Israël Actualités n°351

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GRATUIT - Numéro 351 - Edition du 16 Juin au 22 Juin

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 16 Juin au 22 Juin

Salon du Bourget : Israël aux avants-postes ! Le 51ème salon du Bourget, en région parisienne est le plus grand salon de l’aéronautique du monde et il ouvre ces portes cette semaine. Les grandes puissances mondiales, comme les pays émergents seront évidemment présents pour faire étalage des merveilles de technologie que leurs industrie aéronautiques et militaires respectives sont capables de mettre en œuvre. Vitrine incontournable, ce salon est aussi un symbole pour les pays qui se donnent la peine de s’y rendre et savourent, tout en même temps, la chance d’y être conviés. S’exposer au Bourget, c’est indéniablement faire partie d’un cercle fermé. La France, les Etats-Unis, la Russie, l’Allemagne, et la Chine sont inévitablement présents. Mais au sein des grands, Israël ne fait pas figure d’outsider, bien au contraire. Venu faire état de ses dernières innovations dans ce domaine, l’Etat hébreu a beaucoup à montrer à ses concurrents. Les entreprises israéliennes sont très performantes sur le marché, en pleine explosion, des drônes. Nombre d’entre elles sont leaders dans le domaine de l’armement aérien et bien évidemment dans les systèmes de protection, à l’instar du célèbre Dôme de fer. C’est ce dispositif unique au monde qui a sauvé d’innombrables vies humaines l’année dernière alors que le Hamas faisait pleuvoir les roquettes sur le sud du pays. Toutes les entreprises représen-

tant Israël sont la fierté du peuple juif. Elles sont le produit de ce que notre peuple humilié, presque exterminé à l’issue de la Seconde guerre Mondiale, a su montrer de son génie et de sa créativité en moins de 70 ans. Créé en 1909, le salon du Bourget est le plus grand et le plus ancien salon au monde dédié à l’industrie aéronautique et spatiale. Il est au cœur-même de l’évolution du marché mondial et a vu, au fil des décennies, s’implanter les nouveaux entrants. Lorsqu’il fut créé, l’Etat d’Israël n’était encore qu’un vœu pieu, né de l’imagination et de l’espoir de quelques juifs européens visionnaires, dans le sillage de Théodore Herzl. En moins de 7 décennies, Israël a su devenir l’un des pays les plus performants en matière de technologie et d’aéronautique. Les géants du secteur ne s’y sont d’ailleurs pas trompés et il ne se passe pas un mois sans que Google ou Apple s’offrent, à coup de centaines de millions de dollars des brevets et start-ups israéliens. Alors, loin d’avoir honte ou de se cacher lorsqu’il porte haut les couleurs d’Israël, le peuple juif, dans le monde entier, peut et doit se réjouir de ce qu’Israël, dans ce domaine comme dans d’autres, est parvenu à créer, en si peu de temps. Vive le succès économique israélien ! Vive la créativité des entreprises israéliennes ! AmIsrael Hai Alain Sayada

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L’information en provenance d’Israël

Guerre à Gaza été 2014: Rapports Israéliens Présentés avant celui de l’ONU

Un groupe international d’ex-dirigeants politiques et militaires, le CAPE de Jérusalem et le ministère des Affaires étrangères d’Israël ont depuis hier publié tour à tour des rapports favorables à Israël au sujet de l’opération Bordure protectrice à Gaza, dans ce qui semble être une offensive anticipant les critiques « anti-Israël » du rapport que s’apprête à publier le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU (rapport Schabas) sur les allégations de crimes de guerres commis par le Hamas et par Israël lors du conflit de l’été 2014. Alors que le rapport du groupe international avait indiqué hier qu’Israël aurait non seulement respecté le droit international des conflits armés, mais aussi, dans bien des cas, largement dépassé ces normes lors du conflit à Gaza, celui du Cape accuse le Hamas d’avoir gonflé le nombre réel de victimes civiles. La rapport israélien rejette pour sa part les allégations selon lesquelles Israël aurait visé des civils et commis des crimes de guerre durant les combats. Il accuse en outre le Hamas et d’autres groupes terroristes d’avoir commis de tels crimes et violations du droit international. « Perte de temps » Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a fait écho à ces rapports

lors de son préambule à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, déclarant que « celui qui souhaite (trouver) une accusation sans fondement et automatique contre Israël peut perdre son temps à lire le rapport de l’ONU sur la guerre de Gaza ». Le chef du gouvernement a souligné que le Conseil de l’ONU est « un élément hostile et partial pour ce qui touche à Israël et qu’il a adopté plus de résolutions contre Israël que contre la Syrie, l’Iran et la Corée du Nord réunis ». Il a remercié le secrétaire du gouvernement, Avishai Mendelblit, pour la publication du rapport israélien qui « est particulièrement important alors qu’Israël est victime d’une attaque sans précédent de délégitimation ». Le ministre de la Défense, Moshé Yaalon, a quant à lui déclaré que le rapport israélien était en fait le troisième à confirmer que l’armée israélienne avait empêché la mort de civils. « Je peux dire sans aucun doute que nous faisons attention, dans l’armée israélienne, à chaque petit détail. Nous ne transigeons pas sur un principe de morale ou de droit ». « Une tentative de contrôler l’opinion publique » A Gaza, le Hamas a rejeté le rapport du ministère israélien des Affaires étrangères.

« Le rapport israélien, par lequel l’occupation tente de se dégager d’avoir commis des crimes de guerre dans la bande de Gaza, est une tentative de contrôler l’opinion publique internationale et de devancer le rapport du Conseil international des Droits de l’Homme sur les crimes de guerre qu’il a commis dans la bande de Gaza. Ce rapport n’a aucune valeur parce que c’est évident qu’il (Israël, ndlr) a commis des crimes de guerre, qui ont été perpétrés en direct devant les caméras», a déclaré le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri. Il a ajouté que son organisation avait fait tout ce qu’elle pouvait pour protéger la population de Gaza et a nié les allégations selon lesquelles l’organisation était responsable de crimes de guerre. Le porte-parole du gouvernement palestinien d’union, Ehab Bseiso, a de son côté déclaré à l’agence d’information AFP que « la décision israélienne de nier avoir visé des civils à Gaza est la suite logique de ce qu’Israël a fait dans la bande de Gaza ». De ce fait, ce rapport « ne change rien à notre position qui est de réclamer une enquête internationale », a-t-il poursuivi. E.L Source: http://www.israpresse. net/

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Gaza 2014: la justice militaire israélienne ouvre 3 nouvelles enquêtes

Poursuites abandonnées sur la mort de 4 enfants sur une plage; l’Onu soumet son rapport la semaine prochaine L’armée israélienne va ouvrir prochainement trois enquêtes supplémentaires sur des incidents qui se sont déroulés à Gaza durant l’opération Bordure protectrice de l’été dernier, a indiqué jeudi Galey Tsahal, la radio militaire. Le général Danny Efroni, procureur militaire, a ordonné à la police militaire d’ouvrir trois enquêtes dont l’une porte sur la mort de neuf Palestiniens tués dans un café de la plage de Khan Younis dans le sud de la bande de Gaza. Les deux autres cas concernent des soldats ayant passé à tabac un Palestinien et sur des tirs dans une clinique, ce qui constitue une violation des lois de la guerre. L’armée israélienne a également annoncé jeudi qu’elle abandonnait les poursuites dans l’enquête sur la mort de quatre enfants de 9 à 11 ans sur une plage de Gaza en plein conflit l’été dernier. « Le dossier a été clos après une enquête criminelle complète », selon un communiqué militaire. Une enquête criminelle sur une attaque contre un café dans laquelle 9 personnes avaient perdu la vie a par contre été ouverte.

Quatre garçons qui avaient entre 9 et 11 ans jouaient sur la plage dans la ville de Gaza lorsqu’ils ont été touchés par des frappes. Les enquêtes sur un raid mené le 21 juillet sur un quartier de Gaza, et sur une frappe menée le 29 juillet dans la ville de Khan Younès ont aussi été closes. Fin avril, la justice militaire israélienne avait inculpé trois soldats pour pillage, les premiers à être poursuivis pour des agissements de l’armée lors de l’opération Bordure protectrice l’été dernier. Deux d’entre eux sont soupçonnés d’avoir volé 2.400 shekels (plus de 500 euros) dans une maison de Sagiyah et le troisième militaire est poursuivi pour complicité. Pr ailleurs, un rapport de l’Onu sur des crimes de guerre à Gaza sera soumis la semaine prochaine au Conseil des Droits de l’Homme à Genève, ainsi qu’au gouvernement israélien et à l’Autorité palestinienne. Les dirigeants palestiniens veulent faire juger les dirigeants israéliens par la justice internationale pour « crimes de guerre ». Ils ont pour cela demandé d’adhérer à la Cour pénale internationale (CPI), dont ils sont devenus membres le 1er avril.


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Rencontre «secrète» entre Israël et Arabie Saoudite pour contrer le programme nucléaire Iranien la République islamique avance ses pions, au détriment d’Israël mais surtout de l’Arabie saoudite, la grande puissance sunnite et rivale de l’Iran chiite dans la région. Dans ce contexte déjà favorable, un Iran débarrassé des sanctions internationales qui plombent son économie en raison de ses activités nucléaires décuplerait ses capacités d’influence régionale, au grand dam de ses rivaux directs israéliens et saoudiens.

“Une peur aiguë peut parfois provoquer des réactions inattendues. Ainsi, la crainte d’un Iran nucléaire peut-elle pousser deux pays que tout oppose – Israël et l’Arabie saoudite – à entamer un improbable rapprochement. D’un côté, l’État hébreu, une démocratie ultra-militarisée non reconnue par la majorité des pays arabes en raison du conflit qui l’oppose aux Palestiniens. De l’autre, une pétromonarchie absolue fondée sur l’islam wahhabite, une idéologie ultra-rigoriste qui a inspiré des groupes djihadistes tels que l’organisation État islamique (EI) Mais ces deux États aux antipodes l’un de l’autre demeurent sous la protection d’un même allié inconditionnel : les États-Unis, qui les soutiennent pour des raisons idéologiques et stratégiques (Israël), ou économiques (alliance pétrole contre sécurité avec l’Arabie saoudite). Mais ce jeu d’alliances est aujourd’hui remis en cause par le rapprochement lancé entre Washington et Téhéran depuis 2013 à la faveur des négociations sur le nucléaire iranien. Ce qui inquiète

au plus haut point Tel-Aviv et Riyad. Cinq rencontres secrètes Vent debout contre la perspective d’un accord final sur le nucléaire iranien le 30 juin prochain à Vienne qui signerait le retour de l’Iran sur le devant de la scène internationale, Israël et l’Arabie saoudite, qui ne participent pas aux négociations, ont entamé depuis 2014 des discussions secrètes. À cinq reprises, des représentants des deux pays se sont rencontrés en Inde, en Italie et en République tchèque pour évoquer les moyens de contrer l’influence de l’Iran dans la région. Le secret a été levé le jeudi 4 juin dernier à Washington par l’ancien général saoudien Anwar Majed Eshki et l’ex-ambassadeur israélien à l’ONU Dore Gold, désormais nouveau directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères. « Il est vrai qu’aucun des deux n’est un responsable officiel », admet Elliot Abrams, chercheur au Council on Foreign Relations – un think tank américain -, qui a présidé la séance. « Mais

tous deux ont eu une longue carrière publique. Ils n’auraient pas participé à ces discussions et ne les auraient pas officialisées sans l’accord de leur gouvernement. » Annonce historique L’annonce est en effet historique, les deux pays n’ayant jamais entretenu de relations diplomatiques. En 2002 pourtant, Riyad avait tendu la main à Israël, lui proposant la normalisation de ses relations avec l’ensemble des pays arabes en échange de la reconnaissance d’un État palestinien et du démantèlement de toutes les colonies israéliennes en Territoires palestiniens (illégales selon le droit international). Or, l’initiative saoudienne, à laquelle avait d’ailleurs participé l’ex-général Anwar Majed Eshki, était restée lettre morte. Cette fois, l’influence grandissante de l’Iran dans la région est un sujet autrement plus brûlant aux yeux des deux pays. Par l’entremise du Hezbollah au Liban, de Bachar el-Assad en Syrie, du gouvernement et des milices chiites en Irak, ou des rebelles houthis au Yémen,

Plan en sept points Pour neutraliser l’« hégémonie » iranienne et pacifier – selon lui – la région, le Saoudien Anwar Majed Eshki a proposé à Washington un plan en sept points. Il viserait tout d’abord à signer une paix durable entre Arabes et Israéliens, sans laquelle aucune collaboration ne serait envisageable. Il s’agirait ensuite de renverser le régime islamique de Téhéran. Puis de renforcer l’unité arabe, grâce à la mise sur pied d’une force militaire arabe commune. Dernier point de ce plan pour le moins ambitieux – et c’est un euphémisme -, un appel à la création d’un Kurdistan indépendant à cheval sur la Turquie, l’Irak et l’Iran. Plus réaliste, l’Israélien Dore Gold, s’il s’est ému du danger posé par les ambitions régionales de l’Iran, s’est en revanche bien gardé d’évoquer pour sa part un renversement du régime iranien. « Nous sommes tous alliés des États-Unis », s’est contenté de déclarer le nouveau directeur du ministère israélien des Affaires étrangères à l’issue de sa présentation, selon le New York Times. « J’espère que c’est le début de plus

de discussions sur nos problèmes stratégiques communs. » « Nous n’avons pas résolu tous nos différends » (délégation israélienne) Invité à préciser les intentions israéliennes, l’ancien général Shimon Shapira, l’un des membres de la délégation de l’État hébreu, a indiqué au journaliste Eli Lake avoir découvert que les deux pays avaient « les mêmes problèmes, les mêmes défis et certaines des mêmes réponses » face à l’activisme de l’Iran dans la région. Les deux pays auraient ainsi discuté des moyens politiques et économiques pour le contrecarrer. Sans surprise, les questions qui fâchent ont été en revanche soigneusement évitées, le Saoudien Anwar Majed Eshki se bornant à affirmer au sujet de l’intransigeance israélienne sur la colonisation que l’État hébreu « était devenu isolé, car il n’avait pas répondu aux initiatives de paix ». Du côté israélien, de même, rien n’a été dit sur le rôle pour le moins ambigu du royaume saoud dans le financement des mouvements djihadistes au cours des dernières décennies. « Notre présence aujourd’hui sur cette estrade ne signifie pas que nous avons résolu tous les différends qui ont opposé nos pays au cours des années », a simplement indiqué l’ex-ambassadeur israélien Dore Gold. « Mais notre espoir est que nous serons capables d’y faire face au cours des années à venir. »» ARMIN AREFI Source: http://www.lepoint.fr


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Boycotteurs d’Israël, au lieu de porter la paix vous portez l’intolérance et la haine Ce faisant, en assimilant Israël à un régime d’apartheid, ils tendent à banaliser l’idée qu’Israël serait un État éphémère, comme l’a été à l’époque l’Afrique du Sud blanche. Cet amalgame participe donc à la fois d’une grande confusion (conceptuelle), d’une malhonnêteté (intellectuelle) qui doit continuer d’être condamné, non seulement moralement, mais aussi juridiquement.

Ajoutons les points suivants:

Ils disent qu’ils ont le droit de boycotter les produits israéliens. Ils mentent!

3) A l’abri du droit, les auteurs visent non seulement à dénier à Israël sa légitimité à exister en tant qu’Etat, ils excommunient Israël de la communauté des nations.

Ce qu’ils font (le boycottage) est passible des tribunaux car plusieurs délits ou contraventions sont constitués. Rappelons à cet égard que suite au boycott de nombreuses entreprises françaises, à la fin des années 70, le Législateur a adopté la loi n°77-574 dite loi « anti-boycottage » du 7 juin 1977 disposant que le boycott doit être considéré comme un acte discriminatoire de type économique.

Tombé en désuétude, au milieu des années 1990, avec les grandes et belles espérances accompagnant le processus d’Oslo, le boycottage des produits israéliens renaît de ses cendres, en 2002.

scientifique » des institutions et des universitaires israéliens. Par ailleurs, les associations pro palestiniennes tentent d’animer dès l’année 2002 les différentes mobilisations pour le boycottage d’Israël.

Le Législateur français a ainsi édicté des sanctions pénales à l’égard de tout fonctionnaire (article 432-1 du Code Pénal) et en général, à l’égard de toute personne (articles 225-1 et 225-2 du Code Pénal) adoptant, dans l’ordre économique, des comportements inspirés par des considérations de type discriminatoire ou qui tendent à favoriser de tels comportements.

Mais, à la différence de celui qui fut pratiqué obstinément par la Ligue arabe depuis le début des années 1950, le mouvement semble toucher en 2003 le monde universitaire et scientifique qui avait été jusque-là relativement préservé. C’est ainsi qu’en France comme en Grande-Bretagne circulent des appels au « moratoire culturel et

Le résultat auquel se proposent d’aboutir les partisans du boycott est simple: qu’Israël soit identifié à un régime d’apartheid, la discrimination juridique à l’endroit des noirs étant transposée en une discrimination également condamnable à l’endroit des palestiniens.

Ainsi, le boycott constitue-t-il depuis une infraction pénale au sens des articles Article 225-1 et suivants du Code Pénal, modifié par la Loi n°2006-340 du 23 mars 2006 – art. 13 (Journal Officiel de la République Française, 24 mars 2006).

1) Dans ces campagnes, l’amalgame commis entre Israël, les juifs et le capitalisme international a des consonances historiques trop fortes pour qu’on le laisse se développer en toute impunité. 2) De fait, le boycott des sociétés israéliennes est comme marqué d’une étoile jaune économique.

