Israël Actualités n°366

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GRATUIT - Numéro 366 - Edition du 17 Novembre au 23 Novembre

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 17 Novembre au 23 Novembre

Debout face aux Barbares…

devait, tôt ou tard, retomber sur les pays ayant de la compassion envers ces pauvres terroristes. Israël, dans le même registre, avait aussi été critiqué lors de la construction du mur de séparation entre l’autorité palestinienne et son territoire, afin d’empêcher les kamikazes palestiniens de se faire sauter dans les bus, les marchés ou les centres des villes israéliennes... Le mur a eu son efficacité.

La haine de l’Occident. Tel est le mot d’ordre de tout ce qui ne ressemble pas à l’islam radical et qui est combattu sans relâche, par les barbares... Vendredi soir, aux alentours de 21 heures à Paris, plus de 129 personnes tombent sous les balles des terroristes islamistes. Ce que les medias ne disent pas, c’est que certaines victimes auraient même été égorgées par les terroristes à l’aide de couteaux, comme il est d’usage en Syrie...... Ces témoignages viennent de personnes ayant reçu les victimes dans les hôpitaux de Paris, après les attentats revendiqués, quelques heures plus tard, par Daesh... Quelles mesures la France va-telle prendre pour contrer les terroristes ? La question est sur toutes les lèvres et le Président de la République l’a bien compris. La France est sommée d’agir et très vite. Pour garder sa place dans les rangs des grandes Nations, mais aussi pour répondre aux at-

tentes de son peuple. la population française est aujourd’hui est à bout de nerfs. Le moindre pétard peut générer une catastrophe lors d’un rassemblement, comme nous avons pu le voir dimanche 15 novembre, place de la République, à Paris ou une catastrophe a été évité de justesse. La foule, venue rendre hommage aux victimes, s’est vite agitée suite à la diffusion d’une rumeur de danger. Les conséquences d’un tel état de tension auraient pu être dramatiques. Aujourd’hui, on l’a compris : nul n’est à l’abri. Des attentats peuvent se produire à n’importe quel endroit de l’Hexagone... Le laxisme, doctrine majoritaire au sein de notre classe politique, a vécu. A quoi pouvait-on s’attendre, compte tenu de la violence et de la détermination de l’ennemi ? Comme le disaient nos ancêtres les Gaulois, fallait-il attendre que le ciel nous tombe sur la tête pour cesser notre politique de l’autruche ?

Nous voilà au pied du mur, plongés dans les ténèbres : c’est fait. Le ciel nous est bel et bien tombé dessus... Le nombre d’islamiste radicaux, d’après un récent décompte, avoisinerait les 11 000 individus, voire plus sur le sol français. Ils sont répertoriés dans un certains fichier S, fichier qui ne sert à rien, puisqu’aujourd’hui, les attentats sont de plus en plus meurtriers et les coupables toujours fichés sans pour autant avoir été empêchés d’agir. Alors que faire ? Je me rappelle que, souvent, ces mêmes politiciens, confrontés aujourd’hui à l’état de guerre qui règne en France, critiquaient la façon de gérer la situation au Proche-Orient et plus particulièrement les ripostes d’Israël contre les terroristes palestiniens du Hamas... Pour eux, les répressions israéliennes contre ces pauvres terroristes étaient disproportionnées. Je serais curieux de savoir ce qu’ils en pensent désormais ? Israël est confronté tous les jours à ces terroristes. Israël avait, maintes et maintes fois, prévenu que ce qui arrivait en Israël

Partout, à travers le monde, d’autres pays prennent les mêmes mesures : en Europe, en Amérique du Nord, à la frontière avec le Mexique... Doit-on, parce que l’on est républicains, parce que l’on croit aux droits de l’homme, laisser les barbares entrer sur nos terres ? Les ennemis du monde libre sont désormais connus. Il faut donc les combattre et ne reculer devant rien pour les éliminer. Il y a eu, vendredi dernier, 129 morts. Sans parler du nombre colossal de blessés, qui pour certains, resteront à vie mutilés. L’un des terroristes, c’est confirmé désormais, était venu avec la vague de réfugiés. Combien d’autres djihadistes sont rentrés en France, en Europe, en jouant sur la compassion des peuples européens ? Et que dire de la Belgique, plaque tournante du trafic d’armes et base arrière des Djihadistes ? Alors que la seule préoccupation des Européens est de démontrer qu’Israël est un état qui pratique l’Apartheid, ne respectant pas les droits de l’Homme, et de le condamner systématiquement sur la façon de gérer la sécurité, ils se trouvent confrontés aux conséquences de leur choix, en matière d’ennemis. En condamnant Israël,

l’Europe s’est rangée, malgré elle, du côté des barbares et a laissé les barbares de Daesh prospérer sur son sol. Il est urgent de rétablir des règles, même si nos ennemis n’en ont aucune ! Pour ceux qui ne le savent pas encore, la France est en guerre contre ceux qu’Israël combat depuis des années. Combien de vies auraient été épargnées si les politiques et les différents gouvernements avaient pris conscience du danger de la montée du djihadisme en France.... Nous tenons, pour conclure cet édito, à nous associer à la peine de tous ceux que cette barbarie a touchée en France mais aussi en Israël. N’oublions pas que les Israéliens, nos frères, sont eux aussi, dans une situation intenable avec cette guerre des couteaux, qui fait, de jour en jour, toujours plus de victimes. Enfin, j’aurais quelques mots de solidarité pour les organisateurs de différentes manifestations qui devaient avoir lieu ce week-end et qui ont dû être annulées. Nous sommes de tout cœur avec eux. Je pense, en particulier au Salon de la réception juive Jour J qui a été repoussé à une date ultérieure (elle sera communiquée prochainement dans notre journal), ou bien au radiothon de la campagne de la Tsedaka… D’une manière ou d’une autre, un jour ou l’autre, nous nous relèverons et ferons en sorte que des succès remplacent ce que les barbares nous ont contraints à annuler. Parce que, devant les monstres, les ennemis de la République et de liberté, nous n’abdiquerons pas… Am Israel Hai Alain Sayada

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Le Mossad (Israël) a fourni Place de la République et Bd Voltaire, des informations clés sur le le peuple de Paris hurle profil des terroristes

La deuxième chaîne de télévision israélienne a révélé que les services de renseignement israéliens auraient fourni des informations essentielles sur le profil des terroristes responsables des attaques mortelles de vendredi dernier, à Paris. Une source israélienne fait par ailleurs un lien direct entre le crash de

l’avion de l’avion russe dans la péninsule du Sinaï, le double attentat de Beyrouth de jeudi dernier et les attentats de Paris. L’Etat islamique a revendiqué ce double attentat qui a fait jeudi 44 morts et près de 200 blessés dans un fief du Hezbollah chiite libanais dans la banlieue sud de Beyrouth. Times of Israel

De nombreux israéliens m’ont envoyé des messages de sympathie pour savoir si je suis bien vivant. Je fais partie de ces gens qui “sentent” ce qui va se passer. Vendredi soir je n’ai pas bougé. J’ai entendu de mon appartement les hurlements des sirènes à deux pas de mon appartement. Ce dimanche matin dans les bars et restaurants les parisiens du XIème étaient dans un état second. Intraduisible avec des mots. Des milliers de fleurs aux alentours du Bataclan (Boulevard Voltaire). (DR) Selon (1) «Place de la République, 15 heures 30. Des centaines de personnes se sont rassemblées autour de la statue : des messages sont posés sur le lion, des personnes s’enlacent, certaines ne bougent pas, fixant le soleil qui vient toucher le haut du monument. D’autres dansent, chantent, et éclairent, d’une certaine manière, le silence pesant du recueillement. Parmi la foule, un petit groupe répond aux attentats qui ont touché Paris par la joie et la bonne humeur. On chante du Joe Dassin (“Aux Champs-Élysées”), du Bob Marley, des “Joyeux Anniversaire” à une certaine “Lisa” puis du “Let It Be” de The Beatles. Au centre,

un mec joue de la guitare, entouré de personnes qui ont ramené des paroles de chansons. Tandis que le soleil tombe sur la place, on écoute, on reprend les paroles, parfois avec difficulté, on rit, on pleure, mais, surtout, on ne semble pas avoir peur.» BFM TV : “Fluctuat Nec Mergitur”. Une devise historique. Et aujourd’hui un symbole. Au lendemain des attentats de Paris, un collectif d’artistes s’est rassemblé spontanément sur la place de la République pour peindre en grand cette devise de la capitale française. Cette place parisienne fut notamment un haut lieu de la mobilisation post-Charlie en janvier dernier. Quelques heures seulement après la vague d’attentats qui a frappé Paris, ces trois mots en latin, que l’on peut traduire par “Il est battu par les flots, mais ne sombre pas”, sont devenus un slogan de résistance face au terrorisme. “Paris est une ville qui a encore de la puissance” En dépit de l’interdiction des manifestations à Paris jusqu’à jeudi, des centaines de personnes se sont donc rassemblées samedi place de

la République, située à quelques centaines de mètres des différents lieux touchés par les attentats de vendredi. Et parmi eux, un groupe de street-artists. Concernant leur fresque monumentale de 2,50 mètre de haut par 12 mètres de large, Chaze, l’un des graffeurs de la “Grim Team”, a confié à l’AFP: «On a grandi à Paris et on voulait montrer qu’on était toujours là. Un autre artiste de ce collectif explique avoir voulu témoigner ainsi que Paris “est une ville qui a encore de la puissance”. Une référence au blason de la ville La devise latine “Fluctua Nec Mergirtur” est une référence au navire présent sur le blason de la ville de Paris. Elle souligne le caractère indestructible de la cité. Celle-ci a été reprise par de nombreux internautes, célèbres ou anonymes, sur les réseaux sociaux, et notamment par le dessinateur Joann Sfar. Ce dernier a publié un dessin sur Instagram pour l’illustrer, accompagné de ce commentaire: “Ca signifie merde à la mort”. Source: (1) http://www.konbini. com


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La cible des attaques du 13 novembre : la société française, fragile, divisée surpris et impuissants, incapables d’imaginer une telle attaque coordonnée, menée sur leur propre sol. Le traumatisme avait été d’autant plus grand pour la société américaine qu’elle se considérait, à tort, comme invulnérable, protégée par les océans d’attaques menées sur son sol par des ennemis extérieurs.

Le vendredi 13 novembre 2015 rentrera dans l’histoire comme le jour où la France a été à son tour, comme les Etats-Unis en 2001, comme l’Espagne en 2004, comme le Royaume-Uni en 2005 et comme l’Inde en 2008, frappée par des attaques terroristes multiples et aveugles. L’agglomération parisienne a vécu pendant trois heures, un vendredi soir, des scènes de guerre urbaine dont le seul et unique objet était de tuer le plus grand nombre de personnes. La terreur de masse. Elle avait fait 2.973 morts à New York et Washington, 191 morts à Madrid, 56 morts à Londres, 173 morts à Bombay. Elle a tué plus de 125 personnes à Paris et Saint-Denis. Un mode opératoire inédit en France Les djihadistes qui ont frappé au cœur de la capitale française et non loin du Stade de France le soir d’un match de football de gala contre l’Allemagne auquel assistait le président de la République l’ont fait avec un mode opératoire encore inédit sur le territoire de la métropole, même pendant la guerre d’Algérie. Il faut remonter à Oradour-sur-Glane, en juin 1944, pour assister sur notre territoire au massacre systématique de civils –à l’époque, par l’occupant nazi. L’opération était coordonnée, organisée, préparée et menée par des kamikazes, sans doute trois, qui se sont fait exploser avec des bombes à Saint-Denis et des assassins méthodiques et entraînés, sans doute cinq, qui ont tué à Paris de sangfroid et à l’arme automatique des dizaines de personnes sans défense qui avaient le seul tort de se trouver là, et se sont ensuite également fait sauter. En tout huit attaques différentes.

La terreur à l’état pur, dont on a pu ressentir les effets jusque dans le ton de la voix et même les propos sur «la peur» du président de la République lors de sa première intervention télévisée depuis le ministère de l’Intérieur, dans la nuit de vendredi à samedi. Il ne s’agissait pas de la répétition de la scène devenue célèbre de George W. Bush dans une école primaire de Floride, tétanisé quand il apprend les attentats à New York le 11 septembre 2001, mais d’un président confronté soudain à la mort et au poids de l’histoire. Une déclaration de guerre Comme le 11 septembre 2001 à New York (pas à Washington), les terroristes ne visaient pas des objectifs militaires, des ennemis religieux désignés par une fatwa, à l’image de Charlie Hebdo, ou même des juifs devenus avec une banalité insupportable les cibles répétées du terrorisme islamiste et arabe depuis quarante ans. Il s’agissait de faire un carnage pour instaurer la crainte, pour montrer sa capacité à frapper fort, pour galvaniser son camp. L’objectif est bien politique: traumatiser les sociétés frappées et leurs dirigeants, affaiblir leur détermination et infléchir leur politique. Autant la comparaison avec le 11 septembre 2001 n’avait pas de sens après les attentats de janvier contre Charlie Hebdo, Porte de Montrouge et l’Hyper Cacher, autant cette fois elle est incontestable. Il s’agit d’une déclaration de guerre à la France et à ses dirigeants. Le 11 septembre 2001, une organisation terroriste alors puissante et centralisée, al-Qaida, protégée, soutenue et abritée par un Etat, l’Afghanistan, avait été capable d’infiltrer dix-neuf de ses hommes sur le territoire américain, de leur faire détourner

simultanément quatre avions de ligne bourrés de kérosène et de faire précipiter ses appareils sur les tours du World Trade Center à New York, sur le Pentagone à Washington DC et sans doute sur un autre objectif dans la capitale fédérale, si une révolte des passagers n’avait pas amené le dernier appareil détourné à s’écraser en Pennsylvanie. Il s’agissait alors d’une déclaration de guerre à ce qui était considéré comme l’hyperpuissance afin de l’effrayer et de lui faire changer de politique au Moyen-Orient. Il s’agissait également de mobiliser et d’enthousiasmer les foules musulmanes. Impuissance des services de renseignement Une opération préparée avec minutie pendant des mois, qui avait nécessité une planification longue, des formations particulières pour les pilotes kamikazes et des financements importants. Voilà notamment pourquoi les services de renseignement et de sécurité américains avaient été totalement

Les attaques du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis n’ont pas nécessité un tel niveau de préparation. Mais elles ont été coordonnées et organisées très vraisemblablement par une entité terroriste, Daech, qui mène une guerre en Syrie et en Irak, y occupe un territoire important et a prouvé sa capacité à frapper au Liban, en Turquie, en Egypte, en Tunisie, en Afrique subsaharienne et en France. Daech n’est pas une bande de psychopathes à la dérive. C’est une entité qui a une stratégie, une tête pensante et qui applique à la lettre une idéologie religieuse radicale, celle du djihad (la guerre sainte) et de la version littérale la plus guerrière de l’Islam et du Coran. Daech, pour convaincre de la justesse de sa cause, pour attirer les recrues et les financements, pour survivre, doit frapper de façon spectaculaire ces ennemis désignés comme «les ennemis de Dieu». Tout comme lors du 11 septembre, les services de renseignement et de sécurité français, qui ont manifesté depuis des semaines leur crainte, auront été impuissants à détecter et à prévenir des attaques d’une telle ampleur. Elles ont pourtant nécessité des moyens, certes sans commune mesure avec ceux du 11 septembre 2001, mais importants, une organisation, une coordination, des ordres, des équipements, des repérages et des

exécutants entraînés et armés. Il a fallu une infrastructure logistique pour les armes, les explosifs, les munitions, le renseignement opérationnel, la planification. Et cette infrastructure est aujourd’hui la plus grande menace. Une épreuve pour la société française Il reste cependant une différence de taille entre le 11 septembre et le 13 novembre. Il est vraisemblable qu’il s’agisse en France, au moins pour partie, d’ennemis intérieurs. La comparaison semble alors plus pertinente avec les attaques menées le 7 juillet 2005 à Londres, même si les trois explosions simultanées, et une autre une heure plus tard, indiquaient une bien plus grande coordination et planification. Il y avait alors eu 56 morts et les auteurs des attentats suicides étaient quatre musulmans britanniques. Et leur objectif politique avait été atteint. Une partie de l’opinion publique anglaise avait alors fait porter la responsabilité des attentats à l’alignement de Tony Blair sur la politique américaine de George W. Bush, et notamment sa participation à l’invasion de l’Irak en 2003. La cible des attaques du 13 novembre est clairement François Hollande et sa politique résolue contre la terreur islamiste en Irak, en Syrie, au Mali. La cible est aussi la société française, fragile, divisée, menacée de fractures communautaires. La volonté et la capacité des Français de toutes origines et de toutes croyances à résister aux tenants du choc des civilisations va être soumise maintenant à sa plus grande épreuve. C’est cela qui sera la mesure du traumatisme du 13 novembre. Eric Leser Source: Slate (Copyrights)


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Le monde affiche son soutien à la France

Dépôt de fleurs, minutes de silence ou Marseillaises chantées en public dans plusieurs capitales, bâtiments illuminés aux couleurs françaises. Les témoignages de solidarité se sont multipliés dans le monde après les attentats à Paris. Seule note discordante après ces attaques sans précédent qui ont fait 129 morts, revendiquées par le groupe Etat islamique, le président syrien Bachar al-Assad a estimé que la France avait contribué à l’«expansion du terrorisme» en intervenant dans le conflit syrien.

Sur l’une des principales places de Florence, l’immense reproduction du David de Michel-Ange portait un bandeau noir au bras, un drapeau français à ses pieds. Les joueurs de foot de l’équipe toscane de Livourne sont entrés sur le terrain avec un drapeau tricolore, entonnant l’hymne français, comme c’est prévu pour tous les matchs ce week-end en Italie. Et l’Opéra de New York, sous la direction de Placido Domingo, a joué une Marseillaise impromptue avant d’entamer «Tosca» de Puccini. Après l’antenne de la tour du

World Trade Center à New York, érigée sur le site du 11-Septembre et l’immense tour CN à Toronto, l’emblématique Opéra de Sydney a été illuminé en bleu blanc rouge, tout comme la Porte de Brandebourg à Berlin. À Londres, Trafalgar Square s’illuminait aussi des couleurs françaises.

Un fleuriste à Oslo a distribué des dizaines de roses aux passants pour qu’ils puissent les déposer devant l’ambassade de France toute proche. À Kiev, le président et son gouvernement se sont rendus à pied à l’ambassade, fleurs à la main. À Madrid, des centaines ont observé une minute de silence, puis le maire et la foule ont chanté l’hymne français. Comme à Lisbonne. Fleurs et bougies s’accumulaient devant le consulat de France à Istanbul. En Argentine, les candidats à la présidentielle en campagne pour le deuxième tour le 22 novembre, ont suspendu leurs activités samedi en solidarité avec la France. Les dirigeants européens ont assuré être aux côtés de la France contre le terrorisme.

«Nous ferons tout ce qui est possible pour aider», a déclaré le premier ministre britannique David Cameron. La reine Elizabeth II s’est dite «profondément choquée et attristée».

«Nous pleurons avec vous», a dit la chancelière allemande Angela Merkel aux Français, auquel elle a promis de «mener le combat ensemble contre ces terroristes». «Comme tous les Italiens, je sais aujourd’hui que les terroristes ne vaincront pas», a affirmé le premier ministre Matteo Renzi, son homologue espagnol Mariano Rajoy proclamant: «Aujourd’hui nous sommes tous la France». Le président américain Barack Obama a assuré que ces attentats «ne sont pas seulement une attaque contre Paris», mais «contre toute l’humanité et nos valeurs universelles». Il a cité --en français-- la devise républicaine «Liberté, Égalité, Fraternité». À Vienne où il participe à une réunion internationale sur la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a estimé que les attentats «justifient» d’intensifier la lutte contre l’EI.

Plusieurs pays d’Afrique, certains eux-mêmes frappés par l’extrémisme islamiste, ont exprimé leur solidarité, le président nigérian Muhammadu Buhari dénonçant «les attentats barbares» et son homologue malien Ibrahim Boubacar Keita faisant observer une minute de silence.

et du spectacle se sont exprimées sur les réseaux sociaux, partageant le mot clic #PrayForParis.

Le président iranien Hassan Rohani a reporté un voyage prévu en Europe, qualifiant les attentats de «crimes contre l’humanité».

«Courage, la France. Nous sommes avec vous», a twitté, en français, JK Rowling, l’auteure de la saga Harry Potter. «Mes pensées et mes prières pour tous», a écrit Justin Bieber, en sortant de scène.

