Israël Actualités n°356

GRATUIT - Numéro 356 - Edition du 21 Juillet au 27 Juillet

Journal israélien en langue française

L’information en provenance d’Israël Edition du 21 Juillet au 27 Juillet

Piège iranien et jeu de dupes Les Occidentaux sont bel et bien tombés dans le piège iranien : les accords ont été signés, il ne manque plus que la validation du Congrès américain qui sera bien évidement contre. Une manifestation monstre est prévue le 22 Juillet aux Etats-Unis pour montrer le mécontentement des élus sur les accords signés, mais le Président Obama a d’ores et déjà annoncé qu’il fera usage de son droit de veto, en cas d’opposition du Congrès. Les jeux sont faits, et nous voilà déjà obligés d’apprendre à jouer les équilibristes...

L’équilibre dans ce coin du monde est désormais un mirage. Les alliés américains dans la région, comme Israël, bien sûr, mais aussi l’Arabie Saoudite, se sentent floués.

Les Iraniens jubilent et les Occidentaux, eux, ont l’orgueil de croire qu’ils ont sauvé le monde.

Et pourtant… Dès la signature des accords avec les grandes puissances, le président iranien n’a pas perdu une minute pour s’attaquer à « l’arrogance américaine ». Une chose est claire : l’Iran n’arrêtera pas, en contrepartie du deal en or qu’il vient de décrocher, d’alimenter les caisses de ses alliés terroristes Hezbollah, Hamas… Ce serait trop dommage, remarquez : bientôt des milliards de dollars rentreront dans les caisses des mollahs iraniens.

Un jeu de dupes aux airs de déjà-vu : en 1994, le président américain de l’époque, Bill Clinton avait réussi à signer un accord similaire avec la Corée du Nord sur la non-prolifération du nucléaire...

Douze ans plus tard, le monde découvrait, déconfit, ce que vaut

un accord avec une dictature : la Corée du Nord s’était dotée sans aucun mal de la bombe atomique.

Corée du Nord, Iran, Syrie, n’appelle-t-on pas ces trois pays l’axe du mal ?

Pour les responsables américains, l’heure est à la tournée des grands ducs : ils vont devoir aller de popote en popote, tenter d’apaiser les egos blessés et les cœurs trahis de leurs alliés proche-orientaux, pour leur promettre que non cette forfaiture n’en est pas une. Non, non, pas du tout, d’ailleurs la preuve, nous sommes venus la hotte chargée de cadeaux en compensation du danger et du mépris, diront les envoyés d’Obama, assurant qui veut bien les entendre de leur soutien indéfectible.

Mais le mal est fait... Israël, comme à son habitude, tiendra une fois encore le mauvais rôle.

Car l’Etat hébreu a les moyens de peser dans l’échiquier local et surtout d’être un allié fiable. Raison pour laquelle les Saoudiens, aujourd’hui, se tournent vers le Kotel plutôt que vers la Maison-Blanche. Le lien qui unit les ennemis d’hier s’appelle l’Iran.

Si les Saoudiens et les Israéliens ont bien un point en commun, c’est leur méfiance indiscutable à l’égard du régime des mollahs, et une allergie incurable à l’idée que celui-ci puisse se doter du nucléaire civil, prélude, on le sait à une détention de l’arme atomique.

Aujourd’hui, beaucoup de monde voit les attaques de l’Iran et ses alliés comme une menace existentielle pesant sur l’Etat d’Israël. Je voudrais dire à tous les pessimistes qu’Israël est toujours sorti vainqueur de chaque conflit.

Certes, l’enjeu n’est pas le même. l’Iran joue avec le feu, fait dans la surenchère, à coup de diatribes violentes appelant à la destruction d’Israël. Joli coup de bluff : Israël a les moyens de les renvoyer à l’âge de pierre en appuyant sur un bouton…

Je terminerai cet édito en rappelant qu’Israël est un pays fort avec des habitants exceptionnels et l’une des armées les plus fortes du monde avec des moyens de

dissuasions qui devraient faire réfléchir nos ennemis. En 1948, nos ennemis voulaient nous anéantir.

En 2015, Israël est toujours là, Israël est même devenu un modèle pour les peuples avides de liberté. « Les Kurdes regardent Israël comme le futur qu’ils veulent pour eux ». La phrase est de Gill Rosenberg, cette Israélo-canadienne partie combattre ISIS à leurs côtés durant 6 mois. Et pendant que l’extrême-gauche occidentale agonisante crache sur le sionisme,

croyant trouver son salut dans la conviction d’une jeunesse en mal d’avenir et de repères, le ProcheOrient, lui, ouvre les yeux et les garde fixés ardemment sur Israël, seule démocratie de la région, économie florissante, mini-pays à la terre aride, devenu en à peine plus d’un demi-siècle, une grande puissance.

AmIsrael Hai Alain Sayada

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L’information en provenance d’Israël Edition du 21 Juillet au 27 Juillet

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Le Pentagone maintient une option militaire contre la bombe iranienne

cherchons toujours à renforcer notre posture» dans la région, a déclaré M. Carter.

Avec Israël, les Etats-Unis travaillent en moment notamment sur la défense anti-missiles, le contre-terrorisme, «une foule de sujets» sur lesquels «nous en faisons plus et nous sommes prêts à en faire plus», a-t-il dit.

L’accord sur le programme nucléaire iranien n’empêche en rien le Pentagone de conserver une option militaire pour empêcher l’Iran d’acquérir la bombe, a souligné dimanche le secrétaire à la Défense américain Ashton Carter.

d’une option militaire américaine, dans le cas où l’Iran chercherait malgré tout à se doter de la bombe, a-t-il déclaré.

M. Carter s’exprimait devant des journalistes, dans l’avion qui l’emmenait en Israël, première étape d’une tournée au MoyenOrient destinée notamment à rassurer les alliés américains dans la région inquiets des conséquences de l’accord.

M. Carter a souligné que les EtatsUnis allaient continuer d’approfondir leur coopération militaire avec leurs alliés traditionnels dans la région, comme Israël et l’Arabie Saoudite.

«L’une des raisons pour lequel cet accord est un bon accord est qu’il n’empêche en rien» le maintien

Iran : Hitler séjournait dans le même hôtel que les négociateurs

«Nous préservons et améliorons continument» cette option, a-t-il ajouté.

«A cause du potentiel d’agression et d’activités pernicieuses de l’Iran» et de la lutte contre les groupes extrémistes comme le groupe Etat islamique, «nous

ganisateurs de ce bal des vampires ne sont pas superstitieux et ne se laissent pas intimider par le fantôme du Führer Adolf Hitler dans les coulisses de l’avenir du XXIè siècle…

Gageons que le grand projet humaniste d’Adolf Hitler saura être reconnaissant auprès des négociateurs pour cette occultation.

DEBKAfile

En Israel, M. Carter doit rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son homologue. En Arabie saoudite, il doit rencontrer le roi Salmane et son homologue. M. Carter va également se rendre en Jordanie.

Selon la presse israélienne, Israël va tenter d’obtenir des compensations des Etats-Unis après l’accord avec l’Iran, sous forme d’un renforcement de l’aide militaire américaine.

Comment Israël pourrait détruire le programme nucléaire iranien libre de spéculer comme suit.

Le New York Times a découvert que l’Hôtel Impérial de Vienne, le lieu de rencontre retenu pour les négociations actuelles entre les six puissances mondiales et l’Iran, a accueilli Adolf Hitler en 1938, lorsqu’il est arrivé dans la capitale autrichienne, après l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie. Les négociateurs ont délibérément choisi d’ignorer ce morceau d’histoire, annonciateur d’apocalypse. Au moins apprend t-on que les or-

Avec l’Arabie Saoudite et les pays du Golfe, les Etats-Unis travaillent à renforcer leur coopération en matière de «contre-terrorisme», de «forces spéciales», de «sécurité maritime», de défense anti-missiles et aérienne intégrées, et de cyber-sécurité, a indiqué M. Carter.

L’accord de Vienne a été signé et sera probablement bientôt ratifié, ce qui soulève la question suivante: est-ce qu’un gouvernement va intervenir militairement pour arrêter le programme nucléaire iranien ? Évidemment, ce ne sera pas les gouvernements américains ou russes ou l’un des quatre autres signataires. En réalité, la question se résume à Israël, où un consensus politique estime que l’accord de Vienne rend une attaque israélienne plus probable. Mais personne à l’extérieur de l’appareil sécuritaire israélien, y compris moi-même, ne connaît ses intentions. Cette ignorance me laisse

Trois scénarios d’attaque semblent possible: Aérien. Des avions traversent les frontières internationales et larguent des bombes, comme en 1981 sur une installation nucléaire irakienne ou en 2007 contre la Syrie. Cette hypothèse est celle par défaut concernant l’Iran.

Opération spéciale. Elles ont déjà été mises en place: attaques de virus informatiques sur les systèmes iraniens non connecté à Internet qui devraient être à l’abri, assassinats de scientifiques nucléaires iraniens de haut rang, et explosions dans les installations nucléaires. Vraisemblablement, les Israéliens avaient une part de responsabilité dans ces attaques et il est possible qu’ils augmentent ces actions et leurs portées afin de perturber l’ensemble du programme nucléaire iranien.

Contrairement à l’envoi d’avions

à travers plusieurs pays, des opérations spéciales ont l’avantage d’atteindre des endroits comme Fordo, loin d’Israël, sans laisser de signature.

Armes nucléaires. Cette arme apocalyptique serait probablement lancé à partir de sous-marins. Cela soulève énormément d’enjeux et cette option ne serait mise en place que selon l’état d’esprit israélien « plus jamais ça ».

Parmi ces alternatives, je prédis que le gouvernement Netanyahu optera probablement pour la seconde, qui est aussi la plus difficile à mettre en place… surtout que les grandes puissances ont promis d’aider les Iraniens à protéger leur infrastructure nucléaire.

Si cela se révélait être infructueux, il se tournerait vers l’attaque aérienne et, en dernier recours, vers les armes nucléaires.

Par Daniel Pipes

L’information en provenance d’Israël

Le Hamas demande à Israël de libérer 54 Palestiniens avant d’autres pourparlers 2006 par des activistes palestiniens de Gaza.

«Nous avons dit à tous les médiateurs qui se sont mobilisés pour discuter d’un nouvel échange qu’il n’y aurait pas de négociations (...) avant la libération de tous les prisonniers (palestiniens) qui ont été arrêtés par Israël» dans le cadre de l’affaire Shalit.

Un responsable du Hamas, au pouvoir à Gaza, a déclaré vendredi qu’il ne pourrait pas y avoir de nouveaux pourparlers avec Israël s’il ne libérait pas des dizaines de prisonniers de nouveau arrêtés après leur libération en vertu d’un accord d’échange en 2011.

Un ancien Premier ministre du mouvement islamiste, Ismaïl Haniyeh, a indiqué que l’Etat hébreu avait arrêté de nouveau au moins 54 des quelque 1.000 prisonniers qui avaient été libérés en 2011 en échange du soldat israélien, Gilad Shalit, enlevé en

Des sources israéliennes et du Hamas ont fait état de contacts indirects et informels pour obtenir une trêve à long terme entre les deux ennemis.

«Il n’y aura aucun pourparlers sans leur libération inconditionnelle», a ajouté M. Haniyeh dans une intervention publique à l’occasion du début de l’Aïd al-Fitr, la fête qui marque la fin du mois de jeûne musulman du ramadan.

Il n’a pas dit à quel éventuel échange il faisait allusion.

Le Hamas affirme détenir des restes de deux soldats israéliens tués lors de la guerre à Gaza l’été dernier entre Israël et des groupes

armés palestiniens.

Il n’a cependant pas commenté l’annonce la semaine dernière par Israël selon laquelle deux ressortissants israéliens sont détenus à Gaza par le Hamas.

La semaine dernière, les autorités israéliennes avaient rendu public l’enlèvement de Avraham Mengistu, un Israélien d’origine éthiopienne, à Gaza où il était entré le 7 septembre 2014, peu après la fin de la guerre, selon le ministère de la Défense. Un Arabe israélien est également détenu à Gaza, avaient-elles ajouté, sans autre précision.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait dit tenir «le Hamas responsable du bien-être» des deux hommes.

Israël n’autorise pas ses citoyens à se rendre à Gaza, notamment en raison des craintes qu’ils puissent être enlevés et ensuite utilisés comme monnaie d’échange pour obtenir des concessions de la part d’Israël, comme la libération de prisonniers.

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L’Etat Islamique attend son heure sur nos rivages méditerranéens

Il faut savoir que 30 000 soldats et policiers traquent 1000 terroristes au Sinaï, sans beaucoup de succès. L’armée égyptienne a du mal à se débarrasser des « djihadistes » de l’Etat Islamique (EI) qui naviguent surtout dans cette péninsule très accidentée et peuplée de 23 tribus bédouines, avides de subsides extérieurs.

La fermeture des frontières orientales (Israël, bande de Gaza) a diminué les ressources de ces tribus, provenant de divers trafics, trafics qui sont rendus plus difficiles.

L’Etat islamique semble avoir compensé aisément ces pertes financières; compensation qui a permis aux terroristes de s’approvisionner en armes et de circuler ainsi librement dans la péninsule et y trouver refuge, après avoir tué dans des embuscades osées et brutales nombre de policiers et de soldats égyptiens pris au dépourvu.

Les ripostes par avion, hélicoptère ou la fermeture des frontières avec la Libye et le Soudan, comme avec la bande Gaza, ne permettront pas de venir à bout de l’EI. Seule une

concertation avec les tribus du Sinaï, assortie de promesses financières, permettra de mettre fin au jihad entrepris depuis l’Irak et l’Afrique. L’Occident aurait intérêt à aider l’Egypte dans ce sens.

En aucune manière, l’EI ne doit trouver un havre de paix indigène au Sinaï. Pour cela, l’Egypte doit commencer par pacifier ses populations locales, avec l’aide financière de l’Occident et débarrasser la péninsule des prêcheurs de la Confrérie des Frères Musulmans.

