Israël Actualités n°352

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GRATUIT - Numéro 352 - Edition du 23Juin au 29 Juin

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 23Juin au 29 Juin

Israël à la conquête du monde…

C’est le message qu’ont certainement voulu faire passer les industriels israéliens ainsi que l’Etat d’Israël au Salon du Bourget. Venu en force pour cet événement, le contingent en a mis plein les yeux à ses concurrents, mais aussi aux clients venus se renseigner sur les dernières technologies exposées par les Israéliens. Les industriels vont rentrer en Eretz avec des carnets de commande bien remplis ... Cette reconnaissance va de pair avec ce que vivent les Israéliens au quotidien. Plus que gratifiant, ce succès des industries israéliennes n’est pas seulement source de fierté. Il est fondamental pour la survie de notre état, cerné de tous bords par les extrémistes islamistes qui ne pensent qu’à jeter les juifs à la mer. Bien évidemment, aujourd’hui, cela ne risque certainement plus d’arriver. Nous aurions pu penser à cela à la création du tout petit état en 1948, démuni face aux hordes des pays arabes misant sur la destruction d’Israël aux premiers jours de sa création... Alors si, dans le passé, les juifs d’Israël ont tenu bon avec quelques fusils, ce n’est pas aujourd’hui, avec une armée structurée que nos ennemis nous anéantiront ! Israël bénéficie d’une force de dissuasion et si elle est au service du peuple juif et de la sauvegarde de la terre d’Israël, elle commence à intéresser les ennemis d’hier : nombres de pays arabes ont compris que, dans la région il fallait compter avec et sur Israël. Après l’Egypte, la Jordanie, voila maintenant que l’Arabie saoudite et certains pays du Golfe font les

yeux doux à Israël. Leur nouvel ennemi, c’est bien evidemment l’Iran. L’Iran qui ne cesse, à l’aide de subterfuges grossiers, de se moquer du monde, assurant que son programme nucléaire n’est que civil. Une allégation que seuls les Etats-Unis, voire même uniquement leur Président Barack Obama, ne parviennent à croire. Le reste du monde, lui, a de plus en plus de mal à prendre pour argent comptant les lénifiantes promesses du « modéré » président Kamenei. Et quand bien même on le croirait sur parole, rappelons que, selon certaines sources, l’homme serait très malade. Il ne lui resterait que quelques mois à vivre. Suffisant pour signer un accord avec les puissances occidentales. Mais bien trop court pour le faire respecter au sein de son pays. Une chose est sûre. L’état d’Israël, aussi petit soit-il, joue depuis des années dans la cours des grands, avec une économie florissante, un taux de chômage qui ferait pâlir toutes les courbes du monde entier, une industrie à la pointe de la technologie. Un pays qui, malgré les condamantions internationales, n’a jamais renoncé à son éthique : il ne se passe pas un jour sans que des Syriens passent les frontières pour se faire soigner en Israël. Les membres du Hamas eux-mêmes envoient leur famille profiter de l’expertise des médecins israéliens. Voilà ce qu’est Israël... Un pays qui respecte la vie et prend même soin de ses ennemis. Un pays qui, depuis près de 70 ans, cherche à vivre en paix avec ses voisins mais n’a d’autre choix que de se battre pour sa survie. Un pays qui a le devoir de protéger son peuple, d’être fort que cela plaise ou pas. Golda Meir disait : « nous pré-

férons vos condamnations à vos condoléances ». Ce qui fait la force du peuple juif, c’est d’avoir toujours plusieurs coups d’avance sur ses ennemis. Et de croire aux actes plutôt qu’aux belles paroles. Am Israël Hai Alain Sayada

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Israël 2025: le gouvernement adopte Le pape, la shoah, et une stratégie économique et sociale l’hypocrisie occidentale C’est lors d’une rencontre avec de jeunes chrétiens, en marge d’un déplacement à Turin, en Italie que le pape François a évoqué la Shoah. Sa critique a mis le monde entier mal à l’aise et pour cause. Pourquoi les alliés n’ont-ils pas sauvé les Juifs a-t-il demandé ? Bonne question !

Le gouvernement israélien a décidé de voir loin : dans un pays politiquement instable, une stratégie pour les dix années à venir peut surprendre. Curieusement, le quatrième gouvernement de Benyamin Netanyahou a décidé d’élargir son horizon ; dans un pays où la durée de vie moyenne d’un gouvernement est de deux ans, il paraît surprenant d’adopter des résolutions qui engageront le pays pour les 5 ou 10 prochaines années. C’est pourtant ce pari que relève le conseil des Ministres réuni ce dimanche à Jérusalem. Après avoir tenté d’adopter un budget qui couvrirait trois ans (mais en vain), le Premier ministre veut renforcer la capacité de son gouvernement à gérer des orientations à long terme. C’est pourquoi, le menu de la réunion ministérielle hebdomadaire comporte un article inhabituel : « l’adoption d’une stratégie économique et sociale pour la décennie à venir ». La nouveauté réside dans le fait qu’en Israël, la planification à long terme a été abandonnée il y a belle lurette. FIN DU “BUSINESS AS USUAL” Pourquoi alors se lancer dans une stratégie à long terme dont les chances d’application sont minimes ? La réponse se trouve dans le texte remis ce matin aux

ministres israéliens : « L’évaluation de la situation stratégique est destinée à servir de boussole aux décisions du gouvernement qui visent à inverser la tendance du “Business as usual” (les affaires continuent) de l’Etat d’Israël dans la perspectives des 5-10 années à venir ». Pour inverser le scénario du “business as usual”, le gouvernement israélien estime qu’il y existe un réel besoin d’identifier les enjeux stratégiques et d’y répondre ; cette réflexion stratégique évitera aux enjeux nationaux de « tomber entre les chaises », pour reprendre les termes de la proposition soumise au Conseil des ministres. SEPT PISTES D’ACTION Concrètement, le gouvernement israélien s’est fixé 7 pistes d’action qui sont dérivées des questions stratégiques : 1. Développement du capital humain : intégration de toutes les franges de la population israélienne au marché du travail comme femmes, Harédim, arabes, et originaires d’Éthiopie ; plan national d’amélioration de l’éducation ; politiques proactives pour l’emploi, etc. 2. Productivité et concurrence : réduction de la bureaucratie, attrait de sociétés multinationales, élargissement des débouchés extérieurs, etc.

3. Stratégie en matière de logement : constructions accélérées, rénovation urbaine, politiques immobilières d’incitations, etc. 4. Développement économique régional : plan global du développement du nord du pays, rapprochement des métropoles urbaines, priorité aux transports en commun, etc. 5. Structures de financement : facilités d’accès au crédit, réformes de la Bourse, mise en place d’un “Comité de stabilité financière”, etc. 6. Perspectives de vieillissement de la population : traitement du déficit actuaire de la Sécurité sociale, réformes des pensions, recul de l’âge de la retraite, etc. 7. Israël digital : plan numérique national, déploiement de fibres optiques, services publics digitaux, etc. Il faut se rendre à l’évidence : les intentions sont bonnes. L’inconnu concerne les moyens que se donnera le gouvernement pour passer à l’acte. Pour l’heure, la seule décision prise par le conseil des Ministres est la mise en place d’un Cabinet interministériel à la Stratégie. Cela risque de ne pas suffire pour hisser Israël au rang des pays occidentaux qui disposent de véritables outils de prospective. Jacques Bendelac (Jérusalem)

S’il est bien une chose qui n’échappe pas au pape François, c’est l’hypocrisie du monde moderne. Et à l’inverse des autres dirigeants de ce monde, le chef de la Chrétienté n’a pas peur de donner son avis, qu’il heurte les conventions diplomatiques ou pas !

ver les juifs des camps, durant la guerre. « Les puissants de ce monde avaient des photos des rails menant aux camps de concentration comme Auschwitz, où l’on tuait les juifs, les roms, les chrétiens et les homosexuels. Pourquoi n’ont-ils pas bombardé les rails, dites-moi ? »

C’est donc en marge d’une visite en Italie, le 21 juin dernier, à la rencontre de jeunes chrétiens que le pape a déploré la non-intervention des alliés contre les exactions nazies, durant la seconde guerre mondiale. A des jeunes qui lui exprimaient leur perte de confiance, le pape a convenu que le monde tel qu’on le connaît depuis le 20ème siècle est loin d’être rassurant.

Dénonçant le cynisme et l’opportunisme des puissances mondiales, qui se sont, dans la première moitié du 20ème siècle, « partagé l’Europe, comme on partage un gâteau », le pape a aussi fustigé l’immobilisme des mêmes lors du génocide arménien ou des camps d’internement en Russie sous Staline et conclu sa diatribe sur une froide critique, à l’encontre de ceux qui, aujourd’hui, « se font les avocats de la paix tout en fabricant et vendant des armes ! »

Et de s’en prendre aux « puissants » de ce monde qui, alors qu’ils savaient, n’ont rien fait pour sau-

Le gouvernement palestinien vient de démissionner

Le gouvernement palestinien vient de démissionner. Le « président » non élu Abu Mazen (c’est son nom de quand il était terroriste, prière de ne plus dire Mahmoud Abbas qui efface ses crimes) a demandé au premier ministre Rami Hamdallah de former un nouveau gouvernement. Ramallah – Abu Mazen avait annoncé hier soir que le gouvernement donnerait sa démission mercredi, en réaction au conflit ouvert avec le Hamas à Gaza. C’est chose faite. Des officiels du gouvernement ont indiqué que la décision fait suite à des mois de négociation avec

Gaza, où il est devenu évident que le gouvernement palestinien ne peut opérer dans la bande de Gaza sous contrôle du Hamas. On se demande avec qui Israël serait en mesure de négocier un Etat palestinien. Avec ces terroristes ? Le gouvernement d’unité signé en avril 2014 devait mettre fin à 7 ans de conflits sanglants entre le Fatah et son rival, le Hamas islamiste. Le porte parole du gouvernement Ihab Bseiso avait déclaré hier soir ne pas être au courant d’une résignation prochaine du gouvernement. La communication passe bien… « Nous avons eu une réunion, et nous n’en avons pas parlé » » a-t-il déclaré à l’AFP.


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Pour le dernier président blanc sud-africain: « Si tu utilises ton téléphone BDS n’aide pas les Palestiniens » au volant, la police saisira En fin de compte, les sanctions nuisent aux personnes qu’elles sont censées aider », a encore affirmé De Klerk.

ton téléphone

« Les Noirs ont souffert car la création d’emplois a souffert et ils ont été les premières victimes des sanctions imposées par des personnes qui voulaient les aider », a-t-il dit.

Pour ce prix Nobel de la paix, la comparaison entre l’apartheid et Israël est « odieuse » Le boycott d’Israël n’aide pas la cause palestinienne, de même que des mesures contre la domination blanche en Afrique du sud à la fin du 20e siècle n’ont fait que desservir la « minorité » noire du pays, a assuré le dernier président blanc de l’Afrique du Sud, Frederik de Klerk. « Le mouvement BDS est plus que contre-productif », a déclaré De Klerk à la radio israélienne dimanche.

De Klerk a reçu un prix Nobel de la paix pour sa contribution à la suppression du régime oppressif, prix qu’il partage avec Nelson Mandela, son successeur et premier président noir du pays. « Dans le cas de l’Afrique du Sud, l’Histoire a montré que les sanctions ont parfois retardé les réformes car elles ont poussé la population blanche – qui avait à l’époque les pleins pouvoirs – dans ses retranchements et elle a donc résisté fièrement », a-t-il ajouté.

Le gouvernement sud-africain de la minorité blanche avait des relations de coopération avec Israël, mais quand Mandela a été élu en 1994, il s’est engagé à soutenir la Palestine, en disant: « la liberté de l’Afrique du Sud est incomplète sans la liberté des Palestiniens ». Lors de la dernière guerre entre Israël et le Hamas, le gouvernement sud-africain s’est fait le relais des appels au boycott de l’Etat hébreu. Le mouvement BDS est fort en Afrique du Sud, en partie parce qu’Israël entretenait des liens étroits avec le régime d’apartheid. Pour rederik de Klerk cependant, la comparaison entre l’apartheid et Israël est « odieuse ».

C’était déjà pas assez de perdre des tonnes de points et de devoir payer une amende de plus de 200 euros (1000 shekels) en cas de « téléphone au volant » … Voilà que Jérusalem penche actuellement vers une solution beaucoup, beaucoup plus radicale, et qui devrait en faire réfléchir plus d’un : la saisie du téléphone portable du contrevenant. Selon la 2ème chaîne TV israélienne, « il ne s’agit pas que de téléphone… Ceux qui manipulent le téléphone, qui entrent une adresse dans le GPS alors qu’ils ne sont pas à l’arrêt, qui changent de station de radio (sur le téléphone)

tous ces contrevenants à la loi seront punis par la saisie du téléphone ». On ne sait pas encore si l’utilisateur se verra rendre le téléphone plus tard, s’il aura la possibilité de faire une copie de sa carte mémoire… Et on ne sait pas encore quand entrera en vigueur cette loi… Mais on sait une chose: l’utilisation du téléphone au volant devrait drastiquement chuter ! Rappelons que l’Etat Juif est l’un des 5 Etats au monde où il y a le moins de mort sur les routes (selon une étude de l’ONU en 2013). Par Valériane de Chardonnay


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Abdala Kadan, l’histoire émouvante du Netanyahou fustige les critiques leader de l’équipe de boxe israélienne de Ban Ki-moon, un « jour noir pour l’ONU »

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a vivement condamné jeudi soir l’ONU, affirmant qu’il n’y avait « pas de limite » à son hypocrisie, après que son secrétaire général Ban Ki-moon a critiqué Israël lors d’un débat du Conseil de sécurité sur les enfants blessés dans les conflits armés.

Né dans une ville arabe d’Israël, Abdala Kadan a vécu une enfance difficile pour finir dans la rue, mais ce boxeur s’en est sorti grâce au sport et a combattu tête haute aux Jeux européens à Bakou. “J’ai vécu dans des foyers pour SDF, j’ai dormi dans ma voiture, dans des magasins où je travaillais, j’ai cumulé 2 boulots par jour pendant longtemps. Je suis parti de très, très bas et maintenant, pour tous ceux de ma petite ville de Baqua, je suis arrivé tout en haut”, confie heureux et fier, Kadan, dans un entretien à l’AFP. Ce trentenaire au crâne rasé et au physique imposant est un des leaders de l’équipe de boxe israélienne. Il est triple champion national dans sa catégorie (+91 kg), trois titres qu’il a glanés depuis seulement 3 ans qu’il s’est mis pleinement à la boxe. Avant il excellait en haltérophilie et s’est même orienté vers le powerlifting, un dérivé de ce sport, où la puissance et la force sont utilisés à leur

maximum. Mais Kadan a toujours été un passionné de boxe. Seul problème: dans sa petite ville, à 30 km de Tel Aviv, il n’y avait ni salle ni opportunités pour s’entraîner. Il a donc dû s’expatrier à Tel Aviv, seul, sans sa famille. Une rude épreuve pour lui, sa mère et ses trois soeurs. Mais ça en valait la peine.“J’ai travaillé très dur pour ça, je me suis entraîné énormément, personne ne m’a jamais donné aucune aide. Ca a vraiment été dur mais ça m’a rendu plus fort dans la tête”, dit ce fils d’une institutrice, avant de se remémorer son enfance. “J’ai vécu des années dures depuis que je suis tout petit, il y avait beaucoup de problèmes dans ma famille, mes parents se sont séparés très tôt, j’ai dû me débrouiller tout seul et le sport m’a aidé à m’en sortir”. Depuis 2 ans, Kadan est propriétaire de sa salle de sport, où il entraîne un petit groupe de boxeurs, à Baqua Al Garbhya, sa ville natale, où il est devenu presque un héros et un modèle de réussite.