En visite à Paris, le président tunisien Béji Caïd Essebsi, dont le pays a été récemment frappé par plusieurs attentats, a condamné ces attaques «barbares». L’imam de la mosquée Al-Azhar, plus haute institution de l’islam sunnite, Ahmed Al-Tayeb, a appelé «le monde entier à s’unir pour faire face à ce monstre» du terrorisme. Le Comité des grands oulémas, autorité religieuse suprême en Arabie saoudite, a jugé «contraires à l’islam» les sanglants attentats. Le pape François, «bouleversé», a dénoncé des attentats «inhumains».

«Mon coeur se brise pour Paris», a twitté l’acteur Arnold Schwarzenegger. «Je prie pour Paris», a écrit, en français, l’actrice américaine Eva Longoria.

«Nous sommes tous UNIS. Priez pour la paix. À Paris et partout dans le monde», a assuré Madonna. Le groupe de rock irlandais U2 s’est dit «dévasté» et a annulé les deux derniers concerts prévus ce week-end dans la plus grande salle couverte de Paris. Michel Platini, président de l’UEFA, s’est dit «bouleversé». «Toute mon affection et tout mon soutien à la France et aux Parisiens», a twitté le champion de tennis espagnol Rafael Nadal, en français dans le texte.

De nombreuses célébrités du sport

L’Oriental Pearl TV à Shangaï en Chine

L’Opéra de Sydney

Le monument Angel de la Indenpendencia à Mexico

La Mairie de San Francisco


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La Knesset à Jérusalem

Salle de spectacle Saint-Georges Hall à Liverpool

Le stade Vélofrome à Marseille

La Mairie de Tel Aviv

La Mairie de Madrid

La Porte de Brandebourg à Berlin

La National Gallery de Londres

Le Corcovado à Rio de Janeiro

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Exclusif Entretien avec Katy Sayada, directrice du Salon Jour J Jour J : « un salon reporté, pas annulé : nous ne laisserons pas les barbares dicter nos vies » Dans un communiqué paru suite aux attentats, la direction du Salon de la réception juive Jour J faisait part de la nécessité d’annuler la manifestation prévue le Dimanche 15 novembre, en accord avec les dispositions prises par les autorités. Loin de se résigner, la directrice du Salon Jour J, Katy Sayada a décidé de reporter le Salon de la réception juive. Un choix courageux salué et validé par l’ensemble des exposants. Entretien.

Au lendemain des attentats, en plein shabbat, le Président de la République a décrété l’Etat

d’urgence et imposé l’annulation de toutes les manifestations publiques. Etait-ce pour vous

une évidence d’annuler le Salon Jour J ? C’était une décision douloureuse et difficile à prendre. Pour nous, notre équipe, qui travaille d’arrache-pied sur l’organisation de ce salon depuis de nombreux mois, pour nos partenaires qui sont de plus en plus nombreux à nous rejoindre chaque année, qui sont nombreux à nous être fidèles depuis 11 ans et qui, surtout, savent quelles opportunités en terme de chiffre d’affaires leur offre ce salon. Cette année de plus, nombre d’exposants israéliens, suite à la sortie du Guide Jour J édition Israël, avaient fait le choix de nous accompagner, pour se faire connaître auprès de la clientèle française, mais aussi pour répondre à un besoin et à une évolution du marché en terme de réception : comme de nombreux juifs ont fait leur alyah, que la circulation entre Israël et la France se fait plus spontanément, il n’est pas rare que des clients, pour un mariage, une bar mitsvah, choisissent de faire une partie de la réception en France, et une autre fête en Israël parce que certains membres de la famille et des amis ne peuvent se déplacer. La présence de prestataires israéliens sur ce salon s’avérait donc innovante et importante. Pour ces nouveaux

exposants, l’annulation du salon est un drame, même si, comme les prestataires français, ils sont solidaires et conscients que cette décision était inévitable. Le Salon Jour J n’aurait donc pas pu se tenir malgré tout ? Non et ce, pour plusieurs raisons. D’abord parce que tout organisateur de salon se doit de respecter, d’abord et avant tout, la loi française et qu’en la matière, les consignes des force de l’ordre étaient claires : annulation de toutes les manifestations publiques. Ensuite parce qu’il est de notre devoir d’assurer la sécurité de tous : exposants, organisateurs et visiteurs et que dans un tel contexte, nous n’étions pas sûrs de pouvoir répondre à cet engagement, les forces de police étant mobilisées sur la gestion des attentats et la poursuite des terroristes encore en fuite. Enfin, parce que Jour J est un salon destiné à la réception, qu’il accompagne la communauté juive dans l’organisation et la célébration de tous ses moments de joie : mariage, brit mila, bar ou bat mitsva… L’organiser malgré tout, alors que la Nation française est en deuil, alors que bon nombre de nos compatriotes pleurent des êtres chers, que des vies sont à jamais brisées

par de telles horreurs le vidait de son sens. Jour J doit rester un hymne à la joie, il l’a été par le passé, il le sera encore et toujours car l’édition 2015 ne sera pas annulée, mais reportée. Justement, une édition reportée quand et avec qui ? Après Shabbat, notre équipe a tenu à réunir et à échanger avec l’ensemble de nos exposants. C’est en concertation avec eux que nous avons décidé de reporter le salon. Tous, et je tiens à les en remercier, ont fait preuve d’une solidarité, d’une motivation admirables. Tous, loin de baisser les bras, ont, comme nous, choisi de relever la tête et de ne pas laisser les barbares et leur folie meurtrière dicter nos vies ! Ensemble, nous avons donc décidé de reporter le salon Jour J à janvier 2016. La date exacte sera annoncée prochainement. Ces deux mois de délais permettront aux esprits de s’apaiser, au deuil de se faire, et à l’enthousiasme et à l’envie d’entreprendre de revenir. En tout cas, je l’espère et je sais que nos exposants, comme notre public, nous suivront pour faire de ce rendez-vous une grande réussite. C’est la meilleure réponse que l’on puisse faire à ces monstres : laisser la vie reprendre ses droits !



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Pour l’AFP, Israël n’est pas victime d’attentats

Dans la liste des attentats sanglants qui vont du 11 Septembre 2001 contre le World Trade Center à New York jusqu’au carnage du week-end dans la capitale française, le pays qui a vu le plus d’attaques que tous les autres réunis était étrangement absent de la liste. Ce n’est pas surprenant dans la mesure où les médias occidentaux ont longtemps tenté de marginaliser l’Etat juif et, dans certains cas justifier les attaques meurtrières constantes contre des civils israéliens et le personnel de sécurité

par de multiples organisations terroristes dont le Hamas, le Fatah, le Jihad islamique, le Hezbollah et d’autres. Ironiquement, une attaque terroriste meurtrière a eu lieu en Israël vendredi soir dernier, quelques heures avant l’attaque de Paris; un père juif et son fils ont été abattus par des terroristes arabes au sud de Hébron alors qu’ils se rendaient à un mariage avec leur famille. Bien que la liste ne couvre que les dit « attentats majeurs, » elle inclut les attentats de Paris en

Janvier dans lequel un nombre relativement faible de victimes (12 dans une seule attaque, quatre dans l’autre et l’assassinat d’un policier) ont été enregistrés.

sont les dernières violences revendiquées par des groupes islamistes radicaux depuis la destruction des tours jumelles à New York en 2001.

Israël pour sa part a le plus souffert de trois guerres terroristes lancées par le Hamas et l’autre par le Hezbollah au Liban au cours de la même période de temps, en plus des nombreuses attaques terroristes à grande échelle au cours de la dite seconde Intifada qui a duré de 2000 à 2005 dans laquelle plus de 1.000 victimes ont été assassinées. Cette guerre terroriste inclus de grandes attaques qui ont fait des dizaines de victimes, comme le massacre de Pessah (la pâque juive) en 2002 où 30 personnes ont été assassinés pour ne citer qu’un exemple.

Voici une chronologie des attaques majeures:

(NDLR : A noter aussi que l’AFP inclus dans sa liste un attentat de Daesh contre le Hezbollah c’est à dire un attentat commis par des terroristes contre d’autres terroristes) La chronologie AFP – l’absence de l’Etat juif – est la suivante : Les attaques de vendredi à Paris

– 13 Novembre, 2015: FRANCE – Une série d’attaques sans précédent fait au moins 120 morts et plus de 350 blessés. Les assaillants ont frappé six sites différents, le vendredi soir, y compris le stade de football Stade de France et de restaurants dans l’est branché de la ville. La salle de concert au Bataclan à Paris, où 82 personnes ont été tuées, a été la cible la plus durement touchée. Le 14 Novembre, le groupe djihadiste État islamique (Daesh) en a revendiqué la responsabilité.– 12 sur Novembre, 2015: LIBAN – Une attaque revendiquée par Daesh sur un bastion du mouvement chiite libanais Hezbollah dans le sud de Beyrouth, la fait 44 morts. C’est la plus grande attaque de Daesh jamais revendiquée au Liban, et un des attentats les plus meurtriers à frapper le pays depuis la fin de la guerre civile de 1975-1990. – 31 Octobre, 2015: EGYPTE – Un jet russe quitter l’Egypte se crashe dans la péninsule du Sinaï, en tuant toutes les 224 personnes à bord, la pire catastrophe aérienne de la Russie. Un groupe lié à Daesh revendique la responsabilité, et Washington et Londres disent qu’ils croient que l’accident a été causé par une bombe à bord. – 10 Octobre, 2015: TURQUIE – 102 personnes sont tuées et plus de 500 blessés dans un attentat suicide en face àla gare d’Ankara, où les militants étaient réunis pour une manifestation pour la paix. Procureur d’Ankara dit que l’attaque, est la pire dans l’histoire turque, et a été ordonnée par Daesh en Syrie. – Le 26 Juin, 2015: TUNISIE – 38 touristes, dont 30 Britanniques, sont tués quand un étudiant tunisien armé d’un fusil Kalachnikov ouvre le feu dans une station balnéaire. L’attaque est revendiquée par Daesh. La violence rappelle l’attaque du 18 Mars revendiquée par Daeshsur le Musée du Bardo à Tunis qui a fait 22 morts. – 2 Avril, 2015: KENYA – Un attentat à l’Université Garissa tue 148 personnes dont 142 étudiants. Revendiquée par Al-Qaeda shebab en Somalie, l’attaque est la plus meurtrière du Kenya depuis les attentats de l’ambassade amé-

ricaine. en 1998.

– Janvier 7-9, 2015: FRANCE – Deux hommes armés de fusils Kalachnikov entrent dans les bureaux parisiens de hebdomadaire satirique Charlie Hebdo tuant 12 personnes dont huit dessinateurs. Une policière est tuée juste à l’extérieur de Paris le lendemain, tandis qu’un homme armé prend des otages dans un supermarché juif, faisant 4 morts. – Septembre 21-24, 2013: KENYA – Un commandos entre dans le centre commercial Westgate à Nairobi, un favori des kenyan et des clients expatriés. L’attaque, revendiquée par Al-Shebab, fait 67 morts. – Novembre 26-29, 2008: INDE – 166 personnes sont tuées quand des hommes armés islamistes font un carnage dans des hôtels de luxe, la gare principale, un centre communautaire Juif et d’autres sites dans la métropole en plein essor de Mumbai. Le 11 Juillet 2006, 189 personnes avaient été tuées et plus de 800 blessés dans des attaques sur les trains et les gares de chemin de fer dans la banlieue de Mumbai. – 7 Juillet 2005: Grande BRETAGNE – Quatre attentats-suicides coordonnés à l’heure de pointe dans trois rames de métro et un bus de Londres 56 700 morts et blessés . Ils sont revendiqués par un groupe lié à Al-Qaïda. – 11 Mars 2004: Grande ESPAGNE – Une douzaine de bombes explosent à Madrid et ses banlieues dans quatre trains, faisant 191 morts et près de 2.000 disparus. L’attaque est revendiquée par Al-Qaïda. – 12 sur Octobre 2002: Indonésie – Les attaques contre un bar-restaurant et une discothèque sur l’île de Bali font 202 morts, principalement des touristes. L’attaque est effectuée par un commando Jemaah Islamiyah lié à Al-Qaïda. – 11 Septembre 2011: ETATSUNIS – Quatre avions de passagers sont détournés et trois délibérément percutent les tours jumelles du World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington DC. Le quatrième avion s’écrase en Pennsylvanie. Les attaques, revendiquées par Al-Qaïda, font environ 3.000 morts, sont les plus meurtrières de l’histoire. http://bcove.me/8o0o0pzk


L’information en provenance d’Israël Edition du 17 Novembre au 23 Novembre

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Pour l’AFP, Israël n’est pas victime d’attentats

Dans la liste des attentats sanglants qui vont du 11 Septembre 2001 contre le World Trade Center à New York jusqu’au carnage du week-end dans la capitale française, le pays qui a vu le plus d’attaques que tous les autres réunis était étrangement absent de la liste. Ce n’est pas surprenant dans la mesure où les médias occidentaux ont longtemps tenté de marginaliser l’Etat juif et, dans certains cas justifier les attaques meurtrières constantes contre des civils israéliens et le personnel de sécurité par de multiples organisations terroristes dont le Hamas, le Fatah, le Jihad islamique, le Hezbollah et d’autres. Ironiquement, une attaque terroriste meurtrière a eu lieu en Israël vendredi soir dernier, quelques heures avant l’attaque de Paris; un père juif et son fils ont été abattus par des terroristes arabes au sud de Hébron alors qu’ils se rendaient à un mariage avec leur famille. Bien que la liste ne couvre que les dit « attentats majeurs, » elle inclut les attentats de Paris en Janvier dans lequel un nombre relativement faible de victimes (12 dans une seule attaque, quatre dans l’autre et l’assassinat d’un policier) ont été enregistrés. Israël pour sa part a le plus souffert de trois guerres terroristes lancées par le Hamas et l’autre par le Hezbollah au Liban au cours de la même période de temps, en plus des nombreuses attaques terroristes à grande échelle au cours de la dite seconde Intifada qui a duré de 2000 à 2005 dans laquelle plus de 1.000 victimes ont été assassinées. Cette guerre terroriste inclus de grandes attaques qui ont fait des dizaines de victimes, comme le massacre de Pessah (la pâque juive) en 2002 où 30 personnes ont été assassinés pour ne citer qu’un exemple.

(NDLR : A noter aussi que l’AFP inclus dans sa liste un attentat de Daesh contre le Hezbollah c’est à dire un attentat commis par des terroristes contre d’autres terroristes) La chronologie AFP – l’absence de l’Etat juif – est la suivante : Les attaques de vendredi à Paris sont les dernières violences revendiquées par des groupes islamistes radicaux depuis la destruction des tours jumelles à New York en 2001. Voici une chronologie des attaques majeures: – 13 Novembre, 2015: FRANCE – Une série d’attaques sans précédent fait au moins 120 morts et plus de 350 blessés. Les assaillants ont frappé six sites différents, le vendredi soir, y com-

pris le stade de football Stade de France et de restaurants dans l’est branché de la ville. La salle de concert au Bataclan à Paris, où 82 personnes ont été tuées, a été la cible la plus durement touchée. Le 14 Novembre, le groupe djihadiste État islamique (Daesh) en a revendiqué la responsabilité.– 12 sur Novembre, 2015: LIBAN – Une attaque revendiquée par Daesh sur un bastion du mouvement chiite libanais Hezbollah dans le sud de Beyrouth, la fait 44 morts. C’est la plus grande attaque de Daesh jamais revendiquée au Liban, et un des attentats les plus meurtriers à frapper le pays depuis la fin de la guerre civile de 1975-1990. – 31 Octobre, 2015: EGYPTE – Un jet russe quitter l’Egypte se crashe dans la péninsule du Sinaï, en tuant toutes les 224 personnes à bord, la pire catastrophe aérienne de la Russie. Un groupe lié à Daesh revendique la responsabilité, et Washington et Londres disent qu’ils croient que l’accident a été causé par une bombe à bord. – 10 Octobre, 2015: TURQUIE – 102 personnes sont tuées et plus de 500 blessés dans un attentat suicide en face àla gare d’Ankara, où les militants étaient réunis pour une manifestation pour la paix. Procureur d’Ankara dit que l’attaque, est la pire dans l’histoire turque, et a été ordonnée par Daesh en Syrie.

– Le 26 Juin, 2015: TUNISIE – 38 touristes, dont 30 Britanniques, sont tués quand un étudiant tuni-

sien armé d’un fusil Kalachnikov ouvre le feu dans une station balnéaire. L’attaque est revendiquée par Daesh. La violence rappelle l’attaque du 18 Mars revendiquée par Daeshsur le Musée du Bardo à Tunis qui a fait 22 morts.

– 2 Avril, 2015: KENYA – Un attentat à l’Université Garissa tue 148 personnes dont 142 étudiants. Revendiquée par Al-Qaeda shebab en Somalie, l’attaque est la plus meurtrière du Kenya depuis les attentats de l’ambassade américaine. en 1998. – Janvier 7-9, 2015: FRANCE – Deux hommes armés de fusils Kalachnikov entrent dans les bureaux parisiens de hebdomadaire satirique Charlie Hebdo tuant 12 personnes dont huit dessinateurs. Une policière est tuée juste à l’extérieur de Paris le lendemain, tandis qu’un homme armé prend des otages dans un supermarché juif, faisant 4 morts. – Septembre 21-24, 2013: KENYA – Un commandos entre dans le centre commercial Westgate à Nairobi, un favori des kenyan et des clients expatriés. L’attaque, revendiquée par Al-Shebab, fait 67 morts. – Novembre 26-29, 2008: INDE – 166 personnes sont tuées quand des hommes armés islamistes font un carnage dans des hôtels de luxe, la gare principale, un centre communautaire Juif et d’autres sites dans la métropole en plein essor de Mumbai. Le 11 Juillet 2006,

189 personnes avaient été tuées et plus de 800 blessés dans des attaques sur les trains et les gares de chemin de fer dans la banlieue de Mumbai. – 7 Juillet 2005: Grande BRETAGNE – Quatre attentats-suicides coordonnés à l’heure de pointe dans trois rames de métro et un bus de Londres 56 700 morts et blessés . Ils sont revendiqués par un groupe lié à Al-Qaïda. – 11 Mars 2004: Grande ESPAGNE – Une douzaine de bombes explosent à Madrid et ses banlieues dans quatre trains, faisant 191 morts et près de 2.000 disparus. L’attaque est revendiquée par Al-Qaïda. – 12 sur Octobre 2002: Indonésie – Les attaques contre un bar-restaurant et une discothèque sur l’île de Bali font 202 morts, principalement des touristes. L’attaque est effectuée par un commando Jemaah Islamiyah lié à Al-Qaïda. – 11 Septembre 2011: ETATSUNIS – Quatre avions de passagers sont détournés et trois délibérément percutent les tours jumelles du World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington DC. Le quatrième avion s’écrase en Pennsylvanie. Les attaques, revendiquées par Al-Qaïda, font environ 3.000 morts, sont les plus meurtrières de l’histoire. http://bcove.me/8o0o0pzk


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Tel Aviv : Des milliers de personnes ont rendu hommage aux victimes à Tel Aviv pour rendre hommage aux victimes des récentes attaques terroristes du 13 novembre à Paris et pour se tenir avec nous pour la liberté.

L’ambassade française à Tel Aviv a remercié la municipalité de TelAviv, qui a rendu possible cette réunion sur Kikar Rabin, un lieu hautement symbolique pour le peuple israélien.

Des milliers de personnes ont rendu hommage aux victimes des attentats de Paris samedi soir sur la place Rabin à Tel Aviv à l’appel de l’ambassade de France en Israël. L’ancien président de l’Etat Shimon Peres, le ministre de l’Intérieur Silvan Shalom, le chef de l’opposition Yitzhak Herzog plusieurs députés étaient présents pour cet hommage. « Nous sommes unis contre les crimes terroristes et personne ne doit douter que nous allons gagner », a affirmé M. Peres, rappelant que vendredi « un père et un fils ont été tués » par des terroristes. (IsraPresse . DW) TIMES OF ISRAEL. Alors qu’un rassemblement de solidarité avec Paris débutait sur la place Rabin à Tel-Aviv, les responsables ont allumé le bâtiment de la municipalité de la ville, qui surplombe la place, avec les couleurs du drapeau français. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Kikar Rabin

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« Nous voulons aussi exprimer notre profonde gratitude aux dirigeants israéliens de premier plan qui ont assisté à la cérémonie, ont montré leur soutien au peuple français et réaffirmé par leurs discours émouvants les forts liens qui existent entre nos deux pays : Shimon Peres, l’ancien président d’Israël ; Silvan Shalom, le Premier ministre adjoint et le ministre de l’Intérieur et Isaac Herzog, le dirigeant de l’Union sioniste. » Enfin, nos remerciements vont bien sûr à tous ceux qui ont assisté à la cérémonie, qui étaient des témoins dynamiques de la solidarité entre nos peuples : les membres de la Knesset, les membres du corps diplomatique, les citoyens israéliens, les compatriotes français vivant en Israël, les gens de partout dans le monde. Représentant la coalition au pouvoir en Israël lors du rassemblement, le ministre de l’Intérieur, Silvan Shalom, a dit à l’ambassadeur français et à d’autres dignitaires rassemblés qu’ « Israël est avec vous et nous allons vous aider. Nous allons vaincre ceux qui

veulent détruire nos valeurs ».

