Israël Actualités n°355

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GRATUIT - Numéro 355 - Edition du 14 Juillet au 20 Juillet

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 14 Juillet au 20 Juillet

Welcome to Israël !

Voilà, en ce mois de juillet, Israël s’apprête à accueillir sur sa terre, le plus gros contingent de Français ayant décidé de faire leur Alyah. Ils seront près de 3 200 en ce mois de juillet 2015 sur les 10 000 prévus pour cette année. Parmi eux, beaucoup font partie de nos proches, amis de notre rédaction, membres de nos familles. A l’heure où je vous écris, une grande partie d’entre eux s’est déjà installée dans ses nouveaux quartiers. Pour eux, une nouvelle vie commence qui, en ces premiers jours en tant qu’Israéliens, n’a rien à voir avec un début de

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séjour en tant que vacanciers ! Pour eux, le farniente, la plage et les visites à la famille attendront : c’est le parcours du combattant des démarches administratives incombant à tous les olims qu’il faut entamer ! Au nom de toute l’équipe du journal Israël Actualités, nous souhaitons à tous ces Olim une bonne intégration et une vie la plus douce possible dans ce pays où coulent le lait et le miel ! Ici ou là-bas, nous serons à leurs services et espérons qu’ils resteront des lecteurs avertis !

« Œil pour œil, dent pour dent »

Deux Israéliens ont été capturés par le Hamas à Gaza, a-t-on appris la semaine dernière. L’un d’eux Abraham Mengitsu, juif d’origine éthiopienne, serait détenu depuis près de 10 mois. Souffrant de problèmes mentaux, le jeune homme aurait traversé la frontière de lui-même et aurait été kidnappé par le Hamas. Quant à l’autre, originaire de Hora, une toute petite ville au sud du pays, il aurait également franchi la clôture de son plein gré il y a trois mois. En échange de leur remise en liberté, le Hamas a exigé la libération de dizaines d’activistes palestiniens. Un deal de dupes auquel l’Etat hébreu s’est déjà plié pour rendre Guilad Shalit à sa famille, il y a 4 ans, et qu’il a payé cher en termes de sécurité. Allait-il céder ? Rien n’était moins sûr… Or nous apprenons aujourd’hui qu’Abraham Mengistu ne serait plus en vie... Et vous voudriez que nous fassions la paix avec ces barbares ?

Israël, pays civilisé, seule démocratie de la région, qui soigne ses ennemis à la frontière avec la Syrie ou bien soigner les terroristes du Hamas et leur famille dans les hôpitaux Israéliens, et Israël devrait encore faire des concessions et s’avilir devant ceux qui ne reculent devant rien pour nous détruire ? Combien y-a-t-il de prisonniers ayant du sang sur les mains dans les prisons israéliennes, combien coûte à la société israélienne, le fait de les entretenir et de les engraisser ? Une fortune ! Peut-être doit-on désormais appliquer la loi du Talion « œil pour œil, dent pour dent ».afin d’éviter de les retrouver sur notre route ? Bien sûr nous ne sommes pas comme eux : Israël est une démocratie. Un pays juste où même celui qui prône la destruction de l’Etat d’Israël est traité humainement. Mais n’est-il pas temps de mettre fin à toutes ces concessions qui permettent à des terroristes de revoir le jour ? J’ai eu vent de la condamnation d’un terroriste à 25 ans de prison pour avoir tenté de tuer des juifs en fonçant sur

eux avec son véhicule. Et comme si cela ne suffisait pas, il est sorti de sa voiture avec une hache pour finir le travail ! Pourquoi n’a-t-il pas été exécuté sur place… Pourquoi lui sauver la vie en lui prodiguant des soins... Face à la montée de l’horreur, à la multiplication des actes terroristes, je rejoins l’appel de Naftali Bennet qui prône l’instauration de la peine de mort pour ceux qui la donnent...

Rappelez-vous, il y a quelques années de ces Palestiniens qui ont décimé toute une famille à Itamar : Ruth Fogel, son mari et trois de leurs enfants, Yoav 11 ans, Elad 4 ans et un bébé de 4 mois ! Les assassins ont été condamnés à 132 ans de prison, qui seront bien sûr à la charge des citoyens israéliens. Ces assassins pourront recevoir des nouvelles de leurs familles, voire bénéficier d’un échange de prison-

niers. Ils pourront même être échangés contre les corps de nos enfants, tués par le Hamas et retrouver la liberté ! Cela s’est déjà vu par le passé. Alors je dis assez ! Pour la survie d’Israël, pour que nos ennemis cessent de croire à leur impunité, je rejoins l’appel de ceux qui demandent la peine de mort pour ceux qui la répandent… « Oil pour œil, dent pour dent ». Que ceux qui sèment la terreur meurent dans la terreur ! Am Israel Hai Alain Sayada

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Une armée de caricaturistes israéliens (les meilleurs) actifs contre le BDS

La diplomatie israélienne s’est récemment appliquée à combattre la campagne Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). A présent le pays reçoit une aide précieuse d’un groupe hors du commun: les dessinateurs. Une nouvelle page Facebook récemment créée par des dessinateurs israéliens vise à combattre le boycott à travers des caricatures satiriques présentant Israël positivement et démasquant les détracteurs mensongers.

La compagnie aérienne Lufthansa supprime Israël de la liste des bagages gratuits

Une semaine après que l’Union National des Etudiants du Royaume-Uni ait rejoint le BDS, Asaf Finkelstein, travaillant dans les relations publiques et spécialisé en stratégie de marque a décidé qu’il ne pourrait pas rester inactif plus longtemps. Après avoir consulté son ami, le dessinateur Uri Fink, ils décidèrent d’utiliser l’arme secrète israélienne afin de gagner cette guerre des médias: l’art de l’illustration.

Lufthansa, célèbre compagnie aérienne allemande, a retiré Israël de la liste des pays favoris du Moyen Orient qui permettait aux voyageurs de transporter gratuitement 2 sacs et une valise. L’Etat hébreu devient alors le seul pays de la région à ne pas bénéficier de l’avantage des franchises de bagages spéciaux. L’OSA, l’Organisation Sioniste Américaine exhorte par conséquent les voyageurs à ne pas voler sur Lufthansa en raison de sa discrimination envers Israël et contre

les passagers Israéliens. L’organisation sioniste a écrit à la compagnie aérienne l’invitant à inclure les Israéliens dans sa politique de franchise mais aucune réponse n’a encore été enregistrée. L’OSA appelle désormais au boycott de Lufthansa jusqu’a que la première compagnie de vol en Europe cesse sa politique antisémite. C’est la première fois qu’un boycott juif de produits allemands a lieu depuis 1933 et la montée au pouvoir d’Hitler.

Avec l’aide du dessinateur Shay Charka et de Yossi Klar, spécialisé dans les relations publiques, ils ont créé une page Facebook nommée TICP – The Israeli Cartoon Project (« Le projet de caricature

israélienne ») qui réunit les caricatures des dessinateurs voulant aider Israël à combattre le boycott. « Nous sentions qu’il y’avait une erreur dans notre stratégie de communication et nous en avons conclu qu’une chose n’avait pas encore été essayée – expliquer Israël à travers des caricatures. Nous avons décidé que le temps pour parler était fini et qu’il est maintenant temps d’agir » a déclaré Finkelstein. Rapidement les dessins ont émergé et les plus grands caricaturistes israéliens se sont mobilisés pour défendre Israël. Parmi ces derniers: Yaakov Kirschen, Ronnie Gordon, Yaron Lovaton, Yossi Shahar ou encore Guy Morad, le caricaturiste du Yedioth Ahronoth. Afin de rejoindre cette armée de caricaturiste, il faut être un dessinateur talentueux, pro-Israélien, amusant et qui sait mettre de côté les querelles politiques israéliennes. Le plus important est, selon Finkelstein, qu’il n y’ait pas de références au conflit politique entre la droite et la gauche ou à la religion: « Nous voulons atteindre les auditeurs du BDS, pour leur implanter le doute et leur expliquer que la vérité n’est pas si absolue ».

Presque tous les jours, des caricatures satiriques sont partagées sur Facebook démontrant l’hypocrisie des détracteurs d’Israël et leurs motivations antisémites. Le caricaturiste Yaacov Kirschen a expliqué la stratégie : « Aujourd’hui, les gens n’ont pas le temps de lire. Ceux qui vont voire une caricature vont la regarder quelques secondes et vont immédiatement cerner le message. Si vous utilisez l’humour, le lecteur rit, et quand quelqu’un rit, il accepte la vérité donc il est de mon côté. Nous sommes en guerre et nous devons nous battre. C’est une guerre de caricatures. » Le dessinateur Vladik Sandler considère sa participation à ce projet comme une véritable mission: « J’écoute les médias internationaux et je suis choqué par les mensonges que l’on peut raconter à propos de nous ». De même, Yossi Klar, qui tient la page Facebook, croit également au pouvoir des dessins pour influer sur les consciences: « Une caricature peut changer l’opinion de quelqu’un qui ne sait rien du conflit. Nous les amenons à comprendre notre droit de vivre dans ce pays sans qu’ils essaient de nous tuer ». Copyrights : IsraelValley est basé sur une news de Ynet.


L’information en provenance d’Israël

La Santé en Israël : l’OCDE a publié son rapport pour 2015 les soins de santé contre 27% en moyenne pour les pays membres de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques.

L’OCDE a publié son rapport annuel pour l’année 2015 concernant les statistiques dans le domaine de la santé pour ses 34 pays membres. Selon ce rapport, le nombre de lits d’hôpitaux par habitant est relativement faible comparé aux autres pays de l’OCDE avec 1,9 lits pour 1000 habitants contre 3,3 en moyenne. Le taux d’occupation de ces lits est plus important en Israël avec 94,1 % contre 76,1 % en moyenne. De même, le nombre de machine à IRM est de 3,1 pour 1000 habitants contre 13,1 en moyenne au sein de l’OCDE, et il y’a 4,9 infirmiers pour 1000 habitants contre 9,8 en moyenne. Les dépenses concernant les soins médicaux en Israël sont parmi les plus élevées dans les pays de l’OCDE. En effet, elles s’élèvent à 39 % des dépenses totales pour

« Ces chiffres montrent que nous avons besoin de continuer à investir pour faire avancer le système de santé » a déclaré le ministre de la santé, Yakov Littman, en réponse à ce rapport. Copyrights : Article IsraelValley avec Source de cet article : ynetnews.com ISRAELVALLEY PLUS. L’espérance de vie en Israël est à la hausse, selon les chiffres publiés par le Bureau central des statistiques. L’espérance de vie moyenne est de 80,3 années chez les hommes et 83,9 chez les femmes – une augmentation de 0,4 (près de cinq mois) pour les hommes et 0,3 (environ trois mois et demi) pour les femmes depuis 2012. Selon les chiffres, les hommes vivent en moyenne de 13 ans après la retraite, tandis que les femmes

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vivent 22 ans après la prise de la retraite. Parmi les grandes villes d’Israël (avec plus de 100 000 habitants), Ramat Gan a l’espérance de vie la plus élevée – 83,9 années, suivie de Rehovot et Rishon Lezion (82,7). La plus faible espérance de vie a été enregistrée à Bat Yam (80,6). Au cours des 35 dernières années, l’espérance de vie a augmenté de 8,7 ans pour les hommes et 8,9 ans pour les femmes. L’écart d’espérance de vie entre les hommes et les femmes en Israël est parmi les plus bas dans le monde. L’écart moyen entre les pays de l’OCDE est de 5,3, et l’Islande est le seul pays avec un écart inférieur à Israël. Aux Pays-Bas, la Suède et la Grande-Bretagne, l’écart est similaire à Israël. Dans la population juive, l’écart d’espérance de vie entre hommes et femmes est de 3,3 ans. Dans la population arabe, il est de 2,9 ans. Israël occupe le huitième rang parmi les pays de l’OCDE en matière d’espérance de vie de la population générale. Le Japon est en tête de liste.

Irène KRIEF, son épouse Yaël, Gilles et Johan, Ses enfants, ses petits enfants, arrière petits enfants et toute sa famille, Vous informent que les prières de l’année du regretté Yossef André KRIEF Zal’ Auront lieu le Dimanche 26 Juillet 2015, 10 Av 5775 à partir de 18:30 pour Minha à la synagogue Em Kol Hai, rue Mota Gur à Ramât Poleg - Netanya. A la sortie du jeûne, une seoudat Mitsva suivra l’office de Arvit.


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Comment Améliorer l’intégration des nouveaux immigrants de France en Israël ?

Travailler de concert en faveur de l’amélioration de l’intégration des nouveaux immigrants de France en Israël: c’est là le pari lancé, et tenu, par un groupe d’associations israéliennes francophones, parrainées par l’ambassade de France à Tel Aviv. Depuis mars 2015, ce forum se penche sur différents thèmes liés aux problématiques rencontrées par les immigrants venus de France en Israël. Quatre groupes de discussions, prenant en charge différents sujets, se sont réunis le 25 juin à l’Institut Français de Tel Aviv afin de faire un bilan à mi-parcours avant de rendre leurs conclusions cet automne. IsraPresse était présent. L’ambassade de France : un « facilitateur » Cette deuxième réunion du Forum pour l’intégration des immigrants de France, a eu lieu en présence de M. Patrick Maisonnave, ambassadeur de France en Israël, qui, à cette occasion, jouait le rôle de «

maître de cérémonie ». En introduction, M. Maisonnave a rappelé la fonction de l’ambassade : « Notre rôle est celui d’être un facilitateur pour les associations dans le cadre de ce forum, aussi bien pour prêter des locaux que pour fournir toute l’expertise du personnel de l’ambassade sur les différentes questions. » Le dossier de l’emploi, préoccupation majeure des Franco-Israéliens. Les dossiers évoqués par les groupes sont: l’emploi, la reconnaissance des diplômes, les problématiques sociales ainsi que la culture et l’éducation. Daphna Poznanski, conseillère consulaire, a présenté les résultats intermédiaires du groupe chargé du dossier Emploi. Parmi les pistes évoquées, celle d’un guide explicatif à l’attention des nouveaux migrants: « Il faut expliquer les différences entre la France et Israël du point de vue des salaires, de la mentalité au sein du monde

professionnel et de la législation, afin d’éviter un trop grand choc culturel. ». La nécessité de créer un véritable lobby francophone a fait l’unanimité, alors même que les organisations francophones ont rencontré le ministre de l’Alya, son principal objectif étant de créer une plateforme améliorant la communication avec les autorités israéliennes, et d’imposer ainsi les modes d’intégration adaptés aux besoins spécifiques des « Olim » (nouveaux immigrants) de France.

titulaires d’un B.T.S.

