Israël Actualités n°358

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GRATUIT - Numéro 358 - Edition du 8 Septembre au 14 Septembre

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 8 Septembre au 14 Septembre

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Migrants : au-delà de l’émotion, l’incompréhension

Il avait de jolis petits vêtements, de jolies petites chaussures. Preuve que ses parents ne rêvaient que d’une chose : lui donner un avenir, loin de la terreur, de la torture, de la tristesse, cortège sordide d’horreurs que la violence islamiste répand au quotidien sur le monde entier désormais. La photo de ce petit bonhomme, mort pour avoir tenté de fuir la guerre, son petit corps inerte jeté sur une plage de Turquie a fait taire le monde entier. Après lui, le silence, la honte, les larmes aussi. Quel monde autorise que des bébés meurent ainsi, parce que des monstres ont transformé leur terre, leur pays en champs de bataille et semé la terreur et la destruction. Quel homme, quel femme en voyant cet enfant, n’a pas pensé à ses propres enfants ? N’a pas pleuré de rage en se disant si seulement… Après l’émotion et les larmes vient le temps des questions. Et des incompréhensions. La première est celle, légitime, de l’accueil de ces migrants. Israël, comme tous les pays du monde, se la pose et avec elle, l’ensemble de sa classe politique. A commencer par Isaac Herzog, chef du parti travailliste, qui, si j’ai bien compris sa proposition, demande, au nom des droits de l’homme, que ces réfugiés soient accueillis en Israël.

C’est donc à Israël, petit pays à peine grand comme un département français, que l’on demande un effort pour gérer la grave crise migratoire qui secoue le monde. A Israël qu’échoue la mission humanitaire de sauver ces réfugiés, qui, je le rappelle, viennent d’un pays avec lequel l’Etat hébreu est en

guerre depuis sa création, à savoir 67 ans ?

Quel effort, en parallèle exige-t-on des pays arabes de la région ? Quel effort ont-ils faits pour aider leurs frères musulmans ou chrétiens en proie aux souffrances intolérables que sèment Daesh, Bashar Al Assad et toutes les mouvances extrêmistes islamistes ? Aucun. C’est donc, si j’ai bien compris, encore à Israël d’être plus royaliste que le Roi ? Pourquoi les Etats arabes, (le Maroc, la Tunisie, l’Algérie...), les Pays musulmans (L’Iran, le Pakistan, la Turquie, le Liban...) ou bien les pays du Golfe (les Emirats Arabes, le Qatar, l’Arabie Saoudite....) ne font-ils rien, pour eux ? Faut-il comprendre que ces Syriens déracinés, désespérés au point d’embarquer leurs bébés sur de frêles esquifs ou dans des camions réfrigérés sont moins « leurs frères », que les Palestiniens qu’ils défendent avec ferveur ? Et l’Occident dans tout cela ? Pourquoi un tel immobilisme ? Trop occupé à offrir la bombe atomique sur un plateau d’argent à l’Iran, premier argentier du terrorisme, Barack Obama n’a-t-il pas une seconde de compassion à perdre pour ces populations ? Pourquoi les Américains ne mettent-ils pas en place un pont aérien pour les sauver, au lieu de donner des leçons de démocratie à Israël ? Pourquoi, l’Etat juif doit-il se substituer au manque d’humanité du monde entier ? L’autre question qui dérange, dans le cas d’Israël mérite d’être posée

: Israël doit-il accueillir en son sein des hommes et des femmes qui, jusqu’à présent, n’ont jamais envisagé l’Etat hébreu que comme un furoncle sur la carte du ProcheOrient. Une plaie dont il faut se débarrasser. Est-ce bien raisonnable, pour un si petit pays, de faire entrer une population qui pourrait potentiellement se retourner contre lui ? Mettre en danger le caractère juif d’Israël tout autant que les fondements de sa démocratie ?

La photo, si triste, si sordide soitelle, aura eu au moins le mérite d’agiter l’opinion publique. Et de faire sortir de leur bienheureuse torpeur les gouvernements du monde entier. Le chaos qui est à l’origine de cette grave crise migratoire et de ses horribles conséquences est aussi le fruit des Occidentaux. En laissant les terroristes libres de livrer à toutes les exactions possibles au Proche-Orient comme en Europe, en focalisant l’attention et la haine sur Israël et ses prétendus crimes de guerre, au lieu de dénoncer et de lutter contre la folie et la violence extrême de ces fous de dieu, Les Américains, les Européens et l’ONU ont semé la mort et la dévastation par leur indifférence et leur absence de réaction. Leur part de responsabilité est écrasante, sans appel. Un élan de soutien et de solidarité a fait lever les populations au lendemain de la publication de ce terrible cliché. Humains, les peuples ont demandé des comptes à leurs responsables politiques. Combien, pourtant, d’enfants migrants sont morts, sans que personne ne s’en soucie, depuis le début de ce conflit ? L’émotion, hélas,

n’a qu’un temps. Les sondages montrent que les réfugiés ne sont pas les bienvenus en Europe. Tous les partis d’extrême-droite sont en hausse. Entre émotion et frilosité, peur de l’autre et solidarité, l’Occident se dandine d’un pied sur l’autre.

Mais revenons à la place d’Israël dans ce débat, dans cet échiquier. « Vous avez oublié ce que c’est d’être juif », a accusé Herzog dans un post Facebook à l’intention du Premier ministre israélien qui soulignait l’incapacité d’Israël à accueillir ces réfugiés. Et de rappeler qu’en 1977, l’ancien Premier Ministre Menahem Begin (zal), avait autorisé 66 Vietnamiens fuyant les persécutions à s’installer en Israël. Rapprocher ces deux événements n’a aucun sens. D’abord parce que 66 Vietnamiens et des milliers de réfugiés, cela n’a rien de comparable. Ensuite parce que 66 Vietnamiens ne mettaient pas en danger le principe d’existence même de l’Etat d’Israël, à savoir le fait qu’il s’agisse du pays donné au peuple juif. Enfin parce que ces 66 Vietnamiens n’étaient pas et n’avaient jamais été des ennemis héréditaires d’Israël. « Les Juifs ne peuvent pas être apathiques lorsque des centaines de milliers de réfugiés sont à la recherche d’un refuge, » a dit monsieur Herzog, se référant à la situation des Juifs d’Europe juste avant l’Holocauste.

tendre sa voix dans le concert des Nations, pour demander qu’enfin le terrorisme islamisme soit vaincu, qu’on arrête de le financer, qu’on l’aide à le combattre. Sans grand succès… L’humanité, la vraie, voudrait qu’au lieu de fournir un asile de fortune, et des soins de première nécessité à ces déracinés, on fasse en sorte qu’ils puissent couler des jours heureux et paisibles chez eux, là où sont leurs racines, sans avoir peur qu’on viole ou kidnappe leurs femmes, qu’on décapite leurs proches, qu’on enterre vivants leurs enfants. Puisque Daesh fait l’unanimité contre lui dans le monde entier, pourquoi une telle torpeur, pourquoi aucune action militaire ? La bien-pensance et l’indignation ne sauveront personne et faire entrer des milliers de réfugiés musulmans en Israël ne résoudra pas la crise. Bien au contraire. Ce serait ajouter aux difficultés de la société israélienne et mettre en péril l’existence du pays. Benjamin Netanyahu a des enfants, comme nous. Comme nous, il a été ému devant cet horrible cliché. Mais lui a la responsabilité d’un pays et doit trancher. Faisons-lui confiance… Am Israel Hai Alain Sayada

Justement, ils ne le sont pas : Israël a été l’un des premiers pays à apporter son aide aux blessés de tous bords, depuis le début de ce conflit, en installant un hôpital de campagne dans le Golan. Israël est le premier des pays à faire en-

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Baisse de l’impôt en Israël : une politique fiscale en zigzag ?

De bonnes mesures mais à un mauvais moment: la décision improvisée d’abaisser la TVA et l’impôt sur les sociétés fait polémique en Israël.

$4 milliards d’investissements en Israël. Chine : 25% du total

Le ministre israélien des Finances a pris de cours tous les observateurs locaux ; en décidant, à la va-vite, d’abaisser la TVA (de 18 à 17%) et l’impôt sur les sociétés (de 26,5 à 25%), Moshe Kahlon a même agacé la gouverneure de la Banque centrale. Un excédent fiscal au mois d’août serait à l’origine de ce mini-paquet fiscal. Les réactions de l’opinion publique ont porté autant sur la nécessité de ces baisses d’impôt, que sur le moment choisi pour les annoncer. UN MOMENT INADÉQUAT C’est en fin de semaine dernière que le ministre des Finances, en accord avec le Premier ministre, a annoncé un « paquet fiscal » destiné à « soutenir la croissance ». Pourquoi le moment choisi pour annoncer des baisses d’impôt n’est pas opportun, voire même pose problème ? Pour au moins deux raisons.

Les investisseurs chinois misent de plus en plus sur les start-ups israéliennes, soit en prenant des participations dans les fonds d’investissement israéliens soit en investissant directement dans les start-ups. Sur 4 milliards de

dollars d’investissement prévus pour l’année 2015, près de 500 millions seront le fait d’investisseurs chinois, uniquement en investissements directs. Coolamnews

D’abord, parce que le budget 2015 et 2016 vient tout juste d’être adopté en première lecture par la Knesset (le 2 septembre dernier). Une modification de la fiscalité obligera à revoir les paramètres du budget ainsi qu’à modifier certains postes de recettes et de dépenses. Or, il reste peu de temps au Trésor public pour modifier un budget qui, dans tous les cas, devra être adopté par la Knesset le 19 no-

vembre au plus tard. Ensuite, parce qu’une politique fiscale ne s’improvise pas : on ne baisse pas les impôts en raison d’un excédent fiscal enregistré au cours des deux derniers mois. Il faut attendre au moins un semestre pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une baisse passagère, mais d’une tendance de fond. Ce qui aurait permis d’éviter un éventuel retour en arrière si la tendance se retournait à nouveau, comme l’a déjà sous-entendu le ministre des Finances. DES MESURES CONTRADICTOIRES Venons-en aux mesures ellesmêmes. La baisse de la TVA est toujours une bonne nouvelle : c’est l’impôt le plus inégalitaire qui soit, car il est très dégressif. Ce sont les pauvres qui en supportent le poids le plus lourd alors que les riches en sont indifférents. Quant à la baisse de l’impôt sur les sociétés, elle vise à relancer l’investissement qui est en berne depuis plus d’un an. Ces deux décisions permettront donc de rallumer les deux moteurs de la croissance israélienne qui sont éteints depuis le début de l’année : la consommation de ménages et l’investissement productif. Si la baisse de la TVA et de l’impôt sur les sociétés sont des mesures de nature à favoriser la croissance, elles auraient dû s’accompagner d’une refonte globale de la pression fiscale ; Israël est encore le

seul pays occidental où les recettes de l’impôt sur le revenu restent inférieures aux taxes indirectes. La seule baisse de la TVA, sans hausse parallèle de l’impôt sur le revenu, ne permet pas de rééquilibrer le poids de la fiscalité : les plus riches sont encore mieux traités que les plus démunis. UNE POLITIQUE FISCALE IMPROVISÉE Au total, c’est le manque de cohérence de la politique fiscale du gouvernement qui est pointé du doigt. Certains analystes diront même que c’est l’improvisation qui fait office de politique gouvernementale. Pour la Banque d’Israël, le gouvernement fait fausse route ; la gouverneure Karnit Flug aurait préféré voir les excédents fiscaux orientés vers une baisse du déficit public ; celui-ci a été fixé par le gouvernement à 2,9% du PIB en 2016, alors que la banque centrale recommandait de ne pas dépasser le taux de 2,6%. Pour la Banque d’Israël, la relance de la machine économique passe par les activités productives et non par la consommation : « il aurait été préférable de prendre des mesures pour soutenir les exportations et les investissements, plutôt que de relancer la consommation privée » conclut le communiqué exceptionnel de la banque centrale publiée au lendemain de l’annonce de la baisse d’impôts. Jacques Bendelac (Jérusalem)


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Exploit d’Israël contre la Russie en basket

L’équipe d’Israël de basket a réalisé samedi une entrée fracassante au championnat d’Europe 2015 en battant la Russie, un des favoris de la compétition. Les Bleus et Blancs, emmenés par un Omri Caspi des grands jours, ont battu les Russes 76 à 73. Israël doit affronter successivement la Finlande, la France le 10

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septembre et la Bosnie. Initialement prévue en Ukraine, la compétition a été attribuée à la France en raison du conflit en Crimée. Alors tous nos vœux accompagnent la sélection israélienne. Y.PEREZ

Pérenniser la trêve : un accord d’envergure entre le Hamas et Israël territoire de l’ancienne Palestine mandataire, c’est-à-dire incluant l’État d’Israël, la Cisjordanie la bande de Gaza) et la Jordanie.

D’après le quotidien Ha’Aretz, les rumeurs d’un accord entre l’Etat hébreu et le mouvement islamiste à Gaza courent depuis plusieurs semaines. Et elles ne seraient pas sans fondement. Dans un entretien avec un journal de Gaza, un conseiller du Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, Yasin Aktay, a dit s’attendre à “un accord d’envergure entre le Hamas et Israël” : “Cet accord va résoudre les questions du blocus, ouvrir les postes-frontières et pérenniser une trêve entre Israël et le

Hamas.” Interrogé par le journal gazaoui Al-Risala, Yasin Aktay a également souligné qu’une délégation du Hamas emmenée par Khaled Meshal, le chef de son bureau politique, s’était rendue en Turquie à la mi-août et que les relations d’Ankara avec l’Etat hébreu étaient au menu des discussions. Courrier International ISRAELVALLEY PLUS Le Hamas (en arabe : « ferveur »), acronyme partiel de harakat

al-muqâwama al-‘islâmiya (« Mouvement de résistance islamique »), est un mouvement islamiste constitué d’une branche politique et d’une branche armée, principalement actif à Gaza.

Dans le cadre du conflit israélo-palestinien, le Hamas se définit lui-même comme un mouvement trouvant ses principes dans le Coran et se battant au nom de l’islam. Les militants du Hamas, dont ceux des Brigades Izz al-Din al-Qassam, prennent pour cible aussi bien les militaires que les civils israéliens. Entre avril 1993 et 2005, le Hamas a organisé des attentats suicides visant essentiellement des civils. Le dernier attentat-suicide contre Israël revendiqué par le Hamas remonte ainsi à janvier 2005 ; il a déclaré en avril 2006 renoncer à ce type d’actions, préférant alors tirer des roquettes de type Qassam et des missiles Grad sur des villes israéliennes, dont Sdérot, Ashdod, Ashkelon et Beer Sheva.

Créé en 1987 par Sheikh Ahmed Yassin, Abdel Aziz al-Rantissi et Mohammed Taha, tous trois issus des Frères musulmans, sa charte affirme que « la terre de Palestine est une terre islamique ». Il prône donc la destruction de l’État d’Israël et l’instauration d’un État islamique palestinien sur tout le

Le Hamas est sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada et des États-Unis. Il est classé terroriste par Israël, l’Égypte et le Japon, et est banni en Jordanie. Pour la Grande-Bretagne et l’Australie, seule la branche armée du Hamas est classée comme terroriste. D’autres pays du monde,

notamment l’Afrique du Sud, la Russie, la Norvège, le Brésil ne reprennent pas le Hamas sur la liste des organisations qu’ils considèrent comme terroristes. En décembre 2014, l’inscription du Hamas sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne a été annulée par la justice, car le Tribunal a estimé que cette inscription était fondée « non pas sur des faits examinés et retenus dans des décisions d’autorités nationales compétentes, mais sur des imputations factuelles tirées de la presse et d’internet ». Cette annulation ne remet pas en question la qualification du groupe palestinien d’organisation terroriste sur le fond, a précisé la cour, qui condamne la manière dont il a été formellement inscrit sur la liste européenne en 2003. L’Union Européenne fait appel de cette décision en janvier 2015 et maintient le Hamas sur la liste des organisations terroristes le 27 mars 2015. Le 29 janvier 2015 la justice égyptienne a classé la branche militaire du Hamas comme organisation terroriste l’accusant de soutenir l’insurrection jihadiste dans le Sinaï. En revanche, la Ligue arabe demande à l’Égypte d’annuler cette décision.


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Bourse de Tel Aviv : l’Egypte fait bondir les actions des firmes énergétiques

“Les négociations avec Israël sont en cours et ne s’arrêteront pas”, déclare le ministre égyptien de l’Energie. La découverte d’un énorme gisement de gaz au large des côtes égyptiennes ne remet pas en question l’achat de gaz naturel israélien et chypriote, a indiqué mardi le ministre égyptien de l’Energie Sharif Ismaïl. La compagnie italienne ENI avait annoncé dimanche la découverte d’un champ gazier estimé à 850 milliards de m3, soit près du double du site israélien Leviathan, le 20ème le plus important du monde et l’équivalent de 5,5 milliards de barils de pétrole. Cette annonce avait provoqué l’inquiétude de Jérusalem quant à la perte d’un contrat avec Le Caire. “Les négociations entre les compagnies privées en Egypte et celles de la Méditerranée orientale, j’entends par cela Israël et Chypre, ne s’arrêteront pas. Ces négociations et les accords initiaux sont en cours”, a déclaré le ministre qui a ajouté que “les compagnies privées devront obtenir l’autorisation du gouvernement pour importer du gaz à partir d’Israël”. La déclaration de Sharif Ismaïl devrait rassurer Israël et faire grimper les actions des compagnies énergétiques à la Bourse de Tel Aviv où elles avaient subi une lourde perte à l’annonce de la découverte du site égyptien “Zohr”. Israël a signé au printemps un accord avec l’Égypte pour lui vendre le gaz extrait des gisements sous-marin de Tamar et de Leviathan. L’État hébreu se mord aujourd’hui les doigts d’avoir autant traîné à lancer la production de Léviathan, retardée par un contentieux politico-réglementaire avec les compagnies.

“Zohr” pourrait répondre aux besoins de ce pays de plus de 85 millions d’habitants pendant plusieurs décennies, alors que les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) pèsent sur le pays et le placent dans une forte dépendance vis-à-vis de ses fournisseurs. Des coupures d’électricité importantes – comme la panne géante au Caire en septembre 2014 – frappent régulièrement le pays, surtout au moment des fortes chaleurs, quand les climatiseurs tournent à plein régime. Selon EDF, qui aide l’Egyptian Electricity Holding Company à améliorer ses performances, la demande excède de 20 % les capacités des producteurs locaux. Les pénuries d’électricité récurrentes ont été l’une des causes de l’impopularité de Mohamed Morsi, le président issu des Frères musulmans, renversé par l’armée en juillet 2013. Depuis, la réforme du secteur énergétique est présentée par son successeur comme l’un de ses chantiers prioritaires. Le pays manque de moyens financiers pour se doter des centrales dont il a un urgent besoin. Ces énormes ressources gazières de proximité permettront d’alimenter de nouveaux moyens de production d’électricité, mais aussi de renforcer le tissu industriel du pays. Mais elles risquent aussi de retarder le plan de développement des énergies renouvelables (solaire, éolien), annoncé au début de l’année par M. Al-Sissi, pour soutenir la croissance et “respecter l’environnement”. Aujourd’hui, 90 % de l’électricité consommée en Egypte est issue des énergies fossiles. L’entrée en production de Zohr devrait intervenir dès 2018 Source: i24News (Copyrights)


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Netflix bientôt en Israël ? Hot et YES n’aiment pas trop

Netflix, a lancé une enquête sur Internet auprès des ménages israéliens pour déterminer leurs habitudes en ce qui concerne la télévision et le prix qu’ils seraient prêts à payer pour le service que l’entreprise propose. Si la société entrait dans le marché du divertissement local, Netflix représenterait une réelle concurrence pour Hot et YES, les deux entreprises qui se partagent actuellement le contrôle du marché de la distribution des chaînes câblées. (Times of Israel) ISRAELVALLEY PLUS Netflix est une entreprise américaine proposant des films et séries télévisées en flux continu sur Internet et implantée en Amérique du Nord et du Sud, dans les Caraïbes, et dans certaines parties de l’Europe (Danemark, Finlande, Suisse, Irlande, Pays-Bas, Norvège, Suède, Royaume-Uni, France, Belgique, Allemagne et Luxembourg). Elle a été fondée en 1997 et son siège est situé à Los Gatos en Californie. En juin 2015, le groupe revendique 65,55 millions d’utilisateurs. HISTOIRE. Reed Hastings, qui a obtenu un diplôme d’intelligence artificielle à l’Université Stanford, fonde en octobre 1991 Pure Software, une application pour Unix. Rachetée quelques années plus tard, il se retrouve avec 75 millions de dollars en poche, grâce auxquels il crée Netflix en 1997, avec l’aide du développeur Marc Randolph. Le site internet de Netflix a été lancé le 29 août 1997, avec 30 employés. Netflix a ensuite été disponible par abonnement mensuel en septembre 1999. Le service est officiellement lancé en 19984. Il consiste en un système de location illimitée de DVD par internet. L’idée lui est venue d’une contrariété après avoir dû verser 40 dollars suite à un film loué, qu’il avait rendu trop tard. En 2000, Netflix a été proposé

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à Blockbuster pour 50 millions de dollars mais la vente n’a pas abouti. La société fut introduite en bourse au NASDAQ le 22 mai 2002, pour la vente de 5 500 000 actions ordinaires au prix de 15 $ par action. En 2009, Netflix offrait une collection de 100 000 titres et dépassait les 11 millions d’abonnés. En 2013, le service compte 40 millions d’abonnés dans 40 pays. En Europe, l’opérateur a choisi le Luxembourg en 2011 pour y installer son siège social. Le 15 février 2014, Disney-ABC accorde un contrat d’exclusivité à Netflix pour la série The Clone Wars de Lucasfilm Animation et une sixième saison avant le lancement en 2015 des productions Marvel Television et en 2016 de la diffusion en streaming des studios Disney. Le 26 février 2014, Disney annonce un budget de 200 millions d’USD sur trois ans pour produire dans la région de New York quatre séries Marvel destinées à Netflix et coproduites par Marvel Television et ABC Studios.