Le dirigeant de l’Union sioniste, Isaac Herzog, au rassemblement en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, le 14 novembre 2015. Le dirigeant de l’Union sioniste, Isaac Herzog, au rassemblement en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, le 14 novembre 2015 (Crédit : Ambassade de France) « Nous adressons nos sincères condoléances au président français, au gouvernement et à l’ensemble du peuple français. Nous allons nous tenir au coude à coude avec vous en tant que nation qui comprend mieux que d’autres ce que cela signifie d’être sous l’assaut de la terreur ». L’ancien président frêle, Shimon Peres, a également passé un message à la foule, comme l’a fait le chef de l’opposition d’Israël, Isaac Herzog, et l’ambassadeur français Patrick Maisonnave. Tous les intervenants ont souligné le dévouement commun d’Israël et de la France pour la liberté et les valeurs démocratiques, et la phrase « vive la liberté » a résonné à plusieurs reprises. Peres a déclaré aux journalistes qu’il a une place dans son cœur pour la France parce que, dans les premiers jours de l’Etat, dans les années suivant sa fondation en 1948, la France a fourni à Israël des armes.

L’ancien propriétaire du Bataclan où plus de 80 personnes ont été tués s’exprime en exclusivité sur i24news Joël Touitou, l’ancien propriétaire de la salle du Bataclan à Paris, a déclaré dimanche dans les studios d’i24news que le Bataclan a été pris pour cible par les terroristes “pour une multitude de raisons”. Au moins 89 personnes sont mortes à l’issue de la prise d’otage qui s’est déroulée dans la nuit du 13 au 14 novembre dans la salle de spectacle du Bataclan à Paris, avaient annoncé les autorités. Les quatre assaillants présumés sont morts dans l’assaut des forces de sécurité. Selon l’ancien propriétaire de la salle, une des raisons pourrait être liée à la tenue de soirées gay les samedis soir au Bataclan qui “rassemblent presque 2000 personnes”. “Je ne pense pas que le canon coranique ne soit favorable à l’homosexualité”, affirme Touitou. Il réfute toutefois qu’il s’agit d’un acte à caractère antisémite. “Nous avons accueilli des chanteurs juifs et des associations juives, nous ne nous en cachons pas”, indique Touitou, “mais s’ils avaient vraiment voulu tuer des Juifs, ils auraient choisis un autre jour que le vendredi soir. Ce n’est pas un acte

antisémite.” Quant au groupe présent sur scène, il s’agit d’un “groupe de Heavy metal qui attire toute la jeunesse”. Ils avaient donné un concert en Israël un mois plus tôt mais, pour Touitou, “il ne peut pas y avoir de lien de cause à effet”. Interrogé sur les infrastructures d’évacuation de l’établissement, l’ancien propriétaire a clairement expliqué que “les salles recevant du public sont soumises à des règles drastiques que des commissions départementales de sécurité viennent vérifier tous les deux ans.” La famille Touitou possédait le Bataclan depuis 1976 qui fut vendue au groupe Lagardère le 11 septembre 2015. Depuis des années, le Bataclan est la cible de groupes terroristes et antisionistes. En 2007 et en 2008, la salle de spectacle avait déjà été sous la menace de groupes plus ou moins radicaux. Les menaces avaient été proférées en raison de la tenue régulière de conférences ou de galas d’organisations juives, notamment le “Magav”, une unité de garde-frontières dépendant de la police d’Israël. par Taboola Source: i24News(Copyrights)



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Le Ministre Yaalom (Israël) : ses conseils à la France en sécurité, renseignements, lutte antiterroriste

Le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon a appelé l’Europe à voter des lois “permettant une lutte plus efficace contre le terrorisme”, en réaction aux attaques perpétrées vendredi à Paris qui ont fait 129 morts. “Les Européens ont compris qu’il y avait un danger, mais les mesures qui auraient dû être prises ne l’ont pas été, comme par exemple un changement de la législation permettant les écoutes de terroristes potentiels”, a affirmé le ministre à la radio militaire. “En Europe l’équilibre entre la sécurité et les droits de l’Homme penchait jusqu’à présent en faveur des droits de l’Homme, mais il n’y

a plus le choix, il faut désormais faire pencher la balance du côté de la sécurité pour défendre la démocratie”, a ajouté Moshé Yaalon. Parmi les autres mesures suggérées par le ministre figurent les contrôles de passeports en Europe ainsi qu’aux entrées des lieux publics. Il a également souligné la nécessité de “combler la brèche” en Turquie, en allusion aux passages par ce pays de jihadistes européens qui s’entraînent dans les camps de l’organisation jihadiste Etat Islamique (EI) qui a revendiqué les attentats de Paris et du Front Al-Nosra, avant de revenir en Europe. “Dans la lutte antiterroriste, nous sommes tous dans le même bateau

pour la défense de la civilisation occidentale”, a ajouté Moshé Yaalon. Samedi, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait offert à la France une coopération renforcée d’Israël dans la lutte antiterroriste. Les services de sécurité et de renseignements israéliens, le Mossad à l’extérieur d’Israël, le Shin Beth à l’intérieur, ainsi que les services de renseignements militaires (Aman), sont considérés comme parmi les plus efficaces dans le monde. La France et Israël coopèrent déjà étroitement en matière de sécurité, de renseignements et de lutte antiterroriste. Source: AFP

Syrie: la France bombarde massivement l’Etat islamique à Raqqa en répression des attentats de Paris nistère dans un communiqué.

« Planifiée sur des sites préalablement identifiés lors des missions de reconnaissance réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec les forces américaines », précise le ministère.

Le Ministère de la Défense annonce que les forces françaises ont débuté un « bombardement massif » sur le fief de l’État Islamique à Raqqa en Syrie. Le Ministère de la Défense a annoncé dimanche soir un « bombardement massif » sur le fief de l’EI à Raqqa, au centre de la Syrie. Les douze appareils, dont dix chasseurs, ont largué vingt bombes

sur Raqqa après avoir décollé des Emirats arabes unis et de la Jordanie. « Le premier objectif détruit était utilisé par Daech (acronyme de l’EI en arabe) comme poste de commandement, centre de recrutement jihadiste et dépôt d’armes et de munitions. Le deuxième objectif abritait un camp d’entraînement terroriste », a précisé le mi-

L’EI a revendiqué la vague d’attentats vendredi soir à Paris, qui ont fait au moins 129 morts et 350 blessés. « C’est un acte de guerre commis par une armée terroriste, Daech, une armée jihadiste« , avait déclaré le président français François Hollande, en avertissant que son pays serait impitoyable » sur tous les terrains, « intérieur comme extérieur ». Ouest France

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L’Ambassadrice, Aliza Bin Noun : «Le Peuple d’Israël aux côtés du Peuple français»

Benjamin Netanyahou : “Je présente mes condoléances au nom du peuple israélien aux familles des victimes et je souhaite un prompt rétablissement aux blessés”. Benjamin Netanyahou a par ailleurs ordonné la mise en berne des drapeaux sur toutes les ambassades israéliennes dans le monde et sur tous les établissements publics du pays. Le chef de l’opposition Yitzhak Herzog a, quant à lui, affirmé qu’Israël aidera la France dans son combat contre le terrorisme. Herzog s’est entretenu avec l’ambassadeur de France en Israël, Patrick Maisonnave pour lui faire part de la sympathie d’Israël. “Nous nous identifions tous aujourd’hui avec la France et faisons part de notre sympathie au peuple français après ce crime terrible et méprisable”, a déclaré Herzog. “Le Peuple d’Israël se tient aux côtés du Peuple français dans ces moments terriblement douloureux”, a écrit cette nuit sur son compte Twitter la nouvelle ambassadrice d’Israël en France, Aliza Bin Noun. Communiqué du CRIF Notre pays est ensanglanté de toutes ces vies innocentes fauchées par les balles de ces nouveaux barbares. La guerre mondiale contre la monstruosité du fanatisme djihadiste doit devenir la priorité absolue des nations démocratiques. Il faut le combattre sans pitié, sans relâche pour le terrasser. Le CRIF partage avec l’ensemble de la nation ce deuil national et présente à toutes les familles des victimes ses condoléances les plus attristées, » peut-on lire dans un communiqué du Conseil représentatif des Institutions juives de France.» LPH. Le président de l’Etat d’Israël Reouven Rivlin a réagi à la vague d’attentats de Paris. Il a adressé ses condoléances au peuple fran-

çais et a déclaré: « Nous sommes consternés face à ces attaques terroristes meurtrières au coeur de Paris. Au nom des citoyens d’Israël j’adresse mes sincères condoléances au peuple français et aux familles qui ont perdu des êtres chers. L’Etat d’Israël est à vos côtés dans la lutte sans merci contre le terrorisme. Ce terrorisme frappe aveuglément et touche des innocents. Nous, citoyens du monde libre, qui nous mesurons avec cette menace, devons nous tenir unis dans ce combat contre ceux qui sèment la mort… ». Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déclaré « qu’Israël est aux côtés du président François Hollande et du peuple français dans la guerre conjointe contre le terrorisme ». Il a adressé ses condoléances aux familles des victimes et souhaité prompt rétablissement aux blessés. Binyamin Netanyahou s’est rendu au ministère des Affaires étrangères, et il est en contact avec le personnel diplomatique israélien à Paris. Il a demandé un renforcement de la sécurité des bâtiments de l’ambassade. La vice-ministre des Affaires étrangères Tsipi Hotovely a ordonné de mettre le drapeau d’Israël en berne et a écrit: « Le monde doit comprendre que le terrorisme musulman a déclaré la guerre et ne néglige aucun moyen. L’Etat d’Israël se trouve au front dans cette guerre depuis des années et avertit sans cesse le monde occidental. Aujourd’hui, Israël se trouve aux côtés de la France dans son immense deuil ». Le président de la Knesset Yuli Edelstein a lui aussi ordonné de mettre le drapeau d’Israël en berne sur la Knesset. Il a écrit: « Au nom de la Knesset et ses membres j’exprime mon horreur face à ces massacres et adresse mes condoléances sincères au peuple français. Ces attentats meurtriers devraient constituer un signal d’alarme pour le monde libre et ses dirigeants ».



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Suisse: une initiative populaire exige de fermer la frontière suisse

Les Jeunes UDC et les souverainistes veulent rétablir un contrôle complet des allées et venues sur le territoire.

Attentats de Paris: Un journal iranien se réjouit en titrant « Le dîner est prêt »

Le quotidien iranien Vatan Emrooz publie en une de sa couverture, le 15 novembre 2015, la photo d’un corps recouvert

d’un linceul devant un café parisien, présenté comme étant le cadavre d’une des victimes des attentats du 13 novembre de

l’Etat islamique, avec la légende : « Le futur proche est arrivé : le dîner est prêt ».

L’initiative qui tombe à pic. Alors que l’Autriche, après l’Allemagne et la Slovaquie, annonçait lundi vouloir rétablir les contrôles à ses frontières, une nouvelle initiative populaire propose que la Suisse fasse de même. Les autorités doivent «protéger les frontières de manière autonome et poursuivre des contrôles frontaliers systématiques», réclame le texte présenté hier à Berne. L’initiative est portée par l’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN), les Jeunes UDC et l’association «Sicherheit für alle!» fondée par l’ancien conseiller national UDC Ulrich Schlüer. Le MCG et la Lega tessinoise la soutiennent également. «Le timing est idéal, même les pays européens se rendent enfin compte qu’il est dangereux de laisser les frontières ouvertes», se félicite le conseiller national Luzi Stamm (UDC/AG), vice-président de l’ASIN. Et d’ajouter: «Si les pays voisins ferment leurs frontières, les migrants essaieront de venir en Suisse, c’est pourquoi nous n’avons plus le choix.» «Schengen s’effondre» Les initiants ne croient pas que les Accords de Schengen et Dublin soient adéquats pour résoudre la crise actuelle des migrations. «Schengen est un accord de beau temps, il y a dix ans que je le dis et voici qu’il s’effondre», lançait hier Oskar Freysinger (UDC/ VS) sur Twitter. De son côté, le groupe UDC réclame une session spéciale sur la sécurité aux frontières. Dans une lettre envoyée au Conseil fédéral, le parti demande que la frontière soit «immédia-

tement sécurisée par les corps de gardes-frontière», assistés de l’armée. Tant l’initiative que les demandes du groupe UDC sont vivement rejetées par les autres partis. «L’UDC mélange tout, cette initiative est ridicule, tonne Christophe Darbellay, président du PDC suisse. L’Allemagne et les autres pays rétablissent un contrôle provisoire aux frontières: c’est une disposition prévue par les Accords de Schengen en cas de situation exceptionnelle. Cela n’a rien à voir avec le fait de s’isoler et de l’inscrire dans la Constitution.» Isabelle Moret (PLR/VD) ironise: «L’UDC veut mettre des soldats tous les dix mètres le long de la frontière? Je leur souhaite bon courage! dit la Vaudoise. Schengen et Dublin sont les seules réponses possibles à cette crise.» Luzi Stamm persiste: «On mettra tout le personnel qu’il faudra, cela coûtera toujours moins cher que des dizaines de milliers de requérants d’asile!» Cesla Amarelle (PS/VD) se déclare «sidérée que l’UDC est à ce point incapable de saisir l’importance de ces accords. Schengen permet de poursuivre les criminels dans toute l’Europe.» Le sénateur Robert Cramer (Verts/GE) rappelle que «sans ces accords, la Suisse deviendrait un sanctuaire pour les mafias. Ceux qui veulent les dénoncer deviendraient sans le vouloir des complices d’activités criminelles.» Interrogée hier à Bruxelles sur la réintroduction de contrôles aux frontières suisses, la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, a réaffirmé que ce point n’est pas à l’ordre du jour du Conseil fédéral: «La Suisse n’est pas dans une situation exceptionnelle.» 24 heures source: 2’suisse


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Islam ou islamisme ?

Vendredi treize novembre dernier ont été assassinés, froidement à Paris, cent trente deux civils vaquant à leurs bons plaisirs. Parmi eux de nombreux touristes. Attribuer la responsabilité de leurs départs vers l’au-delà à l’islamisme plutôt qu’à l’Islam ou inversement ne se posera plus à ces 132 individus ! Le même soir, trois cent cinquante-deux personnes ont été blessées dont au moins quatre vingt dix-neuf en un état d’urgence absolue. Beaucoup d’entre eux resteront handicapés à vie. Ces meurtris physiques et psychologiques ne se poseront pas plus la question de savoir si l’islamisme plutôt que l’Islam, ou inversement, est responsable de leurs nouvelles situations ! Quel intérêt ! Les centaines de familles endeuillées, voire déchirées par ces drames atteignant leurs proches, soutenues par des millions de leurs

concitoyens ne se poseront pas plus cette question de nuance, une subtilité entretenue par les responsables politiques afin de calmer les envies de justice et de châtiments ! Elles moqueront éperdument La France qui, en représailles, a attaqué le fief de l’Etat islamique dans l’est de la Syrie, sachant que cela fera rire aux éclats tout kamikaze se trouvant déjà en Europe ou s’apprêtant à rejoindre ce continent pour y commettre ses forfaits assassins. Elles railleront sans aucun doute le Premier Ministre français Manuel Valls assurant que « Les jeunes Français doivent s’habituer à vivre durablement avec la menace d’attentats ». Un danger si réaliste, si proche et une inaction gouvernementale si grande qui laissent s’enraciner dans l’esprit commun l’amalgame entre le musulman pacifique et l’assassin potentiel. Si une chasse à l’homme n’est pas encore envisageable de nos jours, elle le devient de plus en plus !

Aux responsables français mais aussi européens d’établir, en conséquences, durablement et définitivement cette nuance entre Islam et islamisme. A cette fin, il est urgent que les autorités ferment toutes les mosquées, les écoles et les centres culturels ou est prônée et instruite la haine de l’autre, qu’il soit femme, incroyant, homosexuel, ou d’une autre religion. Qu’elles expulsent les Imams refusant les

valeurs occidentales, qu’elles enferment les extrémistes du Coran et imposent un Islam de France intégrant et s’imprégnant du mode de vie local. En parallèle, la communauté musulmane française se doit de descendre en masse et seule dans la rue pour hurler son refus que les terroristes parlent en son nom ! Une communauté qui a déserté jusqu’à présent le combat national et les manifestations dénonçant les assassinats au nom de leur dieu.

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Quelles que soient les victimes ! Faute de ces deux actions urgentes et nécessaires à une vie apaisée entre communautés, une guerre civile est à prévoir dans le monde occidental, les terroristes de l’Islam n’ayant pas le projet de déposer leurs armes et intentions de devenir les maîtres du monde afin de servir leur Allah. Un dieu assoiffé de sang et servi par des tarés. Victor PEREZ ©


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La couverture des médias Attentats. Pas d’israéliens parmi israéliens sur les attentats les 132 morts. Des juifs français de Paris (mort et blessés) selon nos sources

Tous les yeux des médias israéliens sont rivés vers Paris dans les éditions du dimanche. La première page de Haaretz propose un total de huit articles sur les attaques, y compris des articles écrits par deux des reporters du journal envoyés à Paris. Pour ne pas être surpassé, Yediot Aharonot a envoyé trois de ses journalistes séniors, Nahum Barnea, Eldad Beck et Ben-Dror Yemini, à Paris, pour avoir des commentaires sur place – et l’annonce tout en haut de sa première page. Yediot Aharonot a utilisé l’image de la Tour Eiffel stylisée en signe de paix tout au long de sa couverture des attentats meurtriers. Le tabloïd Israël Hayom, quant à lui, est le seul quotidien à placer l’attaque terroriste d’Otniel en haut de sa première page bien que ses petites photos des victimes semblent bien pâles en comparaison aux images et au titre dramatique – « Le massacre et le choc » – qui couvre les événements en France et qui recouvre la majorité de la première page. En plus des articles sur l’atmosphère abasourdie, inconfortablement en suspend dans les rues de Paris, la plupart des correspondants proposent aussi des conseils sur ce que les Français auraient dû faire pour empêcher l’attaque. « La seule chose surprenante peutêtre dans ces attaques de vendredi soir est qu’elles ne se sont arrivées

qu’aujourd’hui. L’implication de la France dans la lutte contre l’État islamique et la facilité de frapper la France font que les experts estiment que cela aurait pu avoir lieu il y a longtemps », a écrit Yoav Limor dans Israël Hayom. « Il semble que la prochaine attaque terroriste en France, ou dans une autre ville européenne, ne peut être évitée que grâce aux renseignements et la détection précoce », analyse Anshel Pfeffer de Haaretz, l’un des deux journalistes envoyés par le journal à Paris. « Une fois que les attaquants sont déjà dans la ville cible avec des armes et des explosifs, il est presque impossible de les arrêter », a-t-il ajouté. Un des journalistes de Yediot Aharonot, qui était à Paris par hasard au moment des attaques, décrit le moment déchirant où il a appris qu’il y avait trois assauts presque simultanés pendant un repas de Shabbat qu’il partageait avec des amis. « Vers la fin du repas, nous avons commencé à recevoir des textos. ‘Est-ce que tout va bien ?’. Nous ne savions pas ce qui était arrivé », écrit Ben-Dror Yemini. « Je suis venu dans un Paris qui était heureux et vivant ; je le laisse sombre et stupéfait », a-t-il décrit. © 2015 The Times of Israel, All rights reserved

IsraelValley a contacté des autorités qui nous ont transmis les noms des morts. Il est certain que des juifs ont été victimes des attentats. Nous transmettrons dans une édition spéciale les noms. LES VICTIMES. - Un journaliste des Inrocks, présent au Bataclan pour le concert du groupe Eagles of death metal est décédé lors de l’attaque. Il s’appelait Guillaume B. Decherf - Maxime Bouffard, 26 ans, vivait depuis cinq ans à Paris. Il est décédé d’un tir lors de l’assaut des terroristes au Bataclan vendredi soir.T - Trois personnes Thomas, Marie et Manu qui travaillaient pour Universal Music France sont décédés. - Le violoniste algérien Kheirddine (Divine) Sahbi est aussi mort dans les attentats. - Un journaliste de France 24, Mathieu Hoche, a perdu la vie au Bataclan. - Grégory F., programmateur musical pour la chaîne D17 est aussi décédé - Trois ressortissants belges. Un couple originaire de Liège (est), Milko Jozic, ingénieur de 47 ans, et Elif Dogan, 26 ans, d’origine turque. - Un Allemand, a indiqué Berlin, sans fournir de détails. - Trois Espagnols. Juan Alberto González Garrido, ingénieur de 29

ans, selon les autorités espagnoles, ainsi que, selon la presse, Jorge Alonso de Celada, né en 1956, et Alberto Pardo Touceda, né en 1982. - Manuel Dias, selon la presse, Precilia Correia, 35 ans, ayant également la nationalité française, qui travaillait à Paris. - Deux ressortissants roumains, selon Bucarest. Ciprian, 32 ans, et Lacramioara, 29 ans. Ils participaient à une fête d’anniversaire sur la terrasse de La Belle Equipe. Ils avaient un enfant de 18 mois. - Un ressortissant britannique, selon le Foreign Office. Nick Alexander, 36 ans, passionné de musique, tué au Bataclan, où, selon la presse, il s’occupait de merchandising ce soir-là. - Deux jeunes Tunisiennes, des soeurs qui vivaient l’une à Paris et l’autre au Sénégal, et dont les parents sont installés au Creusot (centre-est). Elles fêtaient à Paris un anniversaire, selon des sources concordantes. - Trois Chiliens figurent parmi les victimes au Bataclan. Parmi eux, Patricia San Martin, 55 ans, qui était “la nièce de notre ambassadeur Ricardo Nunez”, a déclaré la sénatrice du Parti socialiste chilien Isabel Allende. Sa fille Elsa Delplace a également été tuée, ainsi qu’un autre Chilien, Luis Felipe Zschoche Valle, musicien professionnel, selon un communiqué officiel. - Deux Algériens, une femme de 40 ans et un homme de 29 ans, selon l’agence APS, citant des sources diplomatiques algériennes.

