jusqu’à nouvel ordre” les points de passage entre Israël et la bande de Gaza d’Erez pour les passagers et de Kerem Shalom, pour les marchandises, a ajouté la porte-parole. Selon les médias israéliens, la roquette s’est abattue sur un terrain vague au sud de la ville d’Ashkelon. Trois roquettes avaient été tirées mercredi de la bande de Gaza vers le sud d’Israël, visantvraisemblablement Ashkelon, suivies de raids aériens israéliens sur l’enclave palestinienne. […]”

Selon un rapport de sources françaises : «les exportations de la France vers Israël présentent des réussites encourageantes. Mais la France, avec 2,8% de part de marché, n’est que le 11ème fournisseur d’Israël alors que son marché intérieur dynamique, son mode de consommation occidental, ses nombreux projets d’infrastructure et sa forte capacité d’innovation offrent un potentiel important. Le Secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, lors de son déplacement en Israël a fixé aux services économiques et commerciaux, avec le soutien de leurs administrations centrales respectives, et de tous les partenaires de l’équipe de France de l’Export, de susciter les conditions d’un doublement en cinq ans de la part de marché des entreprises françaises en Israël. Principalement constituées de produits agricoles et chimiques, de services de télécommunications, de biens aéronautiques et de composants électroniques, ces importations progressent régulièrement. RAPPORT PARU CETTE SEMAINE. Les exportations de la France dans le monde ont progressé de 1,4% et se sont établies à 38,2 milliards d’euros, tandis que les importations ont diminué de 2,1% à 41,2 milliards d’euros, ont précisé les Douanes dans un communiqué. Le volume des approvisionnements en hydrocarbures a nettement baissé, réduisant le déficit de 800 millions d’euros. Par ailleurs, “les achats de biens intermédiaires

(chimie, caoutchouc, plastiques et équipements électriques), d’automobiles, de machines industrielles et de nombreux biens de consommation sont également en repli”, précisent les Douanes. Dans le même temps, “la fermeté des livraisons aéronautiques l’emporte sur une contraction des ventes de véhicules automobiles et de produits pétroliers raffinés”, ajoutentelles. Le déficit cumulé des 12 mois achevés fin avril se limite donc à 50 milliards et est inférieur à celui de l’année 2014 (54,2 milliards). Avec AFP ISRAELVALLEY PLUS. Entre 2003 et 2008, la France a exporté plus de 521 millions d’Euros d’armes vers Israël. La France a également exporté vers Israël des équipements spécialisés pour la reconnaissance, tels que les systèmes laser. D’après le Ministère français de la Défense, la France reçoit chaque année entre 4 000 et 6 000 demandes internationales d’armement. La France a émis 6 605 autorisations d’exportation d’armement, dont 112 à destination d’Israël. Ces autorisations d’exportation d’armement représentent, selon le Ministère français de la Défense, un montant de 126 millions d’euros, ce qui fait de la France le plus gros fournisseur européen d’armement en Israël. La majorité des exportations françaises est constituée d’armes conventionnelles, comprenant 88 millions d’euros en équipement électronique à usage militaire, 29 millions en matériel d’imagerie et de contre mesures également à usage militaire, 10 millions en équipement aéronautique et 1 million en véhicules terrestres et pièces détachées.



