Israël Actualités n°353

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GRATUIT - Numéro 353 - Edition du 30 Juin au 6 juillet

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 30 Juin au 6 juillet

Plus encore qu’il y a 40 ans… « La France a peur ! »

« La France a peur ». C’est par cette phrase choc que Roger Gicquel, présentateur sur TF1, avait ouvert son JT le 18 février 1976. Le journaliste phare de la Une parlait, à l’époque de l’arrestation de Patrick Henry, meurtrier présumé du petit Philippe Bertrand. Et si cette phrase était, aux dires de son auteur, une mise en garde contre toute tentation de justice expéditive, elle est aujourd’hui lourde de sens pour quiconque allume sa télévision afin de se tenir au courant de l’actualité. Peut-être devrait-on suggérer à Gilles Bouleau, présentateur du JT de 20 h de TF1 en semaine désormais, d’en faire son ouverture. Tous les soirs sans exception… Car c’est bien tous les soirs, aujourd’hui, que la France et les Français se demandent quand leur pays a basculé dans le Règne de la Terreur. Une récente étude, faisant état de la localisation des foyers de l’islamisme radical ne laisse aucun doute sur le sujet. En France, entre 10 000 et 15 000 salafistes vivent tranquillement dans les plus grandes villes du pays. Ce sont ceux-là qui prêchent la haine de tout ce qui n’est pas eux, la destruction de l’Occident et de ses valeurs, et en premier lieu des juifs. Vendredi dernier, trois attentats ont endeuillé le monde. En France (un mort, décapité de la façon la plus barbare), en Tunisie (38 morts, essentiellement des touristes britanniques), et au Koweït. Le terrorisme frappe partout où les gens ont la fâcheuse idée de croire qu’ils peuvent vivre comme ils l’entendent, en paix… Toujours ces barbares se réclamant d’Allah s’attaquent aux mêmes symboles, aux mêmes personnes : laïcité, mode de vie occidental, représentant d’une autorité (armée,

police…) mais aussi et surtout, à tous ceux qui se réclament d’une autre foi : juifs, chrétiens… On nous dira, bien sûr que les musulmans, ceux qui n’aspirent qu’à vivre en paix, sont les premières victimes. Peut-être… Mais c’est bien l’Occident qui paye, de sa chair, et de son sang… La France est touchée, l’Europe est touchée, le monde est touché. Comme un cancer, dont les métastases gagnent inexorablement du terrain au sein d’un organisme qui peu à peu perd le combat, les sociétés démocratiques ne savent plus comment lutter contre cet ennemi de l’intérieur. Et ce mal dormant qui, du jour au lendemain, peut se réveiller pour semer la mort et la peine doit, comme pour la maladie, faire l’objet d’un traitement radical. Il est temps d’éradiquer les mosquées où l’on prêche la haine, au lieu d’enseigner l’amour et la paix. Il en existerait 85 en France, fréquentées par des milliers de salafistes sur le sol français. Pour ces gens-là, les terroristes du Hamas ne sont pas assez violents, assez radicaux. D’ailleurs ils ont annoncé récemment leur intention de les éliminer… Pour les remplacer et détruire Israël ! Pour autant, si la France a peur, elle ne le montre pas tant que ça. Seules 200 personnes sont venues témoigner leur soutien à la famille de l’homme décapité par Yassin Salhi, à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère. Rappelons qu’il y a plus de 7 millions de musulmans en France et qu’on se demande sincèrement quand ils feront entendre une autre voix. Quand descendront-ils dans la rue pour dire que ces ennemis de la civilisation occidentale ne sont pas des leurs ? Quand diront-ils tout haut qu’Allah et le message qu’il a délivré

n’a rien à voir avec ça ? Notre Premier ministre, Manuel Valls, a parlé d’une guerre de civilisation. Certains, comme Julien Dray, s’offusquent de ces termes. Pourtant, à droite comme à gauche, le propos fait peu débat. Nous sommes bien en guerre et ce, contre les ennemis de la civilisation occidentale. Quant à la communauté juive, elle ne fait pas exception à l’Unité nationale sur ce sujet, n’en déplaise à monsieur Julien Dray, dont les propos, je l’espère, n’engage que lui. Il est vrai qu’il existe en France des cellules dormantes qui peuvent à tout

moment agir sur le territoire français contre les intérêts français et plus particulièrement contre notre communauté... Existe-t-il pour autant en France une cinquième colonne, comme l’affirme le Maire de Nice Christian Estrosi ? Je ne sais pas, mais je souhaite connaître l’opinion de la communauté musulmane. Je l’appelle solennellement à réagir puisque la barbarie, une fois de plus a frappé notre pays. Je lui demande de descendre dans toutes les rues de France, pour rejeter et condamner le terrorisme. Pour montrer ce qu’elle est, ce qu’elle veut et surtout ce qu’elle rejette.

En attendant, ce vendredi 26 Juin, en plein mois de Ramadan, à quelques heures de l’entrée de Shabbat, la haine aveugle a semé l’ultra-violence et la dévastation. Shalom, Salam, Paix. C’est le message de ces temps forts sacrés, les mots que l’on se dit, en sortant de la synagogue, de la mosquée, de l’église. Et pourtant, en ce vendredi noir, le sang a coulé de la plus horrible des façons. La France a peur. Et le pire, c’est qu’elle n’est pas la seule… Am Israel Hai Alain Sayada

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Les bons et les mauvais records de l’économie d’Israël

Avant la trêve estivale, une pluie de records s’abat sur l’économie d’Israël : beaucoup de bons chiffres, mais aussi plusieurs écueils à éviter. Ce sont des vacances studieuses qui attendent le ministre israélien des Finances, Moshé Kahlon ; dès la rentrée d’octobre, il devra présenter à la Knesset son budget pour 2015 et 2016. Comme pour l’aider dans sa tâche, l’économie du pays accumule les records : certains scores sont positifs, d’autres négatifs.

Apres l’attentat survenu en France, le Ministre Zeev Elkin , appel les juifs de France à rentrer en Israel

Le Ministre de l’immigration et de l’intégration israélien Ze’ev Elkin, a demandé au juifs de France de rentrer en Israel et de faire leu Alya, il considère que les juif de France sont en danger, et que seul Israël et à même de leur procurer. “Je demande aux Juifs de France

derevenir à la maison alors que l’antisémitisme est en hausse, que le terrorisme croît” a déclaré M. Elkin,un membre du Likoud qui détient aussi le portefeuille de ministre des affaires de Jérusalem.“Ceci est une mission nationale de la plus hautepriorité”, a-t-il également déclaré.

Autrement dit, les bons chiffres faciliteront la tâche du gouvernement, d’autres pourraient l’handicaper. En voici une dizaine d’exemples, en vrac ; la liste n’est pas exhaustive. 1. IMMOBILIER : PRIX RECORD L’insuffisance de l’offre face à une demande croissante et à des taux d’intérêt faibles : tous les ingrédients étaient réunis pour la création d’une bulle immobilière en Israël. De 2007 à 2015, les prix de l’immobilier ont augmenté de 97%. La baisse des prix du logement est devenue le principal enjeu social du gouvernement actuel. 2. PRIX : DÉFLATION RECORD En quelques années, Israël est passé d’une inflation galopante à une déflation rampante. Comme dans la zone euro, les prix en Israël atteignent en 2015 leur point le plus bas : au cours des douze derniers mois (avril 2014 – mai 2015), les prix ont baissé de 0,5%. La baisse des prix est une mauvaise nouvelle car en freinant la consommation, elle pourrait entraîner l’économie dans une dangereuse spirale défla-

tionniste. 3. CHÔMAGE : EMPLOI RECORD Le marché de l’emploi israélien continue de faire preuve d’une vitalité surprenante ; en 2015, le taux de participation au travail est remonté à un niveau record de 68% (contre 59% en 2007). Paradoxalement, l’augmentation de la population active s’est accompagnée d’une baisse du chômage : celui-ci est tombé à 4,9% en avril dernier, un des taux les plus bas jamais enregistré en Israël. 4. VOITURES : VENTES RECORD Les Israéliens continuent de se ruer sur les concessionnaires automobiles. Au cours des quatre premiers mois de 2015, environ 97.000 véhicules neufs ont été vendus. Le record de l’an dernier (250.000 voitures vendus) risque d’être battu en 2015. 5. INTÉRÊT : BAISSE RECORD Pour soutenir la croissance, la Banque d’Israël a suivi la tendance internationale en abaissant son taux directeur ; en mars 2015, le taux d’intérêt de la banque centrale a été abaissé à 0,1%, son plus faible niveau jamais connu en Israël. 6. BOURSE : INDICES RECORD La Bourse de Tel Aviv continue de battre tous ses records antérieurs : depuis le début de l’année, la valeur des actions et obligations s’envole. Des taux d’intérêt très bas et des devises fluctuantes ont renforcé l’attractivité des placements boursiers, notamment lorsque les épargnants estiment que le risque est faible.

7. DEVISES : RÉSERVES RECORD Pour éviter une trop forte appréciation du shekel, la Banque d’Israël poursuit sa politique d’achat de devises. Elle s’est ainsi constituée une confortable réserve de devises qui a atteint le montant record de 86 milliards de dollars en mai dernier. 8. DETTE PUBLIQUE : BAISSE RECORD La baisse de la dette publique s’est poursuivie tout au long de la dernière décennie. En 2015, le taux d’endettement est tombé à 67% du PIB, contre 94% en 2003. Ce faible niveau de la dette publique laisse au gouvernement une marge de manœuvre confortable pour gérer son déficit budgétaire en évitant l’austérité. 9. INÉGALITÉS : PAUVRETÉ RECORD Malgré une certaine stabilisation, le niveau de la pauvreté en Israël reste élevé: 1,65 million d’Israéliens vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit 22% de la population du pays. Israël demeure dans le peloton de tête de la pauvreté parmi les 34 pays de l’OCDE ; seuls le Chili et le Mexique présentent des taux de pauvreté plus forts que ceux d’Israël. 10. REVENU PAR TÊTE : 37 000 DOLLARS En 2014, le revenu moyen de l’Israélien se montait à 132.500 shekels, soit 37.000 dollars. Comparé au revenu par tête de 1974 (6.600 dollars), c’est un grand “bond en avant” de 450% en trente ans. Jacques Bendelac (Jérusalem)


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les Israéliens gagnent 65 000 euros de primes

Avec 12 médailles, les Israéliens reviennent au pays heureux. Ils auront empoché en plus environ 65 000 euros en primes. Les Jeux européens de 2015, première édition des Jeux européens, une compétition multi-sports créée en 2012, ont eu lieu du 12 au 28 juin 2015 à Bakou, en Azerbaïdjan. 6 000 athlètes représentant 50 CNO concouraient dans 20 sports. Il s’agit du plus grand événement multi-sport organisé dans l’histoire de l’Azerbaïdjan. Le 8 décembre 2012, lors de la 41e Assemblée générale des Co-

mités olympiques européens se déroulant à Rome, est décidée la création des tous premiers Jeux européens. 49 comités nationaux olympiques participent à cette assemblée au cours de laquelle Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, obtient les droits d’inaugurer en 2015 les 1er Jeux européens. La décision est prise à la suite d’une élection au scrutin secret. Dans les 48 voix dépouillées, 38 étaient en faveur, 8 voix contre et deux abstentions. Les représentants arméniens ont pour leur part refusé de participer au vote.

Le comité organisateur des Jeux européens de 2015 est fondé au début de l’année 2013. Gabil Mehdiyev, chef de service de presse du Ministère azerbaïdjanais de la Jeunesse et des Sports, indique qu’il est prévu de tenir des pourparlers de haut niveau entre le gouvernement de l’Azerbaïdjan et les Comités olympiques européens. Les remises de médailles ont eu lieu à la Victory Plaza de la Place de la Liberté. Le village olympique est situé à Nizami raion dans Bakou. Le village comprend 13 bâtiments, 1042 appartements.

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Les Touristes juifs, et franco-israéliens, quittent la Tunisie

Après l’attaque sur une plage d’El Kantaoui, près de sources, les touristes rescapés se préparaient, vendredi soir, à quitter la Tunisie. Le groupe de l’Etat islamique a revendiqué l’attentat. Selon nos informations, rassemblées auprès de trois agences de voyage à Tel Aviv, des touristes et hommes d’affaires juifs ayant des passeports français mais également israéliens tentent de fuir le pays après le massacre du “vendredi noir”.

