Israël Actualités n°363

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GRATUIT - Numéro 363 - Edition du 28 Octobre au 2 Novembre

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 28 Octobre au 2 Novembre

D’un mufti à l’autre…

Le mufti de Jérusalem Sheikh Muhammad Ahmad Husseini annonce sur une chaîne israélienne «qu’il n’y avait jamais eu de temple juif au sommet du Mont du Temple, où se trouve la mosquée la Mosquée Al-Aqsa et que le site est le foyer de l’islam «depuis la création du monde». J’ai lu aussi, dans la presse si friande de cette voix de l’islam si modéré, que le lieu était sacré pour les musulmans, depuis « 30 000 ans », soit un petit paquet d’années avant la naissance même de l’islam. Nous sommes, je l’espère un certain nombre aujourd’hui, à conseiller au mufti de Jérusalem Sheikh Muhammad Ahmad Husseini de retourner sur les bancs de l’école pour approfondir ses connaissances historiques. Ou alors de relire les textes religieux et d’apporter la preuve de ce qu’il avance. Hélas, comme dit le dicton «dans un monde d’aveugles, le borgne est roi» et je n’ai aucun doute sur le fait que, si une partie du monde, hilare, se dit que le mufti manque cruellement de culture, pour un personnage si important, une autre plus ignorante, boit peut-être ses paroles en toute naïveté. Il est facile, de manipuler les foules en leur débitant des absurdités. Ca l’est moins de prouver ce que l’on avance. Pourquoi ne pas diligenter des fouilles, sous la mosquée pour prouver que le sous-sol est désespérément vide, qu’aucun vestige du Temple juif n’y subsiste ? Mais là, évidemment, vous seriez bien en peine. Car le monde entier sait que les vestiges du premier et second Temples sont enfouis en ce lieu. Jérusalem est bien la propriété du peuple juif et personne ne parviendra à faire la preuve du

contraire.

J’irai plus loin en disant que même le mufti de Jérusalem, qui n’a pas peur de se couvrir de ridicule aux yeux du monde entier en assénant des stupidités, connaît parfaitement la vérité. Et que ses assertions ne sont, plusieurs décennies après, ne sont que l’émanation de la haine antijuive si bien ancrée en terre de Palestine qu’elle a conduit l’ancien grand Mufti de Jérusalem Mohammed Amin al-Husseini, durant la seconde guerre mondiale, à se prosterner aux pieds d’Adolphe Hitler et à lui promettre le soutien inconditionnel des musulmans de la Palestine mandataire et des pays frontaliers s’il les débarrassait des juifs ! La Solution finale, il la trouvait fort à son goût ce brave homme ! Comme vous je me suis demandé ce qui passait par la tête de Netanyahou lorsqu’il a avancé que c’est le mufti de Jérusalem qui avait suggéré à Hitler d’exterminer les juifs alors que le brave Adolphe ne voulait que les expulser ! Mais ce n’est pas au vieux singe que l’on apprend à faire la grimace et si le chef du gouvernement israélien a eu droit à un recadrage en règle, il a aussi conduit les médias du monde entier à plonger leur nez dans les archives de l’histoire pour ressortir l’enregistrement de la rencontre entre Hitler et le mufti, en novembre 1941. En travestissant (à peine) les faits, comme l’indique Slate.fr, dans un article paru le 25 octobre, Netanyahou a obligé le monde entier à prendre conscience de la haine farouche des Palestiniens pour les juifs, bien antérieure à la création de l’Etat d’Israël.

Rappelons que les Palestiniens d’aujourd’hui ne sont qu’un mythe, car ces Palestiniens n’existent que depuis 50 ans et le peuple juif depuis plus de 5 000 ans. Les Palestiniens ne sont qu’une pure invention des temps modernes. Le peuple juif a une histoire vieille de plus de 5 000 ans. la Terre promise a été donnée aux Hébreux lorsque D.... s’est dévoilé à Moïse, et à ma connaissance et jusqu’à nouvelle ordre, les Hébreux ne sont pas des arabes palestiniens. Le palestinien est né le jours ou

le terroriste Yasser Arafat a créé l’OLP, mouvement terroriste qui a, à son actif, la mort de civils et d’enfants... Rappelons, comme le disait Herbert Pagani, que nous sommes les Palestiniens d’il y a 2 000 ans… Les juifs étaient appelé les Palestiniens, les juifs étaient les habitants de la Palestine… Il avait raison !

tête et de montrer au monde que l’époque où les juifs se cachaient et se laissaient conduire à l’abattoir est révolue... Le peuple juif a un état, une armée, une terre : Israël... N’en déplaise à tous les muftis d’hier et d’aujourd’hui ! Am Israel Hai Alain Sayada

Quant à nous, peuple juif, nous n’avons qu’un seul devoir : celui de ne plus jamais baisser la

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Budget 2016 : ce qui va changer dans la vie des Israéliens

en ligne ; c’est une mesure qui est sensée alléger la bureaucratie sur les PME et faciliter la gestion du fisc. - Planification fiscale – Les détenteurs de capitaux devront déclarer aux autorités fiscales leur “planification fiscale” afin de permettre au fisc de contrôler si les mesures prises par le contribuable pour payer moins d’impôt sont légales. - Déductions fiscales aux diplômés de l’enseignement supérieur – La validité des déductions fiscales accordées aux détenteurs d’une licence ou maitrise, prenait fin en 2015 : elle sera prolongée jusqu’en 2020.

La loi de finances en discussion à la Knesset comporte plusieurs articles qui auront un impact sur la vie des Israéliens. Revue de détails. Les députés israéliens ont jusqu’au 19 novembre pour voter la loi de finances 2016 concoctée par le gouvernement. Pas mal de choses vont changer pour les Israéliens : santé, éducation, sécurité sociale, impôts, coût de la vie, retraite, énergie, etc.

Le clin d’oeil de Gilles Azoulay

Ils me font bien rigoler les adeptes du B.D.S. Pendant qu’ ils s’ agitent et s’ acharnent pour essayer de faire en sorte que nul ne consomme une orange ou un avocat en provenance d’ Israel, ou n’achete un appareil Sodastream ( se moquant éperdument de provoquer au passage la mise au chômage de centaines d’ouvriers palestiniens) , l’ Arabie Saoudite, Oman,Koweit, Bahrein,les Émirats et le Qatar, rien que ça, sont en passe d’aquerir (par l’intermediaire d’une société américaine, mais ils ne sont pas dupes ! )tout un système de défense anti missile Israelien dont le fameux Dôme de fer mis au point par la société Rafael. Et ce, pour se protéger

de l’Iran ! Nous apprenons dans un autre domaine, que le groupe français Atlantic à racheté 51 pour 100 du capital de la société Israélienne Chromagen, leader mondial en chauffe eau et panneaux solaires. Membres du BDS, un conseil, cet hiver par moins dix degrés, si en allumant votre chauffage vous vous rendez compte que la chaleur bienfaisante est issue d’une technologie israélienne, fermez les yeux et passez outre sinon vous risquez de finir congelés ( en 1 mot comme en 2 !!!). Et si B.D.S voulait tout simplement dire : Bande De Shmoks ? AG

SANTÉ - Réduction de la santé privée – Un médecin qui exerce dans un hôpital public ne pourra plus recevoir immédiatement un de ses malades en consultation privée ; un délai de 8 mois devra être respecté entre les deux types de consultation (publique et privée). - Contrôle du remboursement d’actes médicaux privés – Le remboursement (par la caisse de maladie ou une compagnie d’assurance) des soins prodigués par un médecin en consultation privée ne sera plus automatique. Les tarifs devront respecter un barème de remboursement fixé d’avance. - Baisse de la rémunération des médecins libéraux – Les frais d’hospitalisation dans un établissement privé devront être réglés entièrement à l’hôpital et non se repartir, comme aujourd’hui, entre l’hôpital et le médecin. ÉDUCATION - Davantage de subventions aux communes pauvres – Le changement dans le mode de financement du système scolaire par l’intermédiaire des pouvoirs locaux se traduira par un budget différentiel : les villes les plus pauvres rece-

vront plus de subventions alors que les villes plus aisées en recevront moins. - Report de l’allongement de la journée scolaire – La loi actuelle prévoit un allongement de la journée scolaire pour tous les écoliers du pays à partir de 2016. Désormais, l’allongement est reporté à 2021. - Financement des Yéchivot – Les mairies auront l’obligation de subventionner les Yéchivot situées sur leur territoire municipal, à hauteur de 100 millions de shekels par an. SÉCURITÉ SOCIALE - Allocation chômage pour les indépendants – Aujourd’hui, seuls les salariés sans emploi ont droit à des allocations chômage. Dorénavant, les travailleurs indépendants aussi pourront bénéficier d’indemnités de chômage si leur entreprise cesse son activité. - Relèvement des allocations familiales – Les allocations familiales pour un enfant sont relevées de 140 shekels aujourd’hui, à 200 shekels demain ; le montant des allocations sera progressif et il sera de 238 shekels pour chaque enfant à partir du second. Le supplément ne sera pas versé immédiatement et intégralement aux familles : le gouvernement ouvrira un compte d’épargne sur lequel il versera 50 shekels par mois pour chaque enfant jusqu’à sa majorité. - Relèvement des petites retraites – Le complément de retraite versé aux personnes âgées sera relevé de 40 à 190 shekels par mois selon l’âge et la composition de la famille. FISCALITÉ - Déclaration en ligne – Les chefs de petites entreprises devront effectuer leur déclarations fiscales

COÛT DE LA VIE - “Réforme des Cornflakes” – Les importations de produits alimentaires secs, comme riz, pâtes et cornflakes, ainsi que des boissons gazeuses, seront facilitées ; les contrôles vétérinaires seront allégés et les droits de douane abaissés. PENSIONS - Baisse des déductions fiscales – Chaque année, les avantages fiscaux sur les pensions de retraite causent un manque-à-gagner de 15 milliards de shekels aux caisses du fisc. Dorénavant, les réductions fiscales seront plafonnées : seules les pensions inferieures à 27.000 shekels bruts par mois en bénéficieront. - Réforme des agents d’assurance – Le gouvernement voudrait réduire les conflits d’intérêt qui existent entre les employeurs qui cotisent aux fonds de pension, et les assureurs qui gèrent les pensions des salariés. Dorénavant, le salarié sera libre de choisir son propre agent d’assurance qui gèrera son épargne professionnelle. RESSOURCES NATURELLES - Raccordement des entreprises au gaz – 11 ans après que le début de l’exploitation du gaz israélien, les usines du pays vont être raccordées au gazoduc qui ramène le gaz du fond de la méditerranée jusqu’à la côte. À ce jour, seulement 15 entreprises industrielles sont raccordées au gaz. - Royalties sur les ressources naturelles – La réforme Shishinski sera appliquée pour relever la fiscalité sur l’exploitation des ressources naturelles autres que le gaz et l’eau. C’est ainsi que la taxe sur les gains de l’exploitation minière sera relevée progressivement jusqu’à 42%. Jacques Bendelac (Jérusalem)


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L’auteure de Harry Potter, J. K. Israël : la facture du Rowling, contre le boycott d’Israël terrorisme à plus de 450 millions d’exemplaires. Elle a également utilisé les pseudonymes de Kennilworthy Whisp, Newt Scamander (tirés de sa propre œuvre) et Robert Galbraith.

Une liste avec plus de 150 artistes et écrivains britanniques a été publiée la semaine dernière dans une lettre ouverte dans le Guardian pour s’opposer au boycott culturel d’Israël.

acceptation mutuelle plus grande, et c’est par une telle compréhension et une telle acceptation que le mouvement peut aller vers une résolution du conflit », affirment les signataires.

La liste inclut l’auteure d’Harry Potter J. K. Rowling, les historiens populaires Simon Schama et Simon Sebag Montefiore, tout comme 14 députés et l’ancien ministre Eric Pickles.

The Times of Israel

« Des boycotts culturels stygmatisant Israël divisent et sont discriminatoires. Ils n’aideront pas à la paix. Un dialogue ouvert et une interaction font la promotion d’une comprehension et d’une

ISRAELVALLEY PLUS. Joanne Rowling, OBE1, LL.D. (hon.)2, née le 31 juillet 1965 dans l’agglomération de Yate, dans le Gloucestershire, en Angleterre, est une romancière britannique, connue sous le pseudonyme J. K. Rowling. Elle doit sa notoriété mondiale à la série Harry Potter, dont les tomes traduits en au moins 67 langues ont été vendus

Jeune mère divorcée vivant d’allocations, elle a commencé à écrire Harry Potter à l’école des sorciers en 1990 et a dû attendre de longues années et l’aide d’un agent littéraire, Christopher Little, avant que son livre paraisse en 1997 chez Bloomsbury. Le succès planétaire des six tomes suivants ainsi que des hors-série lui ont permis d’acquérir une fortune estimée en 2008 par le Sunday Times à 560 millions de livres (environ 590 millions d’euros ou 825 millions de USD, fin 2008), soit plus que celle de la reine d’Angleterre ; et d’apporter sa contribution à de nombreuses associations caritatives luttant contre la maladie et les inégalités sociales. Elle devient ainsi une philanthrope reconnue en cofondant notamment le Children’s High Level Group.

Alors que l’économie israélienne n’est pas au beau fixe, la vague de violences qui touche l’État hébreu depuis le début du mois d’octobre risque d’aggraver la situation. Il ressort en effet d’une étude de l’hebdomadaire de droite Makor Rishon que les attentats et la lutte antiterroriste sont susceptibles de coûter quelque 10,5 milliards de shekels en deux mois de ralentissement économique lié à la situation sécuritaire. Les pertes prévues par le journal se divisent en budgets gouvernementaux de 4 milliards de shekels alloués à Tsahal, perte du PIB de quelque 5 milliards de shekels et environ 1,5 milliard de pertes dues à la baisse des revenus fiscaux du gouvernement. Ces chiffres, collectés par l’hebdomadaire auprès d’acteurs des secteurs publics et privés, sont fondés sur l’hypothèse d’une vague de terrorisme de deux mois. Si les violences en viennent à se transformer en Intifada plus violente et plus longue, les pertes augmenteront en conséquence.