Al Sissi devrait faire appel aux conseils du général américain Petraeus, qui avait réussi à pacifier l’Irak en 2006, avant que Barack Obama ne vienne au pouvoir et ne détruise son oeuvre. Car s’il tarde trop, il risque de perdre le Sphynx et les Pyramides, symboles de la Grandeur de l’Egypte; mais aussi symboles d’une civilisation autrement plus avancée que celle de l’EI qui nous guette et attend son heure sur nos rivages méditerranéens. par Albert Soued

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Israël a -t-il pesé sur la conclusion de l’accord nucléaire avec l’Iran ? pour savoir si nos efforts conjoints avaient porté leurs fruits”, a précisé Sherman au cours d’une conférence téléphonique avec des correspondants diplomatiques israéliens.

La diplomate américaine a également défendu l’accord, faisant valoir que les grandes puissances ont réussi à établir un régime d’inspection hermétique qui ne permettra pas à l’Iran de tricher.

Le délai de grâce de 24 jours dont bénéficie Téhéran avant d’autoriser l’accès des sites suspects aux inspecteurs est en fait “très, très court”, a ajouté Sherman selon laquelle Israël aurait été impliqué dans divers domaines de l’accord final, y compris pour ce qui touche au réacteur d’Arak et aux questions d’armement.

Wendy Shermann avait, semble t-il, dit vrai. La Sous-Secrétaire d’Etat américaine avait souligné la semaine dernière que l’aide de Jérusalem a été “essentielle”.

Personne n’a contredit en Israël cette information tout a fait importante. (ED)

i24News : «Malgré leur opposition tonitruante à l’accord nucléaire signé à Vienne le 14 juillet, les autorités israéliennes y ont néanmoins participé de manière significative, affirment des responsables américains.

“Nous avons eu des consultations

particulièrement étroites avec Jérusalem. Les experts d’Israël ont été essentiels à la conclusion de l’accord”, a déclaré Wendy Shermann la sous-secrétaire d’Etat américaine.

“En fait, un de vos experts nous a envoyé un mail après l’accord

D’après les clauses de l’accord de Vienne, le réacteur d’Arak devra être remanié de sorte à ne plus être en mesure de produire du plutonium de qualité militaire.

Pendant son séjour à Vienne, la sous-secrétaire aurait parlé à trois reprises avec Yossi Cohen, le conseiller israélien à la Sécurité nationale. Après la signature de

l’accord mardi, Sherman révèle avoir informé Cohen ainsi que Yuval Steinitz, le ministre en charge de l’Iran au sein du gouvernement israélien, de tous les détails. “Nous restons en contact très étroit”, Nous prenons cette relation très au sérieux», a-t-elle dit, qualifiant de compréhensible l’opposition de Netanyahou et les inquiétudes sécuritaires israéliennes étant donné la situation régionale.

“Il y a eu quelques bosses sur la route, parce que nous avons une vision très différente de cet accord pour savoir si cet accord est le meilleur moyen d’assurer la sécurité d’Israël. Nous croyons que c’est le cas, avec un avantage militaire qualitatif qui est fondamental pour notre relation”, souligne Sherman pour laquelle «Jérusalem et Washington ont une “relation sécuritaire robuste” qui ne sera pas affectée par les différences d’opinion sur l’accord nucléaire.

Pour Wendy Sherman,au cours des négociations avec l’Iran, “l’objectif est toujours resté un système de contrôle et de vérification qui garantira qu’il n’y aura pas de programme nucléaire clandestin et secret, et nous permettra de savoir si l’Iran se lance dans cette voie”.

L’accord avec l’Iran permettra de sauver Assad Dit simplement, l’accord avec l’Iran promet à Assad que la dictature islamique continuera de le soutenir et de financer l’aider militaire et tout ce qui est nécessaire à sa survie. Tant que l’Iran ne produit pas une bombe, la Syrie ne sera pas touchée.

Bachar al-Assad est le seul « leader » arabe à avoir commenté l’accord nucléaire. Dans des lettres de flatterie qu’il a envoyé au guide suprême iranien Ali Khamenei et au président Has-

san Rouhani, il fait l’éloge de la « grande réussite » et propose sa propre évaluation de la situation : que cet accord contribuera a la paix et à la stabilité au Moyen Orient.

Bachar a de bonnes raisons de sourire. L’accord de Vienne autorise l’aide iranienne, et il en bénéficiera le plus. Personne n’a exigé son expulsion, personne n’a fait de commentaires à la délégation iranienne à propos de l’aide financière aux organisations en Syrie (plus de 6 milliards de dollars par an), à propos des livraisons d’armes, à propos des assassinats de civils sponsorisés par les Gardiens de la Révolution iraniens, ou à propos de Qassem Suleimani, le commandant de la force Qods, l’unité d’élite des Gardiens, qui a transformé le « palais du peuple » de la Syrie en terrain de jeu privé.

Aucun des négociateurs à Vienne n’a profité de la rare occasion de se plaindre aux iraniens. Plus de 230 000 personnes sont mortes en Syrie, il y a 11 millions de ré-

fugiés et de personnes déplacées, blessées, handicapées, veuves et orphelins, et qui sait combien de personnes disparues sont enterrées ou jetées en prison.

Les Etats-Unis et les cinq autres pays impliqués dans l’accord ont apparemment réellement apprécié mener des négociations avec un état terroriste. Le secrétaire d’état américain John Kerry a un nouvel ami, Javad Zarif de Téhéran. Nous devons prendre en considération la possibilité que, à la lumière du précédent accord sur le nucléaire, les six « diplômés de Vienne » suggèrent maintenant la préparation de négociations sur l’avenir de la Syrie, avec le nouvel ami de Kerry.

Jusque là, les parties vont se retrouver face a l’Arabie Saoudite et la Turquie, qui vont demander des chaises à la table des négociations.

Vont-ils exiger de se débarrasser d’Assad ? A-t-il un remplaçant ?

De quelle Syrie vont-ils parler, un pays dans lequel plus d’un tiers de la population s’est enfui pour sauver sa vie ? Quelqu’un veutil vraiment jeter Assad et laisser le pays à des fanatiques comme

l’Etat Islamique ou Al-Qaïda (Jabhat al-Nusra) ?

La levée des sanctions imposées à l’Iran, la libération de 150 milliards de dollars gelés à l’étranger, l’annulation de l’embargo sur les armes et les portes qui s’ouvrent aux businessmans sont comme du miel coulant dans les oreilles d’Assad. Le régime de Téhéran le veut. Khamenei a juré samedi que « nous ne renoncerons pas à notre ami dans la région. » Les Gardiens de la Révolution savent exactement à qui ils ont à faire. Bachar est le plus commode. Les iraniens veulent que la Syrie reste l’état de transit pour le Hezbollah au Liban et une porte de sortie sur la mer Méditerranée.

Avec le nouveau statut de l’Iran, il n’y aura aucun problème à renforcer le palais, l’armée et les organisations luttant pour Assad en Syrie. Tout ce qu’Assad avait à faire, comme Rouhani, et comme les six ministres des affaires étrangères à Vienne, était de clamer qu’il rejoignait la lutte contre l’Etat Islamique et les organisations terroristes.

L’information en provenance d’Israël

John Kerry : «l’idée qu’un meilleur accord aurait pu être conclu relève du fantasme» dent”.

Le président américain Barack Obama a de nouveau réfuté samedi les critiques contre l’accord historique sur le nucléaire iranien, qui fait face à une forte hostilité au Congrès.

Sans cet accord “nous risquerions d’avoir une autre guerre dans cette région, la plus plus volatile du monde”, a déclaré M. Obama dans son allocution hebdomadaire.

L’idée qu’un “meilleur accord” aurait pu être conclu relève du “fantasme”, a expliqué le secrétaire d’Etat Américain John Kerry.

Israël “sera plus en sécurité” suite à l’accord sur le programme nucléaire iranien négocié par les 5+1, a déclaré le secrétaire d’Etat, lors d’une interview à PBS vendredi.

Le président Barack Obama est prêt à “faire davantage pour être en mesure de répondre aux préoccupations spécifiques d’Israël” sur les détails de l’accord, a poursuivi M. Kerry, insistant sur le lien

indéfectible entre Washington et Jérusalem.

Il a toutefois insisté sur le fait que les détracteurs de l’accord n’avaient proposé aucune alternative.

L’idée qu’un “meilleur accord” aurait pu être conclu relève du “fantasme”, a expliqué le chef de la diplomatie à PBS. Par ailleurs, le secrétaire d’Etat à la Défense, Ashton Carter est attendu ce dimanche en Israël.

“Une surveillance sans précé-

“Cet accord met la bombe encore plus hors de portée de l’Iran. Et il impose à l’Iran une interdiction pour toujours de posséder l’arme nucléaire”, a-t-il ajouté.

“Nous aurons une surveillance sans précédent, 24 heures sur 24, sept jour sur sept, des installations nucléaires clé de l’Iran”, a plaidé le président américain, en rappelant que les sanctions internationales contre ce pays, que l’accord permet de lever, seraient rétablies en cas de violation.

D’après un article de I24News.

Source: I24News

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Coupe Davis : Israël assume son statut face à la Slovénie

Ce week-end, Israël a assuré son maintien dans le groupe 1 de la zone Europe/Afrique, après avoir gagné les 3 premiers matchs contre la Slovénie.

Après la défaite 5-0 contre la Roumanie au 1er tour (sa première depuis 2006 à ce stade de la compétition), les israéliens avaient pris le risque de se voir reléguer dans le groupe 2 en cas de défaite contre les slovènes.

Israël remporte 13 médailles au championnat d’Europe de Kettlebell le Kettlebell : les professionnels et les amateurs, ainsi que des sous catégories, en fonction de l’âge, du poids soulevé, du poids du compétiteur et du sexe.

Israël, dont la délégation était composée de 12 personnes, a remporté 13 médailles dans la catégorie amateurs, dont plusieurs d’or chez les hommes et deux coupes.

Nos champions ont une particularité, qui a première vue aurait pu jouer en leur défaveur : ils étudient la Kabbale de 3 heures à 6 heures du matin avec le Rav Laitman.

Le week-end dernier (10 au 12 juillet 2015), se sont tenus les championnats d’Europe de Kettlebell en Bulgarie. 195 participants de 19 pays se sont donc donné rendez-vous à cette compétition.

Le Kettlebell est un sport relativement inconnu en France, et peu de représentants d’Europe de l’Ouest comme l’Italie et l’Irlande ont concouru. En effet, la grande majorité des compétiteurs étaient ori-

ginaire de Russie, des anciennes républiques soviétiques ou des pays satellites de l’ex-URSS. Israël était dignement représenté par des sportifs d’origine russe, puisque le Kettlebell ou Gyria est un outil d’entraînement russe datant du 18ème siècle. C’est un sport qui est en pleine expansion en Israël, et une fédération a été créée.

Il existe plusieurs catégories dans

Il semblerait que la correction de l’âme ne soit pas incompatible avec la pratique intensive d’un sport à haut niveau. L’expression « Un esprit sain dans un corps sain » prend donc ici toute son ampleur.

Ainsi, Israël a été la surprise de ces championnats d’Europe. Israël espère pouvoir assister aux championnats du monde (professionnel et amateur) en Irlande, si d’ici là ils trouvent des sponsors.

d’intoxication alimentaire, et c’est donc Ben Patael, jeune joueur de 18 ans, qui fut appelé samedi matin pour le remplacer. « Le capitaine m’appela dans la matinée pour m’annoncer que j’allais jouer, cela me prit quelques instants pour réaliser », commente Patael. « Dudi a pris les choses en main et m’a aidé à déstresser. »

Mais les bleus et blancs ont assumé leur statut, en allant jusqu’à s’éviter une journée de matchs puisqu’après les 3 premiers matchs, la victoire était assurée.

Eyal Ran le capitaine s’est quant à lui féliciter de la performance de cette paire inédite, en soulignant bien la performance que cela représente de réussir une si belle victoire lorsque l’on ne joue jamais ensemble.

En effet, lors du double, la paire composée de Dudi Sela et Ben Patael n’a fait qu’une bouchée de la paire slovène (6/1 6/2 6/4), mettant fin prématurément aux espoirs slovènes. Cette paire était d’ailleurs une surprise, car Dudi Sela devait jouer avec Edan Leshem, mais celui-ci fut hospitalisé pour cause

Concernant les simples, Sela n’a eu aucun mal à se défaire de Nik Razborsek (714ème mondial), 6/1 6/3 6/2. Tandis que Weintraub est sorti vainqueur d’une lutte de 5 sets contre Zemjla, alors qu’il était loin d’être favori puisque plus de 100 places les séparent au classement ATP.

Le directeur du musée Juif de Moscou abattu

Le directeur du musée d’histoire juive de Moscou, Serguei Ustinov, a été abattu dans la nuit de jeudi par un inconnu.

vidéo montre le tireur, vêtu d’un chandail à capuchon couvrant son visage, lui tirant dessus deux fois à bout portant.

Ustinov est dans un état grave et a été immédiatement transféré dans un hôpital pour traitement.

Ustinov semblait incapable de se lever, mais a chancelé quelques pas avant de s’effondrer sur le trottoir. Son chauffeur personnel a appelé une ambulance.

La police locale a lancé une enquête sur l’attaque. Il est encore difficile pour le moment de savoir si l’attaque est de type antisémite ou criminelle.

Une camera de sécurité a réussi à enregistrer l’incident, qui s’est déroulé alors qu’Ustinov était a la recherche d’un endroit pour se garer à proximité du musée. La

Ustinov est un homme d’affaire bien connu dans la communauté juive russe et est un des fondateurs du musée.

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l’Empire State Building en vert, pour célébrer l’Aïd el-Fitr

L’Empire State Building s’est illuminé de vert vendredi soir à New York, pour célébrer l’Aïd el-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du ramadan.

L’éclairage vert devait durer jusqu’à la fermeture du célèbre gratte-ciel au public à 2 heures du matin, quand ses lumières traditionnellement s’éteignent.

pour la victoire de l’équipe américaine féminine de football en Coupe du monde. Le 28 juin, il était arc-en-ciel pour la Fierté homosexuelle, et le 8 juin violet bleu et blanc pour la journée mondiale de l’Océan.

Quand il ne célèbre pas un événement particulier, son sommet est simplement illuminé en blanc.

