Israël Actualités n°361

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GRATUIT - Numéro 361 - Edition du 13 Octobre au 20 Octobre

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 13 Octobre au 20 Octobre

La presse nationale touchée par le syndrome de stockholm

Le monde à l’envers. C’est, avec autant de tristesse que de colère, ce que je me dis, comme beaucoup d’entre vous, sans doute, chers lecteurs, à la lecture matinale de la presse française. Alors que les attentats à l’arme blanche sont commis quotidiennement en Israël, nos médias n’en loupent pas une pour condamner inexorablement les Israéliens et les accuser d’être à l’origine de ces attaques.... Et bien sûr, comme d’habitude, ils n’oublient pas de préciser que les Palestiniens sont les victimes. Rendons justice à nos journalistes, ils ne sont pas les seuls à verser dans le misérabilisme et la désinformation : le son de cloche est presque unanimement identique chez leurs confrères européens. Aussi en suis-je, comme à chaque flambée de violence au Proche-Orient, réduit à me demander pourquoi, la presse internationale met

autant de passion et d’aveuglement à prendre la défense des terroristes. Ont-ils sombré dans ce que les psychiatres appellent le syndrome de « Stockholm » ? Car pour être à ce point aveugle, il faut être vraiment très malade. Comment peut-on faire abstraction des victimes elles-mêmes et commisérer à ce point sur le sort des auteurs de ces crimes ? Depuis plus de 67 ans, l’Etat d’Israël se voit dénier le droit d’exister. Depuis plus de 67 ans, il vit sous la menace de guerre de la part de ses voisins, de la menace d’attentats venant de l’intérieur... Quoi que fasse l’Etat d’Israël, Israël sera toujours le vilain petit canard, le coupable tout désigné. Pourtant, alors que l’intégrisme islamiste met le feu au Proche-Orient et fait couler le sang jusque sur notre sol, dans les écoles, les musées, les trains, alors que l’Occident tremble devant Daesh, Boko Ha-

ram ou Al Qaïda, la logique imparable voudrait que lorsqu’il s’agit du Hamas et des Palestiniens, les terroristes deviennent des brebis égarés, des victimes du vilain Etat sioniste. Quelle que soit leur obédience, les islamistes radicaux du monde entier appellent à tuer les juifs, hurlent de joie à chaque fois qu’un chrétien, un Occidental, un juif, un défendeur du monde libre périt sous le coup d’un de leurs affidés. Mais aux yeux d’une grande partie du monde, semble-t-il, lorsque la victime est juive ou israélienne, alors tout est pardonné. On comprend d’ailleurs la logique des terroristes palestiniens. Pourquoi réfrèneraient-ils leur haine et leur violence aveugle, quand les responsables de l’ONU euxmêmes encouragent les émeutes antijuives sur le Mont du Temple à Jérusalem, en refusant de pointer la responsabilité des Palestiniens. Dans cette violente résurgence antisémite, les mots sont aussi graves que les maux : en langage pro-palestinien, le Mont du Temple devient l’esplanade des mosquées et le lieu le plus sacré du peuple

juif un sanctuaire de l’islam où les juifs n’ont pas droit de cité. Circulez, vous n’êtes pas autorisés à prier… Je ne m’étendrai pas sur la légitimité de l’ONU, sur son droit à falsifier l’histoire et la géographie. Tout le monde sait que la grande majorité des pays représentés au sein de cet organisme qui fait honte à sa dénomination sont dans une grande majorité musulmans. Comble de l’ironie, la ligue arabe, autre institution exemplaire, garante du droit international et de ceux des peuples, demande une réunion d’urgence sur ce qu’il se passe en Israël. Pas en Syrie, pas en Irak, où les morts, les massacres et les horreurs se comptent par centaines de milliers. Sans parler du nombre de réfugiés, de migrants, de blessés, de mutilés… Dans le cas de Daesh ou El Assad, il a fallu ramasser des corps de bébés migrants sur les plages pour que l’Europe s’émeuve. Le monde arabe lui, continue à faire la sourde oreille. Mais lorsque les Palestiniens menacent de dé-

clencher une 3ème Intifada, tout le monde est aux avants-postes… Pour critiquer Israël et soutenir les assassins !!! Je ne peux et ne veux pas penser une seconde, à ce que nous deviendrions, dans ce contexte, si les juifs n’avaient pas Israël pour les défendre ! Alors comme d’habitude et à chaque fois qu’Israël connaît une crise aigüe, je martèle et maintiens que le gouvernement israélien n’a de compte à rendre à personne, surtout pas aux instances fantoches et organismes de pacotille au premier rang desquels l’ONU, ce machin sans âme dont les mensonges officiels se font toujours plus honteux. Israël et son gouvernement n’ont de compte à rendre qu’aux citoyens israéliens, et aux juifs de Diaspora. Qui, de toute façon, les soutiennent. Unanimement et inconditionnellement. Am Israel Hai Alain Sayada

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L’économie et la Crise sécuritaire en Israël. Jérusalem : - 50% du tourisme

Tensions en Israël : des commerces en souffrent, d’autres y gagnent. La vague de terrorisme qui frappe Israël a un impact sur l’activité économique du pays. Certaines activités ralentissent mais d’autres se redressent.

+25% en quelques jours : la demande en garde de sécurité explose en Israël

L’économie israélienne est toujours très influencée par la tension militaire et la situation géopolitique. Toute vague de terrorisme entraîne son lot de victimes, de destructions, de pertes économiques et de ralentissement de certaines activités. Après une semaine d’actes de terrorisme qui ont frappé les différentes villes du pays, l’activité économique en Israël a rapidement réagi : cette fois-ci, alors que de nombreux commerces ont perdu une partie de leur clientèle, d’autres, au contraire, ont vu leur chiffre d’affaires réaliser un bond exceptionnel. LES PERDANTS : COMMERCE ET TOURISME

La crise sécuritaire que traverse Israël semble avoir un impact majeur pour un métier qui a l’habitude de vivre des cycles économiques vertigineux. Depuis quelques jours les demandes en gardes de sécurité a explosé dans tout le pays. Ecoles,

hôtels, restaurants, centres commerciaux tentent de renforcer leur sécurité. Objectif : enrayer les baisses des ventes (de -15% à -50%) en tranquilisant les acheteurs. Les prix des salaires de l’heure des agents de sécurité ont augmentés de +20%.

Dès le début des actes de terreur, à Jérusalem d’abord, puis à Tel Aviv et dans d’autres villes du pays, les commerces ont ressenti une baisse de fréquentation et donc des ventes. En période de tensions, les Israéliens n’ont plus l’humeur à s’attarder dans leur supermarché, à flâner en ville ou à s’asseoir dans une terrasse de café.

Résultat : de nombreux commerçants du pays indiquent que leur chiffre d’affaires est en recul depuis le début des tensions. Et pas seulement à Jérusalem : les grandes villes du pays sont aussi touchées par la baisse des services et autres activités commerciales. Autre secteur frappé de plein fouet par la situation tendue : le tourisme, local comme étranger. Dans tout le pays, les activités liées au tourisme, comme hôtellerie et restauration, souffrent d’une baisse de fréquentation touristique. En fait, depuis la guerre à Gaza il y a 14 mois, le secteur du tourisme en Israël ne s’est jamais rétabli. Cette baisse d’activité est particulièrement ressentie à Jérusalem : la tension y est vive et la présence policière reste dissuasive. Les professionnels du tourisme indiquent une baisse de 50% de la fréquentation touristique, nuitées d’hôtels et restaurants. Dans la Vieille ville de Jérusalem, les touristes ont pratiquement disparu, durant une période de l’année qui est déjà calme. LES GAGNANTS DIENNNAGE ET D’ARMES

: GARVENTES

En revanche, cette vague de terreur fait des heureux parmi certains commerçants et prestataires

de services. C’est ainsi que les entreprises de gardiennage et de surveillance font face à une demande accrue de services de sécurité ; de nombreux commerces, municipalités et établissements scolaires, font appel à des agents de sécurité pour renforcer la protection des lieux publics. De même, les commerces d’armes et de matériel d’autodéfense voient leurs ventes progresser rapidement depuis le début de la tension. Aujourd’hui déjà, ce sont 230.000 Israéliens qui détiennent un permis de port d’arme attribué par le ministère de la Sécurité intérieure ; et ce chiffre devrait aller en augmentant en raison de la détérioration de la situation sécuritaire. Depuis quelques jours donc, c’est la demande de munitions et d’armes de défense (comme pistolets et revolvers) qui a fortement progressé dans les armureries et magasins spécialisés. Par exemple, l’enseigne Ricochet, spécialisée dans l’équipement de sport et d’autodéfense, indique que son chiffre d’affaires a bondi de 400% en une semaine. Parmi les articles les plus recherchés : les shockers électriques, les bombes lacrymogènes, aérosols, matraques, etc. Jacques Bendelac (Jérusalem)


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En Israël, peine de mort Le Chiffre : 200 000 civils israéliens immédiate pour les ont une arme à feu terroristes au couteau ?

Terrible engrenage. Selon des informations parvenues à IsraelValley, dans de nombreux cas (à Netanya au nord de Tel Aviv par exemple) , les “tueurs au couteau” palestiniens finissent, après leurs attaques au tournevis ou au couteau, par être (presque pour Netanya) tués par des civils en armes, des citoyens armés où des foules en colère qui tentent de lyncher les terroristes. La police et les secours font tout pour récupérer les terroristes palestiniens avant que la foule ne se venge. Sur Europe 1 : «Deux Israéliens ont été légèrement blessés samedi à Jérusalem-Ouest dans une nouvelle attaque à l’arme blanche dont l’auteur a été neutralisé, ont indiqué la police et les secours. C’est la treizième attaque à l’arme blanche en huit jours contre des Israéliens ou des juifs de la part de Palestiniens dans leur très grande majorité. L’agresseur a succombé à ses blessures. La police a indiqué que l’agresseur avait été neutralisé. Les secours ont rapporté qu’il avait

succombé à ses blessures. Selon la police, il s’agit d’un Palestinien de Jérusalem-Est, partie palestinienne de Jérusalem annexée et occupée par Israël. La police a qualifié l’agression d’acte “terroriste”. Mort d’un Palestinien à Jérusalem. Un Palestinien a été tué dans la nuit de vendredi à samedi par des tirs israéliens lors de heurts à Jérusalem-Est, selon des sources médicales et la police israélienne, tandis que le bilan des violences de vendredi dans la bande de Gaza s’est aggravé à sept morts et 145 blessés. Une roquette a par ailleurs été tirée de la bande de Gaza en direction d’Israël tôt samedi sans faire de blessés. Engrenage. La Cisjordanie, Jérusalem et Israël sont en proie à des violences quotidiennes depuis début octobre. Depuis le 1er octobre, une série d’attaques à l’arme blanche, principalement de la part de jeunes Palestiniens, ont fait deux morts et quinze blessés israéliens ou juifs. Cinq des assaillants présumés ont été tués. Un couple de colons a également été tué par balles».

Plus de 200 000 personnes en Israël ont le droit de détenir une arme à feu. Cette habilitation ne s’obtient pas facilement. Selon Tel Avivre : «Ces derniers jours, du fait de l’actualité, les autorités israéliennes ont autorisé les personnes possédant une licence de détention d’armes à feu de se déplacer avec. Le Maire de Jérusalem, Nir Barkat a même exhorté ses résidents à porter leur arme quotidiennement. « L’avantage en Israël, c’ est qu’il y a un nombre significatif d’exmembres des unités militaires qui ont l’expérience du combat opérationnel » a déclaré Nir Barkat. A chaque agression contre des civils, on note l’intervention « miracle » d’un policier ou d’une personne titulaire d’un port d’armes. Comme en 2012 lors de l’attaque de civils par un arabe de Jérusalem, lequel était au volant d’un

tracteur de travaux publics. Le terroriste a été abattu par un « civil armé », geste qui a sauvé la vie de familles entières». Comment faire pour obtenir un licence de port d’armes? 1 – il faut être résident permanent (trois ans minimum en Israël) et être âgé d’au moins 27 ans si vous n’avez pas fait votre service militaire (ce qui autorise les arabes à détenir un port d’armes) ou 21 ans si vous venez de sortir de l’armée. 2 – Vous devez aller voir votre médecin et demander un certificat de santé indiquant que vous êtes apte à détenir une arme à feu. Ce certificat doit être envoyé au ministère de la Sécurité Publique. 3 – Une fois la réponse favorable obtenue par le ministère, vous devez envoyer le rapport positif du ministère au greffier du ministère

de la Sécurité Publique, qui devra lui aussi valider votre demande. (second examen). Le ministère de la Santé et de la Police devra lui aussi valider votre demande. 4 – Une fois l’obtention de votre licence, vous n’avez plus qu’à vous inscrire dans un centre de tir agréé (liste fournie par le ministère de la sécurité publique). La licence de tir se renouvelle tous les ans et votre arme, si vous ne vivez pas dans une zone à risque (Judée-samarie, Jérusalem, Golan), ne peut être portée à votre ceinture mais être logée dans une valise sécurisée. Les frais administratifs s’élèvent environ aux alentours de 1000 NIS. Une arme (pistolet) coûte environ 4000 NIS. Source: Tel Avivre (Copyrights)

Netanyahu appelle les Israéliens à être « en état d’alerte maximale »

état d’alerte maximale. Je tiens à féliciter le courage et la sérénité affichés par les citoyens d’Israël dans les derniers jours, comme aujourd’hui à Jérusalem et Kiryat Gat. », a-t-il dit après une visite aux quartiers généraux de la police à Jérusalem. « Le but du terrorisme est de répandre la peur et le premier mot d’ordre pour le vaincre, c’est de conserver sang-froid et résilience, aussi bien au niveau national que personnel », a-t-il dit selon un communiqué de ses services.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a appelé mercredi les Israéliens à être en « état d’alerte maximale » et à faire preuve de sang-froid face aux violences qui secouent Jérusa-

lem et la Cisjordanie et qui se sont étendues à Israël. « Les citoyens israéliens sont en première ligne de la guerre contre le terrorisme et doivent être en

« Nous avons connu des périodes plus difficiles et cette nouvelle vague de terreur, nous allons également la surmonter en faisant preuve de détermination, responsabilité et unité », a-t-il dit.


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Rentrée économique en Israël: les Découverte majeure : dossiers qui attendent les ministres du Pétrole sur le Golan APPROUVER LE CADRE DU GAZ

PLAN-

C’est au milieu du mois d’août que le gouvernement israélien avait approuvé l’accord-cadre pour l’exploitation des réserves de gaz naturel, tel qu’il a été conclu avec les sociétés gazières. Ce plan fixe un prix de vente plafond pour le gaz, ouvre le marché à la concurrence, prévoit un développement futur des forages et garantit une stabilité de la régulation de l’État. Reste à trouver une majorité de députés qui approuve ce plan ; ce qui n’est pas joué d’avance, tant les dissensions sont nombreuses à l’intérieur même de la coalition gouvernementale. En Israël, l’année économique démarre véritablement ce lundi 12 octobre, soit après les fêtes juives de Rosh Hashana, Kippour et Souccot.

Les dossiers économiques bouillants ne manquent donc pas : croissance, budget, gaz, pauvreté, éducation, santé, agriculture, etc. Voici les principaux.

En Israël, la rentrée se déroule cette semaine. Après les fêtes du mois juif de Tishri, c’est la véritable rentrée pour les députés israéliens, pour le gouvernement et pour les fonctionnaires. Ce lundi 12 octobre marque d’abord la rentrée parlementaire. Après deux mois et demi de vacances d’été, les députés israéliens retrouvent aujourd’hui leurs sièges à la Knesset.

RELANCER SANCE

Malgré son étroite majorité parlementaire (61 députés sur 120), la coalition gouvernementale semble tenir la route ; aucun député de la majorité ne souhaite vraiment raccourcir la durée de vie de ce gouvernement, et l’opposition ne constitue pas une menace véritable politique, du moins pour l’instant. Le gouvernement israélien ne devrait donc pas avoir de difficultés pour bénéficier d’une majorité parlementaire qui approuve les grands projets de loi, économiques et sociaux. De retour de vacances et d’un séjour aux États-Unis, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou devra traiter plusieurs dossiers économiques urgents. Car les questions sécuritaires, et notamment le conflit avec les Palestiniens, ne sont pas les seuls défis de cette rentrée. Pour le gouvernement israélien, l’heure est grave : le budget 2016 devra être adopté par la Knesset avant le 19 novembre, en même temps que celui de 2015.