L’UE va bientôt se prononcer sur une l’étiquetage des produits des « implantations »

Le 24 juillet 2014, Netflix annonce que le siège social européen sera transféré aux Pays-Bas en 2015. Le 17 juillet 2014, Disney et Netflix signent un contrat donnant l’exclusivité des nouveautés cinématographiques des studios Disney-Pixar-Marvel-Lucasfilm à Netflix au Canada. Afin d’accélérer son expansion internationale et de faire face au développement de la concurrence sur le marché de la vidéo à la demande sur internet, le groupe a annoncé le 2 février 2015 vouloir lever 1 milliard de dollars. À la suite de cette annonce, l’agence de notation Standard & Poor’s a dégradé la note de Netflix de “BB-” à «B+»13. Le 2 février 2015, Netflix annonce qu’elle proposera des vidéos de Disney, Pixar, Marvel et Lucasfilm en Australie alors que la date d’ouverture et les prix de l’offre ne sont pas encore connu.

L’Union Européenne va bientôt prendre une décision sur l’opportunité d’étiqueter des marchandises produites par des juifs de Judée Samarie. Parlant à l’issue d’un sommet des ministres des affaires étrangères européens à Luxembourg, la chef de la politique étrangère de l’UE, Frederica Mogherini, a dit qu’un comité spécial allait bientôt pré-

senter ses conclusions sur la question. « Le travail de la commission chargée de la question vient à sa fin. Ce sont les dernières étapes avant que nous soumettions les conclusions, » a-t-elle dit. Le ministre des affaires étrangères du Luxembourg, Jean Asselborn, a dit qu’à son avis, l’étiquetage des

biens juifs produits au-delà de la « ligne verte » est une politique importante. « Nous ne parlons pas d’une tentative de boycott d’Israël, » a-t-il averti, affirmant que le geste est destiné à « fournir des informations au consommateur pour choisir lui-même si il est intéressé à acheter les produits des implantations. »


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EUROPE : LE SUICIDE EN DIRECT

Un enfant est mort en mer, entre la Turquie et la Grèce. Le responsable de sa mort est son propre père.

Mais ce n’est pas ce que disent les grands médias ces jours derniers. Non. Les grands médias ne disent pas que le père, son épouse et ses deux enfants vivaient en Turquie depuis trois ans et attendaient un visa pour le Canada, qui tardait à venir.

: tout simplement parce qu’ils ont abandonné depuis longtemps l’idée même de responsabilité individuelle. Et ils en font une victime de l’Europe, bien sûr. Si les frontières de l’Europe étaient ouvertes, rien, nous dit-on, ne serait arrivé.

Ils ne disent pas que le père avait choisi de passer par l’Europe pour se faire refaire une dentition toute neuve aux frais des contribuables d’un pays d’Europe, sans débourser un centime.

Un enfant victime d’un homicide par imprudence commis par son propre père

Ils ne disent pas que le père aurait pu continuer à vivre en Turquie, avec sa famille, et a fait un choix irresponsable, criminel. Ils font de cet homme une victime

L’Europe a bien des responsabilités : celle d’être militairement dans une situation de faiblesse lamentables. Celle d’avoir des Etats providence qui attirent des gens pouvant se faire soigner gratuitement. Celle d’être impuissante et de choisir l’apaisement et le défaitisme préventif face à ses ennemis.

Celle de ne plus voir qui sont ses ennemis. Celle de créer des désastres à ses portes en renversant en Libye un régime qui servait de verrou à l’immigration clandestine et qui emprisonnait les islamistes. Mais elle n’a pas la responsabilité de ne pas ouvrir davantage ses frontières qui, d’ailleurs, sont d’ores et déjà très poreuses. Elle n’a pas la responsabilité d’avoir tué un enfant qui a, de fait, été victime d’un homicide par imprudence commis par son propre père.

plupart, ne savent guère comment réagir, parce qu’il y a manipulation des émotions, et qu’il est difficile de réagir rationnellement face à la manipulation des émotions.

Les grands médias, eux, jouent un jeu délétère et bien connu : ils focalisent l’attention sur une image aux fins d’en faire un symbole. En montrant un enfant mort en mer, ils veulent exacerber la compassion vis-à-vis des flots de ceux qu’ils appellent « migrants », ou « réfugiés », aux fins d’inciter à ce qui résulte de la compassion : non seulement l’ouverture des frontières, mais l’accueil. Inciter à accueillir toujours davantage est destructeur : un changement de population est déjà en cours en Europe, et l’accentuer ne peut que conduire ce continent vers le gouffre. Accueillir toujours davantage de musulmans ne peut qu’accélérer une islamisation dont on voit déjà les conséquences.

Peuvent-ils changer d’un seul coup les systèmes d’Etat providence existants ? Non.

Accueillir des gens souvent sans qualifications et qui vivront, longtemps, d’assistances diverses, est plomber une situation économique déjà orientée vers une direction sinistre. Les dirigeants politiques, pour la

Il est vrai qu’il est très tard pour qu’ils réagissent. Peuvent-ils dans l’urgence remédier à la faiblesse militaire de l’Europe ? Non. Et les appels à une intervention européenne contre l’Etat Islamique qu’on entend ici ou là sont tristement risibles.

Peuvent-ils sortir de l’apaisement et du défaitisme préventif ? Non, n’en déplaise à ceux qui brandissent un sabre de carton pâte. L’apaisement et le défaitisme préventif sont les fruits amers de la faiblesse militaire, et tous ces gens qui ont applaudi il y aura bientôt sept ans l’élection d’un islamo-gauchiste adepte de l’apaisement et du défaitisme préventif aux Etats-Unis devraient s’interroger sur leurs enthousiasmes : ils ont chanté en novembre 2008, puis en novembre 2012, qu’ils dansent maintenant au son de leurs chants de l’époque. Peuvent-ils voir qui sont leurs ennemis ? Non. Ils n’osent même pas parler d’islam radical, et continuent à dire Daesh pour ne pas dire Etat Islamique, et ils pensent avoir signé le contrat du siècle avec Khamenei, l’islamiste iranien aux idées exterminationnistes. Peuvent-ils remettre en place en Libye un régime stable ?

Non. Que vont-ils faire dès lors ? Ce qu’ils font déjà au fond. Poursuivre le changement de population, et l’accentuer. Accueillir toujours davantage de musulmans et accélérer l’islamisation dont on voit déjà les conséquences. Accueillir des gens souvent sans qualifications et qui vivront, longtemps, d’assistances diverses. Plomber une situation économique déjà orientée vers une direction sinistre. L’Etat Islamique en janvier dernier énonçait une stratégie : submerger l’Europe par une vague de cinq cent mille immigrants cette année, et continuer sur cette lancée. Mais qui se souvient de ce qu’a dit l’Etat Islamique en janvier ? Un enfant est mort en mer, entre la Turquie et la Grèce. C’est ce qui compte. On a vu les images de l’enterrement à Kobane. Des milliers d’enfants ont été tués en Syrie et en Irak au cours de l’année écoulée. Ils sont oubliés. Ils n’étaient pas sur la photo. Ils ne pouvaient pas exacerber la compassion. Poussant l’obscénité un peu plus loin, certains commentateurs ont osé comparer la situation des immigrants qui submergent l’Europe à celle des Juifs sous le nazisme. Il fallait oser. Ils ont oser. Il y a des gens qui décidément osent tout. © Guy Millière

Les USA mettent en garde la Russie sur sa présence militaire en Syrie Les rapports sur l’accumulation de forces militaires russes en soutien au dictateur syrien Bachar al-Assad en Syrie ont attiré un avertissement drastique (mais probablement creux, comme c’est la cas pour toutes les déclarations de l’administration Obama) du département d’état américain samedi sur une confrontation potentielle avec les forces de la coalition combattant l’Etat Islamique en Syrie.

les risques de confrontation. »

Bien que n’élaborant pas sur la question, le département d’état a déclaré que le secrétaire John Kerry a parlé avec le ministre russe des affaires étrangères, Serguei Lavrov, disant que les actions de la Russie « pourraient encore aggraver le conflit, conduisant à plus de pertes de vies innocentes, et accroître les flux de réfugiés et

Un rapport du New York Times paru samedi a également cité des sources gouvernementales confirmant ces rapports. Selon le Times, la Russie pourrait envoyer jusqu’à 1000 militaires à un aéroport avec une station de contrôle de la circulation aérienne portable.

La conversation entre les homologues américains et russes est intervenue après que des diplomates occidentaux aient dit fin août que la Russie avait envoyé un corps expéditionnaire en Syrie pour mettre en place une base d’opérations avancée et se préparer à des frappes aériennes contre les ennemis d’Assad par des avions russes pilotés par des pilotes russes.

L’aéroport a été érigé près de Lattaquié, avec des vidéos montrant des véhicules blindés russes actifs dans la région combattant contre les groupes rebelles. Des photos circulant sur les réseaux sociaux venant de comptes réclamant une connexion avec le groupe terroriste rebelle Nusra Front montrent des avions et drones de combat russes dans le ciel au-dessus d’Idlib. Par ailleurs, des sources en Grande-bretagne et en France ont déclaré que les deux gouvernements envisagent de lancer des frappes aériennes contre des cibles gouvernementales et des positions de l’Etat Islamique en Syrie afin de faire face à la « source » de la crise actuelle des réfugiés en Europe.

Le journal Sunday Times a déclaré que le premier ministre britannique David Cameron veut tenir un vote au parlement en octobre pour ouvrir la voie à des frappes aériennes contre l’Etat Islamique en Syrie. Il cherche également à lancer une offensive militaire et de renseignements contre les trafiquants d’êtres humains, a indiqué le journal, citant des hauts fonctionnaires. Le journal français Le Monde a rapporté plus tôt samedi que la France envisageait de lancer des frapper aériennes contre l’Etat Islamique en Syrie, se joignant à une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Cameron, sous pression pour prendre davantage de mesures en réponse à la crise des réfugiés en

Europe, a déclaré vendredi que son pays allait accueillir « des milliers d’autres » réfugiés syriens. Le Sunday Times a dit que Cameron était prêt à accepter 15 000 réfugiés de camps situés près de la Syrie. Il y a quelques mois, les groupes terroristes islamistes annonçaient qu’ils allaient inonder l’Europe de « réfugiés », composés vraisemblablement de nombreux islamistes, et a tenu sa promesse. La réponse de l’Europe, sous la pression du politiquement correct, ne s’est pas faite attendre : elle va les accueillir les bras ouverts. Ici, a la rédaction, nous n’avons même plus l’envie de lui souhaiter bonne chance, l’Europe n’aura qu’à faire face aux résultats de sa politiques… qui s’annoncent catastrophiques.



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Des Palestiniens attaquent des touristes US pris pour des Israéliens

« L’Europe commet un suicide en accueillant les migrants »

liticiens ont attiré mon attention et m’ont irrité », a expliqué M. Klaus, chef de l’Etat tchèque entre 2003 et 2013, au site web du journal Dnes. « Si l’Europe veut commettre un suicide en recevant un nombre illimité de migrants, qu’elle le fasse, mais sans notre accord », a-t-il asséné. « Nous devrions dire un +non+ résolu ».

L’Europe commet un « suicide » en accueillant les migrants, a affirmé mardi l’ex-président eurosceptique tchèque Vaclav Klaus, en s’en prenant au chef de la diplomatie française Laurent Fabius qui avait récem-

ment jugé « scandaleuse » l’attitude de certains pays d’Europe de l’Est à l’égard des réfugiés. « Les déclarations du ministre français des Affaires étrangères et d’un grand nombre d’autres po-

M. Fabius avait qualifié dimanche de « scandaleuses » les réticences d’un « certain nombre de pays d’Europe » à l’égard d’une répartition des réfugiés, en précisant que ces pays se trouvent « dans l’est de l’Europe ».

Cinq touristes américains à bord d’une voiture ont été jeudi la cible d’un cocktail Molotov et de jets de pierres à Hébron de la part de Palestiniens qui les auraient pris pour des résidents israéliens des Territoires dans cette ville ultra-sensible de Cisjordanie. Les touristes, qui selon la chaîne de télévision privée israélienne Chaîne-2, sont des étudiants d’un séminaire juif de Brooklyn, ont trouvé refuge chez un habitant palestinien qui leur a offert un abri pour se protéger en attendant l’arrivée des forces de sécurité israéliennes pour les escorter, selon un communiqué de la police.

Deux des jeunes touristes ont été légèrement blessés et soignés sur place, selon la police israélienne. Selon la Chaîne-2, la voiture des touristes a été incendiée après qu’ils l’eurent abandonnée. Les cinq jeunes hommes, coiffés de la kippa des juifs pratiquants, auraient circulé par erreur dans le quartier résidentiel de Jebel Johar alors qu’ils cherchaient un lieu de culte situé non loin de là vénéré à la fois par les juifs, qui l’appellent le Caveau des patriarches et par les musulmans, qui l’appellent la mosquée d’Ibrahim. Ils auraient été pris pour des résidents israéliens des Territoires.

Politique de tolérance zéro

Par ailleurs, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait réuni mercredi les hauts responsables de la sécurité israélienne afin de discuter de la situation sécuritaire dans la zone de Jérusalem et le long de la route 443 reliant Jérusalem à Modiin. Ce comité va également considérer la révision des règles d’engagement (les circonstances dans lesquelles les forces de sécurité peuvent ouvrir le feu) contre les lanceurs de pierres et de cocktails Molotov.

Il va également examiner la possibilité d’imposer des peines de prison minimales à leur encontre, selon le communiqué du bureau du Premier ministre. “Notre appliquerons une politique de tolérance zéro contre ceux qui jettent des pierres et contre le terrorisme”, a déclaré Netanyahou. Une loi sera mise en place pour punir les auteurs de ces attaques “car le système légal rencontre des difficultés avec ces jeunes” impliqués dans ces attaques.


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L’enseignant de Ramat Gan qui participe aux émeutes devrait aller en prison! Le Dr Ronen Shoval, président de l’association » des professeurs pour un Israël fort « , a déclaré que » bien que je ne voudrais pas d’un enseignant comme cela pour mes enfants, Herzl Schubert ( entouré sur la photo ci-dessus ), le professeur qui prend régulièrement part à des émeutes arabes à Nabi Salah, ne doit pas être renvoyé de son poste d’enseignant du lycée de Ramat Gan mais il doit être mis en prison pour avoir tenté de nuire à des soldats de Tsahal et non pour ses opinions… » Détails…

Un groupe de parents d’élèves du lycée ORT-Avin de Ramat Gan a demandé dimanche que le professeur d’histoire, Herzl Schubert, après avoir été reconnu sur une vidéo prenant part à une violente émeute à Nabi Salah, soit renvoyé. Les parents ont dit que, bien que Schubert n’ait pas attaqué le soldat lui-même, il n’a pas essayé de l’aider de quelque manière que ce soit. Selon Shoval, » Si l’enseignant n’a pas enfreint la loi, le lycée ORT ne le congédiera probablement pas mais les parents ont

l’obligation morale de faire comprendre à la direction de l’école qu’ils s’opposent à avoir un incitateur violent comme enseignant pour leurs enfants. Si l’enseignant a enfreint la loi, le procureur général ferait bien de le trainer en justice. Herzl Schubert a apparemment aidé à causer un préjudice à des soldats de Tsahal, il devrait aller en prison. De la prison, il sera en mesure d’enseigner et d’éduquer ses amis, les prisonniers ! « . h t t p s : / / w w w. y o u t u b e . c o m / watch?v=mg1-_oIfjqc

Dans la vidéo, on peut le voir encourager ses » amis » et à environ 07 minutes et 45 secondes sur la vidéo, on peut le voir attraper un soldat par le bras. h t t p s : / / w w w. y o u t u b e . c o m / watch?v=ULEdLHTKo1s L’école a déclaré : » Nous avons, en effet, recu une plainte concernant les activités de l’enseignant, ceci est un événement qui a eu lieu en dehors des heures de travail et sans aucun lien avec les activités de l’école. La question est actuellement à l’étude et nous attendons

des instructions du ministère de l’Education « . Dans d’autres vidéos de précédentes émeutes dans Nabi Salah, Schubert est est filmé alors qu’il traite les soldats de criminels tout en se vantant d’être un professeur de lycée et un employé du ministère de l’Éducation ! Le ministre de l’éducation étant actuellement Naftali Bennett, j’ose espérer que ce sinistre traître sera viré de son poste et j’espère qu’il passera un séjour en prison… Source Koide9enisrael


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Dois-je dire qu’Obama est un criminel monstrueux ? Etats-Unis avaient été passés par dessus bord (Ben Ali, Moubarak, Saleh), et Kadhafi a donc, très logiquement, été renversé : avec l’aide de la France et du Royaume Uni, mais à l’instigation d’Obama, même si Sarkozy et Bernard Henri Levy ont tenté de se donner les premiers rôles. Il était évident dès le départ que le résultat du renversement de Kadhafi serait le dépeçage djihadiste dans le pays.

Quand Barack Obama a été élu, en 2008, je m’attendais à ce qu’il inflige des destructions et déstabilisations délétères sur la planète. J’ai tenté ensuite, très vite, d’anticiper ces destructions et déstabilisations. En regardant les résultats tels qu’ils sont pour le moment, je dois dire que je ne me suis, pour l’essentiel, pas trompé. Le chaos qui règne dans le monde musulman, avec son sinistre cortège de charniers, de ruines et d’attentats divers était très prévisible, l‘accès de l’Iran à une position d’hégémonie était très prévisible aussi, tout comme la montée en puissance des Frères Musulmans.

Le fait que l’Egypte échappe assez vite aux griffes des Frères Musulmans ne pouvait pas être anticipé, mais on pouvait s’attendre à ce que l’Arabie Saoudite ne reste pas sans rien dire et sans rien faire. Que l’abandon de l’Irak conduise à un retour de la guerre était un risque évoqué par George Walker Bush lui-même : dans un discours de juillet 2007, il avait parlé, le cas échéant, d’une renaissance d’al Qaida en Irak, et c’est ce qui s’est passé ; cette renaissance a donné l’Etat Islamique. Il aurait été étonnant que Kadhafi, qui était devenu un allié des Etats Unis fin 2003 soit laissé en place, dès lors que trois alliés des

Les réaffirmations de la puissance russe par Poutine étaient très prévisibles aussi : Poutine n’avait pas caché sa nostalgie pour l’empire soviétique et nul n’ignorait qu’il était un pur produit du KGB, imprégné des théories eurasiennes d’Alexandre Douguine. La volonté de la Chine de se doter d’un glacis et de contrôler la mer de Chine était de l’ordre de l’évidence, tant les stratèges chinois avaient, depuis des années, les yeux rivés sur les iles Spratly et Paracels. Ce qui m’étonne est que si peu de gens en Europe aient anticipé ce qui allait se passer, en particulier en France : il suffisait, pour comprendre, d’examiner le passé

d’Obama, de lire ses projets au moment de la campagne électorale, d’écouter ses discours, de voir qui étaient ses conseillers.

Ce qui m’amuse (tristement) est de constater que la quasi-totalité des commentateurs européens, et particulièrement les commentateurs français, ne semblent toujours pas comprendre ce qui s’est passé, ou, même, ce qui se passe sous leurs yeux. Quasiment aucun d’entre eux n’incrimine Obama, quasiment aucun ne semble voir jusqu’à ce jour qu’Obama avait une stratégie (inepte et immonde, certes) et la met en œuvre avec constance, même s’il lui arrive parfois d’improviser pour s’adapter aux circonstances. Certains « experts », au cerveau particulièrement obscurci, attribuent même la naissance de l’Etat Islamique à l’intervention décidée par George Walker Bush en 2003, ce qui implique pour eux de sauter allègrement par dessus tout ce qui s’est passé en Irak entre 2008 et 2014. J’en ai même entendu quelquesuns dire (lorsqu’on commence à avoir les fusibles neuronaux qui

grillent, autant y aller carrément) que le terrorisme islamique dont nous avons eu cinq ou six échantillons sanglants depuis le début de l’année était lui-même l’effet de l’intervention en Irak en 2003, ce qui laisserait supposer qu’il n’y a pas eu de terrorisme islamique avant 2003 (et, vraisemblablement que la disparition du World Trade Center est une illusion d’optique, ou un coup de maître de la CIA et du Mossad réunis). Les mêmes (parfois d’autres) disent que les flux migratoires vers l’Europe qui s’accentuent présentement font partie d’un grand « complot » américain pour détruire l’Europe et la métisser ou l’islamiser de force. Comme Obama est leur idole, comme ils ne le critiquent jamais et ne prononcent son nom qu’avec vénération, comme, dès lors qu’il s’agit d’Obama, ils ne veulent plus voir les relations de cause à effet, je vais, sans prononcer ou écrire le nom d’Obama, leur donner des pistes pour comprendre, non pas l’intégralité de l’évolution du monde depuis un funèbre jour de janvier 2009, mais tout au moins ce qui explique les flux susdits.



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L’ élection présidentielle américaine qui se profile est emplie de surprises et de rebondissements Bush. Scott Walker est l’homme qui a résisté aux syndicats dans le Wisconsin : Jeb Bush n’apparaît pas comme un homme résistant à quoi que ce soit. Marco Rubio serait, a priori, le plus compatible avec Jeb Bush, bien qu’il s’affiche plus conservateur que lui : on peut douter qu’il soutienne Jeb Bush avec ardeur.

Nous somme à quatorze mois de l’échéance, et beaucoup de choses peuvent encore se passer. Néanmoins, quelques enseignements peuvent d’ores et déjà être tirés, et quelques hypothèses peuvent être avancées. Du côté républicain, il est évident que l’irruption de Donald Trump en tête des sondages a très largement surpris, à commencer du côté du parti républicain. Tout avait été mis en place pour que le candidat désigné soit Jeb Bush, et tout ce qui avait été mis en place est en train de s’effondrer : il serait désormais étonnant que Jeb Bush soit le candidat. Une réaction anti « establishment » s’est dessinée, dont Trump est le principal bénéficiaire, mais d’autres en bénéficient aussi : Ben Carson, Carly Fiorina, Ted Cruz. Le parti républicain paie sa mollesse dans son opposition à Obama, son attitude vis-à-vis des Tea Parties, trop largement ignorés en 2012. Les poli-

ticiens de profession paient aussi. Nombre de candidats n’ont pas réussi à percer, et ne vont plus rester très longtemps dans la compétition. Certains disparaitront avant les premières élections primaires et le premier caucus. D’autres disparaitront après les caucus de l’Iowa et les élections primaires du New Hampshire. Jeb Bush devrait rester plus longtemps, car il a des moyens financiers importants : ces moyens ne devraient pas être suffisants pour en faire un candidat viable. Il ne convainc pas, il apparaît comme un perdant. Il suscite peu d’enthousiasme. Parmi les candidats se situant entre cinq et dix pour cent des intentions de vote pour le moment, et qui vont disparaître, aucun n’est aussi centriste que Jeb Bush, ce qui signifie que s’ils se retirent, Jeb Bush ne pourra sans doute pas espérer un important report de voix. Mike Huckabee est le candidat des « social conservative » : pas vraiment l’électorat ciblé par Jeb

Dès lors que Ben Carson et Carly Fiorina, bien que certains sans doute de figurer honorablement en Iowa et dans le New Hampshire ne devraient pas aller beaucoup plus loin, il devrait dès lors rester trois candidats (quatre tout au plus, si un quatrième reste et fait de la figuration) lorsque les élections primaires auront lieu en Floride, puis dans plusieurs Etats du Sud. Les candidats à ce moment devraient être Donald Trump, Jeb Bush, et vraisemblablement, je pense, Ted Cruz. Si Donald Trump ne fait pas d’erreur, si les campagnes négatives que va mener Jeb Bush contre lui ne le font pas chuter (et je doute qu’elles le fassent chuter), il sera à ce moment là bien placé pour être le candidat. Dans le cas contraire, il semble certain qu’il appuiera Ted Cruz. Les élections primaires cruciales seront en Floride et dans les Etats du Sud, et ce n’est pas un hasard si Donald Trump a tenu voici peu une réunion géante à Mobile en Alabama. Ce n’est pas un hasard non plus si Ted Cruz s’investit beaucoup dans le Sud. Si je me risquais à un pronostic aujourd’hui, je dirais que le candidat ne sera pas Jeb Bush (désormais, quoi qu’il arrive, Donald Trump

entend s’y employer), et sera ou bien Donald Trump, ou bien Ted Cruz.