Plus globalement, Dov Maïmon, du Jewish People Policy Institute (JPPI) a présenté un document dans lequel quatre objectifs majeurs étaient définis : l’émergence d’une représentation politique, la mobilisation du capital social existant, la création d’un groupe israélien de soutien à l’Alyah française et la création d’un quartier pilote intégrant emploi et services sociaux. Il a également évoqué une volonté d’aider à la délocalisation d’entreprises venues d’Europe en Israël, de faciliter l’intégration par l’emploi en permettant d’obtenir un travail avant même son arrivée en Israël et d’encourager le suivi de cours d’hébreu en France, dès la décision prise d’immigrer en Israël.

Le troisième groupe s’est focalisé sur les questions sociales, tout en déplorant le peu d’associations ayant participé aux réflexions et travaux préparatoires. Les difficultés sociales rencontrées par certains Franco-Israéliens viennent en partie de l’image des Français, l’un des intervenants indiquant « que ce soit les Israéliens de la rue ou les administrations israéliennes, ils ont tous l’impression que les Français sont riches, ils ne font aucune différence entre les touristes et les migrants. ». L’absence de données statistiques, ainsi que l’existence d’un grand nombre de petites associations sans coordination entre elles et isolées des grandes associations nationales, ont été soulignés. Ce point a retenu l’attention de M. l’ambassadeur qui a souligné l’importance de cette problématique.

Le deuxième groupe de travail mené par Robert Feldmann, président de l’Union des Français de l’étranger en Israël, s’est penché sur l’épineuse question de l’équivalence des diplômes, sujet directement lié à celui de l’emploi, en passant en revue de manière particulièrement exhaustive les différents corps de métier, avec leurs problématiques et les solutions pouvant être envisagées, en particulier dans le domaine médical et paramédical, mais aussi pour les

L’accent a été mis sur l’ensemble des informations à mettre à disposition des nouveaux immigrants, mais aussi sur les pressions à effectuer en France et en Israël afin de simplifier le processus d’équivalence des diplômes. Une image en décalage avec la réalité: « Les Israéliens ont tous l’impression que les Français sont riches »

Pour finir, les questions liées à l’enseignement et la promotion de la culture française ont été abordées. Le développement de l’enseignement du français en Israël a été évoqué. De plus, la mise en place d’un fascicule explicatif du système éducatif israélien à l’attention des Français a semblé nécessaire.

Sur le volet culturel, la promotion d’artistes français et francophones et l’insertion de la culture française au sein de la société israélienne ont été mis en avant, le tout via un projet de site internet permettant de centraliser l’ensemble des besoins et des informations. Tout au long de ce Forum, M. Maisonnave a prodigué quelques conseils aux intervenants. Il les a félicités et a partagé son sentiment sur le sérieux se dégageant de l’ensemble des travaux des différents groupes. Il a souhaité que l’ensemble des conclusions puisse être connu à l’automne, avec une problématique: quels efforts la société israélienne et les nouveaux migrants sont-ils prêts à faire pour assurer l’intégration des Olim de France? Contactée par Israpresse sur les interrogations que peut soulever l’implication de l’ambassade de France dans l’intégration de ces ressortissants en Israël, l’ambassade a déclaré : « L’alyah est un choix personnel sur lequel les autorités françaises n’ont pas à se prononcer. La France souhaite que les Français qui font ce choix réussissent leur intégration en Israël et contribuent au renforcement des liens entre nos deux pays. C’est pourquoi l’Ambassade de France en Israël soutient les efforts du Conseil consulaire (élus, représentant les français d’Israël) visant à identifier les difficultés liées à l’intégration des nouveaux arrivants en provenance de France et à faire des propositions aux autorités israéliennes compétentes. » http://www.israpresse.net/


L’information en provenance d’Israël

Un accord avec l’Iran ne sera pas facile à « vendre » au Congrès

Le chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnel, a averti le secrétaire d’état américain John Kerry que l’approbation d’un accord nucléaire avec l’Iran pourra être « difficile à vendre » au Congrès.

Le Congrès aura 60 jours pour examiner un accord, si il y en a un qui est atteint dans les prochaines heures dans la capitale autrichienne, comme c’est prévu. Le département d’état a dit que « des grandes questions » restent en suspens après 16 jours consécutifs de négociations, bien que des responsables iraniens et français ont déclaré que le processus se terminera d’ici lundi. « Il va être très difficile à vendre, si il a lieu, au Congrès, » a dit McConnelll. « Je sais qu’il y aura une forte volonté de ne pas aller à l’encontre du président sur quelque chose d’aussi important que cela pour lui, mais j’espère qu’il y aura assez de démocrates prêts à examiner (l’accord) objectivement. » Le Congrès n’a pas à approuver formellement l’accord, vu qu’il

n’est pas considéré comme un traité. Mais la législation s’est donnée l’occasion de voter pour approuver ou désapprouver l’accord par le biais du processus de résolution. Si il est adopté, une résolution de désapprobation sera opposée par le veto du président Barack Obama. Mais un second vote, avec le soutien des deux tiers, contre le veto du président aurait des conséquences graves sur son sort.

« Au bout du compte, je pense que les gens comprennent que si cela est un mauvais accord, qui permettrait à l’Iran d’obtenir une arme nucléaire, ils en seront responsables si ils votent pour, et donc ils vont vouloir le désapprouver, » a déclaré le président de la commission des affaires étrangères du Sénat, Bob Corker, qui a rédigé le projet de loi qui accorde le vote au Congrès. « D’autre part, si nous sentons que nous somme mieux avec lui, le gens vont chercher à l’approuver. » Le projet de loi Corker sur l’examen d’un accord nucléaire avec l’Iran avait obtenu 98 voix au Sénat et 400

à la Chambre des Représentants.

Le sénateur Robert Menendez, un des plus éminents critique démocrate (le parti d’Obama) à un accord avec l’Iran et ancien président du comité des relations étrangères, a déclaré que l’accord compromet la dissuasion à long terme de Washington à l’égard de Téhéran. « Parce que dans 12 ou 13 ans, » a-til expliqué, « nous serons exactement où nous sommes aujourd’hui, sauf que l’Iran aura entre 100 et 150 milliards de dollars dans sa poche et promouvra le terrorisme à travers le Moyen Orient. » A la Chambre, le président de la commission des affaires étrangères, Ed Royce, a déclaré la semaine dernière que la perspective de la levée d’un embargo des Nations Unies sur les armes à l’Iran, dans le cadre d’un accord sur le nucléaire, « nous a pris par surprise. » Un accord nucléaire intérimaire gelant la crise, connu sous le nom de « plan d’action conjoint », doit expirer demain, le 13 juillet.

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Netanyahou: pas de peine de mort pour les terroristes

Le comité ministériel a reporté le vote sur la peine de mort pour les terroristes suite à la décision de Benyamin Netanyahou de rejeter la proposition.

Moshe Yaalon: « Israël ne négociera aucun échange de prisonniers »

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a évoqué dimanche matin, au cours de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, l’examen prévu dimanche de la proposition de loi autorisant la condamnation à mort de terroristes ayant commis des attentats au cours desquels des personnes auraient été tuées. Certains ministres du gouvernement soutenaient le projet de loi notamment la ministre de la Justice, Ayelet Shaked. Le dossier de la peine de mort pour les terroristes est à l’origine une proposition émanant du parti Yisrael Beteinou d’Avigdor Lieberman, actuellement dans l’opposition.

Le Hamas exige la libération de 70 détenus avant toute négociation sur les 2 civils israéliens captifs. Moshe Yaalon ministre de la Défense a déclaré jeudi.«Israël n’a pas l’intention de libérer des détenus arabes palestiniens en échange des deux civils Israéliens retenus dans la bande de Gaza ».

Les responsables israéliens considèrent les cas d’Abraham Mengistu et du Bédouin israélien, dont le nom n’a pas été publié, comme humanitaires et attend du Hamas qu’il les relâchent sain et sauf. Ils ajoutent que les deux civils ont franchi la frontière à cause de problèmes personnels et que ce n’est

pas la première fois que le Bedouin a pénétré dans la bande de Gaza à partir du territoire israélien. Le Hamas de Gaza a, lui aussi, insisté sur la condition préliminaire à tout début de négociation avec Israël. Israël Actualités avec I24 news.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a toutefois demandé la création d’une autre commission qui va examiner à nouveau cette proposition. Il a également affirmé que si Avigdor Liberman s’y opposait, il donnerait l’ordre aux députés de son parti politique, le Likoud, de s’opposer à cette proposition qui dès lors n’a aucune chance d’être adopté. Yisrael Beteinou a encore la possibilité technique de débattre de cette proposition en séance plenière de la Knesset. Le parti a d’ailleurs affirmé qu’il le fera, malgré l’opposition du Premier ministre israélien. Le comité devait approuver dimanche la proposition de loi qui

autoriserait les cours civiles à condamner à mort les auteurs d’actes terroristes. Actuellement, seul une cour militaire, sous réserve de l’unanimité des juges, peut prononcer une peine de mort. Le ministre de l’Education, Naftali Bennett soutient cette proposition. “Un terroriste comme celui qui a tué la famille Fogel (dans l’implantation d’Itamar en Cisjordanie en 2011), doit savoir qu’il met fin à sa propre vie lorsque il prend la vie d’autrui. C’est moral et c’est juste”, avait-t-il écrit la semaine passée sur Facebook. Avigdor Liberman avait fait de la peine de mort une proposition de loi majeur de sa campagne électorale. Sharon Gal, député et membre d’Yisrael Beitenou, a déclaré que son parti était “déterminé à faire passer cette proposition. Nous devons changer la réalité et éradiquer le terrorisme.” “La peine de mort va renforcer la force de dissuasion d’Israël. Il est juste et moral de faire passer cette loi afin de sauver la vie de nos citoyens. Nous avons d’ailleurs un large soutien populaire. La décision de Netanyahou d’enterrer cette proposition est une nouvelle preuve que ce gouvernement n’agit pas dans l’intéret du bloc nationaliste”, a-t-il ajouté. La peine de mort s’applique en Israël – pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocides, trahisons et crimes contre le peuple juif – mais n’a été exercée qu’à une seule reprise lors du procès d’Adolf Eichmann en 1962. Israël actualités avec I24 news


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Réaction officielle de Netanyahu au sujet des 2 Israéliens retenus à Gaza

Netanyahou, Premier Ministre israélien, a officiellement reconnu que deux Israéliens étaient retenus dans la bande Gaza par le Hamas. Il a déclaré aujourd’hui dans un communiqué: « « Nous travaillons pour ramener les deux Israéliens qui ont traversé la barrière à Gaza. Nous tenons le Hamas responsable de leur sécurité. J’ai nommé un représentant pour coordonner toutes les activités sur la question et rester en contact avec les familles. Hier, je parlais avec les parents et les frères et sœurs

d’Avraham Mengistu et je leur ai dit qu’au moment où l’incident est devenu connu, nous n’avons ménagé aucun effort pour le ramener en Israël. Nous avons convenu de nous rencontrer bientôt. Je m’attends à ce que la communauté internationale, qui exprime sa préoccupation devant la situation humanitaire à Gaza, lance un appel clair pour que ces citoyens soient libérés et qu’ils soient de retour. » Benyamin Netanyahou a prévu de rencontrer les parents d’Avraham Mengistu dès la semaine prochaine.

Garges-Sarcelles (95) : six jeunes interpellés après avoir violenté et dépouillé des passagers dans le RER D

Hamas: « aucun échange de prisonniers avec Israël avant la libération des détenus du dossier Schalit »

traversé la frontière qui menait à Gaza. Le deuxième disparu, un Bédouin israélien du sud, est aussi supposé être dans la bande de Gaza mais aucune information sur sa situation ou même sur son identité n’a été divulguée. Le Hamas de son côté, prétend avoir dans un premier temps capturé A. Mengistu mais assure l’avoir relâché en apprenant que ce dernier n’était pas un soldat. Néanmoins, Hassan Yousef n’a pas confirmé ni nié avoir en sa possession l’un des deux disparus, indiquant qu’il ne communiquerait rien avant la libération des prisonniers du dossier Schalit.

Six suspects, accusés d’avoir violenté et dépouillé trois passagers fin juin dans le RER D en gare de Garges-Sarcelles (95) ont été interpellés. Ils avaient semé la panique à bord de la rame. Ils viennent d’être interpellés par la police. Samedi 27 juin dernier, vers 15h, six jeunes étaient montés à bord du RER D Nord, à la gare de Garges-Sarcelles (95). Ils avaient

pris pour cible trois personnes, qu’ils avaient « violentées », d’après la préfecture de police de Paris. Ils les avaient ensuite dépouillés de tous leurs biens et avaient pris la fuite. Les victimes ont reçu des interruptions totales de travail de 4, 5 et 8 jours. […] Les six jeunes ont été déférés devant le magistrat du Tribunal de grande instance de Pontoise.

Un représentant du Hamas a annoncé aujourd’hui qu’il ne négocierait aucun échange de prisonniers avec Israël avant la libération des membres de l’organisation terroriste relâchés et de nouveau arrêtés lors de l’affaire Gilad Schalit.

Source: Metronews

Ces déclarations faites par le

Cheikh Hassan Yousef ont été retransmis par Israël Radio le jour où les autorités israéliennes ont divulgué la disparition de deux jeunes israéliens. L’État hébreu a déclaré que l’un des deux disparus, Areva Mengistu âgé de 26 ans, avait été mis en captivité par le Hamas après avoir

« Israël peut choisir son médiateur, que ce soit l’Europe ou l’Egypte, mais nous ne parlerons qu’une fois le cas Schalit résolu » a indiqué le représentant du Hamas. En octobre 2011, Gilad Schalit avait été libéré après 5 années de captivité en échange de 1027 prisonniers membre du Hamas. Israël-actualités avec Jerusalem Post.


L’information en provenance d’Israël

Liban : « Israël arme les rebelles syriens » rapport est pour la plupart précis, alors que les informations présentées ne sont en rien secrètes, mais plutôt des choses déjà dites dans les medias ou publiées sur son compte Facebook.

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Russie: alya en hausse de 50% en 2015

Par exemple, les deux images de Safadi utilisées dans l’article, l’une avec Netanyahou et une autre de lui drapé d’un drapeau israélien, ont été prises de son compte Facebook. Le fait qu’il soit en contact avec des responsables libanais et syriens est bien connu, a-t-il ajouté. Un important expert sur la Syrie a déclaré au Jérusalem Post qu’un rapport publié jeudi dans un journal libanais proche du Hezbollah affirmant que les rebelles syriens étaient armés par Israël n’était « vraiment pas grave ». Le journal Al0Akhbar a déclaré avoir obtenu des documents sur base d’informations de renseignement piratés de responsables israéliens de la défense et du téléphone et de l’ordinateur de Mendi Safadi, un druze israélien qui a servi comme chef de cabinet du ministre adjoint de la coopération régionale Ayoub Kara. Selon le rapport, Safadi, qui a voyagé dans la région pour rencontrer des militants de l’opposition syrienne, avait son téléphone sur écoute depuis des mois, révélant que des dirigeants libanais et syriens ont coopéré avec lui. Le rapport dit que Safadi, qui est identifié comme proche du premier ministre Benyamin Netanyahou, a cherché à recruter des agents libanais et syriens pour livrer des armes aux groupes d’opposition syriens.

