Israël Actualités n°354

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GRATUIT - Numéro 354 - Edition du 7 Juillet au 13 Juillet

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 7 Juillet au 13 Juillet

Cette année à Jérusalem

Coup dur pour le tourisme en Israël ! La baisse est significative, puisque d’après les derniers chiffres, le recul avoisinerait les 18 % par rapport aux années précédentes. Les touristes du monde entier boudent la destination. Par peur certainement... Un constat qui ne manque pas d’ironie quand on sait que le pays n’a jamais été aussi sûr depuis sa création, mais surtout qu’il l’est sans doute bien plus que nos propres lieux d’habitation. Comparons par exemple avec ce qu’il se passe en Europe. Combien d’enfants agressés au retour de l’école, de jeunes filles que l’on n’ose pas laisser sortir seules le soir, de craintes, lorsqu’un ado ou une personne âgée rentre de la synagogue avec sa kippa sur la tête ? Alors qu’en Europe, nos fenêtres et nos portes sont closes lorsque le soleil se couche, les Israéliens, eux, profitent, autant que faire se peut, des joies simples de la vie. Les ados rient, sortent et dansent jusqu’à l’aube. Les enfants profitent de la plage ou des rues en mangeant des fruits ou des concombres, à l’heure où la fraîcheur retrouve droit de cité. Là-bas, la solidarité est un maître-mot, l’éducation et la protection des jeunes est l’affaire de tous. Là-bas qu’on ait de l’argent ou qu’on n’en ait pas, la vie et la joie sont des notions précieuses, que l’on célèbre comme des trésors, parce que l’on a appris de la plus dure des manières qu’à tout moment on peut nous les enlever… L’année prochaine à Jérusalem, disons-nous depuis des générations, à chaque fête juive, à chaque prière. Une phrase pleine d’espoir, mais aussi de promesses,

d’engagement. Un juif, quel que soit l’endroit où il vit, gardera toujours le regard rivé vers le Kotel, les rêves habités par la lumière dorée qui envahit les rues de Jérusalem, lorsque le soleil tire sa révérence. Cet amour qui habite nos cœurs pour notre patrie lointaine est peut-être plus fort encore chez les juifs de France que dans n’importe quelle communauté. En tout cas, j’ai la faiblesse et la fierté de le penser. Car cette année encore, les juifs de France répondront massivement présents à l’appel, cette année comme par le passé. Pendant l’été 2014, alors que le monde entier, à quelques rares exceptions près, crachait son venin sur Israël, les juifs français ont fait fi de la peur, des doutes et de la guerre pour soutenir l’Etat hébreu. Lorsqu’on demandait aux vacanciers pourquoi ils venaient quand même, ils répondaient : « On ne peut pas aimer Israël seulement quand tout va bien. C’est maintenant, plus que jamais, qu’il faut être présent et montrer notre soutien. » Ceux-là seront au rendez-vous cette année encore. Et les autres ? Pour la sécurité d’Israël, 73 de nos enfants sont morts durant le conflit de l’été dernier. La grande majorité de ceux qui sont tombés pour la sécurité d’Israël sortaient à peine de l’adolescence. La semaine dernière, je me suis rendu au cimetière d’Ashdod et je me suis recueilli sur les tombes des soldats tombés durant la dernière guerre. Certains avaient 18, 19, 20 ans, une vie à faire, des envies, des amours, des rêves, des projets. Ils sont morts pour nous, pour que nous, juifs de France et du monde entier, puissions être fiers d’Israël, que ce pays soit toujours

notre dernier refuge, comme il l’a été, au sortir de l’horreur nazie. Alors je me dis que, pour ceux qui le peuvent financièrement, nous n’avons pas le droit de les laisser

tomber. Pour ces enfants tombés au champ de bataille, nous devons faire acte de présence et leur dire que nous sommes là, bien là, que nous pensons à eux. Que nous

prions pour eux. A jamais. Am Israel Hai Alain Sayada

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L’information en provenance d’Israël Edition du 7 Juillet au 13 Juillet

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Grand sondage SIONA sur l’antisémitisme en France en 2015 Echantillon de 2 170 personnes

16 questions ont été posées par internet à la Communauté juive entre le 6 et le 18 mai 2015. Nous avons obtenu 2170 réponses signées. La distribution géographique et des âges est voisine de celle des sondages précédents effectués en 2012 et 2014. Ce qui est intéressant surtout c’est d’étudier l’évolution des réponses aux mêmes questions.

Députés du Costa Rica: « Jérusalem, capitale éternelle du peuple Juif »

La semaine dernière, le Costa Rica est devenu le 33e pays à créer un groupe d’amitié avec Israël au parlement.

Ce caucus a été facilité par la Fondation des alliés d’Israël, une organisation dédiée à la communication entre les parlementaires et législateurs du monde entier qui croient l’Etat l’Etat Juif a le droit d’exister. « La création du groupe d’amitié démontre le profond soutien du Costa Rica envers Israël et l’importance qu’il accorde à sa relation bilatérale avec l’Etat juif, » a déclaré le coordinateur pour l’Amérique latine de la fondation, Leopoldo Martinez. Vingt parlementaires ont signé un document de base qui a réaffirmé «le droit de l’Etat d’Israël et du

peuple juif à choisir Jérusalem comme sa capitale éternelle », et a recommandé « que tous les pays déplacent de leur ambassade à Jérusalem ». «Pendant des années, la solidarité et l’amitié entre le peuple du Costa Rica et Israël a été très clair, mais nous devons constamment nourrir et renforcer la relation, »a expliqué Karla Prendas, la présidente du caucus, à ses collègues parlementaires. «Nous sommes ici pour accroître les efforts dans cette direction. C’est précisément la raison pour nous avons créé ce groupe. » Par Jack Philip – Israel Actualités

«L’effet Valls» après les événements de janvier 2015 a rassuré sans diminuer paradoxalement l’inquiétude: · 60.5% ont été rassurés mais pensent que c’est un échec pour la France d’être obligée de protéger les Juifs, 33,3% n’ont pas été rassurés, 4% l’ont été et 2,20% sans opinion. · 69.3% pensent que les mesures prises par le gouvernement sont insuffisantes, 24,9% pensent qu’elles sont insuffisantes mais vont dans le bon sens, 4% pensent qu’elles sont suffisantes et 1,8 % sans opinion. · 76,1% considèrent qu’il y a eu une différence de traitement entre la solidarité pour Charlie Hebdo et celle pour Hypercacher, 18,66% ont eu la même solidarité et 4,43% sans opinion. · 72,17% pensent que face à l’antisémitisme l’opinion publique est indifférente vis-à-vis des Juifs, 16,77% pensent qu’elle est hostile (contre 18,4% en 2014), 8,71% qu’elle est solidaire (contre 6% en 2014) et 2,35% sans opinion. · 52,1% envisagent de quitter la France : ce nombre est en baisse

(ils étaient 75,4% en 2012, 74,2% en 2014), 37,65% ne l’envisagent pas, 10,25% sans opinion. · 70,6% envisagent de partir en Israël, (ils étaient 73,9% en 2012), 13,71% vers d’autres destinations et 15,69 % ne savent pas. L’augmentation du nombre des personnes qui prévoient de faire leur l’Alyah est la conséquence probable des nouveaux actes de barbarie contre les Juifs (Toulouse, Hypercacher), actes qui ont suivi l’assassinat de Sébastien Sellam et le traumatisme indélébile des tortures d’Ilan Halimi. · 95% restent inquiets de l’antisémitisme en France mais si 51,6% étaient très inquiets en 2014, ils sont 60,4% en 2015, 3,27% ne sont pas inquiets, 1,73% sans opinion. · 15,2% ont été victimes d’acte antisémite ces deux dernières années, ils étaient 14,5% en 2014 et 17,1% en 2012, 84,80% n’ont pas été victimes 20,4% ont porté plainte dont 22,4% suivies d’effets. (ils étaient 27,2% en 2012) · 83,17% jugent les institutions communautaires inefficaces ou peu efficaces (ils étaient 74,6% en 2014), 12,67% les jugent efficaces et 4,16% sans opinion. Les causes du regain de l’antisémitisme (notées sur 5) sont: Islamisme radical 4,75, extrême Gauche 4,49, médias 4,23, Quai d’Orsay 4,00, extrême Droite 2,94, autres 1,50. Conclusions : L’antisémitisme en France reste

une inquiétude très importante et grandissante pour les Juifs de France. La barbarie de Toulouse, d’Hypercacher et d’un grand nombre d’agressions, d’actes hostiles dont ont été victimes les Juifs de notre pays (doublement en 2014 par rapport à 2013) n’a fait qu’aggraver leur inquiétude Si le gouvernement continue dans la même voie de fermeté affichée sans traiter le fond du problème, il réussira peut être à réduire le départ des Juifs de France mais ne réglera pas le problème de l’antisémitisme. Jusqu’à présent, Il a agi dans l’urgence et s’est en fait attaché à traiter les conséquences de l’antisémitisme, c’est à dire à protéger les Juifs et essayer de démanteler les cellules islamistes alors que la racine du mal est négligée. Le fond du problème c’est la politique anti -israélienne du Quai d’Orsay qui n’a pas changé depuis De Gaulle. Le formatage des esprits par son obligée l’AFP, détracteur permanent d’Israël à travers des communiqués mensongers et tronqués repris en écho par tous les médias qui utilisent toute la sémantique accusatrice d’Israël et présentent les Palestiniens comme les victimes. En fait, le quai d’Orsay et l’AFP sont associés dans une même démarche permanente de diabolisation d’Israël et d’alimentation de l’antisionisme qui est le nouveau masque de l’antisémitisme. Ce terrain complaisant prépare le lit pour la diffusion de l’islamisme radical par internet et les réseaux sociaux d’autant que l’Islam de France se tait et ne prend pas position.


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Interview de Monsieur Haïm Korsia Grand Rabbin de France personne, le fruit qui lui été offert.

Question d’YL : Quelle était la particularité propre de chacun de ces rabbins? Réponse du GRF Haïm Korsia : Le rav Naouri comme le rav Chouchena avaient le sens des formules. Ils restent pour moi, comme un arbre de vie! Et un chemin lumineux. Ils articulaient le savoir de la Thora avec la sagesse de notre monde. L’application des règles de la Thora, notamment en matière d’abattage rituel qui permit à des générations de manger cacher d’abord en Algérie puis en Métropole. Ils parvinrent à unifier la communauté juive. Ils furent comme ces personnages que l’on trouve dans le Talmud, rempli de sagesse et pourtant d’une humilité extraordinaire. A l’occasion de la Cérémonie-Hazkara le 21 Tamouz en l’honneur des Grands Rabbins Rahamim Naouri et Emmanuel Chouchena zatsal. Yvan Lellouche pour Israël Actualités : Bonjour Monsieur Le Grand Rabbin, de part votre itinéraire, vous avez été ame-

né à rencontrer il y a quelques années encore, ces deux grands personnages du Judaïsme Français. Pouvez-vous en quelques mots, nous dire ce qu’ils ont représentés à vos yeux? Réponse du GRF Haïm Korsia : Ils représentent pour moi, une part lumineuse du judaïsme d’Algérie

aussi bien le Rav Naouri zatsal que mon Maître Manu Chouchena. Ils savaient transmettre un savoir heureux et souriant, qui nous manque cruellement aujourd’hui. Le rav Chouchena partageait non seulement son savoir, mais aussi son fruit, car pour ceux qui le connaissaient, il avait l’habitude généreuse de partageait avec toute

Question d’YL : Ils avaient formé plusieurs générations de rabbins, notamment le rav Chouchena au séminaire israélite où il fut directeur. Quel a été selon vous le message essentiel d’Emmanuel Chouchena zatsal ? Réponse du GRF Haïm Korsia : Il fut mon maitre évidemment

durant les années passées au séminaire, et je retiendrais surtout qu’il n’y avait pour lui qu’une SEULE THORA, dans un temps hélas qui est le notre, où l’on cherche à la diviser. C’est pourquoi, il nous manque. Question d’YL : Quel souvenir particulier gardez vous de votre Maître? Réponse du GRF Haïm Korsia : Je garde des milliers de souvenirs, mais cela reste personnel. Le mot souvenir veut dire que c’est lointain… Mais en fait, mon rav m’accompagne toujours et j’ai même le sentiment qu’il est présent à mes cotés. Question d’YL : Le rav Manu Chouchena vous inspire encore? Réponse du GRF Haïm Korsia : Toujours ! Surtout lorsqu’il faut prendre de grandes décisions Merci Monsieur le Grand Rabbin Interview réalisé par YLellouche pour Israël Actualités


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Un rapport de plus et une nouvelle tartuferie à l’égard d’Israël

Le Hamas a peu péché, l’Etat juif a beaucoup failli : telles sont les conclusions de l’enquête du Conseil des droits de l’homme qui poursuit sa traque de la démocratie israélienne. Le nouveau rapport de la commission d’enquête du Conseil des droits de l’homme (CDH) sur la guerre de Gaza est fidèle aux précédents. Israël est responsable du conflit. Celui-ci a pour origine l’occupation de la bande de Gaza et de la Cisjordanie. Gaza est libre depuis 10 ans et le blocus qui a suivi est dû aux attaques incessantes du Hamas contre l’Etat juif ? Celui-ci a fini par intervenir après les centaines de roquettes tirées sur sa population ? Cela n’intéresse pas grand monde, et surtout pas les auteurs du rapport. Celui-ci admet tout de même que le Hamas a pu se rendre responsable de crimes de guerre, mais il a tant de compréhension ! Se cacher dans la population pour tirer des missiles par exemple, s’explique tout simplement par la densité qui règne à Gaza. Israël a refusé de participer à cette mascarade et il était absent lundi au débat de l’ONU. Preuve indubitable de sa culpabilité ? Comme à chaque épisode, les pays arabes qui font la pluie et le beau temps au CDH décident en coulisse du choix du président, l’un de leurs partisans. Cette fois-ci, le président nommé s’appelait William Schabas, pro-palestinien notoire, qui a rempli un mandat rémunéré pour l’Organisation de libération de la Palestine. C’était un peu gros. Grâce à l’action de la minuscule et formidable ONG UN Watch, Schabas a dû démissionner. Il tout de même sévi durant

six mois sur les neuf qu’a duré l’enquête. On se souvient que le rapport Goldstone avait le même genre de président, et que c’est l’auteur lui-même qui par la suite avait regretté le contenu unilatéral de ses accusations. « Quel Etat accepterait de « collaborer » après avoir été condamné depuis 2006 par 61 résolutions du CDH contre 55 pour le reste du monde ? » Quel Etat accepterait de « collaborer » après avoir été condamné depuis 2006 par 61 résolutions du CDH contre 55 pour le reste du monde ? Des dictatures féroceséchappent à toute mise en cause. La prochaine, contre Israël, est sous toit. Un riche rapport sur le conflit, Filling in the Blanks, a été rédigé par NGO Monitor et UN Watch qui contrebalance heureusement celui du CDH. Une rente à vie grâce aux tueurs La construction de tunnels destinés à permettre des meurtres en série n’émeut pas plus les auteurs du rapport. Les efforts déployés par l’armée pour éviter au maximum des morts civils, ce qu’aucune autre armée au monde n’a fait dans un conflit, ne comptent pas. Au final, ils espèrent avoir produit de quoi faire condamner Israël pour crimes de guerre. Combien de résolutions pour condamner les pratiques de l’Autorité palestinienne qui considère les auteurs d’assassinats, par exemple celui dont ont été victimes trois adolescents en juin 2014, comme des martyrs ? Une autorité qui paie des rentes à vie

aux familles des tueurs. Combien de résolutions ont blâmé les exécutions sommaires des tyrans de Gaza ? Les invraisemblables discriminations à l’endroit des Palestiniens dans les pays arabes ? Des Palestiniens confinés depuis 1948 dans des camps afin que se reproduisent les « réfugiés » de génération en génération. Les responsables de l’UNRWA –un Suisse actuellement- financent sans ciller ces discriminations. Et pendant ce temps, les boycotteurs d’Israël réussissent avec un succès croissant à établir dans les pays européens (ailleurs c’est fait) un véritable apartheid à l’endroit des Israéliens et de leurs entreprises. Et des artistes qui se produisent en Occident. Intimidations, menaces et harcèlement sont leurs moyens favoris. La situation est surréaliste L’AP comme le Hamas entendent instaurer après la « libération » un Etat islamique sur « toute la Palestine ». La vision de cet Etat par la population est très proche de celle des Talibans, une enquête l’a révélé. Peut-on s’étonner dans ces conditions que de plus en plus de Gazaouites adhèrent à l’Etat islamique qui tente de prendre le pouvoir dans leur enclave ? Si Israël, seule démocratie de la région, disparaissait au profit d’une théocratie islamiste, que feraient les amis des Palestiniens qui ont toutes les cartes en mains pour connaître la nature des pouvoirs qu’ils soutiennent ? Rien. Ils regarderaient leur œuvre sans l’ombre d’un regret, comme ils le font depuis des décennies face aux dictatures qu’ils ont contribué à créer. © Mireille Valette