Les secteurs qui risquent d’être les plus touchés sont naturellement le tourisme, ainsi que les échanges commerciaux et investissements étrangers, particulièrement sensibles à la situation sécuritaire. Le volume des transactions dans les commerces de Jérusalem et de plusieurs autres villes a déjà commencé à décroître sensiblement. Les entreprises du secteur arabe sont également fortement touchées, les clients juifs s’abstenant de fréquenter les villes arabes. Rappelons que dimanche, les acteurs de l’industrie touristique ont présenté des chiffres encourageants sur une reprise dans leur secteur. Toutefois, ces statistiques ne prennent pas encore en compte les répercussions des attentats perpétrés depuis le début du mois d’octobre. israpresse


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Eric Schmidt (Google): «L’impact d’Israël en Sciences est immense»

20e anniversaire de l’assassinat de Rabin: quel héritage économique?

créer une usine dans le Néguev, le coréen Hyundai a commencé à commercialiser ses voitures en Israël, et Intel a lancé la construction d’une immense usine à Kiriat-Gat. Le boycott entretenu par les pays arabes s’est progressivement dissipé, permettant à des investisseurs japonais ou suisses de se lancer à la conquête du consommateur israélien.

Les Accords économiques de Paris entre Israéliens et Palestiniens furent le principal succès du Premier ministre israélien assassiné en novembre 1995. Israël célèbre le vingtième anniversaire de la mort d’Itzhak Rabin : de nombreuses manifestations officielles auront lieu tout au long de cette semaine. Le legs économique d’Itzhak Rabin se trouve sans doute dans le « Protocole sur les Relations économiques » signé à Paris en avril 1994 entre les représentants israéliens et palestiniens. Car si l’accord de paix signé à Washington en 1993 par Israël et l’OLP reste controversé, son volet économique est encore considéré comme une des principales réussites du processus de paix entre les deux parties. ACCORD TOUJOURS EN VIGUEUR Côté israélien, c’est Abraham Shohat, le ministre des Finances du gouvernement Rabin qui a avalisé l’Accord de Paris ; celui-ci établissait les relations économiques entre les deux partenaires, et définissait notamment une union douanière entre les territoires palestiniens autonomes et Israël. Cet accord économique aurait dû être intérimaire, jusqu’à la mise en place d’une solution politique

définitive ; 21 ans après, il est toujours en vigueur, pour le meilleur et pour le pire. Interrogé en fin de semaine par la presse israélienne, Abraham Shohat estime que « les accords économiques ont été une réussite, notamment parce qu’ils sont encore en vigueur et aussi parce qu’ils permettent un type unique de relations selon lequel l’Autorité palestinienne fonctionne sans frontières définies et sans Etat ». RECUL DU BOYCOTT ÉCONOMIQUE Durant les premières années de l’Accord de Paris, Israël a largement profité du succès économique. Shohat se souvient encore des chiffres : « en 1991, les capitaux étrangers en Israël se montaient à 160 millions de dollars seulement. En 1996, les investissements étrangers s’élevaient à 5 milliards de dollars ». Le principal bénéficiaire des capitaux étrangers a été le secteur du high-tech qui a connu un grand bond en avant et dont les retombées ont bénéficié à toute l’économie israélienne. Avec le début de la paix israélo-palestinienne, ce sont les grandes multinationales qui se sont intéressées au marché israélien. Le groupe automobile allemand Volkswagen s’est allié à l’israélien Israel Chemicals pour

BOOM ÉCONOMIQUE Les effets du début du processus de la paix se sont multipliés pour l’économie israélienne : le tourisme étranger est revenu massivement en Israël, de nouveaux débouchés étrangers se sont ouverts devant les marchandises israéliennes (notamment en Asie et Afrique), les dépenses militaires ont reculé, le chômage a baissé alors que la main d’œuvre palestinienne a contribué au boom économique.

“Si Israël est en plein essor c’est grâce à cette culture de défiance de l’autorité et de remise en question”. Le PDG de Google, Eric Schmidt, a tenu récemment à saluer la position de leader d’Israël dans le secteur de l’innovation, et plus particulièrement dans le domaine des cyber-technologies. Schmidt a notamment salué la capacité d’Israël à s’adapter rapidement aux nouvelles innovations ainsi que sa démonstration de créativité et d’esprit d’entreprise sur le marché mondial.

Location de luxe à Tel Aviv : 10% de moins que New York

plus, il n’a pas négocié le prix et a accepté un bail de 6 mois renouvelable.

Sans compter la paix avec la Jordanie (octobre 1994) qui, après la paix avec l’Egypte (1978), a contribué à une plus grande coopération régionale. Résultat : Israël a connu une période de prospérité sans précédent. Alimentée par les exportations, l’investissement et la consommation, la croissance du PIB israélien a tourné autour de 8% l’an. L’assassinat d’Itzhak Rabin en 1995 plongera Israël dans une période d’instabilité politique qui débouchera sur la seconde Intifada à la fin de 2000. L’euphorie économique sera stoppée net ; au cours des deux dernières décennies, l’impasse politique n’a plus permis aux deux partenaires de bénéficier pleinement des fruits économiques de la coopération régionale. Jacques Bendelac (Jérusalem)

“Israël non seulement la deuxième Silicon Valley en nombre de startups, mais il est aussi un acteur de premier plan avec lequel Google s’engage à continuer de travailler”, a déclaré le PDG du géant américain. “Si Israël est en plein essor c’est grâce à cette culture de défiance de l’autorité et de remise en question constante”, a-t-il ajouté. “L’impact des Israéliens sur les sciences et la technologie est immense, voilà pourquoi je suis ici et pourquoi je continuerai d’investir ici”, a-t-il conclu.

Le marché locatif en Israël vient de battre un nouveau record : un non-résident d’origine russe a signé un bail pour louer un appartement de luxe dans une tour résidentielle non loin de la rue Arlozorov, à Tel-Aviv, pour un montant de 45.000 dollars par mois. Le résident étranger a loué cet appartement de luxe sans l’avoir vu, il n’a vu que des photos présentées par une agence immobilière, de

Le tarif mensuel ne comprend pas les frais de gestion qui tournent autour de 4000 NIS par mois. La tour est située côté du Kikar Hamedina. L’appartement fait 320 mètres carrés avec un balcon et une magnifique vue panoramique. Il dispose de six chambres à coucher, une cuisine de luxe, une unité pour les invités avec une entrée séparée, celui-ci est entièrement meublé. Le prix moyen d’un appartement standard similaire dans une tour de luxe à Tel-Aviv est actuellement d’environ 60.000 NIS par mois soit 3 fois moins que le prix de cette transaction. Il faut savoir qu’un appartement du même type à New York se loue 50.000 dollars par mois sur la Cinquième Avenue. David Illouz



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Césarée : Première édition du Edmond de Rothschild Israël Masters

Israël critique le vote à l’UNESCO sur le mur Occidental

La résolution exhorte également la communauté internationale à condamner Israël pour pousser « ses citoyens de porter des armes à la lumière de [la] récente vague de terreur », ainsi que pour les mesures prises récemment par Israël et l’armée israélienne à Jérusalem. Le texte, dont une copie a été obtenue par Ynet, fait référence à Jérusalem comme « la capitale occupée de la Palestine. »

Israël a déclaré lundi travailler pour contrecarrer une résolution palestinienne visant à déclarer le mur Occidental à Jérusalem comme un lieu saint musulman lors d’un vote mardi à l’UNESCO, l’organisme culturel de l’ONU. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a qualifié la proposition « de tentative pour déformer l’histoire, de brouiller les liens entre le peuple juif et son lieu le plus saint et de créer une fausse réalité». Le mur Occidental est l’un des rares vestiges de l’ancien mur de soutènement qui soutenait un plateau artificiel sur lequel le Second Temple rénové se tenait sous le règne du roi Hérode. Le Temple et une grande partie de la muraille ont ensuite été détruits par les Romains en 70 de notre ère.

Pour les Juifs, a qui les règlements israéliens qui interdisent de prier sur le mont du Temple, le mur Occidental est le site de prière le plus proche du site antique du Saint des Saints à l’intérieur du Temple détruit. Il est considéré comme le site le plus sacré où les Juifs sont autorisés à prier. Selon la tradition musulmane, le mur Occidental est l’endroit où Mahomet a attaché Buraq, son animal ailé, qu’il montait la nuit où il est monté au ciel. Au sommet, se trouve le Dôme du Rocher – un sanctuaire musulman – et la Mosquée Al-Aqsa. La proposition de reconnaître le mur Occidental comme un lieu saint musulman a été soumise par six pays musulmans au nom des Palestiniens, selon le site Ynet.

De plus, les Palestiniens cherchent à faire condmaner les fouilles archéologiques israéliennes qui ont actuellement lieu à proximité du mont du Temple et dans la Vieille Ville de Jérusalem, ainsi que les « agressions et les mesures illégales prises contre la liberté de culte et l’accès des musulmans à la mosquée Al-Aqsa et les tentatives d’Israël pour briser le statu quo depuis 1967 ». La ministre adjointe aux Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, a dénoncé lundi la proposition. « Cette tentative palestinienne honteuse et trompeuse de réécrire l’histoire va échouer le test de la réalité », a déclaré Hotovely. La députée du Likud a déclaré que son ministère ferait tous les efforts pour s’assurer que la proposition soit rejetée mardi par l’UNESCO. La proposition devrait largement passer dans la mesure où la plupart des 58 membres de l’UNESCO soutiennent traditionnellement la cause palestinienne.

Seize pros français figurent parmi les 54 engagés dans la première édition du Edmond de Rothschild Israël Masters, la grande finale de l’Alps Tour qui débute ce vendredi au Césarée Golf Club, face à la mer Méditerranée. Prévu pour se disputer l’an dernier, le Edmond de Rothschild Israël Masters avait dû être annulé en raison des tensions politiques secouant la région. Mais ce n’était que partie remise ! Un an plus tard, les 54 premiers de l’ordre du mérite de l’Alps Tour sont présents au Césarée Golf Club, unique parcours de 18 trous d’Israël, pour la première édition de cette grande finale du circuit satellite. Organisé par le promoteur français Marc Harari, le tournoi est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire du golf israélien, puisqu’il est le premier événement pro à se dérouler dans le pays. Deux tours en alliance – un pro associé à un amateur – sont au menu vendredi et samedi, avant un troisième et dernier tour réunissant uniquement

l’élite de l’Alps Tour. Cette semaine, l’enjeu sportif sera dans les esprits de tous les joueurs, puisqu’au terme des trois tours seront décernés les cinq sésames pour le Challenge Tour l’an prochain. Et avec une dotation globale de 80 000 euros, de loin la plus importante de la saison, aucun retournement de situation de dernière minute n’est à exclure ! Pour les deux Français actuellement dans le top 5, Damien Perrier (3e) et Matthieu Pavon (5e), il s’agira donc d’y rester à tout prix… Mais Léo Lespinasse et Raphaël Marguery, bien que 11e et 12e respectivement, peuvent eux aussi prétendre accéder à la deuxième division européenne en cas de succès. Accès au Challenge Tour ou pas, les seize Français présents à Césarée partagent l’ambition de rentrer dans l’histoire en devenant le premier vainqueur d’un tournoi pro en Israël. Alexandre Mazas Source: http://www.ffgolf.org/

Migrants : Premier ministre slovène « Sans réponse concrète et immédiate, l’UE et l’Europe vont s’effondrer » Miro Cerar, Président du gouvernement slovène « La situation est très très sérieuse. J’espère vraiment que ce sommet apportera des propositions concrètes et immédiates. Sans action concrète et immédiate sur le terrain dans les jours et semaines à venir, je pense vraiment que l’Union Européenne et l’Europe dans son ensemble vont commencer à s’effondrer. »



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La Russie va t-elle sectionner des câbles sous-marins vitaux?

Les USA inquiets de la présence de navires russes près de câbles sous-marins Washington redoute que Moscou coupe des lignes de communication en cas de conflit Alors que des sous-marins et des navires d’espionnage russes opèrent près des câbles de communication sous-marins vitaux pour l’internet mondial, des responsables américains s’inquiètent des potentielles intentions de la Russie de couper les lignes en cas de conflit, a rapporté dimanche le New York Times. Le quotidien américain cite des commandants de la marine et des responsables du renseignement qui révèlent que les Etats-Unis ont relevé une présence russe le long des câbles de communication depuis la mer du Nord vers le nord de l’Asie et des eaux proches des États-Unis. « Il serait inquiétant d’entendre qu’un pays trafique des câbles de communication ; cependant, en raison de la nature confidentielle des opérations sous-marines, nous n’en dirons pas plus », a déclaré au Times le porte-parole de la marine américaine, le commandant William Marks. Bien que rien n’indique que des câbles aient déjà été sectionnés, les préoccupations américaines reflètent la méfiance accrue de Washington à l’égard des activités militaires russes dans le monde entier, selon le Times. En raison de ces inquiétudes, les autorités américaines ont renforcé de manière significative la surveillance des activités russes le long des tracés des câbles depuis la mer du Nord vers le nord de l’Asie du Nord, et même dans des eaux plus proches côtes américaines, selon le Times. Le journal rapporte que les EtatsUnis surveillent étroitement le navire russe Yantar, collecteur de renseignements, qui a été aperçu au large de la côte Est des ÉtatsUnis, en route vers Cuba. Selon les responsables de la Marine, les sous-marins russes sont capables de couper des câbles à plusieurs kilomètres de profondeur.