Si je me risquais à un autre pronostic sur ces bases, il serait que le parti républicain, tout en soutenant Jeb Bush jusqu’au bout, préférera Cruz si le choix est entre Trump et Cruz.

Si je me risquais à un troisième pronostic, il serait que Donald Trump a d’ores et déjà deux chances sur trois d’être le candidat républicain : comme je l’ai déjà écrit, seul Donald Trump peut battre Donald Trump. Cela dit, c’est ce qui se passe chez les démocrates qui doit être scruté de plus près. Hillary Clinton, c’est une évidence, est en très mauvaise posture. Parce que c’est une mauvaise candidate, d’une part. Parce qu’elle a à ses basques tant d’affaires scandaleuses et graves que quasiment aucun électeur, même ceux qui sont prêts à voter pour elle, ne la considère honnête. Parce qu’elle n’a pas, à l’évidence, le soutien des médias de gauche. Et enfin, parce qu’il semble clair désormais qu’Obama ne veut pas qu’elle lui succède et est pour beaucoup dans les révélations qui viennent la faire dégringoler. Si elle ne passe pas par la case prison (Obama lui évitera tout de même cette humiliation), elle tentera de rester, puis, sans doute, s’effacera. Un autre candidat va, selon toute apparence, bientôt entrer dans la compétition, et ce sera Joe Biden, qui est le véritable choix d’Obama, selon toute apparence. Joe Biden, selon toute apparence aussi, choisira pour la vice-présidence une femme peu ou prou aussi à gauche que le socialiste Bernie Sanders. L’espoir d’Obama, selon toute apparence encore, est que Joe Biden soit élu, et vienne parachever ce qu’il a « accompli » en deux mandats. Joe Biden ne ferait qu’un seul mandat et laisserait la place à Elizabeth Warren en 2020. Il n’est pas improbable de lire en novembre 2016 : Président Joe Biden Cet espoir a des allures de scénario catastrophe : Joe Biden ferait ce que demande Obama, et Elizabeth Warren est une marxiste.

Mais la catastrophe est possible. Et il n’est pas improbable de lire en novembre 2016 : Président Joe Biden. Le choix devrait être donc entre Cruz ou Trump d’un côté, et Biden-Warren de l’autre côté. Du côté Cruz ou Trump ? L’ensemble des Américains en colère, et qui voudrait, selon le slogan de Trump qui pourrait être celui de Cruz, que l’Amérique redevienne grande. Du côté Biden-Warren ? Les minorités ethniques et les immigrants naturalisés récemment, les assistés sociaux. Du premier côté, un espoir de redressement. De l’autre côté, le déclin, et l’entrée effective, et peut-être irréversible dès lors, des Etats Unis dans une ère post-américaine. Les chances de Cruz ou Trump ? Cristalliser la colère, attirer l’électorat des tea parties, mais aussi des démocrates lassés et déçus par les années Obama. Les chances de Cruz ou Trump me semblent minces aujourd’hui, surtout si je regarde la carte électorale et le nombre de grands électeurs requis pour être élu. Cela signifie-t-il que je suis inquiet ? La réponse est : oui. Ai-je encore un espoir dans un sursaut incarné par Cruz ou Trump ? La réponse est oui, encore, même si je ne veux pas trop espérer. A l’évidence, Donald Trump n’est pas un conservateur, dit-on de tous côtés, et c’est exact, mais il aime son pays, il a la poigne et le charisme requis en période de tempête, et il n’est pas téléguidé par Obama. Ted Cruz, lui, est un conservateur, et sans doute l’homme le plus intellectuellement brillant de la campagne, mais cela est-il suffisant ? Trump ou Cruz peuvent-ils transcender la carte électorale, qui fait que les républicains doivent absolument gagner la Virginie, la Floride et l’Ohio pour l’emporter ? Attendons la suite. © Guy Millière


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Netanyahou : La paix est la première leçon enseignée au CP

Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, a marqué « Nous voulons que vous soyez d’excellents élèves et des sionistes, car nous aspirons à l’excellence et au sionisme. Soyez des citoyens loyaux à l’État et réussissez aussi – grâce à vos propres efforts – dans de nombreux domaines. Jouez mieux au football et résolvez mieux vos problèmes de mathématiques », a déclaré M. Netanyahou à l’intention des jeunes élèves. Le chef du gouvernement s’est également rendu dans l’école primaire Ramat Keramim à Ashkelon, en compagnie du ministère de l’Éducation Naftali Bennett. À Ashkelon, une ville à portée des tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza, le Premier ministre a déclaré : « La première leçon apprise au CP est ‘Shalom Kita Aleph’, en mettant l’accent sur le mot Shalom [la paix]. Nous éduquons nos enfants à la paix. À quelques kilomètres d’ici, le Hamas apprend le contraire de la paix à ses enfants et essaie, de temps à autre, de nous tirer dessus, de vous tirer dessus. Notre politique est claire : zéro retenue, zéro laisser-aller, zéro tolérance pour le terrorisme. Nous répondons à chaque tir en direction de

notre territoire que ce soit par des actions visibles ou secrètes et nous mettons également le terrorisme en échec comme nous l’avons fait hier à Djénine. » Le chef du gouvernement évoquait l’opération menée dans la nuit de lundi à mardi par une force conjointe de Tsahal et de l’unité spéciale antiterroriste (Yamam) dans la ville sous contrôle palestinien. Au cours de la tentative d’arrestation d’un haut responsable du Hamas, un policier a été assez grièvement blessé. « Je souhaite un prompt rétablissement au soldat blessé. Nous voulons la paix, mais avant tout, nous devons protéger notre pays et nos enfants. Vous protéger vous. La sécurité de nos enfants est notre priorité », a renchéri M. Netanyahou. À Ashkelon aussi, le Premier ministre a encouragé les enfants à exceller et être sionistes. Il a évoqué l’ordinateur comme un outil que les élèves peuvent apprendre à utiliser pas seulement pour jouer, comme ils savent le faire, mais « pour se connecter au monde, apprendre ce qu’[ils] souhaitent savoir et exceller ». Enfin, il a rappelé l’importance pour les enfants de se respecter les uns les autres. YA

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2.900 jeunes olim feront leur rentrée dans une école israélienne dont 1150 français

Obama assuré de faire passer l’accord nucléaire iranien

Le président américain Barack Obama semblait assuré d’une victoire au Congrès pour l’accord sur le nucléaire iranien, après le ralliement mercredi d’un nombre suffisant de sénateurs, 34, en prévision du vote qui aura lieu en septembre.

La sénatrice démocrate Barbara Mikulski a annoncé mercredi qu’elle voterait en faveur de l’accord nucléaire, portant le nombre de sénateurs favorables à 34. C’est le seuil que le président américain espérait atteindre, car il correspond à la minorité requise dans la chambre haute du Congrès pour bloquer la tentative républicaine de tuer le pacte. Les chefs républicains du Congrès ont prévu de mettre aux voix, avant le 17 septembre, une résolution de désapprobation de l’accord nucléaire, qui devrait en tout état de cause être adoptée dans un premier temps, car les républicains ont à eux seuls la majorité absolue dans chaque chambre du Congrès. Barack Obama opposera son veto à la résolution, forçant un second vote, mais cette fois avec une majorité de deux tiers requise dans au moins une des deux chambres pour surmonter le veto. Au Sénat, qui compte 100 élus, cette majo-

rité est de 34 voix –un contingent atteint mercredi, après les ralliements la veille des sénateurs Bob Casey et Chris Coons. Aucun élu républicain n’a annoncé son soutien à ce jour.

« Aucun accord n’est parfait, surtout un accord négocié avec le régime iranien », écrit Barbara Mikulski dans un communiqué. Mais elle dit avoir conclu que le pacte était « la meilleure option disponible pour empêcher l’Iran d’obtenir la bombe nucléaire ». « L’alternative, pour moi, est un scénario d’incertitude et d’isolation », avait déclaré mardi Chris Coons lors d’une conférence de presse, une opinion partagée par nombre de ses collègues, estimant que l’accord est la moins mauvaise des solutions, et préférable aux conséquences imprévisibles d’un rejet. Le sénateur Coons a notamment regretté que le texte soit ambigu sur les protocoles d’inspection. Mais il dit craindre l’isolation diplomatique des Etats-Unis en cas de rejet par le Congrès américain. Si la résolution était adoptée malgré le veto présidentiel, elle bloquerait l’application par les EtatsUnis de l’accord international du

14 juillet, qui prévoit la suspension des sanctions économiques les plus lourdes contre Téhéran. La levée des sanctions est la contrepartie réclamée par les Iraniens en échange des restrictions sur leur programme nucléaire. Le parti démocrate est divisé. La majorité soutient Barack Obama mais quelques démocrates très liés à la communauté juive américaine, dont les sénateurs Chuck Schumer de New York et Robert Menendez du New Jersey, ont annoncé leur opposition. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a déclaré mercredi que « diplomatiquement, notre soutien à Israël demeure solide. Nous continuons à nous opposer aux efforts visant à délégitimer l’Etat juif. Le peuple d’Israël et les gens de toute la région seront plus en sécurité grâce à l’accord nucléaire. Nous sommes déterminés à aider Israël à faire face aux nouvelles menaces de sécurité et d’assurer son avantage militaire « . Kerry a ajouté que « les Etats-Unis n’ont pas peur d’utiliser la force si nécessaire, mais nos espoirs et nos valeurs nous poussent à explorer toutes les possibilités pour la paix. »

C’est la rentrée scolaire en Israël et à cette occasion, le Misrad Haklita (le Ministère de l’Intégration israélien) vient d’annoncer une augmentation de 50 % du nombre de nouveaux immigrants qui feront leur « Back to School » en Israël. Cela faisait 15 ans qu’une telle croissance n’avait pas été atteinte rapporte Israël Hayom. Plus de 2 millions d’enfants et adolescents feront, demain, leur rentrée scolaire en Israël. Parmi eux, 2.900 élèves qui viennent d’immigrer cet été intégreront une école israélienne pour la première fois. Selon le Ministère de l’Intégration, ce nombre représente une augmentation de plus de 50% par rapport à l’année dernière. En ef-

fet, en Septembre 2014, seulement 1 900 élèves nouveaux immigrants avaient rejoint le système scolaire israélien. Et comme en 2014, la majorité de ces élèves olim hadachim (ndlr nouveaux immigrants) sont français !!! Ils seront 1150 à entrer en école israélienne. 500 élèves d’origine ukrainienne les imiteront ainsi que 470 russes et 270 américains, les autres sont des jeunes péruviens australiens ou belges. Ah, j’allais oublier, 360 petits poupons et petites poupées olim hadachim de 6 ans rentreront en Kita Aleph. par P – C pour Tel-Avivre



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Netanyahou reconnaît l’intifada en cours, mais n’est pas vraiment ému

Houellebecq: « Suis-je islamophobe ? Oui probablement »

Michel Houellebecq, 59 ans, a répondu aux questions du Guardian à l’occasion de la parution cette semaine de la traduction en langue anglaise de son dernier livre, « Soumission ». Le flot des livres et des couvertures de magazines évoquant la peur de l’islam « est effectivement devenu obsessionnel », déclare-til. A la question de savoir si son dernier ouvrage participe à cette tendance, il répond: « Bien sûr, bien sûr ». « Mais je ne ressens pas le besoin de m’excuser. Il est impossible d’augmenter la proportion qu’occupe déjà l’islam dans les informations. Nous sommes déjà presque à 100% », explique-

t-il.

protection policière permanente.

En 2002, Houellebecq a été accusé par des associations d’inciter à la haine raciale après avoir déclaré: « La religion la plus con, c’est quand même l’islam. Quand on lit le Coran, on est effondré… effondré ! »

A la question de savoir s’il est islamophobe, l’écrivain répond: « Probablement, oui, mais le mot ‘phobie » signifie ‘peur’ plutôt que ‘haine’ ». La peur du terrorisme, précise-t-il.

« Soumission », son dernier ouvrage, décrit une France islamisée en 2022 après l’élection à la présidence de la République du chef d’un parti musulman. Le Guardian souligne que Houellebecq, en raison de ses prises de position controversées sur l’islam, vit actuellement sous

Même si les terroristes sont très peu nombreux, « des gens très peu nombreux peuvent avoir un puissant effet. Ce sont souvent les minorités les plus résolues qui font l’Histoire », souligne Michel Houellebecq. Source: lalibrebe

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a reconnu lundi la flambée terroriste à laquelle sont soumis les citoyens israéliens depuis plusieurs mois ou même années, mais semble n’offrir que très peu de mesures concrètes pour la contrecarrer. « J’ai tenu une discussion spéciale ce matin avec le ministre de la défense, le ministre de la sécurité intérieure et le ministre des transports afin de faire face a ce qui semble être une tendance croissante d’attaques terroristes, à Jérusalem et en Judée et Samarie, » a-t-il déclaré à l’ouverture de la session du cabinet ministériel. « Nous allons renforcer les forces et accroître la protection des véhicules pour préserver la sécurité des citoyens d’Israël. » Le terme « migoun » que Netanyahou a utilisé se réfère généralement à l’installation de parebrise anti-pierres sur les voitures, et d’autres formes de défense passive. « La police israélienne a un rôle important dans ce domaine, comme elle le fait dans le préservation de l’ordre public en général. Je donne plein soutien au ministre de la sécurité intérieure et à ses efforts pour nommer le meilleur homme pour le poste de commissaire de police d’Israël. » « Gal Hirsch est l’homme à la bonne place, » a ajouté Netanyahou en ce qui concerne le candidat au poste de commissaire, qui a été critique par divers mi-

lieux. « Il est un dirigeant avec des valeurs, dédié, il a de grandes capacités pour créer des changements et contribuer au renforcement de la police israélienne et de la primauté du droit en Israël. » Jérusalem est sous une énorme vague d’attaques terroristes, ou « intifada » comme les arabes l’appellent, selon les statistiques publiées par le ministère de la construction et du logement, qui exploite un service de sécurité dans la région connue comme le « bassin de la vieille ville. » La zone comprend les quartiers de la vieille ville à l’intérieur des anciennes murailles, ainsi que le mont des Oliviers, Silwan et la ville de David. Les chiffres pour juin et juillet indiquent une moyenne de près de dix attaques terroristes par jour dans cette seule partie de la capitale d’Israël. Les statistiques, publiées par Yedioth Ahronoth mercredi, ne comprennent pas les attaques terroristes dans le reste de la capitale, signifiant que les chiffres complets pour Jérusalem sont bien pires. La police de Jérusalem a déclaré en réponse que ses actions « résolues » contre le terrorisme a conduit à une baisse des attaques terroristes au cours des derniers mois, notant que la plupart des attaques sont menées contre les forces de sécurité, en raison des frictions permanentes entre elles et les terroristes arabes dans Jérusalem Est.



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Le pape appelle « chaque paroisse d’Europe » à accueillir une famille de réfugiés

Le pape a demandé dimanche 6 septembre que « chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque monastère, chaque sanctuaire d’Europe accueille une famille » de réfugiés. Les deux paroisses du Vatican elles-mêmes accueilleront « dans les prochains jours » deux familles.

Canada: Des autocollants «Le Québec est terre d’Allah. Convertis-toi sinon…» sur des voitures à Repentigny

Des autocollants ordonnant la conversion à l’islam ont été apposés sur des voitures à Repentigny, créant tout un émoi chez certains citoyens et déclenchant l’ouverture d’une enquête par la police.

«Il y avait des autocollants sur une centaine de voitures, a précisé Bruno Marier, de la police de Repentigny. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) et la Sûreté du Québec (SQ) ont été mises au courant. On prend ça au sérieux.» Une première vague de vandalisme a eu lieu hier soir sur la rue Valmont, près d’un Tim Hortons et d’un Jean Coutu, selon M. Marier. Les méfaits se sont poursuivis ce matin, où plusieurs autocollants ont été posés sur des voitures stationnées près du centre commercial Rive Nord, toujours selon les autorités. Une plainte d’un citoyen a été déposée à 9 h 30 ce matin. On y voit sur l’autocollant en question un soldat tenir d’une main un drapeau djihadiste rappelant celui

du groupe État islamique et de l’autre un fusil.

Un message est aussi inscrit «Le Québec est terre d’Allah. Convertis-toi sinon…» L’autocollant est de petit format et ressemble aux étiquettes utilisées sur les cahiers d’enfants. Mauvaise plaisanterie ? La police de Repentigny n’a pu confirmer s’il s’agit d’un canular ou non. «Pour l’instant, on ne sait pas si c’est une mauvaise plaisanterie, mais ces gens sont visiblement organisés. Ils ont pris le temps de les faire, de les imprimer et de les coller. On ne prend donc pas de risques», a expliqué M. Marier. Des autocollants auraient également été apposés jeudi dernier, c’est du moins ce qu’affirme Daniel Michaud, un résident de Repentigny. Sa belle-fille est venue l’aviser en fin de journée qu’une étiquette

avec un «message d’intimidation» avait été collée sur sa portière, du côté conducteur. «Après ses achats, elle a vu l’autocollant. Elle était énervée, elle ne comprenait pas. Nous avons alors rapporté la situation à la sécurité du centre d’achat Rive Nord», assure-t-il. Groupe contre l’Islam M. Michaud a porté plainte à la police pour méfait public. Il a ensuite publié la photo de l’autocollant sur son compte Face­book. «Pour moi, c’est du vandalisme et je suis contre toutes formes d’intimidation, peu importe qui l’a mis là», a-t-il souligné. Peu de temps après la publication de la photo, le groupe d’activistes PÉGIDA, qui s’annonce comme un «regroupement québécois contre l’islam politique, la radicalisation et l’intégrisme», a repris et partagé le cliché en question sur sa page Facebook, ce qui a généré plusieurs discussions houleuses. journaldemontreal.com

Face au drame des réfugiés qui accourent vers l’Europe, le pape François a appelé dimanche 6 septembre, au cours de la prière de l’angélus, place Saint-Pierre, à un « geste concret », demandant « que chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque monastère, chaque sanctuaire d’Europe accueille une famille ». « Devant la tragédie des dizaines de milliers de réfugiés qui fuient la mort à cause de la guerre et de la faim, et qui sont en chemin vers une espérance de vie, l’Évangile nous appelle et nous demande d’être “les prochains” des plus petits et des abandonnés, à leur donner une espérance concrète », a commencé le pape d’une voix grave. Un « geste concret en préparation » du Jubilé de la Miséricorde « Il ne suffit pas de dire “courage, patience…”, a-t-il insisté. L’espérance chrétienne est combative, avec la ténacité de ceux qui vont vers une destination sûre. » Mettant en regard cet appel avec le Jubilé de la Miséricorde, le pape a alors demandé aux « paroisses, communautés religieuses, monastères et sanctuaires de toute l’Europe d’exprimer la réalité de l’Évangile et d’accueillir une

famille de réfugiés », comme « geste concret en préparation » à cette année sainte qui s’ouvrira le 8 décembre prochain. Les deux paroisses du Vatican accueilleront des familles « Que chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque monastère, chaque sanctuaire d’Europe accueille une famille, à commencer par celles de mon diocèse de Rome », a-t-il répété, détachant chacun de ses mots, avant de se tourner « vers mes frères les évêques d’Europe, vrais pasteurs, pour qu’ils soutiennent mon appel dans leurs diocèses ». Le pape a précisé aussi que « même les deux paroisses du Vatican accueilleront dans les prochains jours deux familles de réfugiés ». 120 000 paroisses en Europe Au début de la prière de l’angélus, méditant sur le texte de l’Évangile du jour qui rapporte la guérison d’un sourd-muet par le Christ, le pape avait expliqué que « le miracle est accompli, nous avons été guéris de la surdité de l’égoïsme et du mutisme du repli sur soir ». « Le couple fermé, la famille fermée, le groupe fermé, la paroisse fermée, la patrie fermée, cela vient de nous, cela n’a rien à voir avec Dieu », avait-il alors insisté. En Europe, l’Église catholique compte plus de 120 000 paroisses et plus de 36 000 communautés religieuses de droit pontifical (auxquelles s’ajoutent de très nombreuses communautés religieuses de droit diocésain). Nicolas Senèze lacroix.com


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Migrants clandestins, l’indignation sélective: « L’émotion médiatique de la photo du petit Aylan a occulté la réflexion politique et culpabilisé les Européens » leurs coreligionnaires musulmans, en avril dernier.

Ou de Martin Cobb, enfant noir américain mort pour avoir tenté de protéger sa grande sœur contre un violeur, en 2014. Ou des trois enfants juifs assassinés, à bout portant, par Mohammed Merah, en 2012. Cette indignation sélective s’explique parce que l’Occident est un coupable tout trouvé. Les dirigeants européens réclament aussitôt, dixit François Hollande, un système de quotas d’accueil « permanent et obligatoire ».