- Un Marocain a été tué et un autre blessé à la jambe, mais ses jours ne sont pas en danger, d’après l’ambassade du Maroc à Paris. - Deux Mexicaines à la double nationalité, l’une américaine, l’autre espagnole, ont été tuées, a annoncé Mexico. Un Mexicain, blessé, a été opéré et récupère à l’hôpital. Nohemi Gonzalez, une étudiante de 23 ans, de l’université d’Etat de Long Beach, en Californie, se trouvait à Paris dans le cadre d’un semestre d’échange universitaire. Décrite par son petit-ami comme “la plus douce des jeunes femmes”, elle devait rentrer aux Etats-Unis le mois prochain. - Plusieurs Américains se trouvent par ailleurs parmi les blessés, dont le nombre exact n’a pas été précisé. “Nous leur offrons toute l’assistance consulaire possible”, a dit la diplomatie américaine. - Deux Brésiliennes ont été blessées, dont l’une est toujours hospitalisée, selon la présidence brésilienne. - Un Suédois pourrait avoir été tué et un autre blessé selon la diplomatie suédoise. D’après la presse, la personne morte serait une jeune femme d’une vingtaine d’années. - L’Italie est toujours sans nouvelles de Valeria Solesin, étudiante de 28 ans. Ses proches ont annoncé son décès sur Twitter mais ses parents et les autorités italiennes ne donnent encore aucune confirmation. - Trois Néerlandais ont été blessés, dont deux grièvement, selon des informations officielles.



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Attentats à Paris : dans l’enfer du Bataclan

Coucher l’horreur sur procès-verbal. Mettre des mots sur l’innommable. Pour le tenir à distance, et paradoxalement se convaincre qu’il est bien advenu : de jour comme de nuit, depuis trente-six heures, les rescapés du Bataclan se succèdent au Quai des Orfèvres, au cœur de Paris, pour y être entendus par les hommes de la police judiciaire. A chaque fois, le récit d’une même terreur glaçante. D’abord, celle de ces « pétards » que tous ont cru entendre au fond de la salle. « Un son distinct, mais pas si fort, décrit Sidonie, 45 ans. On aurait dit comme un bruit de jouet. Plein d’étincelles jaillissaient dans la pénombre. On a cru à une mise en scène. Ça faisait Nouvel An chinois ! » Un bref silence tombe sur les lieux, suivi d’une vague de hurlements, à mesure que les crépitements strient l’atmosphère confinée. « La foule a foncé vers nous, souffle Sidonie. Les gens en piétinaient d’autres. Je ne sais pas comment, mais les portes se sont ouvertes sur notre gauche. On a rampé ou marché à quatre pattes, je ne sais plus, puis couru. Il fallait sortir ! » Ce réflexe, c’est aussi celui qui a sauvé Stéphane, aussi bien qu’il aurait pu le condamner. « J’étais parti prendre une bière au bar lorsque j’ai croisé un vigile. Un colosse dont le regard était transfiguré par la panique. L’odeur de poudre a empli l’air. J’ai couru en arrière. » Au comptoir, Marion, photographe spécialisée dans le rock, est l’une des premières touchées. « J’avais fini mes photos et je discutais avec de vieux copains. La balle m’a atteint dans le bas du dos, pas très profondément. J’ai vu ce matin que mon sac photo avait un trou, c’est probablement lui qui m’a sauvé la vie. » Les lumières se rallument. Marion entend les ravisseurs clamer : « On intervient au nom de Daech, on fait ça pour tout ce que vous faites en Syrie et en Irak. » La photographe pense alors à l’un de ses confrères et amis, tué justement en

Syrie. « Mais je n’ai pas paniqué. Je me suis allongée sous mon sac photo. » Stéphane, lui, se reprend, s’agenouille discrètement près d’un poteau et observe. « Je voulais voir leur tronche. Etre capable de la décrire à la police. » C’est ce qu’a fait hier cet avocat de 48 ans, retraçant minutieusement les dialogues des assaillants, « des mecs de 25-30 ans, maghrébins avec une barbichette comme la mienne, pas du tout le look salafiste ». « Vous bombardez la Syrie, vous allez comprendre », entend-il distinctement. « Ils disaient aux gens de ne pas bouger, et les abattaient ensuite de sang-froid. J’ai eu l’impression de fanatiques surentraînés. » Rapidement, deux des trois assaillants montent à l’étage. « J’ai pensé aux héros du Thalys, se remémore Stéphane. Au fait que vivre, ça veut dire être actif. Je ne voulais rien perdre de la scène pour en comprendre tous les rouages, et être alors capable d’agir au mieux. » L’espace de quelques minutes, l’avocat croit la fosse libre de tout terroriste. « Un couple se trouvait devant moi. J’ai vu qu’ils pensaient à la même chose. » La jeune fille et son ami s’élancent. Une courte rafale claque, et la première s’effondre. « Son gars s’est précipité sur elle. Il l’étreignait, mais je crois que c’était fini », lâche Stéphane. Contre toute attente, il fonce à son tour, dopé par l’adrénaline. « J’ai enjambé des corps. Mes ligaments, qui avaient déjà craqué par le passé, ont cédé. J’ai tenu bon, retrouvé la sortie. Je ne sais pas s’ils m’ont tiré dessus, mais je n’ai rien entendu. » Il est 22 h 5. Les terroristes ne se trouvent dans la salle de concert que depuis vingt minutes. A la porte principale, Stéphane ne croise qu’« un îlotier, tout seul, avec sa chasuble bleue, et son flingue à la main ». L’avocat respire l’air extérieur comme au premier jour, retrouve sa moto et... rentre chez lui. « Lorsque j’ai allumé la télé, on parlait de quarante morts. Mais je savais déjà qu’il y en avait et qu’il y en aurait beaucoup plus. »

A l’intérieur, le macabre décompte se poursuit inexorablement. L’index et le majeur pointés vers le bas, le pouce relevé, Grégory*, 55 ans, n’en finit pas de mimer la scène. « Pan, pan, pan », égrène le père de famille. Initialement, il devait assister au concert avec sa fille et son fils, tous deux adolescents. La lycéenne étant fatiguée ce jour-là, c’est un copain du fils qui l’a remplacée au pied levé. C’est donc de chez elle que Valérie*, élève en classe de première, découvre l’ampleur du drame. « J’ai cru que toute ma famille avait disparu. J’ai eu trois secondes de vide total dans mon canapé, trois interminables secondes de blanc sans vouloir croire qu’ils n’étaient plus là. » Au même moment, son père s’est jeté à terre, et comprend immédiatement que cela ne pourra suffire à le sauver. « Ils tiraient et butaient tout le monde, ne s’arrêtant que pour recharger. A chaque fois qu’ils trouvaient quelqu’un d’encore vivant, ils l’achevaient, comme ça », reprend le père de famille, en décrivant une fois de plus le même geste, des larmes dans les yeux, sa voix se brisant dans un sanglot. C’est alors Valérie qui parle pour lui : « Mon papa a tout entendu et mon frère, lui, a tout vu. Je ne sais pas ce qui est le pire. » « Je me suis caché sous un corps », témoigne le frère en question, Frédéric*, parcouru par des spasmes d’angoisse. Stan, 28 ans, a lui aussi plongé au sol. « A un moment, j’ai fermé les yeux, revit le jeune homme. J’ai senti quelque chose de chaud qui coulait sur mon visage. C’était le sang d’un homme qui venait de s’écrouler sur moi après avoir pris une balle. Une balle qu’il a prise à ma place. » Hanté par ce cauchemar, conscient qu’il a tutoyé la mort, Stan tente encore et encore de comprendre comment il a pu survivre. « Je crois qu’ils ont tiré des grenades. Je portais des vêtements épais. Peut-être qu’ils ont arrêté les éclats ? » s’interroge à haute voix cet illustrateur. Comme beaucoup d’autres masses silencieuses, mais vivantes, il aurait voulu pouvoir se fondre dans le sol. Mais les sons se sont chargés de le ramener à la réalité. « J’entendais les gens crier : Fais pas ça, s’il te plaît ! Une détonation résonnait, puis je n’entendais plus la voix d’avant... D’autres ont hurlé : Enculés !, sans qu’on sache s’il s’agissait de spectateurs ou des terroristes. » Ces voix, Pascal les capte avec

une même acuité. Lui aussi a 48 ans. Lui aussi est avocat, comme son pote Stéphane, qui, à ce moment-là, a déjà gagné la sortie. Pascal, lui, a fait le choix de se figer face contre terre. « Contrairement à beaucoup, j’ai immédiatement vu le gars sortir un fusil d’assaut. J’ai tout de suite compris qu’il s’agissait d’un attentat. » Aussi vite, Pascal saisit que le moindre frémissement se solde par une exécution immédiate. « Je me suis dit : c’est mon jour, je vais y passer, ou peut-être pas. J’ai une chance sur deux. Je me suis mis en condition de terminer ma vie là, comme ça. J’ai pensé très fort à mes proches. Je sentais mon portable qui vibrait dans ma poche au rythme des nombreux SMS qui me parvenaient. »

Alentour, les blessés ne peuvent se retenir de hurler. « Je savais que beaucoup agonisaient », murmure Pascal. Un moment, la fusillade ralentit. « C’est comme s’ils avaient fini une première étape, raconte Frédéric. Alors, ils ont refait le tour de la salle, plus lentement cette fois, pour examiner chacun des corps. » Un jeune homme, comme il l’a raconté hier à la police, est mis en joue et... épargné. « Ils m’ont dit : On a besoin de quelqu’un ! » a-t-il témoigné sur procès-verbal, n’ayant d’autre choix que de répondre : « Je suis avec vous. » Le garçon est alors mis à contribution pour bouger les corps, afin que les terroristes puissent distinguer les simulateurs, ou simplement les blessés. Quand les tueurs arrivent à la hauteur de Grégory, « ils l’ont frappé du pied pour voir s’il vivait encore, récite sa fille, Valérie. Il a une prothèse du genou, qui fait qu’il ne peut pas le plier complètement. Une fois, deux fois, trois fois, ils ont tapé. Il n’a pas bougé. S’ils avaient essayé une quatrième fois, il m’a dit en pleurant qu’il n’aurait pas résisté. Son genou ne se maintenait plus en position, ça lui faisait trop mal. » Mais Grégory a tenu le choc. A moins de 50 cm de lui, son voisin, lui, a bougé. « Il a pris une balle en pleine tête, tremble Grégory. Je ne le connaissais même pas. » « Mon frère, lui, a aperçu un jeune homme qui rampait furtivement pour tenter de se sauver, rappelle Valérie. Les tueurs l’ont vu. Ils l’ont achevé d’une balle dans la nuque. » Allongé, Frédéric reste silencieux. « Il avait son téléphone sur lui et n’avait qu’une peur, relève sa sœur : que quelqu’un l’appelle et que ces monstres l’entendent. » Vers 4 heures du matin, une fois

exfiltré sain et sauf par la police, 48 messages s’afficheront sur le téléphone. « Le pire, c’était l’attente, et de ne pas savoir, lâche Valérie. Vous imaginez, pour ma mère et moi, ce que ça a été de se dire pendant si longtemps que nos deux êtres les plus chers n’étaient plus de ce monde ? » Interminable, l’attente l’est encore plus à l’intérieur de ce Bataclan où rarement « fosse » aura aussi sinistrement mérité son nom. « Ça canardait vraiment dans tous les sens », appuie Jean-Baptiste, un spectateur dont la place lui avait été offerte par son frère pour son 22e anniversaire. « Il a hurlé lorsqu’une balle l’a effleuré, lui brûlant le dos, raconte Jean-Baptiste. Le projectile a fini dans le ventre de la personne juste devant lui... » Les tueurs sont impitoyables. Ils ont pourtant épargné Alexis*, un jeune majeur « typé », comme le décrit une amie, dont la peau mate le fait souvent passer pour un jeune d’origine maghrébine. « Ils l’ont visé, puis se sont repris, explique cette proche. Ils lui ont dit : Toi, t’es des nôtres !, et ils ont tiré sur un autre jeune à ses côtés. » « On entendait distinctement les pauses qu’ils faisaient, et le claquement lorsqu’ils changeaient de chargeur », souligne Pascal. Jean-Baptiste et un petit groupe de spectateurs profitent de l’un de ces intervalles pour se précipiter vers une sortie annexe, donnant passage Amelot. Une fois dehors, ils s’engouffrent dans la porte d’un immeuble qu’un couple a volontairement laissé ouverte. Pascal, lui, est toujours immobile, comme il le sera resté plus de deux heures. Alors qu’il ne sait pas encore que le carnage touche à sa fin, l’avocat entend un bruit de scotch lui laissant penser que l’une de ses pires craintes est en train de se concrétiser : « J’étais persuadé qu’ils disposaient des explosifs pour tout faire sauter. » L’assaut est lancé, les survivants évacués. A peine ont-ils réchappé à ce premier enfer qu’un autre va maintenant s’ouvrir devant eux. Grégory est celui qui l’évoque le mieux. Incapable de se souvenir comment il s’est retrouvé sur le trottoir, le père de famille tente de percer l’insondable mystère de ce « miracle » qui lui a valu d’être encore en vie. Indemne physiquement, il est très loin de l’être psychiquement. « Pourquoi, moi, je suis là ? Pourquoi moi et pas les autres ? » ressasse-t-il. * Les prénoms ont été changés.



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Attentats à Paris : dans l’enfer du Bataclan. SUITE ...

Qui sont les terroristes du Vendredi noir ?

Trois équipes de terroristes ont semé la mort au Stade de France, au Bataclan et dans les rues des 10e et 11e arrondissements de Paris. Au total, 7 terroristes (dont 5 sont identifiés) sont morts, au moins un autre est en fuite. Les perquisitions continuent en France alors que la piste belge est désormais établie.

L’armée française a intensifié ses frappes aériennes sur Rakka, la «capitale» syrienne de l’organisation terroriste. De nombreuses perquisitions ont eu lieu dans la France entière alors que la piste belge est désormais établie. Vingt-trois personnes ont été interpellées lors des 168 perquisitions effectuées dans la nuit de dimanche à lundi dans de nombreuses villes françaises. Dans le même temps, la France a décrété 104 assignations à résidence de personnes faisant l’objet de «l’attention particulière» des services spécialisés, a précisé Bernard Cazeneuve lors d’une déclaration à la presse. Des 3 terroristes du Bataclan, l’un a été tué, les deux autres se sont fait exploser Ismaël Omar Mostefaï, 29 ans, na-

tif de Courcouronnes en Essonne, a été identifié par l’empreinte de l’un de ses doigts retrouvés sur les lieux après qu’il s’est fait exploser. Il figurait sur ce qui est appelé une «fiche S» des services de renseignement prévue pour les individus susceptibles de porter atteinte à la sûreté. Il aurait effectué un séjour en Syrie entre l’automne 2013 et le printemps 2014. Les autorités turques ont confirmé qu’il était bien entré en Turquie en 2013 et ont par deux fois fait un signalement à la France en décembre 2014 et juin 2015. En avril 2014, il faisait partie d’un groupe de salafistes de Chartres, là où il a résidé au moins jusqu’en 2012. Sept personnes de l’entourage familial d’Ismaël Omar Mostefaï ont été placées en garde à vue en France afin de procéder à des vérifications. Samy Amimour, 28 ans, originaire de Drancy, s’est également fait exploser. Le procureur de la République de Paris, François Molins, a indiqué qu’il était «connu de la justice anti-terroriste pour avoir été mis en examen le 19 octobre 2012 pour association de malfaiteurs terroristes (projet de départ avorté vers le Yémen) et placé sous contrôle judiciaire. Il est apparu en violation de son contrôle

judiciaire à l’automne 2013 et un mandat d’arrêt international était délivré. Trois personnes de son entourage familial se trouvent en garde à vue depuis ce matin». Le 3e auteur, qui n’a pas encore été identifié, a été tué par les forces de l’ordre. 3 autres terroristes se sont fait exploser au Stade de France Bilal Hadfi, 20 ans, vivait en Belgique. Selon le Washington Post, il aurait combattu au sein de Daesh, en Syrie. Un certain Ahmad Al-Mohammad, 20 ans, fait partie de la funeste équipée du Stade de France. C’est un passeport syrien retrouvé dans les parages qui a permis de l’identifier même si son identité reste à confirmer. La ministre de la justice Christiane Taubira a en effet indiqué ce passeport était un faux. «A ce stade, si l’authenticité du passeport au nom de Ahmad Al Mohammad, né le 10 septembre 1990 à Idlib (Syrie) reste à vérifier, il existe une concordance entre les empreintes papillaires du kamikaze et celles relevées lors d’un contrôle en Grèce en octobre 2015», détaille le parquet dans un communiqué.

identifiée. 3 frères impliqués dans les fusillades des 10e et 11e arrondissements Brahim Abdeslam, 31 ans, l’aîné de la fratrie s’est fait exploser dans le restaurant Le Comptoir Voltaire, dans le XIe arrondissement. Selon le journal flamand De Standaard, il aurait côtoyé Abdelhamid Abaaoud, considéré en Belgique comme le cerveau des attentats projetés en janvier à Verviers. Brahim aurait été celui qui a loué la Seat noire qui a permis à un des commandos de djihadistes d’aller au Bataclan et qui a été retrouvée à Montreuil, dans la banlieue de Paris. Trois Kalachnikov ont été trouvées à son bord. Salah Abdeslam, 26 ans, est actuellement en cavale. Il a été contrôlé samedi matin par la police française à Cambrai mais il n’a pas été interpellé, la police n’ayant pas eu à ce moment d’indice sur son implication. Depuis, un appel à témoins a été lancé ainsi qu’un mandat d’arrêt international. Le 3è frère, Mohammed Abdeslam, a été placé en garde à vue en Belgique. Abdelhamid Abaaoud, suspecté d’être le commandaitaire

Ici aussi, la 3è personne reste non

Issu

de

Molenbeek

près

de

Bruxelles, Abaaoud, 27 ans, est suspecté d’avoir endoctriné les frères Abdeslam. C’est donc une piste belge qui a émergé après les attaques. La police belge essaie de savoir si le triple attentat a été ourdi depuis le royaume. Sept personnes ont été placées en garde à vue tandis que la commune de Molenbeek fait désormais figure de «plaque tournante» des djihadistes en Europe. Mehdi Nemmouche, accusé d’avoir attaqué le Musée juif de Bruxelles en 2014, serait un habitué du quartier. Amedy Coulibaly, qui avait tué une policière et quatre personnes dans un supermarché juif de Paris en janvier dernier, avait acheté des armes dans ce quartier, tout comme Ayoub El Khazzani, l’homme qui avait ouvert le feu en août dernier dans le Thalys reliant Bruxelles à Paris. «Je pense que la Belgique est utilisée comme une sorte de plateforme logistique et de transit pour les terroristes», a déclaré à Reuters le député européen Arnaud Danjean, ancien des services de renseignement français et spécialiste des questions de sécurité, selon qui il y avait également des liens entre ce pays et certains des précédents attentats commis en France.