En juillet dernier, la Russie avait annoncé vouloir renforcer les positions stratégiques de sa marine en mer Noire ainsi que maintenir une présence dans l’Atlantique et la Méditerranée dans une nouvelle « doctrine navale » de la Russie, actualisée pour tenir compte à l’expansion « inadmissible » de l’OTAN à ses frontières. Ce document a été rendu public quelques mois après une nouvelle doctrine militaire réagissant déjà au renforcement des capacités de l’Alliance atlantique en Europe centrale, dans un contexte de tensions inédites depuis la fin de la Guerre froide entre Moscou et les Occidentaux en raison de la crise ukrainienne. Son pendant naval, long de 46 pages, souligne également « le caractère inadmissible pour la Russie des projets de déplacement des infrastructures militaires de l’Alliance vers ses frontières ». Le texte fixe notamment l’objectif de « développer les infrastructures » de la Flotte de la mer Noire en Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie. Toujours pour la région de la mer Noire, il prévoit « la reconstitution accélérée et complète des positions stratégiques de la Russie, le soutien à la paix et à la stabilité ». « Ces changements montrent que la Russie accorde une attention particulière au renforcement de son potentiel naval dans l’Arctique et l’Atlantique pour contrer l’OTAN », a commenté l’expert militaire Alexandre Golts sur la radio Echos de Moscou. Mais « sans renforcement décisif des capacités de la Flotte, tout cela n’a pas de sens », a-t-il cependant nuancé. L’OTAN, qui accuse Moscou d’avoir envoyé des soldats dans l’est de l’Ukraine, a décidé en février de consolider la défense de son flanc oriental en créant une nouvelle force de 5 000 hommes rapidement mobilisable, baptisée «fer de lance», et six centres de commandement et de contrôle en Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne et Roumanie.


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Mufti de Jérusalem: « Il n’y a jamais eu de temple juif sur le Mont du Temple »

chéologiques et textuelles, y compris musulmanes, les certifiant.

Le Grand Mufti de Jérusalem, la figure musulmane en charge de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, a déclaré dimanche qu’il n’y avait jamais eu de temple juif au sommet du Mont du Temple, et que le site est le foyer de la mosquée « depuis la création du monde ». Une famille de Gaza nomme son bébé « Couteau de Jérusalem » en « solidarité » avec les terroristes palestiens Dans une interview en arabe accordée à la chaîne israélienne Arutz 2, Sheikh Muhammad Ahmad Hussein a déclaré que le site, considéré comme le troisième lieu saint de l’Islam et premier lieu saint du Judaïsme, était une mosquée « il y a 3.000 ans, et il y a

30.000 ans (…) et depuis la création de le monde ». « C’est la mosquée Al-Aqsa que les anges ont construit », a déclaré le mufti de cet édifice datant du 8ème siècle après JC, commandé par le calife Abd al-Malik ibn Marwan. Hussein a été nommé au poste de Mufti en 2006 par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Il a, par le passé, approuvé les attentats suicide contre des Israéliens. Il a également nié avec véhémence l’existence de pèlerinages juifs au sommet du Mont du Temple, malgré les nombreuses preuves ar-

Au 10è siècle après JC, l’historien musulman Muhammad ibn al Shams Aḥmad-Din al-Muqaddasi a écrit dans sa description de la Syrie et de la Palestine que « Jérusalem était l’oratoire de David (…) voici les merveilles de Salomon et ses villes », et que les fondations de la Mosquée Al-Aqsa étaient « portées par David ». Un guide de l’Haram al-Sharif (nom du Mont du Temple en arabe) publié par le Waqf musulman en 1924, mentionne également la présence de deux temples juifs à son sommet, dans l’antiquité. Un des prédécesseurs de Hussein, le Mufti Hajj Amin al-Husseini, a fait les titres des journaux la semaine dernière après que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a affirmé que c’était le chef musulman palestinien qui avait soufflé l’idée à Hitler d’exterminer les Juifs en Europe. Le Mont du Temple (esplanade des Mosquée pour les musul-

mans) a été récemment le théâtre de violents affrontements entre les forces de sécurité israéliennes et les émeutiers palestiniens, ces-derniers accusant Israël de vouloir changer le « statut quo » qui prédomine sur le site, ce que n’a cessé de nier le gouvernement. Alors que les visiteurs juifs sont autorisés à entrer dans le site, la prière y est interdite en vertu des dispositions instituées par Israël, lorsqu’il a pris la partie Est de la ville à la Jordanie lors de la guerre de 1967. Israël et la Jordanie ont convenu samedi de placer des caméras de vidéosurveillance sur le Mont du Temple dans le but de calmer les tensions et de surveiller d’éventuelles violations du statu quo, bien que l’initiative a été rejetée par les dirigeants palestiniens. Un bébé palestinien appelé « Couteau de Jérusalem » Une famille de Gaza a nommé son nouveau-né « Couteau de Jérusalem » en « solidarité » avec les terroristes palestiniens qui ont poignardé plusieurs Israéliens à mort

et fait de nombreux blessés dans les 50 attaques qui ont eu lieu en Israël et en Cisjordanie ce mois-ci Mohammed Abu Shebika, 31, a invité samedi des journalistes à son domicile dans le camp de réfugiés de Rafah (sud de la bande de Gaza) pour leur présenter son bébé, né quatre jours plus tôt. Shebika a alors montré aux journalistes présents le certificat de naissance de son fils, et enveloppé le bébé dans un drapeau palestinien devant les photographes. Dans une vidéo traduite et diffusée par l’organisation de surveillance des médias MEMRI, Shebika a affirmé: ‘Allah m’a donné un nouveau bébé, et je l’ai appelé ‘Couteau de Jérusalem’ après l’Intifada des couteaux’. Il a ajouté que la vague d’attentats était « un nouveau type de révolution ». « Allah le veut, la troisième Intifada ne s’arrêtera pas », a-t-il ajouté. i24news


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Justin Trudeau : le désastre Obama s’étend au Canada dans une mosquée, Justin Trudeau a fait tout cela. Dans l’islam, cela signifie qu’il est converti Les vidéos et les photos où on le voit dans une mosquée ne le montrent pas seulement participant à une prière, mais priant effectivement, ce que tout musulman pratiquant confirmera : le mouvement de ses doigts est très clair. Dans l’islam, cela signifie qu’il est converti.

La défaite de Stephen Harper au Canada était inattendue. Elle est absolument consternante, et indique une évolution inquiétante du Canada. Justin Trudeau, le vainqueur, est plus à gauche qu’Obama, ce qui n’est pas peu dire, et ceux qui voyaient dans le Canada un pays où les valeurs conservatrices étaient encore au pouvoir, par comparaison avec les Etats-Unis, pétris dans de très mauvaises directions par l’occupant de la Maison Blanche devront désormais voir dans le Canada un pays vec-

Justin Trudeau est aussi plus islamophile qu’Obama, ce qui n’est pas peu dire là encore, puisqu’Obama est passé par les écoles coraniques et a pratiqué l’islam jusqu’à son adhésion à la théologie noire de la libération prêchée par le pasteur antisémite Jeremiah Wright.

En 2013, il a participé à un grand colloque appelé Reviving Islamic Spirit (Revivifier l’esprit islamique), organisé par une organisation islamique de collecte de fonds soutenant le Hamas : l’IRFAN (International Relief Fund for the Afflicted and Needy). Il a fréquenté une mosquée de Montréal, Al-Sunnah Al-Nabawiah, identifiée comme ayant été un lieu de recrutement pour des organisation telles qu’al Qaida et l’Etat Islamique. C’est un homme qui sait choisir qui fréquenter.

Obama ne s’est, depuis qu’il est entré en politique, jamais habillé en djellaba et n’a jamais prié Allah

Justin Trudeau va très vite appliquer des éléments de son programme et tenir ses promesses :

teur d’orientations plus effroyables que celles des Etats-Unis sous Obama.

vingt cinq mille « réfugiés » musulmans venus de Syrie vont être accueillis et devenir Canadiens, aux frais des citoyens canadiens. L’islamisation du Canada, très nette dans des villes comme Montréal ou Toronto, va se poursuivre. Le Canada va normaliser ses relations avec la République d’Iran et prendre très nettement ses distances avec Israël, et va, sans doute, adopter des positions aussi anti-israéliennes qu’Obama.

Cet article vous a intéressé ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi. Justin Trudeau entend remettre en cause les lois anti-terroristes en vigueur aujourd’hui au Canada : il a trouvé un idiot utile appelé Bill Blair, ancien chef de la police de Toronto pour cautionner les modifications qu’il entend apporter, qui offriront des garanties supplémentaires aux terroristes islamiques et à ceux soupçonnés de liens avec le terrorisme islamique. Il entend revenir sur des mesures prises sous Harper, et, entre autres, permettre aux gens accusés de terrorisme et ayant la double nationalité de rester canadiens, alors que sous Harper, des retraits de nationalité ont été prononcés. « Un Canadien est un Canadien », a-t-il dit. Un Canadien islamiste est peut-être même selon lui un peu plus canadien encore. L’armée canadienne, a-t-il décidé, ne participera plus aux actions militaires contre l’Etat Islamique : ces actions étaient quasiment inexistantes, mais le geste est symbolique. Une femme en niqab, a-til souligné, pourra prêter serment en prenant la nationalité canadienne : une Canadienne en niqab sera sans doute plus canadienne qu’une autre Canadienne, et sera une électrice supplémentaire pour Justin Trudeau. Poussant son discours jusqu’à l’obscénité, il a, en mars dernier, comparé les mu-

sulmans arrivant en Amérique du Nord aux juifs fuyant le nazisme à l’époque de la shoah. Il fallait oser. Il a osé. Je passe sur les aspects économiques et écologiques de son programme : les Canadiens doivent s’attendre à des dépenses gouvernementales supplémentaires (Justin Trudeau a promis plusieurs années de déficit budgétaire), à des impôts plus élevés et à quelques inepties reposant sur l’idée fausse et mortifère selon laquelle la terre se réchauffe et le climat se dérègle. Tout cela leur promet des moments joyeux, ponctués peutêtre par quelques attentats et beaucoup de fantômes noirs en voile intégral. La dimension la plus inquiétante en tout cela est que Justin Trudeau a bénéficié, pour sa campagne, de l’appui de l’équipe de campagne de Barack Obama, qui a, hélas, fait une nouvelle fois la preuve de son efficacité au service du pire. Cette équipe a fait élire et réélire Obama. Elle n’est pas parvenue, en Israël, à faire battre Netanyahou. Elle est parvenue à ses fins au Canada. Se mettra-t-elle au service de l’abominable Hillary Clinton ? Je n’en suis pas certain, tant Obama déteste les Clinton, mais cela reste néanmoins tout à fait possible. Si l’Amérique du Nord est début 2017 aux mains de Justin Trudeau et les Etats-Unis aux mains d’Hillary Clinton, l’avenir s’annoncera vraiment radieux. Un ami me disait récemment que ce qui pouvait être rassurant avec Hillary Clinton est qu’elle n’est pas seulement menteuse et prête à assassiner père et mère pour parvenir à ses fins, mais qu’elle est totalement corrompue et prête à se vendre au plus offrant. J’ai tenté de trouver cela rassurant. Je n’y suis pas parvenu. © Guy Millière



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Interview du Président du Congo Sud «Pointe Noire» : M. Modeste Boukadia lez vous vous y prendre et sur qui allez vous pouvoir vous appuyer?

Question : Nous nous sommes rencontré il y à prés d’un an pour tenter de comprendre la situation de votre pays dans cette Afrique qui parfois préoccupe. Que se passe-t-il réellement aujourd’hui dans votre pays, le Congo ? Réponse de Modeste Boukadia : Aujourd’hui la situation politique du Congo s’est considérablement dégradée à la suite de la décision de M.Sassou de modifier pour la énième fois, la constitution du pays, qui a conduit à la convocation d’un référendum le 25 octobre prochain. Le climat politique est très tendu avec des grèves à répétition et des villes mortes, parce que la population du Congo s’est mobilisée à travers des manifestations monstres, avec la mise à l’écart de toute l’administration dans le sud du pays, pour signifier son refus à ce changement de constitution et ceci est un véritable camouflet au Président Sassou, qui doit en tirer toutes les conséquences. Aujourd’hui la population demande le départ de M. Sassou qui règne depuis 30ans et on peut considérer que nous vivons la fin de l’époque de M.Sassou.

YL : Pensez-vous qu’une alternative « pacifique » est possible aujourd’hui? Réponse : Cette alternative est non seulement possible mais elle est indispensable à la démocratie de mon pays. Par ailleurs, les Etats Unis et la France sont conscients des enjeux sur place, parce que le véritable danger serait la scission entre le nord et le Sud du Congo !. Le Congo a connu son histoire du passé, on ne pourra pas la changer ni la modifier car le passé restera le passé. Il nous faut écrire l’histoire de demain, l’histoire du future, et dans ce cadre, j’ai appelé depuis plusieurs mois les instances internationales pour la mise en place d’un médiateur qui aura pour mission de pacifier le pays. Qui permettra la conciliation et la paix entre toutes les parties, tant du régime qui est mort que le régime qui se mettra en place dans le pays. J’appelle de mes vœux la mise place d’une transition qui soit sous la responsabilité d’un médiateur internationale sous l’égide des Nations Unis. YL : Dans la perspective d’un retour au pays, comment al-

MB : Tout d’abord l’appuie le plus total est celui de la population et je pense qu’elle m’est acquise et évidemment, il a ensuite le concours des instances internationales qui aide le peuple congolais à assumer cette nouvelle page d’histoire qu’il va écrire. Toutefois, le calme doit précéder le départ de M.Sassou. Ceci est un préalable, et c’est la garanti que nous allons avoir pour que tout ce face dans la paix et la tranquillité et sans règlement de compte. Il nous faut donc œuvrer de telle sorte que les «faucons» d’hier même si il est difficile de les transformer en colombes, puissent entendre raison qu’aucune page du passée doit assombrir la nouvelle page du Congo. C’est dans ce cadre là, que les instances internationales jouerons leurs rôles et nous sommes disposés à discuter avec tout le monde, y compris avec les personnes de l’ancien régime. Il nous faut composer l’avenir avec tout es les parties en présence comme l’a fait en France le général De gaulle à la Libération. Bien que le pouvoir civile et militaire est resté entre les mains de l’ancien régime, nous devons discuter avec tout le monde, pour éviter le chaos. Et d’ailleurs j’appellerais le moment venu, la population du Congo à rester calme. YL : Es-ce que la France ou d’autres pays pourraient apporter leur contributions pour instaurer le calme ? MB : Naturellement, la France est le premier partenaire, mais il est vrai, qu’il a d’autres pays que la France qui ont des intérêts au

Congo. Mais nous privilégions, bien entendu dans la mesure où nous avons été formaté par la culture française, et que nous faisons partie de la grande famille francophone, il est tout à fait normal que la France au delà des intérêts d’états, doit être au coté du peuple congolais. D’ailleurs la France a toujours été du coté des peuples opprimés. Aujourd’hui, il serait de bon aloi que la France soit au coté du peuple congolais qui veut tourner et qui a déjà tourné la page de M.Sassou et qui veut construire une nouvel page de son histoire et d’histoire commune avec la France.