4) En somme, l’objet de cette campagne-propagande a pour but de réduire une nation, composée d’individus aux opinions et aux engagements aussi différents que ceux qui peuvent exister en France, en un unique ennemi désincarné et sans humanité. 5) Il s’agit donc d’une punition collective aberrante 6) Rappelons que la justice des hommes s’est construite sur ce principe de la responsabilité individuelle, qui est aujourd’hui un droit fondamental à valeur constitutionnelle, consacré par la Déclaration des droits de l’homme et l’ensemble des conventions internationales. Or, ici, en prétendant combattre l’injustice par des moyens illégaux (le boycott), en mettant au banc de l’humanité l’ensemble des citoyens d’un pays, les pro-palestiniens ne font qu’encourager la haine et la violence à leur égard. 7) Par ailleurs, ils importent le conflit israélo-palestinien en France, alors que cette démarche bien souvent communautaire est

extrêmement dangereuse et d’une absurdité sans nom. Bref, ce qu’ils font est totalement contre-productif et ne sert pas du tout les intérêts de la paix entre les israéliens et les palestiniens. 8) Les occasions de s’indigner ne manquent pourtant pas pour nos esprits blasés, bien nourris et seulement menacés par les… intempéries. Pourtant ces mêmes esprits, bardés de bonne conscience, privilégient un seul motif d’indignation : les méfaits supposés d’Israël. Le reste du monde peut crouler et crever. 9) Par ailleurs, dans cette logique manichéenne, les membres du BDS ne peuvent que dérouter, dégoûter et braquer les Israéliens et tous ceux qui militent et œuvrent durablement pour une réconciliation israélo-palestinienne et israélo-arabe. Prenons un exemple. Là se situe sans doute le paradoxe étonnant de la position défendue par les membres du BDS, lorsqu’ils veulent boycotter les films ou les écrivains israéliens. La plupart de ces auteurs et de ces cinéastes se trouvent être les meilleurs avocats de la cause palestinienne au sein de la société israélienne. Beaucoup d’entre eux sont les porte-parole de ceux qui, depuis des années, se battent pour la création d’un Etat palestinien à côté d’Israël, certains appelants même à négocier avec le… Hamas. Nous affirmons donc que ceux qui prônent le boycott se trompent de combat: au lieu de porter la paix, ils portent l’intolérance et la haine. Mark Knobel, Historien et directeur des Études au CRIF

Eurabia : l’UE réactive son projet « d’étoiles jaunes » sur les produits de Judée-Samarie

L’Union européenne (UE) a réactivé son projet anti-israélien d’étiquetage des produits issus de Judée-Samarie. Des lignes directrices aux États membres de l’UE doivent être édictées dans un avenir proche, a rapporté mardi l’Associated Press. Mi-avril, l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Liberman avait accusé l’UE de vouloir discriminer les produits

juifs de Judée-Samarie, comme les mesures prises par les nazis contre les commerces juifs. La France et quinze pays de de l’Union européenne ont écrit à la Haute Représentante de l’UE pour la politique étrangère, Federica Mogherini, pour lui demander d’accélérer la mise en place d’un étiquetage des produits fabriqués dans les localités juives de Judée-Samarie.

Parmi les pays signataires de la lettre figurent la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Belgique et la Suède. L’Allemagne s’est désolidarisée de l’initiative. Une telle mesure n’existe pas pour d’autres Etats qui occupent des territoires ou qui ne respectent pas les droits de l’homme.

Le terme de Judée-Samarie était utilisé par la communauté internationale jusqu’à l’occupation jordanienne de ce territoire en 1946. L’ONU elle-même a utilisé ce terme dans le texte de la résolution 181 de novembre 1947 pour désigner précisément dans sa partie 2, les frontières des deux États, arabe et juif, à créer par le partage de la Palestine mandataire. Dans le but de de supprimer tout

lien entre le peuple juif avec cette région, la communauté internationale a substitué le terme Judée-Samarie par celui de Cisjordanie, alors même que la Jordanie a renoncé à ce territoire en 1988.



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Annulation d’une exposition qui La Knesset rend hommage au Rabbi de Loubavitch critique Tsahal en Allemagne

Le maire de Cologne a annulé une exposition dans sa ville organisée par un groupe israélien de soldats qui allègue que les forces armées israéliennes maltraitent les Palestiniens. La décision a été prise cette semaine après des entretiens avec le bureau du maire Jugen Roters, la communauté juive et l’ambassade israélienne, selon le militant pro-israélien basé à Francfort, Sacha Stawski, le fondateur de l’observatoire des médias Honestly Concerned. L’exposition de Breaking the Silence, une ONG qui comprend des témoignages de soldats israéliens sur de prétendus abus sur des Palestiniens, était organisée dans le cadre de la commémoration des 50 ans de relations diplomatiques entre l’Allemagne et Israël de

cette année. Cependant, il ne faisait pas partie de la série d’événements officiellement approuvée, qui auront lieu sur un an, et n’a pas reçu l’autorisation d’utiliser le logo approuvé par l’ambassade d’Israël et le ministère allemand des Affaires étrangères. Selon les articles parus dans les différents médias, l’ambassade d’Israël à Berlin a demandé au ministère allemand des Affaires étrangères de retirer l’exposition et d’autres événements non approuvés dans le calendrier. L’ambassade a également écrit à Roters et a déclaré que « tant qu’il n’y a pas de distinction claire entre les projets légitimes sur le thème Israël-Allemagne et ces autres thèmes, nous préférons ne prendre part à aucun de ces événements ».

Stawski, qui a pris part aux négociations ultérieures dans les coulisses, a précisé au JTA que « le 50e anniversaire commémore et reflète la relation entre l’Allemagne et Israël, et ce n’est pas le moment de diaboliser Israël d’une manière unilatérale ». La semaine dernière, Israël s’est plaint auprès du gouvernement suisse qui a financé à hauteur de 16 000 dollars l’exposition Breaking the Silence à Zurich, en expliquant que la raison d’être du groupe était de « salir le nom et la réputation des soldats de Tsahal » afin de nuire à la réputation d’Israël.

La Knesset rend ce lundi un vibrant hommage au Rabbi de Loubavitch, Rav Menahem Mendel Schneerson zts’l, décédé le 3 Tamouz (12 juin 1994) à l’âge de 92 ans, à l’occasion de l’anniversaire de sa disparition qui sera marqué dans quelques jours. La cérémonie se déroulera en présence notamment du grand rabbin ashkénaze d’Israël, Rav David Lau, de ministres, de vice ministres, de députés de tous bords et de responsables d’institutions Habad.

Juste après les discours, une exposition ouvrira ses portes dans l’enceinte de la Knesset présentant d’une part une série de photos et d’écrits et d’autre part des films sur un écran. Une séance s’ouvrira ensuite, sous la conduite du ministre Ophir Akounis, au nom du gouvernement. Des ministres de différents partis pourront alors raconter leur rencontre avec le rabbi de Loubavitch et les liens qu’ils ont tissés avec lui. Source: LPH

Succès de Netanyahou au Comité central du Likoud

Les responsables gouvernementaux suisses avaient dit avoir trouvé que l’exposition était ‘équilibrée’.

Le Premier ministre vient de remporter un franc succès au comité central du Likoud ce dimanche. La proposition que Netanyahou a soumise au vote a été adoptée par près de 58 % des voix. Résultat : le choix de la liste nationale restera entre les mains des adhérents mais ce sont les membres du comité

central qui désigneront les représentants régionaux qui sont généralement de nouveaux candidats. 2 600 membres du comité central se sont rendus aux urnes sur un total de 3 700. Source: LPH


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Israël: polémique entre artistes et gouvernement sur la liberté d’expression

Les déclarations de ministres et d’artistes ainsi que des oeuvres controversées mettent le feu aux poudres

Des centaines d’artistes israéliens ont participé dimanche soir à une rèunion d’urgence pour débattre des dernières déclarations des ministres de l’education et de la Culture. Plusieurs dizaines d’artistes ont signé une pétition intitulée la « Liste noire ». « Nous, artistes, metteurs en scène, écrivains, acteurs, musiciens, chorégraphes et danseurs, réalisateurs, producteurs, hommes et femmes de culture, protestons contre les initiatives antidémocratiques prises ces dernières semaines par les ministres de la Culture et de l’Education contre les artistes et les personnalités culturelles dont les positions et l’oeuvre ne correspondent pas avec les vues de ces ministres. Nous souhaitons vous dire que nous continuerons à faire face à la réalité, à exprimer nos opinions et à obéir à notre conscience, même si vous exigez que nous en payons le prix ». Les signataires de la pétition, dont les acteurs Gila Almagor, Moni Moshonov, Ran danker et Keren Mor ainsi que le danseur et chorégraphe Ohad Naharin, ont ajouté ne pas craindre d’exprimer leur opinion.

Ce rassemblement exceptionnel faisait suite aux déclarations la semaine dernière de la ministre de la Culture Miri Regev (Likoud) et du ministre de l’Education Naftali Bennett (Foyer juif) qui menaçaient le financement public de deux théâtres arabes israéliens, accordant leur faveur aux artistes faisant montre de plus de patriotisme. Le refus d’un acteur arabe israélien, Norman Issa, de jouer dans les implantations israéliennes de Cisjordanie avait fait l’objet d’une polémique et la ministre de la Culture Miri Regev a fait part de son intention de couper les fonds publics de son théâtre judéo-arabe pour enfants. Le producteur et acteur Oded Kotler a causé un scandale dimanche soir, interpellant la ministre Regev et traitant les électeurs du parti Likoud de Benyamin Netanyahou d’être un « troupeau de bovins ». « Imaginez, Mme Regev, votre monde tranquille, sans livres, sans musique, un monde où personne n’interfère, où personne ne dérange la nation qui célèbre 30 sièges (ceux du Likoud, ndlr) suivis par un troupeau de bovins en attente de paille et grignotant du foin », a déclaré Oded Kotler sous les applaudissements d’une partie de la salle, mais laissant néanmoins de nombreux participants avec un senti-

ment de gêne.

manche.

Shelly Yachimovitch, n°3 du parti de centre-gauche Union Sioniste, a réagi un peu plus tard, affirmant que « le bovin, en l’occurrence, c’est Oded Kotler lui même, car on n’insulte pas les électeurs d’un parti qui rassemble 30 députés ».

« Je pense que le ministre Regev est dans une trajectoire de collision depuis le premier jour de son mandat. Je ne pense pas qu’elle change sa position. En fin de compte elle représente les vues de ceux pour qui le judaïsme et l’israélisme sont au centre de leur vie et qui veulent y rester. Et puis il y a ceux qui, comme c’est mon cas, veulent aller à la rencontre du monde… Le danger est que si nous gardons ce cap, l’isolement dans le monde va s’accentuer et Israël ne sera plus qu’une secte militante, fondamentaliste, enfermée à la marge de l’Histoire », a déclaré Grossman qui a conclu: « Mettre un frein à la liberté et l’expression artistiques constitue un profond danger pour le principe même de la démocratie et une réticence à accepter que la démocratie fait parfois mal ». Une illustration de cette liberté « qui fait mal » s’est déroulée justement dimanche soir au cours d’un débat chauffé à blanc lorsque Ortal Tamam, la nièce d’un soldat israélien assassiné par un terroriste en 1984, est montée sur scène et a évoqué la pièce « Temps parallèle » inspirée par la vie de l’assassin de son oncle.

Oded Kotler a tenté un peu plus tard de s’excuser, arguant qu’il s’incluait dans les « bovins » et qu’il n’avait pas voulu pointer seulement les électeurs du Likoud. Miri Regev a réagi également sur sa page Facebook, estimant que cette déclaration montrait le vrai visage de l’obscurantisme culturel. Il y a quelques jours, au cours d’une réunion avec des personnalités du monde de la culture, Miri Regev avait déclaré qu’elle avait le contrôle personnel des budgets alloués aux arts, à la culture et au sport, ayant le soutien de 30 mandats (ceux du Likoud, ndlr) à la Knesset. « Le gouvernement n’est pas obligé de soutenir la culture, je peux décider d’où va l’argent. Les artistes ne m’imposeront pas leur diktat », affirmait la ministre de la Culture et des Sports. Le célèbre écrivain David Grossman a critiqué cette prise de position di-

Il y aune semaine, le ministre de l’Education Naftali Bennett a décider

d’annuler les subsides de l’Etat pour cette pièce. Ortal Tammam a déclaré que cette pièce humanise le tueur et est une agression envers sa famille. L’intervention d’Ortal a été chahutée par l’assemblée et la jeune femme a quitté la scène en larmes. Le célèbre acteur Moshé Ivgy a soutenu partiellement la position d’Ortal tammam. « Si quelque chose met en danger l’Etat et nuit aux principes de la démocratie, alors l’Etat ne doit pas venir en aide. Mais c’est là qu’est la limite. L’Etat ne doit pas, et ce n’est pas son rôle, être un commissaire et ne doit pas, par principe, intervenir dans la culture »; a dit Ivgy. Une autre polémique culturelle a également surgi avec l’annonce par Miri Regev de revoir le financement public du Festival international du film de Jérusalem après avoir découvert qu’il incluait un documentaire montrant le côté « doux » de Yigal Amir, l’assassin du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin. Selon Noah Rothman, la petit-fille du Premier ministre assassiné, « toute personne pour qui la démocratie est chère devrait craindre cette exploitation cynique de la liberté de parole » Source: i24news


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Un livre va révéler les racines de Un responsable israélien l’aversion d’Obama pour Israël a rencontré des chefs de Un de ceux-ci comprend un moment où l’ancien secrétaire d’état adjoint Tom Nides a hurlé des injures contre Oren sur le fait que l’autorité palestinienne tentait d’obtenir la reconnaissance comme un état palestinien à l’ONU en 2011, un geste qui, à l’époque, aurait vu la fermeture des intérêts américains dans l’AP.

L’aversion du président américain Barack Obama pour Israël est non seulement une question de perception publique, mais l’ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis Michael Oren va révéler dans un nouveau livre qu’il s’agit également et surtout de la politique de son administration.

gnages accusant Obama d’un parti pris spécifiquement anti-Israël, les mots d’Oren sont censés être reçus comme fort crédibles, selon le New York Post, à la fois à cause de sa solide réputation d’historien et du fait qu’il ne soit pas considéré comme un « extrémiste de la droite israélienne » par le monde politique ou par les medias.

Le livre d’Oren en anglais « Ally: My Journey Across the American-Israeli Divide », documente en détail les expériences d’Oren entre 2009 et 2013.

Oren parle de plusieurs événements qui montrent que l’administration Obama blâme ouvertement Israël pour des crises politiques dans lesquelles l’état juif n’était absolument pas impliqué, selon le Post.

Contrairement à d’autres témoi-

Un autre comprend Obama enlevant Israël de la liste des pays qui ont offert de l’aide à Haïti lors du séisme de 2010, alors même qu’Israël a été le premier pays à répondre à la crise, et d’une manière bien plus importante que la majorité des autres pays. La cause ? Obama aurait été en colère sur la progression des « pourparlers de paix ». Oren ajoute que les seules situations dans lesquelles l’administration Obama a ouvertement soutenu Israël étaient lors de situations dans lesquelles Israël était laissé sans défense, par exemple lors de l’incendie de la forêt du Carmel.

Visite « secrète » du chef de la CIA en Israël

Le directeur de la CIA, John Brennan, a rencontré des hauts responsables israéliens la semaine dernière lors d’une courte visite pour discuter de l’accord nucléaire émergent avec l’Iran, a rapporté le journal Haaretz mardi.

Le rapport a été fait grâce à deux sources israéliennes anonymes, qui notent que Brennan avait rencontré le premier ministre Benyamin Netanyahou, le chef du Mossad Tamir Pardo, le conseiller à la sécurité nationale Yossi Cohen, le chef du renseignement militaire Herzl Halevi et d’autres responsables de la communauté du renseignement d’Israël. Les entretiens ont principalement porté sur l’accord émergent entre l’Iran et les « puissances mondiales », la date limite pour un accord à long terme ayant été fixée au 30 juin, mais ont aussi porté sur les activités iraniennes dans la région. Netanyahou a averti à plusieurs reprises que même en mettant de

côté le projet nucléaire de l’Iran, qui pour beaucoup a une dimension militaire, la dictature islamique a des ambitions territoriales dans la région et a déjà « englouti » quatre capitales arabes : Bagdad, Damas, Beyrouth et Sanaa. C’est dans cet esprit qu’Israël s’oppose fermement à un accord avec l’Iran, faisant valoir qu’il ne mentionne pas l’approvisionnement de Téhéran en missiles à longue portée, que, malgré les inspections, l’Iran produira clandestinement une bombe, et qu’une fois levées, les sanctions ne pourront être rétablies. Jérusalem a également fait valoir que le soulagement des sanctions donnera à l’Iran un apport massif d’argent qu’il utilisera pour financer ses mandataires dans la région, y compris le groupe terroriste libanais Hezbollah.

En avril, Brennan s’était emporté contre les critiques de l’accord nucléaire avec Téhéran comme « hypocrites », et a noté qu’il était « agréablement surpris » par les

l’opposition syrienne

concessions de l’Iran.

« Je dois vous dire que les individus qui disent que cet accord donne à l’Iran une voie vers la bombe sont totalement malhonnêtes, à mon avis, si ils connaissent les faits, comprennent ce qui est nécessaire pour un programme nucléaire, » avait déclaré Brennan. « Je suis certainement agréablement surpris que les iraniens aient accepté tellement ici. En termes du régime des inspections, la réduction des centrifugeuses, des stocks, ce qu’ils font avec le réacteur d’Arak, tout cela est je pense vraiment surprenant et assez bon, » a-t-il dit.

Dans une révélation surprenante, le site internet israélien d’information Walla! a exposé vendredi qu’un haut responsable israélien a tenu plusieurs réunion dans des pays occidentaux entre 2012 et 2014 avec des membres de l’opposition syrienne laïque, malgré la position officielle d’Israël de neutralité en ce qui concerne la guerre civile fratricide. Les forces rebelles laïques ont combattu le régime du dictateur syrien Bachar al-Assad, mais aussi des groupes rebelles islamistes radicaux qui cherchent également à prendre le pouvoir dans cet état déchiré par la guerre. Les réunions, qui sont les rencontres de plus haut niveau a avoir été tenues entre les deux parties, n’ont pas atteint d’accord sur une coopération entre Israël et les forces rebelles, mais les deux parties ont donné une grande importance au fait même qu’elles se soient tenues. Quant à l’identité de la source israélienne, le site d’information a rapporté qu’il ou elle est un responsable importante de la diplomatie israélienne qui a une position publique importante, et qui continue de servir à ce poste, mais son nom n’a pas été révélé. Les réunions ont eu lieu à l’aide d’une source non gouvernementale qui est en contact avec plusieurs groupes d’opposition laïques en Syrie. Plutôt que d’être une chaîne de réunions continues,

il s’agirait plutôt d’un ensemble d’entretiens sur différents points dans le temps, avec la conversation se concentrant sur les ennemis communs aux groupes d’opposition et à Israël. Une source familière avec les réunions a déclaré à Walla! que « la chose importante dans ces réunions a été le dialogue, et le fait que le dialogue ait reçu l’approbation sous la forme de la participation d’un haut responsable israélien. » « Dans l’opposition syrienne il y a des gens qui veulent nous voir prendre parti, mais pour la plupart d’entre eux il est clair que, de notre point de vue, ce n’est pas à l’ordre du jour, » a ajouté la source. « Israël peut aider dans le domaine humanitaire, pas plus que cela. » Il a noté que, malgré la position officielle neutre, Israël partage clairement des ennemis communs avec les forces d’opposition laïques, qui sont confrontées à l’hostilité d’Assad qui reste dans un état de guerre avec Israël d’une part, ainsi que le Hezbollah soutenu par l’Iran, et d’une autre côté avec les forces islamiques radicales telles que les affiliés d’Al-Qaïda et l’Etat Islamique (ISIS). Une source diplomatique israélienne a dit au site d’information que « le problème avec les forces séculaires qui s’opposent à Assad est qu’ils sont pleins de bonnes intentions, mais n’ont pas de vrai pouvoir sur le terrain. »



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Cosa Nostra, l’Etat Islamique et l’immigration de masse Selon l’auteur et expert de la mafia, Corrado de Rosa, il y a un lien très étroit entre immigration, trafic d’êtres humains et la Mafia personne n’a su éradiquer la mafia. Mussolini y était presque arrivé, en 1925, par l’intermédiaire de son « préfet de fer », Cesare Mori, lequel a dût abandonner la lutte impitoyable qu’il menait contre la mafia. Il fut rappelé à Rome, car des mafieux étaient infiltrés jusqu’aux plus hauts sommets de l’état fasciste. Un excellent film fut réalisé en 1977, par Pasquale Squitieri, avec Guliano Gemma, très fidèle à l’histoire. « L’immigration est une mine d’or pour les chefs de la mafia italienne, qui se tiennent derrière le trafic d’êtres humains. Cela depuis le moment même pù leur départ est organisé. » De Rosa explique que l’implication de la mafia n’est pas limitée au seul trafic d’êtres humains, mais que les demandeurs d’asile et les migrants sont exploités après leur arrivée en Italie. La mafia devient une sorte « d’agence pour l’emploi ». Dès lors que les migrants touchent le sol italien, il leur est proposé des salaires de misère et des hébergements inhumains.

lie depuis très longtemps. Les enquêtes ont prouvé les relations entre les clans siciliens et les trafiquants d’êtres humains. Les allégations qui désignent que la mafia est impliquée dans les centres pour immigrés ont été confirmées par le sénateur de Movimento 5 Stelle (Mouvement 5 étoiles), le parti de Mario Giarrusso, qui a déclaré durant une interview dans le cadre du programme de Lo Schiaffo, que des millions d’€ sont accordés sans aucun contrôle par le ministère de l’intérieur à des personnes et organismes « qui puent la mafia », soi-disant, pour des centres en charge de l’immigration.