Pour Marc Crapez, l’émotion médiatique suscitée par la photo d’Aylan a occulté la réflexion politique et culpabilisé les Européens. Marc Crapez est chercheur en science politique associé à Sophiapol (Paris-X). La photo d’Ayral Kurdi, enfant noyé, circule en boucle avec le même impact culpabilisateur que l’enfant vietnamien des années

1970 assorti du slogan «why?». L’unanimisme des médias est de mise. On se demande en outre pourquoi les médias n’ont pas diffusé la photo d’Hamza Ali Al-Khateeb, enfant torturé et tué par le régime syrien. Sans parler des enfants massacrés par Daech. Ou de la douzaine d’Africains jetés à la mer, en tant que chrétiens, par

Cette indignation sélective s’explique parce que l’Occident est un coupable tout trouvé. Les dirigeants européens réclament aussitôt, dixit François Hollande, un système de quotas d’accueil «permanent et obligatoire». Cela constituerait un appel d’air supplémentaire, fait observer le Premier ministre hongrois Viktor Orban. L’Union européenne abdique sa prérogative politique qui consiste à protéger au premier chef les siens.

Des Eurostar restent bloqués dans le tunnel sous la Manche, des automobilistes restent bloqués sur l’autoroute A1 investi par des roms. En gare de Budapest, c’est la déferlante. Comme au temps des avancées ottomanes, la Hongrie est aux avant-postes. En dépit de la construction d’un mur avec barbelés que les élites dénigrent. La Tchéquie, qui marque un numéro au bras de ses clandestins, est également honnie. Le marquage, comme les barbelés, sont assimilés aux camps nazis. Le grand public est groggy. Un effet de sidération anesthésie les gens. Dans le vocabulaire, le terme « migrant », à secourir, a remplacé celui de clandestin, à refouler. En août, le ministre de l’Intérieur allemand estime que les demandes d’asile vont grimper de 200 000, en 2014, à 800 000, en 2015. Ce chiffre n’est pas une préconisation mais une projection. Qu’importe! Il se télescope avec ceux des recommandations de Bruxelles sur

la pseudo-nécessité de l’immigration et avec les chiffrages de certains départements universitaires sur ses soi-disant bienfaits. Le grand public est groggy. Un effet de sidération anesthésie les gens. Dans le vocabulaire, le terme «migrant», à secourir, a remplacé celui de clandestin, à refouler. «Migrants: nous n’avons pas le choix», titre un journal. Fatalité historique empruntée au marxisme-léninisme soviétique. Selon cette idéologie, l’histoire dicte sa loi et seuls les naïfs regimbent. Les sirènes immigrationnistes sont présentées comme le degré de compréhension supérieur d’un phénomène inéluctable, auquel il est donc vain de vouloir s’opposer. Marc Crapez est chercheur en science politique associé à Sophiapol (Paris-X). Son dernier ouvrage, Un besoin de certitude a été publié chez Michalon. lefigaro.fr


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Sondage: Malgré l’indignation de l’image de l’enfant mort 55% des français ne veulent pas accueillir les migrants

Malgré l’indignation générale après la mort de deux petits enfants syriens sur la plage de Bodrum, en Turquie, 55% des Français ne veulent pas que la France octroie le statut de réfugiés aux migrants ni accueillir de nouveaux migrants. Une photo peut-elle changer le monde ? Les Français viennent de répondre à cette question dans le sondage Odoxa pour Paris Match et iTélé réalisé le 3 et 4 septembre pour l’émission CQFD, au lendemain de la diffusion du tristement célèbre cliché d’Aylan, enfant de trois ans retrouvé mort sur la plage de Bodrum, en Turquie. Une majorité de Français refuse un assouplissement de la politique migratoire. Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien et Aujourd’hui en France, dévoilé dimanche 6 septembre, ils sont 55% à ne pas vouloir que la France octroie le statut de réfugiés aux migrants qui affluent actuellement à travers toute l’Europe. Ainsi, seuls 44% souhaitent que le pays imite l’Allemagne. Contre les quotas, pour une intervention militaire au sol en Syrie Concernant la question spécifique des migrants syriens, qui fuient la guerre sévissant dans leur pays, les Français ne font pas de diffé-

renciation particulière.

guerre ».

de nouveaux réfugiés

Ils sont 62% à estimer qu’il faut traiter ces personnes comme les autres alors que 36% pensent que ces migrants « méritent un meilleur accueil en tant que réfugiés de

La politique de l’Union européenne par rapport à cette crise humanitaire se trouve par ailleurs sous le feu des critiques. 78% désapprouvent l’action des dirigeants de l’UE et seulement 21% jugent qu’ils ont bien réagi. En outre, 69% des Français ne veulent pas entendre parler de quotas pour répartir les migrants et les demandeurs d’asile entre les pays de l’Europe. François Hollande s’est en tout cas récemment prononcé en faveur de l’instauration d’un « mécanisme permanent et obligatoire ».

Les Français sont 52% à ne pas souhaiter l’accueil de nouveaux réfugiés contre 46 à soutenir la position du Premier ministre Manuel Valls qui a rappelé la nécessité d’accueillir les migrants victimes de persécution. Comme le rappelle le rapport d’analyse d’Odoxa, ils étaient déjà la même proportion mercredi dernier, dans un précédent sondage effectué. On observe toujours un clivage important entre les sondés qui se revendiquent de gauche – ils sont 73% à souhaiter l’accueil des migrants – et ceux qui s’estiment de droite – ils sont 68 % contre l’accueil des migrants.

Enfin, alors que le chef de l’État songe à mener des frappes aériennes contre l’État islamique en Syrie, les Français voudraient que l’armée française s’engage encore plus. Comme certaines voix politiques, ils sont 61% à être favorables à l’envoi de troupes militaires au sol, selon ce sondage réalisé par Internet les 3 et 4 septembre auprès d’un échantillon de 1.003 personnes représentatifs de la population française selon la méthode des quotas. 52% à ne pas souhaiter l’accueil de nouveaux réfugiés 52% à ne pas souhaiter l’accueil

HUIT FRANÇAIS SUR DIX ESTIMENT LE GOUVERNEMENT PAS À LA HAUTEUR 62% des Français sont d’accord avec le propos du député des Républicains Xavier Bertrand, qui considère que la déclaration de Manuel Valls risque de provoquer «un appel d’air» 62% des Français sont d’accord avec le propos du député des Républicains Xavier Bertrand, qui considère que la déclaration de Manuel Valls risque de provoquer «un appel d’air»

De fait, et sans surprise après la première réponse, 62% des Français sont d’accord avec le propos du député des Républicains Xavier Bertrand, qui considère que la déclaration de Manuel Valls risque de provoquer «un appel d’air». Le clivage est identique à celui observé sur la première question, avec l’approbation de ses propos par 80% des sympathisants de droite. 2% des sondés jugent que la réponse du gouvernement n’est pas à la hauteur de cette crise migratoire 2% des sondés jugent que la réponse du gouvernement n’est pas à la hauteur de cette crise migratoire En revanche, les Français se retrouvent pour apprécier la réaction du gouvernement face à la crise migratoire. Ils sont 82% à la juger pas à la hauteur de l’enjeu, et même les sympathisants de gauche sont critiques – ils ne sont que 35% à approuver la réaction de l’exécutif sur la question. Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 3 et 4 septembre 2015. Echantillon de 1 003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. parismatch.fr



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Le grand rabbin a appelé à « un sursaut civique et humain » dans l’accueil des réfugiés

Le grand rabbin de France Haïm Korsia a appelé dimanche à « un sursaut civique et humain » dans l’accueil des réfugiés, dans son discours lors de la cérémonie à la mémoire des martyrs de la déportation à la grande synagogue de la Victoire à Paris.

Marine Le Pen sur les migrants : «Il faut les ramener dans leur pays, quitte à organiser des zones humanitaires»

le tour du monde d’un enfant migrant mort noyé, échoué sur une plage de Turquie, Mme Le Pen a évoqué de la «colère à l’égard de nos dirigeants». « C’est leur politique qui est responsable de ces morts. Chacun peut exprimer de la compassion, mais il faut régler le problème. » […]

La présidente du Front national Marine Le Pen a imaginé samedi à l’université d’été du FN à Marseille l’organisation pour les migrants de «zones humanitaires» dans leur pays où ils «seraient en sécurité», après y avoir été ramenés. Que faites-vous pour les migrants qui arrivent sur les plages ?

La présidente du FN a pris l’exemple des Érythréens: «Ça fait des années qu’ils sont en guerre», mais ils seraient d’après elle plus nombreux à tenter de venir dans l’Union européenne car «ils ont entendu qu’ils ont une chance sérieuse de faire leur trou dans un pays» européen.

« Il faut les ramener dans leur pays, quitte à organiser des zones humanitaires où ils sont en sécurité », a estimé Mme Le Pen, lors d’une rencontre avec les journalistes.

Mme Le Pen, qui est candidate à la tête de la région Nord-Pas-deCalais-Picardie aux élections de décembre, a été interrogée sur ce qu’elle ferait sur ce sujet si elle était élue présidente: « J’arrête de financer les associations organisatrices de cette immigration clandestine. » […]

Interrogée sur la photo qui a fait

liberation.fr

« La France, terre d’asile et d’accueil, la France, berceau des droits de l’Homme, ne peut fermer les yeux sur ces femmes et ces hommes qui échouent aux portes de nos frontières, avec pour seul espoir, celui de vivre« , a estimé Haïm Korsia, demandant « des gestes forts de notre pays et de l’Union européenne pour que des solutions soient trouvées au plus vite« . « La France, qui rayonne dans le monde entier de par ses valeurs d’humanisme, d’universalité et de partage, ne peut se taire face à

l’épreuve de ses frères humains« , a-t-il poursuivi. « C’est ce dont nous parlerons prochainement avec les dirigeants des grandes organisations de la communauté juive, afin de retrouver la force si simple et si parfaite du message du cardinal Jules Saliège de Toulouse en 1942 : Les Juifs sont des hommes, les juives sont des femmes« , a-t-il ajouté. Pour le grand rabbin de France, « ce message s’applique à tous. Nous devons être les Saliège et les Théas, les Trocmé et les Boegner de notre temps et dire, en mémoire de nos disparus et en fidélité avec nos valeurs : « Les migrants sont nos frères en humanité« . L’évèque Pierre-Marie Théas, et les pasteurs André Trocmé et Marc Boegner ont été désigné « Justes parmi les nations » pour leur en-

gagement actif aux côtés des Juifs pendant la Seconde guerre Mondiale. Dans son discours marquant les 70 ans de la Libération des camps de concentration, le grand rabbin a également salué la mobilisation du 11 janvier dernier, où « la société, trop longtemps muette et passive, est sortie de son silence apeuré ou complice, (…) s’est massivement levée pour affirmer sa détermination à vivre en fraternité« . « Aujourd’hui, il nous faut agir ! Agir pour lutter, dans un front uni, contre le terrorisme et tous ceux qui instrumentalisent et dévoient la religion pour tuer au nom de Dieu, d’où qu’ils viennent et quels qu’ils soient, a-t-il insisté. Agir, pour ne laisser personne au bord du chemin de la vie« . lefigaro.fr

Marine Le Pen « il y a des villes, des quartiers où la pression de l’immigration fait qu’elle en repousse les anciens habitants, c’est une réalité de fait » Interrogée sur le concept de «grand remplacement», utilisé le matin par le sénateur-maire FN du VIIe secteur de Marseille Stéphane Ravier, qui consiste à dire que la population blanche et chrétienne de France serait peu à peu remplacée par une population originaire du Maghreb ou d’Afrique sub-saharienne et de religion musulmane, Mme Le Pen a vu une «utilisation confuse» dans ce terme, qui n’est «pas la même dans la bouche de

chacun». « S’il s’agit de dire que c’est un plan concerté organisé par je ne sais quelle structure, je ne m’y associe pas. Mais s’il s’agit de dire qu’il y a des villes, des quartiers, des rues où la pression de l’immigration fait qu’elle en repousse les anciens habitants, c’est une réalité de fait », a assuré Mme Le Pen, qui excluait jusque-là tout emploi de ce terme. liberation.fr


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Benjamin Netanyahu: « Nous ne laisserons pas Israël être submergé par des migrants illégaux » Pour y parvenir, le Premier ministre a annoncé qu’Israël « commence aujourd’hui à construire une clôture à la frontière avec la Jordanie », le quatrième « mur » érigé par l’Etat hébreu.

Israël a déjà achevé d’ériger en 2013 une clôture électronique de 240 km le long de sa frontière avec l’Egypte. Cet ouvrage a réduit quasiment à zéro le nombre de migrants africains entrant illégalement en Israël. Plus de 50.000 d’entre eux venus essentiellement d’Érythrée et du Soudan avaient auparavant réussi à passer en Israël par le Sinaï égyptien.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu dimanche que son pays ne se laisserait pas « submerger » par des réfugiés syriens et africains et annoncé le lancement de la construction d’une clôture à la frontière avec la Jordanie.

submergé par une vague de migrants illégaux et d’activistes terroristes », a affirmé M. Netanyahu lors du conseil hebdomadaire des ministres, au lendemain d’un appel du chef de l’opposition, Isaac Herzog, à accueillir des Syriens fuyant la guerre civile.

« Nous le laisserons pas Israël être

« Israël n’est pas indifférent à la

tragédie humaine des réfugies syriens et africains (…) mais Israël est un petit État, très petit qui ne dispose pas d’une profondeur démographique et géographique, c’est pourquoi nous devons contrôler nos frontières », a-t-il ajouté, selon un communiqué de son bureau.

« Nous n’attendrons pas, nous allons autant que possible entourer les frontières d?Israël avec une clôture de sécurité sophistiquée qui permettra de contrôler nos frontières », a ajouté le Premier ministre. Il a également précisé qu’Israël allait renforcer la clôture sur le plateau du Golan. Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan, qu’il a annexés

en 1981, tandis qu’environ 510 km2 restent sous contrôle syrien, une annexion jugée illégale par la communauté internationale. Le premier tronçon de la clôture face à la Jordanie va être érigé dans le secteur d’Eilat, station balnéaire sur la mer Rouge où Israël va construire un nouvel aéroport, a précisé M. Netanyahu. M. Herzog avait appelé samedi l’Etat hébreu à accueillir des réfugiés de Syrie, en invoquant la mémoire de la fuite des juifs au cours des conflits passés. Officiellement, Israël et la Syrie sont toujours en état de guerre et l’Etat hébreu interdit par la loi à ses ressortissants de se rendre en Syrie. Depuis le début du conflit en Syrie il y a quatre ans, plus de quatre millions de réfugiés ont fui vers les pays voisins comme la Jordanie, le Liban et la Turquie, mais aucun n’a tenté de rejoindre Israël. leparisien.fr


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Yasmin Al-Khatib, auteure égyptienne « L’histoire musulmane, y compris celle du Prophète, regorge d’histoires d’exécutions macabres. Cela fait partie de l’Islam » le site Internet du quotidien Al-Tahrir : [1]

Je ne comprends pas pourquoi, mais après chaque acte pervers d’exécution commis par l’EI, de nombreux musulmans certifient que ces actions n’ont rien à voir avec l’islam. Après tout, l’histoire musulmane est remplie de formes d’exécutions terrifiantes, similaires ou même identiques à celles employées par l’EI. Dans un article intitulé « La mort par le feu est une punition islamique », Yasmin Al-Khatib, auteure et artiste égyptienne progressiste, critique le fait que, après chaque exécution brutale commise par l’Etat islamique (EI), de nombreux musulmans prétendent que ces actions n’ont rien à voir avec l’islam. Elle observe que l’histoire musulmane – y compris celle du Prophète et de ses Compagnons – regorge d’histoires d’exécutions macabres, ce qui indique que de telles actions ne sont pas étrangères à l’islam. Le christianisme, lui aussi, a un passé très violent et a exercé de nombreuses pratiques brutales. Toutefois, cette religion a évolué au fil des ans, empruntant la voie des Lumières, et l’islam doit l’imiter, sinon, des milliers d’organisations similaires à l’EI émergeront. Extraits de son article, publié sur

Je ne parle pas des exécutions motivées par le désir de vengeance, comme la crucifixion d’Al-Khallaj, [2] l’assassinat de Suhrawardi, [3] ou le massacre d’Ibn Al-Muqaffa. [4] [Je ne parle pas non plus] de la mutilation de cadavres, comme la pratique consistant à exposer les têtes des [victimes décapitées], qui a été inventée par les [califes] omeyyades. La plus fameuse victime de cette pratique a été le plus grand rebelle dans l’histoire musulmane, Hussein bin Ali. [5] Je parle des [méthodes] d’exécution employées au cours de la période islamique la plus ancienne, que nos érudits considèrent comme la [source] essentielle de la législation islamique, telles que l’exécution par le feu ou en projetant quelqu’un du haut d’un promontoire, deux punitions qui ont été adoptées pour exécuter les homosexuels. Il régnait un

consensus entre les compagnons du Prophète, pour dire que les homosexuels doivent être mis à mort, mais ils ne s’entendaient pas sur la méthode à employer.

Certains pensaient qu’un [homosexuel] devait être brûlé vif, d’autres voulaient faire écrouler un mur sur lui, et le laisser périr sous les décombres, et d’autres encore pensaient qu’il devait être projeté du haut du mur le plus élevé du village, puis lapidé pour l’achever. Cette dernière [méthode] est en fait employée par l’EI pour tuer un homosexuel projeté du haut d’un immeuble élevé à Bagdad. [6] [Les premier et quatrième califes] Abou Bakr et Ali bin Abou Talib ont ordonné de brûler les homosexuels, ce qui était accompli. Selon un livre de l’historien Al-Tabari [7], Abou Abkr avait ordonné à ses officiers, au cours des guerres contre les apostats, de brûler plusieurs d’entre eux, et le livre Futuh Al-Buldan (« les Conquêtes du pays ») [8] relate que [le chef militaire musulman et compagnon du Prophète] Khaled bin Al-Walid a également brûlé certains otages apostats. Ceci démontre que la pensée islamique n’est pas totalement exempte de responsabilité pour [la notion] d’exécution par le feu – fait que certaines personnes ont ignoré, soit délibérément, soit par ignorance, après l’exécution [par le feu] du pilote jordanien Mu’adh Al-Kasasbeh. Ces personnes ont justifié leur position en citant le hadith du Prophète – « Personne n’est autorisé à torturer par le feu, sinon le Maître du feu [Allah] » alors même que cela contredisait les récits mentionnés ci-dessus concernant les compagnons du Prophète qui exécutaient leurs victimes par le feu. Je m’interroge moi aussi sur ce hadith, puisqu’il ordonne de brûler des gens avant d’affirmer le contraire – [comportement] inconstant qui ne convient pas à un Prophète envoyé par Allah pour guider ses créatures sur le droit chemin. Voici le texte intégral de ce hadith : « Le Prophète a envoyé un escadron [de combattants] en leur disant : ‘Si vous trouvez l’homme dénommé untel, et l’homme dé-

nommé untel, brûlez-les tous les deux par le feu’. Plus tard, il a dit : ‘Je vous avais ordonné de brûler ces deux hommes par le feu, mais personne n’est autorisé à torturer par le feu, sauf le Maître du feu, aussi si vous les trouvez, tuez-les’. »

Dans tous les cas, les califes omeyyades ont continué d’appliquer le châtiment par le feu, et plus tard les califes abbassides ont même amélioré cette punition et faisaient rôtir le condamné à petit feu jusqu’à ce qu’il expire, tout comme on fait rôtir un animal. S’agissant des tortures pratiquées pour entraîner la mort, il y a une histoire bien connue sur les hommes d’Urayna qui ont pris les chameaux du Prophète et tué l’homme qui les soignait en lui arrachant les yeux avec une épée affutée, puis en coupant les bras, les jambes et la langue et en le laissant mourir. Lorsque le Prophète a entendu cela, il a ordonné de leur couper les bras et les jambes et de leur arracher les yeux avec un fer rougi au feu, puis de les jeter dans la rue jusqu’à ce qu’ils meurent. Cette [punition] était conforme au principe de soumettre [le coupable] à ce qu’il avait fait aux autres, aussi atroce que soit l’acte en question. Certains pourraient croire que l’objet de cet article est de noircir l’image de l’islam. Aussi, afin d’expliquer et de clarifier mon propos, permettez-moi de souligner que dans le passé, le christianisme pratiquait également l’exécution par le feu. [Ceci était vrai] en particulier au Moyen-Age, lorsque les tribunaux de l’Inquisition brûlaient des milliers de musulmans et que l’Eglise brûlait des milliers de femmes accusées de sorcellerie, ainsi que des philosophes, de peur [qu’ils ne diffusent] les Lumières. Mais en fin de compte, les Lumières ont triomphé et l’Eglise est devenue modérée et tolérante, comme elle l’est aujourd’hui. Les Lumières sont notre seule arme pour vaincre l’EI, parce que notre véritable guerre n’est pas contre [lui], mais contre l’idéologie extrémiste, et si nous ne l’affrontons pas, et ne le défaisons pas, des milliers [d’organisations] comme

l’EI émergeront. Notes :

[1] Tahrirnews.com, 29 juillet 2015. [2] Mansour Al-Khallaj, poète soufi qui a été crucifié pour hérésie en 922 avant l’ère vulgaire. [3] Shahab Al-Din Yahya Suhrawardi, célèbre philosophe soufi qui a été exécuté à cause de ses enseignements en 1191. Des récits contradictoires rapportent sa mort : laissé mourir de faim, jeté du haut d’un promontoire, tué par l’épée et/ou brûlé. [4] Abu Muhammad Abdallah Ibn Al-Muqaffa était un auteur perse, traducteur et philosophe du huitième siècle qui s’est converti à l’islam. En 759, il a été accusé d’hérésie par le gouverneur de Basra et torturé à mort d’une manière terrifiante (ses membres ont été arrachés un par un et brûlés sous ses yeux jusqu’à ce qu’il meure). [5] Le petit-fils du Prophète qui, après la mort du Prophète, avait prétendu être le vrai calife à la place de Yazid Abu Sufyan. En 680, il a été décapité et sa tête a été envoyée à Yazid, qui l’a exposée en signe de victoire dans son combat pour le trône. Après le décès de Hussein, ses partisans sont devenus une secte musulmane distincte, les chiites. [6] En fait, l’EI a exécuté de nombreux hommes pour avoir commis des actes homosexuels, en employant cette méthode et d’autres. Voir rapport de MEMRI JTTM : « ISIS Campaign Of Executing Homosexuals – By Stoning, Shooting, Throwing Off Roofs, Public Torture: In Accordance With Shari’a Law As Explained By Influential Mainstream Islamic Preachers, Scholars On Leading Arab Media Outlets, Including Al-Jazeera, Hamas’s Al-Aqsa TV – WARNING – GRAPHIC IMAGES, » 10 mars 2015. [7] Muhammad Ibn Jarir Al-Tabari (d. 923) était un des premiers historiens de l’islam et commentateurs du Coran. Son livre Tarikh Al-Tabari relate l’histoire des rois et des prophètes depuis la création du monde jusqu’à sa propre ère. [8] Histoire des premières conquêtes de Mahomet et des premiers califes racontée par l’historien perse du neuvième siècle, Ahmad Ibn Yahya Al-Baladhuri. MEMRI


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Le Guide suprême iranien Khamenei : « Les États-Unis sont l’ennemi des peuples islamiques et de l’Iran. Ils doivent être combattus par le djihad militaire pour Allah » ou tard, il s’établira comme une réalité.