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« L’Alya de groupe », la formule qui séduit les candidats à l’Alya Parmi la centaine de familles de France inscrite qui arriveront cet été en Israël dans le cadre de « l’Alya de Groupe »,10 d’entre elles ont décidé de s’installer dans le village de Pédouel en Samarie. Après de longs mois de préparation le projet d’”Alya communautaire” en Samarie a pris son envol. Une centaine d’habitants du village de Pédouel se sont mobilisés pour préparer le terrain aux futurs Olim et faciliter leur intégration, parmi eux de nombreux professionnels francophones qui œuvrent sous la houlette de « l’Alya de Groupe » qui propose cette année plusieurs destinations comme Haïfa, Efrat, au sud de Jérusalem, Guivat Smouel, près de Tel-Aviv et donc Pédouel. Les candidats à l’Alya en Samarie ont effectué un voyage d’étude il y a de cela quelques mois dans le village de Yakir où quelques familles françaises ont fait partie d’un essai pilote l’année passée. Yossi Dagan, vice-président du Conseil régional du Shomron (Samarie) a déclaré: “Ceci est une mission nationale. L’Alya de France fait partie d’un processus historique. Nos administrés et nous-mêmes y participons pleinement et avec amour. Nous sommes fiers de ce projet et nous comptons le développer et le proposer à d’autres villages.” Lors de leur séjour, les candidats à cette Alya de groupe, ont pu rencontrer les responsables et représentants des institutions municipales et éducatives. Ils bénéficient, en plus des droits alloués par l’Etat d’Israël et l’Agence juive, d’un accompagnement exceptionnel et de « faveurs » supplémentaires, fournies par les villes d’accueils. Par exemple, un enseignant spécialement attaché à leurs enfants fera la navette avec les familles et les accompagnera tout au long de la première année. Les écoles sélectionnées mettent également en place une stratégie adaptée aux jeunes de France avec des professeurs bilingues et des classes d’oulpan supplémentaires.

Pendant la visite de Pédouel un tirage au sort a été effectué afin d’attribuer les maisons “Caravilla” à chaque famille, il ne leur reste donc plus qu’à faire leurs valises pour une intégration prévue au début de l’été. Sandrine (Ruth) Boujenah témoigne: “Nous sommes très heureux de l’attribution de notre Caravilla. Nous sommes impatients de monter et de nous installer à Pédouel. Nous nous accommoderons de cette maison, nous l’arrangerons et la transformerons en petit bijou qui nous servira de nid soyeux lors de notre première année en Israël. Nous remercions Israël de nous recevoir. Merci pour l’étreinte chaleureuse de ceux qui nous entourent et qui seront bientôt nos voisins. Voir tout ce dévouement, cet amour, nous pousse à donner nous aussi afin que Pédouel et la Samarie se développe. Israël est un grand peuple.” L’Alya de Groupe dirigée par

Shalom Wah, a depuis plus de 20 ans intégré des centaines de familles en Israël. Contrairement à une Alya effectuée en solo, les participants à l’Alya de groupe préparent ensemble et en amont leur venue en Israël pendant une année et participent à des séminaires de préparation en France et à un voyage d’étude. Ils sont ensuite pris en charge dans les villes proposées durant une année supplémentaire. Cet atterrissage en douceur leur permet de limiter les mauvaises surprises une fois en Israël. D’ailleurs, à l’Agence juive, on constate que le taux de retour en France est quasi inexistant avec cette formule. Cette année, Près de 100 familles ont opté pour une intégration dans le cadre de l’Alya de groupe qui reçoit de plus en plus de demandes, aussi bien de futurs olim, que de villes prêtes à tenter l’expérience, bien consciente que la population francophone sera un nouveau levier économique pour leur agglomération.

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Une rue Yasser-Arafat à La Seyne-sur-mer

L’annonce a été validée par les élus du conseil municipal, ce mardi midi, à La Seyne-sur-mer. Une nouvelle rue du quartier Berthe, secteur qui fait actuellement l’objet d’une réhabilitation d’ampleur, va être baptisée du nom de Yasser Arafat. Une première en France, si l’on excepte la place « Yasser Arafat-Yitzhak Rabin » à Bobigny (Seine-Saint-Denis). A Belfort, un projet de place portant le nom de l’homme d’État palestinien avait aussi un temps été évoqué, avant d’être ajourné à cause de l’incroyable émoi suscité, notamment dans la communauté juive. Délibération votée à une très large majorité Dans la deuxième ville du Var,