Israël « regrette » l’accord du Vatican avec « l’Etat de Palestine »

blée générale de l’ONU, les Palestiniens constatent que cette signature équivaut à « une reconnaissance de facto » de leur Etat, ce qui mécontente Israël. Le traité a été élaboré à partir d’un accord de base conclu en 2000 entre le Vatican et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Le ministère israélien des Affaires étrangères a « regretté » la signature vendredi d’un accord entre le Saint-Siège et « l’Etat de Palestine » et averti que cette mesure nuirait aux efforts de paix. Le ministère a exprimé « ses regrets concernant la décision du Vatican de reconnaître officiellement l’Autorité palestinienne comme un Etat, dans l’accord signé aujourd’hui », a indiqué son porte-parole Emmanuel Nahshon dans un communiqué. « Cette mesure précipitée nuit à la perspective de faire avancer un

accord de paix et porte atteinte aux efforts internationaux visant à convaincre l’Autorité palestinienne de revenir à des négociations directes avec Israël », a-t-il ajouté. Le Saint-Siège et l’Etat de Palestine ont signé vendredi au Vatican un accord historique sur les droits de l’Eglise catholique dans les territoires palestiniens, qui appuie la solution de deux Etats, alors qu’Israël n’a pas encore signé de traité équivalent avec le Vatican. Même si le Vatican parle d’ »Etat de Palestine » depuis début 2013, à la suite d’un vote de l’Assem-

« Nous regrettons également les textes unilatéraux dans l’accord, qui ignorent les droits du peuple juif sur la terre d’Israël et les lieux saints du judaïsme à Jérusalem », a ajouté M. Nahshon. « Israël ne peut accepter les décisions unilatérales contenues dans l’accord, qui ne prennent pas en considération les intérêts essentiels israéliens et le statut historique spécial du peuple juif à Jérusalem », a-t-il noté. « Israël étudiera l’accord en détail et ses implications sur la coopération future (…) (avec) le Vatican », a-t-il encore souligné.

Des hommes d’affaires israéliens (ayant un double passeport) sont souvent à Tunis. Selon nos chiffres les exportations vers le Maroc et la Tunisie tournent autour de deux millions de dollars par an en moyenne. A SAVOIR. La communauté juive tunisienne compte dans les de deux mille personnes, la plupart de ses membres ayant quitté le pays depuis l’accession au pouvoir du Néo-Destour, fondé en 1934 et qui a pris le pouvoir en mars 56. En un temps record, la communauté juive est passée de plus de 100 000 âmes à moins de 2000. Elle est considérée comme l’une des plus grandes communautés juives des pays arabes. Le Monde (Copyrights) : «Quelques heures après l’attaque qui a fait 38 morts dans un hôtel de la région, des centaines de touristes étaient amenés en bus à l’aéroport d’Enfidha pour être évacués

de Tunisie, dans la nuit de vendredi 26 au samedi 27 juin. Un journaliste de l’AFP a vu au tableau des départs de cet aéroport, situé à mi-chemin entre Tunis et Sousse, 13 vols prévus pour des décollages dans la nuit, notamment à destination de Londres, Manchester, Amsterdam, Bruxelles et Saint-Petersbourg. La plupart des vols étaient affrétés par le tour-opérateur Thomson. Un couple de Britanniques arrivé mercredi à Sousse, interrogé par l’AFP, a indiqué que l’organisateur de leur voyage leur a dit « de rentrer ». « Nous avons peur, l’endroit n’est pas sûr », a dit un autre jeune homme, prénommé Leon et originaire du Pays de Galles. Le bilan de l’attaque contre l’hôtel Riu Imperial Marhaba à Port el Kantaoui, à 140 km au sud de Tunis et près de la station balnéaire de Sousse, s’est établi dans la soirée à 38 morts, la « plupart » Britanniques selon le premier ministre Habib Essid, qui a aussi fait état de victimes « allemandes, belges, et françaises ». Cet attentat, le pire de l’histoire récente de la Tunisie, a été revendiqué par l’organisation Etat islamique vendredi soir et survient trois mois après l’attaque sanglante contre le musée du Bardo à Tunis (22 morts dont 21 touristes), qui avait déjà été revendiquée par l’EI et porté un coup au secteur vital du tourisme».


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Loi sur le Boycott Contre l’Etat d’Israël: La Protection des Entreprises Israéliennes

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Naftali Bennett (Israël) : «Une reconstruction civile de Gaza est dans notre intérêt» La loi adoptée par la Knesset (Parlement israélien) en juillet 2011 érige en infraction le fait d’appeler à un boycott contre l’État d’Israël. C’est suite à l’avènement de nombreux mouvements appelant au boycott de produits israéliens, notamment en Europe, que le gouvernement israélien a entrepris de sanctionner de tels actes lorsqu’ils viendraient à être pratiqués sur son propre territoire. Pourtant sa mise en œuvre est restée relativement exceptionnelle, aujourd’hui de plus en plus d’entreprises israéliennes cherchent à protéger leurs droits économiques contre cette nouvelle forme de discrimination. Appeler au boycott, selon les conditions détaillées dans la loi ne constitue pas une infraction pénale, mais pourrait être considéré comme une faute civile, qui pourrait faire l’objet d’une compensation financière, ce qui signifie que ceux qui le pratiquent pourraient s’exposer à des poursuites judiciaires sur le plan civil ainsi qu’à des sanctions économiques. Selon l’article 2 (A) de la loi, cette dernière s’applique à tout individu « qui publie sciemment un appel public au boycott contre l’Etat d’Israël, où, selon le contenu et les circonstances de la publication il y a une probabilité raisonnable que l’appel va conduire à un boycott, et celui qui a publié l’appel était au courant de cette possibilité. » Selon cette définition, la loi s’applique à toute personne qui participe publiquement à l’appel au boycott, par exemple en signant une pétition ou en faisant une déclaration dans les médias, même si cette personne n’a pas initié le boycott.

La rédaction de la norme telle qu’elle a été entreprise par le législateur israélien laisse à d’autres égards entrevoir la volonté certaine de ce dernier de lui offrir un champ d’application large. En effet, la loi, qui a vocation à sanctionner tout acte de boycott intervenu sur le territoire israélien, sera pareillement applicable aux actions commises en Judée et en Samarie. De même, les champs d’application matériel et personnel sont également très vastes: c’est par exemple tout citoyen, dès lors qu’il s’estime victime d’un acte de boycott, qui est en mesure d’intenter une action contre son détracteur. De même, la loi concerne le boycott économique, culturel, académique ou des ichouvims, l’Etat d’Israël, ou l’une de ses institutions. Ainsi, par exemple, un boycott envers les institutions académiques en Israël ou les ichouvims notamment le boycott des consommateurs des produits des ichouvims sont inclus dans cette loi. En outre, selon l’article 2 (b) de la loi, si une entreprise viole ou annule un contrat en raison d’un appel au boycott, ceux qui ont appelé au boycott peuvent être poursuivis pour des dommages. D’autres sanctions, qui pourraient être appliqués aux entreprises et organisations dont les actions limitent la capacité de participer aux appels d’offres de l’État et l’admissibilité à recevoir différents types de soutien de l’Etat. La Haute Cour de justice a invalidé l’article 2 © de la loi – une clause qui a permis à la Cour de condamner la défenderesse à payer des compensations, même en l’absence de toute preuve que le dommage a été subi. Cela signi-

fie que le tribunal peut ordonner à ceux qui ont appelé au boycott de payer des dommages -intérêts punitifs que si dans la mesure où la preuve que leur action aura nécessairement causé un préjudice économique à la demanderesse sera rapportée. Dans le calcul de la somme de ces dommages-intérêts, le tribunal doit prendre en considération, entre autres, les circonstances dans lesquelles la faute a été réalisée, sa gravité et son étendue. En cas de dommage effectivement subi, les sanctions seront alors conséquentes, puisque jusqu’à 30 000 shekels pourront être réclamés a l’auteur du boycott. A cette peine s’ajouteront une interdiction de se rendre sur le territoire israélien pendant les dix années suivant la décision si le condamné n’est pas ressortissant israélien, assortie d’une interdiction de pratiquer le commerce sur ce même territoire. La loi est en vigueur depuis le 13 Juillet 2011, après avoir été publiée dans le livre d’Israël des lois. La seule exception à cette règle est l’article 4 de la loi, qui stipule les sanctions de la prévention de divers avantages économiques des entreprises et des organisations, et prendra effet 90 jours après cette date. Aux fins de préserver les intérêts des entreprises faisant face à ce type de boycott, le Cabinet Abitbol, enrichi de ses avocats français et israéliens, s’est fixé pour mission de garantir un accompagnement de haut niveau grâce à sa double expertise et sa présence en France et en Israël. Cabinet d’avocats ABITBOL & ASSOCIES

Naftali Bennett, a affirmé qu’il était temps de « lancer un processus international pour la reconstruction civile de la bande de Gaza, en échange d’une interruption de l’effort de réhabilitation [militaire] » des organisations terroristes. Le chef de file du parti Habayit Hayehoudi (Foyer juif) a déclaré, dans une interview accordée vendredi à la chaîne de télévision privée Aroutz 2 : « Il y a un problème. L’Égypte et l’Autorité palestinienne veulent que la bande de Gaza survive uniquement pour que nous luttions sans arrêt. Cela sert leurs intérêts. » Pour l’ancien ministre de l’Économie, tant qu’il n’y aura pas de processus global de conquête de l’enclave palestinienne et de remplacement du leadership du Hamas par une entité plus modérée, Israël doit trouver des alternatives plus réalistes. « Je n’abandonne pas l’idée, mais à ce stade je m’y oppose. Cela arrange tout le monde que nous luttions contre le Hamas. Mais le Hamas se maintient. Une recons-

truction civile de la bande de Gaza est réellement dans notre intérêt. Il existe des solutions créatives pour lier la reconstruction à une interruption des opérations de réhabilitation des tunnels et de renforcement militaire [du Hamas] », affirme le président du parti sioniste religieux. Et M. Bennett de donner un exemple : « Nous pouvons geler la situation sur le plan militaire avec le Hamas en échange de l’introduction d’une quantité illimitée de riz » pour nourrir les résidents de l’enclave palestinienne. Interrogé sur la nature de sa proposition qui semble revenir à « doubler le Likoud par la gauche », le ministre de l’Éducation répond : « Mon idée découle de la logique ; je regarde la réalité telle qu’elle est. Si nous décidons de supprimer le Hamas, nous pouvons le faire et il est possible que vienne le moment où nous prendrons cette décision. En attendant, nous devons agir. » YA Source: IsraPresse


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La Tunisie : sea, sun, et sang !

El dorado touristique avant le printemps arabe, la Tunisie paye désormais un lourd tribut au terrorisme international. Le pays peut-il se relever après ce nouvel attentat ? La communauté juive pourra-t-elle y remettre les pieds ? Le point

« Le tourisme juif en Tunisie, c’était 10 000 personnes par an, entre ceux qui partaient en pèlerinage à la Griba, les séjours cashers, et ceux qui, originaires du pays, venaient pour régler des affaires familiales, entretenir les tombes de leurs proches disparus ou encore raviver leurs souvenirs d’enfance. Aujourd’hui, ce tourisme a totalement disparu. » Et n’est pas prêt de revenir : « Y aller, individuellement, en restant discret, pourquoi pas, mais les voyages de groupes juifs sont désormais totalement impossibles », reconnaît Guy Azria. C’est avec une réelle tristesse que Guy Azria, voyagiste bien connu de la communauté, dresse ce constat. Spécialiste de la Tunisie, un pays où il a vécu jusqu’à l’âge de 20 ans et où il a encore de nombreuses attaches, l’homme connaît la situation politique du pays dans les moindres détails. Il porte aussi un regard aussi juste que lucide sur le drame qui vient de se dérouler et ses conséquences. « La Tunisie vit du tourisme. Les attentats, la gouvernance d’Enahda, tout cela a profondément mis à mal l’économie tunisienne et elle aura du mal à se relever. » Revendiqué par l’Etat islamique, l’attentat de vendredi dernier a fait 38 morts, tout autant de blessés mais laisse surtout un pays qui pensait, fragilement, retrouver un certain équilibre, sous le choc. Seiffedine Rezghi, étudiant de 23 ans, a ouvert le feu à l’arme automatique sur la plage de l’hôtel Marhaba Impérial, à Port El-Kantaoui, près de Sousse. L’attentat

est le plus sanglant qu’ait connu le pays, même si en mars dernier, l’Etat islamique avait déjà semé la terreur sur le sol tunisien lorsque deux hommes s’étaient attaqués au musée du Bardo, à Tunis, faisant 22 morts. Dans cette débâcle, quelques lueurs d’espoir laissent à penser que le pays, pourtant, aurait pu et pourrait trouver la voie de la démocratie. « L’éducation est, en Tunisie, le premier budget de l’Etat, note encore Guy Azria. Il y a 1,5 million de Tunisiens en Diaspora. Ils ont à cœur le redressement du pays. » Quant aux Français, ils sont solidaires. Sur les 25 000 rapatriements effectués ou prévus, le plus petit contingent est celui de la France. « Les touristes hexagonaux refusent d’abandonner la Tunisie. » Reste à savoir si les ferments fondamentalistes de la société tunisienne laisseront du répit au pays. Guy Azria, lui, croit à un sursaut des Tunisiens. « Le peuple tunisien sait être vigilant, il le sera sans doute et saura informer l’armée et la police des dérives de ceux qui se radicalisent. » Le principal doute vient des autorités elles-mêmes : même s’il est resté peu de temps au pouvoir, le parti islamiste Enahda a laissé des traces : « L’armée, la police, partout, le mouvement a placé ses hommes. A Kairouan, on a même un Etat dans l’Etat. » Un drame pour le pays. « Et un beau gâchis sur le plan culturel et économique, souligne Guy Azria. Car en matière de tourisme, et principalement de tourisme communautaire, rien ne remplace la Tunisie »…

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Dossier spécial Attentats : un été sous haute tension

De Sousse en Tunisie à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, le terrorisme a frappé semant des morts, des blessés, mais aussi et surtout des populations traumatisées et des gouvernements dans l’impuissance face à une menace aussi invisible qu’effroyable. Notre dossier spécial fait le point sur les événements du week-end dernier et ses conséquences.