Le 17 août 2015, un mois après l’annonce de la signature de l’accord sur le nucléaire à Vienne, le Guide suprême iranien Ali Khamenei déclare dans un discours, lors d’une conférence tenue par l’organisation iranienne chiite Ahl Al-Bayt, que les ÉtatsUnis sont l’incarnation de l’ennemi des peuples islamiques et de l’Iran. Ils doivent être combattus par le djihad militaire, culturel, économique et politique, affirme-t-il, ajoutant que le régime islamique iranien n’est pas intéressé par une réconciliation. Les États-Unis tentent de diviser le monde islamique entre les camps chiite et sunnite pour qu’ils se livrent entre eux une guerre religieuse, qu’ils remporteront afin de prendre le contrôle des peuples de la région, poursuit-il. [1] L’Iran est derrière l’Axe de la résistance, s’oppose à la partition de la Syrie et de l’Irak et continuera de soutenir tous ceux qui combattent Israël, souligne-t-il. Extraits d’un compte-rendu de son discours publié sur le site Internet de Khamenei (Leader.ir) : [Khamenei :] « Nous devons combattre les projets de l’Arrogance [à savoir de l’Occident, mené par les États-Unis] par le djihad au nom d’Allah ». Le Guide mentionne les tentatives américaines d’exploiter les résultats des négociations nucléaires et d’exercer une influence économique, politique et culturelle en Iran. Il évoque les complots de l’ordre mondial avide de pouvoir, destinés à semer la discorde et à

gagner de l’influence dans la région. Le Guide appelle à « adopter les plans adéquats pour combattre avec sagesse et constance ce complot, de manière tant offensive que défensive ». [Khamenei :] Le djihad au nom de Dieu ne signifie pas seulement un conflit militaire, mais aussi un combat culturel, économique et politique. La nature évidente du djihad au nom de Dieu aujourd’hui est d’identifier les intrigues de l’Arrogance dans la région islamique, en particulier dans la région sensible et stratégique de l’Asie du sud-est. Les plans de combat contre celle-ci doivent inclure tant des mesures défensives qu’offensives. [Il poursuit :] Les complots de l’Arrogance dans la région se poursuivent depuis un siècle, mais ses pressions et ses intrigues ont pris de l’ampleur après la Révolution islamique [de 1979], afin d’empêcher la Révolution de se répandre dans d’autres pays. Depuis 35 ans, le régime iranien fait l’objet de menaces, de sanctions, de pressions sécuritaires et de diverses intrigues politiques. La nation iranienne s’est habituée à ces pressions. Après l’éclosion du mouvement de réveil islamique au cours des dernières années en Afrique du Nord [allusion au Printemps arabe], l’ennemi a fortement accru ses intrigues dans la région de l’Asie du sud-est, en raison de son état de panique. Les ennemis pensaient pouvoir supprimer le mouvement du réveil islamique, mais celui-ci ne peut être éradiqué. Il se poursuit, et tôt

L’ordre avide de pouvoir mené par les États-Unis d’Amérique est la parfaite incarnation du « concept d’ennemi ». L’Amérique n’a aucune moralité humaine. Elle commet des crimes diaboliques sous couvert de déclarations acidulées et de sourires. Le complot de l’ennemi a deux aspects : engendrer des conflits et [exercer] son influence. [L’ennemi sème la discorde] entre les gouvernements et, pire, entre les nations. A ce stade, ils utilisent le chiisme et le sunnisme pour créer un conflit entre les nations. La Grande-Bretagne est experte en création de conflits ; les États-Unis sont son apprenti. Créer des cercles tafkiris criminels et violents, ce que les Américains reconnaissent avoir fait, est le meilleur moyen de générer des conflits, notamment à caractère religieux, entre les nations [musulmanes]. Malheureusement, certains musulmans innocents et ignorants ont été dupés par ce complot, ont été victimes de l’ennemi et sont tombés dans son piège. La Syrie en est un exemple probant. Lorsque la Tunisie et l’Égypte, au moyen de slogans islamiques, ont chassé leurs gouvernements infidèles, les Américains et les sionistes ont décidé d’utiliser cette formule pour éliminer les pays de la résistance, en détournant leur attention vers la Syrie. Après le déclenchement des événements en Syrie, certains musulmans ignorants ont été dupés par l’ennemi et ont entraîné la Syrie dans sa situation actuelle. Ce qui se passe aujourd’hui en Irak, en Syrie, au Yémen et dans d’autres pays, ce que certaines personnes tiennent à qualifier de « conflit religieux », n’est en aucune manière une guerre de religion [c.-à-d. des sunnites contre les chiites] mais une guerre politique. L’impératif le plus important aujourd’hui est de mettre fin à ces conflits. J’ai explicitement affirmé que l’Iran tendait une main amicale à tous les gouvernements islamiques de la région, et que nous n’avions aucun problème avec les gouvernements musulmans. L’Iran entretient des relations amicales avec la plupart de ses voisins. Certains sont encore en conflit avec nous ; ils sont bornés, et commettent des actes néfastes, mais l’Iran aspire à

de bonnes relations avec ses voisins et avec les gouvernements islamiques, notamment avec ceux de la région. Le fondement de l’attitude iranienne englobe les principes exposés par l’Imam Khomeiny, qu’il a utilisés pour mener la Révolution islamique à la victoire, jusqu’au stade de la stabilité. L’un des principes du régime [islamique en Iran] est d’être « dur envers les mécréants et miséricordieux entre eux » [Coran 48:29]. Suivant la leçon de l’Imam Khomeiny, nous ne souhaitons pas nous réconcilier avec l’Arrogance, mais aspirons à l’amitié avec nos voisins musulmans. Lorsque nous soutenons [l’un des] peuples opprimés, nous ne tenons pas compte de l’élément religieux ; nous apportons la même aide à nos frères chiites au Liban qu’à nos frères sunnites à Gaza. Nous considérons la question palestinienne comme le principal problème du monde islamique. Il ne doit pas y avoir d’exacerbation du conflit au sein du monde islamique. Je m’oppose à tout comportement, même au sein des cercles chiites, qui engendre un conflit. Je condamne les insultes proférées contre les principes sacrés de la Sunna. Les États-Unis aspirent depuis des décennies à s’infiltrer dans la région et à regagner leur réputation perdue. Les Américains souhaitent s’infiltrer en Iran par le biais de l’accord du [JCPOA], dont le destin en Iran et aux États-Unis demeure inconnu. Mais nous avons bloqué cette voie de manière décisive, et nous ferons tout en notre possible pour les empêcher d’infiltrer l’Iran, sur les plans économique, politique et culturel. La politique régionale de l’Iran est aux antipodes de celle de l’Amérique. Même si [l’Amérique] cherche à diviser les pays de la région pour créer des mini-États à ses ordres, cela ne se produira pas. Certains ont été surpris des déclarations que j’ai prononcées dans le passé concernant la tentative américaine de diviser l’Irak, et pourtant aujourd’hui, les Américains eux-mêmes le reconnaissent avec honnêteté. L’objectif clair des Américains est de diviser l’Irak et, s’ils y parviennent, la Syrie également. Mais l’intégrité territoriale

des pays de la région – l’Irak et la Syrie – est primordiale pour l’Iran. L’Iran soutient la résistance dans la région, y compris la résistance palestinienne, et nous soutiendrons quiconque combat Israël et frappe le régime sioniste. La politique fondamentale de l’Iran est de combattre la politique américaine de division et de conflits. Nous ne reconnaissons pas le chiisme basé à Londres qui travaille au service de l’Arrogance. Contrairement à des affirmations infondées, l’Iran n’interfère pas dans la politique de Bahreïn et du Yémen, mais continuera de soutenir les opprimés. Le massacre des Yéménites opprimés et la destruction de ce pays doivent être condamnés avec vigueur. Promouvoir certains objectifs politiques [saoudiens] par des méthodes insensées entraîne des crimes répétés contre le peuple yéménite. Il y a aussi des événements douloureux au Pakistan et en Afghanistan. Les musulmans doivent se montrer sages et vigilants, et ainsi, ils règleront ces problèmes. L’Unité de radio et de télévision islamique [organisation iranienne] est un pôle important dans le combat contre l’empire dangereux de la mafia médiatique sophistiquée américano-sioniste. Nous devons renforcer et accroître ce mouvement… L’avenir de la région appartient aux nations musulmanes. La puissance de l’islam est manifeste et doit être préservée grâce à la présence des combattants, hommes et femmes. [2] Notes : [1] Notons qu’au cours du principal sermon du vendredi à Téhéran, le 28 août 2015, le dirigeant de la prière l’ayatollah Kazem Seddiqi a recommandé aux membres du gouvernement du président iranien Hassan Rohani de ne pas se laisser induire en erreur par l’Occident et les États-Unis suite au JCPOA, parce que ce sont des « cannibales, mangeurs de foie et ennemis de la religion ». Fars, Iran, 29 août 2015. [2] Leader.ir, 18 août 2015. MEMRI




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Interview exclusive de Yoram Elgrabli Directeur Général de ELAL France

Yoram Elgrabli, directeur général d’EL AL pour l’Europe de l’Ouest : « Nous sommes très attentifs aux attentes de notre clientèle française » De nouvelles dessertes, des évolutions en matière de confort et de performance, de nouveaux avions… El Al entame ce nouvel an juif en mode projet ! Très attentive aux attentes de ses clients, au premier rang desquelles la communauté française, la compagnie n’a qu’un seul objectif : être toujours la meilleure en matière de compétitivité et de qualité de services. Yoram Elgrabli nous l’explique, avec autant de sincérité que de franc-parler !

L’été touche à sa fin, Tichri approche. Quel bilan pour El Al et quels projets à l’aube de cette nouvelle année ? Je commencerai par des remerciements. Merci à notre clientèle française, et merci à tous nos partenaires agents de voyages et qui nous ont permis de connaître un été exceptionnel. La communauté française a massivement choisi Israël comme destination et El Al pour voyager. Nous avons, au plus fort de la période estivale, dû augmenter la capacité en fonction de la demande et connu des journées « records », avec jusqu’à 11 vols par jour, au départ de Roissy CDG, avec un intervalle moyen de 1h30 entre chaque décollage. Pour cette fidélité, à Israël et à notre compagnie, je n’ai qu’un seul mot : un immense merci ! Vous entamez donc l’année avec une envie autant qu’un devoir : être toujours à la hauteur des attentes de votre clientèle ? De fait. El Al est très attentif aux demandes de nos clients européens et principalement français. Et c’est pour prendre en compte ces demandes que nous ouvrons, à partir du 18 octobre une ligne directe, à partir de Paris, vers Eilat. Desservir Eilat, une fois par semaine, dès le début de l’automne et durant tout l’hiver est un gros investissement pour nous. Mais nous sommes ravis de pouvoir proposer ce nouveau produit qui bien sûr, sera fidèle aux exigences d’El Al, en matière de sécurité, de sûreté, et de services à bord. Avec un prix compétitif, puisque le tarif débute autour de 540 euros pour un aller-retour. Justement, c’est l’une des principales demandes de la clientèle française : une attention au prix ? En matière de prix, il faut comparer ce qui peut l’être. El Al fait le maximum pour rester compétitive par rapport à la concurrence, si l’on tient compte de notre qualité de service. Choisir El Al, c’est d’abord choisir le tout compris

: un siège attribué, une valise en soute, un repas de qualité respectant la Casheroute, un personnel qualifié avec des pilotes parmi les meilleurs du monde… Et si vous ratez votre avion, vous pourrez partir sur le vol suivant, puisque nous en avons 4 par jour, ce qui n’est pas le cas de nos concurrents. Sur un vol à 500 euros, 92 euros sont dûs aux taxes d’aéroport. Vous payez donc 400 euros pour faire 6000 kilomètres. Pourquoi trouve-t-on normal de payer 50 ou 60 euros pour un taxi ou un VTC qui vous accompagne à l’aéroport et vous fait donc faire moins de 30 kilomètres, mais anormal de payer 400 euros pour 6000 kilomètres !

Au plus fort de l’été, les prix atteignent parfois des sommets, alors qu’à partir d’autres capitales européennes, ils restent plus raisonnables. Pourquoi ? En juillet et août, pour répondre à la demande, nous faisons venir à Paris des avions vides de Tel Aviv pour pouvoir acheminer les touristes français vers Israël. C’est ce voyage à vide qui coûte cher. Il n’y a pas autant de vols au départ de Barcelone, Zurich ou Bruxelles à destination de Tel Aviv qu’au départ de Paris. C’est le déséquilibre entre le nombre de passagers au départ de Paris et celui au départ de Tel Aviv en juillet et août qui fait monter le prix. Je vais même être très franc avec vous : c’est grâce à El Al que la concurrence peut tirer les prix vers le bas ! Prenons août 2016 : dès le mois de janvier, je n’aurai plus une seule place à vendre sur les vols réguliers du 1er et du 2 août. En fonction de la demande, El Al rajoute des vols parce qu’il n’est pas question, pour nous, de laisser notre clientèle dans le désarroi. Je ne vous cache d’ailleurs pas que cela engage d’intenses débats entre la direction française d’El Al et le siège, en Israël. Si nous ne le faisions pas, nos concurrents auraient tout le loisir d’augmenter sensiblement leurs tarifs !

Justement, de nombreux juifs français ont, ces dernières années et notamment durant l’été 2015, choisi de faire leur alyah. Dans quelle mesure ces départs changent-ils la donne en matière de trafic aérien ? D’abord, je voudrais dire que tous les olim, et cette année, on devrait atteindre les 7000 personnes, sont transportés vers leur nouveau foyer, Israël, par El Al. Nous sommes fiers d’accomplir cette mission ! A l’avenir, effectivement, cela changera les flux entre Israël et la France, puisqu’on peut imaginer qu’au cours des périodes de forte demande, comme les vacances scolaires, il y ait une augmentation du nombre de passagers au départ d’Israël à destination de la France et donc un rééquilibrage. Mais c’est encore un peu tôt… Le 10 septembre prochain, El Al invite la presse à une rencontre intitulée Israël, aujourd’hui plus que jamais. Un titre plein de promesses… Pour une année riche en promesses, initiatives et évolutions ! El Al investit beaucoup pour rester l’une des meilleures compagnies de l’aviation civile. Nous aurons le plaisir, au cours de cette soirée, organisée avec l’office de Tourisme israélien ainsi qu’un certain nombre de partenaires hôte-

liers, de présenter des packages hôteliers de luxe développés spécifiquement pour le marché français. Son excellence l’ambassadeur d’Israël en France, Madame Aliza Bin-Noun, nous fait l’honneur de sa présence lors de cette rencontre et nous en sommes extrêmement fiers. Nous sommes également très fiers de pouvoir présenter les dernières innovations de notre flotte. El Al vient de se doter de 15 avions Boeing Dreamliners 787/800 et de 787/900 qui intègreront notre flotte à l’horizon 2017. En matière de respect de l’environnement, de consommation de carburant, de bruit, ces avions cumulent les performances. Rappelons que nous venons à peine de faire entrer 8 Boeing 737 au sein de notre flotte, preuve que notre compagnie est et veut rester l’une des plus innovantes au monde. Une bonne nouvelle également pour l’industrie française, puisque nous sommes en pourparlers avec diverses entreprises pour équiper ces appareils de sièges « made in France » ! En terme de vols, outre celui qui desservira Eilat, quels sont les autres ouvertures de ligne en projet ? Là encore, El Al est à l’écoute des attentes de notre clientèle française : la demande sur le sud de la France nous a convaincus

d’ouvrir un vol quotidien au départ de Marseille à partir du 31 mars ainsi qu’un vol hebdomadaire, au départ de Nice via notre filiale charter Sun D’Or. Si ces essais sont concluants, cette desserte au départ de Nice deviendra régulière. Le développement de notre maillage est l’un de nos premiers objectifs, avec des vols au départ de Venise, Chypre, pour l’Europe, Boston, pour les Etats-Unis, et peut-être Lyon, en ce qui concerne la France. Pour finir, quel message voudriez-vous adresser à la clientèle française, à l’aube de cette nouvelle année ? El Al compte en France 94 000 adhérents au club privilèges El AL. Notre programme de fidélité, entièrement gratuit est l’un des plus gratifiants au monde. Preuve que notre compagnie est proche de ses clients. C’est à ce titre que nous leur souhaitons Shana Tova : santé, douceur et joie pour cette nouvelle année. Qu’elle soit riche de voyages, de découvertes et de projets pour lesquelles, je vous en fais la promesse, El Al est et sera toujours à vos côtés !


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Jour J : le guide de la réception juive à la conquête d’Israël !

Fort de ses treize ans d’expérience en France, le guide de la réception juive s’est lancé en Israël cet été. Accueilli avec enthousiasme, Jour J Israël est sur la voie du succès !

« C’était une véritable attente de la clientèle et nous sommes fiers de l’avoir fait ! », se réjouit Katy Sayada, directrice du guide Jour J. Quelques mots qui résument avec autant de pudeur que de modestie les mois de travail acharnés et les nuits d’insomnie que toute l’équipe du magazine a vécus pour offrir à la communauté francophone d’Israël un guide de la réception juive à l’égal de son édition française. Chic, élégant et bourré d’informations utiles, ce manuel incontournable pour quiconque veut organiser une réception en Israël répond à une vraie demande au sein de la communauté francophone de l’Etat juif qui, au gré des vagues d’Alyah, compte désormais près de 150 000 personnes.

change, les hôtels de la chaîne Fattal, les centres communautaires, les salons VIP de la compagnie El AL ainsi qu’à l’embarquement Roissy Charle de Gaule… », poursuit Katy. En somme, dans tous les lieux fréquentés par la communauté française d’Israël. Sorti cet été, il a raflé un franc succès. « Aussi bien auprès du public, qui attendait un tel support pour la guider dans le domaine de l’organisation d’une réception, que des annonceurs et partenaires commerciaux qui, eux aussi, notaient l’absence d’un tel magazine, fort utile lorsqu’il faut faire connaître son activité, indique la jeune femme. Nous tenons d’ailleurs à remercier tous ceux qui, au cours de ce lancement, nous ont accordé leur confiance et ont souhaité se joindre à nous dans cette belle aventure ! »

nonce Katy Sayada avec enthousiasme. Inépuisable, la directrice de publication n’a pas eu le temps de savourer son succès : « Nous travaillons d’arrache-pied sur le prochain numéro français qui sortira en octobre et sur l’organisation du 11ème salon Jour J. » Katy nous donne donc rendez-vous le 15 novembre 2015, aux Dock Eiffel, à Aubervilliers, avec l’ensemble de ses partenaires commerciaux pour une journée consacrée à la joie et à la fête ! Soyez nombreux et fidèles au rendez-vous, comme chaque année !

Tiré à 22 000 exemplaires, le magazine, édité dans un format plus compact que celui de la version française, est également gratuit. « Il est disponible dans les bureaux de

Forte de ce joli succès, l’aventure Jour J Israël est donc appelée à se pérenniser. « Avec, comme en France, un salon de la réception juive qui suivra la sortie du magazine, an-

Jour J 77 bis, rue Robespierre 93100 Montreuil 01 48 35 52 35 - 06 67 44 3000

Salon Jour J, le 15 novembre 2015 aux Dock Eiffel. 43-45, Avenue Victor Hugo 93300 Aubervilliers à 200 mètres du Métro Front Populaire (ligne 12).


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Un train, Pink Floyd, et trois notes de musique…

A quoi ressemble la petite musique que l’on entend dans les gares et les trains ? A peine posée, la question vous inscrit les quelques notes si reconnaissables dans la tête. Au point qu’elles ont inspiré l’une des plus grandes stars de la musique… Explication ! C’était en gare d’Aix-en-Provence, un été. La petite musique annonçant les trains en avance, en retard ou à l’approche résonne de multiples fois dans la station. Un homme enregistre le jingle sur son smartphone. « Tiens j’en ferais bien une chanson se dit-il. » L’homme en question n’est pas n’importe qui. Il s’appelle David Gilmour, est membre des Pink Floyd et se met aussitôt en quête du créateur de cette petite mélodie pour lui demander l’autorisation de lui donner une suite. « Le titre s’appelle Rattle that Lock et l’album, éponyme, sort le 17 septembre », conclut Michael Boumendil, créateur du jingle en question, qui a travaillé avec David Gilmour sur le titre. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Car l’anecdote, aussi drôle qu’insolite, cache en fait une vraie success story. Celle de Michael Boumendil et de son agence, Sixième Son. Vous ne connaissez pas Michael Boumendil mais son travail peuple notre quotidien. Et notre univers sonore. La SNCF, Peugeot, Roland-Garros, SOMFY… L’homme invente l’identité sonore de toutes les grandes marques françaises. Son credo : le design sonore. Un concept qui n’existait pas, il y a 20 ans, lorsque ce musicien, fraîchement émoulu d’une grande école de commerce, décide de créer sa propre entreprise, dont l’activité repose sur cette idée : « de la même façon qu’une société se dote d’une image, d’un logo,

d’une unité graphique en matière d’illustration, il me semblait impensable que le son et l’univers musical qui soient associés à une marque ne bénéficient pas de la même cohérence. » Fort de cette idée, Michael Boumendil se lance dans une étude de marché « pour savoir s’il y a un modèle économique derrière tout ça. » C’est ainsi que naît Sixième Son, son agence de design sonore, en 1995. « La première marque à nous avoir fait confiance était le MATIF, une division de la Bourse de Paris. », poursuit Michael. Un premier client d’importance qui met l’agence sur la voie de la réussite. Aujourd’hui, Sixième Son compte une trentaine de collaborateurs, répartis sur 4 bureaux : Paris, Moscou, Barcelone et Chicago. « En 20 ans, plus de 340 marques nous ont fait confiance, faisant passer notre audience quotidienne à 2 milliards de personnes à travers le monde ! » Un chiffre ahurissant, que Michael Boumendil accueille avec autant de simplicité que de fierté : « nous sommes des créateurs du quotidien. Notre envie, c’est de raconter une histoire avec quelques notes de musique. Celle de la marque qui nous fait confiance, celle qu’elle a envie de raconter, mais aussi celle qu’il nous semble judicieux de raconter. » Ce dernier volet, le conseil, est d’ailleurs ce qui fait la réputation de Sixième Son. Et le succès de ses créations. « Pour beaucoup d’étrangers, la petite musique de la SNCF, c’est le son de la France, m’a-t-on dit un jour, sourit Michael Boumendil. Pourtant la SNCF n’y croyait pas quand on la lui a présentée. C’est impossible, m’ont-ils-dit. Il faut casser les codes, être audacieux, leur ai-je conseillé. » Preuve que l’audace a payé !