“Tout le monde dans ma ville est au courant de ce que je fais, ils me voient à la télé. Ils me respectent tous. Quand je marche dans la rue, on me reconnaît, on me lance des sourires et on me salue. C’est un truc de fou”. Et rien d’anormal pour ce musulman, en pleine période de ramadam à Bakou, de représenter Israël. “Il y a beaucoup d’Arabes en Israël, on est à peu près 2 millions. On était en Israël avant l’indépendance en 1948. On vit en Israël et on vit en paix. Peut-être que pour les gens ça semble particulier, mais pour moi, rien de spécial”. Toujours célibataire, Kadan, qui a perdu son père il y a 5 ans, ne vit que pour la boxe. Il rêve des jeux Olympiques, bien sûr, mais pense d’abord à faire des combats professionnels. Source: ma.com

http://www.boursora-

« C’est un jour noir pour l’ONU », a déclaré M. Netanyahou dans un communiqué. «Au lieu de mettre en évidence le fait que le Hamas se soit servi d’enfants comme boucliers humains à Gaza pour tirer sur Israël depuis des écoles et qu’il ait creusé des tunnels vers des écoles israéliennes, l’ONU a de nouveau choisi de faire des reproches à Israël. » UN Secretary General Ban Kimoon participates in a news conference about climate change meeting Plus tôt jeudi, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a demandé à Israël de prendre d’urgence des mesures pour protéger les enfants palestiniens, en référence notamment à la guerre de l’été 2014 dans la bande de Gaza. Il s’exprimait à l’ouverture d’un débat général au Conseil de sécurité de l’ONU sur le sort des enfants dans les conflits armés. « Je suis très inquiet des souffrances subies par tant d’enfants en raison des opérations militaires israéliennes à Gaza l’an dernier », a déclaré M. Ban. J’exhorte Israël à prendre immédiatement des mesures concrètes, y compris en révisant les pratiques et les politiques en vigueur, pour éviter que des enfants soient tués ou blessés, et pour respecter les protections spéciales accordées aux écoles et aux hôpitaux. Dans son discours, le secrétaire général de l’Onu a consacré plus de temps à Israël qu’aux exactions commises en Syrie par toutes les parties impliquées dans les combats ainsi qu’en Afrique par Boko Haram. L’ONU a accusé dans un rapport l’armée israélienne d’être responsable de tirs contre des écoles de l’ONU à Gaza qui servaient de refuges à des civils palestiniens. Cependant, les Nations unies n’ont pas inclus Israël sur leur liste de la honte de pays et de groupes ayant

violé les droits des enfants lors de conflits armés, malgré les appels d’ONG après la guerre à Gaza. Le gouvernement israélien a rendu la semaine dernière un rapport dans lequel il estime que ses soldats n’ont pas intentionnellement visé des civils ou des cibles civiles et que leurs actions à Gaza étaient légitimes et légales. Dans une lettre à M. Ban, l’ambassadeur israélien Ron Prosor a accusé Leila Zerrougui, représentante de l’ONU pour les enfants dans les conflit armés, de partialité systématique à l’encontre d’Israël. Selon M. Prosor, le dernier rapport de Mme Zerrougui exonère le Hamas, adversaire d’Israël à Gaza, qui utilise les Palestiniens, y compris des enfants, comme boucliers humains. En réponse, M. Ban a pris l’initiative inhabituelle de sortir du Conseil pour défendre sa représentante devant les journalistes. Je tiens à exprimer mon plein soutien à Leila Zerrougui, a-t-il déclaré. Mme Zerrougui a rejeté les accusations israéliennes, affirmant que ses services appliquent la même procédure à tous les gouvernements. Pour M. Ban, l’année dernière a été la pire dans l’histoire récente pour les enfants dans des pays en conflit. Il a cité la République centrafricaine, l’Irak, le Nigeria, la Syrie ou le Soudan du Sud. L’an dernier, a-t-il noté, a aussi été marqué par des enlèvements d’enfants de plus en plus fréquents et massifs, que ce soit par le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et Irak ou par le mouvement extrémiste Boko Haram au Nigeria. Ce dernier a enlevé plus de 250 écolières à Chibok (Nigeria) en avril 2014. Le Conseil de sécurité devait adopter jeudi une résolution qui ajoute l’enlèvement d’enfants aux critères déterminant si un pays ou un groupe armé est placé sur la liste de la honte. La dernière mouture de cette liste comprend 51 entités, dont Boko Haram, le groupe EI, et les armées de huit pays, dont la Syrie, le Yémen, la République démocratique du Congo ou le Soudan du Sud.


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La Russie et l’Iran ne sont pas prêts à lâcher Assad Deraa dans le sud du pays. L’armée syrienne a dû battre en retraite dans ces secteurs ainsi du Jabal Al-Duruz (la Montagne des Druzes, près de la frontière avec la Jordanie afin de se regrouper et se redéployer pour défendre Damas et l’enclave alaouite dans le nordouest de la Syrie. Cependant, il semble que l’Iran et la Russie, pour des raisons qui leur sont propres, sont tous deux déterminés à assurer la survie du régime. C’est dans ce contexte que l’armée syrienne est en train de se redéployer sur une nouvelle ligne de fortification à l’est de Damas afin de stopper l’avance rebelle.

Les conscrits syriens chrétiens et druzes défendront leurs propres villages pour stopper l’avancée rebelle Une voiture ornée du drapeau syrien arborant le portrait du président Bachar al-Assad le 22 janvier 2014 à Damas » L’Iran et la Russie, les deux pays qui soutiennent le président sy-

rien, vont continuer à soutenir son régime aux abois. Telle est la plus récente évaluation des responsables israéliens malgré la série d’importants échecs militaires subis ces derniers mois par le régime de Bachar al-Assad. Selon les Israéliens, Moscou et Téhéran vont continuer à fournir au dictateur syrien des conseils, des renseignements et des armes

en vue de stabiliser son régime et de stopper l’avance des rebelles sunnites dans les régions actuellement encore sous le contrôle de Damas.

Téhéran a encore besoin du régime de Damas pour asseoir son hégémonie dans la région, dans le cadre de la lutte que mène la République islamique contre les pays arabes sunnites relativement modérés dont l’Arabie saoudite et l’Egypte.

Durant ces derniers mois les troupes d’Assad ont subi de sérieuses défaites dans la province d’Idleb au nor de la Syrie, dans la cité antique de Palmyre au sud-est, tout comme au nord de la ville de

Pour ce qui est de Moscou, le port de Tartous, au coeur de l’enclave alaouite, est d’une importance stratégique majeure. Il s’agit en effet du seul port militaire russe en Méditerranée.

Depuis le début de la guerre civile en 2011, le régime d’Assad a reçu d’énormes quantités d’armes et de munitions de l’Iran et de la Russie. Cette tendance devrait se poursuivre ces prochains mois, rapporte le Haaretz qui estime néanmoins que Téhéran n’est pas prêt à envoyer ses Gardiens de la Révolution sur le terrain et se contente d’oeuvrer dans les coulisses par quelques conseils, malgré les demandes répétées de Bachar al-Assad auprès des ayatollahs d’accroître leur implication. Il semblerait que l’Iran craigne un engagement direct de ses militaires, ce qui pourrait détruire ses relations avec les grandes puissances avec lesquelles il négocie actuellement dans le cadre des pourparlers nucléaires. Comme l’a récemment Comme l’a dit récemment un haut responsable sécuritaire israélien, rapporte le Haaretz, les Iraniens « sont prêts a combattre en Syrie jusqu’à la dernière goutte de sang des volontaires du Hezbollah », mais pas à sacrifier leurs propres militaires dans cette guerre.


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Migrants : « Il n’y a pas de jungle à Calais »

Bernard Cazeneuve était l’invité politique de France Info. Le ministre français de l’Intérieur s’est exprimé sur le dossier brûlant des migrants et sur la situation du camp de Calais notamment, d’où France Info est en direct ce matin pour une édition spéciale consacrée à la crise des migrants. Bernard Cazeneuve qui prône une politique européenne de l’asile.

Bouygues Telecom confirme l’offre de rachat proposée par SFR

Le groupe Bouygues a confirmé lundi avoir reçu du groupe Altice, la maison-mère Numericable-SFR, une « offre non sollicitée » pour le rachat de Bouygues Telecom. Elle sera discutée mardi en conseil d’administration. Un troisième opérateur, Free, entre officiellement en jeu.

« Aucune négociation n’est en cours », souligne le groupe Bouygues dans un communiqué lundi mais l’entreprise Numericable-SFR, propriété du groupe Altice de l’homme d’affaires Patrick Drahi, a bien déposé une offre de rachat « non sollicitée » pour Bouygues Telecom, indique le document, confirmant les informations sorties dans la presse ce week-end. SFR confirme aussi de son côté avoir déposé une offre de rachat. Et précise que si celle-ci aboutit, certains actifs seraient probablement revendus à Iliad, la maison-mère de Free. « Suite à la confirmation par Altice de son offre d’acquisition, par sa filiale

Numericable-SFR, de la société Bouygues Telecom, Numericable-SFR annonce être entré en négociations exclusives avec Iliad pour la revente d’un portefeuille d’actifs dans le cadre de cette offre », précise le communiqué. Exact, indique enfin Iliad qui confirme à son tour « être entré en négociations exclusives avec Numericable-SFR pour l’achat d’un portefeuille d’actifs dans le cadre de l’offre remise par Altice en vue de l’acquisition de Bouygues Telecom par Numericable-SFR. Cette opération reste subordonnée à la négociation des accords définitifs et à l’acceptation par Bouygues de l’offre d’acquisition », précise le groupe. Les salariés sont inquiets, le gouvernemement réticent Selon le JDD qui révélait l’information dimanche, SFR aurait proposé 10 milliards d’euros pour racheter Bouygues Telecom et reprendre la totalité de ses onze millions de clients en téléphonie mobile. SFR deviendrait alors le premier opérateur mobile de

France. Quant à Free, il récupérerait une partie des antennes, des fréquences et des boutiques de Bouygues. Les grands perdants de cette fusion si elle a lieu pourraient être tout d’abord les salariés de SFR et de Bouygues. Les syndicats de deux opérateurs craignent une saignée dans les effectifs. Mais aussi les consommateurs, les usagers de la téléphonie mobile. Moins de concurrence c’est la possibilité de ne pas répercuter sur le consommateur les gains de productivité et peut être d’augmenter le coût des services facturés. Craintes partagées par le gouvernement. « La consolidation n’est pas aujourd’hui souhaitable pour le secteur. L’emploi, l’investissement et le meilleur service aux consommateurs sont les priorités. Or les conséquences d’une consolidation sont à ces égards négatives, comme l’ont prouvé les cas récents en Europe », avait réagi dès dimanche le ministre de l’Economie Emmanuel Macron. france info

Après que le président François Hollande et le président du Conseil italien, Matteo Renzi, se sont affichés unis dimanche en Italie pour faire face à la crise des migrants, le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a lui aussi insisté lundi matin sur France Info sur la solidarité nécessaire entre les états européens . « Si nous voulons réussir, il faut être dans la solidarité, le dialogue, et la responsabilité« , a-t-il déclaré. Revenant sur la situation de centaines d’entre eux bloqués à la frontière franco-italienne de Vintimille, le ministre de l’Intérieur a assuré qu’il n’y avait « pas de blocage » de la frontière mais a parlé de « contrôles ». « Mon souhaite c’est d’éviter au maximum les tensions et de privilégier au maximum les solutions« , a-t-il dit. « Un premier pas vers l’humanisation » à Calais Bernard Cazeneuve est également revenu sur la situation à Calais, point de passage de milliers de migrants vers l’Angleterre, et ville choisie par France info pour une journée spéciale consacrée à la crise des migrants ce lundi. Calais où les tensions sont très fortes et où l’exaspération monte dans le « village » de 3.000 migrants que l’on surnomme « la jungle ». « D’abord, il n’y a pas de jungle à Calais« , corrige Bernard Cazeneuve. « Il y a à Calais des

hommes et des femmes qui sont en situation de grande vulnérabilité. Il faut les protéger et nous avons mis en place un dispositif d’accueil, certes insuffisant compte tenu du nombre de migrants, mais qui est un premier pas vers l’humanisation de ceux qui sont en situation de vulnérabilité. Deuxièmement, j’ai voulu que tous ceux qui relèvent de l’asile à Calais se voient proposer l’asile. Nous avons accueilli l’an dernier à Calais 700 personnes au titre de l’asile et qui ont eu accès au statut de réfugié. Troisièmement, il faut reconduire à la frontière tous ceux qui relèvent de l’immigration économiques irrégulière. L’an dernier, nous avons reconduit à la frontière 1.200 personnes », a détaillé Bernard Cazeneuve. Il faut que les conditions d’accueil soient humanisées pour ceux qui sont soit en transit, soit dans l’attente de l’asile« , a-t-il conclu « La France est prête à un véritable partage » de l’accueil de ceux qui relèvent du statut de réfugiés « Nous travaillons d’arrache-pieds au sein de l’Union européenne pour que la politique européenne change et pour que l’on puisse avoir effectivement de la solidarité« , explique Bernard Cazeneuve. « Je le redis ici, la France est prête, contrairement à ce que préconise un certain nombre d’autres acteurs politiques français, à ce qu’il y ait un véritable partage de ceux qui relèvent du statut de réfugiés en Europe, c’est à dire qu’il y ait une politique de l’asile en Europe qui soit forte, qui soit cohérente et qui permette à l’Europe d’être en écho avec les valeurs de ses pères fondateurs. Aussi, faut-il pour cela qu’il y ait de la responsabilité. La générosité et la responsabilité ça marche ensemble« , insiste-t-il.


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La communauté juive de France mise en Sur 6000 employés le accusation par l’hebdomadaire Le Point Groupe Mega se sépare de 600 personnes contre d’Israël et des Juifs. Nous reproduisons le texte dans son intégralité ci-dessous.

Rien de moins, dans une autre affaire ayant causé la mort d’un homme selon l’hebdomadaire. Le ton et les amalgames de cet article ordurier contre la communauté juive de France et Israël sous prétexte d’accusation des agissements supposés d’une personne de religion juive marque le franchissement d’une ligne rouge dans la violence médiatique à l’en-

La police est intervenue cette nuit au domicile du journaliste Daniel Schneidermann. À 3 heures du matin, le commissariat de son arrondissement a reçu l’appel d’un individu se faisant passer pour le fondateur du site Arrêt sur images. Le faux Schneidermann affirmait avoir tué sa femme par arme à feu parce qu’il s’était rendu compte qu’elle le trompait. Il déclarait ensuite attendre les forces de l’ordre, arme à la main, et menaçait de tirer en cas d’intervention. Daniel Schneidermann et sa femme n’étaient pas présents à leur domicile et le journaliste a confirmé au Point l’intervention de la police. Le mode opératoire du délinquant pro-israélien Grégory Chelli dit Ulcan ne fait guère de doute. Ce dernier, âgé de 32 ans, avait déjà hacké le site de critique des médias en raison de prises de position considérées comme antisionistes, notamment durant l’offensive armée menée par Israël à Gaza l’été

dernier. Chelli est également soupçonné d’avoir récemment hacké l’ordinateur de Stéphane Richard, le PDG d’Orange, qui vient de déposer une plainte pour menaces de mort.

Grégory Chelli fait l’objet de multiples plaintes, un juge d’instruction parisien a été chargé de les instruire. Mais l’inaction de la police judiciaire et l’absence de réactivité de Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, permettent pour l’heure que les pratiques délictuelles – voire criminelles – de Chelli (le père d’un journaliste est décédé d’un infarctus à la suite de son harcèlement) – perdurent. Contrairement à ce qui a pu être relayé il y a quelques mois, Ulcan n’a fait l’objet d’aucune mesure de garde à vue en Israël où il est réfugié. Il bénéficierait de complicités en France au sein de la police et dans une partie de la communauté juive, qui se félicite ouvertement sur Internet de ses actions contre la liberté d’expression. CAN

Couvet de dettes le groupe de supermarchés Mega tente de s’en sortir. Des magasins vont fermer (30 magasins), des employés licenciés, une recapitalisation est en cours. L’Alon Group, propriétaire de Mega va injecter plus de 40 millions d’euros. Récemment une collaboration franco-israélienne a eu lieu avec MEGA, ceci lors de la semaine de la gastronomie (début d’année

2015). Ainsi une cinquantaine de produits français qui n’existaient pas encore sur le marché israélien ont été vendus dans une centaine de magasins MEGA sur tout le territoire : fromages Bresse Bleu, Babybel et Tartare, confitures Bonne Maman, gourdes de compote Fruits Friends pour les enfants, biscuits « Langues de chat » et bien d’autres sont à découvrir pendant un mois à partir du 1er février.