« La lutte contre le terrorisme, le djihadisme et l’islamisme radical est une guerre de civilisation que nous ne pouvons pas perdre. », a déclaré Manuel Valls, suite aux attentats qui ont endeuillé le week-end, de Sousse, en Tunisie en passant par l’Isère. Pourtant, si nous ne pouvons nous permettre de perdre la guerre, selon le Premier ministre, force est de reconnaître que les dernières batailles laissent le monde entier sur le carreau. 38 morts à Sousse, tout autant de blessés dont 6 dans un état grave sur la plage d’un 5 étoiles soussien où, Seiffedine Rezgui, un étudiant de 23 ans, a tiré à l’arme automatique, un sourire cynique sur le visage. En Isère, le bilan humain est moins lourd, certes, mais l’horreur du geste a tétanisé le pays. Yassin Salhi, 35 ans, a tenté de faire exploser l’usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier, pour laquelle il travaillait et a décapité son patron, Hervé Cornara. Il a même pris le temps d’immortaliser sa macabre entreprise par le biais d’un selfie, au côté de la tête

de sa victime, envoyé à un certain Sébastien Younès, Français chargé de recruter pour rejoindre les rangs de l’armée de Daesh.

Aujourd’hui, à Sousse comme en Isère, on tente de comprendre, de retracer les parcours des tueurs respectifs, de savoir si les tueries ne sont que les premières secousses d’une guerre ultra-violente que l’Etat islamique s’apprête à mener désormais bien au-delà des frontières de la Syrie. « Il y a 5000 agents dormants sur le territoire français, note Sylvain Zenouda, vice-président du Bureau National de Vigilance contre l’antisémitisme. Cela signifie qu’à tout moment, l’horreur peut-être d’actualité. On sait d’ailleurs que d’autres attentats sont prévus. » A quand la prochaine salve ? « Demain, dans une semaine, un mois ? Qui sait, s’interroge M. Zenouda. En revanche, on sait une chose, c’est que les faits appellent une surenchère. L’immonde individu qui a décapité son patron, en Isère, a envoyé une photo de lui avec la tête décapitée. Forcément, le prochain qui tentera un coup d’éclat

voudra faire encore pire. Il faut s’attendre à des actes encore plus alarmants »

Alors que faire ? Et surtout la communauté juive est-elle, plus encore que tout autre, la première sur la ligne de front ? Faut-il voyager, seul ou en groupe, éviter les pays arabes, vivre dans la psychose permanente ? « Non, bien sûr, rassure Danielle Ferra, directrice du BNVCA, mais en revanche, il ne faut pas prendre les choses à la légère. Nous déconseillons les visites dans les pays à risques et recommandons, dans tous les actes de la vie quotidienne, de respecter les règles élémentaires de prudence. » Car le shéma est toujours le même « C’est d’abord la communauté juive, puis les représentants de l’autorité française, armée, police, pompiers, puis la société occidentale et ses symboles : hôtels, discothèques, usines, résume Sylvain Zenouda. Il y a 10000 soldats déployés dans les rues du pays. Le ministère de l’Intérieur vient de relever les mesures de sécurité sur tous les sites sensibles. Il faut se rendre à l’évidence. Nous sommes en guerre… »

Les Islamistes sont les nouveaux nazis Une fois de plus la barbarie islamiste a frappé. A Sousse, à Koweït City et chez nous en France, l’idéologie djihadistes a agi A chaque fois, le même sang froid, la même inhumanité, la même horreur et la même intention : Faire le plus grand nombre de victimes et montrer au monde la puissance du fanatisme islamique. Chacun de ces assassins s’étant fixé pour objectif d’éliminer non pas des êtres vivants mais «des choses» nuisibles. Une idéologie comparable au nazisme qui retirait toute humanité à ses victimes. La bête immonde est de retour et est aujourd’hui habillée aux couleurs de l’intégrisme Islamique ! Partout, ils enrôlent, manipulent et se multiplient. Chaque jour ils montrent leur volonté de dominer et asservir le Monde ! Faisant fi des origines ou des croyances, ils frappent les « infidèles» Une guerre nous est déclaré et malheureusement trop nombreux sont ceux qui refusent cette réalité

qui tue. Prétextant le refus de l’amalgame, les nations tergiversent et gesticulent . Chaque jour qui passe sans réaction, renforce le camp des terroristes. Samedi 27 juin: En Isère, un Français de 54 ans a été décapité A Sousse, 37 touristes ont été abattus À Koweït City des hommes en prière ont été assassinés. Partout le même choc et la même stupeur Les condamnations sont unanimes mais trop peu nombreux sont ceux qui osent dire la vérité : Il n existe pas de différence entre les terroristes du Hamas et ceux qui mettent à feu et à sang la planète On ne peut pleurer les victimes des assassins djihadistes et soutenir les criminelles de Gaza On ne peut hurler sa colère contre les terroristes de l’ État Islamique et soutenir les terroristes qui participent aux flottilles de la haine On ne peut vouloir arrêter les islamistes et soutenir les assassins de

Gaza ! Combien de temps encore vont ils refuser de voir ! Le meurtrier de Sousse, sur sa page Facebook déclarait son admiration pour le Hamas et son aspiration suprême à mourrir pour libérer Jerusalem. Ou cela est rapporté ? Face au nazisme les nations se sont unies, aujourd’hui il est encore temps de le faire ! Les pays musulmans qui aspirent à la paix doivent comprendre qu’ils ne peuvent à la fois entretenir la haine d’Israël et aspirer à la démocratie Les démocratie doivent agir avant qu’il ne soit trop tard. Pleurer les victimes n’est pas la solution face au danger islamiste, il faut agir et stopper ces nouveaux nazis Comme l a déclaré le premier ministre Manuel Valls : « il s agit d’une guerre de civilisation, que nous n’avons pas le droit de perdre» Alors courage . Gil Taieb



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Un quartier parisien et un village alsacien Grèce – Un mémorial de la Shoah vandalisé, 2 semaines se couvrent de tags antisémites traductions en français du Tal- ville de Thann, au nord-ouest de après son inauguration mud qu’il suffit de lire pour com- Mulhouse dans le Haut-Rhin, a prendre à quel point les élucubrations des antisémites sont de pures inventions qui n’ont d’autre but que de salir le Judaïsme.

Des dizaines de graffitis antisémites et de faux passages du Talmud ont été tagués ces derniers jours dans le 18ième arrondissement de Paris. Ce genre de fausses citations du Talmud sont diffusées par l’antisémite génétique Alain Soral et ses admirateurs. Soral invente sans cesse de fausses citations su Talmud pour salir le peuple Juif et justifié ainsi sont antisémitisme. Ainsi Soral titrait un article « le Talmud est-il anti-chrétien ? » Grâce à Google on trouve des

Un restaurant des bouches de métro et des murs du quartier ont été envahis par ces inscriptions indiquant que pour faire condamner un non-juif, les Juifs ont l’autorisation de mentir et de parjurer. La police, qui a ouvert une enquête estime qu’il s’agit d’une action méthodiquement préparée. Des tags antisémites dans un haut lieu de la résistance française à Thann (Alsace) Dimanche, un jardinier de la

découvert des tags antisémites à proximité de la croix de Lorraine du Staufen. Sur un muret blanc derrière celle-ci et sur des plaques commémoratives de ce haut lieu de la résistance, ont écrit en lettres capitales noires « Juden Raus » – « Les juifs dehors » – et une seconde inscription « EL », rapporte le quotidien L’Alsace. Les gendarmes et la police municipale ont ouvert une enquête. Vendredi à l’occasion de la commémoration de l’Appel du 18 juin, une plaque à la mémoire d‘un résistant thannois, André Ehlinger, avait été dévoilée par l’épouse de ce résistant sur le muret blanc derrière la croix du Staufen.

Un mémorial de la Shoah, contesté en Grèce, a été profané deux semaines après sa consécration. Le monument de marbre noir, qui commémore les 1484 Juifs de la ville portuaire du nord de la Grèce, Kavala, qui ont été assassinés par les nazis, a été découvert lundi recouvert de peinture bleue, informe le Conseil central des communautés juives en Grèce. « C’est avec tristesse que nous avons appris la profanation du Mémorial de la Shoah de Kavala, juste deux semaines après son inauguration … à l’endroit où, en 1943, les Juifs de Kavala ont été arrêtés et détenus avant d’être déportés vers les camps de la mort », peut-on lire sur un communiqué du conseil. Le monument est devenu une source de discorde après que les responsables de la ville de Kavala aient reporté son inauguration, affirmant qu’ils s’opposaient à

l’étoile de David sur le mémorial. La cérémonie a eu lieu le 7 juin suite à la pression de la communauté juive grecque, du gouvernement grec et des groupes internationaux sur le maire de Kavala. Lundi, la communauté juive a exprimé sa satisfaction pour « l’intervention immédiate de la municipalité de Kavala pour nettoyer et restaurer le monument ». La communauté a appelé les autorités grecques à appréhender les vandales. Les cimetières juifs et mémoriaux de l’Holocauste en Grèce ont été la scène d’une série d’incidents de vandalisme cette dernière année. Une récente enquête de l’Anti-Defamation League a montré que la Grèce a le plus grand taux d’attitudes antisémites en Europe: 69% des Grecs épousent des opinions antisémites. Cela représente près de deux fois le taux de la France, avec 37%.



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« Je crains que les Iraniens aient le dessus » (ex-directeur de la CIA)

leurs équipes respectives. »Je dirais que la volonté politique est là. Je l’ai constatée chez toutes les parties », a déclaré la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, qui chapeaute les négociations. « Nous avons chargé nos équipes de continuer à travailler dès ce soir sur les textes (…) et les ministres reviendront dans les prochains jours, dès que ce travail aura avancé, pour finaliser un accord », a-telle ajouté.

« Je crains que les Iraniens aient désormais le dessus », a indiqué l’ancien directeur de la CIA Michael Hayden dimanche, alors que les négociations sur le programme nucléaire iranien se poursuivent à Vienne jusque début juillet. Hayden a expliqué que l’accord proposé ne donne pas assez de garanties pour empêcher l’Iran d’obtenir des armes nucléaires. « J’espère qu’il ne s’agit pas du dernier round des pourparlers », a-t-il ajouté.

Nucléaire iranien : les négociations iront au-delà du 30 juin

Il a ensuite insisté sur l’importance des inspections.

« Nous devons obtenir que l’AIEA, un organe de l’ONU, se rende sur place », a-t-il dit. Les ministres des Affaires étrangères des grandes puissances et de l’Iran ont pour la plupart quitté Vienne dimanche soir, laissant leurs experts sur place et prévoyant de revenir au cours de la semaine pour prendre les décisions politiques finales concernant un accord sur le nucléaire. A l’exception du secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui doit rester dans la capitale autrichienne, les chefs de la diplomatie arrivés au cours du week-end à Vienne sont repartis dans la soirée, après avoir donné leurs instructions à

L’Iranien Mohammad Javad Zarif est ainsi parti pour Téhéran afin d’y avoir des consultations. « Nous avons toujours dit que si l’autre partie fait preuve de volonté politique il est possible d’avoir un accord global. Je suis certain de notre propre volonté politique et nous savons que la République islamique d’Iran, le Guide suprême, le président de la République et les autres responsables du pays veulent un accord respectable et durable », a-t-il déclaré avant son départ. Le Français Laurent Fabius et le Britannique Philip Hammond ont également quitté la capitale autrichienne ; l’Allemand Frank Walter Steinmeier devait quant à lui partir lundi matin.