Safadi aurait également demandé des renseignements sur le Hezbollah à ses sources. Des contacts entre Israël et un membre de l’Etat Islamique ont également été révélés, affirme le rapport libanais.

Safadi a admis que son téléphone mobile et son ordinateur ont été piratés il y a environ six mois, et que maintenant il a une forte sécurité installée. Mais il ne sait toujours pas qui est derrière ce piratage.

Le professeur Eyal Zisser, un expert sur la Syrie au Centre Moshé Dayan de l’Université de Tel Aviv, a déclaré que ce rapport est « tout simplement pas sérieux ».

« Je fais beaucoup de travail politique, y compris pour l’opposition syrienne, » a-t-il dit, ajoutant qu’il a « dit aux parlements du monde entier ce que le Hezbollah et Assad font. »

« Beaucoup de druzes israéliens tentent d’aider leurs coreligionnaires en Syrie, mais cela n’est pas une politique officielle israélienne, » a-t-il dit. Les druzes syriens sont en détresse, mais continuent de se tenir du côté du régime de Damas, a déclaré Zisser, ajoutant qu’ils « ne se sont pas encore tournés vers Israël ». Le journal Al-Akhbar est biaisé en raison de sa connexion avec le Hezbollah, a-t-il ajouté. Safadi a déclaré au Post que les parties du rapport concernant les armes et les contacts avec l’Etat Islamique sont des mensonges. Toutefois, a-t-il dit, le reste du

Ceci, a-t-il ajouté, « est une idéologie à laquelle je m’attache. Je suis toujours prêt à tendre la main et aider par tous les moyens les gens à vivre. » Interrogé pour savoir si il a glané des informations sur le Hezbollah de ses sources, il a répondu qu’ils parlent de « tous les sujets politiques, mais pas de renseignement. »

Juste pour ces 6 premiers mois de l’année, la Russie a vu son taux d’alya enregistré une hausse de 50% par rapport à la même période de l’année dernière, selon les chiffres transmis par le Ministère de l’Intégration Israélien au site JSS News.

est dans une fenêtre d’opportunité pour une grande vague d’alyah de Russie. Nous devons faire tout notre possible dans le domaine de la préparation de l’immigration et de l’absorption afin de maximiser l’énorme potentiel de nouveaux immigrants en Israël « .

Un fonctionnaire du ministère a ajouté que ce chiffre devrait encore augmenter au cours de cet été.

Après la France et son augmentation de 100% d’alya en 2014, ce sont les juifs de Russie qui partent en masse pour la terre promise.

Ze’ev Elkin, Ministre de l’Intégration, a annoncé hier: « Israël

Israël Actualités avec JSS News.

Cappers Funnye devient « Grand Rabbin » de juifs noirs

Safadi a déclaré que des éléments du régime iranien, du Hezbollah et du régime d’Assad tentent de le discréditer. « L’article conduira à plus de personnes désireuses de coopérer avec moi, » a-t-il plaisanté.

Cappers Funnye devient ainsi l’autorité « à la tête de de la communauté internationale des Juifs noirs », selon le communiqué cité par la Jewish Telegraphic Agency (JTA).

la communauté juive noire, a indiqué le Israelite Board.

Funnye est le premier afro-américain à être devenu membre du Conseil des rabbins de Chicago.

Malgré le scepticisme à l’égard des Juifs afro-américains, le rabbin Funnye affirme « être juif et cela franchit toutes les barrières de couleurs et de races ».

Son mandat en tant que Grand rabbin est de renforcer les liens avec

Le titre de « Grand Rabbin de juifs noirs » était vacant depuis le décès du rabbin Levi Ben Levy en 1999.



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Négationnisme : le double discours de Mahmoud Abbas même titre que celui de Rosenberg . Idéologue du nazisme, ce dernier influence des auteurs antisionistes dans leur entreprise de mise en équivalence du nazisme et du sionisme ; ainsi l’exemple de Roger Garaudy qui écrit : « Alfred Rosenberg écrira en 1937 : «Le sionisme doit être vigoureusement soutenu afin qu’un contingent annuel de juifs allemands soit transporté en Palestine (Der Spur des Juden im Wandel der Zeiten, Munich 1937. p. 153.)». C’est sur cette idéologie de la race, qui leur était commune avec les nazis, que les dirigeants sionistes allemands entreprirent de négocier avec les hitlériens » .

Le 27 avril dernier, comme chaque année, Israël commémorait solennellement la Shoah. À cette occasion, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, longtemps accusé de négationnisme, affirmait : « Ce qui est arrivé aux Juifs durant l’Holocauste est le crime le plus odieux qui soit survenu contre l’humanité pendant l’ère moderne ». De fait, M. Abbas n’en est pas à son premier communiqué dans ce sens puisqu’en 2010, à Ramallah (Cisjordanie), s’indignant qu’on l’accuse de nier l’Holocauste, il assurait devant un parterre de journalistes, avoir envoyé des délégués à Auschwitz lors de cérémonies commémoratives. A l’unisson, la presse se réjouit de cette annonce émanant de celui qu’elle considère comme un interlocuteur incontournable pour la paix au Proche-Orient. Toutefois, le discours attendu du leader palestinien ne parvient pas à dissiper le malaise que provoque l’existence d’une thèse de doctorat qu’il soutint en 1982, à l’Université de Moscou. Cette thèse, conservée depuis cette date dans les archives russes, relativise la gravité du génocide nazi perpétré contre les Juifs d’Europe. Intitulée « La connexion entre les nazis et les dirigeants sionistes (19331945) », elle a donné lieu à un ouvrage de Mahmoud Abbas publié en Jordanie en 1984 et disponible aujourd’hui sur le site internet officiel de l’Autorité palestinienne et de l’Organisation de libération de la Palestine . Hormis la photographie de la couverture et le titre, l’ouvrage sur le site correspond en tous points à l’original. Ce livre, qui contient peu de références, et mentionne les noms – mal orthographiés – d’auteurs

occidentaux, se focalise sur les actions du mouvement sioniste durant la Seconde Guerre mondiale . M. Abbas y soutient que des accords secrets entre les organisations sionistes et les nazis avaient été conclus : « L’intérêt du mouvement sioniste, écrit-il, consistait à ne pas chercher à sauver les Juifs durant la guerre afin d’augmenter le nombre de morts et d’obtenir de ce fait de plus grandes compensations après la guerre ». Fort de cet argument, il en vient à prétendre que les sionistes et les nazis partageraient ainsi la responsabilité de l’extermination des Juifs. Couverture de la première édition de « L’autre face des relations secrètes entre le nazisme et le sionisme », publiée en 1984. M. Abbas explique, en outre, que le nazisme est similaire au sionisme car chacune des deux idéologies renfermerait la notion de « race pure ». Soutenant la thèse de l’existence d’un complot sioniste, il accuse même le mouvement sioniste d’avoir fait assassiner ceux qui ont tenté de révéler ces agissements. La dernière partie du livre est consacrée à l’antisémitisme dans les pays arabes, lequel n’aurait pas été aussi important que le mouvement sioniste l’a affirmé. Les origines de l’analogie entre nazisme et sionisme L’analogie établie entre nazisme et sionisme n’est pas nouvelle. On la trouve tant chez les idéologues du nazisme que du stalinisme. En 1930, le nazi Alfred Rosenberg publie Le Mythe du 20ème siècle, un ouvrage qui tente de réduire l’histoire à une lutte de races et de démontrer la supériorité des Allemands sur les autres peuples . D’ailleurs, ce n’est sans doute pas un hasard si le livre du négationniste américain Arthur Butz, publié en 1976, possède quasiment le

On retrouve encore la théorie de Rosenberg dans la propagande stalinienne. M. Abbas qui a publié sa thèse à Moscou, s’en inspire, et fait sienne l’idée que, à l’instar des thèses nazies sur la prétendue « pureté de la race aryenne », le sionisme renferme dans ses principes même le concept de « pureté de la race juive ». M. Abbas est aussi influencé par un historien de l’ex-République démocratique allemande, Klaus Polkehn. En 1976, ce dernier publie en effet dans le Journal of Palestine Studies un article retentissantintitulé « Les contacts secrets : le sionisme et l’Allemagne nazie, 1933-1941 », titre très proche de celui de M. Abbas . Polkehn ne tarde pas à devenir l’une des références idéologiques d’auteurs pro-palestiniens tels que Lenni Brenner, un écrivain juif américain, trotskyste, engagé dans les mouvements contre la guerre au Vietnam et lié au Black Panther Party. Activiste antisioniste dès les années soixante, Brenner prolonge son combat en faveur de la résistance palestinienne en s’attaquant à la réalité de l’Holocauste. Dans son ouvrage publié en 1983, qui a peut être également inspiré M. Abbas, Zionism in the Age of the Dictators, et dans un style qui se veut scientifique, L. Brenner revient sur les relations secrètes entre le sionisme et le nazisme. Tout en qualifiant Israël d’« Etat fasciste », il prétend que l’alliance germano-soviétique se trouvait être en fait une triple alliance incluant le leader du mouvement sioniste David Ben Gourion. Il ajoute qu’un complot sioniste d’envergure mondiale, incluant des alliances avec des partis fascistes, est à l’origine de la création de l’Etat hébreu. Dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, L. Brenner, à l’instar d’autres auteurs antisio-

nistes tels que Paul Eisen ou Jöran Jermas (alias Israel Shamir), embrasse le négationnisme. De fait, L. Brenner se retrouve publié par une maison d’édition néo-nazie et négationniste, Noontide Press, qui avait édité les ouvrages des négationnistes A. Butz (The Hoax of the Twentieth Century) et R. Harwood (Did Six Million Really Die ?). L’ouvrage de Brenner est également diffusé sur des sites internet négationnistes((Cf. sur le site négationniste des membres de la Vieille Taupe, l’Aaargh (L’Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerres et d’Holocaustes).

Les négociations entre sionistes et les nazis ne sont pas un secret Certes, l’existence de négociations entre les organisations sionistes et les nazis avant et durant la Seconde Guerre mondiale, ne sont pas un secret. Dans Le septième million, l’historien T. Segev revient sur cet accord nommé Haavara et sur le rôle joué par l’Agence juive dans les négociations avec les nazis. Il les replace dans leur contexte d’avant-guerre, à un moment où les organisations sionistes poursuivaient le double objectif de sauver les Juifs européens et de leur offrir un refuge en Palestine. L’historien analyse les négociations entreprises par le Juif hongrois Rudolf Kastner, responsable du Comité de salut et de secours de Budapest, avec des dirigeants SS, dont Adolf Eichmann, pour obtenir le départ de 1 684 Juifs de Hongrie pour la Suisse en échange d’argent, d’or et de diamants. Dans son livre, Les Juifs à vendre ?, Yéhuda Bauer retrace également les nombreuses négociations entreprises à l’initiative de plusieurs dirigeants sionistes à la fin de la guerre notamment. Tandis que les Allemands manquaient d’armes et de médicaments, les Juifs constituaient une monnaie d’échange pour les nazis, qui cherchèrent à négocier avec les Alliés. Mais ceux-ci refusèrent d’y prendre part afin de ne pas effrayer l’Union soviétique et de ménager la Grande-Bretagne. Le secret des négociations sera donc dévoilé par voie de presse dans le but de les faire échouer, sans pour autant révéler que la cause de cet échec était politique. Quant aux organisations juives, elles ne cesseront d’être partagées. Sauver quelques vies méritait-il de négocier avec le Diable ? Y. Bauer explique que le sauvetage des Juifs ne se fera pas dans les dimensions qui avaient été imaginées au début des négociations et que, lorsqu’elles eurent

lieu, elles le furent toujours en parallèle d’une extermination qui perdurait dans les camps. L’historien Pierre Vidal-Naquet avait une formule pour saisir la nature de cette « collaboration juive » avec les nazis : « la collaboration de la corde et du pendu »((Pierre Vidal-Naquet, Les Assassins de la mémoire, La Découverte, 1987.)). Le livre de Y. Bauer, historien de Yad Vashem, est régulièrement cité par les négationnistes, notamment par R. Garaudy dont l’ouvrage a été abondamment diffusé dans le monde arabe . Bien que Garaudy critique l’ouvrage de Bauer, il s’en sert pour mettre à jour les vraies raisons, selon lui, de ces négociations : « «Tous les historiens s’accordent pour dire que Himmler préférait une paix séparée avec l’Occident afin de consacrer toutes ses forces contre la menace bolchevique.» (Bauer p. 167) Les «négociations» entre les sionistes et les nazis avaient précisément cet objet, c’est pourquoi Bauer est obligé de le reconnaître, et même de le rappeler souvent : Hitler permettait à Himmler de négocier avec les sionistes. […] Ces rapports économiques, et ces «échanges» avaient une raison politique plus profonde que Bauer lui-même avoue : «utiliser les filières juives pour entrer en contact avec les puissances occidentales.» (Bauer p. 283). Cette préoccupation dominait toutes les autres, les nazis connaissant le poids des lobbies sionistes auprès des dirigeants occidentaux » . Les négationnistes exagèrent les négociations entre les nazis et les sionistes. Ils en transforment les intentions, modifiant même les propos d’un historien pour qu’ils aillent dans leur sens. L’enjeu de ces négociations fait partie intégrante de la thématique négationniste. Y. Bauer est également recommandé par ceux qui soutiennent la brochure bordiguiste « Auschwitz ou le grand alibi », texte publié dans les années soixante qui fait l’impasse sur les chambres à gaz dans sa description des camps nazis . Le livre de Y. Bauer sera d’ailleurs traduit en français en 1996 par Denis Authier, un auteur qui apportera son soutien à Robert Faurisson à la fin des années soixante-dix (Y. Bauer affirme ne pas connaître les antécédents de son traducteur français, mais assure que la traduction a été faite correctement .). Stéphanie Courouble Share Historienne- Chercheur à l’Université de Jérusalem


L’information en provenance d’Israël

Quand l’Etat islamique massacrera les Palestiniens

ne plus pouvoir pénétrer dans le camp depuis le 28 mars 2015. Dans une interview publiée le 30 juin, Chris Gunness, le porte-parole de l’agence onusienne déclarait que l’Etat islamique maintient les Palestiniens de Yarmouk dans une situation « au delà de l’inhumain ». Les habitants de Yarmouk souffrent de malnutrition et de faim, en plus des violentes attaques.