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Israël : des mesures punitives après les attentats de Jérusalem

Last Call 2015 – 25-28 Juin 2015

programmes pour lycéens (bac français ou israélien). Selon les choix des jeunes gens et de leurs familles, certains programmes peuvent être réalisés en tant que touriste pour une durée de 4 à 10 mois et d’autres en tant que olé ‘hadach (nouvel immigrant).

Après l’attaque à l’arme blanche, dimanche 21 juin, d’un garde-frontière à Jérusalem, Israël renforce les contrôles des Palestiniens et met en place des mesures de restriction de circulation.

La réaction du gouvernement israélien ne s’est pas fait attendre. Après qu’un garde-frontière a été poignardé, dimanche, à Jérusalem, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense, Moshe Yaalon, ont aussitôt annoncé un renforcement des mesures de contrôle et de sécurité à l’égard des populations palestiniennes. Ainsi, tous les permis de travail en Israël, accordés aux habitants de Sair, village dont est originaire l’auteur de l’attentat, ont été révoqués. Quand aux 500 et quelques permis de voyage, octroyés aux Palestiniens à partir de l’aéroport Ben Gurion, à l’occasion du mois de Ramadan, ils font l’objet d’une annulation.

Dimanche, Yasser Yassin Tarwa, étudiant de 18 ans, originaire de Sair, près de Hébron, a poignardé un policier gardant les frontières. Atteint au cou à plusieurs reprises, le garde-frontière a néanmoins pu répliquer et tirer sur son agresseur. Tous deux ont été évacués vers un hôpital dans un état grave. Le Hamas, qui a salué l’attentat, ne l’a toutefois pas revendiqué. En revanche, le mouvement terroriste a indiqué être à l’origine de l’autre attentat, mortel celui-ci, ayant eu lieu près de la porte de Damas, près de Dolev, avant Shabbat, qui a coûté la vie à un homme de 25 ans, Danny Gonen. L’assassin de la jeune victime court toujours…

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Le programme se déroulera comme suit: • Marseille – Jeudi 25 Juin 17h30 – 20h30 Ecole Yavne, 44 boulevard Barry, 13013 Marseille • Paris – Dimanche 28 Juin 11h00 – 19h00 Salon Vianey , 98 Quai de la Rapée, 75012 Paris Le marathon des inscriptions aux programmes en Israel pour les lycéens, étudiants et jeunes professionnels pour 2015-2016, se tiendra cette année aux Salons Vianey. Last Call est organisé par le projet Massa, l’Agence Juive et le Ministère israélien de l’Alyah et de l’Intégration afin de présenter les programmes existants en Israël pour les lycéens, les jeunes diplômés ou non de l’enseignement secondaire, les étudiants et les jeunes professionnels de 16 à 30 ans. Ce

salon se déplacera également à Marseille. Plus de 50 représentants et responsables de programmes feront le déplacement depuis Israël afin de présenter leurs programmes aux jeunes gens intéressés. Les très nombreux programmes proposés sont répartis selon les catégories suivantes : universités; programmes d’intégration et de découverte d’Israël ; formations, stages et expériences professionnelles ; études juives et

Ce salon est le dernier rendez-vous avant la rentrée qui laisse présager le départ d’un très grand nombre de jeunes français dans le cadre d’un des programmes proposés. En effet, il se tient dans une période de forte augmentation de l’Alyah et de la participation des jeunes Juifs de France aux programmes Massa. Le nombre de jeunes français participant à un programme MASSA devrait atteindre le chiffre de 2000 pour l’année scolaire 2015-2016, contre 1350 cette année.



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Xavier Bertrand: « les Juifs de France sont des sentinelles à l’avant-garde des menaces »

Discours du député Les Républicains Xavier Bertrand, lors de la soirée du CRIF Rhône Alpes, le 11 Juin 2015. Je voudrais saluer votre lutte inlassable pour la défense de la République, de ses valeurs, pour la lutte contre l’antisémitisme, dans une période où, malheureusement, nous constatons trop souvent un manque de fermeté, une faiblesse face à des dérives communautaristes nuisibles pour tous. Cette faiblesse n’est plus possible. Face à des attentats, des meurtres, des violences, face au fanatisme qui a tué des journalistes, des policiers, des Juifs, qui a tué des Français tous frères dans la République, notre cri « Je suis Charlie » ne doit pas être seulement un hommage aux victimes, il doit être un appel au sursaut républicain. Et Le CRIF est pour moi une institution partie prenante de la République. C’est d’ailleurs son histoire : Le CRIF a été créé en 1944, il est issu de la Résistance que nous avons célébrée il y a peu, il est né de la volonté de reconstruire la République sur de nouvelles bases. C’est cette volonté de réfléchir au sens de notre République, en ayant conscience qu’elle peut faillir, et qu’il faut donc sans cesse la renforcer, qui rend votre apport si précieux. Etre avec vous à Grenoble revêt un sens particulier. C’est ici, au printemps 1943, qu’a été créé de manière clandestine le Centre de documentation juive contemporaine, chargé de documenter le destin des Juifs de France et les mesures les privant de leurs droits, de leurs biens, de leur liberté, de leur dignité et de leurs vies. C’est

là l’origine du CRIF. C’est le fondement de votre mission : attirer l’attention des pouvoirs publics sur les problèmes rencontrés par les Juifs de France dans leur vie civique et politique. C’est la source de votre engagement au cœur de la République : nous alerter sur ses dysfonctionnements, vous engager avec nous pour son amélioration. Je souhaite que nous menions tous ensemble une offensive républicaine, c’est-à-dire un retour à des principes de bon sens, une sécurité pour tous, une Justice efficace, une égalité de traitement, la croyance en un projet collectif – et la fermeté envers tous ceux qui viendraient le menacer. Les Juifs de France sont des sismographes des angoisses de la société française. Haim Korsia utilise cette métaphore, qui parle au nordiste que je suis : les Juifs de France sont comme ces canaris que les mineurs emportaient avec eux pour leur signaler les émanations toxiques indétectables par l’homme. En cela, les Juifs de France sont des sentinelles à l’avant-garde des menaces qui pourraient nous frapper, ils sont malheureusement souvent les premières victimes des ceux qui veulent détruire nos valeurs. Face à ces attaques, nous devons être intraitables. Intraitables dans la dénonciation de l’antisémitisme, qui revient sous des formes nombreuses, insidieuses, cachées derrière le message politique ou le communautarisme, mais qui produisent une violence réelle dont vous êtes les témoins.

Nous devons être intraitables dans la dénonciation de ceux qui portent l’antisémitisme, où qu’ils se situent sur l’échiquier politique. Nous devons être intraitables face aux manquements de nos institutions républicaines, l’école, la sécurité et la Justice. J’ai été très marqué par le rapport de JeanPierre Obin sur la laïcité à l’école rendu en 2004, qui notait que les seuls élèves qui ne pouvaient pas aller dans toutes les écoles de la République, sous peine de menaces et de violences, étaient les élèves juifs. Comment pouvons-nous accepter qu’une institution républicaine comme l’école soit le théâtre de telles violences, d’une telle exclusion ? On ne peut pas accepter d’entendre l’insulte « sale juif » dans les cours d’école. Il est temps d’ouvrir les yeux, et de condamner fermement les parents qui entraînent leurs enfants dans une telle haine de l’autre. Trop peu de plaintes sont déposées, l’institution ne doit pas rester silencieuse. Nous devons être intraitables dans la réaffirmation de nos valeurs, et notamment dans la défense de la laïcité. Une laïcité ferme ne signifie pas une laïcité aveugle, une laïcité agressive, une laïcité qui manque de respect. Beaucoup de questions, qui sont d’ailleurs parfois autant culturelles que cultuelles, peuvent se traiter dans le quotidien sans affrontements, sans remettre en cause l’égalité de traitement entre les citoyens, sans donner l’impression de donner la priorité à une question religieuse sur les règles de droit commun. Mais d’autres sont devenues le symbole d’un différentialisme permanent qui sape de manière continue l’unité de notre Nation et de notre République, ou représentent une offense faite à des valeurs fortes de notre pays, comme l’égalité entre les hommes et les femmes. Celles-ci doivent être combattues, sous peine de faire oublier que si la République défend les citoyens quelle que soit leur religion, elle ne doit ni les pénaliser du fait de leur religion, ni leur donner de traitement particulier en fonction de leur religion. La religion doit être dans la République, pas à côté ou au-dessus. C’est cet équilibre complexe que nous devons construire, et nous ne pourrons le faire que dans le dialogue avec les instances religieuses. Je crois que nous n’avons pas assez utilisé ce dialogue, avec toutes les religions, ces dernières


L’information en provenance d’Israël

Xavier Bertrand: « les Juifs de France sont des sentinelles à l’avant-garde des menaces » années, laissant des situations très différentes s’installer, sans cadre général, sans réflexion partagée. Il est nécessaire d’inverser cette tendance. Et il est nécessaire que les Français Juifs se sentent mieux dans leur pays. Le lien avec Israël peut être très fort chez certains Juifs de France, plus faibles chez d’autres, cette question d’Israël doit rester un enjeu clé de politique. Nous avons des liens privilégiés avec Israël, nous devons intervenir diplomatiquement dans la région, notamment en contrepoint des Etats-Unis dont la politique iranienne est être un facteur d’inquiétude pour la sécurité d’Israël. La sécurité d’Israël n’est pas négociable. A mes yeux, Israël n’est pas un état voyou. Israël doit être un état respecté et un état protégé. Et je veux revenir sur l’actualité récente : pas de boycott d’Israël, pas de boycott en Israël. Enfin, je veux vous parler de Daesh, avec qui nous sommes clairement en guerre. Ce sera eux ou nous. Alors il faut clairement

les mettre hors d’état de nuire sur le territoire national, comme à l’extérieur. Ce qui en revanche me pose des questions en tant que responsable politique français, comme un enjeu de politique intérieure, c’est l’accélération de l’émigration des Juifs de France vers Israël. Aujourd’hui, beaucoup de Juifs quittent la France, qui est devenu le 1er pays d’émigration vers Israël. Alors oui, une partie de ces départs est liée au sentiment d’ »insécurité » que ressentent certains Juifs. Je le regrette, et nous, responsables politiques, devons tout faire pour garantir cette sécurité. Nous devons redonner du sens à l’identité nationale et au pacte de la République. Nous devons redonner des perspectives de bien-être, des perspectives d’avenir et notamment de sécurité. La République française ne peut se concevoir sans les Juifs de France. La République a progressé avec eux sur les chemins de liberté, d’égalité, de fraternité. Elle a sombré lorsqu’elle a failli envers eux. Elle s’est construite avec nombre

d’entre eux. Elle doit représenter pour eux la promesse de la sécurité et de la liberté, de l’égalité de traitement. Elle doit redevenir un exemple dans le monde, au lieu d’être ce pays qui ne veut pas être caricaturé comme dangereux et antisémite. Pour cela, nous devons vous écouter, entendre vos interrogations et vos doutes, écouter vos témoignages et ne lutter pied à pied contre tous ceux qui détruisent nos institutions. Si je vous demande aussi de continuer à alerter les responsables publics, je vous demande aussi de faire partager à l’ensemble de la communauté nationale votre enthousiasme, votre joie et votre soif de vivre, ainsi qu’un optimisme qui ne doit jamais disparaitre. C’est comme cela que nous continuerons d’écrire l’histoire d’une Nation dont tous les citoyens, quelle que soit leur culture, sont mus par les mêmes valeurs, tournés vers les mêmes projets, forts, parce qu’unis et solidaires. Par Xavier Bertrand

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Des druzes ont attaqué une ambulance militaire transportant des Syriens bulance et tenté de lui bloquer la route. L’ambulancier a réussi à se dégager du barrage humain, en blessant toutefois assez grièvement un résident de Horfesh, âgé de 54 ans. Les blessés ont pu être accompagnés à l’hôpital et les soldats n’ont pas été blessés. À Tsahal, on juge sévèrement cet incident.

Des dizaines de résidents druzes du village de Horfesh (nord) ont attaqué dans la nuit de dimanche à lundi une ambulance militaire qui évacuait à l’hôpital de Nahariya deux personnes blessées dans le cadre de la guerre civile qui sévit en Syrie. Les assaillants suspectaient le véhicule de Tsahal de transporter des djihadistes impliqués dans des attaques contre leurs coreligionnaires druzes en Syrie. Les suspects ont demandé aux soldats israéliens de leur dire qui étaient les blessés se trouvant dans le véhicule et, l’ambulance poursuivant son chemin, les assaillants ont lancé des pierres contre l’am-

Cette attaque intervient dans le cadre des tensions qui règnent au sein de la communauté druze israélienne, qui exhorte l’État hébreu à intervenir en Syrie pour défendre leurs frères menacés par la progression des forces de l’État islamique vers la frontière, secteur où réside la communauté druze syrienne. Le sheikh Mouwaffak Tarif, leader de la communauté druze israélienne, a déclaré lundi après l’attaque : « J’appelle tout le monde à garder son sang-froid et à faire preuve de responsabilité. Ce genre de provocations nuit à nos intérêts et à ceux de nos frères druzes de l’autre côté de la frontière. » YA – israpresse


L’information en provenance d’Israël

INTERVIEW de Nathan Charansky Président de l’Agence juive pour Israël jourd’hui six mois après notre entrevue? Réponse Nathan Charansky : Les chiffres que nous détenons à ce jour, prouvent que nous allons très certainement les dépasser (un grand sourire)…

Question d’Yvan Lellouche pour Israël Actualités : M.Charansky nous nous sommes rencontré le 11 janvier, le jour de la grande manifestation à Paris, au lendemain des attentats terroristes . Vous m’aviez indiqué alors que les chiffres prévisionnels des départs pour Israël tournaient autour des 10.000 pour l’année 2015. Qu’en est-il vraiment au-

Question d’Y L : 15.000 départs à la fin 2015, pensez vous que c’est possible? Réponse de N. Ch : Cette période est une période où les enfants continuent d’aller à l’école en France, mais attendez de voir, cet été, les milliers de juifs de France qui avaient l’habitude de passer leurs vacances sur les plages d’Israël n’iront pas seulement pour cela, cette fois-ci, ils ont pris la décision de prendre un aller simple Paris-Tel aviv…Vous serez étonné ! Question d’Y L : Pensez vous M.Chanransky que le gouvernement d’Israël et les services de l’Etat pourront pallier à une Alya de France aussi massive? Réponse de N.Ch : Cela ne fait aucun doute ! l’Etat d’Israël a les capacités de recevoir ces milliers d’émigrants dans les meilleurs

conditions possible. Nous sommes déterminés à mettre «le paquet». Vous savez, Israël a démontré au cour des Aliot précédentes, qu’il avait la capacité d’intégrer tout le monde, ne vous inquiéter pas, Israël sera au rendez-vous! Question d’Y L : Que doit être le rôle d’un responsable communautaire aujourd’hui en France ? Réponse de N.Ch : Son rôle est d’accompagner sans réserve ce mouvement historique formidable d’Aliot Question d’Y L : M. Charansky , vous étiez déjà optimiste en janvier, je vous sens encore plus optimiste? Réponse de N.Ch : C’est exact ! je vois que vous êtes observateur.. (sourire) je suis en effet très optimiste pour les semaines et les mois à venir, et très joyeux de voir autant de monde, surtout des enfants à cette cérémonie des Olim, aujourd’hui réunis dans cette grande et belle synagogue des Tournelles. Question d’Y L : Alors à l’an prochain à Jérusalem? Réponse de N.Ch : Pourquoi attendre l’an prochain?!?