aujourd’hui, seules quelques voix se sont élevées dans l’opposition pour protester contre l’honneur fait à un « personnage controversé » voire, pour certains, à un « terroriste ». Finalement, la délibération a été votée à une très large majorité. Le maire Marc Vuillemot (PS), lui, a expliqué que ce sont les habitants du quartier, réunis en commission, qui avaient choisi cette dénomination. L’édile assure en outre ne pas bien comprendre la polémique: « Il y a aussi une rue Yitzhak-Rabin dans le quartier. Que je sache, les deux hommes ont reçu le prix Nobel de la paix ensemble! Après, je ne suis pas allé mesurer les deux voies pour savoir laquelle était la plus grande… »



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Israël cherche à faire venir 15.000 nouveaux employés du bâtiment. Dont des Chinois

L’essence représente une dépense de 900 shekels/mois, soit 11% du salaire moyen

Une étude internationale révèle qu’Israël est un des pays au monde où l’essence sans plomb est très chère. Les pays où l’essence sans plomb est la plus chère sont la Norvège, la Turquie, Hong Kong, les Pays-Bas et l’Italie, qui partagent la quatrième place. Israël arrive en cinquième place. Les données de l’enquête montrent également qu’en Israël la part du budget de l’essence par rapport au salaire mensuel est très élevée. En moyenne, l’essence représente une dépense d’environ 900 shekels par mois, soit 11% du salaire moyen. La Turquie occupe la première place avec 39% du salaire. Toutefois, les chiffres montrent que les taxes sur le carburant en

Israël ne dépassent pas celles appliquées en Europe. koide9enisrael ISRAELVALLEY PLUS. (www. ladepeche.fr) Depuis le début de l’année, les prix du brut ne cessent de diminuer sous l’effet d’une crainte d’une surproduction mondiale. La baisse profite aux automobilistes mais une nouvelle taxe arrive. En quatre mois, les cours du baril de pétrole ont chuté de 30 %. Il coûte aujourd’hui moins de 90 dollars (81 à 86 dollars) alors qu’il a pu grimper dans le passé jusqu’à 140 dollars en 2008. Aujourd’hui,

cette

glissade

ininterrompue des prix du brut commence à se faire sentir à la pompe pour l’automobiliste. En effet, les prix du gazole dans les stations-services viennent d’atteindre un plus bas depuis le 7 janvier 2011. Le diesel s’affiche en moyenne à 1,28 euro par litre selon le site carbeo.com. Pour le sans-plomb en revanche, la tendance est bien baissière mais moins forte. Depuis le début de l’année, le prix du sans-plomb 98 a baissé de seulement 0,4 % contre — 4,5 % pour le diesel. Le sansplomb se vend en moyenne 1,43 euro le litre. Et la baisse aurait pu être beaucoup plus forte si l’euro ne s’était pas apprécié face au dollar. En effet, la monnaie européenne a cédé ces dernières semaines du terrain face au billet vert (une bonne chose pour nos exportations), ce qui renchérit l’importation de matières premières payées en dollars. En septembre dernier, un euro valait 1,36 dollar. Aujourd’hui, un euro ne vaut que 1,25 dollar. Source: koide9enisrael