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Nucléaire iranien: Obama a envoyé un message secret à Téhéran

Le président américain Barack Obama a envoyé un « message secret » au leadership iranien concernant les négociations qui se tiennent actuellement à Vienne sur le programme nucléaire de Téhéran, a indiqué l’agence de presse Fars lundi soir. « Un responsable de l’un des pays voisins a récemment apporté un message du président aux fonctionnaires de notre pays », a déclaré Merhad Bazrpash, membre du Parlement iranien à Fars, en référence au Premier ministre irakien Haider al-Abadi. Bazrpash a dénoncé l’hypocrisie des Américains, soulignant le décalage entre les messages privés et les déclarations publiques souvent menaçantes de Washington. Les tractations internationales sur le nucléaire iranien se sont poursuivies discrètement lundi au niveau des experts, avant le retour des politiques cette semaine dans la capitale autrichienne pour trancher sur les points les plus durs de la négociation. « Nous travaillons et il est trop tôt pour porter un jugement » sur le résultat, a déclaré le secrétaire d’Etat américain John Kerry, à la veille de la date-butoir du 30 juin qui avait initialement fixée pour un accord. M. Kerry, seul ministre des Affaires étrangères resté à Vienne après un week-end de ballet diplomatique, a rencontré lundi matin Yukiya Amano, le chef de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA), l’organe de l’ONU qui jouera un rôle clé dans la vérification de la mise en oeuvre de l’accord, s’il est conclu. De son côté, la France se préparerait pour la reprise de ses relations

économiques avec l’Iran dans un avenir proche suivant la signature d’un accord, selon Reuters. Un diplomate français a déclaré à Reuters que le chef de la diplomatie Laurent Fabius avait prévu de se rendre dans la capitale iranienne peu de temps après la conclusion d’un accord, dans le but de normaliser les relations entre les deux pays. Les échanges commerciaux entre la France et la République islamique ont totalisé plus de 3,4 milliards de dollars en 2011, d’après Reuters et ont chuté à 556 millions après l’imposition de sanctions économiques sévères contre Téhéran en 2013. L’Iran et les pays du P5+1 (EtatsUnis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) sont engagés depuis 20 mois dans des discussions intenses pour tenter de régler le dossier. Qui bloque toujours sur des points essentiels, en dépit d’un accord-cadre conclu début avril dans la douleur à Lausanne. La communauté internationale veut s’assurer que le programme nucléaire iranien est à vocation strictement civile et que Téhéran ne cherche pas à se doter de la bombe atomique, en échange d’une levée des sanctions internationales qui étranglent son économie depuis une décennie. Mais des questions clés demeurent sans réponse : la durée d’un accord qui briderait le programme nucléaire iranien, le contrôle de la mise en oeuvre de cet accord -inspections de l’AIEA- et enfin la levée des sanctions, immédiate, comme le voudrait Téhéran, ou progressive et conditionnelle, comme le réclame le P5+1.


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Etats-Unis : Israël a perdu le soutien des démocrates !

Selon le Times of Israel, une récente enquête menée auprès de leaders d’opinions démocrates aux Etats-Unis montrent leur net changement de camp : pour la majorité d’entre eux, Israël a trop d’influence sur la politique étrangère américaine, est un pays raciste et ne veut pas la paix avec ses voisins.

« Un désastre », C’est ainsi que le consultant politique Frank Luntz, interrogé par le Times of Israel, qualifie les résultats de l’enquête qu’il a menée auprès de 802 leaders d’opinion américains. Pour lui, pas de doute : les leaders d’opinion démocrates passent dans le camp des Palestiniens, et « Israël ne peut plus prétendre à un soutien bipartisan en Amérique ». « Israël a gagné les cœurs et les esprits des Républicains d’Amérique, détaille-t-il dans le quotidien, tandis que dans le même temps, il perd les Démocrates ». Une rupture très importante dont le gouvernement israélien, ainsi que les juifs américains ne doivent pas s’accommoder selon lui : ils doivent impérativement « se concentrer sur la réparation des relations avec les Démocrates. »

Luntz a posé une série de questions en lien sur Israël à 802 membres de leaders d’opinion et ses conclusions ont une marge d’erreur de 3,5 %. L’enquête, sponsorisée par le Fonds National Juif, a été menée tout début juillet. Parmi les chiffres clefs, on retrouve :

• Interrogés quant à l’influence israélienne sur la politique étrangère américaine, une majorité écrasante de 76 % de Démocrates, contre 20 % des Républicains, considèrent qu’Israël a « trop d’influence ». • Interrogés pour savoir si Israël est un pays raciste, 47 % des Démocrates le pensent, contre 13 % des Républicains. • Interrogés pour savoir si Israël veut la paix avec ses voisins, alors qu’une majorité écrasante de 88 % des Républicains le pensent, seulement 48 % des Démocrates le croient. • Interrogés pour savoir s’ils voteraient plus pour un politicien local soutenant Israël et son droit à se défendre, une majorité de 76 % de Républicains a répondu oui, mais seulement 18 % des Démocrates. • Interrogés pour savoir si les EtatsUnis devraient soutenir Israël ou les Palestiniens, 90 % des Républicains et 51 % des Démocrates ont déclaré

Israël.

8 % des Républicains et 31 % des Démocrates étaient neutres. 18 % des Démocrates ont déclaré les Palestiniens, à comparer aux 2 % des Républicains. Dans l’ensemble, 68 % des sondés ont déclaré que les Etats-Unis devraient soutenir Israël, et 10 % ont déclaré que les EtatsUnis devraient soutenir les Palestiniens. • Interrogés pour savoir quel camp ils soutenaient eux-mêmes, 88 % des Républicains et 46 % des Démocrates ont déclaré être pro-Israéliens, contre 4% des Républicains et 27 % des Démocrates ont déclaré être « pro-palestiniens ». • Interrogés pour savoir si les implantations étaient un obstacle à la paix, 75 % des Démocrates et 25 % des Républicains pensaient que oui. Spécialiste de l’opinion publique, Franck Luntz met en partie les résultats de cette enquête sur un échec du gouvernement israélien à justifier sa politique à l’égard des Palestiniens.

Pour, lui, « la politique a son importance, mais la communication est essentielle », si Israël veut raviver son soutien parmi les Démocrates américains. Ainsi, le débat autour d’Israël tourne toujours autour de la sécurité. Une rhétorique qui, selon le consultant, aggrave la mauvaise image d’Israël : « Ce n’est pas la sécurité qui doit être soulignée, mais la justice sociale et les droits de l’Homme [en Israël] ». Insister sur le rôle d’Israël comme protecteur des droits de l’Homme et promoteur d’égalité pourrait avoir un écho particulier, a-t-il déclaré. Plus précisément, quand il s’agit de faire passer le message le plus efficace, Luntz a conclu que l’argument « Les femmes en Israël ont exactement les mêmes droits que les hommes. Aucun autre pays du Moyen-Orient n’offre pleinement aux femmes l’égalité des droits » a été particulièrement bien perçu chez les démocrates, de meme que l’affirmation « Tout le monde en Israël est libre de pratiquer sa religion et de prier son Dieu. Aucun autre pays du

Moyen-Orient n’offre des garanties religieuses similaires. » En revanche, les réponses étaient nettement moins positives concernant les affirmations sur la nécessité d’un foyer juif après la Shoah, les revendications israéliennes sur la Terre Sainte, et les prouesses d’Israël en matiêre de start-ups technologiques. Il a trouvé qu’un argument qui passe bien parmi toutes les personnes interrogées, a été que « Malgré le conflit en cours avec la bande de Gaza, Israël continue de donner des dizaines de millions de dollars d’aide humanitaire aux Palestiniens et ouvre ses hôpitaux pour les soigner. » Plus inquiétante en revanche, la conclusion de Luntz concernant le terme « sionisme » : « Il faut cesser de l’utiliser, conseille-t-il. Pas sûr que les juifs du monde entier, ainsi que les Israéliens puissent s’accommoder d’une proposition qui leur demande de considérer comme un mot banni ou interdit le terme désignant un mouvement d’émancipation nationale ayant abouti à la création de l’Etat d’Israël !


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Israël : Hausse des ventes d’armes suite aux attentats

Les propriétaires de magasins d’armes signalent une hausse dans les ventes d’armes de poings. Une nouvelle régulation permet également à plus de citoyens d’acheter et porter des armes.

Yitzchak Mizrahi, qui possède le magasin d’armes Magnum à Jérusalem, a dit dimanche que les juifs répondent aux attaques terroristes en cours à Jérusalem et en Judée Samarie en achetant plus d’armes, et que les nouveaux critères définis par le ministère de l’intérieur font qu’il est possible de s’armer pour beaucoup de gens qui ne pouvaient le faire dans le passé. « Les ventes d’armes ces derniers mois ont sauté une étape, » a déclaré Mizrahi. « Les gens se sentent moins en sécurité en raison des attaques terroristes. Une raison supplémentaire de la hausse des ventes d’armes est les nouveaux critères du ministère de l’intérieur, qui ajoutent de nouveaux endroits qui étaient interdits dans le passé et sont autorisés aujourd’hui (pour leurs résidents de posséder des armes). Cela a donné un grand

élan à la vente. »

Dans le passé, les gens qui étaient autorisés à acheter des armes étaient des gens qui vivaient ou travaillaient dans les « zones de danger », la plupart du temps la Judée et la Samarie et des parties de Jérusalem Est. Maintenant, a dit Mizrahi, « toute personne qui vit ou travaille en Judée Samarie, mais aussi à Ramot, Adam, Pisgat Zeev, Maalé Adumim, Gilo, Armon Hanatziv et Har Homa peut recevoir un permis d’armes à feu. Les types d’armes les plus populaires à la vente sont les Glocks, ainsi que les Jéricho et les Bul fabriqués en Israël, a-t-il ajouté. « Aujourd’hui il n’y a presque plus d’armes d’occasion sur le marché, et la plupart de ce que nous vendons est neuf. Les prix des pistolets d’occasion commencent à 500 shekels, et les nouvelles armes peuvent atteindre 4 000 shekels. »

Entebbe: 39 ans après, Tsahal publie le journal d’opération et dans la tradition nationale », avait déclaré ce jour là le Premier ministre Yitzhak Rabin.

La décision d’envoyer des troupes israéliennes en Ouganda avait été difficile, avec le ministre de la Défense Shimon Peres en faveur d’une opération militaire et Rabin, le vieux général, conscient du fait que suggérer des plans militaires audacieux et les autoriser étaient deux choses totalement différentes.

Jeudi, les archives de l’armée israélienne ont publié jeudi le rapport d’opération, écrit à la main, de la dramatique mission de sauvetage des otages à Entebbe, y compris la note de 1h55 du matin indiquant que le commandant de la mission Yoni Netanyahu, avait été blessé. « A partir des [communications] radio, il est clair qu’il y a un autre blessé, du nom de Yoni (apparemment celui connu) », a écrit le soldat en temps réel.

Netanyahu, le frère aîné du Premier ministre Benjamin Netanyahu, avait été blessé sur le tarmac le 4 juillet 1976 en menant les troupes sur le terminal et est mort peu de temps après. Un autre soldat avait été blessé et paralysé et trois otages israéliens ont été tués durant l’échange de tirs initial. Une femme âgée, Dora Bloch, avait été évacuée à l’hôpital plus tôt et avait été tuée par vengeance après que les forces israéliennes aient quitté l’Uganda.

Les troupes israéliennes ont réussi à libérer 101 personnes, retenues en otage par des terroristes palestiniens et allemands, à environ 3 800 kilomètres d’Israël, un exploit sans précédent qui est devenu la pierre angulaire de la philosophie sioniste, particulièrement après que l’on ait appris que les terroristes allemands, du gang de Baader Meinhof, aient aidé à séparer les Juifs de non Juifs. « Cette opération sera certainement inscrite dans les annales de l’histoire militaire, dans la légende

Le 2 juillet, Peres a écrit à Rabin que « l’effet de surprise final » du plan était que la première équipe sortirait de l’avion dans des Mercedes avec des drapeaux ornés de fleurs, se faisant ainsi passer pour l’homme fort de l’Ouganda Idi Amin, qui devait revenir de Mauritanie. « Je ne sais pas si c’est possible, mais intéressant », a écrit Peres dans la note, publiée par l’archive de l’armée. Rabin a répondu : « 1. Quand Idi Amin doit-il revenir de Mauritanie ? 2. Pourquoi une Mercedes ? » Il a signé la note : “Yitzhak.”

Le jour suivant, selon les informations des archives, Peres a écrit à Rabin : « Comment une opération commence-t-elle ? 1. On dit que c’est impossible. 2. Le timing est mauvais. 3. Le gouvernement ne l’autorisera pas. La seule question que j’ai vue, et que je vois toujours, c’est ‘comment ça finira ?’ ». Le 3 juillet à 14h30, Rabin a dit un cabinet de sécurité, pour la première fois après le début de la prise d’otages qui avait commencé le 27 juin, qu’il était en faveur d’une option militaire. « Pas par idéalisme, loin de là, mais avec la connaissance d’où nous allons, vers de blessés, vers des morts… et pourtant, je recommande que le gouvernement autorise cela », a-t-il déclaré, selon les information de Michael Bar Zohar dans « Peres : une biographie politique ». Plus tard dans la soirée, alors que les avions étaient en route, Peres a écrit, « les avions sont en vol et avec eux le destin d’Israël ».


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Rose : « Je me verrais bien vivre à Tel-Aviv, avec mon fils »

Elle est entrée dans nos vies, il y a un peu moins d’une décennie, avec une jolie ritournelle en forme de liste qui devint vite un tube. Rose, ses longs cheveux, son regard pointu sur la vie, l’amour, la mort, les sentiments reviennent avec un troisième album très abouti et très bien accueilli : « Pink Lady ». Musique, couple, maternité, Israël, judaïsme, Rose alias Keren se raconte, avec autant de pudeur que de sincérité. Rencontre.