YL : Qu’en est-il de la menace islamique dans votre pays et dans la région ? MB : J’avais attiré l’attention il y a quelques mois, que les «Chebbab» feraient alliance avec Boko Aram et donc avec l’Etat islamique. Et aujourd’hui nous avons la présence de Boko aram et nous savons que le régime qui vient d’être destitué à Brazzaville a beaucoup contribué à aidé l’Etat Islamique. Avec le départ de ce régime au Congo, nous allons devoir examiner avec les pays limitrophes comme le Tchad, le Cameroun et le Centrafrique, la manière la plus efficace de contenir cette menace. Nous devons également revoir l’une des décisions de M.Sassou de construire l’une des plus grandes mosquées du Congo, dans une région où il n’y pratiquement pas de musulmans… sans compter qu’il n’y a que 0,1% de musulmans au Congo. Cela prouve qu’il a bien une volonté d’introduire cette menace islamique en Afrique centrale pour servir de pont entre Boko Arab et « Les Chebbab » et ainsi, déstabi-

liser la région.

YL : Es ce que l’Etat d’Israël entretien avec votre pays des relations économiques? MB : Il y en a eu effectivement et je me souviens d’ailleurs qu’en 1964 lorsque les relations avaient été suspendues avec Israël par le régime militaire de l’époque, j’ai été l’une de ceux qui avait appelé de ses vœux, le rétablissement de ces relations diplomatiques. Cela a été chose faite en 1991 lors de la conférence nationale à laquelle j’ai participé. Sachez que je considère Israël comme étant un pays frère et j’appel de mes vœux à une large coopération avec mon pays le Congo, c’est une priorité pour moi. YL : Président Boukadia quels sont vous souhaits pour les semaines voir les mois à venir ? MB : Pour mon pays, c’est véritablement la tranquillité. Nous avons beaucoup souffert de la dictature et j’espère que nous avons définitivement tourné cette page. Je vais œuvrer de toutes mes forces de façon à ce que le Congo s’engage résolument dans la démocratie avec un mieux être de sa population et un grand respect des droits de l’homme et surtout, une ouverture au monde différente de ce qu’a été jusqu’à présent le Congo. Aujourd’hui , c’est une nouvelle aire qui s’ouvre , et Le peuple du Congo a rendez-vous avec l’histoire. Merci M. Le Président Réalisé par Yvan Lellouche pour Israël actualités


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Les failles révélées par le En Israël, 40% des ménages dépensent plus qu’ils ne gagnent parapentiste rejoignant Daesh

Un parapentiste arabe israélien passe en Syrie pour rejoindre Daesh sans être intercepté. Signalant une brèche sécuritaire majeure, un Arabe israélien de 23 ans a été capable de voler grâce à un parapente pour traverser jusqu’en Syrie, à partir du village du sud-ouest de Mevo Hama, samedi 24 octobre, au sud-ouest du Golan sans être intercepté – bien qu’un observateur de Tsahal l’ait repéré. Le pilote est originaire de la ville arabe israélienne de Jaljuliya, à l’Est de Kfar Saba, près de la Judée-Samarie. Sa défection, apparemment dans le but de rejoindre l’Etat Islamique (Daesh), a de toute évidence été organisée par avance. Son atterrissage en Syrie a été sécurisé par un commando du groupe islamique qui est venu pour le chercher. L’opération massive aérienne et terrestre qu’a lancée précipitamment l’armée israélienne est survenue trop tard. GlyderParchute« Nous pensons qu’il a planifié cette escapade vers l’autre côté et rejoint le groupe islamique qui s’y trouve », a déclaré le Général de Brigade Moti Almoz, au cours d’une conférence de presse dimanche matin, après la levée des consignes visant à garder l’affaire secrète. Un autre communiqué de Tsahal a affirmé que les forces israéliennes continuent d’essayer de confirmer les intentions de cet individu. Les sources militaires de Debkafile assimile cet événement comme une faille particulièrement grave pour les raisons suivantes : 1. Le Shin bet a clairement été pris au dépourvu, sans avoir vent de la conspiration pour rendre le vol de cet arabe israélien possible. 2. Personne n’a découvert ni révélé qu’un parapente était en train d’être assemblé en secret à Mevo Hama ou qu’il avait pu être amené là sans se faire remarquer. Et qui l’a aidé à le lancer? 3. De quelle façon a t-il établi la communication avec Daesh en Syrie sans être détecté par la sécurité

israélienne? 4. De quelle façon les préparatifs du côté syrien afin de recevoir le pilote ont pu échapper à l’attention des renseignements militaires de Tsahal? 5. Pourquoi personne sur place n’a été autorisé à abattre le parapente avant qu’il ne vole par-dessus la frontière? Le temps que le rapport ne parvienne à travers les différents canaux de décision, l’oiseau s’était envolé.De son côté, Daesh a revendiqué s’être emparé d’un « pilote israélien » et l’avoir pris en otage [Il y aurait, malheureusement pour sa famille, fort à parier qu’il connaisse bientôt -ce, malgré ses exploits aériens – le même sort qu’un précédent arabe israélien décapité pour « espionnage au profit du Mossad », alors qu’il n’avait que l’ardent désir de mourir en martyr : il aura au moins servi la propagande paranoïaque et complotiste de ses nouveaux maîtres]. Nos sources militaires ajoutent que l’opération du parapentiste a été organisée par des éléments hostiles afin de tester les défenses israéliennes, dans trois domaines : L’efficacité des postes de repérages de Tsahal à travers le Golan. Le parapentiste a effectivement été repéré et le rapport a remonté la chaîne de décision. Les opérations des forces aériennes israéliennes sur le Golan – qui ont effectivement révélé des failles qui peuvent être utilisées en vue d’infiltrations. Les défenses anti-aériennes de Tsahal surle Golan. Cet épisode a exposé au grand jour l’absence d’un commandant ayant l’autorité suffisante pour agir avec diligence afin de déjouer un événement imprévu. Autrement dit, les défenses d’Israël étaient grandes ouvertes samedi pour permettre une attaque. DEBKAfile Adaptation : Marc Brzustowski.

Les écarts de revenus se creusent encore en Israël: 10% des Israéliens les plus riches gagnent 8 fois plus que 10% des Israéliens les plus pauvres. En 2014, les dépenses des 2,4 millions de ménages israéliens ont augmenté légèrement plus vite que leur revenu, selon les données que vient de publier l’Institut de la Statistique à Jérusalem. La même année, la dépense mensuelle moyenne de consommation d’un ménage israélien s’est montée à 15.053 shekels, soit une hausse de 3,3% en un an. En revanche, les revenus des ménages israéliens se sont élevés à 18.329 shekels bruts par mois en 2014, soit une augmentation de 3% comparée à l’année précédente. Déduction faite des impôts et autres prélèvements obligatoires, le revenu net s’est monté à 15.149 shekels pour un ménage moyen : 77% des revenus des ménages proviennent du travail, 11% d’allocations sociale et 12% du capital.

INÉGALITÉS DE REVENUS Ces données récentes confirment la répartition très inégale des revenus parmi les ménages israéliens. En 2014, le revenu des 10% d’Israéliens les plus riches se montait à 35.801 shekels, soit 8,1 fois plus que le revenu des 10% d’Israéliens les plus pauvres qui se sont contentés d’un revenu moyen de 4.387 shekels par mois. Autre indicateur inquiétant sur le partage du revenu national : les 20% d’Israéliens les plus riches se sont accaparé 39% du revenu national. En bas de l’échelle des revenus, les 20% d’Israéliens les plus pauvres se sont partagé 6% seulement du revenu national. INÉGALITÉS DE DÉPENSES Le poste du logement continue de caracole en tête des dépenses des ménages israéliens. En 2014, un ménage moyen a consacré 24,5% de ses dépenses pour se loger, soit 3.692 shekels par mois ; c’est 0,8% de plus qu’en 2013. Le second poste de dépenses des

ménages est dorénavant les transports et télécommunications : ce poste a absorbé 2.984 shekels par mois en 2014, soit 19,8% des dépenses d’un ménage. Les dépenses d’alimentation n’arrivent qu’à la troisième place des dépenses : en 2014, un ménage a consacré 2.435 shekels à son alimentation, soit 16,2% de son budget mensuel. Les inégalités de revenus entraînent aussi des différences dans la répartition des dépenses. Um ménage riche, du décile le plus élevé, dépensera davantage pour le poste des télécoms (25%) que pour celui du logement (23%) ou de l’alimentation (14%). En revanche, un ménage qui appartient au décile le plus bas, dépensera davantage pour le logement (25%) ; viennent ensuite les dépenses d’alimentation (22%), alors les dépenses de télécoms ne représentent que 14% du budget d’une famille à bas revenu. Jacques Bendelac (Jérusalem)




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Les terroristes palestiniens ne sont pas motivés par la misère, mais par la haine des Juifs Messieurs les professionnels de d’Israël inondées du sang juif. La maison familiale, dans le village étant la propriété exclusive des mu- Ils diabolisent Israël et sanctifient la désinformation, les terroristes palestiniens ne sont pas motivés par la misère, mais par leur haine des Juifs et d’Israël. Comme l’a écrit un érudit arabe palestinien, Bassam Tawill, les terroristes palestiniens ne sont pas motivés par la pauvreté ou la privation, argument fallacieux utilisé par les pro-palestiniens, mais par la haine des Juifs, haine nourrie par les discours de leurs leaders politiques, les écrits de leurs médias, les prêches de leurs imams dans les mosquées, leur répétant sans cesse, telle une lugubre litanie, que les Juifs sont les ennemis et qu’ils n’ont pas le droit de vivre dans cette région du monde. Il s’agit tout simplement de l’envie de tuer autant de Juifs que possible Assassiner deux Juifs dans la vieille ville de Jérusalem ou un couple juif devant ses quatre enfants n’a strictement aucun rapport avec la mosquée Al Aqsa ou « l’occupation ». Il s’agit tout simplement de l’envie de tuer autant de Juifs que possible. Les terroristes n’ont fait aucune distinction entre un Juif vivant à Jérusalem-Est, en Judée-Samarie, à Tel-Aviv ou à Afula (dans le nord d’Israël). Pour les terroristes et leurs « sponsors », tous les juifs sont des colons et Israël une vaste colonie, qui doit être éliminée. Le conflit avec Israël n’a rien à voir avec les frontières, la misère, les murs les clôtures et les « check point ». Le conflit porte en réalité sur l’existence même d’Israël dans cette partie du monde. Il ne s’agit pas d’une intifada, juste une autre tuerie La vague actuelle de terrorisme est juste une autre phase du rêve palestinien d’éliminer Israël de la face de la terre. Il ne s’agit pas d’une intifada, juste une autre tuerie dans le but de terroriser les Juifs et les forcer à quitter cette région du monde. Cette stratégie de la peur a déjà réussi dans le reste du Moyen Orient, et elle s’applique actuellement aux Chrétiens. Ils veulent massacrer les Juifs et voir les rues d’Israël inondées du sang juif Les terroristes et leurs « supporters « ne luttent pas contre un « checkpoint » ou un mur. Ils veulent la destruction d’Israël, ils veulent massacrer les Juifs et voir les rues

Au cours de ces derniers jours, l’auteur de cet article, Bassam Tawil, eut l’occasion de visiter les domiciles d’hommes et de femmes palestiniens impliqués dans la vague de terrorisme contre les Israéliens, violence que certains nomment « intifada » ou « révolte ». Aucun des tueurs palestiniens n’a souffert d’une vie pénible, ils avaient une vie confortable Aucun de ces tueurs palestiniens n’a souffert d’une vie pénible. Leurs conditions de vie étaient tout sauf misérables. Ces assassins ont mené des vies confortables, avec un accès illimité à l’éducation et au travail. Quatre des terroristes étaient originaires de Jérusalem, et, en tant que résidents permanents, n’ayant pas demandé la nationalité, ils possédaient des cartes d’identité israéliennes. Ils jouissaient des mêmes droits que les citoyens israéliens, à l’exception du droit de vote pour la Knesset, mais ce n’est certainement pas pour avoir le droit de voter aux élections parlementaires israéliennes, que les Arabes de Jérusalem tuent les Juifs … Ces jeunes profitèrent de leur statut de résidents permanents d’Israël pour tuer des Juifs. Ils possédaient tous des cartes d’identité, qui leur permettaient de voyager librement à l’intérieur d’Israël et même de circuler avec leurs propres voitures, immatriculées en Israël. Ils avaient droit aux prestations sociales et aux soins de sante garantis à tous les citoyens israéliens, indépendamment de leur religion, de leur couleur de peau ou de leur appartenance ethnique. Aucun des jeunes palestiniens impliqués dans les récentes attaques terroristes ne vivaient dans une maison en terre battue, une tente ou un appartement en location. Leurs familles étaient propriétaires et ils menaient une vie de jeunesse dorée. Le père de Mahannad Halabi, par exemple, le Palestinien qui assassina deux Juifs dans la vieille ville de Jérusalem la semaine dernière, est un homme d’affaires qui s’occupe de systèmes de climatisation et possède sa propre entreprise à Ramallah. Mahannad était, selon les parents, un jeune gâté qui obtenait tout ce qu’il désirait

de Surda, dans la banlieue nord de Ramallah, semble sortir tout droit d’un film tourné à San Diego.