« Pas d’accord préférable à un mauvais accord »

Le chef de la diplomatie britannique Philip Hammond, arrivé dimanche à Vienne pour participer aux dernier round de négociations sur le nucléaire iranien, a martelé dimanche qu’il valait mieux « pas d’accord plutôt qu’un mauvais accord ».

Les négociations de Vienne pour parvenir à un accord historique dans le dossier nucléaire iranien iront au-delà de la date butoir initialement fixée du 30 juin, a annoncé dimanche un porte-parole de la délégation iranienne. « Dans la mesure où beaucoup de travail reste à faire, les délégations vont rester à Vienne après le 10 Tir (1er juillet, NDLR) pour continuer les négociations pour parvenir à un bon accord global », a déclaré cet officiel. Cette annonce intervient alors que le chef de la diplomatie iranienne,

Mohammad Javad Zarif doit rentrer à Téhéran dimanche soir pour une journée de consultations, avant un retour annoncé à la table de négociations à Vienne.

« Je l’ai déjà dit plusieurs fois et je le redis aujourd’hui, plutôt pas d’accord qu’un mauvais accord. Il y a des lignes rouges que nous ne pouvons pas franchir, et des décisions très difficiles vont devoir être prises par chacun d’entre nous », a lancé M. Hammond.

Une extension de quelques jours des négociations au-delà de la date butoir théorique du mardi 30 juin avait été jugée possible par toutes les parties, sans avoir été confirmée jusqu’à présent.

Cette position rejoint celle du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou qui a toujours affirmé qu’il valait mieux qu’il n’y ait pas d’accord avec la République islamique plutôt qu’un mauvais accord.

« Il n’y a pas encore de volonté ou de discussions pour une extension à long terme des négociations », a assuré l’officiel iranien.

La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini s’est, quant à elle, voulue plus optimiste dimanche, déclarant qu’il n’est

pas impossible de parvenir à un accord. « Cela sera difficile…mais pas impossible. C’est une question de volonté politique », a-t-elle dit avant de rencontrer les ministres britannique, américain, allemand et français. « Si quelques jours supplémentaires sont nécessaires, nous les prendrons », a-t-elle ajouté. Les pourparlers incluent également la Russie et la Chine. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry et le ministre iranien des AFfaires étrangères Mohamad Javad Zarif en étaient déjà convenus vendredi, avant même d’entamer leurs discussions: il reste « beaucoup » de pain sur la planche pour parvenir à un accord historique sur le nucléaire iranien. Les grandes puissances veulent s’assurer que l’Iran ne cherchera pas à se doter de la bombe ato-

mique, en échange d’une levée des sanctions internationales qui asphyxient son économie depuis une décennie. Mais après de longues années de tensions et 20 mois de discussions acharnées, et malgré la conclusion d’un accord-cadre à Lausanne en avril, les positions apparaissent encore très éloignées sur plusieurs points cruciaux. « Nous sommes désormais dans la phase critique », confie un haut diplomate occidental, ajoutant : « Ca devient plus tendu dans les derniers jours, mais c’était prévisible ». Même si toutes les parties s’accordent à dire que les pourparlers pourront déborder quelque peu la date butoir théorique du mardi 30 juin, il ne reste plus qu’une poignée de jours pour rendre compatibles « conditions » des grandes puissances et « lignes rouges » de l’Iran.


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Inspections « rigoureuses »

Arrivé à Vienne samedi, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a rappelé « au moins trois conditions indispensables » pour sceller un accord. A savoir une limitation durable des capacités nucléaires iraniennes de recherche et de production, un retour automatique des sanctions en cas de violation des engagements pris et des inspections « rigoureuses » des sites iraniens, « y compris militaires si nécessaire ». Or le guide suprême Ali Khame-

nei, qui a la haute main sur le dossier nucléaire, a réitéré en début de semaine son refus de toute inspection des sites militaires, une « ligne rouge » non négociable selon lui.

Mohamad Javad Zarif a repris dimanche l’avion pour regagner Téhéran pour des « consultations ». Le ministre a indiqué qu’il sera de retour à Vienne mardi 30 juin, date butoir des négociations. M. Khamenei a également déclaré ne pas accepter de « limitations de

longue durée » du programme nucléaire, alors que les grandes puissances souhaitent le brider pour au minimum 10 ans.

Téhéran souhaite que les sanctions internationales soient abandonnées dès la mise en oeuvre d’un accord, alors que les grandes puissances souhaitent une levée progressive et réversible.

nale de la République islamique chiite, ce qui effraie les puissances sunnites de la région et Israël.

les Etats-Unis, brouillés depuis 35 ans. Il marquerait aussi un retour sur la scène internatio-

En cas d’accord, l’Iran « ne sera pas le même pays dans 10, 15 ans », a déclaré M. Steinmeier dans le journal allemand Welt am Sonntag. « Si l’Iran peut sortir de son isolement international, sa situation politique intérieure changera », a-t-il prédit.

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Des druzes ont attaqué une ambulance militaire transportant des Syriens bulance et tenté de lui bloquer la route. L’ambulancier a réussi à se dégager du barrage humain, en blessant toutefois assez grièvement un résident de Horfesh, âgé de 54 ans. Les blessés ont pu être accompagnés à l’hôpital et les soldats n’ont pas été blessés. À Tsahal, on juge sévèrement cet incident.

M. Zarif a de son côté rappelé la principale exigence iranienne : « la levée de toutes les sanctions ».

Sortir de l’« isolement »

Un accord serait le premier pas d’une possible réconciliation entre la République islamique et

Edition du 30 Juin au 6 juillet

Des dizaines de résidents druzes du village de Horfesh (nord) ont attaqué dans la nuit de dimanche à lundi une ambulance militaire qui évacuait à l’hôpital de Nahariya deux personnes blessées dans le cadre de la guerre civile qui sévit en Syrie. Les assaillants suspectaient le véhicule de Tsahal de transporter des djihadistes impliqués dans des attaques contre leurs coreligionnaires druzes en Syrie. Les suspects ont demandé aux soldats israéliens de leur dire qui étaient les blessés se trouvant dans le véhicule et, l’ambulance poursuivant son chemin, les assaillants ont lancé des pierres contre l’am-

Cette attaque intervient dans le cadre des tensions qui règnent au sein de la communauté druze israélienne, qui exhorte l’État hébreu à intervenir en Syrie pour défendre leurs frères menacés par la progression des forces de l’État islamique vers la frontière, secteur où réside la communauté druze syrienne. Le sheikh Mouwaffak Tarif, leader de la communauté druze israélienne, a déclaré lundi après l’attaque : « J’appelle tout le monde à garder son sang-froid et à faire preuve de responsabilité. Ce genre de provocations nuit à nos intérêts et à ceux de nos frères druzes de l’autre côté de la frontière. » YA – israpresse


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Le terrorisme, fruit de la négligence de l’Occident L’Occident ne peut pas se détacher du Moyen-Orient comme il avait l’habitude de le faire sur de nombreuses questions urgentes.

Un homme décapité en France, une tuerie en Tunisie, des explosions dans une mosquée chiite au Koweït et dans la ville kurde de Kobane en Syrie, un assaut contre un poste de police dans le Sinaï, une tentative d’attentat terroriste en Israël: voilà à quoi a ressemblé le deuxième vendredi du Ramadan, le mois saint des Musulmans. Dans les temps anciens, les tribus de la péninsule arabique cessaient toute activité militaire pendant le mois. Malheureusement, cette tradition n’est plus respectée. Il n’y a pas de trêve des violences pendant le Ramadan. L’effusion de sang de ce week-end a choqué le monde, surtout parce que le terrorisme a atteint l’Europe : des dizaines de touristes européens ont été tués en Tunisie et un homme a été décapité dans une usine chimique en France. Si les victimes n’avaient pas été européennes, la plupart des chaînes d’information n’auraient pas interrompu leur bulletin pour signaler l’attaque terroriste, comme elles s’abstiennent de le faire pour l’Irak, la Libye ou encore Égypte, où des attaques simi-

laires sont quasi quotidiennes. Avouons-le: il n’y a pas eu une journée paisible en Irak depuis 2003. L’Egypte est aux prises avec le terrorisme islamiste depuis les années 70 (même si on peut aussi commencer à compter à partir des années 40). L’Arabie saoudite, l’Algérie, la Tunisie, la Jordanie, le Liban et la Syrie souffrent d’attaques terroristes constantes. Mais la terreur routinière dans certains de ces pays n’interrompt pas les bulletins des chaînes d’information internationales, car elle est trop lointaine et l’intérêt du grand public pour ces événements n’est pas particulièrement élevé. C’est n’est que lorsque la violence atteint les rivages de l’Europe ou des États-Unis que le monde réagit et pose des questions: que se passe-t-il réellement au MoyenOrient? Est-ce une menace pour la civilisation occidentale? Comment pouvons-nous l’arrêter? Malheureusement, il y a plus de questions que de réponses. Surtout concernant la dernière question. Personne en Europe, aux EtatsUnis, au Canada ou en Australie ne sait vraiment comment arrêter le groupe État islamique (EI). Il

est clair cependant que tant que le Moyen-Orient demeurera un foyer pour le fondamentalisme islamique, cela aura des retombées partout ailleurs. Les médias sociaux, l’accord de Schengen et le soutien financier étranger facilitent le travail des gourous djihadistes et des terroristes en leur permettant de diffuser leurs idées d’un endroit à l’autre plus facilement. Les idées de l’islam radical sont importées d’Orient puis diffusées en Occident, cela ne fait aucun doute. Sur le plan pratique, les autorités devraient lutter contre la propagation des idées islamistes radicales sur le web, renforcer la sécurité dans les aéroports et durcir les peines pour soutien et participation à des activités terroristes. Elles devraient aussi aborder le problème dans une perspective plus large. Le monde a changé et s’est globalisé, pour le meilleur comme pour le pire. Il n’est plus possible de fermer les yeux et d’ignorer le problème. Pour dire les choses crûment: l’Occident ne peut pas se permettre de ne pas intervenir dans le chaos du MoyenOrient, d’où sont issues les directives et l’inspiration des attaques comme celles de Charlie Hebdo.

Des décennies de stagnation politique dans le monde arabe ont été ignorées et négligées. Quelques semaines avant l’éruption du printemps arabe, le président français de l’époque, Nicolas Sarkozy, a visité la Tunisie où son ami corrompu et despotique, Zine el-Abidine Ben Ali, dirigeait le pays. Pendant les premières semaines de l’insurrection syrienne, le magazine de mode Vogue a publié des images glamour d’Asmaa Assad, l’épouse du président syrien Bachar al-Assad. Quant à la décapitation, elle est acceptable en Arabie saoudite, un pays wahabite strict où les “sorciers” et les personnes coupables d’adultère sont exécutés s’ils sont attrapés en flagrant délit ou faussement accusés. L’Occident a décidé de ne pas porter attention à la corruption, au despotisme et à la stagnation. Alors qu’il détournait ainsi le regard, le vide politique a été rempli par les radicaux islamiques. J’ai couvert à Gaza en 2006 la funeste élection parlementaire de l’Autorité palestinienne. La majorité de ceux qui ont voté pour le Hamas m’ont confié avoir voté ainsi en signe de protestation contre les politiciens corrompus du Fatah, qui ont trahi leur peuple. Ainsi aujourd’hui lorsqu’un si grand nombre de gens en Occident et en Israël rêvent de ramener les “hommes forts” du passé et de raviver les régimes despotiques du 20e siècle, ils devraient donc penser aussi aux conséquences. La répression engendrera toujours plus de répression. La violence provoquera plus de violence. Les Etats arabes et l’Occident doivent combattre et détruire les infrastructures terroristes en plein essor, mais ils devraient également se pencher sur les raisons qui l’ont

fait prospérer: l’oppression, la discrimination, la violence et les intérêts politiques cyniques. On peut par exemple penser au soutien d’organisations et de personnes privées des États pétroliers du Golfe en faveur de mercenaires tels que Jabhat an-Nosra et l’EI, ou au soutien de l’Iran au Hezbollah et ainsi de suite. L’année prochaine, le monde va célébrer les 100 ans de l’accord historique de Sykes-Picot, qui a engendré énormément de misère dans la région. La carte dessinée par Sir Mark Sykes et François-Georges Picot n’existe plus, mais l’Occident se cramponne encore à ces frontières coloniales du passé. Il est temps de se détacher des vieilles conceptions du Moyen-Orient et d’élaborer une nouvelle stratégie, qui prendra en compte les intérêts des groupes qui n’ont pas eu la chance il y a 100 ans de créer leur propre Etat, comme les Kurdes, les Chrétiens assyriens et autres. L’Occident, qui fournit de l’aide à l’Egypte et à la Jordanie et commerce avec l’Arabie saoudite et le Qatar, pourrait et devrait insister pour que des changements soit opérés, non pas vis-à-vis des mouvements islamiques, mais visà-vis de la société civile, qui pourrait fournir de base à une réforme progressive et au renforcement futur des Etats. La guerre contre l’EI et contre les autres groupes monstrueux qui ont rempli le vide laissé au Moyen-Orient va durer pendant un certain temps. Quand elle prendra fin, il sera crucial de ne pas répéter les mêmes erreurs du passé. Ksenia Svetlova est députée à la Knesset et experte des questions arabes. Elle est candidate au doctorat à l’Université hébraïque de Jérusalem.