En avril 2015, l’Etat islamique a pris possession du quartier de Yarmouk en Syrie où vivaient près de 180 000 réfugiés Palestiniens. Un millier ont été massacrés. Ce n’est pas parce que les médias ont décidé de ne pas en parler (seuls les Israéliens doivent être présentés comme ceux qui massacrent des Palestiniens) que cela ne s’est pas produit. Yarmouk, au delà de l’inhumain L’UNWRA, organe de l’ONU en charge des Palestiniens, a déclaré

Chris Gunness : « la situation courante à Yarmouk est au delà de l’inhumain. N’oubliez pas que lorsque l’Etat islamique a pris le contrôle du camp, le secrétaire général de l’ONU [Ban Ki Moon] a déclaré que [la guerre civile avait fait de] l’endroit ce qui s’approche le plus de l’enfer sur la terre, que le camp de réfugiés était devenu un camp de la mort. Et bien la mauvaise nouvelle pour les habitants et ceux qui tentent d’apporter de l’aide humanitaire, c’est que Yarmouk est devenu incroyablement pire depuis les propos de Moon. » Ce n’est pas parce que les médias ont décidé de ne pas en parler que cela n’existe pas.

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Et il n’y a pas que Yarmouk… Les habitants du plus grand camp de réfugiés palestiniens du Liban, Ain el-Hilweh, (120 000 personnes) craignent d’être les prochaines victimes de l’Etat islamique, après Yarmouk, rapporte Joseph Farah dans son

dernier bulletin. L’analyste géopolitique Michael Maloof considère également que l’Etat islamique entend « faire une boucherie » avec les Palestiniens, et qu’il s’y prépare calmement.

Selon ses sources, le camp palestinien au Liban pourrait être attacké à n’importe quel moment et servir de base stratégique au Liban pour l’Etat islamique.

L’Etat islamique entend maintenant éliminer le Hamas

ARA News l’agence de presse indépendante syrienne, rapporte que l’Etat islamique entend maintenant éliminer le Hamas.

Ahmad Shiwesh, le journaliste de l’agence syrienne, rapporte que l’Etat islamique a publié une vidéo YouTube dans laquelle il explique qu’il va éliminer le mouvement palestinien Hamas et prendre le contrôle de la bande de Gaza. Dans la vidéo, l’Etat islamique accuse le Hamas d’empêcher la mise en place de la « vraie sharia » dans les territoires palestiniens. Nous allons déloger l’Etat des juifs, et vous Hamas et aussi le Fatah.”

Par ailleurs, Abu Azzam al-Ghazzawi, responsable de l’Etat islamique à Aleppo en Syrie a menacé le Hamas dans une vidéo: “nous allons déloger l’Etat des juifs, et vous Hamas et aussi le Fatah.”

“La loi de la Sharia sera implémentée à Gaza. Nous jurons que ce qui arrive en ce moment au Levant, spécialement à Yarmouk, va se produire à Gaza,” a-t-il déclaré, en référence à la prise de contrôle du quartier de Yarmouk au sud de Damas, habité par une majorité de Palestiniens, qui sont encerclés et affamés. Ghazzawi s’est également adressé à ses soutiens dans les prisons de Gaza et leur a dit d’être patient : “Je vous le promet, vous serez

bientôt libérés et vous prendrez votre revanche.” Ce qui n’empêche pas le Hamas, selon le ministère des renseignements Israel Katz, d’avoir fait une alliance provisoire avec l’Etat islamique du Sinaï pour commettre les attentats des récents jours. “Il y a une coopération entre le traffic et la contrebande d’armes pour le Hamas et les attaques terroristes du Sinaï. Les Egyptiens sont au courant, les Saoudiens également,” a déclaré Katz lors d’une conférence à Tel Aviv. “Et en même temps, dans Gaza, ISIS piège le Hamas. Mais ils font cause commune contre les Juifs, en Israël et ailleurs.”


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Le mur frontalier : Fajr Libya menace la Tunisie de représailles Le secrétaire général de Nidaa Tounes, Mohsen Marzouk, a admis ce week end que la situation dans le pays est assez grave. Aussi n’est-il plus question, selon lui, de céder aux pressions et de laisser des écoles dites coraniques embrigader et endoctriner des adolescents et des enfants en très bas âge.

Dans un communiqué publié il y a quelques jours, Fajr Libya menace la Tunisie de représailles en contestant la construction du mur frontalier au sud-est de la Tunisie.

Le mot de Franck SERFATI Les djihadistes de Fontenay aux Autorités françaises.

Le Parquet du VAL – DE – MARNE a ouvert une enquête, à suivre . . . Le Directeur de Cabinet du Maire a reçu au pied levé les responsables de la Communauté locale au sein de l’Union Communautaire des Associations Juives de FONTENAY « U. C. A. J. F «. Un échange à bâton rompu a permis d’évoquer des problématiques essentielles, l’antisémitisme, l’anti – sionisme, le djihadisme au plan international ; les actions « B. D. S « ; la sécurité, l’éducation.

ISRAEL ACTUALITE a annoncé dès la semaine dernière l’interpellation d’un groupe de 3 djihadistes à FONTENAY / BOIS domiciliés à quelques mètres de l’Ecole juive de la Ville, transférés par la Turquie

La Municipalité a rassuré la Communauté, expliquant qu’elle pourrait intervenir auprès du Bailleur social qui loge les djihadistes arrêtés et qu’elle reste à l’écoute dans la limite de ses pouvoirs. Effectivement, la question est aujourd’hui purement judiciaire dans l’attente d’une enquête achevée et d’un procès en perspective ? ! . . . Franck SERFATI

Fajr Libya soutient que ce mur est construit en violation de la souveraineté de la Libye, que sa construction est une décision unilatérale de la Tunisie prise sans concertation avec le pays voisin concerné. Fajr Libya poursuit son communiqué en mettant en garde la Tunisie et en avertissant de son droit de réagir. Notons que ce mur de séparation est essentiellement constitué d’obstacles et de fossés qui devraient relier Ras Jdir à Dhiba puis à Borj El Khadhra pour protéger la frontière des infiltrations de trafiquants et de terroristes. Une surveillance électronique sera exercée sur cette frontière alors que la construction de ce mur frontalier de 220 km devrait être effective à la fin de l’année 2015.

Toutefois, la réaction de Fajr Libya préfigure des difficultés dans la mise en œuvre de ce projet de protection des frontières tunisiennes. Par ailleurs, cinq terroristes ont été abattus il y a quelques jours par la Garde nationale lors d’une opération antiterroriste effectuée dans la localité d’Ouled Bou Omrane. Parmi les cinq hommes tués, il y aurait eu Mourad Gharsalli, recherché par le ministère de l’Intérieur depuis février dernier. Mourad Gharsali, 27 ans, est originaire de Kasserine. Il aurait été retranché au mont Chambi avec le groupe terroriste Oqba Ibn Nafaa depuis deux ans. Il serait impliqué dans la tuerie de Henchir Ettala où 16 soldats ont trouvé la mort ainsi que dans l’attaque contre la maison de Lotfi Ben Jeddou, alors ministre de l’intérieur. Un relevé d’empreinte ainsi qu’un test ADN ont permis de confirmer, avec certitude que l’un des 5 terroristes abattus est bien Mourad Gharsali a déclaré à la TAP, le porte-parole de la présidence de la République, Moëz Sinaoui.

Aussi bien en Tunisie qu’en Egypte, le tour de vis sécuritaire est visible. Un vif débat enflamme les réseaux sociaux et secoue la toile avec une grande fébrilité. La guerre contre le terrorisme justifie-t-elle que les marges des libertés naissantes puissent être réduites à néant? L’aspiration légitime à la sécurité justifie-t-elle la chape de plomb qui s’abat sur les voix discordantes et les postures dissonantes. L’Egyptien Abdelfatah Sissi comme le tunisien Beji Caid Essebsi ont fixé leur religion sur la question. La guerre contre la terreur est de nature à libérer le bras armé de l’état et à réduire les propensions d’une société à se sentir plus libre. La sécurité d’abord. Les libertés plus tard. On le voit, la situation sécuritaire de la Tunisie risquerait de s’aggraver dans les prochaines semaines, si l’aide notamment de l’Europe et des Etats Unis, n’est pas au rendez-vous. YVES PEREZ


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Tunisie, Maroc, Egypte : Le tourisme dans les pays arabes en chute libre

annonce une augmentation de sa fréquentation de 17%. L’Italie table sur 19%. Chypre prévoit une hausse de 75% (sources Seto, au 31 mai 2015). Problème pour les touristes : ces pays sont plus chers. «Certains voudraient du coup partir aux Canaries au prix de la Tunisie ! Mais des destinations comme les Baléares ou la Turquie […] sont plus chères», résume à l’AFP René Marc Chikli, président du syndicat des tour-opérateurs français (Seto).

Le tourisme israélien va t-il bénéficier de la chute réelle du tourisme dans certains pays arabes ? Selon des chiffres obtenus par IsraelValley un léger frémissement en faveur d’Israël a bien lieu. Les coûts prohibitifs des hotels israéliens est tel que de nombreux touristes potentiels préfèrent rester dans l’hexagone. (IR)

Selon (1) : «L’attentat en Tunisie a des répercussions sur le tourisme dans les pays arabes : le Maroc enregistre une baisse de fréquentation de 33% par rapport à 2014 et l’Egypte de 4%. Du fait des reports, l’Espagne, l’Italie, la Grèce, Chypre, la Croatie et même la Bulgarie pourraient connaître des records à l’issue de la saison. L’office de tourisme espagnol

Des vols supplémentaires sont déjà prévus vers les Baléares, l’Espagne et Chypre. Pour la Tunisie, c’est un nouveau coup dur. Son activité touristique est en panne sèche : en baisse de 41% par rapport à l’année dernière qui était déjà une mauvaise année. Une catastrophe économique pour un pays où le tourisme représente 7% du PIB et génère 473 000 emplois». (Marine LE GOHÉBEL) http://www.liberation.fr/

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«Mort aux juifs» scandent des arabes israéliens sur Facebook

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A Nantes, juifs et musulmans réunis autour du cinéma

Les jeunes juifs et musulmans de la ville, ne vivant pas dans les mêmes quartiers, ne se fréquentent pas forcément. Un projet cinématographique commun est pensé pour les faire se rencontrer. Depuis trois mois, les échanges se multiplient avec une dizaine de jeunes âgés de 14 à 18 ans. L’objectif est de créer un court-métrage ou une web-série pour la rentrée de septembre.

Des milliers d’arabes israéliens ainsi que des résidents de l’autorité palestinienne ont fait part de leur hostilité envers l’Etat Hébreu via le fameux réseau social Facebook. Selon le site 0404. le slogan «Mavet layeoudim « mort aux juif, figurait en masse sur les profils de ces derniers.

arabes», le site 0404 a préféré éteindre les flammes dévorantes du racisme en proposant aux Israéliens de répondre «Ham Israël Hai». Une façon de riposter avec dignité saluée par les autorités.

C’est la nouvelle mode en vogue en Israël. Quand l’antisémitisme ne tue pas dans les attentats sanglants, il s’affiche sur les écrans, inonde les ondes et infeste le web de sa haine purulente. Quelques 300 profils Facebook ont été identifiés avec la mention tant entendue à travers les siècles «mort aux juifs». Un tube récurrent dans le monde mais qui se faisait plus rare sur la terre promise. Aujourd’hui c’est chose faite et on ne s’en cache même plus. Ces profils qui diffusent sur leurs pages ces slogans intolérables appartiennent soit à de jeunes arabes israéliens, soit à certains résidents de l’AP (auto-

rité palestinienne) des villes du nord, ou de Jérusalem, annonce le site israélien 0404. Sur ces pages en question, les arabes inscrivent ladite formule à la suite de leur nom. Des revendications à visage découvert qui démontrent la volonté de provoquer les internautes et les autres utilisateurs du réseau social. Ainsi, de nombreux juifs se sentant insultés, voir menacés, se sont essayés à leur répondre par d’autres menaces. Plutôt que de combattre le feu par le feu, et répliquer «mort aux

Suite à ces démonstrations d’animosité antisémite, les services de renseignements ont également décidé de répertorier ces profils et les pages Facebook arborant le slogan. Un mal pour un bien donc, puisque cela permettra d’améliorer leur base de données, et de déceler plus efficacement les éventuels extrémistes susceptibles de s’attaquer aux populations civiles. Néanmoins, le phénomène ne cesse de susciter des interrogations de plus en plus légitimes sur le rôle des réseaux sociaux vis-àvis de l’extrémisme et l’incitation à la violence raciale. Quand prendront-ils leurs responsabilités face aux flots de haine qu’ils contribuent à charrier continuellement ?

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L’idée est née dans l’association Quais de la mémoire, implantée au quartier de Bellevue, à Nantes. Celle-ci réalise des films et organise des formations autour du cinéma auprès des jeunes des quartiers populaires de la commune. « Après les attentats de janvier et les discours antisémites ou xénophobes qu’on entend, on ne pouvait pas rester sans rien faire », explique Marco Pereira, membre de l’association, à Ouest France le 7 juillet.

C’est ensemble que les jeunes Nantais écrivent des scénarios. L’idée retenue concerne justement les différences culturelles. Car autour de la caméra, qui rassemble facilement les jeunes générations toute confession ou culture confondue, les langues se délient. Très vite, les jeunes découvrent les clichés que les uns entretiennent souvent sur les autres et ce, pour mieux les déconstruire. Associés au collectif Play Nantes, les Quais de la mémoire entendent multiplier le nombre de jeunes participants pour pouvoir réaliser une série en septembre. Un beau projet interculturel à suivre de près.



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Bar mitsva dans la joie pour oublier la Shoah

L’association « un coup de main pour les amis» organise avec un demi-siècle de retard, la Bar et la Bat Mistvah de dizaines de survivants de la Shoah au Kotel, à Jérusalem cette semaine. Les téfilines sur les cheveux blancs dégarnis, ils soulèveront pour la première fois la Torah haut et fort, en signe de revanche sur la vie, une vie qui ne les aura pas épargnés. Car si ces jeunes octogénaires se réuniront au Kotel dans les jours à venir, c’est parce qu’ils n’ont pu le faire à l’âge requis. A l’époque de leurs 13 ans, le monde ployait sous les bombes, croulait sous la peur, et gémissait de faim. Les festivités, même les plus traditionnelles n’avaient pas leur place. Seule la nécessité de survivre soulevait les cœurs et portait les corps. Tous, en ce temps-là, étaient des enfants déportés, cachés, meurtris.

Il n’est jamais trop tard pour devenir un homme ou une femme accomplie aux yeux de D.ieu L’association « Un coup

de main pour les amis », créée en 2007 à Haïfa pour venir en aide aux survivants de l’Holocauste, va célébrer la majorité

religieuse d’une dizaine de personnes âgées cette semaine. Leur Bar Mistvah des années 40 aura finalement lieu en 2015.