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Une première en Israël : Retirer la nationalité aux israéliens soutenant le BDS

Le Dr Avi Jacobovich à la tête du comité des victimes du terrorisme au Conseil régional de Shomron, et membre du conseil, a envoyé avec son avocat Gal Wolkovitch une lettre au ministre de l’Intérieur, Silvan Shalom, dans laquelle ils l’appellent à appliquer la loi, et à retirer la nationalité israélienne aux militants du BDS qui œuvrent contre Israël. «Selon la loi, le ministre de l’Intérieur peut révoquer la nationalité de ceux qui violent l’allégeance à l’Etat d’Israël,» a expliqué Jacobovich, en ajoutant: «Cela ne nous pose pas de problème qu’ils se battent contre l’Etat d’Israël. Mais qu’ils sachent que les conséquences de leur activité est le retrait de la nationalité. Qu’ils se battent contre Israël mais pas en tant que citoyens du pays».

Jacobovich note également, que ceci est un signe avant-coureur d’une campagne contre les Israéliens qui nuit au pays. «Je dirige un groupe de plus d’une centaine de personnes, y compris des handicapés anciens combattants de l’armée, des universitaires, des éducateurs et des politiciens et tous sont déterminés à lutter contre ce phénomène pervers, qui fait que nos fonctionnaires doivent faire face au boycott, et tout ceci engendre des dommages à Israël». «Je travaille dans plusieurs pays d’Europe et vois les dommages irréparables faits au pays par quelques militants du BDS dont une partie a la nationalité israélienne. Il est nécessaire d’entamer une procédure judiciaire pour révoquer leur nationalité,» a-t-il ajouté. Source : NRG


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INTERVIEW de M. Daniel Benshabat, directeur de la société RAFAEL Advanced, présente au 51é Salon de l’aéronautique du Bourget

Il n’est pas toujours facile d’approcher un représentant officiel israélien et peut être encore moins un responsable de l’industrie de pointe.. Mais après insistance et beaucoup de patience, on me permit de rencontrer mon interlocuteur (plutôt sympa). Question d’Yvan Lellouche pour Israël actualités : L’industrie de l’aéronautique et de l’armement d’Israël est massivement présente sur ce salon du Bourget. Parlez nous un peu de Rafael Réponse de D B : Rafael est une Cie israélienne spécialisée dans l’armement et la défense aérienne, comme vous le savez peut être et c’est la 25 éme année que nous sommes présents ici à ce salon international. Question d’Y L : Vos matériels comme par exemple, le IRON DOME qui est un système anti missile, dont on a pu voir les performances l’été dernier ou encore le PYTHON 5 et le DAVID’S SLING sont vendus essentiellement aux états qui sont vos clients, c’est bien çà? Réponse de D B : Effectivement nous ne travaillons qu’avec des états (et évidemment pas avec les mafia..sourire). Ceci dit, je précise : qu’avec des états en paix avec Israël… Question d’Y L : Quelles sont les nouvelles technologies présentées par Rafael à ce salon? Réponse de D B. : Des nouveautés, nous en avons régulièrement comme par exemple la nouvelle génération des SPIKE-ER ou MR ou LR qui sont des missiles d’une formidable précision , mais di-

sons que les performances de certains matériels déjà connus, sont constamment améliorées. Pour ce salon, nous avons mis en vedette le LITENING 5 et le RECCELITE XR qui sont des missiles «intelligents» bardés d’électronique… A l’issue de mon entretien avec le responsable de Rafael et malgré que les pavillons israéliens aient été transformés en de véritables bunker «surprotégés», mon interlocuteur, me permis aimablement de prendre quelques photos du stand. A chaque édition du salon de l’aéronautique parisien, ils sont plus nombreux. Qu’ils soient civils ou militaires, les drones aériens sont arrivés en force sur le salon du Bourget 2015. Il n’y avait pas que les modèles militaires de renseignement et de surveillance comme ceux fabriqués par Israël, mais aussi de nombreux drones civils et même à vocation ludique. Ils étaient même une centaine de concepteurs de drones civils à exposer sur le salon. Parrot, le constructeur français de drones de loisirs, disposait d’un stand que l’on ne pouvait pas rater sur le tarmac de l’aéroport du Bourget. Le constructeur vient également d’annoncer l’arrivée de 13 nouveaux Minidrones capables de se déplacer surTerre, dans les airs et sur l’eau. La vraie star de ce salon fut sans conteste Le Rafale de Dassault qui rencontre désormais de grands succès à l’exportation. YL

Im2Calories : c’est l’application qui calcule les calories de votre assiette

Il y a, d’une part, les adeptes du «foodporn» : ceux qui photographient à tout va leurs bons petits plats dans les restaurants ou chez eux, pour les poster sur les réseaux sociaux. Il y a, d’autre part, ceux qui font du régime ou presque... Un vaste marché pour Google, qui teste actuellement une sorte de Shazam de la nourriture. À partir d’une simple photo prise avec un smartphone, l’application Im2calories peut calculer le

nombre de calories dans une assiette. C’est ce qu’a dévoilé il a quelques semaines le géant américain lors d’un congrès à Boston. Pour le moment, Google table sur une marge d’erreur de 20%. C’est pour cela que l’application n’est pas encore officiellement lancée sur le marché. Le principe repose sur la reconnaissance des aliments avec un système de scanner. Pas de problème par, exemple, pour analyser des œufs aux plats, des tranches de

charcuterie, ou encore une tranche de pain. Bref à ce jour, l’application évalue leur taille puis délivre son verdict. C’est plus compliqué lorsqu’il s’agit évidemment d’une sauce ou d’un sandwich voir même une « pizza des saisons » ou encore une assiette de «Pkaila»!. Cela dit patience ! Google a mis 400.000 dollars sur la table pour développer notamment au mieux cette nouvelle technologie. YLellouche UCCF


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« Israël ne va pas s’impliquer dans les combats en Syrie »

L’Iran réclame de changer le lieu des négociations avec les 5+1

Israël ne participera pas à la guerre civile en cours en Syrie, a déclaré un officier supérieur du commandement nord de Tsahal. Ces derniers jours, les combats en Syrie ont atteint la région du mont Hermon, juste à la frontière avec Israël dans le Golan, créant une nouvelle menace stratégique pour Israël ainsi que de l’angoisse parmi la communauté druze d’Israël, qui est préoccupé par le sort de ses frères dans le village druze syrien de Hader. israel-ne-va-pas-s-impliquerdans-les-combats-en_206415

L’Iran réclame de changer en urgence le lieu de la tenue des pourparlers sur le nucléaire, après des allégations selon lesquelles Israël aurait espionné les hôtels qui ont accueilli les négociateurs. Des législateurs iraniens ont affirmé que l’équipe de négociateurs iraniens a insisté pour changer l’emplacement, et refuse de se rendre en Autriche pour le nouveau round de pourparlers avec les 5+1. « Les autres parties ont montré une volonté de changer de lieu également », a affirmé une source lundi. Des experts en cyber sécurité pensent qu’Israël est très proba-

blement à l’origine d’une vague d’espionnage visant des hôtels dans lesquels ont séjourné des négociateurs de l’accord sur le nucléaire iranien, a révélé le Wall Street Journal mercredi dernier. Selon plusieurs experts en contre piratage informatique cités par le WSJ, les analystes d’une société leader spécialisée dans les programmes antivirus ont découvert des traces d’un virus qu’Israël aurait plusieurs fois utilisé dans le passé. La société, Kaspersky Lab a mené une enquête après avoir été ciblée par une version « améliorée » de Duqu qui, selon Washington, serait un logiciel espion apprécié et utilisé par l’Etat hébreu pour pirater des systèmes informatiques.

Lorsque Kaspersky a procédé à l’examen de millions de systèmes informatiques de par le monde entier, ils ont découvert que Duqu a été utilisé pour pirater trois hôtels européens dans lesquels se sont tenues des négociations entre le P5+1 et l’Iran. En outre, WSJ affirme que les agences américaines d’espionnage ont intercepté des communications entre responsables israéliens discutant de détails des négociations classés « top secrets ». « Ces responsables n’avaient aucun autre moyen (que d’espionner, NDLR) pour obtenir ce genre d’informations », a déclaré un officiel américain au Wall Street Journal.

L’officier de Tsahal a déclaré que les rapports disant que les rebelles avaient massacré des druzes a Hader sont faux, notant que les combats dans la région de Hader étaient terminés depuis le début de la semaine lorsque des rebelles ont capture une position militaire syrienne située à environ deux kilomètres du village. Les sirènes ont retentit mercredi matin dans les communautés d’Ortal, Alonei Bashan, Merom Golan, Ein Zivan et Keshet dans la partie israélienne du Golan, mais il s’est ensuite avéré qu’aucune roquette ou obus de mortier n’avait touché le territoire israélien. Selon l’officier de l’armée israélienne, la situation dans la partie israélienne du Golan est « calme et tranquille. » L’officier a dit que l’armée israélienne considère la communauté druze en Israël comme « nos frères, dans le sens le plus pur du terme. » Lorsqu’on l’a interro-

gé sur les actions potentielles de Tsahal pour protéger les druzes de l’autre côté de la frontière en Syrie, il a dit que « toutes les options sont ouvertes. Nous allons effectuer tout ce qui est décidé par l’échelon politique. Nous n’avons pas l’intention de prendre part aux combats en Syrie. » « Notre approche est que les syriens ont besoin de rester en Syrie et les israéliens en Israël. Si quelqu’un vient à la frontière, nous l’écouterons, comprendre ce qu’ils veulent et ensuite leur dire de repartir. » Mercredi, les combats se sont poursuivis du côté syrien du Golan. Les groupes rebelles, y compris le Front Nusra lié à Al-Qaïda, contrôleraient la zone autour de Hader, dans les contreforts du mont Hermon. D’autres villages druzes syriens seraient également encerclés par les forces rebelles, qui n’y seraient pas entrés. Le premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré plus tôt cette semaine que « nous suivons de près ce qui se passe à nos frontières. » Au même moment, le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant général Gadi Eizenkot, a déclaré que des préparatifs étaient en cours pour répondre à tout afflux massif de réfugiés sur la frontière israélo-syrienne. « Si un grand nombre de réfugiés arrivent à la frontière depuis les zones de combat, nous ferons ce qui est nécessaire pour empêcher un massacre, » a déclaré Eizenkot.



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Tunnels terroristes: budget supplémentaire pour la coopération US/Israël

Les Etats-Unis ont fait un pas de plus dans le resserrement de leurs liens sécuritaires en allouant un budget de 40 millions de dollars pour la recherche et le développement de solutions contre les tunnels terroristes transfontaliers, en particulier ceux qui sont creusés par le Hamas palestinien depuis Gaza vers le territoire israélien, rapporte le site Ynet. Un amendement adopté cette semaine par le Congrès américain considère ces tunnels comme une menace pour les Etats-Unis et leurs alliés dans le monde entier. Depuis 2009, plus de 150 tunnels ont été découverts sur la frontière américano-mexicaine. Ils étaient généralement utlisés pour le passage de migrants illégaux et la contrebande de drogues. Des tunnels ont également été creuses pour attaquer du personnel militaire américain en Corée du Sud. Israël est en phase avancée de recherche et développement dans ce domaine, en particulier après l’opération Bordure protectrice de l’été 2014 au cours de laquelle le Hamas a réussi à plusieurs reprises à s’infiltrer sur le territoire israélien à partir de ces tunnels. Les Etats-Unis ont dépensé des dizaines de millions de dollars sur le budget du Pentagone afin de faire face à ce que les responsables du ministère de la Défense considèrent comme une « menace

sécuritaire et criminelle ».

ciles à détecter », a-t-il dit.

La coopération entre les deux pays devrait être du même ordre que celle qui a mené à l’accomplissement d’autres programmes tels que le système d’interception de missiles « Dôme de Fer » qui a prouvé son efficacité l’année dernière lors des attaques de missiles sur Israël à partir de Gaza.

Le Hamas avait prévu plusieurs attentats simultanés à grande échelle à partir de tunnels terroristes durant le Nouvel An juif de 2014, confiaient des sources sécuritaires à i24news en pleine opération Bordure protectrice durant l’été dernier..

Outre l’allocation de cette ligne budgétaire de 40 millions de dollars, le Congrès a également adopté un amendement au budget des services de renseignement pour permettre la collection d’informations sur ces tunnels terroristes. TsahalTsahal »Tunnel terroriste à Gaza » Le représentant de l’Etat de New York Steve Israel, qui est l’auteur de l’amendement, a expliqué que les tunnels allant de Gaza vers Israël ont servi de support logistique à des attaques terroristes et à des kidnappings. A l’issue du vote, Steve Israel a indiqué avoir visité personnellement les tunnels creusés par le Hamas. » ces tunnels ne sont pas des tunnels tels que la plupart d’entre nous se les imaginent. ces tunnels sont sophistiqués, ce sont de véritables autoroutes souterraines comme ils en existent à New York, mais allant de Gaza en Israël. Ils sont ventilés, ils sont éclairés, ils sont profonds, ils sont énormes, ils sont impénétrables, ils sont très diffi-

Selon ces sources se basant sur les informations recueillies par les services de Renseignements qui ont interrogé des terroristes palestiniens faits prisonniers à Gaza, le Hamas avait prévu d’infiltrer en Israël environ 200 de ses combattants par chacun des tunnels menant de la bande de Gaza vers le territoire israélien durant les fêtes de Rosh Hashana, la nouvelle année du calendrier juif. Le but était de tuer le plus possible de civils et militaires et israéliens et également d’en kidnapper un grand nombre afin de les ramener dans la bande de Gaza par ces tunnels. Au 8ème jour de l’intervention terrestre, Israël a découvert 32 tunnels menant de la bande de Gaza au territoire israélien. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait affirmé que cette attaque aurait causé davantage de pertes que celles subies par Israël durant la Guerre de Kippour en 1973 au cours de laquelle 2.222 Israéliens sont morts.


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Maroc: Sur la plage d’Agadir, Respect Ramadan No « Bikinis »

Il ne fait pas bon aller à la plage si on est une femme durant le mois de Ramadan! La preuve en images.

Un groupe de jeunes, membres d’une association de surfeurs à Agadir, lancent une campagne pour inciter les touristes et les femmes en particulier à éviter de

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L’Egypte nomme Hazem Khaïrat en tant qu’ambassadeur à Tel-Aviv en Israël

porter un bikini pendant le mois de Ramadan. De quoi rassurer les touristes sur l’hospitalité (sélective) de certains Marocains!

L’Égypte a désigné dimanche un ambassadeur en Israël, le premier depuis 2012, témoignant du réchauffement des relations entre deux pays qui perçoivent le Hamas comme une menace pour leur sécurité. L’ancien président Mohamed Morsi, membre de la confrérie dont le Hamas est présenté comme une émanation, avait rappelé l’ambassadeur égyptien en novembre 2012 après une attaque de Tsahal lors de laquelle le chef militaire du Hamas avait trouvé la mort. « Le président Abdel Fattah al Sissi a signé un décret présidentiel désignant de nouveaux diplomates à l’étranger, dont l’ambassadeur Hazem Khaïrat en tant qu’ambas-

sadeur à Tel Aviv », a rapporté dimanche l’agence de presse Mena. Mohamed Morsi a été renversé par l’armée en juillet 2013, après de grandes manifestations de rue, et le chef de l’armée, le maréchal Abdel Fattah al Sissi, s’est depuis fait élire à la présidence avant de mener une répression implacable contre les Frères musulmans. « Nous avons été informés par les autorités égyptiennes qu’elles envoyaient un ambassadeur en Israël », a déclaré dimanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’une conférence de presse organisée avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.


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Armand Abécassis : Les derniers jours de Moïse

Moïse sait qu’il va mourir. Dans quelques heures, sur le mont Nébo, le Prophète qui a libéré les Hébreux de leur esclavage devra remettre son âme à D-ieu. Il ne verra même pas la Terre de Canaan vers laquelle il les a guidés depuis quarante ans. À l’ange de la mort qui se présente devant lui, Moïse s’écrie : « Écarte-toi de moi. Il n’est pas question de te remettre mon âme ! ».