L’Empire State Building célèbre ainsi l’Aid el-Fitr « depuis plusieurs années, c’est une illumination annuelle », a précisé à l’AFP une porte-parole du bâtiment.

L’Empire State Building, propriété privée, reçoit chaque année du monde entier des centaines de demandes d’illuminations pour des raisons variées.

Le gratte-ciel célèbre aussi chaque année en couleurs les fêtes religieuses de Pâques (pastel), Hanoucca (bleu et blanc) et Noël (rouge et vert).

Il ne discute pas publiquement de son processus de sélection.

Il s’illumine aussi pour de nombreux événements. Le 10 juillet, il était ainsi en bleu, blanc et rouge

Mais il n’accepte jamais les demandes pour des campagnes politiques, pour des personnalités, des organisations religieuses ou pour des événements personnels.

L’espion israélien Pollard, emprisonné depuis 30 ans pourrait être libéré

fit d’Israël et condamné à la prison à perpétuité, une peine qui expire en 2030.

Au cours des 20 dernières années, depuis son admissibilité à la libération conditionnelle, les gouvernements israéliens successifs et le public ont fait pression pour obtenir sa libération, en vain.

Des dizaines de milliers de musulmans débarquent à TelAviv pour la fin du Ramadan

En ce jour de fête, de fin de Ramadan précisément, la deuxième ville d’Israël a vu arriver un afflux colossal d’arabes musulmans de tout Israël et des territoires sous autorité palestinienne.

Que ce soit à Jaffa, au parc Charles Clores ou dans le centre ville de Tel-Aviv, des centaines de bus et de voitures plus ou moins luxueuses sont dans les parkings et des dizaines de milliers de musulmans font des barbecues !

Par endroit, la fumée est si épaisse que la police demandé aux touristes de bien vouloir surveiller et faire plus attention à leurs charbons.

Dans le centre ville de Tel-Aviv, ils sont moins nombreux qu’au bord de la plage, mais ils profitent de l’accueil chaleureux qui leur est réservé. Par groupe de 2 ou de 10, la plupart découvrent l’Etat juif et ses habitants.

Et ce n’est pas ici qu’ils se feraient agresser.

Et ce n’est pas ici qu’ils vont boycotter Israël…

Par Amos Lerah

Le journal en ligne américain Algeimeiner a dévoilé jeudi, que les Etats-Unis pourraient libérer l’espion israélien Jonathan Pollard emprisonné depuis 30 ans, le 21 novembre prochain.

libération, qui doit être confirmée par la commission des libérations conditionnelles. Un porte-parole du ministère de la Justice a refusé vendredi de commenter les rapports.

Les sources révèlent qu’ « il ya des indications » qui montrent que le département de la Justice américaine ne s’opposera pas à sa

Pollard qui fêtera ses 61 ans cette année est un ancien analyste de la marine américaine; il a été reconnu coupable d’espionnage au pro-

En 2014, huit anciens responsables haut gradés américains du renseignement national, dont l’ancien directeur de la CIA James Woolsey, l’ancien conseiller national de sécurité américain Robert C. McFarlane et l’ancien secrétaire adjoint américain à la Défense Lawrence J. Korb ont publié une lettre qualifiant d’ « injuste » le refus persistant de libérer l’espion israélo-américain Jonathan Pollard.

Les auteurs de la lettre se déclaraient « pleinement … informés du dossier Pollard et de son contenu classé, » et exprimaient de « fortes objections » contre ce qu’ils appellent « un processus de libération conditionnelle injuste » et « profondément vicié ».

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Un tribunal rejette la requête contre La chute de l’euro devient l’expulsion des demandeurs d’asile catastrophique pour les au gouvernement d’appliquer les nouvelles mesures prévues à l’égard des demandeurs d’asile.

français d’Israël !

Israël et le Rwanda ont confirmé en avril les informations sur les contacts entre les deux pays en vue d’un accord de plusieurs millions de dollars en vertu duquel ce pays d’Afrique accueillerait une partie des réfugiés et migrants expulsés par Israël.

Le Tribunal de district de Beersheva (sud) a rejeté dimanche la requête d’organisations des droits de l’homme d’émission d’une assignation provisoire empêchant l’expulsion de demandeurs d’asile vers le Rwanda et l’Ouganda, ainsi que le maintien en rétention indéfini pour ceux qui refuseraient de quitter le territoire israélien.

Cette requête avait été déposée par deux ressortissants érythréens, détenus actuellement dans le centre de rétention de Holot dans le dé-

sert du Neguev, qui refusent de quitter pour Israël pour le Rwanda et qui se sont vus notifier leur transfert vers le centre pénitentiaire de Saharonim toujours dans le Néguev, proche de la frontière israélo-égyptienne.

Le tribunal avait bloqué le transfert lors du dépôt de la requête, mais les autorités israéliennes sont désormais autorisées à les retenir ainsi que les autres personnes dans le même cas.

La décision du tribunal permet

Le président rwandais Paul Kagamé avait confirmé l’accord.

Le ministre israélien de la Sécurité publique Gilad Erdan avait lui-aussi confirmé l’accord qui prévoit l’achat de produits rwandais par Israël « Nous accordons aux expulsés un vol gratuit et la somme de 3.500 dollars (plus de 3.200 euros), ce qui n’est pas négligeable dans ces pays. Ils reçoivent un visa et sont autorisés à travailler », a indiqué Erdan

Paris, 15 juillet 2015: une famille juive attaquée, séquestrée, battue, et volée dans son appartement !

On estime entre 150.000 et 250.000 le nombre de français qui vivent en Israël (150.000 enregistrés dans les consulats + ceux n’ayant jamais fait de démarche « française » en Israël ou n’ayant eu aucun lien avec le consulat depuis au moins 10 ans).

Et parmi ces dizaines de milliers de franco-israéliens, beaucoup de retraités qui coulent des jours heureux au soleil.

Mais pour eux, l’été 2015 complique la réalité. Pour eux, pour ceux qui sont arrivés en Israël il y a 2 ou 3 ans, la réalité économique devient difficile.

Nouvelle agression antisémite commise ce 15 juillet 2015, vers 5h30 du matin contre une famille juive, à son domicile du Blanc-Mesnil. Des individus cagoulés ont saucissonnés, molestés et séquestrés plusieurs membres de cette famille juive.

La bijouterie de la famille est située dans le 10ème arrondissement parisien.

Le Blanc-Mesnil est une commune située à une dizaine de kilomètres au nord-est de Paris, près

de Saint-Denis.

Le 10ème arrondissement de Paris ©GoogleMaps Le fils a été très gravement blessé et hospitalisé. Les parents ont été également très sérieusement touchés et hospitalisés.

Les agresseurs ont été décrits comme étant d’origine africaine et détenaient des armes de poing.

En plus d’une voiture Mercedes appartenant aux parents, ils ont volé 2,500 euros en espèce et les clés de la bijouterie des parents.

Selon le BNVCA, les auteurs auraient déclaré aux victimes que « s’ils sont venus chez eux c’est parce qu’ils sont juifs et qu’ils ont de l’argent ».

Cette attaque rappelle singulièrement l’agression commise à Créteil il y a quelques mois… Après avoir séquestré un jeune couple juif, les agresseurs avaient violé la jeune femme à quelques mètres de son mari.

Par Ariel Melles

« Quand je suis arrivée ici » explique Martine S. à Jerusalemplus , « le change euro/shekel était de 5, ce qui signifie que pour 1 euro, nous avions 5 shekels. » Ainsi, entre la retraite de son mari et la sienne, Martine pouvait comptait sur un peu plus de 15.000 shekels par mois. De quoi profiter d’un appartement sympa à Tel-Aviv. « Nous allons déménager en septembre car nous ne pouvons plus faire face à un loyer de Tel-Aviv en hausse tous les ans avec notre retraite qui baisse tous les jours. » Et pour cause, les 3.000 euros du couple qui valaient 15.000 shekels il y a 24 mois, ne valent plus que 12.400 shekel ce 15 juillet 2015.

L’Euro, qui était encore à 4,25 il y a 15 jours, est ce matin à 4,14 shekels. Une catastrophe. « Il n’y a aucune indexation de la retraite sur les taux de change » explique Jonathan-Simon Sellem, le représentant des français d’Israël à Jerusalemplus . « Cette situation crée donc des difficultés financières à de nombreux français qui vivent en Israël et qui avaient un budget prévisionnel.

Pour plusieurs familles que j’ai pu rencontrer ces dernières semaines, la chute de l’euro crée une réelle détresse financière. » Et si pour l’heure, aucune solution n’est envisagée par le gouvernement français pour permettre à ses citoyens de l’étranger de continuer à vivre normalement, « plusieurs députés et sénateurs de l’étranger s’inquiètent de cette situation et commencent à interpeler les ministres » explique Jonathan-Simon Sellem. « Le problème n’est pas que franco-israélien, il touche tous les français qui vivent hors-zone euro. Il faut que le gouvernement français envisage des solutions pour équilibrer autant que faire se peut cette situation qui, si elle empire encore, pourrait mener des milliers de français dans une situation d’extrême urgence. » Par Déborah Coen

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L’Iran dans l’esprit d’Obama

pour la sécurité d’Israël (et de l’Arabie saoudite).

Obama considère l’accord comme le moyen le plus rentable de gérer le programme nucléaire iranien et semble prêt à faire des concessions majeures à l’égard de l’Iran, reconnaissant par là que la seule alternative réaliste est la confrontation militaire, que, malgré toute leur rhétorique belliciste, même les Républicains ne soutiendraient pas.

Le second axiome pertinent détermine que lors des décisions qui concernent la guerre et la paix, les choix effectués par la Maison Blanche ont tendance à prendre le dessus par rapport aux réserves du pouvoir législatif.

Le président a simplement fait primer les intérêts US sur ceux d’Israël, tout comme l’avait fait Reagan Israël et bon nombre de ses partisans n’ont fait aucun secret de leur aversion pour l’accord conclu à Vienne entre l’Iran et les six grandes puissances, qui impose des limites au programme nucléaire de Téhéran en échange de la levée progressive des sanctions économiques sur la République islamique.

Ils estiment que l’accord est contraire aux intérêts de la sécurité d’Israël et espèrent que les partisans de Jérusalem à Washington, menés par les parlementaires Républicains au Congrès, sont en mesure de torpiller ce qu’ils considèrent comme une démarche anti-israélienne du président Barack Obama.

Ils pourraient prendre en considération les deux axiomes suivants, qui sont familiers à tout étudiant en politique étrangère américaine.

Le premier, c’est que le locataire de la Maison Blanche n’est pas le Premier ministre d’Israël, mais bien le président des Etats-Unis d’Amérique.

En d’autres termes, la responsabilité majeure d’un président américain est de protéger les intérêts nationaux des États-Unis, tels qu’il les voit, même si les décisions qu’il prend le mettent en conflit avec les intérêts de gouvernements amis.

Il est vrai que tous les présidents américains ont pensé que les intérêts et les valeurs des Etats-Unis et d’Israël étaient pour la plupart compatibles, mais ils ont aussi conclu que les intérêts de ces deux nations ne le sont pas toujours. Et lorsque c’est le cas, les préoccupations américaines ont tendance à prendre le dessus sur celles d’Israël.

Par conséquent, il n’est pas surprenant que la liste des crises dans les relations entre Washington et Jéru-

salem soit si longue, et que même Ronald Reagan, un président américain idéalisé comme étant un grand ami d’Israël, a été contraint à des confrontations désagréables avec Israël lors des ventes d’armes américaines à l’Arabie saoudite, lors du bombardement israélien de l’usine nucléaire irakienne d’Osirak, (avec les Etats-Unis se joignant aux autres membres du Conseil de Sécurité pour condamner Israël) et lors de l’invasion israélienne du Liban en 1982.

Le président Obama choisit également les intérêts stratégiques des Etats-Unis, qui, estime-t-il, nécessitent un accord avec l’Iran et un processus de détente avec Téhéran, même si la diplomatie américaine n’est pas compatible avec les intérêts israéliens actuels.

En effet, les responsables politiques israéliens doivent reconnaître qu’en fin de compte un Iran doté de l’arme nucléaire n’est pas une menace directe pour les intérêts sécuritaires des Etats-Unis comme c’est effectivement le cas

A la seule exception du rôle joué par le Congrès lorsqu’il a repoussé le plan du président Woodrow Wilson pour rejoindre la Société des Nations (ancêtre de l’Onu, ndlr) à la suite de la Première Guerre mondiale, les parlementaires américains se sont abstenus de rejeter le Commandant en chef lorsqu’il a décidé d’entrer en guerre ou de faire la paix.

Il en fut de même lorsque le chef de l’exécutif a pris des décisions majeures dans les domaines sécuritaires et diplomatiques, comme par exemple l’ouverture à la Chine communiste sous Richard Nixon ou la paix de Camp David entre Israël et l’Egypte sous Jimmy Carter.

Par conséquent, soumettre au Congrès l’accord nucléaire iranien, avec ses implications historiques concernant les relations particulières avec la République islamique et la stabilité au MoyenOrient, ne sera pas chose facile, mais ce n’est pas non plus mission impossible.

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Conformément à la législation adoptée en mai dernier par les Républicains qui contrôlent le Congrès, Obama ne sera pas en mesure de lever les sanctions contre l’Iran durant une période de 60 jours, laps de temps nécessaire aux législateurs américains pour étudier l’accord une fois qu’il aura été soumis au Congrès.

Il est concevable, mais peu probable, que les Républicains décident de faire passer par les deux Chambres du Congrès une résolution désapprouvant l’accord.

Cela nécessiterait au moins 60 voix au Sénat où les Républicains comptent 54 sièges sur 100, mais il y a une probabilité de trouver au moins 6 sénateurs démocrates pro-israéliens qui voteront avec les Républicains pour rejeter l’accord.

Mais, dans ce cas, le président Obama pourrait utiliser son veto et les Républicains auraient alors besoin de réunir une majorité des deux tiers au Sénat pour passer outre le veto.

Les Républicains sont très peu susceptibles d’obtenir le ralliement de suffisamment de sénateurs démocrates pour voter en faveur de ce qui équivaudrait à une défaite humiliante sur un sujet de sécurité nationale pour le président américain actuel.