LA

CROIS-

L’économie israélienne montre des signes d’essoufflement : au second trimestre de 2015, le PIB a augmenté au rythme annuel de 0,1% seulement, c’est-à-dire qu’Israël connaît aujourd’hui une croissance quasiment nulle. Pour toute l’année 2015, les meilleures prévisions tablent sur une croissance modérée de 2,5%. Malgré le recul des exportations et des investissements, le ministère des Finances affiche un optimisme pour 2016 avec un chiffre de croissance qui frôle les 3% ; mais c’était avant le déclenchement de la vague actuelle de terreur qui risque de plonger l’économie israélienne dans une période de ralentissement. ADOPTER LE BUDGET 20152016 C’est autour du 19 novembre prochain qu’Israël disposera d’un budget pour les 13 prochains mois, jusqu’à la fin 2016. Les dépenses militaires sont la grande inconnue de ce budget ; pour l’heure, elles sont fixées à 56 milliards de shekels, mais le ministre de la Défense exige de les porter à 64 milliards. Un compromis sera sans doute trouvé autour de 60 milliards de shekels, soit 17% des dépenses publiques. Le gouvernement israélien semble résolu à laisser filer le déficit public à hauteur de 2,9% du PIB, contre 2% en 2015.

RÉDUIRE LA PAUVRETÉ Le budget 2016 a enterré une bonne partie des recommandations de la commission Elalouf de lutte contre la pauvreté. Pourtant, le ministère des Finances indique avoir débloqué 1,8 milliard de shekels en 2016 pour réduire le taux de pauvreté qui est, en Israël, un des plus élevés des pays de l’OCDE. Pour lancer un véritable plan national de lutte contre la pauvreté, le rapport Elalouf recommandait d’en investir deux fois plus (4 milliards de shekels) la première année. LUTTER CONTRE LA CHERTÉ DE LA VIE Ce fut une des principales promesses électorales du gouvernement israélien. À défaut de disposer d’un budget voté pour 2015 et 2016, le ministre des Finances a dû, jusqu’à présent, se contenter de gérer les affaires courantes. Mais dans les mois qui viennent, le gouvernement devra s’atteler sérieusement à réduire le coût de la vie de l’Israélien. Plusieurs secteurs sont concernés par la cherté de la vie : l’immobilier, l’agroalimentaire, la santé, la finance, etc. Voilà pour les principaux dossiers économiques en attente. D’autres, non moins chauds, devront aussi retenir l’attention du gouvernement, comme : la réduction des listes d’attente dans les hôpitaux, la gestion des 45.000 ressortissants africains qui se sont infiltrés illégalement en Israël, la résolution de la crise de l’agriculture, la poursuite de la réforme de l’éducation, etc. Jacques Bendelac (Jérusalem)

C’est vraiment la bonne grande nouvelle de la semaine, qui va réchauffer les coeurs des israéliens et de la diaspora, assez submergés par un flot constant de nouvelles stressantes sur le front sécuritaire : “Le quotidien économique israelien Globes rapporte cette semaine qu’un gisement de pétrole de quantité “auto-suffisante pour de très nombreuses années à venir” aurait été découvert après plus d’un an de forage sur le plateau du Golan. « Nous parlons d’une couche de 350 mètres d’épaisseur, dix fois plus que la moyenne des couches pétrolières qui est de 20 à 30 mètres d’épaisseur » a déclaré Yuval Bartov à Globes, un géologue d’Afek pétrole et gaz, une filiale de la société américaine Genie Energy. Trois site de forages mis en oeuvre sur les hauteurs du Golan permettent dévaluer qu’une production potentielle est possible en milliards de barils.

Sachant qu’Israël consomme 270.000 barils de pétrole par jour, le pays pourrait, si l’extraction est rentable, obtenir son indépendance pétrolière. Car, bien que l’existence du pétrole soit avérée, il faut à présent vérifier avec quelle facilité on peut l’extraire et quelle rentabilité on peut attendre. Toujours est-il, que si le gaz israelien est présent en mer à des dizaines de kilomètres d’Israël, le pétrole du Golan est beaucoup plus accessible. En outre, les forages sur le plateau du Golan ont suscité de vives oppositions des écologistes et des résidents locaux qui craignent des dommages irréversibles de la flore et de la faune de la région. Et au-delà des problèmes environnementaux, des considérations géopolitiques sont aussi à prendre en compte puisque la communauté internationale considère le plateau du Golan comme un territoire occupé et ne reconnaît pas la souveraineté israélienne sur la région. Source: Tel Avivre (Copyrights)


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Baisse de la TVA en Israël: Quel impact sur les achats immobiliers?

Edition du 13 Octobre au 20 Octobre

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Grogne des salariés en Israël : le salaire moyen fait du surplace

cours des deux dernières décennies, ce qui a permis au patronat d’accroitre sa « part du gâteau ». 3E EXPLICATION : LE SALAIRE NET AUGMENTE

En Israël, les achats de biens immobiliers neufs sont soumis à la TVA réglée au constructeur comme une partie du prix d’achat. Depuis le 1er octobre 2015, la TVA a baissé de 18% à 17%, ce qui devrait vous permettre d’économiser une partie du prix à payer. En effet, généralement, les paiements sont échelonnés, ce qui permet un jeu, dans un sens comme dans l’autre sur le taux de TVA. 1er cas. Vous n’avez pas encore signé le contrat d’acquisition : si vous devez signer prochainement un contrat pour un bien qui vous a été proposé avant la réforme du 1er octobre dernier, vous pouvez demander d’appliquer la baisse de la TVA. En général, le prix qui vous a été alors annoncé était TTC, ce qui signifie que depuis le 1e octobre 2015, vous pouvez exiger du promoteur de baisser le prix TTC en fonction de la baisse de la TVA. En effet, le prix HT qui sera encaissé par le promoteur sera pour lui le même et c’est vous qui devriez profiter d’une baisse conséquente

dans ce cas. Il est fort probable que le promoteur veuille se réserver le bénéfice de cette réduction, mais si vous avez déjà signé un bon de réservation TTC, cette manipulation de sa part pourrait être illégale et c’est vous qui devriez gagner sur la baisse de la TVA. 2ème cas. Vous avez acheté avant la réforme : même dans cette situation, sachez que la plupart des contrats prévoient que le prix de vente HT est fixe mais que la TVA varie en fonction du taux applicable au jour du paiement effectif. Ainsi, tous les paiements que vous verserez après le 1e octobre 2015 seront soumis au nouveau taux de 17% et vous pourrez profiter d’une bonne surprise, et d’une baisse imprévue de votre prix d’achat dans les faits. A l’inverse, si par la suite la TVA augmente, celle-ci s’appliquera à tous les paiements qui suivront. Dans le cadre d’une transaction immobilière, la TVA représente souvent des dizaines de milliers de shekels et il est important de bien vérifier les conditions du contrat que vous signez, et surtout son application, concernant les variations de la TVA.

Le salaire moyen est redescendu à 9.877 shekels bruts en juillet, soit 2% de moins en un mois ; en termes réels, il stagne depuis deux décennies. En juin dernier, le salaire moyen en Israël avait dépassé symboliquement la barre des 10.000 shekels pour s’établir à 10.068 shekels bruts (2.340 euros). L’optimisme des salariés aura été de courte durée ; en juillet, le salaire moyen est retombé à 9.877 shekels bruts (2.295 euros), soit une baisse de près de 2% en un seul mois. Les zigzags du salaire moyen expliquent que la majorité des 3,4 millions de salariés israéliens se plaignent de ne parvenir à boucler leurs fins de mois. À y voir de plus près, la grogne des salariés, et de leurs syndicats, n’est pas infondée : déduction faite de l’inflation, le salaire moyen réel a tendance à ramper ; et avec des hauts et des bas, il n’a presque pas bougé depuis le début des années 2000. Pourquoi donc le pouvoir d’achat des salariés en Israël fait-il du surplace depuis quinze ans ? Les avis sont partagés entre les économistes israéliens qui avancent

quatre explications possibles. 1E EXPLICATION : LA PRODUCTIVITÉ EST BASSE En Israël comme dans les pays occidentaux, le salaire devrait évoluer avec la productivité des salariés. Or, si le salaire réel rampe ou augmente lentement, c’est parce que la productivité du salarié israélien est faible ; selon l’OCDE, le salarié israélien produit environ 20% moins que son collègue d’un pays développé. C’est aussi la position défendue par la Banque d’Israël qui incite le gouvernement à prendre des mesures pour améliorer la productivité du travail. 2E EXPLICATION : LE PROFIT DES ENTREPRISES EST ÉLEVÉ Pour d’autres économistes israéliens, au contraire, la productivité du travail augmente, mais elle ne profite pas aux salariés. Ce sont les entreprises qui s’approprient les gains de productivité pour augmenter leur profit plutôt que de les partager avec les salariés. Cette situation a été rendue possible par l’affaiblissement des syndicats au

Autre explication logique : les chiffres officiels ne disent pas tout. En Israël, le salaire moyen publié par les statistiques officielles est calculé brut, c’est-à-dire avant la déduction des impôts et cotisations sociales. Or en Israël, la pression fiscale a fortement baissé au cours de la dernière décennie : ce qui fait que le pouvoir d’achat des salariés (représenté par le salaire net) a augmenté, même si le brut n’a pas bougé. 4E EXPLICATION : LA POPULATION ACTIVE S’ÉLARGIT Ces dernières années, le marché du travail en Israël connait de profonds bouleversements. Deux groupes de population, qui ne travaillaient qu’épisodiquement, entrent résolument sur le marché du travail : les Juifs ultraorthodoxes et les Arabes israéliens. Sur le moyen terme, cette tendance est favorable à l’économie israélienne car elle va créer des richesses supplémentaires ; mais pour l’instant, elle a un impact négatif sur le salaire moyen : ces nouveaux salariés se contentent de salaires bas, ce qui tire le salaire moyen de tout le pays à la baisse. Bien entendu, le salaire « moyen » cache de nombreuses disparités selon les secteurs, les professions, la taille de l’entreprise, etc. Mais c’est encore l’indicateur le plus efficace pour mesurer l’évolution du pouvoir d’achat des salariés. Jacques Bendelac (Jérusalem)


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Turquie: 3 jours de deuil national « Terrible massacre » après les attentats d’Ankara

Le double attentat a très probablement été commis par deux kamikazes (Premier ministre turc) Le gouvernement islamo-conservateur turc a décidé de décréter trois jours de deuil national après le double attentat commis samedi à Ankara qui a fait au moins 86 morts et près de 200 blessés, a annoncé le Premier ministre Ahmet Davutoglu. « Il a été décidé de décréter (…) trois jours de deuil national », a déclaré M. Davutoglu lors d’une conférence de presse dans la capitale turque. Le double attentat a très probablement été commis par deux kamikazes, a déclaré le Premier ministre islamo-conservateur turc Ahmet Davutoglu. « Il existe de fortes preuves montrant que cette attaque a été perpétrée par deux kamikazes », a affirmé M. Davutoglu devant la presse.

Au moins 86 personnes ont été tuées dans le plus grave attentat jamais commis dans la capitale turque Ankara, qui a visé une manifestation pour la paix organisée par l’opposition prokurde à trois semaines des élections législatives anticipées. A 10h04 locales (7h04 GMT), deux fortes explosions ont secoué les alentours de la gare centrale d’Ankara, où des milliers de militants venus de toute la Turquie à l’appel de plusieurs syndicats, d’ONG et partis de gauche se rassemblaient pour dénoncer la reprise du conflit entre Ankara et les rebelles kurdes. Cette double déflagration a transformé l’esplanade en scène de guerre, avec de nombreux corps sans vie jonchant le sol au milieu de bannières « Travail, paix et démocratie », et provoqué la panique dans la foule. Selon un bilan encore provisoire rapporté par le ministre de la San-

té, du ministre de la Santé Mehmet Müezzinoglu, 86 personnes sont mortes et 186 autres blessés. Dans une déclaration, le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan a dénoncé une « attaque haineuse contre notre unité et la paix de notre pays » et promis « la réponse la plus forte » contre ses auteurs. Les autorités turques ont très rapidement évoqué l’hypothèse d’un attentat. « Nous soupçonnons qu’il existe un lien terroriste », a confirmé sous couvert de l’anonymat à l’AFP un responsable gouvernemental. Ces explosions interviennent à trois semaines des élections législatives anticipées du 1er novembre, alors que les affrontements, meurtriers et quotidiens, font rage entre les forces de sécurité turques et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie.

La police a été contrainte de tirer des coups de feu en l’air pour disperser des manifestants en colère qui protestaient contre la mort de leurs camarades aux cris de « policiers assassins », a constaté un journaliste de l’AFP. « Nous sommes confrontés à un terrible massacre. C’est une attaque barbare qui a été commise », a réagi le coprésident du HDP, Selahattin Demirtas. La chaîne d’information NTV a diffusé des images vidéo prises par un amateur montrant des groupes de militants chantant et dansant la main dans la main avant d’être précipités au sol par la violence de la déflagration. « J’ai vu un homme qui avait la jambe arrachée et qui gisait au sol. J’ai vu aussi une main arrachée sur le bitume », a rapporté un autre témoin, Sahin Bulut, membre de l’Association des ingénieurs d’Istanbul venu de la principale ville de Turquie pour participer à la manifestation. « C’est comme à Suruç », a-t-il ajouté. Le 20 juillet dernier, un attentat suicide attribué au groupe Etat islamique (EI) avait fait 32 morts parmi des militants de la cause prokurde dans la ville de Suruç,

toute proche de la frontière syrienne. L’agence de presse progouvernementale Anatolie a indiqué que les autorités soupçonnaient l’explosion d’Ankara d’être l’oeuvre d’un kamikaze. Dans la foulée de l’attentat de Suruç, de violents affrontements ont repris entre l’armée turque et les rebelles du PKK, qui ont fait voler en éclat un fragile cessez-le-feu qui tenait depuis mars 2013. Plus de 150 policiers ou soldats ont été tués depuis dans des attentats attribués au PKK, alors que les autorités turques affirment avoir « éliminé » plus de 2.000 membres du groupe rebelle lors de leurs opérations de représailles. Lors du scrutin législatif du 7 juin dernier, le parti du président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan a perdu la majorité absolue qu’il détenait depuis treize ans au Parlement, notamment en raison du bon score réalisé par le HDP. Après l’échec des négociations pour la formation d’un gouvernement de coalition, il a convoqué des élections anticipées pour le 1er novembre.


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Dossier Tsedaka 2015-10-12 Interview exclusive Gérard Garçon, nouveau Président de la Tsedaka : « Un événement solidaire, festif et engagé »

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Militant de longue date, bénévole investi, le docteur Gérard Garçon prend avec autant d’humilité que de motivation, les rênes de la campagne de collection 2015. Très fier de l’honneur qui lui est dévolu, il tient à rester dans la dynamique imprimée par Soly Lévy pour battre des records. Interview.

Docteur Garçon, vous prenez la relève de Soly Lévy, dont le mandat, en tant que Président de la Tsedaka a duré 4 ans. Quels sont vos objectifs ? Mon premier objectif est d’abord représenté par un chiffre. L’année dernière, qui a connu une campagne record, la Tsedaka a permis de collecter l’impressionnante somme de 2,8 millions d’euros. C’est beaucoup, c’est la preuve de l’extrême générosité de nos correlegionnaires, mais au moment de l’arbitrage, lorsqu’il est question de répartir les fonds, c’est toujours un crève cœur de réaliser que ce n’est pas suffisant. Cette année, en toute logique, nous nous sommes donc fixé l’objectif de franchir enfin la barre des 3 millions d’euros, afin de pouvoir aller plus loin dans la mission qui est la nôtre, à savoir soutenir les personnes en situation de grande fragilité. Vous êtes un militant de longue date. Pouvez-vous nous parler un peu de vous et de la façon dont vous envisagez cette mission ? C’est vrai. Je suis médecin généraliste et l’aide et le soutien font partie de mon quotidien. En tant que professionnel, mais aussi en tant qu’homme. Je me suis toujours investi dans le bénévolat depuis mes études : j’ai notamment été Secrétaire général du front étudiant juif.