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Cérémonie à la mémoire des martyrs de la déportation

Le Billet d’humeur d’Yvan Lellouche

Pour les réfugiés syriens, on dirait que l’El-Dorado arabe du golfe n’existe pas sur le globe… Ils préfèrent traverser la Méditerranée à leurs risques et périls, puis l’Italie, la France, la Turquie et les Balkans plutôt que se risquer en Arabie saoudite, au Qatar ou du côté des Emirats. C’est tout de même éloquent que presque tous cherchent à rejoindre l’Europe. Doublement éloquent car leurs équipées soulignent à la fois qu’ils ne sont pas et ne seront jamais les bienvenus chez les riches «frères» Arabes du golfe et qu’en matière de libertés et de respect humain, l’Europe et l’Occident, pourtant honni, puisque «mécréants», demeurent la référence. Dés lors, pourquoi ces réfugiés que l’Europe accueille par centaines de milliers ne seraient-ils pas financièrement pris en charge

par ceux qui ont provoqué cette guerre en Syrie et aussi pourquoi les Arabes regardent-ils ce drame en silence dans une quasi indifférence?… Triste et sordide réalité d’une nation en lambeaux…Avec un Daësh triomphant qui menace de se servir de ces réfugiés pour phagocyter le Vieux continent… Sombres perspectives pour toute une région euro-méditerranéenne alors que des émirs rétrogrades et richissimes se complaisent dans le protectionnisme et de plus, invertissent partout dans les démocraties occidentales.. Par ailleurs, les guerres ne se gagnent pas sans engager de troupes au sol. Plus d’un an de bombardements tout azimut n’ont pas empêché la secte des égorgeurs «islamiques» de continuer, en Syrie et en Irak, à faire ce

qu’elle fait de mieux, c’est à dire: Tuer, massacrer, violer et détruire. Daëch est un vrai cancer qui ronge et s’enracine en Syrie en Irak, en Libye ; et se répand de l’Europe à l’Asie. De nombreuses voix réclament une intervention terrestre. Mais les occidentaux, hantés par les mauvais souvenirs des expéditions précédentes hésitent encore à s’engager totalement et on peut les comprendre… Pourtant, il n’est pas interdit de penser que dans ce contexte, la France (ancienne force protectrice de la Syrie) décide de frapper le nid de cobras dans ce pays. Mais si cet engagement n’est pas déterminant, il ne changera pas la donne de cette guerre qui risque de s’éterniser, avec des représailles «terroristes» sur l’ensemble de l’hexagone. Yvan Lellouche

Le grand rabbin de France Haïm Korsia a appelé dimanche dernier à « un sursaut civique et humain » dans l’accueil des réfugiés, dans son discours lors de la cérémonie à la mémoire des martyrs de la déportation à la grande synagogue de la Victoire à Paris. « La France, terre d’asile et d’accueil, la France, berceau des droits de l’Homme, ne peut fermer les yeux sur ces femmes et ces hommes qui échouent aux portes de nos frontières, avec pour seul espoir, celui de vivre« , a estimé Haïm Korsia, demandant « des gestes forts de notre pays et de l’Union européenne pour que des solutions soient trouvées au plus vite« . « La France, qui rayonne dans le monde entier de par ses valeurs

d’humanisme, d’universalité et de partage, ne peut se taire face à l’épreuve de ses frères humains« , a-t-il poursuivi. « C’est ce dont nous parlerons prochainement avec les dirigeants des grandes organisations de la communauté juive, afin de retrouver la force si simple et si parfaite du message du cardinal Jules Saliège de Toulouse en 1942 : Les Juifs sont des hommes, les juives sont des femmes« , a-t-il ajouté. Pour le grand rabbin de France, « ce message s’applique à tous. Nous devons être les Saliège et les Théas, les Trocmé et les Boegner de notre temps et dire, en mémoire de nos disparus et en fidélité avec nos valeurs : « Les migrants sont nos frères en humanité« . YL

La ville de Chelles (77) versera 80 000 € au mémorial Yad Vashem

priétaire identifié, tombé dans l’escarcelle de la mairie en 2012. Après quelques recherches, la ville a découvert que cette maison appartenait, originellement, à la famille Lederman, morte en déportation.

La ville de Chelles s’apprête a donner 80 000 € au profit de Yad Vashem, le mémorial de la Shoah, situé à Jérusalem. Cet argent provient de la vente d’une maison qui n’avait plus de pro-

Or en août 2013, la municipalité s’était engagée, dans ce genre de situation, à reverser une partie du produit de la vente à des associations en charge de la mémoire de la Shoah. Le reste du produit de la vente, 80 000 €, servira à créer un fonds documentaire sur l’Holocauste, la Seconde Guerre mondiale, et plus généralement, sur la paix et la tolérance, qui viendra alimenter les bibliothèques de la ville. YL



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Découvrez les meilleurs miels du monde pour Roch Hachana depuis des temps ancestraux. Le miel du Yémen est d’une grande qualité et s’arrache à prix d’or parmi les connaisseurs. Les abeilles à l’origine de ce miel butinent sur un arbre nommé jujubier sauvage, ce qui donne au miel un goût inimitable. Le miel de Pitcairn

Il existe un nombre incroyable de miels différents : provenance, goût, couleur, texture ou encore valeurs nutritionnelles sont autant d’éléments qui varient d’un miel à l’autre. Dire quels sont les meilleurs miels du monde est avant tout une question de goût, mais certains d’entre eux possèdent une réputation internationale à laquelle on peut se fier les yeux fermés pour déguster un produit savoureux. Le miel de romarin

Également appelé le miel de Narbonne, il s’agit d’un miel de romarin très fin et qui ne contient quasiment pas d’eau. Ce miel est traditionnellement monofloral (issu d’une seule variété de fleurs) et sa couleur est claire et limpide. Il est aussi bon dégusté tel quel qu’utilisé dans l’élaboration de recettes. Le miel de sapin des Vosges Ce miel fabriqué en France pos-

sède une belle couleur foncée, un arôme boisé et un goût assez doux et malté. Ce miel au goût exceptionnel est obtenu grâce au miellat que l’on retrouve sur les branches de sapin et dont les abeilles sont friandes. C’est un produit à découvrir absolument. Le miel du Yémen Lorsque l’on évoque les meilleurs miels du monde, on pense aussitôt à cette variété. Le Yémen est un grand producteur de miel et ce

Ce miel est considéré comme l’un des plus rares au monde, mais également comme étant le plus pur. Fabriqué sur l’île de Pitcairn, un minuscule îlot volcanique comptant seulement 48 habitants, il profite d’un cadre idéal : climat parfait et absence totale de pollution! Abeilles et plantes de cette île n’ont jamais été exposées aux produits chimiques ou aux maladies pouvant nuire à leur espèce, le miel produit est donc d’une pureté et d’une qualité aussi exceptionnelles qu’incomparables. Tous ces miels peuvent être achetés facilement sur Internet, mais il faut tout de même faire attention à vérifier l’origine du produit et le sérieux du revendeur et évidemment la cacherout. Le miel de fleur d’oranger

Ce miel est considéré comme l’un des meilleurs en Afrique du nord et particulièrement en Tunisie. Il et également présent sur l’ensemble du bassin méditerranéen, Espagne, Grèce, Italie etc Le miel d’Acacia Ce miel est considéré comme l’un des plus rependu dans le monde Le miel : un produit indispensable Qu’il fasse parti des meilleurs miels du monde ou pas, le miel est un produit indispensable à Roch Hachana, qui possède beaucoup d’avantages, autres que ses qualités gustatives et ses apports nutritionnels incomparables. Ce produit naturel et sain possède des vertus cicatrisantes, antimicrobiennes, immunologiques et énergisantes. C’est donc un produit que l’on peut garder chez soi aussi bien pour le plaisir que pour se faire du bien et en faire autour de soi. Bonne et douce année 5776 ! Yvan Lellouche UCCF



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Parachat Nitsavim et la fête de Roch Hachana Nos Sages nous enseignent qu’un grand pouvoir réside dans la faculté de parler. Si une personne prend l’habitude de parler de Thora et de choses saintes, cela aura une profonde influence sur sa façon de penser, mais également sur ses sentiments.

Dans cette paracha Moise continue de parler : «Vous êtes tous debout devant Achem votre D-ieu aujourd’hui » . Il renouvelle l’alliance entre D-ieu et son peuple et promet à tous ceux qui se détourneraient de lui, le sort de Sodome et Gomorrhe. Pour autant, même la pire des punitions, l’exil, aura une fin, et D-ieu dans son infinie bonté ramènera Son peuple dans la joie sur sa terre . Le verset dit : « Cette loi..(la Thora) n’est pas trop ardue pour toi, ni placée trop loin. Elle n’est

pas dans le ciel…ni au-delà de l’océan…Non, la chose, est tout près de toi. Il dépend de ta bouche et de ton cœur de l’accomplir ». Il est facile de comprendre que la Thora nous dise : «Elle est dans ton cœur pour l’accomplir» car il est bien connu que tout dépend du cœur, c’est-à-dire que tout dépend des sentiments et des émotions qui poussent l’individu à se rapprocher de D-ieu. Mais que signifie qu’ «elle est dans ta bouche pour l’accomplir»? Comment peut-on se rapprocher de D-ieu et de la Thora en se servant de la bouche?.

Imaginons un instant la scène suivante : un énorme camion commence à descendre une pente en marche arrière. Ses freins lâchent et son moteur cale. Cependant, pour le conducteur, il n’y a qu’une seule façon d’arrêter l’engin et de sauver la situation : sauter sur le siège du conducteur et remettre le moteur en marche… La parole d’un individu est le moteur de l’âme. C’est elle qui peut amener ses connaissances à peser sur son cœur, s’il s’en sert au service de la Thora et de la sagesse. C’est ce que les Sages appellent la «travail de la bouche». Par conséquent nous comprenons ce que Moise voulait dire par : «Il dépend de la bouche et de ton cœur de

l’accomplir».

A Roch Hachana, D-ieu demande à son Peuple de proclamer Son règne. Dans le Talmud Roch Hachana Rabba dit : Le Saint béni soit Son Nom, demande : « Récitez devant moi, à Roch Hachana des versets évoquant la royauté, le souvenir et la sonnerie du Choffar ; les versets sur la royauté afin que vous affirmiez l’acceptation de Ma royauté ; ceux du souvenir afin que Je garde votre souvenir présent devant Ma Grâce ; cela, par la sonnerie du Choffar ». Par ailleurs, dans le rituel quotidien nous proclamons : «L’Eternel règne, l’Eternel a régné, l’Eternel régnera à tout jamais!». Il apparait donc que notre souci d’accepter le règne de D-ieu n’a point de rapport avec les liens qui régissent notre vie sociale. L’Eternel est notre Roi, nous acceptons Son règne, Nous l’affirmons en récitant cette consécration absolue et même transcendantale. Pourtant Rachi nous explique au sujet de ce verset que D-ieu n’a pas besoin des hommes pour affirmer Son règne. Le règne divin étant une réalité absolue et transcendante. Mais il faut dit-il que nous, les humains, méritions la bénédiction de ressentir que D-ieu est notre Roi, lorsqu’il daignera avec bienveillance nous considérer comme Ses sujets, et Se pencher sur nos problèmes. Quels est le moyen pour mériter cette bénédiction ? Rachi répond : «Lorsqu’ils s’unissent en faisceau, et que la paix règne parmi eux, alors, il est leur Roi ! Et non pas lorsqu’ils y a des dissensions entre eux… ». La paix entre les hommes est donc le signe de la croyance en D-ieu. Notre Maître Rebbi Fraji Uzan zatsal disait : «L’homme peut réciter tous les versets et tous les textes exaltant la Royauté Divine (même au prix d’ «une mise en scène» à Roch Hachana ou Kippour), s’il ne subordonne pas son cœur à D-ieu, sa prière n’aura aucun effet «Cheï ma’toslooh». Par contre, s’il admet que c’est D-ieu tout puissant qui veille sur sa destinée, que c’est de D-ieu que lui viennent toutes les joies et tous les soucis… les satisfactions et les ennuis, alors il pourra ressentir la grâce divine et le règne divin. Sa conduite se traduira alors par l’amour du prochain, par la conclusion qu’aucun mal ne lui vient des autres, et que donc, il n’y a pas place pour la moindre discorde. La dissension provenant d’une déficience, d’un manque de réflexion sur le pouvoir divin ou encore un manque de

concentration dans l’accomplissement des mitsvot.

Dans la prière rituelle de Roch Hachana «Ouattané Tôkef» nous lisons : «La voix du Choffar se fera entendre, le silence absolu régnera, les anges du ciel accourront pris de panique et proclameront «Voilà le jour du Jugement appelant la Justice sur les armées ciel, «dans la crainte de na pas être acquittés au jugement »..Mais pourquoi donc les anges du ciel sont-ils pris de panique? Pourquoi craignent-ils le jugement ? Ne savons-nous pas que les anges sont purs et donc soustraits à tout péché ? Alors, que redoutent-ils vraiment ? En réalité, ces anges là dit Rebbi Meir baal’ness sont ceux qui ont été créés par les mitsvot des hommes. Chaque mitsva accomplie ici-bas bonne naissance à un ange-gardien qui prendra, au moment venu, la défense de son auteur et en rappellera le mérite, comme l’écrit d’ailleurs le roi David dans un Psaume « : «Ki melakhav itsavé lakh lichmorkha bekol dérakhékha ». Or, il se pourrait qu’au moment du jugement la mitsva en question n’ayant pas été accomplie avec la perfection requise ou qu’elle ait été faite pour recevoir par exemple des honneurs ou un profit quelconque, engendrerait un ange «estropié» ou «imparfait» à l’image des défauts de la mitsva. Là encore nous voyons que ce qui conditionne l’état parfait d’une mitsva, c’est l’intention avec laquelle elle est faite pour D-ieu. Enfin entendre le choffar à Roch Hachana n’est pas seulement une fonction de l’oreille, c’est aussi et surtout une fonction du cœur. En tendant l’oreille pour écouter le Choffar, nous sommes appelés au repentir, au renforcement spirituel et à la reconnaissance de la grandeur du Tout Puissant, surtout en cette période incertaine pour le monde. Chana tova oumetouka Bonne et heureuse année à tous Yvan Lellouche



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Petit syrien noyé : la propagande s’est emballée

Colmar (68) : Un musulan intégriste frappe violemment sa fille avec une tringle pour s’être maquillée

Partie en vacances chez sa tante, une jeune Colmarienne de 13 ans s’est autorisée à porter des jupes, à mettre des pantalons et à se maquiller. Tout cela, elle l’a noté dans son journal intime. A son retour chez ses parents, sa mère, qui porte le voile intégral, lit le journal de sa fille aînée et informe son mari les écrits de leur enfant, racontent les Dernières nouvelles d’Alsace.

et qui se dit « musulman rigoriste », a interrogé sa fille et l’a corrigée avec une tringle à rideaux, le 14 mai. La jeune fille, déjà frappée précédemment, décide de demander de l’aide et contacte une assistance sociale.

Condamné à douze mois de prison avec sursis

Devant le tribunal de Colmar, le père de famille a regretté son geste. Il a été condamné à douze mois de prison avec sursis. Depuis les faits, l’adolescente vit en foyer et voit ses parents en présence d’un médiateur.

L’homme, originaire de Mayotte

20minutes.fr

La machine médiatique, que nous dénoncions ce matin, s’est emballée avec le drame du petit Aylan Kurdi. La photo qui a fait le tour du monde et devait changer le cours de l’Histoire en suscitant chez les Européens une telle émotion que ceux-ci partageraient spontanément le gîte et le couvert avec les dizaines de milliers d’immigrés, révèle une autre histoire. Dans son ardeur manipulatrice, les médias mainstream n’a pas même pris les précautions de se renseigner sur les circonstances de la mort d’Aylan, et l’histoire de sa famille. Le Wall Street Journal publie l’interview de Tima Kurdi la sœur du père du petit Aylan, qui vit à Vancouver au Canada [source]. Ce n’est pas tout à fait l’histoire que les médias nous assènent en boucle depuis hier. Monsieur Kurdi, 40 ans, et sa famille sont des Kurdes originaires de Kobané, située au nord de la Syrie, à la frontière turque. Rappelons que la Turquie est en guerre ouverte avec les Kurdes. Il fuit la zone de combat avec sa famille pour Damas, où il est coiffeur, puis Alep. Il retourne à Kobané avant de se rendre en Turquie où il ré-

side depuis 3 ans. Vivant de petits boulots, sa sœur Tima, installée au Canada, lui envoie régulièrement des mandats. À la radio de Vancouver, elle dit avoir recommandé à son frère de faire venir leur père, Abdullah, toujours résidant en Syrie, en Europe pour y faire soigner ses dents. Elle a du reste envoyé de l’argent à cette fin. Son frère lui dit alors qu’il se rendrait avec toute sa famille en Europe afin de ne pas laisser les deux garçons tous seuls. Nous sommes donc loin du coup monté médiatique qui nous a fait croire que la famille Kurdi fuyait les combats en Syrie. Contrairement aux habitants de Kobané qui ont héroïquement résisté pendant trois mois aux assauts furieux de l’État Islamique, monsieur Kurdi a fui les combats alors qu’il est en âge de se battre. Il a laissé ses frères et ses sœurs le faire à sa place, puisque de nombreuses femmes kurdes ont pris part à ces combats acharnés. Lui vivotait en Turquie qui bombarde les Kurdes ! Avec l’argent de sa sœur, il fait appel à un passeur pour l’emmener de Turquie en Grèce pour la somme de 4 000 euros. Le navire

chavire pendant le trajet, et toute sa famille meurt noyée, sauf lui. Monsieur Kurdi racontera différentes versions de son nauvrage aux autorités turques. À présent son seul désir est de vivre auprès des siens, enterrés à Kobané. De cette tragique histoire, il restera le goût amer d’une manipulation grotesque d’un drame humain. Hélas pour les manipulateurs, le coup monté a fait pschitt. Aylan est mort, comme son frère, sa mère et son grand-père qui n’aura pas eu le temps de faire soigner ses dents en Europe. Contrairement à ce qui nous était promis, ce n’est pas cette photo qui fera chavirer l’Histoire. Par contre elle discrédite encore un peu plus la presse Bien Pensante. Qui croira encore les « grands » médias à présent ? Le philosophe Nietzsche, ce grand amoureux de Nice et de la Côte d’Azur, nous l’a bien dit : « Ce qui me bouleverse, ce n’est pas que tu m’aies menti, c’est que désormais je ne pourrai plus te croire. » niceprovence.info



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Marc Eisenberg introduit Emmanuel Nicolas Dufourcq de Macron en visite au lycée franco-israélien Bpifrance à l’Université Edmond de Rothschild de Ramat Aviv, le lycée René Cassin de Jérusalem, le collège-lycée Edmond de Rothschild de Haïfa, le lycée Georges Leven de Paris ou encore le lycée de Pavillon-sous-Bois

Plus d’une centaine de francophones ont participé hier soir à une rencontre avec le Ministre Emmanuel Macron au Lycée Raymond Leven à Holon. La section française du collège-lycée franco-israélien Raymond Leven est un établissement homologué et soutenu par l’AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger) avec une scolarité conforme aux programmes du Ministère de l’Education Nationale Français. C’est Marc Eisenberg qui a introduit avec éloquence la soirée. Un discours chaleureux. Il est le Président de l’Alliance Israélite Universelle (AIU), l’une des plus anciennes organisations internationales dans le domaine de l’enseignement et de la culture juive, disposant d’un vaste réseau d’écoles en France et à l’étranger. Les propos du Ministre étaient très personnels. Beaucoup de références au judaïsme et des citations littéraires dans ses propos. La veille Macron avait rencontré, lors d’un mini-Davos en Italie, Shimon

Peres qui lui a demandé avec curiosité … son âge! BIO-EXPRESS. Marc Eisenberg, 60 ans, fils du grand rabbin Josy Eisenberg, a été le Président-fondateur de la société Alma consulting group (1986-2012) et du Fonds Harevim. Il a toujours été très impliqué au sein de différentes institutions de la communauté juive de France : dirigeant du mouvement de jeunesse Yechouroun, directeur de Talmud Torah, membre de la Commission Matteoli sur la spoliation et la restitution des biens juifs de la ville de Paris, co-fondateur et trésorier des Amis du CRIF. Aujourd’hui, il est Secrétaire Général de la Fondation Rachel et Jacob Gordin, qui s’occupe de la réhabilitation et la construction d’écoles juives. LE LYCEE. Le lycée franco-israélien rejoint les lycées crées par l’Alliance et reconnus aussi bien pour la qualité de leur enseignement général que pour la richesse et la rigueur de leurs études juives : le lycée

Les gouvernements français et israéliens qui sont à l’initiative du projet ont choisi Mikvé Israël pour accueillir le lycée franco-israélien et ont confié à l’Alliance israélite universelle sa réalisation. Fondée en 1860, l’Alliance est célèbre pour la qualité de l’enseignement dispensé dans ses établissements. Mikvé Israël qui a été créé en 1870 par Charles Netter est une des actions éducatives de l’Alliance israélite universelle. Situé à proximité de Tel Aviv, Mikvé est un campus éducatif célèbre et reconnu tant pour pour la qualité de l’enseignement qui y est dispensé que pour son patrimoine historique intriséquement lié à l’histoire du judaisme français et à l’histoire de l’Etat d’Israël. C’est donc presque naturellement que le choix de Mikvé Israël s’est imposé pour accueillir le lycée franco-israélien. Avant son ouverture en Septembre 2007, le lycée franco-israélien a été rénové par la Fondation Rashi et les élèves du lycée bénéficient d’infrastructures de haut niveau en plus du cadre exceptionnel de Mikvé Israël.

L’import en France de produits high-tech israéliens ont fait un bond

développement dans les secteurs à haute valeur ajoutée technologique.