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Dossier spécial Attentats Sammy Ghozlan, Président du BNVCA : « Depuis octobre 2012, je réclame que soit décrété l’Etat d’urgence. » Au cours de sa carrière, comme en tant que Président du BNVCA (Bureau Nationale de Vigilance contre l’antisémitisme), Sammy Ghozlan fut l’un des pionniers de la lutte contre l’islamo-fascisme et le terrorisme islamiste. Pour Israël Actualités, il livre son analyse sur les attentats qui ont ensanglanté la France dans la nuit de Vendredi 13 novembre 2015. Entretien.

Vous dénoncez depuis de nombreuses années la permissivité de la société française en matière d’islamisme et demandez que des mesures sévères soient prises pour éradiquer ce ferment de trouble. Aviez-vous néanmoins identifié qu’une telle horreur était possible ? Je l’ai dit, pas plus tard que le mois dernier, alors que j’étais interviewé sur une radio communautaire. En France, le palestinisme s’est mué en islamisme, l’islamisme en djihadisme, le tout sous les yeux des autorités françaises qui, par peur de froisser une partie de sa population, a refusé de voir ce dangereux glissement s’opérer.

Le conflit israélo-palestinien, sur lequel on est toujours prompt à remettre la faute, dites-vous, est-il en lien d’une manière ou d’une autre, avec ces attentats ? Uniquement à titre de prétexte. D’ailleurs, il est utile de rappeler à ce titre que les premiers défenseurs de la cause palestinienne étaient des chrétiens qui, aujourd’hui, ne sont plus. Ils ont été remplacés par des factions extrémistes islamistes : le Hezbollah et le Hamas. Si la cause, aux yeux de certains élus français, semble noble, à savoir la défense du peuple palestinien, il ne faut pas s’y tromper. Ces factions terroristes se moquent du destin du peuple palestinien, leur idéologie morbide est la même que celle de Daesh en Syrie. Ce qui est grave, ce sont les conséquences : en tolérant les agissements de ces factions terroristes, en les excusant, au motif qu’ils luttaient pour une Communiqué du BNVCA, paru suite aux attaques du Vendredi 13 novembre et réclamant l’application de l’article 16 de la Constitution. « Le B N V C A, horrifié par les attentats barbares qui ont ensanglanté Paris le 13 novembre 2015, solidaire des familles des victimes et debout avec la République, demande à Monsieur le Président de la République de tirer toutes les conséquences de cette situation de guerre lâche et multiforme qui frappe notre pays depuis l’Etranger et de l’Intérieur. Le BNVCA demande :

cause humaniste en apparence, on a fait preuve d’aveuglement, au sein de la société française sur la montée de l’extrémisme islamiste et sur le danger qu’elle représentait pour la République. On a le sentiment que la France est aujourd’hui à la croisée des chemins. Le double discours qu’elle pratique, en matière de politique comme d’économie, vis-à-vis des dictatures islamiques tout en célébrant ses valeurs républicaines, a vécu ? C’est un fait. La France a toujours eu un discours républicain et démocratique contraire, en pratique, à ses actes. On ne peut soupçonner une seule seconde la République française d’insincérité quand elle dit vouloir protéger les Juifs de France, quand elle prône l’égalité et la laïcité. Mais sa politique pro-arabe et les nombreux pactes qu’elle a signés avec des dictatures, essentiellement pour des raisons économiques et géopolitiques, l’ont conduite au désastre. Depuis 1967, la France n’a cessé de se ranger au côté de pays où les droits de l’homme sont bafoués : l’Iran, l’Arabie Saoudite, la Turquie... On ne peut pas pactiser avec ces pays et espérer être en confiance. De même, on ne peut pas défendre les valeurs républicaines et pour des raisons électoralistes et clientélistes, laisser des intégrismes religieux s’installer et prospérer au sein de la société française. Le résultat, nous en payons le prix aujourd’hui. Les autorités, par la voix du MiQue l’article 16 de la Constitution soit mis en œuvre, que les foyers de troubles soient investis et détruits, Que Les mosquées salafistes et extrémistes soient neutralisées, la délinquance dans les lieux dits « sensibles » soit poursuivie et sévèrement sanctionnée, Que l’apologie de l’Islam radical soit annihilée par l’interpellation et l’expulsion des fauteurs de troubles. Que la déchéance de la nationalité soit appliquée aux ennemis de la République et qu’ils soient renvoyés dans leurs pays d’origine ou celui de leurs familles pour les délinquants idéologiques.

nistre de l’Intérieur, ont annoncé vouloir s’attaquer, justement aux ferments du terrorisme sur notre territoire. Trop tard ? Bien sûr ! Lorsque j’étais commissaire dans le Pas-de-Calais, en 1994, j’avais alerté ma hiérarchie sur la multiplication des mosquées salafistes et des imams intégristes. J’avais dénoncé les arrangements avec la laïcité et la montée des communautarismes. Sans jamais être entendu. Aujourd’hui, on nous dit que l’on va, avec l’Etat d’urgence, s’attaquer à ces foyers de haine. Mais fallait-il attendre que le peuple français soit à ce point meurtri dans sa chair ? Dès octobre 2012, au moment des attaques, à Sarcelles, j’avais demandé à Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, que soit décrété l’Etat d’urgence. Je n’ai cessé, à chaque nouvelle attaque, de réitérer cette demande, et pour cause. A Sarcelles, les premiers éléments de l’enquête avaient rapidement révélé l’existence d’un réseau terroriste islamiste. Et l’on sait parfaitement que, s’il y a un réseau, il y en a plusieurs, disséminés sur le territoire.

Pourquoi l’Etat d’urgence devait-il être décrété, comme cela vient d’être fait ? Car cela permet aux préfets de police, d’avoir les mains plus libres en matière de perquisitions de jour comme de nuit, d’écoutes, de surveillance et d’assignation à résidence des terroristes présumés. Pour mettre ces criminels hors d’état de nuire, il faut engager des moyens exceptionnels. Que la République revoit la politique d’immigration incontrôlée source de nouveaux désordres que le peuple de France ne supporte plus. Que le conflit du Proche-Orient ne serve plus d’excuse aux débordements illégaux de BDS et d’Euro-Palestine. Que la République interdise les manifestations supposées pro-palestiniennes, qui en réalité sont antisémites, font la promotion de l’islamisme radical et divisent la Communauté nationale, en s’imposant comme un levain de haine et de violence. Le BNVCA rappelle que depuis le 19.9.2012, après l’attentat islamoterroriste commis contre

Le président de la République vient d’annoncer qu’il demandait au Parlement la prolongation de l’Etat d’urgence et annonçait sa volonté de modifier la Constitution notamment en ce qui concerne l’article 16. Pouvez-vous nous expliquer ce qu’il entend par là ? L’article 16 de la Constitution autorise le Président de la République à exercer, en cas d’urgence absolue, les pleins pouvoirs. La France deviendrait, de fait, une dictature temporaire. Or le Président de la République estime que, si cet article était appliqué, l’arsenal législatif mis à la disposition des autorités permettrait de lutter efficacement contre le terrorisme mais la Constitution doit, selon lui, offrir un «outil approprié pour fonder la prise de mesures exceptionnelles pour une certaine durée sans recourir à l’Etat d’urgence et sans compromettre l’exercice des libertés publiques.» Je tiens à dire, ici, que j’ai demandé, dès l’annonce des attentats, dans un communiqué (voir encadré), l’application de l’Article 16, car qu’il soit adapté ou non, il est aujourd’hui la seule disposition légale prévue par la Constitution qui permette de lutter contre l’ennemi que nous affrontons. Craignez-vous d’autres attentats, notamment visant la communauté juive ? Hélas oui. N’oublions pas que la France est engagée au Mali, au Soudan, outre la Syrie et qu’elle vient de s’allier à l’Iran qui dit l’épicerie Naouri de Sarcelles, nous avions réclamé du Gouvernement qu’il décrète l’Etat d’Urgence afin de donner plus de pouvoirs aux préfets, aux forces de l’ordre et aux magistrats pour mettre hors d’état de nuire les terroristes potentiels . Le BNVCA, depuis des années, alerte les Pouvoirs publics sur la montée de l’antisémitisme violent qui succède, accompagne ou précède les attaques contre la société civile : ainsi Charlie Hebdo et l’épicerie Cachère, ainsi les meurtres de soldats à Montauban et les tueries de l’école juive de Toulouse… Le BVNCA condamne la barba-

vouloir combattre Daesh. Nous sommes donc en première ligne de front et faisons partie des premières cibles de cette organisation terroriste. Quant à la communauté juive, elle doit faire siennes deux maximes : prudence et vigilance : nul n’est à l’abri, mais les juifs le sont encore moins que les autres… Peut-on espérer que la France, l’Europe et plus largement le monde occidental aient désormais les yeux ouverts sur les dangers qui nous menacent ? Non, je ne pense pas. Tant que les démocraties au ventre mou refuseront de voir et de dire, par peur de froisser le monde musulman, que le terrorisme islamiste est le même partout et que, partout, il a le même objectif, mettre à terre les valeurs du monde occidental, elles ne pourront mener une lutte efficace. Pourtant, les premières victimes de cet aveuglement sont bien les musulmans modérés eux-mêmes, qui sont, soit massacrés par ces fous de Dieu qui les considèrent comme des traîtres, des apostats, soit mis au banc par les sociétés occidentales que leur attribuent la responsabilité de ces horreurs. La seule manière, pour les démocraties occidentales, de lutter contre cet ennemi, le terrorisme islamiste, c’est de se ranger du côté d’Israël, seule démocratie du Proche-Orient qui est confrontée au quotidien à cet ennemi et ce, depuis sa création !

rie nouvelle qui relaie la barbarie nazie et se tient aux cotés de toutes les victimes de toutes les haines qui souhaitent la ruine et l’abaissement de la France. Le BNVCA demande que les forces de sécurité continuent de surveiller et protéger les sites sensibles de la communauté juive de France Le BNVCA espère être entendu par les hautes Autorités de l’Etat. Le BNVCA adresse ses condoléances à toutes les familles des victimes décédées et souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés. »


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Interview exclusive Israël Actualités : Alain Bauer à réussir l’analyse des éléments.

Israël actualités : Pouvait-on prévoir ces attentats en France? Alain Bauer : Nous savions depuis déjà plusieurs semaines que l’on faisait face à un risque majeur vers la fin novembre, le début décembre. Il y a une conjonction d’événements qui s’était accélérée avec l’attentat contre l’avion russe. Il y a une sorte de cristallisation des risques qui a été prise en considération. Mais cela ne se passe pas comme imaginé. On ne peut pas tout prévoir tout le temps. Seule l’enquête, quand on aura identifié les auteurs, permettra de savoir si les services ont loupé quelque chose. Et notamment si cela fait partie de la fatalité parce qu’il y a un pourcentage de crimes, d’attentats et d’actions qui

est toujours hors de votre contrôle. La police ne peut donc pas tout anticiper? Nous savons que 90 % des attentats sont évités avant qu’ils ne se commettent. Le problème, c’est de passer de 90 % à 99 %. C’est cela qui pose problème. Et cela, en règle générale, quand on découvre comment ils ont eu lieu, on découvre si on aurait pu les empêcher. Dans les renseignements, nous sommes submergés par la qualité de l’information. Nous avons une très bonne capacité de réaction, mais nous avons une difficulté très importante à comprendre tout ce qu’on a en stock. Nous disposons de tellement d’informations qu’on a un peu de mal

L’analyse des renseignements et les moyens technologiques sontils suffisant ? Le bon antiterrorisme, ce n’est pas quand on attrape les auteurs d’un attentat. C’est quand on empêche qu’il ait lieu. Il y a là un travail qualitatif et culturel quasiment à réaliser en ce qui concerne l’intégralité des opérateurs en Occident. Trouver des analystes qui gèrent le temps comme un ennemi ce n’est pas la même chose que faire du contre-espionnage qui gère le temps comme un allié. C’est un travail culturel de reformatage de l’outil. Depuis des années, on crée des commissions d’enquête pour un retour d’expérience sur une catastrophe sécuritaire. Leurs rapports commencent presque systématiquement de la même manière. Primo, on savait tout ou presque. Deuxio, pour de mystérieuses raisons, on n’a pas compris ce qu’on savait. Il y a une formule anglaise très juste qui dit « we did not connect the docs » : nous n’avons pas connecté les points ensemble. Tertio, les rapports disent tous : « Cela serait bien que cela ne se reproduise pas. » C’est le sujet de la capacité d’analyse et d’anticipation. La question des moyens vient après. Si vous avez un nouvel iPhone, vous ne serez pas nécessairement meilleur dans votre travail. La technologie est au ser-

vice de l’humain et ne le remplace pas. Nous avons cette étrange habitude de penser l’inverse. On est beaucoup dans le fétichisme technologique, ce qui a plutôt affaibli le renseignement humain au cours des dernières années. C’est difficile de faire naître un contre-courant.

Les politiques ont-ils pris toute la mesure de l’enjeu ? Je pense que oui, Nicolas Sarkozy ou Manuel Valls ont très bien compris en arrivant à la Place Beauvau (ministère de l’Intérieur, NDLR). Mais cela ne se modifie pas en trois minutes par un claquement de doigts. Ces attentats ont été réalisés par de véritables kamikazes islamiques ? Oui, la vraie nouveauté, c’est le côté kamikaze. À l’étranger, il y a des kamikazes qui ont l’habitude de se faire exploser. Mais si cela existe un peu partout dans le monde, la France n’avait jamais connu cela sur son territoire national. Le mode opératoire d’immolation des sept ou huit opérateurs, en France, est une première en soi. D’abord, c’est un signal, une signature. La ceinture d’explosifs, le kamikaze, le lieu d’attaque sont une signature. Ce qui surprend aussi, c’est de voir comment ils communiquent entre eux, comment ils se donnent des informations pour

signer leurs agissements. Pour le reste, que ce soit les attentats de la rue des Rosiers ou les attentats de 1995 et de 1996, on a déjà connu des épisodes identiques. Quelle était la cible principale des terroristes? La première cible pour moi, et c’est un point de vue qui n’est pas encore confirmé à l’heure, c’est le Stade de France. L’idée de faire un carnage à l’entrée du Stade de France. Un événement a dû retarder les trois opérateurs disposant de leurs bombes et qui sont arrivés trop tard pour mettre à exécution ce qui aurait dû être une attaque au moment de l’entrée des spectateurs qui allaient assister au match de football France-Allemagne. Car les terroristes voulaient que cela explose avant, juste au moment des entrées. La deuxième cible, c’était le Bataclan, car c’est un endroit petit, très concentré et il y a beaucoup de monde. Ce qui signifie que les terroristes pouvaient y faire un maximum de dégâts. Les attaquants ont bien contrôlé dans leur tête ces espaces. On peut imaginer que tout cela était bien repéré et bien coordonné. La présence du chef d’État ajoute au côté spectaculaire : les terroristes tentent de profiter de n’importe quelle opportunité.

COP21 : Vous aussi, pourriez participer à l’événement

Dans un moins d’un mois, la 21e conférence onusienne sur le climat s’installera au parc des expositions du Bourget, au nord de Paris, pour tenter de parvenir à un accord visant à limiter le réchauffement planétaire de 2°C par rapport à 1880. Dans le même temps, de nombreuses actions officielles et officieuses sont organisées. Notre sélection. Début décembre, Paris se met au vert. Centre névralgique de la lutte contre le réchauffement climatique grâce à l’organisation de la COP21, ce rendez-vous international qui vise à parvenir à un accord pour limiter le réchauffement climatique, la capitale accueille un grand nombre de manifestations pour la planète. Metronews fait le point sur les événements à ne pas rater en marge de la giga-conférence internationale Les scientifiques du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) le répètent rapport après rapport :

si rien n’est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), les températures planétaires devraient augmenter de 3° à 4,8°C d’ici à 2100. Et avec toutes les conséquences en matière de catastrophes naturelles, montée des eaux, déplacement des populations que cela pourrait avoir.

S’engager à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre Réunis à Paris, du 30 novembre au 15 décembre, pour la 21e conférence internationale sur le climat (Cop21), les chefs d’Etat et représentants des 195 Etats auront donc pour objectif de signer un accord pour limiter le réchauffement de la planète à 2°C à l’horizon 2100 par rapport aux températures de la période préindustrielle. Un objectif déjà fixé à Copenhague en 2009 - malgré l’échec des négociations sur les engagements chiffrés en matière de réduction des émissions des GES - et qui doit palier l’obsolescence programmée à 2020 du protocole de Kyoto, ra-

tifié en 1997 par 55 pays industrialisés mais sans les gros pollueurs Etats-Unis, Canada, Russie ou Chine.

Alors comment respecter l’objectif de 2°C de réchauffement maximal d’ici 90 ans ? L’accord de Paris vise d’abord à contraindre les Etats à des engagements ambitieux en matière de réduction des rejets de GES avant 2030, pour une société sans carbone d’ici la fin du siècle. Et tout le débat porte sur les contributions des Etats dont la majorité sont déjà connues. A titre d’exemple, les Etats-Unis s’engageraient à réduire leurs rejets de 26 à 28% à l’horizon 2025 mais par rapport à 2005 (une des années d’émission parmi les plus fortes précisait en avril dernier Le Monde), les 28 membres de l’Union européenne de 40% par rapport à 1990 d’ici à 2030, et la Chine, parmi les élèves ni très bon ni très mauvais, de 60 à 65% par rapport à 2005 à l’horizon 2030. Rendre possible l’adaptation au

changement climatique Mais s’engager à réduire les émissions en gaz carboné ne fait pas tout. La question des mécanismes de financement et de «solidarité internationale» entre les pays riches et les pays en difficulté, déjà touchés par le dérèglement du climat, devront être fixés dans le texte, après les promesses de Copenhague et d’un fonds de 100 milliards de dollars pour le climat d’ici 2020. «L’objectif, c’est surtout de se mettre d’accord sur les moyens partagés pour mettre en place l’adaptation au changement climatique, sur comment engager la transition énergétique mondiale», estime Alix Mazounie, responsable des politiques internationale pour l’association Réseau action climat (RAC) contactée par Metronews.

Dernier problème à résoudre : l’accord qui sera signé à Paris à la fin de la Cop21 ne rentrera en vigueur qu’en 2020. «Ma question est donc de savoir comment chaque Etat va faire pour mettre

en place cet accord et l’adaptation au changement climatique dans les cinq années qui viennent», conclut la responsable de Réseau Action Climat. Les dernières sessions de négociations à Bonn, en Allemagne, du 19 au 23 octobre pour parvenir à un texte de base à l’accord de Paris seront capitales. La Cop 21, c’est aussi l’occasion de trouver un job ! D’un point de vue logistique, faire en sorte qu’un événement international de deux semaines où sont attendus plus de 20.000 observateurs, c’est tout une organisation. Plus de 800 postes sont donc à pourvoir durant la durée de la Cop 21, du 30 novembre au 15 décembre, annonce le site officiel de Paris Climat 2015. Et il est possible de postuler en ligne dans des secteurs aussi divers que « l’accueil et le soutien aux équipes des Nations unies, l’aménagement et la gestion du site, l’audiovisuel, la propreté et le nettoyage ou la restauration, etc ». YLellouche



L’information en provenance d’Israël

Hebron, Chabbat Haye Sara 5776

Hebron, la racine du Peuple Juif. La première fois où je suis allée à Hébron, je suis restée sous le choc de voir Avraham Avinou et nos Patriarches et Matriarches sous des dais verts, entourés de sourates du Coran. Sans parler du muezzin. On m’avait expliqué qu’il était impossible de changer quoi que ce soit dans ce lieu sur lequel sont fixés plus d’un milliard de regards, pas nécessairement bienveillants. Un groupe américain très mobilisé pour Hébron organisait une mission de solidarité en ce Chabbat Haye Sara, où nous lisons le récit de l’achat par Avraham de Mearat haMa’hpela à Hebron pour y enterrer Sara. Alors qu’Israël chaque jour est meurtrie, blessée dans sa chair par des barbares sanguinaires, il m’a semblé important de participer à ce voyage. Voyage dans le temps surtout car, comme le dit et le répéta notre guide, Rabbi Simcha Hochbaum, résident de Hébron « Vous marchez là où Abraham a marché ».