Puis j’ai rejoint, lorsque je me suis installé en tant que médecin, le Comité Beaux-Art de l’AUJF qui, par le biais de ventes aux enchères d’objets d’art, permettait de lever, chaque année, entre 300 000 et 500 000 euros au profit d’enfants défavorisés. Par la suite, j’ai été nommé membre du Comité directeur du FSJU, je fais partie depuis près de deux ans du Bureau exécutif et je suis également Vice-président de l’AUJF. A ce dernier titre, je pensais que Soly Lévy qui a fait un travail extraordinaire, en tant que président de la Tsedaka durant 4 ans, pouvait, et devait faire une année supplémentaire. Hélas pour des raisons de statut, ce n’était pas possible et c’est à ce titre que j’ai accepté de prendre sa suite. Je veux donc me montrer à la hauteur de l’immense honneur qui m’est fait et des responsabilités qui y sont associées en faisant aussi bien que mon prédecesseur. Un programme ambitieux, mais un programme également riche en nouveautés. Quels seront donc, en matière d’événements, les temps forts de cette collecte ? Il y aura, d’abord, une attention toute particulière portée sur une tranche d’âge qui reste un peu en marge de l’événement : les 18_40 ans. Nous avons fait le constat que nous touchions les enfants par le biais des tombolas et des collectes organisées dans les écoles. Que l’appel était bien reçu par nos correlegionnaires de plus de 45 ans, mais qu’il restait un peu moins entendu par les étudiants et les jeunes actifs. C’est à leur intention que nous organisons une soirée à l’Arc, haut lieu des nuits parisiennes, pour les CSP + le 10 novembre et une soirée Karaoké, pour les 18-25 ans, le 15 novembre à la Barge, sur les quais de Seine. L’autre grand temps fort, transversal et national, sera la tombola que nous lançons dans toute la France. Le ticket coûte 10 euros, et c’est en février, au moment des

Fruits de la Tsedaka, que nous tirerons les lots au sort et que les gagnants éventuels seront révélés par les médias, dont la radio. Enfin, cette année, nous avons voulu donner une couleur symbolique à la collecte avec un grand concert de musique classique, à la synagogue de la Victoire, donné par l’orchestre de l’Armée française. Les militaires français protègent la communauté juive et cette soirée est une manière de leur rendre hommage, de les remercier, mais aussi de montrer que le judaïsme français est inscrit dans la tradition et l’histoire républicaine. En ces temps troublés, où l’antisémitisme connaît une violente résurgence, cette dimension nous a paru primordiale à affirmer. Justement est-ce un aspect qui aura son influence sur la campagne de collecte ? Tout à fait. Aujourd’hui, certains juifs démunis, habitants dans des zones à forte mixité sociale ne sont plus seulement en situation de fragilité économique. Parce qu’ils sont juifs, ils se retrouvent aussi en danger. Envoyer leurs enfants à l’école, vivre dans des logements ou des quartiers où la population leur est hostile devient source de danger. C’est un aspect sur lequel je veux insister et prendre en considération dans le cadre de cette campagne.

« Des parrains joyeux, sensibles et engagés » Comme chaque année, la collecte 2015 bénéficie de l’investissement de deux parrains célèbres. Après Patrick Bruel et Michel Drucker, ce sont Géraldine Nakache et Cyril Hanouna qui, cet automne, ont accepté de parrainer la campagne. « Géraldine et Cyril forment un duo joyeux, sensible et engagé, se félicite Gérard Garçon. Je suis très content qu’un de nos parrains, cette année, soit une marraine. Géraldine Nakache a fait preuve d’une sensibilité, d’une émotion et d’une implication qui nous a beaucoup touchés. Elle apporte sa spontanéité et sa douceur dans cette campagne. Cette touche féminine, tout en pudeur et discrétion, compte énormément. » Quant à Cyril Hanouna, il apporte toute son énergie de trublion médiatique pour faire de cette collecte un grand moment de joie. « Cyril nous a dit : la Tsedaka, c’est pas la rasra ! (mot judéo-arabe signifiant angoisse_NDLR), poursuit le docteur Garçon. Il veut, avec autant de sincérité que d’engagement faire de cette campagne un grand moment de joie. Les plus démunis, englués dans leurs soucis quotidiens, ont besoin d’être divertis autant que soutenus. Le rire, la joie sont deux choses fondamentales qui, souvent, leur font cruellement défaut. Et Cyril, comme toute l’équipe de bénévoles, est très motivé pour les leur apporter !


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L’EI se rapproche du Golan

Le groupe terroriste Etat islamique gagnerait du terrain dans la région du plateau du Golan près de la frontière israélo-syrienne prenant avantage sur les groupes rebelles opérant dans le secteur confrontés à des pénuries d’armes et de munitions. Selon un porte-parole de l’Armée syrienne libre, le groupe modéré lutte à la fois contre le régime syrien du président Bachar al-Assad et l’Etat islamique. Il y a environ 500 à 700 combattants Etat islamique actuellement actifs dans les villes du plateau du Golan et des villes syriennes de Jamlah Ash et Shajarah, qui sont à côté de la frontière israélienne, a rapporté le Times of Israël.

Agir pour éviter « une guerre totale » en Syrie Syrie vont s’intensifier pour permettre de préparer une offensive terrestre de l’armée de Bachar al-Assad contre le groupe Etat islamique (EI), a annoncé mercredi Vladimir Poutine, après une semaine de bombardements qui ont visé 112 cibles des djihadistes.

Le président français François Hollande a mis en garde mercredi contre « une guerre totale » si l’Europe n’agissait pas en Syrie et dans la région, appelant à nouveau à « contribuer » à une autre alternative que Bachar al Assad ou le groupe Etat islamique. « Si nous laissons les affrontements religieux s’amplifier, ne pensons pas que nous serons à l’abri: ce sera une guerre totale », a averti M. Hollande devant les députés européens. « Nous devons construire en Syrie, avec tous ceux qui peuvent y contribuer, un avenir politique qui donne à la

population syrienne une autre alternative que Bachar al Assad ou Daech » (acronyme arabe de l’Etat islamique), a-t-il réaffirmé. Sur le terrain, l’armée syrienne a lancé une vaste opération terrestre dans le centre du pays avec l’appui de l’aviation russe, a indiqué une source militaire syrienne. « L’armée syrienne et ses alliés ont commencé une vaste opération terrestre dans le nord de la province de Hama avec la couverture aérienne russe », a précisé cette source. Les frappes de l’aviation russe en

« Nous savons à quel point les opérations de ce genre — antiterroristes — sont compliquées. Et bien sûr, il est encore tôt pour tirer des conclusions, mais ce qui a été fait jusque là mérite une très bonne appréciation », a déclaré le président Vladimir Poutine lors d’une rencontre avec le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, retransmise à la télévision. « Depuis le 30 septembre jusqu’à ce jour, les frappes ont touché 112 cibles. L’intensité des frappes augmente », s’est félicité M. Choïgou. Le président russe a également évoqué une possible offensive terrestre de l’armée syrienne contre l’EI, affirmant que les prochaines opérations militaires russes dans le pays seront « synchronisées » avec celles des forces gouvernementales.

« La situation actuelle est très mauvaise », a déclaré le porte-parole. « Il n’y a pas de batailles en cours [contre les forces d’Assad] dans notre secteur car il nous n’avons pas de munitions. » Le rapport intervient alors que la guerre civile syrienne prend une

nouvelle tournure militaire avec des frappes aériennes Russes contre les ennemis d’Assad, son allié. Alors que la Russie prétend cibler l’Etat islamique, les EtatsUnis ont accusé la Russie de lancer des frappes aériennes contre les groupes rebelles syriens modérés qui luttent contre Assad. Dans le même temps, Israël a longtemps été préoccupé par la situation près de la frontière dans les hauteurs du Golan. Au cours de la dernière année, les groupes rebelles, dont certains font partie du groupe terroriste Jabhat al-Nusra affilié à al-Qaïda, ont été aux prises avec les forces gouvernementales syriennes soutenues par des combattants iraniens et le Hezbollah dans la région. Israël s’est dit préoccupé par la présence régionale croissante de l’Iran et de son proxy le Hezbollah, qui cherchent à mettre en place un nouveau front de la terreur dans les hauteurs du Golan. By: JNS.org

2 attaques terroristes arabes à la porte de Damas font 5 blessés…

Un policier de 20 ans est dans un état grave et deux autres (28 et 30 ans) ont été légèrement blessés après une attaque au couteau à la porte de Damas dans la vieille ville de Jérusalem, la deuxième attaque au même endroit durant Shabat.

L’attaque qui a eu lieu au même endroit dans la matinée a légèrement blessé deux israéliens âgés de 62 ans et de 65 ans.

La police a déclaré que l’homme grièvement blessé a été apparemment touché par des tirs amis alors que les forces de sécurité tiraient sur le terroriste arabe.

Les ambulanciers du Magen David Adom ont traité les blessés sur les lieux et transporté l’homme de 62 ans à l’hôpital Shaaré Tsedek.

L’attaquant a été tué sur les lieux et les policiers blessés ont été évacués à l’hôpital Shaaré Tsedek et à Hadassah. Des émeutes ont commencé à proximité de l’attaque peu après.

Le terroriste arabe âgé de 16 ans a été abattu par la police sur les lieux.

Des affrontements ont éclaté sur les lieux peu après l’attaque avec des arabes lançant des pierres sur les forces de l’ordre qui ont répondu avec de mesures de contrôle des foules, y compris des grenades assourdissantes.


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Syrie: réunion de l’Otan, « vaste offensive » du régime

Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a qualifié jeudi « d’escalade inquiétante » l’activité militaire en Syrie de la Russie, qui multiplie les frappes en soutien au régime de Bachar al-Assad et dont des avions ont « violé » l’espace aérien de la Turquie, un pilier de l’Alliance atlantique. « En Syrie, nous avons observé une escalade inquiétante des activités militaires russes. Nous allons analyser les derniers développements et leurs implications pour la sécurité de l’Alliance », a déclaré à la presse M. Stoltenberg en arrivant à une réunion des 28 ministres de la Défense de l’Otan à Bruxelles. « Ceci est particulièrement pertinent au regard des violations récentes de l’espace aérien de l’Otan par des avions russes », a-t-il souligné. « Nous avons vu des frappes aériennes, des tirs de missiles, nous avons vu des incursions dans l’espace aérien turc, et bien entendu tout ceci suscite des raisons d’inquiétude. Nous les avons exprimées et nous restons en contact étroit avec les autorités turques », a-t-il expliqué, interrogé par des journalistes. « Nous constatons qu’il y a besoin plus que jamais d’initiatives pour trouver une solution politique à la crise en Syrie », a plaidé le patron de l’Otan. Washington, à la tête d’une coalition qui combat les djihadistes du groupe Etat islamique, a redit mercredi ne pas coopérer avec la Russie sur les bombardements aériens qu’elle mène en Syrie, le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter les qualifiant d’ »erreur fondamentale ». La coalition anti-EI a dû « re-router » au moins un de ses avions au-dessus de la Syrie pour éviter qu’il ne s’approche trop près d’un avion russe, selon un porte-parole du Pentagone.

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Eviter une guerre totale

tiens à l’étranger accusent Moscou de viser surtout d’autres groupes que l’EI afin de défendre le régime plutôt que de lutter contre les djihadistes. A ce propos, M. Poutine a affirmé que son homologue français François Hollande lui avait proposé l’idée, « intéressante » selon lui, d’ »unifier les efforts » de l’armée du régime et de l’Armée syrienne libre (ASL), le principal groupe armé modéré.

L’administration américaine a très prudemment reparlé mercredi de l’hypothèse d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, réclamée par la Turquie, pilier de l’Alliance atlantique, soulignant toutefois qu’aucune décision dans ce sens n’était prise. En outre, l’Iran serait derrière le rôle endossé par la Russie dans les combats en Syrie d’après une source gouvernementale irakienne relayée par Associated press. Téhéran aurait également convaincu Moscou de jouer un rôle plus important en Irak. Ces décisions auraient été prises lors de la rencontre en août entre le général iranien des forces Al-Quds, Qassem Suleimani, et Vladimir Poutine à Moscou. De son côté, l’armée syrienne a lancé mercredi une vaste offensive terrestre dans « le nord de la province de Hama », dans le centre du pays, revigorée par les bombardements de l’aviation et désormais la marine russe, une semaine après le début de l’intervention militaire de Moscou qui a redonné de l’élan au régime de Damas. Le président russe Vladimir Poutine a annoncé que les opérations russes allaient s’intensifier tandis que son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a assuré que 112 cibles avaient déjà été touchées depuis le début de la campagne, le 30 septembre. Les Etats-Unis ont cependant affirmé mercredi que la quasi totalité des bombardements de la Russie en Syriene visaient pas les djihadistes de l’EI ou les groupes proches d’Al-Qaïda mais des organisations armées syriennes modérées qui combattent le régime de Damas. Pour la première fois, des bombardements russes ont été menés depuis des croiseurs de la flottille de la mer Caspienne, a annoncé M. Choïgou. Quatre d’entre eux ont lancé 26 missiles de croisière sur 11 cibles de l’EI enSyrie, les détruisant toutes selon Moscou.

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Mais Paris a aussitôt démenti, affirmant que M. Hollande n’avait pas évoqué une telle alliance. Par ailleurs, le chef de l’Etat français a appelé à agir pour « éviter une guerre totale » en Syrie et dans la région.

Une infographie publiée sur le site du ministère russe de la Défense montre les missiles tirés depuis la Caspienne, à près de 1.500 km de leur destination, survolant l’Iran et l’Irak avant de frapper en Syrie. D’après cette carte, l’AFP est arrivée à la conclusion que les missiles ont frappé la région d’al-Bab, dans la province d’Alep, tenue par l’EI, tandis que d’autres se dirigeaient vers la partie d’Alep tenue par les rebelles. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a indiqué

que les bombardements russes avaient été « plus intenses que d’habitude ».

La Russie s’est elle dite prête mercredi à établir des contacts avec l’ASL afin de coordonner la lutte contre l’EI et tenter de trouver une issue politique au conflit.

« Pour la première fois, ils ont été accompagnés de combats sur le terrain entre les forces du régime et des rebelles », a précisé le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.

La guerre en Syrie a fait depuis mars 2011 plus de 240.000 morts et poussé à la fuite plusieurs millions de personnes, provoquant une grave crise humanitaire et migratoire.

L’ONG donne un bilan de six morts à Maaret al-Noomane, province d’Idleb, dans « de nombreux raids aériens, vraisemblablement russes ».

L’ONG Oxfam a jugé à ce sujet que les efforts internationaux déployés pour aider les Syriens s’étaient avérés « totalement insuffisants ».

Les rebelles syriens et leurs sou-

Mobilisation Russe

tale, Douchanbé », a affirmé le porte-parole de l’armée russe pour la région, le colonel Iaroslav Rochpoukine. Eclipsée par les frappes aériennes en Syrie, cette annonce pourrait constituer l’amorce d’un deuxième front contre des islamistes radicaux.

Plus près de ses frontières que la lointaine Syrie, la Russie voit poindre une autre menace sur son flanc sud-est, à partir d’un territoire bien connu, dans lequel l’URSS s’était trouvé en guerre de 1979 à 1989 : l’Afghanistan. L’offensive lancée par les talibans sur Kunduz, dans le nord-est du pays, à seulement 70 kilomètres du Tadjikistan, a mo-

tivé l’envoi par Moscou, mercredi 7 octobre, d’hélicoptères de combat russes Mi-24P et Mi-8 MTV, pour renforcer sa 201e base militaire située sur le territoire tadjik, la plus importante jusqu’ici hors de ses frontières. Cette « nouvelle unité sera déployée dans le district de Hissar (…) à 30 kilomètres de la capi-

L’armée russe, en tout cas, s’y prépare. Commentant mercredi devant son état-major les entraînements grandeur nature qui ont précédé l’intervention en Syrie, le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, a tenu à préciser qu’ils avaient été adaptés « aux tactiques des groupes de l’Etat islamique [EI] en Syrie et en Irak ainsi que des talibans en Afghanistan ». Ces exercices, qui se sont déroulés du 15 au 20 septembre dans vingt lieux différents du centre de la Russie, ont impliqué 95 000 soldats, plus de 7 000 unités blindées, 170 avions et 20 navires.