Un tel scénario signifierait une victoire majeure d’un dirigeant étranger signalant au monde que les législateurs américains ont décidé de se ranger aux côtés de Benyamin Netanyahou plutôt qu’avec Barack Obama.

Leon Hadar est analyste à Wikstrat, un cabinet de conseil géostratégique et enseigne les relations internationales à l’Université du Maryland, College Park.

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Mavi Marmara : La CPI va réexaminer la décision de ne pas poursuivre Israël A l’aube du 31 mai 2010, la flottille affrétée par l’ONG turque IHH, réputée proche de l’actuel gouvernement islamo-conservateur au pouvoir à Ankara, avait été arraisonnée dans les eaux internationales par un commando israélien alors qu’elle tentait de rallier Gaza, sous blocus israélien.

Neuf Turcs à bord du Mavi Marmara avaient été tués dans l’assaut, ce qui avait provoqué une dégradation des relations diplomatiques entre la Turquie et Israël.

La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné jeudi à sa procureure de revoir sa décision de ne pas poursuivre Israël pour les incidents occasionnés au cours de la tentative israélienne d’arrêter une flottille humanitaire à destination de Gaza qui avait pour but de briser le blocus maritime imposé par Israël en mai 2010. « La chambre préliminaire a donné une suite favorable à la requête (…) et demandé à la procureure de revoir une telle décision », a déclaré la CPI dans un communiqué.

La procureure Fatou Bensouda avait décidé début novembre de ne pas poursuivre Israël tout en estimant « raisonnable de penser » que des crimes de guerre avaient été commis.

Mme Bensouda avait été saisie de l’affaire par le gouvernement des Comores, Etat partie au Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, mais aussi celui auprès duquel était enregistré le Mavi Marmara, navire amiral de la flottille internationale humanitaire. Les avocats des Comores avaient dé-

noncé une décision « politique » et ils avaient fait appel en janvier.

Le ministère israélien des Affaires étrangères « condamne fermement la recommandation des juges de réexaminer l’affaire du Mavi Marmara », selon un communiqué. « Il s’agit d’un incident au cours duquel Israël a agi de manière légitime et en accord avec le droit international. Cet incident a été l’objet d’une enquête de la Cour suprême israélienne en présence d’observateurs internationaux et d’une commission de l’ONU », ajoute le communiqué

Un dixième était décédé plus tard de ses blessures. Cette flottille était composée de huit navires, avec à leur bord 70 passagers originaires d’une quarantaine de pays.

En septembre 2011, un rapport de l’ONU avait jugé excessive et déraisonnable cette intervention militaire, mais avait considéré comme étant légal le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza.

Décrété en juin 2006 à la suite de la capture d’un soldat israélien – libéré en octobre 2011 en échange d’un millier de prisonniers palestiniens– le blocus maritime et

aérien de la bande de Gaza a été renforcé en juin 2007 à la suite de la prise de contrôle de ce territoire par l’organisation terroriste du Hamas.

Déjà tendues depuis l’opération israélienne Plomb durci dans la bande de Gaza (décembre 2008/ janvier 2009), les relations entre la Turquie et Israël, alliés stratégiques dans les années 1990, s’étaient brutalement dégradées.

A la demande pressante du président américain Barack Obama, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait présenté ses excuses à la Turquie.

Depuis, des responsables turcs et israéliens se sont rencontrés pour discuter de l’indemnisation des familles des victimes, première étape du réchauffement des relations entre les deux pays.

Un tribunal truc avait ordonné en mai l’arrestation de quatre anciens chefs militaires israéliens au cours d’un procès en l’absence des accusés, après que l’ONG IHH et les familles des victimes aient déposés plainte en 2012

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Quand les Palestiniens demandent à bénéficier des lois israéliennes Plusieurs résidents arabes de Samarie, vivant dans des villages sous contrôle de l’Autorité palestinienne (AP) veulent bénéficier de la législation israélienne en matière d’emploi. Une requête que les juges prudhommaux leur refuse…

Ils vivent en Samarie et travaillent dans la zone industrielle de Nitzanei Shalom (au-delà de la ligne d’armistice de 1949, à l’est de Netanya), près de Tulkarem. Mais le régime social, jordanien, dont ils bénéficient est loin de les satisfaire. La législation en matière de droit du travail étant plus favorable aux travailleurs en Israël, les employés en question préfèreraient en bénéficier, explique le site d’informations Aroutz 7.

Hélas pour eux, les juges n’ont pas estimé que leur requête était valide. Pour le tribunal, ces usines ne peuvent être considérées comme des enclaves israéliennes en terre palestinienne. Aucune raison donc, d’y appliquer le droit du travail israélien. D’après le jugement, la création de cette usine dans la région s’inscrivait dans le cadre d’un projet financier commun entre Arabes palestiniens et Israéliens visant à fournir des emplois aux Arabes de la région. Les parties avaient décidé en amont

d’appliquer les lois jordaniennes aux contrats de travail signés avec les employés.

Parmi les 100 ouvriers que compte l’usine, seuls trois employés ont la nationalité israélienne. Du reste, depuis 2008, les salaires des ouvriers palestiniens de l’usine ne peuvent être inférieurs au salaire minimum. Déboutés, les demandeurs se sont vu réclamer 20 000 shekels de frais de justice…

Frappe israélienne contre le Hamas après un tir de roquette

ELIZABETH II/SALUT NAZI Scandale au Royaume Uni L’aviation israélienne a frappé jeudi matin des installations du mouvement islamiste terroriste Hamas dans la bande de Gaza après un tir de roquette sur le sud d’Israël depuis ce territoire, a annoncé l’armée. « Mercredi soir, une roquette a été tirée depuis la bande de Gaza, visant des civils dans le sud d’Israël », a déclaré l’armée dans un communiqué selon lequel personne n’a été touché par ce tir.

Après la révélation d’une vidéo qui a fait le buzz cette semaine, montant la reine d’Angleterre faisant le signe nazi en 1932, des intellectuels se sont manifestés. «La famille royale ne peut pas dissimuler son histoire pour toujours» a déclaré l’historienne Karina Urbach de l’Institut de Recherche historique de l’Université de Londres, dénonçant une «censure intolérable».

Idem pour l’historien Alex von Tunzelmann, qui considère l’accès limité aux archives comme «profondément anti-démocratique». «Nous avons besoin d’un accès beaucoup plus large. Nous devons être adultes à ce propos.

L’histoire de ce pays appartient au public.»

Aujourd’hui, tout accès aux archives royales est strictement contrôlé et certains documents sont inaccessibles. «Nous savons qu’après 1945 il y a eu une grosse opération de nettoyage. Ils avaient peur que des correspondances reviennent à la surface et elles ont donc été détruites», regrette Urbach.

Décidemment, il faut croire que le III éme Reich avait des sympathisants méconnus…jusqu’à présent.

YL

La roquette est tombée dans un terrain vague près de la ville d’Ashkelon, a précisé l’armée israélienne. « En réponse à cette attaque, l’aviation de l’armée de l’air israélienne a ciblé des infrastructures terroristes dans la bande de Gaza », a indiqué l’armée.

Les forces de sécurité du Ha-

mas ont déclaré que les cibles de l’aviation israélienne avaient été un centre d’entraînement de la branche militaire du mouvement situé dans le camp de réfugiés d’el-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, et un « centre de communications » dans le nord.

Il n’y a pas eu de victimes, selon un communiqué du Hamas.

L’information en provenance d’Israël

Tunisie : Plus de mesures sécuritaires

A près les attentats du Bardo et de Sousse et pour pallier à toute agression terroriste, le sentiment général qui prévaut est qu’il faudrait opter visiblement pour un palier supérieur de vigilance, notamment dans les marchés, supermarchés, les hôtels, gares routières et ferroviaires et bien entendu dans les aéroports. Des mesures ont bel et bien été prises pour renforcer les dispositifs et il

s’agit de ne pas baisser la garde à l’approche des vacances.

C’est dans cet esprit aussi qu’il faut analyser et comprendre les récents sondages qui affirment que près de 80% des Tunisiens approuvaient l’état d’urgence alors que près de 70% des sondés déclarent ressentir que la menace terroriste reste très élevée dans le pays. Dans cet esprit, l’hommage

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aux forces de l’ordre qui veillent au grain et portent la peur du côté de l’ennemi terroriste est unanime et sans nuance.

Mais gare aux loups solitaires et à ces brebis galeuses toujours actives en cette période estivale, et prétendant agir au nom de l’islam pour en souiller l’essence sublime de leurs crimes barbares…

Yves PEREZ

G.-W. Goldnadel: « l’ONU et Israël: deux poids, deux mesures » par l’ensemble des organisations internationales au seul État juif.

Je veux écrire encore que ce traitement particulier, relevant de la cérémonie rituelle, m’a toujours fait défense de sombrer dans la justification empressée des actes d’une nation ou d’un gouvernement forcément faillibles et critiquables par nature, mais sommés de s’expliquer constamment.

La Cour pénale internationale est-elle raciste ? Cette question a été posée dans un quotidien du soir il y a quelques jours.

Le contexte était les poursuites – pour l’heure très platoniques -contre le président soudanais pour génocide au Darfour. Suivait une réflexion étonnée : la plupart des poursuites contre les chefs d’État concernent l’Afrique.

Il me paraît aussi inconcevable que tristement significatif que ni ce journal français ni un autre ne manifestent la même curiosité intellectuelle devant le sort ancien, permanent, incontestable, réservé

Quelques mots pour décrire une situation jamais exposée dans la presse hexagonale : Depuis la création en 2006 du Conseil des droits de l’homme de l’ONU jusqu’à aujourd’hui, l’État juif, à lui seul, a fait l’objet de plus de condamnations (61) que l’ensemble de toutes les nations réunies (116). La Syrie d’Assad a été condamnée 15 fois, la Corée du Nord, qui affame son peuple, à 8 reprises ; l’Érythrée tellement effrayante que ses habitants la fuient en masse, 3 fois ; le Soudan génocidaire, 2 fois ; la Turquie qui détient le record d’emprisonnement de ses journalistes et qui occupe Chypre depuis 1974, jamais.

Cette

situation

surréaliste

a

contraint la représentante d’une Administration Obama, peu suspecte de complaisance aveugle envers l’État hébreu, de déclarer : « L’acharnement du Conseil vis-àvis d’Israël dont les faits et gestes sont systématiquement à l’ordre du jour ne s’applique pas aux autres pays, même à ceux qui perpètrent les pires violations contre les droits de l’homme. »

Le juge Richard Goldstone fut chargé par l’ONU d’enquêter sur les crimes de guerre qu’aurait commis Israël lors de l’opération « Plomb durci » en 2009 contre le Hamas. La presse internationale a fait ses choux gras des premières conclusions du magistrat, sévères à l’encontre de Tsahal. Stéphane Hessel, dans son fameux best-seller planétaire, s’en est délecté.

Mais coup de théâtre, le 1er avril 2011, le juge Goldstone fait son mea culpa dans le Washington Post : « Nous en savons bien plus aujourd’hui sur ce qui s’est passé durant la guerre de Gaza. Il n’y a aucun doute que des crimes délibérés ont été commis par le Hamas, qui utilisait des boucliers humains. En revanche, concernant l’État juif, qui a le droit de dé-

fendre ses citoyens contre les attaques venant de l’extérieur et qui a consacré d’importants moyens pour enquêter sur des incidents, il n’y a pas eu de politiques ciblant intentionnellement les civils. » Qui peut soutenir sérieusement que le revirement du juge a reçu en Europe la publicité nécessaire ?

Nouvelle offensive du Hamas durant l’été 2014, qui lance des bordées de missiles sur les villes Israéliennes, parfois en utilisant des écoles de l’ONU. Riposte de Tsahal. À nouveau l’organisation internationale missionne une commission d’enquête présidée par l’expert William Shabas.

entre les Israéliens et les nazis, avait été poussé vers la sortie pour avoir publié sur son site Facebook une caricature antisioniste. Ce fait, pourtant non dénué d’intérêt pour une presse gourmande de ce genre d’événements, n’a fait l’objet d’une publicité excessive. À vrai dire, je ne sais tout à fait où se situe le centre du scandale.

Au sein de la corruption financière et morale de l’organisation internationale, ou dans le silence effrayant des médias qui considèrent désormais que l’anormalité du sort réservé à l’État juif est devenue la norme ?

Israël conteste cette nomination.

Haussement d’épaules de l’ONU et des médias internationaux.

Quelques mois plus tard, William Shabas, convaincu d’avoir était payé par l’Autorité palestinienne, est contraint de démissionner.

Combien de lecteurs l’ont-ils appris dans la presse européenne ?

Mon propos n’est pas de geindre mais de tenter d’expliquer que tant que cette situation perdurera, il ne faut pas attendre de l’État qui en est la victime de sortir d’un sentiment obsidional, qui n’a rien de paranoïaque. À se demander cependant si, comme Jupiter, les dieux de Manhattan ne voudraient pas rendre fou l’État qu’ils veulent perdre.

Avant lui, Richard Falk, rapporteur spécial de l’ONU sur la Palestine, lui aussi largement encensé, bien que friand de comparaison

Par Gilles-William Goldnadel – Le Figaro (édition papier) L’auteur est avocat et Président de l’Association France-Israël.

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Experts russes: le vol MH17 aurait été abattu par un missile israélien rement, tous ces missiles étaient équipés de projectiles ayant la forme d’une barre. Deuxièmement, « l’analyse a montré que parmi les systèmes de DCA russes, on trouve suffisamment de missiles capables de détruire une cible aérienne à 10.000 mètres d’altitude.

Cependant, tous ces missiles sont équipés de charges dont la masse est considérablement supérieure à 40 kilogrammes ».

Selon un rapport publié sur le Web par des experts aéronautiques russes, le Boeing malaisien effectuant le vol MH17 aurait été abattu par un missile air-air de fabrication israélienne.

région de Dniepropetrovsk, qui, le jour de la catastrophe du Boeing le 17 juillet 2014, a vu un chasseur ukrainien Su-25 piloté par le capitaine Volochine décoller avec des missiles air-air, mais atterrir sans ces derniers.