Mahannad était, selon les parents, un jeune gâté qui obtenait tout ce qu’il désirait. Il avait étudié le droit à l’université d’Al-Quds. Mais la belle vie qu’il menait ne l’a pas empêché de rejoindre le jihad islamique et d’assassiner deux Juifs. Il voulait tuer des Juifs car, endoctriné par les leaders et les médias palestiniens, il était pétri de haine à leur encontre. Il ne vivait ni dans la misère, ni souffrait de privations. Idem pour Shuruq Dweyat, une étudiante de 18 ans, originaire de Tsur Baher, un village de Jérusalem. Elle est actuellement hospitalisée dans un hôpital israélien, gratuitement, après avoir été sérieusement blessée par le juif qu’elle tentait de tuer dans la vieille ville de Jérusalem. Elle étudiait à l’Université de Bethléem et pouvait s’y rendre librement, sans être arrêtée par les soldats israéliens. Elle possédait une carte d’identité israélienne qui lui permettait de se déplacer librement en Israël. Elle profita de cet avantage pour essayer de tuer un juif au hasard dans la rue. Apparemment, elle aussi était guidée par son fanatisme et sa haine antisémite. La propagande massive qui diabolise sans discontinuité Israël et les Juifs avait gangréné son cerveau et fait d’elle une meurtrière. Le troisième assassin, Fadi Alloun, un jeune de 19 ans, originaire de Jérusalem, jouissait également d’ une vie aisée sous l’Administration israélienne. Il possédait aussi une carte d’identité israélienne et pouvait voyager librement en Israël. Il aimait faire du shopping dans les boutiques de luxe. Il ressemblait plus à un top model italien qu’à un terroriste. Sa famille était aussi propriétaire de leur maison. Sa vie dorée de jeune gâté ne l’empêcha pas de poignarder la semaine dernière le premier juif qu’il rencontra sur son chemin, un jeune de 15 ans, juste à l’extérieur de la vieille ville de Jérusalem. Fadi fut abattu par la police israélienne qui se précipita sur le lieu de l’attaque. Cette violence est inspirée du même racisme et du même zèle sectaire qui motive l’Etat islamique, des gouvernements arabes et les groupes jihadistes à éradiquer la présence d’infidèles, qu’ils soient Juifs, Chrétiens, Yézidis, du pays qu’ils considèrent comme

sulmans.

les terroristes palestiniens.

J’ai entendu hier, lors d’un reportage télévisé à Jérusalem, un arabe palestinien déclarer que Jérusalem appartient aux musulmans et que les Juifs n’avaient pas le droit d’y rester ! Aucune réaction du journaliste responsable de l’interview.

Leur vision déformée les rend imperméables à la vérité, à la logique, au bon sens.

On apprend aux enfants palestiniens que les Juifs sont les descendants des singes et des porcs et doivent dès lors être tués, avant que leurs « sales pieds » ne désacralisent les lieux saints de l’islam … Barack Obama, John Kerry, l’ONU et l’UE devraient décourager toute recrudescence de la violence en condamnant l’Autorité palestinienne et en brandissant la menace de sanctions à son égard et non sans cesse réprimander Israël, coupable à leurs yeux aveuglés par leur antisionisme maladif, de légitimement se défendre contre les attaques incessantes des groupes terroristes du Hamas, destinées à déclencher des pressions internationales insupportables contre Israël. De par leurs prises de position iniques, les dirigeants palestiniens et occidentaux ont du sang sur les mains, le sang d’innocents civils israéliens. Et non, Mr Kerry, ce n’est pas l’extension des colonies, la source de cette vague de tueries en Israël, mais la haine viscérale des arabo-palestiniens musulmans, haine, qui jamais ne sera assouvie : Israël existe depuis plus de 3000 ans et aucune force ennemie ne parviendra à l’effacer de la page du temps. Benjamin Netanyahou a raison de dire aux ennemis d’Israël : « vous n’avez pas réussi dans le passé, et vous ne réussirez pas cette fois » Quant aux médias, ils n’ont rien à envier à leurs maîtres au pouvoir, question de propagande anti-israélienne. Il me suffisait d’observer les expressions des présentateurs des différents journaux télévisés pour savoir de quel côté penchait leur cœur. La larme à l’œil pour décrire les blessés et tués palestiniens, « innocentes victimes », le regard sévère et accusateur pour Israël et ses ripostes toujours qualifiées de disproportionnées et brutales. Les médias officiels, en France ou ailleurs, reprochent à Israël de se défendre.

Dès lors, ils décrivent les évènements à travers le prisme déformant du «palestinisme » et du double langage des dirigeants palestiniens.

Ils sont aidés en cela par le parti-pris pro palestinien d’Obama, de Kerry, de Mogherini et autres dirigeants islamophiles. L’Administration Obama refuse de tenir les arabes palestiniens pour responsables de ces vagues d’attaques létales, qui s’abattent comme une plaie sur Israël. Les agresseurs tueurs sont mis sur le même pied que les victimes israéliennes, qu’elles aient succombé aux blessures ou été hospitalisées. Qui condamne les incitations à la violence contre Israël et ses citoyens ? Quasi personne, et certainement pas nos médias, opportunément sourds, aveugles et muets. Un enfant israélien de trois ans, poignardé alors qu’il sortait d’une confiserie, lutte contre la mort à l’hôpital. Obama et l’ONU se plaignent de la façon dont est traité le meurtrier ! Un bel exemple de l’inversion de la compassion. Pour John Kerry, Israël utilise une force disproportionnée contre les « civils » palestiniens… Il oublie que ce sont les arabes palestiniens qui ont lancé des attaques meurtrières contre les civils israéliens – et non l’inverse. Mogherini, la Cheffe de la diplomatie européenne, soutient Obama et sa clique dans ses mensonges, et se permet de faire des remontrances à Israël. Honte à cette femme ! A croire que selon une logique tordue, pour l’administration Obama, infiltrée par les Frères musulmans, et l’UE, vendue au Qatar et à l’Arabie saoudite, le seul droit d’Israël est de se laisser massacrer, sans riposter. Et cette « logique » retorse semble avoir gangréné l’esprit de nos journalistes, qui ont enterré dans les profondeurs de leur conscience toute éthique journalistique. © Rosaly


L’information en provenance d’Israël

Réédition de Main Kampf

pays, parfois en grand nombre (comme en Turquie ou en Inde). Le livre d’Hitler a connu une renaissance depuis 1989, a été réimprimé dans de nombreux pays, se vend largement. Les auteurs s’interrogent ensuite sur ce qu’il faut faire face à sa republication, tout en s’inquiétant d’un nouveau type de diffusion : la distribution sur Internet. Les messages de haine sur Internet sont torrentiels mais très variés : depuis les insultes personnelles jusqu’à la vente d’ouvrages islamistes.

En janvier 2016, Mein Kampf tombe dans le domaine public, 70 ans après la mort de son auteur, Adolf Hitler. L’application du droit d’auteur, qui a été conçu à l’origine pour mettre à la disposition de l’Humanité les grandes œuvres de l’esprit, permet la libre republication d’un texte de haine, d’un texte qui a été un programme pour le totalitarisme et a annoncé la Seconde Guerre mondiale et la Shoah. Pour en finir avec Mein Kampf analyse le contenu du livre d’Hitler, retrace son histoire méconnue, y compris son destin éditorial après la Seconde Guerre mondiale. Il se demande pourquoi Mein Kampf se vend encore dans de nombreux

Plusieurs solutions sont analysées, pour finalement retenir l’idée de la responsabilisation à la fois des éditeurs et des lecteurs. Les auteurs proposent l’insertion d’un avertissement pédagogique pour toute republication ou nouvelle traduction du livre. L’originalité de cet essai est qu’il combine une réflexion historique à une analyse juridique. Il lie ainsi de nombreux sujets : la mémoire des crimes nazis, la résurgence de la haine, le rôle d’Internet dans la diffusion du racisme et de l’antisémitisme, l’adéquation du droit d’auteur à la situation contemporaine. Le livre est finalement une réflexion plus générale sur la façon dont les démocraties doivent se protéger contre leurs ennemis.

Edition du 28 Octobre au 2 Novembre

L’islamisation du patrimoine juif

Ce n’est pas sans difficulté que l’islam est ses dogmes furent définis. Ses théologiens s’interrogèrent : l’islam était-il un rejeton légitime de la religion juive, le frère de la religion chrétienne ou la religion matrice?

de Mohamed appelés musulmans, ils sont persuadés que les prophètes biblique du judaïsme avaient la même religion qu’eux!. L’usurpation fut pratiquée autant dans le domaine religieux que territorial.

En fait, c’est sur l’islamisation des traditions qui les ont précédés, et au mépris de l’histoire avec un grand H, que les théologiens musulmans établirent leur «orthodoxie». Ils présentèrent rétroactivement tous les prophètes juifs et les patriarches – Abraham comme Isaac, Yaacov, Moïse, Aaron, David, Salomon, Jonas, Eliahou – et bien sûr Jésus, comme musulmans. Le terme musulman signifiant «intègre» en hébreu, et selon les musulmans ; intégralement soumis à D-ieu.

Les patriarches, Yossef et Salomon (premier constructeur du temple de Jérusalem)- devenus musulmans, les lieux saints tels que le caveau des patriarches à Hébron, la tombe Yossef à Chkhem (Naplouse), le Mont du temple à Jérusalem et la Terre Sainte promise au Patriarches sont considérés comme faisant partie de la terre d’Islam.

C’est d’ailleurs par cette expression que le premier maître de Mohamed (qui était juif) qualifia Abraham, Isaac et Yaacov : des serviteurs intègres de D-ieu, des musulmans. Une fois les adeptes

Ce que Nietzsche écrivit au sujet du christianisme dans «La philologie du christianisme» est d’une certaine manière, applicable à l’islam : «Et en fin de compte : que doit-on attendre des effets ultérieures d’une religion qui dans les siècles où elle fut fondée, s’est livrée à une bouffonnerie philologique inouïe sur l’Ancien

Testament ; je parle de la tentative d’escamoter aux juifs sous leur nez l’Ancien Testament, en prétendant qu’il ne comptait que des enseignements «chrétiens» et qu’il appartient aux chrétiens en tant que véritable peuple d’Israël, alors que les juifs n’auraient fait que se l’arroger (…) Ensuite on s’abandonna à un délire d’interprétation et d’interpolation qui ne pouvait absolument pas s’allier à la bonne conscience : les savants juifs eurent beau protester, il devait dans l’Ancien Testament être partout question du Christ et seulement du Christ». Ce raisonnement nous apporte un éclairage sur la volonté toujours affirmé notamment de l’Islam de délégitimé les juifs de leurs liens avec leur histoire et leur terre, la terre d’Israël. D’ailleurs, la dernière tentative via l’UNESCO, (corrompue à coup de pétro dollars), en est la preuve la plus éclatante! Y Lellouche

YL

Moscou est autorisé à pourchasser les djihadistes de l’Etat islamique jusqu’en Irak

Cherchant à échapper aux frappes aériennes russes, les terroristes de Daech s’enfuient en masse de la Syrie vers l’Irak. Dans ce contexte, Bagdad a autorisé Moscou à les frapper sur le territoire irakien.

visionner les terroristes syriens depuis l’Irak.

Les djihadistes de l’Etat islamique (Daech) ont beau chercher refuge en Irak, le parlement irakien a donné son feu vert à l’aviation russe pour les frapper en Irak, a annoncé dimanche Hakem al-Zameli, président de la commission de la sécurité nationale et de la défense du parlement, cité par l’agence iranienne Fars.

Dans un communiqué des autorités irakiennes publié vendredi, Hakem al-Zameli a indiqué que le centre d’information conjoint à Bagdad « en était encore à sa phase initiale », mais qu’il fournissait néanmoins des renseignements très importants. Ce centre a été mis en place par la coalition quadripartite réunissant la Russie, la Syrie, l’Irak et l’Iran.Selon le parlementaire irakien, Damas a également apporté des informations très précieuses sur les positions de l’Etat islamique.

« L’Irak s’est mis d’accord avec la Russie, qui dirige le centre d’information conjoint de Bagdad, pour qu’elle frappe les combattants de Daech fuyant de la Syrie vers l’Irak », a déclaré M. al-Zameli. Il a ajouté que ces frappes permettraient également de couper les voies utilisées pour appro-

Depuis le début de son opération en Syrie, l’aviation russe a effectué près de 1.000 raids sur les positions de l’Etat islamique, détruisant des postes de commandement, des centres de transmissions, des abris souterrains et des dépôts de munitions utilisés par les terroristes.

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Mazal tov à la famille Slama pour la Bar Mitsvah


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Parachat Vayera : Un avenir souriant sance à Amone et Moab, futurs royaumes de ce qui sera la Transjordanie.

Dans cette paracha Abraham se remet de sa brith mila - circoncision- lorsqu’il voit se présenter devant sa porte trois hommes : en réalité, trois anges venus lui annoncer la naissance d’Isaac pour l’année d’après, avant de se diriger vers Sodome qui était un lieu de débauche. L’Eternel se montre alors à Abraham pour lui annoncer qu’il compte irradier Sodome et Gomorrhe. Abraham plaide avec véhémence pour ces deux villes, et obtient qu’elles puissent êtres

sauvées s’il s’y trouve dix justes – ce qui n’est pas le cas. Les anges arrivent chez Loth et sont accueillis par une foule déchainée. Ils parviennent à sauver le cousin d’Abraham et ses deux filles, tandis qu’un déluge de feu et de souffre s’abat sur toute la région. Devant ce cataclysme, les filles de Loth croyant êtres, avec leur père, les derniers survivants de l’humanité, décident d’enivrer leur père pour s’unir à lui pour ainsi « repeupler » la terre. Elles donneront nais-

Pendant ce temps là, Abraham s’installe chez Avimelekh, roi des Philistins. C’est là que naitra son fils Isaac et que Sarah obtient d’Abraham qu’il bannisse Ichmaël et Agar. Le texte nous apprend que la mère et l’enfant manquent de mourir dans le désert, lorsque D-ieu leur dévoile une source d’eau salvatrice. Plus tard, Ichmaël s’installera dans le désert de Paran et D-ieu éprouvera Abraham en lui demandant de lui présenter en sacrifice, son fils bien aimé, Isaac. Le patriarche Abraham s’exécute pour cette mission appelé « Akidat Isaac », mais l’ange missionné par D-ieu lui intime au dernier instant d’arrêter son geste, ce à quoi il obéit. Ce chapitre clôt pour ainsi dire le cycle des dix épreuves d’Abraham et on nous annonce la naissance de Rivka. Il est enseigné dans les maximes des pères qu’Abraham a été éprouvé par dix épreuves et qu’il les a toutes surmontées…Rachi énumère en effet ces dix épreuves dont la dernière – la ligature de son fils Isaac, sur l’autel. Le texte

nous apprend qu’Isaac grandit et fut sevré où cour d’un grand festin donné par Abraham. « Sarah vit le fils d’Agar l’Egyptienne, riant ». Et elle dit à Abraham ; »Expulse cette servante et son fils ; car le fils de cette servante n’héritera point avec mon fils, Isaac ». Le lecteur de ces lignes peut être surpris par l’impitoyable rivalité entre la descendance d’Ichmael et celle d’Isaac à propos de l’héritage d’Abraham. (A propos de cette rivalité, certains de nos maitres disent encore aujourd’hui, qu’il faudrait parfois s‘interroger sur nos actes «immoraux » à nous juifs, qui pourraient eux aussi, susciter la haine des enfants d’Ichmael..)