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Attentat en Tunisie : Le secret derrière le sourire de l’assassin ?

Ce terrible vendredi 26 juin 2015, un homme arrive sur une plage de Sousse en Tunisie et tire à vue sur les touristes qui tombent un a un sans défense sous ses balles. Ce fait en soi est atroce mais ce qu’il y a d’encore plus terrible et qui a glacé le sang de tous ceux qui ont assisté au massacre, parfois des contacts, c’est que le tueur avait un grand sourire et semblait très serein, comme s’il faisait une promenade de santé…

Le succès du pavillon israélien à expo Milano 2015 avec une très forte réduction de consommation d’eau par rapport aux cultures traditionnelles.

Le pavillon d’Israël à l’Expo 2015 jouit actuellement d’un succès indéniable. Saluée par la presse et le public, cette réussite est principalement due à la présentation d’une innovation aussi audacieuse qu’originale : un “champ vertical” conçu par l’architecte David Knafo. C’est un champ vert long 70 mètres et haut 12 mètres où l’on cultive des céréales (le blé, le maïs et le riz). Mais ce champ est vertical! Il s’agit d’une méthode révolutionnaire de culture hors du sol inventée pour contrecarrer une pénurie éventuelle de sol arable. Ce champ vertical est divisé en neuf zones et sur chacune d’elles pousseront des cultures différentes

L’autre facteur clé du succès du pavillon naît de la présentation d’une vidéo montrant notamment l’aide d’Israël a travers le monde. Israël a établi une coopération notamment avec la Chine pour la surveillance des vaches par ordinateur afin d’optimiser la production du lait; avec l’Australie pour le contrôle par satellite d’immenses champs irrigués, où chaque fuite d’eau dans le système d’irrigation est identifiée sans retard; avec le Sénégal pour le système d’irrigation à gouttes; avec l’Italie et dans beaucoup d’autres nations y compris le Maroc, pour le développement de la biotechnologie ainsi que l’étude du blé afin de rendre les plantes plus résistantes et améliorer la qualité des produits. « Nourrir la Planète, Energie pour la Vie », est en effet le Thème d’Expo Milano 2015, est le fil conducteur des événements organisés à l’intérieur et à l’extérieur du Site de l’Exposition. Expo Milano 2015 est donc une occasion pour réfléchir et cher-

cher des solutions aux contradictions de notre monde : Si en effet une partie de la population mondiale souffre de la faim (environ 870 millions de personnes sous-alimentées dans la période 2010-2012) , d’autres personnes meurent à cause d’une alimentation incorrecte ou d’une consommation excessive de nourriture (environ2,8 millions de décès liés à l’ obésité ou à une surcharge pondérale…etc). De plus, chaque année, environ 1,3 milliards de tonnes d’aliments sont gaspillés. Il faut donc mettre en œuvre des politiques avisées, développer des styles de vie durables et même avoir recours à des technologies de pointe pour trouver un équilibre entre la disponibilité et la consommation des ressources. Réfléchir sur ce thème est également un moment de partage et de fête, grâce aux spectacles, rencontres et événements à vivre en compagnie de la mascotte Foody et de ses joyeux personnages. Chaque moment, chaque aspect, chaque participant de l’Expo Milano 2015 décline et interprète le thème choisi« Nourrir la Planète, Energie pour la Vie ». YLellouche

Ni peur, ni haine, ni colère apparente. Il se contentait disaient des témoins, de tirer sur tout ce qui bougeait comme s’il cueillait des fleurs sur un sentier. Selon l’Express, l’explication est simple, les combattants de l’Etat Islamique utilisent une drogue, le Captagon, qui supprime toutes les émotions, y compris la peur et la douleur. Petite pilule blanche à base d’amphétamines et de caféine qui était à l’origine prescrite en cas de dépression ou de narcolepsie, le Captagon est devenu le nerf de la guerre de cet Etat Islamique barbare. Cette drogue sert non seulement à faire des djihadistes des machines de guerre inhumaines et insensibles, mais grâce au trafic générant des millions de dollars, elle finance aussi les opérations militaires du groupe. Dans un reportage sur Daech qui est récemment passé sur Arte, un trafiquant expliquait que le Captagon supprime tout sentiment de fatigue, de peur et de sensibilité à la douleur. Sous l’emprise de cette la drogue, on ne sent même plus les coups. C’est probablement pour cette raison, que Seifeddine Rezgui, (Seifeddine voulant dire en français : le sabre de la religion..), caillassé, continuait à avancer, dans le calme le plus absolu. Comme si le terrorisme n’était pas déjà assez inhumain en soi… L’autopsie lèvera peut-être le mystère sur cet étrange comportement. Mais au-delà de cette tragédie qui frappe de nouveau la Tunisie, il faut savoir que le fameux

«printemps arabe» dans ce pays a pris le temps de s’installer. La Tunisie est un pays maghrébin qui a des particularités en termes géographique, historique, démographique, économique, sociale, politique et géopolitique. À ce titre, le facteur géographique a été un facteur non négligeable dans le déclenchement de la révolution du « Jasmin ». La Tunisie est une société largement urbanisée, et aussi éduquée, à l’instar du Liban, et de la Jordanie. La femme s’est taillée une place méritée dans la société tunisienne et dans le mouvement pour le changement. La condition féminine y est relativement avancée par rapport aux autres pays du Monde arabe. Il est clair que la Tunisie a beaucoup bénéficié des acquis de la période de Bourguiba, le père de na Nation, qui avait aboli la polygamie, encouragé l’instruction des femmes, et amélioré le statut juridique de la femme tunisienne. Mais au-delà, ce qui caractérise surtout la Tunisie par rapport à l’Égypte et à la Lybie par exemple, c’est l’homogénéité de sa population. Une société compacte qui n’est pas traversée par des lignes de fortes fractures linguistiques (francophones-arabophones-berbérophones), ethniques (arabes, berbères, kabyles, kurdes ou noirs), religieuses (chrétiens, juives, musulmans, chiites-sunnites), voire tribales. Par rapport à l’Egypte ou la Lybie, le clivage au sein de la société Tunisienne n’est pas aussi fort que dans les autres sociétés d’Afrique du nord . Ce qui a contribué dans le cas Tunisien au renforcement de l’aspect pacifique de la transition démocratique qui a eu lieu dans ce pays. On a assisté dans cette révolution à moins de conflits, de violences, plus de coordination et de compromis. Pour toutes ces raisons, je pense qu’il y a encore malgré tout, un espoir de sursaut dans ce pays pour faire front contre tous ceux qui veulent intenter à son rêve! YLellouche


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Thibault de Montbrial - Islamisme : Le livre de PATRICK WEIL : Le sens de la République «Nous sommes attaqués»

Dans un livre décapant dont nous donnons ci-dessous les bonnes feuilles, l’avocat insiste : on nous fait la guerre. Nous ne la gagnerons pas si nous ne nous mettons pas en position de riposter. L’actualité donne raison à l’avocat. « Comme tous les pacifistes, vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi. […] Or, c’est l’ennemi qui vous désigne.» Cette citation du philosophe Julien Freund figure en conclusion du livre de Thibault de Montbrial. Ancien parachutiste d’infanterie de marine, l’auteur connaît la guerre. Désormais avocat, il a vu la France se communautariser. « Et de fait, la manifestation du 11 janvier 2015 m’est apparue tout à

la fois comme l’expression d’une pulsion de vie de notre pays et une illustration de son extrême fragilité tant y était frappante la quasi-absence de Français issus de l’immigration. » Dans un livre percutant et argumenté, il retrace les progrès effrayants du terrorisme islamiste, apporte des réponses à la menace et nous prévient : la guerre est affaire de technique, mais aussi de psychologie. Nos renoncements font la force de nos adversaires.

“Nous sommes attaqués. Par des gens qui combattent au nom de l’islam et ont décidé de faire régner un califat sur la plus grande partie possible de la planète. La terre européenne n’est pas épargnée et ils y exportent déjà leur combat. Sans merci, sans pitié, sans une once de faiblesse, ils asservissent les femmes, décapitent, égorgent, brûlent, crucifient. Ils assassinent les juifs, les chrétiens, les journalistes, pour ce qu’ils sont… pour ce que nous sommes. En quelques mois, ils ont étendu leur influence au-delà du Proche-Orient, se sont considérablement renforcés en

Afrique, menacent la circulation en Méditerranée par leur implantation en Libye. Au large de nos côtes. Leur mort est leur gloire, ce qu’ils perçoivent comme nos faiblesses les galvanisent. Ils utilisent comme avant-garde une partie de la jeunesse de France, au nom d’une religion qui est devenue la deuxième pratiquée sur notre territoire […]. Il est temps de se réveiller, de sortir du déni et des schémas culpabilisateurs dans lesquels des décennies de paix et de communautarisme galopant ont déprogrammé notre capacité profonde à combattre pour nos valeurs, à secouer la gangue de mollesse qui nous étreint, à quitter l’angélisme qui nous rend bienveillants envers des revendications contraires à ce que nous sommes, à faire taire cette petite voix qui nous dit que tout va s’arranger, car depuis tout petits nous savons bien que les méchants perdent toujours à la fin. Il est temps de se réveiller, d’ouvrir les yeux, de voir ce qui est, et d’agir en conséquence.” YLellouche

Depuis le traumatisme de janvier 2015, la République n’a cessé d’être invoquée et convoquée, notamment lors des immenses manifestations du 11 janvier. Fondement de notre société, socle de la citoyenneté et rempart de notre laïcité, elle fut aussi décriée. A force de ne pas tenir ses promesses, il lui fut reproché de favoriser l’entre-soi, le communautarisme, voire l’apartheid social. Après la Concorde… vint le temps de la discorde. C’est alors

que la volonté de questionner Patrick Weil apparut comme une évidence. Historien de l’immigration et de la nationalité, directeur de Recherche au CNRS, professeur invité à l’Université de Yale et à l’école d’économie de Paris, il est un des rares intellectuels à pouvoir intervenir dans le débat public sur des sujets aussi brûlants que l’intégration, les migrations, la religion, le racisme, l’antisémitisme. Sans langue de bois, sans éviter les sujets qui fâchent, comme l’islam ou l’identité nationale, les frontières ou l’héritage colonial, il se nourrit de véritables recherches empiriques et d’une longue pratique des politiques publiques, à la différence de tant de ceux qui occupent la scène médiatique. Il donne ici du sens à la République, à savoir une direction et une orientation. Son récit savant et vivant d’une histoire partagée par tous les Français, quelque soit leur origine, ranime les valeurs républicaines. Contre les prophètes de la division, il nous donne les raisons d’espérer en un avenir commun. YLellouche


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Parachat Balak : Israël un peuple béni