Une organisation américaine avec donc un planning très rempli, des invités prestigieux, le Grand Rabbin d’Israël David Lau, le Ministre Uri Ariel entre autres ainsi qu’une logistique efficace et souriante. La sécurité était très importante, le quartier israélien juif avait été réservé pour cette journée qui, chaque année, donne lieu à un grand rassemblement. Je ne parlerai pas de l’émotion intense lors de la Prière pour l’Etat d’Israël chantée à côté du Tombeau d’Avraham. Je souhaite simplement mentionner deux témoignages. L’un de la Rabbanite Tzipi Schlissel , petite-fille du Rav Kook Z’l et habitante de Hébron, mère de onze enfants. Elle parla de son combat pour tenter de lutter contre la désinformation. En effet, et nous avons pu le constater, les habitants des autres 80% de Hébron se déplacent en permanence entourés de caméras, à la recherche d’incidents. Mais cela ne suffisant pas, la Rabbanite a signalé que les images sont « reconstituées », mélangeant des scènes qui n’avaient rien en commun pour aboutir

toujours au même résultat : la mise en accusation d’Israël. Aussi nous dit-elle, désormais elle se déplace en permanence avec une caméra. Puis l’un des soldats venu rejoindre le groupe a déclaré : « Nous sommes ici pour défendre les Israéliens mais aussi et surtout pour tout le Peuple juif ». Il a parlé de ses origines : du côté maternel, d’Alsace et, du côté paternel, du Maroc, mais ma grand-mère « est d’Auschwitz ». Hébron à trente cinq minutes de Jérusalem. La rencontre avec les habitants de Hébron était nommée dans le programme « En première ligne – Survivre grâce à la Emunah en des temps difficiles ». Oui, comme le disent beaucoup, il serait certainement plus simple de rendre Hébron, mais peut-on abandonner son cœur? A toutes les sentinelles du Peuple juif qui contribuent à garder Hébron envers et contre tout, soyez remerciés vous, vos enfants et les enfants de vos enfants, de générations en générations.

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Le NPA antisémite collabore avec Daesh contre l’Etat d’Urgence

Les anti-israéliens du NPA demandent la levée de l’état d’urgence en France Ce samedi, les masques tombent pour le parti anti-capitaliste NPA, foncièrement anti-israélien, qui désigne tout d’abord le gouvernement français, et la coalition internationale qui frappe les positions de l’État islamique en Irak et en Syrie, comme responsables des attentats perpétrés sur le sol français : « Une nouvelle fois, les principaux responsables de ce déferlement de violence barbare appellent à l’union nationale. Ils tentent de

retourner la situation dramatique à leur avantage pour étouffer l’indignation et la révolte [le massacreà la kalash, c’est de la « révolte » légitime!]. Ils ont pour cela un bouc émissaire tout trouvé, les musulmans. Nous refusons toute union nationale avec les responsables des guerres, la bourgeoisie, Hollande, Sarkozy et Le Pen. Nous dénonçons le racisme que distille l’État au nom de prétendues ‘valeurs de la république’ au moment même où, sous couvert de lutte contre le terrorisme, ce sont les droits démocratiques qui sont menacés. Nous demandons la levée de l’État d’urgence. »



L’information en provenance d’Israël

BRAVOURE

Edition du 17 Novembre au 23 Novembre

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Gilles Kepel : «Pour les salafites radicaux, les chrétiens font partie des cibles légitimes » Dans son livre à paraitre en janvier 2016, Gilles Kepel professeur des universités à Sciences-Po, explique qu’en oblitérant la distinction traditionnelle entre «Eil Elkitab» «Les gens du Livre» et «Les impies», le salafisme radical fait des chrétiens les cibles naturelles et Ils mènent un djihad planétaire contre les ennemis de l’islam.

Le président Barack Obama a remis le 12 novembre à Florent Groberg la «Medal of Honor», plus haute distinction militaire américaine. Ce soldat américain d’origine française, âgé de 32 ans, s’est illustré en août 2012 en neutralisant un homme sur le point de commettre un attentat-suicide en Afghanistan. Ce militaire d’origine française, L’enfant de Poissy (Yvelines), naturalisé américain depuis 2001, a été ainsi récompensé à la Maison-Blanche pour un «acte d’héroïsme allant au-delà du devoir», distinction souvent décernée à titre posthume. Dans un entretien au magazine Army Times, le jeune militaire raconte dans quelles circonstances il a accompli cet acte de bravoure lorsqu’il était en Afghanistan. Déployé dans la province de Kunar en 2009 puis de nouveau en 2012, le capitaine Groberg s’est illustré le 8 août 2012 à Asadabad. Le militaire s’est retrouvé face à face avec un homme sur le point

de commettre un attentat-suicide, un engin explosif accroché sur le torse. «La seule chose à laquelle je pensais était  : «Je dois l’éloigner de mon chef, je dois l’éloigner de tout le monde», a-t-il raconté au magazine. Il a projeté l’homme au sol. «A ce moment-là, il atterrit sur le sol, je le regarde, et il explose, il explose juste devant mes pieds», témoigne Florent Groberg. L’explosion avait fait quatre morts et de nombreux blessés du côté américain, mais l’intervention du capitaine Groberg a empêché le candidat au suicide d’actionner sa bombe au moment où il avait prévu de le faire et ainsi évité un nombre de victimes beaucoup plus élevé. Florent Groberg raconte, ému, l’appel de Barack Obama lui annonçant, le 21 septembre dernier, qu’il recevrait la Medal of Honor  : «Ce n’est pas tous les jours que l’un des hommes les plus influents du monde vous appelle sur votre portable». YL

Hommage à André Gluksman

Les «nouveaux philosophes» des années 70 (entre autres Gluksman, Finkielkraut, Brukner, BHL....) ne sont autres que ceux qu’on accuse aujourd’hui d’être les «nouveaux réactionnaires» ... Leur crime, avoir mis a mal l’infaillibilité de la gauche et dénoncé trop tôt le stalinisme et le Pol Potisme. L’ennemi totalitaire auquel ils s’affrontent de nos jours est le nazislamisme. Et les idiots utiles qui les insultent sont toujours les même. Seuls les formes changent.. Tu nous manqueras...

Traditionnellement, la culture islamique réserve un statut particulier à ce qu’elle appelle «les gens du Livre », – les autres religions monothéistes –, dont les adeptes ne sont pas obligés de se convertir à l’islam, et qui se distinguent des « impies », ceux-ci ayant le choix entre la conversion et la mise à mort. Le salafisme radical, qui aujourd’hui

caractérise l’État islamique (Daech) et qui s’est répandu de façon beaucoup plus importante sous l’influence des pays du Golfe a, dans les faits, complètement oblitéré cette distinction. Il considère que tous ceux qui n’appartiennent pas au groupe des adeptes sont, soit des impies des «koufar», comme on dit aujourd’hui dans les banlieues pour désigner des non musulmans, soit des hérétiques, c’est le cas des chiites, soit des apostats, c’est le cas des mauvais musulmans, ceux qui ne suivent pas les préceptes de Daech et consorts. Tous sont justiciables de la mise à mort. Cette dérive s’est beaucoup accentuée ces dernières années. Au Kurdistan irakien, les chrétiens qui ont fui l’an dernier l’arrivée de Daech dans Mossoul et dans les petites villes environnantes racontent comment les militants islamistes radicaux leur imposaient une capitation (impôt), c’est-à-dire un statut de

dhimmi(« protégés ») (comme le furent les juifs) particulièrement discriminant, ou bien les terrorisaient, prenaient leurs biens et n’avaient aucun scrupule à les égorger comme impies. La frontière doctrinale entre ce qui est «halal» (autorisé) et ce qui est «haram» (interdit) s’est aggravée. Dans la pensée salafiste radicalisée, la zone grise qui faisait que monde musulman avait des relations non conflictuelles avec son environnement s’est complètement estompée. Au sein de la troisième génération djihadiste, théorisée par l’ingénieur syrien islamiste, formé en France, Abou Moussab Al-Souri, la désignation des cibles légitimes : les intellectuels considérés comme anti-islamistes, les juifs et les apostats, rend finalement licite l’exécution de tout le monde, sauf les adeptes… YLellouche

Bar mitsva à Belleville

Le jeune Nathan Ibgui a célébrer la semaine dernière, avec brio, sa bar mitsva (parachat Toldot) à la synagogue du 118 Bd Belleville. Toute la rédac-

tion d’Israël Actualités félicite le jeune Nathan qui est le petit fils du Rabbin Chlomo Azoulay qui l’a lui-même préparé à ce jour « J » et qui depuis de nombreuses

années, perpétue la tradition judéo tunisienne. Un grand Mazal tov à toute la famille. YL



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Parachat Vayétsé : Le Songe de Jacob prendre conscience dit le Rav, que même du haut des sommets de sa richesse, un homme peut redescendre à tout moment !

Ce texte relate le départ de notre patriarche Yaacov, fuyant devant son frère Esaü. Le verset dit : «Il vit dans son songe, une échelle dressée sur terre, son sommet atteignait le ciel ; et des anges divins montaient et descendaient le long de cette échelle». Beaucoup de commentateurs ont expliqué l’importance de cette échelle dans ce récit. Rabbinou Behahyé et le Baâl Hatourim y voit maintes allusions et soulignent que la valeur numérique du mot «Soulam» (échelle) est égale à celle d’autres mots significatifs, tels que :«Mamone » (l’argent) ou « kissé hakavod » (le trône divin) «ônni» (la pauvreté) ou encore « kol » (la voix) ainsi que d’autres mots. Mais ces suggestions concernent l’aspect symbolique du mot «soulam». Le Maari-Dom Isaac Abravanel écrit que : «La valeur numérique du mot «Soulam»-Echelle, est la même que celle du mot «Mamone» argent..» Mais le pasouk qui relate le rêve Yaacov précise également à propos des anges : «Olim.. Véyordin bô» Les anges gravissent et redescendent de l’échelle; pour nous faire

Notre Maître le Rav Emmanuel Chouchena zal expliquait autrement ce verset : « Jacob eut un songe, et voici : Une échelle était dressée sur la terre…et des anges montaient et descendaient «Bo» le long de cette échelle. Le terme «Bo» pourrait également être traduit par «grâce à». Autrement dit ; «Les anges montaient et descendaient «grâce » à Jacob ». Ces anges ne devaient donc leur existence qu’au mérite de notre patriarche Jacob. Le verset poursuit est dit : « Vaikats Yaacov michénato vayomer akhén yéch Achem bamakom azé véanokhi lo yadati ? » « Jacov, s’étant réveillé de son sommeil s’écria : « Assurément, l’Eternel est présent en ce lieu et moi je l’ignorais?». Le Midrach fait un jeu de mots entre les mots : « Michénato et Mimichnato » « Jacob s’est réveillé de son étude ». En hébreu, il existe deux verbes pour traduire «réveiller quelqu’un » : «Léorére» qui veut dire réveiller quelqu’un qui dort d’un sommeil léger et «Léakits» lorsqu’il s’agit de «le réveiller d’un profond sommeil» (Le verbe « Léakits » se rapproche du mot «kots» épine, qui inspire de réveiller quelqu’un en le piquant !!. Par exemple, dans la prière Nichmat Kol Haï que nous récitons le chabat matin il est écrit ; «Améorére yéchnim oumekits nérdamim». Pourquoi donc Jacob devrait-il être réveillé brutalement d’un léger sommeil «michinato»?. A cela, Rabbi Yohanane dans le Talmud, répond que Jacob a été

réveillé en sursaut, même d’un sommeil léger, parce qu’il fut saisi de crainte, en disant que «ce lieu est redoutable», et cette conclusion ne lui a été possible que «grâce à son étude». Nous tirons de là deux enseignements : Tout d’abord, de la même façon que notre ancêtre Jacob fut capable d’interrompre son rêve de son initiative, tout juif doit pouvoir accéder à un contrôle de ses actes et de ses pensées ; ensuite, bien que D-ieu lui dispensait sa bénédiction dans le rêve, il décida de se réveiller. Cela, pour nous enseigner que tout juif doit faire passer son devoir avant son INTÊRET. Nous avons appris dans le précédente parachat que Yaacov part pour la ville de Haran, sur l’ordre express de ses parents pour trouver une épouse parmi les filles de son oncle Lavane. Le texte nous raconte qu’il fit une halte en chemin, il s’endort et fait ce fameux rêve lourd de sens. Quelle est la signification d’un tel rêve à un moment précis où Yaacov se trouve justement à la croisée des chemins?. Ce qui est extraordinaire, c’est que ce soit Yaacov lui-même qui ait eu la vision de l’échelle, lui dont les Sages ont dit qu’il était «L’élu d’entre les patriarches» et qu’Abraham a eu besoin de son mérite pour être sauvé de la fournaise d’Our Kasdim. En effet, la vocation d’Abraham ne s’est totalement accomplie qu’en Yaacov, dont la «Midda» (la vertu essentielle) était la «vérité», comme dit le verset ; «Tu donnes la vérité à Yaacov». Grâce à la vérité, qui ne peut comporter la plus légère imperfection sans quoi elle cesse d’être vérité, Yaacov a pu engendrer les douze fondateurs des tri-

bus d’Israël dont chacun était un géant spirituel, à l’encontre de ses prédécesseurs dont la descendance comportait également un Ismaël et un Esaü. Et c’est à lui, ce juste sans égal, qu’Achêm a montré le rêve de l’échelle, comme pour signaler que même lui ne saurait s’élever que par échelons successifs. Les Tsadikim montent tous seuls en combattant leur Yetser Ara à chaque étape. Yaacov quitte la terre d’Israël, ses chers parents, et ses habitudes de vie pour s’engager dans une nouvelle vie pleine d’incertitudes, tout à fait différente de celle qu’il a connue jusque là. Il va devoir affronter plusieurs défis, fonder un foyer, élever et éduquer des enfants, œuvrer et vivre auprès d’un beau-père hostile, plus tard, rencontrer son frère Esaü, bref ! Autant d’épreuves qui exigent une force psychologique et physique peu commune.

Le défi de la vie qui l’attend se présente comme une échelle, qu’il a le choix de gravir ou de descendre en fonctions de ses forces!. Il sait que s’il est en mesure de surmonter toutes les difficultés et les tentations qui vont entraver sa route, il connaitra alors l’ascension spirituelle mais si par contre il montre des faiblesses, il risque la perdition. C’est ainsi qu’est décrite toute épreuve morale ou expérience humaine : dans le sens d’une montée ou d’une descente. Dans le premier cas c’est l’élévation spirituelle et l’attachement à D-ieu, dans le second cas, c’est la chute morale irrémédiable. L’homme, quel qu’il soit, risque à tout instant au cours de son ascension, de trébucher et cela même s’il est parvenu à la perfection du Juste. Yaacov nous est décrit à deux reprises comme un Tsadik, un sage. A propos de son départ de Beer Sheva, Rachi nous apprend : Dans quelle intention la thora nous parle de son départ? C’est pour dire que le départ d’un Juste (Tsadik) fait (forte) impression dans la ville. Car tant que le Juste se trouve dans la ville, c’est lui qui symbolise sa beauté, son éclat et sa majesté. Nous voyons également au verset 17, D-ieu dire : «Ce Juste-tsadik viendrait dans Ma demeure sans pour autant y passer la nuit? C’est D-ieu qui confère à Yaacov le titre de tsadik. Mais jamais un homme n’aura la certitude de sa perfection morale : seul D-ieu peut juger. Yaacov s’est fixé un point de repère pour ne jamais trébucher sur son chemin semé d’embuches : il se promet de ne jamais oublier la signification véritable des événe-

ments de la vie et de toujours voir en toutes choses le doigt de D-ieu en quelque sorte. Voilà pourquoi il dira : «Si Achêm est avec moi, qu’il me protège dans la voie de j’emprunte, s’il me donne du pain à manger et des vêtements pour me vêtir, si je parviens en paix à la maison de mon père et qu’Achêm soit pour moi D-ieu alors, cette pierre que je viens d’ériger en stèle deviendra la maison de D-ieu et tous que Tu m’accorderas, j’en offrirais la dime». Rabbinou Behahyé pose la question suivante : Est-ce là le sacrifice suprême que Yaacov est prêt à faire? Tout ce qu’il est prêt à payer en reconnaissance à tous les bienfaits qu’il recevra de D-ieu? Sa seule réponse c’est la dime, le dixième de ses revenus!. Aux yeux de Yaacov, telle ou telle autre somme d’argent n’a aucune espèce d’intérêt. Toute sa pensée est bien plus profonde que cela, elle se situe à un tout autre niveau, car donner la dîme (le maaser) n’est ni une expression de générosité, ni même un signe de reconnaissance!. La somme en elle-même n’a ici aucune espèce d’importance. Ce que Yaacov veut affirmer, c’est l’idée même de la suprématie de D-ieu sur toute chose, sur tous les biens et sur tous les événements, qu’ils soient bons ou moins bons. Par sa déclaration solennelle, le patriarche Yaacov veut affirmer qu’il est conscient que D-ieu est Celui qui donne et que tout ce qu’il possède émane de Lui ; que rien n’est dû au pouvoir de Yaacov ou à ses capacités personnelles. Ce sont là les pensées de l’homme qui sera le fondateur des Douze Tribus d’Israël à une période de sa vie où il sera dans une profonde détresse et un dénuement le plus absolu, c’est à ce moment précis qu’il prendra la ferme décision de demeurer en parfaite symbiose avec D-ieu. En donnant la dîme de tout ce qu’il possédera, il exprime ainsi sa foi inébranlable en D-ieu. La situation que nous vivons actuellement en France n’est pas sans me rappeler celle que j’ai connue en Tunisie en juin 1967. Alors que l’exode battait son plein, quelques «gros malins» profitaient du désarroi de la communauté pour faire mains basses sur des pans entiers du patrimoine juif (consistoire, écoles, synagogues, batiments etc)…Mais aujourd’hui en ces temps d’incertitudes, il est de notre devoir de nous souvenir de la confiance sans failles de notre patriarche Yaacov en D-ieu Tout Puissant, qui saura nous protéger. Yvan LELLOUCHE


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Le terroriste dénoncé par son père qui craignait la destruction de sa maison

Le terroriste palestinien qui a assassiné un père et son fils vendredi a été dénoncé par son père et son frère, a révélé le Shin Bet, l’agence israélienne de sécurité. Le meurtrier, Shadi Ahmed Matu, 28 ans, de Hevron, a dit à son frère qu’il avait assassiné Yaakov Litman et son fils Netanel près de Samua, et le frère l’a dit au père.

Les deux hommes ont décidé de le dénoncer aux autorités israéliennes de peur que leur maison ne soit démolie si ils ne le faisaient pas. Le père a ensuite approché un point de contrôle de Tsahal et a déclaré que son fils cadet était le

meurtrier.

Shadi Matu a été arrêté à son domicile et a avoué durant son interrogatoire par le Shabak qu’il était impliqué dans l’attaque terroriste. L’arme et la voiture qui ont été utilisées dans l’attentat ont été retrouvées en possession de Matu dans le cadre de l’arrestation. L’enquête se poursuit et d’autres suspects sont interrogés. L’unité d’élite Duvdevan et le Shabak ont arrêté Matu durant la nuit. Matu a été identifié comme un membre du groupe terroriste Djihad Islamique.

L’attentat de vendredi après-midi près de Hevron a coûté la vie au père de 40 ans, à son fils de 18 ans, et a laissé une mère et d’autres enfants blessés et orphelins. La famille était en route pour une célébration de Shabbat ‘Hatan d’une des filles de la famille, lorsque des terroristes arabes dans une voiture avec des plaques de l’AP ont dépassé la voiture de la famille et ont ouvert le feu sur elle. Un des terroristes est ensuite sorti du véhicule et a tiré à plusieurs reprises sur la voiture des victimes, avant que les terroristes prennent la fuite.