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L’organisation IsraAID est active en Europe

Le Forum israélien en faveur de l’aide humanitaire internationale (IsraAid) est un organisme humanitaire israélien qui répond aux situations d’urgences dans le monde par des aides ciblées. Sha‘har Zahavi, Directeur de l’organisation caritative IsraAID israélienne, a envoyé une première équipe en Grèce pour une prise en charge psychosociale des migrants et une aide alimentaire. Il envisage d’envoyer d’autres équipes en Italie, en Hongrie et en Bulgarie dès qu’il aura réussi à collecter les fonds nécessaires. „J’estime qu’après l’holocauste les Juifs ont une obligation morale d’aider. Mieux que quiconque nous savons ce qui peut arriver quand les

Mère Angela fait polémique en Allemagne Il n’en a pas fallu davantage pour que les télespectateurs se déchaînent. La plupart des commentaires reprochent à la chaîne publique de jeter de l’huile sur le feu et de faire le jeu de l’extrême droite. D’autres jugent le montage prémonitoire.

La séquence n’a duré que quelques secondes mais il n’en a pas fallu davantage pour créer la polémique. Dimanche, en début de soirée, la chaîne publique ARD a consacré son magazine d’information hebdomadaire « Bericht aus Berlin » aux réfugiés. Rien de plus normal. Mais, avant que les reportages ne soient lancés, apparaît derrière le présentateur un photomontage où l’on voit une Angela Merkel voilée devant le Bundestag entouré de minarets.

Pendant ce temps, le présentateur présente le sujet: « Parvenons-nous vraiment [à intégrer les réfugiés]ou sommes-nous débordés ? Et si nous y parvenons, comment faire avec nos valeurs ? Oui, comment réagissons-nous quand des réfugiés ont des problèmes avec l’égalité des droits, avec le droit des femmes, avec la liberté de la presse et la liberté d’opinion ? Tout cela, ce sont des questions pour lesquelles il n’y a pas encore de réponse et qui pour cette raison génèrent de la peur ».

La rédaction s’est défendue en indiquant que ce montage ne faisait qu’illustrer les questions de société évoquées par le présentateur et qu’il n’était aucunement dans l’intention de donner des arguments aux islamophobes.Mais dans un pays où la présentation des journaux télévisés et des magazines d’actualité reste très formelle et même un brin compassée, cette mise en scène ne pouvait que susciter de nombreuses réactions. Après Merkel grimée en Hitler à la « une » de la presse grecque, puis Merkel en Mère Teresa en couverture du Spiegel en septembre, voilà en tout cas une nouvelle caricature symptomatique des questions qui traversent actuellement la société allemande. jforum.fr

pays refusent leur aide aux réfugiés comme ce fut le cas à l’époque pour les Juifs“ explique Sha’har Zahavi qui travaille depuis plus de 25 ans dans le domaine humanitaire. „Ce qui se passe en Europe est le début d’un tsunami. Il ne s’agit pas d’un phénomène ponctuel limité dans le temps. Nous sommes les témoins du début d’une migration des peuples comparable à celle provoquée par l’invasion des Huns ou des peuples de la mer“. C’est par ces mots qu’Arnon Soffer, professeur de géographie à l’université de Haïfa, a décrit la vague de réfugiés en direction de l’Europe. Source: http://israel-suisse.org.il



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Des preuves d’eau liquide découvertes sur Mars

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La chanteuse saoudienne Shams Bandar « Pourquoi reportons-nous tous nos problèmes sur l’Occident ? Depuis 1 400 ans, nous nous entretuons. »

Journaliste : Mais ce sont ces pays qui ont causé des catastrophes aux populations [arabes]. Je ne dépeindrai pas ces pays comme des providences.

La Nasa a indiqué lundi avoir des preuves révélant la présence d’eau liquide aujourd’hui sur la planète Mars. « Ceci est une avancée significative qui paraît confirmer que l’eau sous forme de ruisseaux de saumure, coule aujourd’hui à la surface de Mars », a déclaré John Grunsfeld, administrateur adjoint de la Nasa, lors d’une conférence de presse. Les curieuses lignes qui entaillent les pentes de Mars pourraient être des ruisseaux de saumure, une solution aqueuse saturée en sel, selon de nouvelles données appuyant la thèse de l’existence d’eau liquide extra-terrestre, une condition préalable pour la vie. Des scientifiques déclarent, dans une étude parue lundi dans la revue Nature Geoscience, avoir trouvé des signes, dans ces impressionnantes traces, de la présence de sels minéraux « hydratés », qui nécessitent la présence d’eau pour leur formation. « Ces résultats appuient fortement l’hypothèse que les lignes contiennent de l’eau liquide lors des saisons chaudes de Mars et ce de nos jours », avance l’étude. Les astrophysiciens émettent de-

puis longtemps l’hypothèse que ces traces qui apparaissent saisonnièrement peuvent être formée par des écoulements de saumure sur la planète rouge. Les lignes, qui peuvent faire jusqu’à quelques centaines de mètres de long pour cinq mètres de large, apparaissent sur les ​​ pentes de Mars pendant les saisons chaudes, s’allongent puis disparaissent quand les températures chutent. Mais les images de Mars Reconnaissance Orbiter ne sont pas assez précises pour fournir des détails. Les pixels des images sont plus gros que la largeur des traces. En avril, des scientifiques ont rapporté dans le même Nature Geoscience que des perchlorates de calcium étaient « généralisés » sur la surface de notre voisine. Le perchlorate, un type de sel identique à celui évoqué aujourd’hui, est très absorbant et abaisse le point de congélation de l’eau de sorte qu’elle reste liquide à des températures plus froides. La nouvelle étude, co-écrit par certains des mêmes scientifiques, apportent de nouvelles preuves de l’existence de ces flux de saumure.

La chanteuse d’origine saoudienne Shams Bandar, également connue sous le nom de « Shams la Koweïtienne », déclare renoncer à ses nationalités koweïtienne et saoudienne pour une citoyenneté européenne. Dans une interview diffusée le 22 septembre 2015 sur la chaîne égyptienne Dream TV, elle défend sa décision en ces termes : « Que peuvent faire tous ces misérables [réfugiés] avec leur citoyenneté arabe ? […] Tous les pays arabes leur ont fermé leurs frontières. » Shams ajoute : « Pourquoi reportons-nous tous nos problèmes sur l’Occident ? Depuis 1 400 ans, nous nous entretuons, simplement parce que l’un prie d’une manière et l’autre d’une manière différente. » Extraits : Journaliste : Essayez-vous de vendre l’idée que la citoyenneté est le Paradis qui vous sauvera de l’Enfer du monde arabe ? Shams Bandar : Voulez-vous que je sois hypocrite ou non ? Journaliste : Je veux la vérité. Estce le Paradis ? Shams Bandar : Bien sûr. En ce moment…

Journaliste : Les gens vous accuseront de traîtrise, de collaboration et de trahison à la cause arabe. Shams Bandar : On m’accuse de tout cela depuis bien longtemps maintenant. Cela n’a rien de nouveau. Une citoyenneté étrangère… Ce n’est pas que je sois satisfaite de l’état des choses, mais ne nous leurrons pas. Pourquoi nous raconter des mensonges ? Les Syriens sont éparpillés dans les océans du monde, meurent par millions tous les jours… Les Irakiens meurent par millions… Tous les pays arabes leur ont fermé leurs frontières. Que peuvent faire ces misérables gens avec leur citoyenneté arabe ? Quel bénéficie tire un Syrien en détresse de sa citoyenneté arabe, lorsque ses enfants et sa famille ont été tués et que sa vie a été détruite ? Ses propres frères arabes ne le laissent pas entrer. Et s’il avait été citoyen anglais ? L’ambassade britannique n’aurait-elle pas envoyé un bateau pour faire sortir ses citoyens ? Pourquoi mentons-nous ? Pourquoi ne disons-nous pas la vérité ? Je ne force pas les gens à adopter une nationalité étrangère.

Shams Bandar : Ce ne sont pas des providences. Mais en Angleterre ou en Amérique… Notez que je suis opposée aux politiques de leurs gouvernements. Je le dis toujours. Mais montrez-moi où il est dit dans leurs constitutions que vous pouvez couper la main des gens, les lapider, les exécuter dans les rues, ou faire toutes ces choses que font l’Etat islamique et les mouvements islamistes, qui nuisent à l’islam. Y a-t-il dans la constitution et la loi américaine quoi que ce soit de semblable ? Pouvons-nous dire qu’ils font aussi cela en Occident ? Leurs constitutions ne parlent que de respect pour l’humanité. Ne parlons pas de ce qu’ils font en secret, parce que je n’en ai aucune preuve. Journaliste : Qu’en est-il de leur comportement barbare, sanguinaire, agressif… Shams Bandar : Je n’en vois aucune preuve. Tout ce que vois, ce sont des lois, des législations et une constitution. Quelqu’un peutil me convaincre qu’en Amérique ou en Europe, ils font ce que l’EI fait aux Syriens, aux Yézidis ou aux Irakiens ? Pourquoi reportons-nous tous nos problèmes sur l’Occident ? Depuis 1 400 ans, nous nous entretuons, simplement parce que l’un prie d’une manière et l’autre d’une manière différente. L’Amérique n’existait pas il y a 1 400 ans. Ni même il y a 300 ans. Nous nous battons et versons du sang depuis 1 400 ans, et maintenant, nous blâmons l’Amérique et l’Angleterre ?


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L’armée irakienne affirme avoir touché un convoi dans lequel se trouvait le calife Baghdadi lors d’un raid aérien. Son état de santé est inconnu l’Intérieur Saad Maan.

Les forces irakiennes ont affirmé dimanche avoir touché dans un raid aérien le convoi du chef du groupe jihadiste Etat islamique (EI) Abou Bakr al-Baghdadi en Irak, près de la frontière avec la Syrie. L’état de santé du chef de l’Etat Islamique n’est toujours pas connu. « L’armée de l’air irakienne a mené une opération héroïque en ciblant le convoi du terroriste criminel Abou Bakr al-Baghdadi« , a indiqué un communiqué conjoint officiel des forces de sécurité. « L’état de santé de Baghdadi n’est

pas connu« , a ajouté le texte. Il a été « transporté dans un véhicule » après la frappe à Karabila, une localité de l’ouest irakien située sur le fleuve Euphrate, à environ 5 km de la frontière syrienne. Le raid a visé le convoi alors que le chef de l’EI se dirigeait « vers la région de Karabila pour participer à une rencontre des leaders terroristes de Daech », un acronyme en arabe de l’EI, selon le communiqué. La frappe a eu lieu samedi en milieu de journée, a indiqué à l’AFP le porte-parole du ministère de

Les forces de sécurité irakiennes ont dans le passé affirmé que le chef de l’EI avait été blessé ou tué dans des raids mais ces affirmations n’avaient jamais pu être vérifiées ou s’étaient ensuite avérées fausses. Le communiqué irakien a été publié par une « cellule médiatique » qui fournit des informations sur la guerre contre l’EI et s’exprime au nom des ministères de l’Intérieur et de la Défense notamment. Le lieu de la rencontre bombardé « Le lieu de la rencontre (des chefs de l’EI) a été également bombardé et plusieurs des chefs qui étaient présents ont été tués ou blessés« , a ajouté le communiqué en ajoutant que les noms des victimes seront publiés ultérieurement. La frappe a été coordonnée avec les services de renseignement du ministère de l’Intérieur et le centre de commandement conjoint des opérations qui incluent les

conseillers militaires de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, a-t-il poursuivi.

L’EI, qui sévit en Irak et en Syrie, a proclamé en juin 2014 un « califat » sur les territoires conquis dans ces deux pays et Abou Bakr al-Baghdadi « calife » de tous les musulmans. Baghdadi est l’un des hommes les plus recherchés de la planète, les Etats-Unis offrant 10 millions de dollars pour sa capture. Mais il reste introuvable et invisible, alors même que l’EI a développé un vaste arsenal médiatique en diffusant de multiples photos ou vidéos de ses offensives et exactions. Il n’est apparu que sur une seule vidéo, diffusée en juillet 2014 et filmée dans une mosquée de la ville irakienne de Mossoul, conquise au début de l’offensive de l’EI en Irak en juin 2014. Portant barbe grise, turban et abaya sombres, il ordonne à tous les musulmans de lui « obéir ». Depuis le début, en août 2014, des frappes de la coalition menée par

les Etats-Unis contre l’EI, Baghdadi n’est plus réapparu à l’image et n’a diffusé que deux enregistrements sonores, après des rumeurs le donnant blessé voire tué dans des raids. Son dernier enregistrement a été diffusé en mai 2015. L’EI, rival du réseau el-Qaëda, a profité de la guerre civile en Syrie et de l’instabilité en Irak, prenant pied dans le premier pays en 2013 puis lançant en juin 2014 une offensive fulgurante en Irak. Accusé de crimes contre l’Humanité, ce groupe a tué des milliers de militaires, combattants et civils, attaqué des minorités, vendu des femmes comme esclaves et revendiqué la décapitation de plusieurs journalistes et humanitaires occidentaux dans des vidéos terrifiantes. Fort de dizaines de milliers d’hommes, ce groupe extrémiste sunnite contrôle aujourd’hui 50% de la Syrie et de vastes régions en Irak. http://www.lorientlejour.com/




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L’homme le plus dangereux du monde « … les coqs d’Amérique sont venus chez eux pour faire la loi ».

Ce n’est ni Vladimir Poutine de la Russie, ni Xi Jinping de la Chine, ni en ce moment, l’ayatollah Khamenei – Ce n’est nul autre que Barack Hussein Obama de l’Amérique. Ce n’est guère dû à son agressivité ou à toutes les actions risquées qu’il ait prises, loin de là. C’est à cause de celles qu’il a omis de prendre à des moments critiques afin de dissuader de manière crédible, les concurrents stratégiques et les agresseurs potentiels, tels que la Russie et la Chine, d’entreprendre des actions qui peuvent brusquement se muer en confrontations déstabilisantes, voire en guerre. Lorsque le chaudron Moyen-Oriental engendra l’ISIS barbare, la réponse indécise et peureuse d’Obama a permis à cette tumeur maligne islamique de métastaser rapidement, combinant et accélérant un problème existant de réfugiés qui impliquera l’Amérique. En outre, tout au long de son mandat, les actions manifestes qu’Obama a adoptées ont permis de façon constante et concrète, de dégrader les capacités militaires américaines, tandis que parallèlement, celles des ennemis croissaient en force. Avec le recul, il aurait été relativement aisé de deviner la politique étrangère d’Obama étant donné ses antécédents : Un monde vu à travers le prisme d’un individu dont le père et le beau-père étaient musulmans. Son éducation dans une madrassa musulmane, suivie du cadre communiste du fameux Frank Marshall Davis. Plus tard il se lia à l’association d’activistes palestiniens d’Edward Said de l’Université de Colombie pour ensuite s’accoler à la gauche brésilienne du socialiste Roberto Unger de Harvard. On le vit plus tard étroitement associé à Weatherman Bill Ayers, communiste et terroriste notoire. S’ensuivirent une vingtaine d’années de sermons anti-américains et antisémites du révérend Jeremiah Wright, accusant l’Amérique d’une grande partie des maux du monde, culminant en le fameux sermon du 9-11 entonnant sentencieusement,

Ironie du sort, d’autres « coqs » sont en effet revenus à la maison pour faire la loi. L’Obsession pernicieuse du libéralisme américain d’éradiquer d’un seul coup l’odieux esclavage, disparu depuis longtemps, et tous les vestiges de la discrimination restante, ont promu la candidature à l’aveuglette du premier président noir, propulsant un candidat relativement inconnu et remarquablement incompétent à décrocher deux victoires électorales. Cette occurrence, la plus déplorable jusque-là, fut suivie par des retombées néfastes à la maison et à l’étranger, résultat de ces coqs libéraux, revenus se percher à la Maison Blanche, où ils gloussent et glousseront jusqu’au 20 Janvier, 2017. Après avoir remporté l’élection de 2008, Obama a lancé son très célèbre « voyage d’excuses », couvrant trois continents en quelques 100 jours, dans lesquels la Fondation du patrimoine avait identifié les 10 grandes excuses entreprises par Obama concernant le comportement passé des USA. Mitt Romney, dans son livre, « aucune excuse », a critiqué correctement les excuses gratuites d’Obama. En effet, les excuses inutiles émises par notre président répandent une faiblesse dans notre volonté, dans notre confiance et appréciation des réalisations de notre nation, dans nos croyances et nos valeurs. Alors qu’en Europe, lorsqu’on lui avait demandé s’il croyait en « l’exceptionnalisme américain », il avait répondu oui – de la même manière que «… les Anglais croient en l’exceptionnalisme britannique et les Grecs en l’exceptionnalisme grec ». Ce fut une déclaration saisissante, sinon carrément stupéfiante – venant du chef de l’état de la nation la plus puissante du monde, nantie d’une histoire manifestement de première importance. C’est une nation qui, en 239 ans depuis la Déclaration d’Indépendance, est passée de 13 colonies et 3 millions d’habitants à 50 États et 320 millions de personnes. Une nation victorieuse de sa guerre révolutionnaire, la guerre de 1812, et qui a combattu sa guerre la plus sanglante, la guerre civile, afin d’abolir l’esclavage. C’est une nation victorieuse de la guerre américano-mexicaine, de la guerre hispano-américaine, de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale, qui a introduit l’incontestablement efficace Plan Marshall, crucial pour la relance de l’Europe d’après-guerre.