L’Islam glisse vers une triple guerre civile

Entre chiites et sunnites, et entre sunnites. Les salafistes pensent que leur heure est arrivée. Persuadés d’avoir provoqué la chute de l’Union Soviétiques en Afghanistan, ils espèrent une nouvelle victoire avec un retrait américain de ces contrées. Obama répugne à une nouvelle opération de gendarmerie «coloniale», qui risquerait en plus, de plomber la campagne d’Illary Clinton. Il réfléchit au bilan calamiteux des dernières décennies d’interventions : l’islam progresse partout inexorablement. Le locataire de la Maison blanche a prit ses désirs pour réalité et découvre tardivement «la naïveté» de croire que le modèle occidental est désiré dans le monde entier…Il prend conscience également de la relation «vénéneuse» avec l’Arabie

saoudite dont il s’éloigne, depuis la chute de Boubarak en Egypte, à laquelle il a contribué. D’où son extrême prudence : se limiter à des bombardements aériens et s’en remettre pour la «finition» à des forces locales. Mais qui dans ce bourbier à part les perchmergas kurdes très déterminés eux à créer leur nation et qui n’iront pas plus loin? Obama (proche de la sortie..) ne parvient même pas à faire respecter ces mêmes kurdes par la Turquie qui est pourtant membre de l’OTAN. La tentation américaine serait de laisser faire l’Iran, seul à même de contrer le Califat autoproclamé. En prenant toutefois la précaution d’éviter un dérapage nucléaire par un accord avec les Mollahs de Téhéran sous le regard de la diploma-

tie française qui reste plus ferme sur le nucléaire iranien, non pas pour les beaux yeux d’Israël, mais aussi et surtout pour contenter des pays du Golfe, telle l’Arabie saoudite, très gros clients de l’industrie militaire française, qui vivent comme un cauchemar la perspective d’un Iran doté de l’arme nucléaire…Ceci dit pour les américains, les méthodes de chiites ne sont guère plus aimables que celles de leur ennemi. Symbole de cette manœuvre rétrécie de l’occident désorienté : l’offre d’alliance d’Al-Nossra (branche d’Al-Qaida) se positionnant comme interlocuteur «modéré»!. La Charia chez eux d’accord, mais pas question de l’exporter en Europe. Eux sont soutenus par l’Arabie saoudite et le Qatar, les très grands amis de la France. Autre signe de ces temps très incertains, pour ces diplomates : la nostalgie pour Saddam Hussein, Mouamar Kadhafi et d’autres encore plus fréquentables. Il fallait les détester c’est sûr, mais finalement avec eux, c’était mieux que pire!. Yves PEREZ

Dans un ultime face-à-face avec D-ieu, Moïse va ainsi refuser la mort et se livrer à une discussion passionnée pour faire valoir son droit à l’immortalité. A-t-il réussi ? Nul ne connaît sa tombe aujourd’hui. On sait seulement qu’il a disparu sur le mont Nébo, dans le pays de Moab, en face de Jéricho. Mais qui l’a accompagné ? Qui a recouvert son cercueil de terre ? Qui a procédé à l’oraison funèbre ? Estil réellement mort ? Est-il monté au Ciel ? Et, si c’est le cas, a-t-il ensuite ressuscité ? Les histoires rapportées ici sont toutes extraites du Midrash. Depuis l’époque du Talmud, les rabbins ont imaginé les nombreux dialogues que Moïse aurait entretenus avec D-ieu avant de mourir, en les reliant aux questions humaines fondamentales. Étonnamment modernes, ils font partie intégrante de la tradition juive. YL

Tobie Nathan : «Quand les d-ieux sont en guerre»

Selon l’auteur, les guerres prennent de plus en plus la forme de «guerres de religions». Est-ce la faute de croyants qui connaissent mal leur religion ?… qui ignorent que toutes les divinités ne sont que l’expression d’une même idée de dieu ? En, reprenant le récit biblique, en particulier celui de la Genèse, Tobie Nathan interroge cette idée qui fait consensus et ne fait que traduire, d’après lui, la naïveté de ceux qui rêvent de paix. Mais le d-ieu des Juifs est-il vraiment le même que celui des catholiques? Ce dernier est-il le même que celui des orthodoxes, des protestants ou des musulmans sunnites, chiites ? Sans parler de la galaxie des dieux indiens, des multitudes de bouddhas… Avons-nous un dieu unique, même s’il est prié différemment, ou pouvons-nous

faire, avec Tobie Nathan, une proposition radicalement nouvelle : les hommes seraient semblables mais ce sont leurs d-ieux qui seraient différents. Quelles en seraient les conséquences politiques ? Une telle idée serait-elle plus raisonnable, plus proche des faits et, surtout, plus efficace que les idées courantes ? C’est en exploitant ce postulat que Tobie Nathan nous invite à de nouvelles propositions pour fabriquer la paix. L’ensemble des critiques littéraires sont plutôt positives. YL


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Gard : le viticulteur casher voit le bout du tunnel

Alexandre Sartène, patron du domaine viticole de la Parnassah, dans le Gard, a obtenu gain de cause dans le conflit qui l’opposait au maire de sa commune. Après 8 ans de bataille judiciaire aussi rocambolesque qu’injuste !

« Il y a 8 ans, il m’a dit ‘vous n’aurez jamais l’électricité. De toute façon, dans la religion juive, il n’y a pas besoin de lumière. Des bougies vous suffisent’. » La phrase, aux relents antisémites les plus violents, résonne encore dans les oreilles d’Alexandre Sartène, viticulteur à Arpaillargues dans le Gard et propriétaire du Domaine de la Parnassah. Ce « il », dont il rapporte les odieux propos, c’est le maire de sa commune, Alain Valantin. Estampillé divers droite, sans étiquette, l’élu lui fait une vie d’enfer depuis 8 ans. En 2006, ce quadra originaire de Neuilly-sur-Seine (92), consultant en restructuration d’en-

treprises, décide d’installer un domaine viticole 100% casher dans le Gard, près de Nîmes, sur la petite commune d’Arpaillargues. Il n’existe aucun autre domaine de ce genre en Europe. A l’exception d’Israël, on n’en trouve que deux, aux Etats-Unis. Ambitieux, son projet est porteur de vitalité économique autant que de notoriété pour le terroir. Mais le maire, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Violemment opposé à la création d’un domaine viticole casher sur le sol de sa commune, l’élu commence par lui refuser l’accès à l’électricité, puis à l’eau. Désemparé dans un premier temps, Alexandre Sartène ne

se laisse pas faire. Il fait forer un puit sur sa propriété, installe des panneaux photovoltaïques. Et engage de multiples actions en justice contre l’élu. « 27 exactement ! Renoncer, c’était laisser l’antisémitisme primaire avoir gain de cause, s’indigne le propriétaire terrien. J’ai perdu 118 membres de ma famille dans les camps. Pour leur mémoire, je devais me battre ! » Et se battre, il l’a fait, pendant 8 longues années. Ironie du sort, il a même obtenu plus que ce qu’il demandait : « le maire a fait voter un arrêté de loi interdisant la circulation de camions de plus de 3, 5 tonnes sur un vieux chemin bordant ma propriété, afin d’empêcher le transport de matériel et de marchandises. » En consultant les relevés cadastraux et en engageant un gémomètre-expert, le viticulteur réalise alors que le chemin en question fait partie de sa propriété. « En voulant m’empêcher de travailler, il m’a aidé à faire reconnaître mes droits sur 1000 mètres carrés suplémentaires ! A chaque fois qu’il m’a fait des ennuis, Ha-

chem l’a puni ! », souligne le propriétaire terrien avec une pointe d’ironie.

Mais qu’on ne s’y trompe pas. Si M. Sartène s’amuse aujourd’hui sans pavoiser de la déconfiture de son adversaire, c’est parce qu’il sait que désormais, la justice est de son côté. Pourtant, cela n’a pas toujours été le cas. Par méconnaissance du dossier, l’administration lui donne tort au début. Mais son obstination, conjuguée à la mauvaise foi du maire, finissent par renverser la situation. « L’élu est allé jusqu’à produire de faux relevés parcellaires pour m’interdire l’accès à l’eau », relate le propriétaire du domaine de la Parnassah. Une manœuvre grossière qui n’est pas passé inaperçue devant les magistrats et la préfecture. Condamné, au pénal, à verser 13500 euros d’indemnités sur ses deniers personnels à Alexandre Sartène en fin d’année 2014, le maire d’Arpaillargues a dû se résoudre à cesser d’importuner le viticulteur. Prochaine étape pour le domaine : « L’audience devant

la cour administrative d’appel de Marseille, qui statuera sur la privation de jouissance : je réclame 540 000 euros à la municipalité. J’ai engagé plus de 100 000 euros en frais d’avocats sans parler des lourds investissements rendus nécessaires par les interdictions qu’on m’a opposées. Aujourd’hui nous produisons 60 000 bouteilles par an. Nous pourrions être à 200 000 et avoir créé près de 8 emplois supplémentaires si tous ces démêlés judiciaires ne nous avaient pas freinés. C’est dommage, pour moi, pour le domaine, mais surtout pour le village et le terroir ! » Un gâchis que le viticulteur a bien l’intention de réparer désormais. Son vin, un Chardonnay blanc et un Merlot rouge ou rosé, plaît autant en France qu’à l’étranger. Bio et casher, il est connu dans toute l’Europe et se consomme aussi bien au Brésil à Bruxelles qu’au Panama. « Mon but, c’est d’atteindre le million de bouteilles et de faire connaître ce terroir dans le monde entier ! » N’en déplaise à monsieur le Maire…


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Parachat Houkat : Les eaux de la discorde

La parachat ‘Houkat débute par la loi de la vache rousse qui purifie de la mort, à propos de laquelle il est dit dans le Talmud Baba Kama : «Avi Avot A’touma», elle est la racine de toutes les impuretés. Le texte dit : «On prendra pour l’impur des cendres de la combustion de l’expiatoire, sur lesquelles on versera des eaux vives, dans une cruche». Les Sages racontent que le roi Salomon eut le désir de percer les secrets de cette loi de la vache rousse. Mais une «bath kol» une voix céleste dira : «Lé-moché » à Moché ‫ למשה‬car en effet la loi de la vache rousse fut dévoilée exclusivement à Moïse au soir de sa vie, à l’âge de 120 ans. «Je me suis dit que je pourrais devenir Sage, mais elle restait loin de moi..» c’est en ces mots dans Kohelet, que Chlomo désignera la loi de la vache rousse. Le roi Salomon avait compris le sens profond de toutes les mitsvot de la Thora à l’exception de celle-ci . Le roi Salomon qui parlait nous dit-on avec toutes les créatures de la terre, y compris même avec les astres… Nul homme que lui n’avait autant de connaissance sur terre. Il existe en effet dans la Thora ce qu’on appel des «Houkim» des préceptes qui nous faut appliquer comme des décrets royaux et à

plus forte raison lorsqu’i s’agit de décret émanent du créateur, et la «Para adouma» la loi de la vache rousse, fait partie de ceux-là.

Cette paracha nous relate par ailleurs la mort d’Aaron le grand prêtre. Rachi nous apprend que cette mort «précipitée» était due au fait que les hébreux s’étaient rapproché du pays d’Edom (Ésaü) et s’associèrent avec ses descendants. Etablir son domicile au voisinage d’une société corrompue disent nos Sages, peut engendrer comme conséquences une mort prématurée. Se rapprocher des «méchants», comporte le danger de déviation de ses propres conceptions morales et c’est là, un moyen d’abréger ses jours. Rien ne peut garantir que l’on pourra résister longtemps aux influences néfastes de mauvais voisins. Lorsque Rachi dit, qu’en se rapprochant d’Ésaü, le peuple juif «a perdu ce Juste», cela signifie que tout juif, qui porte au fond de lui «un Juste» animé de bonnes «midott» et d’aspirations au Bien, peut choir moralement, s’il est exposé à des influences négatives inhérentes à un milieu hostile aux valeurs éthiques et morales du judaïsme. Dans ce récit biblique, quarante ans de vie des Bné Israël dans le désert

arrivent à leur terme. Une nouvelle génération émerge et prend le pas sur celle qui était sortie d’Egypte, et s’apprête à prendre possession de la Terre d’Israël. Evidemment, les grands personnages qui guidaient le peuple disparaissent tour à tour. Après la disparition de Myriam, le peuple est confronté à un nouveau manque d’eau, l’eau qui est vitale dans ce désert arride. Myriam, qui par ses mérites dit le midrach, faisait déplacer un puits à chaque étapes dans le désert…Un commentaire du Kéli Yakar nous apprend à propos du verset : «Vélo aya maïm laéda» qu’il n’y avait plus d’eau pour l’assemblée. Il explique que c’était du fait que les enfants d’Israël n’avaient pas fait d’éloge funèbre à Miryam la prophétesse grâce à laquelle le puits d’eau vive les accompagnait dans le désert. Le commentaire nous fait remarquer qu’à propos de la mort d’Aaron qui interviendra dans cette paracha et celle de Moise, la Thora mentionne «ipkou otam béné Israël» les fils d’Israël les pleurèrent, par contre à propos de Miryam il est dit simplement: «Vatamoute cham vatikabér cham» en d’autres termes, elle mourût et fut enterrée…elle n’eut droit à aucune éloge funèbre et fut tout simplement «oubliée du cœur»...Cette ingratitude eut pour conséquence

directe ce manque d’eau dans le désert. Les sages disent que la raison pour laquelle la paracha de la mort de Myriam précède celle de la Para Adouma, est pour nous apprendre, que de la même façon que les «korbanot» les sacrifices, expient les fautes du peuple, la mort des Tsadikim également, vient expier voir réparer les fautes de leur génération à l’image de cette vache rousse qui viendra comme pour «laver» les «saletés» de son rejeton qui n’est autre que le veau d’or…Les Bné Israël sont révoltés (comme souvent..) et réclament de l’eau à Moché et Aaron! Achem demande alors à Moise de prendre son bâton et de parler au fameux rocher. La suite du récit est bien connue : au lieu de parler au rocher, Moise «stressé» par ce peuple en ébullition, va frapper par deux fois le rocher, duquel sortira de l’eau ! Mais les conséquences de ce geste à priori «anodin» s’avéreront dramatique pour Moise. Il lui sera formellement interdit d’entrer en Erets Israël ! Pour lui cette dernière mission était l’aboutissement de toute une vie. Pourtant, lui qui aura tant fait pour le peuple, y compris en faisant don de sa personne, devra s’y conformer. Bien que désespéré, par cette décision Divine, Moise ne baissera pas les bras, comme nous le verrons plus loin dans la paracha Vééthanane. La raison invoquée par D-ieu est que Moché avait «commis une faute» en ne sanctifiant pas le Saint Nom d’Achem et qu’il aurait fallu qu’il s’en tienne à la consigne de parler uniquement au rocher aux yeux du peuple-rebelle. Beaucoup de questions sont posées en revanche par les commentateurs à propos de cet épisode qui sonne comme une véritable déchirure pour Moïse. Quel lien à priori y a t-il entre d’une part le rocher et de l’autre l’entrée sur la Terre d’Israël? De quelle manière le fait de parler au rocher constitue en soit un « Kidouch Achem » une sanctification du Saint Nom de D-ieu? Enfin, pourquoi était- il si important que tout le peuple soit là au moment où Moïse s’adressa au rocher? Autant de questions pour lesquelles, il faudrait d’abord répondre, qu’il s’agit de bien distinguer les deux types de générations en présence : Celle du désert et celle qui aura le mérite de rentrer en Terre d’Israël ! La première est celle qui comprend des familles entières d’esclaves ayant quittés malgré eux l’Egypte et ses souffrances, pour recevoir la Thora sous la contrainte…comme le raconte le Talmud chabbat 88a. Durant quarante ans, ils n’ont eu à se préoccuper de leurs soucis matériels et vitaux : La manne pleuvait du ciel, l’eau jaillissait du puits de Myriam, les nuées de Gloire les