Un groupe d’experts aéronautiques russes a mis en ligne, sous couvert d’anonymat, les résultats de sa propre enquête sur le crash du Boeing malaisien dans l’est de l’Ukraine.

Le rapport analyse, sur plusieurs dizaines de pages, les dommages subis par l’avion malaisien et la nature des chocs. La zone d’explosion du missile qui avait détruit le Boeing a été modélisée sur une maquette spécialement réalisée à cet effet. Les experts ont également calculé la masse de la charge explosive du missile: 10 à 40 kilo-

Ces résultats confirment la déposition d’Evgueni Agapov, technicien d’un aérodrome militaire dans la

grammes.

La forme et la masse des sous-munitions utilisées pour détruire le Boeing ont également été établies.

Il s’agit de « 2.000 à 4.000 projectiles d’une masse moyenne d’environ 3 grammes chacun et ayant la forme d’un parallélépipède de 8x8x6 mm (écart admissible: ±0,5 mm). Cela étant, l’explosion s’est produite à une distance de 0,8 à 1,6 mètre de la fenêtre mobile du chef d’équipage ».

Après avoir comparé les différents missiles antiaériens russes, les experts ont constaté que premiè-

Il s’ensuit donc qu’aucun missile air-air ou sol-air russe, capable d’abattre un avion à environ 10 kilomètres d’altitude, ne correspond à la nature des dommages subis par le Boeing malaisien.

Tous les experts ayant étudié les fragments du Boeing s’accordent pour constater que l’explosion s’est produite près du cockpit. Le rapport mis en ligne en donne une explication plausible. Il s’agit visiblement des particularités liées au guidage du missile. « Le cockpit de l’avion abattu recelait — sous sa coiffe transparente aux signaux radioélectriques — un radar panoramique fonctionnant en régime actif durant tout le vol. Cela signifie que si le

missile était doté d’un autodirecteur passif, il devait être guidé par les signaux émanant du radar.

Cela constitue, nous semble-t-il, la raison pour laquelle le missile a frappé le cockpit de l’avion », constatent les experts.

Selon le rapport, l’engin qui répond le plus aux critères indiqués est le missile air-air israélien de courte portée Python. Il s’agit d’un « missile doté d’un autodirecteur à infrarouge passif et d’une charge explosive d’environ 11 kilogrammes ».

Enfin, on sait de sources ouvertes qu’au début des années 2.000, la Géorgie a procédé à la modernisation de ses chasseurs Su-25 afin de les rendre capables d’utiliser les missiles air-air de classe Python.

En apparence, les avions modernisés ne se distinguent pas des Su-25 ordinaires largement utilisés par l’armée ukrainienne dans la zone du conflit.

De plus, le missile Python ressemble au missile russe R-60, si bien que la différence entre les deux engins n’est perceptible qu’au terme un examen minutieux.

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Israel Ensemble - Comment réussir son installation en Israël?

Les derniers chiffres de l’Alya des Juifs de France ont été publiés cette semaine et là encore, ce n’est une surprise pour personne…Plus de 3000 juifs français ont pris leur envol pour Israel, et cet été, ce ne sera pas que pour passer des vacances sur la plage de Tel Aviv, ça sera le fameux «Aller simple» – partir pour ne plus revenir.

pré- Aliya

Israel…tout le monde en parle - que ce soit les jeunes qui ne se voient pas construire leur vie en France, les parents qui pensent à l’avenir de leurs enfants ou les retraites qui ont tant attendu pour finir leurs jours en Israel….il y a un consensus sur le fait que tout le monde partira à un moment ou un autre.

• Une aide à la recherche d’emploi

Par contre, dès qu’on parle de comment s’intégrer en Israel et que l’on pose des questions simples telles que : Dans quelle ville habiter? Comment trouver un appartement? Quel travail estil possible d’exercer? Ou encore dans quelle école inscrire les enfants?...Il n’y a plus personne pour répondre…

Le billet d’humeur d’Yvan Lellouche

Dans le débat qui oppose en France ceux qui sont pour que les églises désaffectées deviennent des mosquées et ceux qui sont contre, je me suis intéressé à un échange rapporté cette semaine par le «Parisien magazine» entre Annie Dreuille, catholique et membre du laboratoire d’idées du Mirail à Toulouse et l’Abbé Pierre Amar, prêtre du diocèse de Versailles et rédacteur de Padreblog.fr.

Certes, l’actualité a récemment rapportée que plusieurs personnalités de tous bords, avaient appelé à signer l’appel «Touche pas à mon église!» à la suite de la déclaration de Dalil Boubakeur en juin dernier sur Europe 1.

Mais pour Annie Dreuille, qui donne raison à Boubakeur et qui est pour, «il s’agit d’abord de développer la solidarité interreligieuse». Elle remarque au passage qu’il n’y a qu’un seul D-ieu et que ces lieux ont la même fonction : accueillir des fidèles. Certaine-

ment inspirée par la ville rose..

Mme Dreuille précise que «le Monde et le peuplement de nos villes changent, et qu’il faut désormais commencer par s’adapter et que partager un lieu de culte, serait un bond en avant vers un nouveau vivre-ensemble».

: «que nos concitoyens musulmans puissent construire leurs propres lieux de culte. La loi les y autorise. D’ailleurs dit-il à quand la réciprocité? Quand les chrétiens pourront-ils construire une chapelle en Arabie Saoudite?». Sacré Abbé!

Pour l’Abbé Pierre Amar, qui est absolument contre, «les églises sont l’identité de la France car des générations y ont prié». «C’est clochers dit-il sont les témoins de notre histoire, de nos racines et de notre culture». Les «modifications techniques» nécessaires pour transformer ces églises en mosquées, seraient douloureuses, de plus ces édifices servent encore périodiquement pour quelques cérémonies.

YL

L’Abbé Pierre Amar rappel au passage que la grande mosquée de Damas en Syrie ou Sainte Sophie, à Istanbul, en Turquie, sont d’anciennes églises, prises de forces aux chrétiens. La vraie solution selon lui serait la liberté religieuse

Israel Ensemble est le premier programme d’accompagnement pour les familles qui désirent s’installer en Israël, qui propose, en plus des avantages déjà proposés par le Ministère de l’intégration, une opportunité exceptionnelle de réussir son intégration en Israël avec: • Un accompagnement individualisé depuis la France • Un programme de préparation

• Une collaboration avec des mairies israéliennes • Un accueil par des volontaires et des familles adoptives francophones • Une participation financière au loyer pendant 6 mois

• Des activités après l’école pour les enfants après l’école Ce programme s’adresse à des familles qui envisagent déjà concrètement de s’installer en Israël et qui sont prêtes à s’installer en groupe dans une ville d’Israel, choisie au préalable par le programme, pour les avantages offerts par cette municipalité aux Olim Français.

Israël Ensemble est un programme conçu et financé par le Keren Layedidout.

Le Keren Layedidut est une association philanthropique américaine fondée il y a plus de 30 ans par le Rav Yechiel Eckstein, Rabbin Orthodoxe Américain, qui reçoit des dons des juifs et chrétiens américains qui soutiennent Israel et le peuple juif à travers le monde.

Pour plus d’information sur les conditions d’admission au programme, contactez Nathalie Garson, la représentante du Keren Layedidut en France, soit par mail à anneinternet@gmail. com soit par téléphone au 01-7747-23-36

Hommage à Raphael Dray zal

Notre rédaction présente à la famille Dray et aux proches, ses plus sincères condoléances pour la disparition de Raphael Dray zal.

Intellectuel de grand talent, il fut à la fois un ardent défenseur de l’Etat d’Israël et des valeurs juives. Sa disparition sera d’autant plus grande car elle accroit d’avantage l’absence de vrais référents

en matière de culture juive, dans une période aussi trouble pour le judaïsme français. Raphael était un homme d’exception tant par ses compétences que son humilité et sa grande gentillesse. Notre rédaction s’associe aux hommages qui lui sont justement rendus. Que son souvenir soit pour nous, une source de bénédictions.

YLellouche

L’information en provenance d’Israël Edition du 21 Juillet au 27 Juillet

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Prix incontrôlés et malbouffe de l’été

On ne le redira jamais assez, trop d’abus de prix ont été constatés dans les circuits «cacher» mais personne ne s’émeut outre mesure.

Prenons l’exemple du lait : Le prix au litre chez un producteur tourne autour de 0,30 ct et fini dans vos rayons habituels entre 1.20 euros et 1.45 euros. On vous rétorquera qu’il faut évidemment payer le chômer, le machgui’ah, le cousin et le frère, bref, ils trouverons toujours de bonnes raisons pour vous faire avaler des couleuvres.. Le producteur lui s’en tiendra à ses 0,30 ct et on comprend mieux l’objet de sa révolte actuelle dans ce monde de la consommation qui fait la part belle aux distributeurs-revendeurs dont certains commencent même

par déchanter pour cause de baisse de fréquentation. Le plus extraordinaire dans cette exemple du lait, c’est que depuis le 31 mars 2015, la fin des quotas fixés par l’Europe a fait s’envoler la production et s’écrouler les prix !

La malbouffe y compris dans le cacher est une expression familière couramment utilisée pour désigner la nourriture jugée mauvaise sur le plan diététique en raison notamment de sa faible valeur nutritive et de sa forte teneur en graisses, (margarine ou huile de palme ou autres très présentent dans les productions cacher) en sel ou en sucres. Les hamburgers, les hot-dogs, les pizza, les «Chowarma»,les frites, les chips, les sodas en

sont des archétypes, que l’on déglutine en période estivale.

Il s’agit le plus souvent de produits transformés susceptibles de favoriser l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, certains cancers, des dépressions, etc. Le mot d’argot «junk food» pourrait en être la traduction américaine. Cette définition a été étendue à une critique plus globale dénonçant aussi le modèle productiviste et la société de consommation.

Selon Olivier De Schutter, le Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation qui vient de présenter un rapport sur la nutrition au Conseil des droits de l’homme des

Nations unies : «l’urbanisation, la supermarchéisation et la diffusion mondiale de styles de vie modernes ont ébranlé les habitudes alimentaires traditionnelles, avec pour conséquence un désastre sanitaire public : un septième de la population mondiale est sous-alimentée et bien plus encore souffrent de la « faim cachée » provoquée par une carence en micronutriments, tandis que 1,3 milliards de personnes sont en surpoids ou obèses. ». Par contre, Le Manger sain, c’est avoir une alimentation équilibrée, c’est-à-dire bénéficier des nutriments essentiels en respectant une bonne proportion d’apports en protéines, lipides et glucides, mais aussi éviter au maximum certains produits toxiques ou polluants et se prémunir contre les risques infectieux (en privilégiant les produits les moins transformés et les moins emballés possibles)…

Parmi les conseils alimentaires délivrés par les spécialistes, pour parvenir à «manger sain», il est recommandé de consommer des fruits et légumes tous les jours (5 fruits et légumes par jour selon l’INPES l’Institut National de Prévention et l’Education pour la Santé). Il est également préconisé d’éviter les aliments trop caloriques, trop gras, trop sucrés, trop salés et

surtout de ne pas grignoter entre les repas…

Concernant les graisses, on doit préférer les aliments riches en oméga 3 (huile de colza ou de noix, poissons gras) et éviter les «calories vides» comme disent les nutritionnistes, c’est-à-dire des aliments qui amènent des calories avec très peu de vitamines, minéraux et autres oligo-éléments essentiels pour l’organisme.

Enfin, au sujet des protéines, il convient de combattre l’idée fausse selon laquelle un repas équilibré doit obligatoirement comporter de la viande. Selon une étude américaine[1] (ayant porté sur 37.698 hommes et 83.644 femmes, suivis pendant plus de 20 ans), consommer une portion de viande rouge chaque jour serait mauvais pour la santé, surtout si cette viande a été transformée (saucisses, charcuterie, salami, merguez) : consommer une portion de viande de bœuf, ou d’agneau par jour, augmenterait de 12% le risque de mortalité comparativement aux personnes en consommant peu, ou pas du tout. Quoi qu’il en soit, même en vacances, consommez cacher et mangez sain !

YLellouche - UCCF

L’information en provenance d’Israël Edition du 21 Juillet au 27 Juillet

Dans cette section du Deutéronome que l’on appelle également le Michné Thora, Moïse sentant sa fin proche adresse au peuple sa bénédiction qui soulève quelques protestations.

Rachi nous explique que les hébreux lui dirent : «Notre maitre tu fixes une limite à notre bénédiction? Pourtant D-ieu avait déjà promis à Abraham : «Si on peut compter la poussière de la terre, on pourra alors compter ta postérité». Moïse leur répondit : «Ceci venait de moi, le Saint béni soit-il Lui, vous bénira comme il vous l’avait promis!».

Le Sforno propose une autre explication : La multiplication par mille que leur accorde Moïse n’est soumise à aucune condition préalable ; «Vous en bénéficiez, que vous soyez méritants ou non. Par contre, la bénédiction promise par D-ieu lui-même, est conditionnée par votre comportement; vous ne la mériterez que si vous accomplissez les mitsvot de la Thora». Moise dit littéralement au peuple : «Achêm de vos ancêtres accroitra votre nombre de tels que vous, mille fois». Or cette traduction littérale nous permet de nous attacher aux mots «tels que vous», pour y découvrir une

Parachat Devarim : Faire le bien

allusion à la «qualité» intrinsèque du peuple d’Israël, plutôt qu’au «nombre» de personnes qui le composent. «Tels que vous» signifie «de votre valeur» .

Or, nous savons que le peuple se trouvait à cette époque là, à un très haut niveau spirituel. C’est bien ce que Moise leur affirme par ailleurs en leur disant : «Et vous, qui êtes en communion avec l’Eternel, vous êtes tous vivants aujourd’hui». Moise, en effet souhaite que le peuple en se multipliant ne soit composé que de Sages, d’hommes justes, droits et intègres, comme l’étaient les hébreux, après 40 ans dans le désert et à la veille de leur entrée en Terre Sainte.

En fait les Tsaddikims ne se contentent pas de «fuir le Mal», de s’abstenir de commettre des actes condamnables, ils se conduisent en accord avec la Volonté de l’Eternel, qui recommande de faire le bien !.