Dans notre paracha, Balak, roi de Moab, (ancêtre de Ruth la Moabite) qui est apeuré (mais pas pour autant menacé) demande à Biléam (le magicien borgne, selon le midrach) reconnu comme étant le prophète des nations, de maudire le peuple d’Israël. Bilèam finit par accepter l’offre, mais D-ieu se révélera à lui par le biais de son ânesse et le contraint au final à bénir le peuple. C’est alors que Balak et Biléam offrent des sacrifices pour assurer le succès de leur projet maléfique, mais à la

surprise de Balak, Biléam bénira le peuple d’Israël par trois fois, provoquant une grosse colère du roi Balak. Je vois dit Biléam - «Mais ce n’est pas encore le moment, je le distingue, mais il ne s’est pas rapproché : Un astre s’élance de Yaacov, un spectre jaillira du sein d’Israël, il écrasera les seigneurs de Moav et tous les enfants de Seth. Edom sera sa pitance et Séir la proie de ses ennemis: et Israël vaincra!» Dans le livre de la Genèse à la pa-

racha Vayéhi, le patriarche Yaacov lui aussi a souhaité révéler la fin des temps à ses enfants, mais la «Chékhina» l’esprit divin s’écarta de lui, dira Rachi. Moïse également voulu dévoiler de manière allégorique la fin des temps dans la paracha Haazinou, dans laquelle il sermonne le peuple, prenant à témoin le ciel et la terre, mais rien de concret n’émergea de ce texte. Il n’y eut donc que Biléam, pour nous dévoiler de façon claire les temps messianique. Le Talmud raconte que les Tsadikim de chaque génération depuis le pa-

triarche Abraham avaient connaissance de l’époque où se révélerait le Libérateur, mais ils respectaient à la lettre les consignes de D-ieu de ne pas en dévoiler la fin. Par contre Biléam le prophète étranger, pouvait braver cette interdiction pour dévoiler la fin des temps! C’est pourquoi «il voit le Machiah», dit le Kéli Yakar, mais il sait aussi que sa révélation «concrète» est tardive à cause d’Amalek! Il sait qu’il représente l’opposition implacable d’Israël, car même si Israël reste «l’ambassadeur» de la Présence divine dans le monde, Lui Amalek devra au contraire effacer jusqu’au souvenir de cette présence. Amalek représente donc bien l’ennemi acharné d’Israël, dont le but n’est que de le délégitimer aux yeux des nations pour mieux le faire disparaître. Il est écrit dans Le Zohar Akadoch que le nom divin « EL » apparaît dans le nom d’Israël, mais qu’un seul peuple porte également dans son nom celui de D-ieu comme lui, c’est : Ichmaël (EL)qui veut dire : D-ieu entendra. Parlant de la fin des temps, Biléam fera allusion à Ichmaël,. Les Sages nous disent qu’il faut lire ce verset de la manière suivante : «Malheur à celui qui vivra à l’époque où ichmaël-(chemou-EL) dominera le monde!» Ce que confirme d’ailleurs Rébi Yonathan Ben Ouziel. Le Pirkié de Rébi Eliézer conclura par une vision prophétique d’une exactitude déconcertante explique le Rav Yoram Abergel chlita de Netivot : «A la fin des temps Ichmaël propagera le mensonge et entreprendra 15 choses sur la Terre d’Israël parmi lesquelles : La construction d’un édifice sur les ruines du Temple… ils feront 3 guerres contre Israël… et après seulement le Machiah Ben David se dévoilera!». Biléam délivrera donc cette ultime prophétie, chargée d’une vision de la fin des temps, puis retournera chez lui. Auparavant, il demandera à Balak d’envoyer les filles de Moab pour séduire les enfants d’Israël… Ce plan machiavélique fonctionnera et ces femmes étrangères poussèrent le peuple à la débauche et à l’idolâtrie qui déclencheront la peste dans le campement. Un Prince de la tribu de Chiméone, Zimri ben Salou, cohabitera au vu et au su de tous. C’est alors que Pin’has fils de Aaron, agissant de manière zélé, frappera à mort le couple, provoquant du coup l’arrêt de l’épidémie. Cette paracha met en scène le fameux Biléam qui n’est pas seulement désigné comme étant un prophète d’une nation en particulier. Maimonide nous dit que Biléam semble représenter un cas particulier en ce qu’il est le porte-parole de toutes les nations à la fois, dans cette

contestation contre Israël, universelle et récurrente, qui semble apparaitre dès le début de notre histoire. Comme si que dès le moment où Israël devient une nation (parmi les nations)-ce qui se produit à l’époque dont nous parlons dans le texte, c’est-à-dire à la sortie d’Egypte – apparait de façon corollaire une récapitulation de la prophétie antérieure chez les nations, dont le porte parole n’est autre que Biléam. C’est pourquoi, c’est à lui que le roi Balak fera appel tout naturellement pour maudire Israël ! C’est un très long texte, près de trois chapitres, que la Thora nous raconte cette tentative «impuissante» de malédiction. A notre époque, il nous est plutôt difficile, semble-t-il, de concevoir ce que les chefs politiques et militaires des nations hostiles à Israël en ce temps-là attendaient d’une telle stratégie basée apparemment sur la magie et la sorcellerie…Mais il suffit de réfléchir un instant aux péripéties analogues dans notre histoire contemporaine pour comprendre qu’à travers un vocable différent, on retrouve les mêmes conduites. Bénir comme nous enseignent nos Maîtres c’est « dire le bien de », maudire, c’est « dire le mal de ». Et il s’agit là, indéniablement de la stratégie de la propagande… Le fameux Biléam, «prophète des nations» appelé à maudire les enfants d’Israël, se retrouve aujourd’hui et même depuis des années, dans toutes les tentatives de la propagande anti-juive (boycot d’Israël, etc) dont on sait les dangers réels et effectifs. Une fois de plus la Thora est d’une brulante actualité, et à la lecture de notre paracha, nous comprenons mieux la signification permanente de nos thèmes d’identité, et à quel point, lorsqu’il s’agit de l’histoire qu’elle raconte, les mêmes lois régissent notre destin. Les malédictions voulues par Biléam auraient pu être néfaste pour Israël, mais la force de la Vérité finit toujours par triompher en les transformant en bénédictions. Comment dans ce cas là, trouver une justification aux quelques «déconvenues» historiques rencontrées par le peuple d’Israël? Les Sages du Talmud affirment, que les «malheurs du monde», sont souvent suscités par son comportement parfois contraire à la Thora… Yvan Lellouche



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Israël intercepte un navire de militants pro-palestiniens en mer

Tsahal intercepte la « flottille pour Gaza » sans incident

Les forces israéliennes ont intercepté sans employer la force un navire de militants pro-palestiniens qui tentaient de briser le blocus de Gaza, puis l’ont escorté vers un port israélien tôt lundi matin, a annoncé l’armée. En accord avec le droit international, la marine israélienne a demandé à plusieurs reprises au navire de changer de cap, précise un communiqué de l’armée. Après leur refus, la marine a intercepté le navire dans les eaux internationales pour l’empêcher de briser le blocus de la bande de Gaza, poursuit le texte. Une porte-parole militaire a confirmé à l’AFP que le bateau était le navire suédois Marianne

Un porte-parole de Tsahal a déclaré lundi matin qu’après mûre réflexion et des efforts diplomatiques exhaustives, les forces navales israéliennes ont arraisonné et fouillé le navire Marianne av Göteborg, empêchant le navire de pénétrer dans la bande de Gaza. Selon l’armée israélienne, les forces de sécurité ont arraisonné le navire sans incident après que les passagers aient dit clairement qu’ils n’acquiesceraient pas aux demandes de l’armée de rediriger le navire ailleurs que vers la bande de Gaza. Le navire est actuellement escorté vers Ashdod et devrait y arriver dans les prochaines 12 heures. Peu de temps après la conclusion de la mission, le premier ministre Benyamin Netanyahou a publié un communiqué pour féliciter la marine israélienne pour un travail bien fait, tout en condamnant la flottille pour aider le Hamas et re-

garder de l’autre côté de toutes les atrocités qui ont lieu tous les jours dans la région. « Je tiens à féliciter les soldats et les commandants de la Marine qui ont empêché les participants d’entrer à Gaza illégalement. Cette flottille n’est rien d’autre qu’un affichage de l’hypocrisie qui ne fait qu’aider le Hamas tout en ignorant les atrocités dans la région, » dit la déclaration de Netanyahou. « Israël est une démocratie, qui se protège en conformité avec le droit international, » a poursuivi le premier ministre, ajoutant que « nous ne sommes pas disposés à permettre la contrebande d’armes à des organisations terroristes dans le bande de Gaza comme dans le passé via la mer. » Les participants de la flottille ne sont pas plus idiots que d’autres, donc savent pertinemment que la bande de Gaza est dirigée par une organisation terroriste islamiste

qui a pour unique objectif la destruction de l’état d’Israël. Ceux-ci participent donc à une guerre génocidaire contre Israël, une fois de plus, dans le silence le plus complet des medias occidentaux. Les responsables israéliens ont réaffirmé dimanche que Jérusalem n’a pas l’intention de permettre aux navires d’atteindre Gaza, et que les organisateurs sont bien conscients qu’il y a un blocus naval légal de la zone, et que toute aide humanitaire vers la bande de Gaza doit passer par des voies établies. « Ceci est juste une provocation, » a déclaré un responsable israélien. Plus tôt cette semaine, le bureau du premier ministre a écrit une lettre à donner aux quelques dizaines de personnes se trouvant sur les navires, les accueillant sarcastiquement en Israël en leur disant qu’ils s’étaient apparemment perdus.

de Göteborg, qui fait partie de la Flottille de la liberté III, un convoi de quatre navires transportant des militants pro-palestiniens voulant briser le blocus, comme le député arabe israélien Bassel Ghattas et l’ancien président tunisien Moncef Marzouki. Cette flottille n’est rien d’autre qu’une démonstration d’hypocrisie et de mensonges qui ne fait qu’aider l’organisation Hamas et qui ignore toutes les horreurs dans notre région, a déclaré lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un communiqué destiné à féliciter les forces israéliennes impliquées dans l’interception du navire. ©AFP

Un drone lancé depuis la bande de Gaza s’est écrasé jeudi en Israël

Un drone lancé depuis la bande de Gaza s’est écrasé jeudi en Israël, a affirmé l’armée israélienne, la troisième incursion de ce type en un an.

caméra de surveillance.

Les incursions précédentes avaient été revendiquées par la branche armée du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans l’enclave palestinienne.

L’armée israélienne avait fait état de deux drones abattus par ses forces en juillet 2014 lors du conflit meurtrier dans la bande de Gaza. L’un était près d’Ashkelon, non loin de la clôture de séparation, et l’autre à Ashdod, à 28 kilomètres au nord de Gaza. La branche militaire du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, avait revendiqué ces incursions.

« Un véhicule aérien sans pilote a été repéré en train d’entrer dans l’espace aérien israélien, depuis la bande » de Gaza, a déclaré une porte-parole de l’armée à l’AFP . « Des fragments (de ce drone) ont été retrouvés plus tard en territoire israélien (…) près de la barrière » de séparation, a-t-elle ajouté, sans pouvoir préciser pour le moment si l’engin était armé ou doté d’une

Le Hamas avait fait voler un drone lors d’une parade marquant son 27e anniversaire en décembre.

Aucune revendication n’a encore été faite concernant le drone ayant volé jeudi.



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Attentat près de Lyon: le suspect interrogé après la découverte d’une connexion syrienne

Les enquêteurs poursuivent lundi l’interrogatoire de Yassin Salhi, qui a avoué avoir tué l’homme dont la tête décapitée a été utilisée pour signer l’attentat en Isère, après la découverte d’une connexion syrienne dans ce dossier. Salhi a été transféré dimanche en fin de journée vers le siège de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (SDAT) à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Il a avoué avoir assassiné vendredi Hervé Cornara, 54 ans, qui était aussi son patron. Et les enquêteurs ont découvert dans son téléphone portable un macabre selfie, pris avec la tête de sa victime, envoyé à un correspondant via une application de messagerie instantanée. Le numéro de téléphone du destinataire est canadien, mais les enquêteurs étaient convaincus qu’il se trouvait en fait dans les zones de jihad irako-syriennes. Ils pensent désormais avoir identifié un jihadiste français présent dans les zones de combats et répertorié parmi les 473 jihadistes français actuellement sur place. Originaire de Vesoul, cet homme, prénommé Sébastien-Younès, est parti en novembre 2014 en Syrie, rejoignant le secteur de Raqa, où il combattrait dans les rangs de l’organisation État islamique (EI), selon des sources proches du dossier. Aucune source n’a cependant fait état d’éléments montrant que Yassin Salhi se serait lui-même rendu en Syrie, bien qu’il ait été repéré depuis le milieu des années 2000 par les services de renseignement comme s’étant radicalisé dans sa