Pink Lady est votre 3ème album. De quelles influences est-il nourri ? Musicalement, cet album est sans doute le plus personnel, sans étiquette, je dirais. On n’y retrouve aucune des influences musicales qui sont les miennes en temps normal, le folk, les Beatles… J’ai juste écrit, sur des thèmes qui me tenaient à cœur, collecté pendant des mois des petits phrases, des idées, des mots extraits de mes lectures... C’est après avoir écrit mes textes que je prends ma guitare pour mettre en musique ce que j’ai envie de raconter. Le fil conducteur vient naturellement, une fois que j’ai 5 ou 6 chansons abouties.

Quel est-il justement, ce fil conducteur ? Je dirais que c’est le couple, la vie à deux, à trois, la séparation, les retrouvailles. Le tout avec une couleur vive, positive. Cet album n’est pas triste, contrairement aux précédents. Je crois que je n’ai plus peur. J’ai appris de la vie, de l’amour. Je sais aujourd’hui que la fin d’une histoire est peut-être le début d’une autre, que la fin n’en est peut-être pas vraiment une. En somme, je ne pleurniche plus ! (Elle rit.) Vous êtes aussi devenue maman. Votre fils a-t-il été acteur de ce changement ? Sans doute. Solal, mon fils, a 4 ans. Pour lui, il y a des choses que

je ne veux pas, comme vivre dans la peine ou dans la haine. Un enfant crée un lien indéfectible entre ceux qui l’ont mis au monde et qu’on vive ensemble ou séparés, le but, avant tout, c’est d’être heureux pour qu’il le soit, lui. Solal a aussi changé mon rapport au quotidien, à l’interdit. Pas boire, pas fumer, manger bio, prendre soin de sa santé… Autant de choses dont je me fichais avant lui. Aujourd’hui, je me sens concernée, inévitablement. Ce qui m’inquiète le plus, pour lui, c’est le rapport au monde, et les dangers du monde virtuel. Je suis très férue d’internet, de réseaux sociaux, et je ne peux pas m’empêcher de me demander comment les enfants de cette génération gèreront ça. J’y ai consacré une chanson « je » de société. J’aborde le personnage que l’on se crée au fil des pages de Facebook, Twitter, Instagram… Existe-t-on encore sans ces réseaux ? Je me suis même demandé si je vivais vraiment, sans. J’ai peur que ce phénomène prenne de l’ampleur à l’avenir… Vous êtes-vous, au regard des tragiques actualités du début d’année, interrogée sur votre place dans la société française ? Non. En revanche, l’indifférence vis-à-vis des clivages qui fracturent la société m’inquiète énormément. Les confrontations entre juifs et musulmans, par exemple. Il y a des discours que je ne peux

pas entendre, cela dit. Mon frère, qui a fait son alyah depuis longtemps, m’appelle souvent pour me dire, affolé : ‘il faut que tu partes, tu ne peux plus rester en France !’ Comme tout le monde, j’ai parfois hyper peur, mais je refuse de croire que les juifs n’aient plus leur place dans la société française. D’ailleurs pour moi, le danger, l’horreur, c’est Daesh. Et Daesh met en péril le monde entier. Ce n’est pas en tant que juive que je me sens en danger, mais plutôt en tant que non-musulmane. L’alyah vous y pensez ? Oui et non. En fait, l’alyah, j’ai déjà fait. J’avais 18 ans, je suis partie avec mon copain de l’époque. J’avais fréquenté le Bné Akiba pendant toute mon adolescence, j’avais soûlé mes parents pour qu’ils me laissent partir. J’ai vite déchanté. C’était une période très difficile financièrement pour ma famille et mes parents n’avaient pas les moyens de venir me voir. J’enchaînais les petits boulots, ménage, vente, etc pour 12 shekels de l’heure, mes proches me manquaient cruellement, surtout ma petite sœur. Elle avait 9 ans à l’époque et elle m’envoyait des lettres pleine de larmes. Cette année-là, il y a eu des attentats sur Ben Yéhouda, à Jérusalem, où j’habitais et je flippais. Un jour, je me suis dit ‘qu’est-ce que tu fous là ?’. Et je suis rentrée… Depuis, je ne l’ai plus jamais envisagé

jusqu’à la semaine dernière où je me suis dit que je me verrais bien vivre à Tel-Aviv avec mon fils. Que j’y vive ou pas, Israël est un pays où je me sens chez moi. Pourquoi ? Parce que, depuis cette période, beaucoup de choses ont changé. Mon frère s’est installé là-bas. Mes parents font leur alyah cette année. J’aime la langue, le pays, Tel-Aviv… Vendredi prochain, je serais en Israël. Je compte refaire mon passeport israélien, qui est périmé. Vous chanterez en Israël ? Ce n’est pas prévu. Mais, une chose est sûre : j’aimerais vraiment bien le faire !

« Pink Lady » : fini le pastel, vive le cramoisi ! Elle le dit elle-même : les mots, la poésie, l’idée directrice font leur chemin tout en douceur dans l’univers de Rose. C’est lorsqu’elle a fait le plein d’expériences de vie qu’elle prend sa guitare pour nous transmettre un condensé d’émotions. « Cet album a une couleur positive, je ne pleurniche plus ! » nous a-t-elle dit avec humour lors de cette interview. Certes, mais cette petite douceur mélancolique qui n’appartient qu’à elle tisse quand même le fil conducteur de « Pink Lady », un album indéniablement très abouti. C’est un jour de Kippour 2005 que, sur l’encouragement d’une amie, Rose avait pris la résolution de se lancer dans la musique. Bien lui en a pris ! « La liste », son premier titre, tournait l’année suivante dans toutes les têtes autant que sur les ondes. Et même si Rose a changé, en un peu moins d’une décennie, ce regard, pertinent, teinté d’ironie,

d’élégance et de poésie qu’elle pose sur son monde et le nôtre est toujours le même. Peut-être plus vif encore, moins pastel. Comme dans « La liste », Rose énumère sur l’un de ses nouveaux titres, « Je compte », et résume, en quelques chiffres, la vie des femmes d’aujourd’hui, s’interroge sur notre époque avec « Je de société », fait le constat lucide des défis que le couple impliquent dans « Pour être deux » ou « Séparément », assène quelques vérités sur la conciliation vie de femme-vie de mère dans « Maman est en bad » et, au final, nous livre un joli portrait de fille d’aujourd’hui. Grave, drôle, pétri de contradictions, d’insouciance adolescente et de temps qui passe et qui nous bouscule. Inexorablement. Rose « Pink Lady », Columbia. Rose en scène Rose sera sur scène cet été lors

des Festivals de La Rochelle, le 12 juillet, de Bayeux le 23 juillet et de Carcassonne, le 30 juillet 2015. Elle entamera, à la mi-octobre, une tournée qu’elle espère bien remplie. On le lui souhaite, elle le mérite amplement ! Pour plus de détails sur Rose, son album « Pink Lady » ou les dates de concert : http://www.rose-lesite.fr/


L’information en provenance d’Israël

Iran : l’accord permanent encore pire que l’intérimaire

Au milieu des rapports disant que l’Iran et le P5+1 se rapprochent de la signature d’un accord permanent sur le programme nucléaire de la dictature islamique, un haut responsable israélien a émis samedi soir un avertissement sévère à propos de cet accord. « L’accord est pire que l’accord intérimaire conclu à Lausanne, » a dit le responsable, « parce que non seulement il ne sape pas l’infrastructure nucléaire existante de l’Iran, mais il supprimera partiellement les sanctions et permettra à l’IRan de continuer à soutenir le terrorisme en Israël et dans le monde entier. » Les représentants du gouvernement à Jérusalem ont encore de l’espoir, même si ils sont minces, que le Congrès américain, qui est censé approuver l’accord, rejette un arrangement problématique et travaille intensivement pour persuader les législateurs de Washington de rejeter un mauvais accord. Les commentaires officiels sont venus quelques heures après que l’Iran et les « puissances » mondiales aient dit qu’ils avaient fait des progrès sur les futurs soulagement de sanctions contre l’Iran, mais restent divisés sur des questions telles que la levée des sanctions des Nations Unies et le développement de centrifugeuses avancées. Des diplomates proches des négociations ont dit qu’il y avait une entente de principe sur un mécanisme pour suspendre les sanctions américaines et de l’Union Européenne. Mais les six pays devaient encore se mettre d’accord sur une résolution du conseil de sécurité de l’ONU qui verrait la levée des sanctions de l’ONU et établirait un moyen des les re-imposer en cas de non respect par l’Iran d’un futur accord. Après avoir déjà étendu les discus-

sions à plusieurs reprises, l’Iran et les six pays du P5+1 avaient fixé la date du 30 juin pour parvenir a un accord final, mais une fois ce délai non respecté, ils ont convenu de prolonger la date limite au 7 juillet, mardi. Vendredi, le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a affirmé que les parties sont plus proches que jamais de parvenir à un accord. « Nous sommes prêts à conclure un accord équilibré et bon et ouvrir de nouveaux horizons pour relever les défis communs importants, » a déclaré Zarif. « Nous n’avons jamais été aussi proches d’un résultat durable, » a-t-il ajouté. Plus tard vendredi, un haut responsable américain a évoqué la possibilité que les négociations pourraient être étendues une nouvelle fois au-delà de mardi si un accord n’a pas été atteint. Prié de dire si l’Iran et le P5+1 étaient « extrêmement proche » d’un accord, est-ce que les pourparlers pourraient encore être prolongés, le responsable a déclaré : « est-il concevable que nous allions au-delà du 7 ? Bien entendu, c’est concevable… mais nous voulons que cela se fasse le plus tôt possible. » Ces pourparlers et ces reports sont devenus un grand cirque international, que la presse occidentale évite bien entendu de relever, pour éviter d’égratigner encore un peu plus l’image d’un Obama qui n’a non seulement aucune parole, ayant répété à plusieurs reprises que les pourparlers ne seraient pas prolongés, mais surtout pour éviter de montrer au monde qu’un si mauvais accord aurait pu être atteint le premier jours des négociations, ce dernier donnant à l’Iran tout ce que la dictature islamique a toujours demandé : la fin des sanctions et la possibilité de continuer à construire sa bombe nucléaire.

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La couleur du vin, quelle origine ?

C’est une question qui revient parfois, autour d’une bonne bouteille ! Par exemple, Le vin rouge : Pour obtenir un vin rouge, ce sont les raisins aux nuances noirs, rouges ou violets parfois qui vont être sélectionnés de préférence (jusque là, ça parait logique). Ils vont être pressés avec leur peau et leurs pépins qui vont colorer le jus. Cette « bouillie » a un petit nom : le moût de raisin. Il reste encore un mystère à éclaircir : les nuances de couleurs. Les nuances de rouges sont liées à trois facteurs: le cépage, la macération et l’âge du vin. Selon le ou les cépages employés, la couleur des peaux varie ainsi que sa concentration en tanins. C’est ce qui va donner un jus plus ou moins foncé pendant la macération. Nous pouvons représenter la macération comme une machine à laver ! Les peaux qui ont des couleurs vives et qui restent longtemps vont déteindre davantage. Généralement, plus la macération est longue, plus le jus sera riche en tanins. Cependant, pour certains raisins déjà très riches en tanins, elle est écourtée pour éviter qu’il y en ait trop afin de ne pas déséquilibrer le vin, on aura donc un vin moins coloré. Par ailleurs, s’il y a trop de tanins, le vin donnera l’impression de dessécher complètement la bouche … pas terrible d’avoir la pâteuse. Mais ce n’est pas tout, à cela va s’ajouter l’âge du vin. Un vin rouge qui est jeune est un vin qui tire vers le violet. Par la suite, avec le temps, celui-ci va s’éclaircir vers des couleurs rubis, rouge brique ou tuile. La pratique de la vinification était déjà bien connue à l’époque du Talmud…La plupart du temps, ces vins sont conseillés avec des plats de viandes rouges. Le vin blanc Le vin blanc, contrairement au

rouge, n’obtiendra pas sa couleur à partir de la peau du raisin. Il est obtenu en fermentant le jus séparément de sa peau et de ses pépins. Vous vous demandez alors peut être pourquoi il faut retirer la peau ? C’est une question d’arômes, si on laisse macérer le moût (la chair) et la peau de raisins blanc avec son jus, les arômes vont être plus marqué avec donc le risque de donner un vin raide et trop végétal. La couleur du vin blanc dépend du cépage, de la fermentation et de son âge. Tout comme pour le rouge, le cépage à une incidence. Pas pour la peau cette fois-ci mais plutôt pour la chair. Certaines chairs de raisins sont plus colorées que d’autres, passants du quasi transparent au blanc voir au jaune pâle. La fermentation, l’étape où le sucre se transforme en alcool, va également déterminer la couleur du vin blanc. Plus la fermentation est longue, plus le sucre se transforme en alcool. Le vin est dit « sec » (comme le riesling) si tout le sucre est transformé en alcool. Si il y a beaucoup de sucres résiduels, le vin sera qualifié de moelleux voir « liquoreux » pour les vins très sucrés (comme les sauternes). En règle générale plus la proportion de sucre est élevée plus le vin sera jaune. À contrario, au moins il y aura de sucre, au plus il sera clair. Finalement, tout comme le rouge, l’âge du vin fait évoluer sa couleur. Un vin blanc jeune est plutôt jaune pâle, tandis qu’un vieux vin blanc tend plutôt vers des couleurs ambrées. Ces vins sont conseillés avec des plats de poissons ou de viandes blanches. Et le rosé alors ? Il existe deux façons d’obtenir la couleur du rosé. La première méthode est de vinifier les raisins comme pour le vin rouge, c’est-à-dire avec les peaux. La macération est interrompue, la peau et les pépins sont retirés avant que le jus ne soit suffisam-

ment coloré pour un vin rouge. Cette méthode a un nom un peu glauque : «la saignée » ! La deuxième méthode ressemble à la vinification des vins blancs. Les raisins de couleur rouge-rosé sont pressés à plusieurs reprises afin d’obtenir un jus concentré. Ceux-ci sont ensuite vinifiés de la même façon que les vins blancs, c’est à dire sans la peau. Cette méthode s’appelle « le pressurage » et donne des rosés faiblement colorés, nommés également « vins gris ». Concernant l’âge du rosé, la teinte du vin va évoluer vers des nuances miel, orange. De plus, notez qu’il est interdit de mélanger du vin rouge avec du vin blanc pour donner du rosé en France!. Ces vins sont conseillés avec des plats de poissons ou de grillades. Soyez originaux, servez un vin orange !