protégeaient constamment grâce aux mérite de Aaron, et leurs habits ainsi que leurs chaussures ne s’usaient point... Le traité Chabbat du Talmud mentionne même qu’ils vivaient comme des anges, occupés qu’ils étaient à s’imprégner de la Thora…Leur rôle n’était donc pas de penser à leur vie matérielle ! C’était comme si ils avaient mission d’amener et de répandre les connaissances de D-ieu sur la terre…Par contre comme l’explique le Kéli Yakar, la génération qui s’apprêtait à rentrer en Erets Israël savait quelle serait confrontée à ses problèmes d’installation et de survie. Il faillait retrousser les manches, travailler la terre, semer, récolter et prélever la dime etc..Leur rôle était complètement différent, car il ne consistait plus à «subir» avec passivité, les miracles comme jadis les anciens, mais d’instaurer un vrai mode de vie de sainteté, grâce désormais aux commandements de la Thora. Leur mission était en quelque sorte : d’élever la terre vers le ciel!. Nous pouvons mieux comprendre à présent l’épisode du rocher et la réaction de Moïse. Le peuple réclame de l’eau sans tenir compte de la spécificité du rocher…car il a un but près défini, celui de sanctifier toute la nature que D-ieu a créé! Les Sages nous disent que c’est à partir notamment du minéral, le plus éloigné de la sainteté, que la nouvelle génération veut faire le lien avec Achem! Et donc, en faisant agir la «Parole de D-ieu» sur un rocher inerte, comme il le lui avait préalablement demandé, la matière aurait été elle-même toute sanctifiée. Ceci fut en quelque sorte, la faute imputée à Moïse. Nos maîtres enseignent que la mission sacrée confié par D-ieu à Moise, et que devra assumer le peuple d’Israël durant toutes les générations, sera de : parvenir à «élever» tant bien que mal, la terre vers le ciel…(un vaste programme!). Ce lien entre Ciel et terre est reprit par nos Sages pour expliquer le terrible épisode des «serpents brûlants» que D-ieu envoya pour punir les calomniateurs. Le texte nous dit que les Béné Israël levèrent leurs yeux vers le ciel pour observer le fameux «serpent de cuivre» que confectionna Moïse et êtres épargné. Nos Sages du Talmud s’interrogent : était-ce réellement ce serpent de cuivre qui protégeait les Béne Israël du fléau qui s’abattait sur eux? Bien sûr que non répondent-ils!. En fait cet épisode vient nous apprendre dit le Talmud, que chaque fois que le peuple juif lèvera les yeux vers le ciel pour demander sincèrement l’aide du Tout Puissant, il sera alors exaucé!. Yvan Lellouche


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France: Selon le Journal du dimanche, Christiane Taubira menacerait de quitter le gouvernement

Christiane Taubira aurait menacé de quitter le gouvernement. La ministre de la Justice pourrait remettre en cause sa place au sein de l’équipe de Manuel Valls si son projet de loi sur les mineurs n’était pas porté devant le Parlement, selon le JDD dimanche. L’ultimatum de la Garde des Sceaux. Christiane Taubira a menacé de quitter le gouvernement si son projet de loi sur les mineurs n’était pas porté devant le Parlement, affirme le Journal du dimanche ce week-end. L’ancienne députée de Guyane pendant près

de vingt ans l’aurait déclaré à ses proches, aux magistrats qu’elle rencontre et lors de colloques judiciaires. « Je ne l’assumerais pas » Vendredi déjà, la ministre de la Justice donnait le ton au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC/ BFMTV. « Si on ne la fait pas, ce serait un aveu d’impuissance et moi, je ne l’assumerais pas », lançait-elle alors. Parmi ses mesures phares : supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs, instaurés en 2012 sous la présidence

de Nicolas Sarkozy. « Le gouvernement s’était engagé à le faire au premier semestre 2015, je suis la première à déplorer que ce ne soit pas encore fait ». Le texte ne figure toujours pas dans le calendrier du Parlement. Du côté de Matignon et de l’Élysée, on tente de calmer le jeu. « Le texte n’est pas encore tout à fait prêt, il faudra ensuite commencer les discussions interministérielles, puis le soumettre au Conseil d’État », assure un conseiller de Manuel Valls au JDD, qui ajoute qu’il « faudra prendre le temps ».

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La moitié de la force aérienne française n’est pas en état de voler

C’est une information repérée par le quotidien Libération sur le site NosDéputés.fr, l’observatoire citoyen de l’activité parlementaire. Le 13 janvier 2015, le député François Cornut-Gentille a interrogé le ministre de la Défense sur la disponiblité des aéronefs de l’armée de l’air française. La réponse qu’il a reçue 6 mois plus tard est éloquente. Plus de la moitié des avions des forces françaises est clouée au sol. Le Rafale aussi concerné La fine fleur de l’aviation française n’échappe pas à la règle. Selon Libération sur les 93 rafales que possèdent l’armée de l’air plus de 52% ne sont pas en état de voler. Les besoins de réparation et d’entretien des engins expliqueraient cette situation pas vraiment à l’avantage des aviateurs français. Les Mirage ne sont pas mieux lotis puisque la disponibilité du chasseur s’étale, selon les modèles, entre 38% et 41%. Là encore plus d’un avion sur deux de cette catégorie est dans l’incapacité de remplir sa mission. Des données classifiées L’armée de l’air a refusé de donner les chiffres pour plusieurs de ses modèles. Ainsi on ne connaitra pas l’état de la flotte de Mirage

chargée de la dissuasion nucléaire. L’armée a classifié les données concernant les 29 2000N, un avion spécialisé dans la frappe nucléaire depuis 1988. On ne connaitra pas non plus la capacité des aviateurs français à se faire ravitailler en vol. Les chiffres concernant le Boeing ravitailleur KC 135 ont eux aussi été classifiés. Tout juste sait on que l’armée possède 14 de ces avions et qu’ils ont une moyenne d’âge de 51 ans. Une situation qui si elle parait alarmante n’est pas nouvelle. Dans un article publié en 2013, Le Nouvel économiste citait déjà le général Jean-Paul Paloméros qui partageait alors son inquiétude devant la commission de Défense de l’Assemblée nationale.. A l’époque chef d’état-major de l’armée de l’Air, le haut gradé avait lancé devant les députés qui l’interrogeaient : « Ma plus grande préoccupation reste la disponibilité des matériels, dont dépendent nos capacités opérationnelles, sans parler des effets sur le moral des hommes (…) L’utilisation plus fréquente d’avions tels que le Rafale, en plus de générer des surcoûts, hypothèque l’avenir de ces avions. » SOURCE – 20 minutes actualité


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La Jordanie pourrait ne pas extrader le terroriste de la rue des Rosiers

Une famille arabe israélienne tente de rejoindre les rangs de EI en Syrie

La France pourrait avoir des difficultés à faire extrader l’organisateur présumé de l’attentat terroriste de la rue des Rosiers en 1982 arrêté en Jordanie plus tôt ce mois. Une source jordanienne non identifiée, « proche de l’affaire », a déclaré jeudi à l’agence de presse AFP que son pays extrade rarement ses citoyens, choisissant plutôt de les juger devant des « tribunaux jordaniens spécialisés ».

Israël, sur demande des proches, tente de retrouver la trace du couple et des 3 enfants en Turquie Un citoyen israélien arabe, qui est parti avec sa femme et ses trois enfants, dont une petite fille de moins de deux ans, tenterait de pénétrer en Syrie à partir de la Turquie pour rejoindre les rangs de l’Etat islamique, rapporte lundi la radio publique Reshet Bet de Kol Israel. La police israélienne a ouvert une enquête après que la famille a demandé l’aide des autorités pour retrouver les traces du couple et des ses trois enfants, La famille, originaire d’un village de Galilée orientale, a quitté le territoire israélien pour la Roumanie. De là, elle se serait rendue en Turquie pour tenter de pénétrer en Syrie. Selon le maire de la petite localité de Galilée, personne ne se doutait des intentions du chef de famille qui vivait et travaillait « normalement » et n’avait aucun

antécédent. Le responsable local a ajouté ne pas comprendre comment l’homme a réussi à « laver le cerveau de son épouse et la convaincre de se joindre à lui avec leurs enfants ». Il a indiqué au micro de Kol Israel avoir fait appel au ministère des Affaires étrangères afin de tout faire pour retrouver le couple et ses trois enfants avec lequel aucun contact téléphonique n’a plus été établi depuis qu’ils ont quitté la Roumanie. En janvier 2015, sept Arabes israéliens avaient été accusés d’avoir créé une organisation illégale pour tenter de rejoindre le groupe terroriste Etat islamique. Les sept membres du groupe ont été accusés d’appartenance à une organisation illégale, après que le ministre de la Défense Moshe Ya’alon eut statué que l’État islamique est une organisation illégale et que par conséquent, tout ce qui concerne le groupe est hors la loi. Cette nouvelle juridiction a été mise en place pour aider les ser-

vices de Renseignements intérieurs (Shin Bet) et la police à traquer les Arabes et les Palestiniens qui soutiennent le groupe djihadiste en Israël et en Cisjordanie. I24 NEWS

Zuhair Mohamad Hassan Khalid al-Abassi, allias « Amjad Atta », l’un des trois suspects pour qui la France a émis un mandat d’arrêt international plus tôt cette année, a été arrêté le 1er juin. L’attaque était sous les auspices du groupe terroriste palestinien Abou Nidal. Abassi, 62 ans, est aujourd’hui un « homme vieillissant qui travaille dans le secteur de la construction, » a déclaré une source jordanienne à l’AFP. La source a ajouté

qu’Al-Abassi a comparu en cour sans avocat et s’est vu ordonner de remettre son passeport avant d’être libéré sous caution. Selon l’AFP, Abassi a été arrêté dans la ville de Zarqa, au nord-est d’Amman, la capitale jordanienne. La France, qui a également émis des mandats d’arrêts internationaux contre deux autres suspects, a demandé qu’il soit extradé. Un total de six personnes sont soupçonnées d’avoir participé à l’attaque du restaurant Jo Goldenberg dans le Marais à Paris. Six personnes avaient été tuées dans les fusillades par deux hommes armés qui ont pris d’assaut le restaurant en pleine journée et ont fait feu et lancé une grenade sur les clients. Outre les six morts, 22 personnes avaient été blessées. Jo Goldenberg a fermé en 2006. Les deux autres suspects vivent à Ramallah et en Norvège.



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Fabius en Israël. Négociations directes entre israéliens et palestiniens ? Jérusalem. Le dossier du nucléaire va certainement être discuté très discrètement entre les parties. prenantes. Le voyage de Laurent Fabius, contrairement à ce qui est dit par la presse Française, a bien plus d’importance que ce qui est affirmé en public. Netanyahou a sans cesse en tête le dossier iranien. Fabius peut aider. «Netanyahou et Abbas se sont dit prêts à retourner à la table des négociations afin de reprendre les pourparlers de paix, a affirmé Fabius qui a déclaré que «les négociations pourraient être “encadrées” par un comité international formé de pays arabes et européens qui ne sont pas actuellement membres du quartet pour le Moyen-Orient. Un comité accompagnerait les négociations, mais ne remplacerait pas les Israéliens ou les Palestiniens», a-t-il dit, ajoutant que sa discussion avec Netanyahou avait été “profonde et utile”. La France ne souhaite pas ramener le conflit israélo-palestinien sur le devant de la scène internationale et se positionne naturellement en faveur de la tenue de négociations directes, a affirmé Fabius en préambule d’une rencontre avec le président israélien à Jérusalem. “Nous n’avons aucun intérêt à internationaliser le conflit, et préférerions tenir des négociations directes”, a assuré Laurent Fabius, tentant de “rassurer” Reuven Rivlin qui s’est dit préoccupé par l’intention des Palestiniens de “débattre du conflit devant les Nations-Unies plutôt que de parler avec les Israéliens”. “La position de la France sur la question est simple et logique: les deux parties doivent négocier et personne ne peut les remplacer,” a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie française est arrivé un peu plus tôt dimanche à Ramallah, pour rencontrer les responsables palestiniens. La

veille, le ministre français avait affirmé que la “colonisation éloignait les perspectives de paix”, une déclaration peu appréciée par le Premier ministre israélien qui s’est empressé de riposter. “Nous rejetons énergiquement les tentatives de nous forcer à des diktats internationaux, même pour des raisons de sécurité et de paix. La paix ne sera atteinte que par des négociations directes entre les parties, qui tiendront compte de nos intérêts nationaux, d’abord et avant sécuritaires”, a rétorqué Netanyahou. “Le monde souhaite juste nous pousser à des frontières indéfendables, tout en ignorant complètement ce qui se trouve de l’autre côté de la frontière. Bien sûr, cela conduirait à des résultats que nous voyons et expérimentons dans la bande de Gaza et au Liban. Nous ne laisserons pas cela se produire”, a ajouté Netanyahou dans un communiqué. i24news avec agences SPECIAL ISRAELVALLEY. Laurent Fabius est à Jérusalem. Il est considéré comme un Ministre crédible, compétent, secret, équilibré, et incontournable par les hommes politiques israéliens. Il doit être le seul Ministre, avec Manuel Valls (Premier Ministre) qui peut avoir une influence réelle et directe sur les prises de positions des leaders israéliens. C’est Fabius qui a une position sur l’Iran la plus acceptable pour

L’Express (Copyrights) : «En tournée au Proche-Orient, Laurent Fabius compte relancer les discussions entre Israël et la Palestine. Le ministre des Affaires étrangères français reproche à l’Etat hébreu son occupation de la Cisjordanie. Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a entamé samedi une tournée au ProcheOrient, où il veut relancer des négociations israélo-palestiniennes moribondes, en estimant que la poursuite de la colonisation en Cisjordanie occupée faisait reculer les espoirs de paix. Reprendre les pourparlers israélo-palestiniens interrompus depuis plus d’un an sous une égide internationale et dans un calendrier précis: telle est l’ossature du projet qu’entend défendre le ministre français au cours de son quatrième voyage dans la région depuis 2012. “Il faut que la sécurité d’Israël soit assurée complètement, c’est tout à fait essentiel,” a annoncé d’emblée Laurent Fabius au Caire, ajoutant immédiatement: “il faut en même temps que les droits des Palestiniens soient reconnus, parce que s’il n’y a pas de justice, il n’y a pas de paix. Et de ce point de vue là, quand la colonisation avance, la solution des deux Etats recule”. Pas d’illusions Cette dernière phrase, la veille de son arrivée à Jérusalem, est un pari risqué pour la réussite de son périple, en Egypte, en Jordanie, dans les Territoires palestiniens puis en Israël, tant le sujet déclenche

d’ordinaire les foudres de l’Etat hébreu, qui poursuit sa politique de construction de nouveaux logements en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est. La communauté internationale considère cette colonisation comme illégale et un obstacle majeur à la reprise du processus de paix. “Ce n’est pas la seule pierre d’achoppement mais, si on veut la solution de deux Etats, la seule praticable, comme le reconnaissent d’ailleurs les deux parties, la colonisation, si elle se développe, risque de rendre impossible physiquement cette solution”, a développé plus tard le ministre des Affaires étrangères. Il doit se rendre dimanche à Amman, puis à Ramallah, Jérusalem et Tel Aviv. Pour autant, Paris ne se berce pas d’illusions sur les résultats de cette tournée. L’idée est de pousser à une reprise des négociations, mais “on en est loin aujourd’hui”, concède un diplomate français déplorant une “inertie mortifère”. Le contexte n’est pas favorable: le Premier ministre Benjamin Netanyahu dirige depuis mai un des gouvernements les plus à droite de l’histoire d’Israël, une coalition fragile dont une partie pousse à l’accélération de la colonisation, certains ministres s’étant prononcé contre la solution à deux Etats. Côté palestinien, le président Mahmoud Abbas, affaibli, fait face à une crise politique et n’a pu mener à bien la réconciliation entre son parti le Fatah, au pouvoir en Cisjordanie, et les islamistes du Hamas, qui dirigent la bande de Gaza. L’activisme de la France sur la question israélo-palestinienne, qui relève du pré-carré américain, s’est réveillé après l’échec, en avril 2014, d’une médiation de neuf mois du secrétaire d’Etat John Kerry. Ne rien faire conduirait à l’embra-

sement L’idée principale, “c’est qu’il faut que les parties reprennent les négociations”, a martelé Laurent Fabius au Caire. “Il ne s’agit pas de faire la paix sans les parties, il s’agit d’inciter les parties à faire la paix”, a-t-il poursuivi. “Depuis 40 ans, il y a eu parfois des négociations mais elles n’ont jamais abouti, donc il faut sans doute réfléchir à un certain nombre d’adaptations de la méthode”, estime le ministre français. Il a proposé samedi à la Ligue arabe, qui siège au Caire, la “création d’un comité international de soutien” aux négociations, comprenant “les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et des représentants de l’Union européenne et des pays arabes”. “Et puis il faut enfin que, le moment venu, tout cela soit entériné par la communauté internationale et pourquoi pas par une résolution des Nations unies”, a plaidé le chef de la diplomatie française, concluant: “dans tous les cas nous pensons que ne rien faire ce serait prendre le risque de l’enlisement et de l’embrasement”. Un projet de résolution nécessite cependant l’aval des Etats-Unis. Or, une résolution palestinienne présentée au Conseil de sécurité et soutenue par la France, prévoyant un accord de paix dans les 12 mois ainsi que le retrait israélien des Territoires occupés avant fin 2017, avait échoué fin décembre, certains des membres, dont les Etats-Unis, ayant voté contre. “Cela ne sert à rien de proposer une résolution qui se heurterait à tel ou tel veto”, a ainsi estimé Laurent Fabius. Mais Paris veut croire que de récentes déclarations américaines assurant que Washington pourrait réévaluer sa position de soutien indéfectible à Israël à l’ONU, “est une ouverture inédite qu’il faut exploiter”. http://www.lexpress.fr/