ville natale de Pontarlier (Doubs). Il est brièvement apparu dimanche, avant son transfert vers la région parisienne, lorsqu’il a été conduit sous très forte escorte à son domicile de Saint-Priest, près de Lyon, notamment pour récupérer son passeport, selon une source proche du dossier. Entouré de policiers cagoulés et armés, il était revêtu d’un gilet pare-balles, la tête couverte d’un tissu blanc. Mise en scène macabre La tête d’Hervé Cornara avait été retrouvée accrochée à un grillage d’enceinte d’une usine de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), entourée de drapeaux où était écrite la profession de foi islamique, rappelant les mises en scène macabres de l’EI. Des fleurs ont été déposées depuis à cet endroit. L’épouse d’Hervé Cornara avait vu son mari pour la dernière fois peu après 07H30 vendredi, dans leur société de transport de Chassieu (Rhône). L’attentat a eu lieu deux heures plus tard. Après une explosion dans l’usine de Saint-Quentin, Yassin Salhi a été rapidement interpellé. Le suspect a expliqué aux enquêteurs avoir tué son patron sur un parking en se rendant sur les lieux de l’attentat. Deux jours plus tôt, Salhi avait eu un différend d’ordre professionnel avec sa victime. Le ton était monté entre les deux hommes, quand l’employé avait fait tomber une palette de matériel informatique. Quelque 200 personnes, en majorité des musulmans, se sont rassemblées dimanche en fin

d’après-midi devant la mosquée de Villefontaine (Isère) pour « condamner l’attentat diabolique » de Saint-Quentin-Fallavier, à quelques kilomètre de là. « Ces gens-là ce sont des terroristes qui ont trahi le message essentiel de l’islam », a lancé Azzedine Gaci, recteur de la mosquée de Villeurbanne (Rhône). « Ne les laissons pas nous diviser. » « C’est d’abord notre communauté musulmane qui en pâtit!, a dit le recteur de la mosquée locale, Ahmed Hamlaoui, en appelant à « combattre les amalgames ». Pour lui, « il n’y a pas de confits entre les religions, ni entre les civilisations ». Plus tôt dimanche le Premier ministre Manuel Valls avait parlé de « guerre de civilisation » à propos du « terrorisme » jihadiste, mettant en garde contre une « menace terroriste majeure », près de six mois après les attaques jihadistes sanglantes de janvier contre Charlie Hebdo, des policiers et un supermarché casher. Fiché de 2006 à 2008 par les services de renseignement pour radicalisation, Yassin Salhi, originaire du Doubs et fraîchement arrivé à Saint-Priest, dans la métropole lyonnaise, avait de nouveau été repéré entre 2011 et 2014 pour ses liens avec la mouvance salafiste lyonnaise. Il s’était radicalisé à Pontarlier au début des années 2000 au contact d’un homme soupçonné d’avoir préparé des attentats en Indonésie avec des militants d’Al-Qaïda.

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Attentat en Isère : le fils de la victime dit n’avoir « rien vu venir »

Le corps d’Hervé Cornara a été retrouvé décapité lors de l’attentat à Saint-Quentin-Fallavier (Isère). « On se dit que ce genre de choses ne peut arriver qu’aux autres, pas à nous, réagit son fils, Kevin, interrogé par TF1, samedi 27 juin. On se lève un matin, tout va bien, et en cinq minutes, notre vie change du tout au tout. » Kevin Cornara explique avoir appris la nouvelle à la radio. « J’avais quelques doutes, raconte-til. Et une fois qu’ils ont donné son prénom, j’ai tout de suite compris. Mon père était injoignable. » Le suspect, un individu « très aimable, très poli »

Le jeune homme travaillait dans l’entreprise de livraison géré par son père, comme le suspect de l’attentat, Yassin Sahli. Kevin Cornara le connaissait donc, mais explique « n’avoir rien vu venir » : il le décrit comme un individu « très gentil, toujours très souriant, très aimable, très poli ». Un hommage à son père a été rendu ce samedi dans sa commune de Fontaines-sur-Saône (Rhône), où ses voisins pleurent la mort d’un « enfant du quartier ». Le maire, Thierry Pouzol, a invité les 200 habitants présents à respecter une minute de silence, avant d’aller déposer un bouquet de fleurs devant l’immeuble où résidait Hervé Cornara.


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La carte de France de la radicalisation djihadiste

Entre avril 2014 et mai 2015, 4 091 personnes ont été signalées comme étant en voie de radicalisation djihadiste en France. Telles sont les données recueillies par le Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation (CNAPR). Des chiffres à interpréter « avec prudence », précise le rapport de l’Assemblée nationale sur le suivi des filières djihadistes.

Des signalements venus des familles Les signalements sont le fait, en général, des familles. À ce jour, 9 % des personnes signalées sont déjà parties, principalement en Syrie. On signale des départs par familles entières, et pas seulement des jeunes ou des adolescents à l’insu de leur famille. Plus de la moitié des personnes ayant rejoint Daesh étaient jusqu’ici inconnues des services, avec un afflux de jeunes issus de la classe moyenne et non de familles défavorisées, ainsi que l’a souligné le chercheur Farhad Khosrokhavar de l’Ehess lors de son audition devant la commission parlementaire. Avec 67 signalements, l’Isère, où s’est produit l’attentat contre l’usine Air Products, est un département relativement important par

rapport à la moyenne française. Il fait partie des six principales régions touchées par le phénomène : Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon, Nord-Pasde-Calais et Midi-Pyrénées. On trouve ainsi 160 signalements en Seine-Saint-Denis, 156 signalements en Seine-et-Marne comme dans le Rhône, 151 signalements dans les Alpes-Maritimes, 145 à Paris, 130 dans le Val-de-Marne, 128 dans les Yvelines, 125 dans le Val-d’Oise, 124 dans les Hautsde-Seine, 114 dans le Nord… Une majorité de jeunes filles parmi les mineurs Sur les 4 091 signalements, un quart concerne les mineurs et 35 % des femmes. Chez les mineurs, la part des jeunes filles s’élève à 56 %. Les convertis à l’islam composeraient 41 % des personnes signalées. Toutefois, le rapport de l’Assemblée nationale suppose que ce dernier chiffre est biaisé. Les familles de culture arabo-musulmane utilisent moins le dispositif de signalement. « La proportion importante de signalements concernant des femmes peut, quant à elle, s’expliquer par une attention plus importante des familles à leur égard », prévient également le rapport.

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Les dentistes franco israéliens reçus par le Ministre de l’Intégration

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Une réunion officielle s’est tenue la semaine dernière, au sein du ministère de l’Alyah et de la Klita, à la demande et en la présence du nouveau ministre Zeev Elkin. Au côté du ministre et de ses conseillers était présente également, la député Nurit Koren, vice présidente de la nouvelle Knesset. Une dizaine de représentants d’associations ou d’organisations non gouvernementales qui œuvrent au quotidien étaient présent parmi lesquelles EFI, l’association des chirurgiens dentistes francophones en Israël. Chacun a pu s’exprimer pour transmettre au ministre les difficultés quotidienne qu’ils rencontrent sur le terrain. Cette rencontre qui a duré près d’une heure et demi, a été perçue comme satisfaisante par les personnes présentes. Le Dr Thierry Lasker, membre du board d’EFI et responsable au côté du Dr Herve Asher Roos de l’Alyah et de la Klita, a ainsi pu prendre la parole et rappeler au ministre les difficultés auxquelles étaient confrontés ses confrères candidats à l’alyah de France. 1- Avant les élections, EFI avait demandé aux différents protagonistes (Ministère de la santé, ministère de l’intégration et bureau du premier ministre) que l’examen soit annulé ou tout au moins, dans un premier temps, facilité. Le compromis adopté par la commission gouvernementale de déblocage de l’Allyah, avait été que tout chirurgien-dentiste pouvant justifier d’une expérience de 14 ans, ne devais plus passer la première partie de l’épreuve (la partie théorique, la plus contraignante ) mais uniquement la 2ème partie, pratique. Les responsables consultés nous ont assurés qu’un texte de loi sera prochainement voté dans ce sens…mais la lenteur administrative, puis, après quelques mois, la campagne électorale et les élections ont fait que rien n’a changé et que l’examen est toujours en place sans aucun changement. Le Dr LASKER a donc reformu-

lé cette demande dans des termes très clairs. 2- L’examen d’équivalence étant inchangé, il représente toujours un réel obstacle à l’Allyah dans la mesure où aucune préparation n’est proposée. Le Dr LASKER a rappelé au ministre et à toute l’audience, que cette préparation à été régulièrement délivrée en France et en français jusqu’en 2007. Mais, depuis cette date, plus aucune formation n’est délivrée aux praticiens français, abaissant de façon très conséquente, le taux de réussite! Il semblerait, à l’issu de cette réunion qu’une prochaine préparation à l’examen (stage intensif de deux semaines) sera proposée en 2016 aux praticiens candidats à l’Allyah, en France et en français, le ministère étant prêt à subventionner une partie de cette formation. En parallèle, la proposition d’exemption pour les praticiens ayant plus de 14 années d’expérience , devrait être abordée prochainement en conseil des

ministres. A noter que les responsables présents n’ont pas envisagé une suppression « pure et simple » de l’examen ! Depuis deux ans, EFI doit combattre les rumeurs d’annulation de l’examen, et informer sans relâche pour contrer les effets d’annonce et aider les confrères désireux de venir exercer en Israël. Tout en souhaitant bonne chance au nouveau ministre, EFI attend des actes forts et rapides dans le domaine des équivalences de la Santé et en particulier en médecine-dentaire. « Plus que des paroles, ce sont dorénavant des actes qu’attendent la centaine de dentistes français qui ont déjà ouverts un dossier d’alyah ces douze derniers mois » a insisté le Dr LASKER . Le ministre a clôt la réunion en précisant que les participants seront réinvités prochainement pour suivre l’avancée des dossiers évoqués. Par EFI – JSSNews

Le Maire du Lavandou se soumet à l’islam et interdit la messe dominicale

l’apaisement de l’islam. Le maire justifie sa décision par son désir de ne pas irriter des musulmans, « en espérant que les tensions religieuses qui menacent la France s’éteignent » écrit-il La soumission est-elle prévue par la loi de 1905 sur la laïcité ?

Le Maire du Lavandou a pris la décision de suspendre la messe dominicale en plein air l’été, pour apaiser l’islam, dont les adeptes peuvent continuer à prier dans les rues sans que les radicaux laïcards, qui traquent toute présence chrétienne sur les lieux publics, ne s’émeuvent. C’est avec une grande émotion que les habitants du Lavandou ont pris connaissance d’un courrier que la Mairie a adressé au père Joseph le 26 mai (ci-dessous). Le maire Gil Bernardi lui interdit d’assurer la messe dominicale « sur le terrain de boule de la Place Reyer » comme il est de coutume ancienne, « chaque été ».

La religion catholique, religion dominante en France, respecte la laïcité et la loi, mais ce sont les Catholiques qui sont punis pour le radicalisme et l’extrémisme dans l’islam. Le Maire qui s’est soumis à l’islam (suite à quelles menaces ?) le dit lui-même : « retrouver toute la tolérance dont la France est capable depuis des siècles ». La tolérance ne suppose pas la lâcheté monsieur le Maire, quand de plus vous faites référence à l’esprit du 7 janvier, qui pour ce qu’il avait de valeur, prêchait tout le contraire…

Interdiction de la messe « en espérant que les tensions religieuses qui menacent la France s’éteignent »

La quasi totalité des attentats commis par des islamistes en France ne visaient pas les Catholiques ni la messe. Si le maire veut assurer la sécurité, il doit donc, s’il est cohérent, faire interdire toutes les manifestations de plein air.

Le motif clairement invoqué est

© Christian Larnet



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Seul un tiers des ultra-orthodoxes ont une rémunération « confortable »

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A Jérusalem, une bande d’agités des popotes a révolutionné la scène food

Cela alors que le seuil de pauvreté du pays est fixé à 2391 NIS (557€) par personne. 47% des familles gagnent entre 4.000 et 8.000 NIS (1.800) par mois. Les revenus de 2/3 des ménages où l’homme et la femme ont un emploi sont donc inférieurs au salaire moyen d’un travailleur israélien fixé à près de 9.000 NIS (2.085 €) La station de radio ultra-orthodoxe « Kola Chai Radio » a commandé un sondage riche d’enseignements : 76% des femmes ultra-orthodoxes ont un emploi ((57% sont salariées à plein temps, 31% travaillent à temps partiel et 12% sont indépendantes) Dans 42% des familles ultra-or-

thodoxes, la femme est la seule à travailler. Dans 34%, mari et épouse travaillent tous les deux. Dans 12% des cas, seul l’homme travaille et dans les 12% restant, l’un et l’autre ne font rien. 16% des familles, (généralement nombreuses), disposent au maximum de 4.000 NIS (Nouveau Shekel israélien) soit 900 € par mois.

