GRATUIT - Numéro 360 - Edition du 22 Septembre au 28 Septembre
Journal israélien en langue française
L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Septembre au 28 Septembre
Quand BFMTV confond les X-men et l’Etat Islamique
Incroyable. Lorsque j’ai allumé ma télévision, ce matin-là, quelle ne fut pas ma surprise : entre deux tunnels de publicité interminables, la chaîne BFMTV diffusait un reportage exclusif sobrement intitulé : « Les escadrons du Djihad ». Il ne m’a suffi que de quelques minutes pour être estomaqué : le reportage nous présentait, sur un ton dythirambique, ces courageux terroristes de l’État Islamique se battant contre le régime syrien ! Comment une chaîne d’information sérieuse peut-elle présenter une situation aussi complexe, responsable d’innombrables horreurs et drames humains, de façon aussi manichéiste : les gentils Djihadistes contre le méchant Assad ! Et les enfants enterrés vivants par Daesh, les femmes Yazidis vendus comme des bêtes sur le marché aux esclaves, violées jusqu’à en mourir, les prisonniers brûlés, noyés, décapités ? Dans quel camp faut-il les ranger ? Gentils ou méchants ? Bons, brutes, ou truands ? Il est sûr qu’avec des vassaux médiatiques s’occupant gratuitement des relations presse de l’Etat Islamique, les occidentaux ont déjà perdu la guerre des images, la guerre des Idées. Mais même si l’on s’accomode de ce nouveau journalisme qui, entre vide à remplir pour fournir du contenu en continu et sensationnalisme pour pimenter le flux inepte d’infos sans intérêt, on ne peut en croire ses oreilles, lorsque l’on entend la voix off expliquer sur un ton
condescendo-pédagogique aux téléspectateurs, friands de voyeurisme, que ces pauvres Djihadistes n’ont pas de mauvaises intentions, et que leur objectif n’est autre que de faire tomber le président syrien Bachar El-Assad et son régime. Si l’on résume, parce que le téléspectateur aime bien qu’on l’aide à penser, dans cette réthorique médiatique, les Djihadistes sont des Zorros enturbannés. Mais où est donc le sergent Garcia ? Info 2.0 oblige, le reportage, non content d’attirer le chaland sur BFMTV en mode « il est beau, il est frais mon Djihadiste ! » bénéficiait d’une exposition online sur le site spicee.com, petit nouveau dans le monde de l’info, lancé en juin dernier avec, comme ligne éditoriale un seul mot d’ordre : des vidéos qui piquent ! Comme les bonbons haribos quoi ! Aurais-je l’audace d’expliquer à monsieur Schmidt, vice-président de spicee.com, qui diffuse ce reportage sur son site et au groupe NextradioTV, qui possède BFMTV, que les Djihadistes qui sont ainsi filmés et présentés comme des gentils justiciers sont les mêmes que ceux qui sèment des cortèges d’horreurs, de violences et de drames au ProcheOrient comme en Occident, dans les locaux de Charlie, le Thalys ou le musée juif de Bruxelles. Les mêmes qui conduisent des hommes et des femmes désespérés à embarquer sur de frêles chaloupes sur les eaux noires de la Méditerranée, avec leurs bébés, quitte à périr en mer plutôt que d’être massacrés. Tout ce qui n’est
pas eux doit mourir dans d’atroces souffrances et pour être sûrs que le monde entier plonge dans le chaos le plus complet, c’est sur les terres de la République, auprès d’une jeunesse fragile, désœuvrée et désillusionnée qu’ils font du prosélytisme afin de recruter les barbares de demain et de soumettre tous ceux qui ne se reconnaîtraient pas dans un Islam ultra-violent, raciste, machiste et meurtrier, qui n’a d’ailleurs plus rien à voir avec l’Islam Ces promoteurs de la haine et du
sang versé, qui n’ont déjà que trop de relais sur Internet ontils désormais le soutien opportuniste de nos grands médias, au motif qu’il faut raccoler ? Combien cela coûtera-t-il à notre société, au vivre-ensemble républicain, de laisser de tels scandales médiatiques se présentant comme de l’information impartiale être diffusés en boucle ? Combien d’apprentis Djihadistes satisferont leur soif d’aventure et de justice en courant rejoindre les Escadrons de l’horreur, espérant vivre et
mourir en héros, après avoir vu ce « reportage » ? Si la chaîne BFMTV n’a pas le sentiment de faire autre chose que de l’argent et de l’audience, peut-être faut-il lui rappeler que la France est en guerre contre l’intégrisme, que les Djihadistes sont les ennemis de la République et de la Liberté, et que Daesh n’a rien à voir avec la Ligue des Justiciers. Et que promouvoir l’ennemi, cela s’appelle collaborer. Merci BFMTV… Am Israël Hai - Alain Sayada
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L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Septembre au 28 Septembre
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2 poids 2 mesures !
Les semaines se suivent et malheureusement se ressemblent.
la seule à agir concrètement sur le terrain contre ce mal absolu.
Les centaines de milliers de migrants fuyant la peste islamiste se précipitent à corps perdus vers les frontières de l’Europe et le monde n’a toujours pas compris qu’il fallait frapper fort ces nazis des temps modernes.
Choisir entre entre Assad et Daech n’est rien d’autre que de choisir la peste contre une pandémie d’un virus mortel encore inconnu.
A ne pas choisir son camp nous devenons complices du chaos et mettons en danger nos pays, nos villes et nos populations ! Nous serons incapables, quoi qu’en disent les bien-pensants, d’accueillir indéfiniment ce flot humain continu de désespérés sans espoir. Il faut les soutenir et les aider à libérer leurs patries.
Pour l’une de ces plaies, nous connaissons les signes, certaines de ses limites, ses craintes et possédons un certain type de remède. Il y a urgence à frapper fort ces fascislamistes car chaque jour ils gagnent du terrain, des esprits et font de nouveaux adeptes ! Les déclarations sont unanimes mais l’action demeure faible est frileuse.
Sur le terrain, la Russie montre les dents et s’engage militairement face aux hordes de l’État islamique.
Alors que tous s’accordent à reconnaître le danger de cet intégrisme islamique, tous restent aveugles et sourds face à la radicalisation que l’on observe dans les rues de Gaza et dans certaines villes de Judée -Samarie.
Bien que nous sachions tous que ce n’est pas par humanisme qu’elle le fait, elle est aujourd’hui
Israël doit vivre avec ce danger et le gère au mieux. Mais rien n’y fait, Israël est toujours montré
du doigt et vilipendé par ceux-là même qui craignent le terrorisme sur leurs propres territoires. Ce deux poids deux mesures honteux ne fait que renforcer les ennemis de la paix qui voient dans la faiblesse de l’Occident le signe de leur possible victoire. Les responsables palestiniens brandissent et utilisent la menace islamiste pour obtenir une reconnaissance internationale. Ils sont adulés à l’ ONU et sont reçus dans nos capitales comme des Colombes de la Paix. Tous doivent comprendre qu’il n’existe pas 2 types de terroristes, l’un fréquentable qui menace Israël, tirant sur Sderot ou organisant des heurts à Jérusalem, et un autre qui offusque les démocraties. Il s’agit bien de la même idéologie qui veut faire plier l’Occident, éliminer Israël et nous soumettre au Djihâd. Gil TAIEB
La prévision 2015 du FMI se confirme : 2,5% de croissance en Israël
Bar Refaeli : pas d’avantage pour son mariage !
Le top model voulait faire fermer l’espace aérien israélien au-dessus du lieu de son mariage. Un privilège qui lui avait été accordé. Mais devant le tollé médiatique, le gouvernement a annulé la décision…
hôtel situé dans la forêt du Carmel au Nord d’Israël.
5 drones, deux hélicoptères, un ballon dirigeable, tous équipés de caméras et d’appareils photos… Pour immortaliser le plus beau jour de sa vie, Bar Refaeli voulait mettre le paquet. Le top israélien, qui doit épouser ces jours-ci le richissime homme d’affaires Adi Ezra, a donc demandé à fermer l’espace aérien au-dessus du lieu des festivités, un magnifique
L’aviation civile avait, dans un premier temps, souscrit aux demandes du couple et interdit à tout avion de survoler le lieu de la fête entre 14 h et 23 h. Mais la presse, le quotidien Haaretz en tête, s’en est mêlée, criant au favoritisme éhonté ! Face aux remous médiatiques, le gouvernement a tranché : le ministre israélien des Transports Yisrael Katz a annoncé dimanche 20 septembre qu’il annulait la décision de l’aviation civile. Le ministre a souligné que l’espace aérien relevait du « domaine public » et a insisté sur la nécessité d’une « égalité de traitement » pour tous les citoyens. Un cadeau de mariage empoisonné pour la belle et son fiancé…
L’Institut de la Statistique a confirmé hier les prévisions du FMI pour l’économie israélienne: la croissance du PIB se ralentit au rythme de 2,5%.
Moins de 24 heures sont passées depuis la publication du rapport, assez pessimiste, du FMI sur l’économie israélienne : l’Institut de la Statistique à Jérusalem a confirmé hier que la croissance du PIB israélien se ralentit. Au cours du premier semestre 2015, le PIB a augmenté de 2,5% en rythme annualisé ; la prévision précédente (2,6%) a donc été révisée à la baisse. UNE CROISSANCE PAR HABITANT NÉGATIVE En décomposant la croissance du PIB par trimestre, l’Institut israélien de la Statistique est parvenu à une conclusion tout aussi inquiétante : au second trimestre de 2015, le PIB a augmenté au rythme annuel de seulement 0,1%, c’est-à-dire qu’Israël connaît aujourd’hui une croissance quasiment nulle. Désormais, la croissance par tête d’habitant est carrément négative
: elle a reculé de près de 2% au second trimestre de cette année. Autrement dit, un Israélien moyen a créé moins de richesses au second trimestre qu’au premier. Il y a longtemps qu’une telle situation ne s’était pas produite en Israël. UNE DÉGRADATION QUIÉTANTE
IN-
Autre source d’inquiétude : la vitesse à laquelle se dégrade la croissance de l’économie israélienne. En fait, le ralentissement du PIB se poursuit depuis plusieurs trimestres : le PIB israélien a augmenté de 0,1% au second trimestre 2015 après une hausse de 1,8% au premier trimestre 2015 et de 6,1% au dernier trimestre de 2014. Selon le communiqué de l’Institut de la Statistique, le ralentissement de l’économie israélienne aurait deux origines : le recul des exportations et des investissements. Les statisticiens ont calculé, en rythme annuel, que les exportations de biens et services (diamants et startup exclus) ont chuté de 12% au second trimestre 2015. De même, les investissements sont en baisse de 3,4% au second trimestre.
DES ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ De côté de la consommation aussi, le ciel s’obscurcit depuis le début 2015 : la consommation des ménages n’a augmenté que de 0,6% au second trimestre, alors que les dépenses publiques de consommation progressaient d’un petit 0,4%. Les dernières mesures prises par le gouvernement israélien pour améliorer le pouvoir d’achat du consommateur (comme la baisse de la TVA et des taxes sur les alcools) risquent d’avoir une portée limitée sur la croissance israélienne. La faiblesse actuelle provient de la difficulté des entreprises israéliennes à affronter la concurrence sur les marchés mondiaux, tout comme d’une contraction du volume du commerce international. Jacques Bendelac (Jérusalem)
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Toi mon frère : chanter pour la mémoire et pour la fraternité
ONU : Netanyahou, Poutine et Obama vont se saluer dans les prochains jours ont fui, cherchant désespérément un lieu sûr où entamer une vie meilleure », a-t-il ajouté. « La soixante-dixième session de l’Assemblée générale doit être placée sous le signe de la compassion, de la prévention et, surtout, de l’action ». Le chef de l’ONU a rappelé que les mois à venir seront marqués par l’adoption fin septembre du Programme 2030 sur le développement durable et par le Sommet sur le climat en décembre à Paris.
Netanyahou se rendra en Russie la semaine prochaine pour s’entretenir avec Vladimir Poutine sur le rôle de la Russie dans la guerre en Syrie, et plus précisément sur le nouveau déploiement des forces russes en Syrie. Le Premier ministre ne manquera pas d’évoquer les menaces croissante contre Israël notamment l’afflux d’armes de pointe russes sur le théâtre des opérations syrien. Rappelons que la Russie est non seulement un soutien fervent au régime du Président Syrien Bachar al-Assad mais aussi au Hezbollah et à l’Iran. Et Netanyahu n’est pas le seul à s’inquiéter de la présence militaire Russe en Syrie. Le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry a appelé hier soir son homologue Russe, Sergueï Lavrov, le troisième appel en dix jours pour clarifier les intentions de Moscou concernant son déploiement militaire et l’avertir que la poursuite du soutien à Assad ne fera que prolonger le conflit syrien. Barack
Obama devrait également rencontrer Poutine ce mois-ci à l’Assemblée Générale des Nations Unies. Jeremy Gozlan pour Tel-Avivre ISRAELVALLEY PLUS 15 septembre 2015 – L’Assemblée générale des Nations Unies a donné le coup d’envoi mardi de sa 70ème session, qui sera notamment marquée par les questions de développement durable et de lutte contre le changement climatique. « Cette session est celle du soixante-dixième anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies. Les principes énoncés dans la Charte ont résisté à l’épreuve du temps et l’ONU a à son actif un grand nombre de succès », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. « Mais d’innombrables personnes souffrent encore dans le monde. Aujourd’hui, j’ai une pensée toute particulière pour les Syriens, ceux qui, dans leur pays, font face à une violence terrible, et ceux qui
« Dans les semaines à venir, l’Assemblée générale discutera de manière approfondie de mon nouveau rapport sur l’avenir des opérations de paix des Nations Unies », a souligné M. Ban, qui a également mentionné le débat de haut niveau sur le problème de la drogue prévu à l’Assemblée générale en avril 2016 et le Sommet mondial humanitaire en mai à Istanbul. De son côté, le nouveau Président de l’Assemblée générale, Mogens Lykketoft, du Danemark, a souhaité que cette 70ème session soit « historique », une session « pas seulement faite de décisions cruciales mais aussi d’action concertée pour les gens et la planète ». M. Lykketoft a déclaré qu’il ferait tout son possible pour représenter de manière juste tous les pays membres des Nations Unies. Il a estimé que les objectifs de développement durable qui vont être adoptés la semaine prochaine seront une priorité pour sa présidence, qui s’efforcera « de s’assurer que tous acteurs remplissent rapidement les promesses qu’ils ont faites ».
Michel Fugain, André Manoukian, Michel Legrand, Michel Boujenah, Gilbert Montagné… C’est l’affiche éclectique d’un concert dédié à la mémoire des génocides juifs et arméniens. Une très belle initiative…
« J’ai toujours eu en mémoire cette phrase d’Hitler, qui dans les années 30, alors qu’il préparait la Shoah, disait ‘qui se rappelle encore du génocide arménien’ ». La voix bourrue de Jacques Couzouyan tremble un peu lorsqu’il relate ce qui, dans son esprit, a fait germer l’idée de cette première mondiale qui aura lieu aux Folies Bergère, le 12 octobre prochain.
A la tête d’une société de production, l’homme né en France en 1947, de parents arméniens ayant fui les massacres, travaille dans le monde du spectacle depuis des décennies. « Mais jamais, constatet-il avec fatalité, au service de ma communauté. En revanche, j’ai toujours eu d’excellents contacts au sein de la communauté juive pour laquelle j’organise nombre de spectacles et d’événements. Yom Haatsmaout, la Tsedaka, Israël je t’aime… C’est lui, entre autres. L’année dernière, il se dit que le centenaire du génocide arménien approche et que s’il faut mettre son expérience et son talent d’homme de spectacles au service de la cause arménienne, c’est maintenant ou jamais. Alors il imagine ce grand concert et contacte les artistes. Et décide
de promouvoir le devoir de mémoire, la solidarité et la fraternité, à contre-courant du repli communautaire et identitaire qui fleurit dans la société française désormais. « J’ai souhaité mettre à l’honneur tous les peuples massacrés et opprimés. Juifs, Chrétiens d’Orient, Assyro-Chaldéens sont donc associés à cette initiative, à laquelle le Crif et Gil Taïeb, se sont associés pour la communauté juive. Les Rwandais aussi ont été contactés, même s’ils n’ont pas donné suite. « C’est un concert pour la mémoire, pour chanter l’amitié et la solidarité. Le refus de la haine aveugle et du massacre d’innocents. » Une cause qui a bien besoin qu’on la défende, aujourd’hui plus que jamais. Mais qu’on ne s’y trompe pas, l’événement « Toi mon frère » est aussi une grande fête. A grand renfort de moyens, Jacques Couzouyan prépare un concert mémorable, avec force musiciens. Son rêve : que l’événement, qui sera filmé, soit également diffusé sur une chaîne française. Diffuseurs, si vous nous lisez… Toi mon frère, le 12 octobre aux Folies Bergère. Renseignements et réservations : www.toimonfrère.com
L’information en provenance d’Israël
Le programme d’incubateurs technologiques d’Israël : une petite merveille
Edition du 22 Septembre au 28 Septembre
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Inévitable en Israël, le «tac-tac-tac», bruit familier des Matkot
débourser jusqu’à 200 euros pour une paire. Ils dédaignent les raquettes en bois “made in China”. “Vous entendez ce tac-tac-tac ? «, s’anime Amnon Nissim au milieu de son salon, transformé en mausolée des Matkot. «Un coup avec celle-là et la balle part comme une bombe ! «, dit-il en s’emparant d’une raquette.