Il existe des vins «cacher» couleur miel, tirant sur le sirop d’érable etce dans leur jeunesse, ce sont les fameux vins oranges ! Peu connus du grand public, ils reviennent en vogue auprès des amateurs avertis. A la base ce sont des cépages blancs mais que l’on laisse macérer avec leur peau pendant une période qui peut varier de quelques semaines à sept mois, dite macération longue. Il assez difficile de les produire car il y a toujours le risque d’extraire des arômes rudes et végétaux désagréables. D’où vient cette couleur? Les nuances orangées viennent des tanins présents dans la peau et les pépins qui en s’oxydant lentement vont tirer sur cette couleur. Pour simplifier, disons que c’est un vin blanc vinifié comme un vin rouge ! En résulte un vin «blanc» sec atypique ! A noter qu’il n’est pas rare que ces vins spéciaux soient également élevés dans des réceptacles spéciaux, en l’occurrence des amphores en terre cuite. Elles permettent entre autre de ne pas ajouter de tanins tout en permettant une lente oxygénation du vin. Si nous résumons, la couleur du vin sera le résultat de trois facteurs spécifiques : le cépage employé, sa vinification et son âge bien évidemment ! Tous ces vins exquis, vous les trouverez du reste dans vos rayons cacher habituels. Mais qu’il en soit, tout abus d’alcool est dangereux pour la santé, alors à consommer avec modération… YLellouche UCCF



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Tunisie : De l’obscurantisme ordinaire

Elle a vraiment bon dos la liberté d’expression ! Ainsi, au nom de ce qui n’est devenu qu’un prétexte, ils sont de plus en plus nombreux à donner des coups de canif au droit positif en rêvant tout bas du règne d’un ordre moral intégriste. Que penser de ces femmes qui défendent le droit légitime de leur époux à convoler avec d’autres concubines? Que penser de ces hommes à la barbe révélatrice qui font feu de tout bois contre la République et, souvent, contre l’idée même que la Tunisie puisse exister en tant qu’Etat indépendant? Désormais, il semble fort que les tunisiens devrons apprendre à vivre avec un obscurantisme ordinaire de plus en plus diffus et virulent, une nouvelle inculture qui prône le talion, la mort des «infidèles» et l’avènement de la charia. Ce qui

surprend le plus, c’est que cette pensée réactionnaire n’hésite plus à s’exprimer haut et fort, profitant de certaines connivences pour répandre ses vers dans un fruit largement entamé. Ce qui, dans la foulée, inquiète, c’est bien la banalisation de ces idées racistes, martiales et intolérantes. Dans la Tunisie d’aujourd’hui, on peut clamer son obscurantisme librement. Au mépris du contrat social qui lie les tunisiens. Certaines mosquées par exemple continuent à faire feu de tout bois et brocardent allégrement les Tunisiens d’en face. Dans de nombreuses villes, notamment à Kairouan, on vit à la mode intégriste quitte à, par exemple, contracter mariage selon des codes désuets et illégaux. L’obscurantisme sous toutes ses formes se banalise et s’assume. Au point où les observateurs de cette société devraient définir les

tenants et aboutissants de ce courant obscurantiste qui prend les tunisiens en tenaille et, chaque jour, affirme davantage son existence et son «triomphe prochain». Que de piqûres de rappel ces derniers jours! Car pour surfer sur cette vague obscurantiste (dont certains éléments vont jusqu’à célébrer les victimes faites par les terroristes parmi nos forces sécuritaires du pays), plusieurs politiciens populistes et démagogues montent au créneau. Les uns profitent de l’épisode scabreux d’une hôtesse de l’air voulant porter le voile à bord des vols commerciaux pour se refaire entendre. D’autres manifestent contre l’appel à interdire le niqab dans les rues et les établissements publics. A ce propos, même le ministre des Affaires religieuses et le grand mufti se crêpent le chignon…

Ne parlons pas des lycéens égarés qui font l’apologie du terrorisme ou de ces jeunes qui subissent des lavages de cerveau puis se retrouvent jihadistes sous la bannière du désespoir au Bardo ou à Sousse. Tout cela est devenu d’un banal… On n’y prêterait plus attention tel-

lement cela relève d’un ordinaire que des médias en quête d’audimat nous infligent à longueur de journées. Ce terrorisme furtif, cet obscurantisme banal, cette «salafisation» subreptice des esprits devraient à tout le moins être questionnés. Rien de tout cela, on préfère cultiver le sensationnel et décréter que la promotion de l’obscurantisme par des hérauts douteux relève du débat d’idées. Mais jusqu’à quand? Le fait est qu’aujourd’hui, dans notre socié-

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té, les idées les plus rétrogrades se répandent à la vitesse de l’éclair alors que le travail de sape du fragile héritage républicain se poursuit sous le regard complice d’une classe politique largement complice. Décidément, elle a bon dos la liberté d’expression… Surtout lorsqu’elle sert d’alibi -inattaquable- pour tous ces fossoyeurs de la modernité et des singularités tunisiennes… Yves PEREZ



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La veuve du lieutenant-colonel Eliezer Dinai a légué 3 millions de shekels à 81 soldats d’exceptions !

ception, le Ministère de la Défense a organisé une émouvante cérémonie qui s’est tenue la semaine dernière à la Kirya, à Tel-Aviv. Les 81 soldats, heureux d’avoir été selectionnés, ont reçu 40.000 Shekels chacun.

Tamar Dinai, la veuve du lieutenant-colonel Eliezer Dinai, co-fondateur du Corps d’artillerie de Tsahal,est récemment décédée. Elle a laissé un testament dans lequel elle a décidé de léguer tout son argent, trois millions de shekels à des soldats d’exceptions de l’artillerie de l’armée israélienne. Ce testament extraordinaire a été présenté au tribunal pour approbation, et après consultations, il a été décidé que l’argent sera réparti entre 81 soldats d’exceptions soigneusement sélectionnés dans le Corps d’artillerie… Détails…

L’argent sera versé sous forme de bourse aux 81 soldats selectionnés. Shaked, un des combattants qui a obtenu une bourse, ne pouvait pas le croire quand il a reçu la lettre officielle : » Je suis tres ému, je pensais qu’il s’agissait d’ un canular. Cette bourse est arrivée de nulle part, c’est un miracle, elle va me soulager d’un lourd fardeau financier que j’ai sur les épaules. C’est la première fois que je suis récompensé pour mes états de service « . Pour commémorer ce couple d’ex-

Un membre du Ministère a déclaré aux participants de la cérémonie : » Tamar Dinai était une femme merveilleuse qui est morte récemment. Elle a souhaité faire don de tous ses biens au nom de son mari qui est décédé il y a 20 ans. Eliezer Dinai est né en Pologne et a immigré en Israël en 1932. Il a, plus tard, combattu dans l’armée britannique durant la deuxième guerre mondiale. Plus tard, il a eu le privilège d’être parmi les fondateurs de l’artillerie de Tsahal « . Cela n’est pas la première fois que des citoyens souhaitent léguer leur argent à des soldats de Tsahal. En 2014, le ministère de la défense a versé environ cinq millions de shekels à des soldats démobilisés de différentes unités mais le don de Tamar Dinai est la plus grande contribution reçue à ce jour pour un seul individu. Source Koide9enisrael

«Carrière croyance» par Jean-Claude Carrière Mona Eltahawy : « Femmes musulmanes, il faut briser la barrière de la honte »

Féministe et musulmane, la journaliste américano-égyptienne prône une révolution sexuelle et sociale pour les femmes du Moyen-Orient. Elle sera l’invitée du Monde Festival les 26 et 27 septembre 2015.

Jean-Claude Carrière, écrivain, scénariste et dramaturge, aborde à l’occasion de la sortie de son livre le thème des croyances. Ces textes ont marqué les dernières décennies, accumulant les récompenses et les succès publics. Ce nouvel ouvrage est une réflexion sur la croyance. L’écriture de ce livre a été commencée il y a quelques années déjà, «et chaque fois depuis deux ans qu’il se passe quelque chose dans tel ou tel pays, je suis obligé de le retoucher, de le raffiner», confie JeanClaude Carrière.

Dans ce livre, l’écrivain explique que la croyance aujourd’hui l’emporte sur la connaissance. «On se rend compte, petit à petit que l’obscurité marche toujours à nos côtés, que la croyance, et à côté de la connaissance et ne l’a pas quitté», souligne Jean-Claude Carrière avant d’ajouter que la croyance «est une certitude sans preuve». L’auteur fait tout de même une différence entre croyance et foi «parce que quelqu’un peut ne pas avoir la foi, être athée et croire en l’astrologie ou à la numérologie». Les critiques sont assez bonnes. YL

« Soyez impudiques. Soyez rebelles, désobéissez et sachez que vous méritez d’être libres. » C’est sur cette invitation adressée aux femmes du Moyen-Orient que la journaliste américano-égyptienne Mona Eltahawy ouvre son premier -livre, Foulards et hymens (Belfond, 258 p., 19 €). A 47 ans, celle qui se présente comme « musulmane et féministe, mais féministe laïque  » s’attaque à la misogynie et à l’obsession du contrôle du corps et de la sexualité des femmes arabes. Elle y parle de celles qu’elle a rencontrées comme journaliste et militante, ainsi que d’elle-même. A 15 ans, Mona Eltahawy découvre, après huit années passées au RoyaumeUni, l’Arabie saoudite. Dans ce pays où, écrit-elle, « la seule al-

ternative qui s’offre aux femmes est de perdre la tête ou de devenir féministe  », elle choisit de porter le voile et se découvre féministe. Des Etats-Unis à l’Egypte, où elle a pris part à la révolution du 25 janvier 2011, son engagement n’a cessé de s’affirmer. Vous dites des hommes au MoyenOrient  : « Ils nous détestent. » Cette thèse vous a valu beaucoup de critiques des milieux conservateurs mais aussi progressistes. J’ai voulu provoquer. Quand les tests de virginité ont été pratiqués en Egypte contre les manifestantes, après la chute du président Hosni Moubarak, en février 2011, j’ai été horrifiée de voir que la colère visait davantage les héroïnes de la révolution qui ont dénoncé les tests que les militaires qui les ont pratiqués. J’ai pensé : si nous ne lançons pas un appel fort pour l’égalité des sexes maintenant, alors quand ? C’était aussi très personnel. En

2012, j’ai développé cette idée dans un article publié dans Foreign Policy [« Why Do They Hate Us  », 23 avril 2012], le premier que j’ai écrit de mes dix doigts après avoir eu les bras plâtrés pendant trois mois. J’ai été l’une des nombreuses femmes égyptiennes attaquées, et agressées sexuellement, par les forces de sécurité. J’étais en colère. Je voulais faire comprendre que, si la libération de la société et des femmes n’avait pas lieu, la révolution échouerait. Le terme « haïr  » est fort. Mais qu’est-ce qu’agresser sexuellement une révolutionnaire, sinon de la haine ? Qu’est-ce qu’exciser une fillette de 6 ans pour contrôler sa sexualité, sinon de la haine ? Qu’est-ce que permettre à un violeur d’épouser sa victime, sinon de la haine ? Il faut reconnaître cette haine pour la combattre. YL


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Remise du Prix Bruno Durocher Kaminski

Ceci est devenu un rituel depuis quelques années au Mémorial de la Shoah où Jeudi 2 juillet a eu lieu la remise du Prix Bruno Durocher Kaminski, poète originaire de Pologne qui fut déporté. Durant cette soirée, des adolescents de la communauté de la Place des Vosges ont raconté, à travers un film, le voyage qu’ils ont réalisé l’été dernier en Argentine sur les traces de la culture juive, grâce notamment à la Fondation de la Shoah. Ce projet s’inscrivait dans le cadre des activités du Groupe Local des E.I. (éclaireurs israélites) SHEMA ISRAEL. Un autre film réalisé par M.Armand Berne-

man fut projeté sur le voyage à Auschwitz et à Cracovie, le 25 janvier 2015. Cette soirée fut dirigée de main de maître par le Grand rabbin Olivier Kaufman de la synagogue de la Place des Vosges et fut agrémentée par des chants YIDDISH et du FOLKLORE ISRAELIEN par la petite et sympathique chorale des enfants du TALMUD TORAH ainsi que par des morceaux de violon joués par de jeunes virtuoses. Une lecture de poèmes de Bruno Durocher Kaminski fut faite lors de cette cérémonie ainsi qu’une prise de parole de son fils Me Da-

vid Kaminski, un véritable militant, qui venait tout juste de renter de Montbéliard où il défendait le député Meyer Habib, contre un jeune djihadiste en herbe… Enfin, l’attribution du prix Kaminski fut décernée en présence du directeur du Mémorial M. Jacques Fredj, de M.Patrick Chlewicki président des Vosges, M. Claude Bochurberg et des représentants de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et de la famille Kaminski. YLellouche

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Un prince saoudien va visiter Israël Dans une ouverture sans précédent, le prince saoudien et riche magnat des medias, Talal Bin Waleed, a annoncé jeudi qu’il prévoit un voyage de sept jours dans l’état Juif et a exhorté tous les pays arabes de la région à « œuvrer pour un Moyen Orient plus pacifique, plus prospère et plus homogène, » selon les medias saoudiens. « Tous mes frères et sœurs musulmans doivent comprendre qu’il est devenu un impératif moral pour tous les habitants du Moyen Orient déchiré par la guerre, à savoir les arabes, de cesser leur hostilité absurde envers les Juifs, » a indiqué le prince, repris par l’agence de presse saoudienne en arabe Okaz. « Mon souverain, le roi Salman, m’a chargé d’ouvrir un dialogue direct avec la communauté intellectuelle d’Israël, la création de liens amicaux avec nos voisins israéliens, » a ajoutée Bin Waleed. Bin Waleed a également mentionné dans ses déclarations qu’il espère que sa visite pourrait annoncer un nouveau départ dans la « paix et la fraternité » entre Israël et ses voisins arabes, soulignant l’importance de favoriser de meilleures relations entre les communautés militaires et du renseigne-

ment. Le prince saoudien a dit qu’il envisage de prier à la mosquée Al-Aksa située sur le Mont du Temple quand il visitera la vieille ville de Jérusalem, le lieu le plus saint du judaïsme et le troisième de l’Islam. On ne sait pas encore quand est prévue la visite du prince saoudien en Israël. Bien que les deux pays soient considérés comme des ennemis historique, l’Arabie Saoudite refusant de reconnaître le droit d’exister à l’état Juif, ils ne sont pas moins engagés dans une campagne diplomatique clandestine dans un effort pour contrecarrer l’influence croissante de l’Iran au Moyen Orient. En fait, Israël et l’Arabie Saoudite ont tenu cinq réunions secrètes depuis le début de l’année 2014 pour discuter de la menace commune que pose la dictature islamique iranienne dans la région. Ces informations ont été révélées pour la première fois au mois de juin lors du Conseil sur les Relations Extérieures à Washington. Les cinq réunions bilatérales au cours des 17 derniers mois ont eu lieu en Inde, en Italie et en République Tchèque.


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Menaces, Mensonges et Vidéos », le récit choc d’Esther Schapira sur l’affaire al Dura, sera publié le 30 septembre 2015

Les journalistes de la télévision publique allemande ARD, Esther Schapira et Georg Hafner, ont écrit un livre dans lequel ils racontent leur enquête sur l’affaire al Dura. Ils y décrivent les menaces et les mensonges que France 2 et Charles Enderlin leur ont fait subir dans le cadre de la réalisation de leurs deux documentaires, en 2002 (« Trois balles et un enfant mort ») et en 2009 (« L’enfant, la mort et la vérité »). Le 30 septembre 2015, exactement 15 ans après la diffusion du faux reportage par France 2, le livre des journalistes allemands sera publié en France aux éditions Valensin et

préfacé par Philippe Karsenty, le leader du combat contre ce mensonge historique. Vous y découvrirez des informations inédites sur l’attitude du gouvernement israélien, sur France 2 et Charles Enderlin ainsi que sur les autres protagonistes de cette affaire. La publication de ce livre de 150 pages est une étape importante pour la révélation de la vérité de l’affaire al Dura en France. Après sa publication en France, il sera aussi publié en anglais. Dès à présent, vous pouvez participer au succès de ce livre en annonçant votre intention de l’acheter (au prix de 20€) en écrivant à l’adresse suivante : LivreChocAl-

Dura@hotmail.com En le pré-achetant, à un ou plusieurs exemplaires pour l’offrir autour de vous, vous le recevrez en exclusivité, deux semaines avant sa sortie officielle en librairie. C’est un livre qui devra être acheté, diffusé et offert à tous ceux qui veulent savoir, et surtout faire savoir, comment fonctionne l’industrie du mensonge des médias français. En tant que préfacier du livre et leader du combat contre la mise en scène de France 2, c’est Philippe Karsenty qui assurera la promotion du livre en France et dans le monde francophone en participant à des soirées de présentation et de promotion du livre.