Le Ministre Emmanuel Macron est arrivé en Israël dans la nuit de samedi à dimanche (un voyage Italie-Israël). Dès 9 heures ce matin il est en entretien avec le Ministre de l’Economie israélien, Arié Dery. Il se rendra ensuite au Technion de Haïfa. REVUE DE PRESSE. JOUR 1. En 2014, les importations françaises de produits tech-

nologiques israéliens ont fait un bond en avant. Les composants électroniques ont progressé de 67 % et les équipements d’irradiation médicale de plus de 50 %. Israël s’est fait une spécialité dans la recherche et l’innovation à tel point que depuis quelques années un nombre croissant de grands groupes français investissent dans des start-up israéliennes ou y implantent des unités de recherche et

Emmanuel Macron va au cours de son voyage présider à la signature d’un jumelage entre l’Ecole polytechnique française et son homologue israélienne à Haïfa, visiter des incubateurs d’entreprises à Jérusalem et surtout arpenter le festival de l’innovation israélienne, le DLD de Tel-Aviv, salon de la haute technologie. Par ailleurs le ministre de l’Economie participera, dans les territoires palestiniens, à l’inauguration de la zone industrielle de Bethléem et visitera un incubateur d’entreprises à Ramallah. Source : http://www.rfi.fr/

de Tel Aviv

Le ministre français de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique Emmanuel Macron est depuis dimanche en visite en Israël pour participer au festival de l’innovation israélienne, le DLD, de Tel-Aviv, salon de la haute technologie. Il participera ce soir vers 19 heures à l’Université de Tel Aviv à un Forum (320 inscrits). S’exprimera durant cette réunion exceptionnelle Nicolas Dufourcq de Bpifrance. Cet organisme a lancé des projets de coopérations technologiques associant entreprises françaises et partenaires israéliens. Bpifrance et le bureau du Chief Scientist israélien ont ouvert des appels à projets dans le cadre du FIRAD, programme franco-israélien de coopération en matière de R&D destiné à financer les projets conjoints d’entreprises françaises et israéliennes. “Cet appel à projets traduit une volonté partagée de faire de la coopération technologique une priorité de la relation bilatérale franco-israélienne. Cette décision avait été annoncée conjointement par le Président de la République française M. François Hollande, le Président de l’État d’Israël M. Shimon Pérès et le Premier Ministre de l’État d’Israël M. Benyamin Netanyahu, lors de la visite d’Etat française en Israël”. A SAVOIR. La Banque publique d’investissement ou Bpifrance est un organisme français de financement et de développement des entreprises. Elle regroupe Oséo, CDC Entreprises, le FSI et FSI Régions. Elle est en particulier chargée de soutenir les petites et moyennes entreprises, les entreprises de taille intermédiaire et les entreprises innovantes en appui des politiques publiques de l’État et des régions. Ce regroupement a débuté il y a plus de dix ans déjà (fusions CEPME, Sofaris, Anvar, etc.). Son stade actuel, sous la forme de Bpifrance avec CDC, a été créé

par le gouvernement Ayrault par la loi du 31 décembre 2012. Elle est présidée par Jean-Pierre Jouyet et dirigée par Nicolas Dufourcq ex-directeur financier et numéro deux de Capgemini. Son siège est situé à Maisons-Alfort. Contrairement à ce que son nom peut laisser supposer, Bpifrance n’est pas une banque de plein exercice mais une compagnie financière car elle ne dispose pas de licence bancaire. Ses ressources proviennent en majorité des marchés financiers (privés), son capital est détenu par la Caisse des dépôts et l’Etat, ainsi que de sociétaires (entreprises, assureurs, etc.). BIO-EXPRESS. Nicolas Dufourcq est le Directeur général de BPI-Groupe Après HEC, l’ENA et l’inspection des Finances, Nicolas Dufourcq passe une année au cabinet de René Teulade, ministre des Affaires sociales, puis rédige aux côtés d’Alain Minc le rapport sur la France de l’an 2000. Dans le même temps, avec des camarades d’HEC, il crée des entreprises dans la publicité, la plasturgie, l’agroalimentaire. Nicolas Dufourcq rejoint France Telecom en 2004 et fonde, à la demande de Michel Bon, la Division Multimédia, au sein de laquelle Wanadoo est lancé en janvier 1996, ainsi que TPS, le même mois, aux côtés de TF1, M6, et FTV. La Division prend bientôt le nom de Wanadoo, et le groupe est côté en juillet 2000, avant d’acquérir les leaders de l’internet en Grande Bretagne et en Espagne en décembre 2000 et en avril 2002. En 2003, Nicolas Dufourcq rejoint Capgemini où il prend en charge l’Europe continentale. En 2004 il devient directeur général adjoint et directeur financier du groupe, responsable également de l’industrialisation de la production informatique et du programme Lean. Nicolas Dufourcq prend la direction de Bpifrance en octobre 2012.



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Ambassade d’Israël en France :

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Ido Bromberg succéde à Elad Ratson

Ido Bromberg succéde à Elad Ratson en tant que Directeur des relations publiques à l’Ambassade d’Israël en France. Diplomate et ancien rédacteur à la division économique du Ministère israélien des Affaires étrangères, Ido Bromberg a également été Chef de mission adjoint à l’Ambassade d’Israël en Côte d’Ivoire. ISRAELVALLEY PLUS. Bonne chance à Elad Ratson, Diplomate du Ministère des affaires étrangères d’Israël. Anciennement Chef de mission adjoint à l’Ambassade d’Israël en Côte-d’Ivoire, il a été Directeur des relations publiques à l’Ambassade d’Israël en France. Avant sa carrière diplomatique, Elad a été Directeur des opérations de NewTone Ltd. et PDG de la filiale américaine PatenTest, spécialisée dans l’exploration de données et la recherche de la Propriété intellectuelle. Sa clientèle était composée de tous les capital-risqueurs, incubateurs, investisseurs et entrepreneurs du High-tech israelien. ISRAELVALLEY PLUS. NOMINATION. Il faudra qu’elle s’habitue à être sans cesse entourée par un nombre important de gardes du corps armés. Aliza Bin-Noun est depuis quelques jours Ambassadrice d’Israël à Paris. Avant de se rendre en France elle a eu l’occasion de rencontrer, dans ses bureaux du Ministère à Jérusalem, et ceci durant des mois, un nombre important d’acteurs des relations bi-

nationales France-Israël. De manière attentive, un stylo à la main, elle a rencontré et pris des notes (elle a surtout écouté avec un calme étonnant pour qui connait l’ambiance survoltée qui règne le plus souvent en Israël) et durant des heures ses interlocuteurs (politiques, journalistes, économistes, diplomates). Son style direct, très “positive thinking”, courtois et sans mondanités, va certainement être un atout exceptionnel en France. Aliza désigne la « joie. » Dans la kabbale, Aliza a le sens d’une aptitude joyeuse à s’élever au-dessus de la nature. Mère de deux enfants, elle aura très peu de temps pour découvrir les joies de Paris avant de plonger dans un job exténuant. Signe particulier : dans un pays où tout le monde est radiographié par la presse (qui scrute la moindre déclaration détonante), Ali-

za Ben Noun est une exception à la règle. Sur Google c’est le calme plat. Son silence est d’or. BIO-EXPRESS. Elle est diplômée de l’Université Hébraïque de Jérusalem (en études françaises et africaines). Elle avait été nommée, en 2007, Ambassadrice en Hongrie. De retour à Jérusalem, elle avait été Chef de Cabinet du Ministre des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman. ISRAELVALLEY PLUS Le Saviez-Vous ? On note une poussée « féministe » des nominations de diplomates à travers le monde. Ainsi, Israël a envoyé pour la première fois de son histoire une femme ambassadeur dans un pays arabe (Einat Shlein en poste à Aman en Jordanie). Irit Liliane est nommée ambassadrice d’Israël en Bulgarie, Simona Frankel en Belgique, Yaëlle Rabia à Chypre, Dany Kutner en Espagne. Côté hommes: Yoni Peled avait été nommé l’ambassadeur d’Israël au Mexique et Ilan Ben-Dov en Slovaquie. Jodie Shorar, de son côté, a été nommée Consul Général à Atlanta. ISRAELVALLEY PLUS. L’EX-AMBASSADEUR D’ISRAËL EN FRANCE. Changement de vie radical pour Yossi Gal qui n’avait pas eu de fonction dans le monde universitaire israélien. L’ex-Ambassadeur d’Israël à Paris retourne en Israël avec une nouvelle fonction : il sera le prochain Vice-Président de l’Université de Jérusalem. Yossi Gal, né en 1950 à Jérusalem, a été l’ambassadeur d’Israël en France depuis décembre 2010.

L’équipe de France de basket affronte Israël à Montpellier le 10 septembre à Ljubljana, en Slovénie. (Direct Matin) ISRAELVALLEY PLUS. 20Minutes : «Le gouvernement a pris «les mesures nécessaires» pour assurer «la tranquillité sportive» des basketteurs israéliens lors de leur dernier match du premier tour de l’Euro 2015 contre la France jeudi à Montpellier, a annoncé vendredi le ministre des Sports Patrick Kanner. L’équipe de France de basket affronte Israël à Montpellier le jeudi 10 septembre dans le cadre de la poule A de l’Eurobasket 2015. Le match sera diffusé en direct et en intégralité à 21h sur la chaîne payante Canal+ Sports.

«Il y aura un dispositif particulier que nous ne souhaitons pas évoquer pour des raisons évidentes de sécurité», a précisé M. Kanner qui a rendu visite à l’équipe de France, tenante du titre, à la veille de son premier match contre la Finlande.

L’Eurobasket 2015 continue avec 12 matches programmés ce jeudi 10 septembre. Montpellier accueille la rencontre France-Israël diffusée en direct et en intégralité sur Canal + Sports à partir de 21h00.Les deux équipes évoluent dans la poule A aux côtés de la Russie, la Pologne, la Finlande et la Bosnie-Herzégovine. Ce n’est pas la première fois que la France et Israël s’affrontent. L’historique des confrontations penche en faveur de la France, vainqueur à 20 reprises (pour aucun nul et 18 défaites). La dernière opposition entre les deux équipes remonte au 6 septembre 2013. C’est la France qui l’avait emporté sur le score de 82 à 63, en match championnat d’Europe

«Nous avons pris les mesures nécessaires en lien avec les services de l’Etat, la préfecture, pour assurer la tranquillité sportive des basketteurs israéliens, ce qui est tout à fait normal», a-t-il expliqué. «Depuis les JO de Munich en 1972, nous savons que c’est un pays qui peut être menacé à travers ses athlètes. Mais je vous rassure: il ne se passe rien dans bien d’autres compétitions. Donc, il ne se passera rien à Montpellier. Mais notre boulot, c’est la prévention, et nous avons pris les mesures adéquates pour assurer cette prévention», a poursuivi le ministre». Source: www.directmatin.fr



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Programme de Emmanuel Macron en Israël. Jérusalem, Tel Aviv, Haïfa, Bethléem

Demain Samedi 5 Septembre 2015, le Ministre Emmanuel Macron, accompagné par une délégation impressionnante, prendra un avion en direction d’Israël pour une visite officielle qui devrait se dérouler sans problèmes majeurs. L’Ambassadeur de France en Israël Patrick Maisonnave et son équipe possèdent une expérience exceptionnelle en matière d’accueil des Ministres dans l’Etat Hébreu. Le Ministre Macron est très apprécié par les autorités du pays et également les francophones installés

en Israël. Dès 9 heures, dimanche matin il aura des rencontres avec des ministres israéliens (IsraelValley va retransmettre des éléments précis du programme ce dimanche). Le point central de sa visite est le “DLD” DLD ? Du 6 au 12 septembre a lieu le DLD Tel Aviv Innovation Festival. Ce festival est l’occasion de réunir des entrepreneurs, une multitude de start-ups, des multinationales présentes en Israël avec la présence de nombreuses délégations étrangères. DLD (Digital-Life-Design) est un réseau mondial sur l’innovation, la digi-

talisation, la science et la culture qui réunit chaque année à Munich des personnes créatives, des entrepreneurs, des créateurs d’opinions, des personnes influentes pour discuter et échanger sur l’innovation. Depuis plusieurs années, Tel Aviv organise son propre festival DLD dont le point central est une série de conférences de haut niveau sur l’innovation. Cette année, la ‘DLD Tel Aviv Digital Conference‘ se déroulera les 8 et 9 septembre.

sident Boaz Golany.

PROGRAMME DU DIMANCHE. Le Dimanche 6 septembre Emmanuel Macron aura un premier entretien à Jérusalem avec Arye Deri, ministre de l’Economie. Il visitera Yad Vashem à Jérusalem et prendra ensuite la route pour Haïfa.

LUNDI. Lundi 7 septembre 2015 le programme est intitulé “Territoires palestiniens”. Extraits du programme officiel du Ministre diffusé par son service presse :

Est prévue une visite de deux heures au Technion. Muriel Touaty, directrice générale du Technion France sera très active à Haïfa. Visite de l’université et rencontres de start-ups. Accueil à la faculté d’informatique par le Président Peretz Lavie et le Vice-Pré-

Signature d’un jumelage entre les accélérateurs du Technion et de Polytechnique en présence de Jacques Biot, directeur général de l’Ecole Polytechnique. Signature d’un accord Havas -Technion. En fin d’après midi à Tel Aviv : signature d’un accord Paris-Tel Aviv et réception à Mikve Israël, Holon.

Bethléem : Inauguration de la zone industrielle de Bethléem. Accueil par Rami Hamdallah Premier ministre, Abeer Odeh, ministre de l’Economie nationale, le Président de la Bethleem Multidisciplinary Industrial Park (BMIP) et de Palestinian Industrial Estates and Free Zones Authority (PIEFZA).

- Entretien avec le Premier ministre - Visite de la zone industrielle - Discours des deux ministres Lieux multiples – Beitunia Ramallah - Visite de l’entreprise Pharmacare - Visite de l’incubateur Leaders Entretien bilatéral avec Mahmoud Abbas Président de l’Autorité Palestinienne. Israël Entretien avec Yuval STEINITZ, ministre des Infrastructures, de l’Eau et de l’Energie Visite du JVP Media Quarter “A unique hub of innovation in the center of Jerusalem”. Visite de l’incubateur, rencontre avec les entrepreneurs. Université de Tel Aviv, clôture du Forum entreprises France-Israël Mardi 8 septembre Accueil par Yossi Vardi puis ouverture et visite du DLD French Tech Hub


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Chilly-Mazarin: Les parents d’élèves protestent contre la suppression des plats sans porc dans les cantines

Le forum des associations comme terrain de revendication. Des parents d’élèves de la commune de Chilly-Mazarin ont protesté ce samedi contre la suppression des plats de substitution au porc dans les cantines de la ville. Le maire (Les Républicains) JeanPaul Beneytou a envoyé cette semaine une note d’information officialisant cette décision. « C’est incompréhensible, l’ont taclé de nombreux parents en marge de la fête associative. Le

jour de la tartiflette le 21 octobre, que va manger mon enfant ? » Les autres manifestants ont eux aussi demandé des explications à l’élu qui a répondu que c’était là « un principe d’égalité. Et les élèves ne seront pas affamés, Le porc n’est en général pas mélangé avec les légumes ou les féculents ». Les menus spéciaux pour les enfants qui ont des contre-indications médicales, sont, eux, conservés. acutalites24.info

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Expatriation : plus de 550 000 Israéliens vivent à l’étranger

Les places en crèche sont rares donc très chères

Avec une population très jeune (âge moyen de la population de 29.5 ans) et un taux de natalité fort (2.7 enfants par femme), la société israélienne est connue pour être « child-oriented ».

Pourtant, les congés maternités sont en moyenne de 12 semaines. Dans certaines entreprises comme « Teva » ou « Intel », les parents ont quelques avantages : flexibilité des horaires, télé-travail… En Israël, on ne trouve pas de crèches d’entreprises à proprement dites. Ainsi, la population active est en recherche permanente de structures adaptées à leurs besoins. Face à cette demande, l’offre est très hétérogène, un marché « gris », pas encore très organisé s’est formé depuis une dizaine d’années. Les crèches subventionnées par l’État (sous la responsabilité du Ministère du travail) et les crèches privées représentent respectivement 18 et 25% du marché de la petite enfance. Les crèches subventionnées sont celles des réseaux Wizo, Naamat et Emouna. Historiquement, ces associations, qui remplissent les

critères imposés par le Ministère de l’Industrie, se sont formées pour aider à l’intégration des femmes sur le marché du travail. Elles ont un statut particulier, celui d’associations à but non lucratif. Toutefois, elles manquent souvent de moyens pour se moderniser et pour créer un environnement plus agréable pour l’enfant.

Une crèche ! Oui mais à quel prix? Les frais sont en fonction du revenu des parents et du nombre d’enfants pris en charge. Ces crèches ont pour cible toute la population: les places sont donc souvent limitées et ne répondent pas forcément aux exigences des parents (pas de flexibilité des horaires, trop de jours de vacances). Dans les crèches subventionnées, le prix moyen pour un bébé de moins de 15 mois est de 1.697 shekels, et 2.229 shekels pour un enfant de plus de 15 mois, mensuels. Devant ce manque de structures, et le manque de réglementation, de nombreuses crèches privées se sont installées dans tout le pays. De nombreuses crèches privées sont rattachées au syndicat des « gans pratims » et doivent se plier

aux exigences du ministère de l’Industrie à savoir des salles séparées, une salle forte, un nombre définies de puéricultrices. Les crèches privées sont plus flexibles et se différencient par les activités qu’elles proposent aux enfants. Dans les crèches privées, les prix sont très hétérogènes et dépendent de leurs emplacements. Par exemple, le prix mensuel moyen pour Haïfa ou Jérusalem avoisine les 2000 shekels tandis que dans la région de Tel-Aviv ce prix moyen grimpe jusqu’à 3000 shekels. En 2013, les prix dans les crèches privées dans le centre du pays pouvaient atteindre la somme de 4.600 shekels par mois. D’ici les prochaines années, le ministère de l’Industrie prévoit de renforcer les critères exigés pour l’obtention de l’ouverture d’une crèche. Cependant, au vu de la demande importante et grandissante, de nombreuses opportunités sont à envisager. jpconsulting

Entre 552 000 et 585 000 d’Israéliens sont établis hors d’Israël, de manière plus ou moins permanente. Le solde migratoire reste négatif. Alors que l’Europe fait face à une crise migratoire, Israël s’inquiète du nombre croissant de ses ressortissants qui choisissent de s’établir durablement hors de leur pays. Certes, les chiffres sur les Israéliens installés à l’étranger sont rares et approximatifs, notamment parce que les registres consulaires ne sont pas complets. Pourtant, l’Institut israélien de la Statistique vient de se livrer une estimation assez précise. ISRAÉLIENS À L’ÉTRANGER Dans un communiqué publié au plus chaud de l’été, les statisticiens israéliens ont estimé le nombre d’Israéliens établis à l’étranger depuis une longue période de la façon suivante: « Entre 1948 et 2013, 705.000 Israéliens ont quitté le territoire israélien et ne sont pas revenus. Selon le taux de mortalité en Israël, on peut estimer entre 119.000 et 153.000 le nombre d’Israéliens qui sont décédés à l’étranger. L’estimation des Israéliens établis à l’étranger à la fin de 2013 varie donc entre 552.000 et 585.000 personnes. Cette estimation ne comprend pas les enfants qui sont nés à l’étranger de parents israéliens ». Les chiffres officiels indiquent donc qu’en 2013, 6% des Israéliens étaient installés à l’étranger en 2013. À titre de comparaison, c’est deux fois que le taux observé en France où les autorités estiment que 3% des Français sont établis hors de France, de manière plus ou moins permanente. SOLDE MIGRATOIRE NÉGATIF Les chiffres officiels ne donnent aucune décomposition des expa-

triés par pays de résidence, par genre ou par âge. En revanche, les chiffres de ces dernières années permettent d’établir exactement combien d’Israéliens partent s’installer à l’étranger et combien reviennent après une absence d’un an et plus. Depuis quelques années, le solde migratoire d’Israël est négatif : autrement dit, les Israéliens qui quittent le pays sont plus nombreux que ceux qui y reviennent. En 2013, 16.200 israéliens sont partis s’installer à l’étranger pour une période d’un an et plus. La même année, 8.900 Israéliens sont revenus en Israël après avoir passé à l’étranger une période d’un an et plus. Autrement dit, Israël a souffert d’un solde migratoire négatif de 7.300 personnes en 2013. Le taux de la balance migratoire était donc de 0,9 émigrant pour 1.000 habitants. Ces chiffres ne prennent pas en compte l’arrivée de nouveaux immigrants qui viennent contrebalancer l’expatriation des Israéliens. FUITE DE CERVEAUX Une des raisons de l’expatriation des Israéliens serait la recherche d’un emploi mieux adapté et mieux rémunéré à l’étranger, notamment parmi les Israéliens diplômés. De nouveaux chiffres officiels viennent confirmer ce phénomène de la « fuite des cerveaux » israéliens. En 2014, l’Institut israélien de la Statistique estime que 22.142 Israéliens détenant un diplôme universitaire étaient établis à l’étranger depuis trois ans et plus. Autrement dit, 4,9% des diplômés israéliens s’exilent à l’étranger. Ce taux va en augmentant depuis 2011. Jacques Bendelac (Jérusalem) Photo sous Copyrights : http://rootsisrael.com/


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La procédure d’extradition, applicable aux infractions fiscales tion publique est prescrite ou si elle a fait l’objet de l’autorité de chose jugée. B. Le droit français et de l’Union Européenne

L’extradition est la procédure par laquelle un État, appelé “État requis” délivre, sur demande d’un État requérant, un individu à ce dernier afin qu’il puisse être jugé dans cet État ou qu’il exécute une peine, et ce parce qu’il a commis une infraction sur le territoire de cet État. Si l’extradition est en principe applicable à des infractions déterminées, les délinquants d’affaires, plus particulièrement accusés de fraude fiscale, sont-ils susceptibles d’être extrades? De plus, les gouvernements ont le pouvoir discrétionnaire de décider de l’extradition. Dès lors, extradent-ils vraiment les contribuables accusés de fraude fiscale? I. Le droit international applicable à l’extradition A. La Convention Européenne d’Extradition en date du 13 décembre 1957 La convention européenne d’extradition, est signée à Paris par les pays membres du Conseil de l’Europe et des pays non membres. Israël l’a signée le 27 septembre 1967. Les infractions donnant lieu à extradition 1. Les infractions passibles d’ex-

tradition. Aux termes de l’article 2 de la Convention, “l’extradition peut être accordée pour les infractions punissables selon les lois des deux Etats d’une peine privative de liberté d’un an minimum”.