Une nation qui a envoyé 6 fois des hommes à la lune et les a ramenés – une nation qui a gagné la guerre froide – une nation qui a constamment mené le monde au prix Nobel de la médecine, de la science et de la technologie. C’est nettement une nation comme aucune autre, une nation de réalisations sans précédent et, malheureusement, l’une que son président ne considère pas particulièrement exceptionnelle.

Le fichier historique nous révèle maintenant que des concurrents et des ennemis mondiaux ont correctement gaugé Obama : Les Russes ont agi en toute impunité en Crimée, en Ukraine et en Syrie. Les Chinois affermissent leur mainmise sur la mer de Chine du Sud tandis que les Russes, les Iraniens et les chinois s’engagent dans un cyber-espionnage flagrant contre l’Amérique, alors que l’ISIS croît et que la Syrie, l’Irak et l’Afghanistan sont devenus des enjeux. Les efforts d’étudiant de première année de Barack Obama en géopolitique dérivent de sa formation kaléidoscopique de l’histoire du 20e siècle déformée et erronée qui spirale en une véritable tragi-comédie de son incompétence. Observez le programme de son administration de $ 500,000,000 pour former des rebelles syriens à combattre l’ISIS : Non seulement il n’est pas en mesure de produire l’entrainement des 5.000 combattants projetés, pas même 500, mais seulement, selon le général Lloyd Austin, «quatre ou cinq »- une perspective excellente pour un film des frères Marx et qui peut-être attribuée à une plan d’un leadership et d’une organisation lamentablement pauvres, qui ne devraient pas se trouver à la porte de la Maison Blanche. Un examen objectif des politiques de l’Administration d’Obama révèle qu’elle ne cesse de constituer une menace directe ou indirecte à la sécurité nationale : - L’annulation unilatérale du déploiement ABM à l’est de l’Europe sans obtenir une contrepartie tangible de Moscou et contre la récente décision de la Russie de vendre le puissant système anti-aérien S-300 à l’Iran. - Le soutien malavisé du renversement du président Moubarak, un allié de longue date de l’Occident, et l’inexplicable enthousiasme et soutien de la Confrérie Musulmane de la Maison Blanche. - Le renversement tout aussi mal conseillé et mal planifié de Kadhafi de la Libye, culminant désormais

en un pays sans gouvernement fonctionnel, envahi par les islamistes, où quatre Américains furent inutilement assassinés à Benghazi.

la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors que nos adversaires versent des fortunes pour renforcer leurs armées.

- La soustraction d’information vitale du Senat que la Russie violait de façon flagrante le traité INF existant pour progresser dans la ratification du nouveau traité START en 2010. Soixante-et-un sénateurs ont voté pour la ratification sans prendre connaissance des fonds de base.

- Et finalement (pas encore pour Obama !) – Lors des dernières remarques post-sommet, Xi Jinping de la Chine avait insinué qu’une dure réponse américaine au piratage chinois ramènerait forcément des représailles ; Obama affirma en réponse que les sanctions ne ciblaient pas les gouvernements. En gros, Xi avait progressé et Obama, clignant des yeux, avait reculé – signalant un changement majeur de la mer géopolitique. L’espionnage cyber par la Russie et l’Iran n’a pas été abordé.

- Le retrait en 2011 de toutes les troupes américaines en Irak, tout en blâmant l’administration de Bush pour inconformité du statut des forces (SOFA) de 2008. Cela a permis à l’Irak de chuter dans le chaos sectaire, donnant naissance à l’ISIS et avantageant l’Iran. Une guerre gagnée au prix exorbitant de sang et de finances perdus à jamais. - Le retrait militaire en Afghanistan – stupidement déclaré à l’ennemi – qui pourrait culminer en la perte de cette guerre si elle se poursuit dans cette voie. - La libération de cinq dangereux talibans en échange de Sgt. Bergdahl au-delà de toute justification et / ou discussion rationnelle. - La négligence manifeste du devoir en ne prenant pas des mesures fortes plausibles à un coût très abordable, pour protéger l’Amérique d’une attaque EMP dévastatrice. - Le manque de résolution politique a fait de la Syrie un linceul de la crédibilité américaine. Rien de substantiel n’a été réalisé pour ralentir, encore moins pour détruire rapidement des métastases de l’ISIS, laissant déraisonnablement un problème compliqué aux administrations futures. - L’ouverture de notre frontière sud à un tsunami d’immigration illégale, afin de s’assurer démographiquement un vote futur au parti démocrate. Un grand nombre de tous ceux qui reçoivent une entrée facile aux USA nous veulent du mal alors qu’Obama ne s’en soucie aucunement. - L’affaiblissement continuel de la supériorité militaire de l’Amérique augmente la probabilité d’une confrontation avec ses adversaires. Selon l’indice de la Fondation du patrimoine de la force militaire, notre commandant en chef a permis la dégradation de notre puissance jusqu’à « sa forme marginale », laissant l’armée américaine au niveau relativement faible depuis

Avant de remporter les élections de 2008, le sénateur Obama, durant les négociations nucléaires avec l’Iran, sous l’administration de Bush, avait, dans une démarche audacieuse et historiquement sans précédent, secrètement dépêché William G. Miller, ancien ambassadeur en Ukraine, en qualité d’émissaire personnel à l’Iran, portant essentiellement ce message : Obama sera très probablement élu président, et l’Iran trouvera que les négociations avec lui seront beaucoup plus faciles. Les négociations menées par Bush se heurtèrent alors à une impasse. Grâce au « dur » marchandage d’Obama et de Kerry, une avance rapide en 2015, nous avons conclu un accord avec l’Iran dans lequel les iraniens surveilleront leurs programmes nucléaire- autrement dit auto-inspection – et afin d’éloigner l’aiguillon d’un tel accord onéreux, nous allons leur faire cadeau de 150 milliards $ d’avoirs gelés qu’ils emploieront à leur guise – tandis que l’Amérique accepte de protéger les installations nucléaires de l’Iran de la guerre cyber. Bien que la Chine rouge, la Russie et l’Iran défient plus en plus les USA, l’effusion de sang au Moyen-Orient se perpétue et l’ISIS se renforce. Mais le président Obama déclare « … aucun défi ne constitue une plus grande menace pour les générations futures que le changement climatique». Cette déclaration extraordinairement vide provient soit d’un idéologue désespérément délirant, terriblement inculte dans l’histoire du monde, la géopolitique et la grandeur inégalée de l’Amérique, ou d’un brillant candidat Mandchourien qui marche sur ses propres battements de tambour En tout cas, Obama est un président comme nul autre – et souhaitons-nous de ne plus en voir de pareils.


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Hommage au Rav Yoram Évolution des habitudes almentaires Abergel chlita zatsal Pealim». Le rav était accessible à tous et on venait de partout le consulter et lui demander ses bénédictions.

Durant des années et bien que parfois souffrant, il tenait absolument à dispenser son cours hebdomadaire, le samedi soir devant des plusieurs centaines de fidéles à la synagogue Rinat Yérouchalaim à Beer cheva, là même où nous l’avons connu.

Nous avons appris avec tristesse la disparition de ce grand Sage de Netivot dans le sud d’Israël. Durant des années Rav Yoram propagea son savoir en matière de Thora et combla pour ainsi dire le vide laissé dans la ville par ceux qui l’avaient précédé à travers sa Yéchivah «Rav

Nous garderons un souvenir indélébile de ce grand Maître, ce Talmid Khakham au regard jovial et lumineux. En ces temps difficile pour le peuple d’Israël, puisse-t-il intercéder auprès du Tout Puissant pour nous envoyer la paix et la sérénité. Yvan Lellouche

QUOI DANS L’ASSIETTE ? Ils n’ont plus les mêmes vêtements ni les mêmes loisirs… ni les mêmes habitudes alimentaires. Les Français ont en effet modifié le contenu de leurs assiettes au cours des cinquante dernières années, selon une étude de l’Insee qui est parue la semaine dernière, portant sur la période 1960-2014. Première évolution notable, la consommation de viande. Sa part dans le panier moyen était de 26 % à son apogée, en 1967. Mais elle n’a cessé de diminuer depuis, pour s’établir désormais à 20 %. Un phénomène expliqué en partie, selon l’Insee, par «les crises sanitaires récurrentes» qui ont frappé ce secteur. Mais également les suspicions des consommateurs pour ces viandes importées de l’étranger… La présence des fruits et légumes dans les cabas a également diminué, passant de 18 % à 15 % en un demi-siècle. Il en est de même pour le pain et les céréales, passés

On marche sur la tête! Le Conseil des droits de l’homme a pour mission dit-on de nommer les experts qui définissent les règles de défenses des libertés et dénoncent les violations dans toutes les régions du globe…(Le ridicule ne tue vraiment pas).

L’ONU ce «machin » vient de nommer à la tête de son Conseil des «Droits de l’homme», l’Arabie Saoudite (vous ne rêvez pas) spécialiste de la flagellation, de la décapitation de la crucifixion et j’en passe et des meilleurs. C’est comme ci que vous nommiez Al Capone, président du Conseil constitutionnel français. Faiçal Trad était en extase lors de sa cérémonie d’intronisation à Genève, lui qui déploya une foultitude de soutiens pour arracher le poste. D’ailleurs sans ces appuis généreux on se demande comment aurait-il pu prétendre décrocher un tel gros lot?. Mais bon, disons que depuis que la coupe du monde de foot ball a été décerné au Qatar par la FIFA «Nostra».., tout est possible pour les «enturbannés» du désert.

Les manquements aux règles élémentaires des droits humains dans ce pays ne se comptent plus. Les interventions des diplomates occidentaux n’y ont rien changé. En tout cas, la nomination de ce cher Faiçal au sommet de ce poste rend les choses un peu plus limpides. Il faut croire que ce pays producteur de pétrole qui décapite femmes et hommes selon les critères de l’Etat islamique, est intouchable. Cet élément d’actualité presque inaperçu est à rapprocher d’un enseignement dans le Talmud Sanhedrin à propos de l’avènement du Machiah et de ses conséquences. A l’époque qui précédera sa venue, il est dit que les paramètres «normaux» s’inverseront dans de nombreux domaines : Mariage pour tous…Le mensonge prendra l’ascendant sur la vérité, l’impur sur celui du pur. On verra par exemple, des hommes dit «rabbins» avoir une double vie, d’autres s’adonner à la magie «noire» et faillir à leur mission. On comptera des défaillances d’ordre moral sans précédent. Despotisme, détournements d’argents, prises d’intérêts et enri-

chissements illégaux, passe-droits, etc ..etc. Et la pauvreté ne sera jamais aussi largement rependue… On brandira comme souvent «l’arme fatale N°614» du «Lachone ara» pour instaurer l’omerta qui convient aux contrevenants.. Mais nous ne sommes pas à une contradiction prés au sein d’un «microcosme communautaire» qui se discrédite tous les jours, non seulement aux yeux de notre communauté, mais hélas, bien au-delà. Fermons cette «parenthèse».

Pour l’heure, la France continue de bichonner ce client de luxe qui est l’Arabie Saoudite pour ses avions Rafale; les USA et la Grande Bretagne ménagent la péninsule arabique gorgée d’or noir ; les «frères» arabes en font la tête de pont de la coalition anti-chiite, notamment au Yémen qui est bombardé depuis des mois par ces mêmes saoudiens. Mais ces milliers de victimes civiles n’intéressent vraiment personnes contrairement à ces terroristes sauvages palestiniens, ces lanceurs de pierres et de cocktail Molotov qui empêchent les juifs de vivre sereinement dans leur pays.

de 14 à 12 % des produits consommés. Du sucre, mais moins d’alcool A contrario, d’autres aliments ont gagné du crédit au fil des ans. C’est le cas du poisson, qui a doublé sur la période étudiée (de 2,5 % à 5 %). Les œufs et laitages (de 8 % à 12 %) ont aussi pris davantage de place dans la cuisine, tout comme les confiseries, chocolats, confi- tures et autres produits sucrés (de 5 % à 7 %). De manière générale, à cause de la «réduction du temps de préparation des repas», décrypte l’Insee, les plats préparés et les produits transformés sont de plus en plus consommés. Enfin, côté boissons, les alcools ont été délaissés (de 16 % en 1960 à 12 % en 2014) au profit des breuvages non alcoolisés, tels les sodas (de 4 % à 7 %). Seuls les vins de qualité supérieure et les alcools forts séduisent plus qu’avant. En matière de vins «cacher», il faut dire que des progrès constants ont été réalisés ces dix dernières années. Ceci dit, une grande puissance agricole comme la France peut-

elle tirer profit de ses formidables atouts et briller par ses performances qualitatives, ou doit-elle, à l’ombre de ses médailles passées, laisser dépérir ce trésor sous prétexte que la dictatures des marchés est une nécessité?. Bien manger, se nourrir sainement, être en harmonie avec son environnement alimentaire et prendre conscience de la dimension culturelle de ce qu’on met dans son assiette est déjà un pas énorme pour faire de l’instant de table un facteur d’heureuse et longue vie. Un grand leader aura-t-il un jour le courage d’affirmer que les Français doivent apprendre ou réapprendre à manger ? Non pas pour en faire des gastronomes patentés, cela relève évidemment d’un choix personnel, mais des consommateurs éclairés, donc des clients avisés. YLellouche UCCF

Les Occidentaux tempêtent Les Occidentaux ont critiqué la stratégie russe, estimant que les raids devraient épargner les groupes rebelles qu’ils soutiennent. Les Russes « ne font pas la différence » et « de leur point de vue, ce sont tous des terroristes. Et c’est une catastrophe assurée », a dit le président américain Barack Obama vendredi. Le premier ministre britannique David Cameron a pour sa part affirmé samedi que l’intervention militaire russe ne faisait qu’aider

le président Bachar al-Assad. « Il est évident que la Russie ne fait aucune distinction entre le groupe EI et les groupes syriens d’opposition légitimes. En conséquence, il aide le boucher Assad et ne fait qu’aggraver la situation », a souligné M. Cameron. Néanmoins, les Etats-Unis et leurs alliés reprochent surtout à Moscou son soutien indéfectible au régime Assad. « Le problème ici, c’est Assad et la violence qu’il inflige au peuple syrien, et ça doit s’arrêter », selon M. Obama.

La Turquie proteste

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est l’un des principaux soutiens aux rebelles, a affirmé qu’il demanderait aux Russes de « réévaluer » leur action. Il les a accusés de viser les insurgés dits modérés et de faire l’impasse sur les civils tués dans les frappes.

Je vous le dit, on marche réellement sur la tête!

Une coalition dirigée par les EtatsUnis – et à laquelle la Russie ne participe pas – mène, elle, depuis septembre 2014 des frappes contre l’EI en Syrie, sans parvenir à venir à bout du groupe djihadiste qui contrôle la moitié du territoire syrien.

YLellouche

Les Russes, qui ont déployé plus

de 50 avions et hélicoptères en renforts en Syrie, n’ont pas l’intention d’en rester là. Les raids vont durer « trois à quatre mois » et « s’intensifier », selon un responsable russe. http://www.letemps.ch


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Parachat Noah : Les mérites d’un sage animait le Créateur à la conception de l’homme. Cette manière de prendre conseil parmi ses subordonnés, nous donne ici une grande leçon de modestie. Même si nous avons le pouvoir de «tout décider» voir de «tout régenter» il est capital d’avoir l’avis des autres et surtout d’en tenir compte!.