Le programme d’incubateurs technologiques du bureau de l’expert scientifique en chef au ministère de l’économie israélien lance un appel à propositions, afin d’établir et d’opérer 4 incubateurs technologiques en Israël, conformément à la directive générale 8.3 datée du 16 mars 2015. Le programme d’incubateurs technologiques a récemment lancé 3 appels à propositions afin de choisir 4 titulaires, détenteurs à terme d’une licence spéciale, qui établiront et géreront les incubateurs technologiques pour une période de 8 ans. Pendant cette période, les titulaires pourront soumettre des demandes de soutien financier au gouvernement pour des initiatives technologiques innovantes considérées comme dignes d’intérêt, après leur réussite à l’examen d’État. Ces incubateurs, qui représentent la phase finale de la réforme du programme des incubateurs technologiques amorcée en 2011, seront construits dans la région de Tel Aviv et de Jérusalem. 11 opérateurs d’incubateurs ont déjà été sélectionnés sur une période de 3 ans. Leurs actionnaires comprennent de grandes sociétés telles que Philips, Teva, et Strauss, qui ont remporté de récents appels d’offres. Depuis sa création en 1991, le programme d’incubateurs a vu naître près de 1600 entreprises, dont plusieurs dizaines se sont introduites en bourse. La moitié de celles-ci a levé des fonds supplémentaires. Parmi les sociétés renommées, fondées au cours des dernières années grâce au programme d’incubateurs et qui ont obtenu des résultats exceptionnels, on compte notamment :« Neuroderm », issue de l’incubateur Ofakim, dont la valeur estimée l’année dernière était de 164 millions de dollars (la levée de fonds initiale lors de l’introduction en bourse s’élevait
à 45 millions de dollars), « Steadymed », issue de l’incubateur Rad BioMed, cotée cette année au NASDAQ pour une valeur de 100 millions de dollars (la levée de fonds lors de l’introduction en bourse s’élevait à 40 millions de dollars) et « CyActive », issue de l’incubateur JVP Cyber, acquise cette année par PayPal pour un montant s’élevant entre 60 et 80 millions de dollars (et devenant de ce fait le centre de développement de PayPal en Israël). Suite aux instructions du directeur général, plusieurs modifications ont récemment été apportées. La plus importante d’entre elles étant la préférence donnée à un groupe ayant plus d’un actionnaire, afin d’assurer aux entreprises un soutien élargi. L’augmentation de la mise de départ minimale à 50 millions de shekels israéliens est également une garantie supplémentaire de la capacité de soutien aux entreprises « incubées », notamment au cours des phases ultérieures du processus. Selon l’expert scientifique en chef du ministère de l’économie, M. Avi Hasson, « Le Programme d’incubateurs technologiques est l’un des programmes phares du bureau. Les récents appels à propositions attestent de l’attrait du programme, en témoigne notamment la compétition à laquelle se livrent de nombreux et puissants groupes et organisations dans le secteur financier et commerical, afin d’obtenir l’autorisation d’établir des incubateurs technologiques ». Le programme est une collaboration fructueuse entre le gouvernement et le secteur privé, et il est aujourd’hui considéré comme l’un des principaux générateurs de startups en Israël. Il dispose d’un modèle unique qui suscite un intérêt mondial. http://itrade.gov.il/
Cela commence par un “tac”, puis un autre et encore un autre… Pour de nombreux Israéliens, ce “tac-tac-tac” est le bruit familier des Matkot, un jeu de raquettes qui envahit les plages au grand dam de ceux qui viennent y chercher le calme. “Ce bruit des Matkot, c’est Israël ! On revient d’un long séjour à l’étranger et ce bruit nous a vraiment manqué”, témoigne Jordan, une baigneuse de Tel-Aviv. Cette jeune femme a pris des risques en posant sa serviette au bord de l’eau, la zone prise d’assaut par les joueurs de Matkot parce que le sable mouillé y est plus dur. Là, quasiment à longueur d’année grâce au soleil méditerranéen, hommes et femmes de tous âges se font face par deux à une quinzaine de mètres l’un de l’autre, et frappent à toute force dans une balle dure avec des raquettes un peu plus grandes que celles du tennis de table. Pas de lob, pas de passing-shot. Il y a bien quelques envolées pour
attraper une balle mal dirigée par un adversaire maladroit. Mais le buste reste souvent immobile. C’est le bras qui travaille. Une seule règle : frapper le plus longtemps et le plus fort possible droit sur l’adversaire, comme pour le transpercer. On ne compte pas les points. Les locaux s’adonnent à ce sport à l’étymologie contestée “depuis près de 100 ans”, affirme Amnon Nissim, alias “le Roi des Matkot”, à 71 ans. On le pratiquerait aussi sur les plages du Brésil ou des EtatsUnis. Mais pour les adeptes de Tel-Aviv, aucun doute : les Matkot sont israéliennes. “Les Matkot ici, c’est aussi important que le falafel, c’est notre sport national”, résume Amnon Nissim, dont la frêle silhouette est connue de tous sur le sable de Tel-Aviv. Deux fabricants de la région de Tel-Aviv se partagent le marché local de la raquette en fibre de carbone, incassable. Les Tel-Aviviens ne jurent que par elles et peuvent
Mais son engouement n’est pas universellement partagé. Car, sans parler du boucan, il faut veiller en sortant inopinément de l’eau à esquiver les swings et ne pas croiser la trajectoire d’une balle. “Ceux qui ne jouent pas vivent clairement un cauchemar, ils doivent aller ailleurs”, reconnaît Nir Novak, un grand roux athlétique au smash redoutable. Depuis 1968, le ministère de l’Intérieur a créé des zones protégées pour les baigneurs, un périmètre de 75 mètres autour de chaque poste de sauveteurs. Des agents municipaux peuvent distribuer des amendes aux contrevenants. Mais “les joueurs sont en général compréhensifs et ne veulent pas faire d’histoire”, assure Mira Marcus, porte-parole de la municipalité. “Des criminels”, répondent furieux deux jeunes Israéliens, entrés en guerre contre les Matkot dans un documentaire intitulé “Matkot.La fin” ( ). Une femme y raconte avoir perdu une partie de sa dentition sur un coup de raquette. http://www.nicematin.com/
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Scandale FIFA. L’ex-joueur israélien Benny Alon et son grand déballage didat à la succession de M. Blatter en février 2016 – accuse M. Valcke de lui avoir réclamé la moitié des profits (soit environ 2 millions de dollars) à venir sur la vente de deux mille quatre cents places allouées à JBS par la FIFA et qui concernent les « douze meilleurs matchs du tournoi » sélectionnés par la Fédération internationale. Des billets que l’ex-joueur comptait revendre à un prix bien supérieur, maximisant leurs profits à tous les deux.
« Toutes les décisions prises à la FIFA sont des conflits d’intérêts. » C’est en relayant ces propos que lui aurait tenus un jour le Français Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fédération internationale de football (FIFA) depuis 2007, que l’exjoueur israélien Benny Alon a ouvert, jeudi 17 septembre, à Zurich, son workshop for medias. Quelques heures plus tard, ce même M. Valcke, si au fait des risques de conflits d’intérêts, était démis de ses fonctions, soupçonné, à son tour, de corruption. Un scandale dont Benny Alon avait esquissé les contours pendant la rencontre. Reconverti comme consultant depuis le Mondial 1990, ce sexagénaire domicilié dans l’Arizona avait convié « la crème des journalistes sportifs » au Zunfthaus zur Saffran, bâtisse du XVIIIe siècle sise sur les berges de la Limmat. « Vous en apprendrez beaucoup sur la FIFA », avait-il prévenu dans une lettre alors anonyme envoyée à plusieurs rédactions américaines et européennes, dont celle du
Monde. Appâtés par le flot de révélations attendu, une quinzaine de journalistes, parmi lesquels la référence écossaise Andrew Jennings, avaient fait le déplacement à Zurich, où est le siège de la FIFA. Devant son auditoire, Benny Alon a projeté sur un écran une sélection de courriels et de contrats confidentiels. A l’initiative des fins limiers britanniques, les journalistes s’accordent sur l’heure d’embargo avant publication : va pour 17 heures. Travaillant pour la société suisse JB Sports Marketing (JBS), M. Alon alerte par courriel, en mars 2010, Jérôme Valcke – bras droit du président de la FIFA « Sepp » Blatter – sur le dossier des places disparues en 2006. Un rendez-vous a lieu entre les deux hommes. Il aboutit à un contrat signé, en avril, entre JBS et la FIFA, autorisant la compagnie à acheter puis à revendre des billets pour les Mondiaux 2010, 2014 (huit mille sept cent cinquante tickets), 2018.
Pour le Mondial 2022, une clause stipule que JBS pourra vendre des places « seulement si les EtatsUnis sont désignés comme pays hôte ». « Le Mondial appartient déjà au Qatar », aurait soufflé, en juin, M. Valcke à M. Alon, alors que le vote d’attribution n’est prévu que le 2 décembre. Il aurait réitéré ces propos en septembre, soit trois mois avant le scrutin qui donnera la victoire à l’émirat. Le consultant accuse ensuite le numéro deux de la FIFA d’avoir modifié, en 2013, ledit contrat. Cet accord lie désormais JBS à M. Byrom et concerne onze mille trente-deux places lors du Mondial 2014, au Brésil, que M. Alon et sa compagnie « n’ont jamais reçues ». « Où sont-elles passées ? », s’interroge l’ex-joueur, alors que le Britannique Ray Whelan, un collaborateur de M. Byrom, a été arrêté à Rio, durant le tournoi, dans le cadre du démantèlement d’un réseau de revente de billets au noir. De surcroît, M. Alon, proche de Michel Platini – lui-même can-
Se saisissant d’une valise, le consultant affirme qu’il y a entreposé, « l’avance », « une somme à six chiffres » (250 000 dollars) pour la livrer, en avril 2013, à M. Valcke. Mais ce dernier, « trop occupé », et en plein divorce, avait décliné le rendez-vous. Devant son avocat, présent dans la salle, M. Alon enfonce le clou, dévoilant un courriel du secrétaire général de la FIFA daté de décembre 2013. « Nous risquons tous d’être en infraction criminelle » y assure le Français, se référant à la modification du contrat initial de 2010. Conséquence des accusations de M. Alon, la FIFA a annoncé avoir relevé de ses fonctions son secrétaire général, « avec effet immédiat et jusqu’à nouvel ordre », demandant qu’une « enquête officielle soit menée » par la commission d’éthique de l’institution. Par l’intermédiaire de son avocat, Jérôme Valcke a rejeté les accusations le visant. « Chaque jour un scandale. Est-ce que vous connaissez une organisation similaire ? Je pense que cette mesure était nécessaire, confie au Monde Guido Tognoni, ancien conseiller personnel de Blatter. Valcke a abusé de sa position souvent et n’était pas du tout aimé du personnel. En tout cas : un allié
de Blatter de plus qui devient un ex-allié… » A la tête de l’imposante administration (trois cent cinquante salariés) de la Fédération internationale depuis huit ans, Valcke avait dit qu’il quitterait son poste lorsque Joseph Blatter, 79 ans et en poste depuis 1998, remettrait son mandat à disposition du congrès de la FIFA, le 26 février 2016. Le 2 juin, quelques heures avant l’annonce de l’abdication prochaine du Valaisan, The New York Times affirmait que le numéro deux de l’organisation était dans le viseur de la justice américaine. Selon les enquêteurs du FBI, le bras droit de Sepp Blatter aurait supervisé le versement de 10 millions de dollars (9,1 millions d’euros) à Jack Warner, ex-patron de la Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (Concacaf) et ancien vice-président de la FIFA, qui fait aujourd’hui partie des quatorze responsables de la Fédération inculpés par la justice américaine pour corruption. Une transaction dont est à l’origine en 2008 le comité d’organisation du Mondial sud-africain de 2010 pour soutenir la « diaspora africaine » dans les Caraïbes. Le patronyme de Jérôme Valcke ne figurait pas dans l’acte d’accusation déposé le 27 mai auprès du tribunal fédéral de Brooklyn. Interrogé par The New York Times, Jérôme Valcke avait démenti avoir autorisé ce paiement, et assure ne pas en avoir le pouvoir. La FIFA avait alors pointé la responsabilité de l’Argentin Julio Grondona, vice-président chargé des finances et mort en juillet 2014. Source: http://www.lemonde.fr/
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Guy Béart inhumé à Garches en présence du monde du spectacle
Le chanteur Guy Béart, mort mercredi à l’âge de 85 ans, a été inhumé lundi matin au cimetière de Garches (Hauts-deSeines), en présence de dizaines de personnalités du monde du spectacle, ont constaté des journalistes de l’AFP. La cérémonie, réservée aux proches, a débuté à 11H00 dans le carré israélite du cimetière, situé à quelques centaines de mètres de la maison où vivait le chanteur, sur les hauteurs de cette commune de l’ouest parisien.
Violences : forte baisse des participants aux prières au Kotel des seli’hot (prières juives de pénitence) avec plusieurs rabbins du mouvement sioniste religieux, a déclaré que le nombre de fidèles a chuté.
Menant l’évènement, le rabbin Amichai Eliyahou, le président de l’organisation, a envoyé une lettre au ministre de la sécurité publique Gilad Erdan et au chef de la police de Jérusalem ainsi qu’au maire de la capitale, dans laquelle il demandait une sécurité accrue et de rassurer le public que la situation « ne doit pas être considérée comme une récompense pour le terrorisme. » A quelques jours de Yom Kippour, les autorités en charge du Mur Occidental (Kotel / Mur des Lamentations) font état d’une forte baisse du nombre de participants aux prières organisées sur le site pendant les dix jours de pénitence, les jours entre Rosh Hashana et Yom Kippour, par rapport aux années précédentes. L’association des ‘rabbins de la communauté’, qui tenait jeudi soir
« Nous avons reçu des dizaines d’appels téléphoniques de gens qui ont peur de venir aux seli’hot dans la foulée des récents évènements, » a déclaré le rabbin Eliyahou. « Je fais confiance à la police pour sécuriser toutes les routes menant au Mur Occidental, et je suis certain que tous les fidèles qui arrivent recevront un maximum de sécurité. » Il a exhorté la police à « informer le public que les restes de notre Temple sont sécurisés pour les visites, et il n’y a pas de pro-
blèmes de sécurité qui devraient empêcher les gens de s’y rendre. » La Fondation du Patrimoine du Mur Occidental a confirmé qu’il y avait en effet une baisse du nombre de fidèles, mais a souligné : « la représentation du Kotel et des routes qui y mènent comme étant dangereux est erronée. Il n’y a pas d’affrontements au Mur ou sur les routes qui y mènent. Ils sont sûrs, D.ieu merci. Les forces de police israéliennes sont présentes en grand nombre, et il n’y a pas de frictions avec les arabes, d’autant plus que le Mont du Temple est fermé durant les prières de seli’hot. » Dans un communiqué publié par la fondation, Shmouel Rabinovitch, le rabbin du Kotel et des lieux saints d’Israël, a appelé le public à profiter des jours saints et a venir réciter les seli’hot au Kotel. « Ce sont des jours propices à la prière et au pardon, » a-t-il dit. « Nous prions tous pour une nouvelle année heureuse et bénie, et le Tout Puissant protègera vos allées et venues maintenant et pour toujours. »
La fille de l’artiste, Emmanuelle Béart, accompagnait le cercueil dans le corbillard qui emmenait Guy Béart au cimetière. Les chanteurs Charles Aznavour, Alain Souchon, Laurent Voulzy, Patrick Bruel, Dave étaient présents, ainsi que l’humoriste Laurent Gerra, l’écrivain et scénariste Jean-Claude Carrière, Igor et Grichka Bogdanov et le comédien Daniel Auteuil, compagnon d’Emmanuelle Béart dans les années 90. Le violoniste israélien Ivry Gitlis s’est également rendu aux obsèques du chanteur, avec son violon. Les dizaines de badauds devaient pouvoir accéder au cimetière après la cérémonie, vers 12H30. Parmi eux, Pierre, 73 ans, venu de Montluçon (Allier), a salué «une
oeuvre qui va être découverte au fur et à mesure». «Depuis 1963, je suis allé à tous ses récitals. Il a été terriblement ringardisé, il n’était pas de bon ton d’aimer Béart, alors que ses chansons sont très belles, très intello», a estimé l’admirateur, qui a vu pour la dernière fois l’artiste lors de ses adieux à l’Olympia, en janvier dernier. «Quand, dans ma vie, je n’était pas bien, j’écoutais Guy Béart», a pour sa part rappelé Jean-Jacques, 58 ans, un fan qui a eu le privilège de se rendre dans la maison du chanteur, dont il déplore qu’il n’ait pas eu «la reconnaissance qu’il méritait». «Il avait toutefois un public fidèle qui, lui, le reconnaissait», a nuancé l’inconditionnel de l’interprète de «L’eau vive», né «le jour de la sortie du premier album de Béart». Parfois considéré comme un autre grand «B» de la chanson française, dans le sillage des géants Brel, Brassens et Barbara, Guy Béart est mort mercredi matin d’une crise cardiaque, sur une place de Garches alors qu’il se rendait chez sa coiffeuse. Le chanteur, un «amoureux du verbe», qui affirmait continuer à écrire des chansons, était considéré comme l’une des dernières grandes figures de la chanson française des années 1950.