Quand enfin les ténèbres de la guerre se sont évaporées, il fallait, pour chacun d’entre eux, reconstruire : retrouver leurs familles, pour ceux qui en avaient encore une, organiser le départ. Pour certain en Israël, la terre promise, la tête emplie de promesses. Aujourd’hui, il est temps pour ces miraculés de la vie, de rattraper le temps perdu de leur enfance, et fê-

ter ce qui leur avait été enlevé par l’horreur nazie. Devant le Grand Rabbin d’Israël David Lau, le Grand Rabbin du Kotel Shmuel Rabinovitch, des membres de la Knesset, et accompagnés par la plupart des ministres du gouvernement, ces survivants de la Shoah célèbreront l’un des événements les plus importants de leur existence, et l’un des plus émouvants pour l’ensemble de la société israélienne. Ils iront ensuite à la rencontre du Premier Ministre Benyamin Netanyahou, Yuli Edelstein, le président du parlement et bien d’autres membres du paysage diplomatique israélien. Ils ne seront qu’une dizaine à fêter leur Bar Mistvah. Mais ce sont bien tous les enfants d’Israël, morts parce que juifs, qui porteront avec eux ce Sefer Torah. Un Sefer symbole de la renaissance d’un judaïsme toujours plus beau, toujours plus grand, toujours plus fort, malgré la folie meurtrière qui a tenté de l’anéantir…



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Israel Ensemble - Comment réussir son installation en Israël? Les derniers chiffres de l’Alya des Juifs de France ont été publiés cette semaine et là encore, ce n’est une surprise pour personne…Plus de 3000 juifs français ont pris leur envol pour Israel, et cet été, ce ne sera pas que pour passer des vacances sur la plage de Tel Aviv, ça sera le fameux «Aller simple» – partir pour ne plus revenir.

pré- Aliya

Israel…tout le monde en parle - que ce soit les jeunes qui ne se voient pas construire leur vie en France, les parents qui pensent à l’avenir de leurs enfants ou les retraites qui ont tant attendu pour finir leurs jours en Israel….il y a un consensus sur le fait que tout le monde partira à un moment ou un autre.

• Une aide à la recherche d’emploi

Par contre, dès qu’on parle de comment s’intégrer en Israel et que l’on pose des questions simples telles que : Dans quelle ville habiter? Comment trouver un appartement? Quel travail estil possible d’exercer? Ou encore dans quelle école inscrire les enfants?...Il n’y a plus personne pour répondre… Israel Ensemble est le premier programme d’accompagnement pour les familles qui désirent s’installer en Israël, qui propose, en plus des avantages déjà proposés par le Ministère de l’intégration, une opportunité exceptionnelle de réussir son intégration en Israël avec:

Gill Rosenberg, Jeanne d’Arc d’Israël

Gill Rosenberg, ex-membre de Tsahal, a passé 6 mois en Syrie et en Turquie pour venir en aide aux Kurdes combattant l’Etat Islamique. Après une semaine de convalescence à Paris et une interrogation poussée par les autorités israéliennes, la guerrière au passé trouble a pu reprendre une vie normale.

Elle a atterri ce dimanche à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv et est apparue tout sourire. « Je suis contente d’être de retour à la maison, avoue-t-elle. Ca allait, même si c’est un pays en guerre ». La jeune Israélo-Canadienne de 31 ans, ancienne soldate de Tsahal, revient d’un voyage de 6 mois dans l’antre du terrorisme, entre Syrie et Irak ! Son départ, qu’elle a annoncé dès le mois de novembre via les

réseaux sociaux, avait provoqué l’émotion au sein de toute la population, faisant de Gill une muse pour la presse nationale. Pour rejoindre Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, elle a d’abord dû passer par Amman, en Jordanie, et affronter les dangers que peut engendrer le franchissement des frontières. « Je voulais apporter mon soutien aux combattants kurdes, j’étais certaine que mon expérience

pouvait leur être profitable », explique-t-elle à Israël Radio. Heureuse d’être de retour parmi les siens, elle n’oublie pas pour autant tous ceux qu’elle a rencontrés et aidés, au cours de son dangereux périple. Et culpabilise : « C’est dur de se dire que je suis de retour, sur les plages de Tel-Aviv, quand mes amis en Syrie continuent de lutter pour leur survie contre l’Etat Islamique. » Dans l’interview publiée ce dimanche, par le Times of Israel, elle ne cache pas son désarroi : « Une fois passée la ligne de front, il y a, dans la région, plus de 3 millions de réfugiés. Pour la plupart des femmes et des enfants, la situation humanitaire est plus qu’urgente ! » Son retour a été précipité par l’avancée de l’Etat Islamique et

• Un accompagnement individualisé depuis la France • Un programme de préparation

par le rôle de plus en plus prépondérant joué par l’Iran dans le conflit, raconte-t-elle sur le site israélien. Mais si son côté de combattante pour la liberté lui a permis de tenir bon sur les lignes de front, c’est surtout sa peur d’un nouvel holocauste qui l’a conduit aux frontières du terrorisme. « Plus jamais, je ne veux revivre un événement comme la Shoah », s’exclame-telle, tentant, par son coup d’éclat, d’alerter l’opinion internationale sur la gravité de la situation des Kurdes en Irak, mais aussi d’aider les autres minorités à trouver la voie de l’émancipation. Si tous en Israël saluent le courage exemplaire de l’ex-soldate, certains critiquent cependant sa décision, jugée irresponsable.

• Une collaboration avec des mairies israéliennes • Un accueil par des volontaires et des familles adoptives francophones • Une participation financière au loyer pendant 6 mois

• Des activités après l’école pour les enfants après l’école Ce programme s’adresse à des familles qui envisagent déjà concrètement de s’installer en Israël et qui sont prêtes à s’installer en groupe dans une ville d’Israel, choisie au préalable par le programme, pour les avantages offerts par cette municipalité aux Olim Français. Israël Ensemble est un programme conçu et financé par le Keren Layedidout. Le Keren Layedidut est une association philanthropique américaine fondée il y a plus de 30 ans par le Rav Yechiel Eckstein, Rabbin Orthodoxe Américain, qui reçoit des dons des juifs et chrétiens américains qui soutiennent Israel et le peuple juif à travers le monde. Pour plus d’information sur les conditions d’admission au programme, contactez Nathalie Garson, la représentante du Keren Layedidut en France, soit par mail à anneinternet@gmail. com soit par téléphone au 01-7747-23-36

Gill Rosenberg aurait très bien pu faire l’objet d’un kidnapping et mettre le gouvernement israélien dans une position inconfortable, en l’obligeant à négocier avec les terroristes. L’autre ombre au tableau, qui entache le combat de l’Israélo-Canadienne est son passé trouble. Condamnée en 2009 à 4 ans de prison pour arnaque financière, la jeune femme s’était présentée à l’époque comme une organisatrice de loteries permettant de venir en aide aux personnes âgées. Impossible, dès lors de ne pas se demander si son généreux combat pour la survie des minorités syriennes et irakiennes ne cachent pas d’autres motivations moins altruistes… Les services de renseignements israéliens, eux, continuent de douter. Et la surveillent de près…


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Un musulman révèle les vraies causes du djihad voir avec le problème palestinien.

Des dirigeants sérieux comme al-Sisi, Carter et John Kerry ou encore Manuel Valls pensent, de façon erronée, qu’il existerait un lien occulte entre les attentats djihadistes à travers le monde et le problème palestinien. A la différence de nombreux dirigeants du monde arabe, le Président d’Egypte n’a pas d’illusions en ce qui concerne l’Islam. Il y a plusieurs mois, al-Sisi a choisi de livrer un vibrant discours sur l’Islam au coeur du plus important institut religieux : l’Université alAzhar. Il a fermement certifié qu’il existe un vrai problème dans la direction que prend l’Islam et a appelé sincèrement à une révolution en son

sein. Voilà un dirigeant qui, a priori, ne souffre pas d’aveuglement. Et pourtant, le Président égyptien cultive bien un problème dans ce domaine. Al-Sisi a rencontré une délégation du Comité Juif Américain. Selon les rapports faits dans la presse égyptienne, il leur a dit que « résoudre le problème palestinien éliminera l’une des principales raisons de rejoindre les organisations terroristes ». Le même jour, les djihadistes ont assassiné, entre autres, 44 personnes au Nigéria et 14 autres au Kenya. Dans les 19 premiers jours du Ramadan, 1.899 personnes ont été massacrées par les djihadistes, une moyenne proche de 100 personnes par jour. Aucune d’entre elles n’avaient strictement rien à

Le vrai problème, c’est que cette thèse concernant une relation intime entre le problème palestinien et le djihad est devenue tellement répandue, au sein des cercles qui se targuent d’être « progressistes » qu’on ne sait plus la réfréner. Jimmy Carter, par exemple, a prétendu, peu de temps après le massacre de Charlie-Hebdo que « l’une de ses origines se trouve dans le problème palestinien ». On avait l’habitude de dire : « Allez voir ce que font les Juifs. Ce sont eux qui méritent qu’on les accuse », aujourd’hui, on a la version post-moderne : « Adressez-vous à Israël pour lui jeter le blâme ». Cette absurdité nous afflige aussi. Alors que j’écris ces lignes, on entend une conversation à la radio de l’armée (Galeï Tsahal) sur l’arrestation d’enseignants bédouins qui ont été pris en train d’enseigner les dogmes de Daesh. L’essentiel de l’entretien tourne autour de la détresse dont souffrent les Bédouins sous la férule israélienne, ce qui les conduirait, pauvres petites choses, à soutenir le djihad.

Quand on entend ce qui est programmé dans les émissions de la radio de l’armée israélienne, qui sommes-nous donc pour juger des mauvaises intentions de Carter?

John Kerry a aussi soulevé ce même genre de propos dans ses prétentions par le passé. Les djihadistes, selon cette théorie idiote, seraient vraiment des sortes de Mère Térésa new look, militant religieusement pour les droits de l’homme. Alors comment se faitil, bon sang, qu’on n’assiste pas à des attentats terroristes kurdes à travers le monde entier, malgré des dizaines d’années d’oppression turque, syrienne, iranienne, irakienne? Et comment se fait-il qu’il n’y ait pas d’attentats de la part des pauvres Africains à travers le monde entier, malgré la pauvreté et l’oppression qui prévalent en Afrique, alors que les Africains ne peuvent que rêver et envier la situation des Palestiniens, pas aussi malheureux qu’eux? Et comment se fait-il que de toutes les religions, il n’y ait que l’Islam qui fabrique un terrorisme d’une telle ampleur? Et, de façon plus déterminante, pourquoi donc cette sorte de sens commun qui élude les faits et parvient, à ce point, à illusionner des

gens qui sont pourtant censés être des gens sérieux? Et comment se fait-il qu’ils trouvent toujours des excuses pour comprendre et expliquer, et parfois même, justifier le terrorisme? Tout le monde ne souffre pas d’aveuglement volontaire. Le rédacteur en chef d’Ashraq al-Awsat, Eyad Abu Shakra, a publié un article percutant, à la suite de la vague de terreur du Vendredi Noir, il y a deux semaines. Pour marquer un véritable changement, il n’y a pas l’ombre d’une auto-illusion ou d’un aveuglement dans cet article. Il n’y est pas question de pauvreté, de détresse, d’occupation et pas même un mot sur Israël. Non, il pointe son doigt accusateur cntre les textes du « véritable Islam ». C’est l’unique source du djihad meurtrier, écritil courageusement. Et si on veut vraiemrnt arrêter la propagation de cette pandémie, nous ne devons plus nous boucher les yeux devant le problème. Mais quelle chance qu’il n’ait pas prêté l’oreille à ce que disait Carter, ou bien la Radio de l’armée israélienne! Source: JForum


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Parachat Matoth et Mass’éi : Tenir ses engagements

La première paracha que nous lisons ce Chabat nous parle des dons ou des serments qu’une personne pourrait faire pour une raison ou une autre. La Thora nous met en garde pour «Ne pas profaner notre parole», car les conséquences de cette parole non-tenue, pourrait avoir de graves conséquences. Les Nédarim et les Chevouot ont une importance si particulière, qu’un traité complet leur a été consacré dans le Talmud (Nedarim). Dans ce même traité, Rebbi Meir nous enseigne qu’il vaut mieux s’abstenir de faire une promesse pour éviter de ne pas la tenir. Par contre, pour Rabbi Yéhouda autant faire une promesse ou un don et s’en acquitter sur le champ.

Puis au chapitre 32 la Thora nous parle des tribus de Gad et de Réouben qui appartenaient à la «génération de la connaissance» (Door déa) celle avait reçu la Thora au Sinaï. Il ne fait aucun doute que lorsqu’elles demandèrent à Moïse l’autorisation de s’installer en Transjordanie à cause de leurs nombreux troupeaux, elles n’étaient pas simplement poussées par des considérations financières. Moïse s’éleva avec force contre leur requête, pensant qu’elles cherchaient par là, le moyen d’éviter de combattre pour le pays de Canaan,

ce qui en plus aurait été très mauvais pour le moral du peuple d’Israël. Après lui avoir assuré qu’elles combattraient aux côtés des autres tribus pour conquérir le pays, il se montra disposé à leur accorder leur requête. Si leurs raisons de s’installer de l’autre côté du Jourdain n’étaient pas purement économiques, quelles étaient-elles ? Les commentateurs répondent, que les tribus de Gad et Réouben comprenaient sûrement que les nombreux troupeaux qu’ils avaient devaient servir à la sanctification du Saint Nom (Kidouch Achêm). Leur premier souci était donc de s‘assurer que leurs troupeaux ne causeraient pas de «hilloul Achêm». Il est parfaitement déconseillé de laisser des troupeaux paitre à proximité de terres cultivées, par crainte des dégâts qu’ils peuvent provoquer. La Transjordanie étant vaste, où les bêtes pourraient paître sans causer de dégâts à autrui, on pourrait comprendre la décision de Gad et Réouben. Pourtant nos Sages critiquent la décision de ces deux tribus selon un verset qui dit : «Un héritage acquis au départ avec précipitation ne saurait être béni par la suite». Rachi explique qu’il s’agit de rafler en toute hâte un bien pour être sûr de le garder, comme le firent Gad et Réouben en parlant d’abord de leur bétail puis de leurs enfants.. Les

Sages disent «Ne sera pas béni par la suite » : «preuve en est, ces tribus furent exilées plusieurs années avant même le reste du peuple d’Israël ». On reproche aux tribus de Gad et de Réouben de s’être « séparées de leurs frères pour des raisons d’argent ». Nos Sages enseignent : « Lorsqu’un individu doit s’occuper d’affaires purement matérielles parce que c’est son lot, il doit impérativement se tenir sur ses gardes, même si ses motifs sont pour l’amour du Ciel, afin d’éviter que ses affaires ne se transforment simplement en amour de ce monde, aux dépens de son service à Achêm. Comme nous le voyons à propos des tribus de Gad et de Réouben qui se sont laissé égarer par un attachement (inconscient) à leurs biens en prenant des décisions à la hâte et en inversant les priorités. C’est ce qui fit, «qu’ils perdirent leur bénédiction». Nos Sages expliquent que : « Lorsqu’une personne s’attache trop aux choses de ce monde, puis le regrette et veut faire «téchouva», elle court un nouveau danger. Comme nous le voyons à propos d’Elicha Ben Abouya ou « Ahêr » le compagnon de Rabbi Meir, qui, lorsqu’il voulut faire techouva, entendit une voix céleste proclamer : «Tout Israël à accès à la Téchouva, à l’exception d’Ahêr!». Quel fut sa réaction? Il se dit, si je ne peux donc plus accéder au Monde futur, autant

alors, profiter et jouir de ce monde!». Et il abandonna la Thora, comme il est mentionné dans le Talmud Haguiga 15a. Le choix de Gad et Réouben vient nous apprendre combien il est difficile de se libérer de l’attachement aux choses matérielles. On ne peut y parvenir qu’à condition d’être résolu à ne pas se laisser détourner du chemin de la Thora et de la crainte du Ciel (Yéirat Chamaïm), et d’implorer Achêm d’accorder son aide, pour cela, une prière n’est jamais refusée.