Le peuple juif est prêt à s’écarter des mœurs des peuplades environnantes à l’image d’Abraham. Il se conforme ainsi à la recommandation de la Thora comme il est écrit : «Les pratiques du pays d’Egypte où vous avez demeuré, ne les imitez pas ; les pratiques du pays de

Canaan où je vous conduis, ne les imitez pas et ne vous conformez point à leurs lois!». Ce texte énumère ensuite les actes incestueux à ne pas commettre. Il semble donc que le fait de s’abstenir de tels actes immoraux suffise pour mériter la bénédiction Divine. Il ne serait pas nécessaire d’être à l’image des tsaddikim qui étaient aux portes de la Terre d’Israël.

«Faire le Bien» étant du domaine du libre-arbitre, la conduite de chacun devrait être sanctionné individuellement et ne pas concerner tout un peuple.

Nos Sages disent que le peuple juif ne se distingue des autres peuples ni par son nombre important, ni par sa puissance physique, ni par des valeurs morales qui se limitent à la «fuite du Mal», mais uniquement par l’attachement aux valeurs positives du Bien. Combien d’efforts spirituels faut-il déployer pour parvenir à la valeur morale de dirigeants du peuple, tels que Moïse, Abraham ou du roi David ! Leur grandeur s’exprime dans l’humilité dont ils ont fait preuve. Abraham en déclarant : «Et moi, je ne suis que poussière et cendre». Le roi David dit : «Je suis vermisseau et non point un homme». Cette humilité extrême s’acquiert aux

prix d’efforts soutenus. C’est en recherchant le Bien sans cesse, en considérant le devoir de l’homme sur terre en rapport avec la grâce Divine, en aspirant toujours à être digne de Celui qui a créé l’homme à Son image, que l’on atteint un tel degré et non point, en se contentant de «fuir le Mal».

Comme chaque année, Le Chabbat où est lue cette paracha, précède le jeûne de Tichea béav-9 av.

Il existe disent les commentateurs, un lien intrinsèque entre cette paracha et Ticha béav ce lien nous le trouvons dans les mots prononcés par Moise : «Hèlas-Ekha! Comment vais-je supporter seul votre fardeau, vos chicaneries? Dans ce verset Moise fait allusion évidemment aux fautes commises, notamment celle des explorateurs. En réalité nous explique le Talmud, le 9 av, les bné Israël auraient pu s’installer définitivement en Israël…

Hélas, ils dirent de la calomnie à propos de cette terre. La punition ne sait pas fait attendre. D-ieu manifesta en ce jour sa colère, en disant, selon un midrach rapporté par Rachi : «Vous avez pleuré sans raisons!. Plus tard vous aurez toutes les raisons de pleurer» et D-ieu les condamna à périr durant 40 ans dans le désert. Chaque fois que l’on trouve ce récit, on est confronté au même étonnement : comment se fait-il qu’un peuple appelé à vivre l’expérience privilégiée de l’intervention systématique de la Providence en sa faveur se trouve subitement privé de la foi la plus élémentaire en luimême et en son histoire? Pourtant c’est le même d-ieu, qui les fit sortir d’Egypte, qui leur demande de reconquérir la terre de leurs ancêtres et pourtant ils refusent, comme s’ils n’étaient pas assurés de Sa protection!. Le rav Léon Askenazi zatsal dit Manitou, disait : On ne peut pas ne pas remarquer la même situation – ou du moins l’analogie - avec l’attitude de la majorité du peuple juif contemporain par rapport au projet sioniste.

Toutes sortes d’alibis sont formulées par les responsables juifs de la galout, qui n’est pas sans rappeler cet incompréhensible épisode de notre histoire. Si la Thora a donné une telle ampleur à ce récit, qui aurait pu être résorbé dans une simple allusion comme dans les cas de ces hébreux non sortis d’Egypte et disparus dans la plaie des ténèbres, c’est qu’elle veut nous mettre en garde contre une tendance qui dépasse de loin la simple mauvaise volonté.

A cette terrible date du 9 Av, s’ajouteront d’autres événements dramatiques : La destruction des

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deux temples de Jérusalem, l’élimination de Bar-Kokhba dans la ville de Bétar et enfin le «labourage» de la ville de Jérusalem par Titus et même dit-on le Guirouch sepharad-l’expulsion des juifs d’Espagne. Tous ces événements, ont rompu le lien du peuple d’Israël avec sa terre. Jadis ce temple de Jérusalem, habillé de lumière, nous lavait de nos fautes comme dit le Zohar et agissait tel un bouclier pour les enfants d’Israël. Nous trouvons dans la pararacha Ekev que nous lirons prochainement, l’énoncé des commandements qui ne trouvent leur ultime aboutissement qu’à la condition de vivre sur la Terre d’Israël, comme dit le verset : «Afin que vous viviez et que vous vous multipliez, et que vous entriez en possession du pays que l’Eternel a juré de donner à vos père». Es-ce à dire que vivre en galout nous exonère des misvot?

Evidemment pas répond Rachi : Nous respectons les Mitsvot en exil afin que lorsque nous rentrerons bientôt en Israël pour nous y fixer, ces Mitzvot serons déjà parfaitement connu de nous. D-ieu a chassé les peuples idolâtres pour nous permettre de nous installer en Israël. Nous constatons que la terre d’Israël est toujours mise en parallèle avec l’idolâtrie, comme si que la notion du D-ieu unique ne pouvait être comprise et assimilé qu’à partir et grâce à Erets Israël. Toutes ces mitsvot montrent clairement que la présence effective du peuple d’Israël sur sa terre est une condition sine qua none pour qu’il assume pleinement son identité et sa mission, celle de témoigner pour tous les hommes, de la Présence divine dans le monde.

Selon le plan initial d’Achem, si les Bné Israël étaient rentrés sans se révolter sur sa terre, au mois de Av, ils auraient construit le Temple qui aurait illuminé l’ensemble des peuples de la terre. Le mois d’Av était sensé être un grand mois, un mois de joie et de célébrations, d’ailleurs dans le sépher Hayétsira écrit par Abraham, celui-ci nous révèle que le mois de Av est placé sous le signe de la lettre Têt, qui est liée au mot Tov- le bien! Voilà pourquoi le prophète Jérémie écrit dans Ekha (lamentations) que le 9 av est appelé aussi Mo‘ëd-une fête à part entière..Presque une rencontre entre Achem et son peuple.

Puisse D-ieu Tout Puissant annuler tous ces signes d’affliction et de deuil, pour les transformer très bientôt en signe d’allégresse, grâce à la reconstruction du troisième temple d’Yérouchalaïm.

Amen !

Yvan Lellouche

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Enquête dans 21 pays: La crainte de « l’extrémisme islamique » augmente dans le monde. Les Français sont les plus inquiets Une enquête du Pew Research Center réalisée en avril et mai dans 21 pays montre que les inquiétudes progressent en Occident comme dans les pays majoritairement musulman, et donc parmi les musulmans euxmêmes.

Alors que le groupe Daech « continue de se retrancher en Syrie et en Irak et d’engager des attaques terroristes dans le monde (…), la crainte de l’extrémisme islamique croît en Occident et dans les pays majoritairement musulmans », indique le Pew Research Center dans une étude publiée le jeudi 16 juillet 2015.

Cette nouvelle enquête a été menée par Pew Research Center, un institut de sondage américain, dans 21 pays du 5 avril au 21 mai.

Depuis 2011, le pourcentage des personnes qui se disent « très préoccupés par l’extrémisme islamique dans leur pays » a augmenté de 38 points en France, de 29 points en Espagne, 21 points au Royaume-Uni, de 20 points en Allemagne et de 17 points aux États-Unis.

Les inquiétudes augmentent aussi de manière significative au Nigeria (+18), dans les territoires palestiniens (+16), au Liban (+12), au Pakistan (+9) et en Turquie (+8) depuis 2013, avant même que Daech ne se fasse connaître, poursuit l’institut de sondage.

PERSONNES ÂGÉES, FEMMES ET ÉLECTEURS DE DROITE D’une manière générale, le niveau d’inquiétude est un peu plus élevé dans les pays occidentaux que dans les pays majoritairement musulmans : 52 % en moyenne environ dans les neuf pays occidentaux interrogés, et 42 % dans les 10 pays ayant une population à plus de 50 % musulmane. « Dans les pays européens, les personnes âgées, les femmes et les électeurs de droite sont plus préoccupés par l’extrémisme islamique que les jeunes, les hommes et les électeurs de gauche », note l’étude.

En outre, 58 % des Américains affirmant que la religion est très ou assez importante dans leur vie sont très préoccupés par l’extrémisme islamique, contre seulement 38 % chez ceux pour qui la religion est moins importante.

Paradoxalement, la population israélienne est plutôt moins pré-

occupée que d’autres par l’extrémisme islamique (37 %), de même que la Russie (23 %).

LES FRANÇAIS LES PLUS PRÉOCCUPÉS Dans le contexte du récent « massacre de Charlie Hebdo », les Français sont les plus inquiets, avec 67 % de personnes se disant « très préoccupées par l’extrémisme islamique dans leur pays ».

Les Espagnols arrivent juste après avec 61 % de « très inquiets ». En revanche, « un tiers seulement des Canadiens sont très préoccupés

par la menace extrémiste au Canada, en dépit de l’attentat commis en octobre 2014 au Monument de guerre à Ottawa.

Parmi les pays sondés ayant d’importantes populations musulmanes, les Nigérians – confrontés aux exactions de Boko Haram – (68 %) et les Libanais (67 %) sont les plus préoccupés par l’extrémisme islamique dans leur pays. Les chrétiens nigérians sont à peine plus préoccupés (73 %) que les musulmans eux-mêmes (63 %).

Au Liban, les chrétiens libanais (70 %) sont aussi inquiets que les chiites (66 %) et à peine plus que les sunnites (60 %) de cette menace. Les préoccupations sont plus faibles en Turquie (19 %). En Asie du Sud, les musulmans malaisiens (30 %) sont plus nombreux à être « très inquiets » que les bouddhistes du même pays (18 %). lacroix

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Des «membres du Hamas» arrêtés pour un meurtre en Cisjordanie

Défense : des forces armées de Tsahal pourront stationner en Grèce Le ministre grec a pour sa part affirmé : « Le peuple grec est très proche du peuple d’Israël. Concernant notre coopération militaire, ces relations sont excellentes, nous continuerons à les entretenir et poursuivrons les entraînements communs. » M. Kammenos a ajouté : « Le terrorisme et le djihad ne frappent pas que le Proche Orient, mais également les Balkans et l’Europe. C’est la guerre.

Le chef de l’appareil de défense israélien et le ministre grec de la Défense nationale ont conclu un Accord sur le statut des forces (Status of forces agreement ou SOFA), c’est-à-dire une entente juridique mutuelle permettant aux forces armées d’Israël de stationner en Grèce, et inversement. C’est le premier SOFA qu’Israël conclut avec un pays allié autre que les États-Unis.

Le ministre israélien a fait part de sa reconnaissance à l’égard son homologue pour sa visite en

Israël, malgré la situation économique difficile dans son pays, et a exprimé son espoir de voir la Grèce surmonter les différents défis qui l’attendent. « Nous apprécions grandement la coopération sécuritaire qui se traduit par l’entraînement de nos soldats et officiers sur le territoire grec. Nos États partagent des intérêts communs, car elles doivent faire face aux conséquences de l’accord signé la semaine dernière entre les grandes puissances et l’Iran », a déclaré M. Yaalon.

Nous étions également très proches d’Israël pour tout ce qui est relatif au programme de missiles de l’Iran. Nous nous trouvons à la portée de ces missiles. Si un missile iranien se dirige vers la Mer méditerranée, cela peut signifier la fin de tous les pays de la région. » L’État hébreu et la Grèce entretiennent des relations diplomatiques depuis 25 ans.

YA Source: IsraPresse (Copyrights)

Des Palestiniens soupçonnés d’appartenir à «un réseau militaire du Hamas» qui serait impliqué dans le meurtre d’un Israélien en Judée Samarie le mois dernier ont été arrêtés, a indiqué dimanche le service israélien de sécurité intérieure Shin Bet. Le Shin Bet a publié les noms de sept Palestiniens accusés d’avoir organisé et perpétré l’attaque du 29 juin en Judée Samarie , au cours de laquelle Malachi Rosenfeld a été tué et trois autres personnes circulant en voiture avec lui blessées.

Quatre des suspects sont actuellement détenus par Israël.

Un cinquième, Ahmad Najjar, un militant du Hamas libéré avec d’autres en 2011 en échange du soldat israélien kidnappé Gilad Shalit, se trouve toujours en Jordanie. Il est accusé d’avoir orchestré et financé l’attaque depuis ce pays, selon le communiqué Les deux derniers suspects, dont celui qui aurait tiré le coup de feu

mortel, Maath Hammad, sont retenus par l’Autorité palestinienne, toujours selon le Shin Bet. M. Rosenfeld, 25 ans, avait été tué par balles alors qu’il rentrait d’un match de basketà Kochav Hashahar où il habitait.

Selon le Shin Bet, le groupe d’assaillants s’en était pris deux jours auparavant à d’autres véhicules israéliens dont une ambulance, sans faire de victime. Il aurait également planifié une autre attaque, qui n’a pas eu lieu.

Le meurtre de M. Rosenfeld a eu lieu pendant le mois sacré musulman du ramadan, marqué par une augmentation des violences palestiniennes .

Un autre Israélien, Danny Gonen, a été tué en Judée Samarie le 19 juin. Selon le Shin Beth, l’auteur présumé de ce meurtre, dont l’arrestation avait été annoncée la semaine dernière, appartenait à un groupe armé lié au Fatah, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas.

Menace EI dans le Sinaï : Israël déploie le système Sky Shield sur ses avions civils desservant Eilat

Les services de sécurité israéliens ont autorisé le déploiement du système Sky Shield sur les vols commerciaux israéliens desservant l’aéroport d’Eilat en raison de la menace terroriste du groupe djihadiste Etat islamique opérant dans le Sinaï.