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Le coup de gueule de Franck SERFATI

Dans l’Histoire de l’Humanité chaque période a connu ses heures sombres, ses violences, ses problèmes de survie, de gestion des rapports entre Etats, groupes et individus, des perturbations dans l’organisation de la Société, depuis la Préhistoire, en passant par l’Antiquité, le Moyen – Age et les Temps dits modernes.

Aujourd’hui au XXIème siècle, la mondialisation des échanges semble désigner un perturbateur commun qui menace avec affirmation et délectation l’équilibre du Monde civilisé, savoir l’ETAT ISLAMIQUE, « E. I « . NUL besoin d’épiloguer, d’analyser, d’étudier, de débattre, de « sémantiquer «, voire de justifier, craindre, promettre, prospecter, ou prédire, le MAL est là, partout, en Europe, Afrique, Amérique et Asie. Les crimes ignobles de ces dernières années ont atteint le paroxysme de la violence supportable à l’égard de milliers de femmes devenues objets sexuels ; des décapitations tout aussi nombreuses et inhumaines ; des sé-

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A.F.J.A.H et l’équivalence des dîplômes juridiques

lences pour les Avocats étrangers qui souhaitent exercer pleinement en ISRAEL (MODULE 1), ou qui sollicitent une inscription en restant Avocats étrangers (MODULE 4).

questrations et autres assassinats. .. Les Puissances occidentales ont l’obligation politique et le devoir éthique de réagir, à défaut de pouvoir composer.

• Vos dernières 2014-2015 ?

On nous dit que le problème pourrait être militairement réglé en 48 H. Il n’est pas de difficulté majeure financière, militaire, technologique, SEULE une réelle volonté politique pourrait stopper le souhait hégémonique de ces barbares islamistes. Alors arrêtons de palabrer A G ISSONS ! Franck SERFATI

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réalisations

Depuis 7 ans, nous poursuivons ces missions, après 3 promotions d’Avocats et Juristes français ayant suivi des cours dispensés par l’A.F.J.A.H.

L’Association Francophone des Juristes et Avocats Hébraïsants, dite « A. F. J. A. H « , a pour objectifs depuis plusieurs années de développer des relations entre juristes d’ISRAEL et des pays de la francophonie, la France plus particulièrement. Elle organise des formations visant à valider des équivalences professionnelles, participe à des échanges entre juristes, notamment avec l’Ordre des Avocats de Paris. Nous avons rencontré son Président fondateur, Laurent, Meïr, EL AICH. • Pourquoi l’A.F.J.A.H ?

avoir

fondé

L’ALYAH est une réalité essentielle forte en ISRAEL depuis la création du pays en 1948. Elle se développe et semble atteindre des pics en provenance de la France depuis 2009.

Il était dès lors important que nous puissions améliorer les équivalences professionnelles du monde juridique et judiciaire, s’agissant de la diaspora et plus particulièrement avec la France. Par ailleurs, ISRAEL est un pays francophone, plus de 100 000 personnes et nous intervenons aussi de ce chef. Enfin, l’A.F.J.A.H souhaite vivement s’inscrire dans des rapprochements de culture juridique en direction d’un public non juif. •Quelles sont ses missions essentielles ? Notre Association représente une passerelle culturelle et professionnelle, des avocats français et israéliens peuvent nouer des liens réciproques ; elle participe et organise des voyages avec des Juristes ; oriente et forme les Professionnels du Droit et les étudiants sur des ouvertures possibles en ISRAEL. Elle encadre surtout les équiva-

Aujourd’hui, notre Association est devenue un intermédiaire utile, voire indispensable, en lien avec l’Ambassade d’Israël, le Consulat, l’E. F. B, le Centre FLEG. •Vos Projets ? Poursuivre évidemment nos formations à la Maison du Barreau à PARIS ; consolider nos relations avec l’Ordre des Avocats ; demeurer à la disposition des Professionnels et des Etudiants, tant en France qu’en ISRAEL. Nous espérons obtenir une meilleure écoute de l’Agence juive et des reconnaissances normalisées des Autorités politiques des 2 pays pour faciliter les démarches administratives. contact@afjah.com Me Ilanit SAGAND-NAHUM Avocat PARIS - TEL AVIV, Responsable Communication A.F.J.A.H PROPOS RECUEILLIS PAR Maître Franck SERFATI



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Israël tout en gardant la mémoire vive de son Etoile Jaune porte avec fierté son Etoile Bleue Il y a 10 ans apparaissait le mouvement BDS ( Boycott. Désinvestissement. Sanctions) créé par 171 ONG palestiniennes. Son Objectif: diaboliser Israel, boycotter ses productions, ses universités, sa culture et par voie de conséquences son peuple ! La Méthode : le mensonge, la manipulation de l’histoire et l’utilisation caricaturale d’une dialectique issue de la vieille propagande des luttes antitotalitaires et inspirée de la méthode nazie de marquage des boutiques et des entreprises juives ! Comme l’a écrit Bernard Henri Levy dans un article du Point : Israel n’en finit décidément pas de porter son Etoile Jaune ! Pendant de nombreuses années les agitateurs intervenaient par petits groupes dans certains magasins avec comme seul objectif : la chasse aux produits Made un Israel.

cours à son antisionisme et très rapidement à son antisémitisme. Les fanfaronnades des premiers jours se sont vite transformées en insultes et agressions antisémites. M’Bala, M’Bala en a fait son fond de commerce et par milliers dans les rues de Paris, les enfants du BDS défilent, brûlent des drapeaux d’Israel, crient» Mort aux Juifs «et affirment «qu’ils ne sont ni Charlie ni Hyper Cacher « Les responsables démocratiques français en ont pris conscience et une loi Anti-Boycott a même été votée le 23 Mars 2006 ! Alors pourquoi, plus de 9 ans plus tard, et malgré quelques condamnations, le BDS a encore droit de cité, de défiler et de se réunir ? La Loi doit s’appliquer et les hésitations ne font que mettre en danger nos démocraties.

Par des mises en scènes choquantes et macabres ils ont déversé leur haine

La cohésion nationale est déjà mise à mal par le développement d’un intégrisme islamique qui tue et a même décapité

Pendant trop longtemps malheureusement, les responsables israéliens n’ont pas pris en compte le danger de ces psychopathes arborant des tee-shirt verts Boycott Israel maculés de sang et vidant les rayons des supermarchés.

Nous, citoyens français et juifs avons toutes les raisons d’être fiers des valeurs de la République et de l’Etat d’Israel, de son peuple et de sa démocratie. Aujourd’hui, l’horreur a de nombreux visages et le BDS en est un !

Mais avec le temps, cette propagande a quitté la scène exclusive des commerces et a envahi la toile.

Nous consommerons israélien, nous visiterons ce merveilleux pays et ne baisserons jamais les bras !

Israel se mobilise enfin ! La petite cinquantaine de boycotteurs sont devenus les héros d’une frange importante de la population qui n’attendait que ces images et mensonges pour donner libre

Israel tout en gardant la mémoire vive de son Etoile Jaune porte avec fierté son Etoile Bleue Gil Taieb


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Le billet d’humeur de Bernard Korn-Brzoza

Le crime planétaire, le crime intercontinental : cette planification de la terreur, cette monstruosité en marche, ce danger prévisible depuis tant d’années, si permanent avec son cortège d’horreur prend grande place dans les « UNES » des médias. Une inquiétude si puissante, ce déni si longtemps entretenu que la terreur djihadiste ne toucherait pas le cœur du pays ou qu’on en maitriserait les apprentis terroristes : pourtant repérés, fichés, surveillés, suivis et toute la panoplie de moyens policiers et des techniques nouvelles pour appréhender ces assassins avant leurs actions criminelles. C’est fait, la reconnaissance par notre 1° ministre que nous entrions dans une « guerre de civilisation ». Cette colère et la crainte de ce devenir par un ennemi connu et invisible entretient la paranoïa d’atteinte à la sécurité de l’état et des Français. Les forces de l’ordre, la police, les militaires mobilisés devant les bâtiments, les synagogues, les lieux de culte, les écoles, la liste est longue, si longue que les drames à venir (qu’à D. ne plaise) sont pratiquement répertoriés dans leur ordre d’importance et que le choix

n’est plus qu’une question de circonstance mais dépend de la décision du « martyr » désigné et de sa cellule d’appuie pour finaliser son sacrifice. On a beaucoup écrit ces dernières années sur « la guerre de religion » certains livres ont reçu un opprobre si fort de la part d’une classe politique et médiatique qu’à une certaine époque ils auraient été excommunié, voire exécuté. Chirac, alors président disait « il faut un dialogue des cultures » doux euphémisme pour tourner à la responsabilité à ce que l’on appelait à l’époque le « problème des banlieues » ces crises épidermiques qui enflammaient certaines cités de banlieues et les transformaient en l’espace de quelques heures, de quelques jours en zone de guérillas urbaines. Nicolas Sarkozy pensait « je déplore le choc des civilisations ». L’utopie démocratique, l’utopie des « lumières » l’égalité, la pensée du cœur, la générosité, le partage, l’esprit réformateur de ce renouveau du dialogue des religions est un vieux rêve universaliste totalement dépassé dans le contexte présent. Il faudra combien de décennies, je n’ose dire des siècles pour établir des équilibres majeurs dans la compréhension, l’acceptation de l’autre : ce

ne sont plus des guerres de 100 ans comme celles vécues au Moyen âge mais un combat de l’absolu intégriste contre le partage des valeurs qui doit être « le bien vivre ensemble ». Cela est un rêve bien anticipé ou il nous faudra avoir la patience d’attendre encore de nombreuses générations avant que cela ne se réalise. Comme exemple, notre monde Juif, nous pensions qu’à la suite de la Shoah la pensée antisémite n’existerait plus, nous avons rêvé d’un état qui nous libérera de la haine des autres puisque nous aurions un état aux frontières reconnues nous mettant à l’abri définitivement : erreur, l’illusion d’une permanence qui veut s’installer dans la durée et nous place continuellement dans un état de précarité comme si nous étions des assiégés. Un siège souverain à l’ONU qui nous inclut dans une assemblée de paix et de justice. 2000 ans, les années ne se comptent plus, une sorte d’éternité passée face à un défi qui n’a pas encore trouvé le chemin d’une reconnaissance totale sans ses impitoyables clichés véhiculés de génération en génération par des ING, des politiciens archaïques à la pensée douteuse. Le plus dément c’est qu’ils trouvent un

public actif, agissant, des fidèles s’enorgueillissant de leur engagement. Et ce monde, qui reconnait « le choc des civilisations » comme une des priorités mortifères de ce début du 21 ° siècle se gargarise ou se focalise encore sur »ISRAEL »« comme le danger planétaire alors que ce monde veule et tristement lâche cherche continuellement un consensus « raisonnable » avec cette barbarie en mouvement dont la vague s’avance lentement en délitant les fondements de nos sociétés. Il se dit, il s’écrit « Le djihad de la terreur, stratégie de vengeance et de diversion : la portée opérationnelle de DAECH s’étend bien au-delà du territoire qu’il contrôle. Il s’agit d’un projet en continuelle expansion ». Les démocraties naïvement s’entretiennent des idées préconçues « d’un Islam modéré » qui peut et veut se confondre dans une neutralité laïque. La France n’a jamais été un pays « multiculturel » mais un pays « multiethnique » et ne pas l’admettre fait de nous « d’affreux racistes » : « regrouper les individus selon leurs seuls intérêts c’est tuer la France et tuer son idéal d’émancipation de la liberté ». C’est le Ramadan, la prière à la mosquée, une joie

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familiale, les retrouvailles le soir tant attendus après que la première étoile n’apparaisse, les journées sont longues, fastidieuses avec cette canicule : c’est à ces journées languissantes tant respectées par toutes les tendances musulmanes que DAECH s’en prend à ses propres frères dont la pensée religieuse n’est pas conforme à la sienne. Une réponse à cette pseudo crise terroristes que l’on appelle « guerre de civilisation » que d’aucun craigne d’utiliser l’expression parce qu’ils n’ont pas la volonté d’agir dans la « disproportion nécessaire ». En fait, la classe politique gauche droite pour une fois confondue dans une même responsabilité va tenter de justifier leur inertie par le refus d’une décision extrême. ISRAEL ACTUALITES Bernard Korn Brzoza


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Parachat Pin’has : La bravoure d’un homme

En récompense de son action salvatrice, Pin’has sera élevé au rang de prêtre pour l’éternité. Après une série de catastrophes, D-ieu demande à Moïse de procéder à un nouveau recensement des Béné Israël. Puis, c’est au tour des filles de Tsélof’had qui fut lapidé dans le désert pour avoir profané le 1er chabat à la fin de la paracha des explorateurs (chelah lekha). Celles-ci demandèrent à Moïse de leur attribuer la part d’héritage de

A l’occasion de la Hazkara des grands Rabbins Rahamim Naouri et Emmanuel Chouchena zatsal nos Maîtres, qui aura lieu le

leur père mort sans fils…afin de ne pas créer de transfert d’héritage entre tribus d’Israël. Moïse demeura perplexe sur la réponse à donner jusqu’au moment où D-ieu accéda à leur demande, et ainsi l’héritage des filles fut institué. Dans cette paracha nous voyons également que Yéochoua est intronisé comme successeur officiel de Moïse, et la paracha se termine sur une description minutieuse des sacrifices qui marqueront chaque

21 Tamouz à la synagogue de la Roquette, j’ai souhaité reprendre une partie du discours écrit par le Professeur José Sahel et retrans-

fête du calendrier. A propos des filles de Tsélof’had, la réponse de D-ieu à Moïse va dans le sens de l’enseignement de Moïse de Narbonne cité par Rachi : «Les filles de Tsélof’had on raison!» ; le texte hébreu porte le terme « Ken » pour « ont raison ». Or ce mot nous font remarquer nos Sages, a pour valeur numérique soixante-dix, comme pour dire : la parole des filles de Tsélof’had concerne les soixante-dix noms. On voit donc que ce n’est pas

sans raison que la Thora a relié l’épisode des filles «héritières» de Tsélof’had au récit du dénombrement. La loi, selon laquelle les filles ont droit à l’héritage à la place des fils, est révélée à Moïse littéralement en leur nom. En l’occurrence, elles sont cinq : Ma’hla, No’a, Hogla, Milka et Tirtsa.

crit dans un livre de souvenirs consacré au Rav Chouchena «Un maître au service de D-ieu et des hommes» :

personne. Sans compter ses talents multiples, y compris manuel, qui démontraient qu’être Rabbin est une manière plus intense d’être homme, que l’on peut vivre dans un temps millénaire et une attente infinie et regarder le quotidien du monde tel qu’il est. De ce maître du temps, et puisque pas une feuille ne tombe d’un arbre par hasard, il est permis de penser que parcourant le cycle des années au rythme du calendrier hébraïque en lui donnant un sens, il se soit arrêté sur le 21 Tamouz pour rejoindre son Maître et beau-père, le Rav Rahamim Naouri, 23 ans jour pour jour après sa Pétirah.