Dans la paracha Massé’i qui est la dernière du livre Bamidbar – Les Nombres, la Thora nous parle des villes de refuges. Leur grand nombre est justifié par la multitude d’assassins qui se trouve dans la région de Guileâd nous disent les commentateurs. Nahmanide explique que le nombre de ces trois villes étaient trop importants par rapport à la population de Guilèad, cependant, il était justifié car la superficie de cette région était beaucoup plus vaste que la terre de Cânaan. Ramban ajoute une remarque fort intéressante sur la qualité de l’air ambiant à Guiléad, il dit : « L’air de la terre de Guilèad, du moins son atmosphère est tout à fait propice au développement et à la prolifération d’assassins et ce depuis toujours. Ceci par opposition à la terre d’Israël qui ne supporte pas la présence de criminels ou de malfaiteurs. Comme il est marqué, La Terre Sainte rejette les assassins et les pêcheurs ainsi que ceux qui consomment les fruits de la Chemita (l’année sabbatique). En conséquence, le nombre de criminels y est restreint proportionnellement à la population. Comment expliquer ce phénomène? Nos Sages disent que ceci n’est pas dû à une cause secrète ou mystique, ni même à une qualité de l’air qu’on y respire. C’est tout simplement qu’au cœur d’Israël se trouve la ville sainte de Jérusalem et qu’au cœur de cette ville, fut érigé le Temple de Salomon, le Beth Amikdach, lieu de rencontre avec D-ieu dans lequel officiait le grand prêtre. Ce lieu sacré rayonnait de sainteté sur l’ensemble du pays et favorisait «l’élévation spirituelle» de tous les habitants. Ceci explique que le meurtre soit plutôt rare en cette terre, contrairement aux terres avoisinantes comme l’Egypte, Gaza ou encore la Syrie et l’Iraq… L’atmosphère de sainteté qui règne à Jérusalem incite donc les hommes à la retenue et les encourage à la Paix. Mais cette influence « positive » n’est pas ressentie au-delà des frontières et ne parvient donc pas jusqu’à Guiléad. De plus, nos Sages expliquent que tout acte, même involontaire, comporte les germes de la préméditation. Avant l’entrée du peuple juif en Israël, le centre spirituel se trouvait dans le désert du Sinaï, tout autour du Michkan (le

Tabernacle). Lorsque notamment les explorateurs partirent en mission, ils s’éloignèrent de ce centre spirituel et inévitablement, en vinrent à fauter!. L’environnement dans lequel l’homme évolue, influe sur son comportement, soit en bien, soit en mal. C’est une des raisons pour laquelle D-ieu demande au peuple d’Israël de prolonger d’une journée les festivités de Soucot en disant : «Votre séparation m’est pénible». Effectivement D-ieu «souffre» lorsque Ses enfants s’éloignent et prennent congé de Lui. Bien que la Majesté Divine accompagne le peuple juif de partout, cependant dès qu’il s’éloigne du centre de spiritualité ou redescend de son niveau moral…D-ieu réclame qu’il demeure un jour supplémentaire pour qu’il s’abreuve de sa spiritualité. L’environnement «négatif» exerce aussi son influence, comme nous l’avons vu lors de la parachat Korah. L’homme qui aspire à mener une vie sociale et spirituelle élevée ou raffinée, doit choisir avec minutie son lieu de résidence. Si en cet endroit s’introduit un élément nocif aux aspirations du peuple d’Israël, il ne faudra pas hésiter à l’éloigner afin d’éviter un glissement inéluctable… Notre paracha insiste sur la conception des villes refuges et signale qu’un meurtrier « involontaire » devra résider dans ces villes refuges jusqu’au décès du Grand Prêtre. Quelle relation peut-il avoir entre le décès du Grand Prêtre et le maintien du meurtrier dans une de ces villes refuges? Rachi nous explique : «Jusqu’au décès du Cohen Gadol, car le Grand Prêtre fait siéger la Majesté Divine parmi le Peuple d’Israël et prolonge ainsi leur Vie : tandis que le meurtrier lui, éloigne la Chékhina d’Israël et abrège leur Vie ; par conséquent, le meurtrier n’est pas digne de se trouver en présence du Grand Prêtre. Il faut dit-il que le meurtrier s’éloigne de l’entourage du Cohen et prenne conscience et réfléchisse sur les conséquences de ses actes. Il se consacrera au repentir (la téchouva) et ce n’est alors que lorsque le Cohen Gadol mourra, que cet homme tirera la leçon et pourra ainsi retourner chez lui, parmi les siens. Le verset 55 de cette parachat est d’une terrible actualité, D-ieu dit au Peuple d’Israël : «Et si vous ne dépossédez pas les habitants du pays devant vous, ce sera alors comme des épines dans vos yeux et des piquants dans vos côtés, ils vous harcèleront sur le pays dans lequel vous demeurez… Puisse l’Eternel Tout Puissant protéger le Peuple d’Israël et nous envoyer notre Libérateur. Yvan Lellouche


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Le 9 juillet à eu lieu à la synagogue

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Le 9 juillet à eu lieu à la synagogue de la Roquette-Dom Isaac Abravanel à Paris la HILLOULA - HAZKARA en l’honneur des Grands Rabbins Rahamim NAOURI et Emmanuel CHOUCHENA zatsal deux grands personnages du judaisme français. Plusieurs centaines de fidèles on assisté à cette cérémonie en précense du grand rabbin de France Haïm Korsia et du Grand Rabbin de Paris Michel Gugheneim, ainsi que des familles Naouri et Chouchena.

Le billet d’humeur d’Yvan Lellouche

En parcourant la presse ces dernières semaines, j’ai été interpelé par le témoignage d’un haut fonctionnaire de l’Education nationale qui revenait d’une tournée «préoccupante» dans les établissements scolaires de plusieurs régions.

Il précisait qu’il était très réducteur de se focaliser aujourd’hui sur les élèves et la salle de classe pour tenter de détecter et de contrecarrer des signes de radicalisation. Les «problèmes» peuvent surgir ailleurs, au contact de personnels recrutés sans véritable attention lors de l’embauche. Il s’agit dans certains cas, d’adjoints d’enseignement non contractuels, à des postes considérés comme des «petits boulots» et qui touchent une fraction de la population non épargnée par les «sirènes du communautarisme».

Par exemple, à la cantine, ils vérifient si les élèves qu’ils identifient comme musulmans mangent bien halal. Lors des moments collectifs, ils peuvent intervenir en coulisses. C’est ainsi que sont organisées par exemple, les «non-minutes» de silence après la succession d’attentats de ces derniers temps. En effet, explique ce haut fonctionnaire, le temps d’un adolescent n’est pas continu. «Ce qui se passe hors de la classe est d’une importance considérable». En cause également : La surveillance dans les internats et l’atmosphère des colonies de vacances dont certaines ne sont plus vraiment jolies : «La Ligue de l’enseignement devrait veiller dit-il sur l’encadrement, qui, souvent, n’est pas dénué d’empathie, de glissement vers le regroupement à base religieuse» affirme-t-il.

La question que nous sommes en droit de nous poser est la suivante : Y aurait-il donc des genres de «recruteurs» au cœur même du système scolaire?. Ce fonctionnaire répond : «En nombre infinitésimal, mais, c’est l’effet papillon. Une idéologie se propage par capillarité. Cependant on ne peut pas taxer l’Education nationale de négligence.

Il a été mis en place avec les préfets des formations sur les questions de radicalisation, mais cela reste théorique. On est à la fois alerté et dépourvu…» conclu ce haut fonctionnaire. Une étude est mené depuis 2014 dans les Alpes Maritimes par le Groupe d’Etudes sur le Djihad et l’Islamisme radical –GEDI avec les préfectures et les conseils régionaux. Ce groupe est parrainé notamment par des personnali-

tés comme Gilles Kepel, Farhad Khosrokhavar (spécialiste de l’islam en prison), Bernard Godard (ancien responsable des cultes au ministère de l’intérieur), le psychanalyste Fethi Benslama ou encore Abdennnour Bidar (écrivain) et Asiem El-Difraoui chercheur.

Cependant, le président de ce groupe GEDI a précisé récemment sa pensée à la presse : «Mais après avoir cerné les candidats au Djihad y compris dans les prisons françaises, comment prévenir un passage à l’acte? Comment faire tenir un signalement sur la durée? Ceci est bien toute la difficulté. Y.Lellouche


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L’insécurité au tombeau de Rachel

Crash d’un drone israélien au Liban

Un porte-parole de Tsahal a refusé de commenter les rapports. Le 21 juin, Israël aurait effectué une frappe aérienne dans l’est du Liban pour détruire un de ses drones qui se serait écrasé dans les montagnes à l’extérieur du village de Saghbine. Les récentes revendications de l’armée libanaise suivent un certain nombre de rapports similaires du Liban dans le passé.

Un drone israélien se serait écrasé dans la ville portuaire libanaise de Tripoli, samedi, a revendiqué l’armée libanaise, dans ce qui serait le deuxième incident de ce type en trois semaines. « Aux alentours de 08h30, un drone appartenant à l’ennemi israélien est entré dans le port de Tripoli, et l’armée a pris les mesures nécessaires, » a déclaré l’armée libanaise dans un communiqué, sans donner plus de précisions.

Un responsable libanais a déclaré que l’avion sans pilote s’est écrasé en mer. « Les pêcheurs ont eu l’impression qu’un avion tombait dans l’eau, à proximité du port principal de Tripoli, » a dit la source, qui parlait sous couvert d’anonymat. « Ils ont alerté l’armée qui a repéré l’engin à huit mètres sous l’eau. Il s’est avéré plus tard qu’il s’agissait d’un drone israélien, » a ajouté la source.

L’aviation israélienne traverse régulièrement l’espace aérien libanais pour contrôler les positions militaires du groupe terroriste Hezbollah. Le Hezbollah possèderait dix fois la puissance de feu du Hamas, et Israël reste en alerte pour une troisième guerre au Liban. La zone frontalière a été le théâtre de plusieurs attaques au cours de ces derniers mois, la plus significative étant une attaque en janvier qui a coûté la vie à deux soldats israéliens, sans réponse de la part d’Israël.

Fontenay-sous-Bois (94) : menacée par un possible islamiste qui voulait l’égorger, elle saute par la fenêtre de 20 ans, a été séquestrée dans un pavillon de la rue Dalayrac. Dans ce quartier pavillonnaire proche de Vincennes, un homme la retenait, menaçant de l’égorger. Il aurait également menacé de « faire sauter toute la maison », mais aucune trace d’explosif n’a été retrouvée sur place.

La scène a coupé le souffle des voisins qui y ont assisté. Ce dimanche soir, à Fontenay-sous-Bois, une jeune femme

Prévenus par les voisins et par le père de la jeune fille, inquiet d’être sans nouvelle d’elle depuis l’après-midi, les policiers sont arrivés sur place. La jeune femme a finalement réussi à se soustraire des bras de son agresseur et s’est jetée dans le vide depuis le pre-

mier étage. Elle a pu être rattrapée par les policiers du commissariat de Fontenay et de la brigade anticriminalité présents, légèrement blessée à la cheville. Les fonctionnaires ont, dans le même temps, réussi à toucher l’agresseur d’un tir de flashball, avant de l’interpeller. Il s’agit en fait du petit ami de la jeune femme, connu pour des antécédents psychiatriques et une récente tentative de suicide. Il a entièrement mis à sac l’appartement de la jeune femme. leparisien.fr

La ville natale du roi David est aujourd’hui une ville sans Juifs, à deux pas de la capitale d’Israël. Seul le mausolée de la matriarche biblique, Rachel, mère de Joseph et de Benyamin, à moins de dix minutes à pied du quartier de Guilo, en tant que lieu saint du peuple juif, bénéficie d’une forte surveillance pour en assurer l’accessibilité. Il aura fallu, à l’époque des sinistres accords d’Oslo, que le député Hanan Porat s’adresse personnellement à Rabin qui n’avait pas fait le rapprochement pour que ce droit cultuel soit préservé. Avant les accords avec les organisations terroristes, il suffisait de s’arrêter sur le bord de la route et de se recueillir. Aujourd’hui, seule la ligne blindée du bus 163, sous forte escorte, peut se frayer un chemin et n’ouvrir sa porte qu’à l’arrivée face à l’entrée du site qui a été depuis blindé comme un bunker. Mais le peu qui reste aux Juifs n’a pas désamorcé la haine de l’occupant, et, aux émeutes violentes et jets de pierres s’est ajoutée une nouvelle menace : le lancer de bombes artisanales extrêmement meurtrières. Les personnes qui se trouvent à l’intérieur du bâtiment, qui sert aussi de lieu d’études talmu-

diques, parlent d’une aggravation de la situation à laquelle le gouvernement ne semble pas devoir parer. Ce sont les gardes-frontières qui affrontent la situation pour empêcher que la place ne soit investie par une foule musulmane haineuse. Cependant, dernièrement, les attaquants se sont mis à jeter des bombes. Ils utilisent des lance-pierres qui leur permettent de les faire passer au-dessus des murailles qui protègent le site. La dernière attaque de ce type s’est produite dans la nuit de mardi à mercredi à 23h05, quand les fidèles ont entendu une forte explosion. Ils ont reçu l’ordre de rester en terrain couvert, de crainte que d’autres bombes ne soient lancées. La précédente remonte au dernier shabbat, la porte de la partie habitable donnant sur la cour a été endommagée, mais les étudiants qui se trouvaient à l’intérieur n’ont pas été touchés. Les dommages et l’insécurité qui sont devenus la réalité imposée par les accords d’Oslo n’ont jamais pris fin, en dépit de l’évidence qui montre que les populations haineuses n’ont jamais posé les armes, bien au contraire, et que le « dialogue » avec les ennemis ne les a pas métamorphosés en « partenaires de la paix ».