La nouvelle mesure défensive, rapporte le journal, a été introduite en réponse aux craintes que les

groupes terroristes opérant dans la péninsule du Sinaï risquent de tenter d’attaquer des avions volant près de la frontière entre Israël et l’Egypte.

Le système combine des lasers et une caméra thermique pour contrecarrer les missiles sol-air et changer la trajectoire d’un eventuel projectile entrant.

Le ministère de la Défense a annoncé l’année dernière qu’il avait terminé de tester le système Skyshield, qui a obtenu « 100 % de succès. »

La compagnie de technologie de défense israélienne Elbit Systems a commencé à développer le système de brouillage Skyshield il y a environ une dizaine d’années, suite à une tentative d’attaque de

missiles contre un avion de ligne israélien.

Des terroristes islamistes avaient tiré deux missiles sol-air contre un avion charter israélien peu après son décollage de Mombasa, au Kenya, en 2002. Les missiles avaient manqué leur cible et provoqué un effort israélien pour améliorer les contre-mesures.

Le gouvernement israélien se se-

rait engagé à investir 76 millions de dollars en développement afin d’équiper les avions commerciaux israéliens avec le système Skyshield, qui peut être fixé sous les avions.

Ces mesures sont cependant prises au cas par cas, en raison de l’usure supplémentaire et l’augmentation du poids et du coût de carburant qu’il génère, peut-on lire dans l’article.

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Manif pro-Gaza interdite : la plainte Restes de victimes juives à l’université de Strasbourg : de Sarcelles contre l’organisateur Michel Cymes avait raison ! classée sans suite Le médecin le plus médiatique de France avait évoqué (avoir) l’intention d’en rester là».

Il compte déposer une nouvelle plainte, avec constitution de partie civile, «pour que l’enquête soit menée par un juge d’instruction».

ce fait choquant dans son livre, paru en janvier dernier. L’université avait hurlé au scandale. Et pourtant, Cymes avait raison…

Me Alimi a de son côté déclaré que «les dérapages de la mairie vont être regardés à la loupe», n’excluant pas de porter plainte pour dénonciation calomnieuse et diffamation.

Le parquet de Pontoise (Vald’Oise) a classé sans suite la plainte de la ville de Sarcelles contre l’organisateur d’un rassemblement propalestinien interdit en juillet 2014, qui avait été suivi de violences, dirigées en partie contre les juifs, a-t-on appris dimanche auprès des deux parties.

«Le parquet a estimé que l’infraction n’était pas suffisamment constituée», a indiqué à l’AFP Me Arié Alimi, avocat de Nabil Koskossi, visé par la plainte de la

municipalité, confirmant une information du Parisien.fr. Il a été informé de cette décision «en début de semaine dernière».

«D’une part, l’interdiction de manifester n’était pas légale. Et mon client s’était rendu sur place pour informer les manifestants que la préfecture avait décidé d’interdire le rassemblement», a-t-il rappelé.

Une lecture des événements que ne partage pas le maire de Sarcelles, François Pupponi (PS), qui, très agacé, prévient ne «pas

En août dernier, la municipalité de cette banlieue populaire au nord de Paris avait porté plainte pour «dégradations» et «tenue d’une manifestation interdite», contre le Collectif des habitants de Garges-Sarcelles à l’origine de l’appel à manifester, et son porte-parole Nabil Koskossi.

Un mois plus tôt, des émeutiers avaient mis à sac des commerces, dont une épicerie casher, incendié voitures et poubelles, et affronté pendant de longues heures les CRS, en marge de ce rassemblement pro-Gaza.

Agression à Menton : « le rabbin était très choqué »

Alors qu’il s’apprêtait à participer à la cérémonie d’hommages aux victimes de crimes antisémites et racistes, le rabbin de Menton a été victime d’une agression dont le caractère antisémite ne fait aucun doute. La communauté est en émoi…

C’est dans la rue piétonne de cette commune tranquille des Alpes Maritimes, à quelques pas de la frontière italienne, que le rabbin local a été agressé dimanche 19 juillet. Le ministre du culte s’apprêtait, ironie du sort, à participer à la cérémonie commémorant la Rafle du Vel d’Hiv et célébrant en même temps la journée nationale à la mémoire des victimes des crimes

racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux Justes de la France, lorsqu’il a été violemment pris à parti par un individu « d’origine italienne », selon les témoins de la scène.

Alors que la foule affluait pour participer aux commémorations, l’homme a asséné au rabbin un coup de poing dans le dos avant de proférer de multiples insultes

à caractère antisémite en italien. « Le rabbin était très choqué et souffrait apparemment car l’agression était violente », précise une habitante de la ville et trésorière de la synagogue de Menton. Il faut dire que le tout jeune rabbin de Menton est de constitution frêle. « Il a, cela dit, eu la présence d’esprit de prendre en photo son agresseur, précise encore la trésorière.

Un agresseur « plutôt jeune, vraisemblablement d’origine italienne » Quant aux autres membres de la communauté qui ont assisté à l’agression, ils ont tenté de rattraper l’individu en lui courant après. « Il a hélas été trop rapide, ce qui laisse à penser que c’était un homme plutôt jeune et en forme », précise un témoin.

La scène ayant été filmée par les caméras de surveillance de la ville, la police a bon espoir de retrouver l’auteur des violences.

Mais la communauté, plutôt âgée de la ville est très choquée par l’affaire : « nous sommes une communauté tranquille, ce genre de manifestations hai-

neuses est rare, note la trésorière de la synagogue.

En début d’année, les membres réguliers de la communauté ont vu débarquer les militaires devant leur centre communautaire, refait à neuf à l’automne dernier. « Nous avons essayé d’être accueillants et de leur montrer notre gratitude, souligne la dame. Un jour, les militaires nous ont signalé que des jeunes leur avaient manifesté de l’hostilité. Mais encore une fois, ce type de violences est rare dans notre ville ». Une raison de plus pour marquer les esprits.

Symbole de la montée de la haine antijuive sur l’ensemble du territoire, l’agression mentonnaise, commise par un individu d’origine italienne, selon les témoins, tend à prouver qu’en Italie aussi, l’antisémitisme progresse.

De janvier à mai, les actions violentes antijuives en France ont augmenté de plus de 59 % par rapport à 2014 et de plus de 124% par rapport à 2013, a révélé lundi 20 juillet le Service de protection de la communauté juive (SPCJ).

C’est le médecin et historien Raphaël Toledano qui a levé le lièvre et confirmé les dires de Michel Cymes cette semaine.

Auteur de plusieurs ouvrages et documentaires sur ce sujet délicat, l’universitaire a bénéficié du concours de l’actuel directeur de l’Institut de médecine légale de Strasbourg, le Pr Jean-Sébastien Raul.

Cymes évoquait la présence de morceaux de cadavres issus des 86 victimes juives du médecin nazi August Hirt à l’institut de médecine légale de Strasbourg, indiquant que tout n’avait pas été inhumé… Des affirmations qui avaient provoqué l’ire de la direction de l’université, laquelle s’était fendue d’un démenti catégorique.

Et pourtant…

Le chercheur Raphaël Toledano, auteur du documentaire «Le nom des 86», réalisé avec Emmanuel Heyd sur le sujet, est parvenu à identifier plusieurs pièces, parmi lesquelles «un bocal contenant des fragments de peau d’une victime de chambre à gaz», précise une source proche du chercheur.

Raphaël Toledano a également découvert « deux éprouvettes renfermant le contenu de l’intestin et de l’estomac d’une victime et un galet matricule utilisé lors de l’incinération des corps » au camp de concentration alsacien de Natzweiler-Struthof.

Il n’a pas fallu plus de quelques mois d’investigations au chercheur pour confirmer les propos de Michel Cymes, lorsque l’actuel directeur de l’institut médico-légal l’a autorisé à mener l’enquête.

Après analyses des contenus de bocaux et d’éprouvettes, Raphaël Toledano a confirmé que ces restes sont bien issus des 86 victimes de l’anatomiste nazi August Hirt.

La majeure partie des restes de victimes juives du nazisme, utilisée à des fins « scientifiques » avait été retrouvée par les Alliés peu après la libération de Strasbourg en 1944. L’Etat-major avait alors transmis sa macabre découverte aux instances communautaires, afin qu’une sépulture digne puisse leur être trouvée, dans un cimetière juif.

Mais dans son ouvrage, Hippocrate en enfer, consacré aux médecins des camps de concentration et paru en janvier dernier, Michel

Porteur d’un projet glauque de « collection de squelettes juifs, le savant fou avait fait gazer, en 1943, 86 hommes et femmes juifs au camp du Struthof, en Alsace annexée, puis fait transporter les corps à l’Institut d’anatomie de l’université nazie de Strasbourg, la Reichsuniversität. Il mena alors toutes sortes d’expérimentations sordides sur ces morceaux de cadavres. Les instances municipales et universitaires ont fait savoir leur intention de rendre ces restes aux instances communautaires strabougeoises, afin qu’ils puissent être inhumés, comme la première partie, au sein du cimetière israélite de la ville. Et que les êtres humains dont ils sont issus, puissent enfin trouver le repos éternel…

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Principales actions islamistes visant des militaires et policiers

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Les policiers et militaires constituent des cibles privilégiées pour les jeunes radicalisés agissant au nom du jihad qui ont multiplié les actions violentes à leur encontre en France ces dernières années : - 11 et 15 mars 2012: Mohamed Merah assassine au nom du jihad, trois militaires dont deux musulmans, le 11 mars 2012 à Toulouse puis à Montauban le 15, avant d’attaquer une école juive le 19 mars, tuant trois enfants et un enseignant. Il est tué le 22 mars par le Raid qui assiège son appartement depuis la veille.

- 6 oct 2012: Un coup de filet permet de démanteler la «cellule islamiste de Cannes-Torcy», dont certains membres, revenus de Syrie, auraient eu des projets d’attentats visant des militaires à Torcy (Seine-et-Marne) et sur la Côte d’Azur. L’un de ses membres confirme le projet de poser une bombe «chez des militaires ou des sionistes».

- 25 mai 2013: Un jeune militaire en faction est agressé à coup de

cutter à La Défense (Hauts-deSeine) par un jeune de 22 ans, Alexandre Dhaussy, converti à l’islam. Arrêté quelques jours plus tard, il reconnaît avoir agi au nom de son idéologie religieuse.

- 20 déc 2014: Un homme d’une vingtaine d’années agresse des policiers avec un couteau en criant «Allah Akbar», au commissariat de Joué-lès-Tours (Indre-etLoire), avant d’être tué.

- 3 fév 2015: A Nice, trois militaires en faction devant un centre communautaire juif sont agressés au couteau. Moussa Couliba-

ly, originaire de Mantes-la-Jolie (Yvelines), est arrêté. Il exprime lors de sa garde à vue sa haine de la France, de la police, des militaires et des Juifs.

France: il crache sur les flics et se fait un traumatisme crânien !

- 13 juil 2015: Quatre jeunes de 16 à 23 ans, dont un ancien militaire, soupçonnés de projeter l’attaque du camp militaire de Fort Béar, à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales) et la décapitation filmée d’un officier au nom du jihad, sont arrêtés. Le plus jeune est relâché.

Les trois autres revendiquent leur engagement jihadiste aux côtés de l’Etat islamique.

Il pensait sans doute se faire remarquer auprès de ses camarades. Sauf que la soirée a pris une tournure dramatique. Un habitant de Colmar, âgé de 27 ans, est tombé mardi matin vers 2h du troisième étage d’un immeuble situé rue de la Galtz.

Il s’est alors reculé pour prendre de l’élan mais a fini par passer par-dessus la rambarde du balcon, atterrissant dans les buissons en contrebas. Transporté à l’hôpital Pasteur, il souffre aujourd’hui d’un traumatisme crânien et de plusieurs fractures.

L’homme, qui passait la soirée en compagnie de quelques amis, a voulu cracher sur une voiture de police circulant en bas de la rue, comme le rapportent .Les dernières nouvelles d’Alsace.

Quant aux policiers, mandatés pour contrôler les fêtards, ils ont découvert parmi les amis de la victime, un homme recherché depuis plusieurs mois. Ce dernier, condamné à plusieurs mois de prison, était en fuite. Il a donc été interpellé.

Un homme recherché par la police parmi ses amis

Avec Agence jerusalemplus

L’information en provenance d’Israël Edition du 21 Juillet au 27 Juillet

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Mizra, kibboutz de 700 habitants et son «Galilee Israël annonce une enquête International Management Institute» après une «émeute» de fans

de foot en Belgique

Ils viennent du Kenya, de Namibie, d’Ethiopie, de Chine. Ils sont 150 originaires de quelque 22 pays. Et ils logent pour un mois à Mizra, kibboutz de 700 habitants, situé à 100 kilomètres au nord de Tel-Aviv.

Ce soir, après leur avoir souhaité la bienvenue, l’ancien mazkir (responsable), Tzvi Harel, leur parlera des fondements idéologiques de ce kibboutz un peu particulier, puisqu’il est un des rares à ne pas être encore totalement privatisés.

Histoire de leur faire découvrir cette réalité et leur permettre de s’intégrer au mieux dans une communauté qu’ils côtoieront pendant plusieurs semaines. Les chiffres défilent et impressionnent : « Les 280 kibboutz d’Israël représentent 1,5% des habitants du pays », explique Tzvi Harel. « Un pourcent et demi qui produit 35% des produits agricoles et 10% des produits industriels, grâce à plus de 40.000 employés qui viennent de l’extérieur pour travailler dans les kibboutz ».

Il poursuit : « Le kibboutz Mizra a été créé en 1923, par des immigrés d’Europe centrale qui ont laissé derrière eux tout ce qu’ils possédaient pour arriver comme pionniers sur la terre de leurs ancêtres.

Ils croyaient à l’existence possible d’une autre société, égalitaire et démocratique, dans laquelle les bénéfices individuels permettraient d’augmenter les capacités collectives. Ce rêve est devenu réalité, même s’il a ensuite fallu se réveiller… ».

Ouverture au monde La soirée d’introduction sera suivie de séminaires, de visites sur le terrain, mais aussi de soirées de rencontre et d’échange entre les participants. Dans la salle à

manger du kibboutz, nous retrouvons Lucie, venue du Rwanda.