La Chine refuse de signer un accord permettant à ses ressortissants de venir travailler en Israël, à moins que Jérusalem promette qu’ils ne seront pas employés dans les implantations juives de Judée-Samarie. Israël tente de négocier cette close depuis des années et refuse de céder aux demandes chinoises, rapportait The Marker, le supplément «éco»du quotidien Haaretz, dimanche. Mais la question a pris une autre dimension ces derniers jours, à la lumière des plans du nouveau ministre des Finances, Moshe Kahlon, qui souhaite donner une nouvelle impulsion aux projets immobiliers au niveau national pour réduire les coûts du logement. Il y a un an déjà, le précédent gouvernement avait décidé d’augmenter le nombre de travailleurs immigrés dans le domaine du bâtiment. Israël cherche aujourd’hui à faire venir 15.000 nouveaux travailleurs. L’accord qu’Israël souhaite entériner avec la Chine est similaire à ceux qu’il a signé avec d’autres pays dont les ressortissants travaillent dans le pays, comme la Thaïlande, le Sri Lanka, la Roumanie ou encore la Moldavie. Cet accord a pour objectif de réguler l’arrivée des travailleurs chinois, qui ont été forcés par le passé de payer des dizaines de milliers de dollars en “frais intermédiaires”. Ces “frais intermédiaires” avaient provoqué de vives critiques contre Israël de la part des Etats-Unis qui ont accusé l’Etat hébreu de se mêler à une traite d’êtres humains.

Selon The Marker, la plupart des différends entre Israël et la Chine ont été aplanis. Israël a accepté une clause permettant aux gouvernements des provinces chinoises de taxer à hauteur maximale d’un salaire mensuel​les travailleurs immigrés qui souhaitent venir en Israël. La loi israélienne interdit généralement ces frais, mais en vertu d’un compromis conclu entre les parties, les entrepreneurs israéliens qui emploient ces travailleurs couvriront les frais. La Chine et Israël ont déjà signé d’importants accords de coopération sur des projets militaires et technologiques. Mais la Chine a toujours critiqué la construction par Israël de logements en Judée-Samarie et à Jérusalem-est. En 2006, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur chinois avait qualifié la barrière de sécurité “d’obstacle à la paix”. En novembre 2008, la Chine avait déclaré dans un communiqué que “la poursuite de la construction de colonies en Cisjordanie est non seulement une violation des obligations d’Israël en vertu du droit international, mais elle est également préjudiciable à sa propre sécurité”. De son côté, un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, a confirmé que des négociations étaient bien en cours, mais a toutefois refusé d’en dévoiler les détails. Source: i24News



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Israël augmente ses livraisons d’eau aux palestiniens: 67 millions de mètres cubes par an !

La productivité du travail inférieure de 13% à celle de l’OCDE travaillée ne progresse que très lentement. Ce qui explique qu’aujourd’hui, un Israélien produit 13% de moins par an qu’un salarié d’un des 34 pays membres de l’OCDE, et 40% de moins qu’un américain.

Et pourtant, la population active en Israël augmente régulièrement et à un rythme relativement élevé ; la participation croissante des Arabes et des Harédim contribue à l’augmentation de la production nationale. Or l’écart entre la productivité en Israël et celle de l’OCDE ne se réduit pas pour autant.

Israël, nation start-up? Pas pour tout le monde : en Israël, la productivité du travail est inférieure de 13% à celle de la moyenne de l’OCDE. Ce ne sont pas les appels au boycott qui menacent l’économie israélienne, mais le faible rendement de sa population active. La Banque centrale d’Israël tire à nouveau la sonnette d’alarme : la productivité moyenne de l’Israélien est particulièrement basse. Ce qui paraît paradoxal puisque la durée du travail en Israël est une des plus longues des pays occidentaux. Or la productivité (c’est-à-dire ce que chaque salarié produit) est la clé de l’amélioration du niveau de vie. Si l’Israélien veut réduire l’écart entre son niveau de vie et celui, plus élevé, de la France ou des Etats-Unis, il ne lui suffira pas de travailler plus ; il devra travailler mieux, quitte à travailler moins. 40 % DE MOINS QU’AUX ÉTATS-UNIS En Israël, le produit par tête est de 32.000 dollars, contre 38.000 dollars pour la moyenne des pays de l’OCDE et contre 53.000 dollars aux Etats-Unis. L’écart est significatif ; depuis le milieu des années 1990, la production par heure