Sarah notre matriarche, avait pourtant poussé la générosité jusqu’à demander à Abraham de prendre pour femme sa servante Agar, afin de s’assurer une descendance, puisqu’elle se croyait définitivement stérile : Et ce serait elle qui demanderait à son époux l’expulsion d’Agar et de son fils, tout simplement parce que cet enfant «riait»?! Le caractère dérisoire et enfantin du délit, dévoile quelque chose d’invraisemblable dans ce récit. Pourtant les maîtres du talmud dans le traité Sota 6-3 vont s’attarder sur l’aspect incompréhensible du jugement porté par Sarah sur le rire d’un enfant, en l’occurrence Ichmael. Rabbi Chimeone Bar Yohai rapporte que Rabbi Akiba a expliqué que le «rire» indiqué dans ce passage, était celui de l’idolâtrie, tandis que Rabbi Eliezer fils de rabbi Yossé Agalili, affirmait que ce «rire» était celui de la débauche, et que Rabbi Ichmael estimait que ce «rire» était une initiation au meurtre…Rabbi Chimeone Bar Yohai conclura en disant que ce «rire» concerne plutôt l’héritage du Patriarche Abraham, ce juste. Ichmael se moquait en riant et disait : «C’est moi l’ainé, et j’obtiendrais deux parts d’héritage». Nos Sages nous enseignent qu’il faut tout simplement comprendre, selon le texte original, la différence entre le rire au «présent» (metsa’heq) et le rire au future, «Yits’haq». On remarquera au passage que ces deux mots sont respectivement les derniers du verset 10 et du verset 9. Leur contraste (en hébreu) est frappant. Cette différence a été étudiée de façon profonde dans le Talmud. Pour l’essentiel, le rire est possible au fils d’Abraham que ce soit Isaac ou Ichmaël, parce que l’essentiel du témoignage de ce juste est que le monde a un Créateur, et

donc, le repentir est toujours possible. Mais il y a une différence de nature entre le fait de se satisfaire de ce monde-ci au présent, monde du bien et mal et, d’autre part, réserver le rire éclatant pour le future, dans l’ordre d’un monde où le bien aura triomphé. Ce que notre matriarche Sarah a vu dans la différence du rire – celui d’Ichmaël «au présent» et celui d’Isaac, «il rira» - est d’une part la religion coupée de la morale, se satisfaisant de l’état présent du monde ; et d’autre part, la religion identifiée à la morale absolue, qui est celle du message messianique des prophètes d’Israël. C’est cela qu’on expliqué les maîtres de rabbi Chimeone Bar Yohai. Cette paracha est celle des révélations. L’épisode de la Akéda révèle, à l’opposé des autres épreuves, de l’irrationnel. Comment est-il possible qu’Abraham qui a pourtant lutté sa vie durant contre les sacrifices humains offert à Molokh-l’idole, accepte le sacrifice de son fils bien aimé? Ce fils qu’il a tant désiré et qui doit, selon la promesse divine, hériter de la terre d’Israël et donner à Abraham une postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel?. Il faut savoir que D-ieu va demander, comme preuve de l’attachement des patriarches à Sa parole, que chacun fasse un acte opposé à sa nature. Abraham devra donc faire montre de rigueur, voir de cruauté, alors qu’Isaac devra se donner entièrement. En allant à l’encontre de leur tendance «naturelle», ils montrent que c’est en fait D-ieu qui connait la véritable nature de l’homme. Mieux encore : en allant ensemble au sacrifice, ils montrent au monde entier que ce qui parait partiel et manquant chez l’homme ne l’est qu’apparemment, car D-ieu peut faire éclore les caractères absents chez tel ou tel être. Nos maitres nous ont enseigné que grâce à ce geste «grandiose» d’Abraham et à l’abnégation de son fils Isaac, ils auront transmis au peuple d’Israël, la force d’endurer toutes les épreuves que leur réservera l’exil jusqu’à la fin des temps. Ce récit de la «ligature» d’Isaac est lu à Roch Hachana pour rappeler les mérites de nos patriarches. Notre Maître de Netivot, le Rav Yoram Abergel zatsal qui vient de nous quitter, disait souvent à ses fidèles, que celui qui lisait tous les jours ce passage avec attention, aurait un grand mérite et que ce même texte avait plus de valeur encore que toutes les téphilot (prières) réunies! Yvan Lellouche


L’information en provenance d’Israël Edition du 28 Octobre au 2 Novembre

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Des musulmans offrent une récompense de 2 millions pour « tuer Nasrallah »

été publié dans la dernière édition d’Al-Risalah, une nouvelle publication en langue anglaise lancé par les «combattants djihadistes de Syrie ». Abou Mohammad Al-Julani, chef de l’organisation terroriste Al-Nusra Jabhat (qui est propriétaire du magazine), a signé l’affiche « Wanted Dead » avec Nasrallah. « Je vous offre une récompense de 2 millions d’euros à quiconque tuera Hassan Nasrullah, même si ce sont des membres de son peuple ou de sa famille » écrit Al-Julani. Il a également promis de garantir la sécurité de l’assassin de Nasrallah, en disant: « [Jabhat Al-Nusra] assurera sa sécurité et celle de sa famille et de l’emmener là où il veut vivre. »

Le chef d’un groupe d’Al-Qaïda a placé une prime de deux millions d’euros sur la tête du chef

Attaque terroriste à Kiryat Arba

du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Ce « mort ou vif » (qui n’est en fait qu’un « veut mort ») a

riste arabe de ce dimanche, alors que la vague d’attentats continue. Dimanche matin, un homme juif de 58 ans a été blessé à la tête par des jets de pierres et ensuite poignardé à l’épaule dans une embuscade tendue par des terroristes arabes dans le Goush Etzion, au sud de Jérusalem. Il a réussi à riposter contre ses attaquants.

La ville a été un centre pour les récentes attaques terroristes arabes, avec plusieurs attaques enregistrées à Kiryat Arba au cours des dernières semaines.

Le terroriste a été abattu et tué, et sa jeune victime de 19 ans a été sérieusement blessée après avoir été poignardé dans le cou. La victime a été évacuée par le Magen David Adom vers l’hôpital Shaaré Tsedek de Jérusalem pour être soignée. L’attaque de ce lundi matin a eu lieu au carrefour près du village arabe de Bayt Einun, situé juste au

Un peu plus tôt lundi matin des émeutiers arabes ont jeté des pierres sur la route menant de Kiryat Arba vers le Caveau des Patriarches à Hevron, où sont enterrés Avraham, Itzhak et Yaakov ainsi que leurs femmes.

Quelques heures plus tard, une femme arabe a tenté de poignarder un soldat à un contrôle de police à Hevron, dans l’après-midi. La terroriste a été abattue par un homme de la police des frontières avant qu’elle n’ait pu blesser quelqu’un.

Des soldats de Tsahal sont rapidement intervenus, empêchant les terroristes arabes d’atteindre la route. L’attaque de ce lundi matin fait partie des centaines d’attaques terroristes arabes dont est victime Israël depuis plus d’un mois. Dans la nuit de dimanche à lundi une autre attaque terroriste a eu lieu près d’Ariel, en Samarie. La victime a été sérieusement blessée et le terroriste arrêté après une chasse à l’homme de plusieurs heures.

Par Nisso Amzar

Un blessé dans une nouvelle attaque terroriste arabe

nord de Kiryat Arba.

Un terroriste arabe a mené une attaque au couteau lundi matin près de Kiryat Arba, près de Hevron, en Judée.

Une offre similaire a été faite par rapport au président syrien Bashar Al-Assad, mais avec une plus grande récompense – 3 M €.

Une attaque terroriste a été rapportée à la jonction Ariel. Un homme juif âgé d’environ 25 ans a été poignardé et souffre de blessures modérées à sérieuses dans la partie supérieure du corps. Le terroriste s’est échappé.

Des équipes du Magen David Adom sont sur les lieux de l’attaque et soignent la victime. Des forces de sécurité sont dans la région à la recherche du terroriste. C’est la troisième attaque terro-

La terroriste arabe s’est approchée du check point proche du Caveau des Patriarches et son attitude a éveillé les soupçons des forces de sécurité présentes. Quand un soldat lui a demandé de s’identifier elle a sorti un couteau et a foncé vers un soldat en hurlant en arabe, des soldats ont ouvert le feu et l’ont neutralisé.


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Le Hezbollah prend pied sur le Golan, comptant sur les Russes

Le Hezbollah avance à pas de loup sur la frontière israélienne du Golan, comptant sur la couverture militaire russe.

Pleinement préoccupés par la campagne féroce de terrorisme palestinien qui balaie le pays, les Israéliens ont à peine remarqué que les forces du Hezbollah, pensant qu’elles sont protégées par la présence militaire russe en Syrie, rampent en direction de la frontière nord-est du Golan. Debkafile rapporte que : le groupe libanais qu’il n’est qu’à un pas de bouleverser l’équilibre militaire sur le Golan au détriment d’Israël et d’occuper sa première base-tremplin contre l’Etat Juif – ce qui dépend du fait que les forces syriennes et du Hezbollah remportent la bataille féroce qui fait rage autour de Quneitra, juste en face des positions militaires israéliennes. Depuis deux ans, le Hezbollah, exacerbé de façon intensive par l’Iran, a fait tout les efforts possibles pour intaller ses forces le long de la frontière syrienne avec Israël. Pour Téhéran, cet objectif demeure suffisamment important pour envoyer le chef des Brigades

Al Qods, le Général Qassem Soleimani, en visite la semaine dernière à la base de la 90ème Brigade de l’armée syrienne à Quneitra, qui constitue le poste de commandement de la bataille lancée contre les forces rebelles syriennes. Soleimani, qui est le commandant en chef des opérations militaires de l’Iran à travers tout le MoyenOrient, agit en tant qu’officier militaire de liaison entre Téhéran et Moscou.

Les sources militaires de Debkafile rapportent que le général iranien a inspecté les lignes de front de la bataille de Quneitra, à guère plus d’1, 5 km à 2 km de la frontière israélienne. Il est arrivé quelques jours après la mort du colonel des Bassijis Nader Hamid, commandant de forces combinées iraniennes et du Hezbollah dans la région, alors qu’il combattait contre les rebelles syriens. Sa mort trahit le fait que non seulement les forces du Hezbollah gagnent du terrain sur l’enclave stratégique du Golan, mais qu’ils sont accompagnés dans cette tâche par des hommes troupes et des of-

ficiers iraniens.

Alors qu’il se trouvait à Quneitra, le général iranien a aussi cherché à découvrir si le Colonel Hamid est réellement mort au cours de la bataille ou s’il a fait l’objet d’une élimination ciblée lancée par Israël, afin d’obliger les commandants iraniens à tenir leurs distances loin de la frontière. Il y a à peine dix mois, le 18 janvier des drones israéliens ont frappé un groupe d’officiers iraniens et du Hezbollah qui étaient secrètement en reconnaissance dans la région de Quneitra, en vue d’y constituer une nouvelle base. Le Général Ali Mohammad Dadi est mort au cours de cette attaque. Mais Téhéran et le Hezbollah, une fois encore, tentent leur chance. Au cours de sa visite à Quneitra, Soleimani a appelé des renforts pour dynamiser les 500 combattants du Hezbollah présents dans le secteur. Vu d’Israël, le conflit syrien ramène une fois encore les forces ennemies à une proximité dangereuse de ses frontières.

Le général iranien et les commandants des forces aériennes russes s’accordent à penser que cette bataille pour Quneitra qui traîne en longueur ne pourra être remportée sans l’appui de frappes aériennes russes contre les rebelles qui tiennent bon dans cette zone. Une décision d’étendre la campagne aérienne russe du nord et du centre de la Syrie vers le sud serait suffisamment capitale pour requérir l’approbation du Président Vladimir Poutine. Cette décision, cependant, franchirait une ligne rouge forte posée par Israël, quand Binyamin Netanyahu a rencontré Poutine le 21 septembre à Moscou et quand, la semaine dernière, une délégation de généraux russes s’est rendue en visite à Tel Aviv pour mettre sur pied une ligne rouge afin de coordonner les opérations aériennes israéliennes et russes au-dessus de la Syrie. Les responsables israéliens ont fait comprendre très clairement que les forces iraniennes et du Hezbollah ne seraient pas autorisées à établir leur présence juste

en face de la frontière israélienne du Golan et que toute activité aérienne russe au-dessus du sud de la Syrie et des zones proches de la frontière était inacceptable. L’éventualité n’a pas été écartée que des avions de combat israéliens puissent décoller pour foncer contre toute intervention aérienne russe dans la bataille de Quneitra. L’état actuel des choses a été pleinement clarifié au Général Joseph Dunford, Président de l’Etat-Major Interarmées, lorsqu’il a entrepris un court séjour, cette semaine vers le sud du Golan, sous l’escorte du Chef d’Etat-Major de Tsahal, le Général Gady Eisenkot et le Commandant de la zone nord aviv Kochavi. Il a visité le poste de commandement du général de Brigade Yaniv Azor, commandant de la Division Bachan, qui sera appelé à passer à l’action si les risques qui pèsent contre la sécurité d’Israël, émanant du bras de fer de Quneitra prennent un dangereux virage. DEBKAfile Adaptation : Marc Brzustowski.