S’ils souhaitent se rendre dans d’autres pays européens, contre paiement, la mafia organise alors leurs voyages. Faisant référence à une opération d’écoutes téléphoniques, de Rosa déclare que l’on a pu arrêter l’année dernière à Rome quelques membres de la mafia.

Et les Nations Unis ont publié un rapport* complet sur le sujet.

La mafia sicilienne, Cosa Nostra, gère les centres d’immigration d’Italie

Pour terminer, la mafia n’a cure de s’engraisser avec ce tsunami migratoire, parmi lequel se glissent immanquablement des soldats d’Allah, envoyés par l’Etat Islamique pour accomplir la conquête de l’Europe. D’ailleurs l’EI a annoncé vouloir envoyer 500.000 des leurs pour cette invasion.

D’après les écoutes, plus aucun doute n’est permis, c’est la mafia sicilienne, Cosa Nostra, qui gère les centres d’immigration d’Ita-

Que dire des centaines de morts par noyade qui n’émeuvent pas ces criminels ? La mafia, complice de l’EI ? Que fait l’Europe ? Jamais

ment à l’EI, qui mène une guerre de conviction politico-religieuse contre l’Occident. Ma proposition choquera le camp du « Bien », mais j’estime que le camp du « Bien » ne serait pas très regardant face à ces centaines de pauvres gens qui perdent la vie en traversant la Méditerranée, à ne pas étudier une telle option.

Pour les mettre devant leurs responsabilités, voici une carte des bateaux qui ont chaviré en mer. Peut-être cela vaut argument convainquant à ma proposition. Carte des bateaux qui ont chaviré en Méditerranée © Sylvia Bourdon

Pourtant une solution pourrait être envisagée, si les caciques européens avaient quelque culture sur le sujet associé à la seconde guerre mondiale et à Lucky Luciano. Les Américains n’ont jamais d’états d’âme, lorsqu’il s’agit de protéger leurs intérêts, même à faire appel au capo dei capi, Luciano. En effet, ils craignaient que les nazis viennent saboter le port de New York. Voir la source Wikipédia sous la rubrique : seconde guerre mondiale. Puisque personne n’a réussi à effacer ce cancer de la surface de la terre, faisons pacte avec le diable, puisque nos intérêts vitaux sont en jeu. Pourquoi ne pas s’accorder avec la mafia ? Ils demanderont des compensations. Mais afin de sauver notre continent de l’invasion migratoire, dont une grande partie pourrait être dangereuse, comme annoncé par l’EI, n’estil pas mieux de pactiser avec le diable ? Cela éviterait aussi que davantage de ces hommes, femmes et enfants périssent inutilement en mer. On peut discuter avec la mafia, qui n’a aucune conviction que celle du profit économique, contraire-

USA à l’Europe : «Si vous boycottez Israël, pas d’accord de libre-échange !»

Aucun pays européens ne boycotte Israël, bien qu’une mesure prévoie d’étiqueter les produits fabriqués dans les implantations juives de Cisjordanie. Mais l’Europe avance prudemment sur ce dossier, craignant qu’un boycott d’Israël nuise à son accord de libre-échange avec les États-Unis.

Pour la même raison, le gouvernement français a réagi de façon incisive aux déclarations du PDG d’Orange Stéphane Richard, qui a annoncé son souhait de rompre les liens de sa société avec Israël, avant de s’excuser et de venir en

Israël pour s’expliquer avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou. Barack Obama a exhorté la Chambre à revoter “dès que possible”, afin que les entreprises américaines puissent “vendre des produits Made in America au reste du monde”, tandis que son porte-parole Josh Earnest mettait l’échec de vendredi sur le compte d’un “autre bordel procédural”.

La plupart des démocrates veulent pouvoir peser sur le contenu des futurs accords commerciaux. Ils craignent qu’une nouvelle ouverture des frontières ne conduise à des fermetures d’usines dans leurs

circonscriptions. Beaucoup citent le précédent de l’accord Nafta conclu en 1993 avec le Mexique et le Canada. “Nous devons aller moins vite”, a justifié Nancy Pelosi, chef du groupe démocrate. “Nous voulons un meilleur accord pour les travailleurs américains”. i24news avec AFP ISRAELVALLEY PLUS. L’Union européenne publiera de nouvelles directives exigeant d’Israël d’étiqueter les produits fabriqués dans les localités juives situées au-delà de la ligne verte, d’après une source officielle citée

mardi par l’agence de presse internationale AP.

D’après le responsable, la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a confié le mois dernier aux ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union européenne, que des directives seraient « rédigées de manière définitive dans un avenir proche ». Interrogé sur l’étiquetage des produits de Judée-Samarie au cours d’un évènement de rencontre économique avec des entreprises françaises, l’ambassadeur de France en Israël, Patrick Maison-

nave, a confirmé que l’Union européenne a l’intention de préciser au consommateur européen l’origine des produits qu’il consomme et le lieu où ils sont fabriqués. « Nous avons une obligation de transparence sur les produits envers les consommateurs », a affirmé l’ambassadeur. M. Maisonnave a souligné que “l’administration française considère qu’il ne s’agit là que d’une question de transparence”. Source: i24News (Copyrights)


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«Heureux en France» en tournage à Jerusalem

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La société de Production Lama Production produit actuellement le nouveau film du réalisateur et acteur Yvan Attal qui interprètera le rôle principal aux côtés de sa femme l’actrice Charlotte Gainsbourg. Le film « Heureux en France » traite le problème de la montée de l’antisémitisme en France d’une façon comique et complexe, racontée par épisodes qui se déroulent à différentes époques de l’histoire, de l’Antiquité à nos jours.

Le directeur du Leonardo Plazza Jerusalem, Ilan, Yvan Attal, Jacob Soudry, directeur régional des Hôtels Fatal et Gilles Lellouche

Ilan avec Yvan Attal


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Extrait du rapport israélien à l’ONU : des mosquées utilisées comme bases de tirs ternationales ».

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Des enfants d’une école maternelle palestinienne défilent avec des armes en plastique en Judée Samarie

«Quant à Tsahal », ajoutent-ils, «il se doit d’observer ces lois et œuvrer pour réduire les pertes civiles ». Et de rappeler que des avertissements avaient été adressés aux populations locales dans les zones de combat.

Dans le rapport sur l’opération Tsouk Eytan que le ministère israélien va présenter pour répondre à celui de la commission Schabas de l’Onu, sont énumérés un certain nombre de cas où les terroristes du Hamas se sont déguisés en civils ou en soldats de Tsahal. Autre point essentiel de ce document : l’utilisation faite par l’organisation terroriste d’habitations civiles ou de mosquées à des fins militaires. Il y est précisé ce qui suit : « Les mosquées servaient de bases de tirs aux snipers, les écoles étaient utilisées comme entrepôts

d’armes, des engins explosifs étaient cachés dans des maisons et des tunnels souterrains étaient creusés aux milieux d’habitations civiles et dans des zones peuplées ». Autre détail important: le rapport souligne que le Hamas obligeait les Palestiniens à rester dans les secteurs que Tsahal allait bombarder. Les rédacteurs du document affirment donc, preuves à l’appui, que « Les organisations terroristes citées dans le rapport ont commis des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et ont violé de façon flagrante les conventions in-

Autre détail important : le rapport indique que Tsahal a annulé des bombardements au dernier moment afin de ne pas porter atteinte aux populations civiles. Et de souligner qu’Israël a permis que soient introduits dans la bande de Gaza, pendant les affrontements, des équipements médicaux, des denrées alimentaires et toute sorte de matériel « malgré les attaques du Hamas sur les points de passage au moment des transits ». En conclusion, il est clairement spécifié « qu’il faut examiner les évènements au cours desquels des civils ont été touchés à Gaza sur la base des crimes de guerre commis par le Hamas par l’utilisation de la population alors qu’Israël cherchait de son côté à éviter les pertes civiles »

À la cérémonie de remise des diplômes d’une école maternelle d’Anabta, en Cisjordanie, des enfants en uniformes et mitraillettes en plastique à la main ont mis en scène une chanson. Une photo d’Arafat était visible sur la scène. L’école maternelle appartient à l’association caritative des femmes d’Anabta. La représentation a été diffusée le 1er juin sur Al-Sheraa TV, une chaîne de télévision locale de la région de Tulkarem. Extraits : Les enfants de l’école maternelle, vêtus de treillis militaires, effectuent un exercice militaire, armes en plastique à la main Chanson : Dans les montagnes,

derrière les collines, dans les vallées – vous serez vaincus, vous serez vaincus. Que vous veniez de la mer, ou de l’air – vous serez anéantis, vous serez anéantis. Si vous tendez la main, elle sera coupée. Si vous regardez juste avec votre œil, il sera crevé. L’armée vaincue sera trop terrifiée pour revenir. Nous sommes déjà venus pour vous, et malheur à vous si nous revenons. Vous êtes arrivés sur cette terre vivants, mais vous en sortirez découpés en morceaux. Dans les montagnes, derrière les collines, dans les vallées – vous serez vaincus, vous serez vaincus. Que vous veniez de la mer, ou de l’air – vous serez anéantis, vous serez anéantis. Memri.fr



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Les «Gamers» d’Israël à Los Angeles pour l’Electronic Entertainment Expo

De nombreux starupistes israéliens experts du “gaming” sont en route vers la Californie (vols directs Tel Aviv- Los Angeles). L’Electronic Entertainment Expo ou E3, le plus important des salons de l’industrie du jeu vidéo, ouvre ses portes mardi 16 juin pour trois journées denses en annonces. Les israéliens, en général des spécialistes de software, seront très actifs dans ce salon.

Selon Challenges (Copyrights) : «Le Convention Center de Los Angeles s’est pour l’occasion habillé de ses habits de lumière en adoptant cette année un revêtement dédié à Uncharted 4, le titre phare que tous les gamers attendent sur PlayStation 4. Comme à leur habitude, les principaux constructeurs et éditeurs dévoileront leurs principales nouveautés entre dimanche soir et lundi soir -avec le bouquet final de Sony.

Depuis un certain temps, une nouvelles vague de productions web “Made in Israel” a vu le jour : le développement de jeux particulièrement addictifs qui ne nécessitent par de cartes graphiques surpuissantes ou encore de cartes son excessivement coûteuses.

Et comme chaque année, l’E3 fait l’objet de spéculations les plus folles. 2015 sera-t-il un millésime à la hauteur du 2013, une année marquée par le lancement concomitant des consoles de jeu de salon de nouvelle génération, la PlayStation 4 de Sony et la Xbox One de Microsoft?

Cette année, il ne faudra hélas pas s’attendre à de grands bouleversements.“Je ne m’attends pas à une édition aussi spectaculaire qu’en 2013”, estime Laurent Michaud, analyste à l’Idate. Cette année, nous allons pouvoir mesurer le catalogue des unes et des autres». “A ce moment du cycle, tout le monde se concentre sur le software”, explique pour sa part Richard-Maxime Beaudoux analyste à Bryan-Garnier. Toutes les principales attentes tournent autour des nouveaux titres que les consommateurs trouveront sous leur sapin à la fin de l’année. “L’enjeu c’est le catalogue. C’est lui qui permet de vendre des machines”, poursuit l’analyste».

Pharrell Williams, bientôt en concert en Israël?

Art Garfunkel s’est produit en Israël mercredi, Bon Jovi sera ici le 3 octobre prochain, et on peut désormais ajouter à la liste des artistes qui arrivent en Israël l’un des plus grands noms du monde de la musique actuelle, le chanteur-compositeur-interprète américain et rappeur Pharrell Williams! À l’heure actuelle, Pharrell Williams, 42 ans, prévoit de donner

un concert au parc Hayarkon de Tel Aviv aux alentours du 9 septembre, quelques jours avant Roch Hachanah. Aucun contrat n’a pour l’instant été signé mais des pourparlers entre Williams et un certain nombre de producteurs israéliens se tiennent actuellement. Pharrell Williams est célèbre pour de nombreux titres, notamment « Happy ».

Le groupe américain de pop rock Maroon 5, dirigé par le chanteur Adam Levine, a également exprimé un certain intérêt à donner un concert en Israël cet été. Les membres du groupe aimeraient arriver dès le mois prochain, mais les producteurs israéliens hésitent parce que cela laisserait très peu de temps pour les préparatifs avant le spectacle. Source: Eretz aujourd’hui


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Ali Shukri Amin, 17 ans, jugé pour son Binyamin Netanyahou a reçu soutien à l’État islamique sur Twitter le vice-ministre japonais des Affaires étrangères

Ali Shukri Amin, 17 ans, a reconnu devant un juge de Virginie avoir diffusé plus de 7000 tweets de propagande, d’appel aux fonds ou de conseils divers à ceux qui voudraient s’engager auprès de l’État islamique. «Coupable, Monsieur». Un lycéen américain de 17 ans a reconnu jeudi avoir fait l’apologie de l’État islamique dans plus de 7000 tweets. Frêle et portant une fine moustache, perdu dans une combinaison de prisonnier, trop grande pour lui, le jeune homme a également admis avoir aidé un ami à partir vers la Syrie. L’accusé qui apparaissant devant un juge

d’Alexandria, en Virginie, encourt quinze ans de prison et une liberté surveillée à vie. Il connaîtra sa peine le 28 août. Comme Ali Shukri Amin, une cinquantaine de personnes sont poursuivies sur le sol américain pour avoir aidé ou essayé d’aider Daech par divers moyens. Ali Shukri Amin, lui, avait choisi le réseau social Twitter. De juin 2014 à février 2015, avec plus de 4000 abonnés à son compte @AmreekiWitness, l’adolescent s’est taillé une certaine notoriété. Il est même cité dans une tribune du Time Magazine consacrée à la propagande djihadiste sur la Toile.

Son compte, désormais suspendu, était conçu comme une «plateforme pro-État islamique», diffusant messages de propagande, appel aux fonds ou conseils divers à ceux qui voudraient s’engager, commente un responsable du FBI. Le jeune homme recommandait d’utiliser des bitcoins ou un «portefeuille noir» pour financer anonymement l’organisation. Il aidait les partisans de Daech à crypter les communications en ligne. L’adolescent dispensait aussi des conseils sur son blog et sur une page Ask.fm. […]

Le Premier ministre Binyamin Netaynahou a reçu Yasuhide Nakayama, vice-ministre japonais des Affaires étrangères. Netanyahou a rappelé devant lui la visite très réussie au mois de janvier du Premier ministre nippon Shinzo Abe. Le Premier ministre a relevé l’embellie des

relations entre Israël et le Japon et a dit à son interlocuteur qu’il y a aujourd’hui de prodigieuses possibilités de coopération entre les deux pays dans tous les domaines, et par-dessus tout, la cybernétique. Source: LPH


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Le Maguen David Adom sauve des vies… Et protège la vôtre !

Le Maguen David Adom lance une initiative aussi originale qu’utile à destination des vacanciers en Israël : pour un don de 120 euros, bénéficiez d’une assurance et d’une assistance gratuite en cas d’urgence médicale. Rassurant et utile !

L’été arrive et les projets de vacances se précisent. Alors le Maguen David Adom a eu l’idée de profiter de l’afflux des touristes français en Israël pour encourager utilement le don : « l’assurance Maguen David Adom ». Equivalent de la Croix Rouge Française, l’institution israélienne fournit, sur place, tout type de service médical

d’urgence : ambulances pour le transport de malades ou accidentés, premiers secours… Elle propose aussi, et on le sait moins, aux vacanciers français, une assurance gratuite en échange d’un don. Pour toute donation d’un montant de 120 euros, les Français en vacances en Israël se verront protégés par le MDA qui inter-

viendra gratuitement pour chaque donateur et sa famille en cas d’urgence médicale sur place. « Cette initiative m’a paru aussi utile que solidaire, souligne Judith, maman de 4 garçons remuants qui passe plusieurs semaines, chaque été en Israël. C’est rassurant de savoir qu’en cas de problème, on peut être pris en charge gratuitement et efficacement, a fortiori si l’on

voyage avec des enfants ou des personnes âgées ! » Même opinion pour Richard, retraité qui compte bien souscrire l’assurance MDA : « L’année dernière, je suis tombé en traversant la rue. Je m’en suis sorti avec une cheville foulée, rien de très grave, mais j’aurais aimé savoir que l’assistance était à portée de main ! J’aime aussi l’idée d’être utile à Israël en étant récom-

pensé en quelque sorte. » Bien sûr, le don est déductible des impôts et permettra, pour le MDA, l’achat de matériel médical. Sauvez des vies en protégeant sa famille, y-at-il meilleure idée ? Renseignements et souscriptions auprès de MDA France 40 rue de Liège, 75008 Paris ou www.mda-France.org

Victor Wintz, directeur général du MDA France : « Un programme utile à Israël, utile aux Français »

Cette assurance MDA est une vraie bonne idée. Est-ce une première ? Non, cela fait environ 3 ans que nous l’avons lancée, mais nous avons décidé, cette année, de mettre en lumière ce programme car il plaît beaucoup à ceux qui le connaissent. Il est aussi très utile pour nous car avec 4 dons, soit 4 assurances souscrites, nous finançons un kit de matériel d’interven-

tion pour équiper un secouriste : défibrillateur, pansements, seringues… Comment fonctionne-t-elle exactement ? Une assurance souscrite, par le biais d’un don de 120 euros, couvre toutes les personnes d’un même foyer fiscal. L’assurance est valable un an dès réception du don. Le souscripteur reçoit donc

un numéro d’assuré, et quelques semaines plus tard sa carte, même s’il n’en a pas besoin pour avoir recours aux services du MDA. S’il vous arrive quelque chose en Israël, vous composez le 101. Les équipes du MDA ont les listings des assurés français. Ils interviendront alors gratuitement, quelle que soit l’urgence. En moyenne, ce sont 10 foyers fiscaux qui voient leurs factures d’interven-

tion médicale d’urgence en Israël annulées grâce à cette assurance !