La Banque d’Israël explique cet inquiétant phénomène par le niveau de compétitivité et de concurrence : la productivité est forte dans les secteurs ouverts à la concurrence et qui exportent une grande partie de leur production (high-tech); elle est faible dans les secteurs qui produisent pour le marché local et qui ne sont pas ouverts à la concurrence (construction, alimentation). FAIBLESSE DU CAPITAL HUMAIN Quels sont les facteurs qui conduisent la production horaire à augmenter si lentement en Israël ? Pour la Banque d’Israël, cette situation est le résultat d’une politique économique qui, pendant de nombreuses années, s’est accommodée de bas salaires, a favorisé l’emploi précaire et temporaire, a réduit à néant la formation professionnelle et n’a pas investi suffisamment dans le capital humain. Et si des grandes entreprises multinationales viennent investir en Israël (notamment dans la R&D), les autres secteurs traditionnels de l’activité restent à l’écart du progrès technologique, faute d’investissement public. Autrement dit, la faiblesse de la productivité est le résultat des priorités budgétaires du gouvernement. La médiocrité des in-

frastructures et l’insuffisance des investissements n’ont pas permis le développement d’activités productives, même si la durée du travail reste longue : « l’importance des heures travaillées se traduit par une production horaire relativement faible » conclut la banque centrale. Sans compter le poids de la bureaucratie qui freine l’initiative privée : Israël est désormais classé au 40e rang de l’indice « Doing Business » de la Banque mondiale, et son rang s’éloigne chaque année des pays les plus performants. LES QUATRE MESURES DE LA BANQUE CENTRALE Pour renverser la courbe de la productivité en Israël, la banque centrale propose un train de mesures visant quatre principaux objectifs : - accroître la population active du pays en intégrant davantage au marché du travail les minorités ethniques et religieuses, les femmes, les seniors, etc. ; - améliorer le capital humain, en mettant l’accent sur la formation professionnelle et l’éducation ; - favoriser les facteurs qui encouragent la croissance et la productivité, comme les infrastructures, la compétitivité, la santé et les services publics ; - diversifier les produits d’exportation et les débouchés extérieurs, notamment en aidant les entreprises à partir à la conquête des pays émergents. Conclusion de la Banque d’Israël: si l’Israélien moyen travaille beaucoup mais produit peu, c’est parce qu’il manque de formation professionnelle, parce que les entreprises sont sous-équipées et parce que l’État tarde à réagir pour combler son retard d’investissements. De ce point de vue, 2015 sera une année perdue ; le budget de l’État ne sera voté qu’au dernier trimestre de l’année. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Mekorot, la compagnie nationale des eaux d’Israël, va doubler l’eau qu’elle fournit à Gaza malgré les roquettes qui continuent de s’abattre depuis Gaza sur les populations civiles israéliennes. Mekorot a déclaré que l’approvisionnement annuel en eau de Gaza va augmenter de 5 millions de mètres cubes à 10 millions de mètres cubes, et sera fournie à travers le pipeline existant de Nahal Oz près sud de Gaza, ainsi qu’une ancienne ligne qui fournira de l’eau au centre de la bande de Gaza. « Il y a quelques années nous avons créé la ligne près de la clôture dans le but afin de donner aux Palestiniens davantage d’eau. Avec la montée du Hamas, le contact a été coupé, et ce n’est que maintenant que nous avons des conditions possibles pour fournir plus d’eau » a déclaré le vice-président de l’ingénierie de Mekorot, Avraham Ben-Yosef.