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BHL contre le boycott d’Israël. «Le combat douteux du BDS»

Le Point (Copyrights) : «Il y aura eu, en peu de temps, le PDG d’Orange annonçant, lors d’une conférence de presse au Caire, son désir de rompre avec un partenaire industriel trop lié à Israël. Les velléités palestiniennes de faire exclure de la Fifa la fédération de football israélienne. Le débat sur l’étiquetage de certains produits qui reprend de plus belle en Europe. L’Union des étudiants britanniques votant une résolution de soutien au principe du boycott.

tie, des droits de l’homme. Soit. Mais pourquoi s’en prendre, dans ce cas, au seul pays de la région à s’être fondé sur ces valeurs et à continuer, vaille que vaille, malgré presque soixante-dix ans de guerre, d’y être globalement fidèle ? Et d’où vient que, pour s’en tenir aux seuls pays voisins, ces sourcilleux humanistes n’aient jamais eu un mot, un seul, sur les 200 000 morts de Bachar el-Assad, sur les crimes de Daech, sur la déportation massive des chrétiens de la plaine de Ninive, j’en passe ?

Sans parler des artistes qui, à l’instar de Brian Eno, Elvis Costello ou Vanessa Paradis, se demandent s’ils doivent ou non se produire en “Palestine occupée”. Aucun de ces événements n’a, en soi, grande importance. Mais, ensemble, ils font un climat et, peutêtre, une conjoncture. Et c’est l’occasion de rappeler à celles et ceux qui s’y engagent ce qu’est ce fameux mouvement BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) créé, en 2005, par 171 ONG palestiniennes et qui est à l’origine, plus ou moins directe, de toutes ces initiatives. Un mouvement de la société civile mondiale, nous dit-on, habité par le souci du droit, de la démocra-

Un mouvement anti-apartheid, précise-t-on, reprenant les méthodes et l’esprit de Nelson Mandela en Afrique du Sud. Magnifique. Mais pourquoi, de nouveau, Israël qui, avec ses citoyens venus de tous les coins du monde, avec sa société multiethnique mêlant Européens de l’Ouest et de l’Est, Russes et Américains, Éthiopiens et Turcs, Kurdes et Iraniens, avec sa minorité arabe dont 13 députés siègent à la Knesset, n’est pas précisément ce que l’on peut appeler un État d’apartheid ? Et pourquoi pas le Qatar, dont je sais bien que les Fondations financent, avec des think tanks saoudiens, l’essentiel du mouvement, mais où 95 % de la main-

d’oeuvre est constituée de travailleurs asiatiques esclavagisés et vivant sous le régime d’une kafala qui n’est pas très loin, pour le coup, d’un apartheid ? Peut-être s’agit-il alors de faire pression sur Israël afin de l’amener à une paix dont la cause vaudrait bien quelques accommodements avec Doha ? Admettons, là aussi. Passons sur cette étrange façon de faire la paix en n’exerçant la pression que sur un belligérant sur deux. Oublions la méthode qui, au lieu de renforcer ceux des Israéliens favorables aux négociations, consiste en une punition collective mettant le pays au ban des nations. Le problème, c’est qu’il n’y a, comme chacun sait, qu’une formule sérieuse pour arriver à cette paix ; que cette formule, entérinée par les accords d’Oslo, est celle de deux États ; or il suffit de lire les déclarations d’Omar Barghouti, Ali Abunimah et des autres inspirateurs du mouvement pour voir que cette two states-solution est précisément celle dont ils ne veulent pas – lui préférant, sic, une one state-solution (sous drapeau palestinien). Objectera-t-on que c’est un détail et qu’il faut passer outre, car BDS n’est concerné, de toute fa-

çon, “que” par les territoires, les implantations que l’on y construit et les marchandises que l’on y produit ? C’est un autre attrape-nigaud. Car c’est assez de lire, là encore, la déclaration du 9 juillet 2005, constitutive du mouvement, pour voir que l’un de ses trois objectifs est de “protéger” le “droit des réfugiés palestiniens à revenir dans leurs maisons et propriétés comme stipulé dans la résolution 194” – ce qui, en fait et en droit, reviendrait à en chasser les juifs et à installer sur cette terre un pays arabe supplémentaire dont on peut parier qu’il ne tarderait pas à subir un nettoyage ethnique le rendant, lui aussi, Judenfrei. Et puis, comment ne pas rappeler enfin à ceux dont la mémoire est aussi courte que les idées que la volonté de boycotter Israël n’est pas si neuve qu’il y paraît, qu’elle a même, à quelques années près, l’âge de l’État juif puisqu’elle est née, le 2 décembre 1945, d’une décision de la Ligue arabe qui n’allait plus tarder à refuser, sur cette base, la double résolution de l’Onu instituant les deux États ? Et que les inspirateurs de cette brillante idée furent, entre autres, ceux des criminels de guerre nazis venus se recycler en Syrie ou en Égypte et donner à leurs nouveaux

patrons des leçons de marquage des boutiques et entreprises juives ? Comparaison n’est pas raison. Et le sens d’un slogan n’est pas tout dans sa généalogie. Mais les mots ont une histoire. Les débats aussi. Et mieux vaut connaître cette histoire si l’on veut éviter d’en répéter les mauvaises scènes. Non. La vérité est que ce mouvement n’est qu’une caricature sinistre des luttes antitotalitaires de la fin du siècle dernier. C’est une campagne dont les instigateurs n’ont d’autre but que de discriminer, délégitimer, diaboliser un Israël qui n’en finit décidément pas de porter son étoile jaune. Aux militants de bonne volonté qu’aurait abusés une présentation mensongère de l’entreprise, j’ai juste envie de dire qu’il y a trop de nobles causes en souffrance pour qu’ils se laissent embarquer dans ce combat douteux : la lutte contre les coupeurs de têtes djihadistes, la défense des femmes esclaves de Boko Haram, le sauvetage des chrétiens d’Orient et des démocrates du monde arabe – et aussi, naturellement, la juste paix entre Israéliens et Palestiniens».


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Le Franco-Israélien Patrick Drahi veut mettre la main sur Bouygues Telecom

Elsa Bembaron pour Le Figaro (Copyrights) : «Patrick Drahi, le propriétaire (franco-israélien) de Numericable-SFR a abattu une nouvelle carte. Il est prêt à mettre 10,1 milliards d’euros sur la table pour mettre la main sur Bouygues Telecom, selon une informations du JDD, confirmée par nos sources. Le magnat des télécoms a repris le schéma imaginé il y a dix-huit mois par les équipes de Bouygues Telecom, lorsqu’elles voulaient racheter SFR. Numericable-SFR reprendrait la base de clients de Bouygues Telecom et Free le réseau et une partie des fréquences. «Un tel montage satisfait tout le monde. Numericable-SFR a besoin d’avoir davantage de clients sur son réseau pour amortir ses coûts fixes et Free doit renforcer son réseau mobile», résume un analyste. De son côté, Orange se serait même engagé à reprendre une partie des salariés de Bouygues Telecom. L’opérateur historique doit en effet faire face à 11.000 départs à la retraite d’ici 2020. Un apport de main d’oeuvre qualifié ne serait pas négligeable. Stéphane Richard, le PDG d’Orange répète à l’envie que son groupe ne sera pas leader sur une opération de consolidation en France «mais qu’il est prêt à y prendre part». Numericable-SFR serait prêt à payer 10 milliards d’euros, soit plus de 14 fois la marge d’exploitation (Ebitda) de Bouygues Telecom, deux fois plus que le niveau de valorisation de SFR l’année dernière! «Patrick Drahi est un homme pressé. L’argent est disponible. Quand il estime qu’une opération est importante pour son business, il y va», constate un proche du secteur. Même si pour cela il doit encore augmenter sa dette. Actuellement, celle d’Altice, la holding de Patrick Drahi culmine

à près de 32 milliards d’euros. Mais aux taux actuels, les conditions de marché restent idéales. Le ministère de l’Economie opposé à cette manœuvre.

des pris de détails, le passage de quatre à trois opérateurs permettrait de réaliser des économies sur les réseaux», explique un connaisseur du dossier.

De son côté Bouygues Telecom a pris le parti d’affirmer qu’il pouvait très bien continuer seul. «Trois des quatre opérateurs du secteur considèrent que ce serait mieux à trois. Sauf nous», affirmait encore mardi Olivier Roussat, le PDG de Bouygues Telecom, au colloque de l’Idate. Un discours qui pourrait être sérieusement écorné par une offre de 10 milliards d’euros. L’année dernière, Iliad (la maison mère de Free) avait proposé 5 milliards d’euros.

Le facteur temps est aussi à prendre en compte. Dans quatre à cinq mois, le processus d’enchères pour les fréquences 700 Mhz sera ouvert. Le gouvernement espère retirer au moins 2,5 milliards d’euros de l’opération, avec quatre opérateurs en lice. Le calendrier de l’annonce de l’intérêt de Numericable-SFR pour Bouygues Telecom est parfait. Il intervient juste après la diffusion des conditions d’attribution des fréquences 700 Mhz et laisse suffisamment de latitude aux protagonistes pour discuter.

«Tous les conseils de Martin Bouygues le poussaient alors à accepter», rappelle un fin connaisseur du dossier. Martin Bouygues avait rejeté la proposition, affirmant avec un rien de provocation qu’il attendait «11 milliards». Aujourd’hui, le prix proposé par Patrick Drahi pour la filiale télécoms est quasiment égal à la valorisation totale du groupe Bouygues en Bourse (11,3 milliards d’euros). De quoi rebattre les cartes lors du conseil d’administration du groupe qui doit se tenir mardi. Mais pour beaucoup, ce n’est que le début des discussions… Le prix pourrait encore monter. Ce niveau de prix intégrerait aussi une grande partie des synergies qui seraient dégagées par un rachat de la filiale télécoms de Bouygues par le groupe de Patrick Drahi. «Sans même parler d’une hausse

Le secteur des télécoms devra toutefois composer avec le gouvernement, qui ne souhaite pas le voir passer de quatre à trois opérateurs. «Je dis et répète que la consolidation n’est pas aujourd’hui souhaitable», a déclaré Emmanuel Macron dimanche. «L’emploi, l’investissement et le meilleur service aux consommateurs sont les priorités. Or les conséquences d’une consolidation sont à ces égards négatives, comme l’ont prouvé les cas récents en Europe.» Pour le ministre de l’Économie, «le temps n’est pas à des rapprochements opportunistes auxquels plusieurs peuvent trouver un intérêt qui ne retrouve pas ici l’intérêt général.» Source: http://www.lefigaro.fr/

Attentat manqué à Villejuif: Sid Ahmed Ghlam, le présumé coupable, affirme avoir empêché et nie avoir tué Aurélie

« Il conteste toute responsabilité dans la mort d’Aurélie », ont déclaré ses avocats. Sid Ahmed Ghlam, soupçonné d’avoir tué une femme et projeté un attentat contre au moins une église à Villejuif en avril, a affirmé vendredi au juge d’instruction qu’il avait au contraire empêché la commission de l’attaque, ont affirmé ses avocats dans une déclaration à l’AFP.

« Il a reconnu avoir été à Villejuif le 19 avril 2015 en présence d’un autre individu. Il conteste en revanche toute responsabilité dans la mort d’Aurélie Chatelain et a également affirmé avoir fait ce qu’il fallait pour empêcher la commission d’un attentat ce jourlà », déclarent ses trois avocats, Mathieu de Vallois, Gilles-Jean Portejoie et Christian Benoît.



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Immobilier 2015 en Israël : la ruée Burger King va réouvrir en Israël. Pierre Besnainou fédère vers Netanya s’accélère années avec 3.440 logements vendus de janvier à mars 2015.

des investisseurs

Le dynamisme du marché immobilier à Netanya est aussi à relier avec le boom de l’Alya des juifs de France ; ceux-ci montrent toujours une préférence pour la ville côtière d’Israël où se sont regroupés de nombreux immigrants francophones.

Netanya caracole en tête des villes les plus recherchées pour son immobilier : les nouveaux émigrants de France y seraient pour quelque chose. Malgré les prix élevés, les ventes d’immobilier en Israël battent tous les records en 2015. Au premier trimestre de l’année, 32.000 appartements ont été vendus, soit 13% de plus qu’au trimestre précédent ; c’est aussi le second record de ventes de la dernière décennie. À Netanya, les ventes de logements battent leur record des quinze dernières années. PÉRIODE DE RATTRAPAGE Les transactions immobilières en Israël sont tirées par le logement neuf : les ventes d’appartements neufs ont augmenté de 21% au première trimestre de 2015, après un bond de 52% au dernier trimestre de 2014. Les experts estiment qu’il s’agit d’un rattrapage après une « période d’attente »

des acheteurs qui anticipaient la suppression de la TVA (qui, finalement, n’a pas eu lieu). Les achats d’investissement représentent toujours une grande part des transactions immobilières ; depuis le début de 2015, 28% des achats d’immobilier étaient à des fins d’investissement, soit un bond de 25% en un trimestre. Le niveau actuel des achats d’investissement a battu son précédent record enregistré il y a cinq ans, en 2010. Il s’explique notamment par la faiblesse des taux d’intérêt en Israël. NETANYA : PRÉFÉRENCE POUR L’ANCIEN Selon la note de conjoncture que vient de publier le ministère des Finances, c’est dans la région de Netanya que l’engouement des acheteurs d’immobilier est le plus fort depuis le début de cette année. En fait, les ventes de logements enregistrées à Netanya ont battu leur record des quinze dernières

Contrairement aux autres régions du pays, c’est le marché immobilier de l’ancien qui, à Netanya, progresse plus rapidement que le marché du neuf. Depuis le début 2015, les ventes d’appartements anciens à Netanya ont progressé de 35%, soit un rythme deux fois plus rapide que celui les appartements neufs. RÉSIDENTS ÉTRANGERS : UN TIERS DES TRANSACTIONS Netanya se distingue aussi par une forte progression des achats immobiliers d’investissement ; ceuxci ont fait un bond de 32% depuis le début de l’année, contre une augmentation de 25% en moyenne nationale. Et quelle est la part des étrangers dans les achats immobiliers à Netanya ? Selon les chiffres du premier trimestre 2015, un tiers des transactions d’investissement a été réalisé par des résidents étrangers, soit 1.035 logements ; il s’agit sans doute d’immigrants potentiels qui préparent leur Alya prochaine.