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Appel au Boycott de l’état d’Israël, victoire juridique du BNVCA

C’est avec une grande satisfaction que le BNVCA et son président Sammy Ghozlan,sont fiers d’annoncer que les hauts magistrats de France ont confirmé le 20 octobre 2015 que l’appel au Boycott de l’état d’Israël est illégal en France.

droits de l’homme, peut être, en application du second alinéa de ce texte, soumis à des restrictions ou sanctions qui constituent, comme en l’espèce, des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la défense de l’ordre et à la protection des droits d’autrui.»

En effet, pour la première fois les juges de la chambre criminelle de la Cour de Cassation, la plus haute instance judiciaire de France, prennent position dans deux arrêts datés du 20 octobre 2015 portant les numéros 14-80.200 et 1480.021.

Ces attendus confirment l’illégalité de l’appel au Boycott !

Ils confirment que l’appel au Boycott de l’état d’Israël n’est pas une manifestation de la liberté d’expression mais un appel illégal à la discrimination et à la haine. La Cour de Cassation indique dans son arrêt que : « La provocation à la discrimination ne saurait entrer dans le droit à la liberté d’opinion et d’expression dès lors qu’elle constitue un acte positif de rejet, se manifestant par l’incitation à opérer une différence de traitement à l’égard d’une catégorie de personnes, en l’espèce les producteurs de biens installés en Israël.» Et : «L’exercice de la liberté d’expression, proclamée par l’article 10 de la Convention européenne des

C’est l’aboutissement d’un long combat juridique mené par le BNVCA qui est depuis 10 ans la seule association qui a déposer des plaintes contre ceux qui appellent au Boycott de l’état d’Israël dans des manifestations et des supermarchés. Ainsi, cette décision de la Cour de Cassation trouve son origine dans les plaintes déposées par le BNVCA contre ceux qui ont organisés le 26 septembre 2009 et le 22 mai 2010 dans le supermarché Carrefour d’ILLZACH (68110) des manifestations d’appel au Boycott des produits israéliens. Depuis 2009, le BNVCA sensibilise les pouvoirs publics à l’illégalité de l’appel au Boycott. Ses avocats, Maître Marc Bensimhon, Maître Charles Baccouche, Maître Julien Bensimhon et Sabine Tourjman, déposent des plaintes, sensibilisent les Procureurs de la République, se constituent partie civile et obtiennent la condamnation des auteurs d’appel

au Boycott devant les chambres correctionnelles des Tribunaux de Grande Instance, et des Chambres des Appels Correctionnels des Cours d’Appel de France. D’autres associations se sont associées à son combat .Malheureusement certaines d’entre elles été déclarées irrecevables. L’objectif premier du BNVCA n’est pas de protéger ou défendre les intérêts de l’économie d’Israel, qui au demeurant n’en souffre pas, mais surtout de lutter contre cette incitation à la haine qui pousse à l’acte antijuif . Lors de leurs opérations «commandos» dans les grandes surfaces et diffusées sur les réseaux sociaux, les activistes du boycott illégal haranguent la clientèle, se mettent en scène, et tiennent des propos que tous les auteurs d’assassinats et attentats ont repris à leur compte ,se donnant la mission de» venger les enfants palestiniens». La France est le seul pays qui dispose d’une législation interdisant les appels à boycott, et le BNVCA qui a été précurseur dans ce combat juridique,entend bien continuer d’utiliser cet arsenal judiciaire que lui offre la Consitution, jusqu’à la dissolution des organisations en infraction avec nos lois.

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Le billet de Frank Serfati

Vendredi 9 octobre 2015, un homme sortant de la Synagogue et portant une kippa rentre chez lui avec son épouse et sa fille.

Passant près de la Mairie de VINCENNES, Ville des plus tranquilles, il se fait traiter de « sale juif « ! Samedi 17 octobre, une semaine plus tard, un homme va à la Synagogue à FONTENAY / BOIS avec son fils et se fait gratifier à 2 reprises par des personnes apparemment non juives d’un amical « CHABAT CHALOM «.

JOURS ...

Face à cette judéophobie nouvelle ou ancienne, chacun a une liberté de décision et d’action, avec vraisemblablement 2 positions symptomatiques : l’ALYA ou le statu quo. Quoiqu’il en soit, ceux qui partent mèneront un combat en Terre Sainte ; ceux qui restent ont l’impérieux devoir de s’UNIR et de faire front commun.

2 situations paradoxales, la 1ère étant indéfiniment plus fréquente et pourtant 2 comportements réels. Ainsi va la France depuis le début du mois d’octobre, depuis la 2de Intifada en 2002, depuis la SHOA, depuis l’affaire DREYFUS, depuis l’Edit d’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492, depuis les pogromes de Louis IX, depuis TOU-

Banlieues avec « B » comme bombes

Maître MARC BENSIMHON AVOCAT A LA COUR

Selon les maires de France, le coût minimum de l’accueil d’un seul réfugié pour une commune est de 5000 euros maires de grandes villes de France) estime que les 1 000 euros promis par l’État aux communes pour chaque nouvelle place d’hébergement sont très loin « des 5 000 euros a minima », qui devront être, selon ses calculs, engagés pour personne accueillie. « Nous sommes prêts à travailler avec l’Etat, mais sans substitution ni subordination, et avec des moyens » a insisté Emmanuel Heyraud. Réunis jeudi 1er octobre 2015 à l’initiative de la Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat, représentants du ministère de l’Intérieur et des grandes associations des collectivités, ont entamé un dialogue tendu sur

la question du « Qui fait quoi ? » dans l’accueil des réfugiés. Les associations des collectivités ont parlé d’une seule voix pour réclamer à l’Etat d’assurer son rôle de pilote.

L’Association des petites villes de France, par la voix de Vincent Morette, maire de Montlouis-surLoire (Indre-et-Loire) a demandé à ce que les mesures annoncées par l’Etat « soient pérennisées ».

L’AMGVF

lagazettedescommunes.com

(Association

des

En quarante ans, l’équivalent de 100 milliards d’euros ont été consacrés aux banlieues, en clair, 100 milliards d’euros pour tenter, sans succès, d’acheter la paix sociale dans les zones de nondroit musulmanes. Aujourd’hui, en 2015, les zones de non-droit musulmanes sont devenues des foyers de djihadisme, autrement dit, des foyers de terrorisme islamique, de chaos et de guerre ci-

vile. 100 milliards d’euros et quarante ans de stupidité pour faire de la France un Califat en devenir. Quarante ans de trahisons et d’impostures. Plus de 2’000 milliards d’euros de dettes, l’équivalent de 13’000 francs français. Quarante ans pour devenir un pays qui, selon les chiffres non-officiels mais bien réels, accueille 12 millions de musulmans.



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L’Etat islamique veut perpétrer des attentats en France et en Europe avec des jihadistes étrangers

Des attentats perpétrés en France par des étrangers… C’est le scénario désormais redouté par les autorités. Nous avons pu avoir accès à un rapport confidentiel des services français de renseignement. Ils évoquent une nouvelle stratégie des terroristes de l’Etat islamique : les « frappes obliques ». Frapper de manière oblique, ça voudrait dire pour Daech envoyer des djihadistes français commettre un attentat en Allemagne ou en Espagne et, dans le même temps, demander à des combattants allemands ou espagnols de perpétrer une attaque sur le sol français. Selon les auteurs du rapport, la stratégie est assez claire. Il s’agit pour les terroristes d’échapper à la vigilance des services de renseignement. Un Français qui rentre de Syrie a de fortes chances d’être repéré puis surveillé par la DGSI. Le risque est moindre s’il se trouve dans un pays étranger. Daech parie sur le manque d’échange d’informations des pays européens Daech partirait du principe que les pays européens n’échangent pas toutes les informations sur leurs ressortissants fichés. Ce qu’a d’ailleurs révélé l’attaque du Thalys au mois d’août. Le suspect avait été repéré en Espagne, en France, en Allemagne et en Belgique, mais les pays entre eux avaient peu ou mal communiqué. Selon nos informations, au mois de septembre, les services de renseignement estimaient à 500 le nombre de Français présents dans les rangs de Daech en Syrie et en Irak (dont 160 femmes et une dizaine de mineurs combattants). Plus de 130 Français seraient morts au combat. Plus de 1.700 Français auraient été « formellement identifiés pour leur implication dans le djihad ».

Ile de France : Villes de plus 20 000 habitants où il y a plus de 60% de jeunes d’origine étrangère


L’information en provenance d’Israël

Calais: une femme agressée sexuellement en pleine rue par au moins trois migrants La police de Calais a confirmé « une affaire de mœurs ». Une agression sexuelle a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, vers 0h30, à Calais, rue Guillaume Apollinaire. La victime est une Calaisienne de 42 ans. Elle marchait à proximité du rond-point, aux abords du lycée du Détroit, lorsque, selon des témoignages de riverains et de témoins, « elle a été agressée par au moins trois hommes, de type africain et coiffés de bonnet. Ce devait être des migrants. » Ces témoins ont été alertés par les cris de la victime. Grâce à leur intervention, les agresseurs ont pris la fuite. Ils n’ont pas été retrouvés malgré l’intervention rapide et en nombre des forces de l’ordre qui ont, par la suite, quadrillé le quartier. Une deuxième agression dans la foulée La victime, en très fort état de choc, a été retrouvée, blessée au visage, aux genoux et aux mains, les sous-vêtements et collants arrachés. Selon nos informations, elle aurait subi des attouchements sexuels. Elle a été transportée au centre hospitalier de Calais. Le commissariat de Calais a confirmé l’ouverture d’une enquête. Par ailleurs, « les auteurs des faits n’ont pas été retrouvés. » Rien ne peut déterminer, par ailleurs, si ces trois personnes décrites comme « des migrants», sont les mêmes individus qui ont été impliqués, vers 2 heures du matin, dans une autre agression. Cette fois, c’est un jeune homme d’une vingtaine d’années qui en a été la victime, boulevard Victor-Hugo. Là aussi, les individus ont été décrits « comme des personnes de type africain ». Le jeune homme s’est fait dérober son téléphone et des effets personnels. Il a toutefois réussi à mettre en fuite les agresseurs, avant d’être pris en charge par les pompiers de Calais, blessé à la main.

Edition du 28 Octobre au 2 Novembre

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Azouz Begag évalue à 15 millions « le nombre de personnes de culture musulmane en France »

Il était ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances en 2005, et il y croyait. A 58 ans, Azouz Begag, père de deux filles, a retrouvé sa place de chercheur en sociologie urbaine au CNRS. Dix ans après les émeutes, il s’avoue en échec, quand il entend les propos de Nadine Morano, députée européenne, défendre la France comme un pays « de race blanche ».

Pour lui, peu de leçon ont été tirées des événements de Clichysous-Bois. C’était pourtant « la crise la plus spectaculaire de toute l’histoire des banlieues« . Et pour lui, fils d’immigrés algériens, ce fut un choc : « Quand l’état d’urgence a été décrété, je me suis senti écrabouillé par l’histoire qui me revenait en pleine gueule comme un boomerang. » Aujourd’hui, Azouz Begag fait les

comptes. Il évalue « à peu près à 15 millions » le nombre de personnes de culture musulmane en France. Pour un résultat qu’il déplore :

« Sur 36.000 mairies en France, peut-être cinq seulement sont dirigées par des édiles d’origine maghrébine. Sur 577 députés, combien d’enfants de Clichysous-Bois ? Est-ce normal ? »

Et pire selon lui, dix ans après ces émeutes qui ont consacré l’ethnicisation des questions sociales dans le débat public, c’est « cette parole raciste qui s’est décomplexée dans les médias« . L’ancien ministre estime que « ‘la boîte de Pandore’ a été ouverte en 2005 : c’est l’utilisation au plus haut niveau de l’Etat de la haine de l’Islam comme cheval de bataille politique. »


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eBay, Coca-Cola, IBM, Havas en Géopolitique et gaz : la firme Eni (Italie) veut Israël : quel point commun ? traiter avec Israël treprise” est apparu en France avec l’incubateur d’Advancia . Il a été suivi en 2008 d’incubateurs privés comme ExploLab Factory. ExploLab Factory est un incubateur de deuxième génération, basé sur le modèle incarné par les incubateurs Y-Combinator, créé par Paul Graham aux États-Unis en 2005, ou SeedCamp créé en 2007 en Angleterre.