« Grâce à nos usines de dessalement sur la côte, le pays ne manque pas d’eau. Il n’y a pas de problème de transfert de l’eau, la seule limitation est le moyen d’approvisionnement en eau. En outre, nous avons l’intention d’élargir les conduites d’eau vers l’Autorité palestinienne en vue d’accroître l’offre », a ajouté Ben-Yosef. Après des années de sécheresse, Israël a connu la fin de sa pénurie d’eau en raison de nouvelles méthodes de conservation, le recyclage de l’eau, et de massives nouvelles usines de dessalement, comme l’usine de Sorek au sud de Tel Aviv (la plus grande du monde). Israël fournit également 57 millions de mètres cubes d’eau par an aux Palestiniens vivant en Judée-Samarie, ce qui est près du double du montant convenu dans les Accords d’Oslo, et 55 millions de mètres cubes par an à la Jordanie. Par Jérémyah Albert – JSSNews



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Tzipi Hotovely organise une réunion d’urgence contre Breaking the Silence

Le ministre adjoint des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely a déclaré la guerre à l’ONG Briser le Silence (Breaking the Silence) mardi, appelant à une « réunion d’urgence » au ministère, afin de contrer les actions à venir de cette organisation anti-sioniste, en Suisse.

Israël satisfait par l’Echec de Erdogan aux élections législatives

Une exposition qui présente des « témoignages anonymes » de soldats qui disent « prendre du plaisir à viser les civils » devrait ouvrir ses portes à Zurich. Plutôt que ‘inciter des soldats (si tant est qu’ils existent) à aller voir un psychologue, Breaking the Silence souhaite ainsi utiliser ces jeunes hommes pour diaboliser Israël. Et pour cette ONG, pas question de dire qui sont ces soldats (qui ont pourtant besoin de soin) afin de permettre l’ouverture d’une enquête militaire: non, il vaut mieux faire croire qu’Israël ne veut pas voir cette situation (une fois encore, si tant est qu’elle fut réelle).

Recep Tayyip Erdogan est un ennemi coriace. Sa sévère défaite ce soir plait aux israéliens. Erdogan avait haussé le ton contre Israël à la suite des bombardements de la bande de Gaza en 2014. Il avait accusé l’État hébreu de se livrer à un “génocide” des Palestiniens et “exclu que les relations de son pays puissent s’améliorer tant qu’il serait au pouvoir”

la majorité absolue qu’il détenait depuis treize ans au Parlement turc.

Le Monde : «Le parti islamo-conservateur du président Recep Tayyip Erdogan, l’AKP, est arrivé dimanche 7 juin en tête aux élections législatives, mais il perd

Vainqueur de tous les scrutins depuis 2002, le parti AKP se présentait pour la première fois affaibli face aux électeurs, victime du déclin de l’économie et des critiques

Avec 40,7 % des suffrages, le Parti de la justice et du développement (AKP) obtient 255 sièges de députés sur 550, soit environ 46 % de l’Assemblée. Cela va le contraindre à former un gouvernement de coalition, ou à convoquer de nouvelles élections.

récurrentes sur la dérive autoritaire de son chef historique. Ce premier « raté » électoral sonne comme une sévère défaite pour M. Erdogan, qui avait fait de ce scrutin un référendum autour de sa personne. Aux manettes du pays depuis douze ans (onze comme premier ministre et un comme président), visait pour son parti la majorité des 60 % (330 députés sur 550 députés) nécessaire pour réformer la Constitution et renforcer ses pouvoirs. Sa tentative de présidentialisation du régime est donc largement compromise par ce résultat».

Rappelons que le « rapport » de breaking the silence » avait été commandé 300.000$ par une organisation palestinienne – elle même financée par l’Union Européenne et proche de diverses organisations terroristes islamiques. « Nous ne pouvons pas accepter la situation dans laquelle cette organisation dont le but unique est de salir le nom et la réputation des soldats de Tsahal opère à l’échelle internationale », a déclaré Hotovely. « Le ministère des Affaires étrangères continuera son activité de grande ampleur contre ceux qui nuisent à Israël, tant à l’étranger qu’ici même. » L’intervention de Hotovely n’est pas sans précédent; le ministère des Affaires étrangères a déjà demandé à la Colombie, à l’Espagne, et aux Pays-Bas, de cesser de financer cette ONG. Par Valériane de Chardonnay




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