Cette assurance fonctionne-telle pour les Français vivant en Israël ? Non, elle concerne les touristes français. Si votre enfant est toujours rattaché à votre foyer fiscal par exemple, mais fait ses études en Israël, il a forcément un numéro de sécurité sociale en Israël

et c’est la Kuppat olim qui, dans ce cas, prend en charge les soins. Pour les Français en vacances, les soins d’urgence lorsqu’on en a besoin, peuvent générer des factures élevées, auxquelles nous ne sommes pas habitués puisque le système français nous permet de ne pas faire l’avance de ces dépenses. En Israël, comme aux Etats-Unis, mieux vaut être prévoyant et assuré !


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Encore un coup du Mossad !

Un activiste anti-israélien accuse le Mossad d’avoir pénétré chez lui pour lui voler… Un soulier ! Très sérieux dans son délire de persécution, l’avocat britannique ne s’attendait pas à la réaction internationale qu’il a suscitée : sioniste ou pas, le web se bidonne de cette histoire de pompe ! Amnésiques chroniques, étourdis de tous pays, réjouissez-vous, on a enfin trouvé la cause de tous vos maux : c’est un coup du Mossad ! Non, non vous ne rêvez pas, c’est bien le Mossad qui, comme il n’a pas grand chose à faire, par les temps qui courent, (L’Iran, l’Etat Islamique, les missiles qui recommencent à pleuvoir sur le sud du pays, tout ça c’est de la blague !), s’est donné pour mission, à en croire l’avocat britannique Asghar Bukhari de le persécuter à son domicile, pendant son sommeil en lui volant… son soulier ! Si, si ! Un seul, parce que deux, on n’aurait pas compris le message, alors qu’un seul, il n’est pas né de la dernière pluie, Maître Bukhari, il a tout de suite pigé de qui ça venait une vilénie pareille : les services de renseignement israéliens, bien sûr ! Asghar Bukhari, co-fondateur du Comité des affaires publiques musulmanes au Royaume-Uni, ouvertement anti-sioniste, était tellement sûr de lui qu’il a posté ses certitudes sur les réseaux sociaux… Et bien mal lui en a pris ! Depuis le web se marre sans fin et le hashtag #Mossadstolemyshoe (#leMossadavolémonsoulier) accompagne nombre de photos et blagues parodiant l’accusation de l’activiste britannique. Il faut dire, à la décharge de Maître Bukhari, qu’on n’accuse pas sans preuve, mais que les sionistes ont avoué le crime : Arthur Lenk ambassadeur d’Israël en Afrique du Sud n’a pas su résister à la tentation et s’est lui aussi moqué : « Nous avons votre chaussure, Asghar Bukhari. Appelez-moi », a-t-il tweeté. Aaah si on nous avait dit qu’un jour, les ennemis d’Israël nous feraient autant marrer…

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Analyse du discours de Nicolas Sarkozy en Israël : bienveillant dans le fond, contradictoire en surface

Il est un privilège de pouvoir assister au début de la reconquête d’un ancien président envers une communauté juive française (expatriée en Israël, certes, mais qui comme tous les autres français de l’étranger, ont le droit de vote pour les élections présidentielles). Et dans le contexte actuel, où Nicolas Sarkozy est considéré par beaucoup de franco-israéliens comme un « traitre » – ce discours d’Hertzliya, pouvait signifier beaucoup. Mais si je dois admettre une chose – en plus du fait que c’est un homme de talent et de verve – c’est que ce discours était plus intéressant par sa lecture en interligne que par l’improvisation brute proposée par son auteur.

Ainsi, voici une analyse tout à fait personnelle des non-dits qui, pourtant, montre à quel point sur le Proche-Orient, les franco-israéliens n’ont rien à attendre de Nicolas Sarkozy. Il dit aimer Israël, c’est certainement vrai. Mais si les seules personnes qui ont été ébahies par ce discours sont mes amis qui militent dans les partis de la gauche israélienne, c’est vraiment que l’ancien Président de la République Française à déçu l’électorat franco-israélien (qui a voté à au moins 72% pour le Likoud lors des dernières législatives). Alors oui, le Président des Républicains a depuis longtemps adopté le discours du « si les juifs quittent la France, ce ne sera plus la France, » et oui, Nicolas Sarkozy a intégré le fait qu’ « après les juifs, ce sont toujours les autres qui sont visés » par les violences. Mais concernant la politique internationale qu’il mènerait s’il revenait aux affaires, les choses se compliquent ! Certes, il n’a pas osé parler du Qatar (qui ne financerait pas le

terrorisme selon ses dires au micro d’Elkabach il y a quelques semaines), ni même de « Jérusalem capitale de deux Etats » comme il l’avait fait devant la Knesset… Il n’est d’ailleurs pas vraiment entrer dans le vif du sujet pendant les 30 minutes de son discours… Analyse: Son discours: L’avenir, c’est deux Etats-Nations. J’ai dit Nation. Pour moi Nation c’est aussi important que le mot Etat. Les mots ont un sens. Deux Etats-Nations vivant côte à côte. Un Etat Palestinien et Israël [un spectateur lancer alors « Etat Juif »].Justement, c’est la question: si c’est deux Etats-Nations, les juifs en Israël et les palestiniens dans l’Etat palestinien. Si on considère que ce n’est pas deux Etats-Nations, alors on peut prendre le risque, un jour, de voir disparaître Israël de l’intérieur et non pas de l’extérieur. Cela posera la question des citoyens arabes qui sont ici, une question qu’il faudra résoudre [applaudissements]… L’interligne: Cela signifie qu’il

ne considère toujours pas Israël comme Etat-Nation du peuple juif. Il ne le fera que s’il existe un autre Etat-Nation à côté. Est-ce un manque de respect envers les israéliens qui affirment que l’identité même d’Israël c’est d’être un Etat juif? Non… Simplement un manque de connaissances: il croit que l’Etat juif est un Etat exclusivement composé de juifs ! Or, Israël est aujourd’hui l’Etat Nation du peuple juif dans toute sa splendeur, même avec 20% d’arabes. Et justement, il n’est pas question de « trouver une solution aux citoyens arabes » israéliens: ils sont israéliens. Ils ont les mêmes droits. Ils sont les arabes les plus éduqués du Proche-Orient. Ils sont heureux de vivre en Israël. Et si un Etat palestinien venait à être créé, ils seraient les bienvenus en Israël ! Israël n’est pas un Etat d’apartheid, c’est un Etat juif mais non religieux, un Etat ouvert sur le monde et sur la diversité des cultures et des cultes. De la même manière, son discours signifie que les juifs de Judée et de Samarie ne pourraient pas rester sur ces terres « palestiniennes » puisque l’Etat palestinien serait exclusivement celui des palestiniens. Pour un Président qui explique dans son discours que le mot le plus important au Proche-Orient n’est pas « démocratie » mais « diversité » , sa vision de la diversité est quelque peu intéressante. Son discours: Quand on est fort, entendez-ça: on doit assumer un leadership. Et le leadership ce n’est pas un droit, c’est un devoir. (…) Israël sera toujours plus fort en prenant les initiatives qu’en subissant les contextes. Je le crois profondément, et je le crois d’autant plus maintenant, qu’il y a une contradiction à décrire les autres comme faibles, ce qui est bien souvent exact, et attendre des faibles qu’ils prennent des initiatives. C’est le fort qui doit prendre l’initiative. L’interligne: Nicolas Sarkozy explique ici, avec brio, exactement la même chose qu’il le faisait par le passé. Parce qu’Israël est « fort » , Israël doit faire des concessions. On se souvient de ce qu’il réclamait: libération de terroristes, retraits territoriaux, etc… Tout cela sans prendre en compte qu’Israël a déjà fait tout cela, sans jamais rien ne recevoir en retour. On peut se remémorer les gestes israéliens et leurs conséquences: des terroristes libérés qui planifient aussitôt des attentats, un retrait de Gaza qui

deviendra une base avancée du Qatar pour tirer des missiles sur Israël… Si Nicolas Sarkozy veut une coexistence au Proche-Orient, le seul moyen, c’est d’imposer aux palestiniens des négociations directes et sans attendre. C’est d’ailleurs la position d’Israël (et le ministre de l’intérieur l’a rappelé hier soir devant Nicolas Sarkozy): « on veut des négociations sans tarder ! On invite les palestiniens à notre table. On fera des concessions. Les deux côtés doivent en faire. » Mais Nicolas Sarkozy ne semble pas intégrer ce discours, qui était déjà pourtant le même quand il gérait les affaires de la France. Son discours: Je voudrai rappeler une chose qui est douloureuse pour moi Français: la Shoah, n’a pas été la responsabilité des arabes. C’était la responsabilité des européens, en Europe, au XXème siècle. L’interlignes: là, j’ai du mal à comprendre. On dirait le discours d’un chef terroriste palestinien (il y en a eu des dizaines avec ces phrases). Et les palestiniens continuent de la sorte: « que les juifs retournent donc en Pologne et en Allemagne. » Cette partie du discours est vraiment, vraiment étrange ! Son discours: la guerre du XXIème siècle, c’est une guerre de la communication. L’interlignes: Voilà une chose intéressante, l’ancien chef d’Etat semble avoir pris conscience que la haine des juifs en France et des israéliens dans le monde vient de la communication désastreuse qui en est faite. A-t-il conscience que les médias français, et l’Agence France Presse en première ligne, en sont les premiers responsables ? La question mériterait de lui être posé directement… En résumé, une soirée pleine de contradictions, un discours bienveillant à l’égard des juifs, mais dont la politique serait au-moins autant catastrophique que celle qu’il menait contre Israël il y a quelques années. On pensait que l’homme avait changé, il n’a fait que se consolider sur ses positions qui, on le sait maintenant, ont mené la communauté internationale à s’allier contre Israël et la diplomatie française à être particulièrement agressive à l’égard de l’Etat-Nation du peuple juif. Par Ariel Melles


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Goldnadel : quand l’antiracisme perd la tête

Le racisme est partout et je ne le savais pas. Dans une chronique précédente, je relevais les déclarations de l’avocat de Zyed et Buna, au lendemain du verdict relaxant de toute poursuite les deux policiers poursuivis depuis dix ans pour non-assistance à personne en danger. Mon excellent confrère croyait déceler, tout comme Benoit Hamon, une manière «d’apartheid judiciaire». Il se trouve, que par une coïncidence éclectique, mon confrère est également le conseil du Qatar qui a décidé de poursuivre en diffamation M. Philippot en suite de ses déclarations soupçonneuses envers l’émirat islamique et généreux. Et à nouveau voilà que l’avocat considère que les critiques dénuées de toute aménité envers son client mirifique seraient de nature raciste ou islamophobe. Décidément. J’ai toujours pensé qu’au-delà de raisons plus prosaïques, la révérencieuse retenue dont avaient bénéficié jusqu’à présent certains états de la région du golfe arabique pouvait s’expliquer par la crainte au moins inconsciente d’encourir ce genre d’accusations d’autant plus spécieuses qu’elles sont indémontrables. Quoi qu’il en soit, cette procédure judiciaire aussi insolite que téméraire aura pour effet premier de conférer au Front National, à peu de frais, le titre de seul parti librement critique envers le Qatar, ce

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qui ne devrait pas lui causer une immense impopularité. D’autant plus que sur le fond, si une telle initiative pouvait prospérer, alors que de nombreux livres ont été publiés sur le sujet (notamment celui très documenté de Pierre Péan et Vanessa Ratignier Une France sous influence: quand le Qatar fait de notre pays son terrain de jeu*, Fayard 2014), il pourrait être encore plus compliqué désormais de s’interroger sur la prodigalité d’un État richissime de 250 000 habitants envers les mouvements islamistes radicaux, sur son humanité envers son million et demi de travailleurs immigrés, voire sur la régularité de l’obtention de la FIFA du droit d’organiser chez lui la prochaine coupe du monde de football. Cette dangereuse limitation de la liberté des responsables politiques français de ne faire que leur devoir n’a pas semblé émouvoir autrement Mme Hidalgo puisque celle-ci, au micro de RTL, non seulement a approuvé l’initiative judiciaire qatarie, mais encore et dans le même mouvement, remercié l’émirat pour sa générosité envers Paris. Quand l’antiracisme rejoint la gratitude. En revanche, si un autre avocat s’interrogeait sur la présence de la haine raciale -ou antisémitedans le boycott de l’État d’Israël revenu cette semaine sur le devant de la scène française à travers les étranges déclarations de Stéphane Richard, il est possible que les an-

tiracistes militants y voient une détestable instrumentalisation de leur cause jalousement gardée. Il est vrai que les organisations d’extrême gauche, comme la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) sont à la manoeuvre, main dans la main avec des organisations islamistes moins décoratives et l’OLP. Cet islamo-gauchisme en majesté peut compter sur l’habituel manque d’esprit critique de médias crédules ou bien disposés envers les saintes «ONG» progressistes, pour faire avaler en douceur la gentille fable d’un mouvement pacifique uniquement préoccupé par la question de la Cisjordanie. Ce contexte rien moins que bienveillant et rationnel, ne saurait interdire de rappeler des vérités ingrates mais incontestables : Le boycott d’Israël n’a pas attendu l’occupation de la Cisjordanie en 1967. Il a été créé par la Ligue Arabe avant même la création de cet État en 1948. Les acteurs de ce boycott se recrutent parmi les organisations islamistes ou pro-palestiniennes les plus radicales. L’occupation des terres dont elles se plaignent correspondent à l’ensemble du territoire israélien. Il s’agit donc bien d’une entreprise de délégiti-

mation de cet état-nation, considéré comme usurpateur sans droit ni titre d’une terre arabe et musulmane. C’est la raison pour laquelle l’ensemble des partis politiques israéliens, y compris les plus hostiles au maintien des implantations controversées, s’insurgent contre la mise à l’index de leur pays. Le seul État de la planète terre actuellement en butte à un tel ostracisme systématique est, par un hasard cosmique, l’État juif: Aucun autre État, infiniment plus violent ou moins démocratique, ne fait l’objet d’une entreprise d’exclusion aussi humiliante, de triste mémoire juive. Ni la Syrie, ni la Russie, ni la Chine, ni le Soudan, ni la Corée du Nord… ni le Qatar. Aucun autre. Pour prendre l’exemple le plus récent et consternant, l’organisation estudiantine britannique (au sein de laquelle les islamistes ne sont pas sous-représentés) qui vient de proposer le boycott des universités israéliennes est la même qui il y a peu avait refusé l’appel au boycott de l’État Islamique… On rappellera enfin aux esprits chagrins ou épris de juridisme qui feraient observer que les

pays cités ne seraient pas des occupants de territoires contestés (ce qui s’agissant de la Russie en Abkhazie et de la Chine au Tibet est très discutable) que la Turquie, dont le premier ministre a mis en cause cette semaine «le capital juif» du New York Times sans que nul ne s’en offusque, occupe illégalement et elle sans problème sécuritaire existentiel, la moitié de Chypre depuis 1974 sans encourir l’ombre d’un reproche sérieux et encore moins un boycott. Pour les antiracistes militants, le racisme est partout. Sauf là où il habite tranquillement Dans mes Réflexions sur la question blanche, j’ai observé que l’antiracisme professionnel gauchisant ne pouvait se résigner à admettre qu’un occidental puisse être victime et non agent du racisme. J’ai également soutenu que la détestation obsessionnelle de l’État juif moderne puisait sa source à la confluence de l’antisémitisme et de l’anti-occidentalisme. Les derniers événements ne me démentent pas avec une cruauté insoutenable. Pour les antiracistes militants, le racisme est partout. Sauf là où il habite tranquillement. © Gilles-William Goldnadel


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Journée mondiale contre le travail des enfants

Chaque année le 12 juin 2015 – A l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, plusieurs hauts responsables de l’ONU ont appelé encore vendredi dernier, la communauté internationale à investir davantage dans une éducation de qualité afin de lutter efficacement contre le travail des enfants, un fléau qui affecte toujours aujourd’hui des dizaines de millions d’enfants dans le monde entier. Comme l’a souligné le 11 juin le président de la République devant la conférence internationale du travail, la France est pleinement engagée notamment au sein de l’Organisation internationale du travail, pour lutter contre ce fléau.

L’Organisation internationale du Travail des Nations Unies (OIT) estime en effet que 168 millions d’enfants âgés entre 5 et 14 ans travaillent actuellement à travers le monde, dont un grand nombre d’entre eux à temps plein et plus de la moitié dans des conditions jugées dangereuses pour leur santé, ce qui les contraint à être déscolarisés et entrave leurs perspectives d’avenir. « A l’heure actuelle, les aspirations de nombreux parents pour leurs enfants, et celle des enfants eux-mêmes à une éducation convenable, sont vouées à rester des rêves inexaucés», a déploré le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, dans une déclaration rendue publique à l’occasion de la Journée. L’OIT a lancé la Journée mondiale contre le travail des enfants en 2002 pour attirer l’attention sur l’étendue mondiale du travail des enfants ainsi que les actions et les efforts nécessaires pour l’éliminer. Chaque année, le 12 juin, la Journée rassemble gouvernements, employeurs, organisations du travail, la société civile, ainsi que des millions de

personnes à travers le monde afin de mettre en évidence la situation des enfants qui travaillent et ce qui peut être fait pour les aider. « Un grand nombre de filles et de garçons n’ont aucune chance d’aller un jour à l’école. Certains tentent de combiner école et travail mais ils doivent trop souvent abandonner l’école bien avant d’avoir atteint l’âge minimum légal pour travailler, et deviennent des travailleurs enfants », a ajouté M. Ryder. En dépit de progrès spectaculaires grâces auxquels le nombre total des enfants travailleurs s’est réduit d’un tiers depuis l’an 2000, la situation sur le terrain reste néanmoins difficile, notamment dans la région Asie-Pacifique, qui compte le plus grand nombre d’enfants travailleurs (78 millions au total). L’Afrique subsaharienne continue d’être la région avec la plus grande incidence du travail des enfants, qui concerne environ 59 millions d’entre eux, soit plus de 21% de la population totale des enfants dans la région. M. Ryder a noté que cette situation est aggravée par les conflits et les crises. Dans les zones de conflit, a-t-il indiqué, des écoliers et parfois leurs enseignants ont été victimes d’attentats et de kidnapping et il n’est pas rare que les écoles soient détruites. Alors que les familles fuient l’insécurité physique et économique, émigrant à l’étranger dans l’espoir d’une vie meilleure, énormément d’enfants, accompagnés ou non de leurs parents, font partie de ces mouvements migratoires, qui s’avèrent souvent être pour eux des voyages vers le travail et l’exploitation, a noté le Directeur général de l’OIT. « Sans une éducation adéquate, les enfants qui ont été astreints au travail risquent plus que les autres d’avoir, une fois adultes, un travail précaire et mal rémunéré ou d’être chômeurs. Et il est fort probable qu’ils vivront une existence

de pauvreté et que leurs enfants connaitront le même sort », a-t-il poursuivi « Notre tâche et notre obligation à tous est de faire en sorte que tous les enfants, filles et garçons, aient accès à l’éducation, à une éducation de qualité. Parce qu’une éducation de seconde zone engendre des citoyens de seconde zone. Nous savons tous combien une éducation solide et de bons enseignants peuvent changer l’existence et l’avenir des enfants et des jeunes », a insisté M. Ryder, ajoutant que construire un avenir sans travail des enfants exige des politiques de développement inclusives, qui favorisent à la fois le travail décent pour les adultes, la mise en place de socles de protection sociale et de solides systèmes d’enseignement. Se joignant à cet appel à renforcer l’investissement dans l’éducation des enfants, le Président de l’Assemblée générale de l’ONU, Sam Kutesa, a de son côté exhorté les Etats membres à imaginer un monde « dans lequel chaque enfant fréquenterait l’école et personne ne serait forcé de travailler contre son grès ». « En recherchant des approches de plus en plus intégrées et fructueuses, s’attaquant non seulement aux symptômes du travail des enfants, mais également à ses causes profondes, nous avons fait de la prévention le cœur de notre réponse », a salué M. Kutesa. « Je demande aux États membres de reconnaître que la protection sociale est un droit qui est essentiel pour mettre fin au travail des enfants. Nous devons veiller à ce que les enfants aient accès aux ressources de base, y compris la nutrition, la santé et l’éducation, afin qu’ils puissent réaliser pleinement leur potentiel », a appelé le Président de l’Assemblée générale. YLellouche

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Le Keren Hayessod se met à l’heure d’été !