Nous voici à nouveau replongés dans une relecture du Sepher Thora. Le livre de Bérechit commence par nous relater la création du monde et de l’homme en particulier. «Berechit Bara Elokhim» «Au commencement D-ieu créa»…Le Kéli Yakar s’interroge sur la formulation de la première phrase de la Thora et nous dit qu’il aurait mieux valu écrire : «D-ieu créa au commencement le ciel et la terre…». Mais ceci n’est pas la manière de voir du Créateur nous rappelle le Keli Yakar!. «Berechit bara… Elokhim » fait allusion à Israël et à la Thora que l’on appel aussi «Réchit». Ainsi l’Eternel a fait précéder le nom d’Israël au sien qui est la preuve de son grand attachement. Voilà pourquoi le Roi David écrira : «Véanvétékha tarveni » «Ta bienveillance fait ma supériorité». Contrairement à l’homme qui aime se mettre en valeur, D-ieu dans sa grande modestie préfère se mettre en retrait. Nous le voyons à l’occasion de la création de l’homme : «Naasé Adam bétsalménou, Bétsélem élokim bara oto» «Faisons l’homme à notre image» dit D-ieu aux anges. Rabinou Bahyé attire notre attention sur l’humilité profonde qui

Rabbinou Bahyé explique également que le mot « béTsélem » à l’image de D-ieu, n’est pas conforme puisque nul ne peut en effet ressembler au Créateur… Cependant l’homme-Adam, renferme en lui tout l’univers de la création, de part la conception de son corps et de l’autre, ce qui le distingue de toutes les autres créatures : sa Néchama –Son âme qui émane directement de D-ieu!. Il est écrit dans le verset : «D-ieu bénit le septième jour et le déclara saint parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre..» Pour bien comprendre le sens de cette bénédiction nous devons encore une fois faire appel à Rabinou Bahyé qui cite un verset du prophète Isaïe : «Si tu cesses de fouler aux pieds le Chabat, de vaquer à tes affaires en ce jour «Kodchi» Saint, que j’ai distingué de tous les autres jours : l’Eternel bénira le septième jour en le réservant aux pluies favorables et bienfaisantes, comme il est dit dans le livre des Lévitique : «Je donnerai selon vos mérites, vos pluies en leurs temps» (au moment où les hommes n’ont pas l’habitude de sortir, notamment les chabat). A une certaine époque à Paris, les rabbins Rahamim Naouri et Emmanuel Chouchena zatsal incitaient les commerçants qui ne faisaient pas encore le chabat à fermer boutique ce jour là, contre la promesse d’une béné-

diction. Au bout de quelques mois, ils étaient convaincus de l’importance du respect du Chabat. Dans le Zohar on nous enseigne que la bénédiction accordée à la journée du Chabat est appelée à se répandre sur les six jours qui l’encadrent de part et d’autre, si bien que les trois premiers jours de la semaine tirent pour ainsi dire «leur substance» du samedi passé et les trois derniers, du samedi qui les suit. Ainsi donc, Achême bénit le septième jour afin que cette bénédiction rejaillisse sur tous les autres jours de la semaine, grâce au fait qu’il se reposa le septième jour de toute son œuvre. Dans les Traités Taanit et Arakhim du Talmud, Rabbi Yossi nous enseigne que la bénédiction qui repose sur les jours ouvrables provient justement de la bénédiction accordée au saint jour du Chabat, journée consacrée au repos et à l’étude de la Thora. Car le Chabat, il ne s’agit pas seulement de bien manger, c’est également le jour qui nous permet de renforcer nos connaissances en Thora!. Dans un autre verset il est écrit : «L’Eternel dit : «il n’est pas bon que l’homme soit isolé, je lui ferai une aide-«kénegdo», qui lui convienne». Pour répondre à la question de savoir dans quel domaine il n’est pas bon que l’homme soit isolé et justifié l’utilisation du mot «kénégdo», il faut rappeler l’enseignement du Talmud Sota qui affirme que c’est en fonction des actes d’un homme que sa partenaire lui est attribuée.. Comme l’explique Rachi : une femme pudique pour le Juste, une débauchée pour le méchant..(Kol éhad ou mazalou…disait mon Maître). Le terme kénégdo peut également se traduire par «contre lui ou encore, qui lui soit opposé». Ainsi dit l’Eternel, il n’est pas bon

que l’homme soit seul, sans une femme à ses cotés. D’autre part, le fait qu’elle sera à ses cotés, va éveiller en lui le «Yétser ara» à propos duquel il est dit : Sans lui l’homme ne prendrait pas de femme et ne ferait pas d’enfant… ce qui entrainerait à l’évidence la disparition du monde!. Il reste que si le «mauvais penchant» est parfaitement bien dans ce domaine… comme l’explique le Midrach Tehilim puisqu’il permet la procréation, il n’est pas moins néfaste lorsqu’il incite aux transgressions de toute nature, comme il est dit : «L’Eternel vit que les méfaits de l’homme se multiplier sur la terre et que les penchants de leurs cœurs étaient mauvais!». C’est dans ce monde totalement dépravé que Noé va émerger, dix générations seulement après la Création.

Devant la bestialité des hommes et des bêtes, D-ieu décide de tout effacer et de tout reconstruire à partir de l’Arche de Noé, seul juste de sa génération à ses yeux. La décision de la construction de cette arche nous interpelle sur sa portée symbolique, notion que nous retrouverons à plusieurs reprises au cour du récit biblique, comme par exemple pour Moise sauvé des eaux du Nil grâce à son Arche, ou encore le Zohar assimilé à une Arche ou l’Arche Sainte. La raison du déluge est clairement énoncée par la Thora : «C’est parce que la débauche sexuelle et le vol, prévalaient sur toutes les créatures de la Terre (à l’exception notable des espèces marines..). Si la colère de D-ieu s’enflamma à un tel point c’est notamment parce que l’homme n’était pas capable de respecter son prochain. Le Midrach décrit le vol qui régnait à l’époque et contre lequel on ne pouvait pas se plaindre au tribunal puisque tout était corrompu. Les hommes de cette génération avaient donc joint au vol la fourberie juridique qui empêchait ainsi toute possibilité de «Téchouva» de repentir. Il n’y avait donc personne parmi eux pour les inciter à rectifier leur comportement dépravé. L’homme est acculé à assumer la responsabilité de sa faute : c’est pourquoi D-ieu promet de ne plus maudire la terre, à cause des péchés de l’homme ; ce dernier porte l’entière responsabilité de ses fautes, c’est donc lui qui doit être chatié. Comme dit le verset : « Je ne maudirait plus la terre à cause de l’homme, car le penchant de l’homme est mauvais dès son enfance !. Nous voyons que le «Yétser Ara, le mauvais penchant, se trouve en l’homme dès sa venue

au monde ; par contre les deux premières créatures, Adam et Hava, qui avait été façonnées par la main de D-ieu, n’avaient pas du moins au départ de Yétser Ara. A partir du moment où l’homme est déclaré entièrement responsable de ses actes, il est aussi reconnu comme porteur du mauvais penchant : il doit choisir de le combattre ou se laisser vaincre par les forces négatives, dans ce cas là, il sera le seul responsable de sa chute. Par contre s’il est âpres au combat, s’il n’abandonne pas la partie tant que « l’ennemi » le tenaille, alors, il triomphera et c’est lui et lui seul, artisan de la victoire, qui en récoltera les fruits. Noé était bien un juste, comme le dit le verset, mais il n’avait pas en lui les ressources nécessaires pour faire changer le comportement des hommes, à l’instar d’Abraham ou de Moïse, qui eux parmi tant d’autres surent amener les hommes de leur génération à reconnaitre Achêm et à leur faire accepter le joug divin. C’est également là le rôle de tout leader spirituel qui se respecte!. Notre Maitre Rebbi Fraji Uzan zatsal disait souvent: «Tu as le devoir d’ouvrir les yeux de ton prochain…Ne le laisse pas sombrer dans l’obscurité! Si tu t’en détourne, tu risques un châtiment». L’homme doit guider son corps et ses pulsions par l’appel à la spiritualité, qui se manifestera par le respect des mitsvots et surtout par une recherche incessante de la proximité de D-ieu à travers l’étude de la Thora. Le verset nous dit : «Chêm et Yafêt recouvrir la nudité de Noé..» C’est grâce à cela raconte le Talmud Sota, que les descendants de Chêm que nous sommes, eurent le mérite de porter les «Tsisit» qui les protégera de la tentation du «Znout» l’immoralité, comme l’explique Rachi. Si l’homme ne laisse parler que ses pulsions, il arrivera hélas à un état de dépravation où toute trace de Lumière Divine aura disparu de son comportement. C’est exactement ce qui arriva à la génération du déluge. C’est donc pourquoi, dans un monde où parfois la parole divine ne peut être entendue, il n’y a pas d’autre alternative que de se bâtir une «Arche» d’où rejaillira la Lumière divine. Cette Arche de survie ressemble un peu à la Souka que nous venons de célébrer il y a quelques jours et qui reste une demeure dérisoire par rapport à l’immensité du Monde, mais qui nous fait prendre conscience de notre petitesse et nous incite à nous confier totalement au Tout Puissant. Yvan LELLOUCHE


L’information en provenance d’Israël Edition du 13 Octobre au 20 Octobre

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L’information en provenance d’Israël Edition du 13 Octobre au 20 Octobre

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3 Israéliens blessés dans une attaque au couteau près de Hadera

Une jeune Israélienne de 14 ans, une soldate de 19 ans et un autre israélien de 20 ans ont été blessées lors d’une attaque au couteau, perpétrée par un terroriste sur la route 65, près de la ville de Hadera.

L’assaillant a été neutralisé par les forces de sécurité israéliennes, rapport les médias. Les services médicaux du Magen David Adom s’occupent des vic-

times sur la scène de l’attaque.

L’auteur de l’attaque au couteau près de Hadera est un Arabe israélien de 20 ans, de la ville d’Umm al-Fahm (nord)

Police : « les tirs de sniper contre les émeutiers sont efficaces » pour cible.

Par ailleurs, le gouvernement a entendu des exposés du ministre de la défense, du ministre de la sécurité intérieure, du chef du Shin Bet et du maire de Jérusalem sur la situation actuelle.

Tentative d’attentat suicide près de Maalé Adumim

La police israélienne a signalé tôt dimanche matin une explosion entendue près de Maalé Adumim, à quelques kilomètres de Jérusalem. Les policiers de Maalé Adumim ont remarqué une voiture suspecte conduite par une conductrice arabe et lui ont signalé d’arrêter la voiture pour une inspection près du check point al-Zaim. La chauffeur a approché les policiers et crié « Allahou Akbar », quelques secondes avant de faire exploser une bombe. Contrairement aux rapports précédents, la police israélienne a annoncé que la terroriste arabe n’est pas morte, mais grièvement blessée, et reçoit des soins médicaux.

Une enquête préliminaire révèle que la kamikaze voyageait avec sa fille dans la voiture. Une inspection de la voiture a révélé plusieurs autres explosifs que la terroriste destinait apparemment à faire exploser dans le centre de Jérusalem. Un policier a été légèrement blessé par des brûlures et a été transféré à l’hôpital Hadassah pour un traitement médical. La condition de la fille de la terroriste reste incertaine. Le site de l’explosion, qui est le long de la route 1 qui mène de Jérusalem à la mer Morte, a été bloqué à la circulation en attendant la conclusion de l’enquête.

La récente décision du gouvernement de laisser les tireurs d’élite de la police utiliser des fusils 22 long de type Ruger (munitions de petit calibre) contre les lanceurs de pierres et de cocktails Molotov a été très efficace, selon le commissaire de police par intérim, Bentzi Sau. Sau a dit au gouvernement dimanche que depuis de le Ruger est entré en action, les évènements lors desquels les jeunes arabes lancent des pierres et des bombes incendiaires contre les automobilistes juifs ont tendance a être plus courts et moins intenses, et parfois l’utilisation du Ruger y met un terme immédiatement. Le procureur général Yéhouda Weinstein a récemment approuvé l’utilisation de fusils Ruger contre les émeutiers violents. Dans le cadre de sa déclaration de

« guerre » contre les terroristes jetant des pierres à Jérusalem, Netanyahou a demandé la permission du tout puissant procureur général de déployer des snipers contre les émeutiers. Alors que l’armée déploie régulièrement ce genre de sniper (qui n’ont rien à voir avec les sniper qui ont pour but d’éliminer les cibles et qui utilisent des bien plus gros calibres) contre les émeutiers en Judée et Samarie, la police de la capitale n’était pas en mesure de le faire en vertu de ses règles d’engagement antérieures, et était seulement autorisée à répondre aux émeutiers avec des balles en caoutchouc, des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes. Le Ruger utilise des balles de calibre 22 avec une petite quantité de poudre à canon, rendant les balles moins dangereuses, mais pouvant toujours blesser la personne prise

Le premier ministre a déclaré que les nouvelles politiques ont été « efficaces » et que le gouvernement est en train de changer les politiques à tous les niveaux, y compris aux niveaux opérationnelles et juridiques, tout en donnant son plein soutien aux forces de sécurité. Le chef du Shin Bet, Yoram Cohem, a déclaré que le Mouvement Islamique et le Hamas sont les forces centrales derrière les violences actuelles. Malgré sa rhétorique souvent inflammatoire, le chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas ne commande pas directement les actions terroristes, a-t-il dit, et il aurait même dit à ses organes de sécurité d’empêcher le terrorisme « autant que possible ». Toutefois, a-t-il expliqué, d’autres hauts responsables de l’autorité palestinienne et du Fatah sont des participants actifs dans l’incitation qui mène à la violence. La plupart des terroristes qui prennent part aux attaques actuelles ne sont pas membres officiels d’une organisation terroriste, a-t-il dit.


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Terroristes chauffés à blanc par Mahmoud Abbas, « l’homme de paix » selon Hidalgo… sérieusement blessée.

Commentaire de « l’homme de paix » : « Chaque goutte de sang versé pour Jérusalem, est béni, s’il a été versé pour Allah » « Nous protègerons Jérusalem et nous ne les laisserons pas [les juifs] souiller la mosquée Al-Aqsa et l’Eglise du St Sépulcre avec leurs pieds sales » Mercredi 7 octobre il y a 4 heures : un terroriste palestinien a saisi la mitrailleuse d’un soldat israélien, à Kiryat Gat afin de faire un carnage. Le soldat a réussi à reprendre son arme, et a abattu le terroriste. Il y a 6 heures : une terroriste palestinienne a poignardé un Israélien dans la vieille ville de Jérusalem. Ce dernier a été légèrement blessé, mais il a eu le temps de tirer sur la femme arabe. Elle est

« Chaque Shahid [terroriste pour Allah] ira au paradis, et tous ceux qui seront blessés seront récompensés, avec l’aide d’Allah. » Merci Madame Hidalgo, merci du fond du cœur, de la part d’un juif français à qui vous venez de donner l’impulsion pour plier bagages et aller exercer son métier en Israël, là où les tueurs de juifs ne reçoivent pas de médaille. Alain Frankel

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La Turquie met en garde l’UE contre l’arrivée de millions de réfugiés Le président du conseil européen Donald Tusk a déclaré mardi que la Turquie redoute l’arrivée de millions d’autres réfugiés fuyant la Syrie, la guerre civile s’intensifiant dans la région. L’Organisation internationale pour les migrations (IOM) annonce que jusqu’ici aucun rapport ne prévoie l’arrivée de nouveaux réfugiés en provenance de Syrie. « La violence et l’activité militaire engendrent les déplacements de civils », a déclaré le porte-parole

de l’IOM, Leonard Doyle à la BBC. Il a précisé que son organisation vérifiait actuellement la situation sur le terrain, ajoutant que les commentaires de M. Tusk étaient « spéculatifs ». Devant le Parlement européen Tusk a déclaré mardi: « Au cours de mes visites dans la région, tous ceux à qui je m’adressais – présidents ou réfugiés dans les camps – en Turquie, en Jorda-

nie ou en Egypte me mettaient en garde contre une chose: une victoire potentielle du régime d’Assad, plus envisageable aujourd’hui due à l’implication de la Russie et à l’engagement de l’Iran auprès de la Syrie, signifierait une nouvelle vague migratoire. Il a ajouté: « Hier, ce message a été confirmé par le président turc Erdogan. Selon les estimations turques encore trois millions de réfugiés d’Alep et de son voisinage pourraient arrivés en Turquie. »

Une centaine de migrants se seraient noyés au large de la Libye

Une centaine de migrants ont probablement péri noyés au large des côtes de la Libye depuis dimanche, rapporte l’IOM, citant des informations non vérifiées du croissant rouge libyen. Ces chiffres se fondent sur des observations effectuées dans deux zones proches du littoral libyen.