L’attentat d’ISIS au Liban élimine un haut dirigeant du Hezbollah

Tsahal arrête un terroriste du Hamas à l’hôpital de Hevron Des troupes de Tsahal, avec l’assistance de la police des frontières et du Shin Bet, ont arrêté durant la nuit de mercredi à jeudi un terroriste du Hamas qui est soupçonné d’être impliqué dans l’attaque au couteau près de Meitzad, dans le Goush Etzion, il y a deux semaines. Israël Ben Aharon, 58 ans, avait subi des blessures à la tête et poignardé dans la poitrine lors de l’attaque, mais il avait réussi à se sauver en luttant contre son agresseur. Dans l’attaque qui combinait des jets de pierres et des coups de couteau, Ben Aharon avait arrêté sa voiture et en était sorti pour examiner les dégâts, quand il a été poignardé par Azzam Azat Shabadan Shaladia, 20 ans, résident de Sair. Ben Aharon a réussi à tirer sur son agresseur, un terroriste du Hamas connu, mais Shaladia avait réussi à s’échapper. Il s’est ensuite apparemment rendu à l’hôpital Alhali de Hevron

pour être soigné. Les forces de sécurité ont découvert que le terroriste s’y trouvait mercredi soir, et y sont rapidement entrées pour l’arrêter. Il a été transféré au Shin Bet pour interrogatoire, et sera accusé de tentative d’assassinat et d’autres crimes. Le cousin du terroriste a été tué lors de l’arrestation après avoir attaqué les troupes israéliennes, ont indiqué des responsables.

Parmi les 45 morts du double attentat suicide qui a eu lieu jeudi dans un bastion du groupe terroriste Hezbollah à Beyrouth, un attentat revendiqué par l’Etat Islamique (ISIS), un haut responsable du groupe terroriste dirigé par l’Iran a été éliminé.

Dans un communiqué, l’armée israélienne, la police des frontières et le Shin Bet ont dit qu’ils allaient traduire en justice tous les terroristes, peu importe où ils se cachent.

Il a été nommé comme étant Hajj Hussein Yaari (Abu Murdata), un dirigeant du système de sécurité du Hezbollah, selon les medias libanais.

« Les responsables sécuritaires ne permettront pas l’existence d’une cachette pour les terroristes, et nous allons atteindre et arrêter tous les terroristes, peu importe où ils sont, » a dit le communiqué, oubliant opportunément de mentionner la bande de Gaza, un des plus grand repère terroriste au monde.

Plus de 200 personnes ont également été blessées dans les explosions qu’Obama s’est empressé de condamner, et qui ont eu lieu dans le quartier de Ain el Sikkeh. Selon les rapports, les explosions se sont produites à environ 200 mètres de l’hôpital Al-Rassoul Al-Azzam, qui est attaché au groupe terroriste Hezbollah. Un

des kamikazes a tenté de pénétrer dans une mosquée chiite, mais a été repoussé par un civil qui est mort dans l’explosion, mais qui a empêché un plus grand nombre de morts. ISIS a pris le crédit pour l’attaque, et dans les sites internet associés au groupe terroriste, il a nommé les terroristes comme étant un palestinien et un syrien. ISIS a qualifié l’attaque comme une « opération de qualité au cœur d’un bastion du Hezbollah », et a ajouté que « les hérétiques doivent savoir qu’ils ne nous menacent pas. » Hajj Hussein Khalil, un proche collaborateur du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est arrivé sur les lieux de l’attaque et a déclaré : « ceci est un crime contre l’humanité. Ceux qui l’ont commis sont des monstres, pas des humains. »

Ironiquement, le Hezbollah est considéré comme l’un des premiers groupes terroristes à avoir utilisé les attentats suicides, après avoir lancé des attaques brutales dans les années 1980. Suite à l’attaque de jeudi, qui a pris pour cible le Hezbollah en raison de ses actions au cours des dernières années pour soutenir le régime de Bachar al-Assad, le Hezbollah a ordonné à ses membres de ne pas se rassembler ou de rester dans des zones peuplées comme des cafés de peur d’autres attaques. Il a également ordonné aux civils de la région où a eu lieu l’attaque de ne pas s’encourir si des terroristes du Hezbollah les contrôlent, les informant qui si ils essaient de s’enfuir ils seront abattus sommairement.



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Entretien de Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la justice 2014, elle condamne les actes terroristes commis par Al-Qaïda et l’État islamique en Irak et en Syrie -, que la sécurité de la France fait l’objet de menaces. Q – La France a, semble-t-il, décidé de tuer Salim Benghalem et ses proches le 8 octobre. La radicalisation des djihadistes français relève-t-elle désormais du domaine militaire ?

Entretien de Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la justice, avec le quotidien « Le Monde » (Paris, 20/10/2015) Q Considérez-vous les djihadistes français comme des terroristes ou des combattants ? R – La guerre des mots est intrinsèque aux situations de conflit, à leur dimension psychologique qui, par la communication, permet d’obtenir l’adhésion ou de provoquer la démoralisation. Ceux qui se livrent à des actes de terreur – et comment appeler autrement les attentats, les décapitations, les tortures, les viols, l’exode massif de civils – sont des terroristes. Q – Si ce sont des terroristes,

les frappes françaises en Syrie qui s’appuient sur « la légitime défense » prévue par la Charte des Nations unies en cas « d’agression armée » sont-elles conformes au droit international ? R – L’idéal est de pouvoir traduire en justice les auteurs d’actes terroristes. Nous nous sommes donné les moyens procéduraux, par la loi du 21 décembre 2012, de poursuivre devant les juridictions françaises ceux qui commettent ces actes à l’étranger. Plusieurs procédures sont en cours, notamment au pôle antiterroriste de Paris. Mais il y a les individus épars et il y a l’organisation de l’agression. Concernant la « légitime défense

», la Charte des Nations unies visait au sortir de la seconde guerre mondiale le péril ultime de la guerre déclarée par un État à un autre. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à ceux qui étaient au début des hordes de terroristes. Ils ont conquis de vastes territoires, pris le contrôle de ressources, disposent de solides moyens logistiques et financiers, affichent sur Internet des discours de propagande et d’endoctrinement, une stratégie militaire et des objectifs de destruction. Ils proclament la mise en péril de pays qu’ils désignent eux-mêmes ; et la France est en première ligne. Il ne fait pas de doute, aux termes de la résolution 2170 de l’ONU – adoptée par le conseil de sécurité le 15 août

R – Si une coopération pénale était possible avec des autorités syriennes, les dirigeants, responsables, auteurs d’actes de terrorisme pourraient faire l’objet d’extradition ou d’autres procédures judiciaires. Il ne s’agit pas de « décider de tuer untel », il s’agit de ne pas se laisser neutraliser par la présence éventuelle de ressortissants français qui auraient choisi de se rendre sur des théâtres de guerre et d’y jouer un rôle actif. Le droit de la guerre instauré par l’Europe puis les Nations unies, concerne les prisonniers, les combattants, les réfugiés. Ce droit prévoit un régime de sanctions et d’imprescriptibilité pour les crimes de guerre et crimes contre l’humanité. La justice ne perd pas ses droits et obligations, mais la riposte à ce terrorisme, telle qu’organisée, répond à une nécessité militaire que l’on ne peut ignorer.

Q – La connaissance fine qu’a la justice antiterroriste des djihadistes est-elle de quelque secours dans l’entreprise de « déradicalisation » mise en place dans les centres de détention ? R – L’expertise du parquet antiterroriste est extrêmement précieuse. Les enseignements tirés des enquêtes et procédures et les éléments collectés par nos administrations complètent les connaissances accumulées par les universitaires et les praticiens. Nous faisons le meilleur usage de tous ces matériaux pour suivre les détenus radicalisés et prévenir la radicalisation. Nous sommes confrontés à l’un des défis les plus complexes pour les démocraties attachées aux libertés. J’ai organisé fin avril à Paris les premières rencontres internationales de magistrats antiterroristes, où cinquante pays étaient représentés. Ce lundi, je participe à Bruxelles à la conférence ministérielle sur les réponses pénales et la prévention de la radicalisation. Nous travaillons beaucoup avec le RoyaumeUni, l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, et des pays tiers comme les États-Unis et la Turquie. Et nous comparons les résultats des modes de suivi des détenus. Source: Le Monde (Copyrights)

Nicolas Sarkozy, propose à François Hollande « l’assignation à résidence des personnes fichées « S » avec bracelet électronique »

Dimanche soir, le président des Républicains a expliqué avoir « fait des propositions » à François Hollande pour améliorer la sécurité du pays. Et a promis d’être « constructif » si le chef de l’Etat les suivait.

Après les attentats qui ont frappé Paris vendredi 13 novembre, Nicolas Sarkozy, comme tous les responsables politiques français, a été reçu par François Hollande dimanche. « L’union sacrée, oui, mais la question n’est pas seule-

ment la solidarité. La question, c’est aussi: qu’est-ce qu’on peut faire pour une meilleure sécurité? », avance le chef des Républicains sur TF1 en brandissant la menace d’une « période de guerre qui va durer longtemps ». « L’unité na-

tionale, la solidarité nationale pour une meilleure sécurité, pas simplement pour faire des discours », ajoute-t-il encore. Un bracelet électronique pour les personnes fichées « J’ai fait un certain nombre de propositions à François Hollande », affirme-t-il, « j’espère que nous trouverons un accord ». Et de promettre une attitude « constructive » si François Hollande venait à retenir ses propositions. Parmi ces pistes de travail, « l’assignation à résidence des personnes fichées pour radicalisation, avec bracelet électronique ».

Un dispositif qui permettrait aux renseignements de « savoir où vont ces personnes, ce qu’elles font le temps d’évaluer leur dangerosité ». En août dernier, environ 5.000 personnes faisaient l’objet d’une « fiche S » en France. Autre proposition avancée par Nicolas Sarkozy: « toute personne qui consulte des sites jihadistes doit être considérée comme un jihadiste. Cela doit être un délit, comme c’est un délit de consulter des sites pédophiles ». bfmtv.com



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« On n’est pas couché » était en direct

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L’enregistrement de l’émission On n’est pas couché enregistrée le jeudi est passé à la trappe puisqu’elle n’était évidement plus d’actualité et a donc été remplacé par une émission en direct. On a eu droit à un « aéropage » d’hommes politiques et de personnalités bisounours qui délivraient leur discours consensuels (entre eux) sur « l’eau tiède ». Razi Hammadi, député socialiste de Seine Saint-Denis, a commencé par nous expliquer doctement que « nous sommes en face d’une organisation qui n’a rien à voir avec l’Islam » Ah bon ??? Allah Ouakbar c’est le slogan d’un club de vacances ?? et la sourate qui introduit le texte de revendication de Daesh « Au nom d’Allah le tout miséricordieux ….. » c’est un extrait de la préface des contes et légendes ?? Le texte intégral de revendication de Daesh Il a ajouté : « Jamais l’effort de mobilisation sécuritaire n’a été aussi fort dans notre pays « D’accord ! et si c’était justement le point inquiétant qu’un attentat de cette envergure se produise dans de telles circonstances. Il a conclu en nous ramenant « le déséquilibré (de service) » avant de dire qu’il ne fallait absolument rien changer dans les lois. car de toutes les façons le risque zéro n’existait pas. Yann Moix a vainement tenté de lui faire remarquer qu’on ne parlait désormais plus d’un risque mais d’une réalité de terrorisme. Ca ne l’a pas empêché de le répéter. Le tout était entouré de contre vérités flagrante assénées avec aplomb mais immédiatement lissées ou rectifiées en douceur, par

leur auteur, dès qu’elles étaient contredites. Son dernier petit mot de réconfort pour la fin, d’une voix chevrotante : « je pense qu’on peut l’emporter » C’est rassurant !!! Jean-Christophe Lagarde, député UDI a « confirmé » que la France avait le droit de se défendre en faisant remarquer que dans la mosquée de sa ville il y avait des prédicateurs qui distillaient un discours de haîne. Préconisant l’application de la loi pour ceux qui étaient francais et l’expulsion pour les autres. Mélenchon égal à lui même, et sans contradicteur, s’est vanté d’avoir été le seul à s’être opposé à l’intervention de la France en Irak jouant sur la confusion entre les guerres d’Irak.« Il faut dire avec force l’Islam n’a rien à voir avec ça !!! » Les croyants en France, pas un d’entre eux ne ferait de mal à une mouche sinon une poignée d’énergumènes. Depuis hier c’est une humiliation sans nom pour un musulman d’être identifié à de tels bourreaux …. « . Mais le plus gros de l’émission qui pour le coup était rebaptisée « ON EST TOUS SOLIDAIRES » était consacrée aux victimes de ce terrorisme, en tous les cas ceux désignés comme tels par la quasi totalité des intervenants c’est à dire ...

Courageuse Zineb El Rhazoui sur RMC: « il faudrait que nous arrêtions d’accepter que ces pleurnichards de la stigmatisation derrière leurs burqas ou leurs barbes nous imposent leur standard radicalisé »

Zineb El Rhazoui, courageuse journaliste à Charlie Hebdo, ne mâche pas ses mots ce dimanche sur RMC. Selon elle, il faut condamner beaucoup plus durement l’islamisme radical. Sur Daesh Ce que nous devrions comprendre c’est que Daesh n’est que la forme conjoncturelle d’un problème qui existe depuis bien plus longtemps et qui continuera à exister quand Daesh disparaitra. Nous réussirons peut-être autant à détruire Daesh que les Etats-Unis ont réussi à détruire Al-Qaïda. Le ver est dans le fruit, le problème c’est qu’ici en France, nous produisons des terroristes, nous produisons cette idéologie de mort et nous la produisons non pas à cause de notre système scolaire. Il est temps d’appeler les choses par leur nom. Il est temps d’aborder les vraies questions.

Quand j’entends que l’imam de Villetaneuse condamne ce qui vient de se passer j’ai envie de dire « merci, c’est gentil » mais vous en tant qu’imam, vous ne pensez pas qu’il faille faire une véritable introspection dans ce que vous enseignez à vous ouailles, est-ce qu’il n’est pas temps de se poser des questions sur pourquoi l’islam produit cet islamo-fascisme sous différentes formes?

misme?

La France se trompe-t-elle de stratégie?

Nous n’avons pas à céder à ça. On peut s’indigner que la messe soit donnée en latin mais on ne peut pas mettre notre nez dans ce qui se passe dans les mosquées.

Je pense que c’est la véritable question: pourquoi avons-nous une jeunesse qui cède à l’idéologie de la mort? Ce n’est pas en bombardant Raqqa et en s’alliant avec la Syrie que nous allons éradiquer le terrorisme en France. Ce combat peut paraitre désespéré tant qu’on continue à se tromper de stratégie depuis longtemps.

En France, nous avons bien plus de musulmans dans ce pays que dans les organisations terroristes, il faudrait que nous arrêtions d’accepter que ces pleurnichards de la stigmatisation derrière leurs burqas ou leurs barbes nous imposent leur standard radicalisé comme étant le standard de toute une identité dans ce pays.

Tant que ce discours-là sera abandonné à l’extrême droite, tant que les formations politiques classiques continueront à penser qu’en dénonçant cela elles peuvent être taxées de racisme on continuera à rester dans ce désespoir-là.

Nous avons accepté d’être les otages de cette façon de penser qui fait que quand nous nous en prenons aux plus radicaux des musulmans, nous sommes tout de suite taxés de racisme. La France n’a pas de leçon à recevoir de ces assassins dont la plupart sont alignés avec des pays qui sont bien plus racistes que la France.

Pour moi l’islam n’est pas une race, la radicalité n’appartient à aucune race et le dénoncer c’est se référer à des principes démocratiques. Nous devons comprendre qu’il est temps d’arrêter de transiger sur les violations faites à la démocratie, à l’égalité hommesfemmes au nom du différentialisme culturel.

Quelle réponse face à l’isla-

Zineb El Rhazoui


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Patrick Pelloux estime que la France doit avoir les mêmes pratiques sécuritaires qu’en Israël qui vit sous la menace terroriste

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Menace islamiste: Plus de 11.000 individus fichés pour radicalisation en France

Après les attentats de janvier dernier, le corps médical a revu ses méthodes: « On a rencontré les médecins militaires, les chirurgiens de guerre, on a changé nos habitudes de manière radicale. On s’est doté de garrot ultra sophistiqués, de produits qui arrêtent les hémorragies, on a créé des kits ». Patrick Pelloux, l’urgentiste ancien membre de Charlie Hebdo, estime que la France doit avoir les mêmes pratiques qu’en Israël qui vit sous la menace terroriste depuis des dizaines d’années. Pour l’urgentiste, nous devons revoir notre mode de fonctionnement vis-à-vis de la sécurité: « Quand on voit des pays qui vivent avec le terrorisme larvé, les EtatsUnis ou Israël. Ces pays ont changé leur façon d’être. A New York, il y a des numéros d’urgence partout dans le métro. Il faut avoir les mêmes pratiques en France. Nous

avons trop laissé faire. Il faut changer beaucoup d’habitudes. Nous avons une certaine lassitude de la sécurité mais il va falloir faire passer ça ». Très vite, les médecins ont pris la mesure du drame: « Quand on a vu arriver le pré-bilan des médecins sur le terrain, on a su que l’on était dans un carnage de guerre. On a fait tout ce qu’on a pu pour sauver le maximum de personnes. Il y en a encore 70 qui sont en train de lutter. Les blocs opératoires ont tourné jusqu’à tard hier, je pense qu’il y a encore des chirurgies qui ont lieu ».

« On travaille sur des lésions de guerre » Patrick Pelloux évoque des blessures « Nous nous sommes mis à travailler sur les lésions de guerre. Je n’avais jamais appris dans mes études de médecine ce qu’étaient des lésions par des balles de guerre. On s’est retrouvé avec des lésions de thorax, des fracas de membres incroyables. L’orthopédiste de Saint-Antoine m’a dit qu’il n’avait jamais vu ça, ils essaient de sauver les membres, c’est extrêmement difficile ». bfmtv.com

Les effectifs des services spécialisés ne sont plus suffisants pour faire face à la déferlante djihadiste. La fièvre djihadiste qui gagne le pays ne cesse de s’aggraver au point d’affoler désormais tous les

compteurs. Le dernier bilan, édifiant, dressé par le ministère de l’Intérieur en atteste. À ce jour, plus de 520 jeunes Français ou résidents habituels sur notre sol sont présents en Irak et en Syrie, parmi lesquels 183 femmes et 16 mineurs combattants. [….]


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Attentats à Paris : quel impact économique Message de l’Ambassadeur de France, Patrick Maisonnave, en Europe et en Israël? en Israël

Les médias israéliens ont vite qualifié la vague d’attentats à Paris de “11 septembre de l’Europe” ; l’impact économique serait similaire. S’il est trop tôt pour parler de l’impact économique des attentats de Paris, les attaques terroristes du 11 septembre 2001 aux États-Unis restent gravées dans toutes les mémoires. L’addition, qui avait été salée pour l’économie américaine, avait fini par pousser les ÉtatsUnis au bord du gouffre financier ; ce qui n’avait pas tardé à se répercuter sur l’économie mondiale. Généralement, les conséquences économiques du terrorisme apparaissent sous deux angles : la réaction immédiate après les attentats, et l’incidence à moyen terme sur la politique commerciale et budgétaire, ainsi que l’impact sur les partenaires économiques. PÉRIODE D’INCERTITUDE Comme à New-York, les attentats terroristes de Paris vont ouvrir une période de plus grande incertitude ; celle-ci pourrait avoir des conséquences à moyen terne, non seulement sur la France, mais aussi sur ses partenaires économiques et commerciaux, Israël compris. À court terme, l’impact des attentats concerne aussi les décisions qui seront prises par les autorités françaises pour limiter les effets négatifs directs ou pour y remédier, comme notamment le renforcement des contrôles aux frontières. C’est sur la conjoncture que les effets négatifs vont apparaître, mais de façon temporaire. La confiance des consommateurs et des entre-

prises va s’ébranler, entraînant la baisse de la consommation et des investissements. Autant de facteurs qui pourraient toucher aussi les entreprises israéliennes qui exportent vers la France. Quant aux marchés financiers, leur première réaction se traduira par une chute du cours des actions, à Tel Aviv compris ; mais on peut estimer que le choc boursier ne sera que transitoire. DÉGRADATION DES ÉCHANGES INTERNATIONAUX À moyen terme, diverses activités économiques seront influencées par les retombées de ces attentats. Principalement, il faudra s’attendre à l’apparition d’obstacles aux échanges internationaux qui pourraient résulter d’un renforcement des contrôles de sécurité aux frontières, voire de la fermeture, même temporaire, des frontières terrestres. Aux États-Unis d’après le 11 septembre, l’extrême durcissement des contrôles frontaliers s’était traduit par de longues files d’attente qui ont désorganisé l’activité des entreprises manufacturières et freiné les échanges. En France aussi, des dispositifs protectionnistes pourraient fausser la concurrence et ralentir la croissance de la productivité. LES SECTEURS ÉCONOMIQUES AFFECTÉS En s’inspirant de l’antécédent américain, on peut déterminer les principaux secteurs dont l’activité sera directement affectée par les attaques terroristes. Il s’agit des

secteurs de l’assurance, de l’aéronautique, des transports internationaux et du tourisme. Déjà, les premières mesures annoncées à Paris vont porter un coup au secteur touristique, comme la fermeture de la Tour Eiffel, musées et autres monuments historiques, ou la suspension des compétitions sportives. Par ailleurs, la mobilisation des forces de sûreté se traduira par la hausse des dépenses pour la défense nationale ; celles-ci sont susceptibles d’absorber des ressources au détriment d’utilisations plus productives. Cette tendance pourrait contribuer à une dégradation des finances publiques de la France, avec des retombées perceptibles sur sa stabilité financière. RELANCE DE L’ALIYA ? En Israël, les autorités n’ont pas encore exprimé de craintes concernant les relations économiques, commerciales et touristiques, avec la France. Pour l’heure, les vols aériens reliant Israël à la France n’ont pas été modifiés ; hier soir, les compagnies Air France, El Al et EasyJet ont toutes confirmé leurs vols à destination et en provenance d’un aéroport français. Reste une retombée « positive » pour Israël ; un nouvel essor de l’émigration des Juifs de France en Israël. Comme toujours durant les périodes de fortes tensions sécuritaires en France, l’Aliya des juifs français pourrait s’accélérer dans les mois qui viennent. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Chers compatriotes, Plusieurs attentats, au cours de la nuit du 13 novembre, ont fait plus de 120 morts et au moins 180 blessés à Paris. Le bilan s’alourdit d’heure en heure. L’état d’urgence a été déclaré par le Président de la République, ce qui aura des conséquences sur le dispositif de l’Etat à l’étranger. L’ambassade de France a demandé aux autorités israéliennes un renforcement de la sécurité autour

des emprises françaises en Israël, y compris les établissements scolaires. L’Institut Français sera fermé pendant 72 heures. Conformément aux instructions du Ministère des Affaires étrangères et du développement international et en accord avec les chefs d’établissement, il a été décidé pour le moment de maintenir ouverts les établissements scolaires. Le dispositif de sécurité sera revu régulièrement et adapté en fonction de la situation.