Face à cet homme, dont la bonté se lisait dans l’harmonie de traits souvent rieurs et d’impressionnante profondeur d’un regard doux et grave, nous étions saisis aussi par sa polyvalence, non seulement de talmudiste, de penseur, de Sofer, de Mohel, de Chohet, mais aussi du fait que pour les besoins de l’étude et de la fixation de la Halakha, il s’intéressait à l’histoire, la grammaire, la biologie, la médecine et, dialoguant parfois avec les spécialistes de toutes origine, ne rejetait les questions de

La motivation donnée par ces femmes qui resteront, pour la tradition juive des modèles de

Le souvenir de cet immense Sage frêle, tenace et sans compromis se mêlera désormais à celui de son gendre, l’homme puissant et lumineux dont la générosité a ouvert tant de cœurs à l’appel de l’Eternel. Ce qui caractérisait ces deux géants, était leur préoccupation constante du bien-être juif de tous, proches ou surtout lointains. Pour ma part, je citerais un commentaire du rav Chouchena mon maître, à propos de cette paracha Pin’has. Le verset dit : «Un de ces agneaux, tu l’offriras le matin. Le second tu l’offriras vers le soir». Pourquoi est-il écrit : « êt akébech êhad » au lieu de «Akéchech Aêhad». Le rav Chouchena reprenait un commentaire de rebbi Fraji Uzan zatsal qu’il appréciait particulièrement et qui disait : «Boker» symbolise le matin de la

femmes Tsaqaniot (des femmes justes) tant dans leur démarche, que leur amour pour la Terre d’Israël, montre bien que le sixième nom manquant aux soixante-dix est celui de Kora’h, dont la faute fut la «querelle de mauvaise foi». Celle-ci porte atteinte, disent les Sages, jusqu’à la fin des temps, à l’unité d’Israël et constitue en cela le principal handicap qui s’attache à son histoire.

vie, ou plutôt la jeunesse, époque de la vie de l’homme où il est plus important de fréquenter «Achéni» son prochain, que de suivre le chemin de la synagogue… C’est la raison pour laquelle il est écrit dans le verset : «ët akébech êhad taasé baboker», ce sacrifice à l’Unique «éhad» et non «ahéhad» comme l’aurait exigé la grammaire, «offre-le au matin de ta vie». S’il n’y avait pas eu cette «anomalie grammaticale», nous n’aurions pas su que «E’had» signifie D-ieu et non pas «Le premier (agneau)». En revanche, le second sacrifice ou plutôt celui fait à ton prochain, offre-le au crépuscule de ta vie «ben arbaiim» à une époque de la vie où l’homme a tendance à être plus proche de D-ieu que de son prochain. Enfin pour terminer, j’ajouterais que nos maîtres zatsal étaient d’une droiture morale et intellectuelle hors du commun, ces hommes zélés pour l’Eternel à l’image de Pin’has, que j’eus le bonheur de rencontrer personnellement, nous ont beaucoup appris, c’est pourquoi, ils nous manquent terriblement aujourd’hui encore, dans ce «désert» hélas, qui est le nôtre où se côtoient ces assoiffés de «fric» et de «kavod», ces pirates insatiables, ces faux dévots, qui font souvent «La morale» à la vraie morale! Yvan Lellouche



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Mossad (Israël). Révélations sur le Maroc, l’Iran, l’Egypte. le Borsalino de Dayan.

Israël fournira des «Smart Vest» militaires de Elbit à la Belgique, Pays-Bas, Luxembourg

sous-traitant principal. D’autres entreprises du Benelux sont impliquées. Modernisation de l’équipement du combattant des pays du Benelux

ECHEC au BDS. Une filiale de Elbit (électronique de défense) remporte un contrat important ($150 Millions) en Europe. Elbit Systems a annoncé cette semaine que l’une de ses filiales en Europe sera chargée de fournir des systèmes avancés pour les sol-

dats d’infanterie dans les pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg). Le contrat (durée de cinq ans) stipule que le maître d’œuvre du programme est israélien (Elbit). Thales Netherlands sera le

Le programme dans lequel Elbit est impliqué est baptisé “Smart Vest”. Il fournira aux soldats d’infanterie un système léger qui les aidera à améliorer la sécurité et la survie en cas de conflit, tout en élargissant leurs capacités militaires sur le champ de bataille. Le» Smart Vest» comprendra des systèmes portables de protection pour chaque soldat d’infanterie, de commandement et de contrôle, ainsi que de contrôle des “expositions spécialisées” et des systèmes de véhicules.

Israël arrête 40 membres du Hamas à Naplouse

arrêtées, parmi lesquelles des membres du Hamas qui ont déjà été emprisonnés à plusieurs reprises. L’interrogatoire des personnes arrêtées a révélé que le Hamas a décidé de renouveler ses activités en Cisjordanie en créant un siège central à Naplouse et développant des infrastructures.

Le service de sécurité intérieure israélien du Shin Bet a démantelé mercredi une importante cellule du mouvement terroriste Hamas dans la ville de Naplouse en Judee samarie , avec l’aide de la police et de l’armée israélienne. Les dirigeants de la cellule travaillaient pour renouveler l’activité

du Hamas en Cisjordanie, notamment dans le but de préparer des attaques terroristes. L’enquête des forces de sécurité israéliennes a également conduit à la découverte d’une cellule militaire du Hamas qui se préparait à lancer des attaques. Environ 40 personnes ont été

La nouvelle structure de l’organisation comprend la nomination de chefs régionaux et la répartition des responsabilités dans des domaines tels que l’éducation, les finances, les communications, les renseignements, la recherche de fonds, le transfert des aides financières aux prisonniers du Hamas et à leurs familles, et la mise en place d’actions militaires.

i24News qui reprend un article de Ynet : «L’Etat hébreu a aidé l’agence marocaine de renseignement à mettre en place son unité de gardes du corps des personnalités et d’autres encore, y compris l’établissement d’une division technologiquement sophistiquée. En retour, les Marocains ont fourni à Israël des renseignements de qualité, y-compris l’accès secret aux délibérations de la conférence du Sommet arabe à Casablanca en septembre 1965. Près de douze ans plus tard, ce pays du Maghreb a servi de relais pour organiser la visite historique du président égyptien Anouar Sadate à Jérusalem, avec la médiation du roi marocain Hassan. “Une réunion entre le roi et le chef du Mossad Yitzhak Hofi a conduit à une autre réunion royale, cette fois avec le Premier ministre Yitzhak Rabin, qui est arrivé au Maroc incognito sous une perruque blonde”, témoigne Alpher (ex-agent du Mossad). A la réunion suivante, Hofi s’est entretenu avec Hassan Tuhami, l’adjoint de Sadate, ce qui ouvrit la voie à une rencontre entre Tuhami et Moshé Dayan, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Menachem Begin. Lors de son voyage secret au Maroc, Dayan a retiré son fameux bandeau et mis un chapeau Borsalino. Même des responsables du Mossad qui ont vu sa photo sur le passeport ne l’ont pas reconnu”. Dans les années 1970, lorsque le souffle de la révolution devient de plus en plus chaud à Téhéran et partout ailleurs dans le pays,

Alpher est chargé du dossier iranien dans l’unité de recherche du Mossad. “Et c’est alors que je découvre une terrible ignorance”, dit-il. “En dépit du fait que nous nous sommes plus qu’investis dans ce pays, avec 1500 Israéliens vivant et travaillant là-bas, nous ne savions pratiquement rien sur l’opposition”. Au milieu du mois de janvier 1978, Alpher fut convoqué d’urgence dans le bureau de Hofi, le directeur du Mossad. En présence des plus hauts responsables de l’agence, Hofi explique la raison de la réunion. Le Premier ministre laïc nommé par le Shah pour gouverner l’Iran à sa place, Chapour Bakhtiar, a contacté le chef de bureau du Mossad à Téhéran, Eliezer Tsafrir, pour lui demander d’assassiner Khomeiny, exilé en France. “Hofi déclaré que par principe, il est opposé à l’assassinat de dirigeants politiques, mais il tient à entendre l’avis des participants à la réunion”, raconte Alpher. Le chef d’un des départements répond : “laissons Khomeiny rentrer à Téhéran. Il ne durera pas”, Alpher aussi était opposé à l’assassinat. Le Mossad a fini par rejeter l’idée. “Seulement deux mois après cette réunion, j’ai réalisé avec qui nous avions affaire, et je regrettais déjà de ne pas avoir soutenu la demande de Bakhtiar”, explique Alpher». Auteur de l’article : Ronen Bergman est le spécialiste des affaires de Renseignement pour le journal Yediot Aharonot et le site Ynet



L’information en provenance d’Israël

Le Tour de France est très populaire en Israël. Les 21 étapes seront retransmisent à la TV cycliste du monde. En vertu d’un accord signé entre le ministère du Tourisme et la chaîne sportive Eurosport il y aura une diffusion de vidéos et des publicités sur Israël tout au long de l’année 2014, dans le but d’encourager le tourisme dans le pays. A travers les clips, les téléspectateurs peuvent découvrir Tel Aviv, Jérusalem, la mer Morte et des événements sportifs comme le Marathon de Tel-Aviv, le Marathon de Jérusalem et le marathon de Tibériade le long de la mer de Galilée. Le Tour démarre samedi 4 juillet, et avec lui, trois semaines de célébration des routes de France. Au cœur de l’été, la 102e édition du Tour de France s’élance pour 21 étapes. De très nombreux israéliens suivent l’épreuve à la télévision. D’autres en ont profité pour se rendre en France et assistent aux arrivées du Tour.

CULTURE En Israël le Tour de France fait partie de la culture sportive. Les Chaines de sport donnent une place importante à cet évènement. La presse généraliste raconte très souvent les péripéties du Tour. C’ETAIT EN 2014. «le Ministère du Tourisme Israélien est l’un des sponsors de la plus célèbre course

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La France et Israël veulent développer les villes intelligentes. L’Etat hébreu, à la pointe dans ce domaine

Le Ministère du Tourisme a payé Eurosport environ 1 million € pour un an de publicité dans diverses émissions et € 500 mille pour le Tour de France. L’accord a été initié par le directeur général du ministère du Tourisme, Amir Halevy». (Avi Sultan pour -TelAvivre)

Suspension de UberPop en France. La lutte contre les entrepreneurs du net continue en France

La lutte des taxis de Paris contre les entrepreneurs du net continue en France. Inimaginable en Israël, pays de la libre entreprise et des startups qui casse (avec difficultés) les monopoles les uns après les autres. Les anti-Uber ont gagné une bataille après avoir utilisé la violence, brûlé des voitures, obligé des voyageurs à marcher des kilomètres avec leurs valises pour atteindre Roissy. Uber ne fonctionnera plus en France dès ce soir. Des jeunes qui avaient trouvé un job pour survivre vont retourner à la case zéro. L’arrêt de Uber est à marquer d’une pierre noire pour l’industrie des taxis. C’est le symbole de la victoire éphémère de ceux qui veulent une France sans un internet efficace qui aiderait les conducteurs. Sans taxis-entrepreneurs de la net économie. De ceux qui auraient aimer garder le minitel comme outil de travail. La semaine dernière (grève des taxis) j’ai dû me battre physiquement à la gare de l’Est pour pouvoir pénétrer avec des voyageurs hagards dans un bus bondé (non-climatisé) pour me rendre à Roissy et prendre un avion. Le RER avait été bloqué par les taxis. La police n’a pas bougé durant des heures. L’anarchie en direct sous les yeux de milliers de Japonnais,

Chinois, Américains ! Dans Courrier International : «Opérations escargots, blocages des gares et aéroports mais aussi voitures de concurrents prises pour cible, près de 3000 taxis en colère ont dénoncé la “concurrence sauvage” de l’application UberPOP lors d’une mobilisation émaillée de violences. Porte Maillot à Paris, des taxis ont notamment pris d’assaut et incendié deux voitures de transport avec chauffeur.

Ambiance tendue aussi à l’aéroport d’Orly où des grévistes ont fait la chasse aux chauffeurs clandestins. A Roissy, le blocage des accès à plusieurs terminaux a été progressivement levé dans l’après-midi. A Paris et aux abords des aéroports, au moins huit personnes ont été placées en garde à vue et Courtney Love a même affirmé avoir été agressée par des chauffeurs de taxi, appelant François Hollande à l’aide sur Twitter». Les israéliens (et les autres) qui débarquent en France (Roissy) sont toujours surpris par les grèves à répétition qui font honte à la capitale et qui ne servent à rien. Les taxis de Paris refusent d’utiliser les outils techniques exceptionnels qui facilitent la vie et qui peuvent accroître leur productivité et le service direct aux clients. N’importe quel taxi israélien uti-

lise l’application Waze avec une dextérité qui force l’admiration. En France j’observe un spectacle affligeant. Des taxis qui utilisent des outils du temps jadis. Des voyageurs qui attendent toujours des taxis qui n’arrivent pas. LE FIGARO : «Dans un entretien accordé au Monde, le directeur général d’Uber France annonce la suspension du service UberPop en France à compter de ce soir 20 heures et ce, dans “un esprit d’apaisement” avec les pouvoirs publics. Thibaud Simphal, directeur général d’Uber France, précise que la décision de supprimer le service qui permet à des particuliers de s’improviser chauffeurs de taxi avec leur voiture de tous les jours, a été prise avant tout pour “préserver la sécurité des chauffeurs Uber, ce qui a toujours été notre priorité”. Le dirigeant, placé cette semaine en garde à vue avant d’être déféré en correctionnelle avec Pierre-Dimitri Gore-Coty, directeur général Europe de l’Ouest, affirme également qu’il n’est « pas près de quitter Uber !». « On est probablement l’entreprise qui a grossi le plus vite dans l’histoire de l’humanité. Il y a encore de très belles choses à faire. Cette entreprise fait débat partout, cela vient du succès et de la puissance d’une idée», assuret-il».

’avenir de nos villes sera connecté. C’est la conviction portée par David Harari, à l’origine de l’invention du premier drone, en 1977. Co-président israélien du Haut Conseil qui soutient les partenariats franco-israéliens de recherche universitaire, il a été, en mai dernier, le coorganisateur de la première conférence Safe & Smart Cities, qui s’est tenue à Tel-Aviv à l’initiative des associations françaises ELNET France et du FITS (Forum International des Technologies de Sécurité).. «Les villes intelligentes utilisent les hautes technologies pour rendre la ville plus agréable et plus sûre pour le citoyen», explique ce dernier. Les domaines concernés sont innombrables : régulation du trafic, gestion des déchets (des capteurs placés sur les poubelles permettent de connaître leur taux de remplissage), éclairage (ajuster la luminosité en fonction du nombre de passants)… Créer des synergies En réunissant des municipalités, des entreprises et des universités françaises et israéliennes, l’objectif est de créer des synergies entre les deux pays.