1. En droit français : (i) les nationaux ne sont pas extradés aux termes de l’article 696-2 du Code de procédure pénale, (ii) l’infraction doit être punie par une peine criminelle ou correctionnelle privative de liberté d’au moins 2 ans, (iii) la procédure est judiciaire et administrative. La chambre de l’instruction décide si les conditions sont remplies. Si c’est le cas, le gouvernement décide de l’extradition.

2. Les infractions non passibles d’extradition sont les infractions politiques et les infractions militaires. Mais le meurtre d’un chef d’Etat ou de membres de sa famille est passible d’extradition.

2. En droit de l’Union Européenne, le mandat d’arrêt Européen, créé par une décision cadre en date du 13 juin 2002, permet de supprimer la phase administrative. Les nationaux peuvent être extradés.

3. Les infractions fiscales donnent lieu a extradition aux termes de l’article 5 de la Convention et de la Convention de Dublin sur l’extradition dans l’Union Européenne qui stipule que “les infractions relatives aux douanes et impôts sont couvertes par la procédure d’extradition”.

L’extradition entre la France et Israël est donc complexe, surtout lorsqu’un individu possède les deux nationalités, puisque seul Israël extrade ses ressortissants.

Procédure 1. Extradition des ressortissants. L’article 6 stipule que “chaque Etat peut refuser d’extrader ses nationaux”. La nationalité est déterminée au moment de l’infraction pour éviter les fraudes, ce qui signifie que la personne ne peut changer de nationalité postérieurement a la commission de l’infraction pour éviter d’être extradée. 2. Motifs de refus. L’extradition est refusée si l’infraction a été commise sur le territoire de l’Etat requis, si elle est punie par la peine de mort dans l’Etat requis, si l’ac-

II. Droit et pratique de l’extradition en Israël A. L’Extradition Act, 1954 1. Les ressortissants sont extradés à deux conditions : (i) Le but de l’extradition est de juger le ressortissant dans l’Etat requérant et (ii) l’Etat requérant s’engage à renvoyer en Israël l’individu afin qu’il y purge sa peine. 2. L’individu est extradé si plusieurs conditions sont remplies : (i) il y a un accord entre Israël et l’Etat requérant, (ii) la personne est accusée ou condamnée dans l’Etat requérant, (iii) l’infraction, si elle avait été commise en Israël, aurait été punie d’une peine privative de liberté d’un an. Or comme

en France un minimum de 2 ans est requis, les infractions d’affaires ne donnent souvent pas lieu à extradition. 3. Motifs de refus. L’extradition est refusée, selon l’article 2B, si (i) l’infraction est politique ou militaire, (ii) il y a des raisons de suspecter que l’extradition soit demandée pour des raisons discriminatoires, (iii) la personne a été jugée innocente en Israël ou a déjà servi sa sentence en Israël (iv) la personne a été amnistiée (v) l’extradition violerait l’ordre public ou les intérêts vitaux de l’Etat d’Israël. 4. L’extradition est demandée au ministre de la justice et soumise à la District Court de Jérusalem. B. Pratique de l’extradition 1. Le cas de Lee Zitouni a créé des tensions entre France et Israël. Les deux citoyens français, accusés d’avoir accidentellement tué la piétonne, se sont enfuis en France et ont été jugés en France. 2. Au contraire, Israël extrade de plus en plus d’individus, accusés de fraude fiscale ou de blanchiment. a. La fraude à la taxe carbone. Un des contribuables qui s’est enfui de France pour passer 6 ans à Herzilya Pituah a été extradé en France où il doit purger une peine de 3 ans d’emprisonnement. Escroquerie en bande organisée. Un des responsables des faux annuaires sur Internet a été extradé en France depuis Ashdod afin d’être jugé. Il encourt 10 ans d’emprisonnement. c. Blanchiment d’argent. L’affaire du Sentier est le nom donné au circuit de blanchiment en France permettant à des commerçants d’encaisser des chèques en Israël contre le versement d’espèces,

puis de les renvoyer en France afin de dissimuler un délit initial de fraude fiscale. Beaucoup de citoyens israéliens ont été extradés en France. d. Fraude à l’assurance. Israël vient d’extrader un citoyen qui a causé la mort d’autrui lors d’une tentative de fraude à l’assurance. Son avocat soutenait, en vain, que son extradition le mettrait en danger. Devenir Israélien ne permet donc pas d’éviter l’extradition 3. La collaboration entre les autorités françaises et israéliennes se développe grâce notamment à Interpol. Par exemple, la police israéliennes a récemment perquisitionné plusieurs villas a Herzilya Pituah, les propriétaires étant soupçonnés de fraude fiscale. Le cabinet Lior Pick est spécialisé dans le conseil et l’assistance juridique des entreprises et des particuliers, dans les domaines de la fiscalité, la haute technologie et les investissements en Israël et dans le monde entier. L’équipe est plus particulièrement spécialisée dans le processus de divulgation volontaire. Les autorités fiscales semblent être en ce moment disposées à négocier et il s’agit d’une bonne période pour commencer la procédure. Cet article ne doit pas être considéré comme une recommandation et/ou l’expression d’une opinion personnelle. Le cabinet recommande de recevoir pour chaque situation particulière un conseil professionnel en accord avec les circonstances du cas. Le cabinet serait heureux de répondre à chaque question ou demande d’explication concernant le sujet de cet article ainsi que d’une façon générale. Lior Pick & Co

Tatoués en hébreu : David Beckham, Justin Bieber, Victoria Beckham Les tatouages en hébreu ont la cote. Il y a deux ans, les tatouages en hébreu des nageurs français Fabien Gillot et Frédéric Bousquet ont fait trembler Internet. Un buzz mondial sur les réseaux sociaux. L’athlète devenait alors champion olympique du relais 4 × 100 mètres nage libre aux Jeux Olympiques de Londres. Mais la tendance des tatouages en hébreu dépasse bien les frontieres de l’Hexagone. David Beckham,

Justin Bieber, Victoria Beckham, Madonna, Britney Spears, Christina Aguilera. Les stars raffolent de plus en plus des tatouages en hébreu et s’adonnent volontiers à mettre en valeur une partie de leur corps en l’ornant d’écritures mystiques, ou non. Justin Bieber : Le pieux Lors de son voyage en Israël en avril 2012, la nouvelle idole des jeunes s’est fait tatouer sur le flanc gauche “Yeshoua”, qui veut dire “Jésus” en hébreu. ISRAELVALLEY PLUS

Le club espagnol de l’Atletico Madrid affrontait mardi soir sur sa pelouse son rival local du Real Madrid en quart de finale aller de la Ligue des Champions. Le club des matelassiers de Vicente Calderón compte dans ses rangs l’attaquant international croate Marko Mandzukic qui lors d’une chute a laissé apparaître un tatouage écrit en hébreu sur le bas de son dos. Le cliché publié dans la presse israélienne montre que le message

tatoué a été inscrit à l’envers de la gauche vers la droite et non dans le sens traditionnel de lecture de la langue hébraïque. Il faut ainsi inverser le sens de la photo pour comprendre la devise de l’exavant centre de Wolfsburg. Il est marqué en hébreu dans le texte “Ce qui ne me fait pas mourir me rend plus fort” tiré du Crépuscule des Idoles du philosophe allemand Friedrich Nietzsche. (israpresse. net) Source: Coolisrael(Copyrights)


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En Israël manger de la viande devient presque Macron en Israël. Jumelage suspect. La Mode Végétalienne est là des Accélérateurs du Technion ou dans la cosmétique (produits et Polytechnique non testés sur animaux). Pour les adeptes du végétalisme, ce type de comportement a depuis longtemps dépassé le stade de la simple tendance pour devenir une aptitude affirmée. En Israël, environ 10 % de la population se dit végétarienne, nombre en croissance constante.

“La Mode Végétalienne à la conquête d’Israël” par Noémie Grynberg : «Voilà plusieurs années qu’écologistes, nutritionnistes, naturopa­­thes, médecins, coachs alimentaires et santé nous alertent sur les méfaits de la malbouffe et de la nourriture industrielle. De plus, avec l’avancée de la cause animale, manger de la viande devient presque suspect. Même en Israël, pays où le barbecue reste

roi, la nouvelle tendance du végétalisme gagne peu à peu du terrain. Les végétaliens ne renoncent pas seulement à viande, ils s’abstiennent aussi de tout produit animal dérivé comme le lait, les œufs, le miel. Mais le végétalisme ne s’arrête pas à l’assiette. Il défend une véritable philosophie et un mode de vie respectueux de la nature animale. Ainsi on le retrouve également dans la mode (vêtements et accessoires sans fourrure ni cuir)

Aussi, les produits bio et naturels se vendent-ils de plus en plus dans les supermarchés, spécialisés ou non. Les substituts de viande, comme les escalopes végétariennes surgelées, prennent davantage d’espace dans les réfrigérateurs. En fait, tout ce que contient aujourd’hui un frigo lambda ne se trouvera pas chez le végétalien: conserves, fromage, viande, poisson. Source: co.il

http://israelmagazine.

Finalisé en 32 mois, Alstom a fourni clés en main la centrale d’Haruvit

Alstom et Dalia Power Energies franchissent une étape majeure dans leur partenariat en inaugurant la centrale à gaz de 835 MW construite par Alstom à Haruvit, en Israël. Le site a été inauguré en présence de Yuval Steinitz (Ministre des Infrastructures), Eitan Meir (CEO Dalia Power Energies), Doron Set (Président du Conseil d’administration de Dalia Power Energies), et Patrick Kron (Président-Directeur général d’Alstom). Alstom a fourni clés en main la centrale d’Haruvit, dirigeant l’ensemble du projet de sa conception à sa mise en service. Le respect des délais, la qualité et la sécurité

sont au coeur de ce projet qui a été finalisé et livré en 32 mois. Avec un rendement brut de 58%, la centrale d’Haruvit est la plus performante d’Israël. Elle permettra de réduire de façon significative la consommation de combustible et d’accroître de près de 8% la capacité de production électrique du pays. La centrale présente également une empreinte écologique réduite avec 350 g d’émissions de CO2/ kWh, soit environ la moitié de la moyenne israélienne. Alstom est chargé de l’exploitation et de la maintenance de la centrale pour une durée de 20 ans. “Alstom est fier de célébrer aujourd’hui la li-

vraison de la centrale d’Haruvit. Cette dernière marque l’entrée du Groupe sur le marché israélien avec une centrale électrique haut de gamme capable de répondre aux besoins énergétiques d’Israël, grâce aux unités de production les plus efficaces et flexibles de l’ensemble du parc national de production d’électricité”, déclare Patrick Kron, Président-Directeur général d’Alstom lors de la cérémonie inaugurale de cette centrale située à 40 km au sud-est de Tel Aviv… Alexandra Saintpierre ©2015, Boursier.com

EN PRESENCE DE EMMANUEL MACRON. Signature d’un jumelage entre les accélérateurs du Technion et de Polytechnique en présence de M. Jacques Biot, directeur général. L’École polytechnique et l’Institut Technion, représenté par son Président le Professeur Peretz Lavie, ont signe hier l’accord. STARTUP. Depuis le mois d’avril, l’accélérateur de l’X a ouvert ses portes sur le campus et accueille déjà une première promotion de quatre start-ups. « X-Up », c’est le nom de l’accélérateur de l’École polytechnique lancé en 2015. Ce programme a pour objectif d’aider des projets de start-up à poser les bases de leur développement futur. Chaque start-up de l’accélérateur bénéficie d’un accompagnement de six mois, période renouvelable une seule fois, pour faire grandir son projet. Ce programme est destiné à des projets ou des start-up tout juste créées, notamment sur les toutes premières phases de leur développement. « L’idée est qu’à la fin du programme, les entrepreneurs aient créé leur entreprise et soient en mesure de lever des fonds pour accélérer la croissance de leur start-up », explique le responsable du Pôle Entrepreneuriat et Innovation (PEI) de l’École polytechniq ue. Il y a trois dimensions à cet accompagnement : coaching, mentorat et interaction entre équipes accélérées. Les entrepreneurs bénéficient du coaching dispensé par l’équipe du Pôle Entrepreneuriat et Innovation (PEI) de l’École polytechnique. Les startuppers sont ainsi accompagnés au quotidien par un entrepreneur en résidence, à temps plein. Ils reçoivent également un soutien personnalisé sous forme de mentorat par des experts issus des réseaux de l’X et choisis au cas par cas pour leur expérience

et leur expertise. « Chaque startup est accompagnée par trois mentors respectivement en business, en « lean startup development » et en technologie ». Enfin, les accélérés s’échangent des conseils et s’aident au quotidien sur les problématiques qu’ils rencontrent au sein de l’espace de l’accélérateur. Au-delà de l’hébergement au cœur de l’écosystème entrepreneurial de l’X, le Pôle Entrepreneuriat et Innovation (PEI) propose un espace de prototypage géré par un fab-manager, ainsi que des ateliers et des rencontres sur les sujets essentiels pour le créateur d’une start-up. Au cours du programme, sont entre autres abordés : le business model, l’art du pitch, la propriété intellectuelle, le financement, la préparation à la levée de fonds ou encore la communication digitale. Les accélérés ont aussi la possibilité d’assister aux rencontres « CEO Talks » avec des dirigeants d’entreprise et aux rencontres interactives « Paroles d’experts » avec des professionnels spécialisés dans les technologies et autres sujets développés par les startups accélérées. A SAVOIR. L’École polytechnique et l’Institut Technologique d’Israël sont deux établissements qui se caractérisent par leur exigence de qualité en termes de formation et de recherche, et qui ont fait du soutien de l’innovation et du transfert de technologie un axe prioritaire de leur stratégie. Ces institutions ont toutes deux la volonté de partager leur expérience et leurs pratiques en matière d’innovation et d’entrepreneuriat, notamment pour ce qui concerne les formations à l’innovation et l’incubation de Start-ups portées par leurs étudiants et chercheurs.


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Les championnats de foot suspendus Construction : le sable après le 12 septembre? manque en Israël et son prix augmente

Réduire trafic et pollution, favoriser tourisme et modernité: Jérusalem veut son système de vélos en partage comme New York ou Paris, mais les ultra-orthodoxes juifs s’opposent à ce qu’on circule à deux roues dans la ville sainte le jour du shabbat. AFP : «C’est la dernière en date des querelles provoquées par la confrontation entre les règles du judaïsme et les réalités de la vie moderne. Elles existent depuis la création même d’Israël mais elles se sont multipliées ces derniers mois, autour de l’ouverture des cinémas et des supérettes, de la circulation des bus et même des matches de foot disputés le jour du shabbat. “Nous considérons cela comme une affaire extrêmement grave”, disait récemment le conseiller municipal ultra-orthodoxe Eliezer Rauchberger à la radio au sujet du projet de créer un système de vélos en partage qui fonctionnerait sept jours sur sept, y compris donc pendant le shabbat, du vendredi soir au samedi soir. Ce n’est pas tant que les ultra-orthodoxes soient contre la bicyclette. La vision d’hommes au costume noir, chapeau à large bord et bouclettes rituelles gravissant les collines de Jérusalem sur des vélos électriques fait partie des images de Jérusalem. Mais le shabbat est sacro-saint pour eux. Leur religion proscrit le travail, dans une acception très large, ce jour-là et encourage l’étude de la Torah, la prière ou le sommeil. Beaucoup d’ultra-orthodoxes sont opposés à la bicyclette le jour du shabbat parce qu’un

pneu crevé nécessiterait de réparer, ou simplement par tradition.

l’immixtion du religieux dans le domaine public.

Dans une ville où le sacré le plus ancien cohabite avec le profane le plus récent, le programme de vélos, qui débuterait au printemps 2016, fonctionnerait avec une application pour smartphones, autre motif d’interdiction religieuse.

Wajdi Halawani, gérant de Supermarket 24, l’une des supérettes fermées, se désole pour son chiffre d’affaires. “Parmi nos clients, il y a beaucoup de touristes qui ne savent pas où faire leurs courses” le jour du shabbat, dit-il, “nous ne dérangeons personne et nous rendons service à beaucoup de monde”.

A Tel-Aviv, plus connue pour sa vie nocturne que religieuse, un réseau de vélos en partage opère depuis 2011, y compris pendant le shabbat. Mais la religion doit être respectée à Jérusalem plus qu’ailleurs, disent les ultra-orthodoxes. “Nous ferons tout ce que nous pouvons pour empêcher ça”, dit Eliezer Rauchberger, “Jérusalem est une ville sainte, et elle doit être gérée comme telle”. Les ultra-orthodoxes sont une force qui compte. Ils représentent 20% de la population de la ville. Leurs partis détiennent un tiers des sièges au conseil municipal et l’actuelle coalition gouvernementale n’existerait pas sans leurs concours. Le parrain du programme à Jérusalem, l’adjoint au maire Tamir Nir, dit à l’AFP n’avoir “aucune intention de laisser tomber, et je ne crois pas que le conseil municipal laissera tomber”. “Le shabbat appartient à tout le monde, et tout le monde a le droit d’en profiter comme bon lui semble”. La municipalité n’est pourtant pas insensible aux pressions. Elle vient de décider que huit supérettes jusqu’alors ouvertes pendant le shabbat devaient fermer ce jour-là. Cette décision a provoqué la colère des propriétaires, des clients et de tous ceux que hérisse

La municipalité assure ne pas céder aux injonctions religieuses, mais se conformer à un arrêt de la Cour suprême exigeant le respect de lois souvent ignorées. Celles-ci autorisent les lieux de distraction comme les restaurants et les cinémas à ouvrir pendant le shabbat, mais l’interdisent à d’autres catégories de commerces, comme elles interdisent les transports publics. La bataille concerne aussi le sport. Les Israéliens ont toujours joué au football pendant le shabbat quand l’activité du pays est dans une large mesure à l’arrêt. Mais plusieurs joueurs professionnels juifs observants ont saisi les juges parce qu’ils ne voulaient plus désacraliser le shabbat. Ils ont obtenu gain de cause. L’institution des matches de championnat le samedi est ainsi remise en cause. La fédération a répondu vigoureusement: si le gouvernement n’autorise pas à jouer le samedi, tous les championnats seront suspendus à partir du 12 septembre». AFP http://www.la-croix.com/

Incroyable mais vrai: dans un pays dont la moitié de la superficie est une région désertique, c’est une pénurie de sable qui freine la construction. Le cri d’alarme lancé par les entreprises du bâtiment peut paraître surprenant: il manque du sable dans le secteur du bâtiment, ce qui tire les prix de matériaux de construction vers le haut. Au moment où le gouvernement tente d’accélérer le rythme de la construction, une pénurie de sable, la matière première la plus utilisée dans le bâtiment, se fait cruellement ressentir dans tout le pays. SABLE AUX YEUX Le Néguev est une région désertique qui constitue 60% de la surface de l’État d’Israël ; autrement dit, la plus grande partie du pays est couvert par un désert de sable. Or, depuis quelques semaines, les industries du bâtiment souffrent d’une pénurie de sable ; la pénurie concerne plus particulièrement le sable siliceux qui provient des carrières situées au nord du Néguev, dans une région appelée Mishor Rotem ou la Plaine du Rotem. Jusqu’à une date récente, trois carrières étaient exploitées dans le Néguev. Or, l’une d’elle vient d’être épuisée et a dû fermer ses

portes. Les deux autres carrières ne parviennent pas à faire face à la demande. Contrairement à certains commentateurs locaux, la pénurie ne serait donc pas du “sable aux yeux” pour ralentir la construction mais, bel et bien, une réalité économique. SITUATION ABSURDE Résultat d’une demande croissante et d’une offre en baisse: les prix sont tirés vers le haut. Les industriels du bâtiment viennent d’augmenter le prix des matériaux de 3,5% et ils affirment que ce n’est qu’un début. Le secteur de la construction se trouve donc dans une situation qui frise l’absurdité : la pénurie de sable freine la construction et elle contribue à la cherté de la vie. Certes, l’Autorité des terres de l’État essaie d’ouvrir une nouvelle carrière de sable ; mais à ce jour, aucun candidat ne s’est montré intéressé par l’exploitation d’une carrière, et cela en raison de la forte redevance que l’État exige en échange de la concession. Pour l’heure, aucune alternative n’est envisageable : le coût élevé des transports ne permet pas d’importer du sable siliceux d’un pays voisin. Jacques Bendelac (Jérusalem)


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Question de Shimon Peres à Macron ?

Plus d’une centaine de francophones ont participé hier soir à une rencontre avec le Ministre Emmanuel Macron au Lycée Raymond Leven à Holon. (La section française du collège-lycée franco-israélien Raymond Leven est un établissement homologué et soutenu par l’AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger) avec une scolarité conforme aux programmes du Ministère de l’Education Nationale Français). C’est Marc Eisenberg qui a introduit avec éloquence la soirée. Un discours chaleureux. Il est le Président de l’Alliance Israélite Universelle (AIU), l’une des plus anciennes organisations internationales dans le domaine de l’enseignement et de la culture juive, disposant d’un vaste réseau d’écoles en France et à l’étranger. Les propos du Ministre étaient très personnels. Beaucoup de références au judaïsme et des citations littéraires dans ses propos. La veille Macron avait rencontré, lors d’un mini-Davos en Italie, Shimon Peres qui lui a demandé avec curiosité … son âge! Shimon Peres : « il faut toujours regarder le nombre de choses qu’on a réalisé, puis il faut regarder le nombre de rêves qu’on a. Si le nombre de rêves qu’on a reste plus important que le nombre de

choses qu’on a réalisé, c’est qu’on est jeune » Ainsi le ministre de l’Économie conclut : « En France comme en Israël, ensemble on est jeune. » The Times of Israel et AFP : «A l’occasion de cette rencontre avec la communauté franco-israélienne, le ministre a tenu à rappeler l’attachement indispensable de ces Français qui ont fait le choix de vivre en Israël. Son intervention a commencé par une anecdote à propos du Général Caffarelli du Falga. Ce dernier tombé à Saint-Jean d’Acre, sera enterré sur place avec l’approbation de l’empereur Napoléon : « on peut l’enterrer à Saint-Jean d’Acre parce qu’il a gardé un pied en France ». Le général Caffarelli du Falga avait en effet perdu sa jambe dans la bataille de la Sambre. Selon les propos du ministre, cette anecdote illustre cette relation complexe des Franco-israéliens. Vivre en Israël ne signifie pas couper les ponts avec le pays d’origine. Bien au contraire, les Franco-israéliens ont une double culture qu’il faut entretenir, chérir et qui constitue un véritable défi. Le lien avec la France doit rester vivace par-delà la distance, explique-t-il».




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