Career Center Networking : plus de 70 personnes présentes hier chez Urban Place

Hier soir avait lieu la soirée Networking organisée par le Career Center de la CCIIF et animée par Pascal Zamir consultant du Ministère de l’Integration. Crée depuis près d’un an, ce 7eme rassemblement de francophones en Israël a démontré que de plus en plus de français s’intéressent à l’entrepreneuriat et ont le souhait de créer leur structure en Israël. Cette soirée, co-organisée par le Ministère de l’intégration pour les entrepreneurs était riche en informations puisque Sabina Blank du Ministère a pu expliquer tous les avantages qu’ils offrent aux nouveaux immigrants, ainsi que Nicole Koskas du Département intégration de la Marie de Tel Aviv.

De plus Chalom Bensoussan specialiste du marketing en ligne de la societé SEMSEO a fait un exposé impressionnant sur les méthodes de SEO, Eythan Beylard expert comptable franco-israélien a venté les bienfaits du co-working dans la construction de son business et de son réseau. Enfin, Joseph Machia’h a développé les 10 commandements pour structurer son activité de manière interactive et passionnante. Suite à ces exposés, le Networking a commencé dans une ambiance détendue grace à la fraicheur des locaux d’Urban Place qui ont permis aux 70 participants d’échanger cartes de visites et bons procédés. La Chambre de Commerce Israël France va renforcer son aide aux Français qui souhaitent ouvrir leur business en Israël puisque elle leur propose une adhésion à prix spécial et un accompagnement spécifique. Pour tout renseignement contacter talia@cciif.org


L’information en provenance d’Israël

Le Maire Boris Johnson (Londres) : «J’ai des ancêtres juifs originaires de Moscou»

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Un peu, beaucoup... les Kurdes d’Irak ont exporté du pétrole vers Israël

rectement » à Israël, déclarant que sa préoccupation principale était de financer le combat contre l’Etat islamique et de maintenir le fonctionnement du gouvernement. « Cela ne nous importe pas de savoir où le pétrole va une fois que nous l’avons livré aux intermédiaires », a déclaré un conseiller de haut rang du gouvernement turc à Erbil au Financial Times. « Notre priorité est d’avoir de l’argent pour financer nos forces Peshmergas contre Daesh [EI] et payer les salaires des fonctionnaires » a-t-il tenu à ajouter.

Le Maire de Londres Boris Johnson, en voyage officiel en Israël, a révélé ses racines juives lors de sa visite au Kotel. Il semblait très ému lorsqu’il s’est recueilli devant le Mur, avouant qu’il s’y rendait pour la première fois de sa vie. Accompagné par le Rabbin des Lieux Saints, le Rav Shmouel Rabinowitz, il a déclaré : « Du côté de ma mère, j’ai des ancêtre juifs originaires de Moscou dont certains étaient des rabbins ». Boris Johnson, 51 ans, en poste depuis 2008, anglican et membre du parti conservateur, ne cache pas son attachement pour Israël. Au cours de leur conversation, le Rav Rabinowitz, faisant allusions aux dernières violences palestiniennes, a rappelé à son hôte qu’Israël « respectait le statu quo sur le Mont du Temple ». Johnson lui a répondu qu’il n’en doutait pas. Il a ajouté : « Je pense que cet endroit est sacré pour trois grandes religions et il est très important de montrer son respect et sa compréhension pour ce lieu

saint ». Il a précisé « qu’il avait prié pour la paix et la réconciliation, pour l’imagination, la générosité et la tolérance ». Pendant son séjour de trois jours dans le pays, Johnson a vivement dénoncé la campagne de BDS contre Israël, la qualifiant de “complètement démente” et “soutenue par quelques universitaires de gauche en veste de velours”. Le maire de Londres s’est également rendu à Ramallah pour s’entretenir notamment avec le chef de cabinet de l’AP Rami Hamdallah et d’autres dirigeants palestiniens. Mais d’après les journaux britanniques The Guardian et The Independent, ses rencontres ont été écourtées par ses hôtes « en guise de protestation contre les commentaires qu’il avait faits en Israël lorsqu’il avait dit qu’il soutenait l’Etat juif et s’opposait au boycott ». En outre, son rendez-vous avec un groupe de jeunes palestiniens et une délégation de femmes d’affaires arabes a été annulée.

Des raffineries et des compagnies pétrolières israéliennes auraient importé des millions de barils de pétrole Kurde en 2015. Selon un article publié aux Etats-Unis, plus d’un tiers de toutes les exportations du nord de l’Irak expédiées du port turc de Ceyhan en Méditerranée, aurait été envoyé en Israël. Le montant des ventes s’élèveraient à 880 millions d’euros, une valeur d’une importance cruciale en terme de revenus pour la région kurde semi-autonome du nord de

l’Irak, et ce tout particulièrement dans un contexte de lutte contre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI ou Daesh). Selon certains analystes cités par un rapport américain, Israël pourrait avoir acheté le pétrole à un prix réduit. D’autres, au contraire, estiment que ces achats auraient comme finalité d’assurer un soutien financier aux Kurdes. En tout état de cause, le Gouvernement Régional Kurde a nié vendre du pétrole « directement ou indi-

Un rapport publié en 2015 a affirmé qu’un pétrolier kurde irakien, le United Kalvrvta, avait accosté à Ashkelon (sud d’Israël) avec 1 million de barils de pétrole brut à bord. Toujours selon le Financial Times, les Kurdes d’Irak ont exporté du pétrole vers l’Italie, la France et la Grèce, mettant ainsi de l’huile sur le feu sur l’épineux dossier des exportations de pétrole qui oppose les dirigeants kurdes et irakiens. Financial Times, i24news

Le Hezbollah a 150 000 missiles pointés vers Israël

lah sont morts dans cette guerre, y compris des membres supérieurs de l’organisation.

Claire Dana-Picard Une évaluation sécuritaire israélienne actualisée a placé l’arsenal de missiles du groupe terroriste libanais Hezbollah comme beaucoup plus élevé que le chiffre précèdent de 100 000 roquettes et missiles, qui était déjà environ dix fois plus important que ceux en possession du groupe terroriste Hamas qui contrôle la bande de Gaza. Selon les nouveaux chiffres, le Hezbollah n’a pas moins de 150 000 missiles et roquettes pointés vers Israël, rapporte jeudi le media israélien Walla!. Une majorité des missiles sont de courte portée, mais l’arsenal comprend un grand nombre de missiles à longue portée.

Il semble que le Hezbollah continue d’obtenir des missiles sol-air de type SA-17 et SA-22 ainsi que des missiles de croisière supersoniques de type Yakhont (P-800 Oniks). Le Hezbollah se bat pour l’Iran en Syrie pour soutenir le régime de Bachar al-Assad, dans un combat stratégique qui permet à Téhéran de garder un canal ouvert vers le Hezbollah et la Méditerranée, et ainsi transférer des armes et étendre son influence régionale. Aucun chiffre officiel n’a été publié concernant les pertes du Hezbollah dans la guerre en Syrie, mais on s’accorde pour dire qu’au moins 2 000 terroristes du Hezbol-

Cependant, malgré l’intensité des combats en Syrie, le Hezbollah a continué à s’armer de missiles qui seront utilisés contre Israël. Il acquiert des missiles à courtes et moyennes portées de la Syrie, ainsi que des missiles à longue portée de l’Iran, et a également mis en place une flotte de drones d’attaque. Israël a adopté une politique d’empêcher le transfert de missiles de pointe au groupe terroriste. Encore hier (mercredi), les medias arabes ont signalé un raid aérien israélien sur l’aéroport international de Damas, avec des rapports indiquant que le courant a été coupé et que les vols ont été interrompus après que des puissantes explosions ont été entendues. Certains rapports indiquent que la cible du raid présumé était une cargaison iranienne d’armes destinées au Hezbollah.


L’information en provenance d’Israël Edition du 17 Novembre au 23 Novembre

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Mystère autour d’un Finances : cinq chiffres pour comprendre « Stonehenge » préhistorique le budget d’Israël pour 2016 dans le Golan

Le projet de loi de finances pour 2016 sera adopté par la Knesset d’ici à la fin de la semaine ; il sera déterminant pour l’économie israélienne. La commission des Finances de la Knesset a voté dimanche soir le projet de budget pour 2015 et 2016. Comme l’exige la loi israélienne, le budget sera adopté en plénière d’ici à jeudi prochain, le 19 novembre à minuit. En Israël, les dépenses et recettes de l’État jouent un rôle capital dans le fonctionnement de l’économie. Voici, en cinq chiffres, un aperçu des grandes masses de ce projet de budget pour 2016. 2,9 % C’est l’hypothèse de croissance de l’économie israélienne pour l’année 2016 (soit un peu plus que les 2,6% prévus pour 2015) sur laquelle a été construit le projet de loi de finances. Cette estimation reste inférieure à celle des instituts économiques qui convergent au-delà de 3% (3,3% selon le FMI et 3,7% selon la Banque d’Israël). Même l’OCDE vient de prévoir un redressement du PIB israélien à 3,25% en 2016 ainsi qu’en 2017. Les experts de l’organisation internationale estiment que le PIB de 2016 sera tiré par la demande intérieure elle-même soutenue par différents facteurs: la hausse du salaire minimum, la baisse des prix pétroliers et des mesures budgétaires pour stimuler l’économie. 424 MILLIARDS DE SHEKELS C’est le montant des dépenses publiques pour 2016 (soit 100 milliards d’euros). La loi de finances

fixe le taux maximal d’augmentation des dépenses publiques à 2,66% en 2015 ainsi qu’en 2016. Le fait que le budget pour 2015 sera voté avec onze mois de retard réduit la marge de manœuvre du gouvernement ; c’est ce qui oblige ce dernier à accroître le déficit pour faire face à ses engagements. Les principaux postes de dépenses civiles de l’État en 2016 seront : l’Éducation (52 milliards de shekels), les intérêts sur le remboursement des dettes (39 milliards), la Santé (30 milliards), la Sécurité intérieure (14 milliards), les Transports (15 milliards), l’Enseignement supérieur (10 milliards), le Bien-être social (6 milliards) et l’Économie (6 milliards). 56 MILLIARDS DE SHEKELS C’est le montant des dépenses militaires prévu pour 2016, ce qui en fera encore le premier poste de dépenses de l’État. Autrement dit, 14% du budget seront consacrés à la Défense, ce qui laisse 86% du budget pour les dépenses civiles. En Israël, le budget militaire est un des postes de dépenses les plus controversés, au sein du gouvernement comme de l’opinion publique. Cette année aussi, le ministre de la Défense exigeait 63 milliards de shekels, mais un compromis a été trouvé sur un montant de 56,1 milliards. Le dernier mot n’est pas encore dit : une rallonge de 3 milliards sera accordée en cours d’année en échange d’une baisse des effectifs et d’un renforcement du contrôle budgétaire. 8,2 MILLIARDS DE SHEKELS C’est le coût des « accords de coa-

lition » pour 2016. Pour pouvoir former sa coalition gouvernementale, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a dû signer des accords avec ses partenaires politiques qui ont profité de leur position de force pour exiger des budgets supplémentaires. Le coût des accords signés avec les différentes formations de la coalition gouvernementale est évalué à 4 milliards en 2015 et 8,2 milliards de shekels pour 2016, ce qui alourdit autant les dépenses publiques. Pour 2016, les principales dépenses liées aux accords de coalition concernent des domaines variés comme : le relèvement des allocations familiales (1 milliard de shekels), l’amélioration de la solde des soldats (800 millions), la lutte contre la pauvreté (580 millions de shekels) l’extension du logement public (280 millions de shekels), l’attribution de l’allocation chômage aux travailleurs indépendants (170 millions), etc. 2,9 % DU PIB C’est le niveau du déficit public que le gouvernement israélien s’engage à atteindre fin 2016, soit le même niveau qu’en 2015. L’objectif de passer sous la barre des 2% en 2016 a été repoussé à 2019. Ce sont les accords de coalition qui ont contraint le gouvernement à laisser filer le déficit au cours des deux années à venir. De même, le relèvement prévu des dépenses militaires obligera à procéder à des coupes dans les dépenses civiles pour maintenir le cap du déficit au-dessous de 3% du PIB. Jacques Bendelac (Jérusalem)

En conduisant à côté d’une des structures les plus mystérieuses du Moyen Orient, il est facile de la manquer. Le monument de pierre préhistorique est passé inaperçu pendant des siècles dans une étendue de champ sur les hauteurs du Golan. Après qu’Israël ait conquis le territoire sur la Syrie en 1967, des archéologues étudiant un relevé aérien ont repéré un modèle de cercles de pierres invisible depuis le sol. Des fouilles ultérieures ont révélé qu’il s’agissait d’une des structures les plus anciennes et importantes de la région. Connu comme Rujm el-Hiri en arabe, ce qui signifie « tas de pierre du chat sauvage », le complexe dispose de cinq cercles concentriques, le plus grand ayant 152 mètres de largeur, et une massive chambre funéraire en son milieu. Son nom hébreu est plus significatif : Gilgal Réfaim, ou la « roue de géants », en referant à une ancienne race de géants mentionnée dans la Torah. La structure est vieille de 5000 ans, selon la plupart des estimations, ce qui en fait un monument contemporain de Stonehenge en Angleterre. Contrairement au célèbre monument anglais construit avec environ 100 grosses pierres surmontées de linteaux, la structure du Golan est faite de milliers de petites roches de basalte qui pèsent un poids total de plus de 40 000 tonnes. « C’est un site énigmatique. Nous avons des éléments d’information, mais pas le tableau d’ensemble, » a déclaré Uri Ber-

ger, un expert sur les tombes mégalithiques de l’Autorité des Antiquités d’Israël. « Les scientifiques viennent et son émerveillés par le site, et avancent leurs propres théories. » Personne ne sait qui l’a construit, a-t-il dit. Certains pensent qu’il pourrait s’agir d’une civilisation nomade qui s’est installée dans la région, mais elle aurait eu besoin d’un réseau de soutien énorme que des nomades pourraient ne pas avoir eus. Il pourrait y avoir une signification astrologique. Lors des jours les plus courts et les plus longs de l’année, les solstices de décembre et de juin, les lignes de levées du soleil s’alignent avec des ouvertures dans les roches, a-t-il dit. En étant debout à l’intérieur du complexe, il ressemble à un labyrinthe de murs de pierres envahi par les mauvaises herbes. C’est seulement depuis les airs que la forme impressionnante apparaît clairement. Des tessons de poterie et des outils de silex ont été trouvés lors de différentes fouilles sur le site, a déclaré Berger. Les professionnels avancent généralement que la construction a commencé 3500 ans avant l’ère commune, mais que d’autres parties pourraient avoir été ajoutées durant 2000 ans. Le complexe est dans une zone militaire utilisée pour la formation de Tsahal, mais les visiteurs peuvent explorer les murs et ramper dans la chambre funéraire d’une dizaine de mètres durant le week-end et les vacances.



L’information en provenance d’Israël Edition du 17 Novembre au 23 Novembre

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L’Etat islamique est troué comme un gruyère

La vague de terreur qui a submergé Paris a laissé le public et les médias stupéfaits.

11 NOVEMBRE – JOURNEE DE FORMATION DES EMISSAIRES DE L’ORGANISATION SIONISTE MONDIALE POUR L’ETUDE DE L’HEBREU

l’étude de l’Hébreu en Hébreu dans les écoles juives. D’Israël sont venus spécialement Mr Itshak Shtigltz qui dirige l’ensemble des émissaires de l’Hébreu dans le monde et Mr Shlomo Balsam qui a dirigé la formation éducative. Dans ce cadre, une sympathique cérémonie s’est déroulée en l’honneur du directeur sortant de l’Alliance, Mr Jo Toledano qui a été un élément moteur de ce programme.. Ce 11 Novembre, s’est déroulé dans les locaux de l’Organisation Sioniste Mondiale (OSM) une journée de formation des émissaires pour l’Hébreu en France.

En effet, l’OSM a mis l’accent sur l’étude de l’Hébreu moderne dans les écoles juives. A cet effet, et également, grâce avec un partenariat avec l’Alliance, l’OSM a envoyé des professeurs d’Israël qui enseignent tout au long de l’année

Tous ont signalé le succès du programme et le besoin de l’élargir Simcha FELBER Délégué de l’Organisation Mondiale en France.

Après les attentats de Charlie Hebdo, les autorités avaient annoncé un renforcement des agences de renseignement. De temps en temps, et habituellement dans les dernières pages, ont été publiés des articles sur l’élimination avec succès de cellules terroristes par les services de renseignement français, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’équivalent du FBI américain. Mais cela n’a pas suffi. Une cellule parfaitement entraînée s’est organisée au nez et à la barbe des services français, a recueilli des informations pour passer à l’action et opérer vendredi simultanément sur plusieurs lieux. Une telle préparation fait toujours “du bruit”: des conversations téléphoniques, des messages “WhatsApp”, des correspondances électroniques et des messages par Facebook. En outre, le nombre de ceux qui sont dans le secret s’agrandit au fur et à mesure qu’on s’approche du passage à l’action. Il ne fait aucun doute que les “bruits” des terroristes du 13 novembre sont actuellement décortiqués par l’enquête approfondie qui est actuellement en cours en France. C’est ainsi que cela s’est passé

pour les attentats du 11 septembre 2001. Au cours des enquêtes parallèles du FBI et de la CIA, il s’est avéré que les agences ont saisi des bribes d’informations sur une action imminente, mais elles ne sont pas parvenues à reformer le puzzle qui leur aurait permis de déjouer l’opération meurtrière qui a coûté la vie à des milliers d’innocents. Les Etats-Unis exploitent les infrastructures de renseignement les plus importantes et les plus sophistiquées du monde. L’agence d’écoute américaine NSA officie comme un aspirateur électronique et nul besoin de lire les rapports d’Edward Snowden pour comprendre que les Américains recueillent la moindre conversation qu’elle soit téléphonique ou cablée. Les Américains ne sont pas les seuls. Tout le monde écoute tout le monde. Mais la question cruciale qui se pose est la suivante: que fait-on avec les millions de bribes d’informations et comment, à partir de ces fragments, on reconstitue un portrait, un profil exploitable au niveau des services de renseignements. Israël est considéré dans le monde comme ayant développé la méthode la plus efficace au monde de collecte d’informations.




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