Ainsi, un partenariat a été signé entre Bordeaux et la ville israélienne d’Ashdod pour développer des senseurs afin d’améliorer l’efficacité des feux rouges ou encore mettre en place des capteurs de pollution. Car la France et Israël ont beaucoup à gagner à travailler ensemble. L’Etat hébreu est à la pointe dans le domaine des villes intelligentes, avec des start-up débordant d’idées. L’une d’elles, Sologic, a ainsi été à l’origine du «e-tree», un arbre constitué de panneaux solaires qui fait office de borne wi-fi, de fontaine et de lampadaire. Et alors que les compétences des ingénieurs français sont réputées, les villes de l’Hexagone permettent d’expérimenter ces nouvelles technologies. «C’est un secteur porteur, qui va créer des emplois. Car les domaines concernés sont nombreux, l’imagination étant la seule limite», s’enthousiasme David Harari. Un premier bilan de cette initiative sera établi en septembre 2016, lors d’un congrès à Nice. Source: Direct Matin (Copyrights)


L’information en provenance d’Israël

Le misérabilisme médiatique, un jeu dangereux…

A quel jeu jouent les médias ? Sur I-télé, le Parisien et maintenant Bfmtv, l’information tourne en boucle. Ces trois médias se penchent sur la psychologie de l’auteur présumé de l’attentat en Isère, Yassin Salhi. Sous le prétexte de trouver des raisons au passage à l’acte, tous dissèquent les difficultés qu’aurait affronté ce pauvre homme, quelques jours avant de décapiter son patron. Notons qu’il aurait eu avec lui une dispute. Le pauvre avait aussi des peines de cœur, sa femme ayant menacé de le quitter, nous dit-on. Mais de qui se moque-t-on ? La décapitation du patron fait-elle désormais partie de l’arsenal de la lutte syndicale ? Doit-on demander, lors des Assemblées générales des délégués du personnel,

que chaque camarade verse son écot pour participer à l’achat de sabres et autres lames fort utiles, lorsqu’on doit s’atteler à démembrer (ou comme ici, priver de sa tête), le Grand capital ? Peut-être faut-il aussi indiquer aux psys et autres conseillers conjugaux de l’Hexagone qu’ils ne sauraient trop enjoindre les épouses qui les consultent de rentrer sagement à la maison, quand bien même monsieur est insupportable, pour éviter que leurs voisins, collègues ou commerçants de proximité perdent la tête ?

La désinformation est à son comble… Désireux d’alimenter leurs antennes, leurs sites internet, leurs pages, les journalistes décortiquent l’information sans plus jamais chercher à lui donner un sens, une finalité. Ils nourrissent leurs écrits et leurs images de la moindre broutille, sans se poser la question du message qu’elle véhicule. On a d’ailleurs vu fleurir les papiers misérabilistes sur l’enfance malheureuse et solitaire des frères Kouachi, enfants errant de familles d’accueil en foyer de

la Ddass, sur l’histoire tout aussi triste de Coulibaly, auteur du massacre de l’Hyper cacher et du meurtre de la policière à Montrouge. Va-t-on ensuite s’indigner du parcours de Seiffedine Rezghi, jeune étudiant de 23 ans, fan de hip-hop devenu meurtrier sanguinaire, ayant arrosé à la Kalachnikov des centaines de touristes sur une plage tunisienne ? Est-ce parce que son tube préféré n’était jamais diffusé en radio qu’il a tué 38 personnes et en a blessé tout autant ? Ou peut-être rêvait-il d’une carrière dans la musique et ses espoirs déçus sont-ils la cause de son geste sanguinaire ? Les experts psychiatres et spécialistes des mouvements terroristes peinent eux-mêmes à trouver des explications à la folie dans laquelle le monde a basculé. De grâce, qu’on les laisse travailler, avant de se croire capables de les remplacer ! Alain SAYADA – IsraelActualites.com

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Terrorisme musulman : la France opte pour la politique de l’autruche Le site en hébreu du Jerusalem Centre for Public Affairs (en français: CAPE) publie un article édifiant de l’ancien ambassadeur d’Israël en Egypte, en Suède et en Roumanie, Zvi Mazel, qui est également spécialiste du monde arabe et fin connaisseur de la politique française. Zvi Mazel commence par affirmer que les attentats terroristes et antisémites qui ont secoué la France depuis des années auraient normalement dû entraîner un sursaut ferme et un débat profond sur les dangers du terrorisme d’origine islamique qui s’étend en Europe et qui menace l’Occident et notamment la France. Pour Zvi Mazel, les autorités françaises, tous gouvernements confondus, auraient dû depuis longtemps comprendre que leur pays, qui possède la population musulmane la plus importante d’Europe et une grande superficie serait un terreau idéal pour le développement du radicalisme musulman et du terrorisme. L’ancien ambassadeur note avec consternation que le 14 juin, le gouvernement français a réuni un nouveau forum appelé Instance de dialogue avec le Culte musulman. Ce forum était présidé par le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Durant cette journée les quelque 150 représen-

tants des Musulmans de France ont participé à quatre ateliers dont le but était… de dresser la liste des problèmes que la communauté musulmane rencontre en France ainsi que ses revendications: lutte contre l’islamophobie, construction de nouvelles mosquées, distribution de la viande h’alal, protection des Musulmans et de leurs institutions etc. Mais les sujets brûlants comme le terrorisme, les zones de non-droit, la radicalisation de la jeunesse musulmane française, les prêches dans les mosquées, l’enrôlement de nombreux jeunes dans Daech ou encore l’antisémitisme musulman n’ont même pas été évoqués durant cette journée, « afin de ne pas heurter la sensibilité des Musulmans » selon les termes mêmes des organisateurs!! Le constat de Zvi Mazel est sans appel : la France continue à ferme les yeux et à refuser de voir le problème qui la gangrène peu à peu. Elle refuse de parler de « terrorisme musulman » et persiste à dire à chaque fois qu’il s’agit d’individus qui n’ont aucun rapport avec l’Islam et ne le représentent pas. Et le résultat de cet aveuglement est rapidement venu, note Mazel: moins de deux semaines après cette réunion, Yassine Salhi décapitait son ancien employeur et tentait de faire exploser une usine de gaz!


L’information en provenance d’Israël Edition du 7 Juillet au 13 Juillet

Il menace de décapiter Meyer Habib et un consul d’Israël: un an de sursis ! La voix est presque inaudible. Le président Troilo doit exhorter le prévenu, Amine B., 19 ans à monter le son. Le regard perdu, la main gauche caressant inlassablement sa joue, le frêle Boroillot au visage juvénile n’est guère prolixe. Derrière l’écran de son ordinateur, il était davantage véhément. D’abord à l’endroit de Barnéa Hassid, le consul général d’Israël à Marseille qu’il menace de mort, fin octobre, et de décapitation « genre James Foley », écrit-il, référence à l’exécution de l’otage américain. Deuxième cible, Meyer Habib, le député des Français de l’étranger à qui il disait vouloir réserver un similaire funeste sort dans des termes sans équivoque. « Quitte à mourir avec toi pour t’enlever la vie », écrit-il, ajoutant qu’il va « y avoir du sang. Je risque de venger mes frères palestiniens ». Il y a encore cette apologie du terrorisme, après le massacre de Charlie Hebdo, via des vidéos partagées de Daesh. Alain Troilo veut comprendre les mécanismes de la pensée du jeune majeur : « Pourquoi avoir menacé ces deux personnes ? » La réponse tombe : « Parce qu’ils représentent Israël ». L’atavique haine de l’autre, l’éternel sionisme. « C’est quoi le sionisme pour vous ? », reprend le président. « Je ne sais pas ». « Vous ne savez pas grand-chose », riposte le magistrat. Et pourquoi avoir choisi comme nom d’emprunt celui d’Abou Omar al-Baghdadi. Le jeune homme évoque un patronyme choisi au hasard. « Ça vous viendrait à l’idée de choisir Adolf Hiltler comme pseudonyme ? Parce que c’est à peu près du même registre… », tonne le président. « Eux (NDLR : les terroristes), c’est pas des tapettes des cités. Ils ne se battent pas pour la drogue, l’argent ou les femmes. Ils se battent pour Allah ». Les écoutes téléphoniques mises en place par l’antiterrorisme mettent en lumière une fascination pour les frères Kouachi « morts en martyrs », dit-il à une amie

et ces autres semeurs de morts. « Eux, c’est pas des tapettes des cités. Ils ne se battent pas pour la drogue, l’argent ou les femmes. Ils se battent pour Allah ». Devant le tribunal, le prévenu fait marche arrière, dit que tout cela c’est du passé, que « l’islam ce n’est pas ça ». Et d’ajouter : « J’ai assez de conscience pour savoir ce qu’est le bien et le mal ». Vraie contrition ou posture d’audience comme semble le pressentir Me Kamisnki, l’avocat du député Habib. Il parle de cet « islamo fascisme » qui gangrène la France. De cette « volonté d’éradiquer l’autre parce qu’il est différent de soi ». Prenant l’exemple de Yassin Salhi, Me Kamisnki note que les ferments de la radicalisation ne prospèrent pas nécessairement derrière les barreaux d’une geôle. La procureur Brunisso n’entend d’ailleurs pas requérir pareille issue bien que, pour la seule apologie du terrorisme, l’intéressé encoure 5 ans : « L’envoyer en prison serait totalement contre-productif. En revanche, que l’institution judiciaire puisse le contrôler durant les trois prochaines années à un sens ». D’autant que l’expert psychiatre a fait part de certaines inquiétudes liées à son « ambivalence intérieure », à cette «pré-psychose», au côté influençable de l’intéressé et u risque qui pourraient en découler s’il venait à tomber entre les griffes de manipulateurs. Me Chenin, l’avocate de la défense, cherche à expliquer cette dérive. Elle parle d’un jeune « extraordinaire », dans le sens où il

souffre d’une pathologie rare qui tend à le rendre sourd et à l’isoler un peu plus des autres. D’où ce refuge vers le monde virtuel d’internet. Elle parle de cet épisode d’août 2014 où Amine B. aurait failli mourir. « Il s’est alors réfugié dans la foi. Il a fait sa crise d’adolescence à retardement ». Elle parle de transgression, de cette volonté à braver l’interdit. Elle en convient, son client « a été attiré par les barbus ». Elle assure le tribunal que des garde-fous existent au niveau de la cellule familiale. « Il faut lui donner une chance et ne pas le livrer comme une proie aux radicaux qui fréquent nos maisons d’arrêt. Il fait partie de notre humanité ». Le tribunal a suivi les réquisitions : un an de prison avec un sursis mise à l’épreuve durant trois ans avec obligation de travailler, de se soigner et interdiction de quitter le pays. En quittant le tribunal, celui qui ‘était montré timide devant les juges l’était moins avec la presse, demandant à lire l’article le concernant avant parution et stipulant fermement qu’il ne voulait en aucun cas voir son nom figurer dans le journal. Encore un autre visage… Par Sam Bonjean

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24 médecins urgentistes venus de France formés en Israël

Des médecins venus de France ont participé à une formation spéciale afin d’entrer dans l’unité internationale d’urgence du Maguen David Adom. Ils aideront le personnel médical israélien notamment en cas de tremblement de terre. Ils sont 24 médecins français à avoir choisi de se joindre à ce service de secours international, prêts à venir en aide aux blessés israéliens, lors d’une situation « d’urgence nationale », selon un communiqué. Ainsi, ils ont suivi une formation spéciale sur le traitement des blessures graves et des maladies cardiaques dans une zone où les équipements d’un hôpital ne sont pas disponibles. « Durant une garde, nous nous sommes occupés d’une femme inconsciente, dans les quartiers arabes de la vieille ville de Jérusalem, et j’ai été impressionné de

découvrir la coopération entre les services du MDA et les forces de sécurité israéliennes, qui font le maximum pour sauver des vies humaines », a raconté un chirurgien français. « C’est avec une grande émotion que je regarde ces médecins, qui laissent tout dans leur pays, afin d’investir de leur temps pour venir en Israël […] et pour se joindre à l’unité internationale d’urgence du Maguen David Adom, le service de secours national d’Israël », a affirmé Eli Bin, le directeur du MDA. Il les a également remerciés « pour leur investissement » avant de conclure en souhaitant que cette unité soit composée « de près de 300 médecins, du monde entier, au terme des deux prochaines années ». N.R Source: http://www.israpresse. net/



L’information en provenance d’Israël Edition du 7 Juillet au 13 Juillet

En Israël, des regards inquiets se tournent vers la Grèce. Impact réel lié à l’effritement de l’Euro portations. Kandel a également présenté les principaux enseignements de la crise pour l’économie israélienne. La principale leçon est que la crédibilité budgétaire à long terme serait un élément essentiel pour toute économie. La crise en Grèce prouve que la fuite des investisseurs est possible, même dans les pays développés, qui sont aussi susceptibles d’aller en défaut étant donné que l’échec à traiter les problèmes structurels sur le court terme est susceptible de conduire à l’effondrement à court terme”. Le cabinet israélien a tenu une réunion spéciale sur la crise grecque et ses implications. Question discutée: Quel sera l’impact réel de la crise grecque sur l’économie israélienne ? Le président du Conseil national économique (CNE), le professeur Eugene Kandel, a briefé les ministres sur la crise économique en Grèce et les a informés de ses implications et leçons pour Israël. Selon Coolamnews.com : Selon l’économiste Eugène Kandel : “il n’y aura pratiquement pas d’incidences. La Grèce ne représente que 1% des exportations israéliennes et rien n’indique qu’elles seront affectées. En revanche, la crise de l’euro va directement affecter les européens installés en Israël et qui perçoivent des revenus en Europe. L’effritement constant de la monnaie européenne leur fait

perdre chaque jour un peu plus de leur pouvoir d’achat. Le constat est le même pour les investisseurs européens”. Eugène Kandel a expliqué hier au Conseil des Ministres pourquoi et comment Israël a largement dépassé la Grèce en moins de dix ans : la différence d’approche politique des deux pays. “Alors que le gouvernement grec a multiplié les avantages sociaux de manière inconsidérée (retraite à 57 ans), Israël a réduit les dépenses publiques tout en attirant les investisseurs étrangers, séduits par la crédibilité et la discipline budgétaire à long terme des gouvernements qui se sont succédé à Jérusalem.” Selon Times of Israel. Selon Kandel : “Les exportations vers la Grèce se sont élevées à environ 450 millions de dollars en 2014, soit environ 1 % du total des ex-

Le gouvernement grec actuel est considéré comme critique envers la politique israélienne ; des membres importants de Syriza ont participé à la flottille Mavi Marmara en 2010 au cours de laquelle des activistes ont tenté de briser le blocus sécuritaire israélien sur la bande de Gaza. Le mois dernier, Kotzias a donné l’ordre au ministère des Affaires étrangères de commencer officiellement à utiliser le terme « Palestine » en se référant aux territoires contrôlés par l’Autorité palestinienne.

les jeunes qui terminent leurs études universitaires.

qui vise à encourager l’esprit d’entreprise dans les universités et les instituts de recherche allemands, investira dans des start-ups d’un autre pays. Ce programme est conçu pour

La venue du chanteur Chris Brown en Israël ne fait pas l’unanimité. Il a battu sa femme

NEWS DU 5/07/2015. ((i24News) Au moment où l’avenir de la Grèce et son gouvernement sont suspendus à un fil, le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias est attendu ce lundi en Israël, la première visite de haut rang depuis l’arrivée au pouvoir de Syriza en janvier.