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Lettre ouverte de M. Habib à F. Fillon: « l’alliance avec l’Iran serait une faute morale » nace pour notre sécurité et nos valeurs. S’allier à l’Iran pour combattre Daesh serait une faute morale, stratégique et historique. Faire alliance avec la République islamique d’Iran serait une faute morale

Monsieur le Premier ministre, Le 23 juin dernier, près de deux mille personnes se sont réunies, à votre initiative et celle deValérie Pécresse, au Cirque d’Hiver pour soutenir les Chrétiens d’Orient. Engagé depuis mon élection pour la défense de cette cause, je tenais à saluer cette mobilisation. Je partage vos inquiétudes et votre diagnostic. Il y a urgence! La guerre contre le djihadisme est une guerre mondiale! Et oui, nous avons une responsabilité à l’égard des Chrétiens d’Orient, qui sont en train de disparaître de leur berceau historique! Pour gagner cette guerre contre le djihadisme et le califat noir de Daesh, vous appelez de vos vœux un aggiornamento diplomatique et une stratégie appuyée sur une vaste coalition associant les Etats du Proche-Orient, l’Europe, les Etats-Unis sans laisser de côté la Russie et… l’Iran! Selon vos termes, « le temps n’est pas à choisir nos alliés en fonction de nos intérêts commerciaux ou de notre conception idéale de la démocratie. » Monsieur le Premier ministre, si la Russie, par-delà certains griefs, est un grand pays et un acteur incontournable de la scène internationale, la République islamique d’Iran est un Etat djihadiste, terroriste et dont l’objectif ultime est d’instrumentaliser le chaos régional et propager sa conception sectaire et totalitaire de l’islam. Beaucoup d’experts sont formels: la République islamique est à la source du désordre moyen-oriental et représente la principale me-

La République islamique d’Iran est l’archétype du régime totalitaire islamiste. Il ne suffit pas d’affirmer que l’Iran n’est ni un pays ami ni un Etat qui partage nos valeurs de démocratie et de droits de l’homme. Il faut voir la vérité en face: l’Iran reste aujourd’hui la théocratie islamiste de référence. C’est un Etat tyrannique qui viole systématiquement les droits humains et applique la charia dans sa version la plus rétrograde comme l’a montré fin 2014 le cas de Reyhaneh Jabbari, cette jeune iranienne qui a été pendue pour avoir tué son violeur en état de légitime défense. Comment s’allier à un pays où l’on lapide les femmes présumées adultères, où l’on pend des homosexuels, où les minorités religieuses (Bahaïs, Zoroastriens, Chrétiens, Juifs) sont persécutées? Comment pouvez-vous, par cette alliance, abandonner la jeunesse iranienne éprise de liberté si férocement réprimée lors du soulèvement démocratique de 2009? Vouloir sauver les Chrétiens d’Orient en s’alliant à un pays islamiste militant qui ne reconnaît pas aux Chrétiens la liberté de culte et où beaucoup sont emprisonnés sous des motifs fallacieux de prosélytisme, est illusoire et dangereux. Le régime des Mollahs déstabilise le Moyen-Orient par une ingérence systématique dans les affaires intérieures des pays voisins. A ce jour, Téhéran impose son diktat sur Bagdad, Damas, Beyrouth et Sanaa. Le Liban est de facto pris en otage par le Hezbollah, contrôlé directement par Téhéran et véritable Etat dans l’Etat au Pays du Cèdre. Le régime criminel de Damas ne doit sa survie qu’à l’appui iranien et est directement téléguidé par les Mollahs et leur bras armé, les Gardiens de la Révolution islamique ou Pasdaran. De même, la politique sectaire violemment anti-sunnite du premier ministre irakien et des milices chiites locales a été pilotée depuis Téhéran et explique en grande partie la montée en puissance et l’appui populaire à Daesh. Enfin, les rebelles Houthis au Yémen qui ont fait voler en éclat l’Etat central marchent ou-

vertement au pas de l’Iran.

La République islamique d’Iran est animée par une haine obsessionnelle d’Israël et des Juifs. Ses dirigeants déclarent ouvertement vouloir « effacer Israël de la carte » et réaliser par là même un nouveau génocide du peuple juif! L’histoire du XXe siècle enseigne que de tels projets mortifères doivent être pris au sérieux. Plus généralement, l’Iran agresse sans interruption, par le biais des organisations djihadistes Hamas et Hezbollah, Israël, qui partage nos valeurs, seule démocratie de la région et où les Chrétiens peuvent vivre librement leur foi. Le régime des Mollahs est aussi à l’origine d’attentats antisémites! Ainsi, à Buenos Aires en 1994, les Iraniens ont commandité un attentat à la voiture piégée contre l’Association mutuelle israélite argentine qui fît 84 morts et 230 blessés! Dois-je vous rappeler que huit dirigeants iraniens de haut rang sont recherchés par Interpol depuis 2007 pour leur rôle dans cet attentat, dans lequel est aussi impliqué l’actuel président prétendument modéré Rohani. Enfin, comment imaginer s’entendre avec un régime qui a organisé en 2015 un concours international de caricatures sur la Shoah? Le régime des Mollahs a inventé le terrorisme islamiste au début des années 1980. Et notre pays en a été une des premières victimes! Quelques rappels. Beyrouth, 23 octobre 1983, l’attentat du Drakkar tue 58 parachutistes français. Au Liban toujours, 1986, l’affaire des otages: Jean-Paul Kauffmann, Marcel Carton et Marcel Fontaine sont enlevés et séquestrés pendant plus de deux ans par le Jihad islamique libanais pour le compte de l’Iran. A Paris, la série d’attentats perpétrés en 1985-86 (Marks&Spencer, rue de Rennes …), qui ont fait treize morts et près de 300 blessés sont attribués au Hezbollah, marionnette de l’Iran. Le 6 août 1991, Chapour Bakhtiar, ancien Premier ministre du Shah, principal opposant au régime des Mollahs, en asile politique dans notre pays, est assassiné à son domicile de Suresnes par les tueurs du régime khomeyniste. Le régime des Mollahs est la matrice du djihad mondial. De nombreux experts ont établi que c’est l’Iran qui a appuyé le développement d’Al-Qaeda dès les années 1980 et favorisé la radicalisation et la structuration des filières djihadistes en Iraq après l’invasion

américaine de 2003. De même, le soutien sans faille au régime sanguinaire de Bashar Al-Assad, responsable du massacre de plus de 250 000 personnes à coup de bombardements chimiques ou barils de poudre, a érigé Daesh en symbole de la rébellion, quand les franges modérées ont été hélas écrasées à cause de la passivité occidentale! L’Iran, comme son vassal à Damas, instrumentalisent Daesh pour revenir dans le concert des nations. Vous-même, François Fillon, êtes en train de tomber dans ce piège ! Faire alliance avec la République islamique d’Iran serait une faute stratégique Vous avez décidé de faire un choix entre la peste et le choléra! Quand il s’agit de l’Iran et Daesh, non, l’ennemi de mon ennemi n’est pas mon ami! De fait, opposer extrémisme chiite et sunnite n’a pas de sens: République islamique et Etat islamique sont comme les deux faces d’une même pièce. Faut-il rappeler que L’Ayatollah Khomeiny, père de la République islamique et Guide suprême de la Révolution islamique, qualifiait son régime de « califat islamique »? A une nuance près, et elle est de taille! La République islamique contrôle un pays de 80 millions d’habitants, une armée puissante, aguerrie, disciplinée, des ressources considérables, des masses embrigadées et un régime solide animé par des visées expansionnistes agressives. De l’autre, Daesh, qui n’est en définitive qu’un spin-off du djihadisme iranien composé de quelques dizaines de milliers de barbares fanatisés, en mal de gloire et assoiffés de vengeance. S’allier avec la République islamique d’Iran dans la lutte contre l’Etat islamique reviendrait à entériner l’emprise iranienne sur le Moyen-Orient et valider son sectarisme chiite. Or, jamais les grands Etats sunnites n’accepteront que Téhéran assoit son imperium sur la région ni acquiert l’arme nucléaire. Une telle alliance aura inéluctablement pour effet d’exaspérer encore plus les antagonismes confessionnels et ouvrir la voie à une course aux armements -notamment aux armes atomiques- avec les monarchies du Golfe, la Turquie et l’Egypte à l’issue incertaine et potentiellement dramatique. L’histoire récente prouve que

l’Iran ne saurait être un partenaire fiable. Les Mollahs pratiquent systématiquement double jeu et double langage. La République islamique cherche depuis des années, en violation de ses obligations internationales, à développer des armes nucléaires en se livrant à un jeu de cache-cache avec les inspecteurs de l’AIEA. Les Iraniens font semblant de négocier avec le P5+1 pour gagner du temps mais se soustraient aux inspections sur site. Pourquoi un régime djihadiste qui pratique systématiquement la duplicité et la manipulation serait-il un allié crédible dans la lutte contre Daesh? S’allier à l’Iran dans la lutte contre Daesh pour la sauvegarde des Chrétiens d’Orient serait donc une erreur historique et morale. La République islamique a favorisé la montée en puissance de Daesh pour mieux brandir cet épouvantail et négocier en position de force son retour dans le concert des nations et son emprise sur le Moyen-Orient. La tentation est grande de tomber dans ce leurre tant nos consciences sont outrées par la barbarie des hommes du califat, qui ne reculent devant aucune exaction ni transgression. Coutumière des pires erreurs d’analyse au Moyen-Orient, l’Amérique d’Obama semble tenté par une telle alliance et disposée à céder aux Mollahs sur le dossier nucléaire. Monsieur le Premier ministre, ne vous laissez pas aveugler! Même si la maison brûle, restons fermes et lucides. Oui, une nouvelle stratégie est indispensable pour sauver les Chrétiens d’Orient et stabiliser le Moyen-Orient! Oui, une vaste coalition doit voir le jour et une mobilisation générale s’impose. Mais une chose est sûre, et c’est une constante de notre politique extérieure: la République islamique d’Iran ne peut être notre partenaire. La lutte contre le djihadisme est un combat pour les valeurs de démocratie et des droits de l’homme. C’est une guerre mondiale et globale! La solution passe ainsi par une vaste mobilisation conjointe contre le djihadisme sunnite de Daesh et pour faire reculer le djihadisme chiite de l’Iran, qui depuis trente ans déstabilise la région et défie l’Occident. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de ma très haute considération. Par Meyer Habib – Huff Post



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Prise d’otages dans un magasin Primark à Villeneuvela-Garenne. Intervention du RAID

Des malfaiteurs armés ont attaqué lundi matin un magasin de Villeneuve-la-Garenne (Hautsde-Seine) et une vingtaine de personnes sont retranchées à l’intérieur du centre commercial où se trouve l’établissement, a appris l’AFP de sources policières. « Vers 6h30, trois malfaiteurs armés ont pénétré dans le magasin Primark pour ce que l’on pense être au départ une tentative de vol à main armée », a expliqué une source policière, « mais on ne sait pas s’ils sont toujours sur place ». Selon les premiers éléments, « effrayés, 18 employés du magasin se sont retranchés dans une cantine du centre commercial », a ajouté cette source. On ne sait pas à ce stade s’ils sont retenus en otages par les braqueurs ou s’ils ont réussi à se mettre à l’abri dans cette partie du centre commercial Qwartz. Les policiers d’élite du Raid ont été envoyés sur place. Selon une autre source policière, une employée du magasin Primark « a envoyé vers 07H00 un texto à son copain pour lui dire qu’ils étaient pris en otages par deux hommes armés », a expliqué une autre source policière. La circulation a été coupée dans

le quartier autour du centre commercial Qwartz, dans cette ville en banlieue nord de Paris, et les grilles des magasins ont été baissées. La prise d’otage dans le magasin Primark du centre commercial Qwartz de Villeneuve-la-Garenne est terminée. Les policiers du RAID, envoyés sur place, ont libéré 18 employés, mais les braqueurs restent introuvables. Il n’y a aucun blessé. Des hommes armés avaient pénétré, lundi 13 juillet vers 6 h 30, dans le magasin Primark du centre commercial Qwartz à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-

de-Seine) et retenu des employés du magasin en otages, selon des sources policières citées par l’AFP.

Le nombre des actes antisémites a fait un bond de 84% sur cinq mois

Selon les premiers éléments de l’enquête, une employée a prévenu son ami pour lui dire que deux hommes armés étaient dans les locaux. A ce stade, aucun élément ne laisse penser qu’il s’agit d’un acte terroriste, selon Reuters, qui cite d’autres sources proches de l’enquête. La circulation a été coupée dans le quartier autour du centre commercial et les grilles des magasins ont été baissées. lefigaro.fr

Les actes antisémites ont augmenté de 84% entre janvier et mai par rapport aux cinq premiers mois de l’an dernier, et de 161% par rapport à la même période de 2013, a annoncé lundi le Service de protection de la communauté juive (SPCJ). Le SPCJ est l’organisme qui veille à la protection des lieux communautaires juifs et recense, en lien avec le ministère de l’Intérieur, les actions et menaces antisémites ayant fait l’objet d’un dépôt de plainte ou de main courante. De janvier à mai, 508 actes antisémites, dont les quatre assassinats commis le 9 janvier par Amédy Coulibaly à l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes où 28 personnes ont été prises en otage, ont été recensés, contre 276 en 2014 et 195 en 2013 sur la même période, écrit le SPCJ sur sa page Facebook, sous le titre «2015: l’antisémitisme a encore tué en France».

La catégorie «actions violentes» (attentat, homicide, incendie, dégradation, vandalisme...) est affichée en hausse de 59% par rapport aux mêmes mois de 2014, et de 124% si on prend en compte cette période en 2013. Les «menaces» (propos, tract, courrier, inscription, etc.) progressent plus encore (+94% par rapport à 2014, +174% comparativement à 2013). Le nombre des actes antisémites avait doublé (+101%) en France sur toute l’année 2014 par rapport à 2013, avec une hausse des violences cette fois plus marquée que celle des menaces. Le gouvernement a présenté miavril un plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, doté de 100 millions d’euros sur trois ans, pour faire face à la hausse «insupportable» des actes de haine en France.



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L’Israélien de la semaine : Noam Le Maccabi Tel Aviv Bardin, le cofondateur de Waze toujours aussi actif sur Le projet qui allait devenir Waze est né ; et Noam Bardin devient l’homme de la situation pour prendre la direction de cette startup qui se définit comme « l’application de trafic et de navigation communautaire, destinée à contribuer au bien commun, partout sur la route ». Une autre façon de sauver le monde.