Employée par la UNFPA (United Nations Population Fund), dans le domaine de la santé publique, c’est la première fois qu’elle vient en Israël. Un pays qu’elle ne connaissait que par la Bible. « Et tout devient réalité ! », sourit-elle.

Sébastien qui s’étonne du calme de la région est originaire du Cameroun, où il travaille pour la coopération à l’environnement.

Si lui s’intéresse à la formation en aménagement des forêts et au développement durable, Lucie se concentre sur les gestions innovantes et les soins apportés aux malades du SIDA. « Israël a des connaissances particulières dans ce domaine, leur système de santé est bien structuré », souligne-telle.« Nous revenons de l’Hôpital Hadassah, où nous avons vu comment ils géraient les patients atteints du SIDA. Leur approche interdisciplinaire est très intéressante et prouve qu’Israéliens et Palestiniens peuvent dépasser leurs différences pour travailler ensemble. Nous avons aussi rencontrédes responsables de Tene-briut, une organi-sation éthiopienne israélite qui illustre bien l’intégration d’une autre population dans le domaine de la santé. Les Ethiopiens sont les plus touchés dans le pays par la maladie ».

Tzvi Harel relève les avantages de ces formations pour les deux parties : « Bien sûr, nous avons dû adapter nos infrastructures pour accueillir le Galilee Institute, mais cela ouvre notre kibboutz sur le monde et le monde entier voit notre kibboutz, ce qui est essentiel quand on sait la mauvaise image d’Israël à l’étranger. Certains participants viennent d’Afghanistan, d’Indonésie alors que leurs pays

n’ont même pas de relations politiques avec Israël. L’argument financier n’est pas non plus négligeable, puisque cela assure l’occupation de nos chambres à 45%.

En sachant que ceux qui repartent d’ici sont nos meilleurs ambassadeurs ».

On peut se demander pourquoi plus de pays européens ne participent pas au projet. « Il y a quelques années, l’ancienne Yougoslavie, la Pologne, la Roumanie venaient suivre des formations chez nous, c’était passionnant », se souvient Tzvi Harel. « Mais l’Europe propose désormais à ses membres des alternatives plus proches et la plupart des participants viennent aujourd’hui d’Afrique et d’Asie.

Outre la crise économique, on ne peut nier aussi les répercussions directes de la situation politique israélienne sur ce programme ».

En bref Fondé en 1987 par le Dr. Joseph Shevel, professeur à l’Université de Haïfa se revendiquant de la gauche israélienne, le Galilee International Management Institute organise chaque année des programmes de formation et des séminaires de renforcement de capacités pour quelque 1.2001.500 cadres supérieurs des pays en voie de développement ou industrialisés. En accord avec ses croyances idéologiques, il s’est aussi engagé à promouvoir la paix entre Israël et ses voisins, et mène un grand nombre de tentatives de médiation, en proposant des programmes conjoints israélo-palestiniens. Le Galilee Institute fonctionne sur fonds propres, avec l’aide des organisations internationales dont sont issus la plupart des participants.

Infos : www.galilcol.ac.il/ Source: http://www.cclj.be/

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis vendredi une enquête visant des supporteurs de l’équipe de foot du Beitar Jérusalem, après une «émeute» lors d’un match en Belgique.

Le propriétaire du Beitar, Eli Tabib, a exprimé sa «honte» après l’interruption jeudi du match d’Europa Ligue à Charleroi, fustigeant le comportement d’un «groupe de fans extrémistes», et annonçant qu’il mettait en vente l’équipe.

Le Beitar est connu pour compter parmi ses supporteurs un noyau dur de fans réputés pour leurs idées racistes et anti-arabes, et c’est la seule équipe de la ligue israélienne à n’avoir jamais recruté de joueur arabe.

Le match de jeudi a du être interrompu lorsque des fans du Beitar ont jeté des fumigènes sur le terrain, selon eux en réaction aux hymnes anti-sémites et anti-israéliens et aux saluts nazis des supporteurs de Charleroi.

La gardien de l’équipe belge a également été touché à la tête par un objet non identifié jeté depuis les gradins du Beitar.

Aucune arrestation n’a eu lieu à la suite du match, perdu par le Beitar 5-1.

M. Netanyahu a indiqué s’être entretenu avec le ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan, et avoir décidé avec lui d’enquêter sur «d’éventuelles poursuites contre les fans impliqués dans l’émeute».

«Nous notons avec satisfaction que la majorité des fans du Beitar ont immédiatement condamné le comportement de ce petit groupe», a ajouté M. Netanyahu dans son communiqué.

M. Tabib quand à lui a fustigé tard jeudi les agissements d’un «groupe de fans extrémistes, qui pour moi ne sont même pas des supporteurs de l’équipe». Il a annoncé qu’il se retirait du sport israélien et vendait l’équipe.

Il s’est également excusé auprès du propriétaire et du gardien de but de l’équipe de Charleroi immédiatement après le match, a indiqué un porte-parole du Beitar à l’AFP. Le match retour entre les deux équipes est prévu jeudi à Jérusalem.

L’information en provenance d’Israël Edition du 21 Juillet au 27 Juillet

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Or et argent : une Mezouza qui coûte $36 000 et pèse 9 kg

Quels sont les diplômes que les étudiants israéliens choisissent le plus

75 100 diplômes ont été remis aux étudiants des établissements académiques israéliens, d’après un rapport du Bureau central des statistiques sur l’éducation supérieure en Israël.

Près de 56 % des diplômes ont été remis dans l’une des universités israéliennes, près de 33 % dans des collèges académiques et plus de 11 % dans des collèges académiques formant les futurs professeurs du système éducatif israélien.

Le nombre d’étudiants diplômés a ainsi été multiplié par 5 en moins de 25 ans (par rapport à l’année

1989/1990).

Les disciplines qui ont vu le plus d’étudiants obtenir une licence sont les sciences sociales et les lettres, tandis que ce sont dans les affaires, les sciences de gestion et les lettres qu’ont été remis le plus de masters. En revanche, les sciences naturelles et les mathématiques ont eu la faveur des doctorants au cours de l’année académique passée.

Les femmes représentent la majorité des nouveaux diplômés de licence (59,5 %) et de master (60,7 %). Au niveau du doctorat, l’équilibre est presque atteint,

puisque les femmes ne sont plus que 49,7 %. Les diplômes d’ingénieur et d’architecte ont la faveur des jeunes hommes, au détriment des femmes.

Pourtant, début juillet, la commission visant à promouvoir la représentation et l’avancement des femmes dans les établissements supérieurs a publié un rapport dans lequel sont présentés des chiffres montrant que les femmes constituent une minorité au sein du personnel enseignant des universités.

Source: IsraPresse (Copyrights)

Un designer israélien a récemment dévoilé la plus grand mezouza du monde. Yaakov Merdinger a travaillé pendant cinq mois sur cette mezouza, qui mesure 182 cm de hauteur, 7 cm de diamètre et qui pèse environ 9 kg. Merdinger a été invité en Ukraine par un homme d’affaires juif local pour exposer cette mezouza unique, qui sera bientôt inscrite dans le livre « Guinness World Records «. La mezouza a été façonnée à partir d’argent et elle est ornée de deux couronnes en plaqué or. Si vous désirez l’acheter, il faudra pour cela débourser la somme de 36.000 dollars ! (David Illouz) ISRAELVALLEY PLUS Selon mezouzabank.fr : «La Mezouza a plusieurs significations.

Elle représente un symbole : voici une maison juive. De plus, elle rappelle constamment au Juif qu’il a une mission dans ce monde : quand il entre et quand il sort, il voit la Mezouza, l’embrasse éventuellement mais surtout se souvient qu’il jouit de la protection de D.ieu.

Cependant, le but premier de la Mezouza est de faire résider la sainteté dans la maison. Elle a été écrite par un Sofère, un scribe qualifié qui a étudié durant des années pour connaître les détails des lois de la Mezouza. La Mezouza est

écrite sur un parchemin fabriqué à partir de la peau d’un animal cachère et contient des passages de la Torah. Quand un Juif fixe une Mezouza à la porte de sa maison, il place sa maison et tout ce qu’elle contient sous la protection du Créateur. Ainsi, cette maison devient un mini sanctuaire pour la Présence Divine.

Ceci nous permet de comprendre que le but essentiel de la Mezouza est de protéger les habitants de cette maison. Même quand ils sortent de la maison. C’est ce qui est écrit dans le verset : « L’Éternel protégera ta sortie et ta venue, dès maintenant et pour toujours ».

(Tehilim – Psaumes 121 : 8).

Tout ceci n’est réel cependant que lorsque la Mezouza est cachère, bien entendu. Une Mezouza qui serait devenue incorrecte – pour une raison ou pour une autre – ou, pire encore, qui n’aurait jamais été cachère, perdrait ce pouvoir salvateur. C’est pourquoi il est de toute première importance de s’assurer de la validité de sa Mezouza qui continuera de protéger le Juif et sa maison mais surtout qui fera résider dans cette maison la sainteté de la Présence divine.

On place des Mezouzot à la porte de chacune des pièces de la maison, excepté la salle de bains».

L’information en provenance d’Israël Edition du 21 Juillet au 27 Juillet

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Après Arafat : Kerry et l’Iran terroriste pour un prix Nobel de la paix ?

Les critiques accusent le secrétaire d’état américain John Kerry et le ministre iranien des affaires étrangères Mohammad Javad Zarif d’avoir scellé un accord mardi qui mènera à une course régionale aux armements nucléaires, mais les deux hommes pourraient bien être en chemin pour gagner le si mal nommé « prix Nobel de la paix ».

Netanyahou : « rien ne peut compenser Israël pour l’accord avec l’Iran » de sécurité des Nations Unies, histoire d’empêcher quiconque, même le prochain président américain, de revenir sur l’accord catastrophique signé par l’administration Obama.

Netanyahou a déclaré que l’accord nucléaire conclu à Vienne n’empêchera pas l’Iran de devenir une nation armée de la bombe nucléaire.

Il a dit qu’il se sentait obligé de parler parce que l’accord met en danger son pays, la région et le monde. Il n’y a aucune possibilité qu’Israël se sente en sécurité si l’accord prenait effet, a-t-il ajouté.

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a demandé dimanche aux membres du Congrès de travailler pour un meilleur accord nucléaire avec l’Iran, et a dit qu’il n’y avait aucun moyen de compenser Israël si l’accord actuel était finalisé. « Je pense que la bonne chose à faire est simplement de ne pas aller de l’avant avec cet accord. Il y a beaucoup de choses a faire pour arrêter l’agression de l’Iran, et cet accord n’est pas l’une d’entre elles, » a déclaré Netanyahou sur

l’émission « Face the Nation » de la chaîne américaine CBS dans le cadre d’une série d’interviews données aux medias américains pour dénoncer l’accord conclu mardi entre l’Iran et le P5+1.

L’accord sera examiné par le Congrès, qui aura jusqu’à 82 jours pour décider de l’accepter ou de le rejeter. Cependant, dans une tentative apparente d’établir les faits sur le terrain, l’administration Obama a décidé de ne pas attendre que le Congrès approuve l’accord, et s’est déjà tourné vers le conseil

Le secrétaire d’état américain John Kerry et le secrétaire de l’énergie Ernest Moniz ont également pris part à des talk-shows dimanche pour défendre l’accord qu’ils ont si mal négocié.

Le président Barack Obama a promis d’exercer son droit de veto si le Congrès rejetait l’accord. Passer outre le droit de veto d’Obama requiert une majorité des deux tiers de la Chambre des représentants et du Sénat.

L’institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), un des principaux think-tank suédois, a recommandé Kerry et Zarif pour le prix Nobel de la paix 2016 pour leurs rôles dans l’accord sur le nucléaire, rapporte mercredi International Business Times.

Tariq Rauf, directeur du programme de désarmement et de non-prolifération du SIPRI, et ancien chef de la politique de vérification et de sécurité de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique de 2002 à 2011, a dit que les deux hommes méritent le prix Nobel.

Il a appelé l’accord nucléaire iranien « le plus important accord multilatéral depuis des décennies », le comparant au traité contre les tests nucléaires de 1996, alors que nombre d’experts critiquent l’accord comme ressemblant a celui conclu en 1994 avec la Corée du Nord, qui a permis à la dictature communiste de posséder l’arme nucléaire moins d’une décennie plus tard.

Malgré les discussions pour un éventuel prix Nobel pour Kerry et Zarif, les deux hommes ont montré des signes de graves manquements à la « paix » entre eux.

La semaine dernière, Zarif a intensément crié contre Kerry, au point que ses cris pouvaient être entendus dans tous le Palais Coburg à Vienne, où se tenaient les

négociations, ignorant ainsi les instructions du dictateur en chef de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, qui avait instruit à Zarif de ne pas crier sur Kerry suite à un certain nombre de précédentes explosions. On apprend donc que non seulement ces accords sont une soumission de l’Occident à l’Iran, mais qu’en plus, le représentant américain, la soi-disant première « puissance mondiale », était tout à fait soumis à son interlocuteur iranien, probablement prié par Obama de signer un accord à tout prix, même celui de l’humiliation.

Aussi surprenante que pourrait être la nomination de ces deux hommes pour un prix Nobel, alors que les inquiétudes sont vives en Israël et dans toute la région envers une probable course à l’armement nucléaire, cette nomination ne serait pas la première à ridiculiser le prix Nobel de la paix.

Le président américain Barack Obama l’a remporté en 2009, après moins d’un an à son poste, et avant d’avoir pris une quelconque mesure concrète à son poste qui aurait pu motiver le remise du prix d’un million de dollars. « J’accepte cet honneur avec gratitude et humilité, » avait déclaré Obama lors de la cérémonie de remise, tout en admettant : « je n’ai pas de solutions claires aux conflits dans le monde. » Une enquête menée alors par l’Université norvégienne de Kinifk avait montré que seulement 26% des américains pensaient qu’Obama méritait le prix.

Plus controversé encore a été le prix Nobel attribué au terroriste arabe Yasser Arafat, responsable de l’assassinat de centaines de civils israéliens, qu’il avait reçu en même temps que le premier ministre israélien Yitzhak Rabin après les accords d’Oslo en 1993.