En moins de deux ans, le Keren Hayessod, insitution de collecte pour Israël, a su se faire connaître de la communauté, des donateurs, et imposer une nouvelle image. Une métamorphose qui s’accompagne de nouveaux événements culturels, caritatifs mais aussi ludiques pour renforcer le lien du peuple juif à Israël. Tour d’horizon du programme estival :

C’est à Lyon, le 15 juin dernier que le Keren Hayessod France a fêté l’arrivée de l’été. Sharon Laloum, ex-candidate de The Voice 4 et Boaz Bismuth rédacteur en chef au quotidien Israël Hayom et ancien diplomate, ont ouvert le bal en faisant danser, chanter et réfléchir les sympathisants de l’institution locaux. Le même Boaz Bismuth poursuit son tour de France au Pradet, ce mercredi 17 juin, à 19 h 30, avec « News and Music, une soirée musicale en bord de mer avec cocktail dînatoire au profit du programme « Avenir des jeunes ». Réservation et paiement en ligne sur www.keren-hayessod.fr Contact: Erika Fitoussi, déléguée de collecte 04 91 02 78 73 ou 06 73 27 20 94 A Marseille, on fêtera l’été, le 21 juin de 11h à 18 h avec les « jeunes professionnels du Keren Hayessod », qui organisent un grand pique-nique familial dans une superbe propriété privée. Au menu, déjeuner sur l’herbe, piscines et animations pour les enfants Une journée consacrée également au programme de collecte « Avenir des jeunes », destiné à des enfants israéliens en grande difficulté. Apportez votre pique-nique ou commandez votre panier repas (cacher beth din) : 10 € (réservation obligatoire) Participation aux frais : Adultes : 10 €, enfants : 5 € Information : Erika Fitoussi - T 04 91 02 78 73 ou M 06 73 27 20 94 - Réservation obligatoire et paiement en ligne sur www.keren-hayessod.fr

Sur la côte d’Azur, à Nice, précisément, on rira de bon cœur, le 23 juin à 20 h 30, avec Judith Mergui et son one-woman-show sioniste et endiablé « Inch’Alyah ». Aussi drôle que pertinente, la jeune Française, enfant du pays nissarte, pose un regard à la fois tendre et décapant sur ceux qui, comme elle, ont tenté l’aventure de l’alyah sans forcément vouloir laisser leurs racines derrière eux ! Une soirée d’humour au profit des enfants en difficulté dans le Sud d’Israël, dans le cadre du programme « Avenir des Jeunes » soutenu par le Keren Hayessod. Au Théâtre Francis Gag - 3, rue de la Croix - 06300 Nice - Information/réservation auprès d’Elisabeth elisabeth.sabbah@laposte. net - 06 60 45 57 71- Billetterie en ligne : www.keren-hayessod.fr Même programme à Strasbourg où Judith Mergui jouera également son spectacle le 24 juin à la cité de la musique et de la danse, cette fois-ci au profit des enfants israéliens en difficulté pour le Keren Hayessod et des enfants malades du cancer dans le cadre de l’association Zichron Menachem. Prix des places : Carré or 100 e Carré argent 75 e - Tarif normal 25 e - Billetterie en ligne : www.keren-hayessod.fr et auprès de Solveig Adrey : 06 77 47 18 55. De quoi, à coup sûr, mettre beaucoup de soleil, de bonne humeur et surtout de solidarité dans ce début d’été !



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Les Français et les partis politiques : le FN domine le match

Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Le Parisien, «Aujourd’hui en France», 9 Français sur 10 ont une mauvaise opinion des partis politiques. Mais le Front National est jugé le plus proche des Français et le plus à même de proposer des solutions efficaces. Les sept principaux partis ont été classés selon trois critères : la proximité avec les Français, l’honnêteté, la capacité à faire des propositions efficaces. Quand on interroge les Français sur le parti le plus proche de leurs préoccupations, les sondés placent là encore le FN en tête, devant le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier séduit d’ailleurs moins les Français que ses homologues grecs ou espagnols. 45 % des Français pourraient ainsi voter pour Podemos et 40 % pour Syriza, alors que 25 % seulement se déclarent prêts à le faire pour le Front de gauche. Le FN est le parti le plus souvent cité sur sa capacité à proposer des solutions efficaces (22% devant Les Républicains avec 17%). Le PS est celui des trois qui en est jugé le moins capable (3e avec

13%) Les deux grands partis de gouvernement sont à la peine. Et un FN qui se revendique comme le parti anti-système, est au plus haut : tel est l’enseignement de notre sondage exclusif Odoxa. Verdict, le parti de Marine Le Pen surclasse tous les autres dans deux catégories — il est jugé le plus proche des préoccupations des Français et plus capable de proposer des solutions efficaces —, arrivant troisième (16 %, un point derrière les écolos et le MoDem ex-æquo, mais tout de même loin devant les socialistes et les Républicains à 9 et 10 %) que sur un critère d’honnêteté. Un revers relatif pour le mouvement d’extrême droite qui a longtemps prospéré sur la dénonciation du « tous pourris », et qui, à l’évidence, pâtit des affaires qui le touchent (les enquêtes judiciaires sur un magot suisse présumé de Jean-Marie Le Pen et sur les comptes de campagne de 2012, le drôle d’emprunt russe…). Plus révélateur du climat de défiance, le FN, longtemps tenu comme un parti protestataire suscitant davantage un vote de rejet des autres partis qu’un vote d’ad-

hésion à son propre projet, apparaît ici comme le plus capable de proposer des solutions efficaces : 22 %, devant les Républicains (17 %) et le PS (13 %). Explication : dans une France devenue plus « dure » après les attentats de janvier, le FN reste fort sur ses thèmes de prédilection, la sécurité et l’immigration. Mais en plus, l’accent mis par le stratège Florian Philippot sur des mesures éco-sociales d’inspiration gaullo-chevènementiste, loin du libéralisme ou du poujadisme des années 1980, semble porter ses fruits. À l’opposé, ses rivaux du PS ou des Républicains paient leur impuissance, avec Hollande comme avec Sarkozy, à lutter contre le chômage. «La présence du FN à ce niveau, alors qu’une large majorité de Français le considère toujours à part du champ démocratique, bouleverse l’équilibre bipolaire habituel de la Ve République, au profit d’un système tripolaire», commente Gaël Sliman d’Odoxa. leparisien.fr



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Israël au 51éme Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace

Raisons de sécurité? Mystère autour de l’annulation soudaine de la visite du Ministre israélien de la Défense en France. Officiellement le Ministre Ayalon doit «rester en Israël pour des votes essentiels à la Knesset». Selon nos informations, la délégation israélienne qui viendra au salon aéronautique du Bourget du 15 au 21 Juin 2015 devrait être la plus importante qu’Israël aura envoyée en France. Le Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace est organisé par le

SIAE, filiale du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS).

Ce salon qui est un moment fort intéressant, notamment pour les passionnés d’aviation, réunira de nouveau l’ensemble des acteurs de l’industrie mondiale autour des dernières innovations technologiques. Les 4 premiers jours du salon seront réservés aux professionnels suivis de 3 jours pour le Grand Public. Israël va donc participer au Salon du Bourget, avec

un pavillon impressionnant organisé conjointement par la division du Ministère de la Défense le SIBAT et l’Institut d’Export et de Coopération International d’Israël (IEICI). Ce sera la 27 ème participation d’Israël au plus grand salon aéronautique du monde et pour cette édition 2015, plus de vingt compagnies israéliennes de défense et d’aéronautique exposeront leur gamme. Les trois leaders Rafael, Elbit Systems et Israël Aerospace In-

dustries (IAI) seront bien sûr au rendez-vous avec un large éventail de leurs systèmes avancés ainsi qu’un panel de sous-traitants comme Controp, Plasan, Bet Shemesh Engines, Ashot Ashkelon et TAT. Ce salon est aussi une opportunité unique pour les petites compagnies de présenter leurs innovations et leurs performances à une échelle internationale. Le pavillon israélien va attirer des milliers de visiteurs professionnels qui viendront découvrir les derniers produits de défense et d’aéronautique

de pointe.

Ce n’est pas la première participation d’Israël comme nous l’avons déjà dit, et parmi ces exposants israéliens nous avons choisi de vous présenter quatre d’entre eux : CONTROP - ASHOT - ORBIT et UVISIONUAV www.controp.com www.ashot.co.il www.orbit-cs.com www.uvisionuav.com

Protection des aéroports

Cette protection exige une surveillance de grande surface pour détecter, reconnaître et suivre les intrus non autorisées. Dans les aéroports, la zone réglementée est grande et souvent il comprend des zones où l’activité est autorisée. Parfois, l’exigence est de détecter l’intrus longtemps avant qu’ils atteignent la clôture.

La Cie CONTROP

La Cie CONTROP - est l’expert dans les caméras de surveillance aérienne, qui a maîtrisé toutes les disciplines impliquées dans le développement et la conception de capteurs électro-optique et des systèmes de contrôle des mouvements de précision. Grâce à ces capacités, CONTROP propose des solutions complètes pour la surveillance de l’air et de reconnaissance, avec une très grande variété de gyrostabilisée charges utiles électro-optique. Large éventail de CONTROP de systèmes aéroportés comprend plus de 25 variétés différentes, qui diffèrent par la taille, le poids, les types de capteurs et missions, ainsi que dans leur installation sur les types de platesformes aéroportées variable. Les Charges utiles de CONTROP sont appropriés pour les drones, SUAVs, Hélicoptères, VTOLs, à voilure fixe aéronefs, aérostats / ballons et plus encore. Les tailles et poids disponibles dans les charges utiles de CONTROP, sur les plus de 25 variétés différentes, couvrent la gamme à partir d’un 0,75 kg gyrostabilisé Payload Miniature (Jour J-STAMP stabilisé Payload Miniature) jusqu’à une charge utile de 46 kg (MSSP-3 multi Capteur Payload stabilisée), ainsi que d’un large éventail d’options de la caméra entre-deux. Il ya des

charges utiles de CONTROP supplémentaires pour les opérations encore plus spécifiques.

Les applications et les missions désignées pour les charges utiles de CONTROP, couvrent une grande variété de missions opérationnelles de défense aérienne, y compris mais sans s’y limiter : Recherche et sauvetage (SAR).IRST (InfraRed Search and Track). - Collecte de renseignements («sur la colline» et à long terme). - Application de la loi Militaire et de la sécurité intérieure – ContrôleEvaluation des dommages. Ainsi que toutes autres missions qui nécessitent de jour et de capacités de vision nocturne intégrée. Les charges utiles stabilisées de CONTROP utilisent les développements propriétaires uniques, y compris le très puissant continue zoom optique pour l’ Caméras thermiques (jusqu’à X36), traitement d’image, vidéo intégrée Tracker, ainsi que d’un très haut niveau de la stabilisation, de la vitesse, la précision et superbe qualité et de fiabilité. CONTROP possède une vaste base de connaissances à l’interne dans tous les domaines technologiques liés à inertie stabilisées charges électro-optiques, qu’ils soient pour, terrestres ou maritimes applications aéroportées,

ainsi que toute la conception nécessaire, la simulation, les outils de test et de l’équipement pour effectuer toutes les étapes de la conception à la production de tous les produits. CONTROP a maîtrisé tous les aspects technologiques critiques qui sont cruciales dans la mise en œuvre et l’intégration réussie de la vision nocturne avancées technologiques en produits rentables. Ces domaines de la technologie de surveillance comprennent : • Analyse au niveau du système et de la simulation- Électro-optique analyse des capteurs IR et le design. • La technologie de vision nocturne - Lentilles optiques (zoom) de conception et d’assemblage. • Haute précision de la conception mécanique et l’assemblage. - Analogique de conception-électronique et numérique. • La conception de logiciels et de mise en œuvre - Conception de stabilisation et boucles d’asservissement inertiel et les tests. • Systèmes INS inertiel et GPS-assisté - Les caméras thermiques, refroidis et non refroidis. • En temps réel l’image et de traitement de l’image - tracker vidéo de la conception et la mise en œuvre du matériel / logiciel. • Intégration de systèmes laser.

CONTROP de SPIDER et CEDAR les systèmes fournissent une solution de surveillance unique pour cette tâche en raison de leur capacité à analyser et détecter automatiquement les cibles dans une large zone en temps réel. Cette capacité ne peut être égalé avec la technologie courante utilisée VMD, mettant ainsi les systèmes d’araignée et les cèdres aussi la technologie de sécurité aéroport state-of-the-art. Les systèmes de SPIDER et le cèdre sont installés dans de nombreux aérodromes dans le monde entier, pour protéger contre les attaques terroristes ainsi que des voleurs et des contrebandiers. Les systèmes de SPIDER et le cèdre sont installés sur

les tours de contrôle de l’air et sur les clôtures de l’aéroport, pour assurer une couverture complète et de protection. Le DANIS système est idéal comme «comble lacune» dans des endroits cachés ou à des zones sensibles. Les systèmes de SPIDER et le CEDAR peuvent être connectés à la tour de contrôle du trafic aérien, en fournissant des informations plus utiles en plus à la tâche de détection d’intrusion: Le contrôleur de l’air peut voir les pistes tout moment et peut automatiquement détecter les dangers, par exemple les animaux qui peuvent causer des FOD. Lorsqu’il est intégré à l’Radar ou C2, ces systèmes peuvent fournir la capacité de regarder avion en approche de l’aéroport pour l’identification et de vérification de sécurité visuelle, comme «Check-Wheels Down». En utilisant la capacité d’observation, ces systèmes peuvent être pivotés à une alerte de clôture ou pour soutenir les activités de secours dans la zone de l’aéroport, en donnant la vidéo en direct par jour et de nuit, de toute la zone de l’aéroport.

Les caméras thermiques et imagerie

Ces sécurités intérieures caméras conviennent à un large éventail de surveillance aérienne applications, terrestres et maritimes. CONTROP développe et fabrique unique de caméras d’imagerie thermique infra-

rouge, y compris les optiques, l’électronique, la mécanique et logiciel, permettant de modifier ou de changer de la caméra pour répondre à toutes les exigences des clients ou des nouvelles technologies.


L’information en provenance d’Israël

La cie Ashot

Cette filiale de l’état d’Israël militaire Industries Ltd. (IMI) est cotée à la Bourse de Tel Aviv. La société compte plus de 560 employés et plus de 47 ans d’expérience de fabrication. Reliance vitesse Corp., une filiale américaine en propriété exclusive de Ashot Ashkelon est située à deux sites à Addison IL. Plante 1 sert d’unité de fabrication supplémentaire pour fabrication

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d’engrenages, tandis que l’usine 2 se spécialise dans les capacités d’usinage de produits aérospatiaux et de défense, en plus de l’intégralité du processus d’assemblage et de test. Reliance engrenage sert de base régionale pour les engins et la transmission développement pour les clients commerciaux et de la défense.

Orbit La Cie UVISION LTD

Est une Cie avec une base de clients dans le monde entier et une feuille de route comprenant des dizaines de milliers d’installations, ORBIT a grandi pour devenir un joueur de premier plan dans un marché très concurrentiel. Orbit fourni à ses clients diverses solutions axées sur la technologie de la communication, approche innovante et un engagement à répondre aux besoins des clients. Le secret derrière après 65 ans de succès est sa capacité à évoluer en phase avec l’évolution du marché, étant toujours prêt à relever de nouveaux défis et opportunités à mesure qu’elles se produisent. En tant qu’entreprise de taille moyenne, ORBIT est plus souple et plus agile que ses grands concurrents, et lui permet d’offrir des solutions sur mesure et un service très réactif aux clients ayant des exigences différentes culturelles et techniques. ORBIT est un fournisseur leader mondial de solutions essentielles à la mission de communication intégrée de technologie basée. Elle développe, intégrer et installe des solutions et services de communication clé en main de bout en bout pour les applications aériennes, maritimes, terrestres et spatiales. Basé sur une approche centrée sur le client, et nous propose des solutions clés en main intégrés pour la défense, le gouvernement et les organisations commerciales. ORBIT se spécialise dans les solutions de stations au sol fixes et transportables de

support TT & C pour les platesformes hautement dynamiques (par exemple, des aéronefs, des missiles / roquettes), ainsi que UAS commandement et contrôle et LEO / MEO télémétrie. En outre, elle propose des solutions mobiles de communication par satellite d’assurer la communication à large bande continue en mouvement, tels que des solutions pour les trains à grande vitesse. ORBIT propose également des solutions clés en main intégrées de bout-en-bout pour les applications de la télédétection observation de la Terre /. Offre intégrée combinée des systèmes d’antenne, la chaîne RF complète, M & C, des abris de contrôle et de remorques, l’installation et la mise en service sur site et de soutien de service. Ses solutions de stations au sol polyvalent permettent aux agences spatiales et aux propriétaires de satellites de télécharger des données en observation de la Terre et des applications de la télédétection comme la surveillance de la météo, le contrôle des catastrophes, la surveillance et l’exploration du pétrole et du gaz. Les solutions de bout-en-bout d’Orbit sont installées dans les plus grandes marines, Forces aériennes majeures, d’organismes gouvernementaux et privés, intégrateurs aéroportées, les agences spatiales et les images d’observation de la terre et des fournisseurs de connectivité à travers le monde.