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Une décision «symbolique» sur le Boycott d’Israël : l’Islande fait marche arrière boycott d’Israël en Islande convaincu que ce genre d’action contribuera à améliorer la vie des Palestiniens. “Le libre-échange est le meilleur moyen d’assurer la paix. Il est de construire des ponts entre les peuples”, ont ajouté les représentants du parti.
La ville de Reykjavik (Islande) a adopté mardi une décision visant à boycotter les produits israéliens rapporte Ynet. La mesure, soumise par le conseiller municipal Björk Vilhelmsdóttir, consiste à opérer un boycott de tous les produits en provenance d’Israël, tant que l’Etat hébreu contrôlera la Cisjordanie. Le conseil municipal de la capitale islandaise a adopté la proposition, en dépit de l’opposition des représentants du parti de l’Indépendance. La décision devrait cependant res-
ter symbolique, car le texte ne fait référence à aucune entreprise ou produit israélien spécifique. Un des membres du conseil municipal a déclaré: “je crois que la ville envoie le message clair qu’il n’achètera pas de produits en provenance d’Israël tant qu’Israël opprimera un autre peuple sur la base de la race et de l’ethnicité et tant que le mur en Palestine existera”. Le parti indépendant qui a voté contre le texte a indiqué être “contre les violations des droits de l’homme”, mais ne pas être pas
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères d’Israël, Emanuel Nachson a ouvertement réagi à cette mesure, affirmant qu’»un volcan de la haine est actuellement en pleine irruption dans le bâtiment du Conseil municipal de Reykjavik». Il n’y a aucune raison ou justification à cette décision, à part la haine (…). Nous espérons que quelqu’un en Islande va se réveiller et arrêter cet aveuglement et cette partialité qui sont dirigés contre la seule démocratie au Moyen-Orient, Israël». Source: i24News (Copyrights)
Le fils d’un milliardaire musulman ami d’Israël humilié à l’aéroport
Les relations amicales entre Israël et un milliardaire franco-algérien musulman œuvrant à renforcer les relations judéo-musulmanes en France ont failli être menacées par un incident malheureux survenu à l’aéroport Ben Gourion, rapporte le site d’informations Maariv.
L’évènement qui a failli changer la position du mécène musulman à l’égard de l’État hébreu est survenu lors d’une visite de son fils en Israël pour fêter ses 18 ans. Informées de son arrivée par les services de sécurité, les autorités ont laissé entrer le jeune homme sur le territoire israélien sans encombre, mais c’est à son départ que les choses se sont compliquées. Les informations n’ayant apparemment pas été transmises à son départ, le jeune homme a été interrogé par une agente de sécurité qui lui a demandé s’il était musulman. Bien qu’il se trouvait en compagnie de sa petite amie de confession juive et d’autres camarades israélites, le jeune homme a dû subir, à ses dires, une série de questions « humiliantes » et a
été retenu deux heures. Si le fils du milliardaire algérien a pu embarquer à temps dans l’avion, ses bagages sont arrivés endommagés et partiellement pillés en France avec trois jours de retard.
L’ambassadrice d’Israël en France Aliza Bin-Noun et son adjoint Marc Attali ont présenté leurs excuses au père du jeune homme et l’ont prié de ne pas interrompre ses actions à l’égard du rapprochement entre les communautés juive et musulmane françaises. Interviewé par Maariv, le milliardaire musulman a confié que son fils avait été sérieusement ébranlé par l’humiliation qu’il a subie devant ses amis et la relation de la vigile à son égard en raison de sa religion. Le jeune homme était d’autant plus blessé qu’il avait l’intention de raconter à ses amis musulmans de France que leurs préjugés sur Israël, qu’ils jugent comme un pays ennemi et d’apartheid, étaient erronés. «Il s’avère finalement qu’ils ont raison », a affirmé le jeune homme après avoir été victime, selon lui, de racisme.
La mairie de Reykjavik, qui avait mis en place un boycott des produits israéliens, vient de faire marche arrière devant le tollé provoqué par cette décision. La municipalité, qui plaide une décision « mal préparée », va présenter une nouvelle proposition ne visant que les produits fabriqués dans les Territoires palestiniens.
« Pour mon fils, il s’agit d’un cas de racisme flagrant. De tels évènements ne doivent plus se produire. J’œuvre en faveur d’Israël, conscient que 70 ans après la Shoah, on ne peut répéter ce types d’attaques contre les Juifs et leur État. Il est impensable de tolérer le terrorisme antisémite. Il est donc impossible de laisser le comportement d’une jeune [agente de la sécurité] faire changer d’avis aux gens comme moi », a déclaré le milliardaire. Les autorités aéroportuaires pour leur part se sont défendues en affirmant faire leur travail consciencieusement « en raison des menaces qui pèsent sur les vols et les passagers » et être disposées à traiter toute plainte susceptible d’être déposée par le jeune homme. Au ministère des Affaires étrangères, on déplore cependant que le manque de tact d’une agente de sécurité puisse ainsi remettre en cause des efforts diplomatiques de plusieurs années. YA
La capitale islandaise, a rejoint, depuis quelques jours la liste noire des lieux déconseillés aux touristes juifs par le Centre Simon-Wiesenthal. En effet, le conseil municipal de Reykjavik, sous l’impulsion de sa majorité de gauche, avait adopté mardi 15 septembre, une résolution pour demander à son service d’achats de ne plus se fournir en Israël tant que le pays « occupera militairement les territoires palestiniens ». Une décision qui n’a pas ravi le gouvernement du pays, de centredroit, qui invoque l’illégalité du boycott, car il constitue une forme de discrimination. La résolution « n’est ni conforme à la loi islandaise ni aux obligations en matière de marchés publics dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce », a écrit le ministère des Affaires étrangères dans une déclaration. Quant au gouvernement israélien, il a également fait part de son mécontentement à l’Islande dès le lendemain : un porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien, Emmanuel Nahshon, avait dénoncé « un volcan de haine (...) sans aucune raison ni justification ». La réaction du gouvernemment islandais est suscitée en partie par les conséquences économiques du boycott : plusieurs voyagistes ont alerté les offices de tourisme et le réseau diplomatique du pays, au vu des multiples annulations qu’ils
ont enregistrées dès l’annonce du boycott. Le tourisme étant une des ressources cruciales du pays, le gouvernement n’a pas tardé à remonter sévèrement les bretelles du maire de la capitale. L’édile Dagur Eggertsson a donc choisi la télévision publique islandaise pour faire son mea culpa : « Le texte aurait dû être clair. Je vais proposer au conseil municipal qu’il soit retiré en l’état. Cela n’a pas été bien préparé. Je m’en veux de n’y avoir pas veillé », a-til déclaré, affirmant de plus que le conseil municipal devrait se prononcer sur le nouveau texte, visant uniquement les produits fabriqués dans les territoires, dans les jours à venir. Le conseil municipal, sous l’impulsion de sa majorité de gauche, avait adopté mardi une résolution pour demander à son service d’achats de ne plus se fournir en Israël tant que le pays «occupera militairement les territoires palestiniens». Le lendemain, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien, Emmanuel Nahshon, avait dénoncé «un volcan de haine (...) sans aucune raison ni justification». La Turquie est le seul autre endroit au monde pour lequel le Centre Simon-Wiesenthal, organisation non gouvernementale qui a son siège à Los Angeles, a lancé un « avertissement » aux juifs du monde entier. La rédaction, avec AFP
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Le PDG de Sodastream offre 1000 emplois aux réfugiés syriens
Daniel Birnbaum, pdg de la firme israélienne SodaStream, qui fabrique des machines à gazéifier l’eau, a annoncé vouloir offrir un emploi à 1000 réfugiés syriens. Un geste qui s’inscrit dans l’ADN de l’entreprise, qui promeut la coexistence pacifique et la solidarité entre les peuples.
Netanyahou rencontrera Poutine avec les chefs de Tsahal Les sérieux avec lequel Israël prend les nouveaux développements en Syrie, et l’implication de plus en plus importante de troupes russes en Syrie, se reflètent dans la décision de Netanyahou d’amener Eisenkot et Halevi dans ce voyage.
Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant général Gadi Eisenkot, et le chef du renseignement militaire, le major général Herzl Halevi, accompagneront le premier ministre Benyamin Netanyahou lors d’un voyage éclair a Moscou lundi, dans un signal clair que les transferts d’armes et le déploiement de troupes russes en Syrie seront l’objet principal des discussions. Les chefs militaires accompagnent très rarement le premier ministre lors de ses voyages à l’étranger, l’attaché militaire du premier ministre étant généralement le seul homme en uniforme à se joindre à ces voyages.
Netanyahou se rendra à Moscou lundi pour rencontrer Vladimir Poutine. Il ne sera pas accompagné par la presse. Il est prévu qu’Eisenkot discutera de la coordination avec ses homologues militaires à Moscou pour repousser tout engagement par inadvertance entre les troupes russes présentes dans la zone de la ville portuaire de Lattaquié et les forces israéliennes. Israël a dit à maintes reprises qu’il se réserve le droit d’action pour empêcher de l’armement moderne d’être transféré de l’Iran au Hezbollah via la Syrie, ou pour prévenir la « fuite » d’armement similaire de l’armée syrienne au Hezbollah. Selon des rapports étrangers, Israël a en effet pris des mesures au cours des dernières an-
nées pour empêcher de tels transferts d’armes. Halevi, quant à lui, se trouve au top des services de renseignement d’Israël en ce qui concerne le type d’armes qui « fuit » de la Syrie vers le Hezbollah. Quand on parle d’armements trouvant leur chemin dans les mains du Hezbollah, Jérusalem n’accuse pas Moscou de fournir intentionnellement des armes au Hezbollah ou à d’autres groupes terroristes, mais plutôt d’avertir que dans la situation chaotique en Syrie, il y a peu de moyen de sauvegarder les armes et de veiller à ce qu’elles ne se retrouvent pas dans de mauvaises (…) mains. « Au fil des années, nous avons fait part de nos préoccupation au sujet du transfert de matériel militaire russe dans la région, où l’équipement militaire russe finit dans les mains du Hezbollah, » a déclaré un responsable, ajoutant que « malheureusement, au cours des dernières années, nous avons vu une augmentation des armes atteignant le Hezbollah. »
« En tant que fils d’un survivant de la Shoah, je refuse de rester là à observer cette tragédie humaine se dérouler juste en face en Syrie», explique Daniel Birnbaum, PDG de Sodastream, cité par I24 news, l’homme fait, avec cette mesure, un joli pied de nez au BDS qui, à force de campagnes de dénigrement, avait fini par obtenir que l’entreprise ferme son usine historique située en Cisjordanie. Bien qu’elle emploie des centaines de Palestiniens et promeut la coexistence entre Juifs et Arabes qui travaillent ensemble, l’entreprise a finalement délocalisé ses infrastructures à Rahat, dans le Sud d’Israël et emploie désormais nombre de Bédouins. « Tout comme nous avons toujours fait de notre mieux pour aider nos frères et soeurs palestiniens en Cisjordanie, le temps est venu pour les entreprises locales (…) de résoudre la crise humanitaire syrienne et d’aider ceux dans le besoin. Nous ne pouvons pas attendre que nos politiques assument seuls le fardeau de fournir une aide pour les réfugiés », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le maire de la ville de Rahat, où vivent 30% des 1.100 employés de l’usine Sodastream, a aussi indiqué son intention d’aider les réfugiés. Cette ville de 55.000 habitants est la plus grande ville bédouine au monde. « Nous avons un mode de vie urbain progressif à Rahat, mais nous n’avons pas abandonné notre culture et nos traditions tribales», a déclaré monsieur Al-Krenawi. La dignité humaine et l’hospitalité sont des valeurs fondamentales de notre culture et nous ne tolérerons pas l’indifférence face à la souffrance des autres. Dans un premier temps, nous serons en mesure de recevoir 1.000 réfugiés, et ensuite à travers une collaboration continue avec SodaStream, nous avons l’intention d’aider plus. Nous espérons alors que le gouvernement soutiendra notre effort commun. » SodaStream compte plus de 2000 employés dans le monde avec 30 nationalités représentées. La société israélienne possède des usines de production en Australie, en Chine, en Allemagne, en Afrique du sud et en Israël.
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La Syrie, champ de bataille de la Seconde Guerre froide faible dans cette histoire et qu’elle peut être affaiblie sur la scène internationale jusqu’à ce que son régime soit renversé. Kedmi estime que dans le but de provoquer des troubles en Russie, les Américains et leurs alliés poussent constamment vers l’Est.
Lorsqu’il était étudiant à Moscou en 1967, Yasha Kazakov a écrit une lettre ouverte au Kremlin pour renoncer à sa citoyenneté russe et se déclarer citoyen d’Israël. Sa lutte incessante anti-Kremlin s’est transformée en nuisance universelle et il fut très vite expulsé d’Union soviétique. Il y est retourné seulement quelques années plus tard, mais cette fois en tant que Yakov Kedmi, représentant de Nativ. Cette unité secrète du bureau du Premier ministre israélien était chargée de rapatrier les Juifs vivant derrière le rideau de fer. Durant sa mission de six ans là-bas, il en a aussi profité pour récolter quelques informations utiles. Il est parvenu à bien connaître les Russes, et vice versa. En fait, il y a quelques années, Kedmi a été déclaré persona non grata par la Russie. Il ne peut pas visiter le pays ni y faire des affaires. Peu de gens connaissent la Russie sous toutes ses coutures aussi bien que lui. Cela vaut donc la peine de prêter attention à sa lecture de l’implication militaire croissante de Moscou en Syrie. Contrairement à l’interprétation la plus populaire, Kedmi ne croit pas que cela soit une simple distraction et que la Russie va abandonner la Syrie si l’Occident est prête
à détourner son regard de l’implication russe en Ukraine. « Comment l’Ukraine s’insèret-elle dans cette histoire? », demande-t-il, en n’attendant pas vraiment de réponse. « La Russie aurait pu entrer en Ukraine et remettre l’ancien président prorusse Ianoukovitch au pouvoir. Ils ont même débattu de cette option. Pourtant, la Russie estime que l’Ukraine va s’effondrer de toute façon, politiquement et financièrement. Donc non, la Syrie ne porte pas ombrage à l’Ukraine. C’est de l’OTAN dont il est question. La Russie a besoin d’une base navale dans le Moyen-Orient. Cette base est celle de Tartous, une base de maintenance en train de devenir une base militaire d’envergure ». Mais, le moment venu, « ce ne seront pas des soldats russes qui combatteront aux côtés des soldats d’Assad, mais des Iraniens. Directement et non pas par l’intermédiaire du Hezbollah”, a-t-il confié à I24news. Dans le monde de Kedmi, les choses doivent être dites haut et fort: nous sommes en plein milieu d’une seconde Guerre froide. L’Amérique et ses alliés d’un côté, la Russie et la Chine de l’autre. Les Américains, selon Kedmi, sont arrivés à la conclusion erronée que la Russie est le maillon
« Ce sont eux qui ont créé la crise en Ukraine; que cherchentils à Kiev ou Lvov? Les Russes comprennent parfaitement qu’il s’agit de rapprocher l’OTAN de leur porte et que si on ne fait rien, l’Amérique sera bientôt en mesure de tirer en une heure 4000 ou 5000 missiles de croisière à partir de la mer et de détruire la totalité du système de défense antimissile de la Russie. Voilà pourquoi Sébastopol en Crimée a une valeur inestimable pour la Russie. Voilà pourquoi avoir une marine au Moyen-Orient en réponse à la Sixième flotte américaine devient crucial ». L’aéroport de Lattaquié, maintenant équipé par les Russes, est censé être en mesure d’approvisionner la marine russe et la Syrie d’Assad, explique t-il. Kedmi estime que la nature de la base pourrait décider du sort de la guerre. « Si elle se révèle être un aéroport militaire, où les Russes peuvent envoyer des avions de chasse, les pilotes russes prendront ensuite part aux frappes aériennes contre Al-Nusra (un groupe rebelle lié à Al-Quaïda en Syrie) et l’anéantiront, » dit-il . Cela forcerait non seulement les Américains à coordonner leurs frappes aériennes avec les Russes, mais cela « montrerait éventuellement au monde qui peut réellement vaincre le terrorisme. La Russie pourrait recouvrer un statut égal à celui de l’Amérique, ce qui pourrait être la réalisation ultime de Poutine, »
juge Kedmi.