Seul un tiers des ultra-orthodoxes dispose d’une rémunération « confortable » : 27% des familles haredim ont un revenu situé entre 8.000 et 12.000 NIS (2.800 €) 9% gagnent de 12.000 à 20.000 NIS (4.500 €) et 1% gagnent davantage. Source: http://www.cclj.be/

Environ 25% des immigrants ne s’adaptent pas à Israël et s’en vont

Jérusalem est une ville somptueuse pour ceux qui la découvrent. Un article paru récemment redonne le goût à revisiter la capitale d’Israël. Marie-Odile Briet pour L’Express (Copyrights) : «Au marché de Mahane Yehuda, lacis de 350 échoppes, particulièrement animé à l’approche du shabbat, la profusion des étals donne le tournis. Pomelos, mangues, bananes, kakis, piments, avocats, variétés inconnues d’aubergines, d’artichauts, de framboises, de légumes racines rappellent que ce pays est un champion du “locavorisme”. Sommés de nourrir la nation naissante, les agronomes y ont fait des miracles! Depuis que les émissions culinaires font un tabac ici, et que la Ville sainte a aussi ses foodies, la clientèle a rajeuni. Entre les piles de hallah, les tripiers ou les stands de harengs saurs ashkénazes ont surgi bars à smoothies, coffee-shops, comptoirs à ceviche ou glaciers casher aux parfums audacieux. Aujourd’hui, la jeune génération redécouvre aussi les cantines vintage, dépositaires des traditions culinaires nationales.

Extrait d’un article bien documenté dont nous avons extrait quelques enseignements (1) : «Ceux qui estimaient qu’en 2015, l’alya des Juifs de France atteindrait les 15.000 personnes risquent d’être déçus. Selon l’Agence juive, pour les cinq premiers mois de l’année, les départs sont en baisse de 20% par rapport à 2014.

personnel du 1er ministre israélien mais qui n’en déclare pas moins:

C’est que « l’alya de la peur » ne représente pas une bonne solution pour la plupart des dirigeants juifs. Le grand rabbin de France, Haïm Korsia affirme :

Ou, comme auraient dû le faire les Juifs allemands durant les années 1930, doit-on fuir pour sauver sa vie ? En cette matière, comme dans bien d’autres, les conseilleurs –dans un sens ou l’autre- ne sont pas les payeurs.

« L’alya ne devrait jamais être le résultat de la peur, mais d’un appel interne ». Ou le député UDI de la 8ème circonscription des Français de l’étranger, Meïr Habib, ami

« L’alya doit être un acte positif, mûrement choisi, et non une fuite (…) les Juifs sont chez eux en France et la très grande majorité des Juifs restera ». En fait, tout se résume à cette question : face aux réels dangers actuels, faut-il rester et se battre ?

Il existe pourtant un critère qui semble pertinent : l’attitude des autorités. Si elles collaborent

à l’antisémitisme ou même se contentent de le laisser sévir, il est sans doute temps de préparer ses valises. C’est, par exemple, le cas en Turquie. Cela risque de l’être en Hongrie où la dérive du gouvernement Orban vers l’extrême droite néo-nazie s’accentue. Ce n’est le cas ni en France ni en Belgique, même s’il a fallu un bien trop long délai à nos autorités pour prendre conscience du danger.

On se presse chez Azura, vieux restaurant familial posé sur une

délicieuse placette où des papis jouent au jacquet. L’aubergine baladi, farcie de bœuf haché, de pignons et de cannelle, est un must. Les tripes à la mode de Jérusalem aussi! La cuisine fait des miracles A deux pas du marché, une bande d’agités des popotes a révolutionné la scène food locale en ouvrant le restaurant… Machneyuda. L’ambiance et le décor rappellent les coins les plus hype de Brooklyn: assiettes chinées dépareillées, cagettes de légumes, bocaux de pickles, staff jeune et survolté, bande son funky, conversations en anglais et hébreu mêlés, cocktails coulant à flots. Traversée d’influences kurdes, espagnoles, marocaines, russes, perses, la cuisine est généreuse, tout l’esprit de la nouvelle Jérusalem est là. Ou juste en face, à l’annexe Yudale, bar à tapas dont le chef adore transformer la batterie de cuisine en batterie tout court! Ce cool gang essaime partout en ville et vient même d’ouvrir Palomar, sa première adresse londonienne». Source: L’Express (Copyrights)

Le Shekel en léger repli face à l’Euro et au Dollar

A quoi s’ajoute un dernier point qui mérite réflexion : entre 20 et 25% des olim ne s’adaptent pas à Israël et reviennent dans leur pays d’origine. Un double gâchis». Source: (1) http://www.cclj.be/

L’Euro gagne 0,1% face au Shekel à 4.222 NIS pour un €



L’information en provenance d’Israël Edition du 30 Juin au 6 juillet

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L’aéroport Ben Gourion a fermé hier car un séisme de magnitude 5,5 a secoué Israël

Un séisme de magnitude 5,5 a secoué samedi, vers 18h30, l’Égypte et Israël, indique l’Institut israélien de géophysique. L’épicentre du tremblement de terre, ressenti jusque dans le centre du pays et la région du Sharon, était situé à quatre kilomètres de Nuweiba, une ville côtière du sud-est de la péninsule du Sinaï, soit à 63 km d’Eilat.

Un nouveau billet de 200 shekels pour début 2016

pour chaque billet, un symbole à l’encre qui ressort de la marge du billet et un symbole transparent qui peut être ressenti. Avant de mettre le billet en circulation, la Banque d’Israël a envoyé des échantillons du billet aux fabricants, aux fournisseurs et aux usines des distributeurs automatiques.

La banque d’Israël va introduire un nouveau billet de 200 shekels qui sera mis en circulation début 2016. Il sera bleu et affichera l’image du poète israélien Nathan Alterman. Le nouveau billet de 200 shekels sera le deuxième d’une série de quatre nouveaux billets de banque. Le premier, le billet vert de 50 shekels affichant le poète Shaul Tchernikhovsky, est entré en circulation le 16 septembre 2014. Ces nouveaux billets de banque comprennent tous les marqueurs de sécurité pour aider à prévenir la contrefaçon et rendre plus facile

l’identification des faux billets. Sur la face avant du nouveau billet de 200 shekels, les mots de la chanson d’Alterman « Réunion Eternelle » seront imprimés à côté de son image dans un petit texte qui ne pourra être lu qu’avec une loupe. L’arrière du billet mettre en vedette une image de végétation dans la nuit et des extraits de la « Chanson du Matin » d’Alterman. Les billets de ces nouvelles séries comprennent tous les signes pour les aveugles et les malvoyants, y compris une différente longueur

La secousse a été ressentie à l’aéroport Ben Gourion et l’autorité aéroportuaire a interrompu les activités de l’aéroport pendant une dizaine de minutes. L’autorité a procédé à une vérification des pistes et des instruments de navigation, avant de reprendre les vols de l’aéroport international.

À Eilat, un bâtiment a été légèrement endommagé. D’après l’Institut géologique américain, le séisme était localisé précisément sur la faille syro-africaine. Depuis l’an 1900, la région a enregistré trois séismes de magnitude 6 à 7, avec un épicentre situé légèrement au sud de celui de ce samedi. L’an dernier un séisme de magnitude 4 a secoué Israël, mais son épicentre était alors situé au nord de Beyrouth dans le pays du Cèdre. La chaîne d’informations arabe Al-Arabiya a rapporté que le séisme a également secoué le Caire. En outre, les résidents d’Aqaba en Jordanie ont également ressenti la secousse. Source: IsraPresse (Copyrights)

Mariah Carey rencontre Netanyahu à Jérusalem

La Banque d’Israël va publier la conception finale du billet au début 2016, peu avant de le mettre en circulation. Neuf mois après que le nouveau billet de 50 shekels soit entré en circulation, il est devenu plus commun que l’ancien billet. Les anciens billets seront encore en usage pendant trois à cinq ans, après quoi ils pourront être échangés contre de nouveaux billets dans les succursales de la Banque d’Israël. Des nouveaux billets de 20 et 100 shekels devraient être introduits progressivement dans les années à venir, avec les images des poètes Leah Golberg et Rachel la Poétesse.

La pop star américaine Mariah Carey a rencontré le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, lors de sa visite en Israël avec son petit ami, l’entrepreneur australien James Packer. Le couple a été accueilli par le Premier ministre et son épouse Sarah, pour un dîner à la résidence du Premier ministre à Jérusalem. Une déclaration du bureau du Premier ministre a décrit le repas comme «chaleureux et familiale. » Après avoir visité le Mor occidental, Mariah Carey a exprimé un « sentiment formidable » : « ce sera un souvenir parmi les plus impor-

tants de ma vie ! » Selon le magazine people TMZ, à l’insistance de Packer, le couple va rencontrer un « chef spirituel » israélien (dont le nom n’est pas précisé). Ce dernier, un ami de Packer, devrait donner son assentiment aux fiançailles du couple. Packer, est la 4ème personne la plus riche d’Australie, n’est pas juif. C’est aussi un grand supporter d’Israël. Il vient d’ailleurs d’y élargir ses activités professionnelles. Il y a 3 mois, Packer a même acheté la maison voisine de celle de Benjamin Netanyahu à Césarée ! Par Déborah Coen



L’information en provenance d’Israël Edition du 30 Juin au 6 juillet

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Saeb Erekat montre le vrai visage de l’autorité palestinienne

Egypte: le procureur général attaqué a succombé à ses blessures

L’expert du Moyen Orient Yonathan Dahuh-Halevi a révélé jeudi un nouveau document écrit par Saeb Erekat, membre du comité exécutif de l’OLP et chef de l’équipe de « négociation » de l’autorité palestinienne, dans lequel il appelle à soutenir les organisations terroristes et les attaques terroristes dites de « loup solitaire ». Le document d’Erekat contient un certain nombre de recommandations pour le chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le leadership de l’AP. Ce document et des documents similaires délivrés dans le passé ont reçu une oreille attentive de la direction palestinienne et ils révèlent leur stratégie dans la lutte contre Israël.

Le procureur général égyptien, Hicham Barakat, a succombé à ses blessures lundi après avoir été la cible d’un attentat à la bombe au Caire, ont annoncé à l’AFP deux ministres.

avait appelé ses partisans à s’attaquer aux juges en riposte à la pendaison d’hommes reconnus coupables d’avoir mené des attaques au nom de l’organisation djihadiste.

Il « est décédé », a déclaré le ministre de la Justice à l’hôpital où le procureur avait été transporté. Un autre ministre a confirmé cette annonce.

Un autre responsable de la police a indiqué que le procureur avait été blessé par la projection de bris de verre dus à l’explosion, qui a eu lieu dans le quartier huppé de Héliopolis, dans le nord de la capitale, devant une académie militaire.

Le 21 mai, la branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI)

Quelques jours plus tôt, deux juges et un procureur avaient été tués par balle dans le nord du Sinaï (est), théâtre d’attentats djihadistes visant habituellement les forces de sécurité. M. Barakat a déféré des milliers d’islamistes devant la justice, avec des centaines d’entre eux condamnés à mort, après la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013.

Parmi les recommandations d’Erekat est la coopération avec les organisations terroristes palestiniennes, avec en tête le Hamas et le Djihad Islamique, en les intégrant dans les institutions de l’OLP et en accélérant le processus de réconciliation avec le Hamas. Une autre recommandation est de montrer un support total pour les organisations terroristes palestiniennes et de participer à l’activité diplomatique pour empêcher qu’elles ne soient reprises sur les listes des groupes terroristes. Erekat a appelé l’autorité palestinienne à montrer son soutien complet aux terroristes qui purgent

des peines dans les prisons israéliennes ainsi qu’à gérer la lutte politique pour obtenir leur libération immédiate et sans condition. Selon Erekat, le terme « lutte populaire pour la paix » devrait être utilisé pour définir les actes de terrorisme ainsi que les violents affrontements menés contre Israël. Erekat a également souligné que l’AP ne doit pas abandonner le « droit au retour » pour les arabes considérés comme des réfugiés ainsi que pour leurs descendants, impliquant la destruction d’Israël en tant qu’état juif. Comme indiqué, Erekat a servi comme négociateur en chef de l’autorité palestinienne dans les négociations avec Israël, mais dans le présent document, il rejette tout accord avec l’état juif, appelant au contraire a des mesures internationales unilatérales pour limiter la capacité d’Israël à se défendre contre le terrorisme. Le document appelle également à un soutien supplémentaire pour abolir la reconnaissance d’Israël par l’OLP et pour mobiliser un soutien international pour forcer Israël à se retirer derrière les lignes d’armistice de 1949. Selon Dahuh-Halevi, ce document démontre encore une fois que l’AP n’est pas intéressée par un accord de paix, mais plutôt planifie, via une combinaison de terrorisme et de diplomatie, la destruction d’Israël.




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