La Cie UVISION LTD présente également au salon du Bourget, développe et fabrique des systèmes, de flânage innovants rentables létaux aériens pour les clients dans le monde entier. Grâce à la technologie de pointe et de 30 ans d’une vaste expérience sur le terrain par une

équipe de gestion professionnelle abattus de grandes entreprises israéliennes de défense, Uvision offre de très innovante base de systèmes de flânage sur les configurations de plates-formes aérodynamiques uniques. YLellouche


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Danemark : les immigrés se mobilisent contre le parti anti-immigration

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah : « en dépit des pertes en Syrie, nous sommes prêts à la guerre contre Israël »

Dans une interview diffusée le 2 juin sur la chaîne TV du Hezbollah, Al-Manar, le secrétaire général adjoint de l’organisation, cheikh Naim Qassem, réagit aux rumeurs évoquant le déclin du Hezbollah, en raison de son implication en Syrie. Le cheikh Qassem explique que le Hezbollah recrute régulièrement de nouveaux membres et qu’il est prêt à la guerre contre Israël. Extraits : Le cheikh Naim Qassem : Nous avons réussi à attirer un grand

[…]

dans la rue crie qu’il est en colère contre quelque chose, les médias internationaux le multiplient par 200 000 ou 300 000. Et soudain, cela devient le problème de tout le mouvement. Regardez les familles des jeunes martyrs moudjahidines. Regardez les mères, les femmes, les personnes âgées… Les mots qu’ils emploient pour décrire leur soutien à la résistance sont presque incroyables. Le dernier martyr en date a demandé à sa mère de célébrer ses fiançailles lors de son martyre, et elle l’a fait. Elle a décoré la voiture comme s’il allait se marier. Certaines familles ont sacrifié deux martyrs. Lorsque vous vous rendez chez eux, le père et la mère vous disent ensemble : nous en avons encore trois. Deux sont devenus des martyrs dans la gloire et l’honneur, et les trois autres sont prêts. Les trois autres ne sont pas seulement prêts. Ils sont déjà engagés dans la bataille. [Les parents] attendent les troisième et quatrième [martyrs].

Si un « jeunot » du Hezbollah

memri.fr

nombre de jeunes et de familles, ce qui a fortement accru nos effectifs, tant au Liban qu’en Syrie. Ce n’est pas comme si nous avions un nombre limité de partisans. Non, c’est un processus. Vous perdez certains [membres], mais vous en recrutez d’autres et continuez de vous développer. Si ce n’était pas le cas, pourquoi les gens seraient-ils aussi convaincus que le Hezbollah est prêt au Liban, et que si Israël décide de faire quoi que ce soit… Israël sait que s’il bouge aujourd’hui, nous serons prêts à la guerre. Où trouverons-nous toutes ces personnes [pour combattre sur les deux fronts] ? La popularité du Hezbollah, et de ceux qui rejoignent ses rangs… Il est vrai que le Hezbollah sacrifie ses martyrs, mais dans le même temps, de nouveaux membres le rejoignent par centaines et milliers.

La montée du parti anti-immigration au Danemark est tout sauf une fatalité pour un groupe de militants qui exhorte les immigrés à la contrer en votant en masse aux législatives du 18 juin. « Je vais montrer mon mécontentement en votant blanc », affirme Shahed Yaqoob à quelques pas de la gare de Nørrebro, le quartier de Copenhague où a grandi et été abattu Omar El-Hussein, l’auteur d’attaques terroristes qui ont fait deux morts en février. […] Les attentats commis en février par un Danois d’origine palestinienne, Omar El-Hussein, où ont péri un cinéaste et un juif, ont été largement absents de la campagne. Mais pour beaucoup de Danois, Omar El-Hussein restera, avec les centaines de jeunes hommes en sweat à capuche venus à son enterrement, le symbole des ratés de l’intégration.[…] D’après Kora, un institut de recherche public, parmi les 530.000 majeurs issus de l’immigration, un tiers seulement ont le droit de vote, et leur taux de participation est de 25 points de pourcentage inférieur à celui des inscrits originaires du Danemark. […] La branche scandinave du groupe islamiste Hizb ut-Tahrir a appelé les musulmans à boycotter les

élections, considérant la démocratie comme « un navire en perdition ». […] La présence de gangs appelés Brothas ou Loyal to Familia peut surprendre dans un pays qui offre école et santé publiques gratuites, ainsi qu’une multitude de programmes sociaux ciblant les immigrés. Un tiers des adolescents d’origine étrangère ne finissent pas le lycée, et c’est parmi eux que le soutien à Omar El-Hussein est fréquent, voire que s’est répandue l’idée que les attentats de février étaient un coup monté pour justifier une répression contre les musulmans. […] Yahya Hassan, poète de 20 ans d’origine palestinienne […] Cité en exemple par l’extrême droite, il avait décidé de s’engager contre elle en rejoignant le Parti national, formation pro-immigrés fondée par trois frères d’origine pakistanaise. Cette jeune formation n’a pas pu présenter de candidat sous son étiquette, faute de fournir à temps les 20.000 signatures nécessaires. Yahya Hassan sera candidat non inscrit. Mais pour lui, « le fait d’avoir lancé un parti est un signe que nous voulons faire partie intégrante de la société danoise ». leparisien.fr



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Parachat Kora’h : Le vent de la révolte

Après la faute des explorateurs, qui entraînera l’errance dans le désert et la disparition de toute une génération sortie d’Egypte, voici que survient, la contestation au sein du peuple d’Israël, avec comme chef des insurgés, Kora’h. Il interpella durement Moïse en ces termes : «Est-ce peu que tu nous aies fait monter d’un pays, ruisselant de lait et de miel pour nous faire mourir dans le désert? Et que tu te conduises à présent en prince à notre égard?.

Kora’h était un des plus grands sages de sa génération raconte le Talmud, cet homme fortuné, qui selon le midrach, s’était emparé des trésors de Yossef en Egypte, était descendant de la tribu des Levi. Ce personnage emblématique entraînera avec lui les figures les plus prestigieuses du peuple d’Israël, les Chefs du Sanhédrin et d’autres tels que Datan et Aviran. «Mêel Kora’h» «Riche comme Kora’h!» dit un célèbre dicton judéo-arabe. La Mahlokhet-la controverse de Kora’h n’était pas «Léchim chamaîm» comme il est écrit dans les maximes des pères, contrairement à celle qui opposait Beth Hillel et Beth Chamaî . Les commentateurs de la paracha nous

révèlent qu’à son niveau, Kora’h commit la faute de la Gaava-l’orgueil. Certes, il considérait que Moïse et son entourage cumulaient trop de pouvoir au sein du peuple, et il fit l’erreur de croire que ce pouvoir provenait d’une auto proclamation!. Dans le traité du talmud Nédarim, Raba précise que la contestation de Kora’h vas encore plus loin, elle atteint même le trône céleste. En effet par ses allégations, il remit en question tout le système astral, celui du jour et de la nuit, du soleil et de la lune. Il s’insurgea en affirmant que ce n’était pas le Créateur qui leur avait fixé une mission précise et prétendait que chacune des planètes disposées de sa propre latitude, comme pour dire que l’homme disposait aussi de cette même liberté d’action…Ceci ne manqua pas de susciter la colère divine à son égard qui décréta que Kora’h avait largement dépassé les bornes. Le Talmud raconte également que par ses conseils insidieux, l’épouse de Korah jouera un rôle néfaste dans ce face à face avec Moïse. Le délit de Kora’h et de ses partisans est si grave écrit Rabbinou Bahié, si terrible, que même Moise ne pourra intercéder en leur

faveur devant D-ieu. Moïse demandera que leur peine soit exemplaire aux yeux de tout le peuple. Voila pourquoi, ils seront engloutis «vivants» dans la terre. Pourtant le Talmud raconte que Kora’h avait eu la révélation qu’un de ses descendants serait le prophète Samuel qui, enfant, avait eu cette même conduite à l’encontre de son maître, le prêtre Eli. Samuel est considéré comme équivalent à Moise et Aaron ensemble, comme le dit le roi David dans l’un de ses psaumes. «De l’épine sort la rose et de la rose sort l’épine» dit encore un dicton. Selon le Ari Akadoch, le jour où le Machiah viendra, Kora’h sera intronisé Cohen Gadol en lieu et place d’Aaron le Grand prêtre! Et d’où le tient-il? d’un verset des Téhilim : «Tsadik Katamar Yéfrah» (le Tsadik se déploie comme un palmier). Les dernières lettres du verset «Tsadik Katamar Yéfrah» forment en effet le nom de Kora’h. Ceci fait allusion au «Tikoun Aolam» la fin des temps dans lequel Kora’h prendra toute la place qui lui reviendra. Lorsqu’il défi Moise en disant que «tout le peuple est saint», il ne fait que reprendre à son compte ce que D-ieu avait déclaré lors du Don de la thora. Mais cette sainteté n’est

acquise que grâce évidemment à un travail acharné sur soit. On ne se réveille un matin en se disant, je suis saint! Il faut d’abord gravir les échelons de la connaissance de D-ieu. Kora’h pensait que l’on pouvait atteindre ce niveau sans avoir besoin d’intermédiaires entre D-ieu et le peuple. Il s’est trompé! L’histoire ne faisait que commencer, et les Béné Israël étaient à un niveau où ils avaient encore besoin d’un guide spirituel comme Moise pour leur montrer le chemin. Dans sa controverse, Kora’h soutenait entre autres que la mitzvah des Tsitsith et de la Mézouza étaient sans grande importance. Pourtant le Choulhan aroukh dit que celui qui n’observe pas ces commandements, verra ses jeunes enfants disparaître. Par contre, celui qui les observe scrupuleusement mérite de prolonger ses jours et ceux des siens. La mitsva de la mézouza et des Tsitsith ont été donnée par Achêm pour le bien le l’homme. Dans son commentaire Rachi écrit que le commandement des Tsitsith englobe tous les autres!. Le Rav Emmanuel Chouchena zatsal disait souvent que celui qui portait le talit katane ressemblait à «un fils de Roi protégé par quatre gardes du corps», allusion aux quatre Tsitsith. Cette révolte contre Moïse et ses «mitzvot» s’avérait légitime aux yeux de Kora’h et de ses partisans, d’autant que Moise semblait avoir échoué dans sa mission d’amener le peuple en Erets Israël ! Sans parler qu’il se fit critiquer par Myriam sa propre sœur dans l’épisode précédent. D-ieu avait ordonné à Moise de nommer un conseil de 70 sages pour faciliter et dénouer les multiples requêtes du peuple. En voyant la mise en place de ce conseil Kora’h pensait que Moise était désavoué par D-ieu et que peut-être était-ce là le signe pour Kora’h que son heure était enfin arrivée . Il voulait remettre en question la légitimité de Moise! Mais à travers Moise, c’est aux directives même de D-ieu qu’il veut s’attaquer. Le Rav Eliahou Dessler s’interroge dans son livre «Mikhtav mé-éliahou» : Comment peuton échapper aux ambitions négatives? A l’appétit du pouvoir et de l’argent, y compris par des moyens parfois illégaux? C’est une question très délicate. Cellesci proviennent du «Yetzer hara», et même si on lutte contre lui et qu’il arrive à le vaincre, c’est uniquement dans les actes. Mais la racine du mal, elle, demeure intacte : d’ailleurs dit-il, qui peut se dire maître de son cœur au point de l’empêcher de convoiter du matin au soir? Le rav ajoute : Les

Sages nous ont montré la voie en parlant du désir : «Quiconque le satisfait est affamé ; quiconque l’affame est satisfait!». En un mot, affamez votre Yetzer hara, et il vous laissera en paix!. C’est une des raisons dit-il pour laquelle les Justes (espèce en voie de disparition) sont toujours sur leur gardes, par peur d’en venir à «prendre». Ils ne veulent pas profiter de cette «force dangereuse», afin de ne pas tomber dans ses filets. D’ailleurs conclut-il, le Roi Salomon le plus sage des hommes, l’a bien écrit : «Sonné matanot Yéhié» Quiconque hait les cadeaux, vivra!». Selon le Ramban, il existe dans la Thora une interdiction formelle de s’enorgueillir (Devarim 17-20) Pourtant c’est une «tendance» néfaste qui existe en chaque être humain, pourquoi donc l’avoir créé pour ensuite l’interdire? La réponse disent les Sages : Etant donné que toutes les Midot (traits de caractères) furent créé par D-ieu en l’homme pour une «utilisation» positive et saine, ainsi il en va de l’orgueil, de manière que l’homme puisse dire : «Le monde entier fut exclusivement créé pour moi!». Les sages enseignent ainsi que grâce à son identité exclusive, chaque Bné Israël mérite que le monde entier soit créé pour lui. Le rôle des justes de la stature de Moïse - étant capital dans toute l’histoire-tout allait se jouer à partir de ce moment là!. Moïse demande à Achêm de faire disparaître les fauteurs de la surface de la terre, d’une façon inhabituelle, pour bien prouver aux yeux des Béné Israël et du monde entier, que les directives de D-ieu s’articulent autour des ses «Chlihim» c’est-àdire, de ses envoyés sur terre, ces hommes Justes et droits et ce durant les six mille ans que durera l’histoire de l’humanité. L’enjeu est de taille pour le Créateur, tel qu’il n’y a pas d’autre choix que de faire disparaître Kora’h et tous ses partisans, pour bien montrer qu’à travers les justes-les tsadikim de chaque génération, même si l’ordre naturel semble proéminent, que c’est D-ieu et lui seul qui dirige le monde avec justice et sagesse et accomplit les événements qui s’y déroulent, y compris ceux qui ont une incidence sur nos vies personnelles. Yvan Lellouche


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Le mythe palestinien démonté par un journaliste arabe Et c’est précisément là que se situe le nœud du conflit qui les oppose à Israël. Avidité. Fierté. Jalousie. Convoitise. Toutes les concessions que pourrait faire Israël n’y suffiront pas.

La situation au Proche-Orient paraît simple pour tout le monde : les Palestiniens veulent une patrie et les musulmans veulent le contrôle de sites qu’ils considèrent comme étant sacrés. Simple, non ? Eh bien, en tant que journaliste arabe américain, qui s’est forgé une connaissance approfondie de la situation au Moyen-Orient, à force de commenter jets de pierres et tirs de mortiers, je peux aujourd’hui vous assurer que la justification de la violence et des émeutes ne trouve pas son origine dans la simple revendication palestinienne à une patrie ni dans la volonté des musulmans de contrôler des sites qu’ils considèrent sacrés. Surpris ? Alors comment expliquer qu’avant la guerre des Six Jours en 1967, il n’y eut aucun mouvement sérieux de revendication d’indépendance palestinienne ? « Avant 1967 ? » me direz-vous, « les Israéliens n’occupaient pas la Cisjordanie et la vieille ville de Jérusalem » C’est vrai. Mais durant la guerre des SixJours, ce n’est pas des mains des Palestiniens ni de Yasser Arafat qu’Israël conquit la Judée, la Samarie et Jérusalem Est. Ces territoires étaient de fait occupés par

le Roi Hussein de Jordanie depuis 1948. A-t-on une seule fois demandé au souverain hachémite de restituer ces territoires aux Palestiniens ? Non et non. Ne vous demandez-vous pas alors pourquoi tous ces Palestiniens ont soudainement découvert leur identité nationale après qu’Israël ait gagné cette guerre ? La vérité est que la Palestine est un Mythe ! Le nom Palestine est utilisé pour la première fois en l’an 135 de l’ère actuelle par l’empereur Romain Hadrien, qui, non content d’avoir éradiqué la présence juive en Judée – une présence qui durait depuis plus de 1000 ans ! –, non content d’avoir détruit leur Temple à Jérusalem, non content d’avoir interdit l’accès du pays aux derniers Juifs, persuadé qu’il fallait annihiler toute trace de civilisation juive dans le pays, le débaptisa au profit d’un nom dérivé des Philistins – les Philistins étant ce peuple auquel appartenait Goliath et que les Hébreux parvinrent à vaincre des siècles plus tôt. Ce baptême était pour les Romains une façon d’ajouter l’insulte à la blessure. Ils essayèrent également de changer le nom de Jérusalem en « Alea Capitolina« , mais cela

ne rencontra pas le même succès. La Palestine en tant qu’entité autonome n’a jamais existé au cours de l’Histoire. Jamais ! Le pays fut dominé successivement par les Romains, par les Croisés chrétiens, par les musulmans – qui n’ont d’ailleurs jamais fait de Jérusalem une capitale pendant qu’ils occupaient le pays –, par les Ottomans et, brièvement, par les Britanniques au lendemain de la première Guerre Mondiale. Dès 1917, avec la déclaration Balfour, les Britanniques s’étaient montrés favorables à céder au moins une partie du territoire au Peuple Juif, afin qu’ils y établissent un État souverain. Il n’existe pas de langue proprement palestinienne. Ni même de culture spécifiquement palestinienne. Il n’y a jamais eu de Palestine dirigée par des Palestiniens. Ces derniers sont des Arabes, et sont indissociables des Jordaniens – la Jordanie étant elle aussi une invention récente, créée de toutes pièces en 1922 par les Britanniques – ou des Syriens, ou de certains Égyptiens. Mettez-vous bien en tête que le monde arabe contrôle 99,9% des terres du Moyen-Orient. Israël ne représente que 0,1% de la superficie régionale ! Mais cela est déjà trop pour les Arabes. Ils veulent tout.