L’Allemagne investira 500 000 euros/an dans des start-ups israéliennes

A partir de l’automne 2015, le gouvernement allemand va investir 500 000 euros par an dans des start-ups israéliennes. Ce sera la première fois que le programme allemand EXIST,

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Brigitte Zypries, secrétaire parlementaire d’Etat de l’Allemagne au ministère fédéral des Affaires économiques et de l’Energie, a fait cette annonce lors d’une cérémonie marquant le cinquantième anniversaire des relations diplomatiques et commerciales entre l’Allemagne et Israël. L’événement de Tel-Aviv a réuni des dizaines d’entreprises et d’investisseurs allemands et leurs homologues israéliens. Des diplomates et des dirigeants y ont fait l’éloge du commerce entre les deux pays (6,5 milliards d’euros annuel). En savoir plus sur http://jforum. fr/

En concert le 27 juillet à Rishon le Zion (Sud de Tel Aviv), le chanteur américain Chris Brown se retrouve vigoureusement critiqué par une ONG israélienne. En effet, il est notamment connu pour avoir été reconnu coupable de violence conjugale envers sa compagne de l’époque : Rihanna. Ainsi, Israel Women’s Network a créé une page Facebook pour l’occasion. La conseillère juridique de l’ONG, Keren Greenbalt, déclare d’ailleurs que “Le message véhiculé à la société israélienne et en particulier à la jeunesse qui assistera au concert est que vous pouvez être violent envers les femmes, battre une femme qui a été votre compagne, sans que ceci n’ait de conséquences”. Et d’après les membres de l’ONG, la création de la page Facebook n’est que le premier acte d’une longue série. Cependant les fans ne semblent pas prêter garde à ces actions. Car selon eux il est important de dissocier vie privée et vie publique. Par conséquent l’américain reste un extraordinaire showman malgré cette erreur il y a 6 ans. Même si cette opération rappelle de douloureux souvenir aux fans du chanteur, cela ne devrait pas empêcher le public de venir nombreux à cet événement. Article adapté par IsraelValley, tiré de i24news ISRAELVALLEY PLUS Christopher Maurice « Chris »

Brown, né le 5 mai 1989 à Tappahannock (Virginie), est un chanteur, danseur-chorégraphe, auteur-compositeur-interprète, acteur, rappeur et réalisateur américain. Débutant dans le chant et la danse à un jeune âge, Brown signe avec le label Jive Records en 2004, et fait paraître son premier album éponyme l’année suivante. Il atteint la seconde place du Billboard 200 américain, et est plus tard certifié double disque de platine par la Recording Industry Association of America (RIAA). Avec son premier single Run It! en pole position du Billboard Hot 100 américain, Brown devient le premier musicien, depuis Diddy en 1997, dont le premier single se classe en première position. En 2013, il recense un total de 9 millions d’albums dans le monde entier, et environ 35 millions de singles. Sa chaîne YouTube est également l’une des plus regardées dans le monde, ses clips vidéos cumulant au total près de 2 500 000 000 vues, et se classe no 9 mondial, au 30 décembre 2012. Il bat même le record détenu par Lady Gaga en rassemblant 18 000 fans lors de son concert pour le Today Show, diffusé sur la chaîne NBC. À la suite de l’incident très médiatisé avec son ex-compagne Rihanna, Chris Brown annonce via Twitter qu’il arrêtera sa carrière après la sortie de son sixième album X, mais revient finalement sur sa décision. Sa fortune est estimée à environ 30 millions de dollars.



L’information en provenance d’Israël Edition du 7 Juillet au 13 Juillet

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Après Genève et Hong Kong, Tel Aviv est la ville la plus chère pour la bière

L’eau en Israël, l’innovation en tant que solution durable Israël est un petit pays avec une superficie d’environ 22.000 km2. Alors que les ressources en eau ont été suffisantes pour couvrir tous les besoins d’Israël jusqu’en 1975, depuis le pays connaît un déficit croissant. Les ressources naturelles ne sont plus suffisantes et ont poussé les israéliens à trouver des solutions inédites. Les difficultés hydriques en Israël se sont transformées en catalyseur d’excellence pour la recherche et le développement. Les ressources scientifiques et entrepreneuriales créent un cercle vertueux qui place le pays dans les leaders mondiaux de l’eau. L’innovation et l’expertise sont exportées. Israël occupe aujourd’hui une place de leader dans les technologies de l’eau grâce à son innovation due à la bonne santé de son économie et de sa recherche. Israël est leader dans le secteur de la réutilisation des eaux usées, et

de très loin. Environ 75 à 80% des effluents sont réutilisés (domestiques et industriels, les usages agricoles ne sont pas concernés). L’Espagne est le deuxième pays avec moins de 15 %. Ce taux exceptionnel est obtenu notamment grâce à Shafdan, la plus grande station d’épuration du MoyenOrient, et l’une des plus grandes du monde. Elle est dirigée par Igudan, l’association de communes de la région de Tel Aviv, et l’opérateur est Mekorot, la compagnie nationale. Séparer le sel de l’eau de mer est une source a priori intarissable d’eau douce. Cependant, le coût des installations et la demande en énergie sont contraignants. Les chercheurs israéliens ont relevé le défi, et le dessalement devient compétitif. Le flux entrant peut être soit de l’eau de mer, soit de l’eau saumâtre. Le procédé de distillation consiste à porter à ébullition de l’eau salée. La vapeur s’élève et entre en contact avec une surface froide qui la condense à nouveau en eau liquide. La Water Authority appartient au Ministère des Infrastructures mais est une agence indépendante. Elle

donne à la fois les objectifs gouvernementaux, lance les appels d’offres auxquelles répondent les compagnies privées et vérifie que ces dernières remplissent leurs engagements (quantité et qualité). La Water Authority est le régulateur et le superviseur de l’eau en Israël. Aujourd’hui les grandes unités de dessalement sont construites et exploitées par de grands groupes. Le site d’Ashkelon est détenu par un consortium dont environ 25% appartient à Veolia Environnement. IDE Technologies Ltd est leader dans les installations par osmose inverse et intervient dans les sites de Ashkelon, Hadera et Sorek. Les autres entreprises qui participent aux grandes usines de dessalement sont GES Ltd (Global Environmental Solution) et Tahal Engineering Ltd. Les industriels israéliens exportent leur savoir à l’étranger, en particulier en Chine et en Inde. Israël se place donc comme un leader au niveau du savoir faire dans la discipline de dessalement et de d’assainissement des eaux usées. Marianne Miguet.

Tel Aviv est la troisième ville la plus chère du monde pour acheter une bouteille de bière, d’après l’Indice du prix de la bière (Beer Price Index) établi par le site GoEuro, seulement dépassée par Hong Kong et Genève. Le consommateur paiera ainsi, en moyenne, 5,13 £ (22,10 shekels) pour une petite mousse dans la Ville Blanche, alors qu’à Cracovie et à Kiev, les deux villes en tête du classement, il est possible d’acheter une bière à seulement 1,48 € (6,25 shekels).

un bar, il faudra débourser 8,51 € (35,90 shekels). Pour les bars, le site a vérifié trois chaînes d’hôtels.

Le top dix des villes où la bière est au meilleur prix comprend également des villes aux noms exotiques comme Bratislava, Malaga, Delhi ou encore Ho Chi MinhVille.

En mars dernier, l’Autorité nationale des Antiquités, qui procédait à des fouilles avant la construction d’un bâtiment, en plein cœur de Tel-Aviv, a découvert des preuves de l’existence d’une communauté égyptienne importante, vieille de 5000 ans, dans la ville. Les excavations ont également mis à jour plusieurs vestiges d’une brasserie qui produisait de la bière pour les ressortissants égyptiens s’étant installés dans « la ville qui ne dort jamais » et qui ne dormait manifestement jamais au temps de l’Antiquité également…

Une équipe du site de voyage britannique a procédé à une enquête dans les trois principales chaînes de supermarchés des 75 villes du classement, pour procéder à une moyenne du prix de la bière locale et de cinq des principales bières importées. Dans les supermarchés de Tel Aviv, une bière coûtera en moyenne 1,84 € (7,80 shekels), tandis que dans

Le site britannique précise également la quantité de bière consommée par an et par habitant, ainsi que le budget correspondant. Bilan pour la Ville Blanche : 23 litres ingurgités par an tandis que nos voisins égyptiens du Caire ne consomment que 4 litres par an et 354 € (1 500 shekels) dépensés en moyenne alors que les Cairotes ne dépensent que 23 € (97 shekels).

YA Source: IsraPresse (Copyrights)

Tel Aviv dans le «Top 20» des villes en plus forte croissance de leur immobilier de luxe

Top 20 des villes ayant connu la plus forte croissance de leur immobilier de luxe : Washington DC (Etats-Unis)18,8 %, New York (Etats-Unis) 16,0 %, Aspen (EtatsUnis) 15,0 %, Bali (Indonésie) 15,0 %, Istanbul (Turquie) 14,7 %, Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) 14,3 %, San Francisco (EtatsUnis) 13,4 %, Dublin (Irlande) 13,2 %, Le Cap (Afrique du Sud) 13,2 %, Mascate (Oman) 13,0 %,

Los Angeles (Etats-Unis) 12,1 %, Auckland (Nouvelle-Zélande) 11,2 %, Djakarta (Indonésie) 11,0 %, Sydney (Australie) 10,3 %, Tel Aviv (Israël) 10,1 %, Bangalore (Inde) 10,0 %, Amsterdam (PaysBas) 9,8 %, Miami (Etats-Unis) 9,0 %, Berlin (Allemagne) 8,7 %, Washington DC (Etats-Unis). Copyrights Le Figaro.fr



L’information en provenance d’Israël Edition du 7 Juillet au 13 Juillet

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Le chef de la diplomatie grecque en visite en Israël israélien, Eugene Kandel.

Lundi, le ministre grec doit rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avant de rendre visite à des responsables de l’Autorité palestinienne. Sa visite doit s’achever mardi.

Le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias est arrivé dimanche en Israël pour une visite de trois jours, alors que son pays tenait un référendum crucial pour son avenir. Le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé dans un communiqué l’arrivée de M. Kotzias, notant qu’il s’agissait de la première visite d’un ministre du nouveau gouvernement grec formé en janvier. Un porte-parole du ministère a indiqué que M. Kotzias devait dîner dimanche avec le président du Conseil économique national

Le référendum en Grèce portait dimanche sur l’acceptation ou non de la dernière proposition de réformes formulée par les créanciers de la Grèce (BCE, UE, FMI). Selon deux sondages réalisés par téléphone, le non au plan semblait l’emporter dans ce référendum initié par le gouvernement d’Alexis Tsipras -qui avait appelé à voter non- après cinq mois de discussions infructueuses avec les bailleurs de fonds. Depuis 2010, ceux-ci ont accordé à la Grèce 240 milliards d’euros d’aide ou de promesses de prêts mais ils n’ont rien versé depuis près d’un an car le gouvernement refuse en échange de consentir à certaines réformes qu’il estime socialement trop difficiles.

Les députés israéliens arabes sont le malheur de leur population

La dernière expédition maritime vers les côtes de Gaza a une nouvelle fois soulevé la question de la loyauté des députés arabes à la Knesset envers l’Etat d’Israël. Après Hanin Zoabi il y a cinq ans sur le « Marmara », c’est cette fois-ci Bassel Ghattas de la Liste arabe unifiée qui a créé le « buzz » médiatique en prenant part à cette nouvelle expédition en faveur du Hamas. Voyant que sa collègue Zoabi n’avait pas été sanctionnée pour s’être délibérément placée du côté des terroristes, Bassel Ghattas a lui aussi voulu jouer sa carte de relations publiques et s’est engouffré avec enthousiasme dans la brèche généreusement offerte par la démocratie israélienne et son système judiciaire ultra-indulgent avec les élus arabes.

Aucun des arguments avancés par le député n’est recevable : il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza ni de blocus total. Chaque jour des centaines de camions franchissent les points de passage d’Israël vers la bande de Gaza pour livrer denrées et matériaux. L’accès maritime aux côtes de Gaza est certes limité par la flotte israélienne mais uniquement pour empêcher l’acheminent d’armes ou de maté-

riaux servant à des fins terroristes. Si le principe d’un blocus partiel dérange tant les militants humanitaires pourquoi ne tentent-ils pas de forcer le blocus égyptien sur Gaza, beaucoup plus sévère celui-là ? Et enfin, si l’humanitaire intéresse tellement Bassel Ghattas, pourquoi n’organise-t-il pas une expédition vers des côtes situées quelques centaines de kilomètres à peine plus au nord, en Syrie, là où la situation humanitaire est sans doute l’une des plus graves au monde à l’heure actuelle ? Les intentions malhonnêtes de ces expéditions répétées qui prennent le doux nom de « flottilles de la liberté » ne sont plus à prouver.

Et pourtant, les députés arabes à la Knesset ne ratent pas une occasion de manifester leur soutien aux ennemis d’Israël et multiplient les provocations envers l’Etat dont ils sont pourtant les élus. Ceux qui ne suivent les débats à la Knesset, en séance plénière ou dans les commissions, ne pourront jamais s’imaginer la manière dont les députés arabes s’expriment parfois. La violence des propos, les grossièretés, les cris, la monopolisation du temps de parole, les interruptions incessantes de leurs interlocuteurs, et les accusations

infondées font honte à l’institution dont ils font partie. Certains s’expriment peut-être avec plus de calme mais ce sont toujours les mêmes thèmes et les mêmes griefs qui reviennent et qui n’ont rien à voir avec les besoins quotidiens de la population qu’ils représentent. C’est la condamnation continuelle d’Israël en tant qu’Etat ou de son armée. Aucun autre pays au monde, même démocratique, n’accepterait que des élus payés par le contribuable se livrent à des attaques continuelles contre l’Etat dont ils sont citoyens et se positionnent aux côtés des ennemis de cet Etat. Imaginerait-on un député français musulman à l’Assemblée nationale monter à la tribune, traiter la France de pays « fasciste » et exprimer son soutien aux terroristes islamiques ou au minimum les « comprendre » ? En Israël cela existe, et c’est monnaie courante. Au nom d’une démocratie qui s’auto-dévore. L’avenir de l’Etat d’Israël dépend en partie de la place qu’y prendra sa minorité arabe qui représente environ 20% de la population. Or, il n’y a que deux solutions. Soit elle cherche à s’intégrer dans un

Etat qu’elle accepte comme juif, en y jouissant de tous les droits citoyens mais en étant aussi astreinte aux devoirs, soit elle évolue vers une minorité hostile et aux revendications nationales incompatibles avec les buts de l’Etat d’Israël, seul Etat juif au monde. Malheureusement, le crime des députés arabes – car il s’agit d’un crime – est de pousser cette population vers la seconde solution. Dans beaucoup de leurs interventions, les députés arabes ne se définissent pas comme Israéliens mais comme Palestiniens et disent représenter les « Palestiniens qui vivent en Israël ». Ils contestent le principe d’un Etat juif, soutiennent les revendications du Fatah, du Hamas pour certains d’entre eux, et profitent des moindres micros et caméras en Israël comme à l’étranger pour délégitimer l’Etat dont ils tiennent pourtant à rester les citoyens. Et on les comprend !

Les dirigeants israéliens tous gouvernements confondus, ont aussi commis une énorme erreur en ne cherchant pas à favoriser l’éclosion d’un leadership arabe israélien modéré, qui ne rêve pas le jour et la nuit de voir l’Etat juif disparaître en tant que tel et qui soit désireux de partager pacifi-

quement le destin du pays avec la majorité juive. Car cela existe. Il y a des Arabes israéliens qui effectuent leur service militaire ou un service civil, d’autres qui sont très actifs dans les milieu associatifs juifs, d’autres encore qui voudraient accéder à la Knesset pour remplacer ces députés qu’ils méprisent afin de s’occuper enfin des vrais problèmes quotidiens que rencontre le secteur arabe. Il y en a même qui clament leur sionisme et reconnaissent que le pays d’Israël appartient aux Juifs. C’est vers cette population que les Juifs israéliens devraient concentrer leurs efforts car il y va de la stabilité intérieure future du pays. Au nom de la démocratie, Israël permet à des imposteurs et des pyromanes de menacer cette même démocratie en montant les deux populations l’une contre l’autre. Tout comme les dirigeants Arabes palestiniens, les représentants arabes à la Knesset sont la pire chose qui puisse arriver à la population qu’ils disent représenter. Shraga Blum




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