Google lance un service de covoiturage basé sur son application Waze. Portrait de Noam Bardin, CEO de Waze, dans “Les Israéliens, hypercréatifs!” Extrait du livre « Les Israéliens, hypercréatifs ! » de Jacques Bendelac et Mati Ben-Avraham, Éditions Les Ateliers Henry Dougier (copyright) : “Il a 38 ans lorsqu’il prend les commandes de Waze en 2009. Noam Bardin est un homme comblé : il est le cofondateur de l’application qui permet d’arriver à destination par le parcours le plus court, en évitant les bouchons et sans être flashé par un radar. Ce qui lui a valu d’être classé, en 2014, au quatrième rang des « 100 stars de la Silicon Valley » du Business Insider, un site Web américain d’information technologique. Avec en poche une licence en économie de l’université hébraïque de Jérusalem et une maîtrise en admi-

nistration publique de l’université Harvard, Noam Bardin commence à réfléchir sur la meilleure façon de sauver le monde. De préférence en favorisant l’usage des nouvelles technologies. Comme il aime les paris difficiles, il préfère travailler au stade précoce des start-up pour les voir grandir. Il a donc commencé sa carrière en cofondant, en 1996, Deltathree, un important fournisseur de services de téléphonie sur Internet. Pendant dix ans, il a servi dans divers postes de direction, notamment en tant que vice-président des opérations, puis président de la société. En 2009, il s’embarque dans l’aventure de Waze créé un an plus tôt par Ehoud Shabtai : parce qu’il n’était pas doué pour trouver son chemin, cet étudiant de Tel-Aviv a commencé à pirater les appareils GPS conventionnels pour les améliorer, notamment en faisant usage d’une cartographie d’Israël plus perfectionnée.

[..] Malgré l’éloignement de la Silicon Valley américaine, Noam Bardin est convaincu qu’« Israël est en train de construire sa propre expérience, en se fondant sur le retour des Israéliens, l’acquisition de technologies et le succès de ses start-up ». Dans quelques années, confie-t-il, « les salariés de Waze lanceront leurs propres start-up après s’être enrichis de notre expérience et après avoir travaillé un certain temps chez Google ». En attendant, Waze connaît un succès fulgurant. En 2014, ce GPS de référence revendique 70 millions d’utilisateurs dans 110 pays différents. Et pour cause : c’est gratuit. Mais pas pour tout le monde : en 2013, Waze a été racheté par Google pour la somme faramineuse de 1,1 milliard de dollars.» COPYRIGHT : Jacques Bendelac et Mati Ben-Avraham, « Les Israéliens, hypercréatifs ! », Éditions Les Ateliers Henry Dougier, Paris, 2015. Source: http://ateliershenrydougier.com

Baroukh vole un camion de pompier car «il aime les feux qui clignotent» M. Yéahalou a délicatement affirmé « aimer les lumières qui clignotent et les sirènes », au moment de son arrestation, rapporte le site Ynet. Par ailleurs, lors de son audition par le juge, l’accusé a avoué être en état d’ébriété au moment des faits.

Le tribunal du district de Lod a prolongé de trois jours la durée de détention d’un homme accusé d’avoir volé samedi un camion de pompier. Le tribunal a donc accepté la requête déposée par le commissariat de Sdot, situé dans le village de Kadima, près de Hadera. Barouh

Yéahalou, âgé de 23 ans, a été arrêté samedi à bord d’un camion de pompier volé pendant que ses occupants légitimes étaient occupés à gérer un accident survenu sur la route 4. Il est également accusé d’avoir accidenté des voitures, durant la course poursuite engagée par la police.

le marché des transferts

Le club vient de faire signer le centre brésilien Vitor Faverani, pour un contrat d’un an avec option d’achat. Le joueur devient ainsi la 5ème recrue du club après Jordan Farmar, Taylor Rochestie, Trevor Mbakwe et Dagan Yivzori, qui ont signé depuis la fin de la dernière saison. Faverani jouait pour les Celtics en 2013/2014, avec une moyenne de 4,4 points et 3,5 rebonds sur les 37 matchs qu’il joua cette saison. Ces statistiques ne sont certes pas mirobolantes, mais le joueur venant d’un grand club de NBA, il s’agit tout de même d’une recrue de choix pour un club tel que le Maccabi. Cependant le pari reste risqué car en Mars 2014 le joueur s’est gravement blessé, et reste donc sur une période de 1 an et demi sans compétition, mais ceci peut

se transformer en force d’après le coach du Maccabi. « Vitor a faim de match après plus d’un an et demi sans compétition à cause de sa blessure » commenta Guy Goodes. Ces nouvelles recrues auront ainsi une influence importante concernant l’effectif qui attaquera la saison prochaine. Car actuellement seuls 5 joueurs sont assurés de participer à la saison 2015/2016 : Yogev Ohayon, Devin Smith, Sylven Landesberg and Guy Pnini. Il y a quelques semaines nous vous parlions de la potentielle venue de Gal Mekel au Maccabi, le joueur vient de confirmer qu’il ne rejoindra pas le club, les timing des 2 partis ne correspondant pas. Cependant l’Hapoel Jerusalem étant sur le coup, le joueur pourrait quand même rejoindre Israël, ou un club européen si il y a de meilleures offres. Affaire à suivre…

Bonne humeur et sourires : une bataille d’Eau épique dans Tel Aviv

vale, source de bonne humeur et de sourires chez les participants venus en maillot de bain et armés de pistolets à eau, ballons remplis d’eau ou autres accessoires plus sophistiqués.

« Cet incident aurait pu se terminer de façon dramatique », a déclaré Moshé Pinchi, le chef du commissariat de Sdot. Il a également ajouté que le voleur du camion de pompier « représentait un réel danger pour les conducteurs et pour lui-même », selon le site Israël Hayom.

Plusieurs centaines d’habitants de Tel Aviv se sont réunis sur la place Habima (en plein coeur de Tel Aviv, en face du complexe théâtral.) pour la bataille d’eau organisée chaque année dans la ville, et ceci malgré l’annulation de l’événement officiel suite à des réductions budgétaires.

N.R Source: IsraPresse

Tous ont convergé vers la place située dans le sud de la ville afin de perpétuer cette tradition esti-

L’événement a été organisé spontanément après que les organisateurs, qui souhaitaient initialement battre le record du monde pour le nombre de participants à une bataille d’eau, ne réussirent pas à amasser suffisamment d’argent auprès des autorités pour assurer la sécurité. La mairie de Tel Aviv a déclaré que “cet événement spontané n’était ni soutenu ni organisé par la ville”.



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67,1% : le bon score de la dette d’Israël étonne le monde entier

Qualification du Beitar Jerusalem pour le prochain tour de sa campagne européenne

Il y a une semaine le Beitar obtenait le match nul 0-0 sur le terrain des kazakhs du Ordabasy Shymkent. Il leur fallait donc l’emporter pour continuer à rêver d’une participation à la coupe d’Europe. C’est ce que l’équipe a réussi à faire en remportant ce bras de fer 2-1, mettant fin à une disette de 15 ans dans les compétitions européennes. Il y a une semaine, lors du match aller, le Beitar n’avait pas impressionné, mais avait préservé l’essentiel via un match nul vierge.

Mais lors de ce match nous avons pu sentir comme un regain de forme pour l’équipe. Omer Atzili montra la voie pour les israéliens en ouvrant le score à la 17ème minute, et l’affaire sembla même plier lorsque la nouvelle recrue Dovev Gabay doubla la mise. Cependant lorsque Kyrylo Petrov réduit la marque pour les kazakhs l’atmosphère devint plus tendu car un 2-2 entrainait l’élimination du Beitar. Mais la défense tint bon, pour le plus grand bonheur des supporters et de l’entraineur.

« On savait que le Shymkent serait en meilleure forme car au milieu de sa saison, mais nous sommes passés et maintenant nous abordons la compétition match après match » commenta d’ailleurs Slobodan Drapic, le coach du Beitar. Au prochain tour le Beitar affrontera Charleroi, les 6ème du championnat belge, en espérant pouvoir augmenter son niveau de jeu car cette équipe belge est un nettement plus gros client que le Shymkent. Rendez vous donc jeudi prochain en Belgique pour le match aller, avant un match retour au Teddy la semaine suivante.

La dette de la Grèce est de 180 pour cent de son PIB. Israël n’est qu’à 67,1% en fin 2014, une dette qui baisse d’année en année depuis cinq ans. Ce score est remarquable, non seulement par rapport à la Grèce, mais aussi par rapport à la moyenne de la zone euro qui est de 107,7%, celle de l’OCDE étant à 94% et la moyenne américaine à 105,6%. Le Washington Post a récemment rappelé qu‘Israël a toujours été loué pour son sérieux dans la gestion des ses finances, c’est un Etat responsable. Par exemple,au mois de Mai dernier, Fitch, une agence de notation, a loué les progrès d’Israël dans la réduction de son déficit et « une tendance graduelle à la baisse » du ratio de la dette au PIB. Le même journal financier souligne que «la croissance [qui] est forte et moins volatile que ses homologues malgré les fluctuations du marché liées au conflit occasionnels. » L’automne dernier, Standard and Poor ont analysé Israël en ces termes: « la force d’Israël est son économie prospère et diversifiée, de plus l’arrivée du statut de producteur de gaz naturel va « booster » la balance extérieure et renforcer son cadre monétaire. » La guerre de 50 jours de l’été dernier avec le Hamas a eut un impact minime sur l’économie du pays, preuve de la discipline budgétaire d’Israël. La croissance au quatrième trimestre a été de 7,2%, soit la plus forte croissance trimestrielle depuis près de huit ans », a rapporté Reuters. Selon les prévisions de l’OCDE, le PIB d’Israël devrait croître de 3,5% en 2015, comparativement à une moyenne de 1,9% pour les pays membres de l’OCDE et 2.0 .% pour les États-Unis. Paradoxalement, alors que les réalisations économiques d’Israël sont peu connue par les partisans traditionnels d’Israël, elles sont les cibles essentielles des détracteurs d’Israël – en particulier, les partisans du boycott, désinvestissement

et sanctions (BDS). En encourageant le boycott économique, culturel et éducatif d’Israël, les activistes de BDS ont alors imaginé qu’ils pouvaient vaincre Israël en attaquant son économie. « Au Israel Bonds, nous pensons autrement. Après deux années fantastiques (2013-14) durant lesquelles Israël dépassait 1,1 milliards de dollars de bonds d’investissement en ventes américaines seulement, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre en Août plus de 600 millions de dollars d’investissement en 2015. Avant 2011, ce montant équivalait au travail de toute une année. L’investissement massif étranger est une indicateur positif pour encourager notre approche proactive dans le renforcement de l’économie d’Israël, qui, bien sûr, est la réponse la plus efficace au BDS. Ces ventes représentent un large spectre d’investisseurs, y compris des particuliers, des États et des municipalités, des institutions financières, des fonds de dotation, des universités etc… Du fait de leur diversité, chaque investissement dans l’économie d’Israël aide à l’économie d’Israël et renforce la lutte contre les boycotteurs lesquels reçoivent un retentissant «Non! Il n’est pas question de boycotter Israel ! ». Dans un monde idéal, les activistes du BDS orienteraient leur obsession là où elle mérite de se situer: contre les tyrans et les despotes qui obligent leurs propres population à vivre dans une pauvreté abjecte et une répression sévère. Mais ce serait trop leurs en demander. Pour conclure, alors que les économies mondiales continuent de s’affaiblir, nous sommes heureux qu’Israël, comme à son habitude à bien des égards, continue de se démarquer. » Izzy Tapoohi a été président et chef de la direction de la Société de développement pour Israël / Israël Bonds depuis Octobre 2011. Source: Tel Avivre (Copyrights)



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Un sondage qui va plaire à la Ministre Miri Reguev

Trois plaintes contre le député israélien arabe Bassel Ghattas

Disparu depuis quelques années, le Professeur Joseph Klaztmann avait écrit un petit livre extraordinaire qui se dénommait “Attention Statistiques!”. Avant de lire l’article ci-dessous, il faut se méfier des interprétations hâtives sur les résultats et se poser une question évidente : Comment ce sondage a-t il été réalisé? (nombre de personnes interviewées, mode de formulation des questions, qui est le commanditaire ? ). Miri Reguev (la Ministre, détestée par la Gauche israélienne) a été durant des années en charge de la censure de Tsahal. Miri Regev (née en 1965), députée au titre du ‘Likoud’. Elle fut dans le passé le principal censeur militaire et le porte-parole de Tsahal, avec le grade de Lieutenant-général. Elle fut le porte-parole de Tsahal durant le désengagement de la Bande de Gaza et pendant la Seconde guerre du Liban. (DR)

Trois plaintes ont été déposées à la Knesset à l’encontre du député Bassel Ghattas (Liste arabe unifiée) après sa participation à l’expédition du « Marianne » vers le côtes de Gaza. Le député David Bittan (Likoud), président de la commission de l’Intérieur a qualifié cette dé-

marche « d’attentat politique perpétré par un élu ». La commission de l’Ethique, présidée par Itshak Vaknin (Shass) va débattre mardi des trois plaintes déposées contre Bassel Ghattas par les ministres Zeev Elkin et Miri Reguev ainsi que le député David Bittan, tous trois du Likoud.

L’un des aspects qui sera étudié est le financement de cette expédition. David Bittan demande l’éloignement du député des séances de la Knesset pour une durée déterminée. Bien piètre sanction pour trahison et collaboration avec l’ennemi !

Selon IsraPresse :» Plus de la moitié des Israéliens (52 %) estiment que dans le cadre de ses fonctions de ministre de la Culture, Miri Reguev, a parfaitement le droit d’empêcher le financement d’œuvres culturelles servant des intérêts contraires à ceux de l’État. Il ressort par ailleurs du sondage réalisé par l’institut israélien de la Démocratie que 44 % des personnes interrogées approuvent la déclaration de la ministre du Likoud qui

avait affirmé qu’elle suspendrait le financement du théâtre de l’acteur Norman Issa, qui avait refusé de se produire dans une salle de spectacle située dans la vallée du Jourdain. La ministre de la Culture avait également décidé de cesser de financer le théâtre Al Midan, qui accueillait la pièce « Le temps parallèle », glorifiant le terroriste Walid Daka, responsable de l’enlèvement et du meurtre du soldat de 19 ans, Moshé Tamam, en 1984. Les décisions de Mme Reguev avaient provoqué une levée de boucliers des artistes de gauche qui lui reprochaient sa censure. La ministre avait cependant expliqué, lors de la cérémonie annuelle de remise des Prix du théâtre israélien : « La question ne porte pas sur la liberté d’expression, mais sur la liberté de financement. L’État a le devoir de s’interroger avant de transmettre des dizaines de millions de shekels à des organismes et des associations privés. Le ministère de la Culture n’est pas une agence de production. » Vendredi, Mme Reguev a commenté sur son profil Facebook les résultats de ce sondage et affirmé qu’elle se sentait soutenue « à poursuivre dans cette voie. » YA Source: IsraPresse




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