Dégoûté par ce qu’il interprète comme la nouvelle politique américaine basée sur la coopération avec Al-Qaida pour combattre le groupe Etat islamique (EI), Kedmi justifie essentiellement toutes les politiques et actions de la Russie en Syrie. « C’est la même logique qui a mené Israël à créer le Hamas afin de ne pas avoir à parler à ‘Yasser Arafat’, à Dieu ne plaise, » dit sarcastiquement Kedmi. « Coopérer avec Al-Qaida est pour l’Amérique aussi stupide que pour Israël d’aider l’organisation terroriste (affiliée à Al-Qaida) Jabhat al-Nusra en Syrie. C’est exactement ce que nous avons fait », affirme-t-il. « N’allez pas croire cette histoire qu’Israël traite seulement les enfants syriens innocents dans les hôpitaux israéliens. Nous avons accueilli environ 1.000 membres d’al-Nusra dans ces hôpitaux. J’en ai été informé, c’est un fait. Ce n’est pas étonnant que les Russes ne fassent pas confiance à la politique américaine ». En fin de compte, pour Kedmi, tout se résume à la question de savoir ce qui est bon pour Israël. Ce n’est certainement pas Al-Baghdadi, le chef de l’Etat islamique (EI), l’héritier naturel d’Assad, croit Kedmi. Comme la plupart des Israéliens, il croit qu’une Syrie stable, ce qui veut dire sous la dictature de Bachar al-Assad, est le moindre mal pour Israël aujourd’hui. Et vers quoi ce conflit se dirige-til? « Tout dépend de combien de temps il faudra à l’Amérique pour réaliser qu’elle ne peut pas renverser le gouvernement russe, ni changer le régime», dit Kedmi. «
Ce sera le bon moment pour une autre détente, tout comme celle qui a finalement mis fin à la première Guerre froide. Israël, qui ne voit malheureusement pas plus loin que le bout de son nez et qui a plein de préjugés, a raté tous les développements et les opportunités en Russie de la fin du 20è siècle ». Il croit que, dans le meilleur des cas, le Premier ministre Benyamin Netanyahou, lors de sa réunion de la semaine prochaine à Moscou avec Poutine, pourra exiger des mesures de précaution nécessaires pour assurer que le matériel militaire russe ne finisse pas dans les mains du Hezbollah et que si cela arrive, Israël se réservera le droit de le détruire. « Malheureusement, quoique typique, les Américains précipitent dans des aventures mondiales dépourvues de toute compréhension de la situation ou des conséquences (…) ». Malheureusement, tout comme les Américains ne comprennent pas le monde, Benyamin Netanyahou, le plus américain de tous les Premiers ministres israéliens, ne le comprend davantage. Tout comme eux, il essaie de le faire entrer dans le moule simpliste d’un film hollywoodien. Cela ne fonctionne pas. » Lily Galili est analyste de la société israélienne. Elle a cosigné un livre, « Le million qui a changé le Moyen-Orient » sur l’immigration d’ex-URSS vers Israël, son domaine de spécialisation.
Syrie : l’élite iranienne rejoint les Russes
L’Iran a envoyé cette semaine les premières troupes terrestres en Syrie, soit environ 1.000 troupes d’élite et de Marine des Gardiens de la Révolution iranienne (CGRI). Ils ont fait directement mouvement sur Ghorin, une petite installation aérienne militaire, juste au sud du port de Latakieh et se sont raccordés avec les troupe de Mainr russe qui viennent juste d’atterrir à Jablah. Il y a trois semaines, Debkafile a commencé à mentionner les préparatifs de l’intervention militaire irano-russe mise sur pied afin de sauver le dictateur syrien Bachar al Assad, à la suite des premiers dévoilements sur
les renforts russes en Syrie, le 1er septembre.
gades 810 et 336 de fusiliers de la Marine.
Nos sources militaires rapportent à présent que Moscou est sur le point d’envoyer une cargaison de systèmes de missiles anti-aériens S-300 en vue de leur déploiement à Jablah, la base que les Russes ont construit à Latakieh pour que leurs troupes en prennent possession. Ces systèmes de S-300 protégeront aussi l’installation des Iraniens à Ghorin.
Les avions de chasse et d’interception russes MIG-31 qui se tiennent prêts sur la base aérienne de Mezza à l’aéroport de Damas offrent une couverture aérienne à la combinaison de ces forces russo-iraniennes. Depuis l’ouest, le sous-marin nucléaire géant Dmitri Donskoy TK-20 est en route vers les eaux syriennes. Latakieh est, par conséquent en train de se tranformer en puissante enclave militaire russo-iranienne, capable de servir de refuge pour Assad et les hauts-responsables de son régime s’ils sont contraints de quit-
Jablah a été convertie en entrepôt très affairé pour les troupes russes qui arrivent encore en Syrie, des combattants des unités des Bri-
ter Damas.
Selon nos sources militaires, il est encore trop tôt pour déterminer la fonction exacte de cette enclave, si elle sera purement défensive, ou si, après s’y être installées, les forces russes et/ou iraniennes planifient de foncer sur les forces de rebelles syriens et de l’Etat Islamique, qui réalisent actuellement des conquêtes de terrain dans le nord de la Syrie. Il n’y a aucune preuve tangible permettant de confirmer le curieux point de presse que des sources de haut-rang de la défense israélienne ont offert à des correspondants
militaires israéliens, jeudi 10 septembre, en disant que les troupes iraniennes qui arrivent sont venues pour renforcer à grande échelle les unités du Hezbollah et de l’armée syrienne, qui ont tenté sans succès de déloger les combattants rebelles qui tiennent la ville stratégique de Zabadani, depuis bientôt deux mois. Nos sources trouvent que les unités iraniennes et russes sont surtout pleinement occupées, pour le moment, à étendre et équiper leurs nouveaux quartiers de Ghorin et Jablah. DEBKAfile Reportage Exclusif Adaptation : Marc Brzustowski.
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Le Top Model Esti Ginzburg Les Palestiniens invitent des centaines un danger public pour les de dirigeants à leur lever de drapeau noncé Riyad Mansour. té. israéliens ? Huit pays, dont les Etats-Unis, Israël, le Canada et l’Australie, avaient voté jeudi contre la résolution, dénonçant une mesure symbolique incapable de faire avancer la paix.
Des centaines de dirigeants sont invités à la cérémonie de lever du drapeau palestinien le 30 septembre à New York, a annoncé mardi le représentant palestinien après une résolution autorisant à hisser les couleurs palestiniennes devant des bâtiments onusiens.
Les conducteurs de l’autoroute Ayalon de Tel-Aviv se sont plaints d’une nouvelle menace pour leur sécurité : le Top Model Esti Ginzburg. Esti Ginzburg est le super modèle israélien, photographié sur les énormes
panneaux publicitaires pour les cosmétiques April, le long de la voie rapide au cœur de la plus grande métropole d’Israël. Source : coolisrael.fr
« Ce sera un jour merveilleux, un jour de fierté pour nous », a déclaré Riyad Mansour, représentant palestinien à l’ONU, en annonçant la date de la cérémonie. « Nous attendons des centaines de dirigeants aux côtés du président (palestinien) Mahmoud Abbas pour célébrer ce moment et participer à la cérémonie », a-t-il ajou-
Au contraire, le drapeau est « un flambeau de la paix » pour les Palestiniens, a affirmé M. Mansour. Il confirme leur volonté de devenir un Etat indépendant et d’accéder au statut de membre à part entière des Nations unies, a-t-il ajouté. La Palestine est devenue en 2012 un « Etat observateur non membre » lors d’un vote historique à l’Assemblée générale. Fort de ce statut, l’Etat de Palestine a depuis intégré des agences de l’ONU et rejoint la Cour pénale internationale. Des Palestiniens prévoient de lever et arborer leur drapeau rouge, noir, blanc et vert aux frontons de commerces, écoles et aux vitres de voitures simultanément à la cérémonie de New York et en plusieurs endroits de la planète, a an-
L’ONU avait prévu un délai de 20 jours pour déployer le drapeau palestinien et celui du Vatican, autre Etat observateur non membre de l’ONU. Deux mats ont d’ores et déjà été dressés près des étendards des 193 pays membres qui s’alignent tout autour du périmètre de l’ONU à New York. Les deux drapeaux pourront également être hissés au fronton des autres bâtiments officiels de l’ONU, à Genève ou à Vienne. Le 30 septembre, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon tiendra par ailleurs une réunion du quartette pour le Proche-Orient, où sera évoqué la résolution diplomatique du conflit israélo-palestinien. Le dernier cycle de négociations a échoué en avril 2014. Ce quartette, composé des EtatsUnis, de la Russie, de l’Union européenne et de l’ONU, a été fondé en 2002 afin de jouer, sans grand succès jusqu’ici, le rôle de médiateur dans le processus de paix.
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Non Philipe Lioret, Israël n’est pas responsable de ce que les Arabes font aux Arabes ! Bruxelles)… On pourrait même voir dans les propos de Lioret un soupçon d’antisémitisme. Mais je suis persuadé qu’il dénoncera avec force cette dernière affirmation. Il à le cœur trop bon. Il est trop attaché au valeurs de l’humanisme. Il ne peut pas être antisémite. Mais les juifs quand même…
Et pourtant, voilà Lioret, réalisateur du (soit dit en passant) très beau film Welcome, partir dans des délires extravagants, empruntant ici et là, quelques clichés dont les auteurs du faux Protocoles des Sages de Sion, n’ont rien à envier.
Je viens d’entendre une interview hallucinante de Dieudonné sur France Inter. Enfin non, pour être tout à fait honnête, je croyais que c’était Dieudonné. Mais j’ai réalisé qu’il s’agissait de Philippe Lioret, un réalisateur français. Et quand j’ai apprit qu’en 2009, il a reçu le Prix
Lux attribué par le Parlement Européen, un prix qui récompense une œuvre qui illustre l’universalité des valeurs européennes, jai tout de suite compris qu’il portait en lui beaucoup de rancœur à l’égard des juifs (il n’y a qu’à voir la politique anti-israélienne mise en place par
« J’ai un truc en tête depuis un moment dont je n’entends jamais parler dans les médias. Où elles sont les responsabilités de cette crise (ndlr: de l’immigration) si on remonte dans le temps ? La Guerre des six jours par exemple. En 1967, les Israéliens sont rentrés en Cisjordanie et à Gaza. Ils ont spoliés les Palestiniens. Est-ce que ça n’a pas été le dé-
but d’un truc terrible sur l’identité arabe, qui aujourd’hui nous amènerait à cette espèce d’intégrisme musulman. »
le temps d’écraser les juifs pour revenir en marchant sur leurs cendres » ! Peut-on y croire ? Qu’aurait-il voulu ?
On ne rêve pas. Plutôt que de chercher les fondements de la crise actuelle dans les réalités géopolitiques (il aurait pu/dû citer les accords Sikes-Picot qui sont réellement responsable de la crise actuelle), voici le réalisateur qui ose dénoncer Israël et même parler de « spoliation. »
Monsieur Lioret je vous le dit tout de go: remerciez Israël de représenter les valeurs qui sont les siennes. Remerciez Israël d’avoir mis en place gratuitement des hôpitaux de campagne et d’avoir soigné plus de 1.000 syriens ces derniers mois, alors même que la Syrie est en état de guerre avec Israël. Remerciez Israël de bombarder tous les mois des positions de Daech. Remerciez Israël d’avoir détruit à deux reprises des centrales nucléaires syriennes en construction ces 5 dernières années.
Et ça y est. Les victimes des nazis sont devenus des nazis. Et pas de demie-mesure ici ! 264.000 israéliens, avec 300 avions et 800 chars, qui défendent la survie même du tout jeune Etat d’Israël, contre 547.000 arabes, 957 avions et 2500 chars. Et au lieu de dénoncer les appels génocidaires des régimes égyptiens, syriens et jordaniens, appuyés par l’Irak, le Liban et les palestiniens, ils dénoncent le fait qu’Israël ait remporté une guerre défensive. Il dénonce le fait que pendant une guerre où les leaders arabes ont appelés les palestiniens « à partir
Monsieur Lioret, soutenir les réfugiés ne veut pas dire dénoncer un peuple qui n’a pour d’autre refuge qu’un seul Etat. Les juifs ne sont plus et ne seront plus jamais « les juifs du monde » et cela, que cela vous plaise où non ! A bon entendeur ! Par Jonathan-Simon Sellem
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Premier Voyage à Ouman
l’equipe type en Direction de Ouman, dans un mini bus conduit par Vitali, notre chaufTout le Monde va me demander :»Alors c’était comment???» Se pose alors un problème, expliquer l’inexplicable. Je pourrai leur raconter que nous étions 80 000 dans une ville, grande comme un centre commercial et qu’on n’a jamais manqué de place.
La liberté de manger chers», la bouffe qui rassure, incite à se gaver de faux gras et de sucres « imposteurs », déversés par tonnes à bas prix dans les rayons de la distribution. C’est facile, c’est pas cher…et ça peut rendre gros. Changement d’époque, alors que jadis la maigreur traduisait la misère, c’est désormais l’obésité qui consacre l’une des grandes fractures sociales.