Prêts à tout pour garder leur avantage, les entreprises multinationales, y compris eBay, Coca-Cola, IBM, Havas, Kimberly-Clark et d’autres ont lancé des accélérateurs de start-ups en Israël. C’est la version 2015 de la chasse aux idées ‘cool’, mais au lieu de chercher les tendances du moment ou de la musique, les chasseurs de têtes d’entreprises cherchent le prochain Snapchat ou Instagram. Selon les experts interrogés par le Times of Israel, Nautilus AOL, géré par AOL Ventures, figure parmi les meilleurs accélérateurs d’entreprises d’Israël. Le programme dure 4 à 6 mois, au cours duquel les participants reçoivent de l’aide pour perfectionner leurs produits et trouver des fonds de départ. Nautilus AOL se joint ensuite au financement de départ avec une somme de 100 000 dollars ou plus. Les start-ups notables du programme comprennent Hachiko, Veed.me, Take & Make et Reactful. (Times of Israel)

LE SAVIEZ-VOUS? Les incubateurs privés sont animés avec une volonté de rentabilité. Ils prennent en général un pourcentage du capital de la société accompagnée, de manière à réaliser une plus value lors de la cession de la société à un acquéreur, ou lors de son éventuelle introduction en bourse. L’incubateur Idealab, créé en 1996 par Bill Gross en Californie, a souvent servi de modèle aux incubateurs privés. Plusieurs incubateurs privés ont été créés en France à la fin des années 1990, tels que Republic Alley, Kangaroo Village ou Startup Avenue. Leur modèle économique n’ayant pas survécu à l’éclatement de la bulle internet, leurs créateurs se sont orientés soit vers le conseil, soit vers le capital risque. En 2005, un nouveau type d’incubateur qui prend le partie de coconstruire le projet avec l’entrepreneur : un “générateur d’en-

Ce type d’incubateur ne base pas son équilibre financier uniquement sur le succès (sous forme de “sortie”) d’une ou plusieurs initiatives incubée, et s’appuie sur d’autres ressources durables. En fait, l’activité d’incubation étant peu ou pas rentable, les incubateurs de deuxième génération sont largement impliqués dans le développement de l’entrepreneuriat. On parle également d’accélérateur de start-up comme se décrit l’association Le Camping, notamment dans le domaine des TIC. Depuis 2013, des incubateurs et accélérateurs se lancent dans le tout numérique et offre des services gratuits aux entreprises et start-up les accompagnant de la création à la mort de l’entreprise. L’idée même de ces incubateurs novateurs, tel que l’incubateur en ligne Entrepreneur Engine, est d’offrir un panel de services complémentaires aux structures d’accompagnement traditionnelles.

Israéliens et Palestiniens à «Surfer pour la Paix» en France près de Biarritz, leur passion pour le surf. Des filles et des garçons venus notamment de Gaza, du Liban, d’Israël et d’Afghanistan ont pu enfin se rencontrer, après plusieurs années d’échanges sur les réseaux sociaux. Du 10 au 18 octobre, ils se sont initiés au surf, ont partagé leurs expériences et participé à des compétitions et à des ateliers artistiques.

L’association «Surfer pour la paix» a permis à quinze jeunes Israéliens et Palestiniens de se rencontrer sur les plages de Seignosse, dans les Landes. Pendant une semaine, quinze jeunes ont partagé, à Seignosse,

paix» est une antenne européenne de «Surfing For Peace», une communauté de passionnés de surf du monde entier, «unis pour la paix». Grâce au principe du financement participatif et au partenariat, l’organisme a réussi à mettre en place de nombreux projets autour du surf.

La rencontre a été organisée dans le cadre du «Surfing 4 peace Summit 2015», une initiative de «Surfer pour la paix», une association dont l’objectif principal est de «réunir des populations culturellement et politiquement opposées autour du surf».

Depuis 2007, «Surfing For Peace» a déjà mené plusieurs actions solidaires comme le Gaza Surf Girl Project, en 2010 , une initiative qui a permis la fabrication de maillots de bain répondant aux normes pour les jeunes filles de Gaza. En avril dernier, au Brésil, l’association organisait sa première édition en Amérique latine.

Fondée en 2005, «Surfer pour la

Source: Le Figaro (Copyrights)

L’Italie a proposé une coopération conjointe Israël, Egypte, Italie pour l’exploitation du gaz naturel. Des représentants de la société italienne Eni sont attendus en Israël cette semaine pour discuter de l’éventualité d’une coopération sur les exportations de gaz vers l’Europe.

le champ israélien Leviathan.

La question avait d’abord été discutée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le Premier ministre italien Matteo Renzi lors de leur réunion du 30 août dernier à Florence. Renzi avait évoqué la possibilité qu’Israël “s’allie avec Eni, le géant italien de l’énergie, qui exploite les réserves de gaz de l’Egypte, et relie les réserves sous-marines israéliennes au réseau de pipelines de l’Egypte, afin de permettre l’exportation vers l’Europe”.

Il a souligné que le travail de son entreprise allait “fournir un débouché pour Chypre, dont les champs gaziers sont également exploités par Noble Energy et Delek, ainsi que pour le champ Tamar”.

Le champ qu’a découvert (au large de l’Egypte) Eni, Zohr, va modifier toute la stratégie méditerranéenne dans le domaine de l’énergie. Le champ disposerait d’une réserve d’environ 9 milliards de mètres cubes de gaz, soit 30% de plus que

“Nous pouvons créer une plateforme en Méditerranée orientale qui peut réduire les coûts de développement de Chypre et d’Israël, en utilisant les installations égyptiennes” a déclaré le patron d’Eni, Claudio Descalzi.

Un responsable israélien a déclaré à i24news que le “rêve de Jérusalem est de placer un pipeline qui permettra l’exportation vers l’Europe, et il est logique géographiquement de le faire à travers l’Italie”. “Toutefois”, a t-il ajouté, “une telle coopération implique un accord très compliqué et détaillé avec de nombreux Etats et acteurs économiques, mais pour l’instant les discussions ne sont qu’au stade préliminaire”. Source: i24News (Copyrights)


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Génial pour attirer les meilleurs : Fashion Week (Tel Aviv) : «Visas pour Start-up» en Israël Un intérêt croissant pour stades de développement, ainsi qu’un réseau de 1 200 entreprises spécialisées dans la haute-technologie, pour une population de 400 000 habitants. Start-up Genome, un site américain, a placé Tel-Aviv au deuxième rang des endroits les plus attractifs pour les jeunes pousses, juste derrière la Californie.

Plus besoin d’être juif et de faire son Alyah pour vivre de longs mois dans la StartUp Nation. Les entrepreneurs non-juifs qui voudront exercer leurs talents en Israël auront à l’avenir une vie administrative plus facile. Le Ministère de l’économie (Jérusalem) a annoncé cette semaine le lancement du “Visa Startup”. Cette nouvelle disposition a été longuement préparée par les autorités administratives du pays. Le nom en Anglais de ce visa est “innovation visas” pour entrepreneurs étrangers. Le visa sera obtenu pour deux ans et pourra être allongé d’une nouvelle période. LA TRIBUNE : «Sur le terrain législatif, les pressions du maire de Tel Aviv sur le gouvernement ont abouti à un projet de loi sur l’octroi de « visas pour start-up ». Objectif : lever les obstacles bureaucratiques afin de convaincre des entrepreneurs de déménager avec armes et bagages à Tel-Aviv pour y élire domicile, mais aussi pour ouvrir des bureaux et des centres de R&D. « Jusqu’à pré-

sent, il était difficile d’obtenir des visas pour nos ingénieurs », explique Leo Widrich, cofondateur du réseau social Buffet, établi à San Francisco et à Hongkong, qui a commencé à installer en avantgarde une demi-douzaine de ses employés à Tel-Aviv». ISRAELVALLEY PLUS. “Déjà réputée pour ses nombreuses jeunes pousses, la capitale économique d’Israël a décidé de passer à la vitesse supérieure et de créer un véritable « écosystème ». Pascal Lacorie, à Tel-Aviv (La Tribune ): «La mairie entend désormais attirer des créateurs d’entreprise étrangers, afin de donner à la ville l’aura internationale qui lui fait encore défaut. Transformer sa ville en une nouvelle Silicon Valley : tel est le rêve que Ron Huldai, le maire de TelAviv, ne cesse de caresser. Le mirage a commencé à prendre forme. La ville « blanche », qui compte la plus forte concentration de bâtiments de style Bauhaus au monde, concentre déjà un tissu exceptionnel de 700 start-up à différents

Sortir des unités d’élite de l’armée Dans l’immense majorité des cas, ces entreprises ont été créées par de jeunes Israéliens sortis des unités d’élite de l’armée spécialisées dans la cyberguerre, la haute-technologie ou les services de renseignement. Le célèbre et très branché boulevard Rothschild, au centre-ville, est ainsi devenu « la rue des start-up, dans la ville des start-up d’une nation de start-up », proclame fièrement Avner Warner, le chef du département du Développement économique international de la municipalité. Mais, pour Ron Huldai, l’heure est désormais venue de passer la vitesse supérieure afin de créer un nouvel « écosystème ». « L’innovation constitue la priorité des priorités », explique le maire qui veut à tout prix attirer des créateurs d’entreprise étrangers, afin de donner à Tel-Aviv une aura internationale qui lui fait encore défaut. Dans la Silicon Valley, le modèle de référence, environ 50 % des fondateurs de start-up sont des étrangers, alors que le pourcentage reste jusqu’à présent négligeable en Israël.

les créateurs israéliens

En présence de nombreux professionnels français et mondiaux, les talents israéliens de la mode ont pu présenter leurs travaux durant la Fashion Week de Tel Aviv. A SAVOIR. Après Paris, New York, Londres et Milan, la Fashion Week de Tel Aviv a eu lieu cette année, pour la quatrième année consécutive. La semaine de la mode a eu lieu chez Gindi du 18 au 21 octobre. Elle a réuni les plus grands designers israéliens. Vingt-deux défilés ont eu lieu pour présenter les collections mélangeant des marques israéliennes et des marques internationales. (Tel Avivre) i24 News : «Selon les organisateurs ont déclaré que “l’événement a été un succès avec la présentation de collections inspirées et des salles pleines”. Selon Viktoria Kanar, de la société GeekChicTLV, l’événement, qui a duré quatre jours a attiré plus de 1200

personnes à chaque défilé. Cette édition de la semaine de la mode était d’autant plus importante que de nombreux acheteurs étrangers se sont déplacés, faisant part d’un intérêt croissant pour les créateurs israéliens, dont ils souhaitent vendre les produits aux États-Unis et en Europe, a expliqué Viktoria Kanar. Selon elle, les spectateurs ont surtout aimé les travaux des étudiants en design du département mode de l’école Shenkar, qui a été classée cinquième école de mode la plus influente dans le monde par le site Fashion. La semaine de la mode de Tel Aviv était sponsorisée cette année par la société immobilière Gindi, qui a entamé la construction d’un centre commercial dans lequel un espace pour les concepteurs sera spécialement aménagé, et où les créateurs pourront librement vendre leur collection». i24News


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Washington gèle son aide financière à l’Autorité palestinienne

Le Ministre de l’Économie Arié Dery quitte son poste ministériel

Les services du ministre de l’Économie ont confirmé que M. Dery a accepté de démissionner. Au cours d’un point de presse, M. Dery a expliqué samedi soir qu’il n’est pas satisfait de l’accord gazier et refuse donc de le signer. « Je ne doublerai pas le commissaire antitrust (David Gilo, qui a démissionné au début de la crise, NDLR). Pour respecter ce principe, je suis prêt à payer le prix. On trouvera un ministre pas moins doué que moi. […]

Le King du Shass, Arié Derhi, va avoir un nouveau poste au Gouvernement. C’est une excellente nouvelle pour le pays car son bilan au Ministère de l’économie est assez léger. Son passage à ce Ministère aura été celui d’un novice arrivé sur ce poste politique par accident. IsraPresse : «Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, s’est entretenu vendredi avec le ministre de l’Économie, Arié Dery, pour évoquer la crise autour de l’exploitation des gisements de

gaz off-shore, dont l’application ne cesse d’être reportée. L’approbation de l’accord gazier est notamment retardée par l’opposition du chef du Parti Shas. Le chef du gouvernement envisage de proposer un autre portefeuille ministériel au chef de file du parti orthodoxe séfarade pour que ce dernier renonce au portefeuille de l’Économie au profit d’un ministre prêt à transférer au gouvernement les prérogatives du bureau relatives à l’accord gazier.

L’accord gazier est le moindre des maux. Pendant six ans, presque rien n’a été fait pour extraire le gaz du gisement. Il s’agit d’un échec qui justifierait une commission d’enquête », a déclaré le chef de Shas. M. Dery a cependant reconnu regretter devoir renoncer au ministère de l’Économie, ses services ayant entrepris des réformes lui tenant à cœur». YA Source: IsraPresse (Copyrights)

La Chambre des représentants a décidé de geler temporairement l’aide américaine annuelle à l’Autorité palestinienne (estimé à 370 millions de dollars), compte tenu de la vague de violences qui frappe Israël et la Cisjordanie depuis plusieurs semaines, rapporte samedi le site d’information Ynet. La Chambre basse du Congrès a ainsi demandé au Département d’Etat de lui fournir des informations concernant l’incitation à la violence contre Israël perpétrée par l’Autorité palestinienne, et la volonté d’Abbas d’entamer des pourparlers avec Israël. La présidente de la Commission des aides versées à l’étranger de la Chambre des représentants, la républicaine Kay Granger et la responsable démocrate Nita Lowey, ont envoyé une lettre à Abbas l’avertissant que le terrorisme et l’incitation à la violence mettraient fin à l’aide américaine. Dans la lettre, les deux membres du Congrès ont exhorté le dirigeant palestinien à cesser ces « déclarations incendiaires » et à rencontrer le Premier ministre Benyamin Netanyahou. Grander et Lowey ont rappelé dans le courrier que l’aide américaine était conditionnée à l’adhésion des Palestiniens aux accords d’Oslo, qui obligent l’AP à « lutter contre le terrorisme et l’incitation à la violence ».

Les deux membres du Congrès ont ainsi averti qu’elles ne débloqueront pas l’aide américaine si Abbas « abandonne les négociations directes avec Israël et ignore la nécessité de prendre des mesures visant à assurer la sécurité, la prospérité et la paix pour les deux parties ». Les attaques contre les citoyens israéliens « jettent un doute sur le fait que les Palestiniens soient prêts à vivre aux côtés d’Israël dans la paix et la sécurité. La situation exige un véritable leadership pour restaurer la stabilité et éviter davantage de morts », ont-elles écrit. Par ailleurs, le président de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants Ed Royce a souligné lors d’une audition au Congrès la nécessité d’ »examiner d’autres moyens de mettre fin à l’incitation à la violence palestinienne. Celleci est présente maintenant sur les réseaux sociaux, à la radio, à la télévision et dans les salles de classe ». « Le Congrès cessera son soutien à l’Autorité palestinienne tant que les incitations au meurtre se poursuivront », a déclaré Royce. Le département d’Etat envisage de réduire de 80 millions de dollars son aide allouée à l’Autorité palestinienne par rapport à 2014, afin de sanctionner son comportement à l’égard d’Israël l’année dernière.




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