85 corps ont été repérés dans une zone et dix autres dans une seconde zone, précise l’IOM dans un communiqué. Au total, près de 558,000 migrants ont rejoint l’Europe, en traversant la Méditerranée depuis le début de l’année et près de 3000 ont péri au cours de la traversée.


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Orléans : «Arnaque au faux président» Syrie: les forces françaises frappent des djihadistes avec du «Made in Israel & Pologne» français et émanait d’une adresse électronique hébergée aux Etats-Unis.

Convaincue, l’employée avait alors procédé aux virements demandés : 467.000 euros le jour même, 911.000 euros le 17 mars, 424.000 euros quelques jours plus tard, et enfin 127.000 euros le 21 mars. L’argent transitait par la banque de deux sociétés sans réelle existence basées en Pologne, avant de rejoindre des établissements bancaires chinois. Une entreprise de transport d’Orléans a été victime d’une organisation d’escrocs ayant des ramifications en Pologne et qui lui a soutiré plus d’1,9 million d’euros en convainquant une employée de procéder à des virements à l’étranger, prétendument sur l’ordre du président de la société. AFP : «Cette escroquerie, connue sous le nom de “arnaque au faux président”, a donné lieu au procès de deux auteurs présumés, mardi, devant le tribunal correctionnel d’Orléans, à l’issue duquel le principal prévenu a été condamné notamment à trois ans de prison ferme, a-t-on appris mercredi.

Conformément au schéma devenu classique de cette fraude, une employée du service comptabilité de l’entreprise Deret a reçu le 6 mars 2014 un appel téléphonique d’un homme se présentant comme Maître Grégoire, avocat. L’interlocuteur affirme être mandaté par Lucien Deret, président de la société, pour procéder au rachat d’une entreprise en Pologne. Un courriel, signé par M. Deret, confirme l’opération quelques minutes après l’appel téléphonique. L’enquête a établi que l’appel téléphonique provenait d’Israël et que le courriel de confirmation, portant la signature du président de l’entreprise, était un faux habile

Un Parisien de 47 ans, Benoit Atouba Bitomo, qui a participé à l’organisation de l’arnaque, notamment en entraînant un comparse en Pologne pour racheter l’une des deux sociétés qui serviront de boîte aux lettres, a été condamné à trois ans ferme, avec maintien en détention, et à une interdiction de gérer une entreprise commerciale pendant cinq ans. Son complice a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis. Une enquête est en cours en Pologne sur le second volet de l’affaire, concernant l’autre entreprise en cause et qui a servi à soutirer 1,378 million d’euros à la société orléanaise».

LE BILLET DE Franck SERFATI RACISME CONTRE MORANO Le mot R A C E est bien défini dans le dictionnaire, appartenant sans aucun doute à la langue française ; il n’est ni ambivalent, ni une injure ou insulte. Le racisme, théorie selon laquelle certaines races seraient supérieures aux autres, lui, constitue un délit.

est révélateur d’un état d’esprit aujourd’hui bien installé, consistant à taire certaines vérités, les galvauder, les dénaturer, refuser un vrai débat contradictoire sur des problématiques qui vont emporter le devenir de notre Système sociétal dans les 20 années à venir.

En rappelant, fait certain, objectif, historique, culturel, que la France est d’origine de race blanche, Nadine MORANO n’a commis aucune infraction, tant au plan de la Morale que du Droit !

Faire choix d’un mode de Société fondé sur nos valeurs républicaines et consociationnelles serait même un impérieux devoir pour un responsable politique aujourd’hui en FRANCE, n’en déplaise aux défenseurs des prétendus « malheureux de la Planète « et autres droits – de – l’hommistes.

Au même titre que les Continents africain et asiatique sont respectivement de races noire et jaune, l’Europe a effectivement une autre coloration.

Il va sans dire que Nadine MORANO semble avant tout victime d’un procès d’intention, qui cache vraisemblablement des règlements de comptes personnels.

Ce procès en « élimination épidermique », outre déni d’une liberté d’expression élémentaire,

Il eût été préférable que les leaders d’opinion s’emparent de son propos pour aborder l’essentielle

question du vivre – ensemble ! Franck SERFATI

L’opération avait été annoncée vendredi par le ministre de la Défense. En visite en Jordanie, le premier ministre Manuel Valls a cependant indiqué que les frappes menées en Syrie visaient indistinctement tous les membres de Daech, quelle que soit leur nationalité. On savait depuis vendredi que deux Rafale français avait bombardé un camp d’entraînement djihadiste situé dans la région de Raqqa, dans l’est de la Syrie. Une source gouvernementale a affirmé lundi au Figaro que plusieurs Français figuraient parmi les victimes de ces frappes. Le nombre de combattants tués était encore impossible à déterminer lundi matin. Quelques minutes plus tard, la délégation française entourant le déplacement du premier ministre Manuel Valls au Moyen-Orient se montrait cependant moins affirmative et expliquait qu’il «pourrait y avoir des djihadistes français» parmi les victimes. Le rôle précis des djihadistes frappés n’est pas encore connu. Vendredi, Jean-Yves Le Drian avait justifié ces frappes en expliquant que les «centres de combattants étrangers» visés n’avaient pas pour mission «d’aller combattre pour Daech sur le Levant, mais de venir en France, en Europe, pour commettre des attentats». Depuis Amman, Manuel Valls a lancé dimanche un avertissement sur la même tonalité: «Nous frappons Daech et tous ceux qui, au sein de Daech, quelles que soient leur origine et leur nationalité,

ont décidé de frapper la France et donc de frapper leur propre pays», a-t-il déclaré à l’issue d’un entretien avec le premier ministre jordanien Abdullah Ensour. Durcissement de ton Avant de renchérir, plus tard dans la soirée: «Nous ne frappons pas une nationalité en particulier. Nous frappons ceux qui aujourd’hui préparent des attentats contre la France […] Tous ceux qui rejoignent ces camps, tous ceux qui rejoignent Daech doivent savoir qu’ils peuvent demain être frappés», a-t-il encore prévenu. Il s’agit là d’un durcissement de ton mais aussi d’un gage donné à l’opinion. «S’il y avait un attentat comme ceux que nous avons eu [en début d’année 2015, NDLR] et que tout porte à croire qu’il a été préparé en Syrie, on nous dirait à juste titre: «Qu’avez-vous fait?», confiait dimanche soir le premier ministre à quelques journalistes. Manuel Valls est convaincu que «les Français peuvent entendre ce discours» d’un État prêt à frapper ses ressortissants. Selon le chef du gouvernement, 500 à 600 Français ou résidents français seraient actuellement en Syrie ou en Irak. Accompagné du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, Manuel Valls doit se rendre lundi sur une base militaire située en Jordanie et d’où partent les avions français qui mènent des frappes en Irak et, depuis quelques semaines, en Syrie. Il s’envolera ensuite pour l’Arabie saoudite, dernière étape de son voyage au Moyen-Orient. lefigaro.fr



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Il faut qu’ils choisissent

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Depuis plus d’une semaine nous assistons à une augmentation des agressions partout sur le territoire israélien. Après les jets de pierres et les tirs c’est à coups de couteau que les terroristes palestiniens attaquent, blessent et tuent les juifs dans les rues des villes israéliennes. Sans distinction, ils attaquent des soldats, des civils hommes femmes ou enfants. Déjà plusieurs morts et de nombreux blessés sont à déplorer. Face à cette violence aveugle, les dirigeants israéliens sont interpellés à plusieurs niveaux. Le peuple attend de ses dirigeants qu’ils le protège et qu’ils fassent renaître l’espoir. Mais cela ne peut se faire sous la menace et les attentats. Les forces de police et l’armée sont mobilisées mais le calme est loin de revenir. Partout en Israël, la population s’inquiète et la colère gronde! Israël se trouve à nouveau confronté à un terrorisme qui sommeillait et qui attendait l’occasion de s’exprimer. La jeunesse palestinienne élevée dans la haine et dans le culte de la mort et du martyr attendait son heure de gloire. Les appels à la guerre sainte pour sauver l’esplanade des mosquées, notre mont du temple,par Abbas et des leaders religieux musulmans ont mis le feu. Face à une situation pareille il aurait été évident de trouver une unité nationale. Quelques voix politiciennes ont cherché à faire entendre leur différence,les divergences d’opinion font partie du débat démocratique et l’honore mais la conduite scandaleuse et lamentable de certains. députés arabes israéliens ne peut et ne doit laisser sans réaction. Depuis trop longtemps, au nom de la démocratie, des membres de la Knesset, arabes israéliens se permettent ce que dans aucun pays du monde des élus se seraient permis. Non seulement ils s’opposent au gouvernement, ce qui est leur droit, mais ils s’expriment contre l’existence même de l’état d’israël.

Ils collaborent avec les ennemis, alimentent la rébellion et participent de la haine des juifs. Chaque bras qui frappe un juif est soutenu par ces traîtres à la nation. Ceci est intolérable et doit obliger les élus israéliens toutes tendances confondues à réagir et à montrer à tous les citoyens d’israël que s’ils veulent bénéficier de cette belle démocratie, ils ont des devoirs. Personne ne les oblige à rester en Israël et ils devraient être invités à quitter ce beau pays dont ils profitent et jouissent.Ils doivent choisir !

Angèle Larose : une belge élevée au rang de Justes parmi les nations

La citoyenneté doit leur être retirée et avec elle leurs mandats électifs. Il en va de la cohésion de la société israélienne et du vivre ensemble auquel aspirent l’immense majorité des habitants d’Israël. Israël est le foyer national du peuple juif, tous les citoyens quelques soient leurs origines ou religions doivent pouvoir y vivre et prospérer mais dans le respect des lois qui assurent cette liberté. Alors que le sang coule et que la violence recommence, il est temps de réaffirmer ces principes et valeurs. Il ne suffit pas de réagir lors de ces émeutes et ces attaques mais il faut aussi anticiper et retirer les mauvaises graines qui mettent en danger l’avenir d’Israël, brise la confiance et empêchent la Paix. GIL TAIEB

L’Institut Yad Vashem, qui honore la mémoire des victimes de l’Holocauste, décernera, lundi, à titre posthume le titre de Juste parmi les nations à Angèle Larose. Elle avait caché une fillette juive durant la guerre dans le village de Villers-Poterie, au sud de Charleroi, indique jeudi Yad Vashem dans un communiqué. La médaille et le titre de Juste par-

mi les nations sera remis à André Larose, petit-fils d’Angèle Larose, en présence de l’ambassadeur de Belgique en Israël. Durant la deuxième guerre mondiale, Angèle Larose a accueilli et caché une fillette, Tova Lowenbraun (née Theresa-en 1938). La fillette juive a vécu chez Angèle Larose, à partir de 1943, dans le village de Villers-Poterie. A la

fin de la guerre, la fillette a retrouvé sa mère qui l’avait confiée à Angèle Larose ainsi que l’une des ses soeurs, Matylda. Elles ont ensuite émigré vers les Etats-Unis. Une autre soeur, Sala, a été déportée en 1942 dans le premier convoi belge de Juifs vers Auschwitz. Plus de 1.600 Belges ont été élévés au rang de Juste parmi les nations dont la reine Elisabeth de Belgique.


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Michel Hazanavicius répond aux délires anti-israéliens de Philippe Lioret

Michel Hazanavicius n’a visiblement pas apprécié la sortie de Philippe Lioret sur France Inter. Invité sur la radio le 14 septembre à s’exprimer sur le drame des migrants, le réalisateur du film Welcome (dans lequel un migrant se noie dans la Manche en tentant de joindre l’Angleterre), a estimé que la cause des flux migratoires était en partie à chercher du côté d’Israël, plus précisément de la guerre des Six Jours. « Je me dis tiens, j’en entends jamais parler de ça, je me dis mais où elles sont les responsabilités de tout ça, si on remonte dans le temps », s’est interrogé Philippe Lioret. « Je me dis, la guerre des Six Jours par exemple, les Israéliens sont rentrés en Cisjordanie et à Gaza, ils ont spolié les Palestiniens, est-ce que ça n’a pas été le début d’un truc terrible sur l’identité arabe qui aujourd’hui nous amènerait à cette espèce d’explosion d’intégrisme musulman qui, je pense, est responsable d’au moins des deux tiers des migrations démentes qui nous arrivent », a expliqué le réalisateur interrogé par Léa Salamé (voir en tête d’article). Une explication géopolitique mêlant Israël, islamisme et drame des migrants qui a fait tiquer le réalisateur d’OSS 117 et deThe Artist. « Ta puissante analyse » « Cher Philippe Lioret. Je t’écris aujourd’hui car quelques jours après ta puissante analyse de la situation géopolitique actuelle, personne à ma connaissance n’a réagi », a ironisé Michel Hazanavicius. « On aurait pu redouter un peu de pathos, que tu parlerais de solidarité, d’indignation, mais non, tu as su être beaucoup plus intelligent que ça, et tu t’es évertué à poser le problème comme une équation

géopolitique que tu te proposais d’aider à résoudre. Certes, tu t’es indigné, mais pas exactement là où on pouvait le penser. Tu as préferé être dans l’analyse et la recherche des causes plutôt que dans un appel à la solidarité et la fraternité qu’on aurait pu attendre de toi. C’est très fort ». « Si l’on te suit bien, l’islamisme radical découle donc de la guerre des Six Jours (…). Bien. Bravo. Superbe analyse qui méritait effectivement que tu la fasses partager avec l’ensemble du pays », a-t-il raillé déplorant plus loin que son confrère n’éprouve « de compassion pour ces millions de gens qui fuient leurs pays, qui risquent leurs vies, qui rêvent d’une vie meilleure ». « Non. Tu tiens absolument à être intelligent, tu te contentes de qualifier à deux reprises ce mouvement de ‘dément’, mais de compassion, non. Trop tôt le matin, sans doute. Ils auraient dû t’inviter après le déjeuner », tacle Michel Hazanavicius décelant une volonté chez Philippe Lioret de chercher à tout prix un « coupable, un bouc émissaire ». Comprendre: l’État d’Israël. « C’est étonnant ce besoin d’avoir quelqu’un à accuser, à stigmatiser », ajoute-t-il déplorant que son confrère soit devenu à ses yeux un « zemmouroïde ». Poursuivant dans son ton ironique, Michel Hazanavicius regrette que son ami ne soit pas allé plus loin dans son analyse: « il me semble que Bachar el-Assad aurait vu Rabbi Jacob quand il était petit pendant un voyage en France avec son père (qui par le plus grand des hasards était lui aussi président de la Syrie) et il n’aurait pas du tout aimé la scène du chewing gum », écritil avant de terminer par un postscriptum pour le moins lapidaire: » il n’est jamais trop tard pour dire qu’on a dit une connerie ».

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Tsedaka 2015 : une campagne sous le signe de la nouveauté et de la fraternité C’est avec un nouveau président et deux parrains aussi enthousiastes qu’énergiques que s’ouvre la grande campagne de collecte de la Tsedaka. Défis, objectifs, impératifs… Le point avec Céline Korsia, coordinatrice nationale de la campagne de la Tsedaka.

C’est immuable dans la Tradition juive. Après la célébration de la nouvelle année, le temps du Pardon, celui des réjouissances de la Torah, vient le temps de la solidarité, de la fraternité… « Et de la générosité, surtout, ajoute, avec dynamisme, Céline Korsia qui lance la campagne 2015 de la Tsedaka. Du 15 novembre au 15 décembre, la communauté juive, les associations, les institutions se réunissent sous la bannière de cette campagne. « Toutes les associations, tous les organismes jouent le jeu et respectent une trève dans leur temps de collecte, afin que les donateurs puissent concentrer leurs efforts sur cette cause », poursuit la jeune femme. Et des efforts, ils en font, indéniablement : en temps de crise, de résurgences antisémites et de troubles, les juifs de France se sont serrés les coudes et ont fait la preuve de

leur extrême solidarité envers ceux qui, au sein de la communauté, étaient moins favorisés… Une année 2014 exceptionnelle « La campagne 2014 a connu un record, souligne encore Céline Corsia. Nous avons réussi à lever près de 2,8 millions d’euros. Une somme impressionnante qui nous a permis de soutenir 176 programmes, 90 associations et d’aider près de 15 000 personnes. » C’est beaucoup. Et si peu en même temps. « Chaque année, quand les comptes sont faits, commence le temps de l’arbitrage, explique la chargée de collecte. Et à chaque fois, c’est un crève-cœur de devoir répartir les fonds et de devoir dire non à certains, parce qu’il n’y a pas assez d’argent. » En France, sur les 500 000 âmes environ qui composent la communauté juive, 40 000 à 50 000 d’entre elles sont,

selon les études sociologiques, en situation de grande difficulté. Près de 10% de notre communauté vit sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 800 euros par mois. « Personnes âgées et isolées, malades, femmes seules, enfants… Les causes et les histoires personnelles sont multiples, les drames humains tous poignants. Et les fonds, malgré la générosité collective, toujours insuffisants. « Si je n’avais qu’un seul message à faire passer, s’écrie Céline, avec une pointe d’émotion, ce serait celui-là : que chaque donateur parraine un donateur. 13 000 personnes se mobilisent chaque année pour la Tsedaka. En doublant le nombre, on pourrait faire des miracles, sans que chacun n’ait à donner plus. Juste en se mobilisant pour faire connaître l’événement, la cause, l’urgence… » Message reçu : la Tsedaka, parlons-en !