Une des libertés est celle de bien manger ! Parce qu’il n’existe pas une fatalité de manger n’importe quoi. L’un des paradoxes de notre époque est qu’il faut peu manger pour bien vivre et qu’apparemment l’on meurt, de manger à sa faim…dés lors que l’on abuse d’une nourriture trop riche en énergie inutile ou que l’on ingurgite, à doses sournoises mais assez régulières, des substances nocives, y compris dans le «cacher». Parallèlement, chez certaines populations «défavorisées» qui paient déjà cher les produits «ca-
C’est un fait, les progrès agroalimentaires et la technologie industrielle, issus d’une recherche scientifique au service du marché, loin de conduire l’humanité vers le bien-être nutritionnel et la planète vers l’équilibre écologique, les poussent toutes les deux vers le cauchemar. Car, à surproduire pour surconsommer, et bien sur au moins-disant tarifaire, ainsi que le dictent «la croissance obligatoire», soit l’espèce humaine que nous sommes périra «confite de glucides» et de bouffe de lipides dangereux, soit la maison Terre implosera sur le surpoids de son bilan carbone, ou les deux à la fois. A force de vouloir produire 1000 à partir de 100 là où l’on avait gaguère besoin de 1000 pour obtenir 100, que ce soit en termes de
temps ou d’espace, la logique néolibérale du profit pour lui-même abîme l’homme et la Terre. Dans un article du Monde du 26 juillet dernier qui titrait : «Cholestérol : la nouvelle bataille entre géants de la pharmacie », expliquant, par la plume de Chloé Hecketsweiller, pourquoi « l’agence américaine du médicament a donné son feu vert à Sanofi pour la mise sur le marché du «Praluent» au Etats-Unis ». Plus on empoisonne, plus on palpe. «Surtout, ne change rien, dit le pharmacien au fast-food, ou à ceux qui fabriquent la malbouffe, tu m’envoies des clients!». Tout autre sujet, depuis l’été, beaucoup de consommateurs s’interrogent sur les conséquences sur le terrain de la consommation, de la fermeture de nombreuses enseignes Naouri en France. La concurrence est le seul moyen pour faire baisser les prix, dit-on, dans ce contexte, es ce que les concurrents de cette enseigne historique, seront plutôt tenté par une baisse ou une hausse des prix?. A suivre de près.. YLellouche UCCF
Je pourrai raconter qu’un rabbin à grimper en haut de la Syna et a fait chanter une foule de 3000 personnes pendant 2 jours. Je pourrai raconter que nous avons manger dans 4 hangars transformés en restaurant de 5000 places chacun et que tout le monde avait sa place et a mangé à sa faim : entrée plat dessert soda etc.. Je pourrai raconter que j ai vu 10000 personnes danser et chanter des heures sans avoir bu une goutte d’alcool Je pourrai vous raconter qu’on peut croiser des gens de tout type, de tous les pays, de tous les courants religieux ou pas en passant de BHL à Doc Gyneco. Je pourrai vous décrire les centaines de barbecue organises par les israéliens, parguit kefta merguez et même foie gras poêle, servi par des anciens chippendales (photos à l appui) aujourd’hui en kippa tsittsit, tout en écoutant en live les derniers tubes Israéliens et même du Abdel halim pour les zient. Je pourrai vous raconter qu’on allait prier le matin à 4h, et qu’on arrivait 1h avant pour avoir une place et que c’était déjà plein.
feur ukrainien annuel, sosie officiel de Ivan drago
Je pourrai vous raconter qu’on a l’impression de connaitre tout le monde et que tout le monde vous aide et vous aime comme un frère. Je pourrai vous raconter qu’on était 50 000 autour d’un lac a prier Mais Ouman, c’est encore plus que ca. C’est un peu comme un enfant, il n y a que lorsqu’on en a un que l’on comprend ce que c’est. D’un point de vue religieux, vous partez avec une mauvaise estime de vous, avec des péchés dans l’idée d’allez pleurer et de vous faire pardonner. Or on vous fait prendre conscience que vous êtes des êtres exceptionnels et que si vous aviez conscience de qui vous êtes vraiment, jamais vous ne ferez de faute. Merci Hachem de m avoir permis de vivre ca, Merci rabbi Nahman (a.k.a RABBENOU) de m’avoir invité Merci ma femme de m’avoir laissé partir. Enfin Ouman, merci pour tout et a l’année prochaine sdv. La coutume est de ramener des nouvelles têtes. vous êtes tous invités!!!! #ouman5776 #rabbinahman Je ne peux terminer mon récit sans évoquer la tragédie qui a suivi ce voyage avec la disparition d’un de nos frères. Mes pensées vont à sa femme, sa famille, ses enfants et ses amis. Sacha.aizoura@gmail.com
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Billet d’humeur d’Yvan Lellouche Sous des formes qui peuvent changer selon le moment, le flux migratoire, dont le continent européen est le terrain, va continuer, n’en doutons pas un seul instant. Parce que le chaos dans lequel est entré le Proche-Orient depuis le fameux printemps arabe est parti pour durer des années ; et parce que l’explosion démographique de l’Afrique va continuer dans les décennies à venir d’exercer sur une Europe « sans enfants », une pression migratoire permanente et sans précédent comme l’affirment les spécialistes. L’Europe tout entière tentera t’elle de s’y opposer par la force que la vague migratoire continuerait de déferler. Supposons un instant Marine Le Pen au pouvoir, elle aurait beau dire et beau faire, elle serait finalement contrainte de composer avec cette vague. Il est un temps pour la critique et l’émotion, il est un temps aussi pour la politique..
D’ailleurs pour réussir et ne pas conduire à l’aggravation des tensions intérieures, il faudrait peut être soustraire la question migratoire au climat polémique. L’Europe de Schengen est morte! . C’était une Europe sans frontières intérieures. L’Italie avait commencé par fissurer cette frontière en laissant entrer les migrants d’Afrique noir et d’Afrique du nord, et depuis trois semaines, c’est l’Allemagne qui a imposé l’ouverture des frontières. Mais l’Allemagne n’est pas la France!. En accueillant autant de migrants sur le sol Allemand devant les caméras du monde entier, la chancelière Merkel, consciemment ou pas, souhaite grâce à cette «opération humanitaire», faire oublier le passé «historique» de son pays, dont le peuple juif à payé l’un des plus lourd tribus.
Egypte :Les raisons du départ de Mahlab n’ont toujours pas été officiellement dévoilées
cipaux ministres conserver leurs portefeuilles, notamment Sameh Choukry aux Affaires étrangères, Magdy Abdel Ghaffar à l’Intérieur ou Sdki Sobhi à la Défense.
YL
L’exécutif a été légèrement réduit avec trois ministères (sur 36) supprimés pour fusionner avec d’autres.
La Birmanie et Israël. Des accords à venir avec IAI, Elbit, Elta ?
La récente visite début septembre du Général Hlaing en Israël marque la première visite du Myanmar (Birmanie) en 55 ans. Le Général a effectué une visite officielle et a rencontré le Ministre de la Défense Moshe Ya’alon, le Chef d’Etat-Major de Tsahal Gadi Eisenkot, et le président Reuven Rivlin. Le Myanmar (Birmanie) entretient des relations diplomatiques avec Israël depuis 1955. Il était prévu que cette visite “ouvrirait un nouveau chapitre dans les relations bilatérales et la coopération en matière de sécurité”. Hlaing était accompagné d’une délégation de hauts responsables de l’armée de terre, de l’air et des forces navales. Autrefois gouverné par un groupe de militaires, le pays a était soumis à des sanctions internationales, même si beaucoup ont désormais été levées après que le pays a élu un gouvernement civil en 2011 et a commencé à instituer des réformes. Cependant les embargos de l’UE sur les ventes d’armes à destination de Myanmar demeurent, ainsi que les restrictions commerciales imposées par les États-Unis. Au cours de sa visite de quatre
jours, Hlaing a visité un certain nombre d’industries militaires, comme l’Israel Aerospace Industries, l’Elbit et l’Elta. Il a également visité la base Israël Air Force à Palmahim et la base navale d’Ashdod. L’armée de Myanmar achèterait des bateaux de patrouille de Super Dvora. Dans un post sur sa page Facebook, Hlaing annonce que la délégation et lui ont examiné “trois bateaux de patrouille Super Dvora lors d’une visite à la base navale d’Ashdod.” Un rapport d’Amnesty International a signalé que Myanmar a acheté des canons de 155 mm faits par Soltam (israël) à la fin des années 1990. Pour encourager les réformes sociales, politiques et économiques mises en place par le gouvernement civil de Myanmar, l’administration d’Obama a levé certaines sanctions mais en a conservé d’autres, compte tenu de la fragilité du régime et du nombre d’entreprises encore boycottées par le gouvernement. *Le secrétaire d’État américain, John Kerry, a visité le pays en août 2014 et a demandé aux dirigeants d’œuvrer encore d’avantage pour l’amélioration des droits humains. Source: i24News (Copyrights)
L’Egypte s’est dotée d’un nouveau gouvernement qui a prêté serment samedi devant le président Abdel Abdel Fattah al-Sissi, une semaine après la démission du précédent cabinet fragilisé par un scandale de corruption.
Le nouvel exécutif, qui compte quinze nouveaux titulaires, est conduit par l’ancien ministre du Pétrole, Chérif Ismaïl, un technocrate qui dispose d’une longue expérience dans les compagnies pétrolières publiques. La nouvelle équipe voit les prin-
Le gouvernement de l’ancien Premier ministre Ibrahim Mahlab, un proche du président Al-Sissi, avait démissionné le 12 septembre après l’arrestation du ministre de l’Agriculture Salah Helal dans une retentissante affaire de corruption. Le cabinet était également critiqué pour le retard enregistré par certains projets économiques. Les raisons du départ de M. Mahlab n’ont toujours pas été officiellement dévoilées mais un haut responsable avait indiqué à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que le remaniement avait pour but « de donner un nouvel élan » au gouvernement.
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Abbas : « nous ne laisserons pas Israël profaner les lieux saints de Jérusalem » il ajouté.
Dimanche, quelques heures avant Rosh Hashana, des émeutiers musulmans masqués ont lancé des pierres et des feux d’artifice contre la police sur le Mont du Temple, ainsi que des cocktails Molotov à proximité des deux entrées du site le plus sacré du judaïsme. Les affrontements se sont poursuivis mardi, alors qu’à nouveau des jeunes musulmans masqués se rassemblaient autour de la mosquée et jetaient des pierres et d’autres projectiles sur la police qui était entrée en nombre sur le Mont et a répondu avec des grenades assourdissantes. Le dictateur en chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas a lancé mercredi une attaque verbale virulente contre Israël, suite à des affrontements entre émeutiers arabes et forces de sécurité israélienne sur le Mont du Temple à Jérusalem.
Abbas, parlant dans un langage particulièrement rude, a insisté qu’aucun des lieux saints de Jérusalem n’appartenait à Israël, a rapporté Al-Arabiya. « Ils sont tous à nous et nous ne les laisserons pas les profaner avec leurs pieds sales, » a-t-il déclaré,
parlant lors d’une visite à Jérusalem Est. « Nous allons protéger Jérusalem et nous allons protéger nos lieux saints chrétiens et musulmans. Nous n’abandonnerons pas notre patrie. Nous tiendrons chaque atome de sol de cette patrie, » a-t-
En vertu d’un accord destiné à apaiser les racistes musulmans, les juifs sont autorisés à visiter le Mont du Temple, mais ne sont pas autorisés à y prier ou y pratiquer tout autre acte religieux. Au cours des dernières années, cependant, des groupes islamistes se sont mobilisés pour organiser le harcèlement et des violences pour
mettre fin à ces visites juives plus que limitées sur le site, tout en affirmant que c’est le gouvernement israélien qui vise à modifier le « statu quo » en permettant la prière juive. En réponse aux violences, le gouvernement israélien est en train de réfléchir à des mesures sécuritaires, y compris des modifications des règles d’engagement de la police pour permettre que des tirs réels soient utilisés contre les émeutiers. Abbas, semblable à lui-même, a condamné la police israélienne et appelé le fait qu’elle se défense contre les émeutiers arabe une « attaque ». « Le président condamne fermement l’attaque par l’armée et la police de l’occupant contre la mosquée al-Aqsa et l’agression contre les fidèles (…) qui s’y trouvaient, » a-t-il dit dans une déclaration publiée à la suite des violences de dimanche.
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Soucot et Simhat Thora : le Temps de nos réjouissances
Cette fête rompt effectivement avec la rigueur de Roch Hachana et de Kippour. D’ailleurs les Tossafistes commentent : A propos de la fête de Soucot, la Thora engage à trois reprises, à la Joie. Rachi écrit aussi à propos du verset relatant Soucot : « Tu pourras t’abandonner à la joie ! Et le Ben Ezra ajoute : « C’est un commandement que celui de se livrer à la joie durant la fête de Soucot !».
La valeur numérique du mot « Souca » (60+6+20+5 = 91) qui donne son nom à la fête de Soucot, est égale à celle de D-ieu, Adona-ï associé au jugement, (1+4+50+10 = 65) plus le Tétragramme (26) (65+26=91) qui lui est associé à la miséricorde. Les « Soucot », les cabanes dans lesquelles nos ancêtres ont habité dans le désert, symbolisaient ce règne divin sur le monde et étaient le fondement même de la foi juive, la Emouna et c’est pourquoi le Saint livre du Zohar appelle la Souca « l’ombre de la Foi ». La fête de Soucot tombe le 15 tichri. 15, c’est aussi la valeur numérique de deux des lettres du nom Divin : le Yod (10) associé à la sagesse et par conséquent à la tête, Roch – Roch Hachana, où l’essentiel des efforts de l’homme est centré sur l’affinement de l’esprit et de la pensée, alors que le Hè (5) fait allusion à la Bina, l’intelligence intuitive, liée au cœur, symbolisée par Yom Kipour, ce jour axé sur la purification de notre cœur, qui s’exprime à travers nos nombreuses confessions où nous frappons l’endroit du cœur (Les tahanounim). A Soucot, la sagesse et l’intelligence s’unissent pour créer la connaissance, qui est le fondement de cette fête, à propos de laquelle la Thora dit : « Afin que les générations sachent que j’ai donné des Soucot pour que les enfants d’Israël y demeurent, lorsque je les ai faits sortir d’Egypte, je suis l’Eternel votre D-ieu ». Le juif doit prendre conscience que le jugement de D-ieu est en fait un mélange de justice et de miséricorde. En tant que synthèse de forces extrêmes, Soucot fait allusion d’après le Zohar, au patriarche Jacob, incarnation de la splendeur et de la vérité, qui réunit la qualité d’Abraham qui représente la bonté à celle d’Isaac qui représente la justice. Le lien entre Jacob et Sou-
cot est souligné dans le verset : « Et Jacob est parti à Soucot…et il fit des Soucot pour son troupeau et il nomma cette ville : Soucot ! ». D’ailleurs la valeur numérique de Yaacov (10+70+100+2=182) et la même que celles des deux Soucot (2x91=182) puisque la Thora dit de Yaacov : « il était un homme Tam-simple, enraciné des les tentes de l’étude et de la prière ».
La joie est le réceptacle de la prophétie et la Présence divine, et le mot Da’at- que l’on traduit par discernement, caractérise l’esprit saint et ce mot est liée à la Souca. Les lettres mot Souca correspondent en effet au mot « Da’at », dans ce qu’on appel le la grille « At-bach » (dans le jargon ésotérique) qui révèle la racine profonde d’un mot. Durant leur pérégrinations dans le désert, les enfants d’Israël eurent confiance en D-ieu, réciproquement l’amour qu’il a manifesté à leur égard, ont été les nuées dont il les a entourés jour et nuit. Il leur a témoigné de la « Ahava » de l’amour comme un père pour ses enfants. La Souca qui est une demeure provisoire, « Araî » doit éveiller aussi en nous la conscience de notre petitesse, de la précarité de notre existence et de nos obligations envers notre Créateur. Nous ne sommes qu’une ombre qui passe.. écrit le Roi Salomon ! Cette méditation sur le sens de notre vie nous incitera à la crainte du Roi Eternel. Amour et crainte, auxquels la Souca nous convie, sont les deux piliers de la Avodat Achem – le service divin, comme nous l’enseigne Maimonide : « Achêm respectable et redoutable, il nous est ordonné de l’aimer et de le vénérer, comme il est dit dans la Thora : « Tu aimeras l’Eternel ton D-ieu » et « Tu craindras l’Eternel ton D-ieu » et comment en viendras-tu à l’aimer et à le craindre? En regardant Ses actions et Ses grandes et merveilleuses créations, l’homme verra la sagesse de D-ieu illimitée, et rapidement, il l’aimera, le glorifiera et éprouvera le désir de la connaître encore d’avantage… tout en prenant conscience avec crainte de sa petitesse… » Le lien entre la Souca et la confiance (en D-ieu) transparaît dans la valeur numérique du mot Souca (85) égale à celle du mot « Bitahone » (confiance) (2+10+9+8+6+50=85).Celui qui a le « Bitahone » (85) en HM, aura « Haïm » une vie (8+10+10+40=68) de « Tov » (9+6+2=17) 68+17=85). En un mot, celui ou
celle qui a confiance en D-ieu aura une vie de bonheur ! Chémini atséret – Simhat Thora est la fête qui vient ainsi clôturer ces moments intenses de notre calendrier. Cette fête revêt un caractère unique disent nos Sages, elle est un moment d’intimité, en réalité une intimité que nous avons avec notre créateur… En effet, durant la fête de Soucot, raconte la Guemara, toutes les nations sont montées à Jérusalem pour amener leurs offrandes au Temple! Arrive alors Chémini Atséret où D-ieu nous demande : « Je vous en prie mes enfants, restez encore un peu en ma compagnie, un lien fort s’est tissé durant ce mois de Tichri ». C’est le moment ultime durant lequel l’homme peut encore faire Téchouva! Achêm a même pensé aux indécis, aux retardataires !. D-ieu dit : «Si vous ouvrez un peu votre cœur à l’image du chat d’une aiguille…alors j’ouvrirais grands les cieux pour écouter vos supplications. Cette fête est à l’image des «arrêts de jeux» que les spécialistes appellent le temps additionnel. Nous sommes bien à la 90ème minute..disait un de mes maîtres et là encore, tout est encore possible! A l’époque du temple de Jérusalem, au cours de la cérémonie appelée Simha Beth Achoéva – (la joie des libations d’eau) que décrit la Guemara, on sonnait de la trompette, on jouait du violon, du luth, de la harpe, du tambourin… et des feux immenses étaient allumés, et que l’on pouvait observer de tous les coins de Jérusalem. Maimonide écrit à ce propos que : La vraie grandeur et l’honneur véritable, était d’être joyeux devant D-ieu!. « Au cours de la Sim’hat Beth Achoéva, tout le monde dansait et applaudissait en récitant des louanges..Cette joie s’obtient au prix de gros efforts, et celui qui s’y dérobe est passible de châtiment…Celui qui s’enorgueillit et ne pense qu’à son honneur personnel, est un sot…La vraie grandeur et l’honneur véritable, est d’être joyeux devant le Tout Puisant! écrit encore Maimonide. Adorez D-ieu dans la joie dit le Roi David, c’est là l’essence même de toute joie. C’est la joie de la fête, une joie spirituelle. Prions avec ferveur durant ces fêtes justement pour mériter de voir un jour ces moments d’intense spiritualité et de joie véritable dans le Temple de Jérusalem reconstruit. Amen ! Hag Saméah Yvan Lellouche
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Yom Kippour : Le Jour du Grand Pardon ! diens…et que D-ieu aspire aux prières des Justes!.
Il ne peut donc y avoir de doutes sur les intentions de Rava. Il ne désapprouve sûrement pas celui qui s’adonne à la prière. Mais ce qu’il condamne, c’est la longueur exagérée de la prière, lorsqu’elle est consacrée à des demandes personnelles et matérielles comme le confirme Rachi qui interprète les paroles de Rava. Pour Rava même si la prière relève de la vie éternelle, il ne faut pourtant pas qu’elle se transforme en une longue liste de sollicitations pour les besoins vitaux, comme le disait d’ailleurs notre Maître Rebbi Fraji Uzan zatsal : «Achêm n’aime pas les lourdeurs..».
Kippour est un jour d’expiation et de pardon, un jour exclusivement consacré à la prière et à la pénitence qui a une portée unique, puisqu’il permet à l’homme de faire Téchouva, pour se débarrasser en quelques sortes de ses péchés et de se régénérer totalement… Il n’en demeure pas moins que ce jour reste un jour de jeûne majestueux où le juif se purifie des fautes du passé et où dit-on il ressemble aux anges du service divin. Debout, mais pliant le genou, chantant et louant le Créateur de toutes ses forces. Si Kippour impose aux juifs une abstinence rigoureuse, celle-ci ne constitue pas une fin en elle-même, mais simplement un moyen pour aider l’homme à s’affranchir de ses faiblesses mais aussi des défaillances qu’il a connues au cours de l’année écoulée et retrouvant ainsi une certaine paix de l’âme et de la conscience, afin de se réconcilier d’abord avec ses semblables et se réconcilier avec le Tout Puissant. Si l’homme avant même de se réconcilier avec D-ieu, n’est pas capable de pardonner à son prochain dit le Talmud alors ce jour de pénitence n’aura servi strictement à rien!. Pour D-ieu, Il est impératif de demander pardon à la personne offenser. Dans la Tradition on enseigne que de par lui-même, Kippour a déjà un pouvoir d’absolution. Sa force réparatrice ne saurait cependant s’appliquer qu’aux péchés commis envers Achêm ; elle s’avère impuissante sur les offenses «Ben Adam lahavéro» à l’égard de son prochain. Quiconque a porté préjudice à autrui, ou l’a atteint dans son honneur, n’obtiendra le pardon pour lui-même que s’il a
réparé le tort qu’il a causé. C’est donc à l’œuvre de réconciliation qu’Erev Kippour a été consacré. L’homme qui aura assumé le courage de vaincre son amour-propre sa «Gaâva» pour reconnaître sa faute et en faire naturellement l’aveu à celui ou celle auquel il a nui, qui aura pu extirper de son cœur des sentiments mesquins de haine parfois gratuite ou de rancune, sera digne de comparaître, purifié, devant son D-ieu et Jugé. Dans le cas contraire, il repartira hélas de la synagogue à l’issue de la Neïla comme il était venu. A Kippour disent nos Sages le sentiment d’orgueil doit être complètement annihilé, pour y parvenir, une solution nous ai proposée par Rav Eliahou Dessler zal, c’est celui de la «harata» des regrets que nous devons avoir notamment pour nous êtres comportés malhonnêtement à l’égard d’autrui ou pire encore vis-à-vis de la Kéhila-la communauté. Le Kol Nidré est un des principaux moments, Eblouissante de blancheur, éclairée comme jamais, la synagogue se remplit avant le crépuscule. C’est dans un silence recueilli que le Hazan récite cette prière qui contribue à créer une atmosphère d’extrême gravité et de crainte : «Il sera pardonné à toute la communauté des enfants d’Israël ainsi qu’à l’étranger qui séjourne parmi eux» Ainsi le Kol Nidré constitue le leitmotiv de toutes les prières de Kippour. Cette envie, ce désir nostalgique de rétablir le lien rompu avec le Créateur et de s’adresser sans intermédiaire à Sa Miséricorde. Le Lendemain matin après la Téfila, où s’intercalent de nombreux Pyoutim écrits pour la plupart par les grands sages de l’Espagne Médié-
vale (Ibn Ezra,Yéouda Halevy)on en vient au rituel du Moussaf qui retrace en termes très poétiques, le service et les gestes du Cohen Gadol dans le Temple de Jérusalem, le moment solennel entre tous où, tout de lin blanc vêtu, il pénétrait dans le Saint des Saints et prononçait le «Chêm Améforach» le Nom ineffable, confessant tour à tour ses fautes, celles des prêtres et de tout le peuple entier. Vers le début de l’après midi les fidèles réciteront la prière de Minha avec comme Haftara, Le Livre de Yona, démonstration éloquente que l’on ne peut se dérober à l’appel de D-ieu omniscient et omni présent, même dans les entrailles d’une baleine... On raconte dans le Talmud Chabat que Rava vit un jour Rav Amnouna se livrer longuement dans sa prière. Il s’exclama : «On néglige la vie éternelle pour se consacrer à la vie éphémère!». En fait pour Rava la prière est considérée comme une activité «passagère» comparativement à l’étude de la Thora qui est l’expression de la vie éternelle. L’opinion de Rava suscite notre étonnement, surtout quand nous pensons à Yom Kipour, qui a été institué comme une journée de prière pour mériter le Grand Pardon et non d’étude de la Thora !. Cette expression «on néglige la vie éternelle pour se consacrer à la éphémère!» apparait à quatre reprises dans le Talmud. Mais ces trois exemples n’ont rien de commun avec le premier texte dans lequel Rav Amnouna s’attarde dans sa prière. Comment dans ce cas là comprendre Rava? D’autant qu’il est écrits que : «Les prières ont été instituées par nos ancêtres…ou encore qu’elles tiennent lieu de sacrifices quoti-
Le jour de Kippour certains préfèrent d’avantage participer aux enchères des mitzvot dans les synagogues. A l’époque autour du Temple de Jérusalem, la présence des marchands n’était pas facultative loin delà. Les marchands étaient indispensables pour que puisse exister le culte. Il fallait bien qu’ils fournissent les bêtes qu’on offrait en sacrifice. Cependant, nos maîtres disaient : la prière n’est pas un trafic. Prier, ce n’est pas marchander avec D-ieu. «Du donnant-donnant», en pensant : plus je donne, plus il me donnera! La prière n’est pas un trafic...surtout pas un trafic d’indulgences ou d’influences. Qui serait ce D-ieu qui attendrait d’avoir sa ration quotidienne d’encens «kêtoret» ou de sacrifices pour intervenir? Qui serait ce D-ieu qui ne se laisserait toucher qu’au terme de supplications interminables et de mortifications sévères? C’est la raison pour laquelle, dans nos prières prolongées de Roch Hachana et de Kippour, nous ne rappelons nullement nos besoins quotidiens.
- On ne prie pas pour qu’il sache mais parce qu’il sait ce dont nous avons besoin. - On ne prie pas pour qu’il agisse, mais parce qu’on sait qu’il agit pour le meilleur. - On ne prie pas pour être aimé de lui, mais parce qu’on est aimé de lui. - On ne prie pas pour qu’il soit avec nous dans les bons ou les mauvais jours, mais parce qu’il est constamment avec nous. Ce n’est pas l’homme qui agit sur D-ieu, c’est D-ieu qui voudrait bien agir sur le cœur de l’homme! disait mon Maître rebbi Fraji Uzan zatsal. Les prières de Kippour doivent être consacrées aux préoccupations d’ordre spirituel, à la purification de l’être, à la Téchouva, à la communion avec D-ieu pour ressentir son règne et c’est aussi un appel à la prise de conscience de la petitesse de l’être humain dans l’univers, comme dit le verset : «Je suis poussière dans ma vie, à plus forte raison après ma mort». Il faut que nous sachions nousmêmes nous élever impérativement au dessus des contingences habituelles au moins en ce jour de Kippour et que nous consacrions nos prières à réaliser la sanctification de l’Eternel. Ainsi la Neïla viendra clore pour ainsi dire cette journée marathon de prières. C’est le moment unique durant lequel, bien qu’affaiblis, nous demandons à D-ieu clément et miséricordieux, d’agréer toutes nos prières et de nous accorder son pardon. Puissions-nous le servir avec amour pour mériter d’être scellés dans le Livre de la Vie. Amen Gmar Hatima tova à Tous Yvan Lellouche
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Tsahal abat un lanceur de cocktail Molotov en Samarie
Des terroristes arabes ont lancé des cocktails Molotov sur une voiture israélienne en Samarie jeudi soir, mais contrairement a des attaques similaires quelques heures plus tôt, l’armée israélienne était prête et attendait, tirant sur un des terroristes et arrêtant l’autre.
Des soldats du Bataillon Rotem de la Brigade Givati avaient tendu une embuscade sur la route reliant les villes d’Itamar et d’Elon Moreh en prévision d’une attaque sur des véhicules israéliens. Ils ont ouvert le feu juste après que des terroristes aient lancé un cocktail Molotov menaçant potentiellement des vies, qui rappelle une attaque à la bombe incendiaire similaire sur une voiture en décembre dernier qui a laissé une fille de 11 ans avec de graves brû-
lures.
« Un coup a été identifié sur un des terroristes, et un autre terroriste a été arrêté après une poursuite, » a déclaré l’armée dans un communiqué. Le terroriste blessé a été transféré dans un hôpital de Ramallah par le croissant rouge dans un état critique. « L’armée israélienne continuera d’agir pour contrecarrer le terrorisme dans le région de Judée et Samarie et défendre les résidents de l’état. » Le commandant des soldats, le lieutenant colonel Liron Batito, a déclaré : « les combattants du bataillon étaient stationnés en embuscade connaissant parfaitement leur mission : empêcher une attaque contre des citoyens israéliens. »
Cette attaque à la bombe incendiaire est une des nombreuses qui ont eu lieu cette semaine, au milieu d’attaques arabes concentrées à Jérusalem comprenant un lancer de pierre meurtrier contre un automobiliste israélien dimanche. Juste quelques heures avant l’embuscade de Tsahal jeudi, des terroristes arabes ont lancé une bombe incendiaire à la base de Tsahal d’Ofrit sur le mont des Oliviers, déclanchant un incendie dans une zone boisée proche de la base. Plus tard jeudi soir, un bus Egged a été attaqué par des arabes, provoquant la fuite du chauffeur. Le bus a ensuite été brûlé et détruit par une bombe incendiaire dans le quartier de Ras al-Amud à Jérusalem.
Est-ce que la police va pouvoir utiliser des snipers contre les lanceurs de pierres ?
l’adoption de mesures législatives radicales. Mis à part Netanyahou, le ministre de la défense Moshé Yaalon et le ministre de la sécurité intérieure Gilad Erdan soutiennent le changement proposé.
Le corps de l’Israélien disparu à Ouman retrouvé
Le corps d’Amir (Shlomo) Ohana, le ressortissant israélien disparu à Ouman en Ukraine, a été retrouvé samedi dans un lac, a annoncé l’organisme de secours Zaka. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Alon Lavi, a confirmé l’information et indiqué qu’il œuvrait de concert avec l’ambassade d’Israël et les autorités ukrainiennes pour rapatrier la dépouille. Amir Ohana, âgé de 28 ans, s’était rendu à Ouman pour participer aux prières de Rosh HaShana (Nouvel An juif) sur le tombeau de rabbi Nahman de Breslev. M. Ohana, qui souffre d’épilepsie, aurait été vu pour la dernière fois le 15 septembre à 10h, au moment où il est sorti de l’appartement où il séjournait. Il a annoncé à ses amis qu’il partait s’isoler et prier.
Une unité de plongeurs sous-marins et des volontaires de Zaka ont effectué des recherches dans le lac qui jouxte la localité, tandis qu’une unité canine a concentré ses efforts dans la forêt attenante. Enfin, l’ambassade israélienne a vérifié que le disparu n’était pas hospitalisé dans un des hôpitaux de la région. Les recherches se sont poursuivies samedi et le corps a finalement été découvert dans le lac. Le jeune homme portait des vêtements de fête et était nu-pied. Les volontaires de Zaka ont avancé l’hypothèse que M. Ohana était assis au bord du lac les pieds dans l’eau et qu’il aurait eu une crise d’épilepsie. YA
Dans le cadre de sa déclaration de « guerre » contre les terroristes arabes jetant des pierres à Jérusalem, le premier ministre Benyamin Netanyahou aurait demandé l’autorisation du procureur général de déployer des tireurs d’élite pour cibler les attaquants. Selon Haaretz, lors d’une réunion avec les principaux ministres et les responsables sécuritaires sur les violences meurtrières, qui ont coûté la vie d’un automobiliste israélien dimanche, Netanyahou a souligné une différence significative entre les consignes de tir de Tsahal et de la police. L’armée déploie régulièrement des équipes de tireurs d’élite pour lutter contre les terroristes arabes jetant des pierres et des bombes incendiaires en Judée et Samarie,
le règlement autorisant les soldats à utiliser le petit calibre Ruger .22 à lunette pour toucher les émeutiers qui constituent une menace particulièrement grave pour la vie. En revanche, les policiers ne sont pas en mesure de le faire en vertu de leurs propres règles d’engagement actuelles, et ne sont autorisés à répondre aux émeutiers qu’avec des mesures non létales, tels que des balles en caoutchouc, des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes. Dans un effort pour apaiser les violences qui ravagent la capitale, Netanyahou cherche à changer cela. Cependant, le premier ministre a souligné au procureur général Yéhouda Weinstein qu’il cherche son autorisation pour un examen interne des règles d’engagement de la police, plutôt que
Les émeutiers arabes ont saccagé des parties de Jérusalem, en particulier dans la vieille ville et sur le Mont du Temple, depuis dimanche, dans une tentative de forcer Israël à interdire aux juifs de visiter le Mont du Temple. Les émeutes ont également été programmées pour coïncider avec la nouvelle année juive (Rosh Hashana). Des fidèles juifs ont été battus et chassés par des foules de musulmans dans la vieille ville durant la fête, et Alexander Levlovitz, 64 ans, a été assassiné par des lanceurs de pierres tout en conduisant sa voiture dimanche soir. Les violences ont continué jusqu’à mercredi, avec des émeutiers arabes bombardant une voiture israélienne de pierres, blessant le conducteur. Les résidents de la capitale ont organisé une protestation de colère mardi soir contre ce qu’ils disent être un échec de la police et des autorités à sévir contre les gangs arabes qui terrorisent les juifs locaux dans une quasi impunité.
L’information en provenance d’Israël
Après Israël, la France, l’autre «Start-up Nation»?
latine. Dans le même temps, elle est à l’origine de l’initiative #reviensléon, qui milite pour rapatrier nos diplômés partis dans la Silicon Valley.
Blablacar a rejoint les vedettes Uber ou Airbnb dans le club des start-up valorisées plus de 1 milliard de dollars. Axelle Lemaire, la secrétaire d’état chargée du numérique, réagit pour le JDD. Dans le JDD : «Avec trois entreprises du numérique dont la valeur dépasse le milliard de dollars, la France est-elle en bonne voie pour devenir une “start-up nation”?
La dynamique est engagée. Les levées de capitaux en faveur de nos start-up ont augmenté de 70% en six mois, soit plus de 900?millions d’euros sur une moyenne annuelle. C’est vital pour accompagner ces entreprises en hypercroissance qui veulent s’internationaliser. Si Blablacar a levé cette semaine 200?millions de dollars, c’est pour développer sa plateforme d’autopartage en Asie et en Amérique
Comment expliquer ce réveil après des années de quasi-inertie? L’effet d’éveil doit beaucoup au travail mené en France et à l’étranger par la French Tech qui regroupe les acteurs du secteur et les pouvoirs publics. Ses actions ont permis de structurer un écosystème d’innovation en France. On a labellisé “French Tech”, 19 écosystèmes et sélectionné 49 entreprises que l’on suit comme le lait sur le feu. À l’international, notre engagement a profondément modifié la perception de notre pays, encore pétrie de clichés. Nous avons imposé l’image d’une France terre d’innovation». Source: JDD (Copyrights)
Aide de la France aux Palestiniens : 40 millions d’euros/an
Manuel Valls et le Premier Ministre palestinien Rami Hamdallah ont présidé il y a quelques jours le premier séminaire intergouvernemental franco-palestinien. A cette occasion, le Premier ministre a rappelé la mobilisation de la France « pour la création d’un État palestinien viable et indépendant, vivant en paix et en sécurité au côté d’Israël ». Le séminaire intergouvernemental
franco-palestinien a été l’occasion d’engager plusieurs démarches concrètes pour accompagner la construction du futur État palestinien. Au total, pour l’année 2015, l’aide de la France aux Territoires palestiniens représentera près de 40 millions d’euros, qui serviront notamment au développement économique des territoires, au financement d’un dispositif d’assainissement des eaux à Hébron et à la concrétisation d’une projet
d’école française à Ramallah. Et c’est sans parler des aides européennes que la France finance en partie, ou des aides régionales, départementales. Manuel Valls, « la Palestine est le premier bénéficiaire mondiale de l’aide internationale française. C’est le cas en 2015, comme c’était déjà le cas les années précédentes. » Greg Sulin – JSSNews
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Un Thriller d’espionnage «Made in Israel» acheté par CANAL+
CANAL+ a fait l’acquisition de la série israélienne “False Flag” pour une diffusion prévue en 2016. Studiocanal détient les droits exclusifs pour la France (TV, Vidéo, On Demand). La série est distribuée à l’international par Keshet International. FALSE FLAG a été présentée en avant-première mondiale dans une sélection spéciale au Festival du Film de Berlin 2015 et a été récompensée par le Prix du public de la meilleure série (ex æquo) à Séries Mania 2015. Cinq citoyens israéliens ordinaires se retrouvent impliqués dans une affaire d’espionnage international. À la une de tous les médias, ils sont mis en cause dans l’enlèvement du Ministre de la Défense iranien en visite secrète à Moscou. Malgré leur démenti, personne ne les croit. Le gouvernement et le Mossad nient toute implication dans cette disparition et les dé-
signent comme suspects. Même leurs proches commencent à douter : qui sont-ils vraiment ? FALSE FLAG (titre international) Thriller d’espionnage de 8 épisodes de 52 minutes Créé par Amit Cohen et Maria Feldman Réalisé par Oded Ruskin Produit par Tender Productions pour Keshet Broadcasting Avec Ishai Golan, Ania Bukstein, Magi Azarzar… Canal+, stylisé en CANAL+, est une chaîne de télévision généraliste nationale française privée à péage sur engagement, axée sur le cinéma et le sport. Toute première chaîne privée à péage en France, elle appartient au groupe Canal+, lui-même filiale du groupe Vivendi. Elle existe depuis le 4 novembre 1984. http://www.canalplus.fr/
L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Septembre au 28 Septembre
Goldnadel : accueil de l’Autre, mépris des siens
Là où encore la droite aura gravement failli, habite dans son incompréhension totale du rôle des médias dans la situation actuelle. Obsédé par la prise de pouvoir politique, elle aura toujours négligé le combat culturel. La sociologie politique particulière des journalistes explique beaucoup, mais n’explique pas tout. Les médias audiovisuels fonctionnent, c’est un truisme, à l’image et au son. Le pathos y est donc roi et la réflexion soumise d’avance. Dans ce contexte, il n’est pas la peine ici d’avoir longuement à établir comment les médias de service public, particulièrement asservis, ont épousé par réflexe pavlovien la cause migratoire effrénée. Par un paradoxe saisissant, les médias bien-pensants n’ont aucun complexe à montrer un esprit critique particulier en ce qui concerne l’audiovisuel privé alors que nul-pas même l’opposition politique-ne songe à questionner les dysfonctionnements d’un audiovisuel public qui est la chose de tous, à commencer par celle des contribuables. Rien sur les manquements criant au pluralisme, rien sur la gabegie financière, rien sur le fichage des employés. Dans le même temps, une vigilance policière et décomplexée s’affaire à soupçonner les journalistes non conformes de l’audiovisuel privé. Un article du Monde daté du 4 septembre en donne un exemple ahurissant. Pour quelles raisons le nouveau responsable d’I télé, Guillaume Zeller, aurait-il «un profil qui intrigue» ?
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Lisez bien sans tousser : Parce qu’il serait «un spécialiste du catholicisme et de certaines thèses chères à la droite». Mais quelles sont donc ces thèses affinitaires ? : La publication d’un livre intitulé Oran, 5 juillet 62 * (Taillandier) sur «l’immense chasse à l’homme antieuropéenne commise le 5 juillet à Oran, journée la plus sanglante de la guerre d’Algérie, avec un minimum de 700 pied-noir assassinés». Circonstance aggravante, ce jeune catholique a commis un ouvrage sur les religieux déportés ou encore sur «un prêtre à la guerre *» (Taillandier) avec l’aumônier des parachutistes de Montauban, dont certains membres furent tués par Mohamed Merah».
Découvrez le nouveau livre de P-A Taguieff: « l’antisémitisme »
insuffisant à rendre compte de toutes les haines antijuives. C’est pourquoi Taguieff propose d’articuler sa réflexion au moyen d’un concept non connoté : la judéophobie.
On ne pourrait mieux dire la messe de la nouvelle religion de l’Autre : s’émouvoir du massacre d’Européens ou de prêtres catholiques est œuvre impie et blasphématoire.
De la judéophobie antique, qui s’oppose à la religion juive et à la judaïcité, jusqu’à celle qui se structure aujourd’hui autour de l’antisionisme radical, en passant par l’antijudaïsme chrétien, la judéophobie antireligieuse des Lumières, celle, anticapitaliste et révolutionnaire, du socialisme des origines, et l’antisémitisme à proprement parler, racial et nationaliste.
En revanche, l’Autre a le droit de penser d’abord à lui : dans un article compréhensif daté du 10 septembre , intitulé «Les Etats du Golfe refusent d’ouvrir leurs frontières» et sous-titré : «les riches pétromonarchies restent sourdes aux appels à accueillir des réfugiés, de peur d’être déstabilisés» le même Monde cite sans commentaires Mme Nassima Al-Saadeh, «militante saoudienne des droits de l’homme» : «La responsabilité première de nos responsables, c’est de protéger leurs peuples». L’Autre, même humaniste, a droit de faire de la prose. © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
Pierre-André Taguieff dresse un panorama complet et efficace, solidement argumenté et documenté, d’une notion malheureusement plus que jamais d’actualité. Tributaire d’une vision racialiste, le terme « antisémitisme » prête à confusion et ne suffit pas à rendre compte de toutes les haines antijuives, explique l’auteur, qui entend faire la généa-
logie et la typologie de ce qu’on appelle couramment et abusivement l’antisémitisme. Abusivement, car, tributaire d’une vision racialiste, ce terme est
Taguieff démontre également en quoi les judéophobies se fondent sur des rationalisations à posteriori destinées à légitimer des aversions, des peurs et des passions injustifiables.
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Wall Street a réservé au franco-israélien
Patrick Drahi un accueil triomphal L’intervention du milliardaire franco-israélien, nouveau tycoon du câble aux États-Unis, a pris jeudi les allures d’une première de film. Les Echos : «Salle archicomble, applaudissements nourris : Wall Street a réservé jeudi au milliardaire franco-israélien Patrick Drahi, consacré nouveau tycoon du câble aux États-Unis, un accueil de rock star. Bousculades et jeux de coude entre banquiers et analystes financiers en vue conviés par la prestigieuse banque Goldman Sachs à un grand raout annuel des médias et des télécoms dans un hôtel de luxe – Conrad – dans le Financial district, quartier des affaires de Manhattan. Prévue à l’heure du déjeuner, l’intervention de Patrick Drahi a pris les allures d’une première de film. Un peu plus tôt, l’homme d’affaires français venait d’annoncer sa deuxième acquisition aux États-Unis dans le câble en quatre mois, faisant de son groupe Altice le quatrième câblo-opérateur américain. Le géant européen détient désormais Suddenlink (racheté pour plus de 9 milliards de dollars) et Cablevision (17,7 milliards). Les demandes d’inscriptions à la réunion ont afflué jeudi matin, confient les organisateurs à l’AFP. Une vingtaine de minutes avant l’entrée en scène de l’homme d’affaires, la salle est comble. Plus aucun siège de libre. Au fond, des participants sont contraints de rester debout. Les journalistes des grands médias newyorkais (New York Times, Wall Street Journal, Bloomberg…) ont tous pris place aux premiers rangs, ordinateur posé sur les genoux pour certains, prêts à boire les mots du milliardaire français. Depuis Jean-Marie Messier, aucun patron français n’avait suscité autant d’intérêt au sein de la communauté financière américaine. Molière ou Shakespeare ? Deux questions brûlent les lèvres : « Qui est Patrick Drahi ? » Veut-il chambouler le paysage télévisuel américain, déjà bousculé par les désabonnements des consommateurs, alléchés par des prix ultras compétitifs des services de vidéo en ligne (Netflix, Hulu…) ? résume auprès de l’AFP un banquier ne souhaitant pas donner son nom. « Il va falloir commencer à parler français », ironise un analyste, se demandant si
Patrick Drahi va s’exprimer dans la langue de Molière où dans celle de Shakespeare. Les réponses ne vont pas tarder. Patrick Drahi et son numéro deux, Dexter Goei, sont ponctuels. Un silence de catacombes emplit la salle. Le modérateur, un salarié de Goldman Sachs à l’accent britannique, prend la parole. « Quelle est votre stratégie aux États-Unis ? » demande-t-il à l’ingénieur en télécoms français. « Nous n’avons pas changé d’approche », commence Patrick Drahi, dans un anglais fluide. « Nous avons consolidé le marché européen et allons continuer à consolider le marché américain. Je ne suis pas pressé. Je ne vois pas de concurrent prêt à acheter », développe-t-il. La salle est comme accrochée à ses lèvres. Le polytechnicien rythme ses réponses de traits d’humour. Il aimerait par exemple « exporter le rendement » des Américains en Europe et la gestion des coûts opérationnels appliquée sur le Vieux Continent aux États-Unis. C’est l’hilarité générale tant cette remarque bouscule les stéréotypes véhiculés des deux côtés de l’Atlantique. Petit à petit, il se met la salle dans la poche et gagne son adhésion quand il s’amuse de la réputation de verseur de petits salaires qui colle à Altice. Opération séduction La salle sous le charme, Patrick Drahi livre quelques secrets de son management. « Si un manager vient me voir pour me présenter un consultant, je le vire et garde le consultant »,
lance-t-il. Ou encore : « Je fais 100 % confiance à mes collaborateurs. Ils n’ont pas la bride au cou, même s’il m’arrive de leur téléphoner en pleine nuit. » Il ajoute que « le jour où je ne fais plus confiance qu’à 99 %, je vire ». Le style de management « Drahi » se veut direct. Le milliardaire assume vouloir « se faire de l’argent comme tout entrepreneur ». On a dépassé le temps imparti. La salle applaudit, mais, déjà, une cohue de journalistes et de participants se rue sur Patrick Drahi. Son « triomphe » new-yorkais se poursuit avec des rendez-vous individuels avec de grands patrons et de gros investisseurs américains. « Il est impressionnant », confie un banquier, qui dit se poser néanmoins de nombreuses questions restées sans réponse. L’endettement de son groupe est-il tenable par exemple ? En attendant, l’opération séduction est réussie».
Alerte du BNVCA
Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme reçoit un nomre important de protestations émanant de correspondants qui bien que n’étant pas opposés à l’invitation faite par la Mairie de Paris au Président palestinien Mahmoud Abbas, sont choqués par le choix de cette date qui célèbre la JOURNEE DE LA PAIX Le BNVCA et ses correspondants amis de la paix,reçoivent cela comme un affront notamment après les propos discriminatoires et racistes prononçés par Mr ABBAS à propos de la Ville Sainte de Jérusalem, capitale d’Israel .
Après les violences provoquées sur le Mont du Temple par des musulmans palestiniens, le jour même du Nouvel An juif, Mr ABBAS a déclaré ’“qu’aucun des lieux saints de Jérusalem appartient à Israël.»»Ils sont tous à nous et nous ne les laisserons pas les profaner avec leurs pieds sales,» Il est clair qu’il désigne les juifs et ajoute «Nous allons protéger Jérusalem et allons protéger nos lieux saints chrétiens et musulmans. Nous ne quitterons pas notre patrie. Nous garderons chaque atome de la terre dans ce pays.»De surcroît Mr ABBAS a salué les fidèles musulmans qui harcèlent les visiteurs juifs au Mont du Temple. «Chaque goutte de sang qui a été répandu à Jérusalem est pure tant qu’elle est pour l’amour d’Allah. Chaque ‘shahid’ (martyr) sera dans le ciel et chaque personne blessée sera récompensée, par la volonté d’Allah « Il déclaré cette fois en arabe «il ne
faut pas que les juifs souillent le sol de l’esplanade’ et qu’il bénissait chaque goutte de sang versé pour Jérusalem» Nous attirons l’attention de Madame la Maire de Paris sur la violence de ces propos manifestement ségrégationnistes ,négationnistes , et ouvertements antijuifs.Nous demandons à Mme Anne HIDALGO d’exprimer au président ABBAS les observations, critiques voire les condamnations et mises en garde qui s’imposent . Notre pays qui lutte contre l’antisémitisme ne peut et ne doit laisser passer ce type de déclarations qui sont de nature à enflammer plus encore ce fléau qui a tué des policiers francais, des journalistes français, des écoliers juifs frrançais et des citoyens juifs au motif de «venger les enfants paestiniens Nous rappelons que le nom même de Jérusalem est exclusivement d’origine juive. Le Temple a été bâti par le roi David et Salomonl . Agissant comme aujourd’hui les djihadistes de l’E I qui possèdent ou détruisent tout ce qui n’est pas musulman,les palestiniens qui par aileurs ont poussé les chrétiens orthodoxes à fuir la palestine,se sont accaparés l’esplanade du Mont du Temple qu’il ont abusimement et improprement baptisée « Esplanade des Mosquées,» Nous demandons à madame Hidalgo qu’elle obtienne de son hôte des excuses officielles et publiques sans lesquelles les juifs de France se sentiront outragés et offensés.
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A Tel Aviv on doit travailler 21 minutes pour un Big Mac
Le marché de l’optique israélien est bien diffèrent de celui en France
Le P’tit Hebdo : Pourquoi avezvous décidé d’ouvrir des magasins Optical Center en Israël ? Laurent Levy : Optical Center est présent en France mais aussi en Suisse, en Belgique, en Espagne et au Luxembourg. Je vis moi-même en Israël depuis dix ans, il était naturel que j’apporte ma contribution sur le marché de l’optique dans ce pays aussi. Ce que nous voulons faire est totalement novateur. Nous allons proposer dans un même lieu des optométristes, des lunettes de marque, des produits de grande qualité et des prix bas. Il est important de noter que nous proposons aussi des appareils auditifs, nous nous plaçons donc sur le marché de l’optique et de l’auditif. LPH : Vous avez déclaré que vous souhaitiez par ces magasins importer le « savoir-faire français » en Israël. Qu’entendez-vous par là ? L.L. : La France est le pays où les dépenses dans le secteur de l’optique par habitant sont les plus élevées. Cela s’explique par le fait que les remboursements y sont avantageux, que beaucoup d’écoles forment des opticiens et qu’il y a donc beaucoup de magasins en France, par l’importante
communication des marques de lunettes sensibilisant un maximum de consommateurs et par le fait que la France est le pays de la mode : les gens changent souvent de lunettes qu’ils considèrent aussi comme un accessoire de mode. La France a donc une longueur d’avance en la matière et beaucoup à apporter aux Israéliens. Parallèlement, les Israéliens sont, eux, très développés dans les domaines de l’optométrie et de la contactologie (lentilles de contact), les Français ont à apprendre d’eux. Le projet a donc comme fondement l’alliance entre les savoirs français et israélien. LPH : Quand ouvriront les premiers magasins ? L.L. : Fin octobre, je vais ouvrir deux magasins pilotes à Jérusalem, un à Talpiyot en face du Kanyon Hadar et le second sur le Kikar Tsion. Puis un troisième verra le jour dans l’année, toujours à Jérusalem. Ces premiers magasins nous permettront d’affiner le concept Optical Center en Israël avant de lancer les premiers franchisés. Nous avons établi 22 zones dans tous les pays pour lesquelles les études de marché ont déjà été réalisées. La branche israélienne, dirigée par Benjamin Koskas, sera donc composée de 22 franchisés qui ouvriront dans un délai de 10
ans entre 3 et 4 magasins chacun. Aujourd’hui 12 zones ont déjà été réservées, il nous en reste encore 10 à attribuer. LPH : Qui sont les franchisés Optical Center ? L.L. : Des Israéliens, francophones ou non, et des Français qui veulent faire leur alya. En effet, grâce au travail d’Ilana Koskas, les diplômes français d’opticien sont en passe d’être reconnus en Israël. De plus, Ilana est à l’origine du programme MASSA Opti’Sion grâce auquel les participants ont pu obtenir une équivalence de leur diplôme français. LPH : Le marché de l’optique israélien est bien diffèrent de celui en France, notamment en raison d’un remboursement quasi inexistant ici par rapport à ce qui se fait en France. Dans quel état d’esprit vous lancez-vous dans l’aventure ? L.L.: C’est vrai, le marché de l’optique en Israël est ultra concurrentiel, le défi est passionnant. Nous apporterons une grande fraîcheur, de la qualité, un rapport qualité prix unique et du raffinement. Michael Golan Le P’tit Hebdo (Copyrights)
L’économie israélienne a connu un ralentissement majeur depuis la fin de 2014, avec une croissance du PIB de seulement 1,8 % au premier trimestre de 2015 et d’un négligeable 0,1 % au deuxième trimestre. Times of Israel : «Les statistiques publiées jeudi par le Bureau central des statistiques montrent que le commerce et les services ont chuté dans la première moitié de l’année 2015 de 7,7 %, en plus des 2,8 % de la seconde moitié de l’année 2014. Les dépenses de consommation privée (DCP) du pays ont augmenté de 5 % dans la dernière année, et les DCP par habitant ont augmenté de 2,9 %, indiquant une hausse des prix des denrées, des loyers, de l’essence et des services pour les Israéliens. Dans le même temps, le coût de la vie des résidents de Tel-Aviv est le plus élevé au Moyen-Orient, selon un nouveau rapport publié par une
banque suisse, UBS. En termes simples : les résidents moyens de Tel Aviv ne gagnent pas assez pour payer des produits de services. Selon UBS, les prix de Tel Aviv sont à environ 61,4 % de ceux de New York, y compris le loyer, mais les salaires à seulement 47,2 % et le pouvoir d’achat à 72,6 %. Tel Aviv serait donc la ville la plus chère du Moyen-Orient et la 22e plus chère au monde. L’étude a révélé que le travailleur moyen de Tel Aviv doit travailler 21 minutes pour pouvoir s’acheter un Big Mac, 12 minutes pour un kilo de pain, 12 minutes pour la même quantité de riz, et 75 heures pour un iPhone 6. Les NewYorkais, en comparaison, doivent travailler seulement 11 minutes pour un Big Mac et 24 heures pour un iPhone». Time of Israel (Copyrights)
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Avant Kippour, un casse-tête politico religieux Emissions de Gaz à effet de gêne le Ministère de l’Agriculture serre : Israël présente ses des Kapparot est hors-la-loi par la législation israélienne. Ce qui ne l’a empêché de se perpétuer, notamment en raison du laxisme de l’État ; et en particulier de l’inaction affichée par les inspecteurs des services vétérinaires qui dépendent de deux ministères, l’Agriculture et la Santé.
Polémique. Le ministère de l’Agriculture vient de se rendre compte que la tradition des Kapparot est devenue illégale en Israël, il y a 55 ans déjà. À la veille de Kippour, un nouveau casse-tête politico religieux embarrasse le ministère de l’Agriculture. Au centre de cette nouvelle polémique : le rite juif des Kapparot. Un débat houleux a eu lieu, à la mi-août, au sein de la commission de l’Économie de la Knesset ; les députés du parti juif orthodoxe Judaïsme de la Thora ont même menacé de démissionner de la coalition gouvernementale déjà étroite. Rappelons qu’il est de coutume d’accomplir le rite des Kapparot (expiation symbolique des péchés) à l’approche de Kippour. Ce rite s’accomplit en faisant tourner un poulet, vivant, trois fois au-dessus de la tête d’une personne (un coq pour un homme et une poule pour une femme), en récitant un texte rituel. La volaille est ensuite abattue, et sa valeur monétaire est
donnée aux pauvres. COUTUME CONTROVERSÉE C’est une loi de 1960 qui est à l’origine de la colère des parlementaires juifs orthodoxes. Cette loi encadre strictement l’abattage des volailles qui n’est autorisé qu’à l’intérieur des abattoirs officiels ; l’abattage sur la place publique, comme les marchés ou les boucheries, est donc interdite par la loi de 1960. D’où l’embarras des fonctionnaires du ministère de l’Agriculture qui se sont endormis sur leurs gardes. Ces dernières années, la coutume est devenue de plus en plus controversée en raison des arguments soulevés par les associations de protection des animaux : les Kapparot feraient souffrir inutilement les poulets, qui sont laissés pendant des heures et même des jours, dans de petites cages, souvent sans eau ni nourriture et sous le soleil. LAXISME DE L’ÉTAT Depuis 1960 donc, la pratique
Aujourd’hui, le ministère de l’Agriculture voudrait publier une nouvelle directive pour autoriser les Kapparot en dehors des abattoirs, durant la période de dix jours qui va de Roch Hachana à Kippour. Des prérogatives pourraient être octroyées aux maires pour règlementer les Kapparot dans leurs municipalités. KAPPAROT CLANDESTINES En attendant de conclure un accord, le ministère de l’Agriculture a publié, il y a quelques jours, un encart publicitaire dans les grands quotidiens du pays : les Israéliens étaient appelés à « éviter la pratique des Kapparot » et à préférer, à sa place, la pratique de la Tsédaka, c’est-à-dire d’effectuer un don à des pauvres sans égorger un poulet. En attendant que les partis de la coalition gouvernementale se mettent d’accord pour « blanchir » un rite millénaire, les Kapparot seront encore pratiquées « clandestinement ». Rendez-vous à Kippour de la prochaine année juive, en 5777. Jacques Bendelac (Jérusalem)
Connaissez-vous Ariel Leizgold, ‘’Barman star’’ de Tel-Aviv ? d’être sacré 2 ème Meilleur Barman du monde au Championnat International 2015 (World Class/IBBLS), le 3 septembre dernier à Cap Town en Afrique du Sud…
Connaissez-vous Ariel Leizgold ? ‘’Barman star’’ de Tel-Aviv, créateur de cocktails magiques et déjà lauréat de multiples récompenses internationales, ce fin connaisseur des dernières tendances de Tel-Aviv vient
Postulant parmi 20 000 candidats et retenu après une sélection de 54 participants et de 6 finalistes (venu du Japon, UK, Tchéquie, Grèce et Australie), l’Israélien est arrivé 2 ème, à 5 points près du lauréat japonais face à un jury de 15 membres ! Ariel affirme que cette réussite tient aussi à l’imagination, la créativité, la façon de servir et de communiquer avec la clientèle, au-delà du breuvage en tant que tel…
Bref, tout un art ! Selon lui, cette activité ludique et gourmande lui permet aussi de mieux faire connaitre à l’étranger, la destination Israël (et la ville de Tel-Aviv) sous un angle festif et créatif. Une expérience qu’il a pu vivre à Paris au VIP Room le 5 février dernier lors de la grande soirée de l’Office Israélien de Tourisme. Et si l’alcool est à consommer avec modération, les voyages à Tel-Aviv et dans l’ensemble d’Israël peuvent se décupler à l’infini selon toutes les envies ! Source: CoolIsrael (Copyrights)
objectifs assez modestes
Le gouvernement a approuvé les objectifs du ministère des finances, du ministère de l’Environnement, du ministère de l’Energie et du ministère des Ressources en eau. Ces nouveaux objectifs visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Israël est tenu de soumettre un programme de réduction de ses émissions polluantes avant la prochaine Convention sur le climat de l’ONU, qui doit se tenir à Paris en Novembre, convention ayant pour objectif de signer un accord mondial pour lutter contre le rechauffement climatique. Ce programme devrait faire économiser au pays plus de 100 milliards de shekels. Le Trésor va allouer un demi-milliard de shekels pour sa mise en œuvre, de plus, sur les quatre prochaines années, le Trésor versera 300 millions supplémentaires en investissements et subventions afin d’améliorer l’ef-
ficacité énergétique du pays. La résolution approuvée aujourd’hui a pour objectif de réduire l’émission de de gaz à effet de serre de 7.7% d’ici 2030. Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement est déterminé à réduire la consommation d’électricité d’Israël d’au moins 17% d’ici 2030. Le plan prévoit également que d’ici 2030, 17% de la production d’energie proviendra d’énergies renouvelables. Le Ministère de l’environnement va maintenant soumettre ce plan officiel aux instances Onusienne. Des militants écologistes ont manifesté contre ce projet: ils demandaient une réduction de 32% mais sous la pression du Cabinet du Premier ministre et du ministère de l’Énergie, ce chiffre a été sérieusement réduit a 7.7%. Koide9enisrael, David ILLOUZ
L’information en provenance d’Israël Edition du 22 Septembre au 28 Septembre
L’ouragan Donal Trump Il n’est pas républicain, ou plus exactement, il l’est depuis peu de temps : il incarne le rejet par les électeurs républicains de l’establishment républicain qui leur a donné des candidats tièdes, édulcorés, en 2008, puis en 2012 et, au Congrès, des gens qui bien que disposant de la majorité, se montrent eux-mêmes tièdes, édulcorés. Il incarne ce que l’establishment républicain a confisqué au moment de l’élan des tea parties, et la révolte des gens des tea parties contre la confiscation.
Lorsque Donald Trump a présenté sa candidature à l’élection présidentielle américaine, j’ai pensé, comme nombre de gens, et comme la plupart de mes amis outre Atlantique, qu’il y aurait un effet de popularité pendant quelques semaines, puis une retombée.
venu à discerner que Donald Trump était dans la compétition pour gagner et, en entrepreneur accompli, entendait s’en donner les moyens. J’en suis venu à penser ce que je pense aujourd’hui, et que j’ai écrit, déjà : seul Donald Trump peut faire chuter Donald Trump, et la balle est dès lors dans son camp.
J’ai assez rapidement changé d’avis et j’ai pensé alors que Donald Trump allait rester plus longtemps dans la compétition.
Comme je l’ai écrit déjà, aussi, il incarne et porte avec lui un mouvement qui ne se comprend pas de ce côté de l’Atlantique : une colère immense, une frustration.
De semaine en semaine, j’en suis
Il n’est pas conservateur, ou tout au moins, il ne l’est que partiellement, et les conservateurs qui l’accusent de n’être pas conservateur ont raison, mais ne parviennent pas à détourner de lui l’électorat conservateur : parce que ce n’est pas le conservatisme qui est en jeu aujourd’hui, c’est l’Amérique elle-même, et nombre de conservateurs, le discernant, sont prêts à quelques concessions pourvu que le choix pour eux ne soit pas entre un candidat démocrate et une incarnation, perdante, de la tièdeur. Il est porteur d’un désavoeu du parti républicain tel qu’il est, du
mouvement conservateur tel qu’il est aussi, et ce désaveu est ancré dans le constat que les républicains, même quand ils gagnent, se conduisent tôt ou tard comme des perdants, et que les conservateurs semblent ne pas tenir un discours gagnant. Il a, dans son discours, des propositions économiques qui peuvent avoir des accents dirigistes, et ceux qui le disent ont raison, mais il a aussi dans son discours des propositions économiques à même de redresser le pays. Parce que son discours n’est pas, à strictement parler, un discours orthodoxe, il attire vers lui des gens qui ont voté à gauche, des déçus d’Obama, et si cela déplait, ce que je peux comprendre, à ceux qui sont attachés à un discours orthodoxe, c’est aussi ce qui fait sa force. Il incarne, précisément, une force qui manque singulièrement à la plupart de ses concurrents, et bouleverse tout ou presque sur son passage : les convenances, la langue de bois, les propositions prédigérées. Il peut apparaître comme le contrecoup des années Obama. Un nombre croissant d’Américains discernent aujourd’hui à quel point les années Obama ont été un désastre. Ils voient les détériorations subies par l’économie américaine, les meurtres de policiers, les émeutes, la haine attisée de gangs noirs contre les blancs et les institutions, l’immigration incontrôlée. Ils voient l’état du monde depuis que l’Amérique n’est plus respectée. Ils voient un homme qui n’hésite pas à violer les règles du politiquement correct, qui appelle criminel un criminel, qui dit de manière tranchée comment il entend parler aux dirigeants mexicains, chinois, iraniens, et comment, aussi, il entend régler la question de l’Etat Islamique. Ils apprécient. Ils voient un homme qui leur dit qu’il veut que l’Amérique soit grande à nouveau. Ils n’ont pas entendu cela depuis Ronald Reagan. La phrase utilisée par Trump est de Ronald Reagan. Seul Donald Trump peut faire chuter Donald Trump, disais-je.
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Trump peut donc encore chuter. L’establishment républicain est prêt à s’acharner pour cela, et il va s’acharner. Pour l’heure, les sondages donnent des résultats sans appel. Le candidat qui arrive en second derrière Trump est Ben Carson, un grand chirurgien noir, un chrétien qui, lui, est conservateur, mais qui, comme Trump, n’est pas un politicien de profession. Arrivent ensuite Carly Fiorina, venue ellemême du monde de l’entreprise, et Ted Cruz, un rebelle venu des tea parties, un conservateur lui aussi. Le candidat choisi par l’establishment républicain, Jeb Bush est, selon les sondages en quatrième ou en cinquième position, très loin derrière Trump et Carson. La candidature d’Hillary Clinton est désormais très plombée par les rebondissements, les mensonges, les faux fuyants qui concernent ses emails et le serveur utilisé par elle quand elle était Secrétaire d’Etat. Le premier adjectif qui vient la qualifier dans les sondages est « menteuse ». Barack Obama a voulu la saborder et mettre Biden en piste. Il est de plus en plus probable que Biden sera candidat, et il est à craindre qu’il soit un candidat redoutable. L’élection est dans quatorze mois. Bien des choses peuvent se passer. Mais je me prends parfois à espérer. Et si l’Amérique devenait grande à nouveau et renvoyait Obama vers l’endroit auquel il appartient, les poubelles de l’histoire ? Bien sûr, les journaux français parlent très peu de la campagne électorale américaine. Si Hillary caracolait en tête, ce serait très différent. Si Biden se présente, ils seront très satisfaits, d’autant plus qu’il prendra une marxiste, Elizabeth Warren, comme candidate à la vice-présidence. Quand ils parlent de Trump, ce qui arrive, ils en sont réduits aux insultes. Obama a incarné l’Amérique qu’ils aiment, l’Amérique anti-américaine. Trump incarne tout ce qu’ils détestent. L’Amérique américaine. Les voir trépigner la bave aux lèvres et des éructations bilieuses sous chaque mot est, je dois le dire, pour l ‘heure, un spectacle réjouissant. © Guy Millière