Le franco-israélien Pierre Besnainou tente avec un groupe d’investisseurs un pari en Israël. Cinquante branches de Burger King devraient ouvrir dans le pays dans les prochains mois. $12 million d’investissements seront nécessaires pour relancer la marque. Burger King (parfois abrégé BK) est une grande chaîne de restauration rapide qui compte plus de 11 550 lieux de vente dans 71 pays, dont les deux tiers aux États-Unis.

En Australie, les 300 restaurants Burger King portent le nom de Hungry Jack’s. La plupart des points de vente Burger King sont implantés aux États-Unis et au Canada. Leurs quartiers généraux sont situés à 5505 Blue Lagoon Drive, Miami-Dade Co, en Floride, près de Miami, le lieu d’origine du restaurant. © Copyright of Globes Publisher Itonut (1983) Ltd. 2015

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Les studios Disney produiront La Banque mondiale et Israël signent un accord en Israël en 2016 une nouvelle série de dessins animés sur le transfert de savoir-faire sur l’eau Les studios Disney produiront veloppement de Jérusalem, Eyal

La Banque mondiale et Israël ont signé un accord par lequel l’organisation internationale utilisera l’expertise d’Israël dans la conservation de l’eau et de la technologie dans les pays en développement.

Aryeh Deri, ministre de l’économie israélienne : « Israël a souffert d’une pénurie chronique d’eau depuis des années. Les besoins en eau ont conduit Israël à créer des politiques et des solutions innovantes et des avancées qui nous ont placé en tant que leader mondial de l’eau. Nous souhaitons partager notre expérience avec le monde en développement «.

Selon l’accord, des voyages d’étude seront organisés en Israël au cours des deux prochaines années par des fonctionnaires de pays en développement pour apprendre davantage sur les efforts d’Israël en matière de conservation de l’eau et de la technologie. L’accord comprendra également une étude de l’expérience d’Israël dans la gestion de l’eau et le transfert de l’expertise mondiale sur la sécurité de l’eau. « Israël a eu à gérer les services d’eau tout en fonctionnant dans des conditions d’extrême pénurie, et l’a fait de manière impressionnante «, a déclaré le directeur de l’eau à la Banque mondiale, Jen-

nifer Sara. « Ses pratiques innovantes sont mondialement reconnues, à la fois technologiques et institutionnelles de perspectives et seront sans aucun doute riches d’enseignements pour de nombreux clients du Groupe de la Banque mondiale face à des défis de sécurité de l’eau.» Après des années de sécheresse, Israël a mis fin à la pénurie d’eau en raison de nouvelles méthodes de conservation, le recyclage de l’eau, et l’ouverture d’usines de dessalement. SOURCES. meiner.com

http://www.alge-

dès 2016 une nouvelle série de dessins animés depuis Jérusalem.

Une autre série animée, « Polarizers », se produira, elle aussi, à Jérusalem, en coopération avec la compagnie israélienne Operating Rom et le géant mondial, Technicolor. Grâce à une initiative du Conseil général du cinéma et de la télévision pour le développement de Jérusalem ces firmes seront bientôt à Jérusalem. Ce projet est financé à hauteur de 8 millions de shekels (1,850 million d’euros). Le PDG de l’autorité pour le dé-

Haimovsky, a déclaré : « Nous soutenons la venue de productions animées à gros budgets vers Jérusalem, afin de créer un volume de travail qui permettra d’employer des dizaines de créateurs pendant toute l’année ».

Steven Wendland, le vice président et directeur de la création de Technicolor a quant à lui déclaré : « Voila des années que je n’ai vu une série animée pour garçons, si fraîche et si particulière comme l’est « Polarizers ». Nous sommes tous fiers à Technicolor, de participer à la production-animation télévisuelle de ce premier projet produit entre le Canada et Israël ». (Y.B)



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Interview du maire d’Ashkelon, Mr Itamar SHIMONI en visite à Paris à l’initiative de l’Organisation Sioniste Mondiale du 7 au 9 Juin 2015 Notre but est aussi d’apprendre les desiratas de la communauté juive en France afin de mieux répondre à ses besoins.

ISRAEL ACTUALITES – Mr le Maire, pouvez-vous vous présenter ? Je m’appelle Itamar Shimoni, 46, marié, père de trois enfants, diplômé de l’université avec licence en gestion d’entreprise. J’ai servi pendant trois ans en tant que conseiller financier supérieur auprès du ministère de la Santé de l’Etat d’Israël, puis j’ai servi pendant neuf ans comme chef de la société Atarim, une société responsable du développement de tous les complexes de loisirs, le long de la côte maritime de Tel Aviv jusqu’à Herzliya. Sous ma direction, la société Atarim a battu des records financiers et a réussi à réaliser des projets de valeurs de centaines de millions de shekels avec grand succès, ce qui a pratiquement changé l’allure de la côte de Tel Aviv, de façon spectaculaire. En Octobre 2013 j’ai été élu maire d’Ashkelon. Dès que j’ai pris mon poste, j’ai tracé ma vision – faire d’Ashkelon une ville leader israélienne au niveau de l’éducation et du tourisme international, avec des dizaines de chaines d’hôtellerie, des attractions et des loisirs. Peu de temps après mon élection, la ville a marqué une croissance remarquable

en construction et développement dans tous les domaines, notamment ceux du tourisme, de la culture, des loisirs, de l’emploi et de l’éducation. ISRAEL ACTUALITES – Quel est le but de votre visite ? Ma visite a été organisée en collaboration avec l’Organisation Sioniste en France et son représentant, Mr Simcha Felber qui nous ont préparé des rendez-vous fructueux et des conférences importantes dans les institutions et les communautés. Je suis venu à la tète d’une importante délégation de la ville, comprenant entre autres Mr Haim Sofer, le directeur général de la ville, Mr Guilad Oren, le directeur de la société économique, de Mme Efrath Tsahor, directrice du tourisme de la société économique de l’architecte de la ville et cinq autres personnalités. Mon but est de présenter a la communauté juive de France la ville d’Ashkelon. Elle gagne a être connue et pourtant elle est trop méconnue. C’est une ville qui peut répondre aux volontés et aux possibilités des Juifs de France qui désirent réaliser leur Alyah ou simplement des vacances ou une visite.

ISRAEL ACTUALITES – Pouvez-vous nous parler d’Ashkelon ? La ville d’Ashkelon compte aujourd’hui 140.000 habitants, et nous avons le projet de passer à 250.00 ces 12 prochaines années. La ville d’Ashkelon dispose de ressources naturelles et d’un patrimoine culturel qui sont sans pareille ailleurs en Israël. Nos plages sont parmi les plus longues et les plus belles du pays, s’étirant sur 12 kilomètres. La municipalité témoigne également d’une histoire millénaire, visible dans les splendeurs de ses sites archéologiques et de son parc national: Au cours des dernières années la ville d’Ashkelon est devenue un marché immobilier important, bénéficiant d’une forte demande et de projets de construction de grande envergure. Elle est considérée comme l’une des villes côtières les plus attrayantes par rapport aux prix, puisque les prix actuels des appartements sont encore très abordables dans cette ville qui n’est pourtant qu’a Dans ma vision je vois la ville d’Ashkelon s’élevant sur trois piliers solides : l’éducation, l’emploi et le tourisme. Mes objectifs, dans lesquels des experts de premier plan ont joué des rôles importants ces dernières années sont de rendre prioritaire ces trois piliers et les promouvoir dans tous les quartiers de la ville. Je crois qu’à travers ces trois axes la ville d’Ashkelon offrira des services au plus haut niveau de qualité et deviendra l’un des endroits les plus prises pour vivre et travailler en Israël. Aujourd’hui Ashkelon se trouve face à un tournant décisif. Nous sommes en train de de dé-

velopper des zones riveraines fort attirantes dotées d’une grande richesse touristique de de loisirs. Nous construisons de nouveaux hôtels le long des plages et nous œuvrons à des projets de de développement du parc national afin de le situer parmi les destinations touristiques internationales. La zone du port de plaisance fera l’objet de travaux et deviendra l’une des plus jolies zones commerciales de la ville, avec accès direct sur la plage. A cote du port, un nouvel hôtel est prévu et au nord il y aura une autre plage magnifique avec des hôtels de luxe, des restaurants gastronomiques et des cafés accueillants. Dans les années à venir, la ville d’Ashkelon entend doubler son nombre actuel d’habitants par la construction de trois grandes zones résidentielles. Ces projets comprennent en outre un grand parc, des esplanades et des tours avec bureaux, mais aussi des parcs technologiques et industriels qui deviendront les centres d’activité de grandes entreprises nationales et internationales souhaitant s’installer dans notre ville. Mais parmi tous nos objectifs, l’éducation est l’objectif qui a mon avis mérite sa place en haut de la liste des devoirs qui m’incombent en tant que maire. La municipalité d’Ashkelon investit des centaines de millions de shekels dans les domaines scolaires et universitaires afin de réaliser mon ambition personnelle qui est de placer le système éducatif de cette ville parmi les premiers rangs du pays. Si vous n’avez pas encore acheté d appartement ici, je vous conseille de le faire dès à présent. Et si vous êtes en train de planifier vos prochaines vacances en famille je vous recommande d’envisager l’ajout d’une visite à Ashkelon à votre itinéraire – parce que nous avons déjà beaucoup à vous offrir. Et ce n’est que le début ! ISRAEL ACTUALITES – Qu’est-ce que la ville d’Ashkelon peut proposer aux Olim de France ? Je crois que la ville est adaptée à leurs besoins, bien que le but de ma visite est de voir ce que l’on peut encore améliorer dans une perspective de concertation mutuelle. Nous proposons une ville dynamique en pleine expansion ou ils pourront eux aussi ajouter des pierres à l’édifice, particulièrement attractive et porteuse de défis. Les possibilités de travail y sont importantes avec nos deux zones industrielles plus une en projet.

Nos gros proposeurs d’emploi sont la municipalité elle-même, l’hôpital Barzilay, la compagnie d’électricité … Il y a aussi des PME. On peut également travailler à l’extérieur et habiter à Ashkelon : nous sommes à 15 minutes d’Ashdod, a 35 minutes par train de Tel Aviv. De plus, chaque Oleh, demandeur d’emploi sera accompagne dans ses démarches par une équipe de la ville. Pour l’habitat nos prix se situent a entre 30% et 50% moins chers qu’Ashdod, Nataniya ou évidement Tel Aviv. On peut trouver chez nous un quatre pièce neuf non loin de la mer pour 1.200.000 shekels et un appartement de seconde main bien entendu encore moins cher. Nous offrons aussi une vie communautaire, scolaire et culturelle très riche – des crèches, maternelles et écoles dans tous les quartiers à proximité de l’habitant. Toutes les orientations religieuses et de spécialisation y sont représentées. Je peux vous annoncer que j’ai place l’éducation en tête de mes priorités et qu’elle représente 51% du budget municipal. En ce qui concerne les Olim de France, ceux-ci seront accompagnés par Mme Myriam Maimon qui s’en occupera personnellement non seulement à leur arrivée, mais aussi qu’ on peut contacter des a présent avant même que de faire son Alyah et simplement la questionner a son adresse mail : marcellemaymon@gmail.com .N hésitez pas à la contacter même si vous n’êtes qu’ en vacances en Israël : elle vous fera visiter et vous présentera Ashkelon et répondra à vos questions. Je suis en train de “répertorier” tous les employés municipaux parlant français afin de mieux servir cette population. Et bien entendu, toute demande ou initiative est la bienvenue. Par exemple, et à la demande des Olim de France, je viens de faire construire pour 1.000.000 de shekels un terrain de pétanque qui est un des plus beaux d’Israël. Nous avons aussi préparé un “panier d’absorption” municipal pour les Olim en plus des avantages que l’Etat d’Israël leur confère ISRAEL ACTUALITES – Quel est votre message aux Juifs de France ? Qu’ en fin de compte, je crois profondément qu’ Israël et le pays de tous les Juifs et venez à Ashkelon, vous y êtes les bienvenus , nous y sommes toujours en train de lancer de nouvelles choses.



L’information en provenance d’Israël Edition du 23Juin au 29 Juin

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Le député arabe israélien Basel Ghattas annonce qu’il participera à la prochaine flottille de Gaza

Le député israélien du parti Balad, Basel Ghattas, un arabe chrétien, a annoncé aujourd’hui qu’il participera à la prochaine flottille pro-palestinienne qui partira de Grèce ce week end afin de briser le blocus qui empêche Gaza de recevoir des missiles iraniens par la mer. Dans un courrier envoyé au premier ministre Netanyahou et au ministre de la défense Yaalon, Basel Ghattas a le culot de leur demander de laisser la flottille atteindre Gaza, dit qu’il ne craint pas les conséquences d’un tel acte de trahison (il espère que le gou-

Le Ministre de l’Éducation Naftali Bennett face aux protestations des parents d’élèves per dans les prochains jours.

vernement Netanyahou sera faible dans sa réponse). Dans son courrier (ci dessous), Ghattas menace Netanyahou et Yaalon s’ils ne laissent pas les forces de sécurité entrer dans les eaux de Gaza, d’être “encore impliqués dans une crise diplomatique internationale qui sera de la responsabilié de votre gouvernement.” Pas une très jolie mentalité pour un Chrétien dont la vie et celle de sa famille sont protégées par Israël, contrairement au reste du Moyen Orient.

Netanyahu à Fabius: « je rejette votre diktat ! »

Les écoles de Tel Aviv, Givatayim et Ramat Gan ont été bloquées pendant deux heures ce matin afin de protester contre la surpopulation dans les classes. Les pancartes affichées par les manifestants demandaient au Ministre de l’Éducation d’intervenir rapidement afin de mettre fin à la crise. Le ministre de l’Éducation Naftali Bennett a déclaré prévoir d’introduire un programme de réforme pour y remédier.

Le mouvement « On est pas des sardines « s’étend ce matin à la région du Gush Dan. Les Comités des parents d’élèves ont organisé des manifestations devant plusieurs établissements scolaires afin de protester contre

la surpopulation dans les classes, notamment dans les écoles du centre du pays. Ce mouvement a déja mobilisé des dizaines de milliers de personnes mais il devrait encore se dévelop-

Tout a commencé jeudi dernier avec le directeur général du ministère de l’Éducation, Michal Cohen. Selon les parents, le directeur général qui a rencontré les parents a déclaré lors de la réunion que le ministère de l’Éducation «entend faire respecter la réglementation visant à enseigner à des classes de 40 élèves afin qu’il y ait une égalité dans toutes les villes du pays, les villes riches et les villes pauvres «. Source: Quoide9Israel (Copyrights)

Benjamin Netanyahu a déclaré ce matin que Jérusalem « rejette avec puissance les tentatives extérieures qui visent à nous imposer des diktats » – un message on ne peut plus clair destiné au ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, quelques heures avant son arrivée dans l’Etat des Juifs. « Le seul moyen de parvenir à un accord, c’est à travers des négociations bilatérales », a ajouté le Premier Ministre, lors du conseil des ministres de ce matin. « Dans les propositions internationales que certains pays veulent nous forcer à appliquer, il n’est aucunement

fait note de nos intérêts et besoins sécuritaires » a ajouté Netanyahu. « Ils essaient simplement de nous pousser à accepter des frontières indéfendables… cela produira les mêmes résultats que nous avons eux quand nous sommes sortis de Gaza et du Liban ! » Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a entamé samedi une tournée au Proche-Orient, où il veut relancer des négociations israélo-palestiniennes moribondes, en estimant que la poursuite de la construction en Cisjordanie faisait reculer les espoirs de paix. Par Dan Birenbaum




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