Qu’en est-il des lieux saints de l’islam ? Il n’y en a tout simplement aucun à Jérusalem. Cela vous choque ? Vous pouvez l’être. Je suis persuadé que vous n’entendrez jamais cette vérité brutale de la part d’un média international. C’est politiquement incorrect. Je sais que vous me direz : « la Mosquée Al Aqsa et le Dôme du Rocher à Jérusalem représentent le 3ème lieu saint de l’islam, après la Mecque et Médine ». Eh bien, sachez que c’est faux ! En réalité, le Coran ne fait aucune mention de Jérusalem. La Mecque y est citée des centaines de fois. Médine est mentionnée un nombre incalculable de fois. Mais Jérusalem, jamais ! (Inversement, Jérusalem est citée 669 fois dans la Torah !). Il n’existe aucune preuve historique que le prophète Mohamed se soit rendu à Jérusalem. Alors comment Jérusalem est-elle devenue le troisième lieu saint de l’islam ? Les musulmans, aujourd’hui, se réfèrent à un vague passage du Coran, la 17ème Sourate, intitulée « le Voyage Nocturne »(1). Il y est fait état d’un rêve de Mohammed qui fut transporté de nuit « du temple sacré au temple le plus éloigné dont nous avons béni l’enceinte ». Au septième siècle, des musulmans ont identifié les deux temples mentionnés dans ce verset comme étant la Mecque et Jérusalem. Voilà à quoi tient la connexion si étroite entre l’islam et Jérusalem – connexion faite de rêve, d’imagination, d’interprétations et de mythe. Parallèlement, le peuple juif voit son enracinement à Jérusalem remonter jusqu’à l’époque du patriarche Abraham. La dernière vague de violence qui sévit en Israël a eu comme origine, dit-on, la visite du chef du Parti Likoud Ariel Sharon sur le Mont du Temple, là où se trouvent les fondations du Temple construit par Salomon. C’est le site le plus saint du judaïsme. Sharon et son entourage y furent accueillis à coups de jets de pierres et d’insultes. Je sais à quoi cela ressemble. J’y étais. Pouvez-vous imaginer ce que ressentent les Juifs lorsqu’ils sont menacés, lapidés et tenus éloignés

du lieu le plus saint du judaïsme ? Alors, me direz-vous, quelle est la solution pour apporter la paix dans ce Moyen-Orient ? Franchement, je ne pense pas qu’un homme aujourd’hui puisse se prévaloir de détenir une solution durable. Mais s’il y en a une, elle se doit de commencer par rétablir la Vérité. La poursuite des mensonges n’apportera que plus de chaos. Continuer à mépriser un droit légitime vieux de 5 000 ans pour les Juifs, de surcroît renforcé par des preuves historiques et archéologiques éclatantes, en les confrontant à de fausses revendications, ne pourra que donner une mauvaise réputation à cette diplomatie de menteurs. Note Francis NADIZI, islamologue Les musulmans s’appuient sur le Coran pour revendiquer Jérusalem, pourtant Jérusalem n’y est pas mentionnée une seule fois. La 17ème sourate contient une allusion floue à une « Mosquée la plus éloignée ». « Loué soit celui qui a conduit pendant la nuit son serviteur de la mosquée inviolable à la mosquée la plus éloignée » Mais existe-t-il une base solide qui prouverait qu’il est ici question de la mosquée al-Aqsa de Jérusalem ? La réponse est : Non ! Au temps de Mahomet, qui mourut en 632 après Jésus Christ, Jérusalem était une ville chrétienne du royaume byzantin. Elle ne fut conquise que six ans plus tard par le calife Omar. Durant cette période, il n’y avait que des églises dans la ville, et sur le Mont du Temple, se trouvait l’église byzantine de Sainte Marie. Vers l’an 711, soit 80 ans après la mort de Mahomet, l’église fut transformée en mosquée et appelée al-Aqsa afin de donner corps à l’incompréhensible sourate 17 du Coran. Mahomet ne pouvait donc pas penser à cette mosquée quand il écrivit le Coran, puisqu’elle n’exista que 3 générations après sa mort. D’ailleurs Mahomet n’éprouvait pas de sympathie particulière pour Jérusalem. Il permit à ces fidèles de prier tournés vers Jérusalem pendant quelques mois, pensant ainsi convaincre les Juifs de se tourner vers l’islam. La tentative ayant échoué, il prononça le 12 février 624, l’interdiction de prier en direction de Jérusalem. Cette ville ne fut jamais un lieu saint pour les musulmans.


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Hamas et Jihad islamique réclament la libération d’un détenu en grève de la faim

Israël juge sa guerre contre Gaza «légitime» , «légale» et Humaine

Israël a rejeté en bloc, dimanche 14 juin, les accusations contre son armée lors de la guerre de Gaza. Le gouvernement israélien a rendu un rapport dans lequel il estime que ses soldats n’ont « pas intentionnellement visé des civils ou des cibles civiles » et que leurs actions étaient « légitimes » et « légales ». Durant ces opérations, près de 2 200 Palestiniens, en majorité des terroristes du Hamas et des membres du Djihad Islamique.

légitimes contre des cibles militaires, sous des apparences civiles, relevant des opérations militaires des groupes terroristes », rétorque le rapport, alors qu’Israël accuse régulièrement le Hamas, au pouvoir à Gaza et dont les hommes ont combattu les troupes israéliennes durant les trois offensives lancées par Israël ces six dernières années, de se servir des civils gazaouis comme de « boucliers humains » pour mener des « crimes de guerre ».

Ces conclusions vont à l’encontre des rapports alarmants d’ONG et d’organisations internationales pros-Palestiniennse . Tous ont dénoncé un usage « indiscriminé » de la force à l’encontre de terroristes habillés en civil dans un territoire exigu, surpeuplé et sous blocus terrestre, maritime et aérien israélien depuis huit ans.

Une accusation que les Palestiniens renvoient à l’Etat hébreu et pour laquelle ils ont adhéré à la Cour pénale internationale (CPI) dans le but avoué d’y poursuivre des dirigeants israéliens. La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, a décidé en janvier un examen préliminaire des événements pour « déterminer s’il existe un fondement raisonnable » pour ouvrir une enquête.

Accusations de « crimes de guerre » « La plupart des faits qui ont semblé à des parties extérieures relever d’attaques sans discernement contre des civils ou des cibles civiles étaient en fait des attaques

Le rapport de l’ONU sera rendu fin juin La prochaine échéance de ce long processus judiciaire approche à

grand pas : fin juin, la Commission des droits de l’homme de l’ONU ( majoritairent Anti-Israelien) doit rendre son propre rapport sur la guerre de Gaza, un texte qui n’a pas encore été publié mais que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déjà rejeté comme une « perte de temps ». Le rapport israélien s’appuie sur les enquêtes de l’armée, dont la dernière en date, qui portait sur la mort de quatre enfants sous les yeux de la presse internationale et qui avait provoqué un scandale mondial, a été close cette semaine sans que personne ne soit condamné. Le 8 juillet 2014, Israël avait lancé une offensive aérienne, et terrestre un temps, contre la bande de Gaza, dans le but de faire cesser les tirs de roquette depuis Gaza. En 50 jours, près de 2 200 Palestiniens ont été tués, tandis que 73 personnes ont péri côté israélien, dont 67 soldats. chiffre infiniment petit , par rapport au nombres de missiles interceptés par » le dome de fer » …

Le Hamas et le Jihad islamique, principales forces dans la bande de Gaza, ont réclamé dimanche la libération « immédiate » de Khader Adnane, détenu dans une prison israélienne et en grève de la faim depuis une quarantaine de jours. « La révolte de Khader Adnane continue » ou « Non à la détention administrative », le régime sous lequel se trouve M. Adnane et qui permet à l’Etat hébreu d’incarcérer des Palestiniens sans jugement pendant des périodes de six mois renouvelables, proclamaient des pancartes lors d’un sit-in organisé par le Jihad islamique et auquel participaient également des dirigeants du Hamas, au pouvoir à Gaza. De son côté, Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas dans la bande de Gaza, a réclamé la libération « immédiate » de M. Adnane que le gouvernement palestinien a récemment estimé « en danger de mort ». Sa

femme Randa Moussa a affirmé à l’AFP avoir été informée que son état continuait de se détériorer alors qu’il refuse toujours d’ingurgiter quoi que ce soit. M. Haniyeh a en outre évoqué le sort d’un autre détenu palestinien en grève de la faim, cette fois dans une prison palestinienne de Cisjordanie occupée, accusant « l’occupant d’arrêter et de tuer nos fils et nos frères, tandis que nos frères utilisent les mêmes moyens », en référence au grand rival de son mouvement, l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas. Il a ainsi réclamé la « libération du prisonnier Islam Hamad, en grève de la faim depuis 63 jours dans une prison de Cisjordanie et de tous les prisonniers politiques », alors que les forces de sécurité palestiniennes arrêtent régulièrement des hommes présentés comme des membres du Hamas à travers la Cisjordanie.

Des bateaux qui ont dépassé la ligne de navigation tolérée à partir de la bande de Gaza

La nuit dernière, la marine israélienne a attaqué en direction de la côte de Soudan dans le nord de Gaza. N’ayant eu aucun blessé, l’armée israélienne a indiqué que les coups de feu ont été tirés en di-

rection de bateaux qui n’auraient pas respecté la limite de zone de navigation tolérée. Dylan Cohen pour israel-actualites.tv



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Gold Prix de la TNT: Cyril Hanouna et sa bande ont tout raflé !

Le 9 juin dernier avait lieu, à Bobino, la première édition des Gold Prix de la TNT. Cette cérémonie inédite récompensait le meilleur de l’année télé sur la TNT. Grand vainqueur de la soirée, Cyril Hanouna, plébiscité par le public !

Le PDG d’Orange « heureux d’investir en Israël » sur le long-terme « On est heureux d’y être, on est heureux d’y investir (…) on a plein de projets ici sur le longterme », a-t-il poursuivi.

« C’était important pour moi après la polémique de ces derniers jours de venir confirmer par ce voyage et ma présence notre engagement aux cotés de nos salariés dans ce pays pour longtemps », a encore dit le PDG d’Orange. Richard n’a cependant pas rendu visite aux principaux intéressés, a de son côté rapporté la télévision israélienne. « Nous sommes heureux d’être en Israël, d’y investir, et nous y avons plein de projets sur le long-terme », a affirmé jeudi le PDG d’Orange Stéphane Richard actuellement en visite dans l’Etat hébreu. « Je suis venu ici pour leur dire que nous étions heureux d’être en Israël », a martelé M. Richard, soulignant l’écosystème « exceptionnel en matière d’innovation dans le numérique » qu’offre l’Etat hébreu.

« Le PDG d’Orange nous fait cinéma, et nous envisageons toujours d’intenter une action en justice », a déclaré un directeur de la société Partner. Stéphane Richard a débuté jeudi une visite de deux jours en Israël afin de rencontrer les dirigeants de l’Etat hébreu, huit jours après la vive controverse provoquée par ses propos. Il devrait normalement rencontrer vendredi en début d’après-midi l’ex-président israélien Shimon Peres. Cette visite visait à mettre fin à

la polémique provoquée le 3 juin par une déclaration de Richard au Caire annonçant qu’Orange retirerait sa marque d’Israël immédiatement s’il ne s’exposait pas à de très gros risques de demande de dédommagement de la part de l’opérateur israélien Partner, qui utilise sa marque et son image dans le cadre d’un contrat le licence courant jusqu’en 2025. Orange lui-même n’est pas opérateur de téléphonie en Israël. Les propos de Richard avait été immédiatement interprétés par l’Etat d’Israël comme ayant une motivation politique, alors que le pays fait actuellement face à de fortes pressions du mouvement international BDS qui prône le boycott d’Israël à tous les niveaux. Depuis lors, Orange s’est employé à désamorcer la polémique en indiquant qu’Orange aimerait en effet mettre fin à ses relations avec Partner, mais que ce projet était motivé par la volonté du groupe de maîtriser totalement sa marque et non par des raisons politiques. Le groupe a aussi assuré qu’il tiendrait ses engagements contractuels avec Partner.

Tapis rouge de 15 mètres, Forêt de photographes, de micros et de caméras, personnalités à foison… Pour sa première édition, la cérémonie des Gold Prix de la TNT avait vu grand ! « Nous voulions une cérémonie glamour, prestigieuse et enlevée, explique Ruth Nabet, chargée de projet de Live Production, la société qui a créé l’événement. Pour cette première édition, il fallait donner le ton si nous voulions nous installer dans le paysage audiovisuel. » Très attendue des professionnels du PAF, cette soirée, qui récompensait leurs efforts a suscité intérêt, attention et soutien. « Les 7 d’or, qui récompensait la télévision, ont disparu depuis 11 ans, souligne M. Yaïch, producteur exécutif et créateur de la cérémonie. Or la TNT a été créée il y a dix ans. Et en une décennie, le PAF n’avait jamais autant changé. Il était temps qu’un événement souligne cet effort de créativité, d’audace et de modernité ! » Message reçu apparemment : Près d’une soixantaine de médias (dont Israël Actualités, représenté par Alain et Katy Sayada) se pressaient sur le tapis rouge du théâtre Bobino (Paris) pour accueillir artistes, lauréats et remettants de trophées : Laâm,

Firmine Richard, Jean-François Derec, Bernard Montiel, Matthieu Delormeau, Anne Roumanoff, Lord Kossity, Claire Barsacq, Kamel Ouali, Merwan Rim et bien d’autres ont pris la pose devant les photographes, avec le sourire, avant d’entrer dans la salle pour la remise des prix. Présentée par Laurie Cholewa, la cérémonie a consacré la chaîne D8 et son animateur phare, Cyril Hanouna, qui a raflé le prix du meilleur animateur, du meilleur divertissement et le Gold d’honneur. Absent pour cause d’imprévu de dernière minute, l’animateur, désolé, a enregistré un message enthousiaste sur le plateau de TPMP et fêter son succès avec une « Sardine » endiablée ! « A l’exception du Gold d’honneur, déterminé par un jury d’experts média, c’est le public qui a voté via notre partenaire Téléstar, souligne Ruth Nabet. Son succès, c’est d’abord le choix du public. Il a su, en quelques années, imposer un style, un ton, une façon de faire de la télé. Le public l’aime et en redemande ! » Charge aux autres, de prouver qu’ils peuvent faire mieux, l’année prochaine, que Cyril, sa bande… Et les sardines !



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Un groupe d’étudiants israéliens s’est vu refuser l’entrée des institutions culturelles

Un groupe de l’Université de Tel-Aviv s’était vu refuser des créneaux pour visiter la Sainte-Chapelle et le Louvre. Le parquet de Paris a été alerté. Le courrier est parti ce week-end au parquet de Paris. Signé de la main de Jean-François Carenco, le préfet d’Ile-de-France, il est accompagné d’un dossier pour le moins troublant, relayant des soupçons de discrimination à l’encontre d’étudiants israéliens de l’université de Tel-Aviv. Les faits remontent au mois de mai. Le professeur Sefy Hendler, spécialiste de la Renaissance italienne, prépare le voyage à Paris fin juin d’un groupe de douze étudiants en histoire de l’art à l’université de Tel-Aviv. Objectif : visiter les principales institutions culturelles françaises. Le 11 mai, il écrit aux services de réservation du Louvre et de la Sainte-Chapelle. Les retours ne tardent pas, et ils sont négatifs. «Désolé, nous n’avons pas de possibilité pour cette journée», répond, dans un mail lapidaire, une responsable de la Sainte-Chapelle. Même teneur du côté du Louvre, où trois horaires différents avaient été sollicités : «Nous n’avons pas de disponibilité pour le créneau demandé.» «Cela m’a semblé bizarre», explique Sefy Hendler qui, troublé, décide de tenter un «testing». Quelques jours plus tard, il formule de nouveaux souhaits de réservation. L’un au nom d’un «institut de l’art» à Florence, l’autre pour le compte de l’«Abu Dhabi Art History College». Deux institutions fictives, mais qui reçoivent, elles, des réponses à la fois rapides et positives. LE LOUVRE, «VICTIME DE SON SUCCÈS» «J’étais bouleversé, profondément choqué, explique Sefy Hendler. J’étais prêt à annuler le voyage.» L’homme se ravise finalement, mais décide d’alerter François Heilbronn, président des Amis français de l’Université de TelAviv. Ce professeur à SciencesPo réunit les différentes pièces du dossier : formulaires de réservation, échanges de mails… Il écrit au président-directeur du Louvre, Jean-Luc Martinez, à celui du Centre des monuments nationaux (qui gère la Sainte-Chapelle), Philippe Bélaval, ainsi qu’à Fleur Pellerin, ministre de la Culture.

Chacun réagit à sa manière. Du côté du Louvre, la direction reconnaît avoir été «troublée» par les résultats du testing. Une enquête interne est déclenchée. Trois jours plus tard, elle livre son verdict. «En quelque sorte, nous avons été victimes de notre succès, explique la direction. Nous recevons en moyenne 400 demandes de réservation par jour et proposons des créneaux de visite quart d’heure par quart d’heure. Mais la demande est deux fois supérieure à l’offre.» Le système de réservation, automatisé, ne permet pas de créer de «file d’attente virtuelle» pour les requêtes rejetées. Les deux testings auraient donc eu la «chance» de solliciter des créneaux libres, alors que celui demandé par TelAviv était déjà pris. «D’ailleurs, une seconde réservation de l’université israélienne a été acceptée par la suite», précise le Louvre. Après un délai de trente-cinq heures, contre quinze minutes pour les deux institutions fictives. UNE RÉPONSE «DÉSINVOLTE» Du côté de la Sainte-Chapelle, le système n’est pas automatisé, mais 100% humain. Philippe Bélaval, président des Monuments nationaux, explique qu’une enquête interne a fait apparaître des «dysfonctionnements répétés» et débouchera certainement sur une «procédure disciplinaire».Mais, à ce stade, estime-t-il, «il n’est pas établi qu’il y ait eu de discrimination». Il assure que la responsable du service de réservation«n’a

jamais manifesté d’hostilité à Israël» et regrette davantage une forme «d’approximation dans le traitement des demandes» et un manque de «rigueur et de professionnalisme». «Cette réponse apparaît désinvolte par rapport à la gravité des faits, regrette François Heilbronn. Si le parquet est saisi, ça ne sera plus une simple enquête interne, mais une enquête conduite par les services de police.» De quoi faire la lumière sur une «discrimination supposée, venant d’une institution culturelle à vocation universelle, et pratiquée par des fonctionnaires. C’est un délit qui tombe sous le coup de la loi». C’est d’ailleurs à ce titre que le préfet Carenco a alerté la justice. L’article 40 du code de procédure pénale prévoit en effet que tout fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions prenant «connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs». Sefy Hendler, de son côté, défend le «respect de l’accès à la culture pour tous». «Mes étudiants reflètent toute la diversité de la société israélienne», explique-t-il. A la fin du mois de juin, ils arpenteront bien les couloirs du Louvre et de la Sainte-Chapelle. A la découverte d’un patrimoine dont leur professeur leur «a tant parlé», et qui a pourtant failli leur échapper. Sylvain MOUILLARD Liberation.fr

Nouvelle defaite de l’Equipe d’Israel pour l’Euo 2016 en France

L’équipe d’Israël qui avait la possibilité de rejoindre le groupe de tête a été battu par l’equipe Bosniaque 3-1 Vendredi 12 Juin 2015 en Bosnie.

Israël se retrouve 3 eme avec 9 points derrière le Pays de Galle 14 points et la Belgique 11 points, cela est dommage, après un début de compétition prometteur .



L’information en provenance d’Israël

Un chèque de $50 Millions au Technion venant du co-fondateur de Qualcomm. Juif italien vivant aux USA Andrew Viterbia a annonçé teurs comme Foxcom. une donation exceptionnelle de $50 millions au Département d’ingénierie du Technion de Haïfa. Il est le co-fondateur de Qualcomm.

Fondée en 1985 par Irwin Jacobs et Andrew Viterbi, Qualcomm a commencé son aventure dans la construction d’équipements de télécommunication. Au gré de ses nombreuses acquisitions, la société s’est muée en un géant des semi-conducteurs, particulièrement présent sur le marché des smartphones, tablettes et e-readers. Son produit phare, le processeur Snapdragon, a ainsi permis à la société de dépasser les 19 milliards de dollars de chiffre d’affaire pour un profit de plus de 6 milliards. Employant plus de 26 000 personnes réparties sur plus de 150 sites, la société se repose pourtant sur un modèle « fabless ». En effet Qualcomm ne fabrique pas ellemême ses produits et sous-traite cette tâche de confiance à des ac-

QUALCOMM ET OPEN INNOVATION. Les principales actions de la compagnie dans le domaine de l’open innovation concernent le développement de l’open source. Le Qualcomm Innovation Center est le département qui s’attache à entretenir les relations entre les développeurs extérieurs et la société. Il met ainsi à disposition des parties du code source des produits de l’entreprise afin d’encourager les ingénieurs à développer sur les produits Qualcomm.iOnRoad est un bel exemple de réussite de ce processus d’échange. Cette application, maintes fois primée, permet de transformer notre smartphone en assistant personnel à la conduite. L’objectif est simple, réduire le nombre d’accidents sur la route en avertissant les conducteurs lorsqu’ils sont dans des situations potentiellement dangereuses, avant même que ces derniers ne l’aient anticipé.

La culture de l’intrapreneuriat, chez Qualcomm, prend la forme du Venture Fest. Prenant la forme d’une compétition de start-ups, cet événement est l’occasion de pousser de nouvelles idées à germer. Tous les employés peuvent y participer et les projets doivent être mis en place par les cellules business et R&D existantes. Le programme se décompose en trois phases. La première phase consiste à récolter un maximum d’idées puis à filtrer les 10-20 meilleurs. La deuxième phase, cœur du programme, dure trois mois. Le principe est le même que celui d’une compétition de start-ups s’affrontant pour obtenir les fonds d’un VC. Les employés doivent approcher des clients potentiels, élaborer un prototype, préparer leur approche marketing, toutes les étapes qui jalonnent la vie d’une start-up. L’ultime phase commence avec un discours de présentation aux plus hauts dirigeants de l’entreprise qui détermineront le gagnant.

Google et Apple rêvent-il d’acheter Mobileye (Israël).? Oui, bien sûr

La start-up israélienne Mobileye, spécialisée dans les solutions d’aide à la conduite, pèse désormais plus de 11 milliards de dollars de capitalisation boursière. Une valorisation impressionnante, pour une société qui n’a été introduite en Bourse qu’à l’été dernier, et qui n’a généré que 143,6 millions de dollars de revenus en 2014… Très loin d’un Faurecia, qui a généré pas moins de 18,8 milliards de chiffre d’affaires en 2014, mais dont la capitalisation boursière n’excède pas les 5 milliards d’euros… Si Mobileye tire bien l’ensemble de ses revenus des constructeurs

automobiles, elle ne se positionne pas comme un équipementier traditionnel mais comme une start-up technologique. Son secret : un système de caméra embarqué intelligente, qui détecte piétons, motos et cyclistes, franchissements de ligne, limites de vitesse, et prévient le conducteur des risques de collision. Basée sur des algorithmes de traitement de l’image – la société a déposé 21 brevets rien qu’aux Etats-Unis, et en dispose 38 en attentes de validation – la solution est embarquée désormais sur 215 nouveaux modèles cette année, et 247 en 2016. Mobileye compte plus de 20

clients, dont les principaux sont General Motors, qui pesait 30 % du chiffre d’affaires fin 2014, suivi par Nissan (16 %), BMW et Honda. Mobileye a également signé différents partenariats avec des équipements, comme Delphi, Continental, Magna, ou encore Valeo, qui concevra et industrialisera une gamme de produits permettant d’élaborer une offre commune pour la conduite automatisée. Sans concurrent sérieux, la startup s’impose déjà comme un acteur incontournable pour aider les constructeurs à entrer de plein pied dans la révolution de la voiture intelligente et autonome. Pour 2015, Mobileye entend porter ses revenus à 218 millions de dollars. Faisant régulièrement l’objet de rumeurs d’intérêts de la part de Google ou d’Apple, qui réfléchissent à pénétrer l’univers de l’industrie américaine, la start-up est un exemple de plus du grand chambardement de l’industrie automobile face à la déferlante digitale. Les Echos – M.At Source: Les Echos (Copyrights)

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Michael Douglas & Catherine Zeta-Jones pour le Prix Becherit à Jérusalem: de grands amis d’Israël

L’acteur américain Michael Douglas et son épouse Catherine Zeta-Jones ont atterri en Israël. L’acteur recevra jeudi le Prix Berechit lors d’une cérémonie qui aura lieu au Théâtre de Jérusalem. La soirée sera présentée par la vedette médiatique américaine Jay Leno qui sera accompagné de l’actrice israélienne Bar Refaeli. Le Prix Berechit (Genèse) n’existe que depuis une année. En 2014, il avait été décerné à l’ancien maire de New-York, Michael Bloomberg. Cette distinction est attribuée conjointement au nom du Premier ministre d’Israël, de l’Agence juive et du Fonds Genesis et ré-

compense une illustre figure juive qui s’est distinguée sur le plan international. Certains appellent ce prix « le Prix Nobel juif ». Cette année, le jury a voulu récompenser Michael Douglas pour sa carrière cinématographique exceptionnelle ainsi que pour son lien fidèle à la tradition juive et à l’Etat d’Israël. Le Prix Berechit s’accompagne d’un montant s’élevant à un million de dollars et il est versé par le Fonds Genesis qui œuvre dans le domaine philanthropique juif. R. Kl. Source: http://www.israpresse. net/

Un appareil d’échographie portable pour vérifier si tout va bien avec le futur bébé

Pendant leur grossesse, la plupart des femmes aimeraient avoir chez elles un appareil d’échographie pour pouvoir vérifier si tout est en ordre avec le futur bébé. La société israélienne Nuvo Group vient de développer un appareil portable qui permettra à ce souhait de devenir réalité. L’appareil „PregSense“ transmet via Bluetooth des données sur le rythme cardiaque de la mère et de l’enfant et les collecte dans une banque de données sécurisée.

La société va encore mettre au point une application adaptée au système qui non seulement indiquera la position de l’embryon dans la cavité abdominale, s’il est réveillé ou s’il dort, mais fournira également des données sur la mère. «L’avantage majeur pour les médecins est que nous pourrons remplacer les appareils à ultrasons lourds et encombrants par des appareils mobiles et légers permettant une surveillance continue“ explique Oren Oz, directeur général de l’entreprise. http://israel-suisse.org.il/



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La centrale d’Ashalim (Israël), construite par un consortium dirigé par Alstom

Israël Science Info desk (Copyrights) : «Megalim Solar Power Ltd. a inauguré le démarrage des travaux de construction de la nouvelle centrale solaire thermique, à proximité immédiate du site de construction d’Ashalim dans le désert israélien du Néguev. Megalim est un concessionnaire BOT détenu par Noy Fund (49,9 %), BrightSource (25,05 %) et Alstom (25,05 %). En décembre 2012, la société avait remporté l’appel d’offres lancé par l’État d’Israël pour la construction, la planification, le financement et l’exploitation, à Ashalim, d’une centrale solaire thermique de 121 MW, qui devrait fournir 320 GWh d’électricité au réseau israélien. Le coût du projet dépasse les trois milliards d’ILS, dont 80 % proviennent d’un consortium bancaire israélien dirigé par Bank Hapoalim et par la Banque européenne d’investissement. Une fois achevée fin 2017, la centrale B d’Ashalim deviendra une des plus grandes centrales de sa catégorie. Cette cérémonie a réuni près de 300 invités, parmi lesquels de hauts fonctionnaires, des dirigeants de Megalim et de ses partenaires et son conseil d’administration. Parmi les orateurs figuraient Yuval Steinitz, ministre israélien

des Infrastructures, de l’Énergie et des Ressources en eau nationales ; Patrick Kron, PDG du Groupe Alstom ; Pinchas (Pini) Cohen, président de Megalim ; Shmuel Rifman, président du conseil régional de Ramat Néguev ; Eran Gartner, PDG de Megalim ; Israel Kroizer, vice-président exécutif de BrightSource Energy en charge de l’ingénierie et des opérations ; Nissim Zvili, président d’Alstom Israël ; Orit Farkash-Hacohen, Présidente de l’Autorité de régulation de l’électricité ; Yariv Nechama, comptable général adjoint ; et Patrick Maisonnave, ambassadeur de France. Bien que n’ayant pas pu venir en personne, Shimon Peres, ancien président de l’État d’Israël, a donné sa bénédiction au projet dans un touchant message vidéo préenregistré.

Le complexe solaire d’Ashalim, qui a fait l’objet d’un appel d’offres en 2008, associe deux projets solaires thermiques et un projet photovoltaïque pour une puissance totale de près de 300 MW. Il représente une étape majeure dans le développement des infrastructures d’énergie propre du pays. À elles seules, les installations d’Ashalim devraient produire environ 2 % de l’électricité générée dans le pays et jouer un rôle prépondérant pour permettre à Israël de tenir ses engagements, à savoir d’introduire 10 % d’énergies renouvelables dans sa production d’électricité à l’horizon 2020. La centrale B du projet d’Ashalim est construite par un consortium dirigé par Alstom, leader mondial de la production d’électricité, qui fera appel à la nouvelle technologie de tour solaire conçue par BrightSource. Cette innovation constitue une source d’énergie renouvelable plus stable, plus fiable et plus responsable que les autres sources d’énergies renouvelables disponibles sur le marché. L’installation se caractérise notamment

par une tour solaire de 240 mètres de haut placée au centre d’une parcelle de 3,15 km² recouverte de plus de 50 000 héliostats, soit une surface cumulée de plus d’un million de mètres carrés.

Au-delà de ses objectifs en matière d’énergie propre, la centrale B d’Ashalim répondra également à l’objectif déclaré de l’État, qui souhaite développer l’activité économique dans la région de Néguev, en employant plus de 1 000 ingénieurs, techniciens, ouvriers de construction et services d’assistance. Pendant les 25 années d’exploitation prévues, Megalim, via son sous-traitant d’exploitation et de maintenance, emploiera 45 salariés qualifiés à temps complet. Pinchas (Pini) Cohen, président de Megalim et président du Noy Fund a déclaré : « En tant que président de Megalim, j’ai pu constater la quantité impressionnante de talents internationaux que les partenaires de ce projet ont rassemblés. La partie B du projet d’Ashalim n’est que le début de ce qui devrait constituer une véritable réussite technologique et commerciale dans le Néguev. Nous avons récemment lancé des discussions exploratoires avec l’État sur une proposition d’élargissement significatif de ce projet afin d’y inclure des installations de stockage et de prolonger les horaires d’exploitation de la centrale jusqu’aux heures de pointe de la soirée, ce qui devrait renforcer la part de l’énergie propre dans le réseau national et améliorer la position concurrentielle de notre centrale. » « Ce projet historique est une source d’emploi et d’opportunités technologiques pour la région du Néguev, a noté Eran Gartner, PDG de Megalim, au cours de la cérémonie. Mon entreprise et ses partenaires se sont clairement engagés à approfondir leurs relations avec les autorités et les habitants

de la région, dont nous avons le plaisir d’accueillir plusieurs représentants aujourd’hui ! Le projet a eu un impact sur ma propre vie puisqu’il m’a permis de revenir en Israël avec ma famille après de nombreuses années passées à l’étranger, et je suis résolu à ce que son impact soit tout aussi favorable pour d’autres personnes. » Israel Kroizer, vice-président exécutif en charge de l’ingénierie et des opérations chez BrightSource Energy (Israël) a déclaré : « Il s’agit d’un projet unique d’un point de vue technologique, mais aussi par bien d’autres aspects. À compter de 2018, Megalim et le projet B d’Ashalim contribueront largement à la diversification et à la décarbonisation du secteur énergétique israélien. La centrale solaire de Megalim s’appuie fortement, en l’améliorant, sur la technologie que nous avons construite et qui fait quotidiennement ses preuves à la centrale solaire thermique d’Ivanpah en Californie. Ashalim représente un véritable saut dans l’avenir grâce à la technologie de BrightSource. »

Patrick Kron, PDG d’Alstom, a déclaré : « Alstom est fier de participer à ce projet emblématique qui répond aux besoins de l’État d’Israël en matière d’infrastructures de pointe, efficaces, respectueuses de l’environnement et adaptées à la culture et à l’économie dynamiques du pays. La contribution d’Alstom en Israël comprend, notamment, la centrale électrique à gaz à cycle combiné de Tzafit, les centrales hydroélectriques de pompage-turbinage de Gilboa et de Kochav HaYarden et le tramway de Jérusalem. Partenaires de longue date, Alstom et Israël partagent l’objectif de développer et fournir des solutions durables pour répondre aux défis économiques et environnementaux actuels. La production d’énergie solaire thermique, en coopération avec le leader industriel BrightSource Energy, vient compléter l’offre Énergies Renouvelables d’Alstom ». À propos de Megalim Solar Power Ltd et de la centrale B d’Ashalim La future centrale est considérée comme un des fleurons d’Israël dans le domaine de l’énergie solaire. Une fois achevée, elle devrait afficher une puissance de 121 MW, ce qui en fait une des plus importantes au monde dans sa catégorie. La fin des travaux de construction est prévue pour fin 2017. La centrale approvisionnera

environ 120 000 foyers en électricité dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité de 25 ans signé avec Israel Electric Corporation. Environ 50 000 héliostats (miroirs), de plus de 20 m² chacun et commandés par ordinateur, seront installés sur une superficie de plus de 3 km². Ils suivront le déplacement du soleil sur deux axes et renverront la lumière sur une chaudière située en haut d’une tour de 240 m de haut qui produira de la vapeur haute température et haute pression pour alimenter une turbine à vapeur destinée à générer de l’électricité. À propos de BrightSource : BrightSource Energy, Inc. fournit la technologie de champ solaire la plus importante au monde pour les systèmes d’énergie solaire à concentration, destinés à fournir une énergie propre et fiable aux compagnies d’électricité et aux entreprises industrielles. À propos d’Alstom : Alstom est un leader mondial dans les infrastructures de production et de transmission d’électricité, ainsi que dans celles du transport ferroviaire. Le Groupe sert de référence avec ses technologies innovantes et respectueuses de l’environnement. Il construit les trains les plus rapides au monde et les métros automatiques offrant la plus grande capacité. Alstom fournit des centrales intégrées clés en mains, des équipements et différents services associés pour différentes sources d’énergie, dont l’hydroélectricité, le nucléaire, le gaz, le charbon et l’éolien. Il propose une vaste gamme de solutions pour la transmission d’électricité, en particulier dans le domaine des réseaux « intelligents » (smart grids). Le groupe emploie près de 88 000 personnes dans une centaine de pays. À propos de Noy Fund : Géré par les partenaires Pinchas (Pini) Cohen, Gil-Ad Boshwitz et Ran Shelach en 2011, le fonds Noy Fund a été créé afin de répondre à la demande croissante des investisseurs institutionnels en faveur d’investissements dans l’énergie et les infrastructures, notamment l’énergie renouvelable, l’énergie traditionnelle, les infrastructures, etc. De tels investissements sont attractifs pour ces entités qui recherchent des solutions d’investissement à risque à long terme, pourvues d’un rendement adéquat. Il s’agit, à ce jour, du plus important fonds d’infrastructures en Israël. Source: IsraelScienceInfo



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Polémique : un budget triennal 2015-2017 pour Israël ?

Visite officielle du ministre polonais des Affaires étrangères Grzegorz Schetyna

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou propose un budget qui couvrirait trois années: les effets pourraient être néfastes pour l’économie d’Israël.

gouvernement. Côté Défense, les crédits se sont envolés depuis le début de 2015 alors qu’ils auraient dû rester au même niveau qu’en 2014.

Le gouvernement israélien a donné le coup d’envoi de la préparation du budget 2016. En fait, ce budget ne sera adopté que vers la fin de cette année : il sera donc biennal puisqu’il couvrira l’exercice 2015 comme 2016. La polémique a été relancée par les services du Premier ministre qui ont tenté de faire approuver par les partis de la coalition gouvernementale l’idée d’un budget triennal 2015-2017.

Selon la note d’exécution du budget 2015 que vient de publier le ministère des Finances à Jérusalem, les dépenses militaires se monteront à 63 milliards de shekels en 2015 : comparés aux 51milliards inscrits dans la loi de Finances pour 2014, c’est un bond de 24% en un an seulement.

TROU BUDGÉTAIRE : DÉSACCORDS La nécessité de réduire les dépenses publiques en 2016 dépend de la profondeur du « trou budgétaire » prévu pour l’an prochain. Les fonctionnaires du Trésor avaient avancé le chiffre de 20 milliards de shekels, mais il semble que le trou sera plus réduit : la Banque d’Israël a calculé que le trou serait ramené à 16 milliards de shekels. La raison principale du rétrécissement du trou budgétaire : les recettes fiscales sont plus importantes que prévues. Par ailleurs, l’inflation est plus basse, donc l’indexation des dépenses sera moins importante pour maintenir leur montant en valeur réelle.

Le ministre polonais des Affaires étrangères Grzegorz Schetyna effectue à l’heure actuelle une visite officielle en Israël. Il a été reçu dimanche matin par le président de l’Etat Ruby Rivline en sa résidence de Jérusalem. Les deux hommes ont débattu de la

coopération entre les deux pays et ont émis le souhait de renforcer les liens entre Israël et la Pologne.

d’hommes d’affaires en Israël cette semaine pour participer à un congrès organisé sur place ».

Au cours de l’entretien, le ministre polonais a déclaré que cette collaboration n’était pas fictive mais bien réelle. « Nous sommes fiers de la venue d’une centaine

Ce congrès, rappelons-le, marque le 25e anniversaire de l’établissements des relations diplomatiques entre les deux pays.

Que le trou soit de 16 ou 20 milliards, le résultat sera le même : pour le combler, toutes les administrations publiques vont devoir se serrer la ceinture en 2016. Presque toutes, puisque la Défense restera prioritaire. DÉPENSES : DEUX INCONNUES BUDGÉTAIRES Actuellement, il reste donc deux grandes inconnues : le budget de la Défense et les accords de coalition qui ont permis à Benyamin Netanyahou de former son 4e

Côté accords de coalition, comme la hausse des allocations familiales ou la baisse de la TVA sur les produits alimentaires de base, la facture aussi s’annonce salée : autour de 10 milliards de shekels par an. BUDGET TRIENNAL : RETOMBÉES NÉFASTES Alors que le coup d’envoi de la préparation du budget 2016 a été donné, le Premier ministre a lancé une mini-bombe : il a proposé à ses partenaires de la coalition un budget triennal qui couvrirait 2015 à 2017. Il semble que le ministre des Finances ainsi que les partis ultraorthodoxes y aient mis leur veto. Dans les rangs de l’opposition aussi, la proposition d’un budget triennal a provoqué un tollé : certains députés ont estimé que cela «conduirait Israël à une catastrophe économique ». Il est vrai que dans le contexte instable et imprévisible de l’économie israélienne, l’idée même d’adopter un budget pour les trois années à venir est plutôt saugrenue. L’impossibilité de réajuster les dépenses et recettes de l’Etat pendant trois ans aurait des retombées néfastes sur l’économie d’Israël et pourrait bien conduire le pays dans une impasse financière. Jacques Bendelac (Jérusalem)




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