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Viol collectif dans un night club à Tel Aviv ? Une vidéo comme preuve

Chiffre Choc : les Juifs éthiopiens forment la moitié des détenus juifs d’Israël C’est le fait divers qui angoisse les parents de jeunes qui vont danser dans la nuit telavivienne. Le viol présumé, et filmé par des voyeurs, d’une jeune femme alcoolisée dans la boîte de nuit “Allenby 40”. La police mène une enquête et a décidé de fermer la boîte pour un mois. ALLIANCE.FR : «Après l’interview donnée par la jeune fille ayant eu des relations sexuelles dans la discothèque “Allenby 40” à Tel-Aviv au site Hadashot 2, affirmant avoir bu de grandes quan-

tités d’alcool et n’avoir pas réalisé ce qui se passait autour d’elle pendant l’acte, le parquet demande à la police d’enquêter si s’agissait d’un viol. La semaine dernière, une vidéo publiée sur le site de nouvelles 10. La jeune fille avait affirmé avoir eu des relations sexuelles dans une discothèque devant de nombreuses personnes qui en ont été les témoins, et où certaines d’entres elles avaient même filmé l’acte et encouragé».

Israël est un pays avec une véritable culture de marchés. Alors que les Juifs d’origine éthiopienne ne représentent que 1,7 pour cent de la population d’Israël, ils constituent la moitié des détenus juifs. Dans la prison pour mineurs Ofek par exemple, 27 des 135 détenus sont des Israéliens d’origine éthiopienne. “C’est du racisme et de la discrimination. Les jeunes d’origine éthiopienne sont arrêtés à cause de leur couleur de peau. Ils sont souvent soupçonnés avant même d’avoir commis le moindre délit. Personne ne les écoute, ils n’ont pas droit à la parole“ déclare Hadar Tabaga, travailleuse sociale. La plupart de ces jeunes sont incarcérés pour cambriolage, agression et blessures corporelles. La police israélienne a récemment fait l’objet de vives critiques pour avoir fait un usage disproportionné de la force contre des Israéliens d’origine éthiopienne.

ISRAELVALLEY PLUS Les Falachas ou Falashas, également appelés Beta Israel ou Bétä Esraél, étaient des habitants de l’Éthiopie, maintenant qualifiés en Israël de « juifs éthiopiens ». Le terme Falasha est rarement utilisé par les juifs éthiopiens qui emploient plutôt Beta Israel (la « maison d’Israël », au sens de la « famille d’Israël »). Il signifie en amharique « exilé » ou « immigrés » et est généralement considéré comme péjoratif. On trouve aussi, selon les régions d’Éthiopie, les termes Kayla (d’étymologie toujours discutée) et esra’elawi (israélite). Depuis l’immigration en Israël, le terme Beta Israel tend à être remplacé, en Israël et au sein de la communauté elle-même, par « juifs éthiopiens » ou plus simplement par etiopim (« Éthiopiens »). Les Beta Israel ont une origine mal définie. Ils ont vécu pendant des

siècles dans le Nord de l’Éthiopie, en particulier les provinces du Gondar et du Tigré. Après avoir bénéficié de petits États indépendants jusqu’au xviie siècle, ils ont été conquis par l’empire d’Éthiopie, et sont devenus une minorité marginalisée, à laquelle il était interdit de posséder des terres et qui était accusée d’avoir le « mauvais œil ». Ils rentrent en contact avec le judaïsme occidental à la fin du xixe siècle. À compter du début du xxe siècle, une redéfinition en profondeur de l’identité de la communauté se fait jour et l’amène à se considérer désormais comme juive, et plus seulement comme Beta Israel. Cette évolution réduit progressivement les forts particularismes religieux originels et rapproche la religion des Beta Israel du judaïsme orthodoxe. http://israel-suisse.org.il/

Israël est un pays avec une véritable culture de marchés. Pratiquement chaque ville a son marché de fruits, légumes, viande, fromage, pain, etc. ouvert tous les jours sauf le shabbat. Un marché nocturne s’est ouvert dans le centre de Jérusalem proposant tous les mercredis et jeudis des tableaux, des articles de mode, des bijoux et autres objets créés par des artistes israéliens. En outre, des musiciens et artistes de rue assurent le divertissement des passants. L’objectif de la municipalité est d’inciter les résidents et les touristes à occuper davantage l’espace public. ISRAELVALLEY PLUS Le Sarona Market a ouvert ses

portes. 8700 mètres carrés sont consacrés aux amoureux de la gastronomie. 91 boutiques et restaurants en tout genre se bousculent dans l’enceinte. La particularité de ce marché est de varier les plaisirs, il y en a pour tous les goûts. De la fromagerie spécialisée aux bagels américains, de la poissonnerie au caviste, du primeur au vendeur de cookies. Des enseignes très connues sont présentes : en premier lieu le traiteur français ‘Fauchon’, mais aussi la pâtisserie ‘Boutique Centrale’, la halva ‘Halva Kingdom’ et le chocolat ‘Max Brenner’. Times of Israel http://israel-suisse.org.il/


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Habitudes de Mariages en Israël : En Israël, seuls 7% combien donner au mariés ? des habitations sont aux standards de la construction durable La somme faramineuse de 9 milliards de shekels (environ 2 milliards d’euros) change de main chaque année à l’occasion de mariages, de bar et de bat mitzvah (confirmation) et de brit milah (circoncision).

Les mariages célébrés en Israël offrent une particularité. Ils fonctionnent comme des campagnes de financement participatif. Les invités offrent de l’argent, payant ainsi non seulement le mariage mais parfois aussi la lune de miel. 96 pour cent des Israéliens donnent de l’argent et appliquent scrupuleusement les règles implicites qui régissent le montant à donner. Katharina Höftmann :»Chaque fois que nous sommes invités à un mariage, qu’il s’agisse de membres de la famille, d’amis ou de simples connaissances, mon Israélien de mari ouvre une liste sur Excel et vérifie combien le futur couple nous a donné lors de notre

mariage il y a quelques années. Cela peut sembler bizarre, mais en Israël, c’est tout aussi normal que le coffre-fort placé devant chaque salle de réception, avec sa fente destinée à recevoir les enveloppes contenant qui des billets de banque, qui un chèque. Depuis peu, en outre, les invités peuvent „payer“ leur cadeau directement avec leur carte bancaire. D’après une enquête du portail en ligne Globes, 96 pour cent des Israéliens donnent de l’argent quand ils sont invités à un mariage. Plus d’un tiers dépensent annuellement entre 1000 et 3000 shekels par an (environ 227-680 euros) rien que pour les mariages, avec une moyenne de 400 shekels (environ 90 euros) par mariage.

Les règles concernant les sommes à donner sont très précises. Le premier point porte, comme expliqué plus haut, sur le montant qu’on a soi-même reçu lors de son propre mariage. Par ailleurs, le lien de parenté est également un élément déterminant. On donne généralement beaucoup plus à un membre de la famille que par exemple à un collègue. En outre, le montant varie selon qu’on vient seul ou accompagné et en fonction du nombre de fêtes célébrées précédemment par le futur couple. „ Comme dans de nombreux autres pays, le mariage est un business juteux, non seulement parce que la cérémonie, la réception, la séance photo, coûtent très cher, mais aussi parce que les Israéliens on généralement un cercle familial et amical très étendu tant du côté des mariés que du côté des parents du jeune couple. http://israel-suisse.org.il/

Plage de Tel Aviv : la Rénovation de Kikar Atarim. Décadence et Renaissance Gurion sans vue sur la mer, toutes les parties du site sont actuellement dans un état de délabrement avancé, sans parler des espaces occupés par des squatters. Selon le plan de construction urbain approuvé par le Comité de planification, chaque tour aura jusqu’à 36 étages, 600 chambres d’hôtel, 340 unités d’habitation avec une moyenne de 80 m² par appartement. Kikar Atarim sera démoli et la place publique reconfigurée pour relier la plage au boulevard Ben Gurion. Un nouveau plan municipal de construction pour Kikar Atarim vient d’être recommandée par la commission de planification de Tel-Aviv. Tel Avivre : «Le plan comprend la démolition de la place et la construction de trois gratte-ciel (hôtels et résidences) ainsi qu’un espace municipal ouvert reliant la

plage au boulevard Ben Gurion. Kikar Atarim est une place publique construite au milieu des années 1970 avec plusieurs niveaux, un étage de parking souterrain, une station service et un niveau avec des boutiques qui n’existent plus. La place est aujourd’hui à l’abandon, les piétons accèdent à l’esplanade supérieure au moyen d’une rampe à partir du boulevard Ben

La place sera aplanie pour gagner en vue sur la mer et, autour des tours, des espaces verts seront bâtis. Entre la rue Hayarkon et la promenade du bord de mer, la place sera directement reliée par des passages piétons et cyclistes au boulevard Ben Gurion Blvd. 355 places de stationnement publics seront aussi aménagées par la ville». Source: Tel Avivre (Copyrights) et Globes.

L’écoconstruction ou construction durable est la création, la restauration, la rénovation ou la réhabilitation d’un bâtiment en lui permettant de respecter au mieux l’écologie à chaque étape de la construction, et plus tard, de son utilisation. En Israël 7% des habitations ont été réalisés l’an dernier conformément aux standards de la construction durable. Alors que dans les autres pays industriels ce mode de construction est encouragé par des allègements fiscaux ou des crédits «verts“, ces concepts ne se sont pas encore implantés en Israël. „En Israël, la culture architecturale est très dispendieuse. La construc-

tion de bâtiments et de logements est globalement inefficace. La branche est ultra conservatrice et il est très difficile de lui faire adopter de nouvelles technologies. La pénurie de logements entraîne une forte pression sur les prix mais les gens ne comprennent pas que la construction durable, si elle augmente les coûts de deux à quatre pour cent, permet aussi de récupérer rapidement les sommes payées en plus, grâce aux économies d’électricité et au style de vie plus sain“ explique Omri Carmon, chercheur au Centre d’innovations Milken de l’Institut de Jérusalem. http://israel-suisse.org.il


L’information en provenance d’Israël Edition du 13 Octobre au 20 Octobre

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Netanyahu veut l’ouverture d’une enquête contre Hanin Zoabi

En préambule du conseil des ministres, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a indiqué avoir saisi le conseiller juridique du gouvernement Yehouda Weinstein afin qu’il ordonne l’ouverture d’une enquête contre la députée Hanin Zoabi pour incitation à la haine et à la violence. La députée de la Liste arabe, interviewée dans un média du Hamas, a déclaré notamment: « Il faut que

des centaines de milliers de fidèles musulmans se rendent à la mosquée Al-Aqsa afin de protéger les musulmans menacés de mort. Il faut transformer le terrorisme de particuliers en Intifada réelle ». Le Premier ministre a dénoncé ces « propos mensongers et belliqueux » et affirmé qu’il ne laissera pas passer ces propos. Par LPH –

Hanin Zoabi, la député du parti arabe, appelle Pour les Russes, « la panique à l’Intifada, Netanyahu est furieux et la désertion ont commencé nir de nouvelles possibilités [ter- éteintes dans les prochains jours, roristes] de se développer, au lieu et donc des centaines de milliers dans les rangs de l’EI » de réagir après leur accomplisse- de personnes doivent se mobiliser ment. »

La député arabe, Hanin Zoabi semble avoir atteint les limites de la démocratie israelienne en appelant les arabes d’Israel a poursuivre l’intifada. Le premier ministre Benyamin Netanyahu veut faire retirer le mandat de Zoabi. « Nous sommes au centre d’une vague de terreur dont la source est dans le mensonge et l’incitation systématique sur le Mont du Temple : incitation du Hamas, de l’Autorité palestinienne (AP), et du Mouvement islamique en Israël, » a déclaré le Premier ministre, dans son discours d’ouverture de la réunion hebdomadaire du Cabinet. « A la fin de la semaine, j’ai ordonné de mobiliser 16 unités de réserve de la police frontalière afin de rétablir la sécurité et l’ordre. Il est préférable de déployer des forces conséquentes afin de préve-

Netanyahou a ajouté que de nouvelles mesures seront adoptées contre le Mouvement islamique en Israël. « Je ne suis pas prêt à accepter l’incitation provenant de l’intérieur. Nous utiliserons toutes les ressources contre l’incitation dans toutes les directions. Dans ce contexte, nous allons prêter attention à l’incitation violente de Hanin Zoabi, la porte-parole officielle du Hamas. Voici ce qu’elle dit : Hanin Zoabi: « Des centaines de milliers de fidèles musulmans doivent aller à Al-Aqsa [le Mont du Temple – ed.] et s’opposer au complot israélien de verser le sang des habitants arabes de Jérusalem-Est. » « Aujourd’hui, c’est seulement le travail de quelques individus, mais nous avons besoin d’un soutien national. Si les attaques individuelles continuent sans soutien national, ces actions seront

pour commencer une véritable Intifada,» fin de citation, précise Netanyahou.

« Tout ce qu’elle prétend n’est qu’un mensonge, une incitation sauvage et un appel clair à la violence, » proclame Netanyahou. « Je ne suis pas capable d’oublier ces mots terribles. Je me tournerai vers le procureur général afin d’ouvrir immédiatement une enquête criminelle contre Hanin Zoabi. » Netanyahou a ajouté que le gouvernement doit faire passer dimanche une peine minimale d’un an de prison pour les lanceurs de pierres et de bombes incendiaires, ainsi que des amendes très fortes qui seront imposées aux parents des deux mineurs condamnés pour crimes. Il a conclu en remerciant les forces de sécurité, ainsi que les citoyens d’Israël qui affichent « une grande vigilance et une force impressionnante » contre la vague de terreur. Source: coolamnews

Les avions de combat russes ont bombardé samedi des cibles du groupe djihadiste Etat islamique (EI) au quatrième jour de leur intervention en Syrie. Les raids vont durer « trois à quatre mois » et « s’intensifier » promet l’Etat-major russe. L’aviation russe a mené plus de 20 sorties en 24 heures en Syrie et neuf raids ont visé des cibles de l’EI, annonce samedi à la mi-journée le ministère russe de la Défense. Il a précisé que ces frappes ont détruit un poste de commandement et un bunker de l’EI près de la ville de Raqa, la « capitale » de l’organisation extrémiste située dans le nord-est du pays en guerre. Les avions russes ont en outre détruit un entrepôt de munitions et visé un camp d’entraînement du groupe djihadiste dans la province d’Idleb (nord-ouest), selon le ministère. La Russie a affirmé que ses frappes ont semé la « panique » chez le groupe EI, en forçant 600 de ses membres à abandonner leurs positions. « La panique et la désertion

ont commencé dans leurs rangs », a affirmé un haut responsable de l’état-major russe, le général Andreï Kartapolov. Selon un nouveau bilan de L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), les frappes russes ont coûté la vie depuis mercredi à 39 civils dont huit enfants et à 14 djihadistes, 12 de l’EI et deux d’Al-Nosra. Déclenché en 2011 par une révolte populaire brutalement réprimée, le conflit déjà très complexe, a pris un nouveau tournant avec l’implication des Russes, alliés du régime qui a perdu les deux tiers du territoire dans les combats. Or, Moscou considère le régime d’Assad comme un rempart face à l’EI. C’est pourquoi la Russie vise l’EI mais aussi le Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, et ses alliés rebelles islamistes, selon des sources syriennes et l’OSDH. Elle a également frappé des petits groupes rebelles soutenus par